La France illustrée - 28/08/1909

Page 1

La France illustrée. Journal littéraire, scientifique et religieux Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


La France illustrée. Journal littéraire, scientifique et religieux. 1874-1935.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr.


36e

ANNÉE

28 AOUT

1813

LA

ILLUSTREE

FRANCE

LE

PARAISSANT Administration

: 40,

rue

ECOLE FRANÇAIS!-;. —

La

Dernier

Fontaine,

espoir,

SAMEDI 40,

par

Paris-Auteuil.

PAUL DE PLUMENT

1909


146 — N° 1813

LA

FRANCE

famille

ILLUSTRÉE

secourt

qu'elle

2S AOUT

depuis

Kl;,

d'un

près

an. « Sans

Monsieur

vous,

va s'établir dans sespoir reuse famille. Songez qu'il s'y enfants dont l'aîné, celui quatre

au

de juin d'une Pre-

à la veille dernier, Nous mière Communion, que soixantedix jeunes leur entrée gens attendaient et

nous

que

places. Ces

ne

dans

places un autre

nous

sentions

d'avoir de

disposions

Courrier, l'âme lourde

tres

l'abandon

conscience devoir

en

postulants. Courrier paru,

riture

les let-

situation

en vous

de la

nous pénible que et je ne puis me faire à la dépeignez, des dix jeunes pensée du quasi abandon gens que vous n'avez pu accueillir.

pour chacun d'eux, « Annoncez-moi de ces malheureux Hélas!

...

bien

le

vite

retour

»

plein chez nous. m'avait même général de ne pas l'obliger à

prié

les rangs davantage où caser les nouveaux

plus Nous

: il

ne savait

venus

!

en conséquence, annondûmes, à notre Bienfaiteur généreux que ne pouvaient pauvres adoptés pas

cer ses

de place. revenir, « Je vous en prie, un effort, vit-il de nouveau poste pour

faute

vous

dans nous

i 5 francs par retourner inutilement

la

de

plaie n'avions

« Un

effort, que nous

pitié une centaine pressantes Bienfaiteur. «Un demandait Charité,

écri-

poste, tête ! »

donnerai

C'était

nous

notre

le

coeur,

de fois au moins prières

de notre

je vous dernièrement

effort»,

éplorée

du

en une

donner

j'entends de lettres

vive

misères Et

de

me de

d'une

confiance pour inspirer et là était la maladresse, Enfin

incartade

l'incroyable annonçait Pamiers.

les

tôt »

un

effort,

une

effronterie

poitrines Et nous

disposons

Le vures cesse

noires

F.

places

!

quelaRhodesia l'ancien Etat l'état

BLETIT,

pour civilisation

t]o l'Uîuvrt..

s'il voudrait son écossais berger changer de la terre. Loin sort contre celui du premier potentat le souvenir de sa terre chérie, il en garde partout ; parses nuatout il redemande ses troupeaux, ses torrents, du pain d'orge, à boire du qu'à manger ges. 11 n'aspire à chanter dans la vallée ces ballades lait de chèvre, que s'il ne retourne au sol ses aïeux. Il dépérit chantaient racine

soit

une plante de la montagne dans le rocher.

: il

faut

au

que

CHATEAUBRIAND.

sa

méridionale

de l'Afrique Albert prince

qui paraison pour le Congo

un

C'est

au

visite

pide. La traversée

tient plus à sa hutte qu'un à son Un sauvage prince trouve de charme à sa et le montagnard plus palais, de la plaine à son sillon. Demanmontagne que l'habitant

natal.

d'Ktat.

de l'enseignement

de Flandre, Albert que nos graprince avec la pi mà Anvers montrent débarquant de enchanté revient sa femme, Elisabeth,

Nos

à

lranc-maçon, du lycée de

désormais devenu belge Congo de la Belgique. une possession 11 ordinaire. Le prince n'a pas fait un voyage l'-t le Congo a gagné par le Cap et la Rhodesia. de kilomètres et des milliers ce sont des milliers de 1er, en chemin en bateau, a parcourus qu'il et... à pied, car c'est un piéton intréà bicyclette

sa

quarante

de quatre

du sénateur

des apôtres

a fourni

gémissent

de lo^es, l'inconve-

de son discours. les plus outrageants un à la France a rendu catholique la cynique en lui signalant inappréciable

service

qui feront leur première 2 septembre prochain, et affolante : Un clameur

effort, au moins.

catho-

les passages Izart Mgr

gens le

nouvelle

aux

hs

l'aumônier retirait qu'il ? C'est l'Etat lu qui est penaud qui craint la désertion de son lycée. C'est le proviseur aux revendications répondre que qvii ne sait luiC'est M.Delpech des catholiques de Pamiers! à raturer à expliquer et surtout même qui cherche

la prière ans'élever toujours

toutes

dans

on dit là-bas, porté,comme Dès le lendemain, son l'évèque dans une lettre où il s'élede Pamiers, Mgr kart, vait tout apostolique contre avec une vigueur

secourir. que nous ne pouvons du milieu voici venir, des soixante-

cinq jeunes Communion une

revoir

aumôniers

point du reste péché en paradis.

sans qui s'accroît cesse sur mon bureau et que j'ose à peine toucher de temps à autre, tant ma crainte est

des

c'est

! favorable réponse « Un effort, » c'est encore

dez

les depuis si dévoué

dénuement

pu lui

entretient

Iln'a

fer

retentir

prie, Dame

seulement

avons

Directeur

puisque

entendu

nous

c'.-ia|i de y;:<•

nance.

mois que nous avons plusieurs cette supplique. Ces jours derniers

reçu

vue

de prix pas que les distributions ne sont pas des assemblées est convié et là était ou des réunions électorales,

l'Abbé,

au plus établissement.

cathuli,;,. une gra:;.]<-

il n'ignorait où tout le monde

liques,

Voici

je

plus une place disponible. » voilà un appel à notre avons

lycées,

et du

recevoir

discours

lâcheté.

l'Etat

si

que

que je vous

Monsieur

un

bien que ni l'aumùniei. savait Delpech nj des élèves ne pouvaient les familles catholiques Et là était la lâcheté. Il oubliai] lui répondre.

sa santé.

de l'âme

créature

bienfaisant

goissée que du monceau

était

M. le -Surveillant

serrer

d'une charge je vous donnerai, dix francs par mois. enfants...

tout

instamment

me

petite

d'assurer, delà priant

votre

dans

la vie

-. présida; de Pamiers, a h-.•;;: v •.

appelé

M.

de nour-

que

somme,

de cette

corps

nous

amis, vous

si

« Rappelez-les ; je de leur pension: partie

en

demande l'Abbé,

grosse c'était une

frère.

le manque altéré profondément

ont

C'est,

affluèrent.

« Je suis navré, Monsieur écrivait un de nos fidèles

une

une chambre, et le il est obligé de auquel

ainsi

Delpech. à l'honneur de

c'était social, de vue politique, ; au point à tous les points maladresse,

point inconvenance

dans

insalubre

se livrer

nos

possible

que

travail

seul

cas où ,'. ,,• Ce K'-i.;,;.,_

le sénateur

de

Au

pour un pauvre d'une famille

son

leur,

le mauvais

de prix du lycée bonne l'occasion pour prononcer contre la religion violent et injurieux

a été reçu. demande à son

où se trouve

M.

savent

distribution

bonne laborieujeune gagne sa vie et elle est fort attristée de

sement

déception

notre

Nos

« Cette

une dizaine la

mis

—à la charge, avec plusieurs bretonne, autres de ses frères, de sa soeur « bonne à tout faire » chez des amis.

de tristesse

avions

tout accompli ouvrant aussi larges bras à ces nombreux notre

huit

« 11 vit

d'avoir

Aussitôt

car l'enfant famille, « Un effort », nous tour M. le Docteur X., — le dix-huitième enfant,

disions, combien nous

s'éloigner enfants dont

navrante. apparaissait Et pourtant nous

cette

nous

comblées,

dû laisser

pauvres

de

que

lecteurs

n'a que 13 ans. présente, est malade ; le père, aveugle, vient d'être arrêté et condamné ! » pour mendicité Le désespoir ne s'est pas établi dans

mois

Nous

trouve

que je La mère

vous

annoncions

Entre

le dél'Abbé, cette malheu-

des

1'

points fort lui semblent encourageants constate Il a notamment belge. moins

est infiniment soit Libre, des routes,

pour soit

des indigènes. amis de Belgique

importance comme ils

angku* de com-

à ce

les pour

attachent du

«périple»

avancée cultures, le une prince

degré

que :-> •" «e.-

granue Albe: t,

disent.

la cane si on se rappelle on le comprend encou et. se s'est poursuit poursuivie qui pagne u< sous prétexte en Angleterre pour combattre, du Congo la «régulariser», l'annexion pari Et

belge. ci < anniversaires On verra à nos grabatailles de l'année terrible. a célébrée sortant de la cérémonie la foule vures tomâmes des les Français Saint-Augustin pour En u't; bés à la glorieuse de Reichshoffen. charge Le

mois

d'août

ramène

les


LA

1909

.a AOUT

FRANCE

ILLUSTRÉE

C'est I.ES

LIVRES

que,

arrivé

que

même

qui,

de

CONTRE

PRESSE

L'ÉGLISE

de les

toutes

bataille

la

forces

livrée

de la Libre

réfutations

» que de l'Université

leur

tations

les

et

Pensée. en lisant

de

catholique

ment

soit

une

Lyon. ne triomphent

tiennes

tout

sortira

avec

trop de leurs

une

M. communes, de ces complicités, ami

de la

des

de

volume

dans

ses

ces

de

lettres

ce

chrésin-

fiertés

de

NEMOURS

GODRÉ.

Notes Parisiennes n'est

Statue

colossale

Fondateur vient de

de

de l'Ordre

d'être Rome.

placée

des

Barnabites, Saint-Pierre à l'église

Nos gravures représentent tète de Pont-Aven, deux dtiléientes ration fui

à Besançon. la statue du

de

un

des

L'autre

est

aussi,

I a statue

du

inaugurations est l'inauguLa première

général

le

ou monde, si:.'ii de glorifier Irance.

lorsqu'ils

le pouvaient,

canicule,

pousl'insupportable vue de la tour obligatoire

l'odieuse et sière, les stations sont allés vers les plages, Kiffel ; ils s'en où passe les coins de terre plus hospitaliers, thermales, brise de mer ou une bienfaisante vers le soir du moins

Ce fut,

depuis

une

de

la vague

qu'arrive

va,

et chacun

chaleur,

suant,

auprès Que sont nos 20 degrés centigrade de des 35 et même 38 degrés qui pèsent sur nos frères ? Xous n'en sommes à New-York l'autre côté de l'eau, de soi.

à déserter, comme pas encore et nos couches, aller pour en quête et sur les places, coin

de gazon

nos

la nuit,

eux,

demeures

les

dans camper d'un souffle

d'air

brûlé.

sans

snobs

!

Ils

sont

des rhumatismes, à Vichy si leur soignent sur veiller à Châtel-Guyon s'ils doivent on

les

le réclame,

leurs

intestins

sur à Biarritz, septembre au hasard » où ils échangeront,

fameuses

les

sur

le

à

pas

de croiser

temps, qui Oh ! ne

déjà

la voie

rue

Drouot

le « raseur

le fâcheux,

le poète latin. trouver nez à nez avec

» de tous

a eu

des

maîtres

plus entendre voilà qui n'est

», et ne que l'air : de Chantecler

« le

parler

de

point

trop

plus lourd la distribution d'une

payé

le Monsieur

vague

contestés

va

Paris

« s'embellir

semaine

et dans

attaque de chaleur, brusque directions. les gares de toutes

la surprise d'une une véritable ruée vers

» de deux

nouvelles

statues

de l'empereur Julien. est impossible toute confusion Pour le premier révolutionnaire et odieux bien qu'on l'ignoble

de Marat

dresser mépris de toute pudeur, abominable. est tout bonnement

Pour

et de Soleilland l'autre,

perdu

pour Julien,

de Paris

dateur

dans

les

sur un piédestal A quand le

Ouaiul on prend des résolutions, 1 assez à la difficulté aura qu'on * • »'i vraie 'gions

religion trompent

instruit

et console,

on s'attache

on ne pense à les tenir.

les fausses

et irritent.

faites

bien,

promettez

peu.

religieuse

à Saint-Augustin des anciens Sortie

le pour cuirassiers

39'

au

bronze

de

le fon-

le souverain qui lit du village capitale, marais et dans les brunes une cité digne

CERNÉ.

Cérémonie

va,

— et ceci

à vanter

qui

*

: c'est

?

pas de statue. PIERRE

: celle

et celle

tout,

et

!

de chaleur

il compte aussi nombre Et de fait l'art dramamoins

les

énervait

se plus théorie sur

a une

sur la

de

boulevard,

sans risque

qui

lents

plus ? On peut ! sacrée — pardon — à la Madeleine

bousculent

ne vous

affairés

gens

montre le général Brun, gravure noire ministre de la guerre-, le disprononçant cours de circonstance. Le monument a ses partisans d'Henri Becque s des Corbeaux adversaires; car, si l'auteur

•'que 11"ni

des

des banalités qu'ils ont coutume quelques-unes de Kit/, ou du Palace. de formuler, au /ivc o'clock l'hiver, rues des flâneries par les larges Qui dira la douceur

Notre

des admirateurs, détracteurs passionnés.

; les

rencontres,

d'accord, presque, puisqu'il une illustration militaire de la

'tnpte

s'ils

en

retrouvera

« planches

Pari-

foie

Cor-

met

Jeanningros

estival

ou à Luchon

à Aix

d'Henri des

squares et d'un

de ce Paris discret Et puis, qui dira le charme est convenu dont sont partis ceux qu'on d'appeler siens ?

Kavachol

de montagne. aussi

qui général Jeanningros de la France. soldats vaillants

plus

en masse,

fui la torride

Voilà

d'hiver.

Kome...

ROME

la jolie bien

avec

du monument l'inauguration et l'auteur de la Parisienne

oecque, beaux,

ont

qui

de la bataille.

survivants

clans

Les Parisiens,

Zacharie,

: ÇBSAR AUHKI.1.

Sculpteur

les cuirassiers

marchent

Antoine

saint

plus

une qui déversait et nous obligeait France,

déambuler

L.

dans

sur toute la pluie quotidienne vêtements les à conserver

d'eau

et de Français.

catholique

et

Paris

et vigueur Dell'abbé

belles

lecture

réconforté'

gulièrement

part aisé-

défenseurs.

éloquence peu four relève nombre Et

leur

ou en dédaignant négligeant la foi de l'ennemi, leurs plus illus-

une

dédains.

que

en

compétence,

une flambée

il y a tout juste deux semaines, que plaintes de froid et contre la tardive récriminations vague

autour

professeur ne Elles

en acceptant lâcheté l'opinion

par

sur toujours, tres, leurs meilleurs Avec

magis« confron-

soit

complicités, et souvent

ennemis,

les

ont

et là,

et se

absence

contre ce « sale s'épongeant, grommelant ! et qui déprime temps », qui oppresse on ne regarde On se plaint, pas et, comme toujours,

forces,

l'éininent

oppose

ici

ceux-là

n'entendait,

s'en

lumineuses

elles elles ne vivent, durent, par d'universelles complicités. lu les catholiques eux-mêmes de ces

par

l'Eglise

de misérables

ces forces soient Que le constatera tout le monde trales

à

et

est

trouvent cheminées, qu'il met trop peu aujourd'hui de discrétion à se répandre et à tout brûler. de son sort » ; on Le poète l'a dit : « Nul n'est content

le maître livre livre, que nous Delfour en publiant a donné M. l'abbé sorte le ce volume qui est en quelque

bulletin

encore

n'en

leurs

I le bon

AH

faire

147

le soleil

attendre,

ardent, implacable, plus plus son en juillet, maudissaient

plaignaient

LA

fait

s'être

pour

1813

anniversaire survivants.

de

Roichshoffen.


— N°

148

1813

LA

FRANCE

ILLUSTREE

28

faveur

: elles

de l'aviation de femmes,

aélienne

ont

AOUT

fondé

1909

une

lit.,& isr-

Womeris

AerialLtague. Ne nous étonnons donc pas qu'un de ces jo \\ • nous apprenions lady-inventora.\vi\-AU\. qu'une un aéroplane d'un car l'esprii genre nouveau, et l'esprit d'initiative d'invention m'ont tout l'air de remplacer chez elles, — plutôt avec des avait — le charme d'ailleurs et la grâce de n.. tages Parisiennes. en soit, Quoiqu'il tors sont nombreuses nent

en

movenne i( semble

compie

il parait que leslady-invcitoutre-Manche. Elles pren5oo brevets par an et à bien que l'exposition dont ni -

soit fertile en productions parlons Ces inventions embrassent toutes de l'industrie.

intéressant! les branches

L'une

a pris un brevet pour améliorer la cuirasse de guerre des navires ; une autre a inventé une machine à nager, des appaîle sauvetage reils « un boucliet ; une troisième de guerre invisible (?) ». De la cire à cacheter des cibles, des machines

spontanément inflammable, reils pour sabler les rails, le

foin,

etc.,

etc.,

on

verra

des appaà couper

de tout.

Mais

— Besançon. Inauguration officielle. Le général Brun,

Fêtes La d'être

tribune

aux grandes

comparée

gauloises, Reims...

de

romaines, On célèbre,

et glorieuses

villes

Marseille, Nîmes, à l'envi, le soldat

de

la

statue

ministre

Lyon, Autun, entre deux qui,

souffrir

Causerie Scientifique.

ses quartiers d'hiver dans sa « chère prenait Lutèee là même où se trouve le mu», et qui y élevait, s.'e de Cluny, un admirable et immense avec palais,

Ne

et statues,

mosaïques, fresques le luxe romain.

du général Jeanningros. de la guerre, lisant son discours.

grecques

batailles,

marbres, avec tout

ces dames naturellement, inventeurs n'oublient concerne la toilette: un pas ce qui brevet « une nouveauté en chapeau de pour dames et d'entants », des brevets pour fourrures l'eau. — Puis la sensibilité s'en mêle : supportant des « outils tuer la volaille sans la lai; • pour

tout

l'art

grec

exposition LONDRESun comité

en septembre assez originale, vient

de

A côté l'inédit

se

une

prochain, pour former:

laquelle il s'agit

de cette et

de rasoirs

prédilection

la

il nouveauté, les Anglaises s'adonnent

que é-tudes

"

Lady-Inventors

verra,

vous

y trompez point : ce n'est pas le général victorieux des Allemands, de Strasbourg, de conquérant Trêves et de Cologne ; ce n'est pas le chef d'Etat qui

"

Les

» et des systèmes

de sûreté.

très marquée pour convient d'ajouter 1res volontiers

aux

sérieuses.

se passionnent pour la chimie et très légitime qu'elles tirent de leurs la plupart, efforts, parti après leurs études, se spécialisent dans la pharmacie. Beaucoup il est comme

se prononça sur le revenu contre et qui l'impôt (déjà!) — il les faisait la guerre aux fonctionnaires appelait des « bêtes féroces » — ce n'est pas même le monarque

de

des inventions dues aux femmes. l'exposition Le génie et primesautier laborieux de l'élément de la Grande-Bretagne féminin n'est un

dans les lies Britanniques compie plus de 1?o femmes la pharmacie: c'est ilu qui exercent moins ce qui résulte d'une à ce ouverte enquête

jo tisseur Parisiens

secret

et ce qui se passe en ce personne, la suite des récents de Blériot moment,à exploits le prouve et de Latham, une fois de plus. Pen-

Les étudiantes font par le Daily sujet Express. leur stage dans une pharmacie, ce qui leur coûte de t.ooo à 3.000 francs par an. Puis elles suivent

sant

les cours

et vaniteux : c'est

C'est nir

l'Apostat et c'est

peuples, à cette

l'arracher

fique, comme Charles Vil.

veut

offrir

à l'admiration

des

l'Apostat.

d'ailleurs

des

qu'on

qui vit en vain

flétrissure

Laurent

seul

dans

le souve-

tenterait de qu'on et de le nommer le Magni-

de Médicis,

ou le Victorieux,

comme

L'homme

coulé en bronze, ne sera pas pour d'ailleurs, aux enfants et à leurs hôtes ordinaires plaire bonnes, des squares à statues ; il a laissé de lui-même un portrait : « La nature ne m'a fait ni beau ni peu flatteur et séduisant, énorme barbe, beaucoup d'avaler comme

vraie

manger des poils celle

d'encre... Ce

comme

d'un

au

travers

du

avec lion,

mais

ni

mes doigts

sont

n'était

du qu'un paysan et « philosophe sceptique

Chrétien

le

l'appât

gouvernement

du prix

décent

mille

offre britannique traverser la Manche, ne

anglais pour soit pas suffisant l'activité de leurs pour stimuler des dames se sont faites compatriotes, anglaises les apôtres zélées et ardentes d'un mouvement en

cation

et passent » et obtiennent

tout

tachés

traître

ce lui

tenta

les divinités

démodées. et

persanes

finit

par

le Soleil, «Je supplie ;i mon dévouement par pure, l'heure

est

de cette

à son

Peut-être familiarités pouvait excuse Nos

Plus tard, il s'affilia aux religions adorer le soleil ; il le priait ainsi : roi de tous les astres, de répondre

sa grâce, de m'accorder une vie la science des choses divines, et, quand viendra une douce vers fatale, lin, puis un essor facile

et s'il

le peut, le séjour éternel dans son sein. » le soleil avait-il eu avec lui de fâcheuses ce

comme Paris prouve qui que Lutèee de la canicule. souffrir El ce serait la seule — s'il en était une — pour l'ennemi du Christ. ;

modernes

lui Apostats peuvent statue : le « Galiléen » n'en a pas moins vaincra la fin des temps. jusqu'à R.

élever

une

vaincu

et il

PB LA TOUR nu VILLARD.

Statue

du

général

un examen enfin

leur

dit

« de qualili brevet qui leur

de débuter avec un salait e de 2.000 h permet J. jrio francs. finissent Quelques-unes par devenir en chef ou de dispenpharmaciens d'hôpitaux saires.

Dieu, il passa par les mysles hiérophantes, cultiva puérils d'Eleusis, puis de restaurer et d'y installer à nouveau l'Olympe

tères

lui,

que à l'aviateur

que

Danube. Mais » -surtout

et, après tant de siècles philosophe, d'oubli, un titre de gloire. Nous avons aujourd'hui nombre de philosophes sorte.

doute

une visage, je ne puis ni

les bêtes, boire : je craindrais beaucoup mon pain... velue J'ai la poitrine pour

sans

»

parisien : il était

voilà

j'ai, forêt

francs

pour

On

Jeanningros.


LA

1909

AOUT

ILLUSTRÉE

FRANCE

1813

149

à grands marche voit que le féminisme pas mais est-ce une raison I, l'autre côté du détroit, la propagande •laindre pour nos aviateurs Aerial

a // 'omen's s.

? Nous

I^eagiie

pas.

ALPHONSE

ne le penLAMUS.

PUTw eut» (Suite

cl fin.)

pas loin. un guignon, avait certainement de la tribu Borderon. j, sur les membres aux moyens d'aborder ,. réfléchissais ;

n'allai

l'éveil, ;ans lui donner j'entendis des cris : le jxe, des jurons, se faire

j-cnail de

pincer

ce soirComme

Pamphilc le tapage d'une

d'Isidore père mes deux autres

par

et

une résistance Didier; après à le ligoter. ils étaient 1Ssi/ vive, parvenus ! i mine, en cet état, les vêtements déchirés, aux n'était ni très lèvres, une bave rougeâtre Pierre

..iules,

très sympathique, à le relâcher.

lasstirantni

mes gardes : Laissez-nous

j'invitai leur

seuls,

dis-je.

néanmoins

J'ai

besoin

» à Pamphilc. en hochant la et Didier s'éloignèrent n'étaient-ils tèie ; peut-être pas très convaincus mentales. état de mes facultés du parfait J'at-

île parler Pierre

traversé la digue et, quand qu'ils eussent se furent effacées dans la nuit. leurs silhouettes

tendis

|'ai

une

mauvaise

nouvelle

fils Isidore Votre ce:, Pamphilc eu flagrant délit de braconnage » dressé procès-verbal. !.a

à vous vient

annon-

d'être

; Atbanase

pris lui a

d'assez haut surplomblait l'étang de la lune je puisse distinpour qu'à la faveur sur la phyde celle communication guer l'effet Les traits de l'homme se sionomie de Pamphile. digue

contractèrent

affreusement

manqua. « Xon ! dit-il veniez —

enfui,

c'est

et

la respiration

des histoires

lui

!

n'a pas fait ça. n'aurait-il Pourquoi pas fait ce qu'il voit laire vous-même Vous tous les jours? m'effrayer,

Vous

il braconne. C'est naturel connez, qu'un son père. — Naturel ! dit amèrement Pamphile.

monument

lît

plutôt...

[lotissait

puis...

vous bra-

Ah

! si on savait

plus

la tant

avez

donc

des regrets ? Pamphile

conduite, Moi? dit

un enfant moi.

de votre

mau-

était

qui

Les

notre

j'y suis ma vie, lotit.

la

amendes, seulement

â sa mère

orgueil,

prison, plus. C'est moments après

quand

plus prison, on s'entête...

— Dans les

goûts

N'empêche en mettant

tri â

fait

: j'en quoi ! lit

rougis elle a de bons — Oui, les jours, oit dis-je, par exemple, mes loties dans la casserole. faites danser

est venu, la raison, c'était trop tard. Je le l'âge on a sais bien, allez ! Le braconnage, quand à la peau : tout petit, commencé ça vous tient Et les il n'y a plus moyen de s'en débarrasser. amendes,

Becque.

en redressant le front Pamphile, d'un air de défi. ou que je ne Que je regrette rien. Il ne s'agit regrette pas, ça ne changerait du petit, mon aine-, d'Isidore, pas de moi, mais

Alors,

un et m'acheter des livres... frusquer Je suis dès ma preenfant trouvé braconné et, si j'ai mière culotte, c'est que je n'avais personne pour Au contraire... médire Et que je faisais mal... me

Henri

Vous

vaise —

? Je ne dis pas que ça sert, l'instruction le bon exemple. Mais je n'ai que je lui donne moi... été à l'école, jamais Je ne sais ni A ni B. me me nourrir, pour Je n'ai pas eu de père

l'on

de —

fils imite

à quoi

les procès-verbaux, tant on en collectionne,

Isidore

du

Inauguration

vous

tous la casserole, des loties! Enfin, sont dans la nature, comme on dit... faire un péché morlel que je croirais â la casserole... pareils là ? Voilà que que je vous raconte à cette heure 1 Revenons â cuisine,

des poissons

Mais

qu'est-ce je vous parle Isidore. Eh bien, sur les traces de

!

idée, vie...

marche je ne veux pas qu'il mon son père, le gars. C'est à ce cpie serait sa et rien que de penser à la prison... au déshonaux amendes...

neur.

..

— Bon

! dis-je,

il s'y

comme

fera

a que le premier pas qui coûte. — C'est ce verrons que nous — C'est vous

Il n'y

vous.

! dit

Pamphile.

Vous

le battrez, Vous venez de

tout

vu, répliquai-je. Et après? l'assommerez...

: le braconnage, vous-même, Pamphile tout on a commencé ça vous lient petit, quand L'école Les raclées rien. à la peau. n'y peuvent le dire

si elle

dans d'appui pas son point à Isidore, il Pour servît que la leçon Corà vous-même. faudrait vous servît qu'elle .. l'enfant se corrigera. rigez-vous, — Faudrait dit pouvoir, Pamphile. Je me

non

plus, la famille.

connais. conner, et puis,

de Je vous promettrais sincère je serais peut-être un beau soir, va te faire

rechuterais... que

moi

Il

— Qui

L'arrivée du prince Albert prince Albert et la princesse

de

Belgique

Elisabeth,

à Anvers,

retour

sa femme, descendant Lire : Entre Nous.

de

son

au Congo, voyage « Bruxellesville du vapeur

».

n'y

: le

au touche, m'ensorcellent. mourrai

n'a

marais, de brun

comme

Je j'ai

a

pas,

les

nuit, suis un vécu

et

joncs, c'est

ne

plus

sur

bra-

l'instant,

lanlaire... c'est l'affût

des

sauvage,

plus dans

choses moi.

je fort la qui

lit

je

...

?... Il y aurait peut-être sait, Pamphile de tout arranger. un moyen Que penseriez-vous, d'une combinaison vous perqui par exemple, en sauvage, de vivre à votre mettrait guise,


150

FRANCE

LA

1813

MUSÉE nu LOUVRB. — Le comme et de

vous

dites,

sur

ne plus ?

risquer

les

prison — Pour

votre

cher

marais, et la

procès-verbaux

on n'est pas tout à sauvage, Paul. fait une bête, monsieur Je penserais qu'à moins d'être le bon Dieu ou le président de la être

un

il n'y a personne qui soit capable République, miracle. de faire un pareil — Et voilà ce Le qui vous trompe, Pamphile. si tant est que c'en soit un, il n'apparmiracle, tient

de

qu'à vous un honnête

êtes goûts

le réaliser.

Je sais que vous et qu'en de vos dehors

homme

on n'a

de maraude,

rien

à vous

de grave

ce n'est un braEnfin, pas banal, reprocher. ! connier qui ne veut pas que son fils braconne sont surmenés Mes trois gardes ; Ça me décide. un auxiliaire : voulez-vous ils me réclament entrer —

à mon

?

service

Qui ? Moi, ? Devenir service

monsieur

entrer

Paul,

à votre n'avez

pas réfléchi — Ce sont les vieux braconJ'y ai réfléchi. La Rouche, niers qui font les meilleurs gardes. de ne tarderait avec vous, pas être nettoyée ses maraudeurs. — Pour ça, je ne dis pas. Et braconnier qui m'en remontrerait. — Vous voyez bien. — Tout

de même, c'est vous me proposez

de

inattendu,

une

d'in-

nuance

Enfin,

trop

a pas

si vous

n'y

rigoureuses...

vous-même,

Pamphile.

cevant

minutes

Pamphile,

vrai

sourcil

avait

: la moche lu

gnait,

fait déjà de beurre

la noble

nous

plus Athanase. n'avait

tard, Le garde, pu

le sur

sérénité

il

nécessaire, la table en

est

témoi-

dans la laquelle, ses fourneaux, devant avec

elle officiait pièce voisine, des m'était une nouvelle de la bénignité garantit: Ma seule inquiétude venait de blessures d'Isidore. nuée qui, à la vue de son pantelant l'orageuse avait

héritier,

chargé

de Pam-

l'oeil

brusquement

philc. J'y d'ire

décernais véritable

certificats louchant

d'études

Mais

! Il

a je

y

et de

tout ne

l'effet

ce

braconnier

à l'idée

de quoi en somme dans le

les

Je comprenais incorrigible son fils braconnât

que circonstances

exigeaient

de décision. rapidité « Athanase, dis-je,

êtes-vous

nouveau garde qu'un — Dame! monsieur

nous

que des

sais

très généreux des ignorants superstitieux pour dans leur croyance en ses vertus

truction, son infaillibilité. quoi faire

encore

plus d'indignation : c'était donc là

serait

l'inset en

à présent pourne pouvait se comme une

lui... grande

d'avis toujours ? nécessaire

des yeux clignant vous avez pu en juger vous-même. — Eh bien, votre affaire. j'ai peut-être Voyons en pense I ce que Pamphilc — Pamphile ? Ça le regarde donc ? dit Athanase interloqué. — Au chef, Athanase. premier Et, me tourà tenir nant en vers Pamphile qui avait peine lui

IV

chez

à Isidore, ; quant rencogné dans l'angle le plus obscur de la pièce, la terreur le paralysait littéralement et, si ses reins le picoMaman taient il n'y encore, paraissait guère. Tardivel

réprimer

faisions en aperun fron-

1909

tableau de LE NAIS.

Pierre,

dit en Paul, Athanase, dans la direction d'Isidore,

si étrange,si là !

ce que — C'est que j'ai mon plan. — Ah ! dit Pamphile avec quiétude. Je me disais aussi... mettez pas des conditions — Vous allez en juger ! » Suivez-moi

il n'y

de saint

reniement

de

respect

un de vos gardes ? Vous à ce que vous me proposez !

Quelques notre entrée

cement

28 AOUT

ILLUSTRÉE

la

conduite

place. Croyez-vous, dis-je, que d'Isidore mérite une sévère correction ? — Si Vous allez je le crois ! éclata Pamphile. ! voir tout à l'heure — Correction sur correction ne vaut, ripostai-

un axiome

je en empruntant déjà été châtié

juridique. Viens

d'importance... encore? Ça te cuit-il

ici,

tourne-toi... — Ili ! Ili ! Ili ! gémit Isidore. — C'est le beurre salé de maman fait

qui

son

Il

effet...

faudra :

le

a

Isidore

petit,

Tardivel la

renotivelei tandis

qu'il de a reçu quelques grains dans le bas du dos... Plus de peur que plomb Mais j'estime de mal en somme... que la correction est suffisante et je veux que vous me prod'en rester là. mettiez — monsieur une de vos conditions, C'est-y Paul ? — Oui, c'est la première. Car il y en a dis-je, une autre beaucoup plus importante. — donc ? Laquelle Itls — les lottes Pamphile, que votre dis-je, a pêchées sont là. Athanase voulait que maman Pamphile mes viviers,

compresse, dévalisait

Tardivel

les accommodât

refusé... — Ah

! dit

petit,

pour

mon

J

souper.

Pamphile.

le vagi'»: dans refusé, continuai-je, vousles accommoder espoir que vous voudriez un grand sacrifice même. C'est je vo que a pin a voulu sais demande, Pamphile. qu'on Je » secret... sieurs reprises vous acheter votre ' l'oeil dans lus une brève hésitation Je J'ai

Pamphile. «Il me

faudrait

tout à coup. — Bon! — Un feu

de bois

une

baguette

pilon —

le foie... pour écraser On va vous donner cela,

tout

?...

votre

nouveau

!...

fusil,

dit-i

de genévrier.

— Kntendu ! — Une du beurre, lèchefrite, de muscadet. nellc et un flacon

Bien

de

Athanase,

collègue...

»

de la Ah

pimpre

! et puis,

Pamphile. je vous

" '

Est-c présent'


LA

1909

S AOUT

vous

conclut

Paul

ce sont Cherfils, liorderon vient qu'on

Pamphile servir... Trouvez-vous

, cher la recette

que

j'ai

LR

a peu

le même qu'occupait tat — et on l'arrêta.

payé

? » CHARLES

GOFFIC.

A certaines fait

A

il d'autres, attirer l'attention en se vengeant

on s'en souvient, un 3 i. y a quelques jours, un des gardiens se présenta devant I individu : et lui tint ce langage A ilu Louvre,

udien

ne voulut

»

i, rue Daguerre. !.e fonctionnaire

insistait Amaury

: et je demeure,

e.irdicn le petit

ponctuellement

fidèle

poliqui il

se

à son

daigna jeter un coup d'oeil cabinet aliénant à la salle

le poste, distrait dans Mollien

et

qui fait de il a déclaré :

personnes, « blague petite

»

sans

« arrivé

( )r, l'auteur tic ce Reniement dont la blessure est par bonheur cet auteur est triple. trisable, de l'histoire de l'art. curiosités a mis

longtemps des Le Nain personnes

de saint

lieutenant de la compamois, du sieur Duri. gnie bourgeoise Les trois frères furent de l'Académie reçus de peinture le irr mars 1G4S, c'est-à-dire royale cinq

semaines (20

Ft c'est

une des

leur

à se

de la préoccuper ; aussi ne possédonsque des renseignements

d'entre

eux

ne

frère

jours survivre

leur

ville

Antoine

le le

après,

suivait

Jr> mars.

dans

la

Mathieu

20 août 1677. jusqu'au formés que les Le Nain furent

natale

par un peintre étranger, les éléments de la peinture enseigna Puis ils vinrent une année. à Paris,

pour s'y perfectionner. toujours inséparables, ou tableautins Des petits aux vastes portraits des « bambochades » — comme on plafonds, — aux tableaux disait alors il est relig:eux, telle ou telle d'attribuer impossible jusqu'ici à l'un toile des frères en particulier. Il n'est la diversité des génies difficile, malgré point

Le Xain

sont

i3()Set

1O07,

auxquels tableau

de

dans la grande toile des Le Nain, le aperçut de saint une déchirure toute Reniement Pierre,

Jehanne frères plus

fraîche.

traces

dom

Deux

Com-

des papiers de Grenier, l'Académie et de l'Fcole des Beaux-Arts, il semblerait résulter Antoine et Mathieu que Louis,

liage

de

qui

leur

pendant

très

vagues. De notes

dans

de cette

de cet honneur : pas jouir longtemps mourait le 2.1 mars de celle année même

( )n sait encore

cica-

la fondation

après janvier).

164S et son tombe deux Pierre

facilement

151

et le 29 du même

Louis

».

fut reçu peintre en l'abbaye de SaintGermain des Prés le 16 mars 1621; ; Mathieu fut nommé peintre de la Ville de Paris le 22août 16.1.1

pagnie devaient

a prétendu avait voulu qu'il sur son dénuement d'artiste

sur un peintre

biographie nous sur leurs

»

bandagiste

atten-

1813

Antoine

devait

On

le congédia, avec cette de tout tesse qui est l'apanage Français d'une parcelle du pouvoir. délient l'ombre le lendemain, lorsque, Cependant, retrouva

le

fermeture,

rien entendre.

i ependant le gêneur « |e me nomme André

qu'une

de son

lors

»

importance.

Les frères Le Main

Vaillant

un ancien

est

Amaury la peinture. « je n'ai

un tableau. « je viens de crever c'était l'heure de la Comme

a de la mémoire, de zèle, le gardien du vanet il [lut indiquer le nom et l'adresse — dale. On trouva celui-ci dans son domicile S'il

Messieurs, luîtes à la

ILLUSTRÉE

FRANCE

nés à Laon d'un

père

Vermandois, Prévost. Nos

respectivement sergent royal Ysaac Le Nain,

âgés qu'eux, dans l'histoire.

MUSEK DU LOUVRK. — Kepas

en t5o.i, au bailet

de

avaient deux peintres qui n'ont pas laissé de

paysans,

par LE NAIN.

un

adonnés,

de reconnaître

«.les pinceaux des Le Nain. sérieuse sinon triste des ligures

un

sorti

pression duites par eux, de cabaret ou tètes,

des

ils se sont

ton

même de

dans

corps

général

les scènes

de garde,

gris

verdàtre,

le

L'exintro-

rustiques des type relevé

par


152 —

1813

LA

FRANCE

ILLUSTRKE

28 AOUT

1909

savons

découvert la poésie gré d'avoir cache sous les dehors et d'avoir vulgaires traduire sans déclamation, d'un style concis et vraiment viril dans sa simplicité. R.

LE

PAGES ET IMPRESSIONS

nUj su sol,

CHOLLEUX.

D'flNT/lN

Scg j$iriBSc3 et l'COrdre du *>oi journée du ioao.1t marqua une date décisivi dans le désarmement de la Royauté et 1 Dans son Histoire triomphe de la Révolution. LA de In France, Charles d'Ilérîcault anecdoliquc cite le récit lai-sé de ce le journée par le colon -1 l'éviter d'AltlsholTeti. Voici cette triste page d'histoire : A

neuf

heures,

après

l'Assemblée jour,

La

des

fête

Fleurs

de

d'ajonc

: L'escorte

Pont-Aven

de la

législative, se voyant presque

le départ le maréchal seul

Reine.

d'être brûlé peine le disaient soldais simples vifs et multipliés, par quelques draperies ordinairement d'un rouge enfin une clair, de reflet de l'Fcole sont espèce espagnole, les traits caractéristiques de leur manière. Ils

excellaient

à

faire

de XAssomption ligures la Vierge ; ils travaillaient choisissaient des modèles ne peut mieux au ils ont Comme

des

qui

fruste

ni de grandeur ne manque ni de soil-elle, Leur réalisme se traduit poésie. par les visages les vêlements les murs sorridés, grossiers,

de

nature

et ils

s'appliquaient

on

d'après

des paysans, ils onl simplement voulu des êtres réels, qu'ils voyaient autour représenter d'eux. Ils prouvaient ainsi que la nature, si peignant

les

témoin tètes, et du Couronnement

s'idéalise la pauvreté de la résignation de leur de leur sobriété, humbles, du rêve qui passe dans leurs veux. effacement, Les pavsans des Le Nain ne sont pas îles brutes, ce sont des travailleurs aux gestes las, mélanco-

dides

sujet interprété. abordé trois genres en peincroire les trois frères tpte

on ture, pourrait chacun le sien. Mais l'uniformité avaient adopté du si vie et de la matière dans toutes les toiles Le

signée

apposaient ment sur mis

avait

eux

d'entre

semble

avoir

pratiqué et le la peinture religieuse Ce Il fit celui d'Anne d'Autriche.

portrait. corrobore

un

que Abecedario.

« Antoine

et

de Mariette

passage Le

Louis

Nain

si

que tableaux

nous

v

ne

voyons

enfantine

de

relevons

leur

avec

dans

très

haut.

château

Cependant

les dispositions et l'on obéit, prit que le : on temps el les localités pouvaient permettre de soldats les escaliers et les croisées du garnit château ; le premier poste lut placé à la chapelle, l'on

de grenadiers un peloton Thomas en première et ligne

c'est-à-dire Saint-

des Fillesles

M. le capitaine de Durler trouva au premiei en lace du grand M. le escalier, appartement, maréchal de Mailly, qui était avec M. de Zimmcr-

demanda

leur

ses

ordres

: De

ne pas vous le maréchal. M. de Durler

forcer, repartit dit qu'on pouvait y compter. Pendant que M. de Durler duc

de Mailly,

il vit

de leur

la main.

mis

Et c'est

atelier

tous

(ouvre

commune

deux

étoit

n'eussent

»

cette

des paysanne-

surtout. Car, avouons-le, qui nous intéresse de sainteté sont plutôt les tableaux médiocres les portraits n'ont rien de remarquable.

ries

leurs

Dans subi

ils

l'influence

sont

gais et sérieux

grossièreté, mise dans duite On gnaient

de la vie campagnarde, de Téniers le Vieux

et

ontet de

? C'est

Brouwer sont

scènes

dans sent

Amant ceux-ci peu probable. autant nos Laonnois fantaisistes, et graves. Ils évitent avant tout la

et la dignité leurs oeuvres

un peu triste qu'ils ont est la part d'idéal intro-

la représentation

aimaient, qu'ils les humbles : cela

de la réalité. observaient est

visible

où le maréchal ébourifllé, Forge, et calme, coiffée belle d'un mouchoir, assis sont si expressivement ouvrier

la

et plaidans la femme, et le vieil

rendus,

lui

Le

poète

Théodore

Botrel

remet

Médaillon

le

monument

de bronze

par

de Brizeux Ernest

à la ville

Dalodier.

laisse/ répon-

avec M. 1' parlait distinctement par la fenêtre

de distinguer ce que chacun presque impossible car ils travailavait fait dans le même tableau, el il ne sortoit de loient en commun guère tableau

Suisses

en seconde.

élans son

qu'il

; de

les

la plupart

Nous

le

de

les

choquent pas, parce de la fraîcheur preuve

inspiration.

dans

des grenadiers et officier mann, lieutenant général. M. le Maréchal à M. de Durler ayant annoncé était chargé, de la part du roi, tle prendre qu'il le commandement du château, M. de Durler lui

nous une

pour de camp de les Suisses,

des peignirent et s'accordoient

dans le style françois leur dans travail, parfaitement

bamboches

quasi

nous

mêmes

de leurs que

Mathieu

particulièrement grand

fautes

seul.

Cependant

; mais de ces

même naïfs. et vrais, souvent liques Aussi ce (pie nous admirons surtout chez frères Le Nain, c'est leur sincérité, l'absence cl de toute recherche toute convention,

ferait Nain, qu'ils plutôt supposer collective indistincteleur signature chacun d'eux des tableaux auxquels la main ou sur les oeuvres de l'un

roi

conserver ne pourrait les cours des jugea qu'il Tuileries avec si peu de monde ; il cria : « Messieurs les Suisses, retirez-vous au château. » Il laisser six pièces de canon au poufallut obéir, voir de l'ennemi, et abandonner les cours. (m aurait dû prévoir faudrait les reprendre, qu'il sous

des blancs

du

de Pont-Aven.


1909

\OUT

LA

la porte royale aux : ,,-iicr du roi ouvrir élevant : ,;s • ils entrèrent peu à peu, de -•, . aux, et faisant signe aux Suisses

Mar-

de Caslelberg cassée.

leurs venir

L'action

i .

de

Un

Indre.

insolente : mais v.;--neà

le retin; les officiers modération ne servit, tiu'à enhardir les assail-

provocation cet acte de

l'ordinaire,

tôt celui

ennemie

meurtriers.

,

,r! escalier, , ;, ni au poste

'. de Durler, ,;-, ;.n et de Glutz, aide-major, iV-e placer une barre en bois M.

de

Boissieux

accoururent

blant

sous

les haranguer hurlements couvrirent que leur en acca-

Voici

quel .-.;; le combat

allait

commencer.

au

de

cent cinSept de vingt postes,

de

Salis,

étaient

porter encore être

mou-

une du château

frère

ils

cria

prirent maîtres

Suisses,

de

là,

ce

le

premier, de la porte de la à mitraille.

Ces

et la mort

réunis, portèrent l'épouvante les assaillants ; la cour rovale

fut couverte

une partie des canons ; ils enlevèrent adversaires et réussirent à les conserver

ils ne parvinrent mitraille qui, d'une vis

du

pas à faire taire un feu de vis-àpetite terrasse placée de garde des Suisses, sur plongeait

corps

la cour

tambours

par

blessa plusieurssoldats. Saint-Thomas ripostèrent,

le Corps fil

et

législatif,

une

décharge qui Les grenadiers des Filleset les

Suisses

suivi-

rent leur

exemple. Les Marseillais

répondirent et de d'artillerie

par

une

ment

cher

les

était

repoussé ; et les les tètes des colonnes

qui formaient souffraient prodigieusement.

le moment

avec

voyaient

anxiété

appromunitions

des l'épuisement allait les laisser au feu de l'ennemi, exposés aucun d'v répondre. moyen Dans cet instant M. d'IIervilly critique,

de pUisir,

Traits

p&r

— Ali ! mon Dieu, !... quoi malhour — Quoi ?..donc, Kugénîe — J'ai oublia le bocal do cornichons de la mer !

par

Nous voudrions voir la mer, ma bonne femme ? La nié, là voilà ià-bas !... C'est !... elle hasse-îeau pleine qu'à huit heures ! Ali !... et nous repartons à cinq !...

l'ennemi

d'attaque, Mais les Suisses

décharge

Nous

; partout

Marseillais,

mousqueterie, qui à beaucoup M. Philippe de monde. fut tué, lieutenant des grenadiers, et

de plage !... de plaisir !

restèrent

Après maîtres

du champ de bataille traînèrent, les ; les soldats canons ; les officiers pris aux ennemis y contribuèrent ; puis on se battit avec un égal acharne-

•générale coùia la vie

— Jo voudrais avoir imo toilette tons à la mer dimanche... on train

nouveau.

no

— Ht dire, Husèbe, que tu ton train do plaisir, pour nie mise sur mon chapeau !

n'as tuer

sans

(tué

pouvoir

baron

une voix qui de ce nom), le roi ; ailes trouver Suisses, confirma fait plus d'une fois, les ; on réunit On fit battre pas péri. la grêle de balles qui

n'avaient

qui

l'assemblée, tombaient

el, malgré de toutes parts,

les soldats

à un

comme

à ranger parvint de parade. Pour

on jour

la retraite, on pointa aux et enlevées assaillants,

des

deux

couvrir

qui

se

pièces trouvèrent

le vestibule, à ccîté de contre chargées, deux la grille. M. de Durler hommes, y plaça avec ordre de lâcher leurs coups de fusil sur la MM. de Reding si Ton était poursuivi. lumière,

encore

de Glutz

le bras La

une cassé

et

aidèrent

pièce ce moment

dans

traversée

meurtrière

d'un du

: il fallut

coup

que M. de Reding de carabine.

jardin soutenir

fut

excessivement

un feu

très

vif

de

de trois qui parlait du Pont Royal, celle des Feuilet la terrasse

de

mousqueterie : la porte différents

points de la cour lants.

soldats quelques de canon sous le vesti-

et de Gibelin

à transporter bule. Ce fut

des efforts

de

faut

; el monarque de Viomesnil,

infortuné du

; il

espérance. trompeuse Il fallait chercher à se rallier

bien

toujours les Suisses

153

cette

avant avec lurieuse, populace Celte populace pièces d'artillerie.

cent

à cet

: Oui, braves vos ancêtres l'ont

canon

de

utile

celle (c'était aîné du maréchal

se ralliaient

près

dit-il cela, » On crut

pas de s'agit à l'Assemblée.

voix

mais

par

ne

nous

de trois s'empara du Manège, et les

qui, sur eux

: « Il

mille

parts

de la municipalité. •li-qiosail La troupe de Santerre

— — sera —

trouva

din

eut

eiie cinquante se sentait encouragée

de Glutz,

se

1813

arrive à Quiberon) depuis pour la cause royale, des coups sans armes, sans chapeau, à travers la lui montrer de fusil et de canon. On voulait venait de faire du côté du jardisposition qu'on

Ces braves soldats un royale. essuyaient feu meurtrier avec le sang-froid et la tranquillité du courage. Les détachements étaient criblés,

de toutes d'une

Henri

mais

moment

sur plus répartis quante Suisses, sans armes, quelques deux cents gentilshommes restées fidèles, tous sans comgardes nationales en chef, sans munitions, sans canons, mandant abaques h* 'mines

cour

de leurs choses

de

très

furent

Durler

et de Pfyffer firent cent vingt hommes,

le feu de l'artillerie, de la reine, tirait

parmi de morts

les Suisses

d'injures. élait l'étal des

de

à la porte la grille du château; jusqu'à détachement alla rejoindre

second

voulut

mais d'affreux a -aillants, ceux-ci virent sa voix ; enfin, quand ils se retirèrent e--,:ative était inutile,

sortie

amena

pour del'es-

en travers

de Durler

fra-

pied

bien; elle se décida Le feu des croisées et

En

du capitaine canons qui

de la chapelle, le sabre à la main. de Reding, de ZimmerJoseph

\;

de M.

du

et redevinrent quatre pièces de canon, de la porte rovale. le Pendant qu'ils traversaient un autre détachement, sous les ordres Carrousel,

; on égorgea au pied du qui étaient placées où les premiers Marseillais mon-

:.•-, suisses

e.iie.-r.

et plaça des senti-

cheville

la cour peu de temps évacuée de morts, ; elle élait jonchée rants, de blessés. MM.

entra

en batterie

nions ,

la colonne

fin toute

la

générale des Suisses.

de la réserve

une ;

eut

devint

en faveur

ILLUSTREE

M.

la bande, plus hardi que les d'une fenêtre et lâcha un coup -s, s'approcha Le sergent à Lendi allait .,iûlel. répondre

,.

FRANCE

du

Manège, M. de Gros eut la cuisse

il tomba

près du bassin, el de Poetus. Enfin, semblée

Ton arriva nationale.

cassée

les

Le baron

balle d'Aria

du groupe

auprès

dans

d'une

corridors

de

l'As-

de

Salis, emporté dans la salledu Corps légis-

entra par son ardeur, du côté latif, l'épée nue â la main,au grand effroi Les députés de l'Assemblée. qui le comgauche Les Suisses! les Suisses! et crièrent: posaient, plusieurs

cherchaient

à se sauver

par les fenêtres.

Je&>t f\W0T

pour

manger

au bord

seulement de pus profité une mouette, que j'aurais

— Complet !... complet dans ce compartiment !... — Oh ! parbleu !... d'ici encore trois de plus !...

!...

Nous

Dieppe,

sommes on

peut

déjà bien

— Tout do mémo, nos pères n'étaient pas dos les trains de plaisir tiques !... Ils n'ont, pas trouvé — Non, monsieur, ni les sardines en boite !. .

quinze voyager

gens !...

pra-


154—

LA

1813

FRANCE

28 AOUT

ILLUSTRÉE

Un

de vint ordonner au commandant député faire mettre bas les armes à sa troupe ; celui-ci refusa de le faire. M. de Durler On conduisit,

» Un

moment

après,

« Le armes

el de se retirer

aux

(Suite.)

lui envoya en ces termes :

Le jeune homme était sur Thérèse

fut

le

dernier

Ton

de

Santerre blessés

n'étant

y entra, et tous ceux

l'immensité (Récit

l'armée défendu, plus massacrant lâchement

comme

des

cette

ouvriers.

réserve

Elle

Une

aussi

les

ouvrière,

avait

traités

elle

! Avec

la plus entendu. »

:

souple

sa

avait

lu

était

meute

Il v eut duel.

cela

dans

une

embrocha

ne

vieille

la

et gracieux. Comme Pas de doute parbleu.

était

avait

tout

dans à lui

C'était

clairs

raison

naturel

rencontrer

de

;

fuir

à son

de la surprendre quand, de son départ, elle viendrait

allait

le venir

sur la table

et causant avec vous, à terre les genoux, Ou, pour hier, ployant Vous croyez voir, ravi de ces façons naïves Et de. tant de blancheur sous des couleurs si vives, La tille de l'El-Orn, d'un follet, caprice Ou la fée aux veux bleus qui dans l'àtre tïlait.

Il

-S-

près

de la haie...

Il faut

à le

Ou je ne pars pas. D'ailleurs, partir. Ma mère m'en a demandé. de perdrix.

PALLAS

Quand l'esclave Pallas, le fléau de la terre Le meurtrier par qui tout l'empire vivait, cent fois millionnaire, Fut Préfet du Trésor, du sang de Rome qu'il buvait, Rassasié

pour tuer Les amoureux

reste

des perdrix. » sont des enfants.

avant

de

besoin j'ai Voilà : je

Dans

l'aprèsà l'heure midi du lendemain, où Cyprien Dusa haie, croyait haume, penchésur Jean Houlmont le jeune homme était à cent parti pour Bolbeuf, une sorte de pas de lui, caché dans le buisson,

:

hallier

formé

Le fusil

Pallas

côté ! » ! » que

VEUII.I.OT.

\

guet. bordé devait

d'un Ses de

par une épine du chasseur était assoupi.

épagneul yeux

ne

et des houx. posé dans L'homme

quittaient

peupliers par venir. Elle tardait

où, bien.

le père branchetles, regardait les peupliers trou, par l'autre

l'herbe, faisait

à le

Jean cassait des ; Duhaume par un l'attente

d'une

le double la

pleine se élégante Longeant assez vive.

allure

un petit couture, A nettement. Jean distinguait du chasl'émotion approchait, Elle

de

allait

de rien,

passer quand

lout

de

près

se

l'épagneul

» contraire, remuées.

jeta

un

aboi.

Thérèse,

Des

inquiète,

il

un bien

heureux

hasard.

Voulez-vous

me permettre de vous accompagner? — Mais... dit-elle. je ne vais pas loin, — la haie, probablement? Jusqu'à — la haie. » Jusqu'à Ils firent ensemble les cent pas qui les sépaétait paru raient du papa Duhaume. Le chien descend!', comme pour avertir. L'animal devant, dans

le fossé.

? Es-tu te v'ià, Tiens, Pyrame ? échappé — Non, non, » fil une voix. Le bonhomme : regarda « Oh ! oh ! » s'écria le père Cyprien, étonné. «

L'étonnemenl

donc

tn'-

même à s'asseoir. l'obligea donc point à Bolbeuf.''

« Vous n'êtes — demain. Je partirai — C'est ça. Vous partez Et le de bonhomme

demain.

toujours Thérèse rire.

» vnu

l'embrasser.

guère le chemin selon lui, Thérèse

et

qu'entre bientôt dans

Et Jean sortit. Après un peu de confusion, : d'une rencontre l'étonnemenl feignit

jusqu'à l'ardeur

« Voilà

la voie

quell'homme

recouché et

aussi

regardait attendait donc

! » « N'ayez pas peur, Mademoiselle était celte voix dans le hallier? Quelle » « Bonjour, Mademoiselle.

chose, Quelque Le bonhomme

que je

en face

s'arrêta.

demain... viendra qu'elle est trop fier de son ouvrage pour ne pas désirer Elle viendra... le lui montrer. Je reste. Oui, je l'attendrai demain ici, caché dans le gros buisson,

AUGUSTE BKIZEUX.

debout

de son observation, à son travail.

ouvrage

au chien, branches furent

cela ne mortis, que ma mère guette aux boeufs, on n'en

me dit

[j'aime ! c'est l'honneur seul Mais Pallas : « Non, Romains Et le Sénat cria : « Les dieux nous l'ont rendu, Cet amour de l'honneur que l'on disait perdu ! »

Le

»

Il

venait,

augmentait. sans se douter

telle

cela.

compromettra pas l'héritage si longtemps. Quant depuis manque pas dans le Coteniin.

qu'elle

Elle

? Je ne partirais ne doit pas beaucoup

elles,

mesure

mil

demain

Trinité pas... La cousine in articulo tenir à celte visite

un

que

lui

trompée

dont

grand-père Jean savait

elle

rouleau seur

de journée, sur les yeux,

de la campagne, une forme M 11" Duhaume. Jean reconnut

à gronder. « Tais-toi.

approche. point

à peine du chemin

un chaume, Elle portait

il était chronique, elle ! Comme Thé-

ne cherchât qu'elle les champs.

pat l'annonce la haie pour y voir au travail l'inquiétait. « Si elle

Un Scipion flanqué d'un autre consulaire Réclama du Sénat où la haine couvait, Des honneurs et de l'or pour l'homme de Tibère on en fit le brevet. Tout fut voté. Sur l'heure

révéla.

ne descendît rèse, qu'elle de ces gens-là. Mais chez eux, pourquoi la ruine et l'obscurité soudaines ? Pourquoi cette alliance trois fois répétée, des pavsans? i7r>o,avec depuis

VA\e

l'homme

Il s'étaii

Du

! Je suis trop curieux, ]ean. pensait est là, sage et fière, fine et jolie, et d'une dans l'épreuve qualité que cela doit suffire.

»

qu'un ? Vite fatigué de journée se remit

lumière

de ceux qui a la beauté de ceux

pavsage

du soleil, une main du cêité des peupliers.

rideau

bn.iï

constata et demie, l-.iie Jean, Mes m'ont pressentiments pas.

Pourtant,

chro-

« Bast

Le

de la terre,

un charme

prennent

viendra

trompé.

du

femme

petite

jolie

les habitent.

M. Houl-

Saint-Lhomer.

disait

mince,

les chiens

Jean

Les maisons

hautaine

avec coupait de Saint-Lhomer.

IDu Haume

nique. Haume

Enfant, plus i\\u\ fleuve à la nage, j'ai traversé Ravi sa dure écorce à plus d'un houx sauvage, Et sur les chênes verts, de rameaux en rameaux, Visité dans leurs nids les petits des oiseaux. En Armorique enfin, de Tréguier Vannes, jusqu'à 11 est dans nos cantons de jeunes paysannes, Habitantes des bois ou bien du bord des mers,

Louis

Duhaume.

ce court pendant : « Votre petite-

et le loup. Vauquelin, sieur de la Eresnave, auteur des /foresteries, les avait reçus dans son logis bas entouré d'eau. Plus lard, sous Louis XV, un Du I Jaunie, acheté les bois de après avoir

BRETON

refusa l'or. 11 le prenait lui-même. d'un visage indulgent. 11 reçut les honneurs : « Seigneur, aussi l'argent Le Sénat insistait

s'éloigna, ses lèvres

que polie, avec la et des goûts de vénerie ! Tout grâce et le charme cela venait de loin, de ces Du Haume qui, dans les bois du Mouline, en i^)2, chassaient le renard

lît toujours vous poursuit du bruit de sa chanson. Dans nos cantons aussi, lointaines, isolées, 11 est de claires eaux et de fraîches vallées, Et d'épaisses de buis, forêts, et des bosquets Oïi le gibier craintif trouve de sûrs réduits.

L'ESCLAVE

l'eût

les

o nia chère Hretagne Il est dans nos cantons, ! Plus d'un terrain fangeux, plus d'une âpre montagne comme nés au hasard, Là, de tristes landiers Où l'on voit à midi se glisser le lézard ; Puis un silence lourd, monotone fatigant, ; Nul oiseau dont la voix vous charme et vous étonne. Mais le grillon qui court de buisson eu buisson,

S'accoudant

eût crié,

moutons, V, Si M,l,,!j.i.-_

aime. qu'on « Trois heures

les

marquis monl père

Respirent je ne sais quelles grâces barbares ; Et si, dans les ardeurs d'un beau mois de juillet, vous entrez et demandez du lait, Haletant, Et que, pour vous servir, d'entre quelques-unes comme toujours Viennent, simples et naturelles,

les maison, des Duhaume... La

avec

Talonney,

yeux

branches

mordaient des pommii-

si haut

Notre Coin des Poète*

sont blanches, leurs variés et bizarres,

haume

de

l'air, basses

de

du 10 août.)

Toutes belles : leursdents Et dans leurs vêtements

Le nom

en

Avec

dans perdus qui s'étaient du palais. » Colonel PFYFFIÎ.R D'AÏ-TISHOFFEN.

TABLEAU

lèle

de la jeune fille. D'abord, elle ne pouvait faire, après ce dîner, de visite au manoir, puisque M'"e Houlmonl était absente. oserait-elle Ensuite, même en faire une ? Sa mère â lui l'avait pris de

Suisses. Le château

la

vaches, secouaient les

réserve

sang, des

exigea

semaines

Il fut pour demander dialogue. fille ne s'intéresse donc point à vos travaux ? On ne la voit » Au fond, il comprenait la jamais...

la dismais, dans celte affreuse extrémité, et la fidélité : tous obéirent. cipline prévalurent Cet ordre de quitter les armes et de se livrer altérés

rêveur.

;r

entendue peut-être ,, : avec plaisir. maison charmante, D'ailleurs, enci . en plein de 1\-.-,.. délicieux, pommiers rapport, de l'ombre et la ligne rose d'une route au ilar.e du coteau. « C'est là que je voudrais vivre I...

rage,

à des tigres sacrifice que

cadiv-,.-

pleins de fruits... vaches et l'enclos

: un coup de foudre pour ces braves soldats ils criaient se défendre encore pouvaient qu'ils avec la baïonnette de ; plusieurs pleuraient,

sans défense

de

deux

les poser » Cet ordre

fut

ainsi

(

de

casernes.

qu'il

avait eu la révélât i..--, auparavant,il de sa beauté. Dans la vallée , au-d,-.. proche, d'un toit, d'ardoise, une cheminée fumait ; , face et non loin, sous les pommiers du cou-.,:: des moulons l'herbe d'un rongeaient enel•-..

LE PÈRE CYPRIEH

le Roi

de sa propre main, conçu Roi ordonne aux Suisses

mentait trois

Il dit. au Roi : Sire, on auprès de Sa Majesté. veut que je mette bas les armes. Le Roi lui dit : « Posez-les entreles mains de la garde nationale ; vous je ne veux pas que de braves gens comme périssiez. un billet

son désir, le désir un peu fou revoir la jeune fille en ce même

a-jQ:,

aug-

« Comme lu as travaillé 1 bon papa. une — Il le bonhomme, y en a déjà, constata certaine longueur... — Vous travaillez DuhaumeMonsieur trop, — C'est mon avis, dit Thérèse. est — Qu'est-ce travail ? Le dites vous que sain.


28 AOUT

frémissant et allongé. son corps, derrière son chien ne bougeait: pas. tout

A la condition... Mais ,d est

non, sain.

D'ailleurs,

un

.- C'est

endroit

à vous

.— J'aime

le trale bonhomme, beaucoup je me plais

interrompit

déclara

charmant, l'entendre

droite

Thé-

Mademoi-

dire,

: i't le jeune homme ajouta rêvé de bâtir ,-: Figurez-vous que j'ai souvent une de l'herbage, ;:-;,. maison ici, dans le milieu avec un .. :!e de logis ancien, trapu, d'aspect de grandes

,,,':i de tuiles,

d.s épis... .— El une --

Non,

de

pas

une girouette,

C'est

banal.

devenu

sur ce pré une digue de rigoles. t,.ui sillonné

là-bas, que vous voyez l'eau De divers côtés, le pré qui ne de source ; elle inonde y jaillit et des joncs. d Mine guère que des roseaux allée en barque? Ktcs-vous — |amais.

« Mais

ce

oui,

vous

étang serait

? »

plairait

» murmura-t-elle

bien,

en lin. Le père

Duhaume

s'était,

la terre

égratignait son grand

cou

sur

à l'ouvrage, il doucement. Il allongea

tout une

derrière

remis

le retira, brèche, et fit, à voix basse

un petit orme « Ils ont tout à fait l'air

de s'entendre.

cligna : »

de Thérèse. Le bonhomme s'approchait M. Houltoussa, mais uniquement pour la forme. tnont était fort honnête et sa petite-fille, à lui, n'était-elle

la plus belle et la pas la meilleure, ? S'il les petites-filles plus sage de toutes pouvait lui plaire, il en aurait une femme, celui-là... Et forte, courageuse. elle est musclée. fine,

instruite,

plaît. Quoique malade... Puis, « Avcz-vous — Mais oui, — Je serais

plus haut : un plan, votre pour Monsieur Duhaume. de le voir.

curieux

cas, pour une position, tinua le bonhome qui lenètres... — Des

voilà

Jean. — A petits carreaux, '-<• vos vous fenêtres,

Jamais

bâtisse

si vous

,!-n

un mot, fit le papa sur sa bouche.

?

Dans

tous

les

conposition, relevé. De vos

interrompit

voulez.

Eh

par ici et par là

bien, de plus

Duhaume

en posant

doigt — dit tout bas la jeune fille. Adieu, — Mais attendez. non, Mademoiselle, — ma petite-fille. » Attends, attends, Houlmonl. se dirigea vers le trèfle, il décrivit mie courbe et donna le vent à son épagneul ; la tête haute, la gueule et les naseaux celui-ci, éventait. -'iiverts, >'«idit. Comme il oyaient,

dans

Tout était

à coup de côté,

ce déploiement

de le panache nouveau, s'en: toute la compagnie Jean Houlmonl éparpillée. d'un

les Duhaume

gibier. moi-même

cela ? demanda

me portez

voulez

verre

de

trinqua

nous

lui

d'accepter au clos avons, une sans pipe

en

Préviens

ta mère

tout

doucement

était

raître, Jean lui « Mademoiselle Iille Le

répondit

rouge

En

déjà partie. cria :

partie taient

! rien

un léger

par

sur

verre

qu'un

livres

! »

; il était à la fois cl la carafe, que l'on venait dans le haut du goulot un

et transparent

vous

M" 1" Duhaume

? » fit

versiez

souleva

la carafe

à son

et remplit

d'un

il

se s'arrêta, les Duhaume grand

arrêt,

« Vous

avez

là un

fameux

dit

cru,

Jean

Les pommiers sont vieux. il y a toujours le bonhomme, au clos Bardin. — C'est une erreur. Aux

le

Clos

les

Houl-

et de Bisquet, Marioti-Frey et de J3iscaye. Onfroy — Tout le monde ignore

vivement intéressée. haume, — Vous le m'étonnez, reprit chez nous qu'il y avait croyais est monde. depuis que le monde — Monsieur vous Duhaume, poète qui fait, en des alexandrins s'enivrer le

avec

du

Conquérant, pour la conquête.

cidre la veille Or,

les soldats

Monsieur

avez

le

déclara

avis,

toujours n'avez jamais

deux

père

de

bêtes

le bon-

dit, gronda les voulu

Quand agricole. chose dans la tête...

la brèche

présenter ont femmes

les

! » son voix

perçante,

Mademoiselle, les maîtres sommes désirerais

la

beau-père

l'une

retentirent,

Dans

suivit.

formidable

confondues

mêlées,

en

un

seuls

voilà

du clos

que cela fût vrai baissa les yeux

Thérèse (A

nous

Bardin...

Nous

Comme

pour moi. et rougit. PAUL

suivre.)

!

je

»

HAREL.

Du-

bonhomme, je des pommiers comme

ce

embarquement à cette époque

Nous

sommes

heureux

d'annoncer

la

la librairie H. publication, par Mignard d'une charmante (a 6, rue Saint-Sulpice), pla: La Prière de Pie X, par Charles quette intitulée Grolleau. Cette poésie, aussi séduisante pour d'un nouveau pour Pâme, qu'édifiante et précédée d'une de converti, lettre-préface Dom du Bourg, est mise en vente au prix de

désordonnés, de Guillaume

l'esprit

de leur comme

mon

comice

^L£è)

êtes

grigno-

soixante peser de cinquante à cinquante-

l'ai

«

de pommes de Marin corruption Mlle

la

le veau restait d'ailleurs, appel auquel, suprême même d'une il profitait dessourd. Sur la route, cente pour galoper.

nos

! dit

dans

d'eux.

mettez-vous,

au

s'éloigna, le vallon, leurs

qu'un appelé Marin de la Biscaye les

cela

» proposâ-

maison, moulons

autour

Vous

et l'autre

à fait

Elle

D'ailleurs, ajouta eu des pommiers

et Vire, Sainte-Catherine, C'est contiseulement,

Tord-Boyaux. nua Jean, au seizième siècle, de Caen, rapporta Onfroy, de deux premiers solages,

ma

verre,

quelque — fit Jean Houlmonl. Allons, allons, — Tiens ! le petit veau blanc ! vient de sortir M" 10 Duhaume. On n'a pas cria tout à coup

et quinquatorze la Normandie zième siècles, était encore plantée, de vignes. Les vieilles chartes nous ont même les noms des meilleurs crus. conservé Argentan possédait celui du

tout,

les

homme.

bouché

monl. —

élait

devraient

autres

; les deux

concours. — Je vous

d'emplir, gardait d'écume. collier petit « Si

les

poids

Duhaume. — Et mes vaches? — vous Madame,

la table

de la

la cour, On tourna

deux-là

cinq. — C'est

de tète.

signe

ton

remplir

de

quel

J ean ? — Ces

dispa-

de cidre

en

encore. plus belle Mademoiselle.

loin

Non

grasse l'herbe.

« A

Jean maison.

la voyant

se leva.

Jean

! »

flambait,

cidre

la

jusqu'à

que ces durable

péché

t-elle.

M.

ensuite,

pays,

» affirma-t-elle.

les moutons,

voir

dit

qu'on

pas ? L'entente, à Jean. Thérèse

« Vous ne buvez pas, — Laisse donc M. Jean plutôt

lui

du

vaches

connaisseur, avait-il Forges

ne s'entendaient

petite-fille. — Allons

Elle

il proposa

un

des

ter-

de

pour la première la première fois,

Alors

plut beaucoup el la joie la rendait

ravie

ne pouvait normands

pommiers Son orgueil

meilleures

les

êtes

diable

gens-là ou non,

ne bougeait de son pas. L'invitation l'avait et interloquée. grand-père surprise « Si lu allais la mère ? prévenir — dit Thérèse. J'y vais, — Ah ! ! Mademoiselle, que je suis indiscret — Mais, pas du tout. — mes outils, le père ajouta Je vais ramasser descendrons

avez

Cette

sourire.

pour beau-père qui, de bon coeur avec sa bru.

dit-il. — Vous Où

Thérèse

el nous

les

que

irait voir sa haie. qu'elle allât voir ses vaches.

Duhaume.

le papa l'honneur

plus

tout

croyez

Mme Duhaume

d'Espagne. en souffrait. Elle soutint,

« Vous fil

vous

le même

eurent

venus

son

fois,

du pas trop Bardin, mauvais, larme d'eau. Vous devez avoir soif? — Ah ! » dit le chasje ne vous cache pas..., seur en faisant mine de s'éponger le front.

Cyprien, et moi,

non

rienne

Il

contrarié.

peu

Houlmonl, les livres ? »

les amusait.

admettre

le grand-père.

de suite, nous faire

cidre,

Monsieur

incrédulité fussent

un

!

dit dans ce qu'on Thérèse et Jean

ou demain. tout

élait

à sa durée

pas préci-

qui tirez bien. le seriez encore

»

mauvais.

du pommier, préhistorique sans La Normandie éternelle.

pommiers « Alors,

mère.

Si vous un

vous

bien

à l'existence

croyait comme

me permettiez enfin de vous Vous refusez encore ? Eh bien, à Madame ce couple porter

beau-père. Le bonhomme

mille de forêt hectares cinq quinze cents hectares de terre de labour. En été, quand •s blés vous serez dans l'or. mûriront, — Oh ! s'écria la jeune des perdrix ! fille, Mies se sont posées là. » foute la compagnie venait de s'abattre au 'uilieu du trèfle. « Pas

mais

base d'avoine. — être Ça devait Le vieux paysan

verres.

carreaux,

verriez

vous

une

s'était

à petits

fenêtres

s'il

tordu

si vous

Thérèse

Jean

lionne,

de

retrouver

Quand •— Ce soir •— Autant

derrière la haie que M. Duhaume :'i ;nd du vallon, un cours d'eau de truites. Si va sauver, plein un étang, il suffirait d'élever même on désirait

qu'un Mlle hésita...

le cou

j'irai votre —

le paysage, Mademoiselle : au nord, Regardez immense celle plaine 1;, forêt ; au midi, ; à l'est, de Saint-Aubin un grand ;-, bourg ; à l'ouest, Au les soleils couchants. horizon qu'incendient

— Est-ce

travers,

s'arrêta

davantage, offrir mon

Thérèse.

tour.

il

pité. « Décidément, Mademoiselle, chance. — C'est plutôt vous, Monsieur, — Vous êtes aimable. Et vous

à l'intérieur, chambres irrégu-

acheva

tour,

surpris,

Il vint

cheminées

des ,;.-s escaliers imprévus, Au dehors, i: tes avec poutrelles.

de

leva, bruyante, fit coup double.

»

•„-!ic.

el

il n'y en Normandie, n'y avait pas de pommiers de l'hyOn buvait avait pas de cidre non plus. une sorte de bière à ou de la cervoise, dromel

Houlmonl,

Le : les perdrix piétaienl. avança flairant de marchant prudemment, Des émanations l'ayant gauche.

L'épagneul chien se rasa,

—155

1813

ILLUSTRÉE

FRANCE

LA

1909

il

o fr.

6o,

au profit

du Denier

du

culte.


15G — N° 1813

LA

ILLUSTREE

FRANCE thilde de

de

Soticy

du baron

fille

Soucv, et de

la

28 AOUT Henry de née

baronne,

décédée. Rancogne, Les témoins étaient de

comte le général de Belleville, comte

le

et

Valori

oncles

du marié

baron

tle Soucy

La marquise de Vibra' née Marie-Maximilien:

le ; ceux de la mariée, de Bouet le vicomte

Alix

de

famille

ni" Belleville, qu'il avec d'autres ayant est d'ancienne no-

chevalier, en 1191. dans

maintenus tion

en

leur

prit Après noblesse

à la pari avoir été d'extrac-

oeuvre du statuaire Peckine, Bougainville, sur les quais de Papeete qui vient d'être inauguré sous la présidence de M. François, (Tahïti), gouverneur des établissements d'Océanie. Ce monument fait pendant au monument élevé à Cook par les Anglais.

DESFAMILLES ÊGHOS à l'église s'est Dernièrement, Saint-Augustin, du mariage laite la cérémonie du comte d'Amfrcde Chavigné. ville avec M" 8 Simone Le marié avait pour témoins le colonel baron son oncle, et M. de la Perrière, son beauPinon, frère ; sa fiancée élait assistée de son oncle, le comte le baron de et tle son beau-frère, Morillot, Tours. Le

est le fils d'Alexandre-

comte d'Amfrevillc Félix - Hippolyte Guyot, ancien officier supérieur,

comte

d'Amfrevillc, de la Légion

officier

cl delà comtesse, née Marie Pinon. d'honneur, La famille ou Guiot, d'Ainfreville lire Guyot, ce dernier nom d'un fief de la Haute-Normandie (près

de

depuis

Louviers) la Révolution.

et

s'est

fixée

à

17SS, qui

: D'aesur, au chevron d'or, pagné de J champignons Gui hau/t se lient. Armes

La mariée

est

en

Chérin

de 1494 généalogie Cabinet des litres.

fille

dans

la Nièvre

a établi se

trouve

une au

accomd'argent, _> et 1. — Devise :

du colonel

Paul

Davv

de

officier de la Légion et de Chavigné, d'honneur, Louise de Lardemelle,dont Mmade( 'havigné,née étaient M. Emile-Joseph les parents de Lardemelle et M"° Jeanne de Beausire. (Voir Armes gné d'un

le numéro

du

27 janvier au chevron

: D'azur, en chef de _? étoiles épi

de blé aussi

1906.)

d'or, accompade même et en pointe

5 juillet, le mariage

du Roule, fils du baron ville, baronne,

née

a été béni, du baron

Albert

Angèle

de

Cllâlelct,

lion

de

à Saint-Philippe Joseph de BelleBelleville

Valori,

avec

et de la M"e

Ma-

la fille

au

Vibra

lieutenant-colonel

Malte, à

de

Hurault

du

: au

d'or

1 d'azur,

à une

et

de lampassée à _> sautoirs de gueules ; au _> d'or, a/aisés en fasce sable, ; au 3 bandé rangés d'argent et de gueules de 6 pièces.

1X40. , ,-.

la

de

chevalier

ye,

Chambre

delà Angélique-Camillc-Armande Si m lîls unique, Joseph-Marie-Louis-Raoul

M""

iSSo,

Armes

1002. : D'or,

de 4 ombres tai majoribus

à

de soleil

la

Luzerne.

M""

de Antui-

! .aliti.i Caudecoste

: Simon, Antoine, Philippe, sur celte famille Voir la notice

Ie 1' mars

de

et gentilmarié ave,

d'état-major du roi,

eut

(fin

l-,(

I lurault, comte de Vibrave,et de la comtesse, n<V I lenrieiie-l Icctor-Marie Le Pelletierd'Aunav. la petite-fille du comte était Elle Anatolr-

leur

blason

a été

le 2 novembre née à Dijon, de Louis-Guillaume-Iran unique

commisl'autre, firent à enregistrer

général

arrachée

de Basoche

le 10 juillet épousa, Vibrayc, nctlc-Francoise-Marie-Antoincltede «h- Francquevillc homme

Bi Iet en

Aline. au numéro

du

croix

cantonnée d'azur, — Devise : ( cide gueules.

astns.

M 11, Prt7//«Wfe-Amable-Paulinc

M.

BonaLoiiis-/.wc7tv/-NapoIéon-'fliéodore ancien officier de marine, chevalier parte-Wyse, île la Légion et comd'honneur, grand-croix mandeur de ordres est plusieurs étrangers, le [5 juin,

sa 66° année, en sa villa Il était né, le Islhmia, près 'foulon. Cap-Brun, 13 janvier el se maria deux fois: 1S44, à Paris 1" à Londres, le 14 septembre 1X71, avec Miss décédé

mourut,!i

Rosa Whyte,qui en sa 20" année; Clara iX()2, Du

dans

le 10 juillet 1X7?., 1r> février 1876, à Miss Nice

2", le décédée à Genève, W'hyte, âgée de 41 ans. lit

premier

Suzanne

de Malafossc.

le nude celte la notice famille, pour (Voir, méro du 17 février 1906. ) ds au cheval barbe courant : D'argent, Armes croissant d'un d'argent sable ; au chef chargé entre deux étoiles d'or.

de vaisseau, officier le second mariage

OE CAVAIGNKS.

J.

naquirent .Vapoléon-jt'rùmc né à Turin et marié avec

hvlc, de Raoussel-Boulbon, et Létizia, au Cap-Brun, le 2.1 février 1S91, Bergasse du l'etit-Thouars,lieutenant

Bonaparlc-W M11'' Antoinette qui épousa M. Aristide

de Barbeyrac à l'âge de 17 ans, au Castelet, est décédéc, près dernier. le t01'juillet de Nant-d'Aveyron, vicomte Elle élaitfilledu Joseph de Barbeyrai femme, néeet de sa seconde de Saint-Maurice

le 19 décembre

RÉBUS

de la Légion d'honneur. Du eut un fils unique, défunt

M. y.o«?".s--l^aoul

Bonaparte-Whyte. Ses petits-enfants sont : M. Lucien et M" 0 Napoléone ; M"°~ Marie-Letizia, Bonaparte-Whyte l^ose et Nicole du PetitPauline, Bergasse Thouars. Il était

le troisième

fils

de

M.

Thomas

du parlement du Royaume-Uni, en Grèce, et de la princesse plénipotentaire

membre

avait qu'il de Canino

aïeul

était

maternel

Canino,

frère

épousa, Laurence

en

Bagge.

.Son

de : prince et qui Napoléon, M 1'8 Alexandrine-

I5onaparte,

l'empereur secondes noces,

de Bleschamp.

Letizia

le 4 mars 1821, L'aïeul (Italie;. paternel était Sir Thomas Wyse,

Lucien

de

Wyse, ministre

épousée

de M. Bonaparte-Wyse marié avec Miss Marie-Françoise

* Le lundi

Paris,

siècle'). Tiercé en fasce

de

était

Maximilien

XVII''

Bonaparte, au château

d'or.

de

l'Armoriai

tête

la marquise, Loménie.

homme

parlement saire au

'

de Vibrayc, Hurault, marquis née Augustine-Gabrielle de

et de

fut

: D'azur, au sautoir d'argent de 4 aiglettes, au vol abaissé,

sans doute, appartient, une famille de Soucv de l'Ile-de-France, deux dont l'un avocat membres,

de

Marie-Paul-Louis

Elle

mariée

1

à Paris, le 2X juillet épousé 1X1',,., son cousin Henri-Marie Hurault, ci, marquis officier fils deGuillauni de cavalerie, Vibrave,

de même. La

son

avait

Elle

cadette fut ; une branche noble à Caen, maintenue

cantonné

en

àChiverny(Loir-et-<

encore,le dant de Rouen

Armes

Vibra*

l'inhumation

let,

les Belleville le furent ilij.i, 2S novembre l'Inten1668,par

également en [666.

:

(Nièvi le 5 juillet. un s< Après vice fait le samedi 10 j.,

pas confondre de pareils noms, en Normanblesse, au pays de (aux, de die. Son berceau esl la seigneurie aux de environs Bellevillc-sur-Mer, Un de ses membres, Dieppe» Jean de Belleville, 3e croisade

de

(leceoce

leau

faut

Buste

Hurault

est

ville. La

190g

EXPLICATION Mieux,

vaut

bien

DU faire

que bien

Mot Mi-oeufs

— VO bien

DU

REBUS

à mot

M AOUT

dire. :

— fer — queue

Ili — Ain

— <Ux

RE. : J. HOUMM»_ F. Ul.ÉTIT, 40, rue La Fontaine. Imp. des Orph.-Appr., Paris-Auteuil. Le

Gérant


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.