Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 10/04/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/04/10.

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OFFICIELLE

L'administration de l'Imprimerie Offi- PARTIE cielle informe le public que la carte du 3e Territoire Militaire, dressée par le Service Topographique de l'Etat-Major, ARRÊTÉ 547 RÉSIDENCE Journal kiosques du vente dans les ¡J,fit m GÉNÉRALE ouvrant un crédit de 4500 Officiel. francs au Secrétaire Général. Cette carte estlivréeauprixde 0fr.50.

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son service depuis le 1" Mars et a déclaré vouloir renoncer à son emploi

Arrête:

du nommé Ramarson, planton-interprète Gênerai". est d'Etat-Major, ordonnaII.l'exécution du teur secondaire, est chargé

I.

La démission à la Résidence acceptée. ART. M. le Chef de Le Général Commandant le Corps d'occu- présent arrêté, qui aura son effet à compter dt pation et Résident Général de France à Mada- 1er Mars courant. Fait à Tananarive, le31 Mars 1897, gascar, SOMMAIRE GALLIENL Vu le décret du il Décembre 1895; Vu: Vu l'insuffisance des crédits alloués au budget Partie Officielle Le Directeur des Finances local de Tamatave au titre de l'entretien du matériel et du Contrôle, du port Considérant l'urgence de procéder aux réparaHOMBERG. ARRÊTÉ — ouvrant un crédit de 4.500 fr. au secrétions des dégâts subis par la chaloupe à vapeur tairegénéral. Par le Résident Général, pendant de trajet Diego-Suarez à N,, Tama4 son ARRÊTÉ — acceptant la démission du nommé Ra- tave Le Chef d'Etat-Major, marson. faisant fonctions de Secrétaire Général Sur la proposition de M. le Secrétaire Général ARRÊTÉ — ouvrant un crédit de 4.500 fr. à M. le i. et après avis de M. le Directeur des Finances territoire militaire, p. en télégraChef du service des postes et et du Contrôle GÉRARD. phes. ARRÊTÉ — fixant l'indemnité de vivres à allouer aux ARRÊTÉ 550 Arrête RÉSIDENCE prestataires dans la province des BetGÉNÉRALE siléos. crédit de 4.500 ouvrant un ARRÊrÉ — réglementant l'organisation et la solde ART. I. — Un crédit de 4.500 francs est ousparfee des Posdu personnel des interprètes indigènes. vert à M. le Secrétaire Général p. i. pour couvrir francs à M. le chef duJ*ARRÊTÉ appliquant au cercle d'AmbaLomanga la dépense nécessitée par la réparation de la tes et Télégraphes. les droits de place du cercle d'Arivoni- chaloupe à vapeur N° 4. Le Général Commandant le Corps d'occupamamo. ART. II. — Cette dépense sera imputée au Bud- tion et Résident Général de France à MadagasARRÊTÉ — nommant M. Fournier chancelier de réget Général,chapitre 9, article 3, «Dépensesim- car, sidence. ARRÊTÉ — portant nomination d'un planton-inter- prévues. » Vu le décret du 11 décembre 1895; prète à la Résidence Générale. Vu l'arrêté du 11 octobre 1896, prescrivant lapose III. le Secrétaire Général ART. M. i. et Contrôle p. — d'un second fil télégraphique reliant directement ARRÊTÉ —créant le cercle militaire de Tsiafahy. le Directeur des Finances du et sont Tamatave au chef-lieu ARRÊTÉ — portant nomination de juges indigènes à chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'eSur la proposition du Chefd'Etat-Major, faisant Majunga. xécution présent du arrêté. fonctions de Secrétaire Général en territoire miliMontégut Bodin MM. de la -rapatriant et ARRÊTÉ — flottille de Majunga. Fait à Tanarive, le 30 Mars 1897, taire Le Conseil d'Administration entendu ORDRE GÉNÉRAL nu200. GALLIENI. CIRCULAIRE n" 211. Arrête CIRCULAIRE nu 212. Vu: ART. I.-Un crédit de quatre mille cinq cents Le Directeur des Finances francs, imputable au chapitre 9 du budget géet du Contrôle, néral «§ Dépenses imprévues», est ouvert au Partie non Officielle HOMBERG. chef du service des Postes et Télégraphes, pour l'achèvement des travaux résultant de la pose Résident le Général, Par reliant directetélégraphique fil NOUVELLES ET INFORMATIONS. — Itinéraire d'Ambasecond d'un Résident, Le tondrazaka à Tamatave. ment Tamatave à Tananarive. fonctions de Secrétaire faisant Général TERRITOIRES MILITAIRES. — Cercle de Babay.— Cerfaisant d'Etat-Major, foncChef II.-Le ART. territoire civil, en cle de Moramanga — 1" territoire militerritoire militaiGénéral Secrétaire tions de en taire. — Cercle d'Ambatondrazaka. — 2* Joseph FRANÇOIS. territoire militaire. — Cercle d'Ambatore,, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 31 Mars 1897, manga' — Cercle annexe d'ArivonimaGÀLLIENI. ARRÊTÉ mo. — Cercle annexe de Betafo.— RÉSIDENCE 549 Cercle de Miarinarivo. — 3eterritoire mi- GÉNÉRALE Vu: acceptant la démission du Le Directeur litaire.—Organisation administrative et des Finances nommé Ramarson militaire. — Fianarantsoa. et du Contrôle, HOMBERG. TERRITOIRES CIVILS. — Maroantsetra. Le Général Commandant le Corps d'occule Résident Général: Par RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.— L'industrie séricicole. — élevage du lan- pation et Résident Général de France à Madad'Etat-Major, Chef Le dikely. — Cours des marchés d'Ambo- gascar, fonctions de Secrétaire Général faisant du Mouvement de port hitrabiby. — territoire militaire, en du Mouvement de Avril port l'arrêté du 1896; Vu 1" Diégo-Suarez. — GÉRARD. Considérantque le nomméRamarson n'a pas fait Yatomandry. ART

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ARRÊTÉ 552 GÉNÉRALE fixant l'indemnité de vivres à allouer, aux prestataires dans la province des Bétsileos. RÉsm¡.;:o.Cl,

Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-

gascar,

;

Vu le décret du H décembre 1895, fixant les pouvoirs du Résident Général Vu les arrêtés des 21 Octobre 1896 et 20 Janvier 1897 sur les prestations des indigènes Sur la proposition de M. le Résident de Fianarantsoa et l'avis de M. le Directeur du Contrôle et des -Finances

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:

Arrête

1.-L'indemnité de

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IV. Les nominations et promotions d'interprètes sont faites par le Résident Général, sur la proposition des chefs de service intéressés, selon leur capacité les interprètes entrant dans l'administration, pourront être nommés interprètes auxiliaires ou interprètes titulaires de 2e classe. ART. V. Les agents promus antérieurement au présent arrêté, continueront à jouir de la solde qui leur est actuellement attribuée et seront classés en conséquence. Ceux dont le traitement ne correspondrait exactement à aucun de ceux prévus au nouveau tarif, continueront de toucher leur solde jusqu'à ce qu'ils aient rempli les conditions d'avancement nécessaires pour être promus à la classe ou au grade supérieur. ART. VI.—Lesinterprètes principaux seront assimilés aux sous-gouverneurs de 3e classe, dont ils auront la tenue; un tiers des emplois de sous-gouverneur leur sera réservé. ART. VIL-Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire Militaire,est chargé de l'exécution duprésent arrêté. ART.

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vivres à allouer à chaque prestataire, la par journée de travail fournie, est fixée, dans province des Betsiléo, à f. 10 (dix centimes) ART. Il. Toute latitude est laissée au Rési,dent de Fianarantsoa pour changer le salaire journalier ci-dessus suivant les variations que pourra éprouver le prix de la main-d'œuvre, Fait à Tananarive, le 2 Avril 1897, .dans la province. GALLIENI. Le Résident de Fianarantsoa rendra compte Vu immédiatement au Résident Général des déciLe Directeur des Finances dions locales prises à cet égard. du Contrôle, Le Chef d'Etat-Major, faisant ART. III. HOMBERG. fonctions de Secrétaire Général en Territoire Militaire et le Résident de Fianarantsoa, sont Par le Résident Général, chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exéLe Chef d'Etat-Major, cution du présent arrêté. faisant fonctions de Secrétaire Général Fait Tananarive le 1" Avril 1897, en territoire militaire, ART.

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à

: Directeur desFinances

GALLIENI.

GÉRARD.

Vu

Le

Considérant que M. Fournier, Commis de Résidence de Ie classe à Mananjary, qui aparticipé les 24, 25 et 26 Janvier 1897 à l'opération dirigée conrégion de Sahavato, a su faire tre les rebelles de lahabile œuvre de politique en entraînant les populations de la région contre les rebelles Considérant que, pendant ces trois journées, il a constamment fait preuve de courage et d'énergie et a ainsi puissamment contribué au succès de la garde indigène ; Sur les propositions de M. le Résident de Mananjary et de M. le Secrétaire Général intérimaire en territoire civil ;

;

:

Arrête

Fournier, commis de Résidence de 1e classe, actuellement en congé de convalescence, est nommé Chancelier de RésiART. I.

— M. René

dence de 2" classe. traitement, fixé à cinq mille AUT. Il. — Son francs par an solde d'Europe 2;>00 f.s'embar) courra du jour ou ce fonctionnaire quera pour rejoindre la colonie, son congé terminé. ART. III. — M. le Chef d'Etat-Major, ordonnateur secondaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 2 Avril 1897,

(

GALLIENIo

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.

Général, Le Chef dEtat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire,

Par

1

le Résident

GÉRARD.

ARRÊTÉ 554 GÉNÉRALE appliquant au Cercle d'Amba- RÉSIDENCE ARRÊTÉ 556 tomanga les droits de place du cercle GÉNÉRALE portant nomination d'un pland'Ari vonimamo. ton-interprète à la Résidence Générale. RÉSlDlUlCE

et du Contrôle, IIOMBERG.

Par lfvRésident Général,

Le chef d'Etat-Major, faisant fonctions tle Secrétaire Général Le Général Commandant le Corps d'occupaLe Général Commandant le Corps d'occupaen territoire militaire, tion et Résident Général de France à Madagas- tion et Résident Général de France à MadagasGÉRARD. car, car, Vu le Décret du 11 Décembre 1805 ; Vu le décret du 11 Décembre 1895; ARRÊTÉ 553 Vu l'article 18 de l'arrêlé 146 du20Novembre 1896, RÉSIDENCE de place sur les marchés relatif droits GÉNÉRALE réglementant l'organisation aux et Vu l'arrêté N° 231 du 21 décembre 1896, constiArrête la solde du personnel des interprètes tuant le 2* territoire militaire ART. 1 — Le nommé Jean Louis de Gonzague indigènes. Vu l'arrêté N° 404 du 20 février, fixant les droits de place sur les marchés du Cercle d'Arivonimamo; Rajaona est nommé planton-interprète à la \u l'arrêté N° 412 du 23 février, modifiant la Résidence Générale, aux appointements de Le Général Commandant le Corps d'occupadu 2* territoire militaire vingt francs par mois, en remplacement de Jotion et Résident Général de France à Madagas- constitution Sur la proposition du Commandant du Cercle seph Ramarson démissionnaire. car, d'Ambatomanga ART. Il. — M. le Chef d'Etat-Major, ordonnaAprès avis du Lieutenant-Colonel Commandant Vu le décret du H décembre 1895, fixant les poule 2* territoire militaire voirs du Résident Général teur secondaire, estchargéd'assurer l'exécution Le Directeur des Finances etdu Contrôle entendu; du présent arrêté, qui aura soneftet à compter Arrête du 1er Avril courant. Arrête Fait à Tananarive, le 2 Avril 1897 des interprètes personnel indiLe 1. ART. — appelé à servir dans les divers services gènes Article I. — L'arrêté fixant les droits de place GALLÏENI. militaires, les cercles et gouvernements géné- sur les marchés du Cercle d'Arivonimamo, est Vu: applicable au Cercle d'Ambatomanga. Le Directeur des Finances raux de l'Imerina, comprend: et du Contrôle, 1° Des interprètes auxiliaires Article Il. — Le Commandant du Cercle 2° Des interprètes titulaires, répartis en d'Ambatomanga est chargé de l'exécution du HOMBERG. deux classes présent arrêté. Par le Résident Général 3° Des interprètes principaux. Fait Tananarive, le 2 Avril 1897, Le Chef d'Etal-Major, ART. Il. Le.tempsiiiinimiimde service exigé GALLIENI. faisant fonctions de Secrétaire Général dans chaque classe pour obtenir l'avancement Vu: territoire militaire, en <cn classe ou en grade, sera de GÉRARD. Le Directeur des Finances Un an pour les interprètes auxiliaires. et du Contrôlet Deux ans pour les interprètes titulaires de HOMBERG. ARRÊTÉ 557 RÉSIDENCE 2e classe. GÉNÉRALE militaire de Cercle le créant les interprètes titulaires de RÉSIDENCE Trois ans pour ARRÊTÉ 555 Tsiafahy. Ie classe. GÉNÉRALE nommant M. Fournier chanART. III. — Les soldes annuelles des interprè- celier de Résidence Le Général Commandant le Corps doccupates sont fixées ainsi qu'il suit tion et Résident Général de France a MadagasLe Général Commandant le Corps d'occupa- car, Interprète auxiliaire 450 f. tion et Résident Général de France à Madagas- Vu l'article7du décret du 11 Décembre 1895. Interprète titulaire de 2e classe 600 f. Interprète titulaire de le classe 900 f. car, fixant les pouvoirs du Résident Général de France à Madagascar Interprète principal 200 f. Vu les décrets des il et 28 Décembre 1895 ;

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les régions où s'exécutent les travaux. Dans ceconstituant en un cercle militaire la province du les agents communiquent directement aveccas, le sous-gouvernement d'Ambohimalaza; tille fluviale de Madagascar ; Sisaony service les de chefs toutes questionsleurs pour 1 arrêté Vu l'article 6 de en date du même jour, techniques ou nnancières. relatives à l'exécution. répartition des divisions nouvelle admidonnant la Arrête de ces travaux d'intérêt général. Le service des. nistratives de l'Imerina et fixant la résidence du ART. 1 — M. M. Le Bodin (François), patron de mines étant encore en voie d'organisation Gouverneur Général du Sisaony Vu l'arrêtéN° 19 du 31 Octobre 1896, rattachant canonnière et Montégut (Lucien), chef mécani- la situation des ses agents détachés en dehors." le sous-gouvernement de Tsinjoarivo au cercle cien, sont mis à la disposition de M. le Ministre du chef-lieu sera déterminée ultérieurement. militaire d'Ambatomanga; Tananarive, le 1er Avril1897,. Colonies. des Considérant qu'en raison des progrès de la dpaciAmGALLIENI. ART. Il— M. M. Le Bodin et Montégut prenfication dans toute la partie Nord du cercle batomanga, il n'est plus indispensable d'y mainte dront passage a la 3° classe, sur le paquebot nir le Chef-lieu du cercle, et qu'il y a tout avantage partant deMajunga le 23 Avril1897. 212. RÉSIDENCE CIRCULAIRE GÉNÉRALE au contraire à installer ce dernier dans une posile Résident de de MajunIII M. France ART. tion centrale, ayant des communications plus ta— le AM. M. les Résidents, Administrateurs, Combles avec tous les secteurs qui composent actuel- ga, M. Commandant de la flottille et M. le chef des Services administratifs sont chargés, mandants de Cercles, chefs de provinces. lement le cercle dont il s'agit Sur la proposition du Lieutenant-ColonelComman- chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du Messieurs, dant le o Territoire militaire présent arrêté. Par circulaire en date du 20 Janvier dernier,, Fait à Tananarive, le 3 Avril 1891, Arrête j'ai eu l'honneur d'appeler votre attention surGALLIENI. les dangers que peut présenter la concession ART. Le siège du commandement du de certains terrains en nature de bois et je vous. GÉNÉRAL ORDRE N° 200 ai priés de considérer comme faisant partie du cercle militaire comprenant la province du RÉSIDENCE Sisaony et les sous-gouvernements d'Ambo- UEM.RALE accordantla médaille coloniale domaine forestier, tous les boisements dont ItL himalaza et de Tsinjoarivo, est transféré, à aux troupes en service à Madagascar conservation peut être utile aux points de vue dater de ce jour, d'Ambatomanga à Tsiafahy depuis le lor Novembre 1896. de la salubrité publique, de la consommation,. le cercle portera désormais le nom de cercle du maintien des terres sur les pentes des monmilitaire de Tsiafahy. Le Général Commandant le Corps d'occupa- tagnes, et aussi, à ceux dela défense du sol conART. II. —La gérance d'annexe et la caisse tion et Résident Général de France à Madagas- tre les érosions des cours d'eau, de l'existence..,. de fonds d'avance d'Ambatomanga seront im- car est heureux de porter à la connaissance des ou de l'alimentation des sources et de la promédiatement transportées à Tsiafahy. troupes que, sur sa demande, le Gouvernement tection des dunes du littoral. régularisatrice desbienfaisante L'action et la médaille commémorative décidé de que de a Général Gouverneur la ART. III. — Le les milieux, aujourd'hui forêts est fait-militaires serait donnée Madagascar du sur un aux province de Sisaony et des sous-gouvernements Corpsd'occupationjusqu'à la fin d'Octobre Elles sont aussi la source de nom— incontesté. 1896. qui y sont rattachés, résidera à Tsiafahy, sous breuses industries qui péricliteraient sans le conséquence, chefs leq de M. M. En et corps directs Commandant cercle du du les ordres de leurs produits. Vous n'aureze doncpriés service d'adresser de retard sont secours sans au militaire. Général, des états de proposition comprenant pas à hésiter chaque fois qu'une concession, ART. IV. — Le Lieutenants-Colonel Comman- tous les officiers et hommes de troupe (Euro- en vue de cultures quelconques, vous sera dant le 2e Territoire Militaire est chargé de péens et Africains) qui, débarqués dans la co- demandée dans des parties boisées rentrant, l'exécution du présent arrêté. lonie du Ier Janvier au 31 Octobre 1896, n'au- dans les conditions qui précèdent. D'autres considérations plus spéciales peuFait à Tananarive, le 2 Avril 1897, raient pas de droits antérieurement acquis à la d'ailleurs s'ajouter à celles énumérées. vent médaille, commémorative instituée loi la par GALLIENI. du 15 Janvier 1896. Ces états seront établis con- plus haut et motiver le rejet des demandes de formément aux dispositions indiquées dans une concessions de l'espèce, dans la zone moyenne ARRÊTÉ 558 RÉSrDEXCE instruction spéciale qui sera adressée à tous les et inférieure de l'île, par exemple lorsqu'il GÉXÊLLALB s'agitde laperpétuation de certaines especea. sortant nomination de Juges chefs decorps et de service, Ils devront parvenir l'Etat-Majorpour le i" d'arbresquin'atteignent leur maximumd'utilité indigènes à Majunga.— quedansces zones. De nombreux bois sont Mai au plus tard. D'autre part, M. le Ministre des Colonies fait dans ce cas le hintsiha, le copaiier, plusieurs. Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas- connaîtrequ'à partir du 10r Novembre 1896, les ébénacées, une variété de bois de rose, quelpalissandres, des ficus producteurs deMadagascar service à la troupes ques recevront en car, des lianes et des arbres à caoutchouc, médaillecoloniale avec agrafe spéciale. gommes, Vu le décret du 9 Juin 1896, promulgué dans la le barabanja, instructions ultérieures régleront le Des comme moMadagascar, Colonie de en sonarticle 15; Accorder l'autorisation de cultiver la vanille, délivrance de médaille. de de cette l'arrêté du Septembre 1896; Vu 7 Tananarive, le 3) mars 1897, le café, ou d'autres végétaux, sous le couvert des vieux bois, après avoir fait disparaître la GALLIENI Arrête : végétation en sous-étage, c'est-à-dire les peuplements d'avenir de la forêt, serait vouer cette ART. I. — Le Tribunal indigène fonctionnant RÉSIDENCE CIRCULAIRE 211 dernière à une destruction certaine. présidence du Président du Tribunal GÉNÉRALE sous colonisation ne tarderait pas à se ressenà M.M. les Résidents, Adminis- tirLa de lere instance de Majunga, est complété ainsi de cet état de choses et les richesses forestièqu'il suit trateurs et Commandants de Cercles, res, qui trouveront un placement avantageux, Andrianomby, 13 hrs, 1er Chef de Sakalaves chefs de provinces. dès que les voies de communication seront créduBouéni,premierjuge ées, auraient disparu avant l'heure, sans aucun, Heniky, Andriambaventy Majunga. second Messieurs, profit pour la colonie. uge. La Direction des Travaux Publics ayant été proA tous égards donc, et en attendant que le SerART. II. — Le Procureur Général, chef du ser- visoirement supprimée et les différents vice des Forets ait pu, par des reconnaissances, services vice judiciaire, est chargé dé l'exécution du Mines, Pontsetchaussées, Bâtirnentscivils ren- opérer la sélection préalable des forêts à conprésent arrêté. dus indépendants par l'arrêté N° 464 du 7 Mars, server et de celles qui pourraient être abandonFait Tananarive,le,3Avril1897, j'estime qu'il y a lieu de définir nettement la si- nées sans danger aux*cultures agricoles, il tuation des agents de ces services détachés dans convient de ne concéder des terrains boisés. GALLIENI. qu'autant contiennent provinces. différentes qu'ils ne les Les agents des essenceaucune Ponts Résident y Général, Par le chaussées et des Bàtiments civils seront désor- forestière dont les produits pourraient être et Le Procureur Général,, mais à la disposition des chefs de provinces utilisés par l'industrie oule commerce des bois_, appeler votre DUBREUIL. pour la surveillance et l'exécution des différents En terminant, je crois devoir travaux d'utilité locale, payés par les budgets attention sur les procédés temployes par les inculture les forêts voisipropositions provinciaux. digènes mettre Les pour d'avancement en ARRÊTÉ ou RÉSIDENCE Ces procédés qui consistent. villages. les des concernant, toujours seront autres adresme nes GÉNÉRALE rapatriant M. M. Le Bodin et sées directement par leurs soins. à mettre le teu- aux broussailles. notamment Montégut de la flotille de Ma- Toutefois, les grandes entreprises d'intérêt préalablement coupées, font, chaque année, junga. général, comme le percement des pangalanes, reculer les limites des forêts. Ils doivent faireplus étroite surveillance. de création des routes l'objet votre carrossables, la des chemins Le Général Commandant le Corps d'occupa. de fer, etc, exigent souvent la surveillance des Je vous serai obligé de vouloir bien m'accusertion et Résident Général de France à Madagas- agents.des travaux publics, et, vu la faiblesse nu- réception de la présente circulaire. car, mérique de ce personnel, cettetâche est fréquemTananarive, le 1" Avril 1891,. ment confiée à ceux d'entre eux détachés dans Vu le décret du 11 Décembre 1895; GALLIENI. Vu l'article 6 de l'arrêté du 27 Septembre 1896,

Vu l'avis de M. le Résident de France à Majunga; Sur la proposition de M. le Commandant de la Ilot-

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Poste Indigène. — La poste indigène tsy. — Dix-huit d'entré eux ont été pris sur lé priétaircs ont leurs troupeaux en Emyrne. Le riz ne sera mûr qu'à la fin d'Avril. La men- fonctionne régulièrement entre les différents fait et arrêtés par les habitants. Des détachements vont être organisés pour suration des rizières n'est pas encore ter- secteurs. Elle serabientôt facilitée parla baisse minée, maison peut, dès à présent, prévoir que des eaux dont les crues ont entravé souvent la parcourir la région et la purger définitivement le rendement de l'impôt foncier sera consi- marche des courriers pendant la saison des des maraudeurs. pluies. * dérable. •* Ce travail de mensuration présente des Seetenr d'Anosibé. — Le Lieutenant,, * difficultés particulièresen raison de l'ignorance Secteur de Iloramanga. La région commandant le secteur d'Anosibé, signale une des habitants qui ne savent pas compter et se de Moramanga est tranquille jusqu'au village tentative d'incursion dans le sud de son secteur servent de pierres ou de morceaux de bois d'Ambohidrayqui marque la limite de notre oc- par le chef de bande Rainimanganoro. Cet inpour indiquer les nombres les plus simples. cupation au Nord,surlarivegaucheduMangoro. dividu avait envoyé à Nossiarivo quelques émisNéanmoins, la forêt de l'Est abrite encore saires pour recruter des partisans. En présenLa canne à sucre pousse merveilleusement dans le pays, et les indigènes ont installé, dans quelques fahavalos qui sont peu dangereux, ce du refus des habitants, il voulut leur forcer presque toutes les régions, des distilleries de mais cherchent à porter le désordre dans les la main et marcher sur leur village. Mais leur la villages pacifiés. attitude résolue l'obligea à rebrousser chemin. « toak », distilleries très primitives, et dont C'est ainsi que le 24 Mars, le village d'Imaproduction varie entre 5 et 10 litres d'alcool Douze Sniders ont été envoyés aux habitants si on laissait dans le pays Bezanozano la fran- narivo (4 kilom. Nord d'Imahatsara), a été de la région pour se défendre. chise du ce commerce, le fléau de l'alco- l'objet d'une tentative de pillage. Un garde de • faire miliciens de grands ra- milice avec 10 olisme ne tarderait pas à et un grand nombre •* Ravitaillement des secteurs etdes il mal, armés d'habitants parti la Afin d'enrayer népoursuite être est à des pourra ce vages. postes — Afin de doter rapidement les postes cessaire d'établir un impôt d'un taux assez voleurs qui se sont réfugiés dans la forêt. d'une réserve de trois mois de vivres, les enélevé soit sur les distilleries, soit sur la vente vois se font par trois voies différentes des alcools, d'après leur degré et leur qualité. Secteur du Merimitatra.-Pendant la 1° d'Andakana à Analabé, convois par piroLa route de Mahanoro à Mantasoa-Tananarive du période 15 au 31 Mars, tous les efforts des gues; six convois par mois à raison de 1500 kid'ici l'importance paraît devoir reprendre, peu, portés la forêt. los par voyage, soit 9 tonnes de vivres (18 tondu secteur sont troupes se sur autrefois. avait pirogue qu'elle Le passage en reconnaissances faites les postes ont nes suffisent pour la consommation mensuelle Les par lieu Vohitromby à un droit du pourra donner de plusieurs campements des deux secteurs.) amené la découverte celui d'Andakana, les prix de péage analogue à été détruits. qui fahavalos, ont Trois nouvelles pirogues vont être envoyées étant un peu moins élevés. compléter le réseau de surveillance et à Andakana d'ici huit jours. Pour Le rendement des impôts pour la deuxième incursions des fahavalos dans la empêcher les 20 tous les dix jours, un convoi de quarante, quinzaine de mars s'élève à 3.675 fr. 03. blockhaus vallée du Mangoro, un nouveau a porteurs part directement pour Mérimitatra. Milice. — Le recrutement des 150 miliciens lisière de la forêt, à Antsainstallé la été sur 30 des envois directs sont faits aussi souvent de Moramanga s'est effectué facilement sur halalina. Ce poste bouche la trouée qui existait possible sur Analabé. que nombre, la ligne répartis d'éta85 sont ce sur de la Sahara et de Mararablockhaus les entre Une partie des vivres ayant été avariée par la de Sabotsy). de (secteurs Moramanga et pes limite Sud du secteur. la et marque no Jusqu'à nouvel ordre, le secteur d'Anosibé A la date du 22 Mars, la compagnie Brulard pluie, le riz sera désormais expédié dans des peut se suffire avec ses troupes régulières et sa été renforcée de 45 hommes venant de la 3e caisses en fer blanc réfectionnées. Ces envois en caisses sont commencés. milice; le secteur de Béparasy sera renforcé acompagnie de la légion. par la création d'un poste dans la région méri- Cette augmentation d'effectif facilitera les TERRITOIRE 1er MILITAIRE dionale du Fody. débris les des bandes de opérations Racontre Ecoles. — Les écoles sont fréquentées assi- bozaka. dûment dans les centres importants comme * CERCLE D'AMBATONDRAZAKA Moramanga Sabotsy; une école a été ouverte, Secteur d'Analabé. — La situation est il y a quelques jours, à Ambilona. L'existence d'un camp fahavalo ayant été A Moramanga, les progrès faits dans la lan- calme dans le secteur. Des campements rebelles signalée entre Antsotsona et Andranomadio, Loarahotriny (Sud-Ouest de signalés à été ayant très française sensibles. sont Les enfants gue connaissent déjà un grand nombre de mots Mandialaza), une reconnaissance faite le 18 Mars M. le lieutenant Gautier, commandant le poste envoyé en recounaispar M.M. les Capitaines de Thuy et de Château- d'Ambohimasina, usuels. dans région, cette pendant la nuit, la bande surprit, qui les neuf sance avec mission d'ea. service judiciaire Justice. — Le fonctionne occupait; 9 prisonniers et quelques fusils sont chasser les rebelles. régulièrement. détachement Le composé d'un sergent euro.mains. tombés entre nos été le jugement rendu Un 20 contre a mars Sud du secteur (Ampasimpotsy, Isa- péen, quinze tirailleurs et quatre auxiliaires, partie La l'administration, bourjane de nommé Ralay, un qui avait caché sa charge de paddy dans la fotra, Ambilona) est toujours un peu suspecte armés, se met en route le 15 Février. Il emforêt et était venu se plaindre d'avoir été dé- et les bourjanes n'y circulent encore qu'avec mène un radeau porté par dix indigènes pour traverser la rivière Lakana, grossie par les valisé par des Somalis. Après enquête, Ralay, escorte. * pluies. Le commandant du détachement, de avoué qu'il avait convaincu •• mensonge, a ayant l'intention de surprendre les rebellesSecteur de Dépara8Yo-Quelques petits pendant caché sa charge pour la revendre. Il a été conla nuit, bivouaque aux environs du damné à 6 mois de prison et 50 fr. d'amende. groupes venant des campements de Ramarokoto Des faits analogues s'étant produits fréquem- et de Ratsimandefitra, ont fait des incursions fort Antoni. Il part à sept heures du soir et atteint Antsotsona à dix heures vingt, après ment depuis quelque temps, les bourjanes qui dans la forêt du Fody. rendue pénible par la pluie et le dangereux, marche il était nécessaire une de Quoique déférés tribunal diront pillés, du seront peu se au les repousser vers le Sud, et de les acculer mauvais état des chemins. Le camp, qui se Cercle, qui prononcera après enquête. huttes, d'environ été deux cents pacifiée de Béparasy. compose la région la à à forêt et Etat sanitaire. — L'état sanitaire laisse enabandonné depuis la veille. Il est détruit et reconnaissance Le Mars, comprenant fièvre i8 désirer la à la dysenterie et attaune core quent un assez grand nombre d'Européens les 25 Haoussas, sous les ordres du commandant la reconnaissance se dirige vers Andranomaindigènes, eux-mêmes, sont loin d'être indem- du poste d'Andakana, était envoyée contre dio, où elle arrive à deux heures du matin. Le 16 Février, elle continue sa route jusqu'à Sud d'Anheures deux rebelles (8 villages depuis décès nombreux, les sont au assez nes quelque temps, parmi les bourjanes de la route. dakana). A l'approche de nos troupes, les habi- Ambohimanjaka dans le but de fouiller cette Le desséchement des marais de la vallée du tants s'enfuirent en tirant quelques coups de région. recon- Le 17 Février, elle fait prisonniers une dizaine Mangoro permettra seul d'assainir complète- fusil, mais ne purent être rejoints naissance était de retour à Andakana le lende- d'individus envoyés au ravitaillement par les ment la région. bande qu'une tient qui déclarent rebelles et main. La période actuelle est d'ailleurs la plus mauMoratelo. Le détachement côté de bois du les paraissent fatirégion de rebelles Les cette vaise de l'année; les pluies continuent, mais seulement par intermittence, et les marais qui gués de la lutte. Ils se bornent en général à se se porte dans cette direction et en explorant vingt-cinq nouveaux prisonnierl'efait forêt, la le riz pendant la arracher venir ravitailler à et des miasdégagent dessécher à commencent se de questions, ils font connaître que. Pressés environs Sabo-, de l'ont fait ils nuit, aux comme mes pestilentiels.

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leur chef Andrimanarivo occupe la région de Didy avec une centaine de partisans et qu'ils ont été, eux-mêmes, envoyés au ravitaillement. Il résulte de cet interrogatoire que cette bande est affiliée à celle de Rabozaka et que cette dernière, chassée de la rive droite de la Mananara est actuellement obligée de se ravitailler vers le Nord. Le i8 Février, le détachement rentre à Ambohimasina. Les prisonniers sont envoyés au Commandant du Cercle. 2°

TERRITOIRE MILITAIRE CERCLE D'AMBATOMANGA

bris et d'approvisionnements importants. Enfin, elles ontpermisd'installerlalignedes postes définitifs sur la lisière de la forêt. Les routes de Beparasy ont été reconnues pour la première fois elles seront surveillées par les blockhaus nouvellement élevés, qui pourront être utilisés comme points de ravitaillement. Celui de l'Antanamanjaka conviendrait parfaitement à l'établissement d'un poste optique l'on aperçoit de ce sommet Tananarive et Be-

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forona.

*

*4»

M. le Commandant du Cercle d'Ambatomanga a fait établir, à proximité de la lisière de la forêt, une série de blockhaus qui s'échelonnent du Nord au Sud et jalonnent la frontière de l'Emyrne sur la ligne de partage des eaux, entre l'Ikopa et le Mangoro. Ces blockhaus se succèdent dans l'ordre suivant, en commençant par le Nord: Andrangoloaka, Fanjaravona, Antanamanjaka, Am-

tative sérieuse n'a été faite parles colons, qui, pendant la période d'insurrection, avaient été arrêtés par la possibilité des agressions. Aujourd'hui on peut espérer que les blockhaus nouvellement créés amèneront, à bref délai, l'évacuation de la forêt, etpar suite la reprise de l'exploitation Le blockhaus construit à un kilomètre au Nord-Est d'Andrangoloaka, et sur la lisière même, assure, dès à présent, une protection suffisante aux chantiers installés au débouché de la route, vers Ambohiboalavo. On pourrait de même, au blockhaus du Fanjaravona, com1 entouqui forêt, la l'exploitation de mencer re sur trois côtés. Enfin, tousces blockhaus sont poussés jusque et peuvent être sur la limite Est de 1Imérina, considérés comme faisant partie de la chaîne des postes définitifs.

nouvelles opérations ont eu lieu dans la forêt au Sud d'Ankéramadinika, du 22 au 28 Mars dernier, sous ladirection de M. le Chef Dpux Haroandrlanaodu Commandant le cercle d'AmbatoSecteur bataillon de Antananarivokely, et Ambato- nouveaux postes ont été créés à Kilimafana et à bohibazaha, manga. établile B d'Ambohitsara, lampy. poste Le concentrée Amboasary. à Imerimancolonne petite Une mè(1.500 Faliarivo, les derniers jours Commencés dans cffe transporté à été localité le elle Mars; quitté 24 cette mars, mars, a droso, d'Ambohimanterminés complètement poste le Enfin, et occupés ils sont deSud). comprenait: 2 officiers et 76 hommes du régitres plus au Tsinjoarivo, de les jours troupes la route quelques du de puis cercle. l'Ouest par à gakcly, officiers algériens, tirailleurs 2 et 40 ment de a Andrakalavo, d'Andrangoloaka incessamment blockhaus d'Antaet transporté Les d'infanterie marine, officier de et hommes sera un namanjaka tiennent les débouchés des deux et reconstruit sur la route même. 8 artilleurs avec une pièce de canon. En même temps, la compagnie Flayelle, qui routes qui se dirigent de l'Emyrne vers Bépa• * été qui diverses ont à nombre et repriorolDabéry reconnues partait de Tsarama- rasy du avait quitté Nosibe le 23, Secteur nandriana pour aller surprendre les camps ses, au cours des récentes opérations exécutées des soumissions s'est élevé à 5.209 pour la pér janvier au 18 mars; 110 fusils de par les troupes du cercle. du rebelles parle Sud. iiode 20 route d'Andrangoloaka à Béparasy, la Sur incidents s'effectue jusque marche sans divers modèles et 11 révolvers ont été rendus. La la traversée de la forêt ne durera pas plus deux la le de l'Ambohibe troupe rabat gros se ; vers ensuite vers le Sud, essayant de passer entre heures lorsque le chemin aura été débarrassé D'ARIVONIMAMO ANNEXE CERCLE abatis qui l'obstruent. les camps et la forêt pour couper le retraite aux des nombreuxsont beaucoup moins dures que pentes Les l'Ambohibe, de l'avantsommet Du M. le Commandant Heynes, appelé au cominsurgés. d'Ankeramadinika à Sabotsy, et mandement du cercle de Miarinarivo, a quitté la route sur grand nombre de découvre garde un campede travail pour les rendre prati- Arivonimamo CapitaineSchaeffaudra il le M. peu 19 Mars. mamelons les les établis et ments sur croupes cables aux mulets. fer a pris à la même date le commandement de ce pays extrêmement coupé, mais découLa route d'Antanamanjaka àBéparasy ne tra- du cercle annexe d'Arivonimamo. vert. mètres de futaie avant de tomLes districts du gouvernement de Fcnoarivo, La compagnie Flayelle aborde les camps par verse que 1.500 de vallée Lokatsaka, Depuis Am- situés la les dans l'Aodromba, ber et de droite rive monde le la le Sud-Est et tout se porte en avant; sur très bonne elle jusqu'à est la bohidrafito, Ivatobe et crête Ambohimatsy, marche directement Malaza, partie du de districts les gros sur une bandes et l'autre partie exécute un mouvement du Fanongoavana elle franchit ensuite deux Androhibe, du sous-gouvernement d'Antsahaune pente assez douce dinta, ont été distraits du cercle annexe et tournant, à l'abri de la montagne. L'ennemi ravins pour aboutir parlà, une descente raide rattachés au 3* territoire militaire. s'enfuit dans toutes lesdirections et un grou- à l'Antanamanjaka. De aboutit à une longue croupe Imerintsiatosika mètres des 100 de le chef-lieu devenu parvient à la forêt important gagner en mamelonnée qui s'abaisse doucement pe vers districts de l'ancien sous-gouvernement de Fésuivant le fond d'un ravin. Les troupes camle versant Nord de l'Ankafona. noarivo, situéssurlarivegauchedel'Andromba formant l'Est, positions des rebelles les trenpent sur une de brousse et de fougè- et qui continuent à faire partie du cercle antaine de prisonniers et un canon en fer forgé Cette croupe, couverte difficulté, mais elle se res, présente peu de tombent entre nos mains. nexe. brusque descente de Tsirangaina, mè300 termine de détruit! une Capitaine par Tahon Ravoninjatovo, le M. gouverneur Mars, 25 Le les camps d'Ampitomito et de Mananjary en tres en pleine futaie et difficile à améliorer. Rafaralahimampianina, mpiadidy et Kabary, refoulant les rebelles qui prennent position sur Les deux routes de Béparasy offrent cet avan- mpikarakera ont été nommés 8H". l'Antanamanjaka. M. le Capitaine Ruellan ar- tage que dans la partie à l'Ouest de la forêt Justice. — Le tribunal criminel a siégé les rivant en même temps sur leur flanc, les deux quelques travaux suffiront pouren faire d'excel- 23et25Mars. détachements les attaquent simultanément. lents chemins il suffira, pour les rendre praLe 23 Mars il a condammé à mort six indigèL'ennemi est repoussé de nouveau après une ticables, de réparer les digues et de rétablir nes qui ont attaqué les villages du district de vive résistance. les ponts qui ont été enlevés par les crues. Ces Tsirangaina en Décembre 1896. été Le 25 Mars, le chef rebelle Kotomanga, a Le 27 Mars, les rebelles tiennent un grand deux routes aboutissent à Tananarive en rejoikabary à un kilomètre au Nord de Fanjaravona gnant celle d'Ambatomanga, où les réparations également condamné à mort. Ecoles. — Le cercle possède actuellement et à 2500 mètres des troupes; ils sont dis- à effectuer sont de peu d'importance. Exploitation des bois.—Outre le rôle militai- 332 écoles fréquentéespar environ 30.000élèves. persés à coups de canon. Le28 Mars,les troupes indifonctionnaires Les les lignes de Travaux publics leurs ravitaillement, dans cantonnements détajouent qu'ils rentrent sur un re chement de tirailleurs algériens va occuper le les blockhaus nouvellement construits permet- gènes ont reçul'ordre de faire réparer les roublockhaus construit les 24 et 25 à Ambohiba- tront d'exploiter en toute sécurité cette partie tes, et les travaux sont actuellement en cours zaha, et qui est gardé par l'infanterie de mari- de la forêt qui est la mieux située pour l'expé- d'exécution. recouvree personnelle sera blockhaus Tananarive. sont Tous La taxe commencés bois à à Impôts placés sont dition des ne. Deux autres — Fanjaravona et l'autre à un kilomètre au plus de la lisière, sur des àpartirduIe* Avril. cette date l'un sur le à partir du ter rizières perçu surveillance s'exerce des sera l'Antanamanjaka. facilement L'impôt la d'où crêtes sur En résumé, ces opérations ont produit un enfin, c'est de ce côté qu'on rencontre les plus Mai. marchés sont actuellement construction. Les Marchés de région, bois dans cette beaux considérable où effet moral — les anciens chantiers d'An- an nombre de 74; il s'en ouvre de nouveaux pénétré. Elles jour, Jusqu'à n'avaient encore ce par troupes nos ont privé les insurgés d'un grandnombre d'a- drangoalaka n'ont pas été rétablis aucune ten- toutes les semaines. De

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Agriculture La récolte du riz commencera vers le iO Avril et durerajusqu'à la fin de Mai. Service de la Poste. — Le service des courriers fonctionne régulièrement et met en communication journalière, Arivonimamo avec Tananarive et Miarinarivo. CERCLE ANNEXE DE RETAFO. Le cercle annexe de Betafo a été divisé en

: Secteur d'Antsirabé,

trois

secteurs 1°

à la tête duquel est

placé le garde Moysan, commandant la compagnie de milice. 2° Secteur de Betafo, qui reste sous le commandement direct du chef du Cercle. 3° Secteur d'Inanatona illiai-iî?,arivo, placé sous l'autorité de M. le Capitaine Mérienne-Lucas.

-

;

*

Une épidémie de fièvre typhoïde est signalée Ambohimasina quelquescas se sont produits aussi h Antsirabé, parmilesquels, M. Guilbrausen, pasteur Norwégien, décédé le 21 Mars. Plusieurs cas de variole sont également signalés à Morarano, où deux décès se sont pro-

à

duits.

CERCLE ANNEXE DE MIARINARIVO.

Pendant le mois de Mars le nombre des rentrées a atteint les chiffres suivants dans les différents districts Fenoarivo 4276

:

Marinkofano 1991 Ambohiianamasoandro 1942 Ankadimena 1385 Tsiroanomandidy 616 Soit un total de 10,210 soumissions.

*

Le poste optique établi sur les hauteurs d'Ambohidray communique depuis le 29 Mars avec

Arivonimamo.

*

**

La région volcanique de Ngiloby est fréquemment secouée par des tremblements de terre; le mouvement du sol se fait sentir jusqu'au lac Itasy ; dans plusieurs villages des maisons ont été lézardées. 3e

TERRITOIRE MILITAIRE.

Organisation Administrative et

miiitaErc.—Le

:

Gouvernement Général de Tananarive, qui forme le 3e Territoire MilitaiVorore, comprend 5 sous-gouvernements mahery, Ambohimanga, Ambohidratrimo, Alasora, et Ilafy. A chacun des sous-gouvernements d'Ambohimanga, d'Ambohidratrimo et d'Ilafy correspond un secteur militaire, placé sous la direction du Commandant du poste installé au chef-lieu du sous-gouvernement. Ambohidratrimo, où ne se trouvaient plus que quelques miliciensr a été réoccupé le 31 mars par une section de tirailleurs algériens (adjudant Jacques) qui détache un poste de 10 fusils à Fiakarana, dans le Nord du sous-gouvernement. Le colonel commandant le 3° Territoire a pensé que pour encourager les habitants à rentrer dans les villages de la partie Nord du sous-gouvernementd'Ambohidratrimo et pour surveiller les fahavalos récemment soumis, il y avait lieu de protéger effectivement la contrée. Les commandants des secteurs d'Ambohimailga, d'Ambohidratrimo et d'Ilafy ont la

surveillance administrative de leur secteur. Le sous-gouvernement du Vovomahery, vu son importance, est divisé en 2 secteurs militaires, l'un à l'ouest de l'Ikopa, sous le commandement du sous-lieutenant commandant le poste de Fenoarivo, l'autre à l'Est de l'Ikopa, comprenant la ville de Tananarive et les villages voisins, dans le Voromahery. Le sous-gouvernement d'Alasora n'est occupé par aucun poste militaire ou de milice. Le sous-gouverneur assure avec quelques fusils la tranquillité de sa province. Afin de surveiller les habitants du village d'Ambalanirana et des hameaux voisins qui ont fait longtemps cause commune avec les fahavalos, le Colonel Commandant le territoire se propose d'installer un poste de miliciens à Ambalanirana, lorsque l'instruction militaire des recrues de la compagnie de milice sera assez avancée pour permettre de les faire concourir au service de garde avec les anciens miliciens. La surveillance administrative des sous-gouvernements du Voromahery et d'Alasora est assurée directement au centre du Territoire. Sans tenir compte de Tananarive et des villages d'Andraisoro, Ambatomaro, Soamanandrarina, actuellement occupés par les recrues hovas du Régiment de tirailleurs malgaches, la protection du pays est assurée par six postes militaires et deux postes de milice Ilafy et Ambohipiainana, dans le sous-gouvernement d'Ilafy, Ambohimanga, Amboniloha (poste de milice, Ambohipoloanina (poste de milice, dans le sous-gouvernement d'AmbohimanAmbohidratrimo et Fiakarana, dans le ga sous gouvernement d'Ambohidratrimo ; Fénoarivo, dans le sous-gouvernement du Voromahery. Un certain nombre de postes d'habitants concourent, en outre, àla protection du pays.-Le Colonel Commandant le 3° Territoire fait étudier, en ce moment, parles commandants de secteur, les moyens d'utiliser plus largement pour la défense, le concours des habitants, en formant des groupes de villages, chacun des groupes étant protégé par un petit poste d'habitants armés. Cette organisation est terminée (à suivre) dans le secteur de Fenoarivo.

détachement d'Amhinaniroa, est chargé de la surveillance de ce groupe.

TERRITOIRES CIVILS MAROAXTSETRA

Pradon, Résident de Maroantsetra, occupe depuis le 3 Mars la ville de Befandriana que les Hovasonten partie incendiée avant de l'évacuer. De nombreux travailleurs indigènes sont employés à la reconstruire. Les travaux sont activement poussés, et d'ici quelques jours, il ne restera plus de traces de l'incendie. La nouvelle ville aura meilleur aspect et sera plus propre que l'ancienne. Les cases en bois et les paillottes auront disparu et il ne restera plus que les belles maisons de briques, abandonnées par les rebelles. De toutes les villes du Nord de l'île, Befandriana est une des pluscoquettes et des mieux construites. Les environs sont très pittoresques et le sol y est très fertile. Enfin, le climat est relativement sain. Depuis l'arrivée de nos troupes, les Sakalaves et les Zazamangas rentrent en foule. Les populations acceptent franchement notre autorité et nous sont reconnaissantes d'avoir mis fin à la domination hova qui les tyrannisait depuis longtemps. Les Hovas ne se sont enfuis qu'au dernier moment. Ils ont cherché dans l'ivresse le courage qui leur manquait pour brûler leurs maisons, les plus belles de la région et dont quelques unes étaient richement meublées. Après leur départ, les Sakalaves les ont poursuivis et Radoara, second Andriambaventy, leur a pris deux canons et cent soixante dix bœufs. Il résulte des renseignements recueillis à Befandriana, que les pertes des rebelles à Mandritsara, dans la journée du 31 Janvier, ont été de vingt trois tués et trente blessés. M. le Résident Pradon demande que le cheflieu de la Résidence soit transporté à Mandritsara. Cette ville, située au cœur d'une province peuplée et jouissant d'un excellent climat, deviendra vite un centre important de commerce, d'agriculture efde colonisation. Aux environs, on trouve de la terre à briques ayant les mêmes qualités que les meilleures terres de l'Iinerina. Un four à briques et à tuiles y sera installé et fournira les matériaux nécessaires à la consPROVINCES truction de nouveaux immeubles. Les Sakalaves sont complètement ralliés et FIANARANTSOA témoignent de la plus grande soumission et de la plus grande'conliance. Le souvenir des exacLes irréguliers qui occupaient les postes-fron- tions des fonctionnaires hovas leur fait apprétières de Fianarantsoa, ont été remplacés par cier tous les avantages du nouvel état de chodes miliciens. Ceux-ci, au nombre de cent, ont ses. été répartis de la manière suivante * Un premier groupe parti de Fianarantsoa sous M. le lieutenant Le Bris, Chancelier de la Réla conduite de M. l'inspecteur Huet a formé sidence, est arrivé à Befandriana, où il remplira trois postes d'administrateur, ayant la délégafonctions les Tilobohy — 15 hommes pouvoirs du Résident. tion des Mahazoarivo — 15 do M.

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:

:

etVahambé

10

do

Ces trois postes ont été placés sous la surveil-

lance du garde principal Gros, commandant le détachement de Mahazoarivo. Le deuxième groupe de 50 hommes sous la conduite de M. le Lieutenant Baudrand, faisant fonctions de chancelier, a fourni les 4 postes

suivants.

Ambinaniroa — 20 hommes d° Í route 10 Itrongay — Mafaitra do Id'lhosy 10 — —

do Mahazony 10 Le garde principal Rolpot, qui commande le

* En raison de l'importance que prendra d'ici peu Mandritsara, il sera nécessaire de relier cette ville à la côte par une bonne route. M. leRési dent Pradon en fait en ce moment étudier Je projet. Le tracé descendra de Mandritsara presque en ligne droite, en évitant les montagnes et en gagnant la côte par le chemin le plus court, pour aboutir soit à Mananara, soit à Maroantsetra. Les travaux seront faciles et pourront être rapidement exécutés * l'ancien Gouvernur de Sambara, Ratsarahoely,


;

a été arrêté

il est gardé àvue à Vohijanary.

RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET C,OMMERCIAUX

le Capitaine Thévenin, Commandant le secteur du Maroandriana a recueilli d'utiles renseignements sur les procédés d'éducation du ver à soie et sur l'industrie séricicole qui était très répandue dans cette région avant la campagne de 1895. Toutefois, cette industrie consistait surtout dans la récolte des cocons qui étaient expédiés et vendus à Tananarive; quelques personnes confectionnaient la soie, mais seulement pour leur usageparticulier. On trouve dans le pays deux sortes de vers à soie Le landibé, bombyx indigène, qui vit à l'état sauvage, et le landikely, bombyxeuropéen, que les indigènes élèvent de préférence Le ver à soie de Chine ou bombyx du mûrier n'existe pas celui qui s'en rapproche le plus est le Landikely. M.

:

;

Landibé.-LeLandibé, se nourritd'ambrevade. Borocera-Madagascariensis.) plantequi

de manioc. Cet arbuste

au moment de son plus grand développement, atteint environ deux mètres de hauteur, sa frondaison est bisannuelle, et sa culture ne demande aucun entretien; on pourrait avec quelques soins créer de véritables nourrisseries, où les vers pourraient être élevés en nombre considérable et avec un grande facilité. A l'état adulte, la chenille du landibé mesure environ 70 m/m, La couleur de cette chenille est moirée tachetée de jaune; le dessous de son corps est recouvert de poils bruns. Les indigènes ne peuvent donner aucun renseignement sur l'époque et le nombre de ses mues. Les autres transformations ont éé mieux observées et se succèdent dans l'ordre suivant:

chrysalide

époqaeponte -duréedelaponte travaildu cocon

,

-

durée du papillon couleur du papillon. couleur du cocon

tsiléo, et de celle des étoffes de vêtements, et de linceuls. Les cocons sont expédiés Tananarive. Le landibé se trouve surtout du côté d'Andramasina et d'Ambohitromby. Les cocons se vendent au poids de l'argent 2.000 pour le poids d'une pièce de cinq francs. La soie dévidée se vend en écheveaux, à raison d'environ 1400m pour cinq francs. L'étoffe tissée a une largeur d'environ un mètre; son prix est de dix francs le yard. Les indigènes ne connaissent pas de maladie atteignant cette chenille. LandikelYo-Le landikelya beaucoup de rapports avec lever à soie de Chine sacouleur est d'ungris,plus prononcé.et sa longueur à l'état adulte ne dépasse pas 40m/m; il se nourrit de feuilles de mûrier. Cette plante réussit très bien dans la région, surtout dans les bas-fonds ou en rencontre dans presque tous les fossés des villages. La chenille a quatre mues en 40 jours: lerc mue: a lieu après la lere semaine; l'insecte,très petit, est de couleurnoirâtre. 2eme mue: a lieu après la 2eme semaine; l'insecte devient blanchâtre. 3eme mue: alieu après la 3eme semaine; l'insecte se développe etdevient plus blanc. 4eme mue: a lieuaprès la 4eme semaine; l'insecte atteint ses pl-us fortes dimensions il devient jaunâtre, et meurt 8 jours après la dernière mue. Au mois de février les chenilles sont souvent atteintes d'une maladie qui les tue rapidement. Les indigènes n'ont encore trouvé aucun mjoyen pour y remédier. Le tabac est la cause d'une autre maladie. qui amène aussi la mort rapide des chenilles. Educatlou du Landikelyo-Les cocons pour la reproductionsont placés dans une sobika contenant de la paille; sitôt leur apparition, les papillons sont placés sur des nattes où ils fontleur ponte. 1 Dès l'éclosion, les chenilles sont placées sur des nattes fines et serrées et on les recouvre de feuilles de mûrier. Le nettoyage des nattes se fait tous lesjours. Lorsque les chenilles vont

à

L'INDUSTRIE SÉRICICOLE.

( pousse dans les champs

ches.

soiedece cocon est très solide; on commencer leur cocon, on les place dans Ullt-* remploie dans la fabrication des lambas be- sobikacontenant de la paille ou des herbes sèLa

Mars

15 jours 8 jours 1mois 15 jours

,

gris grisâtre

:

;

;

Procédé csnjtlojc pour la' réeslfe de la soito-Le procédé pour les deuxsortes-

d'insectes est le même (landibé ou landikely)Dès que les cocons sont terminés, on les fend à l'une de leurs extrémités, et on les refoarae complètement en les plaçant sur un petit morceau de bois ayant la forme d'un crayon: os* en met ainsi trois les uns sur les autres. Cette opération terminée, on place tous fescocons dans un lamba et on les met tremper dans de l'eau de cendres pendant deux-heures*. après quoi on les fait sécher le long d'un mur pendant une journée. Ce bain a pour effet d'enlever toutes les matières grasses: c'est dégommage des cocoas; aussitôt secs, ils sont élargis avec les doijjts et on les effile en employant le système ntiliséua France pour lalainedes moutons. CettesoieétwJt effilée, On place des piquets en terre de façon a former un cercle d'un diamètre de 30 à 40 centimètres, autour duquel on l'enroule defaçoitFl former des écheveaux. Les procédésrudimentairesd'élevagedes vei-s et de la récolte de la soie analogues à ceux eu usage chez tous les indigènes de Madagascar,, donnent des produits intérieurs en qualité e.L en quantité. Lejourouilsseront remplacés par un élevage soigneusement conduit et par les procéctes européenspour dévidage et la préparation des fils, on obtiendra d'excellents résultats qui rendront avantageuse l'exploitation derindtJ trie séricicole dans la colonie.

le

1

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le

AVIS

L'Administration ayant l'intention de vendre des terrains situés en bordure la place ds Mahamasina, à charge de bâtir, prie M. M.les Colons des vouloir bien faire leurs offres a.u~ bureaux des Domaines. Les 14 lots à vendre situés entre l'Eglise Catholique et le terrain dit «Jardin de la Reine» ont une superficie de 10 à Hares. Les lots seront mis prochainement en adjudication s'il se produit des offres suffisantes pour permettre de vaquer à cette opératioa-

de

iSEffiOHIlffiABIBY

Le tableau ci-dessous indique les prix comparés des denrées sur les marchés DÉSIGNATIONDESDEN-

UNITÉ DE

RÉES

VENTE

-- -id—Bemarka

Lamba, marque Cabot id Rangaranga id Andefona

— Toile américaine, peti-

40 yards — id—

—id—

-

j(j-

22. f 00 21.75 21.45

- id—20.80 - id 16.25

te largeur — Lamba linceul, moyen un fine Rabanne une Riz blanc la mesure id rouge — id— Paddy id— — Œufs de poule un de canne —id un — (gros) Canard un (moyen) id— un — Poulet Sucre (gros gâteau) un les 3 (petit gâteau) Chapeau de paille les 40 livres Sel Bœuf (gros)

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DÉSIGNATION DES DENREES

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toireen1892.

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