La France illustrée. Journal littéraire, scientifique et religieux Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
La France illustrée. Journal littéraire, scientifique et religieux. 1874-1935.
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36e
ANNÉE
—
N°
28 AOUT
1813
LA
ILLUSTREE
FRANCE
LE
PARAISSANT Administration
: 40,
rue
ECOLE FRANÇAIS!-;. —
La
Dernier
Fontaine,
espoir,
SAMEDI 40,
par
Paris-Auteuil.
PAUL DE PLUMENT
1909
146 — N° 1813
LA
FRANCE
famille
ILLUSTRÉE
secourt
qu'elle
2S AOUT
depuis
Kl;,
d'un
près
an. « Sans
Monsieur
vous,
va s'établir dans sespoir reuse famille. Songez qu'il s'y enfants dont l'aîné, celui quatre
au
de juin d'une Pre-
à la veille dernier, Nous mière Communion, que soixantedix jeunes leur entrée gens attendaient et
nous
que
places. Ces
ne
dans
places un autre
nous
sentions
d'avoir de
disposions
Courrier, l'âme lourde
tres
l'abandon
conscience devoir
en
postulants. Courrier paru,
riture
les let-
situation
en vous
de la
nous pénible que et je ne puis me faire à la dépeignez, des dix jeunes pensée du quasi abandon gens que vous n'avez pu accueillir.
pour chacun d'eux, « Annoncez-moi de ces malheureux Hélas!
...
bien
le
vite
retour
»
plein chez nous. m'avait même général de ne pas l'obliger à
prié
les rangs davantage où caser les nouveaux
plus Nous
: il
ne savait
venus
!
en conséquence, annondûmes, à notre Bienfaiteur généreux que ne pouvaient pauvres adoptés pas
cer ses
de place. revenir, « Je vous en prie, un effort, vit-il de nouveau poste pour
faute
vous
dans nous
i 5 francs par retourner inutilement
la
de
plaie n'avions
« Un
effort, que nous
pitié une centaine pressantes Bienfaiteur. «Un demandait Charité,
écri-
poste, tête ! »
donnerai
C'était
nous
notre
le
coeur,
de fois au moins prières
de notre
je vous dernièrement
effort»,
éplorée
du
en une
donner
j'entends de lettres
vive
misères Et
de
me de
d'une
confiance pour inspirer et là était la maladresse, Enfin
incartade
l'incroyable annonçait Pamiers.
les
tôt »
un
effort,
une
effronterie
poitrines Et nous
disposons
Le vures cesse
noires
F.
places
!
quelaRhodesia l'ancien Etat l'état
BLETIT,
pour civilisation
t]o l'Uîuvrt..
s'il voudrait son écossais berger changer de la terre. Loin sort contre celui du premier potentat le souvenir de sa terre chérie, il en garde partout ; parses nuatout il redemande ses troupeaux, ses torrents, du pain d'orge, à boire du qu'à manger ges. 11 n'aspire à chanter dans la vallée ces ballades lait de chèvre, que s'il ne retourne au sol ses aïeux. Il dépérit chantaient racine
soit
une plante de la montagne dans le rocher.
: il
faut
au
que
CHATEAUBRIAND.
sa
méridionale
de l'Afrique Albert prince
qui paraison pour le Congo
un
C'est
au
visite
pide. La traversée
tient plus à sa hutte qu'un à son Un sauvage prince trouve de charme à sa et le montagnard plus palais, de la plaine à son sillon. Demanmontagne que l'habitant
natal.
d'Ktat.
de l'enseignement
de Flandre, Albert que nos graprince avec la pi mà Anvers montrent débarquant de enchanté revient sa femme, Elisabeth,
Nos
à
lranc-maçon, du lycée de
désormais devenu belge Congo de la Belgique. une possession 11 ordinaire. Le prince n'a pas fait un voyage l'-t le Congo a gagné par le Cap et la Rhodesia. de kilomètres et des milliers ce sont des milliers de 1er, en chemin en bateau, a parcourus qu'il et... à pied, car c'est un piéton intréà bicyclette
sa
quarante
de quatre
du sénateur
des apôtres
a fourni
gémissent
de lo^es, l'inconve-
de son discours. les plus outrageants un à la France a rendu catholique la cynique en lui signalant inappréciable
service
qui feront leur première 2 septembre prochain, et affolante : Un clameur
effort, au moins.
catho-
les passages Izart Mgr
gens le
nouvelle
aux
hs
l'aumônier retirait qu'il ? C'est l'Etat lu qui est penaud qui craint la désertion de son lycée. C'est le proviseur aux revendications répondre que qvii ne sait luiC'est M.Delpech des catholiques de Pamiers! à raturer à expliquer et surtout même qui cherche
la prière ans'élever toujours
toutes
dans
on dit là-bas, porté,comme Dès le lendemain, son l'évèque dans une lettre où il s'élede Pamiers, Mgr kart, vait tout apostolique contre avec une vigueur
secourir. que nous ne pouvons du milieu voici venir, des soixante-
cinq jeunes Communion une
revoir
aumôniers
point du reste péché en paradis.
sans qui s'accroît cesse sur mon bureau et que j'ose à peine toucher de temps à autre, tant ma crainte est
des
c'est
! favorable réponse « Un effort, » c'est encore
dez
les depuis si dévoué
dénuement
pu lui
entretient
Iln'a
fer
retentir
prie, Dame
seulement
avons
Directeur
puisque
entendu
nous
c'.-ia|i de y;:<•
nance.
mois que nous avons plusieurs cette supplique. Ces jours derniers
reçu
vue
de prix pas que les distributions ne sont pas des assemblées est convié et là était ou des réunions électorales,
l'Abbé,
au plus établissement.
cathuli,;,. une gra:;.]<-
il n'ignorait où tout le monde
liques,
Voici
je
plus une place disponible. » voilà un appel à notre avons
lycées,
et du
recevoir
discours
lâcheté.
l'Etat
si
que
que je vous
Monsieur
un
bien que ni l'aumùniei. savait Delpech nj des élèves ne pouvaient les familles catholiques Et là était la lâcheté. Il oubliai] lui répondre.
sa santé.
de l'âme
créature
bienfaisant
goissée que du monceau
était
M. le -Surveillant
serrer
d'une charge je vous donnerai, dix francs par mois. enfants...
tout
instamment
me
petite
d'assurer, delà priant
votre
dans
la vie
-. présida; de Pamiers, a h-.•;;: v •.
appelé
M.
de nour-
que
somme,
de cette
corps
nous
amis, vous
si
« Rappelez-les ; je de leur pension: partie
en
demande l'Abbé,
grosse c'était une
frère.
le manque altéré profondément
ont
C'est,
affluèrent.
« Je suis navré, Monsieur écrivait un de nos fidèles
une
une chambre, et le il est obligé de auquel
ainsi
Delpech. à l'honneur de
c'était social, de vue politique, ; au point à tous les points maladresse,
point inconvenance
dans
insalubre
se livrer
nos
possible
que
travail
seul
cas où ,'. ,,• Ce K'-i.;,;.,_
le sénateur
de
Au
pour un pauvre d'une famille
son
leur,
le mauvais
de prix du lycée bonne l'occasion pour prononcer contre la religion violent et injurieux
a été reçu. demande à son
où se trouve
M.
savent
distribution
bonne laborieujeune gagne sa vie et elle est fort attristée de
sement
déception
notre
Nos
« Cette
une dizaine la
mis
—à la charge, avec plusieurs bretonne, autres de ses frères, de sa soeur « bonne à tout faire » chez des amis.
de tristesse
avions
tout accompli ouvrant aussi larges bras à ces nombreux notre
huit
« 11 vit
d'avoir
Aussitôt
car l'enfant famille, « Un effort », nous tour M. le Docteur X., — le dix-huitième enfant,
disions, combien nous
s'éloigner enfants dont
navrante. apparaissait Et pourtant nous
cette
nous
comblées,
dû laisser
pauvres
de
que
lecteurs
n'a que 13 ans. présente, est malade ; le père, aveugle, vient d'être arrêté et condamné ! » pour mendicité Le désespoir ne s'est pas établi dans
mois
Nous
trouve
que je La mère
vous
annoncions
Entre
le dél'Abbé, cette malheu-
des
1'
points fort lui semblent encourageants constate Il a notamment belge. moins
est infiniment soit Libre, des routes,
pour soit
des indigènes. amis de Belgique
importance comme ils
angku* de com-
à ce
les pour
attachent du
«périple»
avancée cultures, le une prince
degré
que :-> •" «e.-
granue Albe: t,
disent.
la cane si on se rappelle on le comprend encou et. se s'est poursuit poursuivie qui pagne u< sous prétexte en Angleterre pour combattre, du Congo la «régulariser», l'annexion pari Et
belge. ci < anniversaires On verra à nos grabatailles de l'année terrible. a célébrée sortant de la cérémonie la foule vures tomâmes des les Français Saint-Augustin pour En u't; bés à la glorieuse de Reichshoffen. charge Le
mois
d'août
ramène
les
LA
1909
.a AOUT
FRANCE
ILLUSTRÉE
N°
C'est I.ES
LIVRES
que,
arrivé
que
même
qui,
de
CONTRE
PRESSE
L'ÉGLISE
de les
toutes
bataille
la
forces
livrée
de la Libre
réfutations
» que de l'Université
leur
tations
les
et
Pensée. en lisant
de
catholique
ment
soit
une
Lyon. ne triomphent
tiennes
tout
sortira
avec
trop de leurs
une
M. communes, de ces complicités, ami
de la
des
de
volume
dans
ses
ces
de
lettres
ce
chrésin-
fiertés
de
NEMOURS
GODRÉ.
Notes Parisiennes n'est
Statue
colossale
Fondateur vient de
de
de l'Ordre
d'être Rome.
placée
des
Barnabites, Saint-Pierre à l'église
Nos gravures représentent tète de Pont-Aven, deux dtiléientes ration fui
à Besançon. la statue du
de
un
des
L'autre
est
aussi,
I a statue
du
inaugurations est l'inauguLa première
général
le
ou monde, si:.'ii de glorifier Irance.
lorsqu'ils
le pouvaient,
canicule,
pousl'insupportable vue de la tour obligatoire
l'odieuse et sière, les stations sont allés vers les plages, Kiffel ; ils s'en où passe les coins de terre plus hospitaliers, thermales, brise de mer ou une bienfaisante vers le soir du moins
Ce fut,
depuis
une
de
la vague
qu'arrive
va,
et chacun
chaleur,
suant,
auprès Que sont nos 20 degrés centigrade de des 35 et même 38 degrés qui pèsent sur nos frères ? Xous n'en sommes à New-York l'autre côté de l'eau, de soi.
à déserter, comme pas encore et nos couches, aller pour en quête et sur les places, coin
de gazon
nos
la nuit,
eux,
demeures
les
dans camper d'un souffle
d'air
brûlé.
sans
snobs
!
Ils
sont
des rhumatismes, à Vichy si leur soignent sur veiller à Châtel-Guyon s'ils doivent on
les
le réclame,
leurs
intestins
sur à Biarritz, septembre au hasard » où ils échangeront,
fameuses
les
sur
le
à
pas
de croiser
temps, qui Oh ! ne
déjà
la voie
rue
Drouot
le « raseur
le fâcheux,
le poète latin. trouver nez à nez avec
» de tous
a eu
des
maîtres
plus entendre voilà qui n'est
», et ne que l'air : de Chantecler
« le
parler
de
point
trop
plus lourd la distribution d'une
payé
le Monsieur
vague
contestés
va
Paris
« s'embellir
semaine
et dans
attaque de chaleur, brusque directions. les gares de toutes
la surprise d'une une véritable ruée vers
» de deux
nouvelles
statues
de l'empereur Julien. est impossible toute confusion Pour le premier révolutionnaire et odieux bien qu'on l'ignoble
de Marat
dresser mépris de toute pudeur, abominable. est tout bonnement
Pour
et de Soleilland l'autre,
perdu
pour Julien,
de Paris
dateur
dans
les
sur un piédestal A quand le
Ouaiul on prend des résolutions, 1 assez à la difficulté aura qu'on * • »'i vraie 'gions
religion trompent
instruit
et console,
on s'attache
on ne pense à les tenir.
les fausses
et irritent.
faites
bien,
promettez
peu.
religieuse
à Saint-Augustin des anciens Sortie
le pour cuirassiers
39'
au
bronze
de
le fon-
le souverain qui lit du village capitale, marais et dans les brunes une cité digne
CERNÉ.
Cérémonie
va,
— et ceci
à vanter
qui
*
: c'est
?
pas de statue. PIERRE
: celle
et celle
tout,
et
!
de chaleur
il compte aussi nombre Et de fait l'art dramamoins
les
énervait
se plus théorie sur
a une
sur la
de
boulevard,
sans risque
qui
lents
plus ? On peut ! sacrée — pardon — à la Madeleine
bousculent
ne vous
affairés
gens
montre le général Brun, gravure noire ministre de la guerre-, le disprononçant cours de circonstance. Le monument a ses partisans d'Henri Becque s des Corbeaux adversaires; car, si l'auteur
•'que 11"ni
des
des banalités qu'ils ont coutume quelques-unes de Kit/, ou du Palace. de formuler, au /ivc o'clock l'hiver, rues des flâneries par les larges Qui dira la douceur
Notre
des admirateurs, détracteurs passionnés.
; les
rencontres,
d'accord, presque, puisqu'il une illustration militaire de la
'tnpte
s'ils
en
retrouvera
« planches
Pari-
foie
Cor-
met
Jeanningros
estival
ou à Luchon
à Aix
d'Henri des
squares et d'un
de ce Paris discret Et puis, qui dira le charme est convenu dont sont partis ceux qu'on d'appeler siens ?
Kavachol
de montagne. aussi
qui général Jeanningros de la France. soldats vaillants
plus
en masse,
fui la torride
Voilà
d'hiver.
Kome...
ROME
la jolie bien
avec
du monument l'inauguration et l'auteur de la Parisienne
oecque, beaux,
ont
qui
de la bataille.
survivants
clans
Les Parisiens,
Zacharie,
: ÇBSAR AUHKI.1.
Sculpteur
les cuirassiers
marchent
Antoine
saint
plus
une qui déversait et nous obligeait France,
déambuler
L.
dans
sur toute la pluie quotidienne vêtements les à conserver
d'eau
où
et de Français.
catholique
et
Paris
et vigueur Dell'abbé
belles
lecture
réconforté'
gulièrement
part aisé-
défenseurs.
éloquence peu four relève nombre Et
leur
ou en dédaignant négligeant la foi de l'ennemi, leurs plus illus-
une
dédains.
que
en
compétence,
une flambée
il y a tout juste deux semaines, que plaintes de froid et contre la tardive récriminations vague
autour
professeur ne Elles
en acceptant lâcheté l'opinion
par
sur toujours, tres, leurs meilleurs Avec
magis« confron-
soit
complicités, et souvent
ennemis,
les
ont
et là,
et se
absence
contre ce « sale s'épongeant, grommelant ! et qui déprime temps », qui oppresse on ne regarde On se plaint, pas et, comme toujours,
forces,
l'éininent
oppose
ici
ceux-là
n'entendait,
s'en
lumineuses
elles elles ne vivent, durent, par d'universelles complicités. lu les catholiques eux-mêmes de ces
par
l'Eglise
de misérables
ces forces soient Que le constatera tout le monde trales
à
et
est
trouvent cheminées, qu'il met trop peu aujourd'hui de discrétion à se répandre et à tout brûler. de son sort » ; on Le poète l'a dit : « Nul n'est content
le maître livre livre, que nous Delfour en publiant a donné M. l'abbé sorte le ce volume qui est en quelque
bulletin
encore
n'en
leurs
I le bon
AH
faire
147
le soleil
attendre,
ardent, implacable, plus plus son en juillet, maudissaient
plaignaient
LA
fait
s'être
pour
—
1813
anniversaire survivants.
de
Roichshoffen.
— N°
148
1813
LA
FRANCE
ILLUSTREE
28
faveur
: elles
de l'aviation de femmes,
aélienne
ont
AOUT
fondé
1909
une
lit.,& isr-
Womeris
AerialLtague. Ne nous étonnons donc pas qu'un de ces jo \\ • nous apprenions lady-inventora.\vi\-AU\. qu'une un aéroplane d'un car l'esprii genre nouveau, et l'esprit d'initiative d'invention m'ont tout l'air de remplacer chez elles, — plutôt avec des avait — le charme d'ailleurs et la grâce de n.. tages Parisiennes. en soit, Quoiqu'il tors sont nombreuses nent
en
movenne i( semble
compie
il parait que leslady-invcitoutre-Manche. Elles pren5oo brevets par an et à bien que l'exposition dont ni -
soit fertile en productions parlons Ces inventions embrassent toutes de l'industrie.
intéressant! les branches
L'une
a pris un brevet pour améliorer la cuirasse de guerre des navires ; une autre a inventé une machine à nager, des appaîle sauvetage reils « un boucliet ; une troisième de guerre invisible (?) ». De la cire à cacheter des cibles, des machines
spontanément inflammable, reils pour sabler les rails, le
foin,
etc.,
etc.,
on
verra
des appaà couper
de tout.
Mais
— Besançon. Inauguration officielle. Le général Brun,
Fêtes La d'être
tribune
aux grandes
comparée
gauloises, Reims...
de
romaines, On célèbre,
et glorieuses
villes
Marseille, Nîmes, à l'envi, le soldat
de
la
statue
ministre
Lyon, Autun, entre deux qui,
souffrir
Causerie Scientifique.
ses quartiers d'hiver dans sa « chère prenait Lutèee là même où se trouve le mu», et qui y élevait, s.'e de Cluny, un admirable et immense avec palais,
Ne
et statues,
mosaïques, fresques le luxe romain.
du général Jeanningros. de la guerre, lisant son discours.
grecques
batailles,
marbres, avec tout
ces dames naturellement, inventeurs n'oublient concerne la toilette: un pas ce qui brevet « une nouveauté en chapeau de pour dames et d'entants », des brevets pour fourrures l'eau. — Puis la sensibilité s'en mêle : supportant des « outils tuer la volaille sans la lai; • pour
tout
l'art
grec
exposition LONDRESun comité
en septembre assez originale, vient
de
A côté l'inédit
se
une
prochain, pour former:
laquelle il s'agit
de cette et
de rasoirs
prédilection
la
il nouveauté, les Anglaises s'adonnent
que é-tudes
"
Lady-Inventors
verra,
vous
y trompez point : ce n'est pas le général victorieux des Allemands, de Strasbourg, de conquérant Trêves et de Cologne ; ce n'est pas le chef d'Etat qui
"
Les
» et des systèmes
de sûreté.
très marquée pour convient d'ajouter 1res volontiers
aux
sérieuses.
se passionnent pour la chimie et très légitime qu'elles tirent de leurs la plupart, efforts, parti après leurs études, se spécialisent dans la pharmacie. Beaucoup il est comme
se prononça sur le revenu contre et qui l'impôt (déjà!) — il les faisait la guerre aux fonctionnaires appelait des « bêtes féroces » — ce n'est pas même le monarque
de
des inventions dues aux femmes. l'exposition Le génie et primesautier laborieux de l'élément de la Grande-Bretagne féminin n'est un
dans les lies Britanniques compie plus de 1?o femmes la pharmacie: c'est ilu qui exercent moins ce qui résulte d'une à ce ouverte enquête
jo tisseur Parisiens
secret
et ce qui se passe en ce personne, la suite des récents de Blériot moment,à exploits le prouve et de Latham, une fois de plus. Pen-
Les étudiantes font par le Daily sujet Express. leur stage dans une pharmacie, ce qui leur coûte de t.ooo à 3.000 francs par an. Puis elles suivent
sant
les cours
et vaniteux : c'est
C'est nir
l'Apostat et c'est
peuples, à cette
l'arracher
fique, comme Charles Vil.
veut
offrir
à l'admiration
des
l'Apostat.
d'ailleurs
des
qu'on
qui vit en vain
flétrissure
Laurent
seul
dans
le souve-
tenterait de qu'on et de le nommer le Magni-
de Médicis,
ou le Victorieux,
comme
L'homme
coulé en bronze, ne sera pas pour d'ailleurs, aux enfants et à leurs hôtes ordinaires plaire bonnes, des squares à statues ; il a laissé de lui-même un portrait : « La nature ne m'a fait ni beau ni peu flatteur et séduisant, énorme barbe, beaucoup d'avaler comme
vraie
manger des poils celle
d'encre... Ce
comme
d'un
au
travers
du
avec lion,
mais
ni
mes doigts
sont
n'était
du qu'un paysan et « philosophe sceptique
Chrétien
le
l'appât
gouvernement
du prix
décent
mille
offre britannique traverser la Manche, ne
anglais pour soit pas suffisant l'activité de leurs pour stimuler des dames se sont faites compatriotes, anglaises les apôtres zélées et ardentes d'un mouvement en
cation
et passent » et obtiennent
tout
tachés
traître
ce lui
tenta
les divinités
démodées. et
persanes
finit
par
le Soleil, «Je supplie ;i mon dévouement par pure, l'heure
est
de cette
à son
Peut-être familiarités pouvait excuse Nos
Plus tard, il s'affilia aux religions adorer le soleil ; il le priait ainsi : roi de tous les astres, de répondre
sa grâce, de m'accorder une vie la science des choses divines, et, quand viendra une douce vers fatale, lin, puis un essor facile
et s'il
le peut, le séjour éternel dans son sein. » le soleil avait-il eu avec lui de fâcheuses ce
comme Paris prouve qui que Lutèee de la canicule. souffrir El ce serait la seule — s'il en était une — pour l'ennemi du Christ. ;
modernes
lui Apostats peuvent statue : le « Galiléen » n'en a pas moins vaincra la fin des temps. jusqu'à R.
élever
une
vaincu
et il
PB LA TOUR nu VILLARD.
Statue
du
général
un examen enfin
leur
dit
« de qualili brevet qui leur
de débuter avec un salait e de 2.000 h permet J. jrio francs. finissent Quelques-unes par devenir en chef ou de dispenpharmaciens d'hôpitaux saires.
Dieu, il passa par les mysles hiérophantes, cultiva puérils d'Eleusis, puis de restaurer et d'y installer à nouveau l'Olympe
tères
lui,
que à l'aviateur
que
Danube. Mais » -surtout
et, après tant de siècles philosophe, d'oubli, un titre de gloire. Nous avons aujourd'hui nombre de philosophes sorte.
doute
une visage, je ne puis ni
les bêtes, boire : je craindrais beaucoup mon pain... velue J'ai la poitrine pour
sans
»
parisien : il était
voilà
j'ai, forêt
francs
pour
On
Jeanningros.
LA
1909
AOUT
N°
ILLUSTRÉE
FRANCE
—
1813
149
à grands marche voit que le féminisme pas mais est-ce une raison I, l'autre côté du détroit, la propagande •laindre pour nos aviateurs Aerial
a // 'omen's s.
? Nous
I^eagiie
pas.
ALPHONSE
ne le penLAMUS.
PUTw eut» (Suite
cl fin.)
pas loin. un guignon, avait certainement de la tribu Borderon. j, sur les membres aux moyens d'aborder ,. réfléchissais ;
n'allai
l'éveil, ;ans lui donner j'entendis des cris : le jxe, des jurons, se faire
j-cnail de
pincer
ce soirComme
Pamphilc le tapage d'une
d'Isidore père mes deux autres
par
et
une résistance Didier; après à le ligoter. ils étaient 1Ssi/ vive, parvenus ! i mine, en cet état, les vêtements déchirés, aux n'était ni très lèvres, une bave rougeâtre Pierre
..iules,
très sympathique, à le relâcher.
lasstirantni
mes gardes : Laissez-nous
j'invitai leur
seuls,
dis-je.
néanmoins
J'ai
besoin
» à Pamphilc. en hochant la et Didier s'éloignèrent n'étaient-ils tèie ; peut-être pas très convaincus mentales. état de mes facultés du parfait J'at-
île parler Pierre
traversé la digue et, quand qu'ils eussent se furent effacées dans la nuit. leurs silhouettes
tendis
|'ai
une
mauvaise
nouvelle
fils Isidore Votre ce:, Pamphilc eu flagrant délit de braconnage » dressé procès-verbal. !.a
à vous vient
annon-
d'être
; Atbanase
pris lui a
d'assez haut surplomblait l'étang de la lune je puisse distinpour qu'à la faveur sur la phyde celle communication guer l'effet Les traits de l'homme se sionomie de Pamphile. digue
contractèrent
affreusement
manqua. « Xon ! dit-il veniez —
enfui,
c'est
et
la respiration
des histoires
lui
!
n'a pas fait ça. n'aurait-il Pourquoi pas fait ce qu'il voit laire vous-même Vous tous les jours? m'effrayer,
Vous
il braconne. C'est naturel connez, qu'un son père. — Naturel ! dit amèrement Pamphile.
monument
lît
plutôt...
[lotissait
puis...
vous bra-
Ah
! si on savait
plus
la tant
avez
donc
des regrets ? Pamphile
conduite, Moi? dit
un enfant moi.
de votre
mau-
était
qui
Les
notre
j'y suis ma vie, lotit.
la
amendes, seulement
â sa mère
orgueil,
prison, plus. C'est moments après
quand
plus prison, on s'entête...
— Dans les
goûts
N'empêche en mettant
tri â
fait
: j'en quoi ! lit
rougis elle a de bons — Oui, les jours, oit dis-je, par exemple, mes loties dans la casserole. faites danser
est venu, la raison, c'était trop tard. Je le l'âge on a sais bien, allez ! Le braconnage, quand à la peau : tout petit, commencé ça vous tient Et les il n'y a plus moyen de s'en débarrasser. amendes,
Becque.
en redressant le front Pamphile, d'un air de défi. ou que je ne Que je regrette rien. Il ne s'agit regrette pas, ça ne changerait du petit, mon aine-, d'Isidore, pas de moi, mais
Alors,
un et m'acheter des livres... frusquer Je suis dès ma preenfant trouvé braconné et, si j'ai mière culotte, c'est que je n'avais personne pour Au contraire... médire Et que je faisais mal... me
Henri
Vous
vaise —
? Je ne dis pas que ça sert, l'instruction le bon exemple. Mais je n'ai que je lui donne moi... été à l'école, jamais Je ne sais ni A ni B. me me nourrir, pour Je n'ai pas eu de père
l'on
de —
fils imite
à quoi
les procès-verbaux, tant on en collectionne,
Isidore
du
Inauguration
vous
tous la casserole, des loties! Enfin, sont dans la nature, comme on dit... faire un péché morlel que je croirais â la casserole... pareils là ? Voilà que que je vous raconte à cette heure 1 Revenons â cuisine,
des poissons
Mais
qu'est-ce je vous parle Isidore. Eh bien, sur les traces de
!
idée, vie...
marche je ne veux pas qu'il mon son père, le gars. C'est à ce cpie serait sa et rien que de penser à la prison... au déshonaux amendes...
neur.
..
— Bon
! dis-je,
il s'y
comme
fera
a que le premier pas qui coûte. — C'est ce verrons que nous — C'est vous
Il n'y
vous.
! dit
Pamphile.
Vous
le battrez, Vous venez de
tout
vu, répliquai-je. Et après? l'assommerez...
: le braconnage, vous-même, Pamphile tout on a commencé ça vous lient petit, quand L'école Les raclées rien. à la peau. n'y peuvent le dire
si elle
dans d'appui pas son point à Isidore, il Pour servît que la leçon Corà vous-même. faudrait vous servît qu'elle .. l'enfant se corrigera. rigez-vous, — Faudrait dit pouvoir, Pamphile. Je me
non
plus, la famille.
connais. conner, et puis,
de Je vous promettrais sincère je serais peut-être un beau soir, va te faire
rechuterais... que
moi
Il
— Qui
L'arrivée du prince Albert prince Albert et la princesse
de
Belgique
Elisabeth,
à Anvers,
retour
sa femme, descendant Lire : Entre Nous.
de
son
au Congo, voyage « Bruxellesville du vapeur
».
n'y
: le
au touche, m'ensorcellent. mourrai
n'a
marais, de brun
comme
Je j'ai
a
pas,
les
nuit, suis un vécu
et
joncs, c'est
ne
plus
sur
bra-
l'instant,
lanlaire... c'est l'affût
des
sauvage,
plus dans
choses moi.
je fort la qui
lit
je
...
?... Il y aurait peut-être sait, Pamphile de tout arranger. un moyen Que penseriez-vous, d'une combinaison vous perqui par exemple, en sauvage, de vivre à votre mettrait guise,
—
150
N°
FRANCE
LA
1813
MUSÉE nu LOUVRB. — Le comme et de
vous
dites,
sur
ne plus ?
risquer
les
prison — Pour
votre
cher
marais, et la
procès-verbaux
on n'est pas tout à sauvage, Paul. fait une bête, monsieur Je penserais qu'à moins d'être le bon Dieu ou le président de la être
un
il n'y a personne qui soit capable République, miracle. de faire un pareil — Et voilà ce Le qui vous trompe, Pamphile. si tant est que c'en soit un, il n'apparmiracle, tient
de
qu'à vous un honnête
êtes goûts
le réaliser.
Je sais que vous et qu'en de vos dehors
homme
on n'a
de maraude,
rien
à vous
de grave
ce n'est un braEnfin, pas banal, reprocher. ! connier qui ne veut pas que son fils braconne sont surmenés Mes trois gardes ; Ça me décide. un auxiliaire : voulez-vous ils me réclament entrer —
à mon
?
service
Qui ? Moi, ? Devenir service
monsieur
entrer
Paul,
à votre n'avez
pas réfléchi — Ce sont les vieux braconJ'y ai réfléchi. La Rouche, niers qui font les meilleurs gardes. de ne tarderait avec vous, pas être nettoyée ses maraudeurs. — Pour ça, je ne dis pas. Et braconnier qui m'en remontrerait. — Vous voyez bien. — Tout
de même, c'est vous me proposez
de
inattendu,
une
d'in-
nuance
Enfin,
trop
a pas
si vous
n'y
rigoureuses...
vous-même,
Pamphile.
cevant
minutes
Pamphile,
vrai
sourcil
avait
: la moche lu
gnait,
fait déjà de beurre
la noble
nous
plus Athanase. n'avait
tard, Le garde, pu
le sur
sérénité
il
nécessaire, la table en
est
témoi-
dans la laquelle, ses fourneaux, devant avec
elle officiait pièce voisine, des m'était une nouvelle de la bénignité garantit: Ma seule inquiétude venait de blessures d'Isidore. nuée qui, à la vue de son pantelant l'orageuse avait
héritier,
chargé
de Pam-
l'oeil
brusquement
philc. J'y d'ire
décernais véritable
certificats louchant
d'études
Mais
! Il
a je
y
et de
tout ne
l'effet
ce
braconnier
à l'idée
de quoi en somme dans le
les
Je comprenais incorrigible son fils braconnât
que circonstances
exigeaient
de décision. rapidité « Athanase, dis-je,
êtes-vous
nouveau garde qu'un — Dame! monsieur
nous
que des
sais
très généreux des ignorants superstitieux pour dans leur croyance en ses vertus
truction, son infaillibilité. quoi faire
encore
plus d'indignation : c'était donc là
serait
l'inset en
à présent pourne pouvait se comme une
lui... grande
d'avis toujours ? nécessaire
des yeux clignant vous avez pu en juger vous-même. — Eh bien, votre affaire. j'ai peut-être Voyons en pense I ce que Pamphilc — Pamphile ? Ça le regarde donc ? dit Athanase interloqué. — Au chef, Athanase. premier Et, me tourà tenir nant en vers Pamphile qui avait peine lui
IV
chez
à Isidore, ; quant rencogné dans l'angle le plus obscur de la pièce, la terreur le paralysait littéralement et, si ses reins le picoMaman taient il n'y encore, paraissait guère. Tardivel
réprimer
faisions en aperun fron-
1909
tableau de LE NAIS.
Pierre,
dit en Paul, Athanase, dans la direction d'Isidore,
si étrange,si là !
ce que — C'est que j'ai mon plan. — Ah ! dit Pamphile avec quiétude. Je me disais aussi... mettez pas des conditions — Vous allez en juger ! » Suivez-moi
il n'y
de saint
reniement
de
respect
un de vos gardes ? Vous à ce que vous me proposez !
Quelques notre entrée
cement
28 AOUT
ILLUSTRÉE
la
conduite
place. Croyez-vous, dis-je, que d'Isidore mérite une sévère correction ? — Si Vous allez je le crois ! éclata Pamphile. ! voir tout à l'heure — Correction sur correction ne vaut, ripostai-
un axiome
je en empruntant déjà été châtié
juridique. Viens
d'importance... encore? Ça te cuit-il
ici,
tourne-toi... — Ili ! Ili ! Ili ! gémit Isidore. — C'est le beurre salé de maman fait
qui
son
Il
effet...
faudra :
le
a
Isidore
petit,
Tardivel la
renotivelei tandis
qu'il de a reçu quelques grains dans le bas du dos... Plus de peur que plomb Mais j'estime de mal en somme... que la correction est suffisante et je veux que vous me prod'en rester là. mettiez — monsieur une de vos conditions, C'est-y Paul ? — Oui, c'est la première. Car il y en a dis-je, une autre beaucoup plus importante. — donc ? Laquelle Itls — les lottes Pamphile, que votre dis-je, a pêchées sont là. Athanase voulait que maman Pamphile mes viviers,
compresse, dévalisait
Tardivel
les accommodât
refusé... — Ah
! dit
—
petit,
pour
mon
J
souper.
Pamphile.
le vagi'»: dans refusé, continuai-je, vousles accommoder espoir que vous voudriez un grand sacrifice même. C'est je vo que a pin a voulu sais demande, Pamphile. qu'on Je » secret... sieurs reprises vous acheter votre ' l'oeil dans lus une brève hésitation Je J'ai
Pamphile. «Il me
faudrait
tout à coup. — Bon! — Un feu
de bois
une
baguette
pilon —
le foie... pour écraser On va vous donner cela,
tout
?...
votre
nouveau
!...
fusil,
dit-i
de genévrier.
— Kntendu ! — Une du beurre, lèchefrite, de muscadet. nellc et un flacon
Bien
de
Athanase,
collègue...
»
de la Ah
pimpre
! et puis,
Pamphile. je vous
" '
Est-c présent'
LA
1909
S AOUT
vous
conclut
Paul
ce sont Cherfils, liorderon vient qu'on
Pamphile servir... Trouvez-vous
, cher la recette
que
j'ai
LR
a peu
le même qu'occupait tat — et on l'arrêta.
payé
? » CHARLES
GOFFIC.
A certaines fait
A
il d'autres, attirer l'attention en se vengeant
on s'en souvient, un 3 i. y a quelques jours, un des gardiens se présenta devant I individu : et lui tint ce langage A ilu Louvre,
udien
ne voulut
»
i, rue Daguerre. !.e fonctionnaire
insistait Amaury
: et je demeure,
e.irdicn le petit
ponctuellement
fidèle
poliqui il
se
à son
daigna jeter un coup d'oeil cabinet aliénant à la salle
le poste, distrait dans Mollien
et
qui fait de il a déclaré :
personnes, « blague petite
»
sans
« arrivé
( )r, l'auteur tic ce Reniement dont la blessure est par bonheur cet auteur est triple. trisable, de l'histoire de l'art. curiosités a mis
longtemps des Le Nain personnes
de saint
lieutenant de la compamois, du sieur Duri. gnie bourgeoise Les trois frères furent de l'Académie reçus de peinture le irr mars 1G4S, c'est-à-dire royale cinq
semaines (20
Ft c'est
une des
leur
à se
de la préoccuper ; aussi ne possédonsque des renseignements
d'entre
eux
ne
frère
jours survivre
leur
ville
Antoine
le le
après,
suivait
Jr> mars.
dans
la
Mathieu
20 août 1677. jusqu'au formés que les Le Nain furent
natale
par un peintre étranger, les éléments de la peinture enseigna Puis ils vinrent une année. à Paris,
pour s'y perfectionner. toujours inséparables, ou tableautins Des petits aux vastes portraits des « bambochades » — comme on plafonds, — aux tableaux disait alors il est relig:eux, telle ou telle d'attribuer impossible jusqu'ici à l'un toile des frères en particulier. Il n'est la diversité des génies difficile, malgré point
Le Xain
sont
i3()Set
1O07,
auxquels tableau
de
dans la grande toile des Le Nain, le aperçut de saint une déchirure toute Reniement Pierre,
Jehanne frères plus
fraîche.
traces
dom
Deux
Com-
des papiers de Grenier, l'Académie et de l'Fcole des Beaux-Arts, il semblerait résulter Antoine et Mathieu que Louis,
liage
de
qui
leur
pendant
très
vagues. De notes
dans
de cette
de cet honneur : pas jouir longtemps mourait le 2.1 mars de celle année même
( )n sait encore
cica-
la fondation
après janvier).
164S et son tombe deux Pierre
facilement
151
et le 29 du même
Louis
».
—
fut reçu peintre en l'abbaye de SaintGermain des Prés le 16 mars 1621; ; Mathieu fut nommé peintre de la Ville de Paris le 22août 16.1.1
pagnie devaient
a prétendu avait voulu qu'il sur son dénuement d'artiste
sur un peintre
biographie nous sur leurs
»
bandagiste
atten-
1813
Antoine
devait
On
le congédia, avec cette de tout tesse qui est l'apanage Français d'une parcelle du pouvoir. délient l'ombre le lendemain, lorsque, Cependant, retrouva
le
fermeture,
rien entendre.
i ependant le gêneur « |e me nomme André
qu'une
de son
lors
»
importance.
Les frères Le Main
Vaillant
un ancien
est
Amaury la peinture. « je n'ai
un tableau. « je viens de crever c'était l'heure de la Comme
N°
a de la mémoire, de zèle, le gardien du vanet il [lut indiquer le nom et l'adresse — dale. On trouva celui-ci dans son domicile S'il
Messieurs, luîtes à la
ILLUSTRÉE
FRANCE
nés à Laon d'un
père
Vermandois, Prévost. Nos
respectivement sergent royal Ysaac Le Nain,
âgés qu'eux, dans l'histoire.
MUSEK DU LOUVRK. — Kepas
en t5o.i, au bailet
de
avaient deux peintres qui n'ont pas laissé de
paysans,
par LE NAIN.
un
adonnés,
de reconnaître
«.les pinceaux des Le Nain. sérieuse sinon triste des ligures
un
sorti
pression duites par eux, de cabaret ou tètes,
des
ils se sont
ton
même de
dans
corps
général
les scènes
de garde,
gris
verdàtre,
le
L'exintro-
rustiques des type relevé
par
152 —
N°
1813
LA
FRANCE
ILLUSTRKE
28 AOUT
1909
savons
découvert la poésie gré d'avoir cache sous les dehors et d'avoir vulgaires traduire sans déclamation, d'un style concis et vraiment viril dans sa simplicité. R.
LE
PAGES ET IMPRESSIONS
nUj su sol,
CHOLLEUX.
D'flNT/lN
Scg j$iriBSc3 et l'COrdre du *>oi journée du ioao.1t marqua une date décisivi dans le désarmement de la Royauté et 1 Dans son Histoire triomphe de la Révolution. LA de In France, Charles d'Ilérîcault anecdoliquc cite le récit lai-sé de ce le journée par le colon -1 l'éviter d'AltlsholTeti. Voici cette triste page d'histoire : A
neuf
heures,
après
l'Assemblée jour,
La
des
fête
Fleurs
de
d'ajonc
: L'escorte
Pont-Aven
de la
législative, se voyant presque
le départ le maréchal seul
Reine.
d'être brûlé peine le disaient soldais simples vifs et multipliés, par quelques draperies ordinairement d'un rouge enfin une clair, de reflet de l'Fcole sont espèce espagnole, les traits caractéristiques de leur manière. Ils
excellaient
à
faire
de XAssomption ligures la Vierge ; ils travaillaient choisissaient des modèles ne peut mieux au ils ont Comme
des
qui
fruste
ni de grandeur ne manque ni de soil-elle, Leur réalisme se traduit poésie. par les visages les vêlements les murs sorridés, grossiers,
de
nature
et ils
s'appliquaient
on
d'après
des paysans, ils onl simplement voulu des êtres réels, qu'ils voyaient autour représenter d'eux. Ils prouvaient ainsi que la nature, si peignant
les
témoin tètes, et du Couronnement
s'idéalise la pauvreté de la résignation de leur de leur sobriété, humbles, du rêve qui passe dans leurs veux. effacement, Les pavsans des Le Nain ne sont pas îles brutes, ce sont des travailleurs aux gestes las, mélanco-
dides
sujet interprété. abordé trois genres en peincroire les trois frères tpte
on ture, pourrait chacun le sien. Mais l'uniformité avaient adopté du si vie et de la matière dans toutes les toiles Le
signée
apposaient ment sur mis
avait
eux
d'entre
semble
avoir
pratiqué et le la peinture religieuse Ce Il fit celui d'Anne d'Autriche.
portrait. corrobore
un
que Abecedario.
« Antoine
et
de Mariette
passage Le
Louis
Nain
si
que tableaux
nous
v
ne
voyons
enfantine
de
relevons
leur
avec
dans
très
haut.
château
Cependant
les dispositions et l'on obéit, prit que le : on temps el les localités pouvaient permettre de soldats les escaliers et les croisées du garnit château ; le premier poste lut placé à la chapelle, l'on
de grenadiers un peloton Thomas en première et ligne
c'est-à-dire Saint-
des Fillesles
M. le capitaine de Durler trouva au premiei en lace du grand M. le escalier, appartement, maréchal de Mailly, qui était avec M. de Zimmcr-
demanda
leur
ses
ordres
: De
ne pas vous le maréchal. M. de Durler
forcer, repartit dit qu'on pouvait y compter. Pendant que M. de Durler duc
de Mailly,
il vit
de leur
la main.
mis
Et c'est
atelier
où
tous
(ouvre
commune
deux
étoit
n'eussent
»
cette
des paysanne-
surtout. Car, avouons-le, qui nous intéresse de sainteté sont plutôt les tableaux médiocres les portraits n'ont rien de remarquable.
ries
leurs
Dans subi
ils
l'influence
sont
gais et sérieux
grossièreté, mise dans duite On gnaient
de la vie campagnarde, de Téniers le Vieux
et
ontet de
? C'est
Brouwer sont
scènes
dans sent
Amant ceux-ci peu probable. autant nos Laonnois fantaisistes, et graves. Ils évitent avant tout la
et la dignité leurs oeuvres
un peu triste qu'ils ont est la part d'idéal intro-
la représentation
aimaient, qu'ils les humbles : cela
de la réalité. observaient est
visible
où le maréchal ébourifllé, Forge, et calme, coiffée belle d'un mouchoir, assis sont si expressivement ouvrier
la
et plaidans la femme, et le vieil
rendus,
lui
Le
poète
Théodore
Botrel
remet
Médaillon
le
monument
de bronze
par
de Brizeux Ernest
à la ville
Dalodier.
laisse/ répon-
avec M. 1' parlait distinctement par la fenêtre
de distinguer ce que chacun presque impossible car ils travailavait fait dans le même tableau, el il ne sortoit de loient en commun guère tableau
Suisses
en seconde.
élans son
qu'il
; de
les
la plupart
Nous
le
de
les
choquent pas, parce de la fraîcheur preuve
inspiration.
dans
des grenadiers et officier mann, lieutenant général. M. le Maréchal à M. de Durler ayant annoncé était chargé, de la part du roi, tle prendre qu'il le commandement du château, M. de Durler lui
nous une
pour de camp de les Suisses,
des peignirent et s'accordoient
dans le style françois leur dans travail, parfaitement
bamboches
quasi
nous
mêmes
de leurs que
Mathieu
particulièrement grand
fautes
seul.
Cependant
; mais de ces
même naïfs. et vrais, souvent liques Aussi ce (pie nous admirons surtout chez frères Le Nain, c'est leur sincérité, l'absence cl de toute recherche toute convention,
ferait Nain, qu'ils plutôt supposer collective indistincteleur signature chacun d'eux des tableaux auxquels la main ou sur les oeuvres de l'un
roi
conserver ne pourrait les cours des jugea qu'il Tuileries avec si peu de monde ; il cria : « Messieurs les Suisses, retirez-vous au château. » Il laisser six pièces de canon au poufallut obéir, voir de l'ennemi, et abandonner les cours. (m aurait dû prévoir faudrait les reprendre, qu'il sous
des blancs
du
de Pont-Aven.
1909
\OUT
LA
la porte royale aux : ,,-iicr du roi ouvrir élevant : ,;s • ils entrèrent peu à peu, de -•, . aux, et faisant signe aux Suisses
Mar-
de Caslelberg cassée.
leurs venir
L'action
i .
de
Un
Indre.
insolente : mais v.;--neà
le retin; les officiers modération ne servit, tiu'à enhardir les assail-
provocation cet acte de
l'ordinaire,
tôt celui
ennemie
meurtriers.
,
,r! escalier, , ;, ni au poste
'. de Durler, ,;-, ;.n et de Glutz, aide-major, iV-e placer une barre en bois M.
de
Boissieux
accoururent
blant
sous
les haranguer hurlements couvrirent que leur en acca-
Voici
quel .-.;; le combat
allait
commencer.
au
de
cent cinSept de vingt postes,
de
Salis,
étaient
porter encore être
mou-
une du château
frère
ils
cria
prirent maîtres
Suisses,
de
là,
ce
le
premier, de la porte de la à mitraille.
Ces
et la mort
réunis, portèrent l'épouvante les assaillants ; la cour rovale
fut couverte
une partie des canons ; ils enlevèrent adversaires et réussirent à les conserver
ils ne parvinrent mitraille qui, d'une vis
du
pas à faire taire un feu de vis-àpetite terrasse placée de garde des Suisses, sur plongeait
corps
la cour
tambours
par
blessa plusieurssoldats. Saint-Thomas ripostèrent,
le Corps fil
et
législatif,
une
décharge qui Les grenadiers des Filleset les
Suisses
suivi-
rent leur
exemple. Les Marseillais
répondirent et de d'artillerie
par
une
ment
cher
les
était
repoussé ; et les les tètes des colonnes
qui formaient souffraient prodigieusement.
le moment
avec
voyaient
anxiété
appromunitions
où
des l'épuisement allait les laisser au feu de l'ennemi, exposés aucun d'v répondre. moyen Dans cet instant M. d'IIervilly critique,
de pUisir,
Traits
p&r
— Ali ! mon Dieu, !... quoi malhour — Quoi ?..donc, Kugénîe — J'ai oublia le bocal do cornichons de la mer !
par
Nous voudrions voir la mer, ma bonne femme ? La nié, là voilà ià-bas !... C'est !... elle hasse-îeau pleine qu'à huit heures ! Ali !... et nous repartons à cinq !...
l'ennemi
d'attaque, Mais les Suisses
décharge
Nous
; partout
Marseillais,
mousqueterie, qui à beaucoup M. Philippe de monde. fut tué, lieutenant des grenadiers, et
de plage !... de plaisir !
restèrent
Après maîtres
du champ de bataille traînèrent, les ; les soldats canons ; les officiers pris aux ennemis y contribuèrent ; puis on se battit avec un égal acharne-
•générale coùia la vie
— Jo voudrais avoir imo toilette tons à la mer dimanche... on train
nouveau.
no
— Ht dire, Husèbe, que tu ton train do plaisir, pour nie mise sur mon chapeau !
n'as tuer
sans
(tué
pouvoir
baron
une voix qui de ce nom), le roi ; ailes trouver Suisses, confirma fait plus d'une fois, les ; on réunit On fit battre pas péri. la grêle de balles qui
n'avaient
qui
l'assemblée, tombaient
el, malgré de toutes parts,
les soldats
à un
comme
à ranger parvint de parade. Pour
on jour
la retraite, on pointa aux et enlevées assaillants,
des
deux
couvrir
qui
se
pièces trouvèrent
le vestibule, à ccîté de contre chargées, deux la grille. M. de Durler hommes, y plaça avec ordre de lâcher leurs coups de fusil sur la MM. de Reding si Ton était poursuivi. lumière,
encore
de Glutz
le bras La
une cassé
et
aidèrent
pièce ce moment
dans
traversée
meurtrière
d'un du
: il fallut
coup
que M. de Reding de carabine.
jardin soutenir
fut
excessivement
un feu
très
vif
de
de trois qui parlait du Pont Royal, celle des Feuilet la terrasse
de
mousqueterie : la porte différents
points de la cour lants.
soldats quelques de canon sous le vesti-
et de Gibelin
à transporter bule. Ce fut
des efforts
de
faut
; el monarque de Viomesnil,
infortuné du
; il
espérance. trompeuse Il fallait chercher à se rallier
bien
toujours les Suisses
153
cette
avant avec lurieuse, populace Celte populace pièces d'artillerie.
cent
à cet
: Oui, braves vos ancêtres l'ont
canon
de
utile
celle (c'était aîné du maréchal
se ralliaient
près
dit-il cela, » On crut
pas de s'agit à l'Assemblée.
voix
mais
par
ne
nous
de trois s'empara du Manège, et les
qui, sur eux
: « Il
mille
parts
de la municipalité. •li-qiosail La troupe de Santerre
— — sera —
trouva
din
eut
eiie cinquante se sentait encouragée
de Glutz,
se
—
1813
arrive à Quiberon) depuis pour la cause royale, des coups sans armes, sans chapeau, à travers la lui montrer de fusil et de canon. On voulait venait de faire du côté du jardisposition qu'on
Ces braves soldats un royale. essuyaient feu meurtrier avec le sang-froid et la tranquillité du courage. Les détachements étaient criblés,
de toutes d'une
Henri
mais
moment
sur plus répartis quante Suisses, sans armes, quelques deux cents gentilshommes restées fidèles, tous sans comgardes nationales en chef, sans munitions, sans canons, mandant abaques h* 'mines
cour
de leurs choses
de
très
furent
Durler
et de Pfyffer firent cent vingt hommes,
le feu de l'artillerie, de la reine, tirait
parmi de morts
les Suisses
d'injures. élait l'étal des
de
à la porte la grille du château; jusqu'à détachement alla rejoindre
second
voulut
mais d'affreux a -aillants, ceux-ci virent sa voix ; enfin, quand ils se retirèrent e--,:ative était inutile,
sortie
amena
pour del'es-
en travers
de Durler
fra-
pied
bien; elle se décida Le feu des croisées et
En
du capitaine canons qui
de la chapelle, le sabre à la main. de Reding, de ZimmerJoseph
\;
de M.
du
et redevinrent quatre pièces de canon, de la porte rovale. le Pendant qu'ils traversaient un autre détachement, sous les ordres Carrousel,
; on égorgea au pied du qui étaient placées où les premiers Marseillais mon-
:.•-, suisses
e.iie.-r.
et plaça des senti-
cheville
la cour peu de temps évacuée de morts, ; elle élait jonchée rants, de blessés. MM.
entra
en batterie
nions ,
la colonne
fin toute
la
générale des Suisses.
de la réserve
une ;
eut
devint
en faveur
N°
ILLUSTREE
M.
la bande, plus hardi que les d'une fenêtre et lâcha un coup -s, s'approcha Le sergent à Lendi allait .,iûlel. répondre
,.
FRANCE
du
Manège, M. de Gros eut la cuisse
il tomba
près du bassin, el de Poetus. Enfin, semblée
Ton arriva nationale.
cassée
les
Le baron
balle d'Aria
du groupe
auprès
dans
d'une
corridors
de
l'As-
de
Salis, emporté dans la salledu Corps légis-
entra par son ardeur, du côté latif, l'épée nue â la main,au grand effroi Les députés de l'Assemblée. qui le comgauche Les Suisses! les Suisses! et crièrent: posaient, plusieurs
cherchaient
à se sauver
par les fenêtres.
Je&>t f\W0T
pour
manger
au bord
seulement de pus profité une mouette, que j'aurais
— Complet !... complet dans ce compartiment !... — Oh ! parbleu !... d'ici encore trois de plus !...
!...
Nous
Dieppe,
sommes on
peut
déjà bien
— Tout do mémo, nos pères n'étaient pas dos les trains de plaisir tiques !... Ils n'ont, pas trouvé — Non, monsieur, ni les sardines en boite !. .
quinze voyager
gens !...
pra-
154—
N°
LA
1813
FRANCE
28 AOUT
ILLUSTRÉE
Un
de vint ordonner au commandant député faire mettre bas les armes à sa troupe ; celui-ci refusa de le faire. M. de Durler On conduisit,
» Un
moment
après,
« Le armes
el de se retirer
aux
(Suite.)
lui envoya en ces termes :
Le jeune homme était sur Thérèse
fut
le
dernier
Ton
de
Santerre blessés
n'étant
y entra, et tous ceux
l'immensité (Récit
l'armée défendu, plus massacrant lâchement
comme
des
cette
ouvriers.
réserve
Elle
Une
aussi
les
ouvrière,
avait
traités
elle
! Avec
la plus entendu. »
:
souple
sa
avait
lu
était
meute
Il v eut duel.
cela
dans
une
embrocha
ne
vieille
la
et gracieux. Comme Pas de doute parbleu.
était
avait
tout
dans à lui
C'était
clairs
raison
naturel
rencontrer
de
;
fuir
à son
de la surprendre quand, de son départ, elle viendrait
allait
le venir
sur la table
et causant avec vous, à terre les genoux, Ou, pour hier, ployant Vous croyez voir, ravi de ces façons naïves Et de. tant de blancheur sous des couleurs si vives, La tille de l'El-Orn, d'un follet, caprice Ou la fée aux veux bleus qui dans l'àtre tïlait.
Il
-S-
près
de la haie...
Il faut
à le
Ou je ne pars pas. D'ailleurs, partir. Ma mère m'en a demandé. de perdrix.
PALLAS
Quand l'esclave Pallas, le fléau de la terre Le meurtrier par qui tout l'empire vivait, cent fois millionnaire, Fut Préfet du Trésor, du sang de Rome qu'il buvait, Rassasié
pour tuer Les amoureux
reste
des perdrix. » sont des enfants.
avant
de
besoin j'ai Voilà : je
Dans
l'aprèsà l'heure midi du lendemain, où Cyprien Dusa haie, croyait haume, penchésur Jean Houlmont le jeune homme était à cent parti pour Bolbeuf, une sorte de pas de lui, caché dans le buisson,
:
hallier
formé
Le fusil
Pallas
côté ! » ! » que
VEUII.I.OT.
\
guet. bordé devait
d'un Ses de
par une épine du chasseur était assoupi.
épagneul yeux
ne
et des houx. posé dans L'homme
quittaient
peupliers par venir. Elle tardait
où, bien.
le père branchetles, regardait les peupliers trou, par l'autre
l'herbe, faisait
à le
Jean cassait des ; Duhaume par un l'attente
d'une
le double la
pleine se élégante Longeant assez vive.
allure
un petit couture, A nettement. Jean distinguait du chasl'émotion approchait, Elle
de
allait
de rien,
passer quand
lout
de
près
se
l'épagneul
» contraire, remuées.
jeta
un
aboi.
Thérèse,
Des
inquiète,
il
un bien
heureux
hasard.
Voulez-vous
me permettre de vous accompagner? — Mais... dit-elle. je ne vais pas loin, — la haie, probablement? Jusqu'à — la haie. » Jusqu'à Ils firent ensemble les cent pas qui les sépaétait paru raient du papa Duhaume. Le chien descend!', comme pour avertir. L'animal devant, dans
le fossé.
? Es-tu te v'ià, Tiens, Pyrame ? échappé — Non, non, » fil une voix. Le bonhomme : regarda « Oh ! oh ! » s'écria le père Cyprien, étonné. «
L'étonnemenl
donc
tn'-
même à s'asseoir. l'obligea donc point à Bolbeuf.''
« Vous n'êtes — demain. Je partirai — C'est ça. Vous partez Et le de bonhomme
demain.
toujours Thérèse rire.
» vnu
l'embrasser.
guère le chemin selon lui, Thérèse
et
qu'entre bientôt dans
Et Jean sortit. Après un peu de confusion, : d'une rencontre l'étonnemenl feignit
jusqu'à l'ardeur
« Voilà
la voie
quell'homme
recouché et
aussi
regardait attendait donc
! » « N'ayez pas peur, Mademoiselle était celte voix dans le hallier? Quelle » « Bonjour, Mademoiselle.
chose, Quelque Le bonhomme
que je
en face
s'arrêta.
demain... viendra qu'elle est trop fier de son ouvrage pour ne pas désirer Elle viendra... le lui montrer. Je reste. Oui, je l'attendrai demain ici, caché dans le gros buisson,
AUGUSTE BKIZEUX.
debout
de son observation, à son travail.
ouvrage
au chien, branches furent
cela ne mortis, que ma mère guette aux boeufs, on n'en
me dit
[j'aime ! c'est l'honneur seul Mais Pallas : « Non, Romains Et le Sénat cria : « Les dieux nous l'ont rendu, Cet amour de l'honneur que l'on disait perdu ! »
Le
»
Il
venait,
augmentait. sans se douter
telle
cela.
compromettra pas l'héritage si longtemps. Quant depuis manque pas dans le Coteniin.
qu'elle
Elle
? Je ne partirais ne doit pas beaucoup
elles,
mesure
mil
demain
Trinité pas... La cousine in articulo tenir à celte visite
un
que
lui
trompée
dont
grand-père Jean savait
elle
rouleau seur
de journée, sur les yeux,
de la campagne, une forme M 11" Duhaume. Jean reconnut
à gronder. « Tais-toi.
approche. point
à peine du chemin
un chaume, Elle portait
il était chronique, elle ! Comme Thé-
ne cherchât qu'elle les champs.
pat l'annonce la haie pour y voir au travail l'inquiétait. « Si elle
Un Scipion flanqué d'un autre consulaire Réclama du Sénat où la haine couvait, Des honneurs et de l'or pour l'homme de Tibère on en fit le brevet. Tout fut voté. Sur l'heure
révéla.
ne descendît rèse, qu'elle de ces gens-là. Mais chez eux, pourquoi la ruine et l'obscurité soudaines ? Pourquoi cette alliance trois fois répétée, des pavsans? i7r>o,avec depuis
VA\e
l'homme
Il s'étaii
Du
! Je suis trop curieux, ]ean. pensait est là, sage et fière, fine et jolie, et d'une dans l'épreuve qualité que cela doit suffire.
»
qu'un ? Vite fatigué de journée se remit
lumière
de ceux qui a la beauté de ceux
pavsage
du soleil, une main du cêité des peupliers.
rideau
bn.iï
constata et demie, l-.iie Jean, Mes m'ont pressentiments pas.
Pourtant,
chro-
« Bast
Le
de la terre,
un charme
prennent
viendra
trompé.
du
femme
petite
jolie
les habitent.
M. Houl-
Saint-Lhomer.
disait
mince,
les chiens
Jean
Les maisons
hautaine
avec coupait de Saint-Lhomer.
IDu Haume
nique. Haume
Enfant, plus i\\u\ fleuve à la nage, j'ai traversé Ravi sa dure écorce à plus d'un houx sauvage, Et sur les chênes verts, de rameaux en rameaux, Visité dans leurs nids les petits des oiseaux. En Armorique enfin, de Tréguier Vannes, jusqu'à 11 est dans nos cantons de jeunes paysannes, Habitantes des bois ou bien du bord des mers,
Louis
Duhaume.
ce court pendant : « Votre petite-
et le loup. Vauquelin, sieur de la Eresnave, auteur des /foresteries, les avait reçus dans son logis bas entouré d'eau. Plus lard, sous Louis XV, un Du I Jaunie, acheté les bois de après avoir
BRETON
refusa l'or. 11 le prenait lui-même. d'un visage indulgent. 11 reçut les honneurs : « Seigneur, aussi l'argent Le Sénat insistait
s'éloigna, ses lèvres
que polie, avec la et des goûts de vénerie ! Tout grâce et le charme cela venait de loin, de ces Du Haume qui, dans les bois du Mouline, en i^)2, chassaient le renard
lît toujours vous poursuit du bruit de sa chanson. Dans nos cantons aussi, lointaines, isolées, 11 est de claires eaux et de fraîches vallées, Et d'épaisses de buis, forêts, et des bosquets Oïi le gibier craintif trouve de sûrs réduits.
L'ESCLAVE
l'eût
les
o nia chère Hretagne Il est dans nos cantons, ! Plus d'un terrain fangeux, plus d'une âpre montagne comme nés au hasard, Là, de tristes landiers Où l'on voit à midi se glisser le lézard ; Puis un silence lourd, monotone fatigant, ; Nul oiseau dont la voix vous charme et vous étonne. Mais le grillon qui court de buisson eu buisson,
S'accoudant
eût crié,
moutons, V, Si M,l,,!j.i.-_
aime. qu'on « Trois heures
les
marquis monl père
Respirent je ne sais quelles grâces barbares ; Et si, dans les ardeurs d'un beau mois de juillet, vous entrez et demandez du lait, Haletant, Et que, pour vous servir, d'entre quelques-unes comme toujours Viennent, simples et naturelles,
les maison, des Duhaume... La
avec
Talonney,
yeux
branches
mordaient des pommii-
si haut
Notre Coin des Poète*
sont blanches, leurs variés et bizarres,
haume
de
l'air, basses
de
du 10 août.)
Toutes belles : leursdents Et dans leurs vêtements
Le nom
en
Avec
dans perdus qui s'étaient du palais. » Colonel PFYFFIÎ.R D'AÏ-TISHOFFEN.
TABLEAU
lèle
de la jeune fille. D'abord, elle ne pouvait faire, après ce dîner, de visite au manoir, puisque M'"e Houlmonl était absente. oserait-elle Ensuite, même en faire une ? Sa mère â lui l'avait pris de
Suisses. Le château
la
vaches, secouaient les
réserve
sang, des
exigea
semaines
Il fut pour demander dialogue. fille ne s'intéresse donc point à vos travaux ? On ne la voit » Au fond, il comprenait la jamais...
la dismais, dans celte affreuse extrémité, et la fidélité : tous obéirent. cipline prévalurent Cet ordre de quitter les armes et de se livrer altérés
rêveur.
;r
entendue peut-être ,, : avec plaisir. maison charmante, D'ailleurs, enci . en plein de 1\-.-,.. délicieux, pommiers rapport, de l'ombre et la ligne rose d'une route au ilar.e du coteau. « C'est là que je voudrais vivre I...
rage,
à des tigres sacrifice que
cadiv-,.-
pleins de fruits... vaches et l'enclos
: un coup de foudre pour ces braves soldats ils criaient se défendre encore pouvaient qu'ils avec la baïonnette de ; plusieurs pleuraient,
sans défense
de
deux
les poser » Cet ordre
fut
ainsi
(
de
casernes.
qu'il
avait eu la révélât i..--, auparavant,il de sa beauté. Dans la vallée , au-d,-.. proche, d'un toit, d'ardoise, une cheminée fumait ; , face et non loin, sous les pommiers du cou-.,:: des moulons l'herbe d'un rongeaient enel•-..
LE PÈRE CYPRIEH
le Roi
de sa propre main, conçu Roi ordonne aux Suisses
mentait trois
Il dit. au Roi : Sire, on auprès de Sa Majesté. veut que je mette bas les armes. Le Roi lui dit : « Posez-les entreles mains de la garde nationale ; vous je ne veux pas que de braves gens comme périssiez. un billet
son désir, le désir un peu fou revoir la jeune fille en ce même
a-jQ:,
aug-
« Comme lu as travaillé 1 bon papa. une — Il le bonhomme, y en a déjà, constata certaine longueur... — Vous travaillez DuhaumeMonsieur trop, — C'est mon avis, dit Thérèse. est — Qu'est-ce travail ? Le dites vous que sain.
28 AOUT
frémissant et allongé. son corps, derrière son chien ne bougeait: pas. tout
A la condition... Mais ,d est
non, sain.
D'ailleurs,
un
.- C'est
endroit
à vous
.— J'aime
le trale bonhomme, beaucoup je me plais
interrompit
déclara
charmant, l'entendre
droite
Thé-
Mademoi-
dire,
: i't le jeune homme ajouta rêvé de bâtir ,-: Figurez-vous que j'ai souvent une de l'herbage, ;:-;,. maison ici, dans le milieu avec un .. :!e de logis ancien, trapu, d'aspect de grandes
,,,':i de tuiles,
d.s épis... .— El une --
Non,
de
pas
une girouette,
C'est
banal.
devenu
sur ce pré une digue de rigoles. t,.ui sillonné
là-bas, que vous voyez l'eau De divers côtés, le pré qui ne de source ; elle inonde y jaillit et des joncs. d Mine guère que des roseaux allée en barque? Ktcs-vous — |amais.
« Mais
ce
oui,
vous
étang serait
? »
plairait
» murmura-t-elle
bien,
en lin. Le père
Duhaume
s'était,
la terre
égratignait son grand
cou
sur
à l'ouvrage, il doucement. Il allongea
tout une
derrière
remis
le retira, brèche, et fit, à voix basse
un petit orme « Ils ont tout à fait l'air
de s'entendre.
cligna : »
de Thérèse. Le bonhomme s'approchait M. Houltoussa, mais uniquement pour la forme. tnont était fort honnête et sa petite-fille, à lui, n'était-elle
la plus belle et la pas la meilleure, ? S'il les petites-filles plus sage de toutes pouvait lui plaire, il en aurait une femme, celui-là... Et forte, courageuse. elle est musclée. fine,
instruite,
plaît. Quoique malade... Puis, « Avcz-vous — Mais oui, — Je serais
plus haut : un plan, votre pour Monsieur Duhaume. de le voir.
curieux
cas, pour une position, tinua le bonhome qui lenètres... — Des
voilà
Jean. — A petits carreaux, '-<• vos vous fenêtres,
Jamais
bâtisse
si vous
,!-n
un mot, fit le papa sur sa bouche.
?
Dans
tous
les
conposition, relevé. De vos
interrompit
voulez.
Eh
par ici et par là
bien, de plus
Duhaume
en posant
doigt — dit tout bas la jeune fille. Adieu, — Mais attendez. non, Mademoiselle, — ma petite-fille. » Attends, attends, Houlmonl. se dirigea vers le trèfle, il décrivit mie courbe et donna le vent à son épagneul ; la tête haute, la gueule et les naseaux celui-ci, éventait. -'iiverts, >'«idit. Comme il oyaient,
dans
Tout était
à coup de côté,
ce déploiement
de le panache nouveau, s'en: toute la compagnie Jean Houlmonl éparpillée. d'un
les Duhaume
gibier. moi-même
cela ? demanda
me portez
voulez
verre
de
trinqua
nous
lui
d'accepter au clos avons, une sans pipe
en
Préviens
ta mère
tout
doucement
était
raître, Jean lui « Mademoiselle Iille Le
répondit
rouge
En
déjà partie. cria :
partie taient
! rien
un léger
par
sur
verre
qu'un
livres
! »
; il était à la fois cl la carafe, que l'on venait dans le haut du goulot un
et transparent
vous
M" 1" Duhaume
? » fit
versiez
souleva
la carafe
à son
et remplit
d'un
il
se s'arrêta, les Duhaume grand
arrêt,
« Vous
avez
là un
fameux
dit
cru,
Jean
Les pommiers sont vieux. il y a toujours le bonhomme, au clos Bardin. — C'est une erreur. Aux
le
Clos
les
Houl-
et de Bisquet, Marioti-Frey et de J3iscaye. Onfroy — Tout le monde ignore
vivement intéressée. haume, — Vous le m'étonnez, reprit chez nous qu'il y avait croyais est monde. depuis que le monde — Monsieur vous Duhaume, poète qui fait, en des alexandrins s'enivrer le
avec
du
Conquérant, pour la conquête.
cidre la veille Or,
les soldats
Monsieur
là
avez
le
déclara
avis,
toujours n'avez jamais
deux
père
de
bêtes
le bon-
dit, gronda les voulu
Quand agricole. chose dans la tête...
la brèche
présenter ont femmes
les
! » son voix
perçante,
Mademoiselle, les maîtres sommes désirerais
la
beau-père
l'une
retentirent,
Dans
suivit.
formidable
confondues
mêlées,
en
un
seuls
voilà
du clos
que cela fût vrai baissa les yeux
Thérèse (A
nous
Bardin...
Nous
Comme
pour moi. et rougit. PAUL
suivre.)
!
je
»
HAREL.
Du-
bonhomme, je des pommiers comme
ce
embarquement à cette époque
Nous
sommes
heureux
d'annoncer
la
la librairie H. publication, par Mignard d'une charmante (a 6, rue Saint-Sulpice), pla: La Prière de Pie X, par Charles quette intitulée Grolleau. Cette poésie, aussi séduisante pour d'un nouveau pour Pâme, qu'édifiante et précédée d'une de converti, lettre-préface Dom du Bourg, est mise en vente au prix de
désordonnés, de Guillaume
l'esprit
de leur comme
mon
comice
^L£è)
êtes
grigno-
soixante peser de cinquante à cinquante-
l'ai
«
de pommes de Marin corruption Mlle
la
le veau restait d'ailleurs, appel auquel, suprême même d'une il profitait dessourd. Sur la route, cente pour galoper.
nos
! dit
dans
d'eux.
mettez-vous,
au
s'éloigna, le vallon, leurs
qu'un appelé Marin de la Biscaye les
cela
» proposâ-
maison, moulons
autour
Vous
et l'autre
là
à fait
Elle
D'ailleurs, ajouta eu des pommiers
et Vire, Sainte-Catherine, C'est contiseulement,
Tord-Boyaux. nua Jean, au seizième siècle, de Caen, rapporta Onfroy, de deux premiers solages,
ma
verre,
quelque — fit Jean Houlmonl. Allons, allons, — Tiens ! le petit veau blanc ! vient de sortir M" 10 Duhaume. On n'a pas cria tout à coup
et quinquatorze la Normandie zième siècles, était encore plantée, de vignes. Les vieilles chartes nous ont même les noms des meilleurs crus. conservé Argentan possédait celui du
tout,
les
homme.
bouché
monl. —
élait
devraient
autres
; les deux
concours. — Je vous
d'emplir, gardait d'écume. collier petit « Si
les
poids
Duhaume. — Et mes vaches? — vous Madame,
la table
de la
la cour, On tourna
deux-là
cinq. — C'est
de tète.
signe
ton
remplir
de
quel
J ean ? — Ces
dispa-
de cidre
en
encore. plus belle Mademoiselle.
loin
Non
grasse l'herbe.
« A
Jean maison.
la voyant
se leva.
Jean
! »
flambait,
cidre
la
jusqu'à
que ces durable
péché
t-elle.
M.
ensuite,
pays,
» affirma-t-elle.
les moutons,
voir
dit
qu'on
pas ? L'entente, à Jean. Thérèse
« Vous ne buvez pas, — Laisse donc M. Jean plutôt
lui
du
vaches
connaisseur, avait-il Forges
ne s'entendaient
petite-fille. — Allons
Elle
il proposa
un
des
ter-
de
pour la première la première fois,
Alors
plut beaucoup el la joie la rendait
ravie
ne pouvait normands
pommiers Son orgueil
meilleures
les
êtes
diable
gens-là ou non,
ne bougeait de son pas. L'invitation l'avait et interloquée. grand-père surprise « Si lu allais la mère ? prévenir — dit Thérèse. J'y vais, — Ah ! ! Mademoiselle, que je suis indiscret — Mais, pas du tout. — mes outils, le père ajouta Je vais ramasser descendrons
avez
Cette
sourire.
pour beau-père qui, de bon coeur avec sa bru.
dit-il. — Vous Où
Thérèse
el nous
les
que
irait voir sa haie. qu'elle allât voir ses vaches.
Duhaume.
le papa l'honneur
plus
tout
croyez
Mme Duhaume
d'Espagne. en souffrait. Elle soutint,
« Vous fil
vous
le même
eurent
venus
son
fois,
du pas trop Bardin, mauvais, larme d'eau. Vous devez avoir soif? — Ah ! » dit le chasje ne vous cache pas..., seur en faisant mine de s'éponger le front.
Cyprien, et moi,
non
rienne
Il
contrarié.
peu
Houlmonl, les livres ? »
les amusait.
admettre
le grand-père.
de suite, nous faire
cidre,
Monsieur
incrédulité fussent
un
!
dit dans ce qu'on Thérèse et Jean
ou demain. tout
élait
à sa durée
pas préci-
qui tirez bien. le seriez encore
»
mauvais.
du pommier, préhistorique sans La Normandie éternelle.
pommiers « Alors,
mère.
Si vous un
vous
bien
à l'existence
croyait comme
me permettiez enfin de vous Vous refusez encore ? Eh bien, à Madame ce couple porter
beau-père. Le bonhomme
mille de forêt hectares cinq quinze cents hectares de terre de labour. En été, quand •s blés vous serez dans l'or. mûriront, — Oh ! s'écria la jeune des perdrix ! fille, Mies se sont posées là. » foute la compagnie venait de s'abattre au 'uilieu du trèfle. « Pas
mais
base d'avoine. — être Ça devait Le vieux paysan
verres.
carreaux,
verriez
vous
une
s'était
à petits
fenêtres
s'il
tordu
si vous
Thérèse
Jean
lionne,
de
retrouver
Quand •— Ce soir •— Autant
derrière la haie que M. Duhaume :'i ;nd du vallon, un cours d'eau de truites. Si va sauver, plein un étang, il suffirait d'élever même on désirait
qu'un Mlle hésita...
le cou
j'irai votre —
le paysage, Mademoiselle : au nord, Regardez immense celle plaine 1;, forêt ; au midi, ; à l'est, de Saint-Aubin un grand ;-, bourg ; à l'ouest, Au les soleils couchants. horizon qu'incendient
— Est-ce
travers,
s'arrêta
davantage, offrir mon
Thérèse.
tour.
il
pité. « Décidément, Mademoiselle, chance. — C'est plutôt vous, Monsieur, — Vous êtes aimable. Et vous
à l'intérieur, chambres irrégu-
acheva
tour,
surpris,
Il vint
cheminées
des ,;.-s escaliers imprévus, Au dehors, i: tes avec poutrelles.
de
leva, bruyante, fit coup double.
»
•„-!ic.
el
il n'y en Normandie, n'y avait pas de pommiers de l'hyOn buvait avait pas de cidre non plus. une sorte de bière à ou de la cervoise, dromel
Houlmonl,
Le : les perdrix piétaienl. avança flairant de marchant prudemment, Des émanations l'ayant gauche.
L'épagneul chien se rasa,
—155
1813
N°
ILLUSTRÉE
FRANCE
LA
1909
il
o fr.
6o,
au profit
du Denier
du
culte.
15G — N° 1813
LA
ILLUSTREE
FRANCE thilde de
de
Soticy
du baron
fille
Soucv, et de
la
28 AOUT Henry de née
baronne,
décédée. Rancogne, Les témoins étaient de
comte le général de Belleville, comte
le
et
Valori
oncles
du marié
baron
tle Soucy
La marquise de Vibra' née Marie-Maximilien:
le ; ceux de la mariée, de Bouet le vicomte
Alix
de
famille
ni" Belleville, qu'il avec d'autres ayant est d'ancienne no-
chevalier, en 1191. dans
maintenus tion
en
leur
prit Après noblesse
à la pari avoir été d'extrac-
oeuvre du statuaire Peckine, Bougainville, sur les quais de Papeete qui vient d'être inauguré sous la présidence de M. François, (Tahïti), gouverneur des établissements d'Océanie. Ce monument fait pendant au monument élevé à Cook par les Anglais.
DESFAMILLES ÊGHOS à l'église s'est Dernièrement, Saint-Augustin, du mariage laite la cérémonie du comte d'Amfrcde Chavigné. ville avec M" 8 Simone Le marié avait pour témoins le colonel baron son oncle, et M. de la Perrière, son beauPinon, frère ; sa fiancée élait assistée de son oncle, le comte le baron de et tle son beau-frère, Morillot, Tours. Le
est le fils d'Alexandre-
comte d'Amfrevillc Félix - Hippolyte Guyot, ancien officier supérieur,
comte
d'Amfrevillc, de la Légion
officier
cl delà comtesse, née Marie Pinon. d'honneur, La famille ou Guiot, d'Ainfreville lire Guyot, ce dernier nom d'un fief de la Haute-Normandie (près
de
depuis
Louviers) la Révolution.
et
s'est
fixée
à
17SS, qui
: D'aesur, au chevron d'or, pagné de J champignons Gui hau/t se lient. Armes
La mariée
est
en
Chérin
de 1494 généalogie Cabinet des litres.
fille
dans
la Nièvre
a établi se
trouve
une au
accomd'argent, _> et 1. — Devise :
du colonel
Paul
Davv
de
officier de la Légion et de Chavigné, d'honneur, Louise de Lardemelle,dont Mmade( 'havigné,née étaient M. Emile-Joseph les parents de Lardemelle et M"° Jeanne de Beausire. (Voir Armes gné d'un
le numéro
du
27 janvier au chevron
: D'azur, en chef de _? étoiles épi
de blé aussi
1906.)
d'or, accompade même et en pointe
5 juillet, le mariage
du Roule, fils du baron ville, baronne,
née
a été béni, du baron
Albert
Angèle
de
Cllâlelct,
lion
de
à Saint-Philippe Joseph de BelleBelleville
Valori,
avec
et de la M"e
Ma-
la fille
au
Vibra
lieutenant-colonel
Malte, à
de
Hurault
du
: au
d'or
1 d'azur,
à une
et
de lampassée à _> sautoirs de gueules ; au _> d'or, a/aisés en fasce sable, ; au 3 bandé rangés d'argent et de gueules de 6 pièces.
1X40. , ,-.
la
de
chevalier
ye,
Chambre
delà Angélique-Camillc-Armande Si m lîls unique, Joseph-Marie-Louis-Raoul
M""
iSSo,
Armes
1002. : D'or,
de 4 ombres tai majoribus
à
de soleil
la
Luzerne.
M""
de Antui-
! .aliti.i Caudecoste
: Simon, Antoine, Philippe, sur celte famille Voir la notice
Ie 1' mars
de
et gentilmarié ave,
d'état-major du roi,
eut
(fin
l-,(
I lurault, comte de Vibrave,et de la comtesse, n<V I lenrieiie-l Icctor-Marie Le Pelletierd'Aunav. la petite-fille du comte était Elle Anatolr-
leur
blason
a été
le 2 novembre née à Dijon, de Louis-Guillaume-Iran unique
commisl'autre, firent à enregistrer
général
arrachée
de Basoche
le 10 juillet épousa, Vibrayc, nctlc-Francoise-Marie-Antoincltede «h- Francquevillc homme
Bi Iet en
Aline. au numéro
du
croix
cantonnée d'azur, — Devise : ( cide gueules.
astns.
M 11, Prt7//«Wfe-Amable-Paulinc
M.
BonaLoiiis-/.wc7tv/-NapoIéon-'fliéodore ancien officier de marine, chevalier parte-Wyse, île la Légion et comd'honneur, grand-croix mandeur de ordres est plusieurs étrangers, le [5 juin,
sa 66° année, en sa villa Il était né, le Islhmia, près 'foulon. Cap-Brun, 13 janvier el se maria deux fois: 1S44, à Paris 1" à Londres, le 14 septembre 1X71, avec Miss décédé
mourut,!i
Rosa Whyte,qui en sa 20" année; Clara iX()2, Du
dans
le 10 juillet 1X7?., 1r> février 1876, à Miss Nice
2", le décédée à Genève, W'hyte, âgée de 41 ans. lit
premier
Suzanne
de Malafossc.
le nude celte la notice famille, pour (Voir, méro du 17 février 1906. ) ds au cheval barbe courant : D'argent, Armes croissant d'un d'argent sable ; au chef chargé entre deux étoiles d'or.
de vaisseau, officier le second mariage
OE CAVAIGNKS.
J.
naquirent .Vapoléon-jt'rùmc né à Turin et marié avec
hvlc, de Raoussel-Boulbon, et Létizia, au Cap-Brun, le 2.1 février 1S91, Bergasse du l'etit-Thouars,lieutenant
Bonaparlc-W M11'' Antoinette qui épousa M. Aristide
de Barbeyrac à l'âge de 17 ans, au Castelet, est décédéc, près dernier. le t01'juillet de Nant-d'Aveyron, vicomte Elle élaitfilledu Joseph de Barbeyrai femme, néeet de sa seconde de Saint-Maurice
le 19 décembre
RÉBUS
de la Légion d'honneur. Du eut un fils unique, défunt
M. y.o«?".s--l^aoul
Bonaparte-Whyte. Ses petits-enfants sont : M. Lucien et M" 0 Napoléone ; M"°~ Marie-Letizia, Bonaparte-Whyte l^ose et Nicole du PetitPauline, Bergasse Thouars. Il était
le troisième
fils
de
M.
Thomas
du parlement du Royaume-Uni, en Grèce, et de la princesse plénipotentaire
membre
avait qu'il de Canino
aïeul
était
maternel
Canino,
frère
épousa, Laurence
en
Bagge.
.Son
de : prince et qui Napoléon, M 1'8 Alexandrine-
I5onaparte,
l'empereur secondes noces,
de Bleschamp.
Letizia
le 4 mars 1821, L'aïeul (Italie;. paternel était Sir Thomas Wyse,
Lucien
de
Wyse, ministre
épousée
de M. Bonaparte-Wyse marié avec Miss Marie-Françoise
* Le lundi
Paris,
siècle'). Tiercé en fasce
de
était
Maximilien
XVII''
Bonaparte, au château
d'or.
de
l'Armoriai
tête
la marquise, Loménie.
homme
parlement saire au
'
de Vibrayc, Hurault, marquis née Augustine-Gabrielle de
et de
fut
: D'azur, au sautoir d'argent de 4 aiglettes, au vol abaissé,
sans doute, appartient, une famille de Soucv de l'Ile-de-France, deux dont l'un avocat membres,
de
Marie-Paul-Louis
Elle
mariée
1
à Paris, le 2X juillet épousé 1X1',,., son cousin Henri-Marie Hurault, ci, marquis officier fils deGuillauni de cavalerie, Vibrave,
de même. La
son
avait
Elle
cadette fut ; une branche noble à Caen, maintenue
cantonné
en
àChiverny(Loir-et-<
encore,le dant de Rouen
Armes
Vibra*
l'inhumation
let,
les Belleville le furent ilij.i, 2S novembre l'Inten1668,par
également en [666.
:
(Nièvi le 5 juillet. un s< Après vice fait le samedi 10 j.,
pas confondre de pareils noms, en Normanblesse, au pays de (aux, de die. Son berceau esl la seigneurie aux de environs Bellevillc-sur-Mer, Un de ses membres, Dieppe» Jean de Belleville, 3e croisade
de
(leceoce
leau
faut
Buste
Hurault
est
ville. La
190g
EXPLICATION Mieux,
vaut
bien
DU faire
que bien
Mot Mi-oeufs
— VO bien
DU
REBUS
à mot
M AOUT
dire. :
— fer — queue
Ili — Ain
— <Ux
RE. : J. HOUMM»_ F. Ul.ÉTIT, 40, rue La Fontaine. Imp. des Orph.-Appr., Paris-Auteuil. Le
Gérant