Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 03/03/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/03/03.

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SOMMAIRE PartieOfllcielle PROCLAMATION au peuple malgache. ARRÊTÉ abolissant la royauté en Imerina. nommant un Gouverneur Général

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en Imerina. attribuant les biens, meubles et immeubles, du Domaine royal au service des Domaines.

installant l'écoleLe Myre de Vilers, un musée commercial et un musée historique dans le palais de la Reine. maintenant les lois indigènes en ImeWMrt.

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un immeuble à une école française. nommant des fonctionnaires indigènes dans laprovincedesBezanozanos.

Partie non Officielle NOUVELLES FT INFORMATIONS.

TERRITOIRES MILITAIRES. TERRITOIRES CIVILS. RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX. TÉLÉGRAMMES REUTER.

PARTIE OFFICIELLE RÉSIDENCE GÉNÉRALE DE FRANCE A MADAGASCAR

PROCLAMATION

Au Peuple d'Imerina -

Depuis que le Gouvernement de la République a déclaré Madagascar Colonie Française, la

royauté est devenue inutile en Imerina. J'ai donc invité la Reine à résigner ses fonctions et, sur sa demande, je l'ai autorisée à se rendre à l'île de la Réunion, où elle recevra l'hospitalité la plus large des autorités françaises. Ces quelques mois qui viennent de s'écouler vous ont montré ce que voulaient dire ces mots; Madagascar Colonie Française. Ils signifient La France est désormais la seule souveraine à Madagascar et elle n'entend partager sa souveraineté avec personne. Elle seule est maîtresse dans l'île entière. Ils signifient aussi La France vous apportera sa civilisation et s'efforcera d'intruduire parmi vous les principes qui la régissent elle-même, c'est-à-dire la justice, la paix et l'égalité pour tous. Déjà, vous avez pu constater que ces promesses n'étaient pas vaines: l'esclavage a été aboli et les esclaves sont devenus les égaux de leurs anciens maîtres; un système d'impôts plus équitable, pesant également sur tous, a été établi; chacun a été déclaré libre d'exercer et de pratiquer sa religion comme il lui convient de nombreuses écoles ont été créées, écoles primaires, école professionnelle, école de médecine, école normale, pour donner à tous les moyens de parvenir, simplement par leurs efforts et leur travail, aux plus hautes situations dans la Colonie des récompenses, des propriétés ont été données à ceux d'entre vous qui se sont distingués dans la lutte contre les insurgés, ou à leurs familles, tandis que leurs complices, quelque soit leur rang, ont été impitoyablement punis. Pour ramener la tranquillité et la prospérité dans le pays, nos braves soldats n'ont cessé de combattre jusqu'à ce jour avec le plus grand courage et, vous-mêmes, vous m'avez demandé des fusils et des cartouches pour marcher à côté d'eux et les seconder dans ceiîC Couvre de pacification, dont vous devez recueillir tOl; 1ps frnits: puis, ces mêmes soldats, déposant leurs* [:5ils, se sont faits vos maîtres dans toute rimerina?*VC£S apprenant notre langue, vous aidant à rebâtir vos maisons détruites, vous donnant des conseils sur la meilleure manière de diriger vos cultures. Vous le voyez, la France vous considère maintenant comme ses propres enfants. Elle ne veut que votre bien et, tout en respectant vos mœurs et vos lois, elle veut vous faire participer peu à peu aux bienfaits de sa propre civilisation. Votre devoir est de m'aider dans cette œuvre de pacification et de rénovation, que le Gouvernement de la République Française m'aconfiée. Vous éviterez ainsi que de nouveaux malheurs viennent fondre sur vous. Fermez donc vos oreilles aux calomnies et aux excitations de vos ennemis qui veulent votre ruine et pensez aux châtiments terribles qui frappent ceux qui se révoltent contre l'autorité qui vous gouverne. Soyez des sujets fidèles et soumis de la France et n'hésitez pas, si vous êtes indécis ou ignorants, à demander conseil aux Résidents,

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:

aux officiers, aux commandants de poste, aux missionnaires, pasteurs et colons français qui habitent au milieu de vous. Ils vous mettront en garde contre les bruits mensonger.s et vous n'aurez qu'à suivre leurs sages avis. Je le répète c'est toujours la justice qui me guidera, dans l'avenir comme dans le passé. Aux Malgaches qui travailleront en paix et seront des sujets fidèles et obéissants de la France, je ne cesserai de donner les marques de ma bienveillance; aux autres, aux révoltés, aux insoumis, à quelque rang qu'ils appartiennent, je ne me lasserai pas d'appliquer les châtiments les plus sévères et nos soldats les poursuivront jusque dans leurs repaires les plus Je termine; écoutez mes paroles. mois que je suis parmi vous, vous m'ave l'œuvre. Vous savez que ce que je

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Fait à Tanaiiarr

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ARRÊTÉ 433 GEERALE. ImeabolIssantla royauté royauteen lm en rina.

RÉSIDENCE

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Le Général commandant le Corps

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fixa

pation et Résident Général de France à Mi 1 gascar, Vu le décret du 11 décembre 1895, pouvoirs du Résident Général; déclaran Vu le décret du 16 août 1896, dagascar Colonie française est devenue que la royauté institution inut:i£depuis que Gouvernent de de la RépuDiiquiè à a¿lareMadagascar Coloni la République

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cérant le a ; Attendu que les chefsdese

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française

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des insurgées et d'un certain familles nobles persistent, en s'appuvant

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cette institution, à entretenir un mouv ment d'hostilité contre l'influence fra çaise et à rendre ainsi plus longue I plus difficile l'œuvre de la pacification et de j colonisation française dans l'île 9 Attendu que la province de l'Imerina, co formément au principe adoptépour les autrJ parties de l'île, doit être administrée par u Gouverneur Général indigène, sous le haut con trôle de l'autorité française,

;

:

Arrête ART. ART.

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1er. La royauté est abolie en Imerins 2. Les fonctions de Premier Ministi


sont supprimées et la province de l'Imerina est désormais administrée, sous le haut contrôle de l'autorité française, par un Gouverneur Général qui prend le titre de Gouverneur Général de l'Imerina. Ain, 3. — Le Chef d'Etat-Major, faisant (onctions de Secrétaire Général en territoire militaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 28 Février 1897 GALLIENI. Par le Résident Général

Le Chef (VEtal-Major,

: faisant

fonctions de

Secrétaire Générai en territoire militaire,

du Domaine royal sont attribués au service des Domaines. ART. 2.—Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, les Commandants de Cercle, chefs de provinces, l'Inspecteur, chef du service des Domaines, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

Le

Fait à Tananarive, le 28 Février 1897. GALLIENI. Par le Résident Général

: Chef d'Etat-Major, faisant

fonctions de

Secrétaire Général en territoire militaire, GÉRARD.

tions de Secrétaire Général en territoire militaire, le Procureur Général, MM. les Commandants de cercle, chefs de province, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 28 Février 1891, GALLIENI. Par le Rfsident Général

Le

: Procureur Général,

:

DUBREUIL.

Par le Résident Général Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, G

RARD.

GEHAHD.

ARRÊTÉ 438 RSIDENCE ARRÊTÉ 436 GENERALE GÉl~ïÉ LE affectant un immeuble à une installant l'école « L 3 Myra ARRÊTÉ434 GÉeN.Î"TCE française. école de Vilers», et muséa commefcial un ÉN'I,".R Il nommant un Gouverneur Gé- un musée historique dans le palais de néral en Imerina. la Reine. résidence FIA

G

AL

Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à MadaLe Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-

gascar, Yu l'arrêté du H décembre 1895, fixant les pouvoirs du Résident Général Vu l'arrêté N° 433, du 28 février 1897, abolissant la royauté en Imerina et supprimant les .fon.tions de Premier Ministre isidérant la capacité et le zèle montrés asanjy,15 hrs, Secrétaire Général, et les es marquants rendus par lui à la cause O depuis plusieurs mois,

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IT. 1er.

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hrs, est nommé -Génrr:njy,del'Imerina, auxappointe15

TfOaverneur t ments de 25.000 francs par an. ART. 2.—Le Chef d'Etat-Major, faisant fonct tions de Secrétaire Général en territoire milit taire, est chargé de l'exécution du présçnt

arrêté.

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Fait à Tananarive, le 28 Février 1897. GALLIENI.

Î

: Dtrecteur des Finances Vu

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1

gascar, Le Général commandant le Corps d'occupadu l'arrêté 28 février 1897, déclaN° 435, Vu tion et Résident Général de France à Madapropriétéde l'Etat les immeubles du rant gascar, Domaine royal Considérant que la Société des missions Vu l'arrêté N° 433, du 28 février 1897, aboévangéliques de Paris vient de prendre sous sa lissant la royauté en Imerina Vu l'arrêté N° 435, du 28 février 1897, attri- direction les écoles primaires de l'Imerina, buant les biens meubles et immeubles du autrefois dépendantes de la mission de Londres Domaine royal au service des Domaines, Considérant qu'il y a lieu de favoriser le françaises à Tanaécoles des développement Arrête narive, ART. 1er. —L'école «LeMyre de Vilers», le musée commercial et le musée historique de Arrête Tananarive seront immédiatement installés dans le palais de la Reine. ART. fer. Les bâtiments de l'école dite du ART. 2. — Le Chef d'Etat-Major, faisant fonc- Palais sont donnés en toute propriété à la tions de Secrétaire Général en territoire mili- Société des Missions Evangéliques de Paris, taire, sera chargé de l'exécution du présent ainsi que le terrain vague sis en face, etlimité* Gillon), arrêté. par la rue principale (rue du colonel la terrasse du d'Ambohipotsy et chemin le Fait à Tananarive, le 23 Février 1897. Grand Palais. GALLIENI. ART. 2. — Le; Chef d'Etat-Major, faisant foncmiterritoire Général Secrétaire tions de en le Résident Par Général des service chef du litaire, l'Inspecteur, et Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de Domaines, sont chargés, chacun en ce qui le Secrétaire Général en territoire militaire, présent arrêté. du l'exécution de concerne, GÉRARD.

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Par le Résident Général ,e Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de ecrélaire Général en territoire militaire, GÉRARD.

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et du Contrôle, HOMBERG.

;

ARRÊTÉ437

RÉSIDENCE

GÉNÉRALEMAINTENANT les

en Imerina.

lois indigènes d, è

Fait à Tananarive, le 28 Février 1897. GALLIENI.

le Résident Générai faisant

Par

:

fonctions de Chef d'Etat-Major, Secrétaire Général en territoire militaire, Le.

GÉRARD.

ànt t f.

AR'RR'Tt 435 ARRÊTÉ 405 Le Général commandant le Corps d'occupa- RÉSIDENCE GÉNÉRALE tion et Résident Général de France à Mada- GÉNÉRALE nommant des fonctionnaires les biens, meubles ijet J_:neubles, du Domaine royal au gascar, indigènes dans la province des Bezaservice des Domaines. Vu le décret du 11 décembre 1895, fixant les nozanos. RÉSIDENCE

pouvoirs Résident du Général ; * 1 Vu l'arrêté N° 433, du 28 février 1897, abolissant la royauté en Imerina : Considérait maintien l'utilité d'affirmer le Le Général commandant le Corpsd'occupa- des lois indigènes existantes Imerina, lois en Lon et Résident Général de France à Mada- consenties les populations, par gascar,

,

Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-

gascar, Vu le décret du 11 décembre 1895; date du ministérielles en instructions les Vu Arrête Vu l'arrêté du 11 décembre 1895, fixant les 6 août 1896 Ç pouvoirs du Résident Général Vu l'arrêté N° 331, du 25 janvier i897, consART. 1er. Les lois indigènes del'Imerina Vu l'arrêté N° 433, du 28 février 1897, abolis- sont maintenues dans celles de leurs disposi- tituant le H des Bezanozanos en province pays sant la royauté en Imerina, indépendante, qui n'ont pas été abrogées. tions i ART. 2. — Les jugements rendus par les autorités indigènes seront désormais rendus Arrête Arrête : au nom de la République Française. Rainisoatohena est nommé Goiw ART. 1ER. —Lesbiens meubles et immeubles ART. 1er. ART. 3. — Le Chef d'Etat-Major, faisant fonc-

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|

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:

;

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verncur des Bezanozanos, au traitement annuel de 1.800 francs. ART. 2. — Razakadoka est nommé officieril adjoint du Gouverneur des Bezanozanos touchera, en cette qualité, un traitement annuel (de 1.080 francs. ART. 3. — Le commandant du Cercle de Moramanga est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui aura son effet à compter du 1er

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février 1897. FaitàTananarive, le

: Jte Directeur

22

Février 1891.

GALLIENI.

Vu

des Finances et du Contrôle, HOMBERG.

PARTIE NON OFFICIELLE

Nouvelles et Informations Nécrologie. — Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar a le regret de porter à la connaissance du Corps d'occupation et de MM. les fonctionnaires et colons français de Madagascar la perte cruelle que vient de faire le .corps des Officiers d'Infanterie de Marine, dans la personne de MM. le lieutenant Bartre, du Régiment Colonial, décédé le 27 février 1897, à Tananarive, et le soussur la route de Babaydécédé à l'hôpital d'Isoalieutenant Rouillé, vinandriana le 21 février 1897. M. le lieutenant Bartre, né le 19 novembre 4863, était entré au service le 30 mars 1882. Admis à l'école militaire de SCMaixent le lcï avril 1888, il en sortit avec le grade de souslieutenant un au après et fut affecté au 136e RégimentdInfanterie. Nommé lieutenant le 1er décembre 1891, il entra en 1892 dans le corps de l'Infanterie de Marine. AL le. snus-Ueulenant Rouillé, sorti de SaintIl Cyr en 1895 dans un très bon rang, demanda et obtint de servir dans l'Infanterie de Marine, où le poussait son goût très vif pour la vie de campagne. Affecté d'abord à la compagnie d'instruction t du 7e régiment, au château d'Oléron, il fut désigné en 1896 pour continuer ses services à Madagascar; il quittait Marseille le 10 juillet dernier et débarquait it Majunga le 2 août, où il était placé a la 9e Compagnie du 138 Régiment dInfanterie de Marine. Venu à Tananarive avec cette compagnie, il en repartait bientôt pour aller" rejoindre le colonel Combes à Antanifotsy et participer aux opérations de cette région, en qualité d'officier topographe. C'est au cours de cette colonne qu'il contracta la maladie qui l'obligea à rallier Tananarive et dont il ne devait pas se relever. Les deux officiers dont le Corps d'occupation déplore aujourd'hui la perte s'étaient t'lit remarquer par l'affabilité de leur caractère, la cordialité de leurs relations et la solidité de leurs qualités militaires. Aussi, surent-ils se concilier rapidement l'estimp de leur chefs, l'amitié de leurs cama.rade;:, ,-,L le respect de leurs subordonnés. Leur mort sera vivement regrettée de tous ceux qui les ont connus et qui ont pu apprécier leurs belles qualités de cœur et d'esprit. * Les obsèques de M. le lieutenant Bartre ont eu lieu le 1er mars à 8 heures du matin celles de M. le sous-lieutenant Rouillé ont été célébrées le 27 février, à la même heure. Dans ces deux cérémonies, MM. le général Gallieni et le colonel Bouguié conduisaient le deuil un grand nombre d'officiers, de fonctionnaires et de colons avaient tenu à montrer leur sympathie pour les malheureux officiers en les accompagnant à leur dernière demeure.

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Aux obsèques de M. le sous-lieutenant Rouillé, M. le colonel Bouguié a prononcé les paroles suivantes « Le sous-lieutenant Rouillé, que nous con« duisons à sa dernière demeure, enlevé pré« maturément à l'atl'ection de ses camarades, « ainsi qu'au service de la France, est né en « 1872. Entré en 1893 à l'Ecole spéciale Mili« taire, il en sortait en 1895 dans un bon rang « et, poussé par sa nature généreuse et son « désir de partager les périls et la gloire d'une « arme qui n'en est plus à compter ses bons

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« serviteurs morts pour la France, il entrait « dans l'Infanterie de Marine. « Arrivé à Madagascar en 1896, il servit d'abord à Diégo-Suarez et à Majunga. 11 « Tananarive, « était depuis moins d'un mois à d'aller servir en plein « qu'il obtenait la faveur à Tanirotsy, sous les ordres «pays insurgé, colonel Combes. « du éprouvée par un séjour pro« Sa santé, déjà l'esister aux lati« longe sur la cote, ne put « gues nouvelles d'une campagne particulièrelaborieuse. Epuise par la dysenterie, « rement il ne voulut quitter son poste que lorsque « le trahirent et il ne revint à Tana« ses forces l'hôpital, où il vient « narive que pour entrer à « de succomber. « Puisse l'affection dont l'ont entouré à ses « derniers moments des amis dévoués, puissent nos regrets à tous aller porter quelque se « adoucissement à la douleur de -sa larnille, « aux chagrins de son vieux père. « Adieu, sous-lieutenant Bouillé, au nom « de tous vos chefs, de tous vos camarades « qui vous ont connu et aimé, adieu » En l'absence de M. le colonel commandant le régiment colonial, M. le lieutenant Bourgeron, qui fait partie du dépôt du régiment à Tananarive, s'est exprimé en ces termes devant la tombe de M. le lieutenant Bartre d'un caractère hardi « Bartre avait 34 ans il était entré, sur sa deman« et entreprenant, de, dans l'intanterie de Marine en 1892. Quel« mois plus tard, il est envoyé au Son« ques il se distingue par sa bravoure dans « dan, où les nombreux combats qui sont livrés aux cc environs de Tombouctou. « mais, moins « En 1893, il rentre en France d'un an après, il repart plein d'entrain et « «d'espérances pour servir à Madagascar. Débarqué à Majunga au mois de mai 1896, il y « séjourne peu de temps, et la compagnie de « tirailleurs sénagalais à laquelle il est affecté « bientôt désignée pour aller servir en « est Imerina, sous les ordres de M. le lieutenant« « colonel Gonard. « C'est là que la mort impitoyable est venue « le surprendre. Rentré depuisquelquesjours «d'une reconnaissance contre les rebelles, il «s'apprêtait à repartir de nouveau, lorsque la maladie l'a atteint. Les symptômes en « étaient des plus graves, et ses chefs l'avaient « fait évacuer d'urgence sur l'hôpital de Tana« « narive, où des soins éclaires pouvaient « peut-être le sauver. Mais cet espoir fut mal« heureusement déçu : la maladie fit des pro« grès terribles et Bartre succomba pendant « le trajet. « Cette mort déplorable et inattendue nous « enlève un ami au cœur sûr, au caractère « droit et solide et qui avait su se concilier « l'estime de ses chefs et l'affection de tous « ses camarades. « Il vient grossir à son tour la longue liste « des officiers d'infanterie de Marine morts au « champ d'honneur. En l'accompagnant à sa « derniere demeure, ses chefs et ses amis rem« placent sa famille absente. Puissent cette « preuve d'affection et ce témoignage de leurs « regrets atténuer la douleur de ses parents « éplorés. « Encore une fois, Bartre, excellent cama« rade et ami, adieu, ou plutôt au revoir »

!

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Par arrêté du 10 janvier 1897, M. le Ministre de l'Instruclion Publique a nommé Officiers

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d'Académie MM. Rose, capitaine d'Infanterie hors cadre, précédemment attaché à l'Etat-Major du Corps d'occupation de Madagascar

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Peltier, lieutenant au 13e Régiment d'Infanterie de Marine, attaché à l'Etat-Major du Corps d'occupation. *

»*

L'atelier de tannerie de l'Ecole professionnelle sera ouvert dans quelques jours. Un premier approvisionnement d'écoreespropres à la fabrication du tan a été constitué et sera renouvelé au fur et à mesure des besoins. Les arbres qui fournissent ces écorces existent en grand nombre dans la forêt. En outre, un marché a été passé avec l'abattoir ingrédients. pour la fourniture des peaux et de divers Si, comme tout le fait espérer, la fabrication essayée à l'école professionnelle donne de bons résultats, une grande partie des cuirs de bourrellerie et de cordonnerie, qui sont expédiés d'Europe, à grands frais, pourra être désormais fournie par l'industrie locale. D'autre part, l'école a reçu, lundi dernier, approvisionnement de coton destiné un premier àl'atelier de tissage.

»*

paquebot liavrais «Ville-de-Montevideo » qui a recemment embarqué à Tamatave les coolies chinois rapatriés, a pris à son bord un détachement chargé d'assurer le service d'ordre. La « Ville-de-Montevideo débarquera les coolies à Saïgon vers la fin de février et se rendra ensuite à Haïphong pour y prendre, le 7 mars, mille nouveaux Chinois qui seront recrutés à Moncay. Ce dernier détachement arrivera à Tamatave vers la fin de mars, et sera employé, comme le précédent, aux travaux la route. r Le Résident Général a prescrit des précau fions sanitaires minutieuses pour éviter tout. importation de maladies contagieuses par let coolies chinois. Le

»

TERRITOIRES IIILITAIRES CERCLE DE BABAT

le lieutenant-colonel Gonard, commandant du cercle de Babay, a établi dans les conditions suivantes le projet définitif d'organisation militaire de sa circonscription. 1°. — Les postes de lre ligne constituentune ceinture s'étendant de la Betsiboka à l'Ikopa et passant par les grands Ambohimènes. — A l'Est, le blockhaus de Miarisikifeno relie le cercle au poste que le 1erterritoire militaire doit établir à Vohilena à l'Ouest, It poste d'Ambohitrinimanga se relie au poste de droite du 2e territoire, actuellement établi à AmbohiM.

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janamasoandro. 2°. — Les postes et blockhaus sont assez rapprochés pour communiquer facilement entre eux (moins de 15 kilomètres) ; leurs communications avec la zone de l'arrière sont assurées par des routes que jalonnent des petits route dAnkerana pour le front Nordpostes Est, route de Majungapour le front Nord-Ouest. Les emplacements exacts des postes et blockhaus à établir sur le front Nord-Est, entre la Betsiboka et les grands Ambohimènes (route de Majunga), seront déterminés par M. le capitaine Laborie, qui opérera prochainement dans cette région. Ceux du front Nord-Ouest

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seront choisis au cours d'une reconnaissance que M. le lieutenant-colonel Gonard doit diriger vers les Ambohimènes et Amboango. 3°. — Les nouveaux secteurs et districts correspondent exactement aux anciennes divisions administratives du pays l'unité de commandement sera donc ainsi assurée, tant au point de vue administratif qu'au point de vue militaire. 4°. — La milice se trouve toute entière dans la partie peuplée du cercle située au Sud de l'Ankarara, à l'exception de 20 miliciens détachés à Ankazobé pour le service d'escorte des convois et courriers sur la route de Majunga. La 5e compagnie sénégalaise capitaine Robin), qui occupe déjà les postes de la ligne d'étapes de Majunga, entre Ankazobé Ampotaka, remplacera à Andriba la compagnie Parent de Curzon, lorsque cette dernière sera envoyée sur la côte Ouest. Enfin, la compagnie Robin pourra continuer à occuper les postes deKiangaraet d'Ampotaka, qui se trouvent au Nord des Ambohimènes. En vue de l'application prochaine de ces dispositions, M. le lieutenant-colonel Gonard a fait commencer l'expédition, à Ankazobé, des vivres destinés à assurer le ravitaillement d'un mois des postes situés au Nord et au Nord-Est de cette localité. Enfin, la compagnie Le Moan (lre sénégalaise) sera concentrée à Tikoderaina, en vue de sa participation aux opérations qui pourront être exécutées sur la rive gauche de l'Ikopa.

;

(

et

1er TERRITOIRE

MILITAIRE

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contre Nosibé et les bandes de cette région elle était d'autant plus nécessaire que, dans une petite reconnaissance exécutée le 30 janvier, un soldat d'Infanterie de Marine avait été tué et que sa mort avait été considérée par les rebelles comme un échec pour nos armes. Aussi, dès que sa présence ne fut plus nécessaire sur la ligne d'étapes, où il avait établi un réseau très serré de blockhaus, M. le commandant Drujon prit ses dispositions pour diriger contre Nosibé une attaque définitive. Le 5 février, il rassemble à Imérinarivo un détachement de la 2e compagnie du Régiment d'Algérie (capitaine Tahon), une section de la 8e compagnie du même Régiment (capitaine Vuillemin), un détachement de Conducteurs Sénégalais et une pièce de 80m/m de montagne, de la section d'Artillerie du lieutenant Charbonnel. En même temps, M. le capitaine Flavelle rassemblait à Ambohimasina une section de sa compagnie (lre de la Légion Etrangère), et une section de la 6e compagnie d'Infanterie de Marine, venue du poste d'Ambohitromby. Enfin, M. le capitaine Deleuze, commandant le secteur de Tsinjoarivo, recevait l'ordre de venir appuyer l'opération par le Sud, avec les forces mobiles de son secteur. Le 6 février, le groupe formé à Imérinarivo, ne pouvant, par suite d'une forte crue de l'Ikopa, franchir cette rivière sous le feu de l'ennemi, effectue son passage près de l'Andrarankasina et marche sur son objectif par la rive droite. En même temps, le groupe Flayelle dessine un mouvement tournant par le Sud et se prépare à aborder Nosibé par le Sud-Est. Des groupes nombreux s'enfuient avant que les deux petites colonnes arrivent à portee mais une bande résolue occupe le village et s'y maintient malgré le feu de l'Artillerie. Au moment où les colonnes d'assaut, établies en facedesdeuxpoints les plus accessibles de l'enceinte, s'élançaient à l'escalade, elles sont accueillies à bout portant par un feu intense. Le lieutenant Goubeau, de la 2e compagnie de Tirailleurs Algériens, réussit cependant à pénétrer dans le village par le Nord-Ouest, tandis que le capitaine Flayelle et le lieutenant Dérigoin, de la lrecompagnie de la Légion, franchissaient, à l'aide d'échelles, le fosse qui couvrait la porte Est. Un légionnaire est tué pendant cette dernière attaque, mais après une courte lutte dans les maisons, toute résistance cesse, et la position est définitivement occupée. Les derniers défenseurs s'échappent par des galeries souterraines qui communiquent avec la campagne environnante. Un canon enfer forgé, 21 fusils à tirrapide, 4 fusils à pierre et des armes blanches en grande quantité sont trouvés dans le village, où l'ennemi laisse de nombreux morts. poursuite vigoureuse exécutée par les quelques groupes qui n'avaient pas pris part à l'assaut achève de disperser les rebelles, qui s'enfuient vers l'Ikopa; beaucoup s'y noient en cherchant à franchir la rivière à la nage. Cette opération, dont la population hésitante du pays, massée sur les hauteurs environnantes, avait pu suivre toutes les phases, n'a pas tardé à produire les plus heureux résultats. Le lendemain, le capitaine Vuillemin parcourait avec une section toute la région située au Sud de Nosibé et ramenait les populations de plusieurs villages qui demandaient à faire leur soumission. En même temps, le capitaine Flayelle suivait la vallée de l'Ikopa et recevait la soumission de plus de 2.500 individus qui rentraient dans nos lignes avec 600 têtes de bétail. Enfin, au moment même de la prise de Nosibé, le capitaine Deleuze dispersait une forte bande à lharamalaza il arrivait peu après à Nosibé, ramenant d'autres soumissionnaires

;

CERCLE DE MORAMANGA

surla

rre En raison dela rareté des volailles ligne d'étapes, et en prévision de l'arrivée des troupes, le commandant du cercle de Moramanga a pris desmesures spéciales pour obvier au manque d'approvisionnementsdesroarchés. 6 Des passeports ont été délivrés aux habitants qui désirent se rendre en Imerina pour y faire leurs achats. i La récolte du riz et celle du café s'annoncent comme devant être productives.

,

2e TERRITOIRE MILITAIRE

CERCLE D'AMBATOMANGA

Une ! Pendant que les troupes du cercle d'Ambatomanga prenaient part aux opérations de M. le lieutenant-colonel Hurstel, les postes de la région centrale Antanalabé, Lazaïna, Ambohimasina, Ambohitromby, avaient été chargés de la protection de la zone pacifiée qui s'étendait entre eux et la capitale. Cependant, une partie de la population du Sisaony, entraînée par quelques-uns des chefs qui avaient soulevé la province en septembre 1896, s'était réfugiée dans la région de Nosibé-Iharamaiaza. On avait espéré qu'elle se soumettrait sans qu'il fût nécessaire d'opérer contre elle mais les pourparlers entamés à cet effet par M. le capitaine Tahon, commandant le poste de Lazaïna, avaient été brusquement rompus. Sous peine de compromettre les résultats acquis, une action immédiate s'imposait donc

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et apportant 10 fusils Remington qui venaient de lui être livrés. Le 9 février, le commandant Drujon marchait sur Ambohimazina, autre point d'appui très solidement fortifié par les rebelles qui, n'osant le défendre, l'évacuaient après l'avoir

incendié. Les renseignements qui arrivent de toutes parts montrent le découragement des insurgés. Du 9 au 13 février, pendant que le commandant du cercle reconnaissait des emplacements de postes destinés à couvrir la ligne frontière de l'Imerina, entre Tsinjoarivo et Ankeramadinika, le capitaine Vuillemin continuait à battre toute la région, recueillait encore plus de 2.000 soumissions et se faisait livrer 17 fusils à tir rapide.

FIANARANTSOA

Dans le courant des dix dernières années, les Tambavolas d'Isapeza avaient opéré plusieurs razzias chez les Betsiléos de la province de Fianarantsoa, et en avaient emmené un certain nombre en captivité. Après plusieurs démarches, M. le Résident Besson obtint du vieux roi Tambavola, Tsiroa, la promesse de mise en liberté des Betsiléos captifs, si un fonctionnaire français se rendait chez lui. M. l'inspecteur de milice Castagné sollicita cette mission et partit le 21 décembre avec M. Gros, garde principal, et 80 miliciens. La route fut faite par petites étapes et sans incidents jusqu'à Miarinarivo, poste frontière du Sud de là, M. Castagné se dirigea sur Ankitsika, bourgade indépendante habitée par le clanTanala desMavorongo ; ce village forme la tête de ligne de la route ordinaire d'Ambohimandro à Farafangana. Les accidents de terrain et le mauvais état du sentier à travers la forêt vierge ont rendu cette partie de la route particulièrement pénible. A Ankitsika l'accueil fait à la milice fut assez cordial, quoique empreint de crainte et de défiance cependant, les chefs et notables du village ont promis fidélité à la France. En fait, la route de Farafangana est libre depuis cette époque et commence à être fréquentée, comme par le passé, par de nombreux porteurs betsiléos. D'Ankitsika, M. Castagné atteignit en une seule étape le gros village d'Imborano, en traversant une région peupléepar les Baras, qui lui firent bon accueil. Le chemin, très praticable, avait été aménagé peu de temps auparales vant par la population du p-3,ys, d'après la conseils de M. Robert, ingénieur de compagnie française de colonisation et d'exploration. Au-delà d'Iborana, la route redevient très difficile, elle s'engage dans une région broussailleuse, sans ressources et où l'on ne rencontre que deux petits hameaux de quelques cases. La mission atteint enfin le gros village d'Ivohibéou Vohimasina, capitale d'Isamba, roi de Baras Iantsantsa. Elle y est reçue d'abord avec défiance, presque * avec hostilité. Les guerriers baras avaient chargé leurs armes et semblaient prêts à faire feu sur la milice à la moindre alerte. Cependant, les portes de la ville sont ouvertes à la mission, les Baras se rassurent peu à peu et, à la suite d'un kabary de M. Castagné, ils promettent de respecter le pavillon français. Toutefois, ils refusent de vendre du riz ou de la volaille au détachement, qui doit se contenter de patates et de manioc.

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Le lendemain 28 décembre, la colonne at-

teignait Isapéza. L'attitude du roi et des chefs fut correcte et ils promirent de vivre en paix sous notre domination et de respecter notre autorité. Quant aux prisonniers betsiléos qu'ils devaient rendre, ils prétendirent leur avoir donné la liberté depuis plusieurs jours. Il est probable que les captifs ont été conduits sous escorte dans le Sud, tant pour les dérober à la vue des chefs de la milice que pour éviter les évasions ou les réclamations embarrassantes. Au retour, M. Castagné fit d'abord route sur Ivohibé, où il fut mieux reçu qu'à son premier puis, adoptant un itinéraire à l'Ouest passage de celui suivi à l'aller, il put éviter la région forestière et rentrer à Fianarantsoa en 4 jours. A la suite de cette mission, le roi d'Isapéza a envoyé un de ses conseillers à Fianarantsoa renouveler au Résident de cette ville ses promesses de paix et de fidélité. Il s'engage même à faire tracer à travers son pays une bonne route muletière.

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TERRITOIRES CIVILS

Diégo-Suarezestactuellerncnt saisi deplusieurs Le bureau topographique militaire possède également pour le Nord de l'île, une triangulat contraventions à la législation forestière. tion qui s'etend de Diégo-Suarez à Majunga equi repose sur la mesure exacte d'une base. Pendant la campagne de 1895, cette triang. y tion a été reliée à celle de Tananarive par MM. le capitaine Bourgeois et Peyronnel, attachés à l'Etat-Major du général Duchesne. RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES L'ensemble de ces études permettra de commencer immédiatement les travaux des diverses cartes, dont l'établissement est prévu. Les premières éditions, destinées à subvenir aux besoins les plus urgents des services puLES CARTES DE MADAGASCAR blics, ne comprendront que laplanimétrie. La carte au 1/500.000e et des cartes d'étude au 1/10.000.000% au 1/5.000.000% au 1/2.500. 000e et au 1/2.000.000® sont actuellement à l'impression. Le bureau topographique de l'Etat-Major a établi une carte d'assemblage qui comprend les diverses échelles adoptées, en principe, pour la cartographie de Madagascar. RENSEIGNEMENTS ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX L'établissement des cartes de l'île repose sur une projection adoptée par le Service Géographique de l'armée, en vue de la campagne de 1895. Le point central choisi est à l'intersecLE BLÉ. tion du parallèle de 21 grades et du méridien de 50 grades, ces deux axes déterminant, en ce point, le plan tangent à la surface terrestre. Le système de projection est celui de FlamsEn prévision des essais qui vont être entreted, modifié d'après les règles suivies pour la pris dans diverses régions de l'Imerina pour carte d'Etat-Major au 1/80.000. la récolte du blé, M.le chef du service de l'ALes diverse(échelles prévues pour la carto- griculture fourni les renseignements suivants a graphie de Madagascar sont sur les précautions qu'il y a lieu de prendre approprier au pays ce genre de culture i°—la°_carte au 1/1.000.000 en 13 feuilles, pour Pour germer et se développer, le blé a besoin 20 — la carte au 1/500.000 en 43 feuilles, d'humidité. Les semailles qui seront faites pen3°— la carte au 1/200.000 en 142 feuilles, dant la saison sèche ou à la fin de la saison pluvieuse ne donneront que des blés de petite la!carte au 1/100.000 en 508 feuilles. taille et peu fournis en grain. Il sera donc pruConformément aux dernières données scien- dent de semer pendant la saison pluvieuse tifiques, les échelles décimales seront seules mais à une époque telle que la floraison sur adoptées pour les travaux de la carte. vienne au moment où les pluies deviennen l'établissement d'un réseau géo- plus rares. Grâce à cette précaution, la matu - En attendant produira au commencement de le sèche désique complet, analogue à celui qui existe ration se la plante pourra profiter des saison et le service topograghique utilisera en France, quelques pluies qui tombent encore à cette les remarquables travaux desP. Collin etRoblet. epoque. Les coordonnées de l'observatoire de TananariLe blé exige des terres de bonne qualité en ve ont été déterminées astronomiquement par général, celles nouvellement défrichées ne lui Jcs nombreuses observations du P. Collin, ré- conviennent pas. La quantité approximative à semer, par heccemment communiquées à l'Académie des à cette position sera rattachée l'inter- tare, est de 160 kilogrammes. Le grain doit être Sciences 4 centimètres environ de profondeur. section des deux axes qui déterminent le plan enfoui à hersage bon suffit ordinairement pour obtangent à la surface terrestre; puis, parallèle- Un tenir ce résultat. ment à ces deux axes, on trâcera des rectanSi le terrain durcit pendant la première pégles qui formeront les diverses feuilles de la riode de végétation, il faut herser de nouveau carte. en outre,un roulage est avantageux lorsque la La triangulation repose sur la base d'Ihala- terre n'est pas trop argileuse. Le blé est récolté demi-mûr, séché sur place, malaza, mesurée en 1890 par le P. Collin, au rentré et battu. pied des pentes Nord de l'Ankaratra, massif bottelé, Afin de se renseigner sur les meilleures conculminant de lagrande île. ditions de culture, il sera nécessaire pour les Cette mesure,faiteau moyen de'règles en bois, premières récoltes de noter, depuis les semailanalogues à celles employées par Cassini, a les jusqu'au moment de la récolte, la ma-che permis de relever une erreur de 9 mètres sur de la température, la fréquence des pluies, leur la base de 1.800 mètres déterminée il y à trente abondance, la violence des vents, la nature des terrains, les cultures qui y ont été faites antéle Roblet. P. ans par rieurement, etc. La base du P. Collin atteint 5.571 mètres. De Enfin, il y aura lieu de soumettre les maproche en proche, ces deux remarquables géo- ladies du grain à une étude microscopique des graphes ont pu étendre leur triangulation sur plus minutieuses. Pour compléter ces renseibon d'envoyer au service de tout l'Imerina et la prolonger par un chaînon gnements, il seraéchantillons des l'Agriculture de terre tirés des s'étend, l'Est, qui jusqu'à Andevorante. vers différents carrés d'essai, quelquespieds qui seToutelatriangulation de Madagascar repose- ront prélevés tousles 15 jours, pendant la ra provisoirement surle réseau ainsi déterminé. durée de la végétation, enfin, à la récolte, 50 parcelle, en évitant les mélanL'ancienne triangulation du P. Roblet en épis de chaque et en indiquant le rendement, la date et le ges déduite à nouveau et permettra, après avoir lieu de la récolte. sera refait tous les calculs, de déterminer de nouPour prélever un échantillon de terre susceptible de donner exactement la composition veaux points.

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DIÉGO-SUAREZ

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L'enseignement primaire compte plusieurs écoles à Diégo-Suarez tous les cours sont faits en français et cette langue seule y est enseignée. Antsirane possède 2 écoles communales gratuites, une de garçons et une de filles la première compte 102 élèves, et la seconde 75. En outre, une école libre de garçons a été ouverte récemment et possède déjà 30 élèves. Enfin,une école enfantine est en voie d'organi-

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sation.

Anamakia, village situé à 10 kilomètres d'Antsirane, possède également une école qui est fréquentée par 70 élèves.

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40-

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l'Administrateur de Diégo-Suarez a fait parvenir les renseignements suivants sur la région forestière de sa circonscription La législation forestière et, en particulier, les diverses prescriptions du décret du 18 janvier 1894, sur la conservation des forêts, sont appliqués régulièrement à Diégo-Suarez. Pour éviter les déboisements et y remédier à l'occasion, une bande de 50 mètres de largeur est réservée par l'Administration sur chaque rive des cours d'eau. Les massifs qui s'étendent de la limite Nord de l'ancienne colonie de Diégo-Suarez jusqu'au Sud de la montagne d'Ambre offrent d'importantes ressources les essences précieuses s'y rencontrent en abondance on y trouve, en particulier, l'ébène, le palissandre et le bois de rose. Ces richesses naturelles excitent les convoitises et les agents du service forestier sont obligés d'exercer une surveillance très active pour éviter les déprédations. Le tribunal de M.

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chimique d'un champ, il est utile d'observer les règles suivantes J,° —Délimiter une parcelle qui présente sur a_.<\; étendue son un terrain d'aspect uniforme, de même consistance et ayant une même végétation spontanée 20 — Débarrasser le sol de toute végétation, en 8 ou 10 points également espacés sur la surface déterminée; 30 — Creuser de petites tranchées aux points défrichés , et enlever, sur les parois de chacune d'elles, un prisme de 30 à 35 centimètres de hauteur; 40 Placer ces 8 ou 10 blocs de terre dans un même récipient, broyer et mélanger soigneusement le tout et en prélever un échantillon d'un poids de 2 kilogrammes environ 5°—Indiquer, estpossible, nature géologique et minéralogique du terrain,saconsistance, sa perméabilité, comment il se comporte pendant la sécheresse et pendant les pluies, s'il est pierreux, argileux, sablonneux; enfin, indiquer la proportion de débris organiques qu'il peut renfermer. Il sera également nécessaire de repérer soigneusement sur la carte les champs sur lesquels les échantillons auront été prélevés.

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LASOIE

L'industrie de la soie est encore peu répandue à Madagascar, bien que le mûrier vienne très bien en Imerina et que le «magnan » y soit connu depuis longtemps. Personreie ne s'occupe sérieusement d'élevage, et la culture raisonnée du mûrier n'existe pour ainsi jiire pas. En outre, les rares indigènes qui produisent la soie ne possèdent pas l'outillage et les connaissances nécessaires pour sa préparation. De là l'infériorité des produits, en quantité et en qualité. Cependant, cette industrie a occupé et occupe encore aujourd'hui des ouvrières assez habiles dont les produits se vendent très facilement aux Européens et surtout aux commerçants indiens. Quelques jeunes gens font aussi du tissage enfin, un très petit nombre composent des modèles à reproduire. La valeur d'une pièce est proportionnée au travail exécuté et à la beauté du dessin. La soie d'Imerina est surtout employée à la confection d'une étoffe dite « LasoaH, qui est très estimée des indigènes. On l'utilise pour la fabrication d'autres tissus, mélangée avec la fibre de rafia. Enfin, les dentelières s'en servent pour broder des mouchoirs, des vêtements, des ombrelles, etc. Le prix des dentelles tend à augmenter de jour en jour; les cours sont actuellement les La soie. —

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suivants La brasse 1m 50 sur

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centimètre de largeur 0 fr.

30

040 -- centimètres. i ------chapeau. un tour mouchoir. ombrelle 2 3 4 5 6 7 8 12

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2 3

4 6

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50 75. 00 50. 00

« « «

Dès que le nombre d'adhérents sera suffisant, le bureau provisoire convoquera une assemblée générale et donnera sa démission. Il sera procédé immédiatement à l'élection d'un

grand lamba petit lamba Selon toutes probabilités, l'industrie de la soie, placée entre des mains intelligentes et bureau définitif. conduite suivant la méthode européenne, ne En attendant, le bureau provisoire prendra pourrait que prospérer à Madagascar. toutes les mesures urgentes, transmettra au bureau du Comité à Paris les demandes des * Ecoles et lui accusera réception des envois Le nombre de bourjanes expédiés de Tana- déjà faits toutes dispositions dont il sera rennarive aux diverses localités ci-après pendant du compte à l'assemblée générale. M. Duflau, la 2e quinzaine de février 1897 a été de : au nom du Comptoir, se chargera des expéditions de fonds qui pourraient avoir lieu de Paris à Tananarive les fonds qui pourront être LOCALITÉ NOMBRE OBSERVATIONS recueillis à Madagascar seront distribués sur

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l

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place.

1

Vatomandry

1370

Tamatave

1083

Andevoranto

91

Moramanga

60

Fianarantsoa

43

Mevatanana

12

Andriba

11

Ambositra

7

Vohimasina

2

TÉLÉGRAMMES REUTERS

g janvier.

Londres,2

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Muravieff a assisté à un banquet à l'Elysée la réception qui lui a été faite à été pleine d'effusion.

Londres, janvier. 31 2 La Chambre des Députés en France a adopté plusieurs clauses du projet de loi Total 2681 sur les sucres, établissant une prime de 3 fr. 50 à 4 fr. 50, et portant diminution Les prix des transports par bourjanes n'ont de la taxe sur le sucre colonial en transubi aucune modification pendant la 2* quin. sit, suivant la distance. La commission de l'armée se déclare, * zaine de février. dans son rapport, favorable à l'addition d'un quatrième bataillon à l'infanterie. Muravie a été fait grand'croix de la Légion d'honneur. Andakana

ff

ALLIANCE FRANÇAISE

Londres, 2 février. La convention commerciale entre la France et l'Ethiopie a été ratifiée elle reCOMPTE-RENDU DE LA PREMIÈRE SÉANCE DU COMITÉ l'indépendance de Ménélik. connaît D'ORGANISATION. La France a protesté auprès du Khédive contre les avances de fonds faites par l'Angleterre pour l'expédition du Soudan elle déclare que le consentement de la Caisse de la Dette est nécessaire. La RusUn bureau provisoireId'organisation du Cosie s'est jointe la France pour protester mité de l'Alliance française à Madagascar a contre l'avanceà des fonds anglais l'Egyà mardi février les 1897 dans 16 tenu séance le pte. locaux du Comptoir d'Escompte.

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le Général Gallieni, Résident Général, a bien voulu en accepter la présidence ^d'honM.

Londres, 6 février. SirMichaël Hicks-Beach a proposé un neur. Etaient présents MM. Duflau, directeur du vote de 798.808 livres sterling pour rembourser à l'Egypte les frais de l'expédition Comptoir, faisant fonctions de Président; Henry, représentant de la société Suberbie, du Soudan et créer un chemin de fer entre Wady-Halfa et Abuhamed. faisant fonctions de Trésorier; Le crédit a été adopté par 169 voix conGauthier, Directeur de l'Enseignement fai-

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sant fonctions de Secrétaire Général; Jully, Architecte, faisant fonctions de Secrétaire. Les décisions suivantes ont été prises Une feuille d'adhésion sera adressée aux officiers, fonctionnaires, colons et missionnaires français à Tananarive. Les cotisations seront versées au Comptoir d'Escompte, où M. Duflau les centralisera.

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tre 57.

Sir Michaël Hicks-Bcach a dit qu'il était nécessaire de modifier les pouvoirs des

cours mixtes, attendu que l'obstruction faite par la France est la principale cause du prolongement de l'occupation. On ne réussira pas, au moyen d'une obsession systématique, à faire abandonner à la Grande-Bretagne sa politique, à savoir


le projet de marche sur Abuhamed et ensuite au-delà. Sir William Harcourt a blâmé Sir Michaël Hicks-Beach d'irriter la France et la Russie. Londres, 7 février. Le gouvernement égyptien a répondu à la France et à la Russie qu'il a le droit d'accepter le prêt anglais; les-obligations internationales n'en seront en aucune manière enfreintes. Les journaux français sont excités et considèrent la déclaration de sir Michaël Hicks-Beach comme un défi lancé à la France et à la Russie. M. Hanotaux promet de faire une déclaration lundi. La Chambre des Députés en France a adopté le projet de loi -sur les sucres par 282 voix contre 239 le Sénat. projet sera soumis immédiatement au

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Londres, 9 février. M. Hanotaux, parlant à la Chambre des Députés et faisant allusion au discours de. sir Michaël Hicks-Beach, a dit que la politique de la France était le mieux définie protestation franco-russe il n'est par pas désirable de soulever des polémiques il importe, dans la déliparlementaires cate situation actuelle, que rien ne mette des puissances, que la en péril le concert qu'elle peut pour mainFrance fait tout ce cependant, la France ne permettenir tra aucune violation de droits fondés sur les traités internationaux ou sur des engagements.

la

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anglaise à Rome, et le docteur Thorne représentent l'Angleterre à la conférence sanitaire de Venise.

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La situation est grave en Crète, une panique règne à La Canée, où siège un juge chrétien. Quatre Musulmans ont été

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Londres, S0janvier. assassinés pendant qu'ils combattaient La peste a fait son apparition à Formo- les chrétiens des bandes de Musulmans les faubourgs. trouvent dans se se. M. Chamberlain, dans un discours émouvant, a soutenu que l'enquête doit Londres, 2 février. bien s'étendre à l'invasion aussi qu'à ses causes, à savoir les griefs des Uitlanders L'escadre grecque est arrivée à La Cales promesses réitérées du Président Krudrapeau elle salué le turc, n'a née pas d'examiner griefs n'ont été exéger ces le prétexte qu'elle craint d'augmencutées que dans une très faible mesure sousl'alarme. et une partie de la récente législation terLa officieuse autrichienne presse transvaalienne est certainement contraire française recommande la modération età à la convention de Londres et n'a pas amélioré la situation qui a récemment la Grèce. montré des signes d'une nouvelle agitation ; la Chartered a rempli ses devoirs Londres, 3 février. envers le Gouvernement avec beaucoup Nansen est arrivé à Londres. de courage. M. Maclean a retiré son Lord Selborne, parlant à Manchester, amendement et le comité a été reconstitué sans scrutin. a dit que le système permanent de priver la majorité de la population blanche du Transvaal de toute participation au Londres, 31 janvier. gouvernement est impossible et qu'aucuLe comité d'enquête se compose des ne violation de la convention de Londres mêmes membres, au nombre de quinze, ne serait permise. sir John Lubbock non compris. On annonce de Washington que le Londres, 3 février. traité anglo-américain ayant pour objet de délimiter la frontière de l'Alaska a été Le Vénézuéla a signé le traité d'arbisigné. Le comité des affaires étrangères trage avec la Grande-Bretagne lord du Sénat a fait un rapport favorable sur Herschell et le juge Collins sont les arle traité d'arbitrage, avec des amende- bitres anglais. ments. Londres, 4 février. - Londres, lerfévrier. ; M. Woods, radical, a été élu à WalthamsEn raison de la prompte concentration tow, 6518 voix, contre Dewar, tory, par de troupes italiennes près d'Agordat, les qui obtenu 6239 voix, remplacement en a derviches se retirent. de M. Byrne, tory, nommé juge. La situation est plus sérieuse en Crète L'Espagne a décrété des réformes conune migration alarmante de Musulmans sidérables à Cuba, y compris une assema lieu à Heraklion. Les chrétiens des en- blée élective* de 35 membres, ayant virons occupent des positions stratégi- le droit de préparer le budget et les taques et sont prêts à s'opposer à l'entrée rifs douaniers. des musulmans. Le prince Henri d'Orléans egf narti pour rendre visite au Négus. Londres, lerfévrier. Londres, 4 février. Muravieff a eu, à Berlin, des entrevues avec le prince de Hohenlohe et le baron A la Chambre des Communes, un projet Marschall. L'expédition du Niger a pris et détruit de loi accordant aux femmes le droit Ladi ; elle a aussi détruit la domination de vote a passé en seconde lecture par des Foulahs au Sud du Niger. une majorité de 228 voix contre 157.

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Londres,29février M. Chamberlain a proposé la reconstitution du comité d'enquête sur la Chartered, en y adjoignant sir John Lubbock. M. Maclean a proposé un amendement ayant pour objet de renoncer. à l'enquête qui est inopportune et inutile sir John Lubbock a secondé l'amendement, en disant qu'il est du devoir de la Chambre de considérer les meilleurs intérêts de l'Empire une enquête ferait renaître les sentiments de race; la question a été ajournée. Un membre du corps diplomatique représente le ministère des affaires étrangères à Venise (à la conférence sur la peste sans doute). Le bureau de l'Inde a ordonné aux médecins appartenant au service médical de l'Inde, en congé, de retourner à leurs il a demandé postes inmmédiatement au département médical de l'armée des Londres, février. 2 volontaires pour le service de la peste dans l'Inde ces volontaires partent pour Muravieff rendu visite à l'empereur Bombay immédiatement. Guillaume à Kiel. amendements au traité d'arbitrage Les Londres, 30janvier. le rendent absurde, ce que les jingoes M. Brodrick a présenté une motion américains voulaient. M. Balfour a introduit un projet de loi ayant pour objet d'autoriser un emprunt de5,458,000livres sterling pour casernes, sur les écoles primaires, qui exempte les fortifier diffé- écoles libres de taxes, et accorde une ascamps, champs de tir, pour rentes villes, établir des forts autour de sistance de cinq shellings par élève anLondres et acheter de vastes terrains au- nuellement. Le maj or anglais Bor est parti pour tour de Salisbury pour les manœuvres. le commandement provisoire de prendre La motion a été adoptée. la gendarmerie crétoise. M. Herbert, secrétaire de l'ambassade

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Londres, 2 février.

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Londres, 5 février. Le bill sur l'enseignement primaire

a

été adopté en première lecture par une majorité de 184 voix. Les propositions du gouvernement causeront une augmentation de l'armée de 7.385 hommes et une augmentation du budget de la guerre de 98,400 livres sterling. Londres, 5 février. Lord Lansdowne a annoncé qu'il a l'in-

tention d'ajouter deux bataillons aux


Gitards, un bataillon au Cameron HighJanders, un autre à l'artillerie de Malte e un dernier au régiment des Indes occidentales ; il se propose aussi d'augmenter l'artillerie des garnisons de 3,500 hommes et de créer une nouvelle batterie de campagne. Londres, 6 février. Des combats sérieux ont lieu à La Canée, les soldats tirent, des remparts, sur les chrétiens ; les trois quarts du quartier chrél' ont été brûlés, les chrétiens se sauvent sur les navires de guerre étranils sont attaqués par les Musulgers il y a eu 380 victimes. Une excimans icÚÍou règne en Grèce, le gouvernement a déclaré qu'il renonçait à s'abstenir quatre navires de guerre grecs ont reçu en l'ordre de se rendre Crète. Londres, 7 février. L'ordre a été rétabli à La Canée trente fugitifs chrétiens seulement ont été tués, les matelois et les soldats de l'infanterie le marine des navires de guerre anglais, français et italiens font des patrouilles dans les rues. Londres, 8 février. La Canée est toujours en flammes toutes les familles chrétiennes se sont embarquées sur les navires de guerre -des troubles sont imminents à Halipa, Candie et Retimo ; on craint un soulèvementgénéral. Ily a des meetingspopulaires dans toute la Grèce pour demander l'annexion de la Crète.

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Londres, 9 février. Les insurgés crétois ont proclamé leur union avec la Grèce toute la flotte grecque a reçu l'ordre de se tenir prête à la mer. Le Times annonce que prendre La Canée a été désertée par les chrétiens; elle n'est occupée que par les Musulmans. M. Chamberlain est av lit avec la

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goutte.

Londres,10février. La Canée est tranquille. Le major anglais Bor a pris le commandement de la gendarmerie crétoise, qu'il est en train de réorganiser. L'escadre de torpilleurs grecs se prépare activement. L'expédition du Niger est arrivée à après avoir défait douze milles de Bida, Foulahs les avant-postes des avoc des pertes sérieuses. Londres. 10février. M. de Nclidoff, dans une lettre à la Porte, fait allusion aux rumeurs annonil recomçant des troubles imminents mande des réformes, disant que de nouveaux désordres mettront en périll'intégrité de la Turquie.

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Londres, Il février. Une circulaire de la Porte invoque l'appui des Puissances pour rétablir l'ordre en Crète les Puissances se concertent pour faire des représentations à Athènes à l'effet de rappeler les navires -le guerre grecs.

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Il février. particulierde Reuter, Londres,

Lecorrespondant

qui visite les districts où sévit la famine, déclare qu'elle est la plus terrible du siècle, dépassant en rigueur celle de1876. Les Musulmans ont incendié Retimo 1,500 Chrétiens assiègent l'Est de la Crète. L'excitation à Athènes continue la flotte detorpilleurs, sous le commandement du prince Georges de Grèce, est partie pour la Crète. Bida aété prise le 26 janvier; 30,000 *oulahs la défendaient l'affaire a été chaude le lieutenant Thomson, du Leicester Regiment, est le seul blanc tué.

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Londres, 12 février. Malgré la sympathie que provoque le désir de la Grèce d'aider les Crétois, il n'est pas douteux que les navires de guerre étrangers n'empêchent les navires de guerre grecs d'intervenir d'une façon active. La note grecque remise à lord Salisbury déclare que la Grèce empêchera le débarquement de troupes turques en Crète, par tous les moyens en son pouvoir. La Grèce a adressé aux Puissances une note où elle déclare qu'elle ne peut demeurer spectatrice indifférente des événements de Crète. Londres, 12 février.. 600 Crétois armés ont quitté la Grèce pour la Crète une autre flottille grecque est prête à prendre la mer des renforts marchent à la frontière.

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NY GAZETY MALAGASY

RAHARAHAM-PANJAKANA RÉSIDENCE GÉNÉRALE NY FRANCE

ETO MADAGACAR AMY NY VAHOAKA ETO IMERINA

Hatramin' ny nilazan' ny Gouveroementa ny Republique fa zana-tany Frantsay Madagascar, dia tonga tsy ilaina intsony ny fiandrianan' ny Mpanjakaeto Imérina. Ka noho izany dia namporisika ny Mpanjaka aho hiala amy ny rahahany, ary noho ny fangatahana nataony tamiko dia nomeko lalana hiany izy handeha ho any amy ny nosy Reunion, izayhahazoany fandraisana tsara indrindra avy amy ny manampahefana Frantsay ao. Tamin' izao volana vitsivitsy lasa izao no nahitanareo ny hevitr' ireo teny ireo hoe Madagascar dia zana-tany Frantsay. Izany milaza fa Frantsa irery no manampahefana aty Madagascar ary Izy tsy mety hiombona ny fahefany na amin' iza na amin' iza. Izy Irery no tompon' nosy manontolo ity. Izany hoe: Frantsa no hitondra aminareo ny sivilisasiony sy hanao izay rehetra azony atao hampiditra aminareo ny fombam-pitondrana izay fanao any Frantsa hiany, ka ho entina amim-pahamarinana, sy amim-piadanana ary amy ny tsy fiangarana, ny olona rehetra. Eta hitanareo sahady fa tsy foana ny tokyefa

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ity

;

nomeny anareo ; ny fanandevozana efa noravana, ary ny andevo dia tonga mitovy amy ny tompony laloha ny fandoavan-ketra, maVina lavitra noho ny taloha, symampitovy ny olona rehetra, dia efa naoriny. koa ny olona rehetra dia efa nomeny safidy nanao sy hanaraka ny fivavahana arak' izay tiany ; trano fampianarana maro no naoriny dia trano fampianarana ambany, trano fampianarana tao-zavatra, trano fampianarana dokotera, trano fampianarana ho mpampianatra izay hahazoan' ny olona rehetra ny fahalalana hahatonga azy amy ny toeranaainbony indrindra eto amy ny Colonie araka ny fikelezan' aina sy ny asa hataony; ny namanareo izay nampiseho herim-po tamy ny famelezana ny fahavalo dia efa novaliana soa sy nomena fananana ny tenany sy ny fianakaviany, ary izay naman' ny mpikomy kosa dia nofaizana mafy dia mafy, na inona na inona ny voninahiny. Mba hampiverina ny fiadanana sy ny fahasambarana eto amy ny tany, ny miaramilanay mahery tsy mitsahatra mamely ny mpiodina amy ny fahasahiana lehibe indrindra hatramin' izao andro izao, ary hianareo aza dia nangatakabasysy katirijy tamiko mba hikambana aminy sy hanampy azy amin' ity raharaha fampandriana tany ity izay hahazoanareo soa betsaka. Ary napetraky ny miaramila kosa ny basiny ka lasa nampianatra anareo indray izy hatraiza hatraiza eto Imérina, izy kosa no nampianatra anareo ny fiteninay sy nanampy anareo amy ny fanorenana ny tranonareo efa rava, ary nananatra anareo amy ny fomba tsara indrindra tokony harahinareo amy ny fambolena. HitanareofaFrantsa amin' izaoankehitrinyizao mihevitra anareo ho tena Zanany. Tsy mikendry afa-tsy izay hahasoa anareo hIany Frantsa, ary amy ny fanajany ny fombanareo ny lalanareolzy, dia ta-hampahazo anareo anjara lehibe amy ny soa vokatry ny sivilizationy izay ananany rahateo. Ny anjaranareo izao dia ny hanampy ahy amin' ity raharaha fampandrian-tany sy fampidiran' ny Zava-baovao mahasoa anareo ity, izay nametrahan'nyGovernementa ny Republique Française ahy eto aminareo. Amin' izany dia tsy ho tra-pahoriana intsony hianareo, koa dia tampeno ny sofinareo tsy "hihaino ny teny ratsy sy ny famporisihina ataon' ny fahavalonareo,izaymila hanimba anareo ary hevero tsara ny famaizana mahatsiravina izay manjo ny manohitra ny fahefana izay nrifehy anareo. Aoka hianareo ho vahoaka mahatoky sy manaiky any Frantsa, ary aza inisaiasala hianareo tá. raha tahiny misy zavatra mampisalasala anareo na tsy fantatrareo dia ilao hcvitra ny Residenta sy ny Manamboninahiira Frantsay, sy ny Komandin' ny poste sy ny Missionaires sy ny Pasteurs ary ny mponina Frantsay izay miara-monina aminareo. Izy no hisakana anareo tsy hihaino ny tsaho tsy marina ary tsy hisy tokony halaonareo afa-tsy ny manaraka ny toro-hevitra hendry izay homeny anareo. Averiko indray aminareo ny teniko hoe dia ny fahamarinana no arahiko mandrakariva. Raha ny amynyMalagasyizay miasa amim-piadanana sy izay vahoaka mahatoky sy manaraka any Frantsa, dia tsy hitsahatra aho hanome azy ireny mariky ny titiavako azy, fa raha ny amy ny mikomy kosasyizay rehetra tsy manaiky ny fahefako, na iza na iza, na zovy na zovy, tsy havelakotsy voan' nyfamaizana mafy dia mafy izyary tsy maintsy ho enjehin' ny miaramilanay hatramin' izay fara-tierehy indrindra. Faran' ny teniko, ka henoy tsara izao ambarakb ammareo izao : Hatramy nydimy volana izay nahatongavako teto aminareo dia efa hitan' ny masonareo hiany ny nataoko ary fantatrareo tsara rahateo fa ny teniko rehetra tsy maintsy ho tanterahina mandrakariva. Antananarivo 28 Février 1897, Ny Résident Général,

: ho

sy

:

GALLlENl.


fanatanterahan' ity didy ity araka ny ,tandrify

DIDY No 434

Milaza ny fitandremana ny Gouvenora Gé-

néral anankiray et Imérina.

1897. GALLIENI.

Ny Général Lehiben' ny Foloalindahy mpitana ny tany sy ny Résident Général aty Mada-

gascar.

Nohonydidy navoakatamy ny

azy avy. Natao teto Antananarivo tamy ny 28 Février Natao araka ny didin' ny Général Hov Ny Chef d'Etat-Major Manao ny raharahan' ny Secretaire Général amy ny fari-tany fehezin'ny foloalindahy.

Décembre GERARD. 1895, milaza ny fahefan' ny Résident Général. Noho ny didy navoaka tamy ny 28 Février DIDY N° 433 1897, milaza ny fandravana ny liandrianan' ny Mpanjaka eto Imerina sy manafoana ny firaJfilaza ny fandravana ny fiandrianan' ny harahan' ny Premier Ministre ; Raha mihevitra ny faliaizana sy ny zotom-po Mpanjaka eto Imerina. Secrétaire Général, nasehony M,Rasanjy15V sy ny soa miharihary nataony tamy ny fanamNy Général Lehiben' ny Foloalindahy mpita. piany any France hatramy ny volana maro- na ny tany sy Résident. Général ny France aty maro, Madagascar. Nohonydidynavoaka tamy ny 11 DécemDia mamoaka izao didy izao : bre 1895, milaza ny fahefan' ny Résident TOKO 1. — Rasanjy 15 Vtra, dia atao Gouver- Général. Noho ny didy navoaka tamy ny 16 Aoùt nora Généralin' Imerina ka mahazo karama 1896, milaza fa nyNosy Madagascar, dia zanaA. 5.000 isan-taona izy. Frantsay ; TOKO II. — Ny chef d'Etat-Major manao ny tany Raha mihevitra fa ny fiandrianan' ny Mpanfariraharahan' ny Secrétaire Général amy ny intsony jaka dia ilaina hatramy nilazan' tsy ny miadidy ny tany fehezin' ny foloalindahy no Fanjakana ny Repoblika fa zana-tany franny fanatanterahan' ity didy ity. tsay Madagascar; Ary satria hita, fa ny lohan' ny andian' ny Natao teto Antananarivo tamy ny 28 Féfahavalo sisa izao, sy ny fianakavian' olona vrier 1897. andriana maromaro mbola mitohy ny fanoheGALLIENI. rany fahefany hanaiky tsy Frantsa, ka ny GénéRésident didin' ny Dia natao noho ny miankina. indrindra amy ny tiandrianan' ny Mpanjaka izany sady mety hahatonga ela loaHoy tra ny fampandriana ny tany sy ny fampanNy Chef d'Etat-Major, drosoana tian' ny Frantsay hatao amin' ity Manao ny raharahan' ny Secrétaire Général tanyity. "tsy foloalindahy. satria Fari-tanin' Imerina koa fehezin' Ary fari-tany ny ny amy ny maintsy ampiarahina fomba amy ny fari-tany GERARD. hafa eto Madagascar, izay ho fehezin' ny Governora Général Malagasy, ao ambanin' ny fiadidian' ny Manampahefana frantsay, DIDY No437 ;.- .",,-:/ ; Mamaoka izao didy izao : fiandrianan' ny Mpanjaka eto Ny TOKO Ny amy ny lalana Malagasy eto lmérina. Imcrinallldiatsymisyintsony. firaharahan' ny Premier MiTOKO II. — Nymisy nistre, dia tsy intsony ary amin' izao nipiFoloalindahy Ny Général Lehiben' ny sisa izao ny fari-tanin' Imerina dia fehezin' ny tana ny tany sy Résident Général ny France Governora Général, atao hoe Governora Généralin' Imerina ary ao ambanin' ny liadidian' eto Madagascar, izy. Nohony didy navoaka tamy ny i Décembre ny Manampahefana frantsay d'Etat-Major Chef TOKO III. —Ny Résident manao ny ananan' ny 1895, milaza ny fahefana Général raharahan' ny Secrétaire tany amy ny Général fehezin' ny foloalindahy, no miadidy ny fanaNoho ny didy navoaka tamy ny 28 Février tanterahan' ity didy ity. Natao teto Antananarivo tamy ny 28 Fé1897, milaza ny fandravana ny fiandrianan' ny vrier 1897. Imerina ; Mpanjaka GALLIENI. Raha mihevitra fa ilaina ny manamafy sy ny manamarina ny laIàna malagasy efa misy Dia natao araka ny didin' ny RésidenteGénérahateo eto Imerina, ka narahin' ny vahoaka, ral ity : Hoy Dia mamoaka izao didy izao : Ny Chef d'Etat-Major, TOKO I. — Ny lalan' ny Fanjakana eto ImeriManao ny raharahan' ny Secrétaire Général na izaytsy noravana hatramin' izao andro izao amy ny tany fehezin' ny miaramila, dia manan-kery mihitsy. GÉRARD. TOKO II. — Amy ny sisa ny didim-pitsarana rehetra izay havoakan' ny Mpanao fanjakana malagasy, dia hatao amy ny anaran' ny RépuDIDY No 423 blique Française. Manamboninahitra anankiray Manendry Chef d'Etat-Major manao lefitry ny SOWJ-Gouverneur-ny Tsinjoarivo, TOKO III. — M. le sy Général Secrétaire raharahan' amy ny M anamboninahitra anankiray ny ny Mpanoratry ary fari-tany fehezin' ny foloalindahy, sy M. le ny Sous-GouverneurrtAmhohilrandriamanitra Procureur Général lehiben' ny Fitsarana eto Madagascar, ary ny Manamboninahitra lehiben' Ny Général commandant le Corps d'occuny fitokotokoan' ny foloalindahy sy lehiben' pation sy. Résident Général-ny France aty ny fari-tany samihafa dia samy miadidy ny Madagascar. 11

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eto

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Noho ny lalàna navoaka tamy ny 11 Décembre 1895; Noho ny didy navoaka tamy ny 27 Avril 18*j6, manao any Sisaony ho Gouvernemeat Général Noho ny didy navoaka tamy ny 27 Septembre 1896, manao ny Fari-tany llladidin' ny

;

miaramila ; Noho ny didy navoaka tamy ny 31 Octobre 1896, manambatra ny fari-taninv Tsinjoarivo amy ny Cercle Militairen' Ambatomanga; Noho ny didy navoaka tamy ny 28 Décembre 1896, manao ny Sous-Couvernement n* Ambohitrandriamanitra; Araka ny toro-iievitry Monsieur le Chef de Bataillon, commandant le Cercle Ambatomanga, Dia mamoaka izao didy izao : TOKO fe. — Rafondriaka, dia tendrena ho Manamboninahitra lefitry ny Sous- Gouverneur ny Tsinjoarivo, ka mahazo karama a.90 isan-

taona.

J, Bte Rabe, dia Manamboninahitra lefitra TOKO

2,-

tendrena ho

amy ny Sous-Gouverneur n'Ambohitrandriamanitra, ka mahazo karama a.90 isan-taona. TOKO 3. — Joseph Ratsimba, dia tendrena ho Mpanoratry ny Sous-Gouverneur n'Ambohitrandriamanitra ka mahazo karama ariary 60 isan-taona. Ity didy ity dia manan-kery hatramy ny I Janvier 1897. Antanànarivo, 25Féuier1897" GALLIENI.

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG. DIDY No 407

Manendry ho Sous-Gouverneur kilasy voalo-

hany.

----Lehiben'

Ny Général, ny Foloalindahy mitana ny tany sy Résident Général ny Frantsa

aty Madagascar, Noho nv didy navoaka tamy ny 11 Decembre 1895; Noho ny didy navoaka tamy ny 27 Avril 1896, manorina ny Gouvernement Généraln'Avaradrano; Noho ny didy navoaka tamy ny 27 Septembre 1896, manambatra ny SOls-Ccuvernemcnt d'Ambohimanga amy ny Cercle de Babay, Dia mamaoka izao didy izao : TOKO 1. — Rainilaimozc, Sous-Gouverneur kilasyfahatelo ao Ambohimanga, dia atao SousGouverneur kilasyj voalohany, ka mahazo karama ariary 360 isan-taona. Antananarivo, 22 Février 1897. GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôie, HOMBERG.

Ny Général Lehiben' ny Foloalindahy mitana ny tany sy Résident Général ny France aty Madagascar, dia nanome izao voninahitra izao

:

Randriampiry nataony 9 vtra do Ratsimirony i vtra do Rainibozy 7 vtra Rainipatsavao do 7 vtra Rndriamanantsirofo do 7 vtra. Noho ny ny zotom-po sy ny tsy fitandroany hasasarana tamy ny fanaovana raharaha momba ny hanin' ny miaramila tany Ankeramadinika sy Analamazoatra.


RÉQUISITION lV 100

«Ambato», misy tany voavoly sy hazo mamoa ni aucun droit réel immobilier, actnel ou éven-< fihinana, ao Arnbato tokony ho roa kilomètre tuel. Le Conservateur de la propriété foncière, Suivant réquisition du 14 Janvier 1897, MM. avy ao Mananjara. BAIlTHOLOME. Izany tany izany dia misy 50 hectares ny ~£tùix rue Luuis, de' cordonnier, domicilié à Tama- habeny, ~iave, la Gendarmerie, et Luca Louis, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, FANGATAHANA i03 tailleur, domicilié même ville, place du 12 dia ny taniny Monsieur Martin; ny antsinanana, JDécembre, ont demandé l'immatriculation, en dia ny rcniranony Mananjara; ny atsimo, sy ny Noho ny fangatahana tamy ny 28 Janvier' qualité de propriétaires indivis, d'une proprié- andrefana, diany tanim-panjakana. Ny mpangataka manambara, fa araka ny i897, Monsieur De Sornay Georges Pierre de té à laquelle ils ont déclaré vouloir donner fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo Mouhy, mpivarotra, monina ao Mananjara Je nom de «PlaisanceM., consistant en un terrain nu, situé à TamataYl, au lieu dit Anjoma. dia tsy misy natao anton-javatr'olona, ary tsy nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Cette propriété, occupant une superficie de ananan'olon-kafa, na ankehitriny na amy ny Fanjakana, fa izy no tompon' nviioetany nambaSahava^ ho avy. rany sy tiany nomena anarana f5 ares environ, est limace : to, misy trano anankiray sy tanimboly aor NyMpitahiry ny amy ny fananana tany, Au Nord et à l'Ouest, par divers Sahavato, fari-taninyMananjara. A l'Est, par le Zoma ; BARTHOLOMEW Izany tany izany, dia misy i5 ares nyhalehiAu Sud, par la route de Tamatave à Tanabeny ary izao no faritra aminy : Ny avaratra, jiarive. REQUISITION N- 102 dia nytranondRabesoava ny antsinanana, dia Les requérants déclarent qu'à leur connaisny lalambem-bahoaka ; ny atsimo, dia ny trasance n'existe, sur ladite propriété, aucune andrefana, dia ny valan'omLabutt charge ni aucun droit réel immobilier, actuel nony ny ; Suivant réquisition du 25 Janvier 1897, Mme bin-dRabesoava. éventuel. pu Nicol Georgine-Marie, propriétaire, domiciliée Ny mpangataka manambara fa araka ny , Le Conservateur de la propriété foncière. à Tsarahafatra, district de Mananjary, a deman- fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, BARTHOLOMÉ. dé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy d'une propriété à laquelle elle a déclaré vou- ananan' olon-kafa na ankehitriny ny amy na loir donner Tsarahafatra consisde nom », ho avy. « FANGATAHANA l'\o 100 tant en une maison et dépendances situées Nv Mpitahiry ny amy ny fananana 1any«à Tsarahafatra, district de Mananjary, BARTHOLOME. Noho ny fangatahana tamy ny 14 Janvier Cette propriété, occupant une superficie de 1897, Monsieur Felix. Louis, mpanao kiraro 400 hectares environ, est limitée: * RÉQUISITION N° 105 jnonina ao Toamasina, .my ny laluna GenAu Nord, par le village Mandihirarina; darmerie, sy Monsieur Luca Louis, mpanjaiSuivant réquisition du 6 Février 1897, M. A l'Est, par la rivière Mananjary; ira, raoniiia ao Toamasina, amy ny liloerana Chapellut Hippolyte, industriel, domicilié à TaA l'Ouest, par des terrains domaniaux. i'Z Decembre, niara-nangataka ny anoratana La requérante déclare qu'à sa connaissance matave, rue de la Gendarmerie, locataire par' Jimy ny Rcjistry ny hmjakana, fa izy no sa- il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge bail emphytéotique ue l'immeuble ci-après déjny tompon ny tany nambarany sy tiany ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éven- signé, a demandé l'immatriculation, au nom de Mlle Elise Ducasse,cn qualité de propriétaire, jiomena anarana hoe « Plaisance », tany fo- tuel. tsiny, ao Toamasina izay atao hoe Anjoma. Le Conservateur de la propriété foncière, d'une propriété à laquelle on a déclaré vouloit Izany tany izany dta misy 5 ares ny habeBARTHOLOME. donner le nom de « l'Oiseau bleu »,consistant izao no faritra aminy : IlV, ary en un terrain et maisonnettes situés à TamaSSy avaratra sy ny andrefana, dia ny toko—^ tave, au lieu dit «Pointe tanin'olona samihafa ; ny atsinanana, dia AnFANGATAHANA No 102 Cette propriété,occupant une superficie de 15 joma ; ny atsimo, dia ny araben-dalana Toa87 centiares, est limitée: ares jnasina mankany Antananarivo. Nord, par un terrain appartenant à Mme Noho ny fangatahana tamy ny 25 Janvier Au Ny mpangataka manambara fa araka ny 1897, < Madame Nicol Georgine-Marie tompon- Delphine Modicnt fabafantarany io lanauana tany io, diatsy misy tany, monina J Au Sud, par une voie publique; ao Tsarahafatra, fari-taniny jiatao anto-javatr oiona, ary isy ananan' olon- Mananjara, nangataka ny anoratana amy ny A l'Est, par la propriété de M. Alibert; .kal'a, na ankehitriny, na amy ny ho avy. Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon'ny A l'Ouest, par une propriété appartenant à Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany. tany namharany sy tianynomena anarana hoe: M. Tsarahafatra,"misytrano anankiray sy ny moLe requérant déclare qu'à sa connaissance il RARTHOLOME. mba azy ao Tsarahafatra amy ny fari-taniny n'existe, sur ladite propriété, aucunecharge ni droit réel immobilier, actuel ou évenMananjara. aucun REQUISITION N° 101 lzany tany izany dia misy 400 hectares ary tuel, autres que ceux résultantd'un bailemphyizao no faritra aminy: Ny avaratra, dia ny tanana téotique consenti pour une durée de 25 ans, Suivant réquisition du 2:; Janvier 1897, Mme Mandihirarina; nyatsimo, dia ny tanàna par acteS. S. P. du 28 Septembre 1896. .Nicol Gcorginc-Marie, propriétaire, domiciliée Ambatomainty Le Conservateur de la propriété foncière. ny atsinanana, dia ny reniraBAHTHOLOMÉ, Tsarafahaira, district de Mananjary, a de- nony Mananjara ; ny andrefana, dia ny tanimmandé l'immatriculation, en qualité de pro- panjakana. FANGATAHANA 105 priétaire, d'une propriété à laquelle elle a Ny mpangataka manambara fa araka ny fauéclaré vouloir donner le nom de «Ambato », hafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, Nohony fangatahana tamy ny 6Fevrier1897, consistant en terrains à cultures et arbres dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy Monsieur Chapellut HippolJte, mpanao tao-zairuitiers situes à Ambato, à 2 kilomètres envi- ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny vatra, monina ao Toamasina amy ny làlana ho avy. ron de Mananjary. mpanofa maharitra, nangataka Gendarmerie, Cette propriété, occupant une superficie de Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany Rejistry ny Fanjakana anoratana ny amy ny BAHTHOLOME. 50 hectares environ, est limitée: Mamonjely Elise Ducasse ny anarany amy ny Au Nord, par la propriété de M. Martin ; nambarany, ary tiany synomenaanaratany REQUISITION N° 103 A l'Est, par la rhière Mananjary ; hoc: na A Sud et à l'Ouest, par des terrains doma«Oiseau bIeH)) tany misy tranomadinikaao , niaux. Suivant réquisition du 28 Janvier 1897, M. an-tsiirakaatao hoe: Pointe Hastic." La requérante déclare qu'à sa connaissance De Sornay-Georges-Pierre de Mouhy, négociant Izany tany izany, dia misy 15 ares sy 87 cenn'existe, sur ladite propriété, aucune charge domicilié à Mananjary, a demandé l'immatri- tiares, ny halehibeny, ary izao no faritra amijii aucun droit réel immobilier, actuel ou culation, en qualité de propriétaire, d'une pro- ny Ny avaratra, dia ny taniny Madama Delphipriété à laquelle il a déclare vouloir donner le ne Modicat; ny atsimo, dianylalambem-bahon'ntllel. maison aka atsinanana; dia nytokotaninyMonsieur Le Conservateur de la Propriété foncière, nom de « Sahavato », consistant en une de ny Ma- Alihert; et jardin situés à Sahavato, province andrefana, dia ny tokotaniny MonBAHTIIOLOMÉ. ny nanjary. sieur Laborde. superficie de Cette propriété, occupant une Ny mpangatakamanambara, arakany faha15 ares, est limitée. fantaranyireo fanananatany voalazaireo,diatsy FANGATAHANA 1\"0 101 misynatao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' Au Nord,par la maison Rabesoava ; oIon-kafa, naankehitrinynaamynyhoavy.afapublic l'Est, chemin A Janvier ; par un Noho ny fangatahana tamy ny 25 nataony 25 taona, maharitra fanofana tsy Sud, la Labutte; ny maison Au Marie tomponGeorgine Nicol par j897, Madame vita sonia tamy ny nifanekeny araky teny appartenant, bœufs l'Ouest, ny A à fari-taniny par un parc tany monina ao Tsarahafatra amy ny Septembre 1896. 28 à Rabesoava. anoratana nangataka Mananjara, amy ny ny fanananatany. Mpitahiry Ny ny nyamy connaissance déclare requérant qu'à Le tompon' fa izy sa Hejistry ny Fanjakana, ny no BARTHOLOME. charge il propriété, ladite n'existe, sur aucune tany nambarany sy tiany nomena anarana hoc:

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