Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 05/08/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/08/05.

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SOMMAIRE Partie Officielle des fonctionnaires indigènes. ARRÊTÉ nommant — ARRÊTÉ nommant M. Lavoipière, directeur de l'école Le Myre de Vilers. ARRiTÉ élevant à la 1" classe de son grade M. Trigalloux, conducteur principal des travaux publics. ARRÊTÉ confiant provisoirement à M. Lucas, les fonctions de greffier près le tribunal de

-

-

Diégo-Suarez.

un garde principal de la garde ARRÊTÉ élevant à la 3* classe de son grade M. Hourcade, garde principal de la garde indigène. ARRÊTÉ—allouant une indemnité de fonctions au payeur particulier, chef de la comptabilité du service de la Trésorerie. ARRÊTÉ — nommant un fonctionnaire indigène. ARRÊTÉ —nommant un fonctionnaire indigène, AliRÊTÉ promulguant le décret du 10 Juin 1897, portant approbation d'un arrêté du Résident Général à Madagascar réglementant l'émigration des travailleurs malgaARRÊTÉ

nommant — indigène.

-

-

ches. RAPPORT au Président de la République Française — suivi d'un décret ï~onrt portant tant approbation Rési Général à Madad'un arrêté du Résident gascar, réglementant l'émigration des

travailleurs malgaches.

DÉCISION—créant une commission pour étudier les

PARTIE OFFICIELLE ARRÊTÉ 830 nommant des fonctionnaires indigènes.

»

;

sonnel de l'école « Le Myre de Vilers sous une direction unique Sur la proposition du Chef du Service de l'Enseignement, f

RÉSIDENCE GÉNÉRALE

Arrête:

— M. Lavoipière, instituteur, est nommé, à compter du 1er Août, directeur de l'école Le Général commandant le Corps d'occu- « Le Myre de Vilers». pation et Résident Général de France à Madaremplacera le Chef du Service ART. II. — de l'Enseignement, en cas d'absence ou d'emgascar, pêchement de M. Gautier. Vu le décrefdu 11 Décembre 1895 Vu l'arrêté du 27 Avril1896, divisant l'Imérina en ART. III. — Le Chef d'Etat-Major, faisant cercles militaires fonctions de Secrétaire Général en territoire Vu l'arrêté du 23 Février, fixant nouvelle réparti- militaire, est chargé d'assurer l'exécution du tion des divisions administratives du 2* territoire présent arrêté. militaire Fait à Tananarive, le 26 Juillet 1897. Vu l'arrêté du 21 Mai 1897, instituant deux classes GALLIENI. d'officiers-adjoints aux sous-gouverneurs et deux classes de secrétaires ; le Résident Général Par Sur la proposition de M.le Capitaine commandant le Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de cercle annexe d'Arivonimamo Après avis conforme de M. le Lieutenant-Colonel Secrétaire Général en territoire militaire, commandant le 2* territoire militaire. GÉRARD. Arrête ART.

1

II

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;

la

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:

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:

ARRÊTÉ 832 ART. I. — Rakotovahoaka, 10 honneurs, ofélevant à la lre classe de son ficier-adjoint au sous-gouvernement d'Imerintsiatosika, est nommé sous-gouverneur de grade M. Trigalloux, Conducteur prin38 classe à Amboniriana, aux appointements cipal des Travaux Publics. RÉSIDENCE GÉNÉRALE

annuels de 1,200 francs, en remplacement de Razakarivony, révoqué de ses fonctions. Raleva, secrétaire du sous-gouvernement d'Amboniriana, est nommé officier-adjoint au sous-gouvernement d'Amboniriana, aux appointements annuels de 450 francs, en remplacement de Rainimanantoanina, révoqué de ses fonctions. Ravenja est nommé officier de 28 classe adjoint au sous-gouvernementd'Imerintsiatosika, aux appointements annuels de 450 francs, en remplacement deRatovahoaka.

réclamations au sujet des meubles et Fait à Tananarive, le 26 Juillet 1897. la pendant pris dont objets le guerre et GALLIENI. montant est déposé au Trésor. * Vu: DÉCISION—chargeant le préposé des douanes de Fénérive du service postal. Le Directeur des Finances DÉCISION—supprimant les infirmeries de garnison et du Contrôle, d'Ambatomanga et l'infirmerie annexe de HOMBERG. Maharidaza. DÉCISION supprimant la dénomination de « régi— ARRÊTÉ 831 RÉSIDENCE ment d'Algérie ». DÉcISION-abrogeant les dispositions du paragra- GÉNÉRALE nommant M. Lavoipière Diphe 3 de l'article 2 de la décision 1 du recteur de l'Ecole Le Myre de Vilers. 28 Septembre 1895. NOTE CIRCULAIRE 117. Le Général commandant le Corps d'occupaNOTE CIRCULAIRE 119. tion et Résident Général de France à MadaCIRCULAIRE 22.. DÉCISION—N° 4 du service des mine3. gascar, DÉCISION—N° 5 du service des mines. Vu le décret du 11 Décembre 1895 ; Vu l'arrêté 281, du 2 Janvier 1897, portant création del'école « Le Myre de Vilers » ; Vul'arrêté723, du5Juin 1897, nommant M.Jarzuel PARTIE NON OFFICIELLE directeur de cette école Vu la décision du Ministre des Colonies en date NOUVELLES ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES MILI- du 12 mai 1897, nommant M. Lavoipière, instituTAIRES.— RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES teur a Madagascar Considérant qu'il est nécessaire de placer le perET COMMERCIAUX.

;

;

Le Général

commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar, Vu le décret du 11 Décembre 1895; Vu l'arrêté du 12 Décembre 1896; Vu les services exceptionnels rendus par M. Tri-

galloux dans l'exécution des travaux de voirie accomplis pendant le 1" semestre de l'année cou-

; Sur la proposition de

rante

M.

militaire, commandant le

:

3*

le Colonel, Gouverneur

territoire,

Arrête

Trigalloux, Conducteur principal classe des publics, charge du

ART.

I.

M.

de 28 Travaux vice dela Voirie à Tananarive, est promu àlaserire classe de son grade. ART. II. Ses appointements, fixés à onze mil— lefrancs par an (11.000 fr.), solde d'Europe, 5.500

fr., courront du

Juillet courant. ART. III.-Le Chefd'Etat-Major, ordonnateur secondaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. 16

Fait à Tananarive, le 25 Juillet 1$97. GALLIENI.

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôley HOMBERG.

:

Par 1 e Résident Général Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, GÉRARD.


ARRÊTÉ 833 GÉNÉRALE confiant provisoirement à M. Lucas les fonctions de greffier près le tribunal de Diégo-Suarez.

ARRÊTÉ 840 Sur la proposition de M. le Capitaine commandant RÉSIDENCE GENEI\ALE le Cercle annexe deBetafo et l'avis conforme du enerale nommant un fonctionnaire Lieutenant - Colonel commandant le 2, territoire indigène. militaire, Arrête Le Général commandant le Corps d'occupaprincipal ART. I. Hourcade, garde M. de Le Général commandant le Corps d'occupa— tion àMadaRésident Général et de France de tion et Résident Général de France à Mada- 4" classe la garde indigène de Madagascar, est gascar, la de à classe grade. 3e son promu gascar, Vu le décret du 11 Décembre 1895 ; Vu le décret du 11 Décembre 1895, art. 2 j ART. II. — M. le Chef d'Etat-Major, faisant Vu l'arrêté du 23 Février 1897, organisant la Vul'absence de M.-Coulet, greffier-notairea Diégo- fonctions de Secrétaire Général en territoire province de Betafo et supprimant le GouverSuarez, qui a obtenu un congé de convalescence; chargé militaire, est de l'exécution du présent nement. Général du Vakin'ankaratra Général, Sur la proposition du Procureur arrêté, qui aura son effet à partir du jour de Vu l'arrêté du 23 Février 1897, fixant la nouArrête velle répartition des divisions administratives du sa notification à l'intéressé. Fait à Tananarive, le 29 Juillet 1897. 2" territoire militaire ART.I..— M. Lucas remplira provisoirement Considérant le zèle et le dévouement que Raoles fonctions de greffier près le tribunal de paix GALLIENI. Vu bena a montrés dans les missions dont il a été à compétence étendue de Diégo-Suarez et celles Le Directeur des Finances chargé lors des négociations relatives à la soumisde notaire, en remplacement de M. Goulet. et du Contrôle, sion. du chef rebelle Rainibetsimisaraka Sur la proposition de M. le Capitaine commanART. II. — Il recevra une indemnité égale à dant le cercle annexe de Betafo la moitié des appointements du greffier titulaire. Par le Résident Général avis conforme de M. le Lieutenant-ColoLe Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de nelAprès ART. III. --- Le Procureur Général est chargé commandant le 2* territoire militaire, Secrétaire Général en territoire militaire, de l'exécution du présent arrêté qui aura, son GÉRARD. effet à partir du 3 Juillet courant. Arrête Fait à Tananarive, le 26 Juillet 1897. ARRÊTÉ 838 RÉSIDENCE GALLIENI. -Vu: ARTICLE UNIQUE. Raobena nommé sousGÉNÉRALE Le Directeur des Finances allouant une indemnité de gouverneur de 3e classe à Antsirabe, aux ap-

RÉSIDENCE

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HOMBERG.

:

;

:

et du Contrôle, HOMBERG.

:

Par le Résident Général Le Procureur Général, DUBREUrL.

ARRÊTÉ 835 GÉNÉRALE nommant un garde principal de la garde indigène.

RÉSIDENCE

Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar Vu les décrets des 11 Décembre 1895 et 11 Juillet 1896 Vu l'arrêté 97, du 6 Novembre 1896, Arrête ART. M. Morel, ancien sous-officier, soldat de ire classe au 13e Régiment d'Infanterie de Marine, est nommé garde principal de 4e classe de la garde indigène de Madagascar. ART. -Sa solde d'Europe est fixée à 1,300 francs et sa solde coloniale à 2,600 francs par an. Elle courra à partir du jour où le présent

;

;

:

I.-

Il.

arrêté lui sera notifié. ART. III. Il aura droit à une première mise d'équipement de 200 francs. ART. IV. M.M le Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, et l'Administrateur central de la Milice sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. 1

-

:

Fait à Tananarive, le 27 Juillet 1897. GALLIENI. Vu Le Directeur des Finances

et du Contrôle, HOMBERG.

:

;

est

fonctions au Payeur particulier, chef pointements annuels de i,200 francs, en remplade la comptabilité du service de la cement de Radaniela, démissionnaire. Fait à Tananarive, le 29 Juillet 1897, Trésorerie. LJ Général commandant le Corps d'Occupation et Résident Général de France à Mada- Le DirecteurVu: des Finances gascar, et du Contrôle,

GALLIENI.

-0

Vu les décrets des 11 Décembre 1895 et

; Vu l'arrêté

vier

1897

8

Jan-

HOMBERG.

;

ouvrant un crédit de 130,000 fr. pour le fonctionnement du Service de Trésorerie RÉSIDENCE ARRÊTÉ 841 Par analogie avec les dispositions -actuellement GÉNÉRALE promulguant le décret du 10 en vigueur en Cochinchine et au Tonkin; Le Directeur des Finances et du Contrôle en- Juin 1897, portant approbation d'un tendu; arrêté du Résident Général à MadaSur la proposition du Trésorier-Payeur, réglementant l'émigration des gascar, Arrête travailleurs malgaches. ART. I. — Il est alloué au Payeur particulier, Chef de Comptabilité du Service de la Le Général commandant le Corps d'occupaTrésorerie, une fndemnité de fonctions à raison tion et Résident Général de France à Madade trois mille francs par an. gascar, ART. II. — Le présent arrêté aura son effet à Vu le décret du11 Décembre 1895; compter du1er Août 1897. Vu les articles 2 du décret du 28 Décembre 1895, Fait à Tananarive, le 29 Juillet 1891. et 38 du décret du 9 Juin 1896; Vu la dépêche ministérielle du 24 Juin 1897, GALLIENI. Vu Le Directeur des Finances Arrête et du Contrôle, HOMBERG. ART. I. Est promulgé à Madagascar et — • dans les îles qui en dépendent, pour y être exéARRÊTÉ 839 RÉSIDENCE cuté selon sa forme et teneur, le décret du 10 GÉNÉRALE nommant un fonctionnaire Juin 1897, portant approbation d'un arrêté du Résident Général à Madagascar réglementant indigène. 662,

:

:

:

Le Général commandant

leCorps

d'occupa-

tion et Résident Général de France à Madagascar,

;

Vu le décret du 11 Décembre 1895 Vu l'arrêté du 23 Février 1897, créant le Gouvernement Général deiVliarinarivo de Vu l'arrêté du 23 Février 1897, fixant la nouvelle

;

Par le Résident Général Le Chefd'Etat-Major,faisant fonctions Secrétaire Général en territoire militaire, répartition des divisions administratives du 2' ter-

;

l'émigration des travailleurs malgaches. ART. Il. — Un numéro du Journal Officiel de la Colonie de Madagascar, portant la date du 5 Août 1897, et contenant le texte dudit décret dûment collationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar, pour être tenu à la disposition des justiciables. ART. III. — Le Procureur Général est chargé de l'exécution du présent arrêté.

ritoire militaire Vu l'arrêté du 27 Mai 1897, instituant deux classes Fait à Tananarive, le 30 Juillet 1897. d'officiers-adjoints deux et sous-gouverneurs aux ARRÊTÉ 837 RÉSIDENCE GALLIENI. de secrétaires classes GÉNÉRALE élevant à la 3e classe de son Sur la proposition de M. le Lieutenant-Colonel Par le Résident Général -grade M.Hourcade, garde principal de commandant le cercle de Miarinarivo ; Le Procureur Général, Après avis conforme de MJ le Lieutenant-Colonel la garde indigène. DUBREUIL. commandant le2* territoire militaire, Le Général commandant le Corps d'occupaArrête RAPPORT tion et Résident Général de France à Mada- ARTICLE uxiquz. Ramarosata, hrs, est au Président de la République Française gascar, secrétaire de 2e classe du sous-gouvernommé suivi d'un décret portant approbation des décrets Décembre 11 Vu les 1895 et 11 Juilnement de Soavinandriana, aux appointements , du Résident Général à Madaarrêté d'un let i896 ; annuels de 300 francs, en remplacement de Raréglementant l'émigration des traVu l'arrêté 97, du 6 Novembre 1896 ; gascar Considérant le courage etle dévouement dont a barijaona, révoqué de ses fonctions. vailleurs malgaches. fait preuve le garde principal de 4* classe Hourcade, Fait à Tananarive, le 29 Juillet 1891. Paris, le 10 Juin 1897. dans les opérations dirigées au mois de Février 1897, GALLIENI. Vu: contre le chef rebelle Rainibetsimisaraka MONSIEUR LE PRÉSIDENT Finances Directeur des Le gradé Considérantla part importante que ce a prise et du Contrôle, Le Résident Général à Madagascar a dû, dans la soumission du même chef rebelle au mois conformément aux instructions du départeHOMBERG. de Juin 1897 GÉRARD.

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:-

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:

11


ment, réglementerpar voie d'arrêtés pris après avis du Conseil d'administration de la Colonie l'émigration des travailleurs malgaches, de façon qu'aucune atteinte ne puisse être portéeàl'agriculture et à l'industrie locales par une exode trop considérable des indigènes de notre nouvelle possession. Le Général Gallieni, pour assurer l'observation des dispositions qu'il a adoptées à cet effet, a prévu, comme sanction des infractions à son arrêté, des pénalités supérieures à celles que peuvent édicter les gouverneurs des Colonies, aux termes des décrets en vigueur. Afin .de donner à l'arrêté du Résident Général de Madagascar la sanction qui lui est nécessaire, j'ai l'honneur de soumettre à votre signature le projet de décret ci-joint, qui en approuve les dispositions. Je vous prie d'agréer, M. le Président, l'hommage de mon profond respect. ANDRÉ

LEBON.

Le Président de la République Française, Sur le rapport du Ministre des Colonies, Vu l'article 18duSenatus-Consultedu 3 Mai 1854 Vu le décret du 16 Mars 1877, portant que les dispositions du Code pénal métropolitain seront rendues applicables dans certaines colonies Vu le décret du 11 Décembre 1895, relatu aux pouvoirs du Résident Général à Madagascar; Vu les décrets du 28 Décembre 1895 et du 8 Juin 1896, portant organisation du service de la justice

;

;

;

à Madagascar Vu l'arrêté du Résident Général à Madagascar, en date du 26 Avril 1897, réglementant l'emigration hors de Madagascar des travailleurs originaires de

cette colonie. Décrète ART. I. Est approuvé l'arrêté pris le 26 — Avril 1897, par le Résident Général à Madagascar, pour réglementer l'émigration hors de

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Madagascar et dépendances des travailleurs originaires de cette colonie. ART. II. — Le Ministre des Colonies est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera inséré, ainsi que l'arrêté sus-mentionné du Résident Général à Madagascar, au Journal HOMBERG République Française, Bulletin Officiel de la au Officiel du Ministère des Colonies et au Jour- ETAT-MAJORDÉOISION nal Officiel de Madagascar et dépendances.

:

commandant le Corps d'occupaMadation et Résident Général de France à gascar, Le Général

SÈE?

DÉCISION 271 créant une commission pour étudier les réclamations au sujet des meubles etobjetsprispandantla guarra et dont le montant est déposé au Tré-

sor.

-

Le Général commandant le Corps d'occu pation et Résident Général de France à Mada-

gascar,

;

Vu le décret du il Décembre 1895 Vu l'arrêté du 28 Février 1896, ordonnant la

vente aux enchères publiques d'objets mobiliers et de marchandises déposes, lors de l'évacuation de Tananarive, dans le palais du Premier Mimstre Vu la dépêche ministérielle C. 444, du 9 Juin 1897 Considérant que les objets et meubles vendus en exécution de l'arrêté précité ont produit une somme de 40,617 francs 84, déposée au Trésor pour y être tenue à la disposition de leurs anciens propriétaires Considérant qu'aucune réclamation ne s'étant produite, il y a lieu d'instituer une commission chargée de provoquer les revendications des intéressés, entre lesquels sera répartie, après enquête et suivant les droits de chacun, une part proportionnelle de la somme recouvrée, Décide i

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294 supprimant la dénomination de Régiment d'Algérie.

Fait à Paris, le 10 Juin 1897. FÉLIXFAURE. Par le Président de la République Le Ministre des Colonies, ANDRÉ LEBON.

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ta*1»—UUÔcompostedçt

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:

d'Escadrons de Gendarmerie, 1° A l'emploi de capitaine-major, M. le cacommandant laPrévôté, Président pitaine Taupin Marzin, Sous-Commissaire des Co2° A l'emploi de lieutenant, officier-payeur, d'habillement lonies et d'armement, M. le lieutenant Membres. Ferrard. Le Commissaire-Priseur de Tananarive. M. Taupin continuera à toucher ART. IV. se réunira, sur la convocation de son Prési- les allocations pour frais de bureau qu'il a dent, pour étudier les réclamations qui lui se- touchées jusqu'à ce jour. M. le lieutenant Ferront soumises à partir de ce jour et jusqu'au rard recevra les indemnités pour frais de bu31 Mars 1898. Ce délai passé, elle attribuera à reau et emplacement des bureaux allouées au chaque réclamant, suivant les droits reconnus, lieutenant officier-payeur, d'habillement et d'arune part proportionnelle de la somme de mement du bataillonétrangerpar la Dépêche Ministérielle N° 23, du 17 Février 1897. 40,617 fr. 84. Fait à Tananarive, le 18 Juillet 1891. ART. V. — M. le lieutenant Merle, officier d'habillement du Régiment d'Algérie, dontl'emGALLIENI. ploi est supprimé, remettra son service à M. le lieutenant Ferrard. DÉCISION 275 RÉSIDENCE GÉNÉRALE la Etat-Major du bataillon de tirailleurs chargeant le préposé des doua- Le petit même composition celui du batailaura que de Fénérive du service postal. nes lon étranger le personnel en excédent sera rapatrié, y compris le chef armurier Bourdalli. Le Général commandant le Corps d'occu- Le chef armurier du bataillon étranger opérera pation et Résident Général de France à Mada- à la fois le bataillon étranger et pour le pour gascar, bataillon de tirailleurs. Vu le décret du 11 Décembre 1895 ART. VI. Le Colonel commandant le RéSur la proposition de M. le Chef du Service des giment d'Algérie, le Chef du Service AdminisPostes et Télégraphes Après avis du Chef du Service des Douanes et du tratif, M. le Lieutenant-Colonel Reynes et le Chef de Bataillon commandant le bataillon Directeur des Finances et du Contrôle, étranger sont chargés, chacun en ce qui le Décide: » concerne, de l'exécution de la présente décision, ART,1. Le préposé des douanesdeFénérive qui entrera en vigueur le 1er Août 1897. Tananarive, le 21 Juillet 1897. sera chargé du service postal dans cette localisé. Il recevra, àce titre, une indemnité mensuelGALLIENI le de cinquante francs, qui sera prélevée sur le budget du service des Postes et Télégraphes. DÉCISION 297 EUT-MAJOR ART. II.—M. le Secrétaire Général, ordonnasupprimant les infirmeries de teur secondaire en territoire civil, et M. le Chef du Service des Douanes sont chargés, cha- garnison d'Ambatomanga et l'infirmecun en ce gui le concerne, de l'exécution de la rie annexe de Maharidaza. présente décision. Le Général commandant le Corps d'occuFait à Tananarive, le 24 Juillet 1891. pation et Résident Général de France à MadaGALLIENI gascar, ., Vu: f* Vu la décision 109, du 22 Novembre 1896, Le Directeur des Finances créant une intirmerie de garnison à Ambatomanga et du Contrôle, Vu la décision 226, du 1" Avril 1897, créant à M.M. le Chef

Vu l'ordonnance du 22 Juin 1847; Vu la Dépêche Ministérielle du 24 Décembre 1896; Vu la décision 135, du 1" Octobre 1896, orga-

Maharidaza une annexe de l'infirmerie de garnison d'Ambatomanga; Attendu qu'en raison de la nouvelle répartition les troupes et des postes dans le 2* territoire, l'infirmerie de garnison Ambatomanga et l'infirmerie annexe de Maharidaza ne répondent plus aux besoinsde la situation; Considérant qu'il y aurait intérêt à supprimer ces deux infirmeries de garnison et à en installer une à Manjakandriana (route d'étapes), qui occupe une position centrale, et une autre a Ankavandra, qui est appelé à devenir un centre important; Sur la proposition de M. le Lieutenant-Colonel commandant le 2* territoire Après avis du Chef du Service Administratif et lu Directeur du Service de Santé Sous réserve de l'approbation du Ministre des Colonies, Décide

d

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;

nisant administrativement le Régiment d'Algérie; Vu les Dépêches Ministérielles N"23, du il Février 1897 et N° 63, du 27 Mars 1897; Attendu que le nombre des compagnies de tirailleurs du Régiment d'Algérie est réduit à quatre et que M. le Colonel Hiirstel quitte le commandement ART. I. —L'infirmerie de garnison d'Ambade ce corps pour rentrer en France; Considérant qu'il n'est plus nécessaire de grou- tomanga et l'infirmerie-annexe de Maharidaza per sous un même commandement le bataillon sont supprimées. étranger et le bataillon de Tirailleurs Algériens, ces ART. Il. — Il est créé une infirmerie degarni deux bataillons s'administrant isolément; Vu l'avis favorable émis par le Chef du Service son 1° à Manjakandriana (ligne d'étapes) Administratif ; , à Ankavandra. 20 MinisSous réserve de l'approbation de M. M. les , L'infirmerie de Manjakandriana sera placée tres de la Guerre et des Colonies, la direction de M. le Médecin de 2e classe sous Décide Buisine celle d'Ankavandra, sous la direction La dénomination de Régiment de M. le Médecin de 2e classe Rapuc. ART. d'Algérie" ne sera plus employée. ART. III. — Au point de vue administratif, la ART. II.—Le bataillon de tirailleurs algé- 1" sera rattachée au 13e Régiment et la 2*

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t-

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riens maintenu dans la colonie sera placé sous au Régiment Colonial. les ordres de M. le Lieutenant-Colonel Reynes. ART. IV. — Le matériel provenant des ina Ce bataillon s'administrera isolément, de même firmeries d'Ambatomanga et de Maharidaz quele Bataillon étranger, commandé par M. le sera utilisé pour l'infirmerie de Manjakandria Chef de Bataillon Cussac. na. installation d, Mt. IlI.-Sont nommés DANS LE BATAILLON Le local nécessaire pour 1 cette dernière infirmerie Wt choiù & djk. de tirailleurs alifmi

-

l,


-

ART. III. La présente décision entrera en vigence d'un représentant du service du Génie, du Commandant du cercle de Tsiafahy et du gueur le ier Août 1897. Docteur Buisine. Tananarive, le 28 Juillet 1897. Une somme de 500 francs, prélevée sur le GALLIENI. fonds commun de la masse de baraquement du 13" Régiment, sera consacrée à cette créa-

tion.

Les dépenses résultant de l'instal- ETAT-MAJOR NOTE CIRCULAIRE 117 lation de l'infirmerie de garnison d'Ankavandra seront supportées par le fonds commun décision date du 283, 6 Juillet 1897, Par en Régiment du baraquement de la masse de le Général commandant le Corps d'OccupaColonial. tion a porté de Ofr. 15 à Ofr. 25l'indemnité reART. VI. — M. le Médecin-Major de 211 classe présentative de la ration de viande (Ration Morin ira remplacer, à Bétafo, M. le Médecin de 500 grammes, troupes blanches.) de 2e classe Rapuc. L'indemnité correspondante pour les trouART. VII. — La suppression des infirmeries pes noires doit être augmentée dans la même d'Ambatomanga et de Maharidaza n'aura lieu proportion la nouvelle indemnité sera donc que lorsque celle de Manjakandriana sera en calculée à raison de 0 fr. 50 le kilogramme. état de fonctionner toutefois, la plus granTananarive, le 24 Juillet 1897. de diligence devra être apportée dans cette dernière installation. Le Général commandant le Corps d'occupaAfin d'éviter tout retard, M. le Docteur lion et Résident Général de France à ART. V. —

;

;

Buisine s'occupera du détail du transfert du matériel des infirmeries de Maharidaza et d'Ambatomanga à Manjakandriana, à la place de M. le Docteur Morin, qui ralliera Bétafo le plus tôt possible. ART. VIII. — Le Colonel commandant le Régiment Colonial, le Colonel Directeur du Génie, le Chef du Service Administratif, le Lieutenant-Colonel commandant le 2e territoire militaire, le Lieutenant-Colonel commandant provisoirement le 13e Régiment et le Directeur du Service de Santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision, qui entrera en vigueur le i" Août 1897

Tananarive, le 28 Juillet 1897. GALLIENI.

DÉCISION 298 .GÉNÉRALB dispositions du abrogeant paragraphe 3 de l'article 2 de la décision N° 1, du 28 septembre 1896. RÉSIDEKCB

les

Le Général commandant le Corps d'occupa-

tion et Résident Général de France à Madagascar, Vu le décret du 11 Décembre 1895 ;

;

Vu la loi municipale du 5 Avril 1884 Vu le décret du Octobre 1891, portant règlement

;

sur le service

4 des

Madagascar,

GALLIENI. ETAT-MAJOA

NOTE CIRCULAIRE 119

En raison des progrès de la pacification et de la sécurité qui est actuellement complète sur la route de Tamatave à Tananarive, les dispositions de la circulaire 4, du 2 Novembre 1896, relative à la marche des courriers sur la ligne d'étapes, ont été perdues de vue. C'est ainsi que le courrier léger parti de Moramanga le i4 Juillet 1897, n'est pas parvenu à destination et n'a pu être retrouvé malgré les plus actives recherches. En vue d'éviter le retour de ces faits, le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar rappelle que les commandants d'armes de la ligne d'étapes doivent toujours faire escorter les courriers de ou pour France qui ne seront pas placés sous la surveillance d'un commandeur. D'autre part, conformément aux prescriptions de la circulaire précitée, les commandantb d'armes prendront leurs mesures pour que les courriers de ou pour France soient transportés aux relais voisins dans le minimum dé temps nécessaire et rendront exactement compte, par télégramme, au Général, des jours et heures d'arrivée et de départ des courriers. En résumé, M.M. les commandants de cercle s et de secteurs sont rendus personnellemen responsables de la bonne marche des courrier de France sur la ligne d'étapes. Tananarive, le 26 Juillet 1897

places de guerre et des villes ouvertes Vu la décision 1, du 28 Septembre 1896, plaçant la police municipale sous l'autorité du Commandant de la Prévôté ; Considérant qu'en raison de la sécurité qui règne dans le 3* territoire, n'y a plus lieu de placer la police municipale de Tananarive sous l'autorité du Commandant de la Prévôté; GALLIENI. Attendu que le maire de Tananarive est chargé et responsable, sous la surveillance de l'Administration supérieure, rale, etdel'exécution de la police des municipale, de la police ru- ETAT-MAJOR CIRCULAIRE 22 actes de l'autorité supérieurequi y sont relatifs Après avis de M. le Lieutenant-Colonel commanPar Dépêche 34i, du 3 Avril 1897, le Mi, dant le 3* territoire Sous réserve de l'approbation de M. le Ministre nistre des Colonies a prescrit l'établissemen t du contrôle nominatif des fonctionnaires et des Colonies, agents employés dans la Colonie depuis au

ts

il

;

;

:

Décide ART.

l.-Les dispositions du paragraphe 3

de

l'article 2 de la décision 1, du 28 Septembre 1896, relatives au personnel de la police municipale de Tananarive, sont abrogées. ART. II. — L'officier, faisant fonctions de maire de Tananarive, exercera ces fonctions, conformément aux dispositions de la loi sur l'organisation municipale du5Avril1884, sous la haute surveillance du Gouverneur Militaire .dt Tananarive

moins 6 mois et susceptibles d'être classés dans la non-disponibilité. En vue de permettre l'établissement de ce contrôle, M.M. les Résidents, Administrateurs et Chefs de service civils voudront bien adresle premier de chaque mois. au ser à l'avenir, Résident Général, un état nominatif du modèle ci-annexé. Cet état comprendra les mutations qui se sont produites dans tout le personnel. Les renseignements qu'il comporte seront fournis, soit par le livret individuel dont est

pourvu tout fonctionnaire, employé ou agent, soit verbalement, à défaut de livret. Dans ce cas, il sera fait mention de cette circonstance dans la colonne «observations». Le premier état à fournir sera envoyé au Résident Général dès la réception de la présente circulaire. Fait à Tananarive, le 23 Juillet 1897. Le Général commandant le Corps d'occupa-

tion et Résident Général de France à Madagascar, GALLIENI.


DÉCISION No4

SERVICE DES

MINES

-

Conformément à l'article 8 du Décret du 31 Juillet 1896, les vallées de l'Antsevakely et de ses affluents, jusqu'à son confluent avec le Manompy, sont déclarées ouvertes à l'exploitation publique. La région comprenant ces rivières faitpartie de la province de l'Antsianaka. Elle est rattachée au périmètre minier placé dans les attributions du Commissaire des Mines dp Tananarive.

tombés entre les mains des tontakély, qui se sont retirés en emmenant avec eux le troupeau de bœufs du village. Une patrouille du poste de Tomponala, situé à environ deux heures de marche, s'est lancée immédiatement à la poursuite de la bande qui, bientôt rejointe, a pris la fuite en abandonnant ses deux prisonniers et le troupeau qu'elle avait capturé. Cet incident témoigne, une fois de plus, de l'hostilité des peuplades sakalaves de l'Ouest et montre la nécessité d'une action militaire vigoureuse, pour établir dans ces contrées l'ordre et la sécurité qui n'y ont jamais régné

**

Tananarive, le 29 Juillet 1897. Le Capitaine, Chef du Service des Mines, jusqu'à ce jour. F. GUYON.

DÉCISION N° 5

SBRftCR DBS

MINES

Conformément à l'article 8 du Décret du 31 Juillet 1896: La portion de vallée de la Marijao, comprise entre les points où cette rivière reçoit l'Antsahatsara et l'Ankokaratsy. Les vallées de ses affluents tels que le Ranomadio, l'Ambondrona, le Marovato, l'Ambodimango., l'Ankokaratsy, sont déclarées ouvertes àl'exploitation publique. La région comprenant ces vallées fait partie de la province de l'Antsianaka. Elle est rattachée au périmètre minier placé dans les attributions du Commissaire des Mines de Tananarive. Tananarive, le 29 Juillet 1897. Service des Mines. Le Capitaine, Chef

du

F.GUYON.

PARTIE NON OFFICIELLE

Nouvelles et Informations Un câblogramme de M. le Ministre des Colo-

nies, en date du 22 Juillet dernier, annonce que M. Pradon, Résident à Maroantsetra, a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur. On se rappelle la vigoureuse initiative prise par M. le Résident Pradon, au commencement de cette année, pour commencer la pénétration dans le nord de l'île. Les succès qu'il a obtenus dans la région de Mandritsara et l'esprit de décision qui les a préparés ont motive la distinction qui vient d'être accordée à M. le Résident de Maroantsetra et qui est la juste récompense de ses brillants services dans la colonie. »»

&

Lemêmecâblogramme

annonce également la nomination de M. le docteur Mestayer, médecin principal des colonies, au grade de Chevalier de la Légion Honneur. On sait qu'en dehors de ses laborieuses fonctions de Médecin-Chef de l'hôpital des sœurs, M. le docteur Mestayer dirige avec la plus grande abnégation et avec un véritable dévouement l'Hôpital malgache et l'Ecole de Médecine indigène. Ces titres, joints à de signalés services antérieurs, lui ont valu la distinction dont il est aujourd'hui l'objet.

d'

*

aù * Dans la nuit du 14 15 Juillet, une bande sakalave a attaqué le village frontière d'Ankim

commission spécialement nommée pour le seconder, le concours le plus intelligent et le DIUS dévoué. Les colons français, représentés dans la commission par les plus notables d'entre eux, rendent compte que les travaux projetés donneront au commerce local un essor considérable et assureront l'avenir de Tamatave, en même temps qu'ils contribueront à son assainissement. D'autre part, la ville actuelle est de plus en plus menacée la mer gagne chaque jour sur la plage et certains immeubles, quien étaient éloignés de plus de cent mètres il y a deux ans, sont aujourd'hui atteints par les eaux à marée haute. L'intérêt général commande donc de mener rapidement à bien la transformation de la ville. Il n'est pas douteux, dans ces conditions que les colons français de Tamatave faciliteront la mission de la commission, en faisant connaître les droits que certains d'entre eux. pourraient posséder sur les terrains de la nouvelle ville.

s

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Une lettre de M. le Résident Pradon, datée du 24 Juillet, annonce que Rakotovaomoramanga, chef des insurgés de la côte Nord-Ouest, a fait sa soumission à Mandritsara avec 25 de ces indigènes seront formés en ses partisans détachement et envoyés à Tamatave. De son côté, M. le Chancelier de Rancé a re» çu la soumission de 200 fuyards échappés de *• Tsiafabazaha et qui lui ont remis 96 Sniders, La réserve de poudre de mine de la Direc1 fusil Gras, 1 Winchester, 4 revolvers et une tion d'artillerie de Tananarive étant sur le point d'être épuisée, il ne sera plus possible, à grande quantité d'armes blanches. Ces soumissions et, particulièrement,celle du compter de ce jour, de faire aucune cession chef Rakotovaomoramanga confirment que les de poudre aux particuliers, ni aux services opérations de M. le Capitaine Toquenne ont publics, en dehors desdélivrances qui ont été réussi et que la tranquillité sera sans doute autorisées avant le 1er Août par le Général complétement rétablie avant peu dans la ré- commandant le Corps d'occupation. gion d'Analalava (baie de la Loza). TERRITOIRES MILITAIRES Une dépêche de Tamatave annonce que le Yang-Tsé est arrivé dans ce port le 2 Août, à FIANARÀNTSQA 6 h. 15 du soir, apportant les courriers de la Le Journal Officiel du 17 Juillet a mentionné Réunion et de Maurice il est parti le lendemain3Août, à 11 heures, se dirigeantsur la Fran- qu'un kabary hostile devait être tenu, le 2 Juilce par l'itinéraire direct, c'est-à-dire sans tou- let dernier, chez les Baras Iantsantsas et que le roi Isambo, à l'instigation des principaux chefs, cher Nossi-Bé, Majunga et Zanzibar. La même dépêche annonce que le Peï-Ho se proposait d'y assister. a cassé ses amarres et n'a pu être remorqué Le commandant du poste d'Ivohibé prévenu jusqu'à Maurice. Le bâtiment a été aperçu le à temps de ces intrigues, a pris des dispositions 31 Juillet, passant au large de Tamatave et se en conséquence. Tout en faisant surveiller les chefs, il a laissé tenir le kabary pour se rendirigeant à la voile vers Sainte-Marie. seigner sur l'état d'esprit des différentes tribus Lyautey, * * qui était venu de la région ; en outre, pour mieux marquer le Commandant le M. donnéluimême passer quelques jours à Tananarive, pour y caractère de son intervention, régler un certain nombre de questions relatives à Isambo l'ordre d'assister à cette réunion. Le grande majorité des Baras Iantsantsas a à l'organisation de son cercle, est reparti le 4 accepté notre domination ; toutefois, quelques Août pour Ankazobé. Il a emmené M. le Garde d'artillerie de peuplades l'ont refusée en déclarant qu'elles marine Rebuffat, mis provisoirement à sa dis- feront la guerre aux Français pour leur compte. position, avec un matériel important, pour Les tribus se sont séparées le lendemain pour donner une vive impulsion aux travaux de la regagner leurs villages mais, malgré les menaroute deMaj unga. ces faites, aucun mouvement hostile ne s'est

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«F« population du Fisakana (Nord du district La d'Ambositra) dont l'attitude était, jusqu'à ces derniers temps, restée douteuse, semble aujourd'hui définitivement soumise. Depuis quinze jours, de nombreuses armes ont été remises par les chefs de villages, soit aux autorités civiles, soit aux autorités militaires. Toutefois, de l'avis même des colons français établis dans la région, les habitants du Fisakana, chez lesquels Rainiuetsimisaraka avait recruté une grande partie de ses bandes, devront être, pendant quelque temps encore, soumis à une étroite surveillance.

*

le Secrétaire Général de Tamatave a fait sabé, dans le secteur de Soavinandriana. Sur- connaître au Résident Général qu'il poursuit pris pendantleur sommeil, les habitants se activement les études relatives à la création de *Iat enfuieun houime et uue lciuUle sont 1%nouvellevilleetqu'iltrouve^ auprès do la M.

produit depuis dans la région. Isambo est venu le 4 Juillet rendre visite au commandant du poste et a protesté de ses sentiments de fidélité envers la France. Quelques villages baras ont célébré le 14 Juilleten tirant de nombreux coups de fusil et en se livrant à leurs danses et à leurs chants habituels, toujours accompagnés de copieuses libations. L'installation du poste d'Ivohibé est à peu près terminée les cases du détachement sont achevées et le mur d'enceinte est très avancé. Un petit marché quotidien a été ouvert au village; les habitants y apportent du riz, du ylait, conduisent du miel, des œufs et quelques poules; ils plus rarement des bœufs. La population n'ayant, d'ailleurs, aucune idée de la valeur de l'argent monnayé, les transaction présentent (quelque diroc;w.té,-

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En résumé, la situation est encore douteuse dans cette région et le chef du poste d'Ivohibé, tout en traitant la population avec bienveillance, se tient prêt à toute éventualité. Il faut reconnaître, toutefois, que les tendances pacifiques semblent prévaloir actuellement. A ce point de vue, le kabary du 2 Juillet a fourni des indications utiles le roi Isambo, que quelques chefs turbulents avaient cherché à circonvenir, paraît se rendre compte qu'il a tout intérêt à mettre son influence au service de la cause française. L'attitude de ce chef indigène est, d'ailleurs, l'objet d'une surveillance étroite son titre ne lui sera maintenu qu'autant qu'il donnera des gages non équivoque de fidélité au représentant de la France dans cette contrée.

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RENSEIGNEENTS ÉCONOMIQUESETCOMMERCIADI

CERCLE D'ANKAZOBÉ

Les 01om.ain.t3r-3^arLerLd.3r M.le Chef d'escadrons Lyautey, commandant

le cercle d'Ankazobé, a fait parvenir l'étude ethnographique ci-après sur les OlomaintyManendy, qui forment un des groupements indigènes les plus importants de sa circonscrip-

tion.

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LesOlomainty-Manendy, malgré les mélanges

de races qui se sont produits depuis un demi siècle, forment encore aujourd'hui deux tribus bien distinctes, les Manendy etles Tsiarondahy. Les Tsiarondahy habitent la région comprise entre les monts Besalaka et le Mananara, jusqu'au confluent de la Betsiboka, et dans laquelle Miakotso, Manakana, Miase trouvent situés kotsovato, Tsarasaotra, Ambohitrandraina et Mangabé. L'ethnologie de la tribu des Manendy fait plus spécialement l'objet de la présente étude. Aspect du pays. — Au Nord, la limite du Manendy passe au pied des monts Besalaka et se développe ensuite sur les hauteurs qui, vers l'Est, séparent les affluents du Jabo de ceux du Mananara. Puis elle coupe les vallées inférieures du Sahasarotra et du Jabo, rejoint le Papangokely et remonte à l'Ouest, en suivant les hauteurs qui séparent les vallées de l'Amparibé et de la Betsiboka de celle du Lahimena. Cette région, qui n'a pas moins de 1000 kilomètres carrés, comprend tout le cours inférieur du Jabo et de l'Amparibé les vallées, d'abord très encaissées, s'élargissent brusquement et le Kelimantsina, dernier affluent de droite du Jabo, déverse lentement les eaux des lacs Andranofotsy et Karakaraka, en serpentant dans un vaste marécage. L'aspect du pays est donc celui d'une grande plaine marécageuse dans laquelle dorment deux lacs, et qui est bordée par des hauteurs tourmentées, dont les sommets atteignent parfois plus de 400 mètres au-dessus du niveau de la vallée. Les hauteurs sont inhabitées, dénudées, sans autre végétation que de hautes herbes. Il s'en suit que, sous l'influence des pluies, l'humus les terres sont ense détache des mamelons traînées dans les vallées et obstruent peu a peu le lit des cours d'eau. villages. — Les parties fertiles, c'est-àdire les basses vallées) sont seules habitées^

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Les villages sont construits sur les dernières pentes ou sur le bord même des marais. Le nombre des cases d'un village varie de huit à vingt-cinq, pour une population de quinze à cent habitants. Les petites cultures sont faites dans les villages mêmes, ou aux alentours plus loin sont les rizières et, au-delà, dans les marais, paissent les bœufs. Les cases sont toutes en roseaux et en joncs, avec toiture en paille la charpente est formée de troncs d'arbres et de grosses branches. L'intérieur ne révèle aucune souci du bien-être une pièce unique, le foyer au milieu, des nattes et, dans les coins, des sobikas pour les provisions. Sur tout le territoire des Manendy, on n'a trouvé, jusqu'à ce jour, que les ruines de deux cases en

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terre et un seul lit en bois. Les villages sont resserrés et ont tous une enceinte de cactus. Ceux qui sont construits sur les pentes sont entourés d'un fossé profond et l'on pénètre à l'intérieur par une galerie voûtée qui part du fond du fossé. Ceux qui bordent les marécages ont simplement pour clôture une haie de roseaux. Les tombeaux sont en dehors des villages et, de préférence, sur les hauteurs le plus souvent, ils consistent en une simple pierre levée et, parfois, en une petite pyramide de pierres sèches. Enfin, quelques sépultures sont surmontées d'une longue perche sur laquelle ont été piquées des têtes de bœufs. Le territoire des Manendy comprend 43 villages habités par une population ainsi composée 509 hommes, 676 femmes et 384 enfants. Tous ces villages, échelonnés le long des vallées, sont séparés par des distances variant de un à cinq kilomètres.Vingt-et-un villages bordent la plaine marécageuse de la rive droite du Jabo, tant au Nord qu'au Sud des lacs dix-sept sont riverains du Jabo et de l'Amparibé et sont compris entre ces deux cours d'eau, dans l'angle que forme leur confluent; enfin, cinq villages seulement sont situés sur la rive gauche de l'Amparibé et de la Betsiboka, au pied des hauteurs. Les centres les plus importants sont: Tikoderaina, Andrangy, Antanetibé, Ambohimena. On voit aussi de nombreux emplacements d'anciens villages abandonnés. Les cases isolées sont également vides, les habitants ayant préféré, depuis l'insurrection, se grouper dans les villages. La région des Manendy est surveillée et protégée par le poste de Tikoderaina, situé au Nord-Ouest de la plaine, au confluent du Jabo et de l'Amparibé, et par le poste de l'Analamantsiva, construit sur la hauteur de ce nom et situé au Sud de la plaine. En outre, on trouve dans les territoires voisins quelques villages Olomainty isolés qui forment de petites enclaves en pays hova. La plus importante est celle d'Antametana, comprenantsepthameauxavecune centaine d'habitants et qui est située au Sud-Ouest du Papango, dans le voisinage du poste d'Ambato. Plus au Sud, près du poste d'Interinavaratra, on rencontre le village d'Ambohitromby (17 cases). Enfin, sur la rive gauche du Lakimena, à hauteur de son confluent avec la Betsiboka, se trouvent encore 4 petits villages comprenant 70 habitants. Toutes ces enclaves sont habitées par des Olomainty Tsiarondahy. Par contre, le territoire des Manendy comprend deux villages (Antanimcnakely), qui étaient autrefois habités par dasliovas ceux-

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ci sont rentrés en Emyrne et, actuellement, ces

deux villages sont inhabités. Habitants. — Les Manendy sont plus grands et plus forts que les Hovas et mieux proportionnés ils sont très noirs et ont les cheveux crépus mais, en général ce sont les seuls caractères extérieurs qu'ils empruntent à la race nègre. Ils ont le regard vif et une expression de physionomie énergique. Ils ne se livrent à aucune pratique religieuse, mais ils ont, comme tous les Malgaches, le culte des morts.

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Produits du sol.— Culture.- Bestiaux. — Les bœufs forment la principale

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richesse du pays pour une population totale de 1.500 habitants, on n'en compte pas moins de 1.300 auxquels il faut ajouter une cinquantaine de bœufs sauvages, qui étaient autrefois la propriété de la reine. La plupart des villages ne cultivent que le riz nécessaire à leur consommation. Ceux situés au Nord des lacs sont les plus prospères les indigènes y exploitent de vastes rizières et pratiquent en grand l'élevage des bœufs. Presque partout, on cultive le tabac, la canne à sucre, le manioc, les patates douces. On trouvepoussantà l'aventure, aux abordsdes villages, des courges, des tomates, des haricots montants, des piments. Les poules abondent dans tous les villages quelques-uns possèdent des canards dans un seul, on élève des chèvres. Les lacs et les marais sont poissonneux, mais les habitants utilisent peu cette ressource, par crainte des caïmans. Des ruisseaux aux nombreux méandres coulent dans tous lesravinsdelacontrée et se transforment pendant l'hivernage, en de véritables torrents -sur leurs rives, la végétation est assez abondante, mais les plantes manquent de sève et les gros arbres sont rares. On en trouve cependant de belle venue au Nord-Est des lacs, à Amboarakely et à Landaraody (lilas de Chine, etc. ). Les abords de tous lesvillages sont plantés de goyaviers et de bananiers; on y rencontre aussi, mais rarement, quelques manguiers et pêchers. Enfin, dans certaines régions, les herbes sont peuplées de perdrix; dansles marais, lescanards sauvages abondent et la végétation des ravins abrite des perruches vertes et des oiseaux de toute espèce. La pintade sauvage se rencontre aussi fréquemment dans le pays. Industrie. — Commerce. — L'influence européenne n'avait guère pénétré dans la contrée avant l'arrivée de nos troupes et cette circonstance, jointe à l'indolence naturelle des habitants, fait que l'industrie et le commerce y sont à peu près nuls. Presque indépendants des Hovas et vivant de leurs produits, les Manendy voyageaient beaucoup ne connaissent Tananarive peu que de nom ou pour avoir aperçu le Rova du haut de leurs montagnes. Il existait autrefois deux marchés dans la région: celui d'Alatsinainy, près d'Ambohitsinjorano (rive gauche du Jabo), et celui de Talata près d'Antanendro (rive gauche de l'Amparibé). Les habitants fréquentaient aussi le marché d'Analaroa et les marchés d'Ambato et d'Andrabontany. Aujourd'hui, ils se rendent en Emyrne pour acheter des lambas et y vendra leurs bœufs*

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Voies de eOlDlDuuteatton.-Le

pays est sillonné de sentiers de bourjanes qui pourraient être suivis dans les parties non marécageuses par des mulets non chargés. La construction des routes exigera de grands travaux pour le passage des rivières et des marais. Aucun cours d'eau n'est navigable, le Jabokely et le Kelymantsina sont de vastes marais les lits du Jabo, de l'Amparibé et de la Betsiboka sont sablonneux enfin, les pirogues sont rares. Conclusion. —Dans ce pays, l'influence française développera assez vite, chez les indigènes, le souci d'un bien-être au moins élémentaire, dont la conquête, exigeant plus d'efforts, secouera leur apathie. il sera Les terrains inoccupés sont vastes facile detripler, et au-delà, l'étendue des rizières et de décupler le nombre des bœufs. La plupart des légumes d'Europe, les pommes de terre, entre autres, seraient cultivés avec avantage. Les volailles sont de très belle apparence, et leur multiplication facile peut devenir une source de réels profits. Dans un tel pays, l'Européen peut, sans obstacle, donner cours à son activité la vie y est facile et peu coûteuse et il suffit de s'élever un peu au-dessus des marais pour trouver des endroits frais et très sains. L'élevage et le commerce des bœufs peuvent produire de beaux revenus. Les hauteurs, quoique désertes actuellement, malgré les arrachene sont point inhabitables ments produits par les pluies, elles possèdent encore une couche suffisante de terre végétale l'eau s'y trouve toujours à proximité et l'on rencontre très souvent, sur les sommets, de grands fossés, parfois encore pourvus de végétation et qui indiquent l'emplacement d'anciens villages. Les habitants se sont établis dans les fonds, d'où ils surveillent mieux leurs rizières et leurs troupeaux et où ils trouvent une température plus élevée. Mais, en présence d'une augmentation de richesse et de population, ils ne tarderaient pas à regagner les hauteurs, à la recherche de nouveaux terrains à exploiter. La mise en valeur de cette partie du territoire, et -surtout son reboisement partiel, modifieraient l'aspect du pays, doubleraient ses ressources, arrêteraient l'effondrement des terres et leur fuite dans les vallées. Un des résultats les plus importants de cette exploitation judicieuse serait un régime plus régulier des eaux et la possibilité d'opérer le drainage méthodiquedes marais qui s'étalent au fond des vallées et qui enlèvent à la culture les parties les plus fertiles de la région.

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DIÉGO-SUAREZ L'usine de Conserves Alimentaires iTAntonpMo -

—— M. l'Administrateur-Maire de Diégo-Suarez a

visité, au commencement du mois, l'usine de conserves alimentaires d'Antongobato, qui a commencé son exploitation il y environ six semaines. 1 ci-après les renseignements Nous résumons fournis à ce sujet par M. Aubry-Lecomte : Depuis l'abatage jusqu'à la mise en boîtes, les opérations se succèdent dans l'ordre suivant L'animal est mis à mort, après énervement,

a

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par une piqure à la nuque il est immédiatement saigné et dépecé, par les soins d'un personnel spécial, dans un abattoir où l'eau coule en abondance pour entraîner les détritus et maintenir la propreté. De l'abattoir, la viande est portée dans une chambre froide, où elle est conservée pendant elle est ensuite livrée aux bouchers, 24 heures qui la séparent des os, enlèvent les graisses et les tendons et la découpent en morceaux. Chaque partie de l'animal a sa destination, mais on ne conserve, pour la mise en boîte, que la chair de première qualité. Un wagonnet conduit cette viande dans les appareils, où elle est soumise à l'action de la vapeur jusqu'à parfaite cuisson. C'est une des parties les plus délicates de l'opération et c'est là que le savoir-faire du chef de fabrication joue un rôle important. Après la cuisson, on procède à la mise en boîte chaque boîte pèse un kilo net et contient une proportion déterminée de viande et de bouillon. La société a remplacé en totalité le matériel de fabrication et de mise en boîte de l'ancienne ccGraineterie»; ses boîtes lui arrivent de France toutes préparées; il ne reste qu'à les fermer sur place. Cette opération est faite au moyen d'un appareil spécial, manœuvré par un seul homme, et qui peut fermer jusqu'à 3,000 boites par jour. Ce perfectionnement réalise une économie de personnel et d'outillage. Enfin, les boîtes subissent une stérilisation en passant à l'autoclave, où elles sont soumises, pendant une heure et demie, à une température de 115°. A la date où M. l'Administrateur de DiégoSuarez a visité l'usine, la société traitait environ 15 bœufs par jour: elle augmente peu à peu son rendement, au fur et à mesure que l'expérience de son personnel se développe, que ses relations s'étendent dans le pays et que les débouchés se produisent. Outre la fabrication des conserves proprement dites, tout ce que fournit l'animal abattu est utilisé. Les cuirs sont vendus à un négociant d'Antsirane, qui les dirige sur Salonique. Les bas morceaux servent à la fabrication du

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«Liebig».

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progrès du personnel de la société, l'exploitation d'Antongobato semble en bonne voie de réussite. Le Résident Général, désireuxd'encourager cette entreprise française a, sur la proposition de M. l'Administrateur de Diégo-Suarez, autorisé la construction d'une route carrossable qui reliera l'usine à la route d'Antsirane. Le tronçon à établir représente une distance d'environ 4 kilomètres. Ce travail, qui ne présente aucune difficulté, sera exécuté par les prestataires de la région.

Jardin d'essais à Nahanisana

Le public est prévenu qu'à partir du 1er Octobre prochain, des plants d'eucalyptus de

provenance australienne (Eucalyptus depanophilla) pourront être cédés à titre gratuit. Les demandes peuvent être adressées, dès ce jour, au Directeur du Jardin d'essais de Nahanisana, qui fournira aux intéressés toutes les indications nécessaires sur la mise en place de ces jeunes arbres et sur les soins à leur donner.

Avisd'ouverture de Succession. Capitaine d'infanterie de marine, est décédé à l'hôpital d'Isoavinandriana le 28 Juillet 1897. Les créanciers et débiteurs de sa succession sont invités à produire leurs titres au Commissaire auxRevues ou à se libérer dans le plus bref délai. Tananarive, le 2 Août 1891. Le Commissaire aux Revues, M. Decque,

NOGUÈS.

Le juge de paix d'Andévorante a l'honneur de prier messieurs les débiteurs et créanciers de M. Timothée Rioux, décédé le 5 Juillet, de vouloir bien adresser leurs titres à la Résidence d'Andévorante dans le plus bref délai.

AVIS Le public est prévenu que le 20 Août 1897, à 4 heures du soir, des offres écrites seront reçues dans les bureaux du Directeur des Services Administratifs militaires, à Analakely,

Les graisses et les suifs sont extraits ces der- pour la fourniture du saindoux nécessaire au niers sont vendus à Antsirane, pour la confec- Service des Subsistances à Tananarive. Durée du contrat 8 mois, à compter du lar tion des bougies. Les os longs, les sabots et les cornes s'écou- Septembre 1897. Importance dela fourniture: 4,000 kilogramlent la coutellerie, la marqueterie, etc.;

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pour les autres os, broyés et réduits en poudre, sont mes par mois. Cautionnement définitif: 1,500 francs. expédiés sur Maurice, pour l'engrais des champs S'adresser, pour plus amples renseignements, de cannes à sucre. La boyauderie est préparée pour la vente aux au Service des Subsistances, à Analakely. fabricants de colle. Les langues, queues et bosses sont mises en Musique in 13"Régiment d'Infanterie deMarine boîte. Les salaisons sont également faites avec beaucoup de soin. En un mot, suivant la règle PROGRAMME industrielle moderne, tous les sous-produits 3DTJ TETJDI 5 AOTJT sont utilisés. Place Jean-Laborde, de 4 à 5 heures Pour profiter de lafraîcheur, l'usine est mise en marche environ deux heures avant le jour M. LAMY, CHEF DE MUSIQUE à 11 heures, les travaux sont suspendus et, l'après-midi, le personnel est employé à l'entretien dg matériel et aux soins de propreté. Xxxx 1° Marche Militaire La société se propose d'apporter encore cerG. Parès 2° Ouverture de Concours taines améliorations à son matériel, principale- 30 Santiago (ValseEspagnole). A. Corbin 4° Miss Helyett (Fantaisie) E. Audran ment en ce qui concerne le remplacement des 5° Les deux Sansonnets (Polka pour générateurs et l'installation des fumivores. 2 L. Laborde En résumé, grâce à l'activité et à l'esprit de

1897

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pistons).


.REQUISITION N°249

Suivant réquisition du 5 Juillet1897, M. Rodriguez Auguste, domicilié à Tamatave, rue du Commerce, agissant au nom et comme mandataire général de M. Delacre Lucién-Chapple, époux Janselme, Négociant, suivant pouvoir passe en brevet devant M. Eugène Durn, greffier-notaire à Tamatave, le 5 Février 1897, a demandé l'immatriculation, au nom de son mandant, M. Delacre, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré consisvouloir donner le nom de «Providence tant en une usine à sucre, avec distillerie etconstructions diverses, terrain planté en canne à sucre et vanille, et pâturages situés à 12 kilomètres environ à l'ouest de Vatomandry. Cette propriété, occupant une superficie de 700 hectares environ, est limitée de tous côtés par des terrains présumés domaniaux. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel, autres M. que ceux résultant d'une enclave au profit J. et E. Camille frères. de M. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

n,

BARTHOLOMÉ.

FANGATAHANA N° 249

5

Noho ny fangatahana tamy ny Juiilet 1897, M. Rodriguez Auguste, mitoetra ao Toamasina, lalam-

ben' rue de Commerce, manao amy ny mahasolon-tena azy amy ny anarany M. Delacre LucienChapple, vadiny Janselme, Mpivarotra, araka ny fahefanaazo; vitakasetaoanatrehany M. Eugene Durn, mpanoratra ny fanekena samihafa, momba ny 5 ny raharaham-panjakana ao Toamasina tamy Fevrier 1897, nangataka ny anoratana amy nyRejistry ny Fanjakana, amy ny anaran' ny soloany tena M. Delacre, fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe Providence » misy trauo iray fanaovan-tsiramamy sy ny fanasitiliana, sy ny fanorenana samihafa, sy ny vanille ary koa ny ary ny tanyvoavoly fary tany fiandrasam-biby ao Andrefan' ti Vatomandry tokony ho 12 kilometres no elanalany izany fana700 hectares angamba nana tany izany, dia misy ny habeny, ary izao nofaritra aminy:—Ny manodidina azy rehetra dia ny tany noheverma ho tanim-panjakana. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantaranv amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa na ankehitriny na amy ny ho avy afa-tsy izao dia ny vokatry ny fikambanana amy ny M.M.J. sy E. Camille mirahalahy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,

«

BARTHOLOMÉ.

;

Ao Antananarivo, fari-tanin' Antsinanan' Maha-

Izany fananana tany izany, dia misy 25 ares ny habeny, ary izao no faritra aminy :-Ny avaratra, dia ny tokotanin' i M. Falconet; Ny atsinanana, dia ny tamboho miorina eo ambonm' ny kisolosolo Ny atsimo, dia ny hady nohoazan' ny riaka Ny andrefana, dia ny làlana; Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin'ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, masina

;

;

BARTHOLOMfc.

RÉQUISITION N°252

Suivant réquisition du 16 Juillet 1897, Razafimandimbv, 13 honneurs, fonctionnaire indigène, domicilié Tananarive, quartier Ambohimitsimbina, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de « Jeanne Hachette », consistant en 2 maisons en briques couvertes en tuiles, dépendances, cour, verger et jardin situés à Tananarive, à l'Ouest d'Imahamasina. Cette propriété, occupant une superficie de 67 ares, est limitée Au Nord et par la propriété de M. Jully. àl'Est, Au Sud, par un chemin sans nom A l'Ouest, par les propriétés de Rahanenty et les héritiers de Rasoarandrana. La requérante déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel, autres que ceux résultant d'un bail consenti à M' Jully, pour une durée de 3, 6 ou 9 ans suivant acte s. s. p. du i" Avril 1896. Le Conservateur de la Propriété Foncière, BARTHOLOlÉ.

a

:

;

Suivant réquisition du 17 Juillet 1897, M. Falconet, Conducteur Principal des Ponts-et-Chaussées, domicilié Tananarive, quartier Atsinan'Mahamasina, a demandé l'immatriculation, en qualité depropriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclare vouloir donner le nom de « Bonne chance », consistant en une maison d'habitation, cour, jardin et bois, situés à Tananarive, quartier Atsinan'Mahamasina. Cettepropriété, occupant une superficie de 25 ares, est limitée: Au Nord, par une propriété de M. Falconet A l'Est, par un mur placé sur le haut d'un talus Au Sud, par un ravin A l'Ouest, par un chemin. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

à

Paris en Septembre.

25 Juillet. Parlement français prorogé après avoir FANGATAHANA Ne 252 voté crédit extraordinaire sept millions Noho ny fangatahana tamy ny 16 Juillet 1867, Ra- pour Marine, dont un pour budget couzafimandimby 13 vtra, mpanao raharaham-panjaka- rant. na malagasv; monina ao Antananarivo, fari-tanin' Ambohimitsimbina, nangataka ny anoratana amy Ménélik a accordé à la France monony Rejisitry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fa- pole chemins de fer et importantes monanana tany izay nambarany sy tiany nomena ana- difications à présent traité commerce. rana hoe "Jeanne Machettes misy trano biriky Ambassadeurs samedi à conférence ont roa tafo tanimanga, sy ny momba azy, tokotany, saha, ary zaridaina, ao Antananarivo andrefan' Ima- présenté projet articles relatifs à indemhamasina. capitulation. nité et Izany fananana tany izany, dia misy 67 ares ny Propositions Allemagne au sujetindemhabeny, ary izao no faritra aminy : Ny avaratraa, ; nité fortement modifiées, attitude Tewjdiany tokotaniny Mr Jully sy ; favorable. fika Ny atsmanana

:

1

ny mpandova an-dRasoarandrana. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr'olona,ary tsy ananan' olonkara, na ankehitriny na amy ny no avy afa-tsy ny fanekena momba ny fanofana nekena tamy ny M, Jully. Maharitra 3, 6 na 9, taona araka ny fanekena s. s. p. tamy ny 1* Avril1896. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BAUTHOLOME.

; ; DERNIÈREHEURE

BARTHOLOMÉ.

TÉLÉGRAMMES REUTER

Londres, 16 Juillet. Nouvelle conflit Candie pas fondée. FANGATAHANA N° 250 Pluies satisfaisantes sont tombées Noho ny fangatahana tamy ny 17 Juillet 1891, ftl. dans rade, permettant diminution traFalconet, Lehibe amy ny fanaovan-draharaha momba ny tetezana sy ny fefiloha, monina ao Anta- vaux de secours. Par suite attaques répétées, La Canée, nanarivo,fari-tanin' Atsinanan' Mahamasina nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, ta izy commises par musulmans sur chrétiens, no tompon' ny fananana tany izay nambarany sy amiraux ont menacé bombarder si tiany nomena anarana hoe « Bonne Chance» misy trano fitoerana, tokotany, zaridaina, ary hazo. moindre soldat européen était maltraité.

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20 Juillet. Détachement cavalerie française ayant quitté Tombouctou pour poursuivre voleurs a été attaqué et a perdu deux officiers, deux sous-officiers et vingtneuf spahis. Dans budget Affaires Étrangères, Curzon a dit que traité avait été conclu avec Abyssinie, mais qu'il était imprudent faire connaître pour le moment. 21 Juillet. Herz ayant aj ourné réception commission Panama à trois semaines, commission décidé se passer de son témoignage. Réception amicale faite à ambassadeurs Siamois a amené règlement difficulté entre France et Siam, dont roi visitera

Ny atsimo, dia ny làlana tsy misy anarana; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRahanenty sy

RÉQUISITION N*250

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Commission entière Panamapart Bournemouth Jeudi entendre Cornélius Herz. Tewfika informe ambassadeurs qu'il accepte propositions paix. Représentants Sénat et Chambre sont tombés d'accord sur tous points importants du tarif, Sénat a accepté taux différentiel de 1/8 proposé par Chambre pour sucre raffiné. De Mahy propose loi ayant objet emploi forçats Nouvelle-Calédonie a construction de routes Madagascar.

AVIS Plusieurs ouvriers mineurs appartenant à la Société de Commentry-Fourchambault désireraient obtenir des emplois de même nature dans les compagnies minières à Madagascar. S'adresser à' M. M. Blanchet,Lamoine Gilbert, Lamoine Antoine et Léandre S'-Léger, mineurs à Doyet-Ia-Presse (Allier). Une fabrique d'instruments de pesage désirerait entrer en relations avec plusieurs commerçants établis à Madagascar, qui pourraient s'occuper de la vente d'articles de quincaillerie, balances, poids, presses à copier, etc. S'adresser, pour renseignements, à M. M. Ch. Testut fils et ses Frères, 8, Rue Popincourt,

Paris.

Plusieurs mineurs appartenant à la compagnie des Mines de Bézenet (Allier) désireraient obtenir des emplois de même nature dans les compagnies Minières de Madagascar. S'adresser à M. Sayniont Louis, Mineur à Bézenet (Allier).


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