Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/06/08.
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SOMMAIRE
ARRÊTÉ717 rapatriant le Sr Seigneur.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
PartieOfficielle
aura son effet à partir du 3 Mai 1897, date de l'embarquementpour France du garde Dumont. Fait à borddu Lapérouse, le 2 Juin 1897, GALLIENI.
Le Général Commandant le Corps d'occupaARRÊTÉ—nommant un expéditionnnaire au service tion et Résident Général de France à MadagasVu: des domaines. car, Le Directeur des Finances ARRÊTÉ-rapatriant le sieur Seigneur. et du Contrôle, décret Vu le Décembre du 11 1895 ARRÊTÉ-acceptant la démission de M. Dumont Vu la demande de rapatriement formée par le HOMBERG. garde de milice. Sieur René Seigneur, colon à Tananarive; ARRÊTÉ supprimant l'emploi oflli'ceim el pelloi de Directeur de l'imle Résident Général Par Considérant état le requérant dans est que officielle un et rapatriant M. Laffail- complet d'indigence et il primerie p rimerie Le Résident, faisant fonctions de qu y a lieu de le rapatrier. e. Secrétaire Général en territoire civil, ARRÊTÉ-licenciant de son emploi un expéditionArrête JOSEPH FRANÇOIS. naire du service des domaines. DÉCISIONnommant une interprète adjointe à la ART. I. — M. René Seigneur sera rapatrié de Directrice de l'ouvroir de Fiadana. ARRÊTÉ 720 Tamatave à Marseille. RÉSIDENCE CIRCULAIRE— 170 GÉNÉRALE Direcl'emploi de supprimant ART. II. dépense La imputée le sera sur — Budget du Ministère de l'Intérieur, conformé- teur de l'Imprimerie officielle et rapaPARTIE NON OFFICIELLE ment aux instructions de M.le Ministre des Colo- triant M. Laffaille. NOUVELLES ET INFORMATIONS. nies en date du 9 juillet 1896. — TERRITOIRES MILILe Général Commandant le Corps d'occupaTAIRES. — TERRITOIRES CIVILS.- RENSJnART. 111. réquisition Une de la a 6" passage — OKK.MBHl'S éCOHOMIQUEg ET COMMERCIAUX. catégorie, à destination delîâfsPnîê," a ÎTOïddu tion-et Résident Général de France à Madagaspaquebot des Messageries Maritimes passant à car, Tamatave le 18 juin prochain, sera délivrée au Vu les décrets des 12 Décembre 1889, 28 Janvier Sieur René Seigneur, par M. le Résident de 1890 et 11 Décembre 1895; Vu la Dépêche ministérielle en date du 14 Avril Tamatave.
;
-
:
:
n°.
PARTIE OFFICIELLE
ARRÊTÉ 716 nommant un expéditionnaire au service des Domaines.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-
car,
;;
Vu le décret du 11 Décembre 1895 Vu la décision 209 du 1" Mai 1897 Sur la proposition du Chef du Service des Domai-
;
nes
:
Arrête ART.
-connaissance Rabenjamina Pierre, qui fait preula langue française,
L
ve.de la
de
— M. le Résident, faisant
fonctions de Secrétaire Général en Territoire civil, est chargé de l'exécution du présent arrêté. ART. IV.
Fait à bord du Lapérouse, le 1" Juin 1897, GALLIENI.
Vu:
etduContrôle, Par
Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire GénéralenTerritoirecivil,
a
est nommé à l'emploi d'expéditionnaire au Ser-
:
le Résident Général
JOSEPH
Arrête
I.— M. Laffaille, Directeur de l'Imprimerie Officielle, dont l'emploi est supprimé, rentrera en France par le paquebot des Mesde sageries Maritimes partant Tamatave le 18 Juin prochain. prendra passage à la 1" CatéART. II.gorie B. La dépense est imputable au Budget de Madagascar. ART. III. M. le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire civil, est chargé de l'exécution du présent arrêté. ART.
Il
LeDirecteurdesFinances HOMBERG.
:
1897;
-
Fait à bord du Lapérouse, le 2 Juin 1897, GALLIENI.
FRANÇOIS.
ARRÊTÉ 719 acceptant la démission de M. Dumont garde de milice.
Vu:
Le Directeur des Finances vicedes Domaines au traitement mènsuel de duContrôle, francs, en remplacement du nommé RaHOMBERG. tsimba, licencié. Par le Résident Général : ART. IL-Le Chef d'Etat-Major, faisant foncLe Général Commandant le Corps d'occupaLe Résident, faisant fonctions de tions de Secrétaire Général en Territoire mili- tion et Résident Général de France à MadaSecrétaire Général en Territoire civil, taire, est chargé de l'exécution du présent arrê- gascar, te qui aura son effet à partir du 27 Mai 1897. JOSEPH FRANÇOIS. Vu les décrets des 11 Décembre 1895 et 11 Juillet Fait à bord du Lapérouse, le 1" Juin 1897, 1896; ARRÊTÉ 721 Vu la demande de démission adressée par le gar- RÉSIDENCE GALLIENI.
5
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.
Par
Général : Le Chef d'Etat-Major faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire Militaire. •
le Résident
GÉRARD.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
;
et
de européen Dumont
GÉNÉRALE
Arrête
maines.
:
La démission de M. Dumont, garde européen de la garde indigène de Madagascar ART. I. —
est acceptée.
licenciant de son emploi un expéditionnaire du service des DoLe Général Commandant le Corps d'occupation, et Résident Général de France à Mada-
gascar, Résident,, ART. IL faisant fonctions Vu le décret du Il Décembre 1895; — M. le de Secrétaire Général en Territoire civil, est Vula Décision 209 du 1er Mai 1891; chargé de l'exécution du présent arrêté qui Vu l'arrèlé N° 282, du 4 Janvier 1891
;
; :
en état de tenir sesregistres d'une façon sa- de l'ordonnance aux gouverneurs de l'Imerina tisfaisante. de1889. Les registres étaient et demeureront tenus L'arrêté du 20 novembre 1896, fixant les par les gouverneurs 1 (goverinora madinika droits perçus dans l'inscription des actes par voalohany). Ils en ont la garde et la responsabili- les autorités indigènes ne contenait pas de disté. Sauf l'exception prévue pour certains tes- positions explicites relativement aux actes de II. taments, c'est chez lui que se transportent les l'Etat-civil. parties et que se font les inscriptions. Après avis de Mr le Directeur du Contrôle et Avçint"d'être remis aux gouverneurs, les re- des Finances, les dispositions suivantes ont été gistres seront cotés et paraphés par les com- adoptées et seront prochainement sanctionmandants de cercle. nées par un arrêté: Lorsqu'un registre sera terminé, les gouver- 1° Les droits anciennement perçus par les le renverront Directeur des Finances neurs au chef-lieu par la voie gouverneurs de villages pour l'inscription des Le hiérarchique, pour être conservé dans les ar- naissances, décès et mariages sont et demeurent ducontrôle, chives du cercle. Il leur sera immédiatement supprimés HOMBERG. retourné un registre du même modèle. 2° Les transcriptions de jugements dedivorPar le Résident Général LeChef d'Etat-Major faisant fonctions Les registres des gouverneurs étaient autre- ce, les actes d'adoption et de rejet seront soude Secrétaire Général en Territoire Militaire, fois au nombre de cinq et affectés aux inscrip- mis au droit fixe de 1 f. 50. GÉRARD. tions suivantes 1° naissances, mariages, déLa déclaration de la naissance incombe au cès 2°emprunts et ventes fermes 3°emprun aman-dreny» c'est-à-dire aux auteurs ou «ray DÉCISION 243 et ventes provisoires ou location 4° affai- ascendants du nouveau-né (c. 1881-108). RÉSIDENCE GÉNÉRALE nommant une interprète ad- res «relatives aux personnes;» 5° affaires jour- L'article 34 des instructions de 1878 aux«Sa. jointe à Directrice de l'ouvroir de nalières. kaisam-bohitra» fait dépendre la légitimité de Ce dernier registre servait a noter les inci- l'enfant de Fiadana. son inscription régulière surle redents, événements ou affaires diverses ressor- gistre des naissances. Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de tissant à l'administration générale. Parfois Cette disposition est excessiveen ce qu'elle Secrétaire Généralen Territoire militaire, aussi, mais à tort, les gouverneurs y inscri- supprime tous autresmoyens d'établir la filiaVu le décret du il Décembre 1895: vaient des contrats destinés à figurer sur un tion. Elle ne paraît pas d'ailleurs avoir été inVu ladécision 20') du lr Mai 1897 ; Sous réserve de l'approbation du Résident Géné- autre registre. Il a semblé qu'un registre spé- voquée.ou appliquée et ne demeure que comcial, d'un modèle officiel, n'était pas nécessai- me matière à instruction. ral; Décide L'article précité de la loi de 1881 édicte d'ailre pour l'inscription de faits appartenant à la ART. I.--Marie Rose Rasoanoro est adjointe correspondance ordinaire des gouverneurs et leurs unesanction plus immédiate, en punisen qualité d'interprète à la directrice de l'école que, en outre, la simplification résultant de la sant le défaut de déclaration dans le délai lédes filles et de l'ouvroir de Fiadana. suppression de ce registre éliminait une cause gal d'une amende d'un bœuf et d'une piastre. ART. II. Vous voudrez bien rappeler, si besoin était, — Marie Rose Rasoanoro touchera d'erreurs assez fréquentes. en cette qualité le traitement de 20 francs par Les mêmes considérations s'appliquent au aux gouverneurs que la circulaire du 19 démois prévu à l'article 4. de l'arrêté 624 du 25 registre des «affaires personnelles). On trou- cembre 1896 y sur l'état-civil des affranchis, auAvril 1897. torise, vu l'absence de leurs droits civils, andes d'esclaves. Les adopvait ventes surtout FaitàTananariye,le Juin1897, tions.etrejets trouvent naturellementLeurpla- térieurement l'inscription rétroactive de leur GÉRARD. mariage et de leurs enfants, même âgés. ce dans lès registres del'État-civil. Vu: Les trois premiers registres ont donc paru sufDansces deux cas, la déclaration des intéLe Directeur des Finances et du Contrôle, fireavec de légères modifications ressés appuyée du témoignage du fokon'olona, Par délégation : Le ChefdeBureau, L'existence des terrains à «hetra» autrefois suffira à provoquer l'inscription. ASTOR. inaliénables, la fréquence des emprunts ont Sur les anciens registres malgaches, les naisgénéralisé en Imerina la pratique des locations sances comme les mariages et décès, étaient AFFAIRES CIRCULAIRE 1103. et terres et des ventes provisoires ou à rémuné- simplement énumérés sous for-me d'états noINDIGÈNES ré. La coutume, et plus tard l'administration, minatifs. Ces indications étaient insuffisantes Le Général Commandant le Corps d'occupa- ont toujours distingué les ventes définitives étant donnée surtout la synonymie fréquente tion et Résident Général de France à Madagas- des aliénations provisoires, d'où l'institution, des propres, l'absence de noms patronynoms car à M. M. les Commandants de cercle. de deux registres distincts correspondant à ces miques et l'habitude si répandue des changeTananarive le 5 Juin.. modes de contracter. ments de nom. Mon attention a été appelée à diverses repriLa pratique indigène mérite d'être conser-, Il a donc paru nécessaire de substituer au ses sur la nécessité de ré gulariser et d'achever vée, car l'inscription à part des aliénations mo- trace par états des anciens registres des modède généraliser en Inçierina l'inscription des bilières définitives ne peut que faciliter le les très simples, mais contenant cependant les actes de l'Etat-civil et divers contrats dont là contrôle des mutations dont il y aura chaque mentions indispensables à la pleine significarédaction et l'enregistrement incombent aux année à tenir compte dans la répartition de tion du contenu des actes et à leur authenticil'impôt foncier. L'ancien livre des «ventes de té. La présence de témoins et la mention de gouverneurs de village. Cet -enregistrement et ces diverses inscrip- terres» devient ainsi le registre des. aliénations, cette présence sont, dans les contrats relatifs 1878,dans les ins- immobilières définitives, quel que soitle mode aux biens, d'une pratique courante etqui peut tionsontété réglementées, tructionsaux «biens dés villages en 1881 dans être étendue aux actes de l'Etât-civil. Un autre registre remplaçant le registre des, la loi des 305 articles, en 1889 dans les «ordres Parconséquent pour les inscriptions de nais«emprunts et "des ventes provisoires» servira sances, les gouverneurs auront à mentionner aux gouverneurs généraux de l'Imerina.» Les dispositions ainsi familières aux gouver- d'une façon générale à l'inscription de tous le nom, le sexe, la date de la naissance de relatifs biens meubles contrats actes subi n'ont des ou aux longtemps, ou l'enfant, le nom et le domicile du père et de depuis que neurs modifications de détail destinées à assurer aux immeubles, et ne portant pas aliénation im- la mère, le nom et la présence des témoins au actes une plus complète authenticité ou à met- mobilière définitive. deméure, nombre de deux. comme aupatre leur enregistrement en harmonie avecla Enfin le 3e registre L'usage du prénom est assez répandu quoinouvelle organisation fiscale et administrative. ravant, exclusivement consacré aux actes de l'E- que à un degré différent, dans les diverses parLeur inscription, facilitée par les instruc- tat-civil et servira désormais à inscrire les a- ties chrétiennes de la population. Lorsqu'on ,. divorce outre du nom malgache, tions et les modèles joints aux registres que doptions, rejets et les jugements enfant aurareçu un je vous envoie, peut donc être considérée outre les naissances, mariages et décès. ,i prénom, les gouverneurs,devront l'inscrire un L'inscription de ces actes a été réglementée aussi. portée des la à demeurant gouvercomme administration l'ancienne malgache par Dans la pratique actuelle,les gouverneurs guivillages. sous de Les sous-gouverneurs, neurs dés par les autorités françaises, pourront faci- les articles 34, 36, 46 des instructions de 1878 inscrivent couramment comme père et mère lement, au besoin, mettre par leurs explica- sakaisam-bohitra, par les articles 52, 108 et 109 légitimes, les époux dont le mariage, a été tions, chacundeleurs subordonnés indigènes de la loi de1881, par les articles 5,11, 12et 13 simplement célébré suivant la coutume. Le Sur la proposition de l'Inspecteur, Chef du Service des Domaines Arrête ART.I.--LenomméRa.tsim-ba, expéditionnaire au Service des Domaines est,' à compter du 26 Mai 1897, licencié de son emploi. — Le Chef d'Etat-Maior, faisant ART.
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d'acquisition.
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nombre de ces mariages, malgré les prescriptions de la loi, est encore supérieur à celui des mariages régulièrement enregistrés. Nos efforts doivent tendre à modifier ces états de choses, mais en attendant, il y a intérêt supérieur à accepter, conformémentaux errements anciens, les déclarations de paternité. En ce qui concerne les décès, les gouverneurs mentionneront le nom, l'âge, le domicile, le nom du père et de la mère du décédé, la date du décès, le nom des témoins au nombre de deux. Le décès sera inscrit dans la localité où il aura lieu. La loi malgache (c.1881-108) fait de la déclaration du décès une obligation générale sans spécifier à qui elle incombe. D'après la coutume et la pratique, elle doit être faite par les parents ou proches du décédé. En cas de décès d'un étranger on d'inconnu, le fokon'olonachargé de subvenir aux frais des funérailles, doit prévenir les mpiadidy, sur la déclaration desquels le gouverneur procède aux inscriptions nécessaires. Le défaut de déclaration est puni d'une amende d'un bœuf et d'une piastre, amende solidairement due par les délinquants. D'après la loi malgache,(ordres aux gouverneurs de village de 1889, art 12) le mariage est inscrit au domicile de l'époux. Le gouverneur qui manque à cette règle est passible d'une amende de cinq bœufs et cinq piastres. Les gouverneurs ne peuvent inscrire un mariage qu'en présence des deux époux et de leurs parents ou des représentants de ceux-ci à peine d'une amende de cinq bœufs et de cinq piastres (Art 11 de la même ordonnance). Le modèle et les instructions ci-jointes prévoient dans l'inscription des mariages les mentions suivantes; nom, âge, domicile des époux; nom et domicile de leurs père et mère nom des témoins. Les deux époux doivent signer l'action où mention doit être faite qu'ils n'ont pas signé ne sachant. Aux termes de la loi malgache (code 1881 53) le mariage est nul s'il n'est inscrit. Cette disposition a été quelquefois invoquée à propos de mariages uniquement célébrés suivant la coutume. Les juges ont été obligés de se conformer au texte écrit quelque intéressantes que fussent la situation oula bonne foi de la partie contre laquelle il était produit. Vos autorités indigènes pourront donc s'inspirer de cette loi et de ces exemples pour amener à l'avenir autant que possible, les intéressés à assurer la constatation- légale de leur union. Préalablement à l'union civile ou religieuse, les.mariages indigènes sont tous célébrés suivant la coutume (fandefasana vodiondry). L'article 12 des «ordres aux gouverneurs de villages» accorde pour l'inscription du mariage ainsi célébré, un délai d'une semaine, à l'expiration duquel les deux époux, faute le mariage d'être inscrit, sont passibles d'une amende de 500 fr. dont le 1/3 est payable par l'épouse. D'inspiration évidemment étrangère, cette pénalité était excessive étant données sa gravité, la classe de délinquants qu'elle frapperait habituellement et leur nombre. Elle était inapplicable et n'a pas été appliquée. Si vos juges indigènes étaient amenés à se prononcer sur de tels défauts de déclaration, vous ne laisseriez par analogie, appliquer que la peine prévue pour la non déclaration des naissances et des décès, soit l'amende d'un bœuf et d'une piastre.
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Aux termes de l'article, dans le cas où, après répudiation ou divorce, l'époux séparé veut de nouveau contracter mariage dans le district d'un gouverneur, celui-ci doit se faire présenter le jugement autorisant le divorce, ou sa reproduction dans la gazette ou toute autre justification valable de la séparation. Si le gouverneur inscrit le mariage sans cette vérification préalable, il est passible d'une amende de 3 bœufs et de 3 piastres. Cette disposition étant de nature à entraver dans une certaine mesure les répudiations illégales, il y aura intérêt à la rappeler aux gou-
verneurs. L'article
du Code de 1881 a interdit le «misao-bady», c'est-à-dire la faculté pour le mari de répudier sa femme suivant la coutume, par déclaration portée, suivant certaines formes, à la connaissance des familles et du fokon-olona. Aux termes du même article, en cas de motifs graves de dissolution du mariage, l'époux ou l'épouse peuvent en appeler au gouvernement. Si les époux se séparent en dehors de l'intervention officielle, ils sont passibles d'une amende de 250 fr. dont le tiers est payable le mariage subsiste.» par la Cette loi a reçu une certaine application et, aidée de l'action morale des missions a 'produit des résultats indéniables quoique incomplets. Elle a fortement diminué le nombre des répudiations, l'un des fléaux anciens de la famille malgache. Il ne vous échappera pas toutefois que le montant de l'amende peut se trouver dans quelques cas tout à fait hors de proportion avec la situation de fortune des délinquants et vous aurez toute latitude pour la faire réduire dans telles proportions que l'espèce comportera. L'arrêté 56, tout en substituant le divorce officiel à la répudiation coutumière n'avait pas indiqué ou n'indiquait qu'en termes très généraux la procédure du divorce. Toutes les plaintes en divorce devaient être transmises à Tananarive. Quelquefois le premier ministre statuait directement. Dans la très grande majorité des cas, l'affaire était instruite et jugée par l'un des tribunaux de Tananarive, dans la forme ordinaire de procès civils. Les jugements étaient insérés plus ou moins régulièrement dans la gazette officielle. Dans l'état actuel des juridictions indigènes, les instances en divorce ressortiront au tribunal indigène du sous-gouvernement, à charge d'appel devant le tribunal du chef-lieu du cercle. Les gouverneurs transcriront le jugement autorisant le divorce sur les livres de la localité où aura été célébré le mariage, et ce à la diligence du tribunal qui aura prononcé le divorce. Mention devra être faite du divorce aux archives du cercle, en marge de l'acte de mariage primitif. L'inscription des adoptions ou rejets d'enfants est obligatoire, et ce à peine de nullité, (art. 46 des instructions aux sakaizam-bohitra, 56
femme.et
1878, ; c, 1881, 229). Ces actes qui créent ou
annulent le droit à succéder sont faits à divers titres, mais souvent dans un but intéressé. Si l'adoption offre aux Malgaches privés d'enfant le moyen légal de satisfaire leur ardent désir de postérité et d'assurer le soutien de leur vieillesse, elle ne constitue dans d'aulres cas qu'un mQcn d'éten-
;
dre une dette, de reconnaître un service on l'a vue couvrir des aliénations ou donations fictives elle est quelquefois le résultat de manœuvres captieuses, au détriment des héritiers naturels. Aussi ces actes ont-ils toujours été la source d'assez nombreuses contestations. A cestitres, il importerait qu'ils fussent entourés de garanties particulières. La coutume considérait comme nulles le rejet ou l'adoption survenus quinze jours avant le décès de l'adoptant on du rejetant. La loi de 1881 a repris cette disposition en réduisantle délai à une semaine (Art. 235). Si tel cas se présente, sans avoir à se prononcer sur la validité des droits ainsi créés ou annulés, décision qui revient aux tribunaux, les gouverneurs auront à mentionner, en marge de l'acte d'adoption ou de rejet, le décès survenu dans la semaine. L'article 5 des «Ordres aux Gouverneurs des villages de 1889» a prévu les oppositions à adoption ou rejet. Si une opposition est formulée, le gouverneur doit surseoir à l'inscription et renvoyer les parties à huitaine.Faute par l'opposant de se présenter à cette deuxième comparution, son opposition est considérée comme nulle et s'il se présente de nouveau et la non avenue maintient, le gouverneur doit renvoyer les parties devant la juridiction compétente. Ces prescriptions sont obligatoires pour les gouverneurs à peine d'une amende de 10 bœufs et de 10 piastres. Aux termes de ce même article, les juges sont, dans ce cas, saisis par lettre adressée d'office par le gouverneur. La coutume exigeait l'intervention du fokon' olona dans les adoptions et rejets. Elle est encore généralement suivie, et par analogie d'ailleurs, avec les prescriptions relatives aux testaments, il a paru nécessaire de préciser, dans ces instructions, la forme sous laquelle les fokon'olona, c'est-à-dire les témoins locaux seront appelés à figurer dans ces actes. Ainsi indépendamment des indications habituelles: nom, âge, domicile des intéressés, les gouverneurs devront mentionner la présence comme témoins, d'au moins quatre membres du fokon' olona de l'adoptant ou du rejetant. En cas de rejet, il sera fait mention du rejet, en marge de l'acte de naissance ou de l'acte d'adoption du rejeté. Par délégation le Colonel,
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BOUGUIÉ.
PARTIE NON OFFICIELLE NOUVELLES ET
INFORMATIONS Au cours d'un voyage d'Ambodifiakarana (du Voromahery) à Ikora, (du Fisakana) l'attention de M. le Capitaine Deleuze a été attirée par des
gisements aurifères, jadis exploités, entre Ambohi, Mananarivo et Ikora. Des filons de quartz très nombreux, des chûtes d'eau et une main d'œuvre facile à trouver sur place rendront peut être intéressante la prospection de ces régions, quand la pacification en sera terminée. D'après les indigènes, certains gisements ont donné au début jusqu'à deux grammes d'or par jow et par couple de travailleurs,
Ces gisements paraissent situés symétrique- opérations effectiues dans la forêt sur la rive ment à ceux de la vallée de la Sahatorcndrika droite de Sambotanina. De nombreuses soumissions se sont produites à la suite de cette par rapport cette rivière. 642 personnes se sont rendues dans le M. le Capitaine Deleuzeaégalement constaté battue l'existence de gisements aurifères dans les af- seul secteur de la Varahina Sud. D'un autre côté, M. le capitaine Deleuze, fluents les plus orientaux de la Mania. Mais les circonstances dans lesquelles le terrain a été commandant le secteur de Tsinjoarivo, par
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à
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la
parcouru et la nature du sol, en partie boisé, une marche aussi opportune que rapide sur ne permettent de donner ce dernier renseigne- Ambohimanga des Tanalas, dans la résidence de Mananjary, a très heureusement coopéré à ment que comme une simple indication. la répression de la révolte qui a éclaté le 10 Mai »* M. le lieutenant-colonel Sucillon a pris le dans cette région. Après les heureux et rapides résultats des commandement du 2e territoire militaire, à la date du 1er Juin courant, en remplacement de premières opérations, il est à espérer que M. le M. le lieutenant-colonel Borbal-Combret, qui capitaine Deleuze pourra sous peu revenir dans le Fisakana et le Voromahery, et continuer la rentre en France pour fin de séjour. poursuite de Rainibetsimisaraka. le cercle de Miarinarivo, quelques pilDans La ligne télégraphique de Tananarive à Ma- lards, qui avaient tenté bœufs d'enlever des Mamokomita à douze kilomètres atteint junga village de Bezanozano, ont été vigoureuseau Mangasoavina. Le elle de 8 courant, se- ment poursuivis au Sud les fokon' olona et le par dernier jusqu'à village. établie ce ra poste voisin. Pour éviter le renouvellement * de ces actes de brigandage, Bézézika sera incesM. le Lieutenant Thiébaux, commandant le samment occupé, et les villages de Voabazaha, poste et le secteur d'Ambohimanga, vient de Ambatoasana, Ambohibé etAnkisabé recevront saisir deux pièces fausses l'une de cinq francs, quelques fusils. à l'effigie de la République, et du millésime A la suite du regrettable attentat d'Ambade 1873, l'autre de deux francs à l'effigie deNapo- tondradama M. le capitaine commandant le léon III, et du millésime de 1868. cercle annexe d'Arivonimamo a fait une batLe revers dé la pièce de 5 francs est très mal tue générale dans le massif de l'Ankaratra, réussi mais celle de deux francs est remarqua- et dans les vallées qui entourent ces montablement bienfrappée. gnes, refuge des brigands qui ont commis ce Tout porte à croire que cette fausse monnaie crime. Les résultats obtenus par cet officier est de fabrication malgache. Il appartient aux ne sont pas encore connus. fonctionnaires et officiers français de faire sa- Un nouveau poste a été créé dans le Betsiriry, voir à leurs administrés indigènes que la loi àAnalaidirana à 40 kilomètres environ à l'ouest frappe sévèrement les faux-monayeurs et leurs d'Inanatonana il est occupé par un détachecomplices. Aux termes des articles 132 et sui- ment de cinquante hommes. vants du code pénal français sont passibles des La limite commune des cercles de Tsiafahy travaux forcés à perpétuité, non seulement les et de Moramanga vient d'être arrêtée par M. faux-monnayeurs, mais encore tous ceux qui M. les lieutenants Goubeau et Arbogast. participent à l'émission de la fausse monnaie; de plus tout individu convaincu d'avoir fait CERCLE DE MIARINARIVO pièce fausse, est pasusage sciemment d'une sible d'une amende qui peut varier du triple Ankavaiidra. — M. le lieutenant Roau sextuple de ladite pièce, sans que cette cheron, commandant le poste d'Ankavandra a amende puisse être inférieure à 16 francs. xait, du 3 au 9 Mai, une reconnaissance toute Ces peines peuvent être appliquées sans pré- pacifique chez les tribus sakalaves qui résident judice des peines prévues par la loi 162 du au Nord de cette localité. Le chef d'Ankavandra, code malgache qui frappe cette catégorie de Andriantsileondoza, accompagnait le détachecriminels d'une amende de 10 piastres et 10 ment, à la tête de quelques auxiliaires. bœufs plus deux ans de fer, et, si l'amende ne Après une première journée de marche la peut être payée, de 4 ans de fer. La même loi reconnaissance atteint le poste indigène d'Anmalgache ordonne que toute pièce fausse soit dranonandriana, où elle séjourne le lendemain. remise à l'autorité pour être détruite. Le 5 Mai, poursuivant sa route vers le Nord Il est de l'intérêt de tous les Européens, co- à travers un pays jusque là inexploré, elle lons ou commerçants, de mettre en garde les arrive au village d'Ambodirena, dont le chef, indigènes à leur service contre la circulation Tsimilenda, est absent. Le frère de celui-ci, de la fausse monnaie, et de les prévenir en mê- Retsipaka, déclare ne pas être hostile aux me temps des peines auxquelles s'exposent les Français, mais ne veut s'engager en rien avant individus qui se livrent à cette criminelle indus- le retour du roi. rie. Dans l'après-midi du même jour le détachement atteint la résidence du chef Tsiefaha, à TERRITOIRES MILITAIRES peu près déserte, et présentant les indices d'une fuite récente. Le lieutenant rassemble les quelques guerriers qui entourent Tsiefaha 2e TERRITOIRE MILITAIRE. et cherche à les rassurer sur ses intentions, les M. le Lieutenant-Colonel Sucillon, qui a pris engageant à accepter franchement notre domirécemment le commandement du 2e territoire nation. Le chef le conduit alors au village militaire, a fait parvenir un rapport sur les d'Androtra, qui est pour le moment abanévénements qui ont eu lieu pendant la 2e quin- donné. zaine du mois de Mai, dans l'étendue de son Les renseignements arrachés péniblement à commandement. quelques Sakalaves décident M. Rocheron à Les principaux événements militaires ont eu pousser plus au Nord où doit se trouver une lieu dans le cercle de Tsiafahy, où M. le capi- importante tribu dont la réputation guerrière taine Michelangeli a mené avec entrain les est grande dans la région.
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Le 6 Mai, la reconnaissance
traverse quelques petits villages sans importance, appelés tous du même nom Soalingo, et dépendant du chef Sameroa ; elle arrive à midi à Beravina, localité formée de trois groupes de cases, distants de 800 à 1200 mètres les uns des autres, et situés au milieu de bouquets d'arbres. Les habitants, surpris par notre arrivée inopinée, se rassemblent docilement pour entendre le kabary destiné à les rassurer sur nos intentions pacifiques. Toute la tribu est bientôt réunie. Le chef Lehitoca, vieux mais encore très vigoureux et qui paraît fort intelligent, déclare se rallier volontiers aux Français. Le lieutenant lui fait part alors de l'abolition de l'esclavage, et l'oblige à mettre en liberté le prisonniers hovas capturés autrefois en Emyrne dans les incursions de la tribu. Les Sakalaves renoncent désormais à leurs razzias «surtout depuis les nombreuses pertes qu'ils ont subies dans l'attaque des postes français». Le commandant de la reconnaissance examine tous les captifs et laisse à Beravina ceux qui déclarent vouloir rester avec leurs anciens soixante-trois Hovas, dont onze hommaîtres mes, trente-six femmes et seize enfants doivent revenir avec le détachement. Lehitoca vient le matin du départ saluer le lieutenant Rocheron et l'assure de la sincérité de sa soumission, consentant même au paiement d'une amende il promet de venir bientôt à Ankavandra. Partie le 7 de Beravina, la reconnaissance arrive le lendemain à Ambodirena dont le chef n'est pas encore rentré. Le lieutenant manifeste son mécontentement, et le frère deTsimilenda, Retsipaka, déclare alors leur intention à tous deux de se faire Français il promet la libération des prisonniers hovas, que Tsimilenda conduira lui-même à Ankavandra. Retsipaka est emmené comme otage et le détachement rentre à son poste le 9 Mai sans autre incident. L'effet moral produit a été excellent. Aucun coup de feu n'a été tiré pendant la durée de cette reconnaissance, qui a été très bien accueillie dans les localités qu'elle traversait à son retour. Parmi les captifs hovas délivrés se trouvent des gens du Mandridrano, capturés en Octobre dernier, et du Valalafotsy, faits prisonniers aux mois d'Août et de Septembre 1896.
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TERRITOIRE UIVIL. TULLÉAR
rapport de M. le Résident Estèbe donne des détails complémentairessuries événements de Tulléar dont un court récit a paru au Journal Officiel du 3 Juin. Le roi Tompomanana, mal conseillé par certains de ses principaux vassaux et excité par l'exemple de son oncle, le roi Andriamanga, qui, profitant de son éloignement, venait de refuser de reconnaître notre autorité, avait manifesté des intentions hostiles à notre égard. A son instigation, les habitants de Manambo avaient fui leurs villages et gagné la brousse. La compagnie de milice de Tulléar, commandée par M.le garde principal Laurent se rendit aussitôt à Manambo. Le roi Tompomananala entourer par deux mille de ses guerriers. Mais la compagnie de milice forte seulement de 125 hommes ne se laissa pas intimider et par son attitude ferofô Un
fit
et énergique en imposa à Tompomanana sesoumit et accepta toutes les conditions
qui qui lui furent faites. Le roi dut rentrer dans son Andonaka, laisser flotter notre pavillon près .dela porte principale desa demeure et gar.derchçz lui un détachement de cinquante mi-
"-." liciens. Les habitants qui avaient fui furent rappelés et revinrent dans leurs villages avec leurs femmes, leurs enfants etleurstroupeaux.Ce n'est qu'aies conditionsque M. Laurent consentit à mettre en liberté les deux beaux-frères du roi qu'il avait fait prisonniers dèsle début des hostilités. Cette affaire s'est heureusement terminée sans effusion de sang, grâce au sang-froid des ,gradés et des miliciens.
MANANJARY
Secteurd'Anibohinianga.—Les opé-
rations continuent autour d'Ambohimanga. Le 22 Mai, M. le lieutenant Vaillant aretrouvé le corps du colon français assassiné le 12 à quelques heures seulement d'Ambohimanga, ainsi que différents papiers lui appartenant. Deux indigènes, faits prisonniers, ont avoué avoir pris part au meurtre de cet Européen. Ils accusent le chefRevanarivo d'avoir ordonhéle crime, qui été commis sous ses yeux par quinze Tanalas. A l'endroit où M. le lieutenant Vaillant a passé la nuit, se trouvaient les débris d'un convoi de peaux de bœufs récemment pillé. Les peaux avaient été lacérées à coups de sagaies. Le 23 Mai, cet officier s'est engagé dans la grande forêt et l'a fouillée de toutes parts. Elle était déserte, et les routes étaient presque partout obstruées par des abatis. Une patrouille a fait deux autres prisonniers, dont l'un était armé d'un fusil à piston. Il a avoué avoir fait partie de la bande de Revanarivo qui a combattu la milice d'Ambositra. Les chefs rebelles Revanarivo et Ramonja ont fui devant nos troupes. Ils ont été abandonnés de presque tons leurs partisans et se trouvent enfermés à l'intérieur d'une ligne concentrique de postes. D'autre part les soumissions affluent à Ambohimanga. La révolte peut donc être considérée comme réprimée sur ce point.
a
RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX 2e
TERRITOIRE MILITAIRE
Les marchés sont très fréquentés surtout dans les cercles de Miarinarivo et d'Arivoni-
mamo.
Des voies de communication ont été ouvertes dans tout leterritoire. Le chemin muletier de Tsiafahy, àManjakandriana est terminé jusqu'à l'Ikopa et se continue sur la rive gauche. pont qui doit en réunir les deux tronçons est commencé sous la direction de M. le lieu-
U
tenant Charbonnel. Un autre pont vient d'être jeté au-dessus des chutes de l'Andromba, à Amboasary, sur la route de Fianarantsoa. Enfin les travaux de construction du chemin d'Ifandra à Ambohimilanja se poursuivent activement. De nouveaux, colons se sont installés dans
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plusieurs demandes de concesle territoire Levapeurfrançais «Ville de Metz" (1961 tonsion sont à l'étude. nes) venant du Havre, est entré dans le port le 27 Mai avec 9 passagers et 30.569 colis dont ** Les prix des denrées se maintiennent très 17 caisses de papier, 400 caisses de chaux, 56 élevés, particulièrement le riz qui se vend ac- caisses de tabac, 100 caisses d'huile, 300 caistuellement, sur certains marchés de la ligne ses de savon, 30 caisses de bière, 500 caisses d'absinthe, 1800 barriques de vin, 1500 caisses d'étapes, jusqu'à sept francs la mesure. de liqueursdiverses, 1 lot de 150.000 briques, 1 lot de 20000 tuiles, de 1500 carreaux, 2700 TAMATAVE feuilles de tôle, 325 balles de toile, 150 caisses de Champagne, 1825 barils de ciment, 4548 Mouvement du port du 23Mai au 29 inclus. colis de bois commun, 3500 caisses de farine, 235 colis pièces de charpente, 3700 caisses conLe voilier français «William)) (46 tonnes) est serves diverses, 20 caisses d'allumettes, 3725 arrivé à Tamatave le 23 Mai, venant de Manan- dames jeannes de vin, 1 câble sous-marin, 256 jary avec 2513 colis dont 203 colisdecire, 2000 voitures Lefèbvre et 4878 colis divers. sacs vides, 300 planches, 3 barriques vin, 1 caisLe voilier anglais «Abeille» (17 tonnes) venant et 6 colis divers. de Fénérive se espèces contenant 10.000 passagers est entré dans le sans Le voilier anglais «Verm» (134 tonnes) venant port le 29 Mai avec 939 colis dont 880 sacs de de Maurice sans passagers est entré dans le port riz, 37 paquets de rafia, 10 paquets de sacs le 23, avec 1922 colis dont 1395 balles de riz, 5 vides, 1 sac espèces contenant 2500 fr. en écus barriques d'huile, 24 fardeaux desavon,48 cais- et 11 colis divers. ses de thé, 17 barriques de bière, 15 sacs de voilier français «Flamant» (5 tonnes) allant Le lard, de barriques 3 café, 30 sacs de farine 6 Fénérive parti le Mai, sans passagers, à est 29 de lentilles, 50 sacs sacs d'amidon, 70 sacs de 38 colis dont 3 caisses d'huile de coco, 2 avec de bafardeaux ficelle, 5 sucre, 18 fardeaux de de sucre, 8 boîtes de biscuit, 2 caisses balles caisses d'huile lais, 50 caisses de saindoux, 10 Champagne, 3 caisses d'absinthe et 20 colis de de ricin 265 colis divers. divers. tonnes) (10 est anglais «Azimo», Le voilier arrivé le môme jour, venant de Mahambo, avec BULLETIN COMMERCIAL 172 colis, dont 50 planches, 32 paquets de bardeaux, 35 balles de rafia, 54 do cuirs secs et 1 Paris, le 10 avril 1897 goni cire. Le voilier français «Marie», est parti le 23 Aloës {OJ.re}.Maurice a fait quelques allant à Fénérive et Soanirano, avec 40 passa- expéditions qui sont venues répondre aux degers, et 190 colis dont 8 balles de coton, 70 mandes, ce produit ayant continué a bénéficier sacs de sel, 18 ballots de savon, 50 marmites, de quelques affaires. Les cours se sont mainte15 balles de farine et 35 colis divers. mais sans avance et les prix pratiqués ne nus, Le voilier français «H. P. B.» (42 tonnes) al- sont élevés pour pouvoir être rémuassez pas lant à la Réunion sans passagers, est sorti du nérateurs pour les expéditeurs qui ne sont pas port le 24 Mai avec 226 colis dont 210 balles de très portés à augmenter leurs envois qu'ils dimaïs et 16 de pois. bu Cap. rigent toujours, du reste, sur les marchés étranLe voilier anglais «Bettina« (10 tonnes) al- gers. lant à Mahanoro, est parti le 24 Mai, avec 10 {;RO..t"o..e.L'article est resté au calcolis dont 1 caisse de médicaments, 2 touques me et les affaires ont été beaucoup moins suide goudron, 2 colis de quincaillerie et 5 colis vies pendant le précédent mois, excepté pendivers. dant les derniers jours, où les transactions Le voilier français «Clémence Eugénie» (15 semblaient vouloir reprendre leur marche rétonnes) allant à Foulpointe avec 2 passagers est gulière. parti le 25 emportant 66 colis, dont 24 balles Nous laissons, du reste, les divers marchés de coton, 4 barriques de vin rouge, 7 paquets des cours en fermeté mais sans variation avec de tôle galvanisée, 6 de haches, 2 caisses de sensible, et les stocks étant suffisants répour pétrole et 13 colis divers. pondre aux demandes et les arrivages contiLe voilier anglais «Abeille» (17tonnes), al- nuant à n'être pas assez considérables pour inlant à Fénérive, est sorti du port le 24 avec 198 fluer sur les prix, nous ne croyons pas à une colis, dont 90 sacs de sel, 5 balles de tissus, hausse soutenue. 10 caisses d'eau-de-vie, 20 caisses de savon, 50 De plus, Madagascar a fait quelques envois feuilles de feutre et 23 colis divers. les derniers vapeurs, la plus grande partie par Le voilier anglais «Scotia» (49 tonnes) allant ayant été dirigée sur les marchés étrangers qui à Vatomandry, est parti le 24 Mai, sans passa- sont déjà trop approvisionnés pour que ces gers et sur lest. arrivages ne puissent pas amener nouveaux Le voillier anglais «Voltigetir» (13 tonnes) une certaine réaction sur les cours, réaction allant à Maroantsetra, est sorti du port le 25 tout au moins momentanée. Mai avec 1 passager et 274 colis dont 16 balles Cire. Les affaires ont été assez actives — de tibsus, 4 caisses de lait, 40 sacs de sel, 1 produit pendant ce dernier mois. Quoice sur caisse de vermouth 200 paquets de savon et les arrivages soient assez suivis, les cours que 12 colis divers. gagné quelques centimes par suite pourtant ont Le voilier anglais «L. C.» (7 tonnes) allant à de cette activité dans les transactions. Mahanara, est sorti du port le 25 Mai, avec 2 toutes On cote provenanpour moyenne, en colis. et 1 passagers I fr. 62 1/2 le 1/2 kilo.Madagascar et ces, Le voilier anglais Bonite» (45 tonnes) est expéditions dont on quelques fait Maurice ont parti le 25 pour Fénérive et Soaniérana avec un cite quelques belles parties. passager et 377 colis, dont: 125 ballots de savon 45 caisses d'eau-de-vie, 150 sacs de sacs de ** sel, 4 balles de farine et 53 colisdivers. Gomme. —Asignaler c^ielc^esarrivages
fr.
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dont un lot de Maurice qui, nous a-t-on dit, a été assez apprécié. Madagascar n'a rien expédié pendant ce dernier mois. Transactions assez suivies, mais le stock a permis de donner satisfaction aux demandes, ce qui explique que les cours n'ont par subi de variation.
*
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Ecaille.
certain nombre d'unités. De plus, on nous avise et nous avons pu le constater nousmêmes que, dans certains lots reçus, il y a quelques ballotins qui possèdent une certaine saveur aigre, ce qui nuit beaucoup à leur réalisation, car les acheteurs ne veulent plus arriver aux prix de demandes.
Essences.
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— Les arrivages d'essences de
Les vendeurs pourront se présenter aux magasins d'Analakely tous les matins de 7 h. à 11 heures, le Dimanche excepté, à dater du Ven-
dredi
21 Mai.
Le paiement aura lieu immédiatement après livraison, à raison de 22 francs les 100 kilos pour le riz et de 11 francs les 100 kilos pour le paddy.
régulières par géranium de la Réunion ont été moins régucontinuation. Peu d'expéditions de Maurice et liers, l'on n'a fait parvenir en Europe que les AVIS DE BORNAGES PROVISOIRES de Madagascar. quantités nécessaires pour faire face aux venLes cours se maintiennent, mais sans tendan- tes à terme qui pouvaient avoir été faites. ce à s'améliorer. On cote, pour les provenances Le cours de 42 fr. auquel se cote nominaleRéquisition No 180 Antilles, le 1/2 kilo 18 à 30 francs. ment l'essence de géranium Réunion n'a aucuPropriété dite Bellot, sise à Tananarive. été transaction valeur réelle, n'a caf ne aucune * Requérant Mr Rainitsimba. »* faite sur un cours bien établi. La situation reste Girolles. —Rien à signaler sur ce pro- mauvaise sur ce produit ainsi que pour le véty- Le bornage provisoire est fixé au 9 Août 1897 à 7 heures du matin. duit concernant les provenances de Saintequi n'a donné lieu à aucune affaire. ver Marie-de-Madagascar, qui a suspendu com- Rien à signaler les autres essences. sur plètement ses envois pour les raisons que nous Réquisition IV0 181 * signalées dans dernière circulaire notre avons Continuation des arrivages Raphias. — certainement absence d'expéditions et cette Propriété dite Sans-souci, sise à Tananarive. se de Tamatave, mais quantité moins et forte en prolongera encore pendant quelque temps Requérant Mme Vve Raketaka. réaction nouvelle l'avions prévu, comme nous Le bornage provisoire est fixé au 10 Août 1897 jusqu'au prochain décret. pour cet article que nous laissons à 67 et 68fr. à 7 heures du matin. * avec affaires très calmes. ** — Affaires assez
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Ebène et Palissandre. —
En ébène, les arrivages ont été très peu considérables. Madagascar n'a expédié qu'un lot un peu important. Mais les transactions sur cet article sont très limitées car on ne s'intéresse qu'aux parties contenant de belles bûches et bien saines qui manquent presque totalement, ce qui fait que les affaires doivent nécessairement manquer d'activité, l'offre ne pouvant répondre à la demande. Pour le palissandre dont les expéditions sont également peu considérables, le stock est néanmoins assez important, en premières comme en secondes mains, ce qui entrave un peu les achats. Il n'a rien été débarqué de Madagascar depuis notre dernière circulaire. En fin de mois, il y a eu sur le marché du Havre une vente publique qui n'a pas donné de résultats bien probants, les acheteurs ayant montré très peu d'empressement et pour les raisons que nous avons données précédemment le palissandre Madagascar a été complètement négligé.
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Bois de rose, Santal, Cédrat. Les
affaires, sur ces différents bois ont été peu actives et dans la vente publique du Havre on n'a traité que des parties insignifiantes à de bas prix et pour quelques-unes, même au-dessous du cours.
Cafés Bourbon.
** — Cette
nière circulaire.
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Tafias. Rien à signaler depuis notre der-
Réquisition No ISI
Arrivages réguliers et cours
Propriété dite: Maison Issey, sise à Tananastationnaires. rive. * Requérant: M. Mohamed Issey. * Le bornage provisoire est fixé au 11 Août 1897 Vamikilles.-Ce parfum, depuis nos avis précédents, n'a eu que très peu de variations. à 7 heures du matin. Après avoir gagné deux à trois unités sur les Le chef du service topographique, cours pour la première qualité il perdait ensuite cette avance et même au delà, enfin, nous P. BOURDIER. le laissons aux mêmes prix, la seconde qualité se trouvant proportionnellement dans de meilleures conditions que la première, la demande AVIS DE CLOTURES DE BORNAGE en étant plus forte. Les affaires sont très calmes en ce moment, mais l'article reste en ferRéquisition M0 75 meté. Propriété dite Semakasoa Marovatana, sise #» Nosimanjaka. Tapiocas et Féeules. Réunlon.-Par près Requérant: M. Ramaharo et sa famille. suite de quelques demandes et de la continuaLe bornage provisoire a eu lieu le 24 Mai 1897. tion d'absence d'arrivages, les tapiocas Réunion ont vu leurs cours s'améliorer peu à peu et Réquisition N" 114 nous les laissons au prix maximum de 37 fr., les Singapore restant toujours à leurs anciens sise près de MananBakora, Propriété dite à fr. de 33 35 cours jary. * Le Service des Domaines pour Requérant ** Peaux, de Boeufs. — Maurice et fada- Mr Chaponnières. Le bornage provisoire a eu lieu le 26 Avril gascar expédient toujours, mais à signaler la tendance de notre colonie à diriger de plus en i897. plus ses envois sur les marchés européens, ce qui ne peut qu'améliorer les cours de l'article Réquisition M 138 qui reste ferme et à conserver ses prix pour Propriété dite Rononandriana, sise à Tamales différentes provenances. tave. Requérant:Mr Le Dr Chevreau. provisoire a eu lieu le 24 Mai 1897. Lebornage AVIS Le dernier délai pour former les oppositions aux dites réquisitions d'immatriculation est Un jeune homme, exerçant depuis i6 ans la de deux mois à partir du jour de la présente profession de caissier-comptable demande à publication. êtreemployéenqualité d'agent commercial dans service topographique9 du chef Le française à Madagasune maison de commerce P. BOURDIER. car. S'adresser à M. Adolphe Têtard, 47, Avenue de Paris à Reims.
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tendance à la baisse que nous signalions en dernier lieu ne s'est pas seulement maintenue, mais il y a eu une réaction considérable qui a entraîné les cours d'une façon désespérante, leur faisant perdre plus de 10 0/0 sur les prix auxquels nous avions laissé l'article. Les causes de cette baisse sont à rechercher surtout dans la situation financière des divers centres de production qui se sont vus forcés d'expédier tout ce qu'ils avaient de disponible pour faire face RÉQUISITION N. i83. premières les dépenses nécessitées aux par dispositions à prendre en vue de la prochaine réquisition du 29 Mai 1891, Mr Falcôflêt Suivant récolte. achèteront jusadministratifs Services Les Conducteur Principal des Ponts et ChausséeSt Les cafés Bourbon ont forcément subi le qu'à nouvel ordre le riz et le paddy qui se- Gaston, domicilié à Tananarive, quartier Atsinanan'Mahamacontrecoup de cette situation et ont perdu un ront apportés aux magasins d'Analakely. , sina, a demandé l'immatriculation, en qualité de
propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de «Villà des Sources) consistant en une maison d'habitation et dépendances, cour et jardins situés à Tananarivequartier Atsinanan' Mahamasina. Cette propriété occupant une superficie de 22 arcs, est limitée: au Nord et au Sud par un mur àlrEst par un ravin , à l'Ouest par un mur et la propriété Ratahina 'Le requérant déclare qu'a sa connaissance il n'existe sur ladite propriété ancune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété foncière,
RËQUISITIONN-185
Au Sud par une ancienne habitation, la propriété Rajonala et un chemin le séparant 1erlot. A l'Ouest
du
Suivant réquisition du 29 Mai 1897, Rahasinina épouse Rainidafy, 13 hrs. domiciliée à Tananarive, quartier Andravohangy, agissant tant en son nompersonnel qu'au nom et pour le comte de ses 4 enfants : 1,- Ratomponiera, épouse azafimandimby ; 2° Rasoatompoina,épouse Raharijanahary 3° Ràmanantenasoa 4° Andrianibarisoa, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété àlaquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de «La Santé consistant en une grande maison, 2 petites maisons etdépendances, cour, jardin et'terrains cultivés, et BARTHOLOMÉ. letout entouré de murs de tous côtés et situé à Tananarive, quartier Andravohangv. FANGATAHANA N° 183 Cette: propriété occupant une superficie de 76 22 centiares est limitée ares, Nohd nyfangatahana tamy ny 29 Mai, 1897. M. Au Nord, par les propriétés Ramaharo et RamaFalconet Gaston. Lehibe mpitari-draharaha momba si sinjanahary A ny lalana sy ny tetezana, monina ao Antananarivo, l'Est, pardes rizières appartenant à divers Au Sud, par' les propriétés Rasoanarivo,- Rainitsiamy ny fari-tany Atsinanan' Imahamasina, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, mihahà fa IZY no tompon' ny tany nanibarany sy tiany noA l'Ouest, par la propriété des héritiersde Rafimena anarana hoe:«Villa des Sources.) misy trano akarambola. fipetrahana ariankiray, sy ny momba azy, tokotany La requérante déclare qu'à sa connaissance il sy tanimboly, ao Antananarivo amv ny fari-tanin' n'exist, sur ladite propriété, aucune charge aucun Atsinanan' Imahamasina. réel-immobilier, actuel ou éventuel. Izany fananana tanvizany, dia misy 22 ares ny droit habeny, ary izao no faritra aminy. Le Conservateur de la Propriété Foncière, Ny avaratra syatsimo, dia ny tamboho -ny atsiBARTHOLOMÉ nanana, dia ny hady nohoazan' ny riaka; ny andrefana, dia ny ampiafany sy nytokotanin-dRatahina. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafanFANGATAHANA N° 185 tarany ireo fananana tany voalazaireo, dia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' olonkafa na ankehitriny na amy ny Noho ny fangatahana tamy ny 29 Mai 1897, Rahava'din-dRainidafy13 vtra. monina Antananasinina, mpitahiry Ny ny amy ny fananana tany, rivo, fari-tanin' Andravoahangy, manao amy, ny anaran-teriany,syhoan-janany efatra mianadahy 1° BARTHQLOMÉ. Ratomponiera, vadin-dRazafimandimby; 2° Rasoatompoma vadin-dRaharijanahary, 3° RamañantenaRÉQUISITIONN°184 soa, 4° arv Andrianiharisoa; nangataka ny anoratana amy' ny Rejistry ny Fanjakana, fa lzireo no nambarany, sy tiany noSuivant réquisition du 29Mai 1897, Rajaofera mé- tompon' ny fananana tanySanté) misy trano lehibe dccinietsôn épouse Razafindrasoa domiciliés à Ta- mena anarana hoe «La madinika, sy ny tokotany momba nanarive, quartier Ambatonakanga,ont demandé iray, roatrano voly, sy tsy yoavoly vo1immatriculation,énqualité de propriétaires indivis, azy, saha, tanimboly misyAntananarivo fari-tanin' tamboho, ao dune propriété à laquelle ils ,ont déclaré vouloir ahQdidina donner le nom de «Régalant»consistant en une Andravoähangy. Iany tany izanv, dia misy 76 res, 22 centieres grande maison-avecdépendances, cour et jardin, le ary izao no faritra aminy: tout entouré d'un fossé de tous côtés, et situé à 22 centires ny habeny, Ny avaratra dia ny tariin-Ramaharo, sy Rama'Tan-ananve,-I-Ieu dit,-A-rn.pllsandratsarahÕby, quar- sinjanahary; ny antsinanana dia ny tanimbatierFaravohitra. ny tanin-dRaiCette propriété occupant une superficie de -18 rin' olana samihafa ; ny atsimo diaandrefana nisoanarivo syRainitsimihaha; ny dia ny ares 87 centiares est limitée tanin' ny mpandova an-dRafiakarambola, Au Nord par la propriété Radilifera 14h™ ; Nympangatakamanambara araka ny fahafanA l'Estpar la propriété Raketamangaveuve Rai- taraÌly ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy nibétranomanga ananan' olon-kaAu Sud par les propriétés Razakamananifidiny natao anto-javatr' olona,arytsy fa na ankehitriny na amy ny 'ho etRahety A l'ouest par l'avenue Dalmond. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana taay, Lesrequérants déclarent qu'à leur connaissance BARTHOLOMÉ. il nexiste, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété foncière, RÉQUSITION
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N° 186
BARTHOLOMÉ.
FANGATAHANA N° 184
Noho ny fangatahana tamy ny29 Mai 1897, Doctcur Rajaofera mpanao fanafody, sy Razafindrasoa vadiny, monina Antananarivo, amy ny fari-tanin' Ambatonakaga, niara-nangataka, nyanoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa lzireo no tompon' ny laaanana
lioby. ;
tany nambarany, sy tiany nomenaanarana hoe « Régalant II misy trano biriky tanimangairay lehibe sy nytokotany mombaazy;saha voadidmafefymanodidina, ao Antananarivo, amy ny iari-taniny Faravohitra, atao hoe Ampasandratsara-
:
Izany fananana tany izany, dia misv 18 ares 87 sentiares ny habeny, ary izao no faritra aminv ; Nyavaratradianytanin-dRadilifera 14Vtra.; q nyatsinananadianytanin-dRaketamangavadiii-dRainibetranomanga; ny atsimo, dia ny tanin-dRazakamananifidinv sy ny an-dRahety; ny andrefana ny Ireo mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy ipisy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olonkafa, na ankehitriny, na amy ny ho ayy. Ny Mpitahiry nyamy ny fananana tany,
l'avenue
BARTHOLOMÉ.
Suivant réquisition du 29 Mai 1897, 1° Ramaniraka, -11 Hrs, Sous-Gouverneur du Miarinarivo 20 Rabe, commerçant 3° Ratsimba pasteur protestant, tous demeurant et faisant élection de domicile à Tananarive quartier Ambatonakanga, ont demandél'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de « Villa d'amour » consistant en une grande maison, une petite maison et dépendances, cour et terrains cultivés et non cultivés, situés Iadiambola, à proximité de Tananarive, territoire du Voromahery. Cette propriété occupant une superficie de 1 hectare 14 ares 37 centiares, et divisée en 2 lots est limitée 1erlot" Au Nord par les propriétés Raketaka, Raseheno et Rànaivo et un chemin sans nom le séparant du 20 lot A l'Est par les propriétés Ra&oanavony, Ranaivo Randriamandroso Au Sud par les propriétés Randriamandroso, Andrasana et Ratovo ; l'Ouest par les propriétés Razafimboahangy, Ranaivo et Ratsimahavoly. 2e lot
:
;
et
A
;
par.la propriété Raseheno. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucunecharge, ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété foncière, BARTHOLOMÉ.
-
FANGATAHANA N° i86 Moho ny fangatahana tamy ny 29 Mai 189 1" Ramaniraka 11 Hrs, Sous-Gouverneur ao Miarinarivo,
2uRahe mpivarótra, 3° Ratsimba mpitandrina protestantra, monina Antananarivo, ary manondro fonenana ao amy ny fari-tanin' Ambatakanga, niaranangataka anoratanaamy nyRejistry ny Fanjakana, faizireo no tompon'ny fananana tany nambaaVílla d'amourll rany sy tiany nomenaanaranahoe misy trano biriky lehibe iray, trano kely iray sv ny momba azy tokotany, sy tanimboly misy voly, sy tsy voavoly ; ao Iadiambola akaikin' Antananarivo, amy ny fari-taniny Voromahery. Izany fananana tany izanv, dia misy 1 hectare, 74 ares, sy 73 centiares ny habeny, ary mizara roa toerana, ary izao no faritra aminv. Anjaravõalohany:Nyavarafra, dia ny tanindRaketaka, ny an-dRaseheno, Ranaivo, ary. ny lalana tsy misy anarana mampisaraka azy amy nV anjara faharoa; nyatsinanana, diany tanin-dRasoanavony, Ranaivo, ary ny an-dRandriamandroso ny atsimo, dia ny tanin-dRandriamandroso, Andrianan: drasana, ary nv an-dRatovo ny andrefana, dia ny tanin-dRazafimboahangy, Ranaivo, ary ny an-dRatsimahavolv, Anjara faharoa: Nyavaratra, dia ny an-dRasrhcno ny atsinanana dia ny taninsy ny an-dRaketaka; dRenisoa; sy ny an-dRaketaka; ny atsinanana dia tanin-dRenisoa, ny atsimo dia ny tambohon' nv ny Ntaolo, sy ny an-dRajonah, sy ny'làlana izay manelanelana azy amy ny anjaravoalohany; nyandrefana dia ny tanin-dRaseheno. Nv mpangantaka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny naamy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
:
ny
sy
;
;
BARTHOLOMfi.
-
RÉQUISITIONN-187
Suivant réquisition du 31 Mai 1897, la veuve Razafindrazaka, domiciliée à Tananarive quartier Isotry, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de «Austerlitz» consistanten une grande maison, une petite maison, dépendances et cour, situées à Tananarive quartier Ambohimitsimbina. Cette propriété occupant une superficie de 14 ares 26 centiares est limitée: Au Nord par les propriétés Randriamasy et Ram*
;
belo
-
;
A l'Est, par un taliis Au Sud. par unchâteau; A l'ouest par la propriété Ralambotsirofo et la rue menant à Ambohipotsy. La réquérante déclare qu'a sa connaissance, il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge, aucun droit réel immobilier, actuel ou éventucl. Le Conservateur de la Propriété Foncière,
ni
BARTHOLOMÉ FANGATAHANA N° 187
Noho ny fangatahana tamy ny 31 Mai 1897. Razafindrazaka, mpitondratena,moninaAntananarivo, ao amy ny fari-tany Isotry, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fanananatanynambarany, sy tiany nomena anaranahoe: «Austerlitz» misv trano biriky tanimanga lehibe iray sy trano madinika iray, sy ny tokotany momba azy, ao Antananarivo amy ny tari-tanin' Amhohimitsinibina, Izany tany izany. dia misy 14 ares, 26 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy; Ny avarat a dia nv tokotanln-dRandriamasy, sy Rambelo;nvatsinananadiany kisolisolo ny atsimo, dia ny fokotanin-dRalambotsirofo,sy ny tilana ho anv Ambohipotsy. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany Ireo fanauana tany voalaza ireo, dia tsy
;
;
P. H. Golaz,NégociantàMada-
misy natao anto-javatr' olona, ary Lsy ananan' olonLe second numéro de Notes, Reconnaiskafa na ankehitriny na amy ny lio avy. et explorations est en vente dans sances Ny mpitahiry ny amy ny fananana (any. les différents kiosques où sont vendus les JourBARTHOLOME. naux Officiels.
:
gascar, a l'avantage d'informer sa clientèle, et le public, que M. G. Pigneguy, n'est plus l'agent de sa maison de Tananarive depuis le 26 Mai, et que seul, Monsieur T. Repécot, est qualifié pour y faire toute opération pour compte de la mai-
un franc
Prix du numéro
Ladministration de VImprimerie
Monsieur
OffiPrix de l'Abonnement Madagascar 12 fr. cielle informe le public que la carte du Unionpostale15 » pour un an 30 Territoire Militaire, dressée par le Service Topographique de l'Etat-Major, Les personnes qui désirent s'abonner à celle est en vente dans les kiosques du Journal publication sontpriées de s'adresser àM.l'Ad- son. Officiel. ministrateur de l'Imprimerie officielle à TanaCette carte estlivréeauprixde 0fr.5O. narive. Paille à brûler (grosse VILLE DE TAMKARIVE botte) petite botte MARCHÉS DENRÉES DIVERS PRIX DES SUR LES Herbes potagères
-do-
DE LA VILLE
Désignationdes
denrées
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Canard (gros) Poulet(gros)
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Lamba marque Cabot (40yards) Lamba Bemoty (40
yards)
F. C.
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Toile américaine, petite largeur (40yards^ 16.25 17.25 23.00
23.10 17.25
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Calico marque couronne blene(40yards) 25.00 25.80 Lamba,rebordensoie.50.00 Lamba linceul grand -do- petit 5.00 Il
23.10 17.25 23.80
» 55.00»»» 25.80
25.80
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Il
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LambaBetsiléo(ensoie)50.00 coton 6.00 » fine Rabanne 1.50 Il Riz blanc mesure (17 à 21 litres 5.40 5.40 —do— 4.80 4.80 Rizrouge Paddy supérieur—do— 2.00 Il
-do-
)
Paddy qualitémoyenne Il Sel(100livres) 43.00 Bois brûler(lefagot) 0.80
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Il
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0.80
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2.50
2.90 1.00 2.10 2.00 3.00
2.90 1.00 2.10 2.00 3.00
0.80 0.60 0.40 1.65 4.20 0.70 0.35 0.25 4.40 0.50
(petit)
Chapon(gros)
Aloyau de bœuf
Filetdebœuf
Langue de bœuf Cervelle Cuisse de cochon Côtelette de mouton
Gigotdemouton Pommes de terre (mesure)
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Lait(lelitre)
Sucre(grosgateau) Œufs (les 4) Bananes (1grossemain) Citrons(les10)
Allumettes (ladouzaine) Il Nattelongue Il Natte grandes en 2 parIl ties 0.80 4.60
1.40 0.60 2.50 0.80
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0.70 2.90 0.25 1.45 0.20 0.20 0.20 1.00
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Tavavariùe, Missiop catbolique du ierau
Baromètre
1
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Th-hum. Hum.13arom. Th-secTh-hum 1 1 1 Th-sec 9h 3h 1 Hum. rel. rel. mes
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2
653.08
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23.3
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649.95
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m
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4
652.26
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18.2
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23.4
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19.6
5
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17,5
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95
651.30
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19.6
78
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15.8
19.2
3.2
6
653.61
17,8
16.8
96
652.25
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18.2
75
22.2
15.3
18.7
7
654.49
16,0
15.6
96
642.86
20.217.6
Nimbus et cumulus.
76
22.0
14.6
18.3
Rosée
8
654.71
16,5
15.8
92
653.39
21.2
18.0
72
22.6
14.4
18.5
0.1
Bruine; nimbus.
9
654.47
16,8
16.0
92
652.85
20.9
19.9
91
22.2
14.0
18.1
0.25
Bruine nimbus.
10
653.31
15,6
14.0
83
651.61
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17.6
76
21.2
13.3
17.2
1.1
Nimbus.
11
653.13
17,0
14.5
74
651.68
21.0
17.7
70
21.5
12.8
17.1
12
653.08
15,9
14.8
88
651.37
20.6
16.4
62
21.5
13.6
17.5
13
653.30
15.0
13.8
86
650.45
23.4
17.7
54
24.0
12.8
18.4
14
652.97
16,2
15.1
89
650.99
22.6
17.8
59
23.9
14.7
19.3
0.5
0.10 0.05 0.30 Il
0.20
0.20 Il
1.10 » »
2.30 1.00 »
1.10 0.20 0.10 0.05
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Il
100.00 0.20 0.20 Il
Nimbus. Cirrocumulus, Cirrostratus. Niiibus;cirro-nimbui.
;
-
50.
Nimbus; stratus nimbus, orage à ih Nimbus cirro-nimbus cumulus. Nimbus cirro-stratus,cirronimbus,cumulus.
; ;
;
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»» »» » » a
1!
161.3
Il
5.20
Aùril1897
17°,3
1
8.00 5.60 0.50 0.20
Marmites terre 1.00 Cigares (les4) Cloison en zozoro (les 2) » Vache et un veau
2.00»
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3.75 »» »
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1)
1.00 1.10
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2.20
Poissons (1 sobika) 5.60 Moque pour puiser l'eau Il Bougies longues (les 2) 2.20 Savon (grosse tablette) 15.00 Bougies courtes (les 4) 0.20 0.20 Savon (petite tablette) 3.40 Cuiller en corne 0.25 1.25 Charbon (2 mesures) 1.25 Haricots(1 mesure) 4.40 Maïs(1 mesure) 4.90 » Manioc cuit (1sobika) 2.50 2.30 Manioc sec 1.10 » Manioc frais 0.90 Assietteenfer 1.25 1.25 Cruches 0.20 0.20
a
0.25 0.20 0.20 0.20
—do— (petite)
»
»
2.00
pour 5.00 5.20 (les1.000) Bêche (grandes) Marmites fonte (grandes 30.00
4.20 0.70 0.35 0.25 4.40
4.20 0.70 0.35 0.25 4.40
n
1000) Clous parquets
» »
»
1.00
2.10
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1)
2.90 0.25 1.00 0.20 0.20 0.20
1.25
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MÉTOROLOGIQUES
OBSERVATIONS
1)
Petitsclousàtête(le
Oie(i)etite)»»» —do—
22.50
CalicotaméricainPBPB (Oyards)
F. C.
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»
Bambous (50 petits) 2.50 Poutrelle (grandes) 2.30 Il » » Il Poutrelles petits 1.00 » » Il » 0.80 Planches 2.30 » » » Feuille de herana(leslO) 0.20 9 » a Graisse de cochon (100 45.00 45.00 45.00 45.00 2.50 livres) 0.90 Suif de bœuf(100 livres) 40.00 40.00 40.00 40.00
0.20»»» »»»
Choux(gros) Choux(petit)
Tomates (1 sobika) Oignons (1 sobika) Dinde (grosse) Dinde (pctite) Oie (grosse)
s
et
P.H.GOLAZ.
nimbus.
;
Nimbus. Nimbus; stratus. Nimbus et cumulus. Nimbus, cumulus nimbus; soir, orage.
»
0.20 »
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0.20 0.10 0.05 Il
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