Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/11/06.
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Le no 5 des
Notes, Reconnaissances
et Explorations est
mis en vente, dès Fait à Tananarive, le 29 Octobre aujourd'hui, dans les kiosques et l'Imprimerie officielle de Tananarive. GALLIENI. Vu: fr. NUMÉRO PRIX DU 1 Le Directeur des Finances et du Contrôle,
:
à
SOMMAIRE Partie Officielle ARRÊTÉ ARRETE ARRÊTÉ, ARRETE
-
nommant un élève géomètre au service Topographique. élevant a la 2. classe de son grade M. l'inspecteur de la garde indigène Huet. ouvrant un crédit de 1.000fr. à M. l'Administrateur en chef de Majunga. déterminant les conditions de vente du domaine communal de Majunga.
CIRCULAIRE 29. C NOTE CIRCULAIRE 138.
NOUVELLES ET INFORMATIONS.
TERRITOIRES MILITAIRENSEIGNETERRITOIRES CIVILS.
RES.
MENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.
PARTIE OFFICIELLE
1897.
ART. I. Un crédit de LOOOfr. est ouvert à M. l'administrateur en chef de Majunga, pour
; Vu le décret du
:
;
juillet 1896 Sur la proposition de M. l'administrateur en chef de Fianarantsoa Considérant le courage et le dévouement ^énloyés par l'inspecteur de 3" classe Huet, d" '•'e de milice de Fianarantsoa, dans les opHicn.4 au 6 octobre 1897, contre les Tanalas d'tkongo Considérantparticulièrement la bravoureetl'energie avec lesquelles cet inspecteur a, dans la journée du 6 octobre, entraîné ses miliciens à l'attaque du plateau d'Ikongo, attaque pendant laquelle il a été grièvement blessé, 11
;
:
ARRÊTÉ 1089 L'inspecteur de 3e classe Huet est ART. I. GÉNÉRAL nommant un élève géo- nommé inspecteur de 2e classe. mètre au service topographique. ART. II.–M. l'administrateur en chef de FiaGOUVERNEMENT
narantsoa est chargé de l'exécution du présent Le Général commandant en chef du Corps arrêté, qui aura son exécution à partir du jour doccupation et Gouverneur Général de Mada- de sa notification à l'intéressé. 891 ; Vul'arrêté
Fait à Tananarive, le 29 Octodre 1897. GALLIENI.
30 juillet
du 22 décembre 1896, organisant le semce topographique ; Vu l'arrêté du 23 avril 1891, fixant la solde et la hiérarchie de service ce Sur la proposition de M. le chef du service toPographique.
;
:
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,
-
-
de
ARRÊTÉ 1092 GÉNÉRAL déterminant les conditions de vente du domaine communal de Majunga.
GOUVERNEMENT
commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Le Général
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet
; Vu la nécessité de déterminer définitivement les
1897
conditions de concession des terrains compris dans périmètre de la ville de Majunga ; le Vu l'arrêté du Général commandant le corps expéditionnaire, en date du 25 mai 1895, relatif aux autorisations provisoires d'occupation Vu la loi du 9 mars 1896, sur la propriété foncière ; Vu les instructions du Résident Général date en du 9 mai 1896 ; Vu l'arrêté 80, du 2 novembre 1896, sur les concessions de terre Vu décret du 16 juillet 1897, sur le Domaine public à Madagascar ; Vu l'arrêté 1044, du 15 octobre 1897,- érigeant en communes les villes de Tamatave et de Majunga Sous réserve de l'approbation ministérielle,
;
;
;
CRAYSSAC. GOUVERNEMENT
chemin de fer de La Réunion, est nommé au élève géomètre au service Topographique Madagascar. ART. II. Cet agent aura droit à la solde fiede deuxmille quare cents francs (solde dEurope 1.200 fr.), qui courra du jour de son embarquement pour rejoindre la-colonie. ART, III. M. le chef du service topogra-
CRAYSSAC.
le
ARRÊTÉ 1091 GÉNÉRAL de 1000 crédit ouvrant un ART.I. M.Martineau (Frédéric-Maurice), francs à M. l'administrateur en chef ancien élève breveté de l'école des arts-et-me- de Majunga. tiers de Dellys, dessinateur Arrête
:
Arrête
Arrête
gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et
'Apres avis du chef du service topographique,
service topogradu l'installation des bureaux CRAYSSAC. phique dans cette ville. La dépense sera imputée au budART. II. ARRÊTÉ 1090 GOUVERNEMENT get général, chap. 9, art. 3, § unique (dépenGÉNÉRAL élevant à la 2e classe de ses imprévues.) ART. III.- M. l'administrateur en chef de son grade M. l'inspecteur de la garde Majunga est chargé de l'exécution du présent indigène Huet. arrêté. Fait à Tananarive, le 29 Octobre 1897. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de MadaGALLIENI. gascar et Dépendances, Vu Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet Le Directeur des Finances 1897 et du Contrôle,
;
Partie non officielle
;
phique est chargé de l'exécution du présent Sur la proposition de M. l'administrateur en chef de Maiunga arrêté.
commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Le Général
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet 1897; Considérant l'urgence de pourvoir le service
topographique de kajunga des meubles indispensables à la bonne exécution du service
;
:
Arrête
territoire communal sera divisé, par les soins de l'administrateur-maire de Majunga, en deux zones urbaine et suburbaine. -La possession des terrains y situés, dont l'occupation est antérieure au présent arrêté, devra être régularisée dans lesconditions prévues par la loi du 9 mars 1896, sur la propriété foncière. Par extension, les bénéficiaires d'autorisations provisoires d'occupation délivrées par l'autorité française, leurs héritiers cessionnaiART. 1.
Le
res ou mandataires qui voudront obtenir la conversion de ces autorisations provisoires en concession définitivedevront, dans un délai de un an, à dater de la promulgation du présent arrêté, transmettre à l'administrateur-maire une demande accompagnée de la quittance du prix d'achat, qui reste fixé à 0 fr. 25 par mètre carré dans la zone suburbaine et 1 fr. 10 par mètre carré dans la zone urbaine. Le droit proportionnel prévu par l'arrêté du 25 mai 1895 et déjà versé pour l'autorisation d'occupation provisoire sera admis en déduction du prix d'acquisition. Le tout, sous les réserves stipulées par les articles 7 et 8 ci-après. ART. 2.–Les terrains disponibles du terripromulgation toire communal seront, dès la les soins des du présent arrêté, allotis par agents du service topographique, suivant le plan d'alignement approuvé par le Gouverneur Général. ainsi formés seront aliéART.3. Les nés par voie d'adjudication publique, suivant les besoins de la colonisation. ART. 4. Le quartier connu sous le nom de "BoustanyM, qui présente des agglomérations malsaines et sur lequel n'existe aucune construction d'un caractère durable, sera rectifié conformément au plan d'alignement, dans le délai de deux mois à dater de la promulgation du présent arrêté. ART. 5.–Les emplacements nécessaires, tant à la rectification des voies et places qu'à la construction des édifices publics et à l'installation des différents services, seront immédiatement choisis et déterminés par l'administration, de qui en opérera le retrait dans les conditions l'articie suivant. ART. 6. Les terrains ayant fait l'objet d'autorisations provisoires d'occupation conformément à l'arrêté du 25 mai 1895 et qui, contrairement aux prescriptions du dit arrêté, auront été vendus, hypothéqués, sous-loués ou aliénés, ou sont restés inutilisés, feront retour au Domaine communal dans la limite fixée par l'art. 5 ci-dessus, les titulaires étant déchus de plein droit et sans qu'il y ait lieu à indemnité. Il sera payé aux autres occupants dépossédés par l'administration communale une indemnité qui sera fixée comme en matière d'expropriation et dans les conditions prévues par la loi locale du 27 avril 1896. Toutefois, en ce qui concerne les terrains ayant fait l'objet d'autorisations d'occupation provisoires, en vertu de l'arrêté du 25 mai, l'indemnité afférente à la superficie ne sera, en aucun cas, supérieure aux sommes déjà versées à l'administration par les occupants. ART. 7.-Dans la zone urbaine, il ne pourra être délivré d'autorisation de bâtir, en conformité des règlements de voirie, qu'aux conditions
-
:
lot
ci-après 1° Les lots de terrains sur lesquels seront élevés des bâtiments d'habitation devront avoir au moins une surface de cent cinquante mètres carrés 20 Les constructions ne pourront être faites qu'en pisé, avec revêtement de pierres en moellons, ou briques. (Les maisons démontables ou métalliques ne pourront être élevées qu'en vertu d'une autorisation spéciale de l'adminis-
;
égouts, éclairage, télégraphes, téléphones, ou tous autres travaux d'intérêt public, ne donneront lieu qu'à la restitution, sans indemnité additionnelle, de la portion du prix de vente afférente à la partie du terrain non bâti qui pourait être reprise. ART. O. Les terrains concédés ou acquis dans les conditions prévues par le présent arrêtéetsurlesquelsn'aurontpas été ,édifiées,dans le délai de trois ans, à dater du jour de la délivrance du titre de propriété accompagné de l'autorisation de bâtir, les constructions en vue desquelles auront été faites les dites ventes ou concessions, pourront être retirés aux propriétaires. La déchéance sera prononcée par l'administrateur-maire. Toutefois, les édifices dont les travaux de construction nécessiteraient, par leur importance, un plus long délai pourront être l'objet d'une mesure spéciale. ART. 11. L'administrateur en chef de Majunga est chargé de l'exécution du présent arrêté.
f -
-
Fait à Tananarive, le 30 Octobre 1897. GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances. et du Contrôle, CRAYSSAC.
marche, en ayant soin de spécifier de quelle
manière le trajet a été fait, à pied, en filanzane, en pirogue. La viabilité de chaque route sera indiquée
;
J traits pour les routes carrossables 1 trait pour les chemins muletiers ; pourles sentiers. 1 trait pointilléchaque L'importance de route sera également indiquée par des traits de différentes couleurs. Au croquis schématique sjsra joint un rapport contenant: renseignements 1° Pour les gîtes d'étapes sur les logements, vivres, eau potable, bois, ressources diverses. renseignements sur les 2° Pour les routes moyens de transport ordinairement employés, pointsprincipauxderecrutement des bourjanes, passage des cours d'eau, nature du terrain ? traversé, etc. :. Au Quartier Général,
2
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Tananarive, le 26 Octobre 1897.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
PARTIE NON OFFICIELLE
commandant en chef le Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a l'honneur de porter à la connaissance de MM. les chefs de corps et de serviceetcommandantsd'unités constituées, les dispositions d'unecirculaire de M.le Ministre des Colonies, en date du 6 septembre 1897, concernant les concessions de passage gratuit aux familles d'officiers en service à Madagascar. Aux termes de cette circulaire, le droit au passage gratuit pour les familles d'officiers et assimilés ayant, en raison de leur grade ou de leur emploi, une situation stable, soit en Emyrne, soit sur les différents points de la côte, est accordé au personnel ci-après Officiers Générauxou supérieurs ou officiers asdo del'Etat-Major,H.C. similés ayant Capitaines-Majors. emplois Trésoriers, officiers-payeurs et des sédentaires. d'habillement. Il demeure, d'ailleurs, entendu que les frais de transport des familles des divers points de la côte à l'intérieur et réciproquement resteront toujours à la charge des intéressés. Les demandes formées en vue de l'obtention d'un passage gratuit devront être adressées, par la voie hiérarchique, au commandement, qui les transmettra au Ministre. Le Général
:
Fait à Tananarive, le
20
Octobre 1897.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI. ETATMAjoR
:
de la façon suivante
t
CIRCULAIRE 29
ETAT-MAJOR
NOTE CIRCULAIRE 138
En vue de dresser une carte générale des ; étapes, MM. les administrateurs, comman30 Les constructions et toitures en bois ne de territoire, de cercle et de cercle-anpourront être autorisées que dans le cas où ces dantssont priés de fournir, pour le 1er décemconstructions se trouveraient à la distance de nexe un croquis schématique des principales vingt mètres de tout autre édifice appartenant bre, de communication, àl'échelledu 1.500.000" voies autrui. à -' l'étendue terri11.000.000e, du du suivant ou Dans la zone suburbaine, la même toire placé sous leurs ordres. ART. 8. règle sera observée en ce qui concerne les maiLes distances entre les points pouvant servir portions de terrains qui de gîtes d'étapes y seront portées sons en bois, sauf les kilomèen seront affectées aux agglomérations indigènes tres, lorsqu'il sera possible de fournir cette d'après le plan d'alignement. indication à peu près exactement dans le cas ART. 9. Les travaux d'installation des eaux, contraire, elles seront portées en heures de
tration)
;
*
NÉCROLOGIE
commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance de la colonie la nouvelle de la mortde M. le lieutenant Chambaud, l'infanterie de marine, tué à l'ennemi le 7 octobre Le Général
de
1897. * Né à Villefranche (Rhône) le 16
juillet 1867,
Chambaud débutait dans la carrière militaire comme engagé volontaire au 28 régiment d'infanterie de marine le 30 septembre 1885. Il gagnait rapidement ses premiers grades et était envoyé comme sergent à Madagascar le 1er septembre 1887. Il était désigné l'année suivante pour servir à la Réunion. Rentré en France le 13 juin 1889, M. Chambaud était admis à l'école militaire d'infanterie de Saint-Màixent le 30 septembre 1889. Il en sortait l'année suivante et était affecté, comme sous-lieutenant, au 28 régiment d'infanterie de marine. Plein de zèle et d'ardeur, il obtenait d'être désigné pour servir aux tirailleurs tonkinois le 5 septembre 1892. Débarqué au Tonkin le 27 octobre de la même année, il prenait part à toutes les opérations qui eurent lieu en 1892 et 1893 dans la province de Caobang. Il contribuait en particulier, par sa bravoure et son sang-froid, au succès du combat de Na-Luong. Le 31 mars 1893, il était nommé lieutenant. Affecté au 7e régiment d'infanterie de marine à son retour en France, le 28 janvier 1895, il était à peine remis des fatigues de ses premières campagnes, lorsqu'il fut désigné pour le corps des disciplinaires de Diégo-Suarez le 22-mai suivant. Débarqué à Madagascar au commencement de 1896, il servait d'abord aux disciplinaires, puis demandait et obtenait de prendre une part effective aux opérations dirigées contre les rebelles. Après être resté quelque temps à Maevatanana, il venait en Emyrne. M.
Christien, de Tamatave, à l'adresse de la mission protestante française. * Ces objets sont tenus à la disposition de ** Le paquebot Oxus,des Messageries Maritimes, leurs propriétaires. venant de France, est arrivé à Tamatave le 4 M. le commandant du cercle d'Ankazobé a novembre, à 10 heures du matin. Il avait à bord 215 passagers civils et militaires, parmi les- accordé, conformément aux dispositions de quels MM. le médecin principal Cassagnou, les l'arrêté du 2 novembre 1896, un titre d'occupacapitaines d'infanterie, de marine Léger et tion provisoire d'une concession domaniale, de Guilhermy et trois lieutenants, dont l'un d'une superficie de cent hectares, à M. Bachot amène d'Algérie un détachement de 120 hom- et à M. et Mme Boveil. + mes de la légion étrangère. M. le commandant du cercle d'Anjozorobé a à son passage à Majunga, D'autre part, Nouvelles et Informations YOxus avait débarqué MM. Gamou, président nommé 7hrs le premier gouverneur du district du tribunal, Vivier, inspecteur de milice, Pari- de Manohilahy, Rakotomanga, pour les nomd'artillerie de la marine, Dubus, breux services qu'il a rendus au point de vue capitaine sot, Un télégramme de M. le commandant de la de la pacification et de l'organisation du district malgache plusieurs régiment et capitaine au division navale, apporté de Majunga à Tamasous-lieutenants. et pour lezèle.dont il a fait preuve dans l'exerciet lieutenants tave par les Messageries Maritimes, fait con* ce de ses fonctions. naître que les incidents survenus dans les pays ** + Rakotovaomoramanga, ancien chef rebelle sakalaves n'ont pas l'importance qu'on pouESSAIDELABOURALACHARRUE vait leur attribuer tout d'abord, d'après les de Tsiafabazaha (province d'Analalava), est arrile voilier Bettina, venant vé à Tamatave par Premiers renseignements apportés à Bemena A TANANARIVE Il embarqué le Maroantsetra. de 6 sera nodes par bourjanes. destination de La Réunion, où il est Sur les 25 postes occupés par les troupes vembre Avant-hier jeudi, à 8 heures et demie, le Goude M. le commandant Gérard, entre le Bongo- déporté dans les mêmes conditions que plu- verneur Général s'est rendu à Mahamasina pour Lava et la mer, un seul, le petit poste d'Ankala- sieurs autres chefs, trop compromis pour pou- présider à un essai de labour à la charrue qui lobé, dans le Ménabé, est tombé aux mains des voir bénéficier d'une amnistie complète. lieu dans une rizière située au sud du lac eu a * Sakalaves après la mort du lieutenant ChamAnosy. »» baud, qui le commandait. Ce poste ne renM. le médecin chef de l'infirmerie de garniDe nombreux colons français, les autorités fermait que des approvisionnements très res- son de Tsinjoarivo signale que quelques cas et les notables hovas de Tananarive, les profestreints, et une partie de la demi-section de de variole viennent de se déclarer dans le sec- seurs et les élèves de l'école professionnelle et, tirailleurs sénégalais qui l'occupait était allée teur du Voromahery. enfin, une affluence considérable d'indigènes Des mesures ont été prises aussitôt pour accourus des alentours ont assisté à cette expéau ravitaillement à Bemena lorsque l'attaque des Sakalaves s'est produite. isoler les villages contaminés et le service de rience, qui est du plus grand intérêt pour l'aveTous les autres postes ont victorieusement santé a expédié immédiatement dix tubes de nir agricole de l'Emyrne et de la colonie en repoussé et poursuivi les Sakalaves, qui ont vaccin à Tsinjoarivo. général. éprouvé de grosses pertes. Il est confirmé Elle méritait d'autant plus de fixer l'attention *» M. le capitaine Compérat, administrateur de que la charrue employée a été fabriquée de que les seuls officiers tués dans ces différents combats sont MM. les lieutenants Tlirquois, Mananjary, signale l'existence de sources ther- toutes pièces à Tanananve. Cette initiative appartient à MM. Bouts frères, Randey et Chambaud. M. le lieutenant Mar- males au village de Ranomafana. chat et M. le capitaine Robin, partis de Mahabo On sait qu'à Madagascar ce nom de Ranoma- auxquels on doit déjà la confection d'un grand à la nouvelle des attaques d'Ambiky, ont pu fana est commun à presque toutes les localités nombre de voitures à bœufs qui rendent actuelheureusement rejoindre M. le capitaine Mazil- où serencontrent des sources de ce genre. lement de grands services sur les diverses lier et permettre à ce dernier de lancer des Celles dont il est question sont au nombre de routes de l'Emyrne. Il est juste enfin d'ajouter reconnaissances à la poursuite des assaillants. quatre et donnent un débit approximatif de que nos compatriotes ont été très utilement deux Malgaches, Les seuls rassemblements importants de re- 500 litres à l'heure. travail secondés dans par ce , belles signalés dans le Menabé se trouveraient qui fournit environ 100 litres à Albert et Rainiasy, qui se sont déjà fait remarL'une d'elles, sur la rive gauche de la Tsiribihina et les forces l'heure, est très chargée en soufre les autres quer par leur zèle dans l'exécution de divers dont M. le lieutenant-colonel Septans va dispo- le sont beaucoup moins. travaux analogues. La musique indigène a été convoquée à cette Les indigènes emploient ces eaux contre les ser dans cette région semblent pouvoir suffire à y rétablir définitivement notre autorité. maladies de peau et les affections de la gorge. cérémonie pour en rehausser l'éclat. Elle joue Aucun incident n'est signalé dans la région M. le capitaine Compérat rend compte, d'au- la Marseillaise à l'arrivée du Gouverneur Géde Maintirano et du Manambolo. Les renforts tre part, qu'il a visité les chutes de la Namo- néral, qui est reçu par MM. Bouts, par les coqui viennent d'être envoyés sur cette partie de rona, dont l'embouchure se trouve à environ lons français et par M. Rasanjy, gouverneur la côte ouest vont permettre de tenir les prin- 50 kilomètres au sud de Mananjary. La hau- général de l'Emyrne. On descend dans la rizière et M. Bouts doncipaux points de la côte pour gêner à la fois et teur de ces chutes est de 50 mètres environ et le ravitaillement des Sakalaves et le commerce la force vive considérable qu'elles représen- ne quelques détails sur la construction et le de l'or et des esclaves, jusqu'à ce que M. le lieu- tent semble, même pendant la saison sèche, ne mode d'emploi de sa charrue, qui est du motenant-colonel Septans puisse compléter l'œu- pouvoir être utilisée qu'au moyen de travaux dèle des charrues à avant-train. On sait que vre de M. le commandant Gérard, en achevant de dérivation empruntant une partie seulement ce type, qui comprend un support muni de d'occuper les principaux centres de l'intérieur du débit. roues d'inégal diamètre, est préférable à tout * du pays. autre dans les terres fortes et argileuses, qui valises, une paillasse et une soubique sont de beaucoup les plus communes à MadaDeux ** Lesmoutons(mérinosdeRambouillet) récem- renfermant divers objets, abandonnées par gascar. Comme nous l'avons indiqué plus haut, ment prélevés à Diégo-Suarez par M. l'inspec- leurs porteurs sur la route d'étapes, ont été teurPrudhomme, sur l'envoi fait en 1896 par mises en dépôt au poste d'Ampasimbé, où leurs toutes les pièces, compris les roues, le soc et les réclamer en justifiant le versoir, ont été fabriquées dans les ateliers pourront propriétaires M. le Ministre de l'Agriculture, sont arrivés en de Soraka mis, comme on le sait, à la disposibon état au jardin d'essais de Nahanisana. de leurs droits. tion de MM. Bouts depuis quelques mois. * La charrue est attelée de deux bœufs et La gendarmerie de Tampina fait connaître ** Le paquebot Iraouaddy, venant de Maurice que les marchandises ci-après sont en souf- pavoisée de plusieurs drapeaux. L'indigène et La Réunion, est arrivé à Tamatave le 2 Albert saisit les mancherons qui ont été ornés, france sur la ligne d'étapes. novelours, vembre, 4heures du soir. M. l'inspecteur Prudeux de de adressés gaines à MM. ballots 8 Ankarefo circonstance, à la 1° pour dhomme,chef service de l'Agriculture, était Costaz et Bigot, négociants à Tananarive. l'aller et au retour, plusieurs sillon* à et trace, à bord. hIraouaddy avait 4 caisses expédiées par M. sur toute la longueur de la rizière en outre, comme 2° il Tampina désigné pour faire partie des détachements envoyés dans l'ouest, il commandait le poste d'Ankalalobé, lorsqu'il fut tué à l'ennemi le 7 octobre 1897. Energique, infatigable, plein de dévouement et d'abnégation, M. le lieutenant Chambaud pouvait espérer un bel avenir militaire. L'armée Perd en lui un officier zélé et intelligent, qui sera vivement regretté de ses chefs et de ses camarades.
passagers, 11 militaires pour Tamatave, 106 créoles et 7 chinois.
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L'instrument fonctionne parfaitement le versoir, dont la fabrication par des forgerons indigènes a présenté de grandes difficultés, retourne avec une entière régularité. Le sol est entamé à une profondeur de om 14. Les charrues employées en France atteignent environ 0m 20, mais le modèle de MM. Bouts suffit cependant, et au delà, aux besoins actuels de la culture indigène, dans laquelle le sol est ameubli seulement à 0m 11 ou om 12. Le contre-maître Albert est ensuite remplacé aux mancherons par un indigène pris au hasard dans la foule. Après quelques tâtonnements, celui-ci réussit à assurer la direction de la charrue et trace régulièrement son sillon. L'expérience est des plus concluantes et paraît produire une grande impression sur les
Malgaches. Le Général félicite MM. Bouts frères de leur initiative et des heureux résultats qui viennent d'être constatés. M. Rasanjy rassemble alors la population indigène et lui explique en ces termes l'expérience à laquelle elle vient d'as-
sister. Messieurs, Gallieni nous donne une nou« Le Général «velle preuve de son désir incessant d'amener «le progrès dans toutes choses utiles à notre «
«
bonheur.
Vous avez sous les yeux une charrue française destinée au labour des terres. « Cette charrue, que vous devez à l'habileté et à l'initiative de M. Bouts, remplace le labeur de deux cents personnes. De quelle «
«
« «
î
grande sollicitude n'êtes-vous pas l'objet, ô
«Malgaches ainsi qu'il est fait en France, « Le labour, «permet d'améliorer considérablement la «culture des terres et de rendre celles-ci vrai«ment fertiles. Cette charrue doit donc être Cf
«adoptée par nous et rien ne nous en empêche, «car nous avons beaucoup de bœufs et nous «ne manquons pas de forgerons habiles qui
«arriveront,
je n'en doute pas, à copier modèle que vous voyez « parfaitement le « aujourd'hui. '« C'est, je le répète, en vue d'améliorer la chacun, de des terres culture que M. le Gé« montre, en ce jour, la « néral Gallieni nous parfaire et faciliter « bonne méthode, pour « nos travaux. l'avenir, qui se plaignent « S'il s'en trouve, à «de manque de riz, ils né devront l'imputer leur appliquera, « qu'à leur paresse et on proverbe raison, des anciens le avec « lamba betsiléo ne sied fille qui le à Jeune « ni à ton père, ni à ta prends point, t'en ne « mère «Je ne doute pas que vous vous unissiez «tous à moi pour remercier M. le Général «Gallieni et M. Bouts et, en témoignage de «notre profonde gratitude envers eux, je vous chaleureusement». « propose de les applaudir A la suite de cette allocution, qui est accueillie par de vives démonstrations de joie, le Gouverneur Général ajoute quelques mots il fait ressortir en particulier l'économie considérable que les cultivateurs indigènes réaliseront par l'emploi de la charrue. Puis, pour en encourager l'usage, il promet une récompense de cent francs à chacun des dix premiers indigènes qui lui présentera un terrain de culture quelconque retourné à la charrue.. Enfin, pour clore la cérémonie, il remet un , brevet de11 honneurs à l'indigène Albert et un
:
«
».
;
brevet de 10 honneurs à l'indigène Rainiasy, qui 3, trois secousses ressenties entre une heure « ont secondé MM. Bouts avec zèle et dévoueet trois heures ont été particulièrement « ment dans la fabrication de la première charviolentes et ont lézardé toutes les maisons « rue de Tananarive. à étages au point de les rendre dangereuses « Le Général se rend ensuite aux ateliers de à habiter les indigènes, très frappés de ces « Soraka, où MM. Bouts lui présentent un mophénomènes, ont tous abandonné leurs cases « dèle de voiture à bœufs, dont ils font aujourmilieu de la nuit et sont restés dehors au « d'hui la fabrication courante et, enfin, des jusqu'au jour. Les secousses continuent, mais « échantillons de ciment obtenu par les mémoins de violence ». avec « thodes européennes. Enfin, un télégramme de M. le lieutenantMM. Bouts se proposent de donner, d'ici peu, colonel Lyautey fait connaître que dans toute certaine extension dernière fabrià cette une l'étendue du cercle d'Ankazobé, les tremblecation. ments de terre se sont fait sentir aussi avec + une certaine intensité. ATikoderaina, le poste a été en partie détruit et, sur la route d'AnkaLES TREMBLEMENTS DE TERRE zobé à Vohilena, le pont commencé sur la Betsiboka s'est écroulé. Depuis quelques jours, de nombreuses et asD'après les quelques observations qui ont pu sez fortes secousses de tremblement de terre être faites, nous nous trouvons en présence se sont produites dans diverses régions de l'île. d'un mouvement ondulatoire horizontal, qui Sur le plateau central, et en particulier à paraît se propager de l'ouest à l'est et qui semble Tananarive, elles se sont fait sentir avec une prendre naissance dans la région du lac Itasy. intensité marquée et ont occasionné quelques Rappelons, à ce sujet, les principales hypothèses qui ont été émises sur la cause de ces dégâts de minime importance. Sans parler des légères trépidations du sol phénomènes. Certains géologues les attribuent à des érupqui se produisent à chaque instant depuis que ces phénomènes ont commencé, nous signale- tions sous-marines à la suite desquelles l'eau rons spécialement les secousses assez violentes pénètre, par les canaux ainsi ouverts, jusqu'à la qui se sont produites pendant la nuit du 2 au masse ignée de l'intérieur du globe. Il en résulte de violentes explosions, dont les contre3 novembre. A Tananarive, elles se sont succédé aux coups, transmis dans toutes les directions, heures suivantes: D'abord à 1 h. 35 et à 1 h. constituent les tremblements de terre. Dans le 47; ces deux ébranlements, qui ont duré près cas qui nous occupe, il semble, si cette théorie de dix secondes, ont été les plus marqués trois était complètement exacte, que les mouvements autres, d'une intensité moindre, ont eu lieu sismiques de ces derniers jours auraient dû à 2 h. 50, 3 h. 07 et 3 h. 55. Un grand nombre être ressentis sur le littoral avec une intensité d'habitants ont été réveillés au premier choc plus grande que dans la région centrale. Or, et quelques-uns ont veillé le reste de la nuit. d'après la dépêche reçue d'Andevorante, c'est Dans la journée du 3, des secousses égale- l'inverse qui paraît s'être produit. D'autres géologues ont émis une opinion ment assez sensibles ont été ressenties à différente. D'après eux, les masses minérales si10 h. 22, 12 h. 45, 1 h. 25 et 4 h. 16. Quelques dégradations se sont produites dans tuées à une grande profondeur, augmenteraient divers immeubles. A l'hôpital d'Isoavinandria- tout-à-coup de température, en recevant un de chaleur du foyer intérieur, et leur surcroît plafonds de quelques les et dépendanna, murs dilatation produirait des déchirements succesété fortement crevassés; d'autre ont ces part, sifs dans les roches adjacentes, en même temps des lézardes ont été constatées aux bâtiments qu'occupent à Mahamasina, les frères menui- que des pulsationsondulatoires. LeR.P. Roblet, siers et forgerons, ain&i qu'à un grand nombre qui habite depuis de longues années Madagascar et qui a tout particulièrement exploré de maisons malgaches. 1 volcanique du lac Itasy, incline pour la région Beforona Un télégramme de annonce que les cette dernière explication du phénomène. diverses secousses se sont fait également senEnfin, quelques physiciens contemporains tir d'une manière assez prononcée dans le pays affirment que l'attraction lunaire et solaire, betsimisaraka. qui produit surface du globe à la le flux et le D'après une dépêche d'Andévorante, deux reflux des mers, agit également sur la mer de tremblements de terre (au lieu de cinq à Taintérieure feu que recouvre la croûte terrestre. nanarive) ont été signalés dans cette localité, Cette dernière hypothèse est assurément assez pendant la nuit du 2 au 3, et paraissent avoir ingénieuse; mais, on peut lui faire le reproche violents moins plateau été le central. que sur qu'elle ne met guère d'accord l'imprévu des côté, De son M. le commandant du cercle d'Anjozorobé rend compte que, dans la même phénomènes sismiques avec la régularité sidérales. mathématique des attractions nuit du 2 au 3, trois secousses assez violentes On peut indiquer à ce sujet que, dans certaiproduites de sont chef-lieu cercle se au son sont fait régions, des se secousses nes la partout, à plus forte lieu entre pendant plusieurs mois consécutifs sentir comme eu et qu'il elle a réveillé tous les 1 heure 30 et 2 heures s'est passé ensuite des siècles sans qu'il se prohabitants. trépidation. A Tananarive moindre duise la Mais, c'est dans la région du lac Itasy que le où les mouvements du sol sont si nomphénomène s'est manifesté avec le plus d'in- même,depuis quelques jours, ces phénomènes breux tensité. s'étaient pas manifestés depuis de longues ne Un télégramme de Miarinarivo daté du 3 années. novembre (10 heures du matin) fournit, à ce Ajoutons enfin pour terminer que, de favis sujet, les renseignements suivants d'un certain nombre de géologues, les soulève« De nombreux tremblements de terre se ments granitiques, tels que ceux qu'on rencon« sont produits depuis quelques jours dans la tre partout en Emyrne, diminuent les dangers « région de Miarinarivo. Dans la nuit du 2 au des tremblements de terre.
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TERRITOIRES MILITAIRES
FIANARANTSOA La situation est satisfaisante dans la circonscription de Midongy. Dans les premiers jours d'octobre, de nombreux indigènes, qui avaient été tenus jusqu'alors en esclavage par les Sakalaves du Betsiriry, ont profité des échecs qui ont été infligés a ces derniers pour s'enfuir et venir se réfugier sur le territoire de Midongy. Le chiffre de ces rentrées peut être évalué à 600 environ pour les trois centres de Janjina, Malaimbandy et Midongy. Il faut ajouter, d'ailleurs, que le nombre des manquants est assez considérable car, pendant les années précédentes, de véritables razziaseont été faites dans le pays par les tribus pillardes du sud, qui ont emmené beaucoup d'habitants en esclavage. Les opérations projetées dans la vallée du Mangoky auront certainement pour résultat de rendre la liberté à la plupart de ces prisonniers et de contribuer ainsi à repeupler le territoire de Midongy. D'après les renseignements fournis par les Betsiriry et du Ménabé, la captifs échappés plupart des enfants enlevés dans ces dernières années par les Sakalaves n'auraient pu réussir à s'échapper et seraient encore retenus en esclavage.
Midongy.
du
est répandu au pied de l'autel et des morceaux de viande sont lancés vers le soleil et aux quatre points cardinaux. A une journée de marche au sud-ouest, se trouve la plaine d'Ambodirano, où l'on rencontre, sur un parcours de près de 15 kilomètres, de nombreuses agglomérations qui dépendentd'Isalaja. Cette plaine, fertile etbienarrosée, suffit largement aux besoins de ses habitants. Le but de la reconnaissance était de faire restituer a différents villages un certain nombre de bœufs qui avaient été volés depuis moins d'un an et d'exiger une soumission effective des habitants. La restitution des troupeaux volés a pu être obtenue pacifiquement. Trois roitelets se partagent actuellement l'autorité sur ces villages. Ils ont déclaré au lieutenant chancelier qu'ils étaient disposés à mais, la reconnaître l'autorité de la France meilleure garantie de leur sincérité est d'établir dans cette région un poste pouvant surveiller efficacement le pays.
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Ils sont en effet très nomades et, dans l'entourage de Tondroko, les mutations des cour-
tisans sont fréquentes. La partie du pays qui avoisine Antanibé est assez riche et peut produire deux récoltes de riz par an ; la première récolte ayant été empêchée cette année par l'insurrection, les habitants de cette région ont dû recourir aux diverses racines qui croissent dans la forêt pour se nourrir. Le poste d'Antanibé sera constitué à l'effectif de 40 tirailleurs sous le commandement de M. le lieutenant Level, qui exécute en ce moment des reconnaissances dans le secteur qu'il va être appelé à diriger. Les opérations de recensement sont commencées dans la contrée et les résultats pourront être connus avant peu.
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quenne, commandant la circonscription d'Anavillage d'Anlatava, occupé le pacifiquement a * tanibé, capitale du jeune roi indigène Tondro** La population indigène semble se préoccu- ko, dont la suprématie est les reconnue par pervivement des mesures qui serontprises pour peuplades qui habitent la presqu'île deNarenda, fixer définitivement le rattachement adminis- entre la baie de la Mahajamba et l'estuaire de tratif de la circonscription. la Loza. Le bruit s'étant répandu que la reine du M. le capitaine Toquenne, qui a fait coïncider Ménabé du sud, Rasinaotra, revendiquait une cette exploration avec une reconnaissance anapartie du territoire de Midongy, les notables logue, exécutée vers Passindava par M. le capides principales localités du district ont fait une taine de Bouvié, fait parvenir les renseignedémarche auprès du lieutenant chancelier ments suivants a et sur les presur voyage son pour lui exposer qu'ils se considéraient com- mières mesures qu'il a prises pour commencer me de race betsiléo et lui demander de leur l'organisation du pays. éviter d'être placés sous l'autorité de chefs saParti le 28 septembre d'Antsohihy, où il s'ékalaves, tait rendu pour être plus près de la Sofia, il est * arrivé à Antanibé le 30 et a procédé immédiaM. le lieutenant Hondschoëte a exécuté ré- tement au désarmement des habitants. Cette cemment une reconnaissance sur la rive gau- opération n'a pas laissé que d'être désagréable che du Mangoky et dans la vallée d'un de ses aux principaux chefs indigènes, mais la masse de la population, qui semble assez maniable, affluents, le Mananatanana. Le premier village visité a été Isalaja, à une l'a acceptée sans difficultés. jeune roi du pays, est âgé d'une Tondroko, Journée au sud de Midongy. Ce village, autrefois très important, a été à peu près anéanti, il douzaine d'années. Il est assez populaire, mais, ya environ deux ans, parles Volambita qui, en en raison de son âge, ne dispose que d'une le pouvoir est une seule expédition, firent 1300 prisonniers et autorité purement nominale détenu en réalité par les nombreux conseillers enlevèrent 1000 Bœufs. Les habitants de cette région,d'origine betsi- qui l'entourent. léo, ont gardé de leur commerce et de leur Tondroko a le type nègre très prononcé et alliance avec les Baras un caractère assez diffé- semble d'une intelligence plus qu'ordinaire ; rent de celui de leurs voisins de l'est. Ils n'ont depuis deux mois, on lui apprend à lire, mais d'autre religion que le culte du soleil et de ses ses progrès sont loin d'être rapides. éléments et aussi une crainte superstitieuse Son entourage comprend soixante-sept chefs des ancêtres, qu'ils doivent apaiser dans certai- ou conseillers dont le rôle est de prendre nescirconstances, par des sacrifices de bœufs et la parole dans les kabarys, de «distraire le de coqs. roi» et enfin, ce qui paraît être leur principale Au centre du village, s'élève un autel en ro- préoccupation, de vivre largement sur le pays seaux assez semblable à ceux qu'on rencontre en pressurant les habitants. dans certaines tribus des hautes régions du Bien que tout soit relatif, cette cour, même Tonkin. en pays barbare, manque de prestige. Les Cet autel est surmonté d'un grand pieu dont conseillers de Tondroko le reconnaissent euxl'extrémité est taillée en forme de mêmes et s'en expliquent en disant que leur corne sur l'autel, et alextrémité du pieu, sont disposés les et vient de Sakalaves signifie nom « Qui va objets consacrés. Le sang des animaux sacrifiés en traversant les cours d'eau de la côte».
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administratif des diverses parties du pays, M. le capitaine Toquenne fournit les renseignements suivants sur l'organisation qui a précédé l'occupation Au sujet du groupement
Le 30 septembre dernier, M. le capitaine To-
le
lieutenant Bastard est parti pour Befandriana, afin de délimiter, d'accord avec M. le capitaine Rossi, chargé des fonctions d'administrateur à Maroantsetra, le tracé de la frontière commune aux deux provinces voiM. le
sines.
TERRITOIRES CIVILS
ANALALAVA
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française. Avant 1890, la province de Mandritsara, placée sous la domination des Hovas, s'étendait, de l'embouchure de la Sofia, sur la côte ouest, à l'embouchure de la Mananara, au sud de la baie d'Antongil. La ligne continue, formée par le cours de ces deux rivières, constituait la frontière sud du territoire. La limite nord parlait de l'embouchure de la Maevarano et se prolongeait, par le pays d'Ankaizinana, pour aboutir sur la côte ouest au petit port de Sahambavany. Les principaux centres depopulation étaient: à l'ouest, Béfandriana, Belalitra (du nord de la Sofia), Ambodivohitra (entre la Sofia et les monts Manasamody), Antsohihy, Maevarano (Befotaka). La partie nord de la province, constituée en grande partie par le pays d'Ankaizinana, ne présentait pas de localité importante. Au sud, le principal centre était le village de Maritandrano, sur les confins du pays sihanaka. Enfin, à l'est, les régions les plus peuplées étaient celles d'Ambodiamontana et Bengoala. dans le voisinage de la chaîne centrale, et celles * de Sahambavany, Antalaha, N'Gontsy, Maroantsetra et Mananara, sur le littoral. Sur les divers points de la côte, le gouvernement malgache avait accordé des concessions forestières que surveillaient les postes de douane. Vers 1890, cette organisation fut modifiée et la province de Mandritsara fut subdivisée en trois autres, dont les gouverneurs généraux résidaient à Mandritsara, Béfandrianao et Ano-
rontsangana. La principale raison de ces changements était l'extension que les Hovas avaient prise peu peu vers la côte ouest. C'est ainsi quus avaient battu à Analalava le père de Tondroko ; celui-ci s'était réfugié dans le sud de la province et avait conservé le bassin de la baie de Narenda, où, au moment de la campagne de i895, ses ennemis n'avaient pas encore eu le temps de l'inquiéter. Les Hovas n'ont jamais occupé la baie da.
à
la Mahajamba ; mais, en dehors des gouvernements généraux du nord, ils avaient récemment créé des postes à Antsijomitondraka et à Bélalitra (au sud de la Sofia). Les chefs de ces postes dépendaient théoriquement de Majunga, mais la distance à laquelle ils se trouvaient leur laissant une grande indépendance, ils ne tardèrent pas à se livrer au fahavalisme. C'est à partir de ce moment, vers 1891, que commencèrent dans cette région les vols de bœufs et les actes de pillage de toute nature. L'exemple fut contagieux et ne tarda pas à être suivi dans tous les postes hovas, y compris ceux qui avaient paru jusqu'alors être dotés d'une administration régulière. Telle était la situation au moment de la campagne de 1895. Elle montre que l'administration hova, qui pouvait avoir été bien comprise dès le début, était tombée en pleine décadence et qu'il importait, par conséquent, dans l'intérêt des nombreuses populations de ces contrées, de faire table rase de ce régime et de procéder, en appliquant, là comme ailleurs, la politique de races, à la réorganisation de ce pays.
FARAFANGANA Une lettre du 5 octobre, de M. l'administrateur de Farafangana, fait connaître que la situation politique de cette province est aussi satisfaisante que possible. La perception de
l'impôt s'effectue régulièrement et la première moitié est déjà recouvrée dans le secteurd'Ambohipeno. Le rôle des patentes est établi et les rentrées ont été faites sans difficultés. le sel et Le commerce est en pleine reprise les toiles sont très demandés et vendus en enfin, quelques lots de caoutchouc hausse ont été apportés à la côte. Le réseau des routes de la province se complète tous les jours. L'étude du raccordement de l'excellent mouillage de Nosikely à Farafangana a amené à conclure à la construction d'un canal, qui développera considérablement le commerce du chef-lieu. Ce travail pourra probablement s'effectuer avec les ressources financières de la province. Une station météorologique et climatologique a été organisée à Farafangana. +
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RENSEIGNEMENTS ECONOMIQUES ET
COIDRCIAUX
LES TERRAINS DE COLONISlTION
CERCLE DE
MOBAImej
chef de bataillon Noël, commandant le cercle de Moramanga, a adressé au Gouverneur Général un rapport sur les reconnaissances exécutées dans sa circonscription, en vue de déterminer les terrains susceptibles d'être ouverts à la colonisation. Les périmètres qui ont été reconnus sont situés dans les secteurs de Moramanga et de Didy. De toute la vallée du Mangoro, la région de la rive gauche est sans contredit la plus fertile. C'est un pays d'élevage par excellence, comprenant de vastes espaces, véritables prairies naturelles s'étendant à perte de vue. Ces terM. le
rains forment le premier lot; enserrés entre la forêt à l'est, la route d'étapes au sud, le Mangoro à l'ouest et le coude de ce fleuve au nord, au gué de Maroharanana, ils ont une superficie dépassant 50.000 hectares, non compris les pâturages réservés au bétail des indigènes. On a, en effet, conservé à ces derniers une première bande de terrain d'un kilomètre et demi environ à l'ouest de la forêt, limitée par le sentier de plaine Moramanga-Amboasary, et une deuxième bande de deux kilomètres et demi à cheval sur le Mangoro, limitée à l'est par les pentes des collines qui bordent immédiatement ce fleuve. Un deuxième lot, également favorable à l'élevage, bordant immédiatement le Mangoro à l'est;en amont d'Amboasary, comprend 12.000 hectares. Mais, il est à considérer que cette région comprend plusieurs villages et qu'il y aura lieu de ménager les intérêts des habitants, en tenant compte des parties à leur réserver pour les pâturages de leur bétail. Le sol de la vallée du Mangoro est à peu près uniformément constitué d'argile et de silice quartzeuse on y trouve fort peu de calcaire et on peut dire que ces terrains d'élevage, choisis n'importe où, offrent tous, à peu de chose près, les mêmes avantages au point de vue de la nature du sol. Cependant, dans les légères dépressions de la plaine, autrefois lits de ruisseaux, on trouve des terres noires alluviales, qu'il sera indispensable d'assainir et d'assécher par un drainage à ciel ouvert ou par des conduites souterraines en argile cuite. Sur la rive droite, les parties de la vallée qui attirent le plus l'attention au point de vue de l'élevage sont les plaines de l'Avatrandraka, de Mangabé, d'Ambilona, de Mandialaza. En dehors deces immenses espaces, réservéi aux pâturages, les périmètres de Marovoay et d'Ambohidray doivent être signalés pour leur végétation vigoureuse, que rendra encore plus puissante une irrigation bien comprise. - Les périmètres qui ont été délimités sont tous situés en pays de plaine et à proximité ils des bois de construction et de chauffage sont abrités des vents secs par les collines qui limitent à l'est le bassin du Mangoro. Ils affectent une forme géométrique régulière et, dans les parties du territoire où les limites naturelles font défaut, le terrain a été piqueté de façon,que chaque lot soit nettement délimité. Le périmètre d'Ambohidray comprend quatre lots celui de Marovoay, cinq lots celui de Sahamarirana, à 7 kilomètres au sud de Moramanga, a été divisé en deux lots; enfin, ceux d'Amparafara et de Didy forment chacun un lot. Tous ces périmètres ouverts àla colonisation sont constitués au moyen de terrains inocils conviennent en principe à une excupés ploitation agricole; cependant, dans la clairière d'Amparafara, en particulier, à côté de la partie réservée à l'agriculture, il ya place pour l'établissement d'une scierie, en utilisant laSahantandra comme force motrice. Une verrerie semble aussi pouvoir être créée dans la plaine d'Ampasimpotsy, où l'on trouve en grande quantité les matières principales qui composent le verre 11 bouteille, sable et argile ocreuse, et où la proximité de la forêt fournirait à l'usine tout le combustible nécessaire. Enfin, dans la plupart des périmètres qui ont été déterminés, l'élevage devra accompagner,
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précéder même à la rigueur, l'exploitation agricole à laquelle, dans l'état actuel des communications, il est seul capable de fournir les engrais indispensables. Le moment le plus favorable pour s'installer dans la vallée du Mangoro est la période comprise entre mai et octobre. Le prix des transports est de 1 fr. 25 à 1 fr. 50, par porteur defilanzana et par jour, et de 1 fr. environ par porteur de bagages. De Tamatave à Moramanga, le prix d'un porteur de filanzana est de 35 fr. et celui d'un porteur de bagages est de 30 fr. ; le trajet peut être exécuté en cinq jours.
TÉLÉGRAMMESREUTER apportés de Maurice par le paquebot
Iraouaddy
26 octobre Baron de Courcel reste encore un an à ambassade Londres en raison importance questions Afrique Occidentale. M. Lebon, dans discours àSI-Louis,adit que politique coloniale n'est belliqueuse que quand il estnécessaire défendre sphère française contre rivaux européens. M. Bourgeois, à Châlons, a répudié alliance modérés et socialistes. Les Chambres sont rentrées en séance. Chambre française a rejeté motions socialistes portant réduction des droits sur les céréales. Puissances ont convenu nommer gouverneur de Crète colonel Schaeffer, de l'armée du Luxembourg. Commission du budget a fixé budget colonial français à 88 millions. Président Faure à banquet négociants a fait discours préconisant entreprises coloniales et ouverture nouveaux marchés. Binger et Lecomte nommés délégués commission anglo-française pour délimitation frontières Afrique-Occidentale. Bien que presse discute avec chaleur question Afrique-Ouest,Gouvernement français use modération et conciliation;. pourtant, grandes divergences de vues existent entre France et Angleterre, surtout au suj et rives du Niger, Miislpdu13"Régimentd'Infanterie de Marino PROGRAMME
DU DIMANCHE 1 NOVEMBRE 1897 Place Jean-Laborde, de
(
à 6 heures
5
).
Souvenir de Rome Allegro 2° Ouverture de Bélisario, 3° Premier Aveu 4° Martha (Fantaisie) 50 Fier Postillon (Galop) Fo
(Valse).
MONNEREAU
DONIZETTI SIGNARD
FLOTOW SCHULTZ
Le Chef de Musiqu LAMY.
AVIS
être tenu à la disposition des ayants-droit. Il s'y trouve encore en totalité. Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar a l'honneur d'informer les anciens propriétaires des meubles et objets dont il vient d'être question, qu'une commission, constituée sous la présidence de M. le chef d'escadrons commandant la Prévôté, à Tananarive, a été chargée de répartir, entre les intéressés, le produit de cette vente. Un délai de sept mois, qui prendra fin le 31 Mars 1898, est accordé aux anciens propriétaires des meubles et objets vendus, pour faire
Après l'évacuation de Tananarive par la colonie française, en octobre 1894 le Gouvernement malgache fit enlever et transporter en bloc, au palais du Premier Ministre, toutes les
marchandises et objets mobiliers abandonnés par les colons français. Ces meubles et marchandises retrouvés au lendemain de l'entrée de la colonne expéditionnaire à Tananarive furent, quelque temps après, vendus aux enchères publiques. Le produit de cette vente fut verse au Trésor, pour
valoir leurs droits et produire, le cas échéant, leurs titres de propriété. Les intéressés sont, à cette fin, invités à se mettre en rapport avec M. le Président de la commission, instituée par décision du 18 juillet, No271. Cette commission, réunie sur la convocation de son Président, étudiera les demandes qui lui seront soumises jusqu'à la date du 31 mars 1898, passé laquelle elle attribuera à chaque réclamant, suivantlesdroits qui lui auront été reconnus après enquête, une part proportionnelle de la somme actuellement déposée au Trésor.
RÉPUBLIQUE FRANGAISE
COLONIE DE
bnée 1897.
LIEERTE. - EGALITE. - FBATEEUITE MINISTERE DES COLONIES
MADAGASCAR
,
I PLACE DE
TANANARIVE
de
SERVICES ADMINISTRATIFS MILITAIRES
ADJUDICATION
PUBLIQUE
Il sera procédé, dans le Cabinet du Chef des Services Administratifs, à Analakely (Tananarive), le 15 Janvier 1898, à 10 heures du matin, et aux conditions ci-après, à l'adjudication publique, sur soumissions cachetées, de la fourniture de la Farine, du Vin rouge, du Café, du Saindoux et du Thé nécessaires aux Services Militaires de Madagascar pendant l'année 1898
tave ., Jtave DÉSIGNATION
IMPORTANCE TOTALE
DÉSIGNATION
IMPORTANCE
des
de
LOTS
CHAQUE LOT
la
la
de
de
FOURNITURE
e
1
:
FOURNITURE
CAUTIONNEMENT
Provisoire
-
ferLot. Tananarive Tamakilos. 490.200 0b5./ou Lot. Majtinga 20.000» 55.000 3eLot.-Diégo-Suarez Tananarive- Tama1 er Lot. vinrpnouiigiroe*57792.000000lliittrrpess )2«Zof. Ma,unga 520.000 litres
Kilosi2e )
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*
¡Il.
Diego-Snarez
44.000 kilos
14.500
kilos
3e
2e
27.000
Lot. Loi. Lot.
7.500
Lot.
450»
Diégo-Suarez
Défin:tif
35.000 kilos.
2.500
900" »
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5.000
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1
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» 2.400» » 22.000x ())»»1.000 .») 1.000» 2.500» 5.000» 400» 800» 400» 200» 850» 1.700» 200» 400» 350» 700» 2.000» 4.000» 100» 200» 100» 200»I_
1.200 11.000 500 500
Tamatave Majunga
Tananarive Tama-
(3e
»
11.000 francs
LIEUX
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Tamatave Majunga aJunga Diégo-Suarez Tamatave Majunga Diégo-Suarez Tamatave Majunga Diégo-Suarez Tamatave Majunga
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Les quantités ci-dessus devront être livrées, dans les places indiquées, en deux contingents et aux dates des 10 mai et 10 août 1898. Les soumissions devront être distinctes pour chaque fourniture et pour chaque lot. Ne seront admis à prendre part à l'adjudication que les soumissionnaires de nationalité française. S'adresser, pour tous renseignements, au Détail des approvisionnements, a Tananarive, et au bureau des charges du Service Administratif à, Tamatave, Majunga et Diégo-Suarez, où un exemplaire du cahier des charges relatives à chaque fourniture est à la disposition du public. Tananarive, le 21 Octobre 1897. Le Chef des Services Administratifs, BOUCARD.
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Par acte sons-seing privé en date du 3 novembre 1897, M GÉRARD s'est rendu acquéreur del'hôteldesQuatre-Chemins, situé rue Gourbeyre N* 6, à Tananarive. Les oppositions seront reçues au dit fonds de commerce jusqu'au 13 couraut
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qu'il se tient à leur disposition pour toute aorte d'effets d'habiliement.
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