Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/12/07.
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SOMMAIRE PartieOfficielle
N° 227.
ORDRE GÉNÉRAL
promulguant à Madagascar et Dépendances le décret du N février 1897, moditiant les attributions de la Direction des Finances et du Contrôle. RAPPORT Président de la République Française, suivi d'un décret modifiant les attributions de la Direction des Finances et du Contrôleprès la Résidence Générale de Madagascar. ARRÊTÉ — établissant un droit de péage sur l'Onive. ARRÊTÉ péage sur l'Iko— -établissant un droit de ARRÊTÉ
—
-au
ARRÊTÉ
pa.
—
ommant des chefs de congrégation de
la province de Tamatave. ARRÊTÉ — -créant des écoles officielles laïques dans villages du cercle de Tsiafahy. onze ARRÊTÉ élevant à la 38 classe de son grade un garde principal de la milice. ARRÊTÉ— nommant 1\1010 Julie Lambriquet directrice de l'école etdel'ouvroirdeFiadanana. DÉCISION adjudications passées Ta— annulantles novembre et a Tananarive matave le 40 le 15 novembre, pour la fourniture du tafia.
-
à
CIRCULAIRE N° 33. — NOMINATIONS dans
—
le personnel indigène.
Partie non officielle NOUVELLES ET INFORMATIONS.—TERRITOIRES CIVILS.— «ENSEIGNEMENTS ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX.
PARTIE OFFICIELLE -
atMajor
ORDRE GÉNÉRAL No 227
Par l'ordre général N° 222, le Général comInandant en chef le Corps d'occupation déjà adressé ses félicitations aux troupesqui, sous la vigoureuse intelligente direction de M. le commandant Gérard, ont réussi à assurer l'occupation du Betsiriry et d'un certain nombre de points du Ménabé et de la région de Maintirano.
et
a
Les résultats obtenus dans cette dernière ré,gion ont été complétés pendant les derniers jours de septembre, malgré l'hostilité toute particulière des indigènes du pays, par des fractions des troupes d'occupation des territoil'es. sakalaves habilement dirigées par M. le capitaine Détrie et par MM. les lieutenants Gaudalre et Thomassin.
Plldetempsaprès, un mouvement insurrecbonne, fomenté par les marchands indiens earabes etblis dans les ports de la côte ouest, sDostpJ estSOldaInement dessiné dans le Ménabé et LATPLUS grande partie de nos ontete postes très Sakalaves fanatisés, vivement attaqués par les qui espéraient avoir facilement LeGénéral raison de leurs petites garnisons. d'occupation commandant en chef le Corps est heureux de constater que tous
les détachements qui entraient dans la composition des garnisons de l'ouest, canonniers, tirailleurs algériens, tirailleurs sénégalais et haoussas, conducteurs sénégalais, etc., ont rivalisé de bravoure et d'énergie dans la défense des postes confiés à leur honneur militaire. C'est grâce à ces qualités exceptionnelles de toutes les troupes, que les résultats déjà obtenus dans la pénétration des territoires sakalaves n'ont pas été compromis, et le Général tient à exprimer à tous sa satisfaction. Il cite à l'ordre du Corps d'occupation M. le capitaine Mazillier, commandant la 4e compagnie du régiment colonial « A dé« ployé les plus solides qualités militaires pour « faire face à la situation critique créée dans « le territoire placé sous ses ordres par la révolte des Sakalaves de la Tsiribihina a <' « brillamment défendu le poste d'Ambiky, at« tagué le 5 octobre 1897 par des forces cinq « fois supérieures à celles dont il disposait, ral« lié personnellement les Sénégalais, que leur « ardeurentraînait-au delà des parapets àdéfen« dre, repoussé toutes les attaques et infligé à « l'ennemi des pertes sensibles». M. le lieutenant Randey, de la 2e compagnie du bataillon de tirailleurs algériens « S'est élancé bravement, le 10 octobre 1897, « à la tête de quelques tirailleurs algériens, sur « les Sakalaves qui cherchaient à franchir l'en« ceinte du poste d'Andemba, et a particulière« ment (contribué à repousser la première il a été mortellement atteint de trois « attaque « balles». M. le lieutenant Baudoin, de la 4e compagnie du régiment colonial «A montré beautoutes la « coup de courage et d'énergie pendant vallée de la « les opérations exécutées dans «Tsiribihina et, en particulier, le i6 octobre marche de Bemena vers Ambi« 1897, dans la « ky, marche pendant laquelle il s'est toujours « tenu au poste le plus périlleux etoù ilasu, par « deux contre-attaques vigoureuses, repousser « une bande sakalave qui tentait de s'opposer « à la marche de la colonne ». M. le lieutenant Thomassin, de l'Etat-Major du Corps d'occupation, détaché comme officier de renseignements aux troupes d'occupation des territoires sakalaves: «A fait preuve de militaires pendant toute « brillantes qualités « la durée des opérations de l'ouest, et spécia« lement du 20 septembre au 2 novembre 1897, « dans le commandement du petit poste déta« ché de Béravina. A, en particulier, déjoué « une attaque préparée contre son poste par « le roirebelle Tsimanitra, a infligé à ce derCI « nier un échec important et a détruit ses « approvisionnements de guerre ». Le sergent Bellil, N° Mle 52, de la 2° compagnie du bataillon de tirailleurs algériens « S'est fait remarquer par son courage et son « sang-froid au début de l'attaque du poste « d'Andemba, le 10 octobre 1897. Grièvement
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blessé au bras, n'a quitté sa place au feu que sur l'ordre d'un de ses chefs ». Le sergent Gaïn N'Diaye, N° Mie 1455, de la 8e compagnie du régiment colonial « Blessé « grièvement à l'attaque du rova d'Andonaka, « a conservé le commandement de la fraction « placée sous ses ordres, rallié ses hommes « dispersés par une violente contre-attaque et « pénétré à leur tête, le premier, dans le rova ». Le caporal Maloum, N° Mle 88, de la 2e compagnie du bataillon de tirailleurs algépetit poste placé sur la riens « Etant chef du octobre « face sud du camp d'Andemba, le 10 « 1897, s'est signalé par son courage et son « énergie en se portant au premier coup de feu, « à la tête de ses hommes, contre les Sakala« ves qui cherchaient a enlever la sentinelle « et à franchir l'enceinte du camp. A donné" « pendant tout le combat, le plus bel exemple « de sang-froid et de vigueur ». (Déjà signalé pour sa conduite au Haut-Manambao). Le tirailleur de 1re classe Badaoni, N" Mle 434, de la même compagnie « Etant en sen« tinelle sur la face sud du camp d'Andemba, « le 10 octobre 1897, a fait preuve de beaucoup « de bravoure et d'abnégation, en résistant « seul, pendantquelquesinstants,aux premiers « Sakalaves qui cherchaient à franchir l'encein« te du poste. A été mortellement atteint au « moment même où ses camarades arrivaient « à son appel». Le caporal Famina Sidibé, N° Mie 10139, et le tirailleur sénégalais Samba Diaffara, N° M1, 12031, de la 28 compagnie du régiment colo particulièrement distingués parniai « Se sont « leur courageuse attitude pendant la defensedu 10 octobre 1897, en restant « poste d'Andemba, « à leur place de combat quoique blessés ». Les tirailleurs sénégalais Guibril Diakaté,1 N° Mie 10852, Dona N'Diaye, N° Mie 10491, et SallaSidibé, N° M1* 11487, de la 4e compagnie du même régiment: «Ont fait preuve d'une « endurance, d'une bravoure et d'un dévoue« ment au-dessus de tout éloge, du 7 au 13 « octobre 1897, dans la marche d'Ankalalobé à « Bemena, au cours de laquelle ils ont eu à lutter sans cesse contre un ennemi très succ « périeur en nombre et ont été blessés ». Le Général adresse en outre ses félicitations: A M. le capitaine Détrie, de l'Etat-Major du Corps d'occupation « Pour les qualités mili« taires dont il n'a cessé de faire preuve, du « mois de juillet au mois d'octobre 1897, dans « les importantes fonctions de chef d'Etat« Major des troupes d'occupation du territoire « sakalave et pour la manière brillante dont « il a dirigé, le 10 octobre, la défense du poste « d'Andemba A M. le capitaine Robin, de la 5e compagnie du régiment colonial « Pour l'habileté « avec laquelle il a conduit, du 14 au 17 octo« bre 1897, à travers un pays entièrement « soulevé, une colonne de secours de Bemena « «
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le
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».
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Au soldatGilbert,N°MleAA 3536, du 139 résur le poste d'Ambiky, qu'on croyait tombé giment d'infanterie de marine « Pour le coura«au pouvoir de l'ennemi». A M le lieutenant Gaudaire, de l'Etat-Major « ge et l'entrain dont il a fait preuve en faisant du Corps d'occupation « le coup de feu au premier rang, le 10 octo« Pour les brillants «services qu'il n'a cessé de rendre au cours « bre 1897, pendant l'attaque du poste d'An«des différentes opérations auxquelles il a « demba». «pris part dans les territoires sakalaves et Au tirailleur Harrichan, N° Mle 369, de la «pour l'entrain et la vigueur dont il a fait 2a compagnie du bataillon de tirailleurs algé« preuve pendant la reconnaissance du Haut- riens « Pour la bravoure etle sang-froid dont «Manambao, l'attaque du poste d'Andemba et, « il a fait preuve pendant l'attaque du poste «plus particulièrement, pendant la reconnais- « d'Andemba, le 10 octobre 1897 ». «« la valléequ'il de a personnellement dirigée dans Aux tirailleurs Loyé, N° Mle 1035, Amoussance la Soahanina, dans les derniers Bacou, N° Mie 2494, de la 8e compagnie du sou jours d'octobre 1897 « ». régiment colonial « Pour l'entrain et le couA M. le lieutenant Evrard, de la 2e compails ont fait preuve dans la nuit du gnie du régiment colonial « Pour l'entrain et « 3rage 4dont octobre 1897, à l'attaque du rovad'Anau « « lavigueur dont il a fait preuve dans plusieurs donaka, où ils ont été grièvement blessés». « « reconnaissances autour d'Andemoky et Au conducteur sénégalais Samba, de la 1" «plus spécialement dans celle du 11 octobre compagnie conducteurs de l'artillerie de «1897, où l'ennemi a laissé onze cadavres et la marine dePour le courage et l'entrain qu'il «vingt fusils entre ses mains». « déployés pendant toutes les opérations de A M. le lieutenant Marchai, de la fra com- « a « l'ouest et, en particulier, en chargeant isolépagnie de conducteurs d'artillerie de la marine à diverses reprises, sur des groupes de ment, « le dévouement Pour l'énergie et dont il a fait « Sakalaves armés parmi lesquels il a réussi « pendant la toute durée des opérations « preuve à faire sept prisonniers, dont quatre avec « de l'ouest particulier, et, en « pour sa brillante « des fusils». «conduite dans les diverses reconnaissances Un exemplaire du présent ordre sera remis « qui ont suivi l'attaque d'Ambiky en octoà chacun des officiers et hommes de troupe «bre1897». Au sergent Vion, N° MIeBB 4311, de la 8ecom- ci-dessus dénommés ou envoyé à leur famille. pagnie du régiment colonial: «Pour la déciAu Quartier Général «sion, l'énergie et le sang-froid qu'il a déFait à Tananarive, le 24 Novembre 1897. «ployés au cours des deux attaques successi- Le Général commandant en chef du Corps «ves dirigées en octobre 1897, par les Sakalad'occupation et Gouverneur Général de «res, contre le poste d'Ambalarano, attaques Madagascar et Dépendances, «qu'il a su repousser, voyant le feu pour la GALLIENI. première fois ». « Au sergent Miguet, N° Mie 12437, de la 2' ARRÊTÉ Madagascar 1173 compagnie du mêmerégiment: «Pour s'être fait GOUVERNEMENT GÉNÉRAL à 'lUI' d 1 belle conduite pendant « remarquer par sa « l'attaque du poste d'Andemba, le 10 octobre et Dépendances le décret du 17 férrier « 1897, et pour avoir su maintenir, chez ses 1897, modifiant les attributions de la Direction des Finances et du Contrôle. « Sénégalais, la plus stricte discipline». Au sergent-major Landru, N° Mie A 1627, Le Général commandant en chef du Corps aux sergents Vielle, N° Mie D 76, et Rognin, d'occupation et Gouverneur Général de MadaN° M1* C 29, au caporal Lemine Fall, N° Mie 8759, de la 4e compagnie du même régiment, gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet et au soldat infirmier Bouroult, N° Mie 8576, détaché du 138 régiment d'infanterie de ma- 1897 décret du du articles Vu les 28 décembre 1895 2, brillante rine leur «Pour conduite dans la et 38, du décret du 9 juin 1896, « défense du poste « d'Ambiky, le 5 octobre «
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et
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promuguant,
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1897 ».
Au sergent Gobert, N° Mie D D 6015, de la 5° compagnie du régiment colonial, et au sergent Chartier, N° MIe B 5166, de la 8e com-
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:
»
ditionnaire. Un décret du 8 janvier dernier a modifié cette situation, qui n'était plus en harmonie avec l'organisation de la grande île, devenue colonie française, en créant un service de trésorerie coloniale, à la tête duquel va très prochainement se trouver placé un trésorier-payeur résidant à Tananarive et chargé de la gestion des recettes et des dépenses du budget local, en même temps que des opérations concernant les services financiers métropolitains. Dans ces conditions, il n'y a plus lieu de laisser aux soins de la Direction des Finances et du Contrôle à Madagascar les services de Trésorerie dont elle est encore chargée aux termes de l'article 2 du décret du 4 juillet 1897. Cette direction ne gardera pas moins très utilement dans ses attributions, outre le contrôle des dépenses civiles et militaires, le service des régies financières, et aura également la surveillance du service du Trésorier-payeur, pour ce qui touche au budget local. Le projet de décret ci-joint, que j'ai l'honneur de soumettre à votre signature, a pour but de modifier, dans le sens des considérations qui précèdent, le décret du 4 juillet 1896 précité. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect. Le Ministre des Colonies, ANDRÉ
Est promulgué, dans la colonie de Madagascar et Dépendances, le décret du 17 février 1897, modifiant les attributions de la Direction des Finances et du Contrôle à Madagascar. ART. II. — Un numéro du Journal Officiel de la colonie de Madagascar, portant la date du 7 décembre 1897 et contenant le texte dudit décret dûment collationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART. III. — M. le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. ART. 1. —
:
LEBON.
DÉCRET modifiant les attributions de la Direction des Finances et du Contrôle près la Résidence Générale de Madagascar. (17février 1897) Le Président de la République Française, Sur le rapport du Ministre des Colonies Vu l'art. 18 du sénatus-consulte du 3 mai 1854 Vu le décret du 4 juillet 1896, instituant une Direction des Finances et du Contrôle près la Résidence Générale de Madagascar Vu le décret du 8 janvier 1897, organisant un service de trésorerie à@ Madagascar,
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;
;
:
Décrète
Arrête
pagnie du même régiment « Pour l'endurance « dont ils ont fait preuve au cours de la « reconnaissance exécutée dans les derniers vallée de la « jours d'octobre 1897, dans la « Soahanina ». Au sergent Bourust, Ne Mie 12936, de la 58 compagnie du même régiment «Pour « le courage et l'intelligence dont il a fait « preuve, du 15 au 17 octobre 1897, en secon« dant M. le lieutenant Baudoin dans les deux « contre-attaques exécutées par cet officier Fait à Tananarive, le 27 Novembre 1897. « contre les bandes sakalaves qui tentaient GALLIENI. « d'arrêter la colonne». Par le Gouverneur Général Au maréchal-des-logis de cavalerie de SaintMaur, détaché à l'Etat-Major des troupes d'oc- P. le Procureur Général absent, A.DUCHESNE. cupation du Ménabé: « Pour avoir réussi, au « commencement d'octobre 1897, étant chef RAPPORT « de l'escorte du canot à vapeur de la Tsiribi« hina, à assurer régulièrement, à force d'éner- au Président de la République Fran« gie, de sang-froid et d'activité, et malgré les çaise, suivi décret modifiant d'un incessantes Sakalaves, le service des « attaques les attributions de la Direction des courriers la Ambiky côte des et entre « ». Contrôle près la RéFinances du et maréchal-des-logis Brégand, de Au la lre sidence Générale de Madagascar. compagnie de conducteurs de l'artillerie de la marine: « Pour le dévouement et l'énergie Paris, le17 février 1897. « dont il a fait preuve au cours des opéra- (Ministère des Colonies. Direction des Affaires — Ménabé et, en parti« tions de la colonne du d'Afrique. — Bureau de Madagascar). « culier, pour sa belle conduite dans les reconMONSIEUR LE PRÉSIDENT, « naissances offensives qui ont suivi l'attaque Un décret du 4 juillet 1896 a institué, prèsla « d'Ambiky, en octobre 1897H.
:
Résidence Générale de Madagascar, une «Direction des Finances et du Contrôle dont relève, encore aujourd'hui, le service du Trésor confié provisoirement à un comptable du corps expé-
ART. I.
1897,
— L'article 2 du décret du 4
juillet
instituant une Direction des Finances et
du Contrôle à Madagascar, est modifié comme
suit. «
Le service des régies financières relève de
cette direction. « Le Directeur des Finances et du Contrôle « est chargé de la surveillance du service du « trésorier-payeur, pour tout ce qui concerne « le budget local». ART. II. — Sont abrogées les dispositions contraires au présent décret. ART. III. — Le Ministre des Colonies est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera inséré au Journal Officiel de la République Française, au Bulletin officiel des colonies et au Bulletin des Lois. «
Fait à Paris, le 17 Février 1897. FÉLIX FAURE. Par le Président de la République LeMinistre des Colonies, ANDRÉ LEBON.
:
ARRÊTÉ 1175 établissant un droit de péage sur l'Onive. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances,
GOUVERNEMENT ARRETE 1179 ARRÊTÉ 1177 GENERAL GENERAL élevant à la 3e classe de nommant des chefs de congrégation de la province de Tamatave. son grade un garde principal de la
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet
GOUVERNEMENT
189T Vu l'arrêté 1116, du 8 novembre 1891 ; Considérant la nécessité d'assurer d'une manière Permanente le passage de la rivière Onive, en certains points où cette rivière est traversée par d'importantesvoies de communication Sur la proposition de M. le chef de bataillon commandant le cercle de Tsiafahy,
milice.
;
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et
:
Arrête
Jupanompo.
juillet
1897; Vu l'arrêté 829, du 26 juillet 1897, sur las permis de séjour des étrangers asiatiques ou africains; présentation des membres des cinq groupes Sur composant la population hindoue de la province de Tamatave et la proposition de M. l'administrateur, chef de la province de Tamatave,
Il est établi un droit de péage pour 1 la traversée de l'Onive, à Amorona et à AmboART.
30
I.
la
II. — La taxe à percevoir est fixée ainsi qu'il suit : ART.
:
Par personne non chargée 0 fr. 01 Arrête do chargée 0 fr. 05 — — Par bœuf, mouton ou chèvre ART. I.-Sont nommés chefs de congrégation 0 fr. 05 ART. ni. province de Tamatave, les sieurs la de dispoToute contravention aux — sions du présent 1° Mamode Moussaje, représentant les Hinarrêté sera punie des peines Prevues par l'art. 471, §. 15 et, en cas de réci- dous de Bombay, dive, des peines prévues 2° Cadabacasse, représentant les Hindous de l'art. 474 du Code par pénal. Calcutta, do — Pondichéry, 36 Salomon, ART. IV. — chef bataillon, le de M. com— 1° S. Virassamy, mandant le cercle de Tsiafahy est chargé de — do — Madras, 5° Dodaboy, représentant les Parsis. 1exécution du présont arrêté et réglera les questions de détail qui pourront être soulevées ART. II.—M. l'administrateur de la province par son application. de Tamatave est chargé de l'exécution du présent arrêté. à
:
Fait
Le
Tananarive, le 29 Novembre 1897 , GALLIENI.
: Directeur Vu
Fait à Tananarive, le 29 Novembre 1897. GALLIENI.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre
; le décret du
1895
et
30
juillet
1897
juillet 1896 ; Considérant que le garde principal de 4* classe Calendini, de la compagnie demilice d'Ankazobé, s'est signalé par son intelligence, son dévouement et son energie dans les opérations qui ont été dirigées, au mois de mai 1897, contre le chef rebelle Rabezavana, Vu
11
:
Arrête
garde principal de 4E classe Calendini, de la compagnie de milice d'Ankazobé, est nommé à la 3e classe de son grade. ART. II. — Le présent arrêté aura son effet à partir du jour de sa notification à l'intéressé. ART. I.
— Le
Fait à Tananarive, le 29 Novembre 1897. GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances etduContrôle, CRAYSSAC.
ARRÊTÉ 1180 GÉNÉRAL Melle Julie Lamnommant ARRÊTÉ 1178 GOUVERNEMENT briquet directrice de l'école et de l'ouGENERAL créant des écoles officiel- vroir de Fiadanana. les laïques dans dix villages du cercle de Tsiafahy. Le Général commandant en chef du Corps GOUVERNEMENT
des Finances
et du Contrôle, CRAYSSAC.
ARRÊTÉ 1176 établissant un droit de péage l'Ikopa.
GOUVENEMENT
d'occupation et Gouverneur Général de Madasur Le Général commandant en chef du Corps gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juild'occupation et Gouverneur Général de MadaLe Général commandant en chef du Corps gascar et Dépendances, let 1897; Vu l'arrêté 624, du 25 avril 1897, créant l'école de doccupation et Gouverneur Général de Mada- Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet filles et l'ouvroir de Fiadanana gascar et Dépendances, 1891 Vu l'arrêté 724, du 5 juin 1897 Vu l'arrêté 374, du 12 février 1897, organisant Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet Vu la démission de MoUe Jarzuel, ancienne direc-
; l'arrêté
;
1897
Vu
;
novembre 1897 Considérant la nécessité d'assurer d'une manière Permanente le passage de l'lkopa, en certains points où cette rivière est traversée par d'importantes voies de communication Sur la proposition de M. le chef de bataillon commandant le cercle de Tsiafahy, 1116, du 8
;
:
Arrête
I
ART. L
Il est établi un droit de péagepour — la n'aversée de l'Ikopa, hnanJaka, aux villages de MiadaTélomita, Nosibé, Amboronosy, Maatsara, Amorona, Soamonina. ATIT.Il La taxe à percevoir est fixée ainsi qu'il suit „ Par personne nonrchargée",.,. fr. 01
--
:
d° chargée 0 fr. 05 boeuf, chèvre,. --il.lli. - Pevues 0
Par
mouton ou 0 fr. 05 'no. TTT Tonte contravention aux dispositinno t i T^ présent arrêté sera punie des peines l'art. 471, § 15 et, en cas de récipénal despar peines prévues par l'art. 474 du Code penal. A
ART. IV. M. le chef de bataillon commandant ifLCerfle de Tsiafahy est chargé de l'exécutio du présent arrêté et réglera les question dedétail qui pourront être soulevées
n
Fait à Tananarive, le 29 Novembre 1897. GALLIENI.
Vu:
Le r Directeur T.. desFinances et du Contrôle CRAYSSAC,
*
;;
;
l'enseignement * officiel en Imerina Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel, commandant le 2» territoire militaire et de M. le chef du service de l'enseignement par intérim,
:
trice de l'école et de l'ouvroir de Fiadanana,
:
Arrête
Lambriquet, institutrice, Arrête est nommée directrice de l'école de filles et de l'ouvroir de Fiadanana. ART. I. — est créé des écoles officielles dans ART. II. — Son traitement, fixé à deux mille les villages du cercle de Tsiafahy (secteur cent soixante francs par an (2.160), courra du d'Andramasina), dont les noms suivent Andramasina, Ambohitromby, Antanamala- jour de son embarquement à Diégo-Suarez rejoindre son poste. za, Ambohijoky, Faliarivo, Nosibé, Behenjy, pour service du ART. III. chef de l'enseigneMokajy, Ankadinandriana, Imérinarivo. Le — ment chargé de l'exécution du présent arest élèves l'école de II. Les Le ART. Myre de rêté. — Vilers, dont les noms suivent, sont nommés le 29 Novembre K97. Fait à Tananarive, instituteurs publics GALLIENI. Ravelonanosy Andramasina; Ranaivo AmVu : bohitromby; Rajaona Antanamalaza; Rakoto à Ambohijoky; Rapanarivo à Faliarivo; Ra- Le Directeur des Finances et du Contrôle, zafindratsima à Imérinarivo; Raphaël Rakoto à Nosibé; Rajaofera à Behenjy; Ramonjy à CRAYSSAC. Ankadinandriana. Razanoël à Mokajy ART. III. Ils auront droit, en cette qualité, DÉCISION 385 ETAT-MAJOR au traitement et aux privilèges prévus par l'arannulant les adjudications rêté 374, du 12 février 1897 (chap. 2, art. 2, 3 énumérés à passées à Tamatave le 10 novembre et et 4), que les habitants des villages l'art. 1er se sont engagés à leur fournir, soit en à Tananarive le 15 novembre, pour la fourniture de tafia. argent, soit en nature. ART. IV. M. le lieutenant-colonel com— territoire Le Général commandant en chef du Corps mandant le 28 militaire et M. le chef d'occupation et Gouverneur Général de Madadu service de l'enseignement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution gascar et Dépendances, Considérant que les adjudications passées à Tadu présent arrêté, qui aura son effet à partir du matave et à Tananarive, pour la fourniture du tafia 1er janvier 1898. nécessaire aux troupes du Corps d'occupation, ont Fait à Tananarive, le 29 Novembre 1891. été entravées et troublées par l'incertitude dans la(luelle se trouvaient les soumissionnaires au GALIJENl. point de vue des taxes tocales à payer et que cette.
Il
:
: à
;
-
ART. 1.
à
à
Julie — Melle
incertitude a eu pour résultat de faire écarter des soumissions favorables aux intérêts du Trésor, -
PARTIE NON OFFICIELLE
Décide:
a
ART. I. — Les adjudications passées Tarnatave le 10 novembre et à Tananarive le 15 no-
vembre, pour la fourniture de tafia, sont annulées. ART. II. sera procédé, dans le plus bref délai possible, à de nouvelles adjudications. ART. III. — M. le commissaire, chef des services administratifs^est chargé de l'exécution de la présente décision.
Nouvelles et Informations
représentant la société des Missions évangéliques de Paris, fait connaître qu'il a pris la direction des écoles protestantes françaises en Tmerina, M. le pasteur Mondain restant exclusivement chargé de la direction de l'école normale de Tananarive. Il laisse à ses Fait à Tananarive, le 25 Novembre 1897. missionnaires détachés dans les divers districts, GALLIENI. à Ambatomanga, Tsiafahy, Ambohibeloma, Amparimanana, Vonizongo et Avaratr' AndoETATMAjoR CIRCULAIRE 33 halo l'initiative de traiter directement, avec les commandants des cercles, les affaires d'ordre D'après les renseignements parvenus au com- secondaire concernant leur mission. mandement, il se fait, dans certains postes, une consommation exagérée des médicaments et * * objets de pansement envoyés par les formaVendredi dernier, 3 décembre, la foudre a tions sanitaires de la colonie. coupé la ligne télégraphique entre Ankazobé et Indépendamment de l'augmentation des dé- Andriba et renversé cinq poteaux. penses qui en résulte pour le Trésor, la diffiLe lendemain, 4 décembre, une énorme tromculté des communications, le prix élevé des transports et la faiblesse relative des approvi- be d'eau s'est abattue sur toute la région sionnements exigent qu'il soit remédié au plus comprise entre Ankazobé et Fihaonana. En même temps, une violente secousse de tôt à cet état de choses. Le Général commandant en chef du Corps tremblement de terre, la plus forte qui se soit d'occupation et Gouverneur Général de Mada- produite jusqu'à ce jour, a été ressentie dans et Dépendances invite, en conséquence, toute la contrée. gascar commandant les de poste et les chefs de dé.subi des dégâts maconstructions Les ont tachement à ne délivrer les médicaments ou tériels sérieux été la fortement et route assez a ils disposent objets de pansement dont que endommagée. Des travaux de réparation ont dans une juste mesure, et à tenir compte, dans l'établissement de leurs demandes, des exis- été immédiatement commencés. tants en magasin. * +* Fait à Tananarive, le 29 Novembre 1897. Les voiliers anglais Helvetia et Louis-Alfred Le Général commandant en chef du Corps sont arrivés à Andévorante les 30 novembre et d'occupation et Gouverneur Général de 3 décembre, venant de Tamatave avec un charMadagascar et Dépendances, gement de marchandises diverses pour le comGALLIENI.
-Il
Razafimbelo est nommé 11 honneurs pour les bons services qu'il a rendus à la cause française.
M. Meyer,
merce. *
»*
Les objets suivants ont été abandonnés sur la ligne d'étapes 1° Dix bidons en fer-blanc d'une contenance
:
Sur la proposition de M. le chef de bataillon commandant le cercle de Moramanga, Razaka- d'environ un litre et renfermant un extrait desdoa est nommé 11 honneurs pourles bons tiné à parfumer ou à fabriquer de l'absinthe. 20 Une soubique contenant une certaine services qu'il a rendus à la cause française. quantité de boîtes de thon. Ces différents objets, déposés au poste d'AnSur la proposition de M. le médecin en chef, directeur du service de santé, le docteur Ra- keramadinika, sont tenus à la disposition des voavahy est nommé 9 honneurs pour le zèle propriétaires. et le dévouement dont il a fait preuve dans * ————————— fonctions. l'exercice de ses TERRITOIRES CIVILS grades ci-après nommés Sont ajix lt) Honneurs. Ralaiseheno ; Razohany d° 9 FARAFANGANA •
:
;;
Rainilalana Razafimandimby, do pour les nombreux services qu'ils ont rendus à la cause française. 8 8
d°
CERCLE-ANNEXE D'ARIVONIMAMO
:
Ont été nommés 8 hrs, pour services rendus dans leur emploi, les nommés
;
Rainiharijaona, secrétaire du gouverneur général du cercle-annexe Ralaimija, secrétaire du gouverneur général du cercle-annexe Randrianandraina, attaché au gouverneur général du cercle-annexe Radaridra, secrétaire du sous-gouverneur d'Ambatolampy.
;
drano ne tardera pas à être connu dans les régions de l'intérieur et contribuera à ramener sur la côte, pour y faire le commerce du caoutchouc et de la cire, les nombreux indigènes qui y sont cachés depuis un an ou deux. Pénétration dans l'intérieur. — L'objectif est actuellement Midongy, supposé placé sur le Tamanpy, affluent de l'Onyaivo, tributaire de la Mananara. La base d'opérations repose sur les postes de Mahambondro, Vangaindrano et Ankora. Tous ces postes sont reliés entre eux par des routes qui leur permettent de se porter sur Ambongo en un jour et demi au plus. Dans le but d'asseoir davantage notre autorité, de nombreuses reconnaissances sont exécutées dans la direction de Midongy. En outre, des reconnaissances sont faites par le poste de Manambondro sur Amparihy, à quelques heures de la côte, sur le Sandravinany, afin de déterminer les voies de communication qu'il serait possible d'ouvrir de ce point vers l'ouest pour rejoindre, soit le Tamanpy, soit l'Onyaivo. Finances. — La rentrée des impôts s'effectue dans de bonnes conditions. Commerce. — Le caractère des indigènes de la région est apathique, et ils ne travaillent que juste ce qu'il faut pour vivre. L'échange de quelques bœufs constitue tout leur commerce. Le pays est riche et semble appelé à devenir sous peu très productif. Routes. — La construction des routes se poursuit activement. La route de Vangaindrano à Ankara-Farafangana est terminée. Celles de Vangaindrano à Amboga et d'Amboga à Manambondro le sont également. Dès que le terrain aura été reconnu entre Ankara et Amboga, une route reliera ces deux points ; elle sera terminée vers la fin de l'année. Les routes de Vangaindrano à Manambondro et Sandravinany suffisent actuellement les passages difficiles seront améliorés dans la mesure du possible. Des ordres sont donnés en vue d'amorcer, cette année, les routes d'Ambongo à Midongy et de Sandravinany à Amparihy La paresse et l'insouciance des indigènes sont les principaux obstacles qu'on ait à. sur-
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monter.
Agriculture. —
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Un jardin d'essais et une pépinière ont été installés un soldat d'infanterie de marine est chargé de la surveillance les travaux déjà exécutés et de l'entretien
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promettent d'excellents résultats pour l'avenir. Caféiers, orangers, citronniers et boababs poussent à l'état naturel. M. le résident Cardenau a fait parvenir au Des concessions de terrains d'un bon rapGouverneur Général les renseignements qui port et n'exigeant qu'une mise de fonds relasuivent sur la situation actuelle de la pro- tivement peu élevée pourraient, dès maintevince de Farafangana et, en particulier, du nant, être accordées à des colons, sur les secteur de Vangaindrano. bords de la mer, entre Manambondro et Situation politique.—La situation politique la Masianaka. est aujourd'hui des plus satisfaisantes. Un Situation sanitaire. — La situation sanigrand nombre de Rabeavy de l'intérieur sont taire du secteur de Vangaindrano laisse un venus faire leur soumission apportant, comme peu à désirer. Les accès de fièvre sont assez gage, quelquesfusils et environ 600 sagaies. fréquents chez les Européens,fonctionnaires ou Le fusil, chez l'indigène, étant un objet de militaires. luxe, souvent payé très cher aux négociants Une case très saine, sorte de sanatorium a été, de la côte, il ne faut pas trop s'étonner si les installée à Benanoremana, surles bords de la possesseurs hésitent quelque peu à s'en dessai- mer, pour y recevoir les malades. sir. Des dispositions ont été prises également Le développement commercial de Vangom- pour que les marais au milieu desquels sa -
trouve Vangaindrano soient desséchés aussitôt après la récolte du riz. Cultes. — La religion luthérienne est enseignée, dans le secteur, par les missionnaires norvégiens de Vangaindrano et de Manambondro. Enseignement. — Des écoles ont été fondées, par les pasteurs norvégiens, dans les gros villages de Vangaindrano, Ambohimandroso et Manambondro ; ils dirigent eux-mêmes leurs écoles, assistés de professeurs hovas ou betsiléos. Dans les autres villages, leurs évangélistes sont chargés, à la fois, du culte et de l'enseignement. D'autre part, dans tous les postes, les soldats ou les fonctionnaires enseignent la langue française. Une école de couture est installée à Vangaindrano elle est suivie par les femmes des miliciens et par un grand nombre de femmes indigènes.
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District d'Ambohimanga-du-sud le chancelier Durand a commencé, dans le district d'Ambohimanga-du-sud, la reconnaissance des périmètres de colonisation. Les terrains susceptibles d'être donnés en concession se répartissent dans trois régions du district. Le premier périmètre a une étendueapproximative de 3.600 hectares. La rivière Ankona, qui l'arrose, n'est pas navigable et forme de nombreux méandres au milieu de la vallée, pour aller se jeter dans le Mananjary. La plaine s'étend entre deux collines, boisées au sommet. Quelques petits mamelons permettent d'y construire des cases destinées à abriter travailleurs et outils surdeuxdeces mamelons, se trouvent les gros villages d'Ambalaherana et de Maromandia. Le premier est traversé par la route d'Ambohimanga à Ambodiaro l'autre est à environ deux kilomètres à l'ouest de cette M.
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route. En quittant Ambohimanga à pied, à 6 heures du matin, on peut arriver sur le terrain vers 8 heures. La route est en bon état et permettra, dans de bonnes conditions, le transport des produits des concessions qui trouveront acheteurs au marché du mercredi d'Ambohimanga. *
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Le deuxième périmètre, le plus grand des trois, occupe une superficie de 9.200 hectares
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il est compris entre la vallée d'Ankerane et celle du Sandrakamora, et situé a une demijournée de marche d'Ambohimanga. La route muletière est bonne et deux pirogues permettent de traverser la rivière d'Ampasitsara. Les villages sont très peuplés les habitants sont laborieux et deviendront d'excellents auxiliaires pour les colons.
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Le troisième périmètre, arrosé la Nanpar droana,
s'étend jusqu'à la limite du district. Une entente avec le commandant du cercleannexe d'Anosibé permettrait de le prolonger jusqu'au Sakaléona et d'atteindre ainsi une superficie de 1.400 hectares. La vallée de la anuroana Lvès fertile Dans partie non
est
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E.E3STSEIQ-TSTEMEITT
ECHOMIHBES ET CDMMERCIAUI
CERCLE DE MORAMANGA
le commandant du cercle de Moramanga fournit les renseignements ci-après sur les gîtes * ** Les colons des deux premiers périmètres d'étapes et les routes de sa circonscription. pourraient avoir, à Ambohimanga, des dépôts 1° Gîtes d'étapes où ils apporteraient leurs produits; d'ailleurs, Secteur de Sabotsy les principales maisons de commerce de MaSABOTSY nanjary ne tarderaient pas à se faire représenles cases en briques pour les Logements ter au chef-lieu du district, le jour où elles troupes de passage sont terminées; elles seront pourraient y trouver des denrées telles que livrées et offriront un abri convenable. sous peu café, coton, tabac, caoutchouc, etc. On a construit, en outre, deux cases spacieuses Le prix des bourjanes est de 0 fr. 30 par les voyageurs. pour homme et par jour et la nourriture en plus. Vivres trouve sur le marché de Sabotsy on * viande, riz, sel, épices, œufs. Les légumes y ** Les tentatives de colonisation faites dans sont encore rares. la contrée se réduisent, jusqu'à ce jour, à la Eau de source très bonne, à 15 minutes création du jardin potager et du jardin d'es- du village. sais. Bois dans le village. Le premier comprend tous les légumes deux commerçants Ressources diverses d'Europe dont les graines ont pu supporter le (un Européen et un Chinois). voyage. AMBODINIFODY deuxième partie occupé Le sera en par les grande case pour les pasLogement une plantes locales et d'importation. On ne rencontre pas ici les difficultés qu'a sagers. viande, œufs, volailles, bananes. Vivres créées en Emyrne l'institution des tompoà 10 minutes du village. Eau potable menakely. Il sera donc très facile, tout en Bois dans le village. ménageant les intérêts des indigènes, de ANDAKAKA les à faciliter prendre toutes mesures propres Logements: de passagers et une case une case l'installation des colons. d'officiers. Les logements pour les troupes de * passage sont terminés. ¥» Le cotonnier peut devenir une source de ritrès rares en ce moment. Vivres chesse pour le pays. Des cours de tissage seront à 400 mètres du village. Eau institués à l'école professionnelle du chef-lieu Bois peu abondant. du district les élèves seront ensuite mis à Ressources diverses un commerçant eurola disposition des premières filatures installées. péen sur la rive droite du Mangoro. La liane à caoutchouc vient très bien dans AMBOHIBÉRANGA la région. Il faut de 5 à 7 ans pour en tirer Logements: une case disponible dans le poste. profit. Un pied peut rapporter, en moyenne, Vivres rares. 2 francs par an. à 10 minutes du poste. Eau La canne à sucre réussit bien, surtout dans dans le village. Bois la vallée du Sakevo. Secteur de Beparasy Le café prospérerait dans les fonds abrités BEPARASY des vents d'est à l'époque de la floraison. Logement une case réservée aux passagers. Le café ne rapporte qu'après trois années Vivres sel, volailles, œufs, riz, bananes. et exige de grands soins d'entretien. Un pied Eau potable à proximité du poste. de café rapporte, en moyenne, un franc par an. Bois à proximité du poste. Le manioc pousse très bien dans la région. Le bananier, le goyavier, sont communs. ANDAKAKELY Logement La soie n'est pas connue des indigènes, bien une case pour les passagers. Vivres que l'on trouve dans la forêt de magnifiques rares. Eau potable à proximité du poste. cocons. Bois Le chanvre, qui vient bien dans le Vakinana proximité du poste. karatra, sera importé sous peu. On peut esAMBODIMANGA sayer de faire des.plantations de cacao et de les passagers. Logement case pour une vanille dans les parties boisées bien abritées poulets, œufs. Vivres des vents. potable à proximité du poste. Eau * abondance. Bois *» en L'élevage ne pourra pas se faire en grand Secteur de Mandialaza les étendues de terrain ne sont pas assez vastes AMBTLONA et la configuration du sol ne se prête pas à Logement pour 45 à 50 hommes. cette exploitation. Vivres : rares. * ** Eau potable à proximité du poste. Le commerce est peu développé dans la réBois à proximité du poste. gion. Une briqueterie a été créée à AmbohiAMPASIMPOTSY manga. Il n'existe pas, dans le district, d'exploitation Logement pour 35 à 40 hommes. régulière de la forêt. On y trouve cependant Vivres rares. de très beaux bois, principalement dans la réEau potable à proximité du ))0ste» gion du Su.kevo, Bois il proximité du poste. M.
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LES TERRAINS DE COLONISATION
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incendiée par les feux de brousse, on pourrait cultiver le cacao et la vanille ailleurs, la vigne semble devoir réussir. La proximité de la grande forêt, à l'ouest et à l'est, donnerait aux menuisiers et scieurs de long une source de revenus certains et assurerait aux colons le bois nécessaire aux constructions
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Logement
Vivres
Secteur de Merimitatra
MANDIALAZA
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pour 100 hommes.
rares.
àproximité du poste.
Eau Bois
Logement
ik
ANALABK
pour
50 à 80
hommes.
Vivres : dépôt de vivres. à proximité du poste. Eau Bois: do
Secteur de Didy
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DIDY
Logement village de 50 cases Vivres rares. Eau potable en abondance.
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environ.
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en grande quantité. Ressources diverses »
Bois
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Logement
IVONDROZAHO
30 cases, presque
toutes aban-
données. Vivres : très rares. Eau potable en abondance. Bois en quantité. Ressources diverses »
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AMPANY
Logement : 20 à 25 cases. Vivres très rares Eau potable dans le village. Bois
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Ressources divei ses: paystrèspauvre, aucune ressource.
Secteur de Moramanga
: :
MORAMANGA
logements nombreux pour pasLogement sagers militaires et civils. Vivres gérance d'annexe. Eau potable à proximité du village. Bois en quantité et à proximité. six commerçants, Ressources diverses nombreuses ressources dans le village iadigène comme logements et vivres. Infirmerie-ambulance.
: : :
:
Logement
AMPASIMPOTSY
une case est réservée pour les
passagers. Vivres: viande fraîche sur le marché journalier. Eau potable: dans le village. Bois en quantité. Ressourcesdiverses : un commerçant créole.
:
ANALAMAZAOTRA
Logement: logements pour nombreux passagers. Vivres: viande fraîche sur le marché. Eau potable: à proximité. Bois: en quantité. Ressources diverses: un commerçant créole. AMBOHIDRAY
Logement: une case est réservée dans le poste pour les passagers. Vivres: assez rares, sauf pour la volaille. Eau potable: à proximité. Bois: en quantité dans le village. Ressources diverses: poulets.
:
Logement
AMBOHIBELADINA
une case dans le poste pour les
passagers. Vivres: rares. Eau potable : dans le village. Bois ; dans le village. Ressources diverses ; volaille*
importants, qiji seront rendus assez pénibles parl'éloignement de tout village (25 kilomètres de forèt).
MANDANIVATSY
pour environ 50 hommes et un ou deux passagers. des travaux à exécuter.— Importance Vivres rares. Route muletière Moramanga-Ambohidray (diEau- proximité. gues et ponts) : 400 journées. Route MoraBois à proximité. manga-Soamanandrarina (ponts et débrousRessources diverses aucune ressource. saillemcnts de la forêt) : 3.500 journées. Route ANTANIMÉNAKELY Moramanga-Ambodimanga ( ponts et digues) Logement pour 100 hommes et plusieurs 500 journées. passagers. Secteur de Didy. — Route de TamataVivres rares. ve.—Très mauvaise dans la forêt; suit une Eau: proximité. direction est-ouest et n'est pas praticable en Bois à proximité. filanzane dans tout le trajet de Didy à Fito. Ressources diverses: dans peu de temps, on Route d'Ambatondrazaka. — Praticable en jourra trouver des bœufs et de la volaille. filanzane à la sortie de Didy. MERIMITATRA Route d'Ampany. —Praticable aux filanLogement zanes, mais marais mouvants en plusieurs pour quelques passagers. endroits. Vivres rares. Eau potable à proximité. Secteur de Beparasy. — Le seul moBois en quantité. yen de transport à employer est le filanzane, excepté sur le sentier d'Andakakely à AmbohibeRessources diverses: pas de ressources. accessible aux piétons seulement. La ranga, MAROVATO de Beparasy à Moramanga, qui est muleroute Logement pour plusieurs passagers. tière jusqu'à Ambodimanga, n'est praticable très rares. Vivrez piétons à partir de ce dernier point. qu'aux Eau potable: à proximité. d'eau sont traversés sur des ponts, Les cours Bois à proximité. sauf le Mangoro, qui se passe en pirogue à Ressources diverses pas de ressources. Ambodimanga. ANDAINGO La Sambatanana à Andakakely et la SamaLe village, composé de mau- naka à Beparasy sont traversées à gué penvaises cases en paillottes, est dant la saison sèche, en pirogue pendant la Logement situé au milieu d'une plaine saison des pluies. très riche en rizières. Le pays traversé de Beparasy à Andakakely Vivres rares. Andrangoloaka les pentes est montueux et Eau à proximité. sont souvent très fortes. De Beparasy à AndaBois à proximité. kakely, les seuls villages que l'on rencontre Ressources diverses pas de ressources. sont groupés autour d'Ambohitrapanga, à lh 10 de Beparasy d'Andakakely à Andrangoloaka, 2° Routes la route traverse la forêt (deux heures environ). Cercle de Horamauga. — Sur la route De Beparasy à Ambodimanga, le terrain est de Tananarive à Tamatave, les moyens de trans- découvert, les pentes sont assez douces. Les port à employer sont indifféremment le filan- villages rencontrés sont: Mandrifafana, à une heure de Beparasy et Soandry, sur la rive droite zane et le mulet. Les mulets peuvent circuler sur quelques du Mangoro, en face d'Ambodimanga. Les bourjanes se recrutent à Beparasy et autres routes, telles que celles de Andakakely. Andakakely-Amanakana Mandialaza-Ambilona Secteur de Mandialaza. — Moyens Mandanivatsy-Andranofotsy de transport. — Les seuls moyens de transPartout ailleurs, le seul moyen de transport port employés sont les bourjanes. Les points possible est le filanzane. principaux de recrutement sont Ambilona et D'unefaçon générale, le recrutement desbour- Amboniriana. janes est difficile. Le passage du Mangoro est assuré par une Secteur de Moramanga. — D'Anala- pirogue à Analabé et à Ambohipasina. Le terrain traversé présente une série de mazaotra, à Andakana, les voitures et mulets mamelons et de rizières. circulent en toute facilité et en toute saison. En saison sèche, les mulets peuvent assurer Le bac établi à Andakana permet de transporter,d'unerive à l'autre du Mangoro, les voi- les transports d'Analabé à Mandialaza et de Mandialaza à Ampasimpotsy et à Ambilona. tures et les mulets. Etat des routes. — D'Imavoky à AmpasiRoute en plaine. — Moramanga-Ambohidray. — Cette route est coupée par une mul- potsy chemin praticable .en toute saison titude de petits ruisseaux dont le passage de- pour les piétons, mulets et filanzanes; à la vient très difficile à la saison pluvieuse, même saison des pluies, la Sahanjanjona doit être passée en pirogue. pour les bourjanes. Route Moramanga-Soamanandrarina.-Va- D'Ampasimpotsy à Jfandialaza. — Jusqu'à tomandry. — Cette route traverse la forêt Ambohibary, le chemin n'est praticable qu'aux sur la plus grande étendue de son parcours. piétons et aux filanzanes ; à la saison des pluies, Elle franchit la Sahomanana, la Sahantandra, il devient impraticable aux filanzanes. D'Ampasimpotsy à Mandialaza, par Ambo. la rivière Lakata et l'Ofika. Aucun pont n'existe encore sur ces cours niriana. — Chemin praticable aux piétons d'eau aussi, la route, très suivie pendant la sai- aux mulets et aux filanzanes. A la saison des son sèche parlesbourjanes, est complétement pluies, une partie du chemin, devient impratiabandonnée par eux à la saison pluvieuse, par cable aux mulets. De Mandialaza à Analabé* — Route carroâ. suite de la crue des eaux. Logement
do
Sa mise en état exigera des travaux très
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sable pendant 5 kilomètres
ensuite, chemin praticable aux piétons, aux mulets et aux filanzanes. A la saison des pluies, le chemin devient lrttpraticable aux mulets en deux endroits. De Mandialaza à Betafo, le chemin est praticable aux mulets et aux piétons en toute saison. De Mandialaza à Ankonkalava. Chemin — Praticable aux piétons seulement pendant la saison des pluies, aux mulets et filanzanes Pendant la saison sèche.
Importance des travaux à exécuter.
— Iniavoky à Ambilona: 2 digues, une de 20 mètres et l'autre de 100 mètres de longueur, une Passerelle de 2 mètres et un pont de 15 mètres
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journées. Ambilona à Ampasimpotsy. — Passage de la Sahanjanjona un pont d'une.longueur de 50 pètres et une digue de 200 mètres: 1.000 journées. Ampasimpotsy à Mandialaza, par Amboniriana. d'eau — Trois ponts sur petits cours traversant des rizières 80 mètres environ de tablieret une diguede120mètres:400journées. Mandialaza à Analabé. — Un pont de 20 mètres, un autre de 10 mètres et une digue de 200 mètres 600 journées. Amélioration des sentiers 400 journées. Secteur de Sabots,..-Etatdesroutes.— De Sabotsy à Andakana (ligne d'étapes) chemin praticable aux filanzanes et aux mulets. Ponts sur l'Ambiha à 1200 mètres est de Sabotsy et sur le Manambolo à 500 mètres est d'Ambodinifody. Le terrain traversé est raviné jusqu'à Antatabé. De Sabotsy à Andakana, par la forêt d'Ambohipasina. Route très peu fréquentée et — déserte peut être parcourue en filanzane jusqu'à lh. 1/2 d'Andakana. De Sabotsy à Ambilona, par Manakana. Chemin praticable aux piétons et aux filanzanes, traverse de nombreuses rizières sur digues Ou ponts jusqu'au nord de Manakana. Peu accidenté jusqu'à Manakana, mauvais à une heure au nord de ce poste et jusqu'à Ambi200
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lona.
De Sabotsy à Ampamilona. Chemin fré—
quenté seulement par les patrouilles, gravit la montagne presque à pic. De Sabotsy à Ankeramadinika. Route — Praticable aux filanzanes et aux mulets. Montée de l'Angavo. De Sabotsy à Antananarivokely. Chemin — praticable
filanzaneset surtout aux piétons, aux très peu fréquenté et en mauvais état. De Sabotsy à Ambohiberanga et Andakakely.- Chemin praticable aux piétons et aux filanzanes; on traverse de nombreuses rizières avec de l'eau jusqu'à la ceinture pendant la saison des pluies. Le terrain parcouru est montagneux et accidenté jusqu'à Miakadaza. D'Ambohiberanga à Ambodinifody. Chemin praticable aux piétons seulement. Traversée de rizières avec de l'eau jusqu'à la ceinture pendant l'hivernage. Secteur de Merimitatra.— Route de Tananarive à Ambatondrazaka. En pénétrant — dans la vallée du Mangoro, la route qui descend du poste optique d'Ambaravarambato suit pendant environ 2 kilomètres, une pente très rapide et très difficile. De Mandanivatsy à Ambatolampy. On — traverse une petite forêt (environ 1 kilomètre) dans laquelle gravit une montée assez on raide.
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-
courant est
DAmbatolampy àAmboasana. Belle route, un passage à gué où le
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rapide
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Requérant M. Barthélémy. Le bornage provisoire aura lieu le 2 janvier 1898. -
Un
Français, ancien élève diplômé des éco-
S'adresser à M. NIEL à Mejeanne-Ies-Alais (Gard), ou au 3e Bureau des affaires civiles. Un Français, exerçant la profession de mineur, désirerait obtenir un emploi de même nature dans une compagnie minière à Madagascar. S'adresser à M. ANTONI, mineur au DjebelKonif, par Tebessa, Algérie, ou au 38 Bureau de l'Etat-Major.
les d'Agriculture de Valabre et d'Eully, désirerait obtenir un emploi dans une exploitation agricole à Madagascar. Réquisition No 408 S'adresser M. BOX Prudent, Bougie, AlgéPropriété dite Matory, sise à Fianaran- rie.
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:
tsoa.
à
Requérant M. Smadja. Le bornage provisoire aura lieu le 7 janvier 1898.
Réquisition M0 394
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Propriété dite Villa Antady, sise à Fianarantsoa. M.Razafindrakoto. Requérant Le bornage provisoire aura lieu le 23 décembre 1897. Le chefduservice Topographique. P. BOURDIER.
AVIS Le service de l'agriculture tient à la disposition du public, au jardin d'essais de Nahanisanà, 600plants de vernis du Japon (ailanthus glandulosa), au prix de 0 fr. 10 pièce.
,à
Français, âgé de 27 ans, exerçant la profession de mineur, désirerait obtenir un Un
emploi de même nature dans une compagnie minière à Madagascar. Français, Un âgé de 26 ans, exerçant la proS'adresser à M. GIRAUD, à Villars (Loire), ou féssion d'ouvrier forgeron à l'arsenal de Tardes civiles bureau affaires (Ambatobevanja). au bes, désirerait obtenir un emploi de sa spécialité dans l'industrie privée à Madagascar. S'adresser M. ABADIE, route de Bazet UnFrançais, âgé de 48 ans, connaissant bien la partie des cuirs et chaussures, désireem- (Maison Bosmorin) à Tarbes, ou au 38 Bureau ploi du même genre dans une maison de com- des affaires civiles. merce à Madagascar. Vente par suite de saisie exécution. S'adresser à M. Paul GUILLEMIN, 32, route, de Paris, à la Demi-Lune, près Lyon (Rhône), Lejeudi, 9 décembre courant, à 9 heures du bureau des affaires civiles (Ambatobeou au matin, au Zoma, il sera procédé parM. Marmier, vanja). commissaire-priseur, à la vente aux enchères Un Français, âgé de 36 ans, exerçant la de: Trois machines profession d'ouvrier mineur, désirerait obteà faire et coudre des souliers. nir un emploi de sa spécialité dans une compagnie minière à Madagascar. Lavente est au comptant, 7 O/o en plus.
à
REPUBLIQUE FRANÇAISE
COLONIE DB
Année 1897.
LIEEHTÊ. - ÉGALITÉ. -4 FE.A.TE:E..NI'J:lÉ MINISTERE DES COLONIES
MADAGASCAR
W PLACE
,. ADJUDICATION PUBLIQUE
DB
SERVICES ADIUNISTRATIFS MILITAIRES
TANANARIVE
;
Il sera procédé, dans le Cabinet du Chef des Services Administratifs, à Analakely (Tananarive), le 15 Janvier 1898, à 10 heures du matin, et aux conditions ci-après, à l'adjudication publique, sur soumissions cachetées, de la fourniture de la Farine, du Vin rouge, au Café, du Saindoux et du Thé nécessaires aux Services Militaires de Madagascar pendant l'année 1898: IMPORTANCE
DÉSIGNATION
TOTALE
la
la
de
de
., tave FOURNITURE
FOURNITURE
>
DISIGNATION des LOTS
•
IMPORTANCE
de
CAUTIONNEMENT
Provisoire *—
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Définitif
CHAQUE LOT
kilos.
LIEUX
de LIVRAISONS
tave 490.200 francs „Fartu tarinc .-/UnnU 12e e 450» 900» 20.000» 1.200» 2.400» 55.000» II er Lot. ^3e Lot. Vin rouge 572.0n0nn0ulittrroesDiego-Suarez = J tave 11.000» 22.000 » Tamatave 2eroufreLoL-Majunga 27.000 1.000» 25.000 500» 1.000» er 3e Lot.-Tanaiiar 5.000» 2.500 » rPe. 4.4. fl .<j ^e Loti ",a 400 800 6.000» Lot.-Diégo-Suarez 3.000» 400» 200» [i™Lot.—Tamatave 850» » kilos.,2Lot. Majunga>.. 2.400» '200» Majunga. Saindoux. 400» Lot.-DIego-Suarez. 3.500» 350» 700» 3e Lot. a6.700» 2.000» 4.000» Majunga t Lot. Ma., Thé. 12e Lot.-Diégo-Stiarez 400400»»100100 300» Thé
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Les quantitésci-dessus devront être livrées, dans les places indiquées, en deux contingents et aux dates des 10 mai et 10 août 1898. Les soumissions devront être distinctespour chaque fourniture et pour chaque lot. Ne seront admis à prendre part à l'adjudication que les soumissionnaires de nationalité française. S'adresser, pour tous renseignements, au Détail des approvisionnements, à Tananarive, et au bureau des charges du Service Administratif à Tamatave, Majunga et Diégo-Suarez où un exemplaire du cahier des charges relatives à chaque fourniture est à la disposition du public. Tananarive, le 21 Octobre 1897.
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