Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/07/01.
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pour l'armée de de la Marine, à celui du Ministère des colonies terre, du 9 Juin 1851 ; et publié au Journalofficiet. Vu le Code de Justice militaire pour l'armée de Fait à Paris, le 28 avril 1891, mer,du4Juin1858 Vu le Code de Justice militaire
SOMMAIRE
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Partie Officielle
Vu les lois des 18 Mai et 31 Décembre 1875, modi-
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fiant les Codes de Justice Militaire, pour les armées de terre et de mer Vu la loi du 9 Août 1849, sur l'état de siège Vu le décret du 21 Juin 1858, indiquant selon le grade, le rang ou l'emploi de l'accusé, la composition du conseil de guerre pour le jugement des divers individus qui, dans les services de la Marine, sont assimilés aux marins ou militaires aux termes des articles 10 et 13 du Code de Justice militaire pour l'armée de mer et de l'article 2 du règlement d'administration publique sus-visé Vu les décrets des 27 Juillet et 9 août 1878, 2 avril 1885, 9 Janvier et 23 février 1889, complémentaires ou modificatifs du précédent Vu les décrets des 5 Mars 1864, 21 Mars 1868, 21 Mars 1881, portant modification à l'organisation et au fonctionnement des Conseils de guerre dans les Colonies ; Vu le décret du 24 août 1888, rendant justiciables du conseil de guerre de Diégo-Suarez les individus inculpés de crimesou de\iélits militaires, ou de nature à compromettre la sécurité de la colonie; Vu le décret du 4 Octobre 1889, portant règlenanarive. ment d'administration publique.pour l'application représenARRÊTÉ tation. frais de portant suppression — aux colonies du Code de Justice militaire, pour ARRÊTÉ portant nomination d'un chancelier de l'armée de mer et notamment les articles 4 et7 ; Vu la loi du 6 août 1896, déclarant Madagascar première classe. ARRÊTÉ — portant inscription d'un crédit de 4000 fr. colonie trançaise Le Conseil d'Etat entendu, budget extraordinaire. au ARRÊTÉ — mettant un crédit de 2.000 fr. à la dispo, sition de M. le Résident de Fianarantsoa. Décrète ARR,tTÉ mettant un crédit de 2000 fr. à la disposition de M. le Résident de FianaranART. I. — Il est établi deux conseils de ARRÊTÉ — fixant l'effectif de la compagnie de milice guerre et un conseil de révision permanents à Tananarive. Ces juridictions ont pour ressort ri" PSanoranfcrvci ARRÊTÉ—portant.rétrogradation d'un garde prin- l'étendue de la colonie et ses dépendances. cipalde la M. garde indigène. ART. II. — Le Conseil de guerre permanent ARRÊTÉ deslgnant le lieutenant Houschoëte de Diégo-Suarez est supprimé conseilde pour dans remplir les fonctions de chancelier révision de la Réunion déchargé de l'examen la province de Fianarantsoa. DÉt:ISION.,.nommant un sous-gouverneur à Ambo- des recours en revision auxquels peuvent donhitrondrana. lieu les affaires ressortissant aux territoires ner DÉCISION nommant un interprète au cercle de Mia- de Sainte-Marie de Madagascar, Mayotte et dérinarivo. pendances, Nossi-Bé, Diégo-Suarez et dépenle Conseil de Guerre de Diégo-Suarez et constituant deux Conseils de Guerre et un Conseil de revision permanents à Tananarive. ¡R:RTÉ'- nommant un inspecteur de 1" classe de la garde indigène. ARÊTÉ—dégrevant de certains droits les boutres côtiers et goëlettes faisant le petit cabotage entre Nossi-Bé et la grande Terre. ARRÊ,ËÉ. nommant un surveillant auxiliaire des -' Bâtiments civils. ARRÊTÉ.-nommant des secrétaires et des interprètes du service de Trésorerie. # ARRÊTÉ, —portant suppression du bureau télégraphique de Maharidaza. ARRÊTS, —portant création d'un bureau télégraphique à Andriba. fixant ARRÊTÉ la situation de M. Brisse, ancien chef du service des travaux publics à Diégo-Suarez. ARRÊTÉ — nommant un expéditionnaire indigène au bureau du receveur des domaines à TalET. —supprimant
FÉLIX FAURE
Par le Président de la RépubliqueFrançaise,
;
-
;
;
LeMinistre de
G.BESNARD.
ARRÊTÉ 707 NERALE nommant un inspecteur de lre classe de la garde indigène.
RÉSIDENCE
Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-
car, Vu le décret du il Décembre 1895; Vu le décret du il Juillet 1896 Vu l'arrêté N° 97 du 6 Novembre i896,
;
-
de
-
;
-
:
tsoa.
-
etle
-
ces.
PARTIE NON OFFICIELLE NOUVELLES ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES MILITAIRES. — VARIÉTÉS. — RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.
PARTIE OFFICIELLE DÉCRET supprimant le Conseil de guerre de Diégo-Suarez et constituant deux conseils de guerre et un conseil de révision permaments à Tananarive. -' -
Le Président de la République Française, Sur le rapport du Ministre de la Marine Yul'article18 du Sénatus Consulte du 3 Mai 1854
;
III. — Les dispositions du décret du 4 Octobre 1889 sont applicables à Madagascar. Toutefois, les attributions conférées par cet acte aux gouverneurs des colonies sont dévolues, à défaut de gouverneur, à l'officier général ou supérieur commandant les troupes staART.
;
laMarine,
:
Arrête
I.—M. Soudieux, capitaine du Train des Equipages, démissionnaire, est nommé Inspecteur de lre classe de la garde indigène de Madagascar. ART. II. Sa solde d'Europe estfixée à 3000 fr. et sa solde coloniale à 6000 fr. Elle courra dater du jour de son embarquement pour Madagascar: ART. III.—M. Soudieux recevra en outre une indemnité annuelle de 1200 fr. pour frais de service et une première mise d'équipement de 200 fr. une fois donnés. faisant fonctions ART. IV. — M. M.le Résident, de Secrétaire Général en Territoire civil, et l'Administrateur Central de la Milice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à bord du Lapérouse, le 27 Mai 1897 ART.
-
a
GALLIENI.
Vu
Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.
Par leRésident Général: Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire civil, JOSEPH
FRANÇOIS.
tionnées dans la colonie. ( ART. IV. — Les archives du Conseil de guer- RÉSIDENCE ARRÊTE 714 6° BNERALE re de Diégo-Suarez seront versées au greffe du GENERALE certains dro? dégrevant dé de d t 1er conseil de guerre de Tananarive. les boutres côtiers et goëlettes fais? ART. V. — Sont abrogées, dans le décret du le petit cabotage entre Nossi-Bé et 4 Octobre 1889, toutes les dispositions contrai- Grande Terre. res à celles du présent décret. ART. VI. — Le Ministre de la Marine est charLe Général Commandant le Corps d'occr gé de l'exécution du présent décret qui sera tion et Résident Général de France à Madal inséré au Bulletindes,Lois, au Bulletin officiel car,
dr.
-
à Tamatave. M. M. Léonce Bonnet et AlART. II.—-La ligne télégrap Vu le décret du 11 Décembre 1895 ; rive à Andriba est ouverte au Vu le décret du 28 Janvier 1896 rattachant les éta- bert Valentin; blissements de Diégo-Suarez, Nossi-Bé et Sainte-Maconditions de taxe ci-après : M. M. Paul Germon à Diégo-Suarez. l'administration de Madagascar ; rie à 1° télégramme de 1 à 10 mo: chargé fonctions Dina, également Arsène des et contributions locales Vu le tarif des taxes et an- d'interprète. 2 fr. 50 ; nexé au budget de Nossi-Bé, pour l'exercice 1897; 20 télégramme au-dessus de 10 à Ste-Marie. — M Sully Bourdageau. Considérant que les taxes perçues sur les boutres côtiers et goëlettes de faible tonnage faisant le petit ART.II.— Sont nommés interprètes du Ser- par mot. cabotage entre Nossi-Bé, les îles voisines et la côte vice de Trésorerie, aux appointements annuels ART. —L'Inspecteur, Chef Nord-Ouest de Madagascar dépassent souvent la le Con. mis à la disposition Postes et Télégrapnes, francs (600
-
ville
a
III.
fr.) et de six et cents valeur des marchandises transportées et constituent cercle d'Ankazobe Trésor Préposés du des sont chargés, c commerciales la entrave transactions avec une aux qui le concerne, de l'exécution du Nossi-Bé.— M. A. Germonville; grande Terre, qu'il y a lieu d'encourager le plus posrêté qui entrera en vigueur le 1er à Ste-Marie. — M. Louis-Marie Thély. sible ; Sur la proposition de l'Administrateur-Maire de M. le Trésorier-Payeur est chargé ART. III. Fait à Tamatave, le 28 Ji Nossi-Bé, de l'exécution du présent arrêté. GALLL Arrête Fait à bord du Lapérouse, 26 Juin 1897, Vu: Le Directeur des Finances GALLIENI. boutres côtiers goëlettes ART. I. et Les — * et du Contrôle, Vu: jaugeant de 1 à 19 tonneaux inclusivement, faiHOMBERG. sant le petit cabotage entre Nossi-Bé, les îles Le Directeur des Finances duContrôle: voisines et la grande Terre, sont dégrévés des droits sanitaires, de navigation, d'ancrage et de HOMBERG. ARRÊTÉ 739 RÉSIDENCE tonnage prévus au tarif. GNÉRALEfixant la situation de M. Bi ART. II. — M. l'Administrateur-Maire de Nos- RÉSIDENCE ARRÊTÉ 737 ancien chef du service des Trasi-Bé est chargé d'assurer l'exécution du pré- NRALK portant suppression du d bureau b
:
à
-
:
le
et
GtNÉRALE
sent arrêté.
Fait à bord du Lapérouse, le GALLIENI.
31 Mai 1897,
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,
Publics à Diégo-Suarez.
télégraphique de Maharidaza.
Le Général Commandant le Corps d'occi Le Général Commandant le Corps d'occupa- tion et Résident Général de France à Mada^ tion et Résident Général de France à Mada-
gascar,
car,
;
Vu le décret du 11 Décembre 1895 Vu la décision N° 209, du 1" Mai 1897; HOMBERG. Vu l'arrêté N° 5, du 11 Octobre 1896, portant réorganisation du Service postal et télégraphique ARRÊTÉ 727 bis et créant un bureau télégraphique à Manaridaza RÉILDBNCB GÉNÉRALE que, dans les circonstances actuelnommant un surveillant auxi- les,Considérant il y a lieu de réduire au strict nécessaire les liaire des bâtiments civils. dépenses du Service des Postes et Télégraphes et d'utiliser les appareils en service à Madagascar Le Général Commandant le Corps d'occupa- pour la création de bureaux télégraphiques sur les l'île tion et Résident Général de France à Madagas- points importants desuite, qu'il y aurait avantage à Considérant, par car, supprimer le bureau télégraphique de Maharidaza Sur la proposition de 1 Inspecteur, Chef du SerVu le décret du 11 Décembre 1895 Sur la proposition de M. le Chef du Service des vice des Postes et Télégraphes Vu l'avis conforme du Lieutenant-Colonel, ComBâtiments Civils, mandant le 2* Territoire militaire, Arrête Arrête: ART. M.Lucien Nogué, ancien élève de ART. I. — Le bureau télégraphique de Mahal'Ecole Centrale, est nommé à titre auxiliaire et provisoire surveillant attaché aux Bâti- ridaza est supprimé. II. —L'Inspecteur, Chef du Service des ments civils. Postes ART. et
;
;
;
1.-
;
:
Il.-Il
recevra, en cette qualité, une indemnité mensuelle de quatre cents francs. ART. Ill. M. Nogué, dès notification du présent arrêté, devra rejoindre Tamatave dans le plus bref délai. ART.
-
Fait à bord du Lapérouse, le 12 Juin 1897, GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, *
;
Vu le décret du il Décembre 1895 Vu la Dépêche ministérielle N° 105, du 19 Mars 189
:
Arrête
I.-M.
Brisse, ancien Chef du Service des Travaux Publics à Diégo-Suarez, mis à la disposition de la Résidence Générale, est détaché à Tamatave pour y étudier la création du port et des phares de la ville. ART. II.—M. Brisse recevra un traitement colonial annuel de Dix mille francs (lO.OOOfr.) Solde d'Europe, 3500 fr. et une indemnité de fonctions de 480 francs. ART. III.—M. le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire civil, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, ART.
GALLIENI.
Vu: Télégraphes, et le Commandant du Le Directeur des Finances 2e Territoire militaire sont chargés, chacun et du Contrôle, en ce qui le concerne, de l'exécution du préHOMBERG. sent arrêté qui aura son effet à compter du 1er Juillet 1897. Par le Résident Général: Le Résident faisant fonctions de Secrétaire Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, Général en territoire civil, GALLIENI. JOSEPH FRANÇOIS. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, ARRÊTÉ RSIDENCE *
740 GÉNÉRALE .ld' nommant un expéditionnaire indigène au bureau du receveur des Domaines de Tananarive.
HOMBERG.
HOMBERG.
;
j
ARRÊTÉ 738 ARRÊTÉ 736 GÉNÉRALE RÉSIDENCE NRELK portant création d'un bureau nommant des secrétaires et télégraphique à Andriba. Le Général Commandant le Corps d'occupades interprètes du Service de Trésotion et Résident Général de France à Madagasrerie. Le Général Commandant le Corps d'occupa- car, RÉSIDENCE
tion et Résident Général de France à MadagasGénéral Le Commandant le Corps d'occupaion et Résident Général de Franee à Madagas- car, Vu le décret du il Décembre 1895 Vu la décision N° 209, du 1" Mai 1897 Te décret du il Décembre 1895; ú Vu l'arrêté du 11 Octobre 1896, portant réorganit'ula décisionN°209, du 1' Mai 1897; sation du service postal et télégraphique Vu l'arrêté NI 651, du1Br Mai 1897, créant un perConsidérant que les travaux de construction de la mnel auxiliaire pour le service de la Trésorerie ligne télégraphique de Tananarive à Andriba sont Sur la proposition de M. le Trésorier-Payeur, terminés Sur la proposition de l'Inspecteur, Chef de ServiArrête ce des Postes et Télégraphes, ART.I.— Sont nommés Secrétaires du ServiArrête de Trésorerie, aux appointements annuels douze cents francs (1200fr.) et mis à la dis-, ART. I.-Il est créé un bureau télégraphique sition des Préposés du Trésor à Andriba.
; ;
;
:
;
;
:
;
; Sur la proposition du Chef du Service des DoVu le décret du 11 Décembre 1895
maines,
:
Arrête
-
I.—Ramparany, François Xavier, qui a fait preuve de la connaissance de la langue française, est nommé à l'emploi d'expéditionnaire au bureau de M. Fiquet, Receveur des Domaines, au traitement mensuel de 50 francs. Cette dépense sera imputée sur le crédit des ART.
«Dépenses imprévues» Chap. IX-art. 3. ART. II.-Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire mili
taire, est chargé de l'exécution du présent arrêté qui aura son effet à partir du 25 Mai 1897. Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, GALLIÉNI.
portant
-
ARRÊTÉ 743 ART. II. Cette somme sera prélevée sur les inscription d'un crédit ressources générales du budget provincial de de 4000 fr. au budget extraordinaire. Fianarantsoa.
RÉSIDENCE
III. — Le Résident de Fianarantsoa est Le Général Commandant le Corps d'occupa- chargé de l'exécution du présent arrêté. Vu: tion et Résident Général de France à MadagasFait à Tamatave, le 28 Juin 1897, Le Directeur des Finances car, GALLIENI. et du Contrôle, Vu Vu le décret du 11 Décembre 1895 HOMBERG. Considérant qu'il est nécessaire de constituer les 'Le Directeur des Finances Par le Résident Général hibliothèques de la Cour d'appel de Tananarive et et du Contrôle Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de des Tribunaux institués à Madagascar, et considéHOMBEHG: rant que cette dépense doit incomber aux frais de Secrétaire Général en Territoire Militaire, établissement, premier GÉNÉRALE GÉRARD. ARRÊTÉ 746 Arrête fixantl'effectif de la compaART.
:
portant de représentation. RÉSIDENCE GENEl\ALB
:
;
:
:
ARRÊTÉ 741 gnie de milice de Fianarantsoa. ARTICLE UNIQUE. crédit Un de mille quatre — d ffrais francs est ouvert au t t suppression de budget extraordinaire de Le Général Commandant le Corps d'occupa-
i897 pour achat de livres destinés aux biblio- tion et Résident Général de France à Madagasthèques des divers tribunaux de Madagascar. car, Le Général Commandant le Corps d'occupaFait à Tamatave, le 28 Juin 1897, Vu les décrets du il Décembre 1895 et 11 Juiltion et Résident Général de France à Madagaslet 1896 GALLIENI. car, Vu les arrêtés N° 91 du 6 Novembre 1896 et N* 525 Vu: du 22 Mars 1891 Vu les décrets des 11 et 28 Décembre 1895 ; Considérant l'occupation récente de nouveaux Vu les instructions ministérielles du 30 Mars 1897, Le Directeur des Finances territoires au Sud de la province de Fianarantsoa et du Contrôle, Sur la proposition de M. le Résident de FianaranArrête HOMBERG. tsoa, Arrête ART. I. —A partir du ior Juin 1897, M.M. les ARRÊTÉ 744 Résidents de: RÉSIDENCE ART. I. — L'effectif indigène de la compaGÉNÉRALE Majunga, mettant un crédit de 2000 fr. à gnie de Milice de Fianarantsoa est porté de Tamatave, la disposition de M. le Résident de 400 à 600 miliciens. Maroantsetra, Fianarantsoa. ART. II. — Les cadres européens de cette Vohémar, compagnie seront constitués ainsi qu'il suit Mananjary, Le Général Commandant le Corps d'occupaInspecteurs ou gardes principaux de 1°. n'auront plus droit aux frais de représentation tion et Résident Général de France à Madagas- lre classe. inscrits au budget de leur province. 2°. -12 Gradés européens. car, ART. II. — M. le Résident, faisant fonctions ART. III. — M. le Chef d'Etat-Major, faisant Vu ledécretdu11 Décembre 1895 de Secrétaire Général en Territoire civil, et M. le Considérant la nécessité de mettre des crédits fonctions de Secrétaire Général en territoire Résident de Majunga sont chargés d'assurer l'e- spéciaux à la disposition du fonctionnaire chargé militaire, est chargé de l'exécution du présent xécution du présent arrêté. d installer le poste d'Ivohibé nouvellement créé ; effet à compter du 1er Juin arrêté qui son aura Résident de FianaranSur la proposition de M. le Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, tsoa, 1897. Fait à Tamatave, le 28Juin 1897, GALLIENI. GALLIENI. Arrête Par le Résident Général: Vu: Le Résident, faisant fonctions de ART. 1. — Un crédit de 2000 francs est ouvert Le Directeur des Finances Secrétaire Général en Territoire Civil, à M. le Résident de Fianarantsoa pour subveet du Contrôle, nir, pendant l'exercice 1897, aux dépenses JOSEPH FRANÇOIS HOMBERG.
;
;
:
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:
:
-2
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:
diverses provenant de l'installation du poste d'Ivohibé. ARRÊTÉ 742 RÉSIDENCE ART. II. — Cette somme sera prélevée sur GÉNÉRALE , Chanh portant nomination d'un les ressources générales du budget provincial celier de lre classe. de Fianarantsoa. ART. III. — Le Résident de Fianarantsoa est Le Général Commandant le Corps d'occupa- chargé de l'exécution du présent arrêté. tion et Résident Général de France à MadagasFait à Tamatave, le 28 Juin 1897, car, GALLIENI. Vu les décrets des 11 et 28 Décembre 1895, Vu: Le Directeur des Finances Arrête: et du Contrôle, ART. I. HOMBERG. — M. Champon, Commis principal des Directions de l'Intérieur, est nommé chancelier de Résidence de 1re classe et affecté àla Résidence RESIDENCES ARRÊTÉ , Générale. GÉNÉRALE de 2000 fr. crédit mettant ART. II. traitement, Son un fixé à mille sept francs par — an(7000 fr.) Solde d'Europe 3500 fr., à la disposition de M. le Résident de courra du jour où il recevra notification de sa Fianarantsoa. nomination. Le Général Commandant le Corps d'occupaART. III. — M. le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire mi- tion et Résident Général de France à Madalitaire, est chargé de l'exécution du présent ar- gascar, rêté. Vu le décret du 11 Décembre 1895; Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, Vu l'arrêté N° 674, du 3 Mai 1897, constituant le pays des Bara-Bé en province indépendante, GALLIENI. Vu: Arrête: Le Directeur des Finances et du Contrôle, ART.I.—Un crédit de 2000 francs est ouvert HOMBERG. à M. le Résident de Fianarantsoa poar subvedépenses divernir, pendant l'exercice 1897, aux Par RésidentGénéral: ses provenant de l'installation d'un ChanceLe ChefdEtat-Major, faisant fonctions de local d'un aménagement savoir Ihosy, lier a Secrétaire Général en Territoire Militaire, le chancelier, frais de tournées, émissaipour GÉRARD. res, fonds secrets, etc.
745
le
:
Le
Par le Résident Général: Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de
Secrétaire Général en Territoire Militaire, GÉRARD.
ARRÊTÉ 747 KNERALE portant rétrogradation d'un garde principal de la garde indigène. RÉSIDENCE
Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-
car,
Vu le décret du 11 Décembre 1895 ; Vu le décret du il Juillet 1896 Vu la décision n° 223 du 15 Mai, prescrivant la réu-
;
nion d'une Commission d'enquete pour donner son avis sur les faits reprochés au sieur Rogard, garde principal de lr* classe\de la garde indigène Vu les conclusions du procès-verbal de la séance de la Commission d'enquête en date du 19 Mai 1897,
;
:
Arrête
sieur Rogard, Ferdinand Napoléon-François, garde principal de ire classe de la garde indigène, est rétrogradé à la 3* classe de son grade. ART. II.- M. l'Inspecteur, Administrateur Central de la Milice, est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui aura son effet du jour de sa notification à l'intéressé. ART. I. — Le
: Le Directeur
Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, GALLIENI.
Vu
des Finances et du Contrôle, HOMBERG,
ARRÊTÉ 748 N désignantt M. dé' lieutenant t 1 1. M le Houschoëte pour remplir les fonctions de chancelier dans la province de Fianarantsoa. RÉSIDENCE GÉNÉRALE RALB
Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-
PARTIE NON OFFICIELLE NOUVELLES ET
INFQRMATIONS
Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à MadagasVu le décret du H Décembre 1895 Vu l'arrêté N. 154, du 2 Novembre 1896, créant la car a l'honneur de faire connaître à M. M. les ofprovince de Fianarantsoa; ficiers, fonctionnaires et colons, qu'il les Vu la note collective Ne 22, du 8 Janvier 1897, recevra, eux et leurs familles, le 14 Juillet 1897, Arrête à 9 heures du soir, dans les salons de la RésiART. I.—M. le Lieutenant Houschoëte, du dence Générale. Aucune invitation personnelle ne sera faite à Régiment malgache, remplira les fonctions de
car,
;
:
Chancelier dans la province de Fianarantsoa. cette occasion. ART. II.— Il aura droit, en cette qualité et à partir du jour de son entrée en fonctions, aux LE VOYAGE DU RÉSIDENT GÉNÉRAL indemnités prévues par la note collective N° 22 Comme l'annonçait le Journal Officiel du 22 précitée. Fait à Tamatave, le 28 Juin 1897, Juin dernier, le Résident Général a quitté SuGALLIENI. berbieville le 10 dans la matinée, après avoir Vu: visité les installations de la [compagnie des Le Directeur des Finances mines d'or et donné diverses prescriptions en et du Contrôle, de l'organisation politique du pays, qu'il a vue HOMBERG. rattaché au cercle militaire d'Ankazobé. Après s'être arrêté à Amboanio, où est conDÉCISION 263 RÉSIDENCE centré le matériel de l'exploitation Suberbie, NBRALH nommant un interprète au il est rentré Majunga le 11 dans la matinée. cercle de Miarinarivo. Se- Il a appris à son arrivée la douloureuse nouvelle de l'assassinat, dans l'Ankaratra et a AmLe Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de bohimanga, de nos compatriotes M. M. Escancrétaire Général en Territoire Militaire, de, Minault et Paty. En raison de cette triste Vu la décision N" 209, du 1" Mai 1897; Vu l'arrêté N° 412 fixant la répartition des divisions circonstance, il s'est excusé dene pouvoiraccepadministratives du 2* territoire militaire la réception que les colons de Majunga ter de le Chef de Bataillon proposition M. Sur la avaient préparée pour lui témoignerleur symCommandant le Cercle de Miarinarivo; Après avis du Lieutenant-Colonel, Commandant pathie. le 2* Territoire militaire Dèsson retour de Suberbieville,leRésidentGéSous réserve de l'approbation du Résident Géné- néral s'est préoccupé d'examiner l'étatde laflotral tille fluviale. Une commission, qui comprenait Décide M. l'Ingénieur de la Valette, a été chargée de ARTICLE UNIQUE. —JérômeRajaoninaestnom- formuler des propositions les mesures à sur mé interprète de lre classe du cercle de Miari- prendre pourreconstituer laflottille dont elle a narivo, aux appointemcnts.annuels de 900 francs. déplorable. Fait à Tananarive, le 24 Juin 1891, constaté l'état
à
;
;
:
GÉRAHD.
Vu:
:
Le Directeur des Finances et du Contrôle, Par délégation Le Chefde Bureau, ASTOR.
DÉCISION 265
RÉSIDENCE
nommant un sous-gouverneur à Ambohitrondrana. GBNÉRALK
Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Se-
crétaire Général en Territoire Militaire,
;
Vu la décision N" 209, du 1" Mai 1897 Vu l'arrêté du 27 Septembre 1897 divisant Hme-
;
rina en cercles militaires Vu l'arrêté du 23 Février 1897 fixant la nouvelle répartition des divisions administratives du 2e Territoire militaire; Sur la proposition de M. le Chef de Bataillon Commandant le Cercle de Miarinarivo Après avis de M. le Lieutenant-Colonel Commandant le 2" Territoire militaire Sous réserve d'approbation du Résident Général,
:
;
;
Décide ART. I. —Ramahetsaka 14h", est nommésous-
gouverneur de 3e classe à Ambohitrondrana, aux appointements annuels de 1200 francs. Fait à Tananarive, le 26 Juin 1897, GÉRARD.
Vu:
Le Directeur desFinances et du Contrôle:
Par Délégation:
Le Chef de Bureauy ASTOR.
Le «Lapérouse» a quitté Majunga le 13 à six heures du matin; il mouillait le même jour à deux heures de l'après-midi dans la baie de Baly. Le Résident Général est descendu aussitôt au petit port de Soalala, situé au fond de la baie La reine sakalave Safitamo, qui habite Soalala, exerce son autorité sur la région de la baie de Baly ; elle avait autrefois témoigné des
velléités d'indépendance. Lorsque nous avons pris possession effective de son pays, il ya quelques mois, le drapeau français ne fut arboré que grâce a l'intervention de la Division navale, et fut placé sous la protection d'un poste de milice que commande le Prince Saïdina, frère de l'ancien Sultan de la Grande Comore, actuellement interné à la Réunion. Le poste de douanes avait été installé en même temps, sous la direction d'un receveur. La population Sakalave qui, antérieurement, avait constamment repoussé la domination Hova, prétendait se soustraire de même à l'autorité de la France. Aujourd'hui, la reine Safitamo semble revenir à de meilleurs sentiments; dans un grand kabary, elle a promis au Général fidélité et dévouement àla France, mais elle a demandé àne pas avoir à répondre de la conduite des autres chefs. Ceux-ci, très nombreux, n'ont d'influence, chacun, que sur de petits groupes d'habitants, constamment en lutte, et qui se dépouillent réciproquement. i La Résident Général u. donné au chef du pos »
te l'ordre de renforcer la milice et de désigner mssitôt que possible un chef indigène influent qui puisse être investi d'une autorité régulière. Le Général a constaté avec satisfaction l'activité commerciale de Soalala, où notre autorité vient à peine d'être établie. Une dizaine de boutres stationnaient dans le petit port formé par l'embouchure de la rivière de Soalala. Le village compte 835 habitants sakalaves, indiens et comoriens. Les Indiens font le commerce des échanges dans l'intérieur ils importent les tissus de Bombay, le pétrole, la bourre de coco pour la fabrication des cordages ils exportent la gomme, le caoutchouc, le bois d'ébène, à destination de Majunga et de NossiBé, d'où ces produits sont ensuite réexportés. Les Comoriens font le commerce avec Nossiils ont essayé l'exportation des Bé et Mayotte bœufs sur Mozambique, mais ces transactions n'ont encore pris que peu de développement. En se présentant au Résident Général, ils ont demandé la réduction du droit de quinze francs par tête de bœuf: le taux actuel jne leur permet pas de lutter contre (la concurrence étrangère. Le même vœu avait été formulé par les commerçants de Diégo-Suarez, NossiBé et Majunga. Le Général a promis d'examiner la possibilitéde réduire cette taxe. Le Résident Général et le Directeur des Finances ont constaté l'inutilité de maintenir un receveur des Douanes à Soalala. Il a été décidé que ce service sera assuré à l'avenir par deux
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agents seulement. D'autre part, pour établir une surveillance effective sur la côte, le Général a prescrit l'acquisition d'un boutre armé. parti «Lapérouse» de Baly le 14 à six est Le heures du matin. Il est arrivé à Maintirano le 15 à deux heures du matin. Le «Pourvoyeur» l'«Ambohimanga» se trouvaient sur rade depuis le 11 ; ils avaient transporté la compagnie de Tirailleurs Haoussas du Capitaine de Curzon, chargée d'occuper Maintirano, à la suite du refus du chef sakalave Alidi de recevoir le drapeau français. Le Général a appris à son arrivée qu'Alidi s'était enfui la veille avec quelques partisans. Maintirano a été immédiatement occupé. Tout fait présumer que grâce aux divisions des chefs sakalaves qui sont toujours en lutte les uns contre les autres, Alidi ne tardera pas à tomber entre nos mains. Déjà la Reine Bibiana, qui commande dans la région voisine de Maintirano, a demandé la protection de nos troupes. Quoi qu'il en soit, il reste acquis que ces immenses régions, complètement inconnues jusqu'à ce jour, sont livrées à une profonde anarchie que l'envoi de troupes régulières pourra seul faire cesser. A cet effet, tout le pays jusqu'au Tiherenana a été placé provisoirement Capitaine de Curzon. sous le commandement
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Le Résident Général est parti de Maintirano le 16 à deux heures du soir. Arrivé à Morondava le 17, il est descendu à terre dans l'aprèsmidi et a été reçu par M. Samat, correspondant Résidence Générale. Il visité le poste de des Haoussas commandé par le Lieutenant Bellier, puis le village dont la population, Réunie par M. Samat, lui a fait un accueil chaleureux. Le Général a constaté avec satisfaction le parfait entretien du village et les bons sentiments des indigènes qui avaient tenu à en témoigner en arborant le drapeau français yr leurs cau.-. ses. Lo Généré vivement félie;
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* «Lapérouse», descend Tuléar,où inspectela »* milice et visite successivement l'installation La mission chargée de l'étude du tracé de la provisoire de la Résidence, nouvellement trans- voie ferrée de Tamatave à Tananarive est arportée sur la Grande Terre, ainsi que les em- rivée le 25 Juin à Moramanga. Elle en est placements projetés pour la nouvelle ville, le repartie le 27 pour parcourir tout d'abord les poste de douane, le quai des Messageries Mari- vallées desrivières MordranoetIsafotra,étudier ensuite le passage de la vallée du Mangoro à times, M. le Résident Estèbe présente ensuite au Ré- celle de l'Ikopa, et suivre enfin la Hiadiana sident Général les anciens fonctionnaires hovas jusqu'à l'Ikopa. oui n'ont pas encore regagné l'Emyrne, et dont quelques-uns demandent d'ailleurs à demeurer TERRITOIRES MILITAIRES dans le pays pour se livrer au commerce. Ils commerçants. assurent le Général de leur fidélité et prometCERCLE DE MIARINARIVO queldévouement servir la de France Morondava compte 400 habitants, dont envi- tent avec ron quarante Hovas et Betsiléos et quelques le que soit la destination qui leur sera assignée. De nouveaux renseignements sont parvenus Indiens et Comoriens. L'administration indiLes chefs sakalaves de la côte sont ensuite à Tananarive au sujet de l'affaire d'Ankavandra gène est encore assurée par le gouverneur ho- présentés au Résident Général. Ils n'ont jamais la garnison de ce poste, qui n'a pas été attava Ralahiraka et le sous-gouverneur Ratearay.! cessé d'avoir la meilleure attitude et l'un d'eux, qué comme on l'avait dit tout d'abord, a été Le Résident Général afait connaître àla popu- dans une allocution en français, demande au néanmoins obligée d'en venir aux mains avec lation sakalave assemblée en kabary qu'elle Général de ne pas les juger comme Tompoma- les Sakalaves, dans les circonstances suivantes. sera dorénavant administrée par des chefs de nana, dont la conduite envers la France manLe 16 Juin, un indigène vint prévenir M. le sa race. Il a décidé.que les fonctionnaires ho- que de franchise. Quelques chefs baras, arrivés lieutenant Rocheron que des troubles venaient vas rentreront en Ernyrne dès que le chef sa- il y a quelques jours de l'intérieur, sont ame- d'éclater dans plusieurs tribus situées au Nord kalave aura pu être choisi. nés ensuite au Résident Général. Au nom de du poste. Une petite reconnaissance envoyée Une reine indigène est actuellement installée leurs compatriotes, ils déclarent que leur dé- immédiatement dans les environs constata à Mahabo, mais elle n'a jamais eu qu'une auto- sir le plus cher est de servir la France et de que le village d'Amanda, à [trois kilomètres rité nominale etson influence se réduit à peu voir nos soldats rétablir l'ordre dans le pays, du poste, était désert, et que celui de Tsitabata, de chose. Morondava semble être appelé à de- pour leur permettre de commercer librement distant de 14 kilomètres au Nord avait été venir un centre commercial assez important. avec la côte et d'aider les entreprises de colo- pillé et brûlé. Les habitants, prévenus à temps On y fait l'exportation du caoutchouc, de la nisation. de l'arrivée des insurgés, s'étaient heureusecire, de la poudre d'or et des peaux de bœufs. Le Résident Général leur fait expliquer que ment enfuis dans la montagne; quelques-uns Les importations consistent principalement en leur désir va être satisfait, et qu'avant peu de seulement avaient fait cause commune avec tissus provenant de Manchester, de Bombay et nouvelles troupes françaises vont débarquer à l'ennemi. d'Allemagne, en marmites, en faïences, verro- Tuléar pour occuper définitivement le pays, paLes habitants du village hova de Miadananteries et objets divers de quincaillerie qui sont cifier complétement la région et faire reconnaî- vo se réfugiaient le même jour Ankavandra. également de provenanceanglaiseet allemande. tre partout l'autorité de la France. Après le kaM. le lieutenant Rocheron partait dans l'aLes colons établis actuellement à Morondava bary des chefs indigènes, le Résident Général près-midi avec 45 tirailleurs Sénégalais et reconsont satisfaits de la marche de leurs affaires. travaille avec M. le Résident Estèbe; il reçoit naissait le soir même les traces des pillards sur Une école indigène est dirigée par un mission- ensuite les visites individuelles des colons qui la rive Ouest du Manambolomaty. naire Norwégien auquel le Résident Général a ont des demandes particulières à lui adresser. Le 17, la petite troupe atteignit les rebelles, recommandé de s'attacher tout particulière- Le roi indigène Tompomanana, qui avait été qui étaient dissimulés derrière une éminence ment àl'enseignementdufrançais. Le Général a prévenu de l'arrivée du Résident Général, ne et qui l'accueillirent par une fusillade nourrie. constaté d'ailleurs que grâce à l'heureuse in- s'étant pas présenté à Tuléar, cette abstention Les Sakalaves se retirèrent, mais, vigoureusefluence et aux efforts de M. Samat un certain a été considérée comme un acte de mauvais ment poursuivis, ils se trouvèrent bientôt acnombre d'indigènes parlent déjà notre langue. vouloir et un indice que les précédentes pro- culés dans le coude formé par un ruisseau aux En résumé, le parcours déjà exécuté sur la testations de soumission de ce chef indigène bords escarpés. Un combat corps à corps s'encôte Ouest fait ressortir qu'il y a encore à Ma- doivent être considérées comme sujettes à cau- suivit, dans lequel trois Sénégalais furent tués dagascar diverses régions très intéressantes au tion. Dans ces conditions, le Résident Général et cinq blessés, ainsi qu'un tsimandoa qui y point de vue commercial, qui sont encore in- adécidéd'accentuer énergiquement le caractère prenait part. L'ennemi prit la fuite, laissant connues de nous, et qui, par suite des luttes de notre occupation de ces régions. Ordre a été vingt cadavres sur le terrain et ayant eu de continuelles des peuplades indigènes, restent envoyé a la place de Diego-Suarez de diriger im- nombreux blessés. Un des tirailleurs Sénégaplongées dans une profonde anarchie. Il faut médiatement sur Tuléar un détachement qui lais blessés est mort des suites de ses blesespérer que l'occupation de Baly, Maintirano comprendra 50 tirailleurs malgaches et 20 dis- sures. et Morondava aura pour effet de hâter l'établis- ciplinaires. Ce détachement établira des postes Les Sakalaves, au nombre de cent cinquante sement de l'influence française dans cette par- dans l'intérieur du pays et aura en particulier environ, provenaient des tribus des chefs Ratie de la grande île. pour mission d'organiser des communications babany et Fanzo, dans le Mavohazo, et de plu* régulières entre la côte et Ihosy. sieurs autres tribus du Ménabé septentrional. »¥ Général Le Résident Enfin, pour bien marquer aux yeux des po- Ils obéissent probablement à la reine Fatoma a quitté Morondava le 18 Juin, à une heure de l'après-midi. Le lende- pulations indigènes que notre installation dans qui commande toute la contrée, et qui a refumain 19 Juin à quatre heures, le Lapérouse» le pays est définitive, le Résident Général a sé jusqu'ici d'entrer en pourparlers avec nous. p^étrait dans l'immense rade que ferme au prescrit de pousser très activement la construc- Les deux fils du chef Fanzo ont été tués dans large de Tuléar une sorte d'îlot allongé de tion de la nouvelle Résidence de Tuléar, et, l'engagement. coraux, qui se découvre presque complètement d'une manière générale, toutes les études se à basse mer. Cette digue naturelle pourra rapportant aux projets d'installation de la fuCERCLE DE TSIAFAHY ultérieurement permettre de créer facilement ture ville. M. le capitaine Deleuze a quitté Ambohimanà Tuléar un port pouvant abriter de nombreux Résident Général et sa suite A onze heures, navires. A quatre heures et demie, quelques regagnent le «Lapérousc». ga le 15 Juin après avoir organisé les postes du Fisakana. instants après le mouillage, M. le Résident rivièreNosivoloqui Il est arrivé le 19 Estèbe arrive à bord du «Lapérouse)) et s'enConformément aux dispositions de l'arrêté tretient longuement avec le Résident Général. No 80, du 2 Novembre 1896, de M. le Général reçoit toutes les eaux descendant de la grande A l'heure où cette conférence se termine, il est Commandant le Corps d'occupation et Résident falaise, jusqu'auprès de l'Onive, et qui figure, déjà trop tard pour se rendre à terre. Général de France à Madagascar, des conces- sur les anciennes cartes, sous le nom d'Onive. Cette région est intéressante en raison du Le lendemain matin, 20 Juin, à sept heures sions gratuites ont été accordées, dans la pro'sident Général accompagné de vince de Tamatave, à M. M. Camille Puy Litou) refuge assuré qu'y ont trouvé longtemps Rair kiihetsicaisaraka, Itaiainw.nganoro, etC, Toui et do. nombreux. officiers du ChaamtPtem-Hjaciatfce et Morillon LQuis,
de son initiative et des services qu'il a rendus a l'influence française depuis plus de trente ans qu'il habite le pays. Les chefs indigènes de Morondava et d'un certain nombre de villages du Ménabé, dont les plus importants sont Mahabo, Andakabé, viennent protester dans un grand kabary de leur dévouement à la France et à son représentant. Le Général leur répond que la France sera bienveillante pour eux s'ils se soumettent à son autorité et lui prouvent leur attachement en faisant bon accueil à nos colons et à nos
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ces chefs de bandes avaient contracté des alliances dans le pays.: mariages, fraternités de sang, etc. Ils tiraient de là des renfortsen hommes et surtout du riz, en échange des bœufs volés dans les autres territoires. Les Taivas qui peuplent la vallée en ont peu à peu escaladé les bords, en déboisant la forêt pour planter leur riz de montagne. Ils ont atteint ainsi le plateau du Fisakana qu'ils occupent sur une largeur de trente à quarante kilomètres à partir de la ligne de partage des eaux. Les villages Taivas se distinguent facilement de ceux des Vakin'Ankaratra; les cases de ces derniers sont bâties en pisé, et celles des autres, en bois, ont leur pignon découpé en forme de tête de bœuf. Les Taivas du Fisakana habitent aussi la vallée de la Nosivolo, qu'ils cultivent et où ils ont conservé les tombeaux de leurs ancêtres.
D'Ihosy, le Résident est redescendu à Am- consentaient à payer l'amende de cinq cents bohibao, d'où il a cherché un chemin vers bœufs qui leur a été imposée. l'Ouest pour se rendre à Salobé et Mangasoa, d'Ampikazo Les incidents de Tsilamaha résidence d'un missionnaire Norwégien. La pre- ,montrent le caractère insoumis et belliqueux mière moitié du trajet coupe une contrée abso- desAntatsimos et des Antandroys, avec"leslument déserte, formée de plateaux ondulés qui quels il sera sans doute nécessaire d'agir mis'abaissent peu à peu jusqu'au confluent de litairement. * l'Ilananana et de l'Onilahy. 4* grande partie plus des Antanosy La occupent Le recrutement des indigènes pour la milice encore le pays des Mahafaly.Leur mouvement offre les plus grandes difficultés par suite de de rentrée est enrayé par leurs chefs qui trou- leur esprit d'indépendance et ceux de la côte vent toujours des prétextes pour confisquer les ne peuvent fournir de troupes sérieuses à cautroupeaux de ceux qui veulent les quitter. Ils se de la peur insurmontable que leur inspirent appréhendent aussi de se placer sous l'autorité les peuplades de l'intérieur. de la France, qui libère les esclaves, exige des * * * impôts et empêche les incursions qui leur sont L'enseignement primaire a pris un nouvel coutumières. M. Lemaire a été néanmoins bien accueilli et essor par suite de l'arrivée à Fort-Dauphin de professeurs. a pu assurer le passage des courriers dans cette nouveaux A la fin de Mars, deux missionnaires norwérégion. * Les Antanosy émigrés et les Mahafalyautoch- giens étaient amenés par la malle anglaise l'un d'eux doit partir incessamment pourfonLa grande forêt sert encore de refuge aux tones sont continuellement en hostilités. der une école à l'intérieur. * bandesde Rainikalavita, qui occupe actuelleLepaquebot du 9 Mai a débarqué aussi, pour »* ment la région au sud d'Ikoro. Après un repos de deux jours à Salobé, le la mission lazariste, un père, un frère et trois M. le capitaine Pichon a établi une ligne de Résident est revenu à Tsivory par la route du postes de la Sakaleona à la Nosivolo afin d'em- Sud-Est, à travers un pays encore inexploré. sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, ainsi que quatre institutrices laïques. Une autre sœur est pêcher les rebelles de s'écouler vers l'Est. Le chemin est jalonné de villages distants de arrivée le 30 Mai de la Réunion, par le Le poste de Marainony, devenu inutile depuis huit à douze heures de marche les uns des «Espérance M. voilier la réduction des Tanalas, est supprimé il est autres. renfort important donnera une nouvelle Ce destiné remplacé par un autre, à resserrer la L'accueil fait à Tsilamaha fut menaçant. A impulsion travail déjà avancé de la mission au ligne desurveillance de la forêt et situé à l'Est l'arrivée de M. Lemaire et de ses dix miliciens, de Mahazoarivo, entre Vohidahy et Ikoro. Le la petite troupe fut entourée par plus de 250 lazariste. Un ouvroir et un hôpital sont èn voie d'achèvement, et l'enseignement du franposte d'Itolo est également supprimé ainsi que indigènes brandissant leurs fusils et leurs sa- çais prend un développement dont notre ind'Ambininandrano d'Ambohitrera qui, et gaies, criant en dansant le pas de guerre. Le fluence nepeut-que bénéficier. ceux reportés plus près de la forêt, renforceront la Résident dut se dégager en menaçant le roi de M. Lemaire, résident de Fort-Dauphin, a du ligne d'Itolo à Masondrary. son revolver. Puis il fit un court kabary et reste signalé, à différentes reprises, à la biendemanda une amende de douze bœufs pour la veillante attention du Résident Général, les ANDRIBA réception faite au représentant de la France, louables efforts de la Mission lazariste dans La situation reste satisfaisante dans le sec- déclarant en outre qu'un poste serait établi son œuvre d'humanité et de civilisation. teur d'Andriba, où la sécurité est à peu près dans le village. * payée le lendemain fut L'amende après quel** complète. dernière tournée dans le NordAu cours de sa Cependant quelques bourjanes qui suivaient ques difficultés etlesAntandroys s'excusèrent. -la route d'étapes à destination de Kiangara, Un poste sera bientôt installé, près du village, Ouest desa province, M. le Résident de Fortdisent avoir été attaqués et dévalisés le oir, à sur un mamelon découvert qui domine la route. Dauphin a pu s'assurer par lui-même qu'aucune industrie n'existe encore dans son terri* six kilomètres du poste d'Anjiéjié. Bien que * * toire. très rapprochés de ce poste il n'y sont revenus appris Manalo, où il arrivait le Ayant 10 La iaDrication de la soie est même inconinterrogés matin, séparélendemain et, le troubles s'étaient quelques Mai, que produits à que malgré le grand nombre de vers à soie nue, contredisent: déclarations leur leurs ment, se Ampikazo, à 3 heures au Nord, M. Lemaire qui couvrent les buissons, particulièrement bonne foi est donc douteuse et une enquête partit immédiatement pour Manambaro, rési- dans les régions suivantes est ouverte pour rétablir l'exactitude des faits. dence du roiRahosmta, de qui dépend la région Au Nord, sur la limite de la province, autroublée. delà d'Ivaha et sur larouted'Ihosy la. sur Le chef a l'habitude de enfuir chaque fois frontière déserte, entre Ambohibato et le TERRITOIRES CIVILS confonctionnaires européens viennent chez des que fluent de l'Ilananana et de l'Onilahy. lui. M.Lemaire put néanmoins, par une arrivée Le FORT-DAUPHIN à soie existe là à toutes les périodes ver imprévueetpromptp, s'emparer de sa personne; de existence œufs, vers de tou.tes tailles, son M. le Résident Lemaire, parti le 30 Mars puis, dans la nuit, craignant une attaque des chrysalides A l'âge adulte, ilest en en cocons. dernier en tournée dans sa circonscription, est habitants, il l'emmena à Fort-Dauphin. général de la grosseur du petit doigt, de couleur rentré à Fort-Dauphin le11 Mai, après avoir Pendant quatre jours, les 6, 7, 8 et 9 Mai, les brune, avec la tête ornée de quatre touffes de parcouru plusieurs régions restées jusque-là postes de traitants' d'Ampikazo ont été assaillis poils noirs et jaunes. inexplorées. la nuit ils ont résisté et les assaillants ont été * Au cours de ce voyage, il a établi à Ankil- repoussés après avoir perdu plusieurs hom** litelo (ou Tsivory) un poste de milice com- mes, parmi lesquels les trois fils du chef de Depuis la disparition à peu près complète mandé par M. le garde PhjJippini, etvformé Beronga. Un explorateur européen, M. Paroisse, du caoutchouc dans les régions soumises, le 1 de sept cases qui ont été construites par les s'était joint aux traitants. Ceux-ci durent ce- commerce de la province, particulièrement habitants. Un fossé profond et une haie de pendant se retirer devant le nombre des pil- celui Fort-Dauphin, périclite depuis quelcactus entourent le posté, sur lequel esthissé lards et le manque de vivres. Leurs maisons que temps, malgré les efforts faits-par l'administrationpour amener les indigènes à cultiver le pavillon français. furent alors dévalisées et brûlées. M. Lemaire s'est rendu ensuite à Ihosy, L'enlèvement de Rahosmta, chef- de toute la lesterres et à soigner, dans leur intérêt même, où il s'est entendu avec M. le lieutenant Mou- tribu,simplifie le dénouement de cette affaire. les végétaux précieuxîles forêts. Cette dernière veaux au sujet des communications entre cette Tous les villages qui n'ont pas participé aupil- recommandation, qu'ils ont fini par comprenlocalité et Fort-Dauphin. lage s'ameutent contre ceux qui sont cause dre, comménce cependant à être mise en praLe pays situé au Nord de Tsivory est calme, de l'arrestation du roi. Les habitants coupables tique par eux. les habitants, simples, serviables et pacifiques ont fui avec leurs troupeaux cependant, un La deuxième chaîne forestière, située à l'Est ressemblent fort peu aux turbulentes popula- émissaire qui leur été envoyé mieux par le Résident delà vallée d'Ambolo, a tions du Sud. vient de rentrer à Fort-Dau^hinj disant qu'ils bais,jeunesenmajorité,soatse\enu à en témoign
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à fût rectiligne. Les plus gros su" ts atteignent la forêt moins icornbrée de 2m 50 de tour sous-bois, est plus pénétrable. omme essende la zone ces, ce sont les mêmes que cei, précédente avec une proportion., plus grande, mais toujours assez faible de palissandre et surtout d'ébène. Les mêmes caractères génér 'nx se retrouvent dans la traversée de l'are faîtière, entre Ikongo et Vinamintelo. C'est! iS cette partie cependant que se rencontrent îsplusbeaux et les plus gros arbres. Parmi les lis co mmuns les lalona,levarongy,l'hazond no, lenato(ImbricariaMadagascariensis), .azomena, levintanina(Colophyllum sipi)|î i) qui atteignent et s de tour, le kabomême dépassent trois ka, le sana (Eleocarpusv?.arongana, l'hafopo-
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leux, compact et facilement envahi par les bruyères etles fougères dès qu'on vient le découvrir. Les forêts du type considéré renferment aussi différentes espèces de lianes à caoutchouc, trèspeu exploitées jusqu'ici, au moins dans les régions de Fort-Dauphin et d'Ikongo.
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Il semble permis de conclure des faits qui précèdent, quoique résultant d'observations incomplètes, que la région forestière de l'Est de l'île présente, au moins sur de vastes étendues, une grande uniformité d'aspect et de consistance. Les mêmes essences reconnues sur la route de Tamatave à Tananarive, dans les régions d'Analamazaotra et d'Ankeramadinika, se retrouvent à l'extrême Sud, aux altitudes correspondantes. Nulle part, on ne rencontre de massifs purs, mais partout au contraire, un mélange confus d'espèces, aussi variées dans leurs qualités que dans leurs emplois, sans qu'il soit possible de prédominance remarquer, en un seul point, accentuée d'aucune d'elles.
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SERVICE DES DOMAINES RÉQUISITION N° 230
Suivant réquisition dn 23 Juin 1897, Rabehevitra, 13 hrs,employé, célibataire, et sa sœur Ratavy, veuve Randriandeso, propriétaire, tous deux domiciliés à Tananarive, quartier Isotry, ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de «Charleinagne», consistant en une grande maison en briques, deux autres maisons, jardin cour et dépendances, le tout situé à Tananarive, quartier Isotry, lieu dit Ambatomanga. Cette propriété occupant une superficie de 40 ares 89 centiares est limitée Au Nord, par la route circulaire de Tananarive. Al'Est,par les propriétés Randriamihamina et
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Au Sud,
ratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izireo no samy tompon' ny fananana tany izay nambarany sytiany nomena anarana hoe Il «uqnesne misy trano biriky lehibe iray, sy roa trano, ary iray trano kely, ary tokotany sy ny momba azy, ao Antananarivo amy ny fari-tanin'Amparibé. !zany fananana tany izany, dia misy 11 ares, sy 20 centiares ny habeny, ary izao ho faritra aminy Ny avaratra, dia ny tokotanin-dRainimamonjy mianadahy avy; Ny atsinanana, dia ny tokotanin-Randrianasivelo; Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRamasivelo ; Ny andrefana, dia ny làlana rue Gourbeyre. Ireo mpangataka manambra, ta araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olokafa, na ankehitriny na amy ny no avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,
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BARTHOLOMÉ.
N° 230
FANGATAHANA
Noho ny fangatahana tainy ny 23 Juin 1897, Ra-
behevitra 13Vtra, mpiandry raharaha, mpitovo, sy Ramatoa Ratavy anabaviny, tompon-tany vinadin' Randriandeso, monina ao Antananarivo, amynyfaritanin'Isotry, niara-nangataka ny anoratana amy ny RejistrynvFanjakana, fa izyireo no samy tompon'ny fananana fany, Izaynambarany tiany nomena anarana hoe <èharicmagme misy trano biriky iray lehibe, roa trano hafa, ary saha, sy ny tokotany momba azy ao Antananarivo, amy ny faritanin' Isotry atao hoe Ambatomena. Izany fananana tany izany, dia misy 40 ares, sy 89 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy:Ny avaratra, dia ny làlana manodidina an' Antananarivo Ny atsinanana, dia ny tokotanin-dRandriamihamina, sy ny an-dRandnanaby Ny atsimo, dia ny sakeli-dalana avy any Ammbatomena mankany Anjoma andrefana, dia ny tokotanin' ny mpandova anN-dy Ny Rabeiïraisina, sy ny any M. Lepineux. Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona,ary tsyananan, olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BARTHOLOMÉ.
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RÉQUISITION Ne 232.
Suivant réquisition du 1" Juin 1897, M. M. Soost et Brandon, commerçants domiciliés Fianarantsoa, ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de « Masoandro o. consistant en une maison d'habitation, deux autres bâtiments et terrain situés à Tsialondroa, banlieue
à
de Fianarantsoa. Cette propriété occupant une superficie de 60 ares 81 centiares est limitée Au Nord, par la route d'Alakamisy; A l'Est, par les propriétés Riquebourg et Eeckman Au Sud, par des terrains militaires A l'Ouest, par les propriétés Colonna de Lecca et Castès Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventnel Le Conservateur de la Propriété Foncière,
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(.ahana
i 'i 4 v a o-t u l y" isyt ranoirik ny anar : herana, lllanga, tat ary ny sy ny
BARTHOLOMÉ.
par un sentier menant d'Ambatomena
au Zoma A l'Ouest, par la propriété des héritiers Rabefiraisina et par celle de M. Lépineux. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,
»
ANGATAHANA N° 233
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BARTHOLOMÉ.
im tmy tamy ny 24 Juin 1897, RainiNohonynyinaprotestantra, Nolo trynanSataka monina ao Antazanaka,mpana nvfïr nanarivo, anaWReHst[r7v;ny FFaanJak.ana, ny anoratana syizy tiany no tany, Izay nambaranyta iana tompon' nomena f, nu h" çe. Iray lehibeiray trano biriky tafotokotany herana, Isotry atao ary ny saha mbafompna' ta~ana~ivo, tari-tanin' amy ny fan-tanin' tanim-boly hoe ao, rnbatomena. Izanyfananai zany, dia misy 73 ares, sy 77 b',ary Izao no faritra aminy:— centiares ny hal nyFiangonanaprotestantra, Ny avaratra, a sy nyan-dRahamefypanaofanafody Rabesihanaka, sy
tokotanin-dRaini
o
tera-tany; Nyatsinanana, nytokotanin-dRamialy vadinNy atsinanana, dRabehanta, atsimo, sy ny -dRavelo Ny lana avy any Ambatomena mankany Anjoma;^ y tokotanin-drainitrimo. Ny andrefana, cto bara Ny mpangataka ny fahafanm'd> fananana *voalazaaraka ireo, dia tsy misy tarany ireo ananan'olon-kafa, natao anto-javatr'olo. "o avy. ny ankehitriny, an" na na Ny Mpitahiry ny u '( ny Fananana Tany,
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BARTHOLOMÉ.
AVISDECLOTUREDE BORNAGES AVIS DE CLOTURERBORNAGES
Réquisition^01-lé.
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Propriété dite
** Sch*> ?v®Lse tananarive. High
Requérant Mr Kestell-uornish. Le bornage provisoire a eu lieu le 21 Juin 1897.
Réquisition N° 140.
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Propriété
ard,
dite Viney sise à Tananarive. Requérant Mr KesteU-Cornish.
Le bornage provisoire aeu lieule23Juin 1897.
FANGATAHANA N° 232
Noho ny fangatahana tamy ny 1 Juin 1897, Monsieur Soost sy Brandon mpivarotra, monina ao Fianarantsoa, mara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fà izy ireo no samy tompon' nyfananana tany, izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: «Masoandro»misytranofipetrahana
Réquisition 1° 136.
Propriété dite jary.
Gemozac, sise près de Manan-
Requérant Mr Jean-Louis Ange. Le bornage provisoire aeu lieu le 31 Mai i897.
iray, ary tranoroasytokotany, aoTsianolondroaao anilany Fianarantsoa. Izany fananana tany izany, Réquisition dia misy 60 ares, sy 81 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminv — Propriété dite: Ambalamara, sise prèsde Ny avaratra, dia ny làlana ho any alakamisy Ny atsinanana, dia ny tokotaniny Riquebourg, Tananarive. Mr Ternes. Requérant sy Eeckman ; Pli' Ny atsimo, dia ny tokotaniny ny militaires, Le bornage provisoire a eu lieu le 21 Juin 1897. Ny andrefana, dia ny tokotaniny Colonna de Lecca, sy Castes. Réquisition l': 145. RÉQUISITION N° 231 Ireo mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy Propriété dite Ambatobe, f,se Tananarive. Suivant réquisition du 23 Juin 1897, foRata, misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' Kestel-'Jornish. Requérant Rev. Mr bornage propriétaire, 2° Rainimiaran- olon-kafa, na ankehitriny, na amy ny ho avy. veuve Randrianary, provisoire a eu Leu le 22Juin i897. Le draisoa et 3° Randriamahazo,commerçants, tous Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana tany. trois domiciliés à Tananarive, rue Gourbeyre, ont BARTHOLOMÉ. demandé l'immatriculation, en qualité de propriéRéquisition 40 taires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont RÉQUISITIONN* 233. Propriété dite: sise près Tanadéclaré vouloir donner le nom de (Duquesne», consistant en une grande maison en briques, 2 Suivant réquisition du 24 Juin 1897, Rainizanaka, Requérant: autres maisons, une maisonnette, cours et dépenMr Richard.S. quartier dances, le tout situé à Tananarive, quartier Ampa- pasteur protestant, domicilié à Tananarive, Lebornage provisoire a( lieule22 Juin i897. qualité demandé de Isotry, l'immatriculation, en a ribé. -Cette propriété occupant une superficie de 11 ares propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de «SuUyn, consistant en Réquisition 20 centiares est limitée en tuiles, Au Nord, par la propriété des frères et sœurs une grande maison en briques couverte Propriété dite Le/ dépendances, dit maison couverte chaume, en une Rainimamonjy Cha Requérant Mr situés à Tananarive, lieu jardin Ambatoet cour propriété Randrianarivelo; A l'Est, par la Le bornage provisf mena, quartier Isotry. Au Sud, par la propriété Ramasivelo ; Cette propriété occupant une superficie de 73 1897. 1 A l'Ouest, par la rue Gourbeyre. Les requérants déclarent qu leur connaissance ares 77 centiares est limitée: Au Nord, par une chapelle protestante et les proil n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni Réqi priétés mpiadidy, Rabesihanaka RahaRaimvelo et aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. médecin indigène; Propriété dite mety,Est, metyl', : Le Conservateur de la Propriété Foncière, propriétés épouse RabeRamialy, les A par Requérant Mr, BARTHOLOMÉ. hanta et Ravelo Le bornagepro1 Au Sud, par un chemin menant du Zoma à Amdél dernier Le batomena; FANGATAHANA N- 231 aux dites Réqui A l'Ouest, par la propriété Rainitrimo. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il deux mois a 1 Nolio ny fangatahana tamy ny 23 Juin 1897, 1° insertion. ni n'existe, ladite propriété, charge aucune Ratavy mpitondra-tena vinaain-dRandrianary, tomsur pn-tany, 2° Rainimanandraisoa, 3° Randriamahazo, aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le izireo mpivarotra, monina ao Antananarivo amy la Propriété Foncière, Conservateur de Le 4 lalàna, Gourbeyre, niara-nangataka ny rue BARTHOLOM É. ny ano-
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