Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche. 10/07/1886.

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Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche

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Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche. 10/07/1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


i.SOUVENIRS__DU TONKIN

Paris.

Dans quelques jours, le 14 juillet, les troupes françaises, récemment revenues du Tonkin, seront passées en revue à On a pu contester l'opportunité de cette expédition lointaine et hasardeuse; mais ce que personne n'a jamais discuté en France, c'est l'héroïsme, l'abnégation, la gloire de nos soldats. Cette revue du nationale. 14 juillet sera1 ionc, malgré sa date, une solennité Le moment nous a semblé bien choisi pour jeter un coup d'oeil rapide sur cette contrée d'Orient qui nous a coûté tant de sang et tant d'argent. Une occasion s'est présentée d'ailleurs qui nous servait à souhait. Un jeune ingénieur de la marine, M. Rollet de l'Isle, attaché à V état-major de l'amiral Courbet, a rapporté, d'un voyage Je deux ans au Tonkin et en Chine, un album de notes et de croquis fort intéressants, si curieux même que M. Pion a prié l'auteur d'en composer un volume. Cet ouvrage paraîtra ces jours-ci et, grâce à l'obligeance de son éditeur, nous ayons pu en parcourir les épreuves et y puiser, avant l'apparition du volume, quelques-uns des dessins les plus curieux. C'est une bonne fortune dont nos lecteurs apprécieront tout le prix. que M. Itick Pour compléter ce numéro, l'idée nous est venue d'y ajouter quelques scènes militaires officielles. de Lonlay a dessinées pour nous, d'après des correspondances et des photographies

L'auteur est appelé à Hanoï; il se trouve en pleine opération du corps expéditionnaire et les types militaires l'intéressent maintenant. Il croque rapidement

Bac-Ninh.

le milieu. sur sous les ordres du général Millot, marchait Nord, à Bac-Ninh,s'étend une rue longue, étroite, avec une petite chaussée en briquesladans Le il mars iS8i l'armée française la delà de Au porte e Régner, brigade de la Truong-Son, l'Isle de hauteurs cinq citadelle. attaquait les marine sur des Chinois », que les soldats de la brigade de Négrier marchèrenttoit Pendant que lat'r igade^Brièrede avec les turcos et l'infanterie dedes C'est par cette voie, appelée" deKeroi. retranché crevécs ce jour-là village la baïonnette du s'emparait à fusiliers-marins, d'un de ligne d'infanterie tressés, bataillons bambous recouvertes trois et en paillé.Quelques-unes, de planches étrangère, comDoséeïe la légion des petites maisons en en ou côtés, de deux trouvent Des Chinois, Chine. Les se avalanches de débris la des d'obus éventrées, porte cloisons par nos obus, avaient pris feu; la plupart,pillées par les fuyards, laissaient couler sur le trottoir, par leurs ConXf canons, trahies à bras, sont mis en position sur un mamelon à i,8oo mètres des remparts et couvrent T affolés, évacuent en toute hâte la citadelle. la ville qque l'on piétinait en passant. aft° ASsifheurës,eiestOpUrtemliers soldats de la légion étrangère, sous les ordres du sous-lieutenantMaquart, enfoncent à coups de crosse la porte de l'uniforme des troupes du Kouang-Si, jaquette bleue avec écusson et parements écarlates. Denombreux cadavres montraient et le général de Néerier. suivi de son état-major, fait son entrée dans la citadelle.

rue


Plus tard, le voyageur traverse la campagne d'Annam, où les buffles témoignent d'une sympathie médiocre

envers les Européens.

Nous

arrivons avec

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lui à

doucement.

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chef de l'escadre de l'Extrême-Orient, va prendre position.dans la Rivière Min. L'auteur l'y rejoint et nous fait passer par toutes les péripéties de cette lutte d'une audace si invraisemblable suivie d'un si éclatant succès; nous voyons combattre

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C'est à Hanoï que l'auteur voit pour la première fois l'amiral Courbet et il se prend

immédiatement pour lui de l'enthousiasme commun à tous ceux qui ont approché le glorieux marin. Abandonnant le théâtre des opérations militaires, le livre nous conduit tout le long de la côte nord du Tonkin, tantôt au milieu des rochers bizarres de la baie d'Halong, tantôt dans les villages des environs. Nous pénétrons plus avant dans la vie du pays; l'auteur mène une existence très accidentée, nécessitée par son service.

Après le bombardement de Tamsui, l'auteur, rappelé au Tonkin, se trouve, plus loin des opérations militaires; mais, souvent à Haïphong, il est en relations constantes avec les officiers qui viennent du théâtre des opérations ou qui y retournent et il nous les montre au courait de la plume tels qu'il les a,vus.

Dans toutes les contrées que nous traversons, nouveaux.

A.

L

la suite de l'auteur, nous apercevons partout des types

Le 6 octobre 1884, la colonne du lieutenant-colonelDonnier écrasait les Chinois au combat de Lam, et, les 10 et 1 octobre, sur les hauteurs de Chû. Sur ce dernier point, la lutte fut des plus acharnées légionnaires, soldats du 143c et turcos rivalisent d'ardeur. Le capitaine Frayssinaud, du 143e, en entraînant ses hommes, tombe grièvement blessé d'une balle à la tête. Un autre officier du 143% le capitaine Cuvellier, prend la direction du combat -Clairons! la charge commande-t-il. Tous partent au pas de course comme un torrent et sont accueillis par une fusillade terrible. Le brave Cuvellier reçoit alors trois balles qui le foudroient; autour de lui tombent le sous-lieutenant Fourest et un grand nombre de soldats du 143e. Le 11, dès le matin, l'ennemi prononçait un vigoureux retour offensif, mais il était bientôt forcé de battre précipitamment en retraite.

dechasser les douze mille ChiAvant de marcher sur Lang-Son, il était de toute nécessité de balayer les derrièras de notre colonne d'occupation et nois retranchés sur le massif conique de Noui-Bop. Loch-Nan et arrivent devant les positions chinoises. Le général de Négrier fut chargé de ce soin. Dès le 3 janvier .885, ses troupes franchissent le le drapeau est enlevé. L'action s'engage aussitôt. Le bataillon du i43<> enfonce à la baïonnette le fameux régiment des tigres impériaux, dont La nuit arrête le combat, qui recommence le lendemain, 4 janvier, dès le lever du jour. cinq à six cents réguliers et prennent'de En moins de six heures, les troupes du général de Négrier mettent en déroute douze mille Chinois, tuent nombreux forts casematés où l'ennemi avait abandonné dix canons Krupp.


Enfin nous repassons une dernière fois par Hong-Kong

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pour aller retrouver l'amiral Courbet. Quelques croquis sur la ville nous montrent _^£

A Kelung, on ne trouve pas l'amiral, déjà parti pour occuper les Pescadores, mais on fait connaissance i avec ce pays brumeux, troid et malsain. > L'infanterie de marine et la légion étrangère en ont conquis peu à peu tous les sommets, mais les victimes ont été bien nombreuses et les hommes qui restent ont besoin de toute leur énergie pour pouvoir résister à la maladie, au climat et aux Chinois. Cependant tout le monde fait son devoir, entraîne par l'ardeur que communiquait autour de lui l'amiral Courbet, avant son départ.

ou quand il fai-

sait trop mauvais, il se faisait hisser dans un tonneau à la pomme, du mât de misaine et observait de ià les positions chinoises.

Des récits qu'on

dessins fort saisissants.

encore de l'action, l'auteur a ««««=««»-«-

lui fait, et qui sont tout chauds

tiré

quelques sujets de

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visiterPresque chaque jour, avant-postes. i par tous vis~eries avant-postes. c cc' "

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du volume nous

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'conduit aux îles Pescâdores

que vient de prendre l'amiral avec la science et la vigueur qu'il apportait .à toutes ses opérations. Là, l'escadre se repose enfin de cette campagne d'hiver si pénible et si

inutile..

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On donne des représentations à bord du Bayard et les grosses facéties des matelots font oublier un instant à

tout le monde les fatigues de l'hiver. Puis, comme un coup de foudre, arrive la mort de l'amiral Courbet. C'est un matheur affreux pour tout le monde là-bas. En même temps on apprend la nouvelle de la signature de la paix, mais à quelles tristes conditions

L'amiral Courbet les connaissait malheureusement avant sa mort, et quel dut être son abattement en pensant que tous 'es sacrifices qu'il avait exigés de ceux qui servaient sous ses ordres, son dévouement et celui de l'escadre, sa vie et celle de tant de braves gens qui sont restés à Formose, n'aboutissaient même pas à nous laisser ces Pescadores qui auraient si amplement dédommagé son patriotisme des misères supportées, et re servaient seulement pas à nous faire faire une paix avantageuse. L'auteur rentre en France avec le Bayard qui ramène le corps dé l'amiral Courbet.

Qui ne connait cet héroïque siège de Tuyen-Quan, où deux compagnies de la légion étrangère, une compagnie de tirailleurs tonkinois, quelques positions avancées de Lang-Son! » Le rapport lu le 12 février, au matin brouillard aux troupes, mentionnait « Attaque des la artilleurs et soldats du génie, commandés par le chef de bataillon Dominé, résistèrent pendant plus de quatre mois aux efforts de milliers de Chinois et La bnpade Giovanninelli, malgré un première. Le bataillon Comoy,des tirailleurs algériens, enlève avec des plus intenses, engage le feu soutinrent un véritable siège en règle. forts chinois de de soixante hommes hors de combat. élan indomptable quinzaine plus quatre et compte une morts et un En une seule nuit, trois mines éclatent successivement sous le rempart de la citadelle. 1 Les artilleurs payent largement leur tribut. Leur chef, le commandant Levrard, est tué raide par une balle en pleine poitrine. Malgré une résistance désespérée, la brigade Giovanninelli parcourt onze kilomètres, se battant sans relâche, et s'arrête à dix kilomètres de Lang-Son, Les Chinois sont nombreux, intrépides; ce sont des volontaires du Yun-Nan, tous marqués au front d'une croix rouge, qui ont fait serment de où nos troupes entrèrent le lendemain. vaincre ou de mourir. Après une lutte acharnée, l'ennemi est complètement mis en déroute.


LE LIVRE D'OR

L'EXPÉDITION DU TONKIN DE

187a.

A

1886

OFFICIERS TUÉS Armée de terre 1

Lieutenant-colonel. x 7 Lieutenants.

5 Sous-lieutenants..

r Médecin.

16 Capitaines. CARREAU,lieutenant-colonel,blessé mortellement le 27 mars i883, à l'attaque de Nam-Dinh. Le colonel Carreau fut le premier officier qui succomba lors de l'expédition Rivière commandant les colonnes d'assaut à Nam-Dinh, il rectifiait le tir de notre artillerie, quand un biscaïen le frappa à la jambe. Transporté à l'ambulance, il subit bravement l'amputation, mais mourut le i3 mai. RAYNAUD, médecin au 1 1 1.« de ligne, tué à l'attaque du camp retranché de Bang-Bo, le 23 mars i885. C'est en secourant les blessés sous le feu terrible de l'ennemi qu'il tomba mortellement frappé d'une balle à la poitrine. PLANTÉ, capitaine au 111e de ligne, tué à LangKep, le 11 octobre 1884. BEYNET, capitaine à la légion étrangère, tué le 6 octobre dans les combats du haut Loch-Nan. CUVELLIER, capitaine au 143' de

Chassaigne, lieutenant d'infanterie de marine, sous-lieutenant au 111e de ligne, tué détaché général Négrier dans un des combats livrés par le au i*r régiment de tirailleurs tonkinois; i3 juin t886, dans une attaque contre les tué le dans sa marche sur Lang-Son. pirates au nord-ouest de Hong-Hoa. BAcQuÉ, sous-lieutenant au 4e bataillon du 2e Aubertin. lieutenant au 1" régiment d'infanteétranger, tué le 7 mars i885, devant Kelung, sur rie de marine, tué au combat de Tanh-Teune, le les palissades du fort Bambou. SICARD (A.-C.), sous-lieutenant au 3e bataillon 2 septembre i883. HAULON, lieutenant au i« régiment d'infanterie d'Afrique, tué devant Kelung, le 7 mars 188S, de marine, tué wu combat de Tanh-Teune, le près la pagode du fort Bambou. 2 septembre 1883., Armée de mer BOSSANT, sous-lieutenant d'infanterie de marine, officier d'ordonnance du" général Brière de l'Isle, tué devant Lang-Son, le 9 février i885. 1 Capitaine de vaisseau. 1 Enseigne.' de vaisseau. Aspirant. 5 Lieut. BRUN, sous-lieutenant d'infanterie de marine, 1 fut mortellement atteint dans une embuscade chiRIVIÈRE (Henri-Laurent), capitaine de vaisseau, noise dirigée contre l'avant-garde de la colonne tué en conduisant la sortie d Hanoi, le ig mai i883. Giovanninelli devant Tuyen-Quan. Les lecteurs du Figaro savent que le commansous-lieutenant d'infanterie de marine, Cakon, dant Rivière était non seulement un officier du le )5 août i883. Yen-Thaï, tué combat de au plus grand mérite, mais un causeur spirituel, un VACHÉ, sous-lieutenantd'infanterie de marine, littérateur distingué et un auteur dramatique puissant et d'une imagination féconde. Sa mort fut tué le i5 août i883, devant la pagode de Noï. LEMERCIER DE Jauvelle, sous-lieutenant au 2e réune perte irréparable. d'infanterie de marine, mort frappé d'invaisseau, giment GARNIER, lieutenant de le FRANCIS prependant la marche de sa colonne sur francais Tonkin. solation tué mier officier au décembre le 12 juillet i883. 1873 Son-Tay, le lesPavillons-' Attaqué 21 par Hanoi, Garnier les repoussa, Noirs qui entouraient mais emporté par son ardeur et seulement suivi BLESSÉS empar trois hommes, il vint trébucher dans une lendebuscade près de Thu-Lé; -on retrouva le main son cadavre décapité et percé de coups de Armée de terre PORTIER,

ligne, tué au

combat de Chu. LAPERRINE, capitaine au 1" chasseurs d'Afrique, vint mourir à Paris de suites des fatigues inouïes qu'il avait supportées en commandantl'escadron de chasseurs au combat de Bac-Lé. C'était un des plus braves et des meilleurs cavaliers de l'ar-

lance.

Bouet-Willausiez, lieutenant de vaisseau, le seul qui fut tué parmi les officiers de l'escadre,

lors de l'attaque dirigée contre les passes de la rivière Min. CHALLIER, lieutenant de vaisseau, commandant ia canonnière la Massue, tué devant Loch-Nan. Le lieutenant Challier fut tué d'une balle à la gorge, sur son banc de quart, en commandant la manoeuvre.

lieutenant de vaisseau, tué devant Formose,'le 2 octobre 1884, en s'élançant à la tête de la compagnie de débarquement de la TriomDEHORTER,

phante.

FONTAINE, lieutenant de vaisseau, tué devant Formose, le 2 octobre 1884, en conduisant sur les fortins les marins du La Galissonnière. mée française. BALNY d'Avricourt, enseigne de vaisseau. MEHL, capitaine adjudant-major à la légion Le 21 décembre 1873, en défendant les abords étrangère, tué le 16 décembre 1883, à l'assaut de d'Hanoi, il disparaissait mortellementfrappé, près Phu-Sa. de Phu-noi, à trois kilomètres de la citadelle, près Godinet, capitaine, tué à l'attaque de Phu-Sa, de la pagode qui porte aujourd'hui son nom, à l'endroit où, dix ans plus tard, devait succomber devant Son-Tay, le 14 décembre i883. Doucet, capitaine aux tirailleurs annamites, le commandant Rivière. tué en entraînant les indigènes à l'attaque de PhuMoulun, aspirant de marine, fut tué raide le i883. décembre le Sa, 14 19 mai i883 aux côtés du lieutenant Le Bris. ligne, tué de le capitaine Mailhat, au 111e 24 retranché du de l'attaque i885, à camp mars Bang-Bo. 2 Commandants. 7 Lieutenants. ROLLANDES,capitaine au 1" tirailleurs algériens, 5 Sous-lieutenants. 7 Capitaines. tué devant Tuyen-Quan. DIA, capitaine aux tirailleurs tonkinois, tué penLEVRARD, commandant d'artillerie de marine, dant le siège de Tuyen-Quan. tué sous les murs de Lang-Son, le 19 février i885. Moulinay, capitaine à la légion étrangère, tué BERTHE DE Villers; le commandant de Villers pendant le siège de Tuyen-Quan. fut une des victimes de la sanglante sortie GRAVEREAU, capitaine à la légion étrangère, d'Hanoï. tué dans la marche sur Lang-Son, le 5 février Ne voulant pas quitter le champ de batail!e i885. mal ré une première blessure, le commandant' Cotter, capitaine à la légion étrangère, tué à Berihede Villers fut atteint grièvement une seconde l'attaque du camp retranché de Bang-Bo, le 23 fois à bout portant par une balle qui lui traversa mars 1885. l'épaule. Emporté par ses hommes, il expira le soir même BRUNET, capitaine à la légion étrangère, tué du retranché le 23 mars i885, à l'attaque du 19 mai i883. camp de Bang-Bo. CLEMENCEAU, capitaine au 2» régiment d'infanPENASSE, capitaine au 3e bataillon d'Afrique, terie de marine, tué le 24 juin iS^ devant Langtué devant Kelung, le 25 janvier 1 885, en repous- Son, après s'être distingue pendant les journées du 23 et du 24 par sa bravoure et son mépris du sant un mouvement offensif des Chinois. 3e tué lors de la danger. Drouin, capitaine au zouaves, iS85. juillet surprise de Hué, le 5 Jeànnin, capitaine d'infanterie de marine, tué Thibault, lieutenant au 143e de ligne, tué à l'at- aux combats devant Lang-Soh, le 23 juin 1884, avec trop d'acharnement les troutaque du camp retranché de Bang-Bo, le 23 mars en poursuivant 1885. pes chinoises. CUNY, capitaine au 2e régiment d'infanterie de ligne, tué à l'attaCANIN, lieutenant au me de blessé le 14 décembre i883 devant Sonmarine, que du camp retranché de Bang-Bo, le z3 mars succomba à ses blessures le 25 janvier 1684. Tay, 1885. JACQUIN, capitaine au 3° régiment d'infanterie Un mois auparavant, le 10 février i885, M. Canin avait déjà été blessé devant Lang-Son. de marine, tomba, le 19 mai i883, aux côtés du Embarck-ou-Alia, lieutenant au 3e tirailleurs commandant Rivière, percé de coups de lance. Tailland, capitaine d'infanterie de marine, tué algériens, tué devant Tuyen-Quan. Tuyen-Quan. devant LACROIX, lieutenant au 3e zouaves, tué à Hué, Carré (V.-V.), capitaine d'infanterie de marine, le 5 juillet i885. Schuster, lieutenant au bataillon d'infanterie tué devant Kelung, le 25 janvier i885. BRUNEAU (G.), capitaine en premier d'artillerie d'Afrique, tué au combat de Song-Koï, le 16 node marine, tué à Hué, le 5 juillet i885. 1884. vembre CLAVÉ, lieutenant au 1er régiment d'infanterie de Messaoud-ben-Aïd lieutenant- aux tirailleurs marine, tué le 14 décembre i883 devant Son-Tay, algériens. Noyé en effectuant un sauvetage dans la Rivière- en remplaçant à la tête de sa compagnie le capitaine Cussy, qui venait d'être mortellement frappe. Noire. DE BRISIS d'Héral, lieutenant au 4e régiment WEBER, lieutenant à la légion étrangère, tué à de marine, tué à la sortie d'Hanoi, le d'infanterie i885. -5 janvier Kelung, le t883. mai Duc«*ï, sous-lieutenant au 24e de ligne, tué sur 19 l^S remparts de Bac-Ninh en 1884. Moissenet, lieutenant d'infanterie, de marine, NORMAND, sous-lieutenantau 1 1 Ie de ligne, fils tué devant Tuyen-Quan. DE l'Estoile, lieutenant d'infanterie de marine, unique du colonel Normand, tué à l'attaque du i885. retranché Bang-Bo, le devant Tuyen-Quan. de tué 24 mars .-• camp

Bellemare (C. DE), capitaine, officier d'état-

major du général de Courcy, blessé à Hué, le ,5 juillet i885. Jehenne, lieutenant au 3" régiment d'infanterie, blessé grièvement à Son-Tay. Mort depuis aux îles Pescadores d'une attaque de choléra. REjou, lieutenant aux tirailleurs annamites. blessé à l'attaque de Son-Tay. Il fut blessé en conduisant ses troupes auxiliaires à l'assaut des premiers retranchements. Thierry, lieutenant au 23e de ligne, blessé de? vant Son-Tay. Mamin-ben-Turkman lieutenant blessé à la cuisse à la prise de Son-Tay. SALAH-BEN-FERKADADGI, lieutenant au 2e bataillon du 3e régiment de marche du 19e corps. Lakgar-ben-el-Achi lieutenant, blessé à la cuisse à la prise de Son-Tay.

i

Le docteur Chassebiau. blessé le 24 juin 1884, à lieutenant au m" de ligne, blessé à octobre 1884, et décoré pour action Lang-Son, appartientà l'infanterie de marine.

SAZONOFF,

Kep, le

d'éclat.

Triboulez, lieutenant au 23. de ligne, blessé en s'élançantsur les retranchementsde Kep, le 12 octobre 1884. Maissiat, lieutenant au 23' de ligne, blessé devant les avancées de Kep, le 12 octobre 1884. PÉAN, sous-lieutenant au i«r tirailleurs algériens, grièvement blessé le 10 février 1 885, devant Lang-Son.;

PEYRE, sous-lieutenant au 3e tirailleurs algéblessé devant Tuyen-Quan.

riens,

RoiG, sous-lieutenant au

la tirailleurs algériens,

blessé devant Tuyen-Quan.

Piéri, sous-lieutenant au 3e tirailleurs algériens, Tuyen-Quan. Vincent, sous-lieutenant à la légion étrangère, grièvement blessé pendant le siege de Tuyenblessé devant

Quan.

DONNAT, sous-lieutenant aux tirailleurs tonkinois, blessé devant Tuyen-Quan.

sous-lieutenant à la légion étrangère, blessé devant Lang-Son, le 5 février DE LA

Londk

i885

sous-lieutenant au 143» de ligne, blessé devant Dong-Dang, le 24 mars 1 885. PROYE, sous-lieutenant à la légion étrangère, blessé sur la brèche à Tuyen-Quan en repoussant un assaut. Dulys, sous-lieutenant au 111e de ligne, blessé BRUNEAU,

à Kep, le 11 octobre 1884. Amputé du bras, il fut décoré à la suite de cette action d'éclat. Burel, sous-lieutenant au icr régiment étran-

ger, blessé au siège de Tuyen-Quan, mars 1 885. Douez (A.-J.), sous-lieutenant au 3» bataillon d'Afrique, blessé le 7 mars 1 885, devant Kelung, à l'attaque du fort Bambou. HEITSCHELL(Charles), sous-lieutenantau io« bataillon de chasseurs à pied, grièvement blessé à Hué par les rebelles annamites, le 5 juillet i885.

Une balle le frappa alors qu'il accomplissait bravement son devoir sous le feu de l'ennemi. Garnier, sous-ingénieur hydrographe, blessé le 19 mars 1883, au combat d'Hanoi.

Il fut

blessé après des prodiges de valeur en voulant s'élancer au secours du commandant Rivière. Ddcorps, commissaire de division, trois fois blessé au combat d'Hanoï, le 19 mai i88i, à la cheville, à la jambe et à la main. PENTHER, capitaine au 3e régiment d'infanterie de marine, mais détaché aux tirailleurs annamites, fut blessé devant Lang-Son, le 23 juin 1884, en enlevant les indigènes qui faiblissaient sous le feu des réguliers chinois. 1 Salle, capitaine d'infanterie de marine, blessé devant Tuyen-Quan. Chanu, capitaine au 1" régiment d'infanterie de marine* grièvement blessé devant TuyenQuan. BOURGUIGNON, capitaine au 3e régiment d'infanterie de marine, blessé grièvement devant Tuyen-

Quan.

Dupont (Eugène), capitaine en premier d'artilte t4 lerie de marine terie marine, blessé à Son-Tay le 14 décembre i883 en pointant lui-même une de ses pièces. TEILLARD d'Egry, capitaine d'artillerie de marine, blessé au combat de Yen-Thai, le i5 août i883, et décoré pour sa belle conduite.'

Bëcourt, capitaine au 4e régiment d'infanterie marine, blessé au combat de Tanh-Teune, le

de

2 septembre i883.

Dupont-White, lieutenant au 2" régiment d'infanterie de marine, blessé à Son-Tay. GODLSCHOEN, lieutenant au 2' régiment d'infanterie de marine, blessé devant Son-Tay. ADAM deVilliers, lieutenant au 40 régiment d'infanterie de marine, blessé à l'attaque de SonTay.

Poulioo, lieutenant au le' régiment de marche zouaves, griè- d'infanterie de marine, blessé devant Son-Tay. vement blessé en repoussant les Annamites lor.* d'infanterie de marine, un GÉNIN, lieutenant Belkassem-Zid-ben-Mokammed-Zid lieutenant de l'attaque de Hué, le 5 juillet i885. blessés à l'affaire de Lang-Son, le premiers Linièbe, sous-lieutenantau l'^chasseurs d'Afri- des au régiment de marche du ig«corps, 2e bataillon, 1884. 23 juin blesse à l'attaque de Son-Tay. que, blessé en protégeant les flancs de la colonne Il reçut deux balles dès le début de l'action. Lang-Son, MARCHAND, lieutenant, contusionné le 19 mai avec ses chasseurs lors de la retraite de batterie du 12é Douchez, lieutenant de la le 24 juin 1884. i883, au combat d'Hanoi. d'artillerie, blessé devant Lang-Son, lé régiment Delmotte, lieutenant au bataillon d'Afrique, Armée de i885. g février mer blessé devant sa compagnie, le 24 juin 1884, à BELLIER, lieutenant d'infanterie de marine, l'attaque de Lang-Son. Capitaine de frégate. 5 Enseig. de vaisseau. blessé r devant Tuyen-Quan pendant la marche en Fourest, lieutenant-au 143e de ligne, blessé 7 Lieut. de vaisseau. 2 Aspirants de marine. avant de la brigade Giovanninelli. en s'elànçant au aux affaires du haut Loch-Nan, Larribe, lieutenant au 3« régiment d'infanterie Frayssinaud capitaine qu'une balle Sango, capitaine de frégate, le seul officier du secours marine, blessé légèrement le 4 janvier 1883, de supérieur blessé grièvement dans l'attaque dirigée •.:: venait de terrasser. de Chu. combat BERGE, lieutenant, officier d'ordonnance du par l'amiral Courbet contre les forts de la au CHENAGON, lieutenant au 4e régiment d'infantegénéral de Négrier, blessé à l'attaque de Lang- rivière Min. LATOUR, lieutenant de vaisseau, blessé griève- rie de marine, blessé devant Tuyen-Quan. Kep, le 29 octobre 1884; DE GARGE, lieutenant d'infanterie de marine, ment à la tête, à l'attaque des passes de la rivière COMIGNAN. lieutenant à la légion étrangère, devant Tuyen-Quan. blessé blessé légèrement à attaque du camp retranché Min. VERZEAUX, lieutenant d'infanterie de marine, M. Latour fut blessé en dirigeant audacieusede Bang-Bo, le 23 mars i885. devant Tuyen-Quan. MANGIN, lieutenant au 143e de ligne, blessé ment son bateau torpilleur contre les navires blessé chinois. LAGARDE, lieutenant d'infanterie de marine, devant Dong-Dang, le 24 mai i885. blessé dans les combats livrés au sud de Tuyenvaisseau de lieutenant Duboc, appartenant à la Mahomed-bkn-Méhamed, lieutenant au i»r tiraildes glorieux blessés de l'affaire Quan. Surprise, est un leurs algériens, blessé devant Tuyen-Quan. i883. mai le Mondon, lieutenant au ter régiment d'infanterie d'Hanoi, 19 Mohamed-ben-Embareck, lieutenant au 3e tirailmarine, grièvement blessé au combat de Haode, vaisseau de lieutenant Sentis, appartenant au leurs algériens, blessé devant Tuyen-Quan. le mai i883, fut blessé à l'affaire Villars, moc, au sud de Tuyen-Quan. 19 Méhamed-ben-Mohamed,lieutenant au 1" tiraild'Hanoi. ONFFROY DE LA Rosière, lieutenant d'infanterie 1 leurs algériens, blessé devant Tuyen-Quan. vaisseau, blessé de lieutenant à l'attaque de marine, blessé au combat de Maixa, le iq juilDurillon, lieutenant à la légion étrangère, blessé desRAVEL, let i883. Min. forts de la rivière devant Dong-Dang, le 24 mars i885. PARENT DE Curzon, lieutenant d'infanterie de Villaume, lieutenant de vaisseau, blessé à l'attaDE Colomb, lieutenant au me de ligne, blessé blessé le 16 août 1883 et décoré pour sa rivière Min. de la marine, des passes que devant Dong-Dang, le 24 mars i885. conduite à la prise du fort de Thuan-An. belle vaisseau, de blessé devant Poirot, lieutenant Simoni, lieutenant au m» régiment de ligne, d'infanterie de marine, blessé lieutenant i885, chargeant LIGIER, devant en janvier i885, au combat de Chû. Tombé Makung, le 3t mars blessé 1885, devant Kelung. Triomphante. 5 le mars Verdier alors qu'il prenait les marins de la aux côtés du capitaine Ozoux, lieutenant d'infanterie de marine, blessé MAROLLES (de), lieutenant de vaisseau, était le commandement de la compagnie. Makung, le 31 mars 1885. du d'état-major commandant devant chef quand il fut Lacroix, lieutenant à la légion étrangère, blessé blessé à RILBA, lieutenant au i«r régiment d'infanterie ses côtes, au combat d'Hanoï, le 10 mai dansla marche sur Lang-Son, le 5 février i885. marine, blessé au combat de Tanh-Teune, le i883. de Ruspoli, lieutenant à la légion étrangère, blessé i8S3. septembre CLERC, enseigne du Pluvier, blessé le tg mai 2 dans la marche sur Lang-Son, le 6 fevner i885. 18SÏ au combat d'Haiioï, aux côtes du commanRéjou, lieutenant d'intanterie..de marine, blessé Bajolle, lieutenant au ier tirailleurs nigériens, dant Rivière. au combat de Tanh-Teune, le 2 septembre 1883. grièvement blessé le 10 février 1885, devant LangLE Bris, enseigne de vaisseau sur le Léopard, BATAILLE, sous-lieutenant au 3» régiment d'inSon. i883, mai blessé à Hanoï. de marine, blessé Te 6 octobre 1884, dans le fanterie fut 19 Peiro, lieutenant au 1" tirailleurs algériens, Loch-Nan. haut enseigne de vaisseau, blessé le à l'attaRobaglia, blessé le 10 février i885, à la prise de Lang-Son. passes de la rivière Min. des LE Heiget, sous-lieutenant d'infanterie de maque Guignabaudet, lieutenant au 3e tirailleurs algéCHARLIER, enseigne de vaisseau, blessé à l'atta- rine. ?/, riens, blessé devant Tuyen-Quan. blessé dans les massifs.'de bambous, défenrivière Fut de la Min. des passes que étrangère, légion blessé à la Gceur*v lieutenant Tuyen-Quan. taque de Kep. DEMAN, enseigne de vaisseau, blessé devant For- dant les abords de Verdier, capitaine au 111e de ligne, blessé le 4 pendant le siège de Tuyen-Quan. BERLIER, sous-lieutenant d'infanterie de marine, Samuelj1 lieutenant au Ier régiment de zouaves, mose, le 2 octobre 1884. janvier i885, au combat de Chû. blessé devant Lang-Son, le 5 février 1885. DIACRE, aspirant de marine de ire classe, blessé Bigo, capitaine au 1" tirailleurs algériens, blessé blessé au combat de Than-Maï, le 28 février i885. Guénin, sous-lieutenant au régiment d'infanterie devant Formose, le 2 octobre 1884. CASANAVA, lieutenant au icr étranger, blessé le 9 février 1 885, sous les murs de Lang-Son. marine, blessé devant Tuyen-Quan. de de marine aspirant de ire classe, blessé ROLLAND, BÉRARD, capitaine à la légion étrangère, blessé grièvement le 29 mars i885, lors de la retraite du octobre le Formose, 1884. devant 2 lors de la marche sur Lang-Son de la brigade colonel Herbinger. LEcoNTÉ;-lieutenant au 3e bataillon d'infanterie Négrier. d'Afrique, blessé à Kelung. 3e régiment de tirailleurs légère capitaine Commandant. VALET, au 7 Capitaines. Cette nomenclature déjà longue des officiers devant Tuyen-Quan.. algériens, blessé BERGE, lieutenant au 3e tirailleurs algériens Médecin. Lieutenants. 1 ig général Négrier, du de grièCHIROUZE, capitaine au 3" tirailleurs algériens, officier d'ordonnance tués et blessés au Tonkin ne comprend pas ceux qui 1 Jngén: hydrographe. 2 Sous-lieutenants. blessé devant T uyen-Quanen se lançant des pre- vement blessé aux côtés de son chef, lors de la 1 Comis. de division. sont morts de maladies ou d'excès de fatigue. retraite de Lang-Son, le 28 mars 1885. miers contre les embuscades chinoises. Blanchard, chef de bataillon au 2« régiment Ces derniers sont nombreux pourtant. L'un d'entre Naert, capitaine à la légion étrangère, blessé GARNOT (E.-G.), lieutenant au 3e bataillon d'Ad'infanterie de marine, blessé à l'attaque de i885, Kelung, à à l'attaque 5 frique, blessé le siège Tuyen-Quan. de mars au eux se nomme Courbet; un autre Herbinger. Bambou. fort régiadjudant-major du PONCET, capitaine au i"

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ment de zouaves, blessé au combat de Than-Maï, le 28 février i885. Fut frappé en entrainant ses hommes pour repousser un retour agressif des Chinois. Venturini, capitaine au 111e de ligne, blessé à l'attaque des ouvrages avancés de Kep, le 11 octobre 1884. BÉRARD, capitaine au 2e bataillon du ter étranger, blessé le 23 février i885 à l'attaque des ouvrages fortifiés de Dong-Dang* Fradel (DE), capitaine au 3e bataillon d'Afrique, dont la bravoure était légendaire, blessé devant Kelung, ie 7 mars i885. Le capitaine de Fradel ayant eu la jambe gauche brisée par une balle, fut amputé deux jours après. Césari, capitaine au 2e régiment étranger, blessé d'une balle à la cuisse devant Kelung, le 7 mars i885. BOUYER, capitaine au 2e régiment étranger, blessé devant Kelung, le 7 mars (885, à l'attaque des forts chinois. Bornes, capitaine au 11e bataillon de chasseurs à pied, blesse à Hué, le 5 juillet i885.

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