Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 07/08/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/08/07.

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-SOMMAIRE PartieOfficielle ORDRE GÉNÉRAL No 212 CIRCULAIRE1500

-nommant

ARRÊTÉ

un commis local des Postes et Téléàgraphes et l'affectant au bureau de

Mannjarv. les supprimant de place ARRÊTÉ droits les pour — marchands de riz ou de paddy sur les marchés de l'Imérina. ARRÊTÉ -acceptant la démission d'un commis indigène des Postes et Télégraphes. d'un garde prinacceptant ARRÊTÉ démission la — cipal de la garde indigène. ARRÊTÉ l'impôt sur les rizières de la — supprimant province des Betsimisarakas de Tamatave. ARRÊTÉ ouvrant un crédit de 100.000 fr. au servi-

- ce des Bâtiments

civils. ARRÊTÉ l'indemnité d'entrée en campa— allouant gne à un commis deBésidence. CIRCULAIRE 23 CIRCULAIRE 1420

PARTIS? SON OFFICIELLE NOUVELLES ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES MILITAIRES. — RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.

PARTIE OFFICIELLE ETAT-MAJOR

ORDRE GÉNÉRAL N°212

Au moment où quatre compagnies de tirailleurs algériens vont rentrer en Afrique et où la dénomination de Régiment d'Algérie vient d'être supprimée par la décision 294, le Gé-

néral commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar tient à rendre hommage aux solides qualités militairesiuc, les tirailleursa^ériens n'ont cessé de déployer à Madagascar, depuis le commencement de l'expédition de 1895. Non-seulement ils ont donné, tant au cours de celte expédition, que dans les nombreuses actions de guerre qu'a occasionnées la répression de l'insurrection, des preuves répétées d'une vaillance traditionnelle dans une race guerrière, mais ils ont montré aussi, dans ces opérations particulièrement pénibles, les qualités de discipline et d'endurance qui caractérisent

lestroupesd'élite.

n'est donc pas sans regret que le Général a dû, pour se conformer aux ordres du gouvernement, prescrire l'embarquement d'un des deux bataillons de tirailleurs algériens qui faisaient partiedu Corps d'occupation et rapatrier l'Etat-Major du Régiment d'Algérie. Il adresse l'expression de toute sa sympathie a M. le Colonel Hurstel, dont les compagnies de tirailleurs algériens et de légion étrangère maintenues dans la Colonie n'oublieront pas la ferme et bienveillante direction etqui, aussi bien à la tête du Régiment d'Algérie que pendant la colonne d'Ankeramadinika, a su Ce

montrer toutes les qualités du chef militaire ordre, l'appel des porteurs prestataires. Dans accompli. le même ordre d'idées, il est indispensable de Il tient enfin à faire connaître au Corps restreindre le plus possible, pendant la période d'occupation que, pour rendre hommage aux des cultures, l'emploi de la main-d'œuvre brillants services rendus par les tirailleurs indigène pour les trav aux de routes, d'aménagealgériens dans la Colonie, il a décidé, sous ments des postes, etc., qui ne seraient pas d'une réserve de l'approbation de M. le Ministre de la urgence absolue. Guerre, que le drapeau du Régiment d'AlgéIl est également essentiel de se préoccuper rie sera confié au bataillon de tirailleurs de la question des graines de semences à algériens maintenu à Madagascar. fournir aux régions où les semailles ne sont Au Quartier Général. pas encore faites. Il sera facile de faire aux Tananarive, le 6 Août 1891. villages les avances nécessaires, au moyen du Le Général commandant le Corps d'occu- riz provenant de l'impôt. Les commandants pation et Résident Général de France de secteur devront s'assurer que chaque village la possède bien les semences nécessaires pour à Madagascar. culture. S'il n'en était pas ainsi, ils devraient GALLIENI. sadresser au commandant du cercle, qui les prélèverait sur les autres secteurs et, au besoin, RÉSIDENCE GÉNÉRALE CIRCULAIRE 1500 les demanderait aux cercles voisins. Il est, en à Messieurs les Commandants effet, du devoir de tous les commandants de de Cercle en Imérina cercle et de secteur de s'entr'aider pour parer situation, dont la gravité n'échappe a une a Parmi les désastres causés par la dernière personne. Non-seulement, les villages doivent insurrection en Imérina, un des plus graves ensemencer les anciennes rizières, mais encore a été l'abandon des cultures; la dernière récolte augmenter l'étendue de celles-ci, afin de parer de riz a été, surtout dans les provinces du aux besoins supplémentaires créés par notre Nord, de beaucoup inférieure aux besoins de arrivée en Imérina (troupes indigènes, mulets, la population. Cette fâcheuse situation était à etc.). prévoir; les efforts énergignes de nos officiers En attendant la prochaine récolte, et pour et soldats, qui ont réussi à faire reprendre les parer l'insuffisance de riz, il faut encourager cultures, au fur et à mesure des progrès de la les cultures accessoires patates, maïs, manioc, pacification, n'ont pu y remédier qu'en partie. etc., qui jouent, dans l'alimentation des popuD'autre part, les moyens de transport dont lations rurales, un rôle très important. Je désire être tenu au courant, d'une façon nous disposons en ce moment ne nous permettent pas deravitailler l'Imérina par des régulière, de toutes les mesures qui seront importations venant de la côte. Les bourjanes prises, de tous les résultats q "ront acquis consommeraient, en effet, en cours de route, dans cet ordre d'idées. la presque totalité du riz qu'ils prendraient Dans les rapports mensuel' ih Vatomandry a à Andévorante, à ou Tamatave. politique et administrative, Puis, ils ne pourraient ainsi se livrer à la cial devra être consacré à cette queSl.lv&_, 1tino culture des rizières qui, actuellement, s'im- importance capitale. w , , Les commandants de cercle, responsables „ pose avant tout. Nous sommes donc obligés de faire face à la de l'administration de leurs provinces, donnesituation présente avec les seules ressources ront les ordres de détail nécessaires pour que de rimérina et de prendre, dès maintenant, leurs commandants de secteur et de poste, toutes les mesures nécessaires pour que la ainsi que les autorités indigènes, apportent une prochaine récolte soit aussi abondante que attention constante et suivie à l'exécution des possible. C'est dans ce but et afin de permet- prescriptions ci-dessus. tre de répartir uniformément les ressources Tananarive, le 6 Août 1897. disponibles, que j'ai prescrit de faciliter les Le Général commandant le Corps d'occupa transactions commerciales lion et Résident Général de France à 1° en abolissant les passe-ports à l'intérieur Nadagascar, de l'Imérina, GALLIENI. 20 en supprimant les droits de place sur les ARRÊTÉ 844 marchés pour les marchands de riz. RÉSIDENCE J'interdis, en outre, d'une manière absolue, GENERALE nommant un commis local des toute exportation de riz en dehors de l'Iméri- Postes et Télégraphes et l'affectant

à

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r. u-

:

au du et cercle de Moramanga. na Les commandants des postes frontière de- bureau de Mananjary. vront veiller à la rigoureuse exécution de cet Le Général commandant le Corps d'occupaordre. tion et Résident Général de France à MadaEn vue d'assurer, dans les meilleures condi- gascar, tions, l'extension des cultures, je suppriVu le décret du il décembre 1895 ; Vu la circulaire 9, du 22 février 1897 me, à partir du 10 août et jusqu'à nouvel

;


Sur la proposition de M. l'inspecteur, chef du commis indigène des Postes et Télégraphes, à service des Postes et Télégraphes, Tamatave, est acceptée. —M.l'inspecteur, chefdu service des ART. Arrête Télégraphes, est chargé de l'exécution Postes et ART. 1. M. Lassaire, commis auxiliaire des du présent arrêté, qui effet à compter son aura Postes et Télégraphes, est nommé commis du jour où M. Maurer, actuellement receveur à local au même service, aux appointements Beforona, rejoint Tamatave. aura solde (3,000 fr.), mille francs annuels de trois Fait à Tananarive, le 2 Août 1897. d'Europe, 1,500 fr. GALLIENI. chargé de actuellement agent, II.—Cet ART.

-

:

II.

à

la surveillance dela,ligne Beforona, sera remplacé dans ses fonctions par M. Léger, surveillant du télégraphe. Il sera dirigé ensuite sur le bureau de Mananjary, qu'il est appelé à gérer

provisoirement. ART.III.—M. l'inspecteur, chef du service des Postes et Télégraphes, est chargé de l'exécution du présent arrêté.

;

:

HOMBERG.

ARRÊTÉ 845 d plade 1 d supprimant 1les droits ce pour les marchands de riz ou de paddy sur les marchés de l'Imerina.

RÉSIDENCB tNKBALE GÉNÉRALE

Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar Vu le décret du il décembre 1895; Vu l'arrêté 146, du 20 novembre 1896, établissant les impôts indigènes en Imérina Vu les arrêtés 381,392, 404,429, 451, 476, 554,588 et 616 établissant les droits de place sur les marchés de l'Imérina et du cercle de Moramanga Considérant que le riz et le paddy ont atteint des prix élevés d'une façon anormale Considérant qu'il est nécessaire de remédier à cette situation et, notamment, d'encourager les producteurs à apporter sur les marchés de grandes quantités de cette denrée de première nécessité, afin d'amener une baisse sur les prix actuels Considérant que les droits de place exigés actuellement des marchands de riz ou de paday sont de nature à apporter, actuellement, une entrave aux transactions, et à éloigner les producteurs Vu le rapport de la Chambre consultative de Tananarive Vu le rapport établi par le bureau des affaires indigènes sur les mesures à prendre pour favoriser les apports du riz sur les marchés Le Conseil d'Administration entendu, Arrête ART. I.—Les droits de place, soit à l'année, soit à la journée, établis pour les marchands de riz ou de paddy sur les marchés, de l'Iméri-

;

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:

Arrête ART. I. — Un

Vu l'arrêté 97, du 6 novembre 1896 Vu la demande de démission adressée par le Le garde principal de 48 classe Rey,

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,

;

;

crédit supplémentaire de cent mille francs est ouvert au service des Transports civils (chapt 4, art. 2). ART. II. — Cette dépense sera imputée sur ARRÊTÉ 848 RÉSIDENCE les ressources générales de l'exercice courant. GÉNÉRALE démission d'un la acceptant ART. III.—Le Chefd'Etat-Major, faisant foncgarde principal de la garde indigène. tions de Secrétaire Général en territoire miliSecrétaire Général en territoire civil, taire, le le d'occupacommandant Général Corps Le Trésorier-Payeur et le chef du service des tion et Résident Général de France à Mada- le Transport civils sont chargés, chacun en ce gascar qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Vu les décrets des il décembre 1895 et11 juillet

Fait à Tananarive, le 31 Juillet1897. 1896; GALLIENI.

;

;

tion le fonctionnement régulier du service des transports Sur la demande de M. l'Architecte, chargé du service des transports civils Après avis du Directeur des Finances et du Contrôle,

Fait à Tananarive, le 2 Août 1897. GALLIENI. Vu:

Directeur des Finances etduContrôle,

HOMBERG. Arrête Résident Général: Par ART. I. —La démission de M. Rey, garde Le Résident, faisant fonctions de principal de 4e classe de la Milice de MadaSecrétaire Général en territoire civil, "-. gascar, est acceptée. JOSEPH FRANÇOIS. ART. II. — M. le Secrétaire Général en terriPar le Résident Général toire civil est chargé de l'exécution du présent Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de arrêté, qui aura son effet à partir du jour de Secrétaire Général en territoire militaire, l'embarquement pour la France de M. Rey. GÉRARD. Fait à Tananarive, le 2 Août 1897. GALLIENI. ARRÊTÉ 851 RÉSIDENCE NRALE allouant l'indemnité d'entrée Par le Résident Général Le Résident, faisant fonctions de à commis de Résicampagne un en Secrétaire Général en territoire civil, dence. JOSEPH FRANÇOIS. Le Général commandant le Corps d'occupaARRÊTÉ 849 tion et Résident Général de France à MadaRÉIDENCE

le

:

:

SUpprimaût l'impôt sur les gascar, le décret du 11 décembre 1895; rizières de la province des Betsimi- Vu Vu la demande formulée par M. Raymond, commis sarakas de Tamatave. de Résidence à Tamatave, sollicitant l'attribution GÉNÉRALE

Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-

gascar, - Vu

le décret du

;

il

décembre 1895 Vu l'arrêté 465, portant réglementation des impôts à percevoir sur les indigènes de la province des ccBetsimisarakas de Tamatave» ; Sur la proposition de M. le Secrétaire Général en territoire civil Le Conseil d'Administration entendu, Arrête ART. L'impôt sur les rizières est supprimé provisoirement dans la province des «Betsimisarakas de Tamatave». ART. II. — La taxe personnelle est portée de 2 fr.50 à 3 francs dans la même province. ART. III. — M. le Secrétaire Général en territoire civil est chargé de l'exécution du pré-

;

I.-

:

;

d'une indemnité d'entrée en campagne Considérant que cet agent, licencié et renvoyé en France à la disposition du Ministre, par M. l'Administrateur-Maire de Diégo-Suarez, y a reçu avis de sa nomination à l'emploi de commis de Résidence qu'il se trouve, dès lors, dans la situation de tout nouveau fonctionnaire venu de la Métronole: Après avis de M. le Directeur des Finances et du

;

Contrôle,

Arrête: indemnité d'entrée en campagne, égale au quart de sa solde coloniale, soit mille cinquante francs (1,050 fr.), est attribuée à M. Raymond, commis de Résidence de lr8 ART. I.

— Une

classe à Madagascar. ART. II. — M. le Secrétaire Général en territoire civil est chargé de l'exécution du présent

na et du cercle de Moramanga, sont provisoirement supprimés à compter du 1er août 1897. arrêté. ART. II.—MM. le lieutenant-colonel comFait à Tananarive, le 2 Août 1897. mandant le 3e territoire militaire, le lieute._Vu: GALLIENI. nant-colonel commandant le 2e territoire sent arrêté. des Finances Le Directeur militaire et les commandants des cercles d'Anà Fait Tananarive, le 2 Août 1897. et du Contrôle, kazobe, d'Anjozorobe et de Moramanga sont GALLIENI. chargés, chacun en ce qui le concerne, de HOMBERG. Vu : l'exécution du présent arrêté. Par le Résident Général Le Directeur des Finances Fait à Tananarive, le 31 Juillet 1897. Le Résident, faisant fonctions de et du Contrôle, GALLIENI. Secrétaire Général en territoire civil, HOMBERG.

:

ARRÊTÉ 847 ARRÊTÉ RÉSIDENCE 850 GÉNÉRALE N RALE ENE ouvrant uncrédit de 100,000 fr. dé d'un d, acceptant 1la démission commis indigène des Postes et Télé- au service des Bâtiments et Transports graphes. civils.

JOSEPH

RÉSIDENCE

Le Général commandant le Corps d'occupaGénéral commandant le Corps d'occuLe Résident tion et Général de France h Mada- pation et Résident Général de France à Madagascar, gascar, Vu le décret du 11 décembre 1895; Vu le décret du 20 novembre 1882, sur le régime Vu la lettredeM. Heurtevent,endatedu18juillet: financier de Colonies Sur la proposition de M. l'inspecteur, chefdu Vu le décret du 11 décembre 1895 ; service des Postes et Télégraphes, Considérant l'augmentation de dépenses provenant du transport des fonds, entre la côte et Arrête Tananarive ART. I.—La démission de M. Heurtevent, Considérant la nécessité d'assurer sans interrup-

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:

;

ETAT-MAJOR

FRANÇOIS.

CIRCULAIRE 23

Afin de permettre la mise à jour du contrôle des réservistes et territoriaux fixés à Madagascar, qui est tenu à l'Etat-Major, conformé-

mentaux dispositions de la note-circulaire 38, du 3 novembre 1896, MM. les Résidents, Administrateurs, Commandants de territoire et de cercle et le chef d'escadrons, commandant la Prévôté voudront bien fournir exactement, le 1er de chaque mois, au Résident Général, un état nominatif du modèle ci-joint. Cet état comprendra la liste des Français qui, pendant le mois précédent, se sont fixés dans

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leur résidence ou commandement ou l'auront quitté. Les fonctionnaires, employés ou agents, susceptibles d'être classés dans la non-disponibilité, visés par la circulaire 22, du 23 juillet 1897, n'y seront pas portés. Le premier état à fournir sera envoyé au Résident Général dès la réception de la présente circulaire. Il comprendra, à titre de renseignements complémentaires, tous les Français fixés dans la région, à l'exception des militaires et assimilés.

RÉSIDENCE GENERALE

CIRCULAIRE 1420

Le Général GALLIENI, commandant le Corps d'occu-

pation et Résident Général de France à Madagascar, à Messieurs les Commandants de cercle. Comme suite à ma circulaire du 5 juin et à l'envoi des registres destinés aux actes de l'étatcivil, j'ai l'honneur devous adresser des exemplaires de chacun des deux registres destinés à l'inscription des actes « relatifs aux biens ». Le premier est exclusivement réservé à l'insFait à Tananarive, le 31 Juillet 1897. cription des transactions ou mutations immoLe Général commandant le Corps d'occupa- bilières à titre définitif: ventes, partages, donation et Résident Général de France à tions définitives, livraisons de gages immobiliers, prises de possession en execution de Madagascar, ventes provisoires ou à réméré non suivies de GALLIENI.

remboursement, etc. Le second est destiné à l'inscription de tous les autrescontrats ou actes relatifs aux biens, qu'ils portent soit sur des biens meubles, soit surdes biens immeublesprovisoirementaliénés, prêts d'argent avec ou sans intérêt, apports d'argent en association, contrats d'association, locations de terres ou de maison bauxdefermage, constitution et radiation d'hypothèques ou de gages mobiliers, testaments, ventes provisoires, donations éventuelles, etc. Depuis l'organisation de l'enregistrement, les indigènes ont l'habitude de constater par une indication écrite, portée en travers du contrat primitif, les libérations consécutives au\ prêts, parfois les versements d'intérêts, les rachats suivant les ventes provisoires ou,la livraison définitive de l'objet de ces ventes à défaut de remboursement, les annulations de contrats à l'amiable, l'expiration des contrats de fermage, en un mot, les mentions relatives à l'annulation ou à l'exécution des contrats inscrits. Conformément à l'article 10 de l'arrêté du 20 novembre, ces diverses montions devront, à l'avenir, être enregistrées àleur date, au simple droit fixe, et reportées, sous forme d'indication sommaire, en marge du contrat primitif. L'inscription des divers contrats ou actes était autrefois exigée, à peine de nullité des conventions ou obligations, et notamment, en ce qui concerne les donations familiales, les ventes ou locations de terres, les obligations contractées pour ventes non soldées comptant, les prêts d'argent avec intérêt, les prêts sur gage avec ou sans intérêt, les remboursements ou versements consécutifs aux prêts, les locations d'immeubles. Ces prescriptions, provoquées par les difficultés les iuconvénients reconnus de la preuve testimoniale chez les indigènes, ont été reprises par l'article 8 de l'arrêté du 20 novembre, declarant nuls de plein droit, même à l'égard des parties contractantes, les contrats non inscrits. 11 y aura lieu de rappeler aux populations indigènes, par l'interinediaire des autorités locales, une disposition conforme, d'ailleurs, à leurs habitudes et destinée à sauvegarder au mieux leurs propres intérêts Les gouverneurs ne peuvent procéder aux inscriptions qu'après avoir perçu les droits correspondants (Art. 13 de l'arrête du 26 novembre 1896). Comme pour les actes de l'Etat-civil, ils ne peuvent servir de témoins dans les contrats qu'ils inscrivent. Ils doivent inscrireles conventions des parties telles qu'elles sont libellées, si les contractants leur présentent un projet écrit, ou bien telles qu'elles sont formulées verbalement en leur présence. Ils doivent renvoyer les parties si l'accord n'est pas complètement étabJi, ne procéder à l'inscription que lorsqu'il est définitif,et il leur est interdit de s'immiscer dans les discussions préliminaires ou dans la rédaction des conventions. lis ne doivent inscrire aucun contrat dont les conventions seraient contraires à la loi, à cinede poursuites (Ordres aux gouverneurs

s,

et

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de l'Imérina de 1889). Dans ce dernier cas, ils devront rendre compte, sans délai, leursousgouverneur, des motifs de leur refus. Cette dernière disposition vise particulièrement les prêts usuraires (Art. 161 du code de 1881), les ventes de forêts, terres vacantes ou domaniales (Art. 91). Aux termes de l'article 11 de l'arrêté du 26 novembre, les contrats concernant les propriétés sont enregistrés dans les circonscriptions où sont situes les biens. S'il arrive qu'un gouverneur ait à enregistrer des contrats relatifs à des biens situés dans une autre circonscription, il devra d'abord demander au gouverneur de cette circonscription si les biens sont libres et, après rédaction, s'il y a lieu, du contrat, en enverra copie à son collègue de la circonscription où sont situés les biens qu'il inscrira sur son registre, en indiquant en marge la circonscription où le droit a été perçu. Par suite de l'absence encore fréquente de titres de propriété et de l'état d'indivision ou restent fréquemment les successions malgaches, les ventes d'immeubles ont toujours été l'objet de précautions spéciales elles se font généralement devant de nombreux témoins, dont la présence assure la constatation des conventions et aussi garantit, en quelque sorte, les droits de la partie qui aliène. 11 y a lieu de conserver cette coutume et, indépendamment des deux témoins habituels, ces contrats seront passés en présence d'au moins deux des membres du fokon' olona de la localité où sont situés les biens. Les remises de gages de créance ou les cessions définitives à la suite de ventes à réméré étaient, le plus souvent, faites par simple accord des parties en présence du fokon' olona et des gouverneurs, qui portaient mention de la remise ou de la cessionen travers de l'acte primitif. Ces remises ou cessions devront être inscrites à leur date, au simple droit fixe, avec les mêmes formalités que la vente et mention en sera faite en regara du contrat primitif. En cas de contestation, le litige est porté devant les tribunaux et, dans ce cas, mention du jugement serait faite lors dela remise. Le gage doit être l'objet d'une estimation au moment du règlement et la différence entre le montant de 1estimation et la valeur de la créance compensée,l'article 20 des ordres aux gouverneurs de villages défend les conventions portant remises de gages immobiliers ont lieu en présence des mêmes témoins que les ventes. Lorsquun emprunteur constitue un gage, s'il ne le fait sur des biens personnels, les gouver-

à

;

neurs ne peuvent inscrire la constitution du gage qu'en présence du propriétaire du gage, à peine d'être rendus personnellement responsables du montant de la créance (Art. 238 du

code de 1881). Le cas est le même, s'il s'agit des parents de

l'emprunteur. Les testaments présentés aux gouverneurs pour être inscrits doivent l'être en présence lu testateur, de sa famille, des témoins et des membres du fokon'olona au nombre d'au moins quatre personnes au cas où le testateur ne pourrait se présenter, les gouverneurs doivent envoyer un des leurs chez lui, lui faire donner lecture dutestament et lui demander si telle est bien l'expressionde sa volonté, avant de inscrire suivant les formalités ordinaires. Les testaments sont parfois remis aux gouverneurs pour être conservés en dépôt, sans être transcrits si le testateur veutle tenir secret. Dans ce cas, le gouverneur en délivrera un reçu. Lorsqu'un testament est poésentéau gouverneur après décès du testateur, s'il se produit une opposition pb»rmi lescohéritiers, les gouverneurs doivent refuser l'inscription et renvoyerlesintéressés devant les tribunaux (ordres aux gouverneurs de villages, art. 9). Aux termes de l'article de Taçjj&U du zq

;

l


novembre, les partages doivent être inscrits comme par le passé. Ils seront inscrits au lieu de l'héritage principal et inventoriés sur le livre des alienations définitives, quelle que soit la composition des biens à partager. Suivant les dispositions de l'article 11, le gouverneur de la localité où se fait l'inscription préviendra les gouverneurs des localités autres où pourraient se trouver des immeubles compris dans le partage. Les donations familiales qui sont la forme presque exclusive des donations en pays malgache demeurent, d'après la coutume, révocables à la volonté du donateur et, de ce fait, sont dites éventuelles. Elles seront donc inscrites sur le registre des ventes provisoires. La coutume, fixée d'ailleurs par une disposition écrite, exige que les donations et leur inscription aient lieu en présence de la famille des intéressés. Celle-ci devra donc y assister, indépendamment des témoins ordinaires et de deux membres du fokon'olona Tananarive, le 20 Juillet 1897. GALLIENI.

«ERRATUM à l'arrêté 754, du 28 Juin 1897 Dans l'arrêté 754, du 28 Juin 1897, inséré au Journal Officiel du 6 Juillet.

Supprimer: « Vu l'arrêté N° 153,du 20 Novembre 1896, sur l'exploitation des métaux précieux et des pierres précieuses (titre 111) », Et y substÜuer: « Vu le décret du 17 Juillet 1896; «Vula Dépêche ministérielledu18 Mars 1897».

PARTIE NON

OFFICIELLB

Nouvelles et Informations Le Résident Général s'est rendu, le lBr août, à Anosy-Manjaka, pour visiter la concession où M. Louveau s'est installé avec Mme Louveau et son jeune fils. Le Général a pu voir, surplace, les travaux et installations déjà faits par M. Louveau, qu'il a félicité à ce sujet. Les habitants des villages voisins et les travailleurs de la concession étant venus le saluer, il a insisté auprès d'eux pour qu'ils fournissent à M. Louveau tout le concours nécessaire à la réussite de son entreprise,

habitants des villages environnant comment je comprends le concours qu'ils doivent fournir à nos colons installés au milieu d'eux. Ces principes ont été exposés longuement dans ma circulaire du 20 juillet, N° 243, et je vous serais reconnaissant de vouloir bien ne perdre aucune occasion de les rappeler à tous les fonctionnaires et habitants de l'Imérina. J'ai été satisfait del'accueil qui m'a été fait par les villages de cette région, que je ne connaissais pas encore, et où j'ai vu que tous, sous l'impulsion de nos officiers, s'occupaient à réparer les ruines de la dernière et toute récente insurrection. J'ai été particulièrement heureux de voir que les progrès faits par les enfants dans l'étude du français sont très marqués dans toutes les écoles. Je tiens, néanmoins, à vous faire quelques observations que m'a suggérées ma visite dans ces villages °Quelques fonctionnaires indigènes se sont présentés à moi en faisant suivre l'énoncé de leurs titres des mots catholiqueouprotestant. Je vous prie de leur rappeler que cette indication est inutile et que nous ne faisons aucune distinction entre nos sujets, quel que soit le culte qu'ils professent. Nous n'avons pas à savoir quelle est cette religion. Ce n'est pas d'après celle-ci que nous les jugerons, mais d'après leurs sentiments de loyalisme et de fidélité à leur nouvelle patrie. 20 Quelques fonctionnaires indigènes se sont, en outre, présentés à moi avec des vêtements et des costumes d'origine étrangère. Je considère qu'en agissant ainsi, ils ont manqué de déférence vis-à-vis du représentant de la France à Madagascar. Nos officiers et fonctionnaires français ne portent que des costumes d'origine française. Les fonctionnaires indigènes doivent faire de même et leurs vêtements doivent tous être faits avec des étoffeset des fournitures françaises. 3° Enfin, j'ai remarqué qu'il y avait encore dans cette région de nombreux marais qui pourraient être facilement convertis en rizières. Je sais bien que les roseaux qui poussent dans ces marais sont utilisés et vendus pour les couvertures des cases ; mais, il ne faut conserver, à cet effet, que juste les étendues de marais nécessaires. De plus, il faut tendre partout à remplacer les couvertures des cases en roseauxpar des couvertures en tuiles. Jesuis certain que ces marais, au moyen de travaux assez simples de dessèchement et de drainage, pourraient être facilement convertis en rizières. Vous devrez donner des instructions à ce sujet à tous les fonctionnaires indigènes, qui s'inspireront, pour ces travaux, des conseils que leur donneront les officiers de nos postes et les colons occupant les concessions voisines. Avant deux ans d'ici, il ne doit plus y avoir de marais inutiles dans toute l'étendue de l'Imérina; les terrains incultes et malsains doivent être remplacés partout par des rizières ou des cultures appropriées. Vous vous ferez rendre compte des travaux entrepris pour atteindre ce but. En dehors de ces observations, dont je vous prie de faire part à qui de droit, j'ai été, je le répète, très satisfdit de ma tournée et je tiens à vous le faire connaître.

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dont les villages environnants tireront, plus tard, de grands avantages au point de vue de l'amélioration de leurs cultures et des prix plus rémunérateurs qu'ils obtiendront de leurs produits. Le Résident Général a développé aux autorités indigènes les principes déjà exposés dans sa dernière circulaire sur la colonisation dans les cercles militaires, en leur montrant qu'il est de l'intérêt de tous les habitants de venir en aide aux Européens qui s'installent au miGALLIENI. lieu d'eux et leur enseignent les méthodes de * culture plus perfectionnées de notre pays. ** Le Résident Général, en rentrant à TananaLa concentration, à Inanatonana, des troupes rive, a adressé la lettre suivante au Gouverqui doivent occuper les nouveaux postes à créer neur Général de l'Imérina. poursuit l'Ouest région de la dans se sans le août Tananarive, 1897. incident. MONSIEUR LE GOUVERNEUR GÉNÉRAL, La 56 compagnie sénégalaise arrivée a InaJe me suis rendu dimanche dernier à Anosy- natonana le 29 juillet en est repartie le ier Manjaka, pour visiter la concession de l'un de août, matin, pour Analaidirano et Miandriau nos colons, M. Louveau. J'ai profité de ma. visite à Anosy-Manjaka vazo. arrivé le La Xe compagnie sénégalaise pour indiquer aux autorités indigènes et aux

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1" août à Inanatonana, avec un peloton de ti railleurs algériens. M. le commandant Gérard est arrivé le 4 août à Inanatonana, pour prendre le com mandement de ces troupes.

Une dépêche de Majunga annonce que 24 juments tarbes, récemment débarquées dans ce

port, ont été mises en route sur Tananarive. Ces juments, destinées à la reproduction, seront envoyées, dès leur arrivée, à la jumenterie d'Ampasika. *•

le capitaine Toquenne, commandant les territoires d'Analalava (baie de la Loza), télégraphie viti. Majunga qu'à la suite du récent succès qu'il a remporté sur les rebelles, à Ankiziny (Journal Officieldu 29 juillet), il s'est porté jusqu'à la crète faîtière de l'île. Les rebelles hovas paraissent avoir évacué complètement le pays. A Bealalana, village situé à l'Est do la Loza et à deux jours de la crête, M. le capitaine Toquenne a rencontré M. le lieutenant Boucabeille, qui reconnaît en ce moment un tracé de route entre Tananarive et Diégo-Suarez. M. le capitaine Toquenne se propose de séjourner quelque temps dans le haut pays, pour y établir une première organisation. Il redescendra ensuite vers Analalava, pour installer définitivement les divers services de la nouvelle circonscription. M.

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de la compagnie Le steamer « Corrientès des Chargeurs-Réunis, est arrivé à Majunga lo 22 juillet, à cinq heures du soir. Il a débarqué le lendemain trois cents mulets envoyés de la Métropole. Cet envoi porte à huit cents, chiffre qui a été fixé par le Ministre, le nombre d'animaux expédiés de France depuis peu pour le service des

transports.

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TERRITOIRES MILITAIRES

2' TEREITQIBE MILITÀIEE

le lieutenant-colonel commandant le 2' territoire militaire a visité, du 14 juin au 5 juillet, les cercles d'Arivonimamo et de Miarinarivo et les régions de Tsiroanomandidy et d'Ankavandra. Ce voyage, favorisé par un temps exceptionnel, a été accompli très rapiM.

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dement ensuivant l'itinéraire ci-après

Duréeda

trajetdepuis le gtte pré-

cédent

IiJuin-TsiafahyàArivonima- 9heures

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mo,en séjour à Arivonimamo

Juin — Juin Miainarivo Juin — séjour à Miarinarivo Juin — Antambianina Juin — Ambolcnirano 20 Juin— Bevato 21 Juin—Tsiroanomandidy 22 Juin — séjour à Tsiroanomandidy 23 Juin —bivouac 24 iuiri bivouae 25 Juin AQkaandR 15 16 17 18 19

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6

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heures »

heures 8 heures 15 7heures30 5heures30

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8 heures 9 heureaj 8 liewes3%


26 27 28 29 30

Juin — séjour à Ankavandra Juin — bivouac

Juin Tsironomandidy

heures 8heures30 7 heures 8 heures 8 heures 7 heures 9 heures 8 heures 8

Juin bivouac

— Juin — bivouac erJuillet bivouac 2 Juillet — Soavinandriana 3 Juillet Amboniriana 4 Juillet — Imérinatsiatosika 5 Juillet Tsiafahy (par Tananarive)

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9

heures

Aspect du pays parcouru.

Emyrne.

— De Tsiafahy à Miarinarivo et un peu au-délà, pays présente l'aspect général du plateau de l'Emyrne il est très peuplé, les

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villages sont nombreux et riches, les fonds de vallées bien cultivés, surtout en rizières on rencontre aussi de temps à autre des plantations decanneàsucreet,surles flancs herbeux de quelques collines, de vastes champs de manioc. Avant d'atteindre Arivonimamo, le chemin traverse un vaste plateau très découvert, où il coupe la route de Tananarive à Inanatonana ; la brise y souffle avec violence, le terrain y est dur et infertile, la végétation y est rare et consiste en touffes d'herbes poussées au hasard et desséchées par le vent. Arivonimamo est un village assez important, bien construit, mais les rafales et la pluie y sont fréquentes. les habiAu-delà, la population s'éclaircit tations sont de moindre apparence et moins bien construites en revanche, les herbes poussent drues et nombreuses, et on commence à rencontrer, de distance en distance, des bananiers, des sycomores et de véritables bois de tapia. On assure que cette région renferme quelques pierres précieuses. Le chemin suivi franchit plusieurs petits cotlrsd'eau auxrives profondément encaissées et dont le passage doit être difficile à l'époque des pluies. Après avoir dépassé Miarinarivo, village de peu d'importance, la route suit d'abord un plateau légèrement accidenté, coupé cependant de profondes vallées, dont les fonds sont couverts de magnifiques rizières elle s'engage ensuite dans une contrée de nature volcanique, en laissant sur la gauche les grands marais d'Ifanza, où les indigènes viennent chercher le zozoro. Au-delà des marais d'Ifanza, on aperçoit la fumée noirâtre des sauneries de Mahatsinjo; on y brûle des herbes salines et, par le lessivage des cendres, on obtient de petits blocs d'un sel assez impur que les indigènes viennent vendre à Tananarive. Ce procédé est aussi en usage à Antsirabé. On peut supposer que les terrains de ces régions renferment du sel gemme, assimilé d'abord par les plantes et restitué ensuite par le lavage des cendres. Ladécouverte récente d'une sourcesaline Mabatsinjo semble confirmer cette hypothèse. Il serait intéressant d'étudier cette question, de reconnaître exactement la nature du sol et de rechercher, s'il y a lieu, les gisements qui peuventexister à une certaine profondeur. Aucas où la présence du sel serait reconnue, on pourrait en entreprendre l'exploitation industrielle. La tourbe, qu'on rencontre en abondance dans le voisinage, fournirait le combustible nécessaire. M. le lieutenant Guinet, officier de renseignements du cercle de Miarinarivo, a recueilli sur ces diverses questions des indications très mplètes, qui seront transmises au service des

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travaux publics il a déjà signalé des carrières On trouve aussi dans cette région un grand d'albâtre qui ont été autrefois exploitées et nombre de perruches vertes, des cailles, des dont on a, paraît-il, tiré des matériaux pour la serpents et des sangliers le Sakayest très poisconstruction du palais de la Reine à Tananarive. sonneux; enfin, aux environs de Bevato, le giAu fur et à mesure que l'on avance vers bier est assez abondant; les pintades sauvages, l'Ouest, la solitude s'accentue et les rizières surtout, se rencontrent en grand nombre. Région déserte. — A partir de Tsiroase font rares les herbes envahissent tout et rendent souvent la route difficile au-delà du nomandidy, et jusqu'à Ankavandra, c'est-à-dire Sakay, elles atteignent et dépassent souvent lm pendant plus de 100 kilomètres, on traverse 50 de hauteur. En revanche, on rencontre dans un véritable désert. Sur ce parcours, aucun vilcette région les premiers palmiers; ils y sont, lage, aucune case, aucune trace de culture and'ailleurs, très espacés, car cet arbre pousse peu cienne ou récente le pays conserve l'aspect dans l'Ouest, surtout dans la contrée en-deçà d'un plateau incliné au Sud-Ouest, de plus en du pays sakalave. Les animaux semblent, com- plus raviné, et couvert d'une herbe haute et me les habitants, avoir déserté la région; on épaisse souvent, les indigènes qui conduisent des troupeaux de bœufs en Emyrne incendiant n'y voit que quelques corbeaux et émouchets encore, ne font-ils que traverser le pays pour se cette brousse pour faciliter la marche et obtediriger vers l'Ouest. Cependant, cette contrée nir des pousses fraîches. semble avoir été très peuplée autrefois; on y Deux jours après le départ de Tsiroanomantrouve un grand nombre de villages abandon- didy, on rencontre les premiers arbres du voyanés qu'entourent des goyaviers, des pêchers, geur; c'est à partir de ce moment aussi qu'on fait connaissance avec une sorte de mouche des lilasde Chine, etc. Confins de l'Emyrne.—Au-delà d'An- très gênante pendant le jour, mais qui, heutambiasina, c'est-à-dire à 20 kilomètres environ reusement, disparaît après le coucher du soà l'Ouest de Miarinarivo, on quitte définitive- leil, (le mokafohy). Ankavandra. — Le troisième jour, on ment l'Emyrne. En dehors des postes hovas, les villages n'existent plus et c'est de loin en arrive à 20 kilomètres d'Ankavandra, sur la loin seulement qu'on trouve des traces de crête du Bongo-Lava, que l'on suit pendant un certain temps et d'où l'on aperçoit au loin l'imrizières. Le pays offre toujours l'aspect d'un vaste mense plaine sablonneuse au milieu de laplateau légèrement incliné vers le Sud-Ouest quelle serpente le Manambolo; plus loin encoet recouvert de hautes herbes ; il est profon- re, s'étend la chaîne du Bemahara, qui éveille dément découpé par de gigantesques entailles, l'idée du Jura, par sa ligne longue et uniforme au fond desquelles s'étale une végétation puis- s'étendant du Nord au Sud et que ne jalonne sante; trop sec et trop dur sur la hauteur, le aucun sommet saillant. La descente du Bongo-Lava est raide on s'asol s'ameublit dans ces ravins, où on trouve toujoursla fraîcheur et, souvent même, l'humi- baisse brusquement d'environ 500 mètres au dité. Aussi, n'est-il pas rare de voir certains milieu de blocs rocheux, où les bourjanes se arbres atteindre des dimensions considérables. frayent tant bien que mal un passage; au pied, A mesure que l'on avance vers l'Ouest, les s'étend une plaine coupée par deux larges torravins se rapprochent et se creusent davantage rents descendantde la montagne et qui roulent mais, des blocs de 40 centimètres de diamètre. le pays devient de plus en plus boisé Avant d'atteindre Ankavandra, on traverse en réalité, l'exploitationforestière serait rendue très difficile par la nature du terrain et par une véritable forêt, de végétation tropicale, où, l'impossibilité de gravir les pentes avec les çà et là, dans les éclaircies, se rencontrent moyens de transport ordinaires les essences quelques rizières. Le village hova est sur le de ces régions sont, pour la plupart, celles de chemin du poste, àenviron 2 kilomètres en-del'Emyrne: le lalona, l'adabo, l'horongana, çà, le village sakalave est à 20 minutes au-del'andrarazina les deux premières, seules, peu- là; les constructions ontle même aspect dans vent être utilisées avec avantage pour les les deux villages et chacun d'eux possède des constructions. troupeaux de bœufs assez importants. Le poste d'Ankavandra est situé sur une Enfin,, il semble que ce pays traverse, en ce moment, une période de transformation active hauteur dominant d'environ 40 mètres la valdans sa forme et son aspect topographiques. lée du Manambolo et les deux villages hova et le fleuve coule en faisant de nomL'action des eaux s'y exerce avec violence sakalave pendant la saison des pluies, au point de pou- breux détours et, à cette époque de l'année, il voir, en quelques années, modifier sensiblement est loin de remplir son lit. D'après M. le lieutenant Rocheron, l'altitude sa physionomie. elle A peine a-t-on quitté l'Emyrne,qu'on aperçoit du Manambolo est d'environ 60 mètres au loin la masse imposante du mont Bevato, correspond à une pente moyenne d'environ au pied duquel est construit le village du mê- 1/3000 jusqu'à l'embouchure. Ilrésultedes renseignements fournis parlesinBevato et Tsiroanomandidy sont me nom des villages militaires et administratifs entou- digènesetparAndriantsileondoza, chef sakalave rés de quelques cultures, tout juste suffisantes d'Ankavandra, qu'il n'existerait pas de rapides la popu- ou même de passages difficiles sur le cours pour les besoins de la garnison hova inférieur du Manambolo on traverse le Bémalation proprement dite y est très faible. Sur la rive droite du Sakay et jusqu'au hara par une coupure où l'on trouve quelques Bongo-Lava, on rencontre d'innombrables four- rochers aux basses eaux, mais dont la présenmilières hautes de 0,60 à 0,80 et, parfois, ce ne rend pas le fleuve impraticable. serrées au point d'en compter 15 à 20 sur un On utilise dans le pays deux types de piroare si, comme le prétend Darwin, le travail gues; la plus petite, manœuvrée par un homdes vers de terre est à considérer dans l'étude me, peut porter 8 sobikas de riz et coûte 4 piasdes changements de relief du sol, il semble tres jusqu'à la mer la plus grande, maque celui des fourmis n'est pas, non plus, nœuvrée par deux hommes, transportt 2Q négligeable* sobikas de rit et coûte 8 piastres^

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Que l'on emploie l'un ou l'autre modèle, le elles ne contiennent plus bientôt que du loi augmentant les droits sur les sucres trajet, entre Ankavandra et l'embouchure, est granit et du quartz, qui finissent par dominer primés. de 8 jours à la descente et de 12 a 13 jours à la complétement dans la composition du sol. juillet. 4 En même temps que se produit le travail de montée. A un meeting tenu à Londres, des La .température d'Ankavandra est élevée et désagrégation, les éléments se classent par ordre de densité, les minéraux les plus lourds négociants, des membres du Parlement dépasse de 9 a 10° celle de Tananarive. A son arrivée, M. le commandant du 2e ter- étant arrêtés les premiers. C'est en vertu de ce et des représentants des colonies ont ritoire militaire fait réunir les Sakalaves en phénomène que les minerais lourds se trouve- adopté une résolution déplorant la contikabary, au moins autant pour les voir que ront forcément aux points où un coude, où nuation des primes sucrières à l'étranger, de priant le gouvernement prendre des confiance. l'écoulement des barrage retarderont les remettre eaux en pour un mesures pour assurer un marché libre Ils paraissent beaucoup moins disciplinés et produiront un remous. pendant le kabary, ils inter- Ligne des anciens postes hOVAS.- aux produits des colonies britanniques, et que les Hovas rompent et échangent bruyamment leurs im- Pour protéger l'Emyrne, les Hovas avaient déclarant que le système des primes est pressions; à diverses reprises, leur chef, Andri- établi sur la frontière une ligne de postes préjudiciable aux industries britanniques antsiléondoza, doit leur imposer silence. L'as- dirigée du Nord au Sud, avecTsiroanomandidy par l'exportation aux colonies. En raison des perpétuels délais de la semblée était assez nombreuse, 4 à 500 per- comme poste avancé ils avaient ensuite sdîines environ, et comprenait presque autant jalonné le pied du Bongo-Lava par une autre Porte, les ambassades ont présenté hier de femmes que d'hommes. ligne qui leur donnait l'illusion d'une certaine une note collective insistant pour que la Ces derniers portent le turban et disposent autorité sur le pays la plupart des postes de Turquie prenne une décision au suj et de leur chevelure en papillottes serrées qu'ils cette première ligne n'existe plus la rive la frontière. M. Hanotaux, seul, accompagnera le ornent de verroteries. droite du Sakay est, d'ailleurs, tellement déleur séjour A diverses reprises, ils insistent pour qu'on serte, que les détachements qui y seraient Président de la République leur laisse leurs coutumes et, principalement, installés n'auraient actuellement aucune utilité eu Russie durera trois jours; M. Faure celle de tirer des coups de fusil aux cérémo- au point de vue de la sécurité générale du voyagera par mer. La situation dans l'Inde cause une grannies des funérailles et de la circoncision enfin, .'!!"" de inquiétude. ils demandent une école destinée aux enfants, * Reginald dit que le fait que les Indiens ajoutant que, quant à eux, ils sont trop vieux

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pour apprendre.

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pays.

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DERNIERE HEURE

ontpassivement approuvé les émeutiers

musulmans de Chitpur est significatif. Les meurtriers de Poonah n'ont pu être M. le qu'à l'aller jusqu'à Tsiroanomandidy découverts. lieutenant-colonel Sucillon prend, à partir de I DÉPÊCHES VIA MAURICE 5 juillet ce point, la route du Sud, qui est aussi déserte que celle d'Ankavandra, même jusqu'à 6 heures tranquillité à Calcutta. La règne On Maurice de dernier paquebot venant Le toutefois, elle de marche au-delà du Sakay croitque les mesures énergiques prises dépêches suivantes apporté les est assez fréquentée par les indigènes de Soavi- a la police ont terrorisé les émeutiers. par nandriana, qui vont faire des achats de bœufs Le Times dit qu'une convention a été juin. 30 chez les Sakalaves. Les abris de bivouac, quoisignée scellée et entre M. Rodd et Mened'Auerstadt, quant Le général Davoust, duc que très primitifs, y sont fréquents le lick 14 mai. Légion d'honneur, aux postes occupés jadis par les Hovas, ils sont grand chancelier de la 6 juillet. abandonnés et, sur l'emplacement d'Antani- envoyé spécial de la France aux fêtes du Les ministres turcs ont refusé d'accéder mandry, la brousse et les cactus ont poussé Jubilé, est parti aujourd'hui, profondécette tellement dru qu'il a été impossible de retrou- ment satisfait de la réception extrême- à la note collective des Puissances faite la lui qui été flatteuse ment village. par du réponse négative est considérée comme l'entrée a ver A partir du premier poste, Ambohitrandria- Reine et le prince de Galles. une rupture virtuelle des négociations. manitra, la contrée change rapidement d'aspect Le Daily Mail annonce que le naufrage Les ambassadeurs délibèrent. Le grand et, au pays désert que l'on parcourt depuis du vapeur Aden a été causé par une vio- vizir a déclaré au sultan qu'il ne signera Ankavandra (sauf Tsiroanomandidy), succèdent lente tempête; deux bateaux ont été jamais une convention basée sur la lile contraste abaissés et emportés un bateau de sauve- gne stratégique proposée parles ambasdes villages riches et peuplés avec la solitude des journées précédentes est tage a pu partir au milieu d'une mer dé- sadeurs. Le correspondant du Standard à Athèfrappant. On traverse de nouveau le pays vol- chaînée on n'en a plus entendu parler. 2,000 Turcs et Albanais rapporte le village d'Ambalovato, ainsi que canique nes que 1er juillet. ont envahi un village à Kalabank,en Thesceux des environs, sont bâtis avec une terre Il y a eu une sérieuse émeute à Chitpur, salie la plupart des habitants se sont analogue à celle dite «pierre deVolvic», qui sert aux constructions à Riom et à Clermont- parsuite de la prétendue profanation d'un e enfuis sur les montagnes, d'autres ont été massacrés ou emprisonnés. Ferrand ; ce pays, qui a su se défendre contre mosquée. Les soldats ont été appelés M. Curzon, en réponse à M. Bartlett, l'insurrection est exceptionnellement riche et plusieurs Européens ont été blessés. prospère. Une police répressive a été logée à dit que la concession à la Compagnie de Mozambique a été prolongée pour une - L'aspectdela contrée ne change plus jusqu'à Poonah, qui en supportera les frais. nouvelle période de 25 ans et qu'il ignore au-delà, dans la région du Soavinandriana juillet. 2 lac Itasy, les villages s'espacent un peu mais que la Compagnie ait obtenu de nouveaux après Talata-Mandondona, ils redeviennent Calcutta est plus tranquille la police a privilèges dans la baie de Delagoa. nombreux. On coupe, un peu plusloin, la ligne fait, à des reprises répétées, feu sur les 8juillet. optiqued'Inanatonana et,àpartir dece moment, émeutiers, qui ont beaucoup souffert. Une circulaire turque a été adressée aux A Ghitpur, un des faubourgs de Calcutta, on retrouve l'Ambodirano avec ses belles culPuissances, expliquant et défendant les tures, ses populationsnombreusesetsesvillages l'émeute a recommencé aujourd'hui bien construits l'aspect du pays se maintient mais quelques bandes seulement y ont vues de la Turquie au sujet de la frontière. jusqu'à la limite du 2e territoire, qui passe pris part des pierres ont été lancées Les Puissances sont unanimes à s'opposer très près et à l'ouest de Fénoarivo. à deux Européens de nombreuses trou- aux vues de la Turquie. Sans aborder l'étude géologique du terrain pes font la parade dans les rues. 9 juillet. qu'il a parcouru, M. le lieutenant-colonel Sucil3juillet. L'ambassadeur d'Autriche a présenté à Ionestimequ'il serait intéressant,pour les prospecteurs, d'examiner d'après quelles lois mé- Les émeutes à Calcutta ont cessé, en Tewfik pacha, mercredi, une note disant raison de l'abandon du terrain sur lequel que, à moins que la Porte ne désigne un caniques les alluvions se sont formées. pour discuter.la question de la fronCelles du Bongo-Lava méritent particulière- est érigée la mosquée, et dont la saisie jour tière thessalienne proposée par les Puistroubles. des constituées la avait été cause en grand partie ment l'attention Le Sénat américain a voté le projet de sances, les ambassadeurs demanderont à Qè galets siliceux au pied mêmede la de&nw,

Retour. —Letrajet de retour est le

même

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leurs gouvernements d'adopter des me- quartier Ambatovinaky, rue Augey Dufresse N" 34 a demandé l'immatriculation, en qualité de prosures énergiques, priétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vou10juillet. loir donner le nom de «(Jonstanee.) consistant en Le sultan a télégraphié à l'empereur une maison, cour et jardin situés à Tananarive à d'Imahamasina. François-Joseph, lui demandant d'agréer l'Est Cette propriété occupant une superficie de 19 ares favorablement les vues turques. François- 24 centiares est limitée: Joseph lui a conseillé d'accepter, dans son Au Nord, par la propriété de M. Doërrer A l'Est, par les propriétés de M. Doërrer, de Rapropre intérêt, les propositions des am- dafine et Radilifera; bassadeurs. Au Sud, par la propriété de Rainitsimbajafy; Après la présentation de la note collec- A l'Ouest, par la route circulaire d'Imahamasina tive, le Sultan a télégraphié aux souve- Le requérant déclare qu'a sa connaissance il n'esur ladite propriété, aucune charge ni aucun rains étrangers et au président Faure pour xiste, droit réel immobilier actuel ou éventuel. leur demander de nouveau à lui concéder Le Conservateur de la Propriété Foncière, la frontière du Pinée. BARTHOLOMÉ. L'empereur Guillaume a répondu qu'il regrettait de ne pouvoir se séparer des FANGATAHANA N* 255 autres puissances. Noho ny fangatahana tamy ny 20 Juillet 1897, M. 12juillet. Graves Pierre Adolphe, mpivarotra monina ao Anfari-tanin' Ambatovinaky amy ny Le président Faure et tous les souve- tananarivo amy ny Dufresse Angey N* 34, nangataka ny anoratana rue rains ont répondu au Sultan en lui conseilamy ny Rejistryny Fanjakana, faizy no tompon' ny lant de se conformer aux désirs des puis- fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: «Constance» misy trano iray sy ny sances. momba azy, ary ny tokotany sy ny saha; ao Anta2juillet. nanarivo atsinanan' Mahamasina. Le correspondant de Reuter à Labunu Izany fananana tany izany, dia misy 19 ares, sy centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy annonce que 60 rebelles, commandés par 24Ny avaratra, dia ny toko-tany M. Doërrer Mat Salley, ont attaqué la station du gou- Nyatsinanana, dia ny tokotaninyM. Doërrer sy vernement à Geya hier ils ont pillé le Radafine, ary ny an-dRadilifera ; Trésor, se sont emparés de Neubron- Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRainitsimbazafy ; Ny andrefana, dia ny arabe manodidina any Maet brûlé officier ont pillé charge, neu, en la ville et tué un caporal de police. Le hamasina. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafanrésident, avec des troupes, s'est rendu,à tarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, olon-kafa, tsy ananan' Geya. ary Des na amy ny ho avy. délégués chrétiens ont été consti- na ankehitriny Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, tués par une assemblée générale insurBARTHOLOMfi rectionnelle des Crétois, et cinq représentants ont été accrédités auprès des RÉQUISITIONN-256. Puissances.

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————————» Musipe du 13' Régiment l'Infanterie ie Marine

PROGRAMME

DU DIMANCHE 8 AOUT 11897 Place Jean-Laborde, de

4

à

5

heures

Suivant réquisition du 22 Juillet 1897, Mr Boniscontro, Joseph, Négociant domicilié à Tananarive, quartier Ambatonakanga, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire d'un propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de «I/Avenir» consistant en deux petites maisons et terrain planté en manguiers situés à Andrainarivo, lieu dit Antanimora, à proximité de Tananarive, Cette propriété occupant une superficie de 57 ares 60 centiares est limitée Au Nord, par un terrain appartenant à Rainizafimbahiny et des rizières de Ramboa et Rainiboto A l'Est, par un terrain appartenant à Rainizafimbahiny; parl'enclos d'Andriatavy et un terrain Au Sud, à appartenant Rainimboay; A l'Ouest, par des terrains appartenant à Ranaivo et Rainimboay. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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nafaizy no tompon' ny fanananatany izay nambarany sy tiany nomena anarana boe «IL'Avernira misy trano madinika roa, sy tanimboly misy manga maniry; ao Andrainarivo, atao hoe Antanimora, akaikin Antananarivo. Izany fananana tany izany, dia misy 57 ares, 60 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, dia ny tanin-dRainizafimbahiny sy ny tanimbarin-dRamboa sy Rainiboto; Ny atsinanana, dia ny tanin-dRainizafimbahiny; Ny atsimo, dia ny tambohon-dRandriantavy sy ny tanin-dftainimboay; Ny andrefana, dia ny tanin-dRanaivo sy ny andRamimboay. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafanarany ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olo-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy nyFananana Tany BARTHOLOMÉ.

RÉQUISITION N* 257

;4°

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Suivant réquisition du 22 Juillet 1897:4® Rafara, 2° Rakoto Samuel 3° Rabefiveve Rakotofiringa Razafinavalona; 5* Razafindrarmga Guillaume; vao; 6° Ravaoary épouse Ramiaramanana tous domiciliés à Tananarive, quartier Antsahabé ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de «JBeiievUle» consistant en deux maisons en bois couvertes en chaume, dépendances et cour situées à Tananarive quartier Cette propriété occupant une superficie de 1 are 75 centiares est limitée Au Nord, par la propriété d'Andrianaivoravelona A l'Est, par les propriétés de Raseheno et Razafintsoharana Au Sud, par la propriété des frères et sœurs

Ambatomasina. :

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Rainisona Al'Ouest, par un sentier la séparant des propriétés de Ravelo et Rainitahina.

Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière, BARTHOLOMF. FANGATAHANA N* 257

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Noho ny fangatahana tamy ny 22 Juillet 1897, 1* Rafara vinadin-dRakotofiringa; 2° Rakoto Samioel 3° Rabefiringa Guillaum, 4° Razafinavalona, Razafindràvao, 6° sy Ravaoary vadin-dRamiaramanana monina ao Antananarivo, amy ny fari-tanin' Antsahabe niara-nangataka ny anoratana amy Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany tsy voazara izay nambarany sy tiany nomena

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ny

misy trano hazo roa hoe «i»eiieviiie» anarana DE tafo herana, ary ny momba azy sy ny tokotany; 1° Marche du Yacht Impérial ao Antananarivo amy ny fari-tanin Ambatomasina. Izany fananana tany izany, dia misy i ares sy xxxx 75 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: FARIGOUL, 2° Ouverture de la Marquise Ny avaratra, dia ny tokotanin' Andrianaivorave3° Carnaval de Venise (Varialona; GÉNIN tions pour petite flûte) Nyatsinanana, dia ny tokotanin-dRaseheno, sy 4° Gillette de Narbonne (Fanan-dRazafintsihoarana ny AUDRAN taisie) Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRainisaona miana5° Polka des Marsouins Xux dahy avy ; >IaIan-kely , andrefana, dia manelanelana Ny ny BARTHOLOMÉ ————————« azy amy ny tokotanin-dRavelo sy Rainitahina. Ireo mpangataka manambara fa araka ny fahaFANGATAHANA N. 256 fantarany ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misv natao anto-javatr' olona ary tsy ananan' olonJuillet fangatahana tamy Mr Noho 22 1897, RÉQUISITION N° 255 ny ny kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Boniscontro Joseph, mpivarotra, monina ao AntaNy Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, Suivant qlisition du 20 Juillet 189 7 M. Graves, nanarivo amy ny fari-tanin'Ambatonakanga, nanBARTHOLOMÉ. Pierre Adolphe, négociant domicilié à Tananarive, gataka ny anoratana amy ny Rejisitry ny Fanjaka-

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