Le Figaro (Paris. 1854)
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Le Figaro (Paris. 1854). 26/01/1900. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
Les comptes i
Les hommes sont déjà lamentablement ».
«
déguenillés
Cette situation est telle, que les suicides deviennent de plus en plus nombreux pendant les étapes et aux bivouacs. Nos soldats, partis pour faire la guerre, aiment mieux en finir que de continuer, sous un soleil de feu, à « se battre contre des pierres, la pelle et la pioche à la main ». Rien n'est plus navrant, dit le docteur Hocquard, que de voir ces mal65 millions de francs, heureux « ruisselants de sueur et abso5,756 cadavres. {Rapport d'ensemble sur l'expè- lument fourbus, pour avoir poussé toute dition de Madagascar, par le la journée aux roues des voitures ». Et général Duchesne.) pourtant les bureaux de la guerre ont
de Madagascar
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PEUT DIRE!1
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Je partage, sans la diminuer, hélas I l'indignation que plusieurs députés ont exprimée, à la séance d'hier et à celle d'avant-hier, en apprenant qu'ils avaient pu passer pour avoir été élus grâce à l'assistance des Révérends Pères Assomptionnistes. D'abord, il faut être bouché pour s'imaginer qu'un député, peut devoir son siège à autre chose qu'à ses mérites transcendants, à l'amour de ses électeurs et surtout à leur intelligence, qui a su discerner l'homme le plus digne de représenter leur belle cir-
le général Mercier, ancien ministre, acheté 6,870 mulets, 5,000 harnais Le- conscription, à ces vaillants électeurs Quand on est candidat, on dit à tous -brigue un siège de sénateur. Les citoyens febvre, et recruté 7,300 convoyeurs kade' la République sont donc invités à byles. On a enrôlé, en Indo-Chine, des les chiens coiffés qu'on rencontae Merci, mon ami Je vous devrai mon examiner ses titres. « pionniers jaunes », qui d'ailleurs ne sont pas venus. Ecoutons encore le co- siège. Faites voter pour moi, et comptez lonel Lentonnet sur ma reconnaissance.Elle sera infinie, comme le service que vous me rendez. Tous même les officiers maudissent Jusqu'au jour où il fut ministre, M. Mais, quand on est élu, on ne doit plus îegénéral Mercier n'avait point fait parler cette route, et surtout les voitures Lefebvre. son succès à personne qu'à soi-même. Il faudra dresser un jour la liste des hommes de lui. Il trouva l'occasionde montrer ses morts Aussi les députés ont-ils eu bien raison d'anémie, de fièvre cotte route, que capacités, lorsque le Parlement vota un plus meurtrière combats, a coû- de se mettre en colère contre cet infâme cent que crédit de 65 millions destiné à l'expédi- tés. Dans certains corps, les effectifs sont Bulot qui les a diffamés, qui a tout intion de Madagascar. littéralement fondus. Le matériel d'ambu- venté, qui a tout pris sous sa toque, qui En effet, la « direction supérieure de lance manque partout. A qui incombe la res- s'est permis de citer en plein tribunal cette expédition » fut confiée au départe- ponsabilité de tout cela 2? des noms de législateurs, des noms sa« ment ministériel dont M. le général A partir du 14 août, les voitures Le- crés Mercier était, le titulaire. M. le général febvre Quelques mauvais esprits ont fait repeuvent plus la ne avancer, Mercier monta à la tribune du Palais- « route carrossable étant tracée marquer que ce pauvre Bulot s'était « » contenté de lire Bourbon,etdemandaqu'ohprélevât, dans sur des falaises à pic.» un journal rédigé par moins coloniales, des Assomptionnistes. Ils ont nos casernes les un Ces véhicules « au moindre écart, l'agence tribut de jeunes Français qui devaient, roulent même poussé la perversité jusqu'à prédans le précipice ». Le 16 août, tendre selon l'expression de M. Krantz, « non pas que puisquec'étaient les Assomp« le service de chacun de ces odieux tionnistes qui s'attribuaient, dans leur combattre, mais mourir des fièvres », véhicules réclame soixante hommes ». n'étant pas habitués au climat des troLe général en chef, qui a rejoint la ligne journal, les succès électoraux de certains piques. Dans cette séance du 26 no- d'étapes, inspecte la route «carrossable », députés, ces députés auraient peut-être vembre 1894, le colonel Guérin, le baron et reconnaît que pentes, les dû s'en prendre aux Assomptionnistes ces sur « Reille, M. Krantz, M. Cuneo d'Ornano, voitures Lefebvre eux-mêmes. Mais les législateurs dénonpourront cirne pas M. Chapuis, M. le général lung et aussi culer Le général Duchesne reconnaît cés n'ont pas donné dans ce piège-là. C'est sur Bulot qu'ils sont tombés. C'est M. Marcel Habert essayèrent vainement aussi, ».dans le rapport, travail son que « la tête à Bulot qu'ils se sont payée. de s'opposer à cette innovation. Le géné- de construction de la route été a pour ral Mercier décida, en outre, le 5 décem- beaucoup dans le développement des Ce qui caractérisera notre époque, c'est la nervosité des gens qui se fâchent bre suivant, que, dans la brousse de Ma- fièvres palustres ». dagascar, nos soldats emmèneraientpar pour si peu de chose. C'est une habitude monts et par vaux, sous un ciel torride, 22 août. -Ce malheureux 200e d'infanterie, déplorable mais invétérée, dans la presse 5,040 voitures Lefebvre, 5,040 véhicules composé de jeunes soldats, a été presque en- et dans les Comités, de s'imaginer qu'on en. fer, très pesants, très encombrants, tièrement anéanti. Il n'a cependantpas en- a une influence quelconque sur le sufcore combattu. très. coûteux. frage universel. C'est aussi une habitude 26 Les caisses de biscuit de août. pain ou nécessaire, car si la plupart d'entre nous Les faits et les chiffres cités ici sont de guerre arrivent moisies. empruntés aux rapports de trois offi3 septembre. Pauvres petits soldats Les se doutaient de l'inutilité de leurs efciers, dont voici les noms 1° M. le géné- officiers du 200<» sont navrés; chaque jour, forts, ils ne tenteraient absolumentrien. ral Duchesne, commandant en chef du les débris du régiment laissent en route des Donc, les journalistes et les membres 2° M. le doc- malades ou des cadavres. Le commandantde des Comités, quand leur candidat est corps expéditionnaire teur Hocquard, médecin principal de Franclieu ne se console pas de la perte de ces élu, se figurent qu'ils sont pour quelque chose dans cette élection. Et comme ils l'armée 3° M. le lieutenant-colonel infortunés conscrits.' 4 septembre. malades Le nombre des va n'ont .pas l'habitude de cacher ce qu'ils Lentonnet, des tirailleurs algériens. toujours croissant. Voici, d'après ces témoignages, un ré- 21 septembre. Les suicides sont de plus pensent quand ce qu'ils pensent flatte Bumé de la campagne de Madagascar. plus fréquents dans la légion étrangère, leur vanité, ils exploitent l'élection a en Dès le il avril 1895, la plage malsaine qui se démoralise. Les malades ne se comp- laquelle ils ont travaillé. C'est ce qu'ont de Majunga, choisie pour le débarque- tent plus et on ne les soigne même plus. fait les Révérends Pères Assomptionirietit des troupes, est un «' fouillis indes- Les médicaments font défaut. nistes, non point par vanité puisqu'ils ont fait vœu d'humilité, mais pour proucriptible». On ne-peut circuler, à travers, le Duchesne, son M. général en raples tas de « foin comprimé » et les « sacs port, s'occupe aussi des soldats télégra- ver aux bonnes âmes, à leurs bienfaijonchent le soi, parmi des phistes, dont la plupart moururent de teurs que leurs générosités ont servi à d'orge roues, des ridelles, des essieux et des fièvre, au milieu du « luxe » d'un matériel quelque chose. couvercles de voitures Lefebvre. Et de inutile L'empressementque les députés qu'ils aiment ont mis à repousser toute conninouvelles voituresLefebvre arrivent « par tous les bateaux ». C'est le « désarroi », Ces hommes, trop jeunes, demeurant iso- vence avec eux tendrait à prouver que le « manque d'organisation». Les cartou- lés, par groupes de trois ou quatre, succom- ces Révérends Pères se donnent un mal ches, les vivres, les équipements font bèrent très vite à la fièvre, et plus encore à énorme et dépensent des sommes colosdéfaut. Les cheminssont si mal indiqués la nostalgie, et il n'était pas rare de trouver sales pour ne pas arriver à grand'chose, dans certains postes un homme à peine qui puisqu'il paraît démontré qu'ils n'ont qu'un détachement s'égare, la nuit, dans fût physiquement capable de fournir le ser- fait élire personne, un marécage, s'embourbe, patauge. vice. Au fond, je crois que les Révérends C'est le « gâchis ». Les bidons sont vides. Contrairement aux prévisions, Mada- Pères ont beaucoup plus d'action sur les Les « fours démontables » n'étant pas ar- gascar est un pays de brumes nocturnes. femmes que sur les hommes. Ils donrivés, il n'y a pas de pain dans les muconstate le général tristeEt Duchesne nent aux femmes de quoi s'occuper. Ils séttes. Les hommes couchent par terre. Or, «'c'est en couchant sur la terre, dit ment « le déchet journalier considérable alimentent les besoins contradictoires d'activité et de rêverie qui tourmentent le général Duchesne, et en respirant ses que subissent les troupes ». On sait que le général en chef aban- la femme. Ah! si les femmes devenaient émanations, que l'homme prend la fièdonna résolument les voitures Lefebvre électrices, les Assomptionnistes devienvre. » (Ordre général n° 50.) et la route « carrossable ». Grâce à cette draient dangereux. A la date du 4 mai, avant même que Mais jusque-là. J. Cornély. le général en chef ait mis le pied sur la décision, il put entrer dans Tananarive. terre malgache, le chiffre des fiévreux s'accroît de jour en jour. Le 16 mai, le matériel sanitaire est encore « enseveli » A Travers Paris « Saura-t-on jamais, dit le lieutenantà fond de cales. (Témoignagedu docteur colonel Lentonnet, quels exemples de 'Hocquard.) On manque de chalands et de dévouement et de sacrifice ont donnés M. le comte de Castellane ayant fait canonnières. Ces bateaux sont restés en les soldats du corps expéditionnaire de insérer dans plusieurs journaux la déFrance,parce qu'ils n'ont pas pu passer Madagascar, qui n'ont même pas eu, pêche d'hier personnellement,notre sous les tunnels du P. L. M.! (Rapport pour diversion, les ardeurs salutaires du Rédacteur enque, chef pouvait dédaigner, du général Duchesne, p. 30.) combat ? » mais dont l'intention évidente était de Nos soldats cheminentdansla brousse. On le saura si l'on veut rechercher, nuire à la prospérité commerciale de la Les bureaux du ministère ont acheté 5,000 dans les documents officiels, l'état des Société du Figaro, nous avons décidé de brancards, 500 couchettes, 2,500 sup- pertes éprouvées par le corps expéditionrépondre à la demande de cent mille ports-brancards(système Strauss), 20,000 naire de Madagascar. francs que nous annonce M. le comte de paquets de «pansement individuel», des La France a perdu, dans cette expédi- Castellane une demande reconvententes Tollet, des tentes «tortoises», des tion, sous la « direction supérieure » du tionnelle par en deux cent mille francs de tentes coniques, des baraques démonta- ministre responsable 35 officiers, 1,039 dommages-intérêts. bles (modèle Welirlin-Espitalier). Ce fantassins du 200" régiment, 510 chassomptueux matériel reste en route. Et seurs à pied, 604 tirailleurs algériens, la fièvre n'attend pas. 309 soldats du régiment colonial, 1,143 On a vu, par la note communiquée à Dès le 23 mai, nos soldats « souffrent convoyeurs, 39 chasseurs d'Afrique, 355 horriblement de la soif ». La quinine, artilleurs, 26 ouvriers d'artillerie, 5 ar- l'issue du dernier Conseil des ministres, indispensable en ce pays, est en retard. tificiers, 3 secrétaires d'état-major, 10 que le mouvement des trésùriers-payeurs Le 1" juin, la colonne Metzinger arrive gendarmes de la prévôté, 104 infirmiers, généraux qui devait avoir pour point de M. Honoré, devant le fleuve Betsiboka, avec ordre de 399 soldats du génie, 255 cavaliers du départ la mise à la retraite de le « franchir ». Mais l'eau est profonde de train des équipages, 92 commis et ou- trésorier-payeur général à Marseille, 3 mètres. Le courant est rapide. Larivière vriers militaires d'administration, 56 avait été ajourné. mouvement sera signé au Conseil est large de 450 mètres. Le « matériel conducteurs indigènes, 47 marins, 148 desCeministres de ce matin. Il comprend de pontage » est absent. On prend un artilleurs de la marine, 577 soldats d'inles nominations suivantes gué mal jalonné, où le courant emporte fanterie de marine. M. Reibell, trésorier général à Laon, les bagages, et « trempe de la tête aux Total CINQ MILLE SEPT CENT CINQUANTEest nommé à Marseille pieds » les fiévreux qui « grelottent». SIX cadavres. M. Bès de Berc, trésorier général à « L'arrivée sur l'autre rive est lamenUn soldat. Troyes, est nommé à Laon r.ly^L. table. » (Témoignage de M. le docteur M. Thomas Derevoge, trésorier généHocquard.) Echos ral à Chaumont, est nommé à Troyes; Comme les 5,040 voitures Lefebvre M. Paul, ancien préfet de l'Oise, est ne peuventcirculerdans les broussailles, nommé trésorier général à Chaumont. on avait imaginé d'employer nos soldats Quant au mouvement des receveursà^ la construction d'une « route carrospercepteurs, il ne paraîtra que dans quelsable ». Cet « énorme travail », dit le La Température ques jours. Il y aura à pourvoir au remgénéral Duchesne en son rapport (p. 43), temps de Nord-Ouest sévissent placement de M. Bonfante, qui vient fut l'occasion d'une « effrayante réduction Lesle mauvais littoral de la Manche et des Pays-Bas, d'être nommé trésorier-payeur général sur d'effectifs ». Ecoutonsaussi le lieutenant- mais la dépression s'éloigne sur la Baltique. de la Corse, et à celui d'un autre rececolonel Lentonnet Les fortes pressions qui couvraient l'Espa- veur-percepteur qui va être mis à la reFrance (Biarritz la 778™) s'avancent sur gne traite. Nos hommes sont terriblement 11 juin. régions s'éclaircit des sur le nos temps et fatigués. Le matin, dès six heures, ils partent averses sont encore probables dans l'Est ec pour la corvée de route. Ils ne rentrent au la température Nos lecteurs sont au courant des inciva s'abaisser généralement. camp que vers cinq heures et demie du soir. d'hier Paris belle. journée à dents de la lutte électorale dans la Sara été assez La fièvre en abat chaque jour davantage. LeLathermomètre, matin 8 heures, the et de la brouille qui 8° le à à en est résultée Toujours le travail de la route, s'est élevé à n» dans l'après-midi. Le baro15 juin. on ne compte plus ses victimes. Et pour- mètre, à 767mm dans la matinée, se tenait le entre M. Cavaignac et M. Quesnay de Beaurepaire, ce dernier reprochant à quoi ? Pour traîner derrière nous les voi- soir à beau temps. 77O1!1"1, au imaginé de les l'ancien ministre de la guerre de soutetures Lefebvre. Celui qui a matin Thermomètre le Monte-Carlo. véritable 70 à Madagascar est un meurnirles sénateurs sortants, au lieu d'avoir envoyer heures; igo à midi. Temps printanier. trier. Les cimetières commencent à se peuformé contre eux une liste nettement -.eeeo."•
M.
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"
qui
Echos
pler.
à
Les Courses
la. date du 17 juillet, dit le docteur IJocquard, il y a « près de 3,000 hommes GaAujourd'hui, Courses à Nice. dans les hôpitaux». « A cause de l'in- gnants de Robert Milton suffisance des moyens de transports, les Prix de la Baie des Anges Ventorillo. médecins de régiment ont reçu l'ordre Prix dlt Conseil municipal Menil Jean. de laisser en route une partie de Leurs, Prix du Pont Magnctn: Beauchief. approvisionnementsmédicaux ». A
nationaliste.
On nous télégraphie du Mans que
M. Cavaignac n'a pas voulu rester sous le coup de ces reproches, et qu'il s'est
place M. Avice, maire d'Allonne, chef de bataillon de l'armée territoriale, qui se présente comme candidat nationaliste. M. Cavaignac a même envoyé, en faveur de ce candidat, une circulaire personnelle à tous les délégués. On va donc avoir la mesure de l'influence de M. Cavaignac, et, d'après le plus ou moins de succès de M. Avice, 1\1. Quesnay de Beaurepaire pourra se rendre compte des chances qu'aurait eues la combinaison Cavaignac-général Mercier-Quesnay de Beaurepaire, dont l'avortement est, au fond, la seule cause du « grave dissentiment de principes » qui sépare aujourd'hui l'ancien ministre de la guerre et l'ancien président de Chambre à la Cour de cassation. La Commission de lecture de l'Académie française s'est réunie hier pour entendre le discours de réception de M. Paul Deschanel et la réponse de M. Sully
V
Hors Paris
Les surprises du cloître. y Une dame, du diocèse de Carcassonne, vient d'entrer dans l'ordre des Sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul, où se trouvent déjà ses trois filles, dont l'une est supérieure d'un couvent de cet
ordre.
thou, Mme Georges Leygues, M. et Mme Ca> tusse,le comte M. Camondo,M.et Mme Cruppi, M. et Mme Rouvier,M.et Mme Cavard, M.René Waldeck-Rousseau, M. et Mme Ramon Fernandez, MM. Narischkine, Ratchowski, Rivaud, Berteaux, M. et Mme Dumay, M. et Mme Monod, MM. Georges Cochery, Paul Delombre, Maurice Faure, M. et Mme L.-L. Klotz, M.Marquès di Braga, M., Mme et Mlles Méliodon, M. et Mme Pissard, etc., etc.
En conséquence, lorsque la mère et la fille seront en présence, il faudra, pour obéir au règlement, que Mme X appelle respectueusement sa fille « ma Mère », tandis que Mlle X. appellera sa mère « ma fille ». Le cas n'est d'ailleurs pas unique, mais il nous a paru curieux à signaler.
Quantité de généraux, d'officiers de toutes armes, et, parmi ce nombreux et brillant état-major, le capitaine Chabaud qui était très félicité pour sa prochaine nomination: cet excellent officier va faire partie de la maison militaire du Président de la République. Pendant la soirée,, la musique de la garde républicaine a fait entendre la Nouvelles à la Main Polonaise de concert, de P. Vidal; l'ouverture de Don Jiian, le Prélude et les Une bonne, envoyée par le bureau de Entr'actes de Carmen, la Cavalleria rusplacement, se présente chez Mme X. En ticana, de Mascagni le Ballet ù'Henryrépondant aux questions que lui pose VIII, deux Danseshongroises.de Brahms; celle-ci, son haleine trahit violemment l'Invitation à la valse, de Weber, et la Marche indienne de V Africaine. son péché mignon. De quel pays êtes-vous? ajoute G. Davenay. MmeX. De la Charente, de Barbezieux. Abdication ou suicide? Tiens, j'aurais cru que vous étiez
Prudhomme. Il va sans dire que MM. Halévy, d'Haussonville, François Coppée et JoséMaria de Heredia, membres de cette Commission, ont été charmés par ce qu'ils ont entendu. Le discours de M. Paul Deschanel est de Cognac 1 QC tout politique, mais c'est de politique les Dans couloirs du Palais-Bourbon passée qu'il s'agit, et surtout de journaVous nouveau groupe, lisme.i. d'un journalisme aujourd'hui composé desavez qu'un ceux qui ont pris l'habitude disparu. s'abstenir de dans les scrutins délicats, 11 y a comme un regret tout le que au Sénat, dès la rentrée. monde, certes, comprendra de cette se formera Sous quelle dénomination? courtoisie qui régnait jadis dans la presse Elle est tout indiquée par l'actuamilieu même plus chaudes, des des au lité les Pères abstentionnistes plus violentes polémiques. X.0 Masque de Fer. Prévost-Paradol,J. J. Weiss, Edouard Hervé passent, dans le discours de M.
Les dépêches les plus contradictoires nous arrivent de Shanghaï. Les unes annoncent la prochaine abdication de l'empereur de Chine, les autres racontent son suicide, d'autres enfin prétendent que l'infortuné souverain a été tué. Il nous faudra plusieurs jours encore avant d'être définitivement fixés sur ce qui s'est passé dans ce mystérieux palais où l'Empereur était enfermé, « pour raisons de santé », par ordre de l'Impératrice, sa mère. En attendant, voici les différentes dépêches auxquelles nous faisons allusion. D'abord la dépêche de source offiLe Président de la République et Mme Loubet ont offert hier un grand dîner en cielle Pékin, 25 janvier. l'honneur du corps diplomatique. Un édit impérial publié hier annonce que, Le Président avait à sa droite Mme la comtesse Tornielli et à sa gauche Mme par suite de l'état de santé délicat de l'Em-
A L'ÉLYSÉE
Deschanel, comme de beaux pastels anciens, et l'on se sent quelque peu confus devant ces portraits d'ancêtres le souvenir des trois célèbres normaliens qui honorèrent sous l'Empire, par leur tenue, la presse de l'opposition, toujours digne et de haut style, rend plus amer le spectacle de certaine presse contemporaine. On a l'esprit que l'on peut. M. Deschanel en trouve beaucoup chez Porter. Mme Loubet, en une délicieuse toiles journalistes d'aujourd'hui, mais d'une lette de velours miroir maïs brodée et autre qualité, et il paraît préférer celui incrustée de guipure de Venise, était en d'antan. face du Président, entre Mgr Lorenzelli, La réponse de M. Sully Prudhomme est d'un charme exquis le délicat poète nonce apostolique, placé à sa droite, et n'a eu, on le sent, nulle peine à se mon- S. Exe. le prince Munster de Derneburg, trer aimable pour un pareil récipien- ambassadeur d'Allemagne, à sa gauche. Assistaient également à ce dîner daire, et qui s'en étonnerait?.
LL. Exe. le comte Tornielli, ambassadeur d'Italie Munir-bey, ambassadeur de TurA partir d'aujourd'hui, de deux à six quie le général Porter, ambassadeur des heures et de huit à onze heures, on verra, Etats-Unis l'ambassadeurd'Espagne et Mme à la Galerie Georges Petit, les vues ani- deLeon-y Castillo le général Nazare^-Aga, mide Perse MM. Lardy, ministre de mées de S. S. le Pape Léon XIII, repro- nistre Suisse; le chevalier de Stuers, ministre des duites par l'American Biograpli. Pays-Bas; le ministre de Grèce et Mme DeLe succès triomphal de l'inauguration lyanni de Peralta, ministre de d'hier fait bien augurer des séances qui le ministre du Brésil et Mme de Costa-Rica; Piza Cruz, vont attirer, pendant tout le mois, le ministre de Guatemala; le baron d'Anethan, public devant ces images vivantes,d'une ministre de Belgique Crisanto Médina, ministre de Nicaragua le ministre de Roumaréalisation si saisissante. L'orgue-célesta Mustel sera tenu par nie et Mme Ghika; le général Manigot, ministre d'Haïti le ministre du Danemark et M. Bizet. Mme de Hegermann-Lindencrone le ministre de Siam et Mme Suriya; Barros Luco, du Chili le ministre du Japon et M. Roujon, directeur des beaux-arts, ministre Mme Kurino le ministre de la République se rendra dimanche à Blois avec M. Roty, sud-africaine et Mme Leyds le ministre du son collègue de l'Académie des beaux- Paraguay et Mme Machaïn le baron de arts, pour inaugurer une plaque commé- Stein, ministre de Libéria; le ministre de morative de bronze, œuvre de l'éminent Suède et Norvège et Mme Akermann Zaldivar, ministre de Salvador; le ministre de graveur. Cette plaque, destinée à rappeler la Chine et Mme Yu-Keng; MM. Morla, ministre résident de l'Equadernière bataille de la campagne franco- teur chargé d'affaires de Saint-Marin et allemande, représente un profil de Mme lale baronne Roissard de Bellet le baron femme figurant la France en deuil, sa de Tann, chargéd'affaires de Bavière; Herosa, couronne de laurier voilée d'un crêpe et chargé d'affaires de l'Uruguay Baz, chargé d'affaires du Mexique Depellez, chargé d'afune larme roulant sur sa joue. En légende, cette inscription Patria faires de Monaco le chargé d'affaires de Portugal et Mme Bartholomeu Ferreira; non immemor. Elle mesure soixante centimètres de Christicth, chargé d'affaires de Serbie; Nikychargé de l'agence de Bulgarie; hauteur et sera enchâssée dans un très phoroff, MM. Waldeck Rousseau, président du modeste monument de pierre. Conseil, ministre de l'intérieur; Delcassé, Est-il besoin de rappeler que l'initiative ministre des affaires étrangères Bourgeois, de cette manifestation patriotiquerevient député, ancien ministre des affaires étrangèau Figaro ? Nos lecteurs n'ont certaine- res Ribot, ancien ministre des affaires ment pas oublié le bel article que M. Gus- étrangères et Mme Ribot; Flourens, ancien tave Larroumet écrivit ici même pour ministre des affairesétrangères et Mme Flouprésenter la plaque de M. Roty, dont rens Le grand chancelier de la Légion d'honnous donnions une exacte reproduction, neur et la duchesse d'Auerstaedt; le général et pour dire notre projet de voir doter gouverneur de et Mme Brugère; le préde plaques pareilles tous les points du fet de la Seine Paris Mme de Selves; le préfet et territoire où un acte de guerre mémora- de police et Mme Lépine; le directeur des ble s'était produit. affaires politiques au ministère des affaires étrangères et Mme Raindre M. Paul Loubet, le général et Mme Bailloud, le lieutenant-colonel et Mme Nicolas, le Lucie Guérin, marquise de Ponts, le capitaine de frégate Huguet, le lieutenantnouveau roman de Jean Bertheroy, pa- colonel Bataille, le lieutenant-colonel et Mme rait aujourd'hui chez Ollendorff. Les lec- Bon, le lieutenant-colonel Legrand le lieuteurs du Figaro, qui ont eu la primeur tenant-colonel et Mme Meaux-Saint-Marc le de cette belle œuvre, d'une si puissante commandant et Mme de La Motte; le comLamy; sincérité, ne seront pas les derniers à mandant et Mme Combarieu, MM. Roussel, Pouvouloir posséder le volume nouveau. Il let,M.Crozier, M. et Mme Mollard, le est donc presque inutile de souhaiter à dant Bouchez, M. et Mme de Gourlet.commanLucie Guérin, marquise de Ponts le Le général de Galliffet, qui est grippé même triomphal succès qu'obtint l'an
dernier la Danseuse de Pompéi, du même auteur.
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Demain s'ouvrira, à l'Hôtel Drouot, l'exposition des objets d'art et d'ameublement dépendant de la succession de Mme la duchesse de M. Il s'agit là de fort belles pièces qui formaient le cadre exquis d'un intérieur enrichi par le goût
de plusieurs générations. On y remarquera spécialement d'importants candélabres de Gouthière, des lustres du premier Empire, d'anciennes porcelaines de Chine, du Japon, de Saxe et de Sèvres, quelques meubles de'bon style, et un ravissant portrait de jeune femme, un délicieux sourire d'art de Nattier.
pereur, celui-ci n'est pas en mesure de conduire les affaires de l'Etat, et, en conséquence, il nomme comme son héritier PouTsing, fils du prince Tuan. Il est clair que l'Impératrice douairière veut forcer l'Empereur a abdiquer au commencement du nouvel an chinois, bien que' cette abdication rencontrera une opposition considérable dans certains cercles de la Cour.. Cependant, l'Impératrice douairière semble avoir été capable de diriger avec succès l'Empereur actuel pendant les quinze dernières années. Bien que l'édit ne soit pas une abdication. absolue, on croit, dans les cercles chinois les plus élevés, qu& l'abdication né tardera pas, .Voilàquelques mois que le bruit court avec persistance que l'Impératrice a ce but en vue et qu'elle a l'intention de l'atteindre. •
Le correspondantdu New York Herald,
à Shanghaï, télégraphie une toute autre version au Herald Shangaï, 25 janvier.
Le bruit court avec persistance que l'Ena*
pereur s'est suicidé, dans la nuit d'hier. D'autres renseignements disent qu'il a été suicidé « ». En tout cas, la nouvelle de la mort a été répandue dans notre ville et a produit une vive impression.
Tsaï-t'-ienKouangsu était âgé de vingthuit ans. Il était le fils du prince Ch'un, septième fils de l'empereur Taoukang, et depuis le 22 septembre 1898 il avait été placé sous la tutelle de. l'Impératrice, sa tante et mère adoptive, à la suite d'une révolution de palais. L'Impératrice régente est dans sa soixante-sixième année. Notre correspondant spécial nous télégraphie de Shanghaï qu'on annonce l'arrivée à Pékin d'un détachement de. marins français. André Nède.
LE CARDINAL RICHARD chez les
Assomptionnistes
L'extrême bonté du cardinal Richard est proverbiale, et il n'existe,, à notre connaissance, aucun évêque qui fasse, moins que le chef vénéré du diocèse de Paris, acception de personnes parmi les membres de sa famille religieuse.
Tout le monde connaît, à cet égardT l'irréductibleligne de conduite de Mgr Richard. Aussi, nul ne s'étonnera-t-il d'apprendre que Son Eminence s'est acquittée, dès hier matin, de ce qu'elle considérait comme un devoir de sa charge, en faisant aux Assomptionnistes, dont les tribunaux prononçaient, il y a deux jours, la dissolution, une visite de condoléances. Le cardinal a été reçu à la porte de la; depuis deux jours, avait écrit au Prési- chapelle de la rue François-Ier, selon les dent de la République pour le prier de prescriptions du rituel, par le R. P. Picard, supérieur général de l'Assompl'excuser. tion, entouré de toute la communauté; Le menu était ainsi composé conduit processionnellement jusqu'au Crème d'écrevisses Nantua maître-autel, il s'est agenouillé devant le Consommé de volaille à l'Ancienne Saint Sacrement et a prié pendant quelPetites bouchées Saint-Hubert ques minutes. Il est entré ensuite dans Suprême de barbue à l'Impériale le couvent, avec le P. Picard, à qui' il a. Filet de pré-salé Fermière adressé ces paroles, que rapporte la Salmis de bécasses au Porto parfait de foie gras au Champagne Croix Sorbets au Cherry-Brandy « J'ai voulu manifester que je vous Poulardes de la Bresse truffées considère comme des tîls que j'ai touCailles à la Souvaroff jours encouragés et dont je sais les méSalade indienne
rites. » J'ignore ce qu'a répondu le P. Picard. Peut-être a-t-il exprimé au vénéré cardinal le regret, en ce cas un peu tardif, ` suivi été d'une dîner a grande Le et La vente occupera deux vacations, les que les rédacteurs de la Croix, et le qui réception brillante commencé à a lundi et mardi 29 et 30 janvier. P. Bailly tout le premier, aient neuf heures et duré jusqu'à une heure jusqu'à ce jour plus de compte destenu enPointes d'asperges à la crème Champignons de' rosée à la Parisienne Poires Crassanes glacées
et demie du matin. Deux beaux livres qui ne se ressemIl est impossible de citer tous les blent guère Mensonge blanc, de Léon noms, comme on le pense bien; borde Tinseau, et Jacquou le Croquant, d'Eu- nons-nous à dire que nous avons reconnu gène Le Roy. L'un a pour scène le monde au passage élégant et en dépeint les passions et les Le prince Roland Bonaparte; M. Casimir* mœurs avec autant de charme et d'émo- Perier, Président de la République tion que d'exactitude. L'autre nous trans- M. Paul ancien Chauchard, M. et Mme porte au fond du Périgord et nous ra- Brouardel,Deschanel, Dannat, Benj amin-ConsW. T. conte la vie et les aventures d'un paysan tant, Lozé, M. M., Mme et Mlle Thomson,M..Gastout à la fois énergique, vindicatif et ton Menier, le premier président Fprichon et
décidé à faire une première concession à M. Quesnay de Beaurepaire. Il a abandonné, en effet, un des trois sénateurs sortants, et il patronne à sa tendre.
Mme Forichonj M.
couragements dé l'archevêque que des observations que Son Eminence a eu souvent l'occasion de mêler à ces encou-
ragements.
Car le P. Bailly essayeravainement de persuader à ses lecteurs que le cardinal,
Richard approuvait les .violences de la Croix, et cette politique de division que. le Pape a si fréquemment et si énergiquement reprochée à ceux qu'il a luimême qualifiés de réfractaires. Le cardinal Richard est certainement Démange, M. et Mme Bar-
avec le Pape. il ne peut donc pas être avec les politiciens de la Croix. Et personne, j'imagine, ne se trompera au caractère exclusivement religieux et paternel de la démarche qu'il a cru devoir
faire, hier matin, rue François-Ier. Je n'en dirais pas autant des félicitations -1- exclusivement politiques celles-
Sœur du prince de Hohenlohe-Langenbourg, militaires hésitent à se prononcer ancien député, aujourd'hui rédacteur à à sa clientèle qu'on avait abusé de sa et Simon Guzman-Blanco, ses frères ceux de la mariée MM. Barrios Parejo et de Viale elle avait épousé en 1856, à Langenbourg, le sur la portée du succès de Warren. la Croix, a-t-il pu s'écrier l'autre jour, candeur. duc Frédéric de Slesvig-Holstein, dont elle On a beaucoup remarqué l'ordre Enfin les Assomptionnistes, faisant ce Rigo, ses oncles. au congres des catholiques du Nord et Gonthier Ernest le duc laisse cinq enfants du jour du général Buller, dont voici du Pas-de-Calais « Non content de la que j'appellerai un «virement d'éloges », M. l'abbé Raffestin, aumônier de l'hôpiSlesvig-Holstein, l'impératrice d'Allema- la fin « Cette guerre nous a été imlire, je l'ai étudiée dans un esprit criti- comme d'autres font des virements de tal du Bpn-Secours, a béni avant-hier, à de gne, la duchesse de Slesvig-Holstein-Sonder- posée pour les motifs les plus bas et du Roule, le mariage du vi- bourg-Glucksbourg, que, et j'engage ici ma foi que sa polé- fonds, mettent communément à leur ac- Saint-Philippe la princesse Léopold de les plus vils, par un ennemi qui emde Rugy, lieutenant de vaisseau, avec mique est loyale et courtoise, s'en pre- tif comme kmrnalistes les félicitations comte Feodora, qui est âgée ploie tous les moyens, la trahison, la Prusse et princesse le capiMlle Chauviniére, fille l'ancien La de de de vingt-six ans. nant aux actes, jamais aux hommes, et qu'ils reçoPent parfois du Souverain taine de vaisseau. fausseté, l'intrigue, pour arriver à Ferrari. que sa politique est droite et sans faux- Pontife comme directeurs de pèlerinages. ses fins. Les témoins étaient, pour le marié le vicefuyants. » Pour dissiper cette équivoque, il con- amiral Dieulouard, préfet maritime de Cher» Conduisons-nous comme le mérite notre cause. » « Jamais aux hommes », on vient de vient de citer le passage suivant d'Une bourg, et le comte Romanet de Beaune, son GUERRE DU BU A~âN~sRâL TRâffifiiL CetteLedernière phrase est équivoLà 'uU~iMMs le voir. Satan n'est pas un homme, et lettre pastorale de Mgr Hazera, évêque cousin-germain pour là mariée M. Le ha. général Buller serait-il un que. la Croix n'a pas accusé M. de Pressensé. deDigne, reproduisant certaines paroles Clercq, ancien député, conseiller général du. humoriste ? Dufresne de La, Autre citation, dans le même ordre recueillies par ce prélat de la bouche Pas-de-Calais,et M. Gabriel Paul Villars. la d'appel, ses Chauvinière, Cour à avocat d'idées. La mort présumée de M. du même de Léon XIII La prise de Spion Kop oncles. Paty de Clam inspire au « Moine », le Quelle action la presse, et plus particulièreCe même jour on a célébré, à Saint11 août 1899, la réflexion suivante Enfin Nous possédons la nouvelle. La mentla presse religieuse, exerce-t-elle sur la Thomas-d'Aquin,le mariage du vicomte Pierre la principale Constatons en finissant que le hasard doit marche des événements Oh le Pape est sûr de Ligonnès, lieutenant au 7e cuirassiers, avec- position de Spion Kop est prise par les être bien dreyfusard s'il faut mettre sur son de l'Univers qui lui fut toujours fidèle et est Mlle Marguerite Saint-René-Taillandier. La position des boers
que la Croix a reçues, ces jours-ci, du cardinal Langénieux, archevêque de Reims de Mgr Gouthe-Soulard, archevêque d'Aix, et de Mgr Cotton, évêque de Valence, les trois prélats le plus notoirement opposés avec Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier à ces instructions pontificales, qui eussent été si efficaces pour la pacification religieuse, si un petit 'nombre de sectaires, puissamment secondés par toutes les Croix de Paris et des départements,ne se fussent imposé la compte toutes les morts subites et mysté- resté l'exact interprété de la pensée pontifi»âche d'en paralyser l'effet en en dénatu- rieuses des personnes dont on redoutait le té- cale dans les questions religieuses et dans rant l'esprit. les directions indiquées aux catholiques franmoignage. ~w çais mais il n'en peut dire autant de Narfon. Julien de Cette fois, le P. Bailly n'avait pas be- certains autres journaux qui se disent relisoin de recourir au démon, puisqu'il ne gieux et qui sont plus politiques que reLES'ASSOMPTIONNISTES La presse, en général, a perdu nommait personnellement aucun des ligieux. le sentiment du respect; aucune autorité « -instruments » du Mauvais. trouve gràce devant elle; elle ne sait PEINTS PAR EUX-MÊMES On se doute bien que « le Moine » n'a ne plus discuter sans tomber aussitôt dans les pas coupé un seul instant dans l'attentat personnalités offensantes. Les journaux les M8 Labori aurait été victime à Ren- plus bruyants paraissent être les plus lus et Le procès des Assomptionnistes est dontpendant les débats du procès Drey- les plus goûtés, et, avec eux, toute paix est nes terminé. On ne pourra donc pas nous ac- fus. impossible; ils exaspèrent, même quand ils Il écrit, le 17 août 1899: cuser, si nous essayons de montrer auveulent le bien, et d une certaine façon ils jourd'hui que la cause de ces religieux Nous n'avons pu nous résigner samedi à mettent leurs adversaires en demeure do faire n'est rien moins que celle de l'Eglise, de écrire nous-même le petit article de réproba- le mal, et le mal se fait. demander au gouvernement la tête des tion que mériterait un assassin s'il existe, car A ce portrait comment ne pas recondouze moines dont la condamnation ap- nous soupçonnions que Labori jouait un nounaître la Croix, à moins de n'avoir jamais acte de sa comédie. partient depuis deux jours à l'histoire. velVoici frappé légèrement Me Labori est jeté les yeux sur ce journal 1 que Aussi bien cette démonstration est néclient, au moment où de grand profit son cessaire, dans l'intérêt même de la reli- au Il faut conclure. Ce sera facile. celui-ci va être perdu si l'on n'invente pas gion. quelque truc nouveau. Lé prélat de l'entourage du Pape qui Nous avons en France, en effet,plus que docSoudain, comme par hasard, quatre rédige, h Y Italie, « la Semaine au Vatipartout ailleurs, la manie de généraliser. teurs notables de Paris, dont un juif, tous no- can », exprimait, ces jours-ci, le vœu que Aussi, pour beaucoup de catholiques, toirement dreyfusards, se trouvent à Rennes Rome condamnât enfin expressément toucher aux Assomptionnistes, est-ce pour délivrer un certificat collectif de bles- ce catholicisme à la fois commercial et « toucher à l'Eglise elle-même; alors que, sure.Ces médecins espèrent, dit le certificat de sectaire qui n'est qu'une hideuse contre« ;dans le camp opposé, on n'est peut-être blessure, que la balle est restée dans l'épais- façon du christianisme ». à vouloir faire partager éloigné de pas Je forme le même vœu. des muscles de la gouttière vertébrale. » toutes les congrégations religieuses les seur On a dit d'abord que la vie était en danger Julien de Narfop. responsabilités encourues par les seuls grande émotion, puis que le malade va Assomptionnistes. Rien ne me paraît subitement mieux (on ne parle plus de la plus injuste. Aucune bonne raison ne balle qui court la gouttière), et enfin qu'il LA JOURNÉE loin lundi. plus plaider On comverra permet de rendre le clergé, tant régulier pourra de la situation à usé Dreyfus ment que séculier, solidaire des agissements dience avec Mea Demange et comment l'auVendredi 26 janvier' 'd'une congrégation politique qui cons- rentre dans le plan habituel de Me Laboricela de titue un danger autrement sérieux pour faire obstruction. AsSports: Courses de chevaux à Nice. l'Église que pour l'Etat. Messieurs, trouvez-nous d'abord l'assassin, saut annuel de la « Boxe française » (8 h. 1/2, Les Augustins de l'Assomption n'expri- et puis, s'il existe, le Syndicat ne saurait le Nouveau-Théâtre). ment ni les croyances, ni les opinions, ni récompenser trop généreusement. Premières: A Cluny, le Fiancé de Thylda. Bien entendu, nous sommes tout prêts à les tendances, ni les vœux de la grande Conseil des ministres, à l'Elysée. honorable s'il daifaire amende Me Labori à Dans les églises Commencement des fêtes famille religieuse. Il me suffira, pour le sonder plaie imparfaire jury de l'Adoration à Saint-Germain des Prés gne sa par un >' démontrer, de citer la Croix. même prier guétial, ferons et (pendant les trois jours, messe avec chants à pour sa Et d'abord, il y a un monopole qui ap- rison. nous 9 h., et sermons par M. l'abbé Garry à 4 h., partient sans conteste aux moines édiet par M. l'abbé Castaing, à 8 h. du soir). teurs de la Croix celui de la révolte obstruction truc Comédie », Ce matin, à Saint-Thomas-d'Aquin, à 9 h., « », « », « contre l'autorité du Saint-Siège, sur le voilà Bailly P. le instruction mères chrétiennes, ce que représente pour le terrain des « instructions pontificales ». cette « balle qui court la gouttière«.Tout R. P. du Lac.aux A Saint-François do par Sales, Le Pape a fait un devoir aux catholiques de même, si c'était sérieux, le bon 3 h., réunion de l'Association de Saint-Franfrançais d'accepter la République. Il est « Moine » n'hésiterait pas à faire prier çois de Sales, présidée par Mgr Marchal, avec impossible d'élever à ce sujet le moindre pour la guérison du malade. 0 charité sermon par M. l'abbé Petitdemange. Messe du bout de l'an pour M. H. de Pêne (11 h., doute. La Croix d'ailleurs en convient chrétienne 1 du Roule). à certains jours. Or, n'est-ce pas un mi- Or, deux jours plus tard, le 19 août Saint-Philippe Baron Denys Cochin, « la Conférences 'nimum d'adhésion à la République que 1899, la Croix commençait à prendre au Philosophie de saint Anselme » (3 h.. Cercle de s'abstenir de provoquer un coup d'Etat sérieux la blessure de M0 Labori, mais de la rue du Luxembourg, 18). M. F. de dans le but de renverser révolutionnai- vous ne devineriez jamais comment elle Pressensé « l'Impérialisme anglo-saxon » rement la République ? expliquait la genèse de l'attentat. Ne (8 h. 1/2, rue Groix-Nivert). A l'Université Eh bien cet appel au coup d'Etat, cherchez pas. Lisez cet article, où vous populaire du faubourg Saint-Antoine, 8 li, 1/~t, Ch. Wagner « le Bien et ses caricaen opposition si évidente avec les ins- trouverez d'ailleurs toute l'explication M. tures ». tructions pontificales, nous le trouve- de l'affaire Dreyfus. C'est très simple rons sans peine dans la feuille de la rue là,
François-?'.
à
De tous côtés, les gens réclament un homme poigne, décidé à jouer sa vie pour arracher
L'attentat perpétré contre la vie de Me Labori donne lieu à toutes sortes do suppositions et d'explications. Il nous semble que jusqu'à ce jour la plus vraisemblablen'a pas été proposée à la justice. Croit-on que le roi des juifs ou celui qui en tient la place car il y en a un, paraîtcroit-on que le roi des il, caché en Russie, juifs ou ses ministres hésiterait, pour un intérêt pareil, à employer n'importe quel moyen
la France aux traîtres, aux sectaires et aux imbéciles qui Ta livrent à l'étranger. On cherche dans l'armée et parmi les prétendants- l'être viril à la fois assez patriote et assez audacieux pour tenter un suprême effort. Ah! qui nous débarrassera de cette bande de malandrins (Numéro du 19 jan- jugé efficace ? vier 1899.) · C'est pour ce roi des juifs que Dreyfus a Ai-je besoin d'ajouter qu'on ne trou- travaille plus peut-être que pour lui-même. Livrer la France à l'ennemi a pu être verait rien de pareil dans les Etudes des commandé. si cela rentrait dans quelque PP. Jésuites, ni dans la Revue thomiste plan de haute politique. en conséquence de des PP. Dominicains, ni dans aucune quelque alliance conclue.L'honneur du goupublication inspirée par d'autres reli- vernement juif était engagé. gieux ? Si pour détourner une condamnation La Croix est aussi catholique dans son imminente, la vie d'un simple goïm est néantisémitismethéorique et pratique que cessaire, hésitera-t-on à le sacrifier? Mo Ladans son obéissance aux instructions bori, qu'il se le dise bien, n'est qu'un simple pontificales. Voici comment elle jugeait goïm. En cette qualité, il a droit à des honomais à nulle reconnaissance. les troubles qui venaient d'ensanglanter raires, Si son ca'davre est destiné à quelques funéAlger au mois de janvier 1898 railles sensationnelles, la franc-maçonnerie troubles d'Alger -La note dominante des a pensera qu'on lui fait encore beaucoup d'honéchappé volontairementà toute la presse. La neur. voici. Un malin, ce « roi des juifs qui se D'abord, c'est la sérénité parfaite au milieu de toutes ces bagarres de tous les élé- cache en Russie », pendant que Dreyfus ments français on n'avait qu'à se regarder travaille pour lui ou que le goïm Lacette bori, payé pour se laisser tuer, au cas pour se comprendre; on sentait que inévitaétait qu'elle explosion devait venir, où'ce sacrifice serait nécessaire à la be personne ne l'a trouvée étonnante, au cause, tombe sous la balle d'un assassin! contraire. Voulez-vous savoir ce que la Croix Quant les désordres sont venus sérieux, quand le mouvement a été général, on a vu, pense de l'Exposition? comme par enchantement, toutes les maisons Il faut le dire le grand péril du moment, françaises se couvrir d'inscriptions à la main au point de vue du maintien de la paix, c'est ou de pancartes imprimées comme celles-ci l'Exposition de 1900. Maison française et catholique. Maison France et France, la sage et la folle; Magasin catholique. Pas la Il y alaisse chrétienne. à la folle le soin d'éclairer le sage de jui fs dans la maison. Nous sommes monde le quinquet fumeux de l'Expoavec Vive la tous chrétiens et catholiques, sition. France .'A bas les Juifs Eh bien ce jour-là, Alger a manifesté La Croix appartient, n'en doutez pas, à l'avait jamais fait; le qu'il Christplus ne pour la France sage. Il lui arrive toutefois de il s'est mis spontanément, ouvertement, sous rire avec les fous. Témoin cette annonce la protection du Christ c'était tout indiqué bibliographique, qui a paru dans le nuchrétien antijnif, voilà les deux termes inméro du 28 octobre dernier, entre des séparables. (Numéro du 2 février 1898.) « allocutions pour messes de départ
,
et
Assimilation des deux termes chré- des tien, antijuif, particulièrement heureuse, morts«» instructions pour l'octave des n'est-il pas vrai, au moment précis où l'antisémitisme se manifeste par des pilNous recommandons spécialement un petit lages et des massacres. ouvrage (offert aux lecteurs de la Croix avec (26 janvier auparavant Quelques jours une réduction des deux tiers) intitulé Rii898), la Croix écrivait res et vérités. Cet ouvrage, bourré d'anecdotes gaies et de sérieux enseignements, a été
honore des éloges de MM. François Coppée, l'éminent écrivain de l'Académie française, « Essentiellement », vous avez bien lu. et de Frédéric Mistral, l'auteur immortel de
« LE JUIF EST ESSENTIELLEMENT TRAITRE »
Le P. Bailly n'avait même pas pensé à modifier pour une fois le titre de son journal, ni à faire disparaître de ce nuîïiéro l'image douloureuse du juif Jésus. L'essence du Juif aurait-elle changé, par •miracle, depuis les temps apostoliques? Le P. Bailly devrait bien nous le dire.
Voulez-vous, maintenant, apprendre à l'école du même P. Bailly comment on peut faire servir les croyances religieuses à propager, s danger, une bonne calomnie ? Ecout z « le Moine » disserter sur l'explosion de la poudrière de La-
goubran
L'affaire de Toulon appartient décidément
à ceux qui, sous prétexte de défendre l'ile du
Mireille.
franc. S'adresser à l'auteur M. Chalon, ex-receveur de l'enregistrement,à AuPrix
1
bignan (Vaucluse).
Averti par un correspondant occasionnel, je me suis imposé l'ennui de lire cet ouvrage, que je n'aurai garde, par respect pour le lecteur, de citer ici. J'indique seulement aux curieux les pages 35, 40, 41, 42, 51, 56, 94, 96,98,103, 104 et 114, où la bêtise le dispute, d'ailleurs avec succès, à la pornographie. Rappelierai-je enfin cette prétendue Vie de saint Antoine. de Padoue par un contemporain du saint, ouvrage publié, recommandé spécialement lui aussi par la Croix, qui engageait sa foi elle aussi que cette vie était authentique, et qui racontait jusqu'aux moindres détails de sa découverte quasi miraculeuse ? L'ouvrage, d'une prodigieuse fantaisie, était tout bonnement dû à l'imagination d'une femme, professeur dans un lycée de filles. Tous les journaux catholiques affirmèrent l'inauthenticité du
Diable, ne cessent d'attaquer l'armée, la patrie, la religion. Les anarchistes, fauteurs de Satan, dont on vient de trouver la dynamite à Toulon, arrivent vraiment trop à point après que M. de Pressensé, qui s'excuse d'être prophète, a écrit « On pressent quelque coup de tonnerre qui balayerait l'atmosphère. » Nous n'accusonspas M. de Pressensé, simple instrument, mais encore une fois, nous croyons à Satan. (9 mars 1899.) «.Nous n'accusons pas M. de Pres- bouquin et démontrèrent l'absurdité de
sensé, mais nous croyons à Satan. )) N'est-ce point génialement exquis? Et quelle pauvre figure ferait Basile devant cette trouvaille! Aussi M. Bouvattier,
la thèse assomptionniste. Je ne sais pas si cette Vie de saint Antoine est toujours en vente aux,bureaux de la Croix. En tous cas, la Gxotà anéghgé, d§ fair.^ savoir
A l'Etranger-
bénédiction nuptiale a été donnée par M. l'abbé troupes du général Warren. de Ligonnès.
1 Tèrnoins du marié
Voici la dépêche officielle qui annonce le colonel Magon de cet événement
La Giclais, commandant le 70 cuirassiers, et Spearman's, 23 janvier, 12 h. 10, matin. le comte de Ligonnès, lieutenant au 58e régiLes troupes du général Warren ont occupé ment d'infanterie, son frère de la mariée M. Pellat, son oncle, et le vicbmte de Lapé- Spion Kop la nuit dernière, surprenant la pefouse, lieutenant au 29° dragons, son beau- tite garnison qui s'est enfuie. frère. Spion Kop a été occupé par nous toute la L'espace nous a fait défaut, hier, pour par- journée, bien que nous ayons été vivement et spécialement par un feu d'artil-ler des élégantes toilettes dont les femmes du attaqués, désagréable. grand monde bruxellois et étranger avaient lerie très Je crains que nos pertes ne soient considérehaussé la splendeur de la cérémonie du mariage du comte Joseph Hunyady, chambellan rables. J'ai le regret de vous annoncer que le géde l'empereur d'Autriche roi de Hongrie, avec blessé. la comtesse Magdeleine de Caraman-Chimay. néral Woodgate est dangereusement Le général Warren est d'avis qu'il a rendu Citons parmi les plus admirées la position ennemie intenable. La mariée, robe de satin blanc avec volant de Les hommes sont splendides. dentelles de Bruxelles relevées par des guirlandes *de fleurs d'oranger, voile de point de Les détails ne sont pas encore parveBruxelles retenu par un diadème de merveilleux nus au moment où nous écrivons ces
diamants; princesse Eugène de CaramanChimay, robe de velours violet, recouverte de vieilles dentelles, chapeau Marie de Médicis comtesse Greffulhe, robe princesse en brocard mauve, avec de longues palmes blanc d'argent, tissées dans l'étoffe; étole faite d'un seul renard noir traînant à terre toque en tulle mauve avec plumes blanches encadrant la figure un vrai chef-d'œuvre comtesse Szechenyi,robe de velours saumon avec applications de dentelles de Bruges,chapeau garni de plumes l'oses; comtesse de Salis, ravissante en velours rose pâle garni de comtesse zibeline; grand chapeau Rembrandt Alice de Caraman-Chimay,en velours glacé vert d'eau; chapeau Rubens de même étoffe avec queues de zibeline Mme de Tinan, née Caraman-Chirobe de crêpe de Chine gris, sur fond rosé may, broderies à jour, toque de tulle rose avec plumes est d'une très grande valeur stratéprincesse Pierre de Caraman-Chimay, grises comtesse Ghislaine de gique. en velours bleu de ciel Caraman-Chimay, en velours glacé bleu de roi, Les Boers la jugeaient telle, puisqu'ils brodée sur un dessous transparent blanc ont tenté désespérément, avec l'ardeur et Mlle Greffulhe, ravissante dans un costume de le courage qui leur sont habituels, de la velours bleu turquoise, avec collet pareil garni de Valenciennes et doublé d'hermine com- reprendre. tesse Hunyady, robe de brocard violet avec Spion Kop est montagne de 4,800 comtesse Szapary, robe pieds de hauteur une mante de fourrure dont le sommet est à de satin rose avec roses de velours appliquées, volants en point d'Angleterre, longue tu- environ 4 milles au nord de Waggon com- Drift. nique de crêpe lisse ornée de dentelles t. soie bleu de Thérèse Hunyady, de costume tesse Spion Kop est situé sur le flanc Est ciel comtesse Zichy, en faille rouge recou- d'un plateau de 5 ou 6 milles d'étendue verte de mousseline rose, etc.
Le IKIoziâe et la ville Les
organiste.
Arrivés à Paris et descendus à l'hôtel Ritz le comte et la comtesse Hunyady née de Caraman-Chimay; sir John Kaye, le marquis d'Hautpoul, M. et Mme Adrien Pénard, M. et Mme Malcom Hay, M. Waldo Story. M. Brunetière, arrivé hier à Rome, est descendu, comme nous l'avions annoncé, chez S. Em. le
cardinal Mathieu.
DEUIL
Une foule considérable remplissait' hier
et de 3 milles delarge: sur le côté Ouest, il domine la ligne de Waggon Drift à Ac-
ton Homes. Le plateau lui-même a une hauteur de 4,500 pied, et du côté Est il est élevé de 500 pieds au-dessus de la vallée de Blaauwbank Spruit, qui se déroule le long de la route d'Acton Homes à Ladysmith. De Spion Kop, les énormes canons boers braqués contre Ladysmith peuvent, déclare un critique militaire anglais et non le moindre, être aperçus, avec une bonne jumelle. Cette position, tout à fait remarquable, de Spion Kop est la clef de Ladysmith, et il y a de nombreuses chances pour que le mouvement tournant commencé, il y a plus de dix jours, par le général Bullër, réussisse maintenant. Mais, pour se prononcer d'une façon certaine, il faudrait encore connaître le résultat des combats qui se sont engagés sur le plateau dont nous venons de donner la description. Aucune nouvelle de Ladysmith, mais il n'est pas téméraire de penser que le général White et ses troupes, s'ils ont été mis au courant du succès du général
la basilique de Sainte-Clotilde, où l'on célébrait les obsèques de Mme Briatte, née Martel. Le deuil était conduit par M. Briatte, pré- Warren, par le moyen de la héliograsident honoraire de la Cour, mari de la défunte le comte Pillet-Will, son gendre les phie, doivent de nouveau espérer, et se comtes Maurice et Frédéric Pillet-Will, le préparer à donner la main à la colonne prince de Tarente, MM. Charles et Pierre de secours. Frossard, ses petits-fils. Maurice Leudet. Suivant la volonté de la défunte, on n'avait envoyé ni fleurs ni couronnes. Parmi les assisLe Daily Telegraph, 20 édition, publie la tants dépêche suivante qui lui est adressée par généraux comte de Briey, vicomte de France, Los son envoyé spécial Dulac, de Biré; le vice-amiral Dupcrré, duc de Spearman's Camp, 23 janvier. La Trémoïlle, les princes Ferdinand do Lucinge-Faucigny et Capecc-Zurlo Il y a eu une forte canonnade à Ghieveley. Les marquis de Sayve, de Montgon, A. d'Aoust, Ce matin, les Boers, qui avaient été renforde Breteuil, de Courcival; de La Roche-Fonte- cés, s'étant rapprochés, nous les avons arnilles, de Laborde, do Campaig-no, de Biliotti, rêtés. de Bertille, d'Argenson, do Fraguicr, de FouNotre artillerie de marine a également cault, de Barrai, do Miramon, do La Soudière; aujourd'hui les forces ennemies bombardé Les comtes d'indy, G. d'Evry, Florian de Kerg-orlay, Hector de Béarn, Jean de Forceville, en face de Pogieters. Le Liverpool Courier dit que le général de Lambcrtyo, A. de Chevigné, C. de Maleissyo, C. de Duchàtel, de Bréda, du Doûct de Graville, Littleton se trouve à environ deux milles des Luçay, de La Sizeranno, Horric de Beaucaire, avant-postes do Ladysmith tandis que le P. et^J. de Segonzac, J. Aymer de La Chovale- général Warren, qui fait, en ce moment, un rie, Roger de Chabrol, E. do Bourbon, Ullens mouvement tournant, s'en trouve à seize de Rochendael, de Girardin d'Yanville de Blangy, de Sainte-Aldegondc, Louis de L'Aigle, milles environ. Il y a correspondancehéliographique entre de MonUaur, H. do La Rochefoucauld, de LurSaluces des Courtils, R. du Luart, de Laug'icr- le mont Alice, près de Pogioters, et le camp Villars, Abbatucci, de Laborde, de Brcmlpont, de César de Ladysmith. André Mniszech, Guy Le Gonidec, de LariboiModder River, 24 janvier. sière, d'Etchegoycn, B. de Gontaut-Biron,dePériL'artillerie a bombardé aujourd'hui la rangny, Ch. do Brissac, Arthur de Wall, d'Es2)euilles;' gée de kopjes qui s'étend sur la gauche de Les vicomtes Pierre d'Indy, deHMqntreuil, de Maggersfontein et où l'on croit que les Boers Vaufreland.de Trédern, de Saint-Geniès, L. d'An- sont en train de placer des canons. djgné, de Chavagnac.do Villoutreys, de Saporta, d'Arjuzon. Les barons de Bully, du Charmel, de Mesnard, de Bussierro, Ph. de Berthois, Edouard de Rothschild, Hottinguer, .Bartholdi, Malouet, C. de Baulny, de Dietrich, de Neuflize, E. de Barante, Moi-lin, Sipière, J. de Klopstein, de Lassus, MaBERBÈRE HEURE roehotti. MM. do Jouvencel, Maurice Hennessy, Léon Londres, 23 janvier. Fould, Louis et Paul de Royer, de Gournay, de Latena, Bourlon de Sarty, Th. Porgès, Paul du Spion Kop est pris. Ce cri a fait Chayla, G. Grimprel, F. Le Harivel, Georges matin le tour de Londres et, d'un Roussel, Frédéric Mallet, Fernand Ratisbonne, ce Henry Machiels, Clémentde Royer, Aristarchi- bout à l'autre de la ville, la joie a Delamarre, Vagliauo, G. de Mont- éclaté. Les Anglais, après quarantegermont, G. Béjot, Fournier-Sarlovèze, H. Bai- huit heures de cruelles angoisses, gnère, F. Auboyneau. étaient trop heureux d'avoir enfin la authentique d'un véritable nouvelle L'inhumation a eu lieu au cimetière de
La journée à Londres
CERCLES Reçus comme membres permanents au cercle de l'Union artistique M. Louis Savoye, ancien député, M. Raymond Blétry, présentés par le baron de Lamb'erterie et le baron Sancy de Rolland; le comte Philibert d'Ussel. présenté par le comte de Labry et M. Ernest Lehideux, le baron de Lambertene présenté par MM. Albert Labouret et Roger Lehideux-vernimmen le général de division baron de Randal, présenté par le général Rebillot et M. Albert Legendre. Comme membre temporaire M. Gustave Boissier, présenté par le vicomte Alfred de Maupeou et le baron de Roujoux. A l'assemblée générale du Paris-PoloClub ont été élus Le domte Jean de Ganay, président en remplacement du vicomte de La Rochefoucauld, démissionnaire; MM?L. de Errazu, le marquis de Villavieja et le lieutenant Fournier-Sarlovèze en remplacement du comte Urribaren et du prince Orlolï, membres du Comité démis-
Louis
succès. Neuilly-sur-Seine. Mais les critiques militaires, qui Nous apprenons la mort Du comte examinent les choses de près, ne pade Savatic de Lamotlie, décédé en son château raissent pas, comme le publie, croire de La Bouillére, près Couhé.Chrétienet patriote les mains des que Spion Kop entre, immédiate fervent, il avait servi, pendant la guerre de Anglais la levée du c'est 1870, comme volontaire dans les « Eclaireurs siège de Ladysmith. de Cathelincau > De M. l'abbé Pierre La dépêche de Buller n'est pas Gandin, curé-archiprêtre de Saint-Martial de assez claire. Les Boers ont abanMontmorillon, décédé dans cette ville à l'âge donné Spion Kop où ils étaient peu de 61 ans; De M. Mouri-n, ancien maire nombreux; mais, en disant que les sionnaires. d'Angers, recteur honoraire de l'Académie de Anglais l'ont tenu toute la journée, Nommés comme membres du sous-comité le comte de Ganay, le prince de Poix et M. L. Nancy, officier de la Légion d'honneur, décédé le général Buller ouvre le champ Du docdans cette ville à l'âge de 77 ans de Errazu. hypothèses. maire Férel, conseiller général aux Duclos, de La saison du Polo commencera le i« avril, teur En outre la journée a coùté cher Roche-Bernard De La M. Zanini, mide du Polo l'ouverture de quinze jours avant Anglais, mais pas trop, si réelnistre d'Italie à La Haye, décédé subitement aux Compiégne. lement la position des Boers n'est suite d'un anévrisme; de De la internationaux joués rupture seront Les matches au par Poutrin, plus tenable. M. proviseur du lycée de Rennes mois de juin sur la pelouse de Bagatelle. De deux choses l'une: ou Spion Kop De Mlle Fo1trcade, décédée à Toulouse, à était une position très importante, et l'âge de roi ans De M. Garabed-bey Bine comprend pas comment les MARIAGES le\ikdji (Tigrane Yergate), décédé à l'ile des on Boers n'y avaient qu'une faible garOn a béni hier, à Saint-Philippe du Princes (Turquie), à l'âge de 29 ans Du nison, ou la position n'avait qu'une Roule, le mariage de M. Léon Soisson, lieu- comte de Châtaignier, décédé à Bordeaux, à importance relative, et alors on ne De M. Auguste Arnaudti- saurait qualifierde triomphe,comme tenant au 18» d'artillerie, avec Mlle Marcelle l'âge de 78 ans Bizot. Les témoins étaient, pour le marié chevalier la Légion d'honneur, décédé le font certains journaux, le succès de ^011, MM. Maurice et Henri Soisson pour la ma- au Havre, à l'âge de 74 ans; Du docteur général Warren. riée MM. Henri Liotard et Julien Guyon. Pietri, officier de la Légion d'honneur, ancien duUne chose que nous ne savions De Hier a été célébré, à la nonciature le médecin de l'empereur Napoléon III et pas que nous apprenons indirecMartha, 'honoraire l'abbé d'AM. chanoine Guzman-Blanco avec mariage de M. Antonio tement, une liste de blessés enmiens, décédé â l'âge de 77 ans, chez les voyée depar Mlle Àna-Terësa Ybarra. Chieveley, c'est que le 23, Frères de Saint-Jean-de-Dieu. La cérémonie a eu lieu dans la plus stricte pendant que Warren se battait, le La duchesse douairière Frédéric de Sles- général Barton, de son côté, comintimité. S. Exc. Mgr Lorenzelli, nonce apostolique, a donné la bénédiction nuptiale. vig-Holstein est morte hier matin, à Dresde, battait dans la direction de Colenso. "'Les tém,oin.s dv* awié éta!en.U MM. Bernard à l'âge de soixante-cinq ans. Un résumé, jusqu'à présent, les
CI
-ê
L'AUGMENTATION DE LA FLOTTE Berlin, 25 janvier. Dans le projet
de loi concernant la flotte, le gouvernement alle-
mand demande la création d'une deuxième' flotte de combat, aussi forte que l'ancienne, et propose, en outre, la construction de six grands et sept petits croiseurs. Deux escadres formeront la Hotte active, et les deux autres la flotte de réserve. La somme nécessaire pour couvrir ces dépenses sera fournie, chaque année par le budget. Dans l'exposé des motifs du projet, on pré. voit que la construction des nouveaux na-' vires de guerre durera jusqu'en 1916, et que" les dépenses de la marine seront augmentée?, de 11 millions de marcs par an. On supposa, que l'augmentation des dépenses sera couverte sans que l'on soit obligé de créer do lignes, mais dès à présent la dépêche nouveaux impôts; mais que l'on devra avoir à un emprunt. On fait, en outre, officielle en fait foi on peut dire que recours ressortir qu'il est nécessaire de fixer par uno l'effort des Anglais a été extraordinaire, loi l'effectif que doit avoir la flotte, mais on que leurs pertes ont été énormes, et que renonce à faire dépendre d'une décision logis-» l'ennemi, après s'être retiré, a attaqué à lative le délai dans lequel les nouveaux nason tour et a fait payer durement aux vires devront être construits. troupes de Warren leur victoire. Je sais bien qu'on prétend maintenant ANGLETERRE posides allés les sont Boers occuper que LA SANTÉ DU PROFESSEUR MAX MULLEB tions encore plus difficiles. Oxford, 25 janvier. Le professeur Mas Lesquelles? On ne nous le dit pas. En Muller '] est gravement malade. examinant les cartes, il sera facile de se persuader que la position de Spion Kop
Très remarqués les splendides costumes de magnats hongrois, éblouissants avec leurs étoftes précieuses et les pierreries dont ils étaient ornés. Ce mariage avait été précédé, dimanche dernier, d'une grande réception à l'hôtel de Chimay où étaient exposés la corbeille et les innombrables et riches cadeaux. Dans la corbeille, on a admiré le diadème de la famille Hunyady, d'un prix inestimable. Assistaient à cette fête le prince Napoléon, accompagné du baron de Serlay, toute l'aristocratie belge, les membres du corps diplomatique, les grands dignitaires de la Cour, les hauts fonctiornaires et un grand nombre de français. Le mardi suivant, dans le même hôtel, a eu lieu un diner de quarante couverts servi dans la grande salle des fêtes. Ce diner a été suivi de la signature du contrat de mariage. Après la célébration du mariage, l'hôtel de Chimay s'est rouvert encore une fois pour une RENSEIGNEMENTS MONDAINS grande réception. Le lunch a été servi à une XIII animées Léon du Pape ont heure 'de l'après-midi. Cette dernière réunion Vues été inaugurées hier, à la galerie Georges Petit, a été honorée de la présence du prince royal avec le concours d'une assistance nombreuse de Belgique et du prince Napoléon. et élégante. Aux premiers rangs on remar-
quait S. Exe. lo nonce apostolique, suivi do Mgr Ranuzzi et Mgr Montagnini, conseiller et secrétaire do la nonciature les ambassadeurs de Russie, d'Angleterre et des Etats-Unis i M. et Mme Leygues, le gouverneur militaire de' Paris et Mme ÏJrugère, le préfet de police et Mme Lépine, les ministres des Pays-Bas et de Belgique, etc. Au nombre des autres invités Marquis et marquise de Ganay, duc et duchesse de Rohan, duc et duchesse deMorteriiart, prince et princesse Murât, duchesse de Polignac, comtesse Elie d'Avaray, duc et duchesse de Trévise, duchesse de Talloyrand, duc et duchesse d'Albuféra, comte et comtesse L. de Périgord, comte et comtesse Jean de Montebello, comte et comtesse de Guerne, comte Robert de Montesquiou-Fezensac,princesse Gortchakoff, marquis et marquise de Moustiors, duc et duchesse de Eisaccia, comte et comtesse do Talleyrand-Périfrord, princesse de Ligne, duc et duchesse d'Harcourt, prince. et princesse de Caraman-Chimay, comtesse Doria, MM. Th. Dubois, Faure,DagnanBouveret, Boueuereau, J. Claretie, BenjaminConstant, J. Tissot, A. Alexandre, Cazin, etc. Le programme a été exécuté merveilleusement. Les tableaux de Rome et du Vatican ont eu un succès énorme. Très applaudis les chanteurs de Saint-Gervais, sous la direction de M. Bordes, ainsi que M. Gigout, l'excellent
NOUVELLES
APRÈSLE OMIS DE ZINDEK ;a-e~G(PAR LETTRE DE NOTRE CORRESPONDANT) '
Zinder, novembre 1899.
Après les drames douloureux de Donkori et de Maïjirgui, le commandement des troupes de la mission revenait au lieutenant Pallier, de l'infanterie de marine. Il avait sous ses ordres le lieutenant Joalland, le lieutenant Meynier dont la blessure offrait toutes les chances sérieuses d'une guérison rapide; le docteur Henric et les trois sous-officier3. Loury, Tourot et Boutel. Six cents fusils.. et une pièce de canon semblaient suffi-,
sants pour continuer l'œuvre si m.alheu-. reusement interrompue, et les nouveauxchefs sentirent que le devoir était do pousser de l'avant. On rendit les honneurs au corps du: colonel Klobb puis, Meynier allant mieux, on se mit en route vers Zinder.;
Zinder, que les Haoussankés appellent Damangara, est peut-être la cité la plus' importante de l'Afrique centrale. Bâtie en briques sèches et en banco, elle ren*. ferme d'immenses richesses derrière ses* murailles épaisses de quatre ou cinq mètres et ses portes bardées de fer. Quel-, ques canons, fondus dans le pays, la dô-i fendent mal contre une troupe armée à' l'européenne. Ses habitants étaient pos-v sosseurs d'excellents fusils àtir rapide,. d'origine anglaise. C'est à Zinder que se concentrent les caravanes marocaines et tripolitaines; c'est de là qu'elles partent pour Sokoto, Kano, Kouka, déversant dans toute l'Afrique centrale l'ambre, les soieries, les tapis et les maroquineries, les indiennes et autres marchandises aux couleurs voyantes tant estimées des indigènes. Une vingtaine de traitants, dont la plus riche estMalam Yoro, habitent Zinder et y possèdent plusieurs milliers de chameaux. Rien que ce détail suffirait à donner idée de la richesse du pays. Ajou-i tez a cela que le sol, tantôt argileux ettantôt calcaire, toujours humide, portoune végétation qui se rapproche beaucoup plus de nos plus belles oasis du. Sahara que des brousses desséchées du: nord du Soudan; palmiers et dattiers y abondent. On y récolte du blé. Il y avait donc à croire qu'une ville si' riche se défendrait mais on ne pouvait, reculer et il fallait avant tout venger Cazemajou et Olive, lâchement, assassini nés il y a quelques années. Après un engagement peu important, on y entra sans coup férir: la ville était évacuée par la population presque tout entière. En quelques heures, le HeuLcr' nant Pallier avait installé ses troupes cf pouvait défier tout retour de l'ennemi. Des reconnaissances sérieuses ramenèrent à Zinder les traitants qui avaient fui une amende de guerre fut imposée et payée. Pallier et Joallaud se mettaient à la poursuite d'Ahmadou, chef du pays, qui leur échappait en laissant entre leurs mains toute sa famille. Son frère fut proclamé Roi et prit lo nom d'Ahmidou. Grâce à celui-ciet à Malam Yoro, les assassins de Cazemajou et d'Olive, ainsi que leurs complices, furent retrouvés et immédiatement exécutés. Les corps des deux malheureux explorateurs étaient enfouis au fond d'un puits. • On leur donna une sépulture digne d'eux. On avait en outre retrouvé quelques papiers et leurs armes. Nous étions donc bien maîtres de Zinder. Déjà, la population était revenue dans ses cases. Il fallait, pour atteindre le but poursuivi par la mission, marcher jusqu'au Tchad. Une reconnaissance conduite par le lieutenant Meynier, exécutée par des meharistes, parvint à franchir les cent quatre-vingts kilomètres qui séparent Zinder de Vouchek, et rapporta les' renseignements suivants il est facile de franchir ce long espace, qui est à peu près dépourvu d'eau mais en organisant d'une façon spéciale les détache-
ments de tirailleurs qui devront le traverser. Ce qui fut fait. Mais on avait compté sans les tirailleurs auxiliaires. Ceux-ci avaient été recrutés un peu partout par
Voulet ils avaient jusqu'alors été payés par le chef de la mission avec des prises faites en route. Dès la prise de comman-
dement du lieutenant Pallier, ils avaient été désagréablement surpris qu'on ne leur distribuât plus dé captifs et qu'on ne les laissât pas piller à leur aise. D'ailleurs, assez riches, ils ne demandaientt qu'à mettre leurs richesses en sûreté. Il faut aussi bien comprendre que jamais Voulet n'aurait $>u. recruter même ua
seul porteur sans la tacite promesse de pillages fructueux cela, c'est la civilisation du nègre qui ne veut pas risquer sa vie pour autre chose que la fortune. Promettez dix captifs à un homme, et il se fera tuer pour vous. Dès la première étape, les auxiliaires refusèrent d'aller plus loin. Malgré les efforts de leur chef-poussés à la révolte par un aventurier que Voulet avait nommé sergent malgré des révoltes antérieures ils se débandèrent et revinrent
à Zinder. Bon gré, mal gré, il fallut se résoudre à les ramener en arrière. Tout officier ayant servi au Soudan le comprendra. Seuls, les tirailleurs réguliers avaient toujours fait leur devoir, mais on ne peut en demander autant à des cavaliers foulbés, à des gens pris au hasard dans le Mossi, à des pillards. Le lieutenant Pallier ne pouvait d'ail'leurs conserver Zinder cette bande d'aventuriers qui, tous les jours,menaçaient de fuir en causant les plus sinistres dégâts sur leur passage. Après une délibération sérieuse, il fut résolu que les lieutenants Joalland et Meynier resteraient à Zinder avec deux cents hommes dévoués, six mois de vivres, toutes les armes et munitions disponibles. Au lieutenant Palllier devait incomber le soin de ramener les révoltés. La séparation se fit au commencement de septembre. La colonne qui rejoignait le Soudan comprenait, outre son chef, le docteur Henric, deux sous-officiers, trois ou quatre cents fusils, une centaine de cavaliers, des bœufs, et un nombre incalculable de femmes et d'enfants qu'il fallait à tout prix rapatrier.
Rude tâche que celle d'éclairer et de défendre une pareille colonne, de la nourrir et de la faire boire, dans un pays ennemi, peuplé de Touareg sans cesse «n éveil et toujours prêts à massacrer. Le lieutenant Pallierréussit ce tour de force. Toujours en avant, se battant pres-
Parce que nous ne pensions pas de même sur RUYU9, îl"0 0 ÎO ÎÎD lïï h ÏÏY D UÏÏTCU •DES,-j,OURNAUX une question de justice, il a ecrit contre, mon
père et contre moi une page immonde. Je ne sais s'il a conscience de sa faute, qui pèsera lourdement sur sa mémoire. Moi, je l'ignoDans le second article qu'il avait an- rerai demain comme je l'ignorais hier, et je noncé et qu'a publié Y Aurore, M. Emile n'aurai plus qu'un peu d'amère pitié. Zola montre les contradictions qui exisEn finissant, M. Emile Zola, en appelle tent entre les diverses pièces dossier
du
de son père, François Zola. Ainsi, dans la lettre du duc de Rovigo, la somme trouvée dans la malle des Fischer est de 4,000 francs, dont 1,500 appartenaient à mon père, tandis que, dans celle du colonel Combe, il s'agit de 4,CK)0 francs sur lesquels mon porc en a déposé 2,000. Chez le premier encore, les Fischer se rendaient en France, tandis que, chez le second, ils partaient pour Naples. > Mais il y a une contradiction matérielle plus grave." La lettre Combe se termine par ces mots « Ci-joint la démission du lieutenant Zola, accompagnée d'une déclaration dans laquelle il renonce à ses droits et rang dans l'armée française. » Et je lis avec stupéfaction la fin de la lettre du duc de Rovigo, où il explique que, le colonel Combe n'ayant
pas envoye cette pièce, de peur qu'elle ne s'égarât, il finit par l'envoyer, lui, après en avoir fait faire une copie certifiée. Comment concilier cela? Comment le colonel Combe peut-il dire 'qu'il envoie la pièce, puisque le duc de Rovigo explique que ce colonel a eu peur qu'elle ne fut perdue, et l'a gardée? Il
Les contradictions morales paraissent
plus extraordinaires encore à M. Emile Zola. A Paris, où l'on ne savait rien, on était pour les poursuites au contraire, le haut commandement d'Alger, qui était au courant de tout, était contre les poursuites.
de la lettre Combe à la lettre Rovigo, du
coloneL. arrivé seulement depuis quel-
?9 ques jours au général qui, depuis des Mercier Ce n'est pas les qualités militaires du permois, commandait en chef le corps d'oc- sonnage qui peuvent lui attirer les sympacupation d'Alger. Cela, dit-il, lui suffit, thies. en attendant qu'il tâche de faire toute la Durant son passage aux affaires, M. Mervérité. cier n'a fait que commettre fautes sur fautes. #%
II est, dans la Loire-Inférieure, des
royalistes qui n'acceptent à aucun prix la candidature sénatoriale du général Mercier. L'un d'eux adresse au Populaire, de Nantes, une lettre indignée dont nous détachons le passage suivant
Il a éloquemment prouvé que « le flair de l'artilleur » n'était qu'un mythe, du moins en ce qui le concerne sept mille Français sont morts à Madagascar, sans gloire, par suite de l'imbécillité du plan de campagne dressé par M. Mercier. Ce n'est pas la connaissance des besoins du département. Il les ignore et les ignorera tou-
jours, probablement.
s»
Il est bon qu'une voix s'élève dans le parti royaliste pour protester contre la honteuse Et le « royaliste » ajoute que si le portecandidature inventée en un jour de folie par voix le plus autorisé du parti un Comité qui a la prétention de représenter chiste dans la Loire-Inférieure, monarM. de les saines traditions monarchistes. Quand j'ai appris ce choix, le rouge de la honte Cazenove de Pradines, vivait encore, il m'est monté au visage. Ainsi, pour aller sié- aurait protesté contre cette candidature ger à la Chambre Haute, parmi les fidèles de devant le Comité monarchiste, comme il la monarchie française, pour porter la parole protesta jadis si éloquemment, à la triau nom du parti royaliste de la Loire-Infé- bune de la Chambre, contre Boulanger. rieure,. on est allé chercher un ancien ministre de la République. Le Liseur.
m'iitapffwi
Alors, tandis que le duc de Rovigo et son chef d'état-major, le général Trézel, couvrent BOSNIE-HERZÉGOVINE en quelque sorte la personne do mon père, nous avons la surprise de voir leur suborUne des surprises charmantes que donné, le colonel Combe, l'attaquer avec une violence inouïe. Il est le seul, là-bas, qui nous réserve 1900. tienne un langage si outrageant. Comparez Tout au bord de l'eau, sur l'alignele ton de sa prétendue lettre avec le ton des ment somptueux des pavillons étrangers, lettres de ses chefs c'est un homme que la parmi le fouillis monumental des façades colère emporte, à côté d'hommes froids et historiques, des tourelles et des dômes sages. Et le stupéfiant est que, par son grade où le plâtre et la pierre évoqueront, dans de colonel, il présidait le Conseil d'administration du régiment, la lettre du duc de la symbolique confusion des • architec-
que chaque jour, il rentre enfin au Soudan avecsa horde de vandales,aprèsavoir subi le minimum de pertes et accompli' que une.retraite certes aussi glorieuse que Rovigo si inquiet, sentant sa tures, le passé de cinquante peuples, une montre nous bien d'autres,autantpar les victoires qui responsabilité engagée, craignant d'avoir à tache verte apparaîtra quelque chose l'ont signalée que par des difficultés prespayer le déficit, ayant donc le vif désir d'ac- comme une vision reposante de camque insurmontables. cepter l'offre que faisait mon père de mettre pagne, au centre d'une ville de rêve dont La route suivie par' Pallier a été exac- ses comptes en règle, pour en obtenir quit- toutes les maisons seraient des palais ou tement la ligne de démarcation entre le tance. Dès lors, comment s'expliquer l'attitemples. Et cette tache verte, ce sera Sokoto et les terres légères que nous tude de cet étrange colonel qui va contre l'in- des le revêtement d'arbustes et de plantes laissent les conventions franco-anglaises. térêt du Conseil d'administration qu'il pré- grimpantes les Bosniaques auront Légères, en effet, ces terres, car les der- side, et qui fait tout ce qu'il faut pour en habillé leur dont « donjon ». niers villages, les derniers puits se trou- aggraver la responsabilité ?1 Un donjon de quel style? On ne sait vent exactement sur la frontière. Au M. Emile Zola fait remarquer, d'autree pas au juste. Un pays comme celui-ci Sud, pays peuplé et riche. Au Nord, du part, que le colonel Combe n'était débar- d'orthodoxes frottés d'islamisme et de sable et des Touareg 1 qué en Algérie que depuis quinze jours musulmans européanisés n'a que Tamaski, Libatam, Kaouara, Matan- et qu'il est singulier de le voir parler l'embarras du choix parmi les formes kari furent les principales étapes. A Litant de passion d'une affaire qu'il « d'art national que lui propose sa probatam, Pallier est chargé.par trois cents avecconnaissait ne pas, dont il ne tenait les pre histoire. Est-il Turc ou chrétien? Ses hommes il n'en avait que soixante. Il détails de seconde main, contrecar- monuments, ses chaumières, ses temcombat pendant deux heures, presque rant lesque désirs de ses chefs qui, eux, ples lui disent qu'il est l'un et l'autre; et corps à corps. L'ennemi, enfin, ayant s'en occupaient depuis six semaines dans le désarroi de tant de traditions lancé toutes ses flèches et ses lances, lui Emile Zola constate la'disparition confondues l'architecte hésite. Il va jette encore des pierres et s'enfuit lais- deM. pièces dans le dossier. La lettre de d'un style à l'autre, sans conviction, et sant dans un carré de cliquante mètres François Zola, dont parle le duc de Ro- cela compose des architectures sans cade côté plus de cent cinquante cadavres. vigo, et dans laquelle il prenait l'engage- ractère défini (ce qui est, peut-être, un A Tamaski, même combat. Dans tout ment de mettre sa comptabilité en règle, l'Adrar, combats. Enfin, la troupe arrive est absente. Toutes les pièces qui deà Matankari, à quatre jours de Dosso, vaient servir à la défense ont disparu. poste français c'est la fin des angois- M. Emile Zola la conviction qu'on a a ses et des durs labeurs. Fractionnés en remplacé le véritable rapport du colonel quatre groupes, les auxiliaires ont été Combe celui qu'a publié le Pelit ramenés à Say où l'on s'occupe mainte- Journal.par Il eût été intéressant d'avoir nant à les désarmer et à les libérer. expertise contradictoire sur la lettre Toute la mission était en bonne santé une Combe, qui est au dossier; mais cette à son arrivée à Say. Je ne vous dirai pas expertise, le.plaisir que tous ont..éprouvé à se trou- 'été refusée.ainsi que nous l'avons dit, a ver réunis, sains et saufs, ni les angoisM. Emile Zola estime que le colonel ses qu'on a pour ceux qui sont restés là- Henry, qui a divulgué le dossier, n'a pu bas. Mais, au fait, ils sont solidement s'en emparer de sa propre autorité; il installés et n'ont rien à craindre! pense que l'ordre de communiquer detémoin. Un vait être signé du général Gonse. Le général Billot, ministre de la guerre, serait intervenu dans cette affaire, SUR TOUTES LES BONNES TABLES lui-même ainsi que cela ressort d'une déclaration PETIT PAIN RICHELIEU 92 faite à M. Zola par M. Raveret, chef du bureau des archives. Il aurait déclaré qu'il n'existait pas de dossier complémentaire au bureau de la justice militaire or ce dossier est celui qui a été retrouvé Il paraît que la dépopulation ne frappe récemment sans la moindre peine. La lettre du ducdeRovigoétaitdonc pas seulement la race humaine. Elle sévi- Pourquoi ne l'a-t-on pas publiée connue. les rait aussi, si les statistiques sont exactes, lettres Combe? C'était, écrit M.avec Emile « sur la gent canine. Les chiens n'ont pour- Zola, qu'on préférait ne pas affaiblir, en tant pas les mêmes raisons que nous de la produisant, les virulences du colonel modérer leur ardeur familiale. Ils n'ont Combe. Elle mettait la voie de'la vépas à se préoccuper des conditions écono- rité. Elle gênait. Ellesur devait dormir. » miques de la vie, de la difficulté d'élever Emile Zola fournit leurs enfants, du souci de les caser plus lesEn terminant, M.père, quatre années que son tard. Pourquoi donc leur nombre va-t-il pluspreuves tard, a été reçu en audience privée en diminuant ? On n'en sait rien, mais le par le roi Louis-Philippe, sur la présenfait ne paraît pas douteux. comte d'Houdetot Le fisc a constaté, en effet, que ce cha- tation du général Comité du génie un qu'il a présenté au pitre de l'impôt accuse, pour 1 année cou- projet de fortification de Paris qui lui rante, une moins-value de 16,000 francs valu les éloges du maréchal de camp sur l'année précédente. Si la taxe rend aPrévost de Vernois. François Zola remoins d'argent, c'est qu'il y a moins de Marseille, s'occupa du à tourna nouveau chiens. Le raisonnement paraît irréfutable. prince de Joinville obtint du et Et cependant, le fisc s'est méfié. Il s'est dit port de l'autorisation de donner le que les chiens n'y étaient peut-être pour « Docks-Joinville » à. tout un nom système rien, et que c'étaient probablement leurs propriétaires qui oubliaient de faire la dé- nouveau de magasins qu'il avait imaclaration exigée par la loi. Oubli ou fra,ude ? Mieux vaut ne pas l'approfondir. Comment veut-on que j'admette une tache • A tout hasard, l'administration a décidé ineffaçable, lorsque je vois ainsi mon père caractère comme un autre) et de styles de prendre ses précautions. Elle aurait pu rentrer partout le front haut ? La vérité n est- curieusement mêlés. comprend-on pas menacer les délinquants des foudres de la elle pas aveuglante, et ne Le « donjon » que le gouvernement conduite expliqué avait et que rien loi. Mais mieux vaut douceur que vio- qu'il sa Bosnie-Herzégovine achève, en ce lence. Elle a préféré imposer aux proprié- ne restait de son erreur possible d'un mo- ,de moment, d'édifier au bord de l'eau, entre ? taires de chiens une médaille, comme aux ment Avant le mois de mai 1832, le dossier admi- le palais d'Autriche et celui de Hongrie, bicyclistes. C'était les prendre par la va- nistratif dit lui-mêmequel homme remarqua- nous offre une amusante synthèse de nité, et cette petite innovation produira, ble était mon père il parlait et écrivait trois pas exactedès lors, les meilleurs résultats. Nous ado- langues, l'italien, le français, l'allemand il ces styles. Il nede reproduit construction, mais il ment un type rons, en France, tous les insignes, quels pouvait produire les meilleurs états de ser- en résume plusieurs, et l'effet obtenu qu'ils soient, et on nous ferait aller au vice, lieutenant dès l'âge de dix-sept ans il est d'une élégance charmante. bout du monde avec une médaille, une avait aidé, en Allemagne, à l'exécution des L'architecte? Il n'a point signé. C'est le plaque ou un ruban. Si cette médaille pour plus remarquables travaux. Après le mois de gouvernement. Et ceci encore est une .1833, d'autres documents le montrent chiens pouvait se porter à la boutonnière, janvieractivité extraordinaire, se dévouant à des originalités de l'exposition bosniad'une vous verriez quels merveilleux résultats France, s'occupant du port de Marseille, que elle est, avant tout, une démonsIl y a une foule de gens qui achèteraient la des fortifications de Paris, du' canal qui de- tration d'initiativegouvernementale. le. chien rien que pour avoir l'insigne vait porter son nom à Aix. Et partout où il C'est qu'en Bosnie-Herzégovine cette passe, il est respecté, il est aimé. Et, lors- initiative est tout, ou peu s'en faut. En qu'il meurt, en 1847, il laisse la mémoire d'une grande intelligence et d'un bienfai- ce pays, très récemment ouvert aux idées et à la vie d'Occident, il y avait peu à atVIENT DE PARAITRE teur. tendre de l'action des individus; et cepenM. Emile Zola, après avoir dit nette- dant^ fallait agir. M. de Kallay, chargé: La 4° édition de Ruskin et la Religion ment son sentiment personnel sur l'his- par lé gouvernement- autrichien de l'adde la Beauté, le beau livre de M. Robert toire assez obscure de 1832, revient à la ministration de ces provinces, se mit à de La Sizeranne, publié chez Hachette, lettre Combe qui figure au dossier l'œuvre. J'ai indiqué ici même, il y a vient de paraître. La mort dé Ruskin rap- celle qui n'y est point « étant un faux.4 cinq ou six ans, au cours du voyage si 1» pelle l'attention sur cet homme extraordi- avéré, avoué » et il déclare que curieux auquel le distingué homme Petit naire, à la fois moraliste, esthéticien et ré- texte qui en a été publié par le nous convia, ce qu'était l'homme Journal a été également falsifié, et tron- d'Etat formateur social. et ce qu'était l'œuvre. L'Exposition dé qué. Deux passages importants, qui' at- demain nous le montrera mieux encore. disparu ont les accusations, ténuaient Les exposants individuels y tiennent Nous tenons à signaler, dans la « Collec- dans la reproduction du Petit Journal. tion des Grands Romans étrangers », pupeu de place mais le gouvernement s'y partout. bliée par Ollendorff, deux nouveaux chefsMon père paye, le Conseil d'administration manifeste fait depuis vingt ans dans le Ce qu'il a Imitations, une œuvre inédite lui donne quittance, et c'est justement cela d'œuvre du célèbre Tolstoï,, traduite par M. Ka- qu'on supprime. Après les accusations fé- domaine de l'enseignement, des travaux mihsky et qui produira une profonde sen- roces, qu'on imprime, on omet volontaire- publics, de l'exploitation agricole, foressation, et la Lumière qui s'éteint, un livre ment les lignes où il est dit qu'il a réglé ses tière et minière, il nous le montreraadmirable de Rudyard Kipling, dont la comptes, qu'il n'a donc pas laissé de malver- sous forme de produits-types, de maderrière lui. On s'était dit le fameux: quettes, de documents graphiques, etc., traduction de Mme Ch. Laurent a conservé sations serait pas et cette exposition « Ça ne se saura pas. Et cela ne la rare saveur. occupera le sous-sol une pièce falsifiée, cela no serait pas un faux 1 du pavillon et toute la galerie "intérieure un faux. •d'«nvoyèr, –Notre Service de Librairie se charge C'est pas M. Judet, je ne l'ai ja- du pourtour, au centre de laquelle (il Je connais ne contre ronfrFrance, ces ouvrages en mais vu, ie ne me suis jamais occupé de lui. convient de mêler le plaisant au sévère)
Notes
Et ce général républicain ne fait nulle difpour venir mendier des suffrages royalistes. La palinodie me semble naturelle. Rien ne m'étonne de la part d'un de ces soldats égarés dans la politique, mais j'estime que les électeurs royalistes de notre département commettront plus qu'une faute en apportant leurs suffrages à Fex-ministre de la République française ils se déshonoreront tout simplement. Par quoi se recommande la candidature
ficulté,
rents qui en désireraient en trouveront au secrétariat de la Ligue, rue Drouot,26; dans les bureaux de V Union libérale, rue de la Ville-l'Evêque, 15, et dans les bureaux de l'Association républicaine, rue Vivienne, 51.
LE TOUR DU MONDE
Monsservin. Je
me trouvais nies dans l'Aveyron. J'ai écrit à M. le garde der sceaux pour obtenir'des explications et l'informer que je l'interpellerai sur ce magistrat qui transforme son siège en tribune politique. Mon interpellation se greffera sur celle de M. Gourd, et à ce moment je me réserve d'intervenir et de dire ce que je pense. Aujourd'hui, je me contente de protester contre les allégations mensongères apportées dans un procès, contre les procédés incorrects employés par un magistrat à l'égard de la justice et à l'égard de la Ghambre. M. Bertsaux. Vous êtes un ingrat. Je me suis présenté à M. Monsservin. la députation comme candidat indépendant. Je ne connais pas les Assomptionnistes; ils n'ont pas de représentants dans ma circonscription, et jamais je ne suis entré en pourparlers avec eux. M.
Berteaux.
Depuis deux jours, nous à lamentable. Ceux de spectacle assistons un nos collègues qui ont bénéficié des voix monarchistes et cléricales viennent protester à cette tribune contre les faveurs qu'ils ont sollicitées pendant la période électorale. Ils abusent de la patience de la Chambre. (Très bien! très bien! à gauche.- Mouvements divers.) M. Monssorvin. Monsieur Berteaux, en fait d'ingratitude et de courtoisie, il ne vous appartient pas de me donner des leçons. Si les Assomptionnistes m'ont soutenu, ce n'est pas parce que j'ai pris envers eux des engagements s'ils me les avaient proposés, je les aurais repoussés. Le procureurde la République s'est trompé s'il nous a mesurés à son aune. (Très bien 1 très bien à droite.) Nous no sommes les prisonniers de personne.Si nous défendons lareligion,c'estparce que nous l'aimons. (Applaudissements à droite.) ** Si quelques-uns de mes collègues accep.tent le mandat impératif, ce n'est pas de notre côté qu'il faut chercher. (Nouveaux applaudissements sur les mêmes bancs. -Bruit à gauche.) Je n'ai pris aucun engagement; je l'eusse considéré comme indigne d'un député libre. (Très bien! très bien !) Enfin, avec M. Claudinon, député dela M.
première ornementale dans les ateliers de Sarajevo. Coopération ingénieuse et féconde, et dont il était utile que les résultats nous fus sent montrés.. Puis, au fond du hall, ce seront les grands paysages, les plus célèbres décors de nature de ce pays que Reclus appelait une « Suisse d'Orient » le diorama de Sarajevo, exécuté sur un panneau de cent vingt mètres carrés par le panoramiste viennois Kaufmann. Et, dans chaque coin, deux dioramas encore d'un côté, celui des sources de la Bouna; de l'autre, celui des chutes de la Pliva, à Jajce. Ces dioramas sont de Mucha. Mais ce n'est là que la moindre partie de l'œuvre entreprise par le célèbre artiste et qui sera le clou de l'exposition de Bosnie.. Mucha a composé pour le pavillon bosniaque une frise du plus grand effet, où se retrace, en synthèses magistrales, toute l'histoire du pays, depuis l'âge de pierre. jusqu'à nos jours. Il y travaille depuis de longs mois, et aura accompli sur les murs de ce frêle édifice, que la pioche démolira dans dix mois, le plus robuste effort de sa carrière. Heureusement, l'œuvre survivra à cette démolition, et il restera aux organisateurs de l'exposition bosniaque l'honneur d'en avoir rendu la réalisation possible, et de lui avoir fourni son premier cadre. Enfin, j'oubliais d'ajouter qu'à ceux qui préfèrent aux jouissances de l'art les surprises de la cuisine, le restaurant bosniaque en réserve d'exquises. On nous promet des écrevisses de JezeroJ1 Les trop rares touristes qui sont allés à Jezero, et y ont mangé des écrevisses, comprendront leprixdc cette promesse, Emile Benv
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tous les bancs.) Voilà les hommes pour lesquels je demande une subvention destinée à la découverte des causes de destruction de l'espèce humaine.
Aujourd'hui, le débat s'est traîné dans les minuties et les redites. C'était à qui
grappillerait quelques sous en faveur de ses protégés. Du cèdre à l'hysope, le personnel de l'instruction publique est intéressant et personne ne se plaindra qu'on beurre un peu le pain sec des pauvres diables qui vivotent au bas de l'échelle mais le budget crie et se rompt, comme
l'essieu d'Hippolyte; il faut d'abord le raccommoder. Aussi bien, il y a une grande Commis* sion de l'enseignement, présidée par M. Ribot. Elle a étudié toutes les questions; elle a déposé presque tous sesrap* ports. Pourquoi ne pas attendre la revision d'ensemble dont elle est chargée ? M. Dumont, député du Jura, en a fait très
sagement l'observation
1
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M. Dumont. Il m'est impossible, en entendant plaider la cause des maîtres de nos lycées, de ne pas me souvenir avec quel zèle ils travaillent etluttent contre la concurrence
La façade chinoise et la porte japo- de l'enseignement libre.
|4.CHAMBRE CHAMBRE
ïïun Parisien
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L'assemblée générale annuelle de la Ligue des contribuables aura lieu lundi prochain 29 janvier, à huit heures et demie du soir, dans la salle des Ingénieurs civils, rue Blanche, 19. M. Jules Roche, député, président de la Ligue, fera une conférence sur l'augmentation des dépenses du budget et sur la situation budgétaire de la France. Des lettres de convocation ont été adressées à tous les membres participants de la Ligue ceux qui n'en auraient pas reçu et les membres adhé-
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l'Institut Pasteur. (Applaudissements sur
DES CONTRIBUABLES.
naise du Panorama du Tour du Monde se dégagent définitivement dans toute la richesse et l'originalité dé leur architecture. A l'intérieur les faux plans sont presque terminés; le peintre Louis Dumoulin a traité cette partie du Panorama une exactitude et un souci de la des citharistes indigènes viendront nous avec couleur locale qui donneront au public donner chaque jour la sérénade. l'illusion absolue de la vie exotique. Le Mais c'est au rez-de-chaussée que rési- Tour du Monde sera décidément la deront les attractions. grande attraction du Champ de Mars. Le commissaire général de la BosnieHerzégovine, M. Henri Moser, qui est le plus compétent» des organisateurs et le plus habile des metteurs en scène, semble avoir combiné à ravir ses spectacles, pour l'amusement de nos yeux et la Jeudi 25 janvier. récréation de nos esprits. L'INSTRUCTION PUBLIQUE A droite, a l'entrée du pavillon, il nous Les banquettes sont sensiblement déoffre une restitution de harem; à gauche, celle d'un salon moderne à la bos- garnies, on voit que les élections sénatoniaque à l'extérieur, sous les arcades riales approchent; la moitié des députés légères qui entourent l'édifice, et au rez- ont devancé le départ. Quatre nouvelles réclamations se prode-chaussée du hall, autour duquel se déroulera l'exposition des trésors archéo- duisent, dans un calme relatif, contre le logiques du pays, de son ethnographie réquisitoire de M. Bulot. M. Gaffier, député de l'Aveyron, proet de sa préhistoire, ce sera l'âme même d'un peuple qui s'évoquera en tableaux clame sans mauvaise humeur que le provivants et agissants: marchands en cos- cureur de la République a dépassé son tumes, artisans occupés à leurs petits droit et il s'associe «aux protestations de métiers, groupes d'élèves des ateliers de MM. Gourd et Motte ». M. Maymac, détissage, de broderie et de tapis, que l'Etat puté de Loir-et-Cher, n'a guère plus de « La lutte, dans ma circonsa créés à Sarajevo, et qui travailleront rancune a été d'autant plus vive que sous nos yeux; car l'Etat en Bosnie-Her- cription, zégovine, est artiste et industriel, comme c'était le duel de deux républicains. Le il est cultivateur, mineur, exploiteur trône et l'autel se sont coupés en deux, mon de forêts et hôtelier Au centre, en- comme en beaucoup d'endroits trône, le et j'ai concurrent moi a eu eu fin, sous le plafond lumineux du hall, ` l'autel. l'exposition particulièrement instruc» M. Monsservin, qui est de l'Aveyron tive, des industries nationales du damasquinage et de l'incrustation, et des comme son collègue M. Gaffier, agacé par applications de ces industries aux tra- les interruptions radicales, rend fève pois et on sent en lui un petit vaux de maisons françaises qui vien- pour nent, depuis quelques années, chercher bonhomme très peu disposé à se laisser Ils ne se mouchent pas du pied, ce qu'on pourrait appeler leur matière faire. dans le Rouergue
giné.
boursemeat,
LA LIGUE
Loire, nous revenons aux manières douces. M. Claudinon avoue que la classification de M. Bulot n'a rien pour lui déplaire mais il se plaint qu'un magistrat ait jeté son nom en plein prétoire et que le garde des sceaux ait sanctionné cette incorrection. On reprend ensuite le budget de l'instruction publique. Vous vous rappelez qu'on l'avait déjà repris dans la seance d'hier, après les grands tumultes de la question Motte mais cette queue d'orage n'avait offert qu'un très mince intérêt. J'en dois détacher cependant un judicieux amendement et un excellent discours de M. Audiffred, député de la Loire. M. Audiffred proposait de voter un crédit'de 125,000 francs pour encourager « les recherches scientifiques relatives à la. découverte de nouvelles méthodes de traitement des maladies infectieuses ou contagieuses ». Et il ajoutait que l'argent des contribuables ne serait jamais mieux employé. On lui a promis que, sous une forme ou sous une autre, il aurait ses 125,000 francs, et il en a remercié la Chambre en lui prouvant, par un exemple, que la générosité de l'Etat, si grande qu'elle soit, n'égalerait jamais
le désintéressement de nos savants M. Audiffred.- Quand Pasteur faisait ses immenses découvertes, il était à l'instruction publique où il ne touchait rien. M. Tisserand l'a attiré à l'agriculture et lui donnait irrégulièrement 50,000 francs par an. Un pareil régime est-il tolérable ? Il ne faut pas hésiter à doter ces laboratoires. (Très bien! très bien 1 sur un grand nombre de bancs.) Un savant des plus éminents, le docteur Calmette, a fait une découverte industrielle qu'il a livrée à un chef d'industrie sans vouloir rien recevoir. L'industriel qui a profité 1 de cette découverte vint, l'année suivante, lui apporter 250,000 francs. (Mouvements divers.) que M. le docteur Galmette a donnés à
Mais il m'est impossible .d'admettre cette
méthode qui consiste à empêcher tout progrès véritable en liant les unes aux autres des augmentations de traitement qui n'ont entre elles aucun rapport. Il y a une Commission de l'enseignement, dont je ne partage pas toutes les opinions, mais qui a présenté à la Chambre toute une série de résolutions qui sont vraiment dignes de tout votre intérêt. (Très bien! très bien!) Je crois que l'Université tout entière ratifierait les conclusions que M. Ribot a présentées, à la lin de l'introductiongénérale de ce remarquable travail. La manière dont nous portons à la tribune, par fragments, les diverses améliorations qui nous semblent nécessaires empêchela réalisation de toute réforme effective et d'ensemble. (Très bien très bien! sur divers bancs.) Je vous propose en conséquence, et je crois que c'est une excellente méthode, de renvoyer à la Commission de l'enseignement les amendements que l'on vient de discuter, afin que la Chambre ne se trouve pas liée par un vote lorsque la réforme d'ensemble sera portée de, vant elle. (Très bien! très bien!) Le ministre, le rapporteur général du
budget, le rapporteur spécial du budget de l'instruction publique, ont joint leurs efforts à celui de M. Dumont, et leur peine n'a pas été complètement perdue. La Chambre a renvoyé quelques amendements à la Commission que préside M. Ribot mais elle a fini par céder devant les objurgations des orateurs et elle a voté, sans y regarder de trop près, plusieurs augmentations qui détruisent d'avance la symétrie de la revision d'ensemble préparée, avec tant de zèle, par M. Ribot et ses collaborateurs. M. Guieysse, M. Perreau, M. Viviani, M. Lepez ont bénéficié de ce capricieux état d'esprit. A un moment donné, M. Mesureur, qui occupait aujourd'hui le fauteuil, a saisi la Chambre d'une nouvelle interpellation de M. Lasies, heureux intermède qui a jeté un peu de gaieté sur cette fastidieuse séance. Les âmes étaient détendues on a eu de l'esprit des deux côtés M. le président. J'ai reçu de M. Lasies une demande d'interpellation sur les illégalités commises à l'égard des inculpés et des condamnés de la Haute Cour et sur les procédés policiers employés par le gouverne-
ment.
Quel jour le gouvernement accepte-t-il pour la discussion de cette interpellation ?• président dil: M. Waldeck-îtousseau Conseil. rappelle la Chambre Je à que n l'interpellation pour laquelle M. Lasies demande une date devait venir en discussion le 23 janvier. Il l'a retirée par là même il en a apprécié
l'urgence.
1 • fixer une nouvelle date pour cette interpellation, la Chambre se souviendra qu'il y a une discussion dont l'urgence est plus impérieuse et n'est pas variable c'est celle du budget. (Applaudissements.) M. Lasies. L'interpellation que je viens de déposer est toute différente dans son libellé de celle qui devait venir en discussion le
•
23
Avant de
janvier dernier.
Dans le texte de la première, qui ne visait que des questions de droit, j'étais mal à l'aise, comme en des habits trop étroits. M. le président du Conseil. Alors ilfallait élargir votre texte. M; Boudenoot. Ou vos habits. (On rit.) M. Lasies. Voilà pourquoi l'interpellation actuelle vise aussi les procédés policiers employés par le gouvernement envers les inculpés et condamnés de la Haute Cour.
la disla prochaine. Quelle cussion pour semaine aubaine pour lui! Il est interpellé par un na, tionaliste et le voilà qui peut agiter le spectre nationaliste Il est sûr de sa victoire; toute, interpellationlui assure un succès. M. Maurice Faure. Cessez d'interpeller, Le gouvernement devrait accepter
il cessera de vaincre. (Rires et applaudissements.) ` Ces renvois à un mois sont M. Lasies. dangereux aussi bien pour l'interpellé que.
pour Pinterpellateur. En un mois, que de machinations dont le gouvernement peut être victime M. Leygues, ministre de l'instruction publique. Prenez garde vous devenez ministériel. (On rit.) M. Lasies.- Quant à l'interpellé, la vérité qu'il apportait, discutée dans les couloirs, guettée aux embrasures des fenêtres, s'effrite au jour le jour et s'émiette au point qu'il, n'en peut plus apporter que quelques lam- beaux à la tribune. C'est une M. le président du Conseil. raison de plus pour l'ajourner. (Rires et applaudissements.) M. Lasies. -Je sais, monsieur le ministre, qu'il est difficile de discuter avec vous; ua homme de loi est habitué à plaider habile-" ment toutes les causes. (Très bien! très bien! à droite.)
Dans un mois enfin, y avez-vous songé 9? .1. nous serons en plein carnaval: ce n'est pas' la saison où on assassine les ministère (Rires et applaudissementsà droite.) Voix nombreuses. A un mois Le renvoi à un mois est prononcé. Les esprits chagrins diront, M. Lasies. monsieur le président du Conseil, que vous avez eu peur. (Exclamations à, gauche.)
Cette ornière étant franchie, l'attelage
scolaire s'est remis en route cahin-caha; on nourrissait un vague espoir de le voir arriver ce soir au terme du voyage; mais, au bout d'un certain nombre'de kilomètres, le découragement l'a pris.;
l'écurie était encore trop loin. J'aurais trop à faire de le suivre sur ce. chemin montant, sablonneux, malaisé, où il s'arrêtait en sueur à chaque pas. Je veux pourtant dire un mot d'un débatassez vif auquel les bourses de l'enseignement secondaire ont donné lieu. M. Defontaine, député socialiste du Nord, s'est plaint de la distribution de ces fa« Il y a des injustices » Le grand, mot est lâché. S'il faut en croire M. Defontaine, on élimine des enfants qui, au classement d'aptitude, ont obtenu les premiers numéros. Le ministre a expliqué le fonctionnement de cette institution, un peu moins démocratique peutêtre qu'elle n'en a l'air, sujette, en tout
veurs
cas à des récriminations de toute na- lation, nous croyons savoir qu'il n'a pas été examiné avec l'intention d'y donner suite. ture Le eas de AI. DcroBiScile M. Leygues, ministre de l'instruction pu- a blique: Les critiques dirigées par M. DeAinsi que nous l'avons annoncé, le procufontaine contre l'examen des bourses ne sont reur général près la Haute Cour de justice a pas fondées.
Pour les 99 élections de dimanche, on ne compte pas moins de 266 candidats à l'heure actuelle. Dans ce nombre, il faut compter 1 ancien sénateur, M. Delbreil; 13 députés, 22 anciens députés et une considérable de conseillers géavisé M. Paul Deschanel de la condamnation quantité néraux. dont M. Paul Déroulède a été l'objet. Pour ce qui est des professions, c'est Voici le texte de la lettre envoyée au présil'élément « docteur en médecine » qui dent de la Chambre domine. Les médecins-candidats ne sont HAUTE COUR pas moins de 40, y compris un officier Paris, le 22 janvier. DE de santé, qui se présente dans les ArJUSTICE dennes. Ils sont 6 dans l'Yonne et 5 dans Monsieur le président, J'ai l'honneur do vous adresser ci-jointe une la Haute-Saône. 2 pharmaciens seuleexpédition de l'arrêt en date du li janvier 1900, ment et 1 vétérinaire, sûr d'ailleurs de
La Commission de classement, offre, d'ailleurs, toutes les garanties désirables. Elle est composée de M. Gréard, de membres du Conseil supérieur de l'instruction publique et de membres du Parlement. Cette. Commission rassemble les copies, les compare, les cote et examine ensuite la situation de fortune des parents, ainsi queles services rendus par eux à l'Etat. M. Cadenat. Qu'entendez-vouspar services rendus à l'Etat 9? M. le ministre.- Les services rendus dans l'armée, dans la marine, dans les administrations publiques. Dans l'examen de la situation de fortune, il est tenu compte du nombre des enfants et des impôts, payés par la famille. La délivrance des boursesest donc entourée de toutes les garanties possibles. Seulement on ne peut donner satisfaction à tout. le monde les familles des candidats évincés réclameront toujours ces doléances sont trop humaines pour qu'on s'en étonne. (Très bien très bien !) ') La part la plus large est faite aux candidats qui sont fils d'ouvriers; à valeur égale avec d'autres, c'est à eux qu'on donne la préférence. M. Gautret. Je crois, monsieur le ministre, qu'il y a un malentendu entre M. Defontaine et vous. M. Defontaine demande que l'enquête soit faite avant l'examen, au lieu d'être faite après. Dans le système actuel, on permet à tous les enfants de prendre part au concours c'est leur laisser l'espoir d une bourse l'épreuve terminée, on apprend à quelques-uns que la situation aisée de leur famille ne permet pas de leur octroyer de bourse. Ils ont ainsi perdu leur temps. (Très bien très bien 1) M. le ministre. Si l'enquête précède l'examen, elle sera fort difficile, fort délicate à faire quoi qu'il arrive, il y aura des réclamations il faut s'y résigner.
par lequel la Hante Cour de justice a condamné sa réélection. M. Paul Déroulède, membre de la Chambre des Côté université députés, à la peine du bannissement pendant
ordonnant l'exécution la Place Clichy pour admirer les dernières rent que Leliepvre avait agi sous l'empira fantaisies de. luxe que cette grande maison d'une idée fixe, la Cour renvoya l'affaire a la* provisoire du jugement. vient de créer pour son rayon de lingerie, session de mars pour examiner à nouveau Les « étoiles » fileront-elles encore? 15,000 francs, en
La Cour d'assises de la Meuse vient de
condamner à dix-huit mois de prison M. Bastion, ancien notaire de Pillon (Meuse), poursuivi pour abus de con-
fiance qualifiés. Soixante-cinq chefs d'accusation étaient relevés contre l'accusé, qui fut longtemps maire de sa commune et président de la Chambre des notaires de l'arrondissement de Montmédy. v
2 professeurs d'enpara- seignemeut supérieur, dont un, M. Phi-
dix années, par application des articles 89, graphe Ie1', et 463 du Code pénal. M. Déroulède a été déclaré coupable « d'avoir, » en 1898 et 1S99, sur le territoire de la Républi» que, notamment à Paris, concerté et arrêté, » avec une ou plusieurs personnes, un complot » ayant pour but de détruire ou de changer le » gouvernement, avec cette circonstance que le» dit complot a été suivi d'actes commis ou » commencés pour en préparer l'exécution. » Aux termes des articles 15 et 28 du décret du 22 février 1852, la peine précitée entraîne la déchéance de la qualité de membre de la Chambre
Motswelles Diverses
sortants.
Côté armée
Des fervents de saint Antoine de Padoue,
généraux, qui tous deux bons de 10 francs, l'un pour la famille ne sont pas assurés de la victoire; 1 Hébrard, l'autre pour Mme Breyet. De S. C., 10 francs, dont 5 francs pour la vice-amiral en retraite, 2 colonels, 1 lieutenant-colonel, 2 commandants, famille Hébrard, 5 francs pour Mme Breyet. 1 médecin militaire et de nombreux
•''• Les projets de Brisson Pour le procureur général,
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officiers de réserve.
HERBAUX,
LA.
SANTÉ PUBLIQUE
Parmi nos confrères de la presse: MM. Le chiffre des décès de la semaine qui vient de s'écouler la 3e de 1900 a été de 1,043, Ranc, Strauss, Adrien Bastid, Lavertu- supérieur la semaine précédente, jon, du Petit Centre, et J. Brisson, des 999, mais à celui de encore inférieur à la moyenne Annales politiques et littéraires. ordinaire des semaines de janvier qui est Quelques candidatures excentriques: de 1,055. un candidat humain dans les Ardennes, La lièvre typhoïde a causé 9 décès, chiffre un aubergiste dans les Ardennes, un vi- identique a celui des trois semaines précé-
M.
Henri Brisson a déposé deux propositions de loi la première ayant pour objet une addition à l'article 911 du Code civil la deuxième à la sécularisation des biens des M.
congrégations d'hommes non autorisées. L'ancien président du Conseil doit aussi demander, paraît-il, qu'il soit publié, comme gneron-socialiste dans la Nièvre, un can- dentes. Le nombre des cas nouveaux n a pas non plus varié. Les autres maladies épidéen 1880, un état des biens des congrégations. didat perpétuel dans le Finistère, etc. présentent des chiffres un peu inféExtrait de profession de toi d'un candi- miques Paul Hémery, rieurs à la moyenne la rougeole 11, la scardat, dans l'Yonne latine 3, la coqueluche 5, la diphtérie 4. SÉNAT Mes préférences ont toujours été Les maladies inflammatoires des organes « LE RENOUVELLEMENT DU pour une Chambre unique, ce qui sup- de la respiration ont causé 152 décés. La prime tout conflit entre deux Cham- grippe, qui sévit violemment en Angleterre, n'a pas fait de victimes à Paris. bres. Résignons-nous,puisqu'on criera tou» On a célébré à Paris 491 mariages et enreAucun fait très intéressant n'est à jours. La Chambre a eu la faiblesse de gistré la naissance de 1,159 enfants vivants, signaler, dans les programmes ou provoter une augmentation de50,000 francs. fessions 593 garçons et 566 filles. de foi des nombreux candidats
On se mangera de plus belle autour de ce nouveau gâteau. A six heures un quart, M. Modeste Leroy ayant un .gros amendement à développer et craignant de fatiguer la Chambrea demandé et obtenu sans peine le renvoi de la discussion à mardi prochain. C'est une petite séparation de quatre jours, juste le temps de se refaire un peu de salive. On nous promet au retour un Sénat vivifié et rajeuni. Pas-Perdus.
COULISSES PARLEMENTAIRES
''
-''•"Repos • Les élections sénatorialesde dimanche prochain nous vaudront quatre jours de repos à la Chambre il faut bien permettreaux députés d'aller prendre part aux dernières réunions électorales, aux derniers congrès pour la désignation des candidats. Mais quand on reviendra, mardi, il s'agira de ne pas perdre de temps et de hâter la discussion du budget.. Pensez donc Il y a encore à examiner une loartie de l'instruction publique et, a la suite, l'agriculture, les postes, télégraphes et téléphçmes; la Caisse nationale d'épargne, la marine, la Caisse des invalides de la marine, la guerre, les finances, les monnaie et médailles, les chapitres réservés des colonies et des travaux publics, la suite des conventions, et enfin la loi de finances. Evitera-t-on un nouveau douzième provi-
soire?,
.
.
DIVERS
JL-V"IS pour le scrutin sénatorial de dimanche.. Dans Saône-et-Loire toutefois, une campagne ardente est menée contre EN UNE SEULE APPLICATION, cheveux M. Demôle, sénateur sortant, qui se préblancs reprennent nuance première avec la sente seul devant les électeurs, ayant été BAMMATRICINE, nouvellement perfectionexclu de la liste que soutient M. Sarrien. née, de la Parfumerie Exotique, 35, rue du M. Demôle a adressé aux électeurs sé- 4-Septembre.Indiquer nuance, 6f fco m*' 6,85. natoriaux une circulaire dont nous exLES ANALYSES MÉDICALES trayons le passage suivant
Le Président de la République est l'incarnation de la patrie devant l'Europe et devant le monde. C'est avec un véritable sentiment de tristesse, et. je dirai presque d'humiliation, que nous avons assisté depuis plus d'un an, et que nous assistons encore, à un déchaînement d'outrages proférés contre lui par ceux dont son élection a déçu les calculs et les ambitions. Je pense qu'il est nécessaire, au moins pour le bon renom de la France, de mettre un terme à une pareille situation. Un projet de loi dans ce but est, en.,ce,,moment, déposé sur le bureau du Sénat. Il va être prochainementdiscuté Si vous me continuez votre coniiance, je le voterai sans hésitation. Je m'associerai pareillement à toute proposition ayant pour objet d'assurer à la magistrature et à l'armée le respect qui leur est dû. La magistratureest la gardienne de tous les intérêts légitimes. L'armée représente la patrie et sauvegarde son indépendance et son intégrité. Elles doivent être protégées contre toutes les attaques.
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(urines, crachats, sang, etc.) exigent un outillage perfectionné et une grande science. Elles sont exécutées d'une façon irréprochable dans LE LABORATOIRE MODÈLE DE LA PHARMACIE NORMALE rua Drouot,, 19 l'un des directeurs, ancien chef de labopar ratoire de la Faculté de médecine de Paris. MmeLACHAPELLE,maîtresse sage-femme, reen consultation, de2à4h., 27, r. Monthabor,les dames malades, stériles ouenceintes
çoit,
Eclat Tf7cLATéblouissant ÉBLOUISSANT DES
YEux par la Sève sourcilière qui des brunit, YEux épaissit par cils cils et
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rectionnelle.
sentiels tels que: l'argent, Y armement, 1 habillement les vivres, les chevaux, etc. et comporte des opérations d'espèces bien définies telles que mutations, comptabilité,distributions, etc. en groupant, sous chaque rubrique générale, les mains le travail entier préparé par toutes les opérations qui s'y réfèrent, on
PRODROMES
Suite
•
moi? L>'horaire se compléteraitutilement n'aura plus qu'à se reporter sans hésitapar un répertoire alphabétique abrégé. tion à la rubrique générale voulue pour Nous avions cela trouver immédiatement la réponse à la Oh non, non
1.
Ah?. Voyons! colonel, Si j'ai bien compris, mon
`
j desideratum du général en chef peut le
Un parfum discret s'insinua dans l'at- se ' résumer ainsi Biosphère de la pièce. Ardouan portait « Avoir, dans chaque compagnie,
un
simplifié, très portatif, immédiaune chemisette de tussor, un coin de feu dossier pour tout le monde et marron à brandebourgs; de fines pan- ment intelligible de répondre indifféremment toufles de maroquin faisaient valoir son permettant ] pied élégant et petit. Il sortait manifeste- a< deux ordres de questions réciproques. ment de son cabinet de toilette. » 1° Quelle opération faites-vous tel L'ambitieux chef de corps suivait assi-jour de la mobilisation, à telle heure? dument un régime d'exercices physiques » 2° Quel jour de la mobilisation et à quelle heure faites-vous telle autre opépour prévenir l'embonpoint et conser- ration ? ver la prestance. Chaque jour, il montait J La première question se résout imses deux, chevaux, faisait des armes, et médiatement avec l'horaire simplifié que tonifiait méthodiquement ses tissus par J vous avez là. l'eau froide. Pour. la seconde, il faut avoir recours !••• II dit un répertoire alphabétique.Seulement, Je vous ai dérangé tard, capitaine. àll'ancien modèle n'amenait'pas assez vite je pars Asseyez-vous; donc. Voilà demain matin en permission de huit 1la réponse, parce que le groupement aln'était pas ramassé par ru1 jours et je tenais à vous parler aupara- phabétique fondamentales. J vant. L'inspection approche et il ne faut briques Exemple. Si on demandait pas nous laisser surprendre. O'Neddy s'inclina, muet. « A quel jour et à quelle heure versezvous l'armement modèle i874? » Le colonel poursuivit On pouvait s'égarer à chercher à la -«-J'ai, étudié votre projet d'horaire. V pour versement, ou à la lettre R 1 Je l'opprôuv» et. je veux qu'il soit gêné- lettre rali#e avant l'inspection. Je vous charge pour remise ou. réintégration, on encore ] < D pour dépôt. et de même en toutes d'établir le ftiodè-le qui sera autographié a. choses. Au contraire, si l'on veut. bien < :paf la presse du régiment, distribué aux considérer qu'une mobilisation met en oeuvre un certain nombre d'éléments esTraduction et reproduction interdites.<
-
C.
seconde question. Ardouan écoutait étonné. L'idée de Patrice était élémentaire et lumineusement pratique. Comment ce brouillon de major Rastenay ne l'avait-il pas trouvée depuis tantôt deux ans ?. Le colonel coula sur le capitaine son regard aigu, altéré d'un strabisme qui lui prêtait une particulière originalité et accentuait d'autorité l'acier dur des petits yeux gris. Sans doute. Très bonne Oui idée. Et c'est prêt, ce travail-là ? Depuis longtemps, mon colonel. La mbbilisation de ma compagnie tient tout entière en dix petites pages intelligibles, je l'affirme, pour le premier venu. Très bien! Alors, dites-moi?. Je vais envoyer une note au major, ce soir même, afin de te prévenir que vous irez demain matin vous entendre avec lui pour la généralisation de l'horaire et du répertoire alphabétique. N'est-ce pas?.
y
• Une dizaine d'individus faisaientirruption, '-
PARIS
LA NUIT
avant-hier matin, vers deux heures, dans un débit de vins, rue de la Lingerie, et se faisaient servir des consommations variées. Quand l'heure de payer fut arrivée, ils refusèrent de solder la dépense qu'ils avaient faite. Le patron de l'établissement, ayant voulu les empêcher de sortir, fut très maltraité, et Dieu sait ce qu'il serait advenu du pauvre homme si deux « forts » des Halles, qui se trouvaient heureusementdans le débit, n'étaient arrivés à la rescousse.
Plusieurs coups de poing vigoureusement
assénés donnèrent à réfléchir aux malandrins qui, malgré leur nombre, ne se souciaient pas d'entrer en lutte avec leurs redoutables adversaires. Ceux-ci se contentèrent alors de tenir la bande en respect jusqu'à l'arrivée des gardiens de la paix. Trois arrestations ont été opérées. Deux des individus emmenés par les agents étaient recherchés par la police pour un vol tout récemment commis rue Saint-Denis. On sert maintenant a dîner sur des nappes presque entièrement en dentelle; la guipure arabe, qui fait fureur, forme au centre le chemin de table et n'est séparée que par une bande do toile de la large bordure de dentelle; les serviettes à l'avenant. Ce sont les Grands Magasins de la Place Clichy qui viennent de lancer ces très riches modèles et ils en annon-
cent une merveilleuse exposition lundi prochain. D'ailleurs tout ce que Paris compte de mondaines élégantes se pressera lundi à
grandeur nature. C'était, au centre, le beau commandant Ardouan portant au collet noir le numéro 19, le numéro du bataillon de chasseurs qu'il avait commandé dans les Vosges, le cher bataillon
qui l'avait mis en vue, vers la'quarantaine, dans sa belle maturité. Les deux photographies représentaient,en groupes disposés sur des gradins, les officiers et les sous-officiers de cette mémorable phalange, figures d'énergie et d'éveil, aux mentons d'audace et de volonté, fleuris du « bouc » classique. Ardouan reparut, porteur d'une boîte de cigares; la femme de chambre suivait, un plateau dans les mains. La causerie fut cordiale autant qu'elle pouvait l'être avec ce chef distant et autoritaire qui ne déposait jamais totalement sa cuirasse de prestige. A phrases hachées, brèves, compactes, le' colonel évoqua quelques souvenirs de ses garnisons de l'Est, le seul pays, affirmait-il, où l'entraînement avait une valeur, où la troupe parvenait à une trempe de corps, à une ferveur d'esprit dignes de solliciter les talents d'un chef tel que lui. Le colonel reconduisitPatrice jusqu'au
jardin. Devant les écuries une ordonnance faisait un pansage soigneux à une superbe bête alezane, la jument Dorothée, la belle jument des revues et inspections, qui, d'elle-même, savaitprendre le petit galop gracieux, ramassé et souParfaitement, mon colonel. O'Neddy, debout, talons joints, saluait ple, pour venir au-devant des généraux, et esquissait déjà un mouvement de re- pendant que le maître, d'un grand geste de sabre, rendait les honneurs. traite. Quelle superbe bête mon colonel, Mais Ardouan le retint Vous prendrez bien un verre de ma- risqua Patrice, sûr de plaire. dère ? Ardouan acquiesça d'un mouvement de tête muet et convaincu. Il vint flatter Patrice s'inclina. l'animal qui se prêtait aux caresses, saLe colonel disparut un moment. Soulagé! Oh! combien! Le coeur tisfait, la tête tournée, l'œil amical et élargi d'aise, le jeune homme porta ses fier. Un de mes amis, le peintre Louis regards sur les murailles du cabinet. Une belle panoplie occupait le panneau Bérard, m'en a fait une étude tout à fait principal. Au-dessus d'un:large divan réussie. Tenez je vais vous la montrer. oriental, deux photographies se. faisaient Décidément, le patron était bien aimapendant, de part et d'autre "d'un portrait ble aujourd'hui 1
Nouvelles maritimes
Pour hâter les travaux du cuirassé Henri-IV et des sous-marins en construction, l'arsenal vient de presCherbourg.
crire de
Société de retraite des sauveteurs. Dans la répartition des subventions accordées par le gouvernement figure en bonne part la j Société de retraite des sauveteurs médaillés par le gouvernement français. Cette société de création récente, dont les membres participants sont titulaires de la médaille de sauvetage, fait appel à toutes les personnes qui voudraient bien s'intéres.ser à son œuvre humanitaire, dont le but principal est la création d'une caisse de retraite pour les vieux sauveteurs médaillés. Les dons, les inscriptions de membre d'honneur ou honoraire sont reçus à-Paris chez les trésoriers de la Société MM. Camentron, 43, rue Laffitte; Monnier, 96, rue de l'Ouest. Mlle Palla a reçu, Asile Sainte-Agnès. recueillies les petites filles par elle pour 100 francs de Mme Eugène Lambert, femme du peintre des chats; 20 francs de M. de Herbeet, de Bruxelles; 10 francs de Mme Aniéré 5o francs de la comtesse Foucher de Careil, dont les intentions seront suivies 10 francs de M. A 20 francs de M. Pol Moreau. Ces envois portent à 3,640 francs le total des sommes reçues, malheureusement insuffisantes pour le payement des charges de l'asile
E/iallucnza v Roues. Une épidémie d'influenza sévit avec une certaine violence à Rouen. Lei malades sont nombreux parmi la population civile et parmi les troupes de la garnison. Les écoles normales de filles et de garçons et le petit séminaire ont été licenciés.
Pillage d'un château .vw* Privas. Des malfaiteurs ont pénétré, la nuit dernière,dans le château de SaintMarcel-d'Ardèche,appartenant au comte de Pontbriand, et inhabité une partie de l'année. Après avoir mis le château à. sac, les malfaiteurs ont tenté de l'incendier. Une première enquète a démontré crue le pillage du château devait être attribué a une bande de malfaiteurs qui opèrent depuis quelque temps dans le midi de la France.
Marseille. Une dépêche annonce
que le paquebot Djemmah, parti le 10 de ce mois de Marseille, qui avait été assailli par un cyclone, est entré aujourd'hui à Adén.
La succession de M. Chtrta au Sénat Cannes. M. Rouvier a rendu visite à M. Jean Hibert, maire de Cannes, Sainte-Agnès. vice-président du Conseil général dès AlpesLe bal annuel de Maritimes, et, Bal de l'Ecole Centrale. au nom d'un grand nombre l'Association amicale des anciens élèves de d'électeurs sénatoriaux, lui a offert la candil'Ecole centrale aura lieu le 3 février pro- dature sénatoriale remplacement de M. en chain, dans les salons de l'hôtel Continental. Chiris. Cette fête brillante, qui réunira toutes les M. Hibert a accepté. notabilités du commerce et de l'industrie, se On croit que le général Bérenger sollicitera terminera par un splendide cotillon. également les suffrages des électeurs sénato-
riaux. • ^SyN^^V^ TËGIIIS ETCOBRESPONDIMCfS
lesgrèves. Douai.
La grève s'est déclarée hier
Sur vaillé.
Les motifs de la grève sont peu sérieux.
Tout fait prévoir que ce mouvement n'aura pas de suite; peut-être même finira-t-il aujourd'hui. Des réunions ont été tenues hier ;'M. Moché, secrétaire général des mineurs du Nord, a parlé contre la grève.
Saint-Quentin.
Tempête
Toulon.
Une terrible tempête souffle depuis ce matin sur Toulon et dans les environs. La mer est très mauvaise au large et plusieurs navires de commerce ont
Du 25 Janvier
ACCIDENT Le cocher Carmels, demeurant rue Brochant, aux Batignolles, a été victime avant-
Gazette des Tribunaux
1"
et c'est justement ce qui nous a valu des critiques. Je le sais, mon colonel; mais la structure du répertoire que j'ai l'honneur de vous proposer serait tout autre. Ardouan hésita.
Halles, M. Mayet. était, depuis quelques jours, victime de vols qu'il ne pouvait attribuer à son personnel, compose de commis dont il était impossible de mettre en doute la probité. Une assez grande quantité de marchandises entreposées dans une remise, rue des Ursins, avait disparu, notamment une caisse contenant 600 kilos de pommes. M. Mayet prévint le service de la Sûreté, et deux agents, après une courte surveillance, ont pincé en flagrant délit deux individus qu'ils ont conduits chez M. Cochefert, auquel ils ont avoué leur culpabilité. Ces deux malfaiteurs, nommés Joseph H. et Léon porteurs aux Halles, ont été écroués au Dépôt. Il ont refusé de faire connaître ce qu'ils avaient fait du produit de leurs vols.
accident. Le cocherCarmels, qui appartient à la Compagnie des Petites Voitures, avait conduit un client sur la rive gauche. A son retour, son cheval ayant fait un brusque écart, une des roues d'arrière heurta violemment la bordure du trottoir. NOUVELLES JUDICIAIRES Par suite de ce heurt, le cocher a été proLe P. Picard et les Assomptionnistes jeté de son siège sur la chaussée. Il s'est, dans viennent d'interjeter appel du jugement sa chute, cassé la jambe gauche. Il été rendu contre eux par la 9° Chambre cor- transporté à l'hôpital de la Charité. a
Feuilleton du FIGAROdu 26 Janvier 1900 compagnies, et vous voudrez bien rédiger aussi, pour vos camarades, une pe1 11, .1 1 ..29' tite notice explicative. C'est entendu, n'est-ce pas ? Je compte sur vous. Sans aucun doute, mon colonel. Mais je crois que vous n'avez pas entre
Scènes militaires du temps de paix
VOLEURS DE POMMES
Un commissionnaire en marchandises aux
vveiller.
In forma fions
sourcils. Parf^ Ninon, 31, r.du i-Septembre. hier matin, vers une heure, d'un assez grave aux mines de Flines-les-Roches, près Douai. 500 ouvriers, 12 seulement ont tra-
Quelques particularités sur les élec- .La société « La Panclastite » revenditions de demain, qui portent sur 09 siè- quait, on ne l'a pas oublié, la propriété A Madagascar de la mélinite contre le ministère de la en 35 départements. Il a été question, officieusement, dans les gesDouze départements n'ont de en- guerre. ces couloirs, de l'envoi prochain des troupes à des répudepuis 1876 voyé Sénat que Aprè de longs débats, la lro Chambre au Madagascar et des baraquements qui deles Ardennes, les Ce sont: Pyréblicains. de la Cour vient de confirmer le jugevaient être construits pour les recevoir. Il a, paraît-il, été convenu que pour l'ins- nées-Orientales, le Rhône, Saône-et-Loire, ment du Tribunal civil qui avait débouté tant il ne serait expédié dans cette colonie la Haute-Savoie,la Seine, Seine-et-Marne, la société de ses conclusions. Seine-et-Oise, le Var, les Vosges, l'Yonne que des Soudanais. «** Un de nos confrères annonce ce soir que, et Oran. interpellation, le gousous la menace d'une Deux seulement, la Seine-Inférieure et Une décision intéressante. vernement a renoncé à envoyer à Madagas- la Vendée, ont constamment et fidèleA la suite du dégrèvementdu droit sur car les troupes de l'armée de terre; qu'il a, ment élu des sénateurs monarchistes. les vins, les débitants parisiens avaient en conséquence, rappelé le colonel Joiîre, de siègent sortants, sénateurs 3 Parmi les demandé aux Tribunaux d'ordonner la l'armée de terre, qui devait s'embarquer hier â Marseille, et que le général Galliéni a été au Sénat depuis la création de cette restitution de sommes considérables. mandé d'urgence au pavillon de Flore. assemblée (1876). Ce sont MM. Poriquet, Nous que la Chambre des Nos informations particulières nous per- de l'Orne Huguet, du Pas-de-Calais,et de requêtesapprenons vient d'admettre le pourvoi mettent de dire que le départ du colonel Freycinet, de la Seine. formé par l'octroi contre l'arrêt de la Joffre est simplement différé, .parce que les Sénat il plus de sont entrés 2 a au y Cour d'appel faisant droit à cette dediverses mesures que comporte la mise en vingt ans, Guyot-Lavaline, MM. 1879 mande. en état de défense de Diégo-Suarez ne sont pas du Puy-de-Dôme,et Demôle, de Saône-etencore complètement arrêtées. Le Conseil des ministres, qui décide tou- Loire. Le dédit de Mlle Thylda. 6 enfin datent des élection générales jours sur les questions de cet ordre, aura procelle-là. Les magistrats de la 5° Chambre se chainement à se prononcer sur de 1882. Ce sont MM. Marcel Barthe, des Il est exact que le général Galliéni est venu Basses-Pyrénées; Millaud et Guyot, du sont montrés bien sévères à l'égard de au pavillon de Flore conférer avec le ministre Rhône Cordelet, de la Sarthe Barbey, la gracieuse mime des Folies-Bergère. des colonies. Ils viennent, en etfet, de condamner du Tarn, et Jacques, d'Oran. <Cete visite du gouverneur général de MadaSur les 87 sortants, 7 se retirent et Mlle Thylda à payer à ses anciens direcgascar s'explique sans qu'il soit nécessaire 80 se représentent devant le suffrage teurs de l'Olympia, les frères Isola, le de lui chercher un motif aussi spécial. montant intégral de son dédit, soit Quant au projet de menace d'une interpel- restreint.
AU TABLEAU
*»
lippe Berger; de l'Institut, a les plus grandes chances de succès; 1 inspecteur d'académie honoraire,2 professeurs de lycée, 2 chefs ou anciens chefs d'instituLA CHARITÉ quante-sept ans. demeurant rue Pigalle, a été tion, et 2 instituteurs-, dont l'un, M. Phitrouvée morte, hier matin, chez elle. Klle avait No us avons reçu pour les infortunes recomlippe, de la Haute-Saône, menace vive- mandées succombé à une congestion pulmonaire. le Figaro par ment les positions acquises des sénateurs J. de P. E. D., pour M. D. ingénieur, 20 francs.
des députés. Veuillez agréer, monsieur le président, l'hommage de mon respect.
•
George Grippon.
chemises, pantalons ornés de valenciennes et son état mental. dont les formes inédites sont vraiment le derLeliepvre est mort de la tuberculose pulnier mot de l'élégance, jupons blancs, sauts monaire. de lit, modèles délicats et nouveaux qui dépassent en originalité tout ce qui s'est fait a. es dévallseurs d'églises jusqu'ici; et pourtant aujourd'hui la fantaiEvreox. La gendarmerie de .*• sie est à l'ordre du jour. Pacy-sur-Eure vient d'arrêter un dangereux i malfaiteur qui, depuis plusieurs mois, pillait- M LE FEU églises de la région. S'étant embusLe feu a éclaté, hier matin, vers dix he ures toutes'les qué la dernière dans l'église de Pacy- ,,» dans l'un des baraquements de l'hôpital tem- sur-Eure,nuit maréchal des logis Fort et deux poraire d'Aubervilliers, situé dans la zone gendarmeslebondirent sur le cambrioleur au des fortifications, boulevard Macdonald, et il disposait moment où à fracturer le, dans lequel il ne se trouvait aucun malade. tronc. Le banditseéteignit le cierge qu'il avait Il était affecté aux services administratifs. allumé lutte et s'engagea dans les ténèune Le feu, qui n'a causé que des dégâts peu bres. Dans le corps-à-corps, un coup partit importants, a été rapidement éteint. du revolver d'un gendarme et la balle blessa On ignore comment il avait pris. le maréchal des logis au pied gauche. Le voleur, nommé Delaunay, fut enfin.m alJean de Paris. trisé, et il été écroué ce soir a la prison Mémento. Mme Sénéchal, âgée de cin- d'Evreux. a
Depuis trois
jours, la grève est presque générale dans les fabriques Bocca, Gabreau, Basquin, Testart, Panmer et Léon frères. Le nombre des grévistes atteint presque deux mille. La ville est calme. Une réunion tenue ce matin par les grévistes n'a abouti à aucun résultat. Saint-Etienne. Sur 2,630 chefs d'ateliers résidant à Saint-Etienne, 2,427 ont, jusqu'à présent, signé sans restriction l'engagement de ne travailler que pour les fabricants qui auront accepté les revendications des tisseurs. Montluçon. La grève générale vient de se déclarer a l'usine des schistes et aux mines de houille de la Société BourbonSaint-Hilaire. La revendication principale porte sur l'aug-
dû se réfugier dans divers ports du littoral. A l'est de Toulon, on signale un violent incendie de forêt, activé par le mauvais temps. La rade vient d'être le théâtre d'un fort grave accident. La baleinière du croiseur d'escadre Lavoisier revenait de la Seyne, armée de six hommes et du patron et ramenait à bord un lieutenant de vaisseau et un enseigne, lorsqu'elle fut chavirée par une grosse rafale. Les neuf hommes furent précipités à l'eau. L'escadre envoya aussitôt tous les secours. On a pu recueillir les deux officiers ainsi que le patron et six hommes de la baleinière, mais deux canotiers sont noyés. Ce sont les nommés André Hervé, vingt et un ans, inscrit au quartier de Brest, et Joseph Tastet, vingt-deux ans, inscrit au quartier de Bayonne. Ce soir, le vapeur italien lapic ia, venant de Fort-Maurice avec passagers et marchandises pour Marseille, a dû se réfugier dans la baie de Marseille. Les fêtes en l'honneur du cardinal
Lavigerio Biskra. De grandes fêtes se préparent à Biskra pour le mois prochain, à l'occasion de l'inauguration de la statue du cardinal Lavigerie, inauguration qui doit doit avoir lieu le 20 février. Ces fêtes, qui dureront du 18 au 35, seront une attraction de plus pour la reine des Zibans. mentation des salaires. La Commission des fêtes a été constituée, Tout travail est arrêté, et une grande sucomposée 300 grévistes. de MM. Metivet, Bouaziz, iBenparmi les rexcitation règne Gana, du Comité Lavigerie; Cassaigne et Couillaud, de la Société hippique de Biskra Slort de l'assassin du notaire Grosrenaud et Bavoilot, conseillers municide La JHaye-du-Puits. Darc, lieutenant de tirailleurs RebufCoutances. Hier matin est mort, à paux l'hospice civil de Coutances, Jules Leliepvre, fet, conducteur des ponts et chaussées. La Commission a arrêté ainsi qu'il suit le l'assassin de Me Gaillard, notaire. Cet individu qui avait passé près de qua- programme des fêtes 18 février. Courses de mehara. Fête de Bistorze années en Algérie, avait fait son service dans l'artillerie et touchait une retraite kra. 19 février. Première journée des courses sur de 850 fr. le merveilleux hippodrome de Beni-Mora. Défilé Il avait placé une certaine somme d'argent des mehara et des goums. Fantasia de Mozabites. chez M» Gaillard, qui était garantie, d'ail20 février. Inauguration de la statue du carleurs, par une bonne hypothèque. dinal Lavigerie. Concours littéraire. Au mois de décembre dernier, l'affaire vint 21 février. Deuxième journée des courses, devant le jury de la Manche et, après la dé- Derby de Biskra. Chasse au faucon, donnée par position des médecins légistes, qui déclaré- l'agha des Zibans, Si M'Ahmed-ben-Bouaziz-ben-
Ils rentrèrent dans la maison. Au fond Tout était donc en'
du salon, au-dessus d'une console dorée de style Louis XV, O'Neddy admira une jolie toile de genre la jument Dorothée, campée sur ses beaux aplombs, l'encolure droite, les oreilles pointant au vent entre les deux mèches soyeuses du toupet, portait son maître, en colonel cette fois, aigrette en tête, poitrine constellée, le poing droit posé sur la cuisse dans un sans gêne élégant et hardi, la main gauche tenant les rênes au-dessus du garrot saillant, superbe point d'attache des muscles secs dont un coup de lumière accusait les reliefs modelés sous la robe d'or. Et, sous la visière du shako, le regard perçait l'ombre, le regard strabique, volontaire, implacable. Sous la toile, un troisième portrait, en tenue, civile, celui-là, sollicitait l'attention. En vérité, cet homme aimait son
image
Comme O'Neddy se reculait un peu, clignant de l'œil, hochant la tète, pour apprécier l'harmonie de la composition, le colonel avait pris, sur la petite table de marqueterie proche de la cheminée, le fatal feuillet mauve ouvert à la hâte, sans doute, par Mme Ardouan au moment de sortir. Il le parcourut d'un regard. Minute pénible! qui réveilla, intense, le malaise du capitaine. Puis, brusquement, le petit papier fut froissé, roulé en boule et jeté au fond de la che-
minée.
règle. D'où, de quel
hasard, de quelle méchanceté, pouvait bien provenir l'inquiétante erreur delà
circulaire d'Armassier?. Il ne devait jamais percer ce simple mystère. Le galant chef d'escadrons, au cours de ses flâneries toujours préoccupées de conquêtes, avait découvert, un jour, une silhouette élégante et ignorée. Poussé par une force instinctive, il s'était embarqué dans le sillage de la jolie étrangère, se maintenant à distance, évitant de s'engager trop à l'aventure. Cette poursuite discrète, conforme aux lois du contact en honneur dans la cavalerie d'exploration, l'avait amené à proximité du chalet des Glycines. Là, il avait vu entrer la jeune femme et, audevant d'elle, dans le jardin, s'approcher, en tenue d'intérieur, un officier, le nouveau capitaine du 117e. Diable avait pensé d'Armassier, j'ai cotoyé une jolie gaffe. C'est la femme du capitaine O'Neddy! Et cette aventure, restée présente à son esprit, lui avait fait ajouter un nom, omis sans doute, sur l'état des ménages militaires d'après lequel il avait dressé sa liste. Seule, la conversation au jardin du Cercle lui avait révélé sa nouvelle erreur, et il s'était bien gardé d'en trahir,les origines qui l'auraient montré doublement dupé.
L'amour-propreépanoui, illusionné un Au revoir, capitaine Une poignée de main ferme accentua peu sur son mérite qui imposait la discrétion, pensait-il, O'Neddy se hâtait cet adieu bref. Dehors, Patrice absorba une bouffée vers sa demeure, soucieux maintenant de
d'air, les poumons dilatés. Avait-il été assez enfant de se tourmenter?. Il était venu là en chien sous le fouet, il en sortait complimenté. Cependant une préoccupation lui restait dans l'esprit. Il fit un crochet, passa par la caserne, entra au poste et dans la salle des rapports pour consulter le tableau des adresses d'officiers. En face de son nom, il lut «Rue des Ormeaux».
l'inquiétude qu'avait dû éveiller dans son intérieur la réception de la circulaire. Au dernier coude du chemin, il aperçut Luce qui, du balcon, épiait sa venue. La mine souriante, il leva la main pour un salut léger, dont le geste voulait dissiper l'anxiété et semblait aiiûonciateur de nouvelles heureuses. (La suite à demain.)
HAldta.
Gana. Grande fantasia des goums. Simulacre 1 d'une nefra. 22> février. î– Concours de musique. Kermesse. Festival musical. Fête arabe. RallyejJaper. Courses de bicy23 février. clettes et motocycles. Courre de gazelles par les SlougKys.'
COURRIER MSTHMTRES Co
soir
théâtre Cluny, à 8 h.
première re24 et 25 février. Visite des oasis. Danses et présentation du Fiancé da Thylda, opéattractions dans les Ksours. rette à grand spectacle, en trois actes et six engagements coursés de che- tableaux, de MM. V. de Cottens et R. CharLes pour les suivant les conditions indi- vay, musique de Louis Varney. sont vaux reçus quées au programme particulier de la Société MM. Rouvioro •Otto Au
hippique. Les demandes pour prendrepart aux courses de bicyclettes, au concours de-musique, au rallye-paper et aux chasses à la gazelle devront être' adressées au docteur Couillaud, président de la Commission dçs fêtes. Le programmedétaillé des courses de cycles et du concours de musique sera publié dans quelques jours. Des billets à prix réduits et trains spéciaux seront accordéspour la durée des fêtes par les Compagnies de chemins de fer.
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Dorgat
Globulus
Viclor Henry
Galipard Le baron L'inspecteur Aimable
Muffat
Lureau Gaillard
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Prévost
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Gravier
Raoul
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très sincère et très touchante dans le rôle, de pour laquelle Mlle Diéterle (des Variétés), a Louise. été engagée spécialement. Le bureau de location est ouvert à partir Dans une de ses dernières séances, la d'aujourd'hui. Commission des grandes auditions musicales de l'Expositionuniverselle de 1900, présidée Ce soir, à la Boîte à Fursy, première reprépar M. Théodore Dubois, a pris la décision sentation de le Roi des Tempêtes, ombres suivante, qui intéresse particulièrement nos lyriques de MM. Fragerolle, Lamouche et compositeurs Desveaux, vérité, interprétée par l'un des auConformémentà l'article 8 du règlement géné- teurs, M. Georges Fragerolle. Par traité, il ne ral des auditions musicales, les compositeurs sera donné que huit représentations du Roi
chambre.
Ne pourront être soumises au jury, les œuvres
anonymes ou inachevées. Les partitions devront être complètement insMme Tapis trumentées une réduction au piano devra être Radi-Rose GermaineRiva jointe à la partition. La baronne Valérie Le dépôt des œuvres devra être fait à la direction des beaux-arts, bureau des théâtres, avant Graziella Divonne le 1er mars. Tableaux 1« Les fiançailles de Thylda. De Nice Nord-Bxpréss. 3e Hôtel Béranger. 4° Red Rome. Des nouvelles de plusieurs 2° House. 5° Electric Club. 6" Les deux « Mme Marie Duran, une do nos artistes villes d'Italie, notamment de Venise, Gênes, Place pigeons. les plus appréciées, vient d'avoir la douleur Savone, Turin, Parme, Rovigo, la Spezia, de perdre sa mère, Mme veuve Joanny DuBrescia, Livourne, Florence et Cunéo, signaA la Comédie-Française lent de nombreux cas d'influenza. Une indisposition de Mlle Bartet a obligé ran. » Les obsèques ont eu lieu avant-hier à L'épidémie a également fait son apparition hier à donner Ruy Blas, au lieu de On ne Nice, à l'église du Vœu, au milieu d'une à Rome où l'on comptedéjà plusieurs milliers badine pas avec l'amoun. Les abonnés du nombreuse affluence. » de malades. jeudi auront donc la pièce d'Alfred de Musset le jeudi 8 février Mlle Bartet dans D'Anvers Sxntander. Des cartouches Re- Camille, et les abonnésavec du mardi la pièce de « Le Théâtre royal vient de donner une rningtpn, que l'on était en train d'emrnaga- Victor Hugo grancle représentationau profit des colonies avec Mounet Sully. sinér, on fait explosion à Santona. Le magascolaires, avec le concours de M. Jean Noté, n sin a été détruit. de l'Opéra, qui a interprété Hanilet avec une Deux personnes ont été blessées grièveL'engagement de Mme Se^ond-Weber à la maîtrise incomparable, à côté de MmeErard, ment. Comédie-Française est chose faite. La « ren- une touchante Qphélie. Argus. trée » à là Maison de Molière de la très émi» Un brillant intermède a permis d'applauprochain, en juillet à dir chaleureusement Mme Fernand Rooman, artiste lieu nenté aura àl'Odéon. la délicieusefemme du président du « Garl'expiration de son engagement Claretie dénia », qui a dit les Caravanes blondes, de à M, félicitations Nos très sincères
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français justifiant de leur nationalité, dans le des Tempêtes. cas où il s'agirait d'oeuvres non encore exécutées, pourront présenter à l'examen do la Commission C'est, chaque soir, un défilé de visiteurs une œuvre non exécutée de musique symphonique 'et une œuvre non exécutée de musique de amenant au Carillon l'élite du monde pari-
Mmes Andrini A. Cuinet
Thylda
l'éminent artiste, aujourd'hui malheureuse- d'Orléans. Delà1, l£.'navlregagi1àalà::1\Ùriisè; ment terrassé par la maladie. et remontera jusqu'à Tilbury Dock où il sLaNous sympathisons beaucoup avec cette Dès que Maroussia aura fait son généreuse glorification de ce magnifique marrera. charbon et ses vivres, le due et la .duchesse talent, et nous nous y rallions de bien bon d'Orléans, ainsi que leur suite, s'ëmbavqiiè-' cœur &n envoyant à votre Exposition le ront et se rendront directement à Lisbonne.''i: tableau que nous avons de cet artiste le Après un séjour plus ou moins long en For?' Retour du tugal et en Espagne, le duc et la duchesse Veuillez, etc., etc. "•" reprendront la mer et continueront leur' voyage vers Palerme. d'où ils se rendrontL'exposition qu'organise, à l'Ecole des dans leurs propriétés de Jucco.
ourse?
sien pour y applaudir les chansonniersPaul
Delmet, Hugues Delorme, Teulet, Lemercier, Meudrot, Conté, dans leurs œuvres nouvelles, ainsi que Mlle Violette Dechaumeet Suzanne Dariel dans leur répertoire. La joyeuse revue Vive l'Arène si lestement enlevée par Thérèse Cernay et Berthez complète admirablement un programme exceptionnel. Il est prudent de retenir ses places. Le 2e concert d'Henri Marteau lui a valu un nouveau triomphe. Le concerto de P. Lacombe, accompagné par Mlle C. Fulcran, a soulevé de vifs applaudissements,ainsi que le beau quatuor en la mineur de V. d'Indy, auquel ont pris part MM. Rêmy et Barretti et. H. Marteau, qui a encore fait preuve de ses qualités de grand musicien en jouant avec une véritable maestria la partie de
l'alto.
A. Mercklein. PETITES NOUVELLES Revue spirituelle, couplets lestement troussés, interprétation de premier ordre, voilà qui explique la vogue persistante de De Flic et d'Bloc il la. Gaîté-Rociiecliouart,où défile en ce moment le Tout-Paris artistique et mondain. La scène de l'élève' gérant responsable jouée Slflbac. qui y dessine une silhouette impayapar ble de collégien, est une des plus plaisantes de la revue de MM. Mougel et Héros où cependant ;• les scènes plaisantes ne se comptent plus et qui attire tous les soirs à la Scala un pu-
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beaux-arts, le Comité s'annonce comme devant être une imposante manifestation du talent d'Alfred Stevens, qui ne compte que des admirateurs. Tous les concours que l'on espérait sont venus au Comité S. M. le roi des Belges, le musée du Luxembourg, le musée de l'Ermitage, le musée Royal et le Collège municipal de Bruxelles, les musées d'Anvers, de Marseille, de Nancy prêteront les chefs-d'œuvre qu'ils possèdent du grand maître. Les collectionneurs beiges n'ont pas été moins zélés à répondre à l'appel du Comité; on verra au palais du quai Malaquais les œuvres appartenant à Mme Arthur Warocqué, Mme J. Cardon, Mme Waedemon à S. A. S. le prince Charles de Ligne, M. le chevalier de Bauer, Defœr, Léon Cardon, Emile Dekens, Godefroy, baron Goethals, Madoux, directeur de
l'Etoile belge colonel Thys, Goethals, Albert Vaucamps, Vimenet, Raoul Warocqué, de Bruxelles M. Edmond Huybrechts, d'Anvers, etc.
etc.
De Londres sont attendus les tableaux
des galeries Andrews, esq., J. S. Forbes,
esq.,
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COUPE BENNETT-
Elle se courra, comme nous l'avons déjà annoncé, le 14 juin prochain, sur le parcours Paris-Lyon par Fontainebleau, Montargis, Nevers, Moulins, La Palisse, Roanne, rare et Lyon. Cet itinéraire emprunte constamment des routes superbes et plates jusqu'à.,-= La Palisse. A partir de ce point, s'accidente légèrement pour devenir montagneux après Roanne dans la traversée des monts du Beaujolais et du Lyonnais. Le parcours devant atteindre 550 kilomètres environ, le départ; sera donné de trêa •bonne heure le matin, de Versailles probablement. M. le comte de Chasseloup-Laubat a été dé-' signé comme, représentant de l'équipe française dans la Commission spéciale du chai- •'•' lenge qui contiendra un délégué de chacun des clubs concurrents Belgique, Allemagne; Amérique, Italie et France. La course de l'Exposition a été baptisée « l'Etoile ». Elle se courra dans l'a dernière' semaine de juillet en cinq jours. Chaque journée, les concurrents parcourront unitinéraire de 350 kilomètres environ qui lésera-' mènera toujours au même point de départ, Joinville-le-Pont. D'où le nom d'Etoile. Paul Meyaii..
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Parmi les amateurs français, le Comité et à sa nouvelle pensionnaire dont la place M. Eugène Landoy, avec un art etun charme a reçu les adhésions de Mme Waldeckétait indiquée Comédie depuis long- exquis.; on l'a couverte de Heurs.. Rousseau, Mme Compère, Mme Duez, Jeudi 25 janvier. temps. » Au total, une représentation parfaite et productive pour son but charitable. » Mme Guyon, Mme Roth MM. Gaston C'est un vent de: hausse, mesdames et mesles PETITES NOUVELtES der>-f Le théâtre Vaudeville du Bériot, Bernas- Automobilisme. Bérardi, Bergaud,de A. sieurs,. un vent de hausse qui souffle par-t nières représentations de Maannonce Cousine. derniers engagements" blic nombreux et choisi. tout,. excepté sur les taux des escomptes, qui coni de Corti, Blaes,. Courteline, Faure, reçus pour lé meeting- Les PETITES NOUVELLES de Pau sont les suivants ont .'été abaissés à Londres, de 4 1/2 à 40/0, F. Feydeau, Gambart, Gardner, Gervex, Grand Prix de Pau MM. le comte Boson de le succès de la représentation popuDevant partition La Thyl de Uylenspiegel, de Jan et à Paris de 4 0/0 3,1/2 0/0. Mais la baisse laire de lundi dernier, le Théâtre lyrique de Hayem, Klein, Lavedant, F. Mâes, F. Pnrigord et Loraine Barrow; vient de paraître chez Heugel, Au MéCorrespondances Étrangères Marchant, des escomptes, c'est de la hausse pour le la Renaissance donnera une deuxième soirée, Blockx, Prix de l'A. C. F.; M. Albert Chain Monteaux, baron du Mesnil, nestrel. Prix delà' Presse: M, Loraine Barrow. reste, comme chacun sait. Alfred Delilia. lundi 29 janvier, à 8 h. 1/2. Le spectacle se Robert comte de Montesquiou, Peytel, les Consolidés nous sont arrivés à M. le comte Biscaretti di Ruffin, président composera de' Pierrot puni et de Lucie de Sarlin, Stewart, Ad. Tavernier, de do l'Automobile-Club tout près de 102, en avance de plus d'un Lamermoor, de Turin.,al-mtention.d'or-•• Mlle Parentani dans le SPECTACLES à CONCERTS1 FIGARO A LONDRES avec etc. Yturry, ganiser le mois prochain demi-point, et si les Mines d'or ont progressé rôle de Lucie. Le prix dé toutes les places est pour une excursion de chauffeurs italiens qui viendraient à Nice rendra dans des proportions sensibles, ce n'est pas réduit de moitié. On peut louer dès mainteà leurs collègues de l'A.V.C.N. là visite que cea seulement à cause de la réduction du loyer nant. derniers leur flrent l'année passée. •'«, Londres, 24 janvier 1900. de l'argent..C'est aussi parce que le général y AUX MATHURINS. Le beau Chœrèas. Vèlocipèdie. La Chambre syndicale de l'Au-' Warren, plus heureux que ses devanciers, Les obsèques de M. H.-F. Mondain, colonel trop l'époque lointaine, 'A hélas Ta sœur Au lendemain de Qui tomobile et du Cycle a tenu une assemblée génétrop j'usais paraît- enfin avoir décroché la timbale d'un du génie en retraite, commandeurde la Lé- embrasse. Tarride, l'habile directeur fonds de Culotte les mes rale, salle des Ingénieurs civils, rue Blanohô,-1 des sur Masuccès, anglais. Petite timbale à la vérité, au. gion d'honneur, père de M. Georges Mondainlycée Louis-le-Grand, le renouvellement de son bureau:• du bancs jouait thùrins, devait pour de donner spectacle de on se un moins à'ce qu'il semble; car la dépêche du. Monval, archiviste-bibliothécairede la CoLEiTURR Ont été élus: Office parle de pertes considérables. médie-Française, auront lieu aujourd'hui, à premier ordre il a réussi au delà de toute es- dans un petit théâtre du boulevard du War Président, M. Darracq; vice-présidents; MM.; NOTES SUR NICE Mais.qtfil soit ou non important, c'est un midi, en l'église Sainte-Marie des Bati- pérance. Ens'inspirantdes Scènes des courti- Temple, les Délassements-Comiques ou Beauvais et Lelong secrétaire, M. Vaugelle;S salles, plutôt risquées, de Lucien, M. H. Piazza un autre, une revue intitulée V'la les bétrésorier, M. Vital. succès tout de même; et si la satisfaction gnolles. La réunion terminera bien mis se tableau nous avons èt amusant a sous nos yeux un On se réunira rue de Rome, 85. qu'en témoignent nos voisins est plus vive tises qui r commencent Je n'ai jamais vu une dernière journée qui sera tout aussi Le gouverneur de Lyon vient de désigner la; du demi-monde osé où rem. amants grec, peu scrulieutenant Humbort, du 12le de ligne pour cette pièce; mais le titre m'en est resté que pe le comporterait cette mention de pertes que les autres. Dans le prix Municipal, faire dos conférences considérables, c'est qu'ils n'ont plus 1 habiNous avons donné la distribution des prin- puleux et habiles entremetteuses figuraient dans la mémoire, et la façon dont l'ad- plie militaires cyclistes à Lyon. l'écurie du baron de Cholet présente déjà élément de curiosité joint se à l'inCes avanconférences lieu les .26 janvier, la un cipaux rôles bois dormant, se auront de la Belle au tude de pareilles aubaines. I ministration des télégraphes britanniArcadie tageusement II et Audace. 9 avec 23 et février, dramatique, décors dans térêt la et costumes salle industrielle du paayant C'est donc, ainsi que je l'ai dit, un souffle petite féerie musicale de MM. Vanloo, Georges à savoir Reste si la guigne, qui là lais traite IIt du Commerce, les dépêches poursuit adressées à huit heures et demie très •• au depuis le de hausse qui passe sur les marchés; et au Duval et Charles Lecocq, qui succédera plus été soigneusement dessinés sur les conseils ques précises du de la réunion, commencement cédera du G. Latenay. Figaro, depuis quelque peintre de Marguerite temps, le Deval, i~ me rap- devant avantage de poids. N'oublions début, ce souffle, chez nous, avait une cer- tard, aux Bouffes, à l'heureuse reprise de Une conférence aura lieu aussi lé 2 février; un la Réjane de consacrée l'opérette, devait avoir pas pelle irrésistiblement. taine puissance, si bien qu'on a pu croire un François les bas bleus. sera faite par M. Huselin, avocat, et le 16 Vigoureux, considéré comme ayant une elle Vous n'avez pas oublié comment une que La direction nous communique aujourd'hui sa petite Lysistrata; ce serait donc superfétafévrier instant à un emballement. Mais nous avons par M. d Aufervillo ce dernier traitera chance hors ligne dans le prix du Prince de de la question de dire que la royale poupée enleva tous dépêche remise du tourisme. A cette occasion, pris depuis quelque temps des habitudes de la liste complète des interprètes de sa nou- tion télégraphe le jan12 au tombé Monaco, est premier obstacle; au les suffrages dans Chœur des rôle du sa projections et lumineuses son velle Jean Périer, Regnard, MauMM. que pièce seront faites. prudence et cela fait,qu'on s'est appliqué, vier avant minuit, ne vous est parvenue chance ici est donc indéniable. Dans le prix pendant la seconde partie de la journée, à rice Lamy, Brunais, Poudrier, Casa; Mmes son piquant modernisme parut plus délicieux que le 13, à cinq heures Courses à pied. – Le Championnat de cross- -v' du matin Un de série, avant-hier, Merry Boy, qui allait à modérer un peu les allures du commence- Valentine de Hally, Tariol-Baugé, Laporte, que jamais. La création de Chceréas comptera télégraphiste zélé avait de TU. S.P. se "disputera le 11 mars ôt ;i cru voir dans la merveille, a été désemparé par une grosse country ment en faisant jouer la soupape de sûreté Dziri, Maud d'Orby, Marty, Mathyeu, Roche- parmi les meilleures de Pierre Achard. Renée liste des actions de laGompag'nieKynoch, doté.de prix importants. Le classement ea "J-; sera faute à la rivière il s'est presque reçu sur servira à désigner Pontryfut bien disante, et sa belle presdes réalisations. En sorte que, tous comptes belle, Raymond, Sonval, Lerebours, Petit, de les coureursdevant repréâenVJe conclus à Menil Jean ou Vigou- ter cette société dans tance fit merveille. La jolie Dorziat, habile possédées par la famille Chamberlain et les genoux. le Championnat de France faits; les différences sur hier ne sont pas bien Covin et Van Hecke. dans Je verrais le prix de la Baie des reux. comédienne dans déshabillé organisé suggestif la. Fédération valant quelque quatre millions de des Sociétés athlétifrancs, Anges, Ventorillo Vistola, et dans le prix 1 par son considérables. Mais quelles bonnes tende France. ou Léonnay, ques une mignonne débutante d'avenir, un chiffre secret ayant pour but, sans du Pont-Magnan, Beauchief dances l, -1, INSTANTANÉ Opportun. ou Juliette L'Union des sociétés françaises de sports Blum, exquise dijolie femme et et Le 3 0/0 revient à 100 10, son cours d'hier, doute, de tenir le docteur Leyds au couathlétiques a enregistré les nouvelles demandes Mlle ROYBET seuse, se partagèrent les bravos. après 100 20 et 100 07; le 3 1/2 O/O gagne des projets rant du général Buller. d'admission de: l'Association sportive des écoles Ta sœur! est d'un autre genre MM. modestement 5 centimes à 103. Au comptant, Fille du célèbre peintre. Ancienne pension- Maurice Une dépêche adressée Figaro à mide commerce, la Société de golf de Paris, l'Union au Frémont et Fernand Rouget-MontDans l'entourage de M. de Brémond, on sportive immobilité complète. sottevillaisè et l'Union sportive do Coinuit vingt-cinq minutes étant ne vous est de plus en plus rassuré les deux bulle- beil-Essonnes; J'ai vu le moment où l'Extérieure allait naire de l'Odéon et du Vaudeville. Après deux valent ont imaginé la plus drôle des intrigues, atteindre 69 francs. Mais arrivée à 68 92, elle années de brillantes tournées à l'étranger, parsemée de couplets de revue frappés au bon pas; encore parvenue ce matin à trois tins de santé, surtout le dernier, celui de neuf Football. Deux sportsmèn, MM. Jobert et d9';.' de coin et pleins d'esprit et ont ainsi procuré heures, j'ai tâché, en vain jusqu'à pré- heures du soir, sont très bons. Le docteur a rebroussé chemin1 jusqu'à 68 60, pour finir s'est sentie prise d'une vague nostalgie de Neuflize, dansle but de créer une émulation l'heure la plus gaie qui se puisse imaginer sent, de savoir pourquoi elle était restée Redard, qui par mesure de précaution ne' l'a nouvelle pour lés joueurs à 68 70; soit -10 centimes plus bas qu'hier. Le Paris, et y est rentrée ? par la porte de football et pour 6 0/0 Cubain est en petite amélioration à l'Athénée, et sous les traits de la séduisante et l'opéra burlesque de la fin a mis la salle en si longtemps en route. Cette dépêche ne pas encore quitté, a constaté une améliora- obliger les clubs à mettre leur équipe sur pied 320J-L' 'Italien gagne'17 centimes à 03 32. Le capiteuse Lyane, une des amies, et là plus jus- joie, assurant pour longtemps le gros succès contenait aucune espèce de chiffre et je tion de l'état local. De plus le blessé n'a pas quelques mois plus\tôt, viennent -de- fonder tthVi cette fantaisie. L'excellent Batréau est ne sais ce que l'intelligence des employés de fièvre. Ses amis, MM. Deschamps, de Cor- nouveau' challenge, intitulé la. «; Coupe^de l'OIVîïlPortugais passe de 23 15 à 23 30. Hausse tement regrettée, de l'homme â l'oreille cou- de menin et Maurice de Gheest, se relayent à pique ». Voici le règlement de ce nouveau chàlplein de bonhomie dans son rôle et ses danses du d'un demi-point sur le 3 0/0 Russe 1891 à pée ». Grande, élégante, de beauté expressive Norfolk duc de découvrir » aura pu y lenge ont fait rire aux larmes il est fort bien se- mais cela son chevet. 88 80, avance de 12 centimes sur le 3 0/0 très probablement fort I. II est créé sous le nom de Coupe de l'OlymJ896 à 89 40. Le 4 0/0 Brésilien reactionne et fière, la nouvelle pensionnaire de M. Deval condé par Jourda, un amusant jeune premier, drôle et je sera ferai part de leur troupique un challenge de football-rugby. vous de 20 centimes à 61 10. Le Turo C à 26 35, le nous revient avec un talent assoupli et sûr, Pierre Achard, Francine Samie, une aimable TIR AUX PIGEONS DE MONACO 0 challenge'est ouvert à tous lès "clubs II. -Le brûlant les planches avec un entrain vaille, dès que j'en serai informé. Turc D à 23 15, varient de 2 à 5 centimes en que les spectateurs de l'Athénée apprécie- brunette de région la do Paris. (Par dépêche) Il est fort possible, cependant, que le plus ou en moins. La Banque ottomane est à •raient plus complètement si l'auteur, dans le endiablé et Dorziat, experte comédienne et III. Les engagements seront clos le 15 sep* télégraphe ait arrêté ma dépêche pour Nous sommes de plus en plus baignés dans tembre au plus tard. Les matahes comptant po-ar ; 566, sans changement. dessein. d'alléger son acte final et d'accord lançant le couplet avec esprit. A signaler l'amusante fantaisie de encore L'abaissementdu taux de l'escompte coûte avec l'artiste elle-même dont il faut louer ici rien, pour le plaisir. 11 est des gens haut le soleil, et les tireurs affluent. On ne voit ce challenge commenceront le 1er octobre et (iè^ Michel Carré Pantins les de Marguerite, être terminés le l"T janvier. où 20 francs à la Banque de France à 4,040. La le désintéressement placés et puissants à qui la publication passer que des habitués, suivis de grooms vront n'avait dû supprimer Marguerite Deval présente, IV. Seront qualifiés tous les membres de9';> qu'onl'esprit avec Banque de Paris à 1,098, le Crédit lyonnais de cet acte, le jour même de la première, une portant des boîtes à fusil. de la liste actions des de la Compagnie clubs engagés dont les noms auront paru à l'« Oflui connait, ses chansonniers, qui sont seuleIl à 1. 017, le Foncier à 712, sont comme hier. soixante-quatorze tireurs y a eu flciel pour Kynoch, la possédées famille Chamle n avant lof octobre. par disputer le Prix d'Ouverture, dont voici le Le Comptoir gagne 3 francs à 631, la Banque longue scène. plutôt scabreuse, que son in- ment trois, mais qui en valent bien d'autres à berlain et valant quelque V. Le club gagnant aura la garde du chal« quatre millions ' résultat internationale 2 fr. à 629. Au comptant, les terprète jouait précisément à ravir! Mlle Roy- eux tout seuls Meudrot, Marinier, Grégeois.. de francs, déplu, et, lenge pendant un foi, Bref, deux grands succès. La parole est a ma on se venge différences sont généralement plus corsées. bet a droit à une revanche. Les occasions Premier et second, MM. Watson et Horton, VI. La Commission de football-rugby du maintenant feuille de l'élola location, dont à peut 1 12 sur 12 et 11 sur 12, partageant 6,690 fr. l'U. S. F. S. A. sera chargée de l'organisationdo comme on Je trouve en avance, sur ce marché, les Com- de la prendre ne lui manqueront pas. -• quence est grande, aux Mathurins, depuis le (médaille d'or au premier). MM. Lanfranchi, ce challenge. munales' 2 60 O/O 1879 à 47950, les 3 0/0 Un Anglais cynique il s'en trouve i :'` Un M. du B. à qui j'ai C'est demain samedi 2i janvier, à dix heu- commencement de la saison. Queirolo, Gregorini, Hans, Marsch et Guidi1891 â 394 50, les 2 60 0/0 1899 à 475, et Edimbourgfait Boxe. part de aventure Castérès m'a vient tiret de à mon cini, 7 sur 8, partagent la 3" et la 4e place et, devant 13,000 personnes, dans une réunion qu»,1 -444 50. res du matin, au théâtre de la Gaité, que se surtout les Foncières^ CIO 1883 tenu aujourd'hui langage ce l'assemblée générale extraordinaire tiendra 3,340 francs. Non placés dernières dépourvues Ces de lots mais présidait le.général Chapman.. sont Aujourd'hui Mon ami, cher n'êtes qu'un vous mutuels des arLe maître parisien a fait, avec son prévôt Anelles sont fort avantagées au point de vue de l'Association de secours 3 représentation Bodinière, à h. lrc de simple Français (a A la Frenchman) et toine, MM. Lambert, la démonstration'.de sa méthode de Jboxa^t" convoquéed'élire Laleham, l'effet comte dramatiques, à Péderzoli, tistes mère du revenu, qui ressort encore à 3 35 0/0, Revanche de Galathée, opérette en un acte la Briasco, française.' Paccard, Hod^son, Erskine, jamais A. Fortuprésidents en remplacement du regretté en vers de Paul Ferricr,musique de Ed.. Diet, vous ne comprendrez les beautés nio, baron de Montpellier, R, .Grandi, Ker, un sans compte la prime d'amortissement. Câstérès a été longuement acclajné, 'P. 'M.' • '1~ Eugène R. Bertrand. civilisation de la britannique, ni les sub- Gourgaud, baron Léonino, Pérégo, Basford, DeActions de chemins de fer français de plus. jouée par Mlles Mily Meyer et Mary Théry. _ ¥>.i&. >•• A ce propos, le Comité rappelle qu'en vertu Au piano, -M, Ad. Ray. A 4 li. 1/2 Paris tilités de notre administration. Comme monts, Vernon, Barker, Pollari, Sibrick, De en plus délaissées. Bonne tenue des obligations 2 1/2 0/0. de l'article 27 des statuts, il est nécessaire que à la mode -de. Quand? -fantaisie-revue en l'a dit hier lord Rosebery Nous avons Pape, comte de Robiano, O'Brien, comte EsterLe Suez- gagne 17 francs à 3,530; la Trac- trois cents membres-soient présents pour ren- un acte do MM. V. Meusy et G. Nanteuil, pour principe que tout a «bien été jus- hazy, E. Villain, Brasseur, Baron, A. de Taver- E5MEiirti3EflHlE- ADHESHEITE, nouveaux dentiers tion 3 francs à 342. Sontplutôt faibles, l'A gui- dre valable une décision de l'assemblée géné- jouée par Mlle Miriam Manuel et M; Fernand qu'ici, que nous sommes une noble na- nost, Soldi, vicomte Ed. de Poncins, Ben.v.enuti, Invisibles, lassant le palais entièrement libre. La Catenacci, Fenick, Sôuthby, Herwitt, Lazzaro, plus belle lnventlondeTart dontaire. Succèsconsacré, las a 504, les Métaux à .527, la Thomson-' rale extraordinaire, et qu'aux sociétaires qui Depas. Au piano, M. Laguépierre. tion, très riches, que J. Grasselli, Hudellet, comte Voss, Charrier, AucuneSucQi/rsate. M. ADltJElt,4, fueJSeverbeer^ que nous sommes Eousiçhk 1,478 après 1,485, la Sosnoioice à n'auraient pas reçu' de carte d'électeur, il en Ghersi, Marconsini,. Riols, comte L. Gajoli, nous sommes assez nombreux et que, Mqncorgé, 2,420^La DeBeers monte de 16 francs à 628.. sera établi une sur leur seule présentation. Barker jeune, baron de, Monzéro, NOUVeAU tout en pataugeant, nous finissons tou- Horton, Maurice Ce soir Les Tavernes Zimmer sont en progrès à. Le scrutin restera ouvert jusqu'à.cinq.heures CB3ES'E?4SE A violet.'1»*, ~~dT'âiimii. Fauro, Piati, Rincon Gallardo, nouveau W enWmSf&US%i9.Boul'dttlttlia,VPARFUM 9 h. 1/2 Bodinière, Première repréA la à. du soir. • • jours par tirer d'affaire ». Etant Drevon, Asti Cesare, Journu, Frédal, Ribollet, 134. Mais la palme de l'activité revient au nous sentatidn de .Ce soir. à la Bodinière.' fan- une noble nation, nous avons supprimé Blake, Della Torres, • Lang-hendouck, Mackin- ROYAL 8Kt(!f h V-XX nouveau pàrpum Rio, en brillante avance de 16 fr. à 1,159-après #% f QnVkl BJf-ÈI f7~9U~~ôFéUI~dENO!l910AHT,fr.f9S.-HOpurd A.-J. MM. de J;-L. taisie-revue Croze de et Robinson,lord Portharlington, baron de 1,151-êt 1,162. mots bien' et mal et nous les avons tosh, Ajoutons que les quelques dissidents qui Mauprey, musique de M. Emilo Bonnamy, les Molembaix, Van 'don Bosch, Rogers, Roberts, Boursier. trouvaient étrange que le Comité ait désigné intorp'réiéé'par M. Charny et Mlle Suzânnn'e' remplacés par ceux-ci: English.et itn- Barry Hehrfeld, Torrigiani, Merighi, Pucinelli, english. Ce est Antinori. que nous candidat à laprésidence semblent,ainsi approuvons son que Rozier. MENES D'OR englisîi ce que nous trouvons mauvais nous le faisait judicieusementremài-quer CoRobert Miltonè Les' nouvelles du Natal ont été tout natu- quelin lui-même, oublier qu'à Ja Chambre ce L'abondance des matières nous oblige àre- est un-english. Et voyez comme c'est QUINA.SUCdeVIANDEêtPHOSPHflTEdS CHAUX rellement saluées par une hausse assez im- sont les députés, mandataires du peuple, qui mettre à demain le compte rendu du nouveau. simple I YACHTING • ANÉN3IE, CONVALESCENCE portante au début de la séance. Mais la spé-. nomment leur président, sans appeler pour et très grand succès de la Cigale les Petits Sur continent, le correspondant de un » culation sur les mines est très timide, et. cette fonction administrative spéciale une Croisés, l'opérette à grand spectacle de MM. journal « MAROtîSSIA LE S. Y. » envoie une dépêche qui;déplaît Affections de la Poitrine malgré l'abaissement de l'escompte, tant à consultationuniversellede leurs électeurs. Paul Gavault et P.-L. Fiers. L'armement du steam yacht Maroussia, Systèmes nerveux et cjsseuac. A et des k. autorités la aux on lui supprime et on appartenant au duc d'Orléans, étant terLondre qu'à Paris, elle a jugé prudent de Cependant M. Louis Péricaud, le très déréaliser ses bénéfices. En conséquence, on voué rapporteur général de l'Association, Tous les' amateurs de lutte ont remarqué la lui rembourse. Rien de plus un-en- miné au Havre, le yacht a pris la mer reste aux environs des plus bas cours de la ajoute à son .tour que, pour faciliter le libre que Pytlasinski semblait souffrir dans sa glish. Ici, c'est bien différent on retarde sous le commandement de' M. F. de Bai- iUlAUX DE GÔS^GÊ sont' guéris parle B™i RARGARISRIESEC du-Ty Williams, *f 5® f« journée. vote de tous, deux bulletins seront remis à dernière rencontre avec Pons mercredi der- assez la dépêche pour qu'elle ne puisse chis, lieutenant de i vaisseau démissionLa Rand Mines a coté 885 francs et 865 fr.; chaque électeur l'un portant le nom de Co- nier. En effet, affaibli par la perte de sang être utilisée par le journal destinataire, naire. Maroussia toucliera à Cowes où il PHARMACIE NORMALE, 19, r.Drouot, Paris. elle clôture à 874 francs, en bénéfice de 26 quelin, l'autre, de même papier, même for- qu'avait provoqué le coup que lui a porté ré- puis, comme elle a été expédiée et doit prendre un steam launch neuf, comque mandé, francs sur la veille, et à 34 liv. st. 9/16 (871 mat, sera libre et permettra d'inscrire tout comment' Kara-Ahmed le champion était l'administration n'est pas responsable i L5& lABlr I lUrSE" JONES. 23, B' il y a quelques mois, par le duc FCIfctU B A TIFarf0»c" p"uCapucines. embslllt laPari». Teint. francs sans frais) à Londres, contre 33 liv. autre nom. Liberté pleine et entière sera donc loin d'être, ce soir-là, dans sa forme. Mais il des retards, on ne rend pas V argent! st. 7/16. East. Rand, 164 fr. 50, gagnant acquise à MM. les comédiens qui pourront a demandé une revanche à Pons, revanche Résultat suppressionindirecte do la dé4 fr. 50, et 6 liv. st. 7/16 (162 fr. 25 sans frais), exprimer leur suffrage dans la sincérité de qui aura lieu demain soir samedi. Cette en plus-value de 1/8; Consolidated Gold- leur conscience. Mais le résultat de l'élection lutte, la dernière peut-être que Pytlasinski pêche et encaissement du prix du téléfields, 175 fr. 50, contre 171 fr. 50, et 6 liv. est certain à la grande majorité et le prési- fera à Paris, sera encadrée par le merveil- gramme C'est pratique et avantageux; st. 31/32 (175 fr. 65 sans frais), contre 6 liv. dent Coquelin pourra marquer la journée de leux spectacle que les Folies-Bergèreoffrent en un mot,- c'est business-like, et c'est st. 13/16. Modderfonlein, 8 liv. st. 3/4 samedi d'une pierre blanche. en ce moment au public parisien et où la très english. Ce n'est pas brutal comme 1VAUDEVILLE. 8 h. 1/2. nouvelle étoile qui se lève au ciel théâtral, la suppression, laquelle est tout à fait 220 fr. 55) en hausse de 3/8; Geduld en 1807; Ma Cousine. 1 Valentine Petit, brille d'un si vif avance;à 3 liv. st.. 5/8 (91 fr. 35) RandfonriYMNASE. 8 h. 1/4. Colombie et Violette; * un-english et, comme on garde l'argent, Les spectateurs qui iront applaudir ce soir tein ferme, à 74 fr. 50 à Paris, et à 2 liv. W c'est, pour emprunter un mot aux Boers 6 francs s t. 15/16 (74 fr. 05 sans frais) à Londres. 7e Fiancé de 'Thylda au théâtre Cluny auront Félicia Mallet va enfin réapparaître sur (nous le leur rendrons pas !), très slim. Par Dix insertions ou Cinquantelignes PALAIS-ROYAL. 8 h. 1/2. Le Ràccomiïione Transvaal Consolidated Land, 61 francs une surprise. agréable, cette scène de la Bodinière où elle a conquis deur; Coralie etCi0. délai dans laLigne. 5 le d'un francs mois, M. Léon Marx a faif remettre à neuf toute tant de triomphes par l'interprétation ideale Comprenez-vous maintenant? » contre 56 fr.' 50 la veille. Pour d'Emplois les et de Gens BOUFFÊS-PARISIENS. 9 h. O/O; annonces François La' Société Gœrz et G'" nous communique sa salle qui est maintenant complètement re- de ses' chansons. Ainsi parla mon ami, un Anglais cynide maison, te mercredi, la Ligne. 3 francs les bas bleus. la dépêchesuivante, expèdièede Johannesburg peinte, tapissée d'un joli papier grenat, avec Elle: apporte une nouvelle série qui sera, que, dont les boutades sont légendaires, 1 fjpHEATRE" LYRIQUE DE LA RENAISSANCE.' trente-six La Ligne lettres. de de'velours grenat galons, crétentures se compose Lour«nço-Marquès le 24 janvier plus Aupathétique qui émouvante, et plus par « me quitte en me conseillant de mé8 li. 1/2. –Voyage en Chine. et embrasses d'or, sièges de bois noir dit-on, cune de nos douze.mines n'a été endomma- pines diter deux english, mots encore. Samedi Martha. ces. sur PLAISIRSPËBISIE3S un'••• gée par l'eau, et la machinerie est maintenue et velours grenat, balcon et galeries peints Enchâssées dans les proses lyriques et les english, et en ajoutant que lorsque j'en NOUVEAUTES. h. 3/4. La Dame de chez' 8 gris de l'effet le plus commentaires spirituels du poète George en bon état. De même, dans les autres mines d'iris sur fond compter Théâtres Programmedes aurais pénétré le je saurais à quoi sens le vestibule d'en- Vanor, ces chansons (Les cris d'amour) attioù les pompes ont dû être arrêtées, le dom- gracieux sans tient la supériorité anglo-saxonne. orné flambant neuf de fkEJAZET. 8 h. 1/2. trée, et plantes Comité secTet; Papa tout tous lés mardis et tous les vendredis Guillaume Tell. mage par 1 eau est jusqu'à présent relativereront OPERA. 8 h. 0/0. Tiens, tiens! Cette supériorité ne se- tp Samedi Faust. ment faible en quelque cas seulement, la vertes.' de la société parisienne. La première l'élite L'antique légende' du théâtre Cluny, terne séance rait-elle qu'un mot? Dame! DE LA REPUBLIQUE. S h. 1/4,– machinerie a souffert, mais bien plus par nélieu mardi 30, à trois heures. aura Dépit amoureux; THEATRE 8 h. 1/2. FRANÇAIS. I La d'orgue. Joueuse gligence que du fait d'autres causes. La po- et poussiéreux, a vépu. ¥ Œdipe Roi. Paul Villars. THEATRE-ANTOINE lice des mines fait bonne besogne. » 8 h. 1/2. En Paix. M. Joseph- Salmon donnera le mercredi Samedi On, ne badine pqs avec l'amour; Michel Carré d'annoncer M. prie qu'il nous 31 janvier,' à 9 heures du soir, CLUNY.– 8 h, 1/4,– Titine: le, Fiancé de ThyldâT concert à le Bonhomme Jadis. Henry Dupont. vient de terminer un Robert Macaire, drame la salle Erard, avec le concoursun de Mme Sal- L'EXPOSITION STEVENS «" PERA-COMIQUE. 8 h.'0/O.- Carmen! ATHENEE. S h. 1/4. Pour la Paix; Un Moen trois actes, qu'il destine à l'un de mon Ten Have et de M. Jean Ten Hâve. lyrique Samedi': INFORMATSONS FINANCIÈRES nos grands tragédiens lyriques. A ment délicat; l'Homme à l'oreille coupée. -• Au Trio mineur, de ut en programme ITHËATRE MAGUERA (EX-MONCEY).~S h.1/4,Bilan du 18 au 2,5janvier; BANQUE DE France. L'auteur applaudi de Cogne-Dur, un des Mendelssohn Carnaval, da Schumann VaODEON.– 8 h. 1/4. Colin-Maillard; France: L'Anneau de fer. principales variations. Augmentations En- récents succès de l'Ambigu, vient en outre de riations symphoniques, d'abord Le collège des bourgmestres et échede Léon Boellmann, caisse-or, 4 millions 1/2; Compte courant du remettre à MM. Holachor et Pontet le nianusTR1ÂNON7^ "8~h7172r^~Frcgôli. Samedi même spectacle. et des œuvres de Chopin, Davidoff, etc. Ac- vins de la ville d'Anvers vient d'adresser Trésor, 8 millions 1/4. Diminutions: Porte- crit d'un drame à Mme la comtesse Greffulhe la lettre npHEATRE SARAH-RERNHARDTCPia" Chatel») BOUFFËS-DU-NGRD. 8 h. 1/2. Don César nouveau. C'est une pièce en compagnateur, M. A. Catherine. feuille, 88 millions Avances sur titres. 7 mil8 8 h. 0/0. Hamlet. do Bazan. suivante qu'elle veut bien nous autoriser lions Comptes courants particuliers, 19 mil- cinq actes et sept tableaux,, dont M. Michel Samedi LajDame aux camélias. placé l'action Carré dans milieu d'une un BELLEVJLLB.– 8 h-1/4. La.Cellulon°;7': "7 Billets .en. circulation; 66 millions a lions Au théâtre des Capucines, on annonce les àpulîlier: • actualité saisissante. T/itre. Dans l'Alaska. dernières Dépenses Bénéfices bruts .477,881 francs. Robinson Çrnsoé. CHAffELET. 8 h. 1/4. dé Temps difficiles, de Doux insMONTMARTRE. .8- h. –La Goualeust). ••-•y, 69,461 frânea. • -Madame îa comtesse, tants et de la série de coi\tes et de monoloPORTE-SAINT-MARTIN.8 h.– Les Misérableé.. LA BÔDïNIERE-(THEATKK D'AP.PLICÏ'iTaNS > Chemins ïjb Fer français. Recettes des Une gentille ingénue comique, Mlle Angele gues sur le. Mot et la chose, dits et commentés Nous avons été .heureux d'apprendre, par GAITE. 8 h. 8rhv t/a -La, Mareijo' an -Soleil-;• HP • -Aq-nôs."v grandes' Compagnies. pour la 2? semaine de 1900, Myriane, -a eu 1/2.' Les Saltimbanques.. très vif Pradels, succès hier Octave l'Hujgs'ieû des' 'tradition. Sei.'vïco'aii Tifiy. honoréelettre du votre' 10 courant, adressée à un au par par comparaison avec celles de la semaine cor- Théâtre blanc, dans la le rôle de Mardi A.P"ërpète! Petite Sœur, prochain, première représentation de M. le. bourgmestre.. de cette ville, qu'un CoAMBIGU. r-S h. 1/2. respondante do' 1899. Augmentations Midi, créé Mme Mignardise, Réjaue au Vaudeville. pièce Ce la de MM. Michel Carré mité était s/était et constitué Paris, l'effet, dc à Parisà àl'effet, do VARIETES. s li. par sera 149,000; Nord, 252,000; Orléans, 135,000 Ouest, Kuifd'étéî la'.Bcïle II' (:,alvu I.u:rjère,"d^-•• iaàle~ elNÊMATOGRAKHiîvïojMiépar INEMA'rOGRA}~H~fÇpFUçdnea MM. une artiste, 4 sïgàaler aussi, MUc L.ajj,saç4JSfrédcric Febyre,, jaujjique <|e Francis Ï^QmQ.v, .ïcs,6 fiomiûago au talent d'A^ed 45,000; 50,000. 132,000
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15 101 50 15 627 15 631.. 15 1017 1017.. 15
1225
449 50 433 75
A
économiques 52-54-56, 5 %{r. à 650). 65950
1250. 398 75 algérien 490 32 50 » .1 1250 .3 4 • de bordeaux 3 5.0 ».5 •• •> 1.. .3% 75 82 ••*J 10 société générale •Quarts 105 1899 Métropolitain. Quarts
66 10 266 50 71 15 30
66 268
FRANÇAISES OBLIGATIONS- FRANÇAISES OBLIGATIONS
1095 1098
nat1orép.sud-afr.4° terme
»
10
paris-pays-bas.. cpt 1098 terme .1098
frsc del'afr.du sud
366 50 35 5.
97
'•*
25
50 428.. 42550 408 405 50 557..
1871
75
10
.3 20
50
82.
cpt 466 1892 48650
1865 4
Ï2
20 »
1/2
indo-chine 3
»
15 > 20 12-
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DE PARIS
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3% 350
65 65
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(SOO^ayés 1319
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50
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830 1190
40 17 50 .2 50 25 50 55 10 275 40
"
1319
1750 malfidanode). 1325 560.. CHARTERED. f. durban consolid. goldfields roodepoort. deep 68.. .5 nickel .355.. east rand prop 360~¡< 75 f. » 37 f 50 ferreira 472 475 » .4 omnibus de paris
.5
55750
MESSAGERIES MARITIMES
1350
1560.. 1570.. étrang.) 3870 3830
carmaux (mines
monaco (cercle des
PETIT
journal
1706
1220..
1710
6
f
18
25
BUFFELSDOORNESTATE. 25
6
1 1750
84 75 89 171 50 175 50
6450
201 160
f. 75 10 f. » GELdenhuis deep
••.
164 50-
48 75.
1215.. 672.. 670.. 36 f. 87 12 f. 50 geldenhuis estate.. 3052 .2 2 renteprintemps 165O 4 foncière 446.. 442.. 2f. » 2f. » A. gœrz et C 2 f. 50 2f. 50 kleinfontein NEW. s 16 rio-tinto terme 1143 1159 47' 55 » .9 s'D'iNCANDe^sysfAuer) 561 50 2 f. 50 lancaster 570.. 2 f SOCIÉTÉ Clc DYNAMITE. 7 f. 50 47350 474.. 3 f. 75 LANGLAAGTE ESTATE 2250 généré 3f.75a 7 f. 50 CONSOLIDATED. may Consolidated 16 GENER ° de DE laiterie. LAITERIE. 50 20' terme. 2440 2420 50 .20..CH.DESOSNOWICE..<<e2440..2420.. ch.dksosnowice randfontein estate. RANDFONTEINESTATE. oural-volga (soc«<= métal.). 540.. 540.. 20f. » 10 f. » robinson gold
137.. 138.. 5250
5375
58 50
59 75
I1* ^f^^îi; .2 194 ".2. n action 7450 7450 est c»tl030 de lf.56 62 sheba. 25 thomson-houston. terme madrid-sar. •' 11. %• 1 TOURF.lFFBL(act..jouissancel 499.. 498.. 4 f. 37 5 f. » simmer and jack. 129.. 12950 96 15 f. 10 f » treasurt gold mines 103 (parts 448 ».60. 170 31» télégraphes du nord 15 1 10 f. » village reep 840.. 840.. 177.. •• xi ,,7,tw-w tti rf f. 27 50 8 tramways français » .2 wemmer 255 101 5d 101 C0 50 midi 10 1S6I-69 f windsor gold mining 42. 53.. 53.. 60union des gaz 1010 5f. » ouest Espagne lp9 «P 101% ilaction i.' » portugais3% priv.l«rang » Voitures de paris.. 550.. 500.. • 05 15 deaction jouissance. jouissance. (spéciales). 10_ 101.;)25 4 2165.. 15 263 ",3 CPt 1890,- et3 s 4' ..50.10 28;).. L0~<0~ 50. 15" terme O.UG<~ 1894. 431.. 432.. 51- 25 action de jouissance. 1700.. 4 c' 1893 (orJ 102 65 102 35 -4 4 » 55'8"HÉRIOT ,oRLÉANS. ept li32 17-14 ACIÉRIES FRAI'iCE. 5650 .2 493; 493.. ANGELO 20 4 (or. 4" 1!2 BONANZA. 4., 1,3 50 15 action de jouissance. 1:?: 7;): ?8/;) 98.. FJJ~S 0470 21 » 3 action de jouissance. 609 •• • S 4 so série obi 28 trowndefp M-~>\ \-ramsr ™to V on20"50 action jouissance. ,350 28.. 28.. 3osél'ie,obl.l00f. 9.1/21/'NOURSEDEEP. KTta CROWNDEEP. 12 3 'il r?nd mineTVl)î .1. ouest ALGÉRlEN<remb.à6000 » £ 6 «,i»s«»,p.àl,OÛO' 41.. 40 75crownS os *7%a>S0àtv%é: *» n « 50 îo 25 10 i i 34 KàSv; 6 %»* ^m^à^émTm^ cpt isn a» » 4i .3 aciérjes de «uk» 1015 im » >
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31
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1820 terme 1822 »50 agence 32b.. 32».. 25 France J2 ardoisières de économiques 25 BATEAUS
50
au Portugal
sud-autrichien (lombards). MfiaiBJQSAts .P'ix-ALiE.;
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38..
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260.
46 61 686 50 8 35.. 82 16 55
684. §83.
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jetions jouissance 2900.
1365
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27~3..
20
20
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337
CANAL DE SUEZ
3o30 15 » la 129 .129 129.. ,-Q société civile 2275.. 2263.. 22~:J bons trentenaires terme 3o20
part de fondateur
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344.. 344.. 503 50o 508. 505.;
r¡endOnnepourl'eXerCICe,JlreCedent"ousont.decré~t10nréçeute: LindlcaUon.c.D. dans la colonne hausse ou baisse sisniSe me Is cira*. ponyient d'êtra aétayi*,•-
617
*o transatlantiq. des !I1ETA~X.. métaux.. 495.. 490..
5 c» c« gêner" française Ci
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96 74 194
MAY
827 10 » 5 482. .cpt 617 .3%. goldfields ; série.450. andalous.. 4?~ ~90 20» '1»». ,5 50 8 DES 50:3.. 8274.12.. 34Î 3'4 "i.3.. .• -14 b 3.~ PORTUG .3,4. cinquièmes |j460 .2C'intern^deswagons-lits .1 156 gaz. 8274.
491' 31 4. 49.1. 491.. '191.. ,Tombac.415 Tombac. 415 "1,415", ..415.. 4.4 »
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Les valeurs marnaées d'une dans la colonne des derniers «venus n'oni Les valeiirs marquées d~me *dans la colonne deSdernlers.I'evenUSn'ont
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