L'Echo de la F.A.R.A.C. 1930/05.

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L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique


L'Echo de la F.A.R.A.C. Organe officiel et exclusif de la Fédération des amicales régimentaires et d'anciens combattants. 1930/05. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


BUREAU HONORAIRE

Présidents Honoraires MM.

GUIGARD, O. I. VIRAT père, *.

Vice-PrésidentsHonoraires MM.

LION,

*

PICHAUT H., O. Q. +. g. Dr. QUIDET, JOURDAIN, *, g. iiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiii

SERVICES DE LA F.A.R.A.C. Service Juridique MM. GUITTER, ,*, g. MILLOT, *, g.

ServicedesRemises LION, Qt.

Commission des Fêtes

#.

MULLER,

Placementgratuit FORTOUL,

*, i.

Local et Réunions GIBON, +.

Mutualité Post Régimentaire DESPAGNE,

*, g.

Servicemédical, dentaire et pharmaceutique

g.

Dr. PAGNIER,

Directeur du Tir CHARLES G.,

*, g.

Porte-drapeau WALCH,

*, g.

NOUVELLE SÉRIE

DEUXIÈME ANNÉE

7

MAI N°


ETAT DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. T. ASSOCIATION DES A. C. DU 11e CUIRASSIERS. CHASSEURS ANCIENS DES NATIONALE UNION COMBATTANTS DU 72e R. S. ANCIENS D'AFRIQUE. COMBATTANTS DES ANCIENS 151e, 351e R. T. (RanSTRASBOURG. DE DEFENSEURS ANCIENS Verdun). court (anciens spahis). BURNOUS LE MUTUALITE POST-REGIMENTAIRE. T.). I., 224eet 17eR. LACHIFFA(anciensdu24e DE LA 5e D. I. ANCIENS REISCHOFFEN. DE CUIRASSIERS ANCIENS MOSKOWA et ARGONNE (anciens de 113e, 313e R. I. et A. C. DES 51e, 251 , 402e R. I., 11e et 211e R. I.T. DES 116e et 316e R. I. A. C. T.). R. I. 39e DES 32e, 232e R. I. et 69e R. I. T ANCIENS (anciens sapeurs-pompiers). AU FEU A. C. DES 31e, 231e R. I. et 35e R. I. T. SEBASTOPOL (anciens du 74e R.I.,274e R.I. et 22e R.I.T. LES GUEPINS (anciens des 131-33Ie R. I. et 40e et 240e ARTISTES LYRIQUES A. C. ANCIENS DE LA 6 D. I. R. I. T.). AMICALE DU 211e(anciens des 42e, 180e, et 211e). 20e et 60e D. I. (Gênes) LES MOBILISES DE L'ASSURANCE. ANCIENS DU 132e R. I. 28e, 228e R. I. et 18e R. I. T. LA LEGION. A. C. DES 147e et 347e R. I. ANCIENS DU 109e et 309e R. I. T. AMICALE DES MILIT. ANC.des 2e et 2e bis de Zouaves. LES BIGORS (artillerie coloniale). ASSOCIATION NATIONALE DES A. C. des 81e, 181e SOLFERINO (76\ 276e R. I., 36e R. I. T.). LA MOSELLE (anciens du 149e R. I. 349e). et 281e R. A. L. A. C. de la S.T.C.R.P. ANCIENS COMBATTANTS DU 331eR. I. UNION DES CRAPOUILLOTS. ANCIENS DU 38e R. I. T. A. C. du 29e DRAGONS. ANCIENS COMBATTANTS DU 25e R. I. T. AMICALE DES 38e et 238e R. I. ANCIENS DU 221e et de la 71e D. I. A. C. DES 104e, 304e R. I. et 32e et 232e R. I. T. BAGATELLE (anc. combat, du 150e R. I. et 350e R. I. ASSOCIATION FRATERNELLE DES A. C. «LE POILU ANCIENS DE LA 52e D. I. MONTREUILLOIS ». ANCIENS DU 264e R. I. ŒUVRE DES VIEUX MILITAIRES. ANCIENS SOUS-OFFICIERS DU GENIE UNION DES A. C. DU 20e ARRONDISSEMENT. LA MECHERIA LES ANCIENS DES REGIMENTS NANTAIS, MOR- SECTION PARISIENNE DES A. C. DES 127e et 327e R. I. BIHANAIS, VENDEENS (65e, 265e,411e R. 1. et 81e OFFICIERS DE LA DIVISION DE FER. VIEILLE CHAMPAGNE 306e, 332e R. R. I. T.). LE RALLIEMENT (anciens du 69e) et 269e R. I.

I.

R.

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ANCIENS DU 54e R. I. ANCIENS DU 8e GENIE. AMICALE DES FORMATIONS SANITAIRES DE ANCIENS INTERPRETES (de la Grande Guerre). L'AVANT. ANCIENS DU 201e R. I. ANCIENS COMBATTANTS des 3e, 105e, 111e, 311e,412e UNION DES VOLONTAIRES ITALIENS DANS L'ARMEE FRANÇAISE ET SURVIVANTS DE L'ARGONNE. R. A. L. ANCIENS DU 46e R. I. (Vauquois). UNION AMICALE DES A. C. DU 22e BATAILLON DU ANCIENS COMBATTANTS DU SPECTACLE. GENIE. ANCIENS DU 28e R. I. T. «LES CHAMOIS A. C. du 97e, 297e R. I., 108e R. I. T LA COLONIALE. AMICALE DES A. C. DU 279e R. I. T. LA MARJOLAINE (anciens du 27e dragons). ORPHELINAT AGRICOLE DES A. C. DE LA TCR UNION DES BLESSES DE LA FACE (Gueuies Cassées). AMICALE DES A. C. DU 330e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DU 8e HUSSARDS. LIGUE DE DEFENSE DES VICTIMES DE LA GUERRE ASSOCIATION AMICALE DES CROIX DE GUERRE. ANCIENS COMBATTANTS BRETONS ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. ANCIENS COMBATTANTS DES 45e et 245e ANCIENS DU 4e CUIRASSIERS. ANCIENS DU 401e R. I. HARMONIE DU XIe. ANCIENS COMBATTANTS DU 205e R. I ANCIENS DU 29e R. I. T. ASSOCIATION AMICALE DES A. C. DU 7e CHASANCIENS DU 409e R. I. SEURS A CHEVAL. UNION DES A. C. ET MOBILISES DE LA SOCIETE ASS. AMICALE DES ANCIENS MILITAIRES DU REGIDU GAZ DE PARIS. MENT DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS ANC. COMBAT. DES 3e MIXTES ET 6eTIRAILLEURS. ENGAGE VOLONTAIRES ALSACIENS-LORRAINS. LES PEPERES DE L'YSER (anc. territ. combat, de l'Yser). ASS. AMIC. DES A. C. DE LA BANQUE DE FRANCE ANCIENS DU 23e DRAGONS. AMICALE DES A. C. DU 22e R. A. C. ANCIENS COMBATTANTS DES 26e et 255e R. A. C. POINTEZ AMIC. DU 5e CHASSEURS A CHEVAL AMICALE DES A. C. des 21e, 23e, 41e, 43eR. I. Cle. AMICALE DES A. C. DU 128e R. I. AMICALE DES A. C. du 100e R. I. AMICALE DES ANCIENS POILUS DU XIVe ARRONA. N. A. M. (Association nationale des Anciens militaires des DISSEMENT. armées de terre et de mer et colonies). UNION NATIONALE DES AMPUTES DE TERRE ET ANCIENS DES 170e ET 174e R. I. DE MER. AMICALE DES ANCIENS DU 272e R AMICALE DES ANCIENS DES 90e ET 290e R. A ANCIENS DES 172e et 372' R 1 AMIC.DES ANCIENS DU 1er ZOUAVES DE MARCHE AMICALE DU 328e R. I. et 14e R. I. T. AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE, INTERANCIENS DU 12eCHASSEURS A CHEVAL. PRETES ET DU CHIFFRE DE LA MARINE.

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LE MOULIN DE LAFFAUX (5-10 Mai 1917) Si je rappelle aujourd'hui cet anniversaire fameux, c'est parce que l'une de nos Sociétés fédérées, a Les Anciens du 4e Cuirassiers s'est couverte de gloire à l'attaque du Moulin de Laffaux.

»,

Cette bataille pare d'un éclat immortel la gloire des cuirassiers à pieds. Le 4e cuirassiers, qui y a pris part et payé un lourd tribut, y représentait la 1re division de cavalerie dont il apportait au combat l'entrain et l'esprit cavalier. Son attitude au feu lui a attiré des éloges qui rejaillissentsur la division. L'attaque est déclenchée le 5 mai, à 4 h. 45 ; il s'élance brillamment, sans que le barrage ennemi, qui ne s'allume qu'après le départ, le ralentisse sensiblement. Une heure après l'heure H, le 4e cuirassiers atteignait son objectif. De 6 à 9 heures, il doit subir une pénible réaction d'artillerie, ce qui n'empêche pas la droite du régiment d'atteindre le ravin d'Allemant. Le 6 mai, une attaque d'ensemble est prévue pour 16 heures. Malgré les émotions et les pertes de la veille, l'ardeur des cuirassiers est toujours aussi grande. L'audace et le perçant du 4e cuirassiers attire sur lui un violent bombardement qui lui occasionne des pertes sérieuses, ce qui ne l'empêche pas d'enlever d'un bond le château de la Motte, qu'il avait fallu évacuer la veille. Mais le colonel commandant le 4e cuirassiers trouvant que le château de la Motte est trop en l'air, donne l'ordre de l'évacuer, prévoyant qu'il serait impossible d'y ravitailler les défenseurs. Le commandant Huet essaye en vain d'expôser qu'il est solidement installé et qu'il peut s'y maintenir. Le colonel réitère son ordre d'évacuer et, f bien à regret, le bataillon Huet abandonne le château et se replie. Le bataillon Meilhon a perdu son chef. Il est mort à la française, en riant un officier lui signalait les Allemands s'enfuyant à toutes jambes devant l'attaque le commandant Meilhon se dresse et se met à rire à ce spectacle; au moment même, une balle le frappe en plein front. En fin de bataille, la division de cuirassiers à pied pouvait fièrement compter à son actif une avance d'un kilomètre, sur un point du front auquel l'ennemi attachait une importance primordiale et qu'il défendait en conséquence — 450 prisonniers valides dont 5 officiers et de nombreux blessés un grand nombre de mitrailleuses. Mais le 4e cuirassiers avait perdu 17 officiers et 500 hommes. Telle fut cette brillante attaque du Moulin de Laffaux où, pour leur baptême d'infanterie, les cuirassiers à pied avaient été lancés sur un point des plus solides de la ligne ennemie. Ils y atteignaient de brillants résultats et, pour la plus grande gloire de la cavalerie, avaient démontré que celle-ci, mise à pied, constituait une infanterie de premier ordre.

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L. FORTOUL.


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CONFEDERATION NATIONALE

Compte-Rendu des Séances du Conseil National des 1

h

Le samedi 22 mars s'ouvrait à la JbaiSull, du mutilé 7, rue des Minimes, à Paris, le conseil national de la Confédération nationale des anciens combattants et des victimes de la !

Guerre.

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NotreF.A.R.A.C. y était représentée par nos délégués MM. Saunier et Millot. A 14 h. 30 à l'ouverture de la séance plénière, après la constitution du bureau et une allocution du Président de séance, on admit certaines associations et c'est ainsi qu'on prononça l'admissionou plutôt la réintégration de l'amicale « les écrivains anciens combattants », qui, à la suite d'incidents, avait cru devoir quitter la C. N.

Puis le secrétaire général Rivollet donna quelques indications qui complétaient celle de son rapport moral, document très précis, dans lequel il rendait compte de toute l'action de la C. N. Son action fut approuvée dans un ordre du jour qui se félicitait de l'union étroite de la génération du feu. Le bureau confédéral fait approuver par le conseil le réglement des travaux des conseils nationaux. Après le rapport financier dont le Trésorier Beauregard donne lecture, le rapporteur à la commission de contrôle vient faire connaître la régularité des comptes et propose l'approbation. Ce qui est fait à l'unanimité. Les délégués se répartissent ensuite dans les commissions confédérales Millot à la commission des revendications matérielles et Saunier à celles d'action sociale. Les travaux des commissions dureront jusqu'à 19 heures le samedi, heure à laquelle les délégués assisteront à la projection du film de nos camarades de la Fédération nationale desblessés du poumon et chirurgicaux. Puis, à 21 heures, les membres du Conseil national assisteront à une conférence sur la Pologne et les anciens combattants,par Général de réserve polonais, Romain Gorecki, directeur de la banque nationale de

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le

Varsovie. Lestravaux des commissions continuaient le dimanche matin de h.

9 à

",,",,' plénière de clôture

L'Assemblée commençait à 14 h. 30. Les vœux retenus par les trois commissions y furent rapportés. Voici les principaux vœux adoptés par le conseil national.

22

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23

Mars

,..

1930

de pension ou une pièce établissant la Revendications Matérielles. qualité d'A. C. pourra remplacer le d'âge et Suppression des conditions certificat la Mort mention portant « de fortune pour le droit à pension des la France ». — Que la reversapour ascendants. Pension de l'ascendant bilité de la retraite acquise par l'anpension de l'asveuf devra égaler la cien combattant décédé soit acquise à cendant veuve. sa veuve. — Que la veuve d'un ancien Demande au Parlement de voter combattant décédé au cours des verd'urgencedes crédits en faveur des sements en vue d'une retraite mutuelle soit autorisée à poursuivre ces A. P. G. ayant souffert de mauvais traitements en captivité. versements et à bénéficier par la suite des avantages de la retraite. — Que Démarche au Sénat pour que soient les bénéfices de leur retraite mutuelle augmentés les traitements de la Lésoient étendus aux veuves, orphelins gion d'honneur et de la médaille et ascendants des A. C. titulaires de la militaire. Carte du Combattant. Vœu tendant à la suppression de Assurances sociales. — I. — Sur tout délai pour demander une pension l'ensemble de la loi, adhésion pleine d'invalidité. et entière au principe de la loi et inviVœu tendant à la réorganisation tation aux A. C. qui y sont assujettis des différents Services du Ministère à travailler à son organisation et à sa des Pensions. gestion. Pour les veuves de fonctionnaires II. — Sur l'organisation de la loi civils tués à l'ennemi le bénéfice de la Liberté absolue des assurés dans le loi du 31 mars 1918 et tous les avanchoix des caisses. Investiture aux ortages accordés aux veuves de guerre. ganisations mutualistes pour gérer des Bénéfice de l'article 18 à toutes ces assurances sociales. veuves employées de l'Etat, des DéIII. — Au point de vue ancien compartements et des villes ou Comsurles battant. — Sauvegarde des avantages munes. Réduction de 50 accordés aux bénéficiaires des lois des chemins de fer à toutes les veuves de guerre. Unification des traitements 4-8-1923 et 30 décembre 1928.— des veuves (remariées ou non) et réé- Place privilégiée qui a été promise aux A. C.'dans des textes rectificatifs. — ducation des veuves de guerre. Que la pension totale de vieillesse ou Pour les pupilles de la Nation, droit d'invalidité acquise par un A. C. au à pension de l'article 16 de la loi du titre des Assurances sociales soit ma31 mars 1919, jusqu'à son retour du jorée de 25 à l'âge de la retraite régiment et droit aux majorations jusétant abaissée pour eux qu'à 21 ans. « vieillesse à 50 ans. — Que les dispositions de Vœu tendant à ce que l'indemnité l'article 17 de la loi du 5-4-1928 relade soins aux tuberculeux soit mise en tive à l'entrée en jouissance de la concordance avec le coût de la vie. reraite avant 60 ans, soient complètées faveur des FoncQuelques vœux tionnaires A. C. et des fonctionnaires comme suit Les conditions susvisées A. P. G. concernantl'application du ne sont pas exigées des A. C. titulaires de la carte du combatant et le minidécompte des campagnes. Taux de 85 mum de leur pension reste celui fixé aux amputés au-despar l'article 15 paragraphe 3. L'âge sus du coude ou au-dessus du genou. minimum reste fixé à leur égard à 50 Un certain nombre de vœux en faveur des décorations pour les évaans. Un certain nombre de disposions dés, déjà décorés de la M. M. ou de la ont été retenues qui doivent avantaL. H. et des vœux pour que soient rouverts les délais pour l'obtention ger les mutilés notamment en ce qui de la Médaille des évadés concerne le salaire de base pour ceux de la Méqui ne peuvent se livrer à un travail daille de la Reconnaissance française. suivi, qu'en de cessation de cas Commissiond'Action Sociale travail, ils soient considérés comme •Retraite mutuelle.— Exonération des chômeursinvolontaires, ayant des droitsde succession pour toutes droit au paiement de leur cotisation: Quelquesautres dispositions ontété sommes 'versées par les bénéficiaires de la loi du 4-8-1923. Pour les mutuaretenues qui ont trait : auxveuves dé listes déjà inscrits à une société mu- guerre, aux Pupilles de la Nation, tuelle avant l'application de la loi, touchant l'assurance maladie et la l'âge fixant définitivement le taux de maternité au point de vue de l'assula subvention de l'Etat estcelui qu'ils rance-décès et de l'assurance facultaont eu le 30 décembre 1928. Le titre tive.

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des

Fléaux soSous-Commission ciaux. — Un certain nombre de dispositions engageant la Confédération nationale dans la lutte contre les fléaux sociaux ont été retenues par le Conseil national. Commission de la Paix Le conseil national sur la proposition de sa commission de la Paix donne mandat au bureau de la C. N. de prendre contact avec le comité-directeur de la F.I.D.A.C. et avec celui de la C.I.A.M.A.C. en vue de préparer pratiquement l'adhésion de la C. N. à ces deux organismes, adhésion qu'elle tient pour souhaitable dans le plus bref délai. A l'issue de la séance plénière, le nouveau Conseil d'administration de la C. N. s'est réuni pour l'élection du bureau. A l'exception de notre camarade Lasfargeas, que le quotient avait éloigné du Conseil, tous les membres sortants du bureau furent réélus, le camarade Félix remplaçant Lasfargeas de la même association, comme tré-

sorier adjoint.

Le délégué de la F.A.R.A.C.,

Membre

du Conseild'Administration de la C. N. L. SAUNIER.

Avis aux Légionnaires et Médaillés Militaires Parlement vient de voter le doublement des traitements des titulaires Le

de la Légion d'honneur et de la médaille militaire décorés avec traitement, attribuant, en outre, ces traitements aux légionnaires de tous grades et médaillés militaires qui ont été décorés pour faits de guerre (une blessure ou une citation) au titre militaire réserve.

traitements seront désormais payés par semestre, au 1er décembre Les

juin de chaque année. La grande chancellerie fera toute diligence pour donner satisfaction à tous les intéressés aussitôt qu'il sera possible, et elle les invite, en raison de l'importance du travail qui lui incombe, à n'adresser aucune demande. Ces demandes ne pourraient que compliquer le travail et retarder l'application de la loi. Les titulaires, actuellement en possession de livrets de traitements toucheront, avec ces livrets, à l'échéance du 1er juin et aux échéances qui suivront, les arrérages doublés. Quant aux titulaires décorés pour faits de guerre, au titre militaire réserve, ilsrecevront à la fin del'année, par l'intermédiaire des mairies; des livrets de traitements leur permettant de toucher les arréagesqui leurseront et au

Une Précision sur l'Exercice du Droit de Reprise du Propriétaire titulaire de la Carte du Combattant La Cour Supérieure de Cassation, dans un Arrêt du 6 février 1930, a rendu une décision qui est de nature à intéresser au plus haut point les

titulaires de la carte du Combattant. Est précisé un point déjà débattu il est vrai lors de la discussion devant le Parlement de la loi sur les Loyers du 29 juin 1929 Le propriétaire, titulaire de la Carte du combattant qui prétend exercer son droit de reprise à l'encontre du locataire lui aussi titupeut-il, si les laire de la dite carte, locaux qu'il prétend reprendre sont destinés à ses enfants et à son gendre, ceux-ci non titulaires de la carte? La Cour a répondu par la négative dans un Arrêt dont nous croyons utile de donner ci-dessous des extraits. qu'il résulte du juge« Attendu ment attaqué que le propriétaire a demandé à reprendre, pour les faire occuper par son gendre et sa fille, les locaux loués à P. Qu'à cette de mande, celui-ci a opposé qu'il était titulaire de la carte du combattant; que le juge de paix a reconnu le droit de reprise pour sa fille et son gendre en disant « que si le locataire justifie de la carte du combattant, le propriétaire justifie qu'il l'a également et que, à situation égale, la loi donne la préférence au propriétaire dans le cas où celui-ci demande à reprendre les lieux loués pour les faire habiter par sa fille ou son gendre ». Attendu que le locataire fait grief au jugement d'avoir décidé que le :

le

:

propriétaire titulaire de la carte de combattant, avait un privilège préférable à celui du locataire, titulaire de la même carte lorsqu'il exerce son droit de reprise non pour lui-même, mais pour safille ou son gendre qui ne sont pas titulaires, eux-mêmes de la dite carte; Attendu que le grief est fondé; qu'en effet la cause précitée de privilège à opposer au locataire, doit exister dans la personne qui doit occu": per; qu'il ne suffit pas que le propriétaire soit privilégié pour qu'il puisse faire échec au locataire, lui-même privilégié, du moment où ce n'est pas pour l'occupation personnelle du propriétaire que le droit de reprise est exercé.

D'où il suit que le jugement attaqué n'est pas légalement justifié; qu'il a

violé le texte visé. Ainsi donc, le propriétaire titulaire de la carte du Combattant peut valablement exercer son droit de reprise à l'encontre du locataire lui aussi titulaire de la dite carte, mais, il est bien précisé qu'il ne peut le faire qu'autant que le privilège opposé au locataire existe bien dans la personne qui occupera les lieux. Cette décision de Justice, qui renforce encore le privilège de la carte, ne peut qu'être accueillie avec joie par tous les Anciens Combattants.

Etienne

MILLOT,

Avocat à la Cour, Vice-Président de la F.A.R.A.C..

Aux anciens Combattants et Victimes de la Guerre

1er

dûs.

La Chambre des Députés vient de

voter la retraite gratuite du combattant, qui sera certainement bientôt ratifiée par le Sénat. Savez-vous que la loi du 4 août 1923 vous permet de vous constituer une pension de retraite sous le bénéfice d'une majoration de l'Etat égale à 25 et que la loi du 30 décembre 1928 élève cette subvention depuis 30 à 60 pour ceux d'entre vous âgés de plus de cinquante ans à cette date, à condition defaire vos versements à une Caisse autonome pendant une période variant de quatre à dix ans seu-

lement?

Faites, ces versements à autonome de

la plus puissante, la plus prospère. la plus avantageuse, à capital aliéné ou réservé ou avec reversibilité en faveur de votre conjoint, et si vous y ajoutez bientôt les 500 francs ou 1.200 francs provenant de votre retraite gratuite (et que l'Etat majorera de 25 à 60 %, suivant votre âge), vous vous constituerez peu de frais une retraite intéressante. Encaissements de la France Mutualiste En 1928: 12.248.000 francs. En 1929: plus de 60 millions. Probables en 1930 : plus de 100

à

millions.

la Caisse

LA FRANCE MUTUALISTE

Demandernotice et renseignements à son siège social: 8, rue de la Douane, Paris (10e)


LA

LOI

DES FINANCES Il a été à juste titre souligné que le nombre des Ministres anciens combattants va toujours en augmentant, ce qui est assurément un symptôme favorable à l'aboutissement des réformesqui restent à réaliser. C'est ainsi que le Cabinet actuel compte vingtdeux Ministres ayant fait la guerre. Le nouveau Ministre des Pensions, M. Champetier de Ribes, député des Basses-Pyrénées, mutilé de guerre, a depuis toujours collaboré avec les associations : dans la déclaration qu'il faite à notre confrère Le journal des Mutilés, et dans le discours qu'il a prononcés dans de récents congrès, à Nancy, à Saint-Etienne, il a tenu à affirmer sa volonté de travailler en pleine confiance avec tous les groupements, qu'il a procédé à l'inventaire et à l'examen des améliorations susceptibles d'être obtenues par le perfectionnement des rouages administratifs et par le vote de disposition légale nouvelles.

La loi de finances, votée par la SéChambre, et dont l'examen par

le

nat, n'étaitpas terminé au moment de la publication du bulletin de la F; A.R.A.C. d'Avril, contient un certain nombre de dispositions intéressant les ancienscombattants et pensionnés de guerre: adoption du texte proposé par la Confédération Nationale en ce qui concerne la Retraite dti) Combattant, augmentation des traitements de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire, augmentation des pensions de Veuves de guerre. dont le taux est désormais pour la veuve du soldat égal à la pension de l'invalide de 50 %, 2.880 fI'.: amélioration du Statut des aliénés de guerre, abrogation de la forclusion (article 39) devant les tribunaux de pension. Nous commenterons le mois prochain les autres modifications apportées par la loi de Finances au Statut des Anciens Combattants et victimes de guerre

INAUGURATION

a

Raymond-P.

BISSON.

la STATUE de FOCH

de

(Discours du Général MARIAUX) Monsieur le Président de la République, La salle du Musée de l'Armée où le grand très le aujourd'hui Directeur a honneur de vous souhaiter la bienveDéjà, inconnue. est pss vous nue ne le 19 déecmbre 1927, vous avez bien voulu y signer notre Livre d'Or. Mais si elle porte le nom d'un illustre soldat, Turenne, si elle renferme des souvenirs du plus grand capitaine de vient elle Napoléon., les temps, tous de s'enrichir de la statue d'une nouvelle gloire militairede la France, une des plus pures, puisque le maréchal Foch a délivré son pays des armées de l'envahisseur et que, d'autre part il a arrêté sa marche victorieuse au jour de l'Armistice pour éviter de verser inutilement le sang d'un seul soldat. Cette statue, œuvre magistrale du sculpteur Edgar Boutry, nous la devons à la générosité du ComitéFranco Belge des Dames de Cassel et il n'est ici en que juste de l'en remercier priant Mme Bollaert, Présidente, de lui transmettre l'expression de la gratitude du Musée. et aussi de la France. Ainsi, dans cette salle, seront coml'Empire grandes mémorées maintenant trois figures de la Royauté de

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et

:

Turenne, Napode la République léon et Foch. Et de même que pour les deux premiers, la renommée du

dernier venu ira toujours grandissant à mesure que les années s'écouleront: c'est le sort des gloires réelles. Au sortir de cette salle, j'aurai l'honneur, Monsieur le Président, de vous guider vers une exposition originale. La salle Gribeauval porte le nom d'un artilleur illustre qui a conçu au XVIIIe siècle tout un système d'artillerie, si cohérent et si rationnel que ses canons ont fait triompher le drapeau français sur tous les champs de bataille de l'Europe, de la fin du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe. Je ne ferai pas ici la biographie de

Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval qui, entré en 1757 au service de MarieThérèse, donna aux Prussiens de Frédéric II pas mal de fil à retordre, si bien que le roi de Prusse reçut un jour une lettre découragée du général Tauzion lui disant « Je ne savais pas que j'aurais affaire à ce diable de Gribeauval ». Il mourut à Paris le 9 mai 1789, comblé d'honneurs et de décorations, premier inspecteur général de l'artillerie, et on a pu dire de lui qu'il étépour l'artillerie ce que Vauban avait été pour le génie. Ce n'est pas un mince éloge et je suis heureux de rappeler ici ses titres devant les repré-

:

a

sentants de la famille de cet illustre soldat. Dans cette salle Gribeàuval, nous exposons une collection, on peut le dire, unique au monde. Ce sont de petits modèles d'artillerie dont les premiers ont été faits sous Louis XIII. La collection a été ensuite continuée sous tous les divers régimes et finalement enrichie par Napoléon III de reproductions, à petite échelle, toujours, des machines de guerre de l'antiquité, balistes, catapultes, etc. Cette collection, primitivement déposée à l'Arsenal, le vieil Arsenal de M. de Sully, est venue, par la suite, s'installer au Musée d'Artillerie, père du Musée de l'Armée. J'espère qu'elle vous intéressera. On ne pourra pas reprocher à ces petits modèles d'être des instruments de mort ce seraient plutôt des joujoux. Il est vrai que de méchantes langues répètent couramment que les grands canons étaient aussi des joujoux pour les princes. L'installation de la salle a été faite par les capitaines Villemin et Mercier, du Musée de l'Armée, avec le concours d'un éminent collaborateur bénévole, le lieutenant-colonel X. (il ne veut pas qu'on le nomme). Son nom, célèbre dans les fastes de la science, évoquerait plutôt de pacifiques télescopes que des canons meurtriers. Mais on ne commande pas sa

:

vocation.

Monsieur le Président, je ne terminerai pas cette. harangue, sans vous rappeler qu'il y a moins de trois ans j'ai salué votre venue au Musée comme devant ouvrir pour nous une ère de prospérité. Mes prévisions étaient justes vous nous ayez porté bonheur, le Musée s'enrichit chaque jour la cérémonie d'aujourd'hui en est un témoignage l'hôtel est visité avec ferveur par les Parisiens, les provinciaux, les étrangers. Nous continuerons nos efforts pour en faire le sanctuaire respecté et envié des gloires militaires de la France. (10 avril 1930.)

;

:

;

QUELQUES FAITS Les volontaires à l'honneur Les volontares pour le front, à quelque titre que ce soit, peuvent espérer

que leur courage sera récompensé. Une loi du 7 avril 1930 vient, en effet, de leur réserver une promotion annuelle dans l'ordre de la Légion d'honneur comprenant une cravate de commandeur, cinq rosettes d'officier, vingtcroixde chevalier. Toutes instructions utiles paraîtront dès qu'elles auront été arrêtées par le ministre de la Guerre.

:


LA LOI LOUCHEUR

Les Dispenses de tout Apport n'ont par a justifier de la possession d'un terrain Dans un précédent article, paru dans les colonnes de ce journal, nous avons signalé les difficultés qu'éprouvent nos camarades à contracter des prêts conformément à la loi Loucheur, ainsi que les conditions vraiment exagérées à notre sens, imposées par l'Office du Combattant à l'attribution des prêts hypothécaires. Nous terminions en faisant allusion à la question du terrain, question primordiale pour beaucoup de nos camarades. On sait que la loi Loucheur impose, en principe, à tout postulant, un apport de 4.000 francs, apport qui, pour certaines catégories de bénéficiaires; peut être réduit à 2.000 francs, et même supprimé pour les mutilés à 50 p. 100 d'invalidité et les pères de deux enfants de moins de 18 ans. En dehors de cet apport, doit-on apporter un terrain payé? Telle est la question importante qui se pose pour tous ceux qui veulent profiter des avantages de la loi Loucheur, et à laquelle les sociétés de crédit immobilier répondent toujours par l'affirmative. Or, cela nous semble très problématique. Il apparaît qu'elle devrait, en tout cas, être tranchée par la négative, en ce qui concerne, du moins, les bénéficiaires dispensés, de par la loi, de tout apport. Nous nous appuyons, à ce sujet sur des textes officiels et inattaquables. A une question posée par un de nos confrères, relative au terrain exigé à ceux dispensés de tout apport, M. Loucheur, ministre du Travail, avait répondu que « la dispense d'apport devait se comprendre dans la totalité de la signification, c'est-à-dire que les bénéficiaires de cette mesure n'avaient pas à justifier de la possession du terrain ni d'argent. » A cette réponse catégorique faite par l'auteur même de la loi. nous pouvons joindre celle faite également par M. Loucheur à une question posée sur ce même sujet, par M. Joseph Denais, le 21 février 1929. Voici, au reste, le texte de cette réponse parue au Journal Officiel du 9 mars 1929. « Les Sociétés de crédit immobilier sont tenues d'observer les dispositions de l'article 10 de la loi du 13 juillet 1928, concernant les réductions ou la dispense d'apport dont bénéficient certaines catégories d'emprunteurs. Ces sociétés ne peuvent donc imposer aux dispenses d'apport, avant la conclusion du prêt, l'achat du terrain

nécessaire à la construction. Toutefois elles restent libres de n'accorder le prêt demandé que si l'intéressé fournit toutes précisions sur le terrain qu'il se propose d'acquérir. Il faut remarquer, d'autre part, que pour la partie du terrain non couverte par la construction et considéré comme dépendance de la maison, l'emprunteur peut obtenir un prêt complémentaire jusqu'à concurrence du quart du prix de revient de la maison, mais il ne peut réclamer pour ce prêt complémentaire le bénéfice des réductions ou dispense d'apport prévues à l'article 10 susvisé, cet article, ne s'appliquant qu'aux prêts consentis pour l'acquisition ou la construction des maisons individuelles ou des logements à bon marché. » La première partie de cette réponse, qui correspond au sujet que nous traitons aujourd'hui, est bien nette, ceux qui sont dispensés de tout apport n'ont pas à justifier de la possession d'un terrain entièrement payé. Pourquoi, en ce cas, les sociétés de crédit immobilier exigent-elles des bénéficiaires de cette mesure la possession d'un terrain? En d'autres termes, pourquoi violent-elles les dispositions de la loi et. pourquoi les laisse-t-on faire? On objectera que les sociétés de crédit immobilier, responsables devant l'Etat de l'argent que celui-ci leur avance, doivent prendre les garanties nécessaires et sont libres de refuser desprêts à ceux qui ne leur donneraient pas les garanties suffisantes. C'est fort juste et nous ne saurions y contredire. Mais il ne faudrait tout de même pas, sous ce prétexe, se refuser à appliquer des dispositions précises de la loi, et en profiter pour exiger, d'une façon générale, à tous ceux qui pourraient invoquer les prescriptions de l'article 10 de la loi, la possession d'un terrain entièrement payé, ce qui, nous lerépétons, est contraire à l'esprit de la loi, de l'avis même de son auteur. Que l'on prenne donc, et au plus vite, des mesures pour faire respecter les termes de la loi par ceux-là même qui sont chargés de l'appliquer. D'un autre côté, il conviendrait de prendre également des mesures en vue de faciliter l'achat de terrain pour ceux quine posséderaient pas tout l'argent nécessaire à l'acquisition dece terrain. L'Office du Combattant pourrait avoir, en cette occurence, un rôle important à remplir.

Il lui serait certainement possible de consentir des prêts pour permettre

aux camarades qui ont un terrain en vue, de parfaire la somme nécessaire à l'achat de ce terrain. Il suffirait de se montrer plus large dans l'attribution des prêts complémentaires d'apport, ou ae permettre l'application, à ce genre d'opérations, des prêts hypothécaires En tout cas, il y a là quelque chose à faire, car cette question de la possession de ter:;Iin est une de celles qui préoccupent nos camarades et qui s'oppose à une large application de la loi Loucheur. Chaque jour des plaintes nous parviennent de la part de nos adhérents qui éprouvent à ce sujet de cruelles désillusions, et qui se demandent si cette loi, que l'on avait tant vantée, n'est pas un simple

trompe-l'œil. Il seraitbon de ne pas laisser le mécontentement gagner de proche en proche, ce qui risquerait de créer un état d'esprit fâcheux parmi les populations laborieuses de ce pays.

Le Ministre de la Guerre

réclame un contingent supplre de Croix d'Officier de la Légion d'Honneur Voici le moment où récompenser Lédes officiers faits chevaliers de gion d'honneur pendant la guerre ou à l'issue de la guerre devient difficile, en dépit des titres nouveaux et certains qu'ils ont acquis dans le service. Nombreux sont les intéressés qui, décorés de la croix depuis douze ou quatorze ans, ne peuvent passer officiers de la Légion d'honneur en rai- son de la pénurie du contingent des

la

rosettes. Quelques-uns même vont quitter l'armée sans recevoir cette récompense attendue qui couronnerait leur carrière. Cette situation regrettable n'a pas échappé à la bienveillante attention de M. Maginot, ministre de la Guerre. Estimant qu'avec raison, dans une période semblable, on a augmenté dans d'énormes proportions le contingent des médailles militaires, il vient de demander au Parlement — dans des proportions bien moindres — un geste semblable en faveur des vieux chevaliers. Et il réclame un supplément de 200 croix d'officier de la Légion d'honneur pour la période provisoire durant laquelle cet accroissement sera jugé nécessaire. Comme il s'agit d'officiers qui ont gagné leur croix sur le champ de bataille, nul doute que le Parlement accorde au ministre de la Guerre le supplément de rosettesqu'il réclame. L. M.


LE HÉROS

ANONYME

l'ouverture de la séance, le Président adresse ses félicitations au colonel Albisser, le nouveau Président des « Bigors » et ses souhaits de bienvenue au colonel Rolland, Président du 1er régiment de zouaves, et au représentant de l'Amicale des officiers de réserve, interprète et du chiffre de la marine dont on verra plus loin la demande d'adhésion à la Fédération. A

Le front sanglant, les yeux hagards, la face blême Vingt fois dans la mêlée horible il a bondi Jusqu'à ce que, toujours debout, le cœur hardi, Il se fut écroulé dans un élan suprême. Et maintenant parmi les morts il git lui-même Sur le sol et déjà son cadavre est raidi,

Par l'épouvante encor son œil reste agrandi Pourtant il est tombé sans plainte ni blasphème. Mais qu'était-il? Mystère. On savait seulement Que le soir, quelquefois, il pleurait longuement Qu'il avait le bras fort et l'âme magnanime. Et la France, en un geste ému, le front penché Vers ces grands morts, bénit ce héros anonyme. Qu'un valeureux trépas dans la gloire a couché.

Raymond-P.

Boësinghe, décembre 1915.

— DIVERS

-

8080. — M. Ferdinand Morin exJustice: pose à M. le ministre de a) qu'un particulier, titulaire de la carte du combattant, achète, en février 1930, une maison d'habitation occupée par un locataire depuis 1916; b) que l'occupant est, lui-même, titulaire de la carte du combattant; et demande: 1° si le nouveau propriétaire, ayant acquis son immeuble postérieurement à la loi sur les loyers de juin 1929, peut exercer son droit

la

de reprise à l'encontre du locataire actuel; 2° dans l'affirmative, s'il est tenu de lui procurer un local similaire; 3° dans la négative, à quelle date, il pourra exercer ledit droit de reprise, ajoutant qu'il s'agit d'une location verbale, loyer actuel, 2.800 francs. (Question du 11 mars 1930.) Réponse. — Il appartient exclusivement à la juridiction compétente, saisie en cas de litige, d'interpréter dans le cas prévu par la question des dispositions des articles 5 et 6 de la loi du 29 juin 1929, modifiant et complétant celle du 1er avril 1926.

Il renouvelle ses félicitations à notre camarade Douville qui, pour la vingt-cinquième fois, vient d'être réélu Président de la « Chiffa ».

-

AVIS

BISSON.

Sous la présidence d'honneur du Grand Chancelier de la Légion d'honneur et sous la présidence effective du général Mariaux, président du Comité du 7e arrondissement de la Société d'entr'aide de la Légion d'honneur aura lieu le Samedi 17 mai à 21 h. au grand amphithéâtre de la Sorbonne une représentation de gala au bénéfice de la Société. Au programme, un film passionnant : Les Etapes de la Victoire, et d'autres films tels que le Défilé de la Victoire dans les capitales alliées, Paris, Londres, Bruxelles, New-York.

:

et

Les billets d'entrée (10 fr 5 fr.), accessibles à toutes les bourses pourront être pris soit à la porte de la Sorbonne le soir de la représentation,

soit par avance sans frais supplémentaires chez le concierge de la Sorbonne et 4, boulevard des Invalides (Permanence du Comité). Une musique militaire prêtera son concours à cette soirée.

————————-+-————————

CONSEIL D'ADMINISTRATION Séance du La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du Président Maurer, entouré des membres ci-dessous, du Comité Directeur: Saunier, Guitter, Millot, Fortoul. Macpherson, Casset, Hébert, Balme, Ecorchard, Lévy, Minet, Triboulat,

Walch.

8

Avril

Excusés: Moussou, le 4* cuirassiers, les A. C. de la Banque de France, les chasseurs d'Afrique. Cinquante-trois Sociétés sont représentées. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté.

Correspondance. — Le Président donne ensuite connaissance de la correspondance reçue depuis le dernier Conseil d'administration, notamment:

D'une lettre du maire de Compiègne, accompagnée d'un chèque de mille francs en faveur de la F. A. R. A. C., somme prélevée sur le produit des recettes effectuées pour la visite du wagon du maréchal Foch, à Rethondes; 1°

lettres de Sociétés en réponse à la souscription ouverte à la F. A. R. A. C. en faveur des sinistrés du Sud-Ouest. 2° Différentes

Monument maréchal Joffre. — Répondant à l'appel lancé par le Comité exécuif du monument du maréchal Joffre, qui sera érigé à Chantilly, le 21 juin prochain, le Conseil d'administration, sur la proposition du Comité directeur, souscrit la somme de cent francs. La Flamme. — Le Comité « La Flamme sous l'Arc de Triomphe organise pour le dimanche 4 mai un pélerinage sur l'ancien front. Les camarades qui désirent y participer sont priés de s'adresser au Comité de Flamme », 100, rue Réaumur. « La

»

Pélerinage annuel de la F.A.R.A.C. à l'Arc de Triomphe. — Notre pélerinage annuel sur la tombe du Soldat Inconnu aura lieu le dimanche 22 juin. Dès à présent, la souscription est ouverte pour l'achat de la couronne fédérale. Souscription en faveur des sinistrés du Sud-Ouest. — La souscription ouverte entre les Sociétés fédérées, a produit une première liste formant un total de 6.619 fr. 15, qui a été remise à M. Moreau, gouverneur de la Banque de France.


1. T.,., 1.,.,. »

Ont participé à cette première liste les Sociétés suivantes: Première liste M. Maurer, Président de la Fédération M. Fortoul, Secrétaire général M. Macpherson, Trésorier Les Anciens de la 528 D. 38e R. I. Sébastopol, 748 R. Le

général. Burnous , , ,., , ,, J,.,.,.,.,.

300» 100» 100»

100

IT50»

581 75

100»

Méchéria 20 T,. , T.,..,..,

Poilu

Montreuillois.,.,.1,.

Anciens Militaires du Régiment Sapeurs Pompiers de Paris.. Le Ralliement, 69e R.

T..,.",.,..,.,., J.,..,..,.,..,.,.,.,.,.,. J.,.,.,.,.,..,.

R.

132e R.

Ligue de Défense des Victimes de la La Chiffa, 24e R.

Guerre.

J.,.,.,.,.,.,.,.., J.T.,.,.,.,.,.,.,.,.

272e R. 170e et 174e 279e R.

8e

195» 300»

50» 20» 50» 100» 50»

Guerre. dragons.,.,.,.,., d'Afrique.. 100

Solférino, 76e, 276e et 368 R. I. Croix de La Marjolaine, 278 Chasseurs Union Nationale des Amputés de Terre et de Union des A. C. du XX' arrondissement 238 25e 12e

155» 100» 150» »

100» 1.056»

R.

La

50»

J.,.,. 100 LégionT.,. 500»

La Moskowa et Argonne, 113e, 313e et 39e R. I. 32e, 232e, 69e R. I. 29e R. I. 73e

»

225» 500»

50»

,

100» 791» 250»

Mer.

dragons.,.,.,..,.,.,. , génie.,.,.,.,.,.

chasseurs à

cheval.,,

ToTAL.

»

225 40 50 »

6.619 15

(Une deuxième liste est en préparation.) du Conseil national des 22 et 23 mars, Représentations. — La F. A. R. A. C. a été représentée aux différentes sous la signature de notre camarade Saunier. manifestations de la façon suivante: Situation financière au « Burnous et à « La Chiffa » par En caisse au 28 février.. 23.479 45 le Président Maurer, au 205e R. I. par Recettes. le Président Maurer et le Vice1.196 Président Saunier; au « Poilu Mon1.319 En caisse au 31 treuillois )> par le camarade Saunier; 23.355 90 Actif net de la F.A.R.A.C. 35.355 90 au bal de la Coloniale, par le Président Maurer et le camarade Saunier, Service des Remises Vice-Président; aux « Poilus du Les factures du premier trimestre ForXIVe Secrétaire général le par 1930 sont en recouvrement. Le total toul et le camarade Triboulat au en sera donné le mois prochain. 4e cuirassiers, par Fortoul et TribouVeuillez noter, combustibles: lat. LA CHARBONNIERE Enfin la F. A. R. A. C. a été repré70, rue d'Aubervilliers du la du bout l'an de sentée à messe Téléph.: Nord : 4379 Nord 91-56 maréchal Foch, par les camarades Par tonne sur notre tarif 10 francs Moussou et Fortoul, avec le drapeau Affaires de gros et demi-gros de la Fédération. Prix spéciaux sur convocation Adhésion. — Les Sociétés suivantes Nous remercions notre camarade ayant demandé leur adhésion à la F. A. R. A. C., ont été admises à l'unaCoëffet qui nous a mis en relations. La maison Henry Godchot, hijoutenimité: rie-joaillerie, boulevard Saint-Martin, 1° Amicale des Anciens du 1er fera dorénavant la remise sur présenzouaves de marche; 2° Amicale des officiers de réserve, tation de la carte, ceci afin d'éviter le refus de factures ayant plus de interprètes et du chiffre de la Marine. Confédération. — Le Conseil d'addeux mois de date. L'ordre du jour épuisé, le Président ministration désigne à l'unanimité lève la séance. notre camarade Saunier comme délégué de la F. A. R. A. C. à la ConfédéLe Secrétaire général: FORTOUL, Le prochain Conseil d'administraration, et le camarade Millot comme délégué suppléant. On trouvera, d'aution aura le mardi 13 mars à 21 heutre part, le compte rendu desséances res.

»

, Dépenses. mars.

»

Comptes Rendus des Sociétés

» »

LE POILU MONTREUILLOIS Notre fête annuelle, qui avait si bien débuté le dimanche 16 mars, vit son couronnement le samedi 29 mars, lors de notre bal de nuit. Dès 9 heures, une foule nombreuse se trouvait Salle des Fêtes et surtout, chose extrêmement rare, plus de soixante sociétaires étaient présents. Le fait, très certainement, est sans précédent. Aussi je me vois forcé cette fois de vous féliciter et de vous remercier pour être venus si nombreux en assistant à cette fête, ils ont pu se rendre compte de quelle estime nous étions entourés et combien nos fêtes étaient intéressantes. Le bal fut charmant, les deux orchestres de notre camarade Philips, excellents, et Mlle Mergen, notre nouvelle Madelon, fut, sans conteste, la reine de cette soirée. La municipalité et les Présidents de Sociétés ont répondu nombreux à notre invitation et nous les en remercions beaucoup. Un Niti d'honneur fut offert à nos invités et aux sociétaires au cours duquel notre Président remit, au nom du « Poilu Montreuillois », le cadeau d'usage à notre charmante Madelon. Qu'il nous soit permis de remercier notre dévouée Commission des Fêtes et son sympathique Président, le

camarade Hardion, sans oublier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l'éclat de notre fête. J'aurais été très heureux de pouvoir vous comuniquer les résultats pécuniaires de cette soirée, mais notre Trésorier, en ce moment très pris par ses affaires, ne sera en mesure de nous donner les chiffres exacts qu'à la prochaine réunion du Bureau. Celleci va, du reste, avoir lieu incessamment, car il faut préparer l'Assemblée générale de mai. Vous serez convoqué aussitôt et nous vous engageons à faire l'impossible pour y assister. Des élections partielles auront lieu et votre présence sera indispensable.

:

Le Secrétaire

-----uulIUlUIIIIIIIIIIJIIIIIIIIIHIIDIIUI-.ua_II"-'-" Saviez-vous que V.FAIVE, 68, rue Lamarck, vend des vins en fûts et en

bouteilles?

:

:

4

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MERCHADIER.

AMICALE DES ANCIENS DU 5e R. A. P. du Pont-Neuf a été très cordiale et animée. Il manquait malheureusement notre cher Président, qui s'était excusé. Une petite collecte limitée à un franc par souscripteur est faite pour le monument qui sera élevé en juin à Chantilly à la La

réunion du

10 avril à la Taverne

gloire du maréchal Joffre. Il a été beaucoup question des prochaines vacances de Pâques et notamment du voyage à Verdun que de nombreux camarades ont décidé d'entreprendre. Prochaine réunion le jeudi 8 mai, à la Taverne du Pont-Neuf. Le Comité. *

** 25e

R. I. T.

La réunion mensuelle qui devait avoir lieu

le premier jeudi de mai est remise au jeudi suivant, c'est-à-dire le 8 mai. Rendez-vous-y tous. PRÉVOST.


AMICALE DES ANCIENS DES 32e, 232e R. I. ET 69e R. I.

T.

9

Réuniondu avril A l'heure habituelle,de nombreux camarades étaient présents et, en attendant l'ouverture de la séance, se livraient à d'amicales conversations. Notre Président arrive assez tard pour ouvrir la séance et s'excuse de nous avoir fait

attendre.

Aucun de nos camarades ne lui fait grief de son arrivée tardive et, jugeant qu'il paraîtquelque peu fatigué, le prie de ne pas prolongerson discours d'ouverture, ce qui fut fait. Notre camarade Ordonneau commence alors la partie musicale de notre réunion. Nous avon§ eu le plaisir d'applaudir Mlle Lambert, MM. Audry et Ordonneau. Nos artistes habituels étant peu nombreux ce jour, un pianiste improvisé prend la place de Mlle Cirémaud et nos camarades peuvent s'adonner aux plaisirs de la danse, à la grande joie de quelques dames de l'assistance. Nous avons eu le plaisir, au cours de la réunion, d'apprendre l'adhésion du camarade Bezard, auquel nous adressons nos souhaits de bienvenue.

NoteduTrésorier Quelques camarades n'ont pas encore versé leur cotisation pour 1930. A partir du 20 mai, le Trésorier fera présenter les reçus par la poste. Ces reçus seront majorés de 3 fr. (trois francs) pour frais de recouvrement. La prochaine réunion aura lieu le 14 mai. Le Secrétaire.

N'oubliez pas que vous pouvez avoir des vins de consommation courante chez V. FAIVE. «

Compte rendu de la réunion mensuelle du 8 mars La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Hildibrand, Vice-Président, remplaçant le Président Maurer, absent et excusé, entouré de tous les membres du Comité à l'exception du camarade Made, Vice-Président, malade et excusé. La parole est donnée au camarade Van Grasdorf, Secrétaire général, pour la lecture du procès-verbal de la réunion mensuelle du 15 février, qui est adopté sans observations. Le Secrétaire général fait part de la mort du camarade Hartmann, qui a été enterré le 18 février, et renouvelle à Mme Hartmann les condoléances émues de la Légion tout entière, en la priant de vouloir bien les partager avec ses chers enfants. Il rend compte également qu'une délégation, avec le drapeau, a accompagné le cher disparu, qu'une couronne a été déposée sur sa tombe et que le dernier salut lui a été rendu par des paroles émouvantes prononcées pour lui au nom de la Légion tout entière. Le camarade Schmid rend compte de la fête de « La Régimentaire », Société mixte de tir, qui s'est déroulée le dimanche 16 février dans la Salle des Fêtes de la mairie du Xe arrondissement et engage tous les camarades non encore membres de « La Régimentaire de s'y faire inscrire. Sur la proposition du camarade Corcket, Trésorier général, le Président deséance, le camarade Hildibrand. fait un appel pressant nos malheureux compatriotes en faveur de sud-ouest, sinistrés du une quête est aussitôt organisée, qui produit la somme de 391 fr. 85, à laquelle vient s'ajouter uné

»

»

LA LEGION

somme de 100 francs reçue par Corcket de notre cher camarade Ekisler, et un prélèvement de 8 fr. 15 permet à la Société de lendemain, à la Caisse fédérale, verser, dès la coquette somme de 500 francs. 1 Le Président de séance remercie pour ce beau geste de solidarité et félicite la « Légion » d'avoir conservé l'habitude des mouvements spontanés inspirés par le cœur. Différents secours sont remis, plusieurs adhésions nouvelles enregistrées et, plus rien n'étant à l'ordre du jour, la séance est levée à 23 heures. G. VAN GRASDORF. Le Secrétaire Général

le

:

Compte rendu de la réunion mensuelle du 12 avril La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence du camarade Maurer, Président, assisté des Vice-Président Hildibrand et Kauffmann ; Van Grasdorf et Cuérel, Secrétaire général et Secrétaire adjoint Corcket et Dorvaux, Trésorier et Trésorier Schmid, Mainz, Perfetti, Baudadjoint son et Maliarenkoff, membres du Conseil d'administration et du vaillant colonel Rollet, commandant le 1er régiment étranger. le Vice-Président Mader, malaExcusés de, et les camarades Favre du Trembley et Maladry. Le Président invite l'assistance à se lever en l'honneur du colonel Rollet et lui adresse des paroles de bienvenue. Il rappelle que si le colonel commande depuis cinq ans le 1er étranger, à Bel-Abbès, il a également commandé pendant la guerre le régiment de marche de la légion, qu'il a conduit de succès en succès jusqu'à la victoire finale et si le colonel a été fier de commander une pareille troupe, tous les légionnaiofficiers, sous-officiers et soldats qui res ont eu le grand honneur de servir sous ses ordres lui conserveront pour toujours leur gratitude et leur admiration respectueuses. Le Président rappelle aussi que le monument qui va être élevé dans la cour même de la caserne de Bel-Abbès à la mémoire de tous les légionnaires morts pour la France est l'œuvre exclusive du colonel Rollet, qui aime ses hommes comme un père aime ses enfants et, en son nom et au nom de l'assistance tout entière, il donne au colonel Rollet l'accolade, symbole de gratitude des anciens au vaillant chef des jeunes. Les applaudissements ayant cessé et le calme étant rétabli, le colonel se lève et remercie le Président pour sa chaleureuse réception il accepte le titre de père de la Légion et retrace, en détail, l'idée, la conception et l'exécution du monument et il invite .tous les camarades de vouloir bien venir à Bel-Abbès assister aux fêtes qui y seront données à l'occasion du Centenaire de la création de la Légion et de l'inauguration du monument, fixée au 30 avril 1931 ; il prévient cependant que, faute de place dans les hôtels, vu l'affluence, il va se trouver dans la nécéssité de faire camper la plus grande partie des arrivants et, continuant, il met l'assistance au courant de la création récente, à Marseille, d'un refuge de 20 lits à la disposition des Légionnaires libérés, organisé et administré par l'Union des Société d'Anciens Légionnaires, présidée par le camarade Rimbaud, et regrette que la prudence du Président Maurer n'ait pas encore permis à cette jeune Union d'enregistrer l'adhésion de la Légion de Paris, la société la plus ancienne et la plus importante. Le Président Maurer reprend la parole pour indiquer les raisons qui font que, jusqu'à présent, la Société de Paris a cru devoir conserver sa liberté il fait l'historique de la Fédération des Sociétés d'anciens légionnaires, fondée par lui en 1910 et, sans oublier le moindre détail, arrive à la conclusion suivante Paris est de cœur avec l'Union, mais Paris étant adhérente à la F. A. R. A. C., et l'Union étant à son tour

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affiliée à la Fédération Nationale des Anciens Coloniaux, il y a là une question de multiples cotisations à envisager mais que, le moment venu et les conditions posées par Paris à son affiliation à l'Union réalisées, l'étude pourra être reprise, en attendant, il félicite le camarade Rimbaud de la réussite de son initiative. Lecture est donnée du procès-verbal dela

réunion du 8 mars, qui est adopté sans observation. Le Président rappelle que la réunion de mai est transformée en Assemblée générale et que le pélerinage organisé tous les ans par la F. A. R. A. C. sur la tombe du soldat inconnu est fixé au dimanche 22 juin rassemblement à 10 heures du matin, angle Champs-Elysées et avenue Georges-V drapeau, décorations et insignes. Une somme de 50 francs est votée pour contribuer à l'achat de la couronne fédérale. Mais la mort continue son œuvre néfaste, un nouveau deuil afflige la Société, le cher camarade Maire est mort et a été enterré le 8 avril. Tant en son nom qu'au nom de la Société tout entière, il envoie une pensée fraternelle à la mémoire de ce cher camarade disparu et adresse ses condoléances émues à sa veuve éplorée et si cruellement éprouvée. Une délégation, avec drapeau, a assisté aux obsèques et une couronne a été déposée sur la tombe de ce cher camarade. Il adresse ses félicitations au camarade Boire à l'occasion de son mariage, et fait des vœux pour le nouveau ménage. Le Président annonce que tous les sociétaires vont être invités, par les soins de la Commission du Centenaire de l'Algérie, à assister aux fêtes qui seront données à l'Hôtel de Ville de Paris. Il félicite le camarade Somenschein pour sa récente naturalisation et donne lecture de la correspondance. Des secours sont distribués, plusieurs nouvelles adhésions enregistrées et, plus rien n'étant à l'ordre du jour, la séance est levée à minuit.

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Le Secrétaire Général

G.

VAN GRASDORF.

*

*

SOLFERINO » Anciens du 76e, du 276e et du 36e Territorial «

Réunion du 1er avril La séance est ouverte à 21 heures sous la présidence du camarade Macpherson, Président. Le Secrétaire général donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion, lequel est adopté. Le Président nous fait part du décès de notre camarade Maillet. Il a adressé ses condoléances au frère du défunt et il nous donne connaissance de la lettre de remerciements qu'il a reçue de ce dernier. Puis il adresse ses félicitations au camarade Rosier, Trésorier général, auquel il a fait obtenir la médaille du dévouement. Notre Président met ensuite aux voix les adhésions des camarades Nogrette, Leclerc, Schmittbuhl, Barrotteaux, Chantal, Ferber, Meignin, lesquelles sont ratifiées à l'unanimité. Macpherson adresse une cordiale bienvenue au camarade Leclerc, présent à la réunion et lui déclare qu'il espère que nous pourrons compter sur son assiduité et son concours. Notre Président nous donne connaissance de la correspondance Lettrés des camarades Monpert, Barroteaux, Mignot, Fournier, Kehren. A toutes ces lettres notre Président a répondu. Il nous entretient de la visite que

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lui a faite le camarade Asseray, ancien Président de notre Association.

:

Macpherson nous donne ensuite lecture des circulaires suivantes * 1° Circulaire de « La Flamme », organisant un pélerinage sur l'ancien front le 4 mai 1930 ; 20 Circulaire de « La Flamme » concernant le voyage en Italie, organisé à partir du 3 septembre 1930. Ces deux pélerinages sont organisés par le Comité de « La Flamme ». 3° Circulaire concernant l'attribution de la Médaille de Verdun 4° Circulaire de la Fédération pour les Sinistrés du Midi. Notre Société s'inscrit pour une somme de 100 francs et notre Président fait un pressant appel aux camarades présents,

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convaincu qu'ils auront à cœur d'apporter leur obole à cette œuvre de solidarité nationale. Les camarades présents répondent à cet appel et une somme de 125 francs est ainsi recueillie. il sera donc versé à la Fédération une somme de 225 francs. Cette souscription n'étant pas close, prière aux camarades désirant y participer d'adresser de suite leur envoi au Président. Notre camarade Rosier, Trésorier général, donne ensuite lecture de la situation nous financière, qui est adoptée. La séance est levée à 22 h. 15. La prochaine réunion aura lieu le mardi 6 mai au cours de laquelle le camarade Bille, architecte, expert près les tribunaux, diplômé par le gouvernement, nous entretiendra sur la situation du bâtiment et de la construction, en général, à l'heure présente, du point de vue du locataire, du propriétaire, du financier et du constructeur.

-.-. :

Le Secrétaire général

LHEmuTE.

Pensez à acheter vos vins fins ou ordinaires chez V. FAIVE, 68, rue Lamarck, Paris (18e). RANCOURT-VERDUN » Anciens des 151e et 351e R. 1. «

Notre dernière réunion s'est tenue au siè.ge social, le 11 avril. Etaient présents Cap. Robert, Président cap. Péhu, Lt Belleville, Lt Giroux, Lt Martin, Michaut, Béségher, Bouchaud Léon, Bouchaud Michel, Bourgoin, Bentin, Chaillet, Coussy, Dautruche Denis, Fourez, Lenfant, Pector, Rogier, Torchon, Vienne,

:

Chapart.

;

:

Cap. Parriaux, Coussin, Martadont le fils est souffrant, et Tobi,

Excusés

rèche

malade, auquel nous offrons nos vœux de rétablissement. Eecke, Grosse et Nouvelles adhésions Boutin, tous trois du 151e, auxquels nous présentons nos vœux de bienvenue et sur lesquels nous comptons pour nous amener de nouveaux adhérents. Le Président fait part du décès du frère de notre camarade Dautruche, auquel il adresse toute notre sympathie. Il annonce également le décès de la belle-mère de notre camarade Coussin, auquel nous renouvelons toutes nos condoléances. Il indique que la F. A. R. A. C. se rendra à 10 heures, le 22 juin, sur la tombe du soldat inconnu, pour y déposer une couronne. La veille, aura lieu l'inauguration, à Chantilly, de la statue élevée au Maréchal celleJoffre, par souscription publique ci est fixée à 1 franc par personne et le Président engage les camarades à y souscrire

:

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tous.

Il fait part des efforts du Comité de Roubaix pour fonder une sousection à Lille

;

dernier tous ses vœux de réussite. Il demande aux camarades qui seront libres d'assister à la messe-anniversaire qui sera célébrée le 6 mai, à 9 heures à SainteGeneviève d'Asnières, à la mémoire de notre camarade Bazaille. La 69e fera aussi célébrer une messe aux Invalides, le 11 mai; son Assemblée générale se tiendra le vendredi 23 mai et l'excursion à Montceau-lesProvins reste fixée au 1er juin. Les camarades recevront une circulaire détaillée. Le camarade Léon Bouchaud ne pouvant plus, en raison de ses nouvelles occupations, assurer le service du Bulletin, le camarade Béségher accepte de le remplacer comme Secrétaire. Nous prions Bouchaud de trouver ici l'assurance de toute notre reconnaissance pour le concours dévoué qu'il nous a apporté depuis deux ans. Des camarades désirant aller à Verdun à la Pentecôte et s'y rencontrer avec les camarades de Roubaix, un rendez-vous sera pris avec ces derniers. Sur la proposition du camarade Martin, un vœu fut adopté à l'unanimité, que nous demanderons à la F. A. R. A. C. d'appuyer et de transmettre aux pouvoirs publics pour que la retraite du combattants soit appliquée dans les conditions votées par la Chambre et pour que le traitement actuel afférent à la Légion d'honneur et à la Médaille militaire soit doublé et étendu à tous les titulaires de ces décorations au titre de la réserve. Une tombola, dont le tirage fut assuré par les camarades Torchon, Coussy, Michel il a envoyé à ce

Rouchaud et Rogier, avec le concours de Mlle Coussy et de Lenfant fils, obtint un éclatant succès et permit, avec la quête qui suivit, de recueillir une somme de 247 fr., qui a été versée le lendemain à la F. A. R. A. C. pour être répartie entre les sinistrés du Sud-Ouest. Merci aux camarades pour leur généreux geste d'entr'aide. Enfin notre camarade Rogier nous chanta une joyeuse chanson, composée par un camarade de Roubaix en l'honneur de « Rancourt-Verdun » et qui fut applaudie par tous. Notre prochaine réunion se tiendra à notre siège social, Café de la Bourse, 2, rue de la Bourse, le vendredi 9 mai, à 21 heures. Elle sera suivie d'une petite soirée artistique qui sera présidée par la reine de 1929 de notre Association, Mlle Dautruche ; pour cette soirée, nous réclamons d'urgence l'adhésion d'artistes amateurs. Nous rappelons également que les camarades ayant des enfants susceptibles de participer à l'arbre de Noël, projeté pour fin décembre, sont priés de s'inscrire sans attendre. Pour tous renseignements et la correspondance, s'adresser soit au Président, M. Robert, 27, rue d'Hauteville, à Paris (Provence 51-61) ou 4, rue Gally, à Neuilly-surSeine, soit au Secrétaire général, M. Chapart, 13, boulevard Saint-Martin, à Paris (Archives 11-14) et pour les cotisations, au Trésorier, M. Chaillet, 83, rue du Chemin-Vert, à Paris. Le Président, Le Secrétaire Général,

,

t

L. ROBERT.

R. CHAPART.

*•

SOCIETE SEBASTOPOL Compte rendu de la réunion du 9 avril 1930 La réunion est ouverte à 21 h. 15 sous la présidence de notre camarade Millot, assisté des Vice-Présidents Ducout et Birsanski. Notre cher Président honoraire, le Dr Quidet, est des nôtres. Banquet. — Le Président rend compte du plein succès du banquet du 22 mars, celui-ci a eu lieu dans la cordialité la plus complète

et dans l'atmosphère la plus sympathique. Des remerciements tout particuliers vont à notre camarade Laplanche, qui nous a reçus avec une parfaite camaraderie et nous a fait un excellent menu. Au cours du banquet, il a été procédé au tirage des quarts d'obligations de la Ville de Paris. Décoration. — Le Président fait connaître aux camarades qui n'étaient pas présents au banquet que notre camarade Hacquin, le distingué directeur du Musée Guimet, vient, pour services exceptionnels, d'être promu Officier de la Légion d'honneur au titre du ministère des Affaires étrangères, avec le motif suivant, qui rappelle les plus belles citations de guerre « S'est rendu, en pleine guerre civile au péril de sa vie, à Kaboul où, grâce à son courage et à son énergie, les intérêts français ont pu être sauvegardés, les légations et les colonies étrangères ayant été évacuées sur l'ordre des gouverLes félicitations les plus sincènements res sont adressées à Hackin qui, tant de fois déjà, a donné la mesure de son courage' intrépide et de sa haute valeur morale. Adhésions. — Nous avons à enregistrer l'adhésion de notre camarade Humbert

:

».

Louis-Joseph, classe 1887, employé de commerce ; notre camarade, Alsacien d'origine, est venu s'engager au 74e pendant la guerre. Le Président lui adresse ses souhaits de bienvenue. Une autre adhésion est également parvenue à la Société, celle du camarade Simon Adrien, classe 1889, ancien du 22e R. I. T., demeurant 57, avenue du 11-Novembre, à La Varenne-Saint-Hilaire. Correspondace. — Lettre de la F. A. R. A. C. qui remercie la Société de la subvention de 50 francs qui a été versée pour les sinistrés du Midi. Notre Société a apporté sa part à la souscription, qui a atteint près de 7.000 francs pour les 110 Sociétés composant la F. R. A. C. Lettre de notre camarade Leclerc, de Courtrai (Belgique), qui nous fait connaître que, n'ayant pu assister au banquet, il verse sa cotisation pour les anciens combattants sinistrés. Lettre de notre camarade Musard, qui envoie sa cotisation. Avis de notre camarade Verschote, qui a adressé sa cotisation par chèque postal. La Flamme. — La Société « Sébastopol ranimera la Flamme sous l'Arc de Triomphe le vendredi 23 mai, à 18 heures. Rendez-vous est fixé à 18 h. 20 sous l'Arc de Triomphe. Pélerinage. — Le Dr Quidet rend compte des démarches qu'il a déjà faites pour notre pélerinage annuel qui aura lieu, ainsi qu'il a eté décidé, le dimanche 2 juin 1930, à Courgivaux-Escardes. Toutes précisions seront données dans le prochain numéro de l'Écho

»

de la

:

F.A.R.A.C.

Le Secrétaire-Trésorier

A. R.

w

**

LA SOLIDARITE

ENTRE ANCIENS COMBATTANTS La Société « Les Poilus de France », de Tournai (Belgique) tenait son Assemblée générale le 13 avril 1930. Sur la proposition de son Secrétaire, M. Leclerc — par ailleurs membres de la Société « Sébastopol et des Anciens de la 5* Division — une quête a été faite au pro-

»

fit des Anciens combattants sinistrés du Sud-Ouest. Une somme de 510 francs, ainsi recueillie, a été remise au Consul de France, à Tournai, pour être transmise à qui de droit. Que nos camarades résidant en Belgique trouvent ici nos compliments et félicitations de leur geste de fraternelle générosité qui témoigne combien l'esprit d'entr'aide subsiste toujours aussi vivace entre Anciens combattants, malgré la distance et les années. Dr L. Q.


»

« LES CHAMOIS

Compte rendu de la réunion du 11 avril 1930 La séance est ouverte à 22 heures sous la présidence du Président Leroy, qui a été heureux d'inscrire trois nouveaux membres du 108e R. I. Le Président Leroy a

remercié le VicePrésident Thomas qui a bien voulu amener sa femme. Le Vice-Président Pranger a pris la parole au sujet de la retraite du combattant, qui a été écouté par toute la Société. Le banquet a lieu le samedi 17 mai, à 20 heures, chez M. Rey, 78, rue de Rivoli, au prix de 36 francs. Soirée dansante de 10 heures du soir jusqu'au matin. Au cours du bal, enveloppe-surprise. Laprochaine réunion aura lieu le vendredi 9 mai, à 21 heures, au siège. La séance a été levée à 23 heures. Pour copie conforme du C. R., approuvé en fin de séance,

:

KIKI. Le Secrétaire Rectifications. — A la demande du camarade de Smet, je suis heureux de reconnaître

avoir mal entendu à la réunion du 14 mars, et prie les camarades qui n'auraient pas reçu sa lettre de protestation de vouloir bien lire au lieu de « clique ». « clan Apprenez, d'autre part, ceci Kiki a été cravaché fortement par le super-combattant. Il lui est maintenant interdit, en raison de son parti-pris évident et ses rapports mensongers, et ce par trois protestataires, F., et D., de faire paraître tout compte rendu non rédigé et approuvé en fin de séance. Tout va bien, paraît-il, nous repartons du pied droit. KIKI muselé.

»

:

P.

Rappelez-vous l'adresse de V. FAIVE pour lui commander les vins dont vous aurez besoin. AMICALE DES A. C. DES ET 290e R. A. L.

908

Réunion du 26 mars 1930 Séance ouverte à 21 h. 30 par notre Président Janiaud. Colonel Lamothe, Weill, Sont présents Muller, Troussard, Raffi, Petit, Allègre, Binon, Dargent, Chaumais, Leroux, Forest, Faber, Drouin, Hureau, Janiaud, Bottard. Le Président est heureux d'enregistrer les adhésions des camarades Haranger Ader, De Partz et leur envoie ses voeux de bienvenue. Correspondance. — Lettre de la F. A. R. A. C. qui ouvre une souscription en faveur des sinistrés du Midi. L'Amicale s'inscrit pour 50 francs. Trésorier. — Le camarade Trésorier Drouin porte à la connaissance des adhérents son numéro de chèques postaux Albert Drouin, 24, place du Marché-SaintHonoré, Paris.. Chèque postal 1424-58, Paris. La séance est levée à 23 heures. Prochaines réunions 23 avril et 28 mai. Banquet de Printemps. — Notre banquet du 5 avril a eu lieu au restaurant Bernard et a connu un succès qui dépassa nos espérances. Trente camarades avaient répondu à notre invitation, malheureusement, au dernier moment, les amis Janiaud et Weill s'excusèrent de ne pouvoir y assister, inutile de dire que nous en fûmes désolés. En l'absence de Janiaud, notre camarade Hureau présida ce banquet, qui fut un véritable dîner familial, de nombreuses dames avaient accompagné leurs époux, le charme de leur présence, la gaieté de nos amis, tout contribua à créer une atmosphère de par-

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:

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faite camaraderie. Souvenirs et anecdotes vieilles de dix ans furent d'autant plus à l'honneur que bien des camarades ne s'étaient pas revus depuis 1919. Au dessert, notre dévoué Vice-Président Hureau, dans un très beau discours, remercia d'abord les nombreux convives d'avoir répondu avec pareil empressement à l'appel du Comité, n'eut que des paroles flatteuses pour les dames présentes et, comme conclusion, adressa un vibrant appel pour que chacun d'entre nous sacrifie un peu de son temps pour contribuer à amener l'Amicale de nouveaux adhérents et en faire ainsi un groupement fort et uni. Levant son verre à la prospérité de l'Amicale, il souhaite voir se renouveler de pareilles fêtes et proposa, pour un dimanche de mai, une sortie en autocar, qui doit être mise au point à la prochaine réunion. Un tonnerre d'applaudissements fut la meilleure des approbations. Et la soirée se continua d'une manière tout à fait charmante. Les amis Lameau, Dargent, Faber, Hureau, en véritables virtuoses de la chanson, nous Mmes Raffi et charmèrent agréablement Troussard firent valoir avec avantage leur voix, des plus agréables. Quant à notre camarade Allègre, il nous raconta, avec l'accent, bien entendu, une de ces histoires qui eût fait mourir de rire, si ce malheureux n'était déjà mort. le shah de Perse luimême. Une mention spéciale à notre ami Dambroise qui, excellent chanteur, n'en est pas moins très bon auteur. Il nous interpréta, pour notre plus grand plaisir, sa fameuse « Madelon du 90e ». Apprise par tous, elle connnaîtra bientôt le grand succès parmi nous, car nous avons décidé, avec l'assentiment de Dambroise, de la faire imprimer et de la distribuer. Les bravos ne furent pas ménagés à tous ces camarades et nous leur adressons de nouveau nos chaleureux remerciements.

à

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Le Secrétaire

,

BOTTARD.

Songez à M. V. FAIVE, 68, rue Lamarck, dès que vous aurez besoin de vins. AMICALE DES A. C. DU 205e R.

1.

La IX" soirée artistique a eu lieu le samedi 5 avril à la salle Saint-Léon, place du Cardinal-Amette, à Paris, avec un plein succès. Les assistants, au nombre de plus de 700,

occupaient de bonne heure les fauteuils, dans l'attente du spectacle choisi, que la troupe habituelle leur avait préparé sous la direction éclairée et agissante de notre excellent camarade Paul Guittet. Le colonel Raynal, le glorieux défenseur du Fort de Vaux, membre d'honneur de l'Amicale, présidait la soirée, assisté de M. le commandant Richomme, Président honoraire, et M. Denizon, Président en exercice. Grand succès pour les trois pièces jouées « Un avec brio par nos habituels amateurs frère, l'Amiral l'Extra », qui remportèrent égaleun grand succès. De nombreux bravos ment à l'orchestre symphonique de M. Hérault (des A. C. 236e R. I.) et au jeune violoniste-prodige Pierre Nerini. En résumé, l'Amicale des A. C. du 205e R.I. continue ses brillantes traditions. Ses réunions, toujours suivies par un nombreux public de camarades, de parents et d'amis, contribuent régulièrement à augmenter les fonds de sa caisse de secours, joignant ainsi l'utile à l'agréable. L'Amicale ranimera la Flamme le 3 juin, à 19 h. 30. Prière de noter cette date. Le Secrétaire : G. BROISE.

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LA CHIFFA

Anciens des 24 et 224e Rég. d'Inf. et 17e Territorial Compte rendu de la réunion du 15 avril 1930 La séance est ouverte à 9 h. 20 sous la. présidence du camarade Douville, Président. Abraham, iBanchi, Binet, CaPrésents pelle, Desvignes, Douville, Dubois, Grignard, Hossin, Loisel, Nargeot, Salvage, Veyriras. Cassier Garnier, Honneux, LaExcusés zier, Morel. Munier, Poulain. Le Président remercie de vive voix les. camarades pour le magnifique souvenir qu'iis ont eu la délicate attention de lui il leur en exprime toute sa gratioffrit tude. Les sociétaires qui connaîtraient la nouvelle adresse du camarade Cretaud HenriAuguste, anciennement domicilié 15, rue Xavier-Privas, à Paris, sont priés d'en aviser le Président. Les camarades sont informés que M. Malmonté, ancien médecin-major au 224e est actuellement au Centre de Réforme de Tunis (Tunisie) en qualité de médecincommandant. Le Président fait conaître que lepélerinage annuel de la Fédération au Soldat Inconnu aura lieu le dimanche

: :

;

22

juin

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1930.

Rendez-vous à 10 heures, à l'angle des avenues des Champs-Elysées et Georges V. (métro Georges-V). Il ne doute pas que les camarades viendront nombreux à cette manifestation du souvenir. La fête annuelle de « La Chiffa » qui, en 1929, en raison de circonstances indépendantes de notre volonté avait été fixée à une date relativement tardive, aura lieu cette année en novembre, vraisemblablement le 15. Des avis ultérieurs en fixeront définitivement la date et les détails lorsque les démarches entreprises dès maintenant auront abouti. Un sociétaire ayant demandé des renseignements au sujet de la retraite que lecombattant peut se créer au moyen de versements augmentés de ceux de l'Etat, le camarade Binet, Vice-Président, énumère les conditions de cette retraite et donne lesindications demandées. Les camarades qui désireraient se documenter sur cette question sont priés des'adresser soit au camarade Binet, VicePrésident de « La Chiffa », 9, rue Bausset, Paris, soit au siège de l'U. N. C., 13, rueLafayette, Paris. La création d'une bibliothèque, limitée aux ouvrages sur la grande guerre, a fait l'objet d'un échange de vues. Les camarades que cette question intéresse sont priés soit de faire connaître par écrit leur opinion sur la question, soit d'assister à la prochaine réunion où une décision sera prise sur cette création. L'ordre du jour étant épuisé, la séanceest levée à 10 h. 45. Le Secrétaire Général DUBOIS.

:

Diner amical du 2 avril 1930 Ainsi qu'il en avait été décidé, le dîner amical a eu lieu le 2 avril 1930 à la TaverneParisienne, 41, rue du faubourg Montmartre. Il a réuni bon nombre de camarades et s'est déroulé dans l'atmosphère de cordialité et de bonne humeur de circonstance. M. Maurer, Président de la Fédération, qui nous avait fait le grand plaisir d'accepter d'être des nôtres, le présidait. M. le général Pougin, dont on connaît 1* sollicitude à l'égard de « La Chiffa » et de-


membres, avait tenu à venir partager nos agâpes fraternelles. Vers la fin du dîner, le camarade Bianchi, délégué par les Camarades, a, en termes bien choisis, exprimé à notre Président, M. Douville, la reconnaissance de tous pour l'activité inlassable et le dévouement sans limites qu'il apporte aux intérêts de notre groupement et l'a prié d'accepter le souvenir que les camarades ont tenu à lui offrir afin de commémorer sa 25e année de présidence et le remercier de ses bons et cordiaux services. Des bravos nourris ont accompagné cette remise de notre gage de reconnaissance. M. Maurer, à son tour, dans une allocution émouvante, lui a apporté le salut de la Fédération ainsi que l'accolade d'un ami de toujours. Successivement, M. le général Pougin et le camarade Scellier, ancien Président de « La Chiffa » ont exprimé toute leur joie de voir ainsi récompenser les services rendus à <f La Chiffa » par son dévoué et modeste Président. Notre Président, dans une improvisation charmante, et malgré son émotion, très compréhensible, a, en termes chaleureux, remercié tous les camarades du souvenir qui lui était offert, souvenir bien au-dessus de ses mérites, a-t-il dit, et qui lui va droit au cœur. Des salves d'applaudissements ont ponctué chacune de ces allocutions et les camarades se sont séparés, emportant de cette soirée un souvenir ému et durable. -ses

i MtttatasMMtMMaïaMiaiMaMvaNitaMiimMmsMiintMMiiMta

Ayez en cave les vins de table et les vins fins de M. V. FAIVE, 68, rue

Lamarck.

LE RALLIEMENT DES ANCIENS DES 69e, 269e R. I. ET 42e R. I. T.

ser une soirée avec notre bon et sympathique président honoraire fondateur Pichaut qui, de passage à Paris, n'a pas manqué de venir serrer la main à ses camarades et a chargé notre Président de bien vouloir

transmettre à tousses meilleurs souvenirs et regrettant de n'avoir pu reculer de huit jours son déplacement pour assister à la réunion mensuelle. Notre tour pour ranimer la « Flamme nous est désigné par le comité au 28 juin 1930; au Ralliement se joindront l'Amicale

»

des Anciens Officiers de la 11e Division (Division de fer), le26e R. I., les 109° et 309e R. I. de Chaumont. Le 22 juin prochain, la Fédération des Amicales Régimentaires et d'Anciens Combattants fera le pélerinage annuel sur la tombe du « Soldat Inconnu à l'Arc de Triomphe, et les camarades ont voté à l'unanimité de participer comme les années précédentes à l'achat de la couronne qui sera déposée ce jour-là.

»

:

Sont admis à l'unanimité comme membres du Ralliement les camarades Bogoulowski Alphonse, classe 1911, 12e Cie du 69e; Chalot René, classe 1907, 6e Cie du 69e; Merloz Charles, classe 1905, 20e Cie du 269e.: et comme membres honoraires les camarades Déoquet Emile, Hardouin Georges, Hardouin Henri, Jarlaud Albert. Le camarade Trouillard nous communi1° La cérémonie annuelle en que que mémoire des Anciens du 33e C. A. tombé au Champ d'honneur organisée par l'Abbé Coqueret, ancien aumônier de la 70e D. I. aura lieu le Dimanche 4 mai à 10 heures, à l'église de l'Immaculée Conception, 34, rue du Rendez-vous (Métro Nation). 2° Le douzième dîner annuel des Anciens des 226e et 269e R. I. aura lieu le Vendredi 9 mai à 20 heures, Restaurant Coquet, 80, boulevard de Clichy (18e). Prix du dîner 25 fr., service compris. Le Président prie les camarades de venir en grand nombre se, joindre à lui pour représenter le Ralliement qui comprend grand nombre d'Anciens de ces régiments. La séance est levée à 22 h. 15. Le Secrétaire général,

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Prochaine Réunion

A. CHAMELAR.

14

mai 1930,

à 21

h.

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Vous ferez une bonne action envers votre estomac en lui donnant les vins vendus par V. FAIVE.

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Réunion mensuelle du 9 avril 1930 La séance est ouverte à 21 h. par le camarade Minet, Président. Etaient présents 42 camarades. Chaumeron, Guérin Augustin, Excusés Grigi, Muller, Rézamilh et de Tauzia. La lecture du procès-verbal de la dernière séance est adopté à l'unanimité. Correspondance. — Le Président présente les plus sincères condoléances au camarade Borgniet qui a perdu son neveu. Lettres des camarades Grigi, Mulle (de Chaumont) et du lieutenant de Tauzia adressant le montant de leur cotisation, Grigi et Muller adressent également leur obole pour les sinistrés du Midi sans oublier leurs meilleurs souvenirs aux anciens du Ralliement. Le Président est heureux de souhaiter la bienvenue aux nouveaux camarades présents à la réunion, Bogoulowski, Chalot, Lefevre, Merloz et Legat, le président Minet remercie le camarade et dévoué secrétaire général de la Division de fer, Baudelot, qui apporte les adhésions des camarades Droguet, Hardrouin Georges, Hardouin Henri et Jarland,Albert,comme membres honoraires, ce dernier beau-frère de notre cher camarade secrétaire-adjoint. Minet rend compte qu'en compagnie des camarades Hébert et Carré, ils ont pu pas-

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«LEBURNOUS»

L'Association amicale et philanthropique des anciens Spahis « Le Burnous », a tenu sa réunion mensuelle le 9 Avril, sous la présidence du Commandant Fabre assisté des membres du Comité-Directeur. Après lecture et adoption du procès-verbal de la dernière séance, le Secrétaire donne connaissance de 60 adhésion mensuelles, reçues depuis le mois dernier, parmi lesquelles, celle du Colonel Wettel, le nouveau Chef du 1er Spahis, ancien Ecuyer en chef de l'Ecole de Saumur. Le Commandant Fabre fait part des nominations du 25 Mars intéressant les membres de l'Association, ainsi que du tableau de la Médaille Militaire, quivient de paraître. Puis, le Président rend compte du banquet annuel qui a remporté le succès le plus complet, et qui a fêté dignement le 31e anniversaire de la fondation. Il félicite en outre, les 21 camarades ayant reçu des distinctions, et remercie les donateurs des treize prix de 100 frs, attribués aux régiments de Spahis, à cette occasion. Le Commandant Fabre fait ensuite voter des félicitations, avec inscription au procèsverbal, à M. Pivin, trésorier, qui a fourni un effort considérable pour la préparation

du banquet ainsi que pour la conduite des délégations des 6e, 7e, 9e, Spahis et 4e Spahis marocains à travers Paris le lendemain du banquet, et à M. Zréem, qui a fait don de 2.000 francs à la Caisse de secours. De l'avis général des personnalités ayant assisté au banquet, il résulte que celui-ci, par son organisation parfaite, l'assistance extrêmement nombreuse, le cadre luxueux où il eut lieu, est un des mieux réussis qu'a donné le « Burnous », et témoigne de la progression constante de l'Asociation. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 heures. La prochaine réunion aura lieu le 14 Mai.

Le

31e

anniversaire du « Burnous »

Samedi 29 mars, dans les salons du « Berry» avenue des Champs-Elysées, l'Association amical et philanthropique des anciens Spahis « le Burnous », a fêté brillamment son 31e anniversaire, par un banquet présidé par M. Ricolfi, Sous-Secrétaire d'Etat à la Guerre, que M. Maginot, obligé d'accompagner le Président de la République à la Sorbonne, avait prié de le remplacer à la présidence. Une foule de sociétaires, dont beaucoup venus de province rt de l'armée au Rhin, ainsi que des délégations des 6e, 7e, 9e, Spahis Algériens et 4e Spahis Marocains avait répondu avec empressement à l'appel du comité directeur. Autour du Sous-Secrétaire d'Etat nous avons remarqué, M. Aubain, délégué du Ministre des Pensions, Capitaine Daru, délégué du Ministre des Colonies, M. Mattei, délégué duMinistre du Travail; M. Geoffroy Saint-Hilaire, représentant le Résident général à Tunis; M. Narivet, représentant Te Résident général à Rabat, le Général Voiriot, chef d'état-major du général Gouraud, le général Brécard, Inspecteur général de la Cavalerie, le Général Duqué Mac-Carthy, Directeur de la Cavalerie; le général d'Azam, directeur du service historique de l'Armée; MM. le députés Dormann, colonel Picot, Sabatier, Le Corbeillers, MM. les Conseillers Municipaux Léon Rietor, Florent Matter; M. Mourez, Président de la Fédération des Amicales Régimentaires; MM. les Colonels Delalande, du Cabinet du Ministre; Courboin,de l'Armée Belge, Chevalier, commandant le 9e Spahis; Mossiet, commandant le 1er Spahis Marocains; Pelée de Saint-Maurice, Commandant le 4e Spahis Marocain, Courtot, ancien chef de Cabinet de M. Saint, Rozon, de Malezieux, du Cor, de Duprat, de Danrémont, Gérard de la Chaise, le Commandant Fabre, Président du « Burnous », ainsi qu'un nombre considérable d'Officiers de tous grades. Au café, le Commandant Fabre, dans son discours, après avoir remercié le Sous-Secrétaire d'Etat et les personnalités :p-résenprésentes, retraça l'histoire des Spahis, depuis leur création en 1830, qui coïncide avec le centenaire de l'Algérie et évoqua leurs exploits au cours de ce siècle, tant en Afrique du Nord qu'en Crimée, en Chine, au Sénégal, au Tonkin, au Maroc, au Levant. Le général Brécard rendit à son tour hommage aux Spahis, qui constituent depuis la réduction du nombre des régiments métropolitains, une notable partie de la Cavalerie et rappela qu'il était né à Sidibel-Abbès, où son père était capitaine au 2" Spahis. M. Ricolfl clôtura la série des discours par une brillante improvisation dans laquelle il fit ressortir la prospérité croissante du « Burnous » depuis 1899, date de sa création, et les services rendus, en félicitant les anciens Spahis de leur esprit de corps, ainsi que de leur attachement aux traditions de l'armée d'Afrique. Le Sous-Secrétaire d'Etat à la Guerre remit ensuite un certain nombre de distinctions.


ANCIENS COMBATTANTS DU 73e R. I. Avril 1930

Cotisations. — Les embusqués de la dernière guerre n'ont pas tout à fait tort de dire, en parlant de ceux qui ont été se faire abîmer le portrait aux tranchées « on les

aura

».

:

Oui, les embusqués finiront par tenir le haut du pavé, ils obtiendront toutes les places, tous les honneurs. Leurs sociétés plus ou moins occultes tendent à submerger celles des Anciens Combattants. Pourquoi Parce qu'ils se rencontrent souvent, savent, de ce fait, se sentir les coudes et — lisez bien — paient sans rechigner lorsqu'on leur reclame le montant élevé de

?

leurs cotisations. Chez nous, anciens combattants, il y a trop de camarades qui s'en fichent et qui attendent l'ultimatum pour payer leurs dix francs de cotisations. Les insouciants se disent « Faut pas s'en faire, le Conseil d'Administration de l'Amicale s'en fait bien assez pour nous ». C'est vrai. Mais votre secrétaire-général commence à en avoir par-dessus la tête de se suppléer chaque année au trésorier pour battre le rappel des cotisations et être obligé pour cette besogne de se transformer en mendigot. Ceux qui vraiment ne savent pas prélever par an sur les sommes qu'ils dépensent en apéritifs, digestifs, tabac ou danseuses, la bagatelle de 10 francs n'ont qu'à remettre leur démission. Au moins après on pourra se compter 4. Le Camarade Pecot nous écrit « Merci mon cher Faes, d'avoir diffusé ma lettre de demande de secours en faveur de la veuve du camarade Guinard. Je suis heureux de t'apprendre qu'à ce jour j'ai reçuprès de 400 francs provenant descamarades Paquin, Dachet, Vermesch, Venot, Balme, Picard, Faes, Brajot, Barbe, Garnaud, Vigier, Torcheux, Choquet, Leprêtre, Holtzser, Favre, Ricordeau, Perrier, Arrato, Chambeiron, Louis Duriez, Madame Truffert, l'Amicale, quelques anonymes. Je n'ai pas eu le temps de mettre les noms par lettre alphabétique (moi non plus mon vieux Pecot), et t'informe que je verserai les fonds recueillis après la réunion du 17 avril. Caisse de secours. — Elle a reju de l'abbé Mauclert, 10 francs; du Commandant Dachert, 20 fr.; de Fischer, 10 fr;; de Moulard, 20 fr.; d'anonyme, 30 fr. Merci de tout cœur. Elle a versé à Pecot pour la veuve Guinard, 20 fr.; au Trésorier de la F.A.R.A.C. pour les Inondés du Midi, 20 fr. Correspondance. — Nous recevons la lettre suivante : « Au titre d'ancien combattant du 73" « et sous les auspices du Colonel de Beau« corps, qui appartient à votre groupement, « j'ai recours à votre obligeance pour vous « demander un service. « Ayant été gazé aux environs de Bis« chotte (Belgique) du 10 au 20 septembre « 1917, je suis à la recherche d'un cama« rade qui a été gazé à la même époque, « dont le témoignage servirait ma cause a devant le tribunal des pensions. « Depuis la guerre, j'ai toujours souffert « de la poitrine et les crises se rapprochent « de plus en plus. J'ai cinq petits enfants « dont l'aîné a neuf ans. « Faute de ne pouvoir assurer un travail « régulièrement, je suis réduit à la misère « et ma petite nichée souffre. « Je pense que publiant un bulletin men« suel, vous pourriez signaler mon cas et m'aider à retrouver un camarade. « « A cet effet, je vous envoie tous les ren« seignements que je possède. « Lorsque j.'ai été gazé j'appartenais au d'I., Be bataillon (Commandant de « 73e R.

:

:

:

Beaucorps), 11e Cie (Capitaine Anduze), 16e escouade, dont j'étais le capo« 15e terai. « Voici le nom de quelques camarades Marti« que j'ai connus à cette époque « neau Jacques, ordonnance du Capitaine « Anduze, Debaker Anatole, clairon, Touagent de liaison, Jouanin brancarte pet, « dier Balamon André Rincheval Paul, Sé« néchal, Tabourache, Perru. « J'ai été évacué seulement à l'ambulance « du front où je suis resté six jours puis « je suis remonté en ligne. « L'alerte au gaz a été donnée par Toupet, agent de liaison. Il m'est impossible cc « de préciser la date exacte, mais sûrement « entre le 10 et le 20 septembre 1917. « Bien entendu, je ne possède aucune « pièce pour justifier les soins que j'ai « reçus à l'ambulance et c'est pour cette « raison que le témoignage d'un camarade « qui aurait reçu les mêmes soins me serait « très favorable ». Cette lettre est signée de Lecomte Michel, 23, rue de Beauvais, à Laval (Mayenne). Bien que Lecomte ne fasse pas encore partie de l'Amicale, nous faisons un pressant appel auprès de tous les camarades susceptibles de lui apporter leur témoignage. Liaison. — C'est toujours avec une vive satisfaction que nous recevons des nouvelles des camarades. Ces mois-ci nous ont écrit les camarades Bee (merci pour l'adresse de Delattre) Juilliard, Barbe, Barat (nouvelle adresse, 61, rue Gaultier à Courbevoie (Seine), Vermesch, Van Eecke, Petitprêtre. Tous sans exception, no'ps chargent de transmettre leur bon souvenir aux membres de l'Amicale. Prochaine réunion. — Elle aura lieu le Jeudi 17 Avril 1930, aux lieux et heures habituels. Le Secrétaire Général, «

et

:

:

demandée par la F.A.R.A.C. et la F.F.A.Cau profit des sinistrés du Midi, il est attribué à chacune de ces Fédérations la sommede 100 francs. Nous avons reçu une demande de souscription pour l'érection du monument du Maréchal Joffre; prière aux camarades qui veulent y participer de bien vouloir faire parvenir leur souscription au secrétaire général. Reçu deux carnets de tombola du Congrès National de la Mutualité française qui doit avoir lieu à Lille. La. Société prend les deux carnets à son compte. Sont désignés comme délégués officiels au prochain Congrès de Lorient pour représenter la société M. le Colonel Albisser, Président, M. le Capitaine Epeaux, vicePrésident, accompagnant la délégation,. M. le Capitaine Nesme, secrétaire général. Il est ensuite rendu compte par le Trésorier de l'envoi à la veuve de notre camarade Marco,' de la somme de 100 francs. Notre président honoraire, Triboulat, prend ensuite la parole pour signaler que nous devrions de temps en temps faire une petite cérémonie patriotique à la statue des deux Bigors, morts dans la brousse, que fait érila Commune de Levallois-Perret ger sur la Place Chaptal. Le secrétaire est chargé de se mettre en rapport avec la municipalité à ce sujet. Il est procédé ensuite à la nomination d'une commission des fêtes. Sont nommés Roumeguère, Epeaux. Membres Président Bresson, Foreau. L'ordre du jour étant épuisé. la séanceest levée à 22 heures 20. Convocation, — La prochaine réunion aura lieu le samedi, 3 Mai, au siège, 28, boulevard de Strasbourg. Le Secrétaire Général,

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a

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NESME.

FAES.

"-,"'IU"UI"IIIII'--'I1' Soyez assurés que V. FAIVE peut

vous fournir des vins de qualité égale à ceux de toutautre fournisseur.

lusieumfume

IIIII,U"IIIH'.

LES BIGORS » Anciens de l'Artillerie de Marine et Coloniale «

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*

**

UNION NATIONALE DES AMPUTES DES ARMEES DE TERRE ET DE MER réunion extraordinaire du Conseils d'Administration de l'Union Nationale des Amputés s'est tenue à son siège social, 28, Boulevard de Strasbourg, le 20 Mars dernier. Ordre du jour Discussion après lecture de la proposition de résolution Miellet, camarade amputé, Député de Belfort, tendant à l'augmentation du barême des Amputés. A l'unanimité la proposition Miellet a été approuvée avec demande seulement d'addition en ce qui concerne le taux de devant s'appliquer aussi aux Am100 putés « ne tolérant pas l'appareillage ». Le 27 Mars, une lettre de notre camarade amputé Miellet, Président de la Commission des Pensions, adressée à notre Président, Une

:

Colonel Boyer Ressès, avisait l'U. N. qu'il était d'accord au sujet de cette addition au

barême d'invalidité.

Le Secrétaire Général,

:

Réunion du 5 Avril 1930 Etaient présents Colonel Albisser, Commandant Minault, Triboulat, Roumeguère, Dutfoy, Desfossés, Nesme, Epeaux, Boëchis, Verner, Foreau. Girard. Excusé Colonel Berdalle, Cotisations reçues. Docteur Sudney. La séance est ouverte à 21 heures par son président, Colonel Albisser. Lecture de la correspondance est faite. Une demande d'adhésion comme membre bienfaiteur est faite par M. le Colonel Berdalle, 4, rue Emile-Girard; il est admis à l'unanimité des membres présents. Une demande de secours nous étant

:

-

B. LARROUY.

Une délégation de l'Union Nationale des Amputés des Armées de Terre et de Mer a été reçue le jeudi matin, 27 mars, par M. Champetier de Ribes, Ministre des Pensions. Composée des membres du bureau et ayant à sa tête le dévoué Président, Colonel Boyer-Ressès, cette délégation a exposé au Ministre les revendications des Amputés, ces grands blessés. Le Ministre, avec affabilité et une bonne grâce remarquable a promis d'accorder à rescamarades blessés sa bienveillante attention et de leur faire rendre justice dans toute la mesure de ses possibilités.


l'Union Nationale des Amputés est définitivement fixé au déjeu 4 mai, à midi 30. Le ner du dimanche Colonel Fabry, Député de la Seine, Président d'honneur, le présidera et tous les Députés Amputés seront invités sans auau milieu de leurs cune exception à venir camarades, qui se fontune fête de les recevoir. Le Camarade amputé Dagneaux Hâvre, Paris, au nous recevra, 17 place du Restaurant Garnier. Le nombre des places étant limité, les premiers inscrits seront seuls admis. Le prix est de trente francs, tout compris. Envoyez votre adhésion au siège social 28, boulevard de Strasbourg, compte chèque postal Paris N° 875-14. Le Banquet de

:

Compte-Rendu de la Séance du Conseil d'Administration du 3 Avril 1930.

;

: :

ViceColonel Boyer-Ressès Président Président Padovani; Secrétaire et Trésorier: Larrouy et Génevois. Membres présents 8, excusés 3, absent 1. Lecture des comptes-rendus des séances des 6 mars et 20 mars (séance extraordi-

naire) Lecture du rapport financier montrant une progression ascendante toujours très satisfaisante. De nombreuses adhésions ont été reçues (51 dans une seule journée). Le progrès est

constant.

Lecture par le Président de la note laissée au Ministre des Pensions et compte-rendu de cette visite par notre délégation, le 27 mars dernier. Banquet. — Le nombre des places est limité. Une note sera adressée aux journâux à cet effet par le secrétaire. Le camarade Feillet réclame la formation d'une section à Saint-Ouen. Le Bureau étudiera la question. Discussion sur la Publicité du journal l'Amputé, Distribution de cartes d'entrée au Concours Hippique. Le camarade Commandant Millot propose de demander l'appui de la Confédération Nationale pour les revendications en cours. Adopté. 23 h. 30. La séance est levée Le Secrétaire Général,

à

R. LARROUY.

Vous ne paierez pas vos vins plus chers qu'ailleurs en les achetant à V. FAIVE. 1I.nlllln"II..IIII.

_----".111

AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS DU 38e R. I. T. Réunion Mensuelle de Mars La réunion mensuelle de mars a eu lieu pour la première fois le premier vendredi du mois le 4 avril. Le Président Gonon ouvre la séance à 21 h. 20. Il adresse ses félicitations à l'assemblée d'être aussi imposante. En effet, 19 membres sont présents dont le colonel Donzel. C'est une belle assemblée pour une réunion mensuelle. Après lecture du compte-rendu de la dernière réunion par le secrétaire, le Président donne connaissance de la correspondance. Lettres de : Mme Fehrenbach, au sujet de documents photographiques laissés par notre regretté Président; de Madame Chevalier, acceptant l'offre, faite par notre camarade Gonon, de déposer la couronne de l'Amicale sur la tombe du « Poilu Inconnu de notre camarade Blay; puis les excuses des camaradesBrochet,Chabot, Courtat, de ne pouvoir assister à la cérémonie de la Flamme. Le Président fait part à l'Assemblée que le Trésorier a versé, au nom de l'Amicale,

la somme de 100 francs, à la souscription faite par la F:A.R.A.C., en faveur des sinistrés du Midi. Cete somme a été prise sur le fonds de réserve de l'Amicale. Le Président rappelle ensuite qu'il est

organisé annuellement au printemps un déjeuner familial. Il dépose donc le projet d'organisation de cette réunion de famille. L'Assemblée consultée, approuve ce projet pour une date très rapprochée et l'exécution en est confiée à la Commission des Fêtes en collaboration avec Macé et Wurmser. Les sociétaires de Paris et de la Banlieue seront prévenus par convocation spéciale. Le camarade Fouchet nous remet l'adhésion du camarade Golleau de la 2e Cie. Les dernières dispositions sont prises pour la cérémonie de la Flamme du 5 avril. La séance est levée -à 22 h. 50. Cérémonie de la Flamme. — L'Amicale a eu l'honneur de raviver la Flamme sur la tombe du « Poilu Inconnu », le samedi 5 avril à 18 h. 30. 48 membres avaient répondu à notre convocation, accompagnés de nombreux membres de leurs familles. La Cérémonie a eu lieu en compagnie des A. C. du 80e R. I. T. Quelques paroles ont été dites par l'aumônier du 80e R. I. T. au nom des deux Amicales, puis notre Président Gonon a fait le geste rituel. Après la signature du procès-verbal, nos camarades se sont séparés, très heureux de s'être retrouvés eh grand nombre à cette imposante cérémonie. Les camarades désireux de conserver à titre de souvenir la photographie prise au cours de la cérémonie, sont priés de faire parvenir à notre Trésorier Macé, la somme de 5 fr.50. La photo est très réussie elle sera visible à chacune de nos réunions mensuelles. Déjeuner amical. — Notre déjeuner amical et familial sera donné le dimanche 4 mai à 12 heures précises au Chalet Edouard, 31, rue Manin (19e). Le prix sera de 27 frs pour les sociétaires et de 32 frs pour les membres de leurs familles ou de leurs invités (service compris). Nous comptons sur une nombreuse assistance. Des convocations ont été adressées à tous les camarades de Paris et de Banlieue. Félicitations. — Notre Trésorier Macé vient d'avoir le plaisir d'être grand-père. Nous lui adressons, au nom de l'Amicale, nos félicitations ainsi qu'aux heureux parents. Adhésion. — Nous sommes heureux de compter un nouveau membre actif le camarade Golleau Désiré, horticulteur, de la 2e Cie, Nous demandons à nos camarades de continuer l'active propagande qui a déjà donné pour l'exercice courant un très bon résultat. Prochaines réunions. — Vendredi 2 mai et vendredi 6 juin à 21 heures au Siège social. Le Secrétaire,

;

:

GEESSLER.

:

»;

132°

Séance du 14 Avril 1930 La séance est ouverte 4 21 h. 15 sous la présidence de M. Poulain, président. MM. Poulain, CommanSont présents dant Gabet, Sadi Gérard, Lacourte, Michel, Hardoin, de Vinzelles, Regnault, Lex, Harquevaux, Labaye, Gruyez, Marichal, Bondeville, Pigneux, Coltier, Chevanne, Bout-

:

kowitz. Colonel Girard, Colas. Excusés. Erratum. Dans le dernier compterendu il a été oublié involontairement de mentionner la présence du camarade Marichal, nous le prions d'accepter nos excuses pour cet oubli. ,

--

Président donne la parole

à de Vin-

zelles qui a représenté la société au banquet des anciens du 132e, 332e et 46e R. I. T. à Reims le 23 mars dernier. Notre vice-président nous raconte dans tous ses détails la magnifique réception Rémoise. Le secrétaire rend compte des lettres et des inscriptions reçues au sujet du voyage aux Eparges le 18 mai prochain. Les pélerins recevront par lettre en temps voulu les instruction pour le rendex-vous

du samedi.

La prochaine séance aura lieu le lundi 19 mai au siège social, 28, boulevard de Strasbourg à 21 heures. Le Secrétaire, SADI

GÉRARD.

«flMtHllllllllillUIIHIIlilMIIIIMIIIHIIIimilllllllimilMIti

Ecrivez ou téléphonez à V. FAIVE, 68, rue Lamarck. Téléph.: Marca-

det 21-92.

uiiiMiiiiimiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiini

AMICALE DU

331e

R. I.

Groupe Parisien

Notre prochaine réunion aura lieu le mardi 6 mai, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. La permanence sera assurée par les camarades Bapst et Berrier. Compte rendu de notre dîner annuel Notre dîner annuel a eu lieu le 8 mars dans les salons du restaurant Hubin. Quarante-trois convives nous ont fait l'honneur d'y assister et, avec la présence de dix dames et demoiselles, la soirée s'est passée tout en gaieté et la franche camaraderie s'est retrouvée une fois de plus. Après les discours d'usage, notre Président a tenu à remercier notre camarade Matignon pour le Champagne offert par lui à remplacement de lots tous ses camarades qu'il devait offrir pour la tombola.

en

l'issue du dîner, quarante-trois lots furent mis à l'épreuve et c'est dire que tout le monde partit avec le sien. En résumé, bonne soirée et bon dîner de l'avis de tous. Pourtant, il nous manquait au moins une dizaine de camarades, qui se sont excusés à la toute dernière heure et regretteront de n'avoir pas été parmi nous. Compte rendu de notre réunion du 1er avril Le journal de la F. A. R. A. C. n'ayant pu paraître en temps utile pour annoncer la date de cette réunion, quelques camarades seulement se sont rappelés que le premier mardi tombait le 18 avril. Aussi nous n'avons pu discuter devant des chaises vides et nous reportons au 6 mai les questions à poser. Nous espérons que les camarades n'oublieront plus le premier mardi. Qu'on se le dise. A

:

SCHNEIDER. Le Secrétaire ..Nécrologie. — Nous avons eu le regret d'apprendre le décès de la mère de notre

•» LES ANCIENS ET LES COMBATTANTS DU

Le

camarade Fischer et, en cette occasion, nous lui adressons, ainsi qu'à sa famille, toutes nos plus sincères condoléances et l'expression de notre vive sympathie. Pour tous les renseignements concernant l'Amicale, s'adresser au camarade Schneider, Secrétaire, 120, rue Nollet, Paris (17°).

••• ANCIENS DES

20e

ET

60*

D. I.

Réunion du 2 avril Séance ouverte à 21 h. 15 par le Président.

::

Présents

15. 14.

Excusés Le Président, au

nom de tous, renouvelle aux camaradès Léon et Lamontagne et à


leurs familles ses condoléances émues pour le deuil qui les a frappés. Il annonce que plusieurs de nos camarades ou leurs proches ont été durement frappés par la maladie. Notre ami Clément, malade lui-même depuis longtemps, a vu Mme Clément atteinte d'une crise grave nécessitant son transport à l'hôpital où il a dû la rejoindre. Notre camarade Drobert a subi une opération douloureuse suivie d'une complication heureusement conjurée maintenant. Mme Boulogne a du se soumettre à un traitement sévère et douloureux qui l'a retenue au lit quelques semaines. On nous signale, en outre, de Granville, que notre camarade Chatelet est également malade. En espérant que la série noire est enfin close et le sort conjuré, nous offrons à nos chers malades l'assurance de notre sympathie et nos vœux de prompt et complet rétablissement. Correspondance. — Le Trésorier fera parvenir à la F. A. R. A. C. une somme de 10 francs pour les sinistrés du Midi, chacun de nous ayant souscrit individuellement sur d'autres listes. Le groupe de Granville est autorisé à faire imprimer des affiches de propagande qui coûteront 35 francs. Sur notre demande, la journée du dimanche 16 novembre nous a été réservée pour la cérémonie de « La Flamme ». Il est décidé que nous ne pouvons donFédération ner suite à une demande de lainvitation Mutualiste de la Seine ni à une au XVe Congrès National de la Mutualité, qui doit se tenir à Lille du 2 au 9 juin.

Sortie d'été. — Aura lieu le 15 ou le 22 juin. Un circuit de 125 kilomètres en autocar dans la vallée de Chevreuse est envisagé. Le prix du voyage serait de 25 francs. On pourrait soit emporter son repas soit le trouver sur place. Il s'agit d'autocars très confortables. Le Commissaire général fait appel à la bonne volonté de tous pour lui faire parvenir au plus tard pour la réunion du 7 mai les adhésions fermes qui lui permettront de retenir la ou les voitures en temps voulu, car les dates des 15 et 22 juin sont très demandées. La question du repas pourra être tranchée par la suite. Les adhérents à la sortie recevront, en temps voulu, toutes indications utiles. Adhésions. — Mme Hautpré, groupe de Granville, membre assuré. Lieutenant-Colonel Dillemann (membre honoraire). Le lieutenant-colonel Dillemann a com-

mandé, pendant laguerre, un groupe de l'A. D./60. Il est présent à notre réunion et verseune cotisation de 50 francs. Le Président, en lui souhaitant la bienvenue, lui dit combien nous sommes heureux de le voir parmi nous et le remercie de son geste généreux.

Le Conseil

procède, au bulletin secret, à la désignation des cinq candidats qui doivent figurer sur le bulletin de vote pour l'élection des membres du Conseil de l'Office départemental des pupilles de la Nation. Votants, 10 ; suffrages exprimés, 10. Les cinq membres sortantssont désignés à l'unanimité de dix voix. La séance est levée à 22 h. 45.

i

Convocation.—Réunion mensuelle le

mercredi 7 mai, de Strasbourg.

à 21

heures, 28, boulevard

„.ï.Î-Le.

Secrétaires.

général.

Union des Anciens CQmbattants du 20e arrondissement Assemblée générale du 26 mars 1930 Mairie du XXe arrondissement La séance est ouverte à 21 heures sous la

:

présidence du camarade Gauché. Etaient présents Raffanel, Vallée, Médez, Jouanneteaud, Blondeleau, Benoist, Risse,

Sauzé,Jourdan. Le Président donne la parole au camarade Vallée, secrétaire, pour la lecture de la correspondance et des derniers procès-verbaux. (Adopté à l'unanimité.) Jouanneteaud, trésorier, donne un résumé des comptes de trésorerie depuis la dernière réunion, et fait ressortir que la somme al-

louée à la commission des fêtes a été complètement dépensée. (Approuvé.) Blondeleau, président de la commission des fêtes, donne les détails et fait remarquer aux camarades que l'Union a fait un grand sacrifice pour le banquet, dans le but de réunir le plus grand nombre possible de camarades et que cette fête sera pour la société la meilleure des propagandes. (L'Assemblée tout entière approuve les déclarations du camarade Blondeleau.) Médez, secrétaire adjoint, délégué à la F.A.R.A.C., dans une causerie, fait un compte rendu des questions qu'il a posées aux réunions du Conseil et des résultats du travail du comité directeur et des délégués à la Confédération Nationale, il demande que tous les anciens combattants du XXe restent bien groupés et fassent une active propagande pour la prospérité de l'Union. Il tient à rendre hommage au Comité directeur de la F.A.R.A.C. pour la bonne défense des intérêts des anciens combattants. Il présente à l'Assemblée le camarade Merlette, des Crapouillots, qui a bien voulu assister à notre réunion ce dernier remercie les membres deBureau et les camarades. En quelques mots il fait entrevoir les avantages d'obtenir la Carte du Combattant et insiste auprès des intéressés pour qu'ils fassent leurs demandes le plus tôt possible. L'Assemblée le remercie et applaudit de tout cœur ce charmant camarade. Renouvellement du Bureau. Le camarade Lacour prend la présidence provisoire assistédes camarades Roques et Raclot, assesseurs. Conformément aux statuts, le Bureau sortant est démissionnaire. Le camarade Lacour, président de séance, fait ressortir la bonne gestion et le dévouement avec lequel le Bureau sortant a rempli ses fonctions à la satisfaction générale. Il représente donc ce dernier aux suffrages de l'Assemblée. Le camarade Gauché est réélu président à

;

l'unanimité.

Les camarades Raffanel, vice-président, Vallée, secrétaire général, Médez, secrétaire-

adjoint, Jouanneteaud, trésorier, sont réélus à mains levées. Le camarade Blondeleau est élu vice-président en remplacement de Decoudu démissionnaire pour raison de santé. Le trésorier adjoint, Benoist, ne se représentant pas, le camarade Séchaus est élu à sa place et remercie toute l'assistance. Blondeleau étant élu vice-président, le camarade Denizot est élu, commissaire aux

comptes. Le camarade Benoist, 'démissionnaire

comme trésorier adjoint, demande si tous les membres du Bureau ont leur carte du combattant. Le vice-président Raffanel répond que sa demande a été faite et qu'ilattend

la

réponse. la

séance, le président Avant de lever Gauché remercie tous les camarades en son part de tous les memnom et ainsique de laassure que le nouveau bres du Bureau et il Bureaucontinuera,comme par passé, à remplirlesfonctions qui luisont assignées. L'ordre du jour étant épuisé, séance

le

est levée

à

la 23 heures.

REUMÔîT DE

BUREAÛ DU 2 AVRIL 1930 Raffanel, 28, rue des Couronnes

;

Salle Etaient présents : Gauche,président Raffanel, Blondeleau, Vallée, Jouanneteaud, Séchaus, Risse, Sauzé, Denizot, Jourdan.

:

:

Médez. Lecture de la correspondance une lettrede M. Laffitte s'excusant de ne pas avoir assisté à l'Assembléegénérale ; lettre de la Excusé

Flamme, nous convoquant pour ranimer la Flamme le 11 août, à 18 heures. (Réunion métro Etoile, à 17 h. 30.) Des convocations seront envoyées en temps utile. Le Président et les membres du Bureau font un pressant appel à tous les camarades pour cette cérémonie, et demande que tous soient présents à cette date pour honorer notre camarade inconnu. (Avec décorations.) Le trésorier insiste auprès des camaradespour le paiement de leurs cotisations pour l'année 1930, beaucoup de sociétaires n'étant pas à jour vis-à-vis de la Société ce retard pouvant entraîner la non-réception du journal. Vallée, secrétaire général, insiste auprès des membres de l'Union pour que ces derniers veuillent bien lui communiquer le cas échéant leur changement de domicile, et cela à seule fin de pouvoir faire une rectification auprès du journal. Adresser la correspondance à M. Vallée, 98, rue d'Angoulême, Paris-11e. Au moment d'envoyer notre compte rendu, nous avons la douleur d'apprendre le décès de Mme Gauché, épouse de notre cher ami et président Gauché. Le Bureau ,au nom de tous les camarades de l'Union des A. C. du XXe, adresse au camarade Gauché et à toute sa famille ses plus vives et sincères condoléances à l'occasion du deuil cruel qui les frappe. La séance est levée à 21 h. 30. P.-S. — La souscription ouverte en faveur, des sinistrés du Midi a produit la somme de 791 fr., que nous avons versée à la

;

F.A.R.A.C.

Association des Officiers de la Division de Fer dernière Assemblée générale, il a étéconvenu que la prochaine réunion aurait lieu A la

à Nancy.

Elle est fixée au 8 juin, 10 h., Cercle Militaire. Le Comité a projeté un pélerinage com-

auquel sont invités tif quiàMorhange gradés ou non, eurent l'hon-

mémora

tous ceux neur de combattre à la Ile Division, les familles de ceux qui y ont appartenu, les Associations d'Officiers de réserve, les Prolonges Amicales de la Division et les Sociétés d'Anciens militaires de la région.

:

:

PROGRAMME

Samedi 7 juin Réception des camarades à-20 h. Dîner intime Buffet de la Gare. Prix: 25 francs. Dimanche 8 juin 10 h. 30, Cercle Militaire,. Assemblée générale de l'Association A. O. D. F. — 11 h. 45 déjeuner intime. Prix 25 fr. —13 h. 15 : Départ en autos pour le Haut de Koeking. Prix 20 fr. — 14 h. 45 Rassemblement au Haut de Koeking. — 15 h. : Conférence par M. le Général Colin, Président et commandant de la 11e di-

:

vision. Retour

:

:

:

à Nancy vers 17 h. 30.

MM. les officiers

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place. , Un questionnaire avec tous détails et renseignements concernant les prix de séjour et dedéplacement (l'Association se charge de toutes les démarches), sera,adressé à tous les camarades qui en feront la demande au Secrétaire général de L'Association : Lieutenant Baudelot, 35, rue des Belles-Feuilles.


Les Assurances Sociales et la Mutualité terminer le vote des modifications à la loi sur les Assurances Sociales. Son projet, bientôt transmis au Palais-Bourbon, va subir nouveau l'examen des Commissions de la Chambre, où de nouvelles rectifications ne peuvent manquer de se produire. Après quoi, la Chambre ne l'a pas encore discutée une seule fois. Nous assiterons ensuite à une navette plus ou moins prolongée entre les deux Assemblées. Il ne nous restera plus qu'à atendre un nouveau règlement général d'administration publique pour être définitivement fixé sur les textes et pour pouvoir assurer une préparation véritablement sérieuse. C'est assez dire qu'il est encore trop tôt pour épiloguer sur les changements actuellement introduits dans la loi, les débats à intervenir étant susceptible de le rectifier notablement, voire même de le supprimer. Cependant, il est dans la loi des points importants, des bases essentielles, à peu près immuables et constituant les lignes maîtresses de l'ossature générale qu'onne saurait toucher impunément. Parmi ces points principaux, l'obligation figure au premier plan, on peut même dire qu'elle commande Le Sénat vient de

à

le sort de la loi.

Arrêtons-nous

un

instant

pour

l'examiner. L'obligation, c'est l'affiliation forcée, obligée, detous ceux qui remplissent les conditions exigées par la loi, en l'espèce tous les salariés ne dépassant pas un certain taux maximum de salaire et hélas un certain âge de limite. Le Dr Chauveau, dans son premier rapport en 1925, s'exprimait ainsi au sujet de l'obligation « La nécessité de l'obligation est évidente sans elle l'Assurance ouverte à tous ne recueillerait guère que les mauvais risques et son équilibre financier serait compromis; on ne saurait imposer, semble-t-il, au salarié une assurance obligatoire qui ne le mît pas à couvert de tous les risques !

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;

susceptibles d'affecter sa capacité de travail. Cette couverture par une assurance unique apparaît comme une obligation à laquelle il est soumis Plus loin, étudiant le mécanisme de l'assurance telle qu'elle fonctionne en Alsace-Lorraine, le rapporteur du Sénat ajoute « Avant tout, elle repose sur le principe del'obligation. Le respect de cette obligation est mis à la charge de l'employeur et c'est lui que les sanc-

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tions souvent très lourdes, atteignent dans le cas de contravention. » Ainsi ce principe directeur qu'on trouve dans l'Assurance sociale de nos provinces recouvrées, comme d'ailleurs dans toutes les législations étrangères, se place à la base de la loi française. La Mutualité dans sa grande masse, il faut bien le dire, s'était tout d'abord montrée surprise de cette disposition qui heurtait si violemment ses principes et ses traditions. De tout temps, la Mutualité s'était faite le champion de la liberté. L'adhésion de ses membres représentait toujours chez elle un acte de prévoyance librement consenti. Sans doute, il est des mutualistes qui y sont entrés par la petite porte de l'intérêt, mais ce fut quand même par un geste dépendant de leur propre volonté. , Or, malgré tout son amour pour cette grande vertu française de la liberté, que l'évolution sociale tend sans cesse à aliéner dans tous les domaines, la Mutualité s'est pleinement ralliée au principe de l'obligation dans l'assurance. Partout, dans ses Assemblées générales comme dans ses Congrès Nationaux, elle a pleinement et unanimement confirmé son sentiment sur ce point. Les raisons de cette attitude ne manquent pas et peut-être n'est-il pas inutile de les rappeler au moment où certains efforts tendent à faire des brèches dans cete disposition capitale. Personne ne saurait nier tout d'abord que l'imprévoyance est le fait du plus grand nombre parce qu'elle est en quelque sorte inhérente à la nature humaine. Si donc, il n'y a pas d'obligation dans une loi d'Assurances sociales on peut être certain,

ainsi que l'observe plus haut le Dr Chauveau, que seuls y entreront ceux qui en ressentiront la nécessité immédiate, ceux-là mêmes qui coûtent plus qu'ils ne rapportent et qui constituent ce qu'on a appelé de mauvais risques. Comme l'organisation financière a été établie sur la masse des salariés et que les dépenses prévues représentent une moyenne basée sur la morbidité et la mortalité générale d'une population prise dans son ensemble, il est clair que si dans la réalité, les bons risques ne viennent pas dans les caisses faire compensation,aux mauvais et assurer l'équilibre des recettes et des dépenses, il n'est pas d'Assurances possibles. A supposer cependant qu'on les institue malgré tout en laissant les imprévoyants libres de demeurer tels, est-ce que cette prévoyance exclut le risque ? Le « Je ne suis jamais malade » n'est qu'une stupide forfanterie. Ceux qui négligeraient de s'assurer et de faire l'effort de cotisation qui s'imposerait, les autres en tomberaient-ils moins malades? En seraientils moins vieux à leur tour?Assurément non. Il adviendrait alors que les hôpitaux et les hospices les devraient recueillir puisqu'ils seraient trop souvent sans ressources et sans soutien. Ainsi donc,ceux qui paieraient déjà pour eux-mêmes par leurs propres cotisations devraient encore payer pour autrui sous forme d'impôts. Dans ces conditions, la liberté de l'imprévoyance pour les uns devient une injustice au détriment des autres. Donc, obligation indispensable, mais aussi obligation pour tous, obligation véritable, effective et partout sanctionnée. Romain LAVIELLE, Secrétaire du Conseil-Supérieur des Sociétés de Secours Mutuels.

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