Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 12/10/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/10/12.

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SOMMAIRE PARTIS OFFICIELLE ORDRE GÉNÉRAL 220

ARRÊTÈ ARRÊTÉ

ARRÊTÉ

nommant un commis au bureau du receveur des Domaines à Tamatave. nommant un chef de congrégation. nommant des chefs de congrégation.

Partie non Officielle NOUVELLES ET INFORMATIONS.-TERRITOIRES CIVILS.RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX. RENSEIGNEMENTS MARITIMES.

PARTIE OFFICIELLE ETAT-MAJOR

ORDRE GÉNÉRAL 220

Au 1er janvier 1897, la plus grande partie des provinces du Nord de l'Emyrne échappaient encore à notre autorité; presque toute la vallée de la Mananara et de la Betsiboka et la totalité de la vallée de la Mahajamba étaient au pouvoir des insurgés, et de nombreuses bandes

rebelles tenaient la forêt située entre l'Emyrne W et la vallée du Mangoro. Sous la direction éclairée de M. le colonel Combes, puis de MM. les commandants Lvautey et Rouland, notre occupation s'est progressivement étendue, pendant les premiers mois de 1897, jusqu'aux confins des provinces de Maj unga et de Mandritsara, et la jonction avec les détachements qui ont opéré dansleBouéni* sous le commandement de MM. les capitaines de Bouvié et Mauriès, a pu ainsi être réalisée d'une manière satisfaisante. En même temps, les dernières bandes, qui s'étaient maintenues si longtemps dans la forêt inextricable qui sépare l'Emyrne de la vallée du Mangoro, étaient successivement dispersées, grâce aux efforts combinés des troupes des cercles de Moramanga, de Tsiafahy et d'Anjozorobé. Enfin, la soumission du principal chef de l'insurrection dans les provinces du Nord de l'Emyrne a pu être obtenue à la suite de négociationsdélicates, dont le succès fait grand honneur à ceux qui les ont conduites, et la pacification de ces provinces et de la vallée du Mangoro paraît donc aujourd'hui un fait accompli. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation est heureux de pouvoir rendre

hommage aux solides qualités militaires des troupès qui ont contribué à asseoir ainsi l'autorité de la France sur ces immenses contrées. Il cite à l'ordre du Corps d'occupation M. le lieutenant Parizet, de la 2e compagnie du1er régiment de tirailleurs malgaches «S'est toujours montré soldat brillant, of«ficier dévoué, dans toutes les missions qui «lui ont été confiées pendant son séjour à «Madagascar. A fait preuve de beaucoup de «décision et d'énergie en repoussant victorieu«sement, en décembre 1896 et janvier 1897, « les nombreuses attaques dirigées par les rebel«les contre son poste d'Anjozorobe s'est enfin « particulièrement distingué, le 4 mars 1897, « l'enlèvement des positions d'Amboavary, «occupées par les bandes de Rabozaka». M. le lieutenant Colonna d'Istria, de la 4e compagnie du même régiment « A pris une « part brillante à une grande partie des opéra« tions exécutées contre les rebelles du Nord « de l'Emyrne. A, en particulier, dirigé avec «entrain et décision, le.9 mars 1897, prèsde Mampidongy, l'avant-garde d'undétache«mentqui poursuivait eninfligé forêt les bandes deRabozaka et leur a de grosses a ensuite, le 7 mai, à Ampavonoa« pertes « nala, exécuté avec beaucoup d'habileté, à la «tête de quelques tirailleurs, une surprise «audacieuse sur un campement de rebelles, «auxquels il a fait 31 prisonniers et enlevé de « nombreuses armes». M. le lieutenant Quintard, de la 10e compagnie du régiment colonial « A, par sa «parfaite connaissance du pays et son dévouesecondé d'une «ment de tous les instants, «façon remarquable le commandant du sec«teur de Merimitatra pendant toutes les «opérations nécessitées par la répression de «l'insurrection dans cette région a, en parteticulier, montré les plus brillantes qualités «militaires, le 24 février 1897, à l'attaque de «la position d'Ambohitsakarivo, vigoureuse«ment défendue par une bande nombreuse «et aguerrie». M. le lieutenant Brüncher, de la 9e compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches «A déployé la plus grande activité, en vavril 1897,contre une bande de rebelles qui «avait franchi la Sahabéet menaçait la région sé« d'Ambatondrazaka ; l'a battue dans une «rie de rencontres heureuses a enfin montré « le plus grand sang-froid dans l'attaque exé« cutée sur une position ennemie, dans la nuit «du 1er au 2 mai, maintenant sous le feu en «de l'ennemi unepartie de sa tronpQ. qui com« mençait à fléchir. Quoique blessé au début « de l'attaque, a engagé une lutte corps à corps le temps de «pour donner à ses tirailleurs «reprendre l'offensive et a réussi à enlever le campement des rebelles et à les disper« ser ».

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le lieutenant Baudouin, de la 5e com pagnie de tirailleurs sénégalais « Le 26 fé Nord_ « vrier, commandant un groupe au « d'Ambohitsiroarahy. a réussi, par la rapi-la vigueur de sa marche, à surpren« dité rebelles, dre les à leur faire 150 prisonniers « « et à leur enlever leurs troupeaux et a ainsi « puissamment contribué à amener la sou« mission d'un chef important. Le 17 avril, a marche « surpris de même, après H heures de de nuit, les campements des rebelles de la «< dispersés et « forêt d'Ambohitantely, les a « poursuivis, obtenant ainsi de son détache« ment un effort remarquable». M. le lieutenant Matagne, de la 3e compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches « A fait preuve de beaucoup d'initiative et d'in« telligcnce danslesopérations qui ont abouti « à l'occupation d'Ambohimanjaka ; a, en par« ticulier, le 15 mai, réussi à surprendre un « nombreux parti de rebelles, auxquels il a en« levé 130 prisonniers, de nombreuses- armes « et d'importants troupeaux ». Le sergent Laquerbe, N° MIe DD. 99, de la 2e compagnie du même régiment: «A le 19 , tirailfévrier garnison de 1897, 15 avec une « « leurs, héroïquement et victorieusement dé« fendu le blockhaus de Nosi-Vola, attaqué « avec acharnement par plusieurs centaines a trouvé une mort glorieuse « de rebelles « dans cette belle défense ». Le sergent-major Abadie, dela 2e compagnie de tirailleurs sénégalais « A dirigé avec beau« coup de vigueur et de décision, le 13 avril « 1897, au Nord de Tanifotsy, l'enlèvement « de deux campements défendus avec achar« nement par des rebelles qui ont infligé des « pertes sensibles à son petit détachement ». Le sergent Mattéï, de la 4e compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches: S'est « fait remarquer en toutes circonstances par « son initiative, son entrain et sa bravoure. « A,danslanuit du21 juin, àla têtede quelques « tirailleurs, surpris par une charge à la baïon« nette audacieuse un campement occupé par « 250 rebelles, auxquels il a infligé des pertes « sérieuses, fait 31 prisonniers, pris 18 fusils « et de nombreuses armes blanches ». Le sergent Guinard, N° MIe 12.494, de la 2e compagnie de tirailleurs sénégalais: « N'a cessé « de déployer une audace et une énergie dignes « d'éloges pendant les reconnaissances aussi « pénibles que périlleuses exécutées dans la « forêt aux environs de Tanifotsy, du 15 au « 27 mars 1897, et a, en dernier lieu, enlevé à « la baïonnette, à la tète de 15 tirailleurs, avec « un à-propos et une vigueur remarquables, « un campement où les rebelles surpris ont « abandonné un grand nombre d'armes et des « approvisionnements importants ». Le sergent Daman Coulibaly, de la 2c compagnie du régiment colonial « S'est fait braM.

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vement tuer le 29 mars 1897, aux environs de Tanifotsv, en tentant de pénétrer, à la tête de la patrouille qu'il commandait, dans une grotte qu'il savait occupée par des rebelles armés ». Le canonnier Fleurot, de l'artillerie de mari«S'est fait remarquer par son entrain et son ne « courage, le 13 avril 1897, dans l'attaque d'un « campement de rebelles, aux environs de Ta« nifotsy, et a été grièvement blessé en montant « à l'assaut de la position ennemie ». Le soldat Dévé, infirmier au 1er régiment de tirailleurs malgaches « S'est signalé par « son courage et son dévouement au combat « livré, le 31 décembre 1896, à de nombreux « rebelles, près de Nosi-Fito, par l'escorte d'un a continué à « convoi dirigé sur Anjozorobé « se battre, bien qu'ayant eu la cuisse traversée « par une balle et a donné un bel exemple « d'énergie en refusant de se laisser évacuer « pour continuer à prendre part aux opérations « en cours ». Le caporal Toto, de la 3e compagnie du même regiment « S'est jeté avec beaucoup « d'audace, le 29 mars 1897, à la tête de son « escouade, dans une grotte où un sergent de « tirailleurs sénégalais venait de trouver la « mort, et a réussi à tuer les rebelles qui la « défendaient et à s'emparer de toutes leurs « armes ». Le tirailleur de lre classe Botomora, de la 98 compagnie du même régiment « A tou« jours fait preuve du plus brillant courage « a, en particulier, dans l'attaque de nuit « du 1er au 2 mai 1897, réussi, par une attaque «vigoureuse exécutée avec beaucoup d'à« propos, à la tête de son escouade, à déga« ger son lieutenant, resté seul aux prises avec « l'ennemi ». Le tirailleur de lre classe Mooulana-Soulou, N° Mle 547, de la 2e compagnie du même régiment « A, le 19 février 1897, pendant la « défense de Nosi-Vola, fait preuve du plus « brillant courage en exécutant, avec 7 tirail« leurs indigènes, une sortie à la baïonnette, à puramenerdansTou« la suite de laquelle il « vrage le corps du sergent chef de poste, qui « venait d'être mortellement atteint et que « les rebelles voulaient enlever ». Le tirailleur Alassane-Sar, de la 2e com«A fait preupagnie de tirailleurs sénégalais le 13 avril1897, à « ve d'un brillant courage, ennemi, près de « l'assaut d'un campement est tombé mortellement blessé « Tanifotsy « en arrivant des premiers sur la position ». Le Général adresse, en outre, ses félicitations: A M. le chef de bataillon d'infanterie de marine Michard « Pour avoir, en janvier 1897, détaché comme capitaine à la disposi« étant territoire mili« tion du commandant du 1er Tanifotsy à Ambatondraza« taire, conduit de point de départ, au plus « ka et ramené au « fort de la saison des pluies, une petite co« lonne qui, grâce à ses sages dispositions, a « triomphé de tous les obstacles et préparé la définitive des communications « réouverture « entre Tananarive et Ambatondrazaka ». A M. le capitaine Lucciardi, de l'Etat-Major du Corps d'occupation « Pour la vigueur et « l'intelligence avec lesquelles il a dirigé, du « 28 février au 16 mars 1897, une des colonnes « qui ont coopéré à la destruction des bandes « de Rabozaka et enlevé, en particulier, de la la forte « manière la plus brillante, le 8 mars, « position de Mampidongy ». A MM. les capitaines Brulard, de la 4e compagnie de la légion étrangère, commandant le secteur de Mernnitatra, et de ChateauneufRandon, de la je compagnie de tirailleurs algériens, commandant le secteur de Mandialaza: « Pour les résultats remarqnab_cs qu'ils « « « « «

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ont su obtenir au point de vue de la paeifi« cation de leur secteur, et pour l'énergie et « l'activité dont ils ont fait preuve dans la « poursuite des rebelles, malgré les difficultés « exceptionnelles résultant de la nature du « pays et de la mauvaise saison ». A M. le capitaine Rémond, de la 3e compagnie du 1errégiment de tirailleurs malgaches « Pour les brillantes qualitésmibles opérations « taires dont ila fait preuve dans « répétées auxquelles il a pris part, en mars et « avril1897, dans les vallees de la Mananara et « de la Betsiboka, et pour l'habileté avec laquel« le il a su, ensuite, mener les dernières opéra« tions qui ont abouti à la soumission du chef « rebelle Rabezavana et d'un grand nombre « de ses partisans ». A M. le capitaine Laborie, de la 3e compagnie du 13e régiment d'infanterie de marine « Pour l'initiative, le coup d'œil et l'énergie « avec lesquels il a dirigé, dans le cercle d'Anprintemps kazobé, de 1897, une série au « résultat de « d'opérations qui ont eu pour « dégager la forêt d'Ambohitantely et de faci« liter, dans une large mesure, la progression « dans la vallée de la Betsiboka ». A M. le capitaine Staup, de l'infanterie de marine, ancien officier de renseignements du cercle d'Anjozorobé « Pour l'initiative, l'en« train et la décision dont il a fait preuve « dans les différentes opérationsqu'il a dirigées, « en mars et avril 1897, dans le Nord de « l'Emyrne et, en particulier, dans la conduite la colonne avec laquelle il a réussi à « de « occuper la forte position de Vohilena, le 2 « avril 1897, après avoir mis en fuite ses dé« fenseurs ». A M. le capitaine Mazillier, de la 4e compagnie de tirailleurs sénégalais:«Pour les « qualités d'initiative et d'intelligence dont il « a fait preuve au cours des opérations qu'il a c dirigées, du 15 au 24 avril, sur la rive gau« che de l'Ikopa 1). A M. le capitaine Chieusse, de la 9e compagnie du 1errégiment de tirailleurs malgaches «Pour l'initiative et l'activité qu'il « a déployées dans l'organisation du secteur «d'lmerimandroso et pour l'intelligence et « l'entrain avec lesquels il a conduit sa colon« ne dans les opérations combinées contre « Ampandrano, du 15 avril au 2 mai 1897 ». A M. le capitaine Vuillemin, de la 8c compagnie des tirailleurs algériens:«Pour avoir, « du 15 mars au 30 avril 1897, habilement di« rigé une série de reconnaissances qui ont « détruit les nombreuses bandes de rebelles « qui tenaient la région d'Analaroa et ont nombreuses soumissions». « provoqué de A M. le capitaine Landeroin, de la 4e compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches: «Pour la vigueur avec laquelle, en il a conduit sa compagnie à l'at« mars 1897, « taque des positions successives occupées « par les bandes de Rabozaka, donnant à tous, « en toutes circonstances, l'exemple de l'en« train et du calme sous le feu ». A M. le capitaine Le Moan, commandant la lre compagnie de tirailleurs sénégalais: « Pourl'initiativeetlecoup d'œil qu'il a montrés reconnaissances « en combinant l'action des « qui ont abouti, en 1897, à l'occupation de la la dispersion « région d'Ambohimanjaka et à l'occupaient». « des bandes rebelles qui A M. le capitaine Mourin, du régiment colonial, et MM. les lieutenants Bellanger, du même régiment, et Bloch, des tirailleurs algériens « Pour l'entrain et l'initiative dont mai 1897, dans lacon« ils ont fait preuve, en « duite des reconnaissances qui ont amené « lapacification de la région d'Ambohiman« jaka». «

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lieutenant Lefebvre, chancelier du cercle d'Anjozorobé : «Pour le zèle et le dé« vouement infatigables avec lesquels il n'a « cessé d'assurer, pendant la mauvaise saison, A M. le

et malgré des difficultés exceptionnelles, le ravitaillement de toutes les groupes qui ont opéré dans le Nord-Est de l'Emyrne». A M. le lieutenant Soulas, officier de renseignements du cercle d'Ambatondrazaka « Pour l'intelligence et l'activité avec lesquelrempli les fonctions d'officier de « les il a « renseignements du cercle d'Ambatondrazaka, « pendant la répression de l'insurrection, et « pour le zèle qu'il a apporté à l'exécution « de nombreux travaux topographiques dans « la région du Mangoro et du lac Alaotra». A M. le lieutenant Maritz, du 138 régiment d'infanterie de marine « Pour le zèle, l'intel« ligence et le dévouement dont il n'a cessé « defaire preuve, pendant tout l'hiver 1896« 1897, comme officier de renseignements du « 1er territoire militaire, et pour la vigueur « avec laquelle il a dirigé un grand nombre de « reconnaissances dans le Nord de l'Emyrne «pendant cette période». A M. le lieutenant Charbonnel, de la 7e batterie d'artillerie de marine «Pour le dévoue« ment dont il a fait preuve pendant les opéra« tions exécutées contre les bandes de Rabo« zaka et pour le sang-froid et l'habileté avec « lesquels il a dirigé le tir de ses pièces, le 8 « mars 1897, à Mampidongy A M.le lieutenant Deveaux, de la 6e batterie « Pour le zèle et l'intelligence avec lesquels il a « contribué, en pleine saison des pluies, à « l'organisation de la position militaire de « Tanifotsy, et pour le concours précieux qu'il « a su apporter avec sa section aux opérations « heureuses exécutées contre les bandes des « chefs rebelles de cette région ». A M. le lieutenant Trestournel, de la 4e compagnie du régiment colonial « Pour les qu'il a obtenus dans « heureux résultats « la pacification du district qui lui avait été « confié sur la rive gauche de l'Ikopa, et où il « a, en moins de 3 mois, amené plus de 2.000 « soumissions et la remise de plus de 150 fu« sils». A M. le lieutenant Grémillet, de la 9e compagnie du même régiment « Pour l'activi« té et l'habileté dont il n'a cessé de faire « preuve, aussi bien dans l'organisation et «l'administration de son secteur que dans les « opérations militaires qu'il a dirigées dans la « région de Beparasy ». A M. le lieutenant Domont et à M. le souslieutenant Gaillache, de la 3e compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches « Pour « le sang-froid et la décision dont ils ont fait « preuve dans le commandement des postes « d'Antsatrana et d'Ambodiamontana, lors de « l'arrestation de Rabezavana, en maintenant « dans le devoir, par un ensemble de mesures Jations et militaires énergiques, les popu« politiques encore hésitantes de la région ». « A l'adjudant Renault, de la 3e compagnie de la légion étrangère: « Pour le sang-froid et fait preuve dans les « la bravoure dont il a janvrier et février « opérations exécutées, en de Mandialaza et, en « 1897, dans le secteur, février, dans le combatlivré « particulier, le 26 Rabozaka près de Vodivato ». « aux bandes de A l'adjudant Hanique, de la 7e compagnie de tirailleurs algériens: « Pour le zèle et l'acqu'il a déployés comme commandant « tivité de Betafo (cercle de Moramanga) « du poste « en particulier, lors de la surprise audacieuse rebelles « qu'il a exécutée sur un campement de la nuit du 18 avril 1897 ». « dans « « «

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Ausergent-majorFauchère, la mêmecompagnie: «Pour l'entrain et la décision dont il a « fait preuve, le 20 février 1897, près d'Ambo« dimanga, en se portant résolument, avec 10 « tirailleurs haoussas seulement, à l'attaque « d'un campement ennemi, dont il a pris ou « dispersé les défenseurs ». Au maréchal-des-logis David, de l'artillerie de marine «Pour l'intelligence et le sang-froid « avec lesquels il a dirigé sa pièce dans les com« bats livrés en mars 1897, aux bandes de Ra« bozaka, et pour l'énergie qu'il a montrée, au « mois de mai 1897, en conservant, quoique sé« rieusement malade, le commandement de sa « pièce jusqu'à la fin des opérations exécutées « dans la région d'Ambohimanjaka Au maréchal-des-logis Sangouard, de la 6e batterie de l'artillerie de marine «Pour le cal« me avec lequel il a dirigé, le 3 mars 1897, la « mise en batterie de sa pièce sous un feu très « vif, et pour l'habileté et le sang-froid avec « lesquels il en a dirigé le tir pendant tous les « combats livrés aux bandes de Rabozaka ». Aux sergents Goffail et Schmitz, de la 48 compagnie de la légion étrangère « Pour dont ils ont fait « la vigueur et l'intelligence « preuve dans toutes les reconnaissances auxfévrier, mars « quelles ils ont pris part, en les rebelles de la ré« et avril 1897, contre gion de Merimitatra». Ci Au sergent Brücker, de la 4e compagnie des tirailleurs algériens « Pour l'entrain et lesquels il a dirigé, le 6 « la vigueur avec « mai 1897, l'attaque d'un campement end'Antsahahafina». « nemi installé au Nord-Est Au sergent Koller, de la 7e compagnie de tirailleurs algériens « Pour le zèle et l'activité les nombreuses recon« qu'il a déployés dans les rebelles ré« naissances exécutées contre environs de son poste « fugiés en forêt aux « d'Ampasimpotsy Au sergent Louche, de la11e compagnie l'entrain et la du régiment colonial « Pour cessé de déployer pendant « vigueur qu'il n'a opérations exécutées par les trou« toutes les Mandialaza contre les « pes du secteur de février et mars 1897». « bandesde Rabozaka, en Au sergent Leroux, de la 6e compagnie du même régiment « Pour le zèle dont il a fait pendant ««les preuve dans la conduite du convoi opérations du 15 avril au 2 mai 1897, et d'Amprise la conduite à brillante sa pour « il a abattu d'un coup de « parafaravola, où «fusil un des principaux chefs rebelles ». Au sergent Lutendu, de la lr* compagnie de tirailleurs malgaches du 1errégiment dévouement «Pour le avec lequel il a secondé dans les opérations exécutées « son capitainelac Alaotra, et pour l'entrain « l'Ouestdu jetant à la nage « dont il a fait preuve en se courant rapide et infestée «dans une rivière àpoursuivre un groupe en«de caïmans pour «nemiqui inquiétait la colonne par ses feux». Au sergent Dunyach, de la 2a compagnie du même régiment : «Pour sa brillante concombats livrés aux bandes de « duite dans les 8 mars 1897, dans la « Rabozaka, les 4 et « vallée de la Mananara». Au sergent Clavé, de la 4e compagnie du même regiment «Pour avoir brillamment le détachement, 7 mai chef de secondé « son campement d'Ampavo« 1897, à l'attaque du de beau« noanala et pour avoir fait preuve le 27 du mê« coup de décision et d'entrain, près baïonnette, la à enlevant mois, me « en retranchée « de Ambohimanjaka, une position « fortement occupée par une bande rebelle, a « laquelle il a infligé des pertes sensibles et « fait de nombreux prisonniers». Au sergent France, de la 3' compagnie du

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même régiment « Pour le courage et le dé« vouement dont il n'a cessé de faire preu« ve pendant toutes les opérations du Nord « de l'Emyrne et, en particulier, pour le tact « et le sang-froid avec lesquels, seul et sans « armes, il est allé accompagner le chef Rabe« zavana au milieu des populations sakalaves « encore insoumises pour les décider à recon« naître l'autorité dela France». Au sergent indigène Samba-Djéro, de la le fre compagnie du régiment colonial « Pour « courage et la présence d'esprit avec lesquels « il s'est porté avec sa patrouille, le 8 mai «1897, sur un groupe de rebelles qui, d'un « bouquet de bois ou ils s'étaient embusqués, « l'avaient assailli par des feux à bout portant « et qu'il a tous tués ou faits prisonniers. Au sergent Ali-Souadou, de la 2e compagnie du même régiment « Pour l'entrain, l'audace dont il n'a cessé de faire « et l'intelligence « preuve dans la conduite des nombreuses « patrouilles dont il a été chargé dans la forêt, environs de Tanifotsy, en mars 1887 et, « aux « en particulier, dans l'attaque à la baïonnette exécutée le 27 mars sur un campement en« « nemi, qu'il a enlevé après une lutte corps à « corps ». Au sergent Akialé, de la 10e compagnie du même régiment: « Pour le brillant courage « dont il a fait preuve dans toutes les recon« naissances auxquelles il a pris part dans le « secteur de Merimitatra et, en particulier, « dans celle du 5 mars, où il a dispersé un « nombreux parti de rebelles en lui enlevant « un important troupeau ». Au caporal Danane Saïd,de la 7e compagnie de tirailleurs Algériens: « Pour la vigueur et la « hardiesse qu'il n'a cessé de déployer dans les « nombreuses reconnaissances exécutées dans « la forêt, aux environs du poste de Betafo, « en mars et avril 1897 ». Au caporal Vandenabeile, aux légionnaires Lebreau et Kummerlée, de la 48 compagnie de la légion étrangère, et au tirailleur haoussa Adjio, de la 10e compagnie du régiment colonial « Pour l'énergie et l'entrain dont ils ont « fait preuve dans de nombreuses reconnais« sances exécutées dans le secteur de Merimi« tatra et, en particulier, le 24 février, à l'atta« que d'Ambohitsiakarivo ». Au caporal Saïdou-Coumba, de la 26 compagnie du régiment colonial «Pour l'entrain, « l'audace et l'énergie dont il a fait preuve en « toutes circonstances et, en dernier lieu, pour blessé, continué la lutte avec « avoir, quoique « les rebelles dans un engagement à la baïon« nette». Au soldat de lre classe Lafont, de la 3e compagnie du 13e régiment d'infanterie de exemple d'endurance marine « Pour le bel qu'il a donné en marchant « et d'énergie l'avant-garde pendant trois « constamment « mois d'opérations et en étant toujours au « premier rang à la poursuite des rebelleso. Au caporal Boina-Carihila et au tirailleur de 2e classe Rembao, de la 2e compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches: «Pour dont « l'énergie, la bravoure et le dévouement preuve, le 19 février 1897, dans « ils ont fait du poste de Nosi-Vola ». « la défense Au tirailleur de lre classe Botomianga, de la 26 compagnie du même régiment « Pour « le courage et l'énergie dont il a fait preuve « au combat du 19 février 1897, où, ayant eu « la main traversée par une balle, il a con @ poursuivre les rebelles « tinué néanmoins à « et n'est rentré au poste qu'avec son détache« ment ». la 96 comAggaïn, Au tirailleur haoussa colonial: « Pour pagniedurégiment l'audace

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et le brillant courage qu'il a montrés au cours de plusieurs reconnaissances exécutées « dans le cercle de Moramanga ». Un exemplaire du présent ordre sera remis à chacun des officiers et hommes de troupe qui y sont dénommés ou epvoyé à leur famille. Au Quartier Général « «

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Tananarive, le 7 Octobre 1897. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Géneral de

Madagascar et Dépendances,

GALLIENI.

ARRÊTÉ 1012 nommant un commis au bureau du Receveur des Domaines à Tamatave. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Le Général

Vu les 1897,

décrets des

11

décembre 1895 et

30

juillet

:

Arrête

Fernand Magny est nommé commis au bureau du Receveur des Domaines à Tamatave, aux appointements mensuels de 200 francs. Cette nomination aura son effet ART. II. à compter du 1er octobre 1897. M. le Secrétaire Général en terriART. III. toire civil est chargé de l'exécution du présent arrêté. ART. I.

M.

Fait à Tananarive, le 7Octobre 1897. GALLIENI.

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG. GOUVERNEMENT

GÉNÉRAL

grégation.

ARRÊTÉ 1013 nommant un chef de con-

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-

gascar et Dépendances,

Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet 1897; Vu l'arrêté 829, du 26 juillet 1891, sur les permis de séjour des étrangers asiatiques et africains

Sur la présentation des membres gréation chinoise et la proposition de mandant du cercle de Moramanga,

; de la conM.

le com-

:

ART. I.

Arrête Le sieur Cham-Sang, dit Joseph,

est nomméchef de la congrégation chinoise du cercle de Moramanga. ART. II. M. le chef de bataillon commandant le cercle de Moramanga est chargé d'assurer l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 7 Octobre 1891. GALLIENI.

ARRÉTÊ 1014 nommant des chefs de congrégation. GOUVERNEMKNT GÉNÉRAL

Le Général commandant en chef du Corps

d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet

; Vu l'arrêté

1891

;

du 26 juillet 1897, sur le permis de séio Sururdes étrangers asiatiques etafricains la présentation des membres des congréga.» 829,


tions indienne et chinoise et sur les propositions de M. l'Administrateur-Maire de Diégo-Suarez,

:

son esprit d'ordre, ses connaissances administratives étendues, sa vive intelligence. laisse vide Il qui rend nos regrets plus un Arrête amers encore. Des bords de cette tombe si prématurément ouverte, nous envoyons à sa ART. I.– Sont nommés Chef de la congrégation indienne de la projeune femme, si cruellement éprouvée,l'exvince de Diégo-Suarez le sieur Charifou-Jeewa pression de notre profonde et douloureuse Chef de la congrégation chinoise de la môsympathie. me circonscription le sieur Ming-Kam. «Adieu Delage, adieu!» ART. IL-M. l'Administrateur-Maire de DiéA la suite du discours de M. le Commisgo-Suarez est chargé d'assurer l'exécution du saire Boucard, deux camarades de M. Delage, présent arrêté. Fait à Tananarive, le 7 Octobre 1897. MM. Malvoisin et Vergozont également apporté sur sa tombe l'hommage de leurs regrets et GALLIENI. lui ont, en quelques paroles émues, adressé un dernier adieu.

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PARTIE NON OFFICIELLE

« « « « « « « «

+–

Les numéros du Journal Officiel de la République Française parvenus par le dernier cour-

:

*

Le «Yang-Tse», venant de France,

estarrivé

à Tamatave vendredi dernier, 8 octobre, à du matin.

6

h.

: Crayssac, inspecteur des colonies, directeur des finances et du contrôle;Ruet, aidecommissaire, et une vingtaine de gradés et Etaient à bord MM.

*

rier enregistrent les promotions, inscriptions à la connaissance du Corps d'occupation et de aux tableaux pour la légion d'honneur et la la colonie française la mort de M. Delage, médaille militaire, mutations et affectations commis de lre classe du commissariat, décédé ci-après à Tananarive, en son domicile, le 9 octobre A été promu au grade de capitaine dans l'artillerie de marine 1897. M. le lieutenant Corcuff, classé à l'Etat-MaLes obsèques, auxquelles ont assisté le Gouverneur Général et un grand nombre d'officiers, jor particulier (sous-direction de Tamatave). A été inscrit d'office au tableau pour la léde fonctionnaires et de colons ont été célébrées gion d'honneur (faits de guerre) : avant-hier dimanche à 4 h. 1/2. L'inhumation a eu lieu au cimetière d'IsoaM. le capitaine Rémond, du 1er régiment vinandriana, à la suite d'un service à l'hôpital. malgache. A été inscrit au tableau pour la médaille - Sur la tombe, M. le commissaire Boucard, chef des Services Administratifs, a rappelé les militaire (faits de guerre): Lecanonnier Fleurot, du 20 régiment d'artilétapes de la carrière déjà bien remplie de M. Delage et a exprimé, dans les termes suivants, lerie de la marine. Ont été désignés pour servir à Madagascar, les regrets unanimes de ses chefs et de tous MM. les capitaines Léger, Dubus et de Guillerceux qui l'ont les lieutenants Vincent et Deshayes et les my, GÉNÉRAL, MON MESSIEURS, sous-lieutenants Cabanes, Amiel, Croll et Lion. faisait prévoir la perte cruelle que «. Rien ne Ces officiers prendront passage sur le paque« vient de faire le corps du commissariat en bot partant de Marseille le 10 octobre 1897. M.lecolonel Bouguié, commandant précédem« la personne de M. le commis de lre classe ment le 13e régiment d'infanterie de marine, « Maurice Delage. « Agé de trente-trois ans seulement, il en a été affecté au 7e régiment de la même arme. « était à cette période de la vie où l'avenir * »* « sourit aux jeunes et leur promet de longs décret du Par la médaille coloniale août, 17 espérances, hélas jours. Ces réaliseront ne se « est accordée aux militaires et marins qui, à heures, quelques la maladie fait a « pas; en partir du pris novembre 1896, ont 1er ou prenDelage enlevé été à l'affection a « son œuvre et dront part, d'une manière effective, aux opérachefs de de famille, de et ses ses cama- tions de sa « à Madagascar. guerre rades. « * « Sa mort sera vivement ressentie par tous, ** aurait Un incendie, qui pu avoir de graves « car son intelligence, son ardeur au travail, « ses sentiments généreux, lui avaient conquis conséquences, s'est déclaré à Tamatave jeudi « depuis longtemps l'estime et la sympathie dernier 7 octobre, dans un groupe de cases en paillottes situées sur ladune, au sud de l'hôpital. v générales. Les troupes de la garnison se sont portées « Né à La Réunion le 29 juin 1864, il était « entré au service le 12 mai 1886. Depuis, il immédiatement sur le lieu du sinistre et ont « avait été successivement envoyé à Ste-Marie- organisé les secours. Toutes les constructions « de-Madagascar, puis au Soudan, où il fit par- des quartiers voisins étant en bois, on s'est « tie, en 1886-87, d'une colonne commandée préoccupé, tout d'abord, de faire la part du feu et de préserver ainsi le reste de la ville. « par le colonel Galliéni. L'eau ayant manqué au début, les pompes « En 1890, il prit part à l'expédition des Co« mores et mérita, à cette occasion, la croix n'ont pu être mises immédiatement en action efficacement d'officier de l'ordre revanche, le sable très d'Anjouan. été Après deux a en « séjour à Anjouan, il fut désigné en employé pour combattre l'incendie. « ans de le Sénégal, où il rendit des serviUne quarantaine de cases malgaches ont été « 1894 pour appréciés de tous ses chefs. brûlées; aucun accident de personnes ne s'est « ces envoyé à La Réunion puis, produit. Les pompes sont restées en surveil« En 1895, il fut « en 1897, à Madagascar, où il débarquait le lance sur les lieux jusqu'au lendemain matin. Fort heureusement, cet incendie s'est déclaré « 18 mai dernier. « Attaché à la direction du service de Santé par un temps calme et on a pu ainsi l'empê« à Tananarive, il s'y faisait remarquer par cher aisément de se propager. La préservaLe Gouverneur Général a le regret de porter

*

d'hommes de troupe destinés au Corps d'occupation.

Nouvelles et Informations

NÉCROLOGIE

tion des quartiers voisins eût été beaucoup plus difficile s'il s'était élevé le moindre coup de vent. A ce point de vue, le sinistre qui vient de se produire montre, une fois de plus, la nécessité de supprimer partout les cases en paillottes et aussi d'éviter le plus possible les constructions en bois dans la nouvelle ville en projet.

:

connu.*

1

;

chef du service*#de l'Agriculture a débarqué à Tamatave, venant de Diégo-Suarez. ramène avec lui une partie du troupeau de moutons mérinos récemment expédié de Franla montagne ce, et provisoirement parqué d'Ambre en attendant qu'il puisse être dirigé sur l'Emyrne. Les sujets prélevés par M. Prudhomme sur l'ensemble du troupeau ont été sélectionnés avec soin et comprennent 2 béliers, 6 brebis et 1 agnelle. Ils ont été mis en route à destination de Tananarive. M. le

Il

à

*

*» Une dépêche de M. le Secrétaire Général à Tamatave fait connaître que les rebelles exilés à la Réunion, au nombre desquels se trouve Rainibetsimisaraka (voir Journal officiel du 9 septembre 1897) ont été embarqués sur le YangTsé, qui a quitté Tamatave vendredi dernier, à, 6

heures du soir.

*

***

le commandant du cercle d'Anjozorobé fait connaître qu'une voiture, traînée par deux mulets et chargée de 600 kilogrammes de marchandises appartenant à deux colons français, MM. Garsin et Cariavali, récemment installés au chef-lieu du cercle, a fait sans difficulté le parcours de Tananarive à Anjozorobé. Cette expérience de transport présente le plus grand intérêt elle témoigne des soins qui ont été apportés à la construction de la route et dénote de la part de nos compatriotes, unespritd'initiative dont il y a lieu de les féliciter. Elle est de nature à encourager les maisons de commerce de la capitale à suivre cet exemple et à commencer à organiser des convois à destination des principaux centres de population déjà desservis par des routes praticables aux voiM.

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tures.

*

*au *

la suite de l'envoi Ministre des Colonies d'un rapport de la commission de « FOEuvre des Tombes du Boueni la société « Le Souvenir Français» a mis à la disposition du Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar une somme de 1.000 francs destinée à venir en aide à l'œuvre. M. le Ministre de la Guerre a, en outre, fait connaître qu'il était disposé à autoriserl'ouverture d'une souscription dans l'armée de terre. Dans ces conditions, l'étude définitive des travaux à exécuter dans les cimetières du Bouéni peut aujourd'hui être entreprise. Le cimetières seront entourés d'un mur sur A

»,

;


les faces du monument élevé au centre de

chacun d'eux, seront gravés les noms des militaires qui y sont inhumés. Des inscriptions rappelleront enfin la participation de l'armée etdu «Souvenir Français» à l'entretien des tombes de nos soldats.

DERNIÈRE HEURE Une dépêche de M. le commandant Gérard

fournit les renseignements suivants sur la situation dans l'Ouest. Le commandant de la «Surprise», secondé par M. le lieutenant Gaudaire, a occupé le petit port de Soahanina, situé à peu près à mi-distance entre l'embouchure du Manambolo et Maintirano. Ua poste comprenant un sergent français et 20 tirailleurs sénégalais, de la compagnie Orlanducci, a été établi à Soahanina. M. le capitaine Détrie a été chargé d'aller créer un poste sur le haut Manambaho, dans la région comprise entre le Bémahara et le Bongo-Lava. Ce poste sera situé à environ Quatre jours de marche de la côte et à trois jours de marche d'Ankavandra. D'après les renseignements recueillis par M. le commandant Gérard, cette région serait assez peuplée. La population se composerait, en grande partie, de métis sakalaves, produit du croisement de la race autochtone avec les Hovas immigrés dans le pays à la suite de l'insurrection de l'Emyrne en 1862. Le nouveau poste reliera le pays sakalave avec la région de Makarainga, récemment occupée par le capitaine Philippe. Un autre poste a été créé à Marokotay, sur la route qui relie le Betsiriry à Mahabo. Ce compagnie Giudicelli, est poste, fourni par situé à environ 10 kilomètres au Sud du confluent du Mahajilo et de la Mania. Les nouvelles reçues du Betsiriry sont toujours satisfaisantes. Le chef indigène Namela seconde avec zèle le lieutenant Baudouin, commandant le poste d'Anosymena, et lui fournit les renseignements, la main-d'œuvre et les porteurs qui lui sont nécessaires pour l'organisation du pays et le service des convois. Enfin, M. le commandant Gérard a prescrit l'occupation de Manza, ancien poste hova, un peu au Nord du moyen Mangoky et, à la demande de M. l'Administrateur Estèbe, celle d'Andelanda, port important situé à l'embouchure du même fleuve.

la

sistent un ou plusieurs adjoints et le fokon' olona ; puis, le canton, centre plus important dont dépendent les petits villages des environs. Le chef de canton est chef de son village et exerce en même temps son autorité sur tous les fonctionnaires indigènes de son ressort il a en moyenne, sous ses ordres, un millier d'administrés. Enfin, chaque peuplade forme un arrondissement autonome, à la tête duquel se trouve un chef aidé d'un ou plusieurs adjoints. Les arrondissements relèvent directement du chef de la province. La plupart des fonctionnaires nouvellement créés manquent encore d'expérience mais, dans quelques mois, ils auront pris l'habitude des affaires, et on peut espérer qu'ils rempliront convenablement les emplois qui leur ont

;

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MANANJAHY l'Administrateur de la province de Mananjary a adressé au Gouverneur Général un rapport qui fournit les renseignements suivants sur la situation et les ressources de cette circonscription côtière. Population.–La population de la province Peut se décomposer ainsi sur le littoral, au Nord desBetsimisarakas; au centre: des Ant&baokas (en petit nombre) au Sud: des Antaimoros; dans la région haute: des Tanalas. Le recensement s'opère en ce moment dans les diverses parties du territoire il sera terminé dans le courant du mois d'octobre. Organisation L'organisation administrative a été établie dans les conditions suivantes A la base le village avec son chef, qu'asM.

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:

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agricoles.

Le café, la vanille, le thé, le cacao, le

caoutchouc, le girofle, le poivre, viennent très bien dans toute la contrée, ainsi qu'on peut en juger par le rendement des plantations anciennes et par les promesses de celles qui ont été créées depuis peu. En résumé, la situation est satisfaisante sous tous les rapports le calme est revenu, la population a repris confiance et tout fait prévoir que les progrès déjà réalisés continueront à s'accentuer de jour en jour. +

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RENSEIGNEMENTS

été confiés.

Situation politique.

calme et la sécurité semble complète dans toute l'étendue de la province. Il convient, cependant, de maintenir provisoirement les posmais, tes de protection qui ont été installés si rien ne modifie les tendances actuelles, les forces de police suffiront sans doute à assurer l'ordre etles troupes régulières qui ont été maintenues en pays Tanala pourront peut-être recevoir une autre destination. Il y aura lieu, cependant, de ne pas se départir d'une étroite surveillance pendant quelque temps encore, ainsi qu'en témoignent les récents événements d'Ambohimanga. Le chef de la province a reçu le meilleur accueil dans tous les villages qu'il a visités a pu au cours de sa tournée en pays Tanala." constater que les indigènes paraissent franchement ralliés comme gage de leur soumis, sion, ils ont exécuté strictement les ordres précédemment donnés au sujet de l'interdiction des déboisements et de la création de chemins praticables entre les différents villa-

;

Il

;

ges.

Ecoles.–Des écoles officielles laïques ont

;

été installées dans tous les postes de milice. Elles sont placées sous la direction du garde, chef de détachement la plupart d'entre elles sont déjà très fréquentées. Impôts. Les impôts commencent à rentrer et tout fait prévoir que les recouvrements se feront sans difficulté d'ailleurs, bien qu'ayant été éprouvés par l'insurrection, les villages de la contrée sont généralement riches.

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;

gènes sont employés à l'amélioration des routes existantes et témoignent de beaucoup de bonne volonté dans l'exécution de ces travaux. transactions commerciaCommerce. les suivent un cours régulier toutefois, le riz est peu abondant sur le marché. Ce fait tient en partie à ce qu'au moment des incidents de Sahavato, le chef rebelle Rainimanganoro a fait saccager un grand nombre de rizières dans l'Ouest et le Nord-Ouest de la province. Industrie. Jusqu'à ce jour, aucune industrie européenne ne s'est établie dans la province les colons ont concentré leurs efforts vers l'agriculture. L'industrie indigène est nulle. Des mesures ont été prises par l'Administrateur pour améliorer la situation à ce point de vue. Agriculture. Pour les raisons qui viennent d'être indiquées, la récolte du riz n'a pas été aussi abondante que les années précédentes.

-Les

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ÉCONOMIQUES ET COMMERCIADÏ

La population est

Travaux publics.–Les prestataires indi-

TERRITOIRES CIVILS

Les ressources naturelles du pays justifient la préférence des colons pour les exploitations

;

L'INDUSTRIE SÉRICICOLE A MiDUilSCIR Vers la fin du mois de mars1897, M. Garnier, filateur en soie à Trans (Var), père de notre malheureux compatriote assassinéenjuin 1896 par les rebelles du Vonizongo, était chargé par M. le Ministre des Colonies, d'une mission ayant pour objet l'étude des ressources de Madagascar au point de vue séricicole et des principales mesures à prendre pour développer l'industrie de la soie dans notre nouvelle colonie. A l'expiration de sa mission, M. Garnier a adressé au Ministre des Colonies et au Gouverneur Général un mémoire des plus intéressants sur les questions qu'il avait été chargé d'étu-

dier et auquel nous empruntons les extraits ci-après. I.Etat actuel de la sériciculture. L'industrie séricicole, si répandue et si prospère à Madagascar avant la campagne de 1895, tire ses produits de deux variétés de vers à soie le landibé, bombyx indigène qui vit à l'état sauvage, et le landikely, bombyx européen, se rapprochant du ver à soie de Chine, ou bombyx du mûrier, et que les indigènes élèvent de préférence. Le landibé est très répandu dans le Betsiléo et sur divers points de la côte Ouest, principalement dans les régions de Marovoay, de Maivarano et dans l'île de Kimbondro (baie de Bombetoka) son éducation n'exige aucun soin il vit en plein air sur des feuilles d'ambrevades (barocera-madagascariensis) et de tapia, arbustes qu'on trouve en abondance dans l'Ouest de l'Emyrne et le Betsiléo; sur la côte, il se nourrit également de feuilles de palétuviers. Bien que le cocon du landibé ressemble à celui du bombyx de l'Inde, il s'en distingue cependant par sa coque moins forte, son brin plus fin et sa nuance grise, légèrement argentée. La soie du landibé est très solide et jouit de propriétés imperméables qui l'ont fait employer de tout temps à la confection des linceuls ; elle sert aussi à tisser des lambas et des étoffes de vêtement, très recherchées des colons pour l'excellent et long usage qu'elles fournissent. Les cocons, mis en ballots de 8 à 10 kilogr., sont vendus, ceux de la côte sur le marché d'Andriba, ceux du Betsiléo sur les marchés d'Alarobia et de Behenjy, et expédiés les uns et les autres sur Tananarive., La seconde variété de ver, dont type uni.

:

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le


que:st le «landikely»,

se rencontre en Emyrne

et particulièrement dans le district d'Ambohijoky. Beaucoup plus délicat que le landibé, le landikely est élevé à l'intérieur des cases. Pendant la mue, et pour préserver des intempéries les cocons qui doivent servir à la reproduction, on les renferme dans des soubiques contenant de la paille. Plus tard, dès l'éclosion de la graine, les chenilles sont placées sur de petites nattes et sont nourries avec des feuilles de mûrier. Toutefois, les procédés d'éducation sont encore si imparfaits et si primitifs, que les cocons obtenus, de nuanceblanchâtre, peu fournis, laineux ou satinés, sont inutilisables dans les filatures. Bien que la soie recueillie soit, en somme, de qualité inférieure, elle permet cependant la fabrication de beaux lambas coloriés et brochés, dont les dimensions varient entre 2m25 à 2m50 de long, sur lm50 à 2m de large sur le marché de Tananarive, on les paie de 90 à 150 fr. Leur durée est presque indéfinie les indigènes les teignent à l'aide d'une préparation à base d'écorce de nato, dissoute dans l'eau bouillante et qui donne une couleur très résistante. Les cocons sont percés pour l'extraction dela chrysalide; ils subissent ensuite plusieurs lavages à la potasse et aux cendres, puis on les carde en formant de grandes pelades que les indigènes élasent fortement et qu'ils filent au fuseau, à la vieille mode française. Les procédés de lessivage sont tout aussi primitifs. Enfin, on fabrique également àTananarive, et plus particulièrement dans les environs d'Ambohimanga, des dentelles exclusivement en soie, faites à la main par les femmes hovas. II. Avenir de la sériciculture à Madagascar. Si rudimentaires que soient restés jusqu'à ce jour les procédés de la sériciculture malgache, les résultats obtenus permettent cependant d'affirmer que l'éducation des vers à l'aide de feuilles de mûrier est non-seulement possible à Madagascar, mais pourrait y être une source de richesses. Sur les plateaux de l'Emyrne et du Betsiléo, ainsi que sur la côte Ouest, le sol convient parfaitement à la culture du mûrier on le rencontre déjà en Emyrne, où il atteint, en deux ou trois ans, une hauteur de 5 à 6 mètres. On peut l'obteniraussi par boutures qui donnent en moins d'une année des tiges d'environ deux mètres. Dansl'étatoùon le cultive actuellement, il n'est pas très fourni en feuilles, mais la taille permettrait certainement d'obtenir des arbres moins hauts, plus évasés et plus touffus. Sur des plants ainsi transformés, les feuilles seraient moins aqueuses et plus nutritives et réaliseraient une des conditions les plus essentielles pour obtenir des cocons de bonne qualité. Sur la côte est, les conditions météorologiques sont défavorables pour la création de magnaneries les saisons y sont moins tranchées quedans l'intérieur et que sur la côte les nuits y sont moins fraîches enfin, ouest les pluies intermittentes y entretiennent un excès d'humidité, très préjudiciable à l'élevage. Si, pour la culture du mûrier, on peut remédier, dans une certaine mesure, aux conditions climatériques, il n'en est pas de même en ce qui concerne l'éducation des vers. Toutefois, même dans les contrées qui se prêtent à l'élevage, M. Garnier estime que l'industrie séricicole ne pourra prendre un réel essor qu'avec

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;

;

;

;

le concours de professionnels de la sériciculture, qui seraient envoyés dans la colonie, soit par le Gouvernement, soit sur l'initiative de sociétés particulières.

Organisation.

Pour obtenir rapidement des résultats, M. Garnier préconise la création, àTananarive, d'une école pratique de sériciculture, sous la direction d'un praticien habile venu de France, fils de sériciculteurs, rompu à tous les secrets du métier et ayant des aptitudes quasi-héréditaires il serait avantageux qu'il fût marié, car l'expérience a prouvé qu'en matière séricicole, la femme est un auxiliaire des plus précieux. Pendant la première année, l'instruction serait donnée à dix jeunes élèves, choisis parmi les indigènes les plus aptes à cette spécialité, et mariés également. La direction intérieure de l'éducation serait l'homplus spécialement confiée à la femme me s'occuperait surtout de la cueillette et du transport des feuilles de mûrier et, enfin, de la préparation des bruyères à l'époque où les vers s'apprêtent à monter et à s'enfermer dans leurs cocons. Sous la direction du professeur, les indigènes construiraient, sur le champ d'expériences même, et avant le moment de l'éducation des vers, une vingtaine de petites cases disposées sur deux rangs, distantes de 5 mètres chacune, sur une profondeur de 10 à 15 mètres entre les deux rangs dans chaque case, on n'élèverait que 10 grammes de graines seulement. Le professeur, qui aurait été préalablement pourvu des graines les plus estimées de France, à beaux cocons jaunes, indemnes de toutes maladies, sélectionnées et vérifiées d'après le système Pasteur, de races robustes, résistantes aux influences atmosphériques (les races du Var, par exemple), ferait suivre aux jeunes indigènes les principes d'éducation pratique, depuis la mise à incubation des graines jusqu'à la fin de l'éducation. Chaque groupe, mari et femme, aurait la direction de deux cases, sous la surveillance du professeur. L'éducation terminée, celui-ci aurait donc formé dix ménages d'élèves, c'est-à-dire vingt personnes aptes à enseigner à leur tour. La seconde année, le professeur recommencerait avec dix nouveaux ménages cependant, les élèves de la première année seraient chargés, dans leurs villages respectifs, d'élever 200 grammes de graines, répartis par 10 grammes entre 20 indigènes de l'endroit, les plus aptes et les plus intelligents. L'élevage étant une occupation attrayante, il n'est pas douteux, d'ailleurs, que le recrutement de ce personnel serait facile. Le travail des indigènes serait régulièrement contrôlé sur place, surtout pendant la période d'éducation; enfin, des primes d'encouragement, accordées à ceux qui auraient obtenu les meilleurs résultats, seraient un stimulant précieux et contribueraient au développement et à la bonne tenue des nourrisseries. Ce système d'éducation méthodique permettrait certainement, vers la cinquième année, derécolterenEmyrne dans le Betsiléo plus de 200.000 kilogrammes de cocons exportables en France et présentant toutes les qualités de la soie orientale. Peut-être même, serait-il possible, avec des capitaux suffisants, d'installer sur les lieux des filatures, qui diminueraient dans.des proportions énormesles frais de trans-

;

;

;

;

et

;

il ne faut pas oublier, en effet, que 12 à 14kilogr. cocons frais donnent de 3 à 4 kilogr. de cocons secs, qui produisent à peine

port

de

un kilogramme de soie. Pour arriver à ce chiffre de 200.000 kilos de cocons, il serait nécessaire de faire planter, dès à présent, de jeunes mûriers susceptibles d'atteindre leur taille normale en 3 ou 4 ans et, en attendant, des mûriers nains, qui donneraient de la feuille dès la première année. Envoyés de France à la saison favorable, ces plants seraient immédiatement répartis sur tous les points de la colonie où l'industrie séricicole offre des chances de réussite, et les envois seraient renouvelés jusqu'à ce que les différents centres de sériciculture puissent se suffire à eux-mêmes. M. Garnier ajoute qu'au cas où le Gouvernement ne prendrait pas lui-même l'initiative et la complète direction de l'entreprise, il y aurait lieu de recourir à l'industrie privée et d'encourager la constitution à ses capitaux d'une société, subventionnée au besoin, pour installer solidement l'industrie séricicole à Madagascar et libérer ainsi les filateurà français du tribut qu'il payent chaque année à la Chine et au Japon pour les quantités considérables de cocons et de soies grèges tirées de ces deux pays. Avant de quitter Madagascar, M. Garnier a promis au Gouverneur Général de lui adresser sous peu une caisse d'échantillons des plus beaux cocons récoltés en France (jaunes et blancs) accompagnés de flottes de soie fournies par les mêmes cocons et obtenues dans ses filatures de Trans. L'exposition de ces produits au musée de Tananarive permettra aux indigènes de se rendre compte des qualités qu'ils doivent chercher à obtenir et les encouragera, dès à présent, à se livrer à la culture méthodique du mûrier et à l'éducation de bonnes graines françaises.

et

-

",,-@ïi1 RÉQUISITION N° 321

Suivant réquisition du 22 septembre 1897, Rajaofera, médecin indigène, domicilié à Tananarive, quartier Ambatonakanga, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de « La Bénédiction », consistant en une grande maison briques couverte en tuiles, une maisonnette, dépendances, en et jardin situés à Tananarive. d cour Cette propriété, occupant une superficie de 6 ares 64 centiares, est limitée Au Nord, par la propriété des frère et sœur Razafimandimby ; RainizafiA l'Est, par les propriétés de Rajaona

:

et

;

manga Au Sud, par les propriétés de Ratsitenenina et

Rainihanjalahy ; A l'Ouest, par le tombeau de Rainimarosandy. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier"actuel ou éventuel, autres que ceux résultant d'un bail consenti à MM. WmOSwald et G1* pour une durée de cinq ans, suivant acte s.s.p. du 14 mai 1891. , Le Conservateur de la Propriété Foncière, BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA

NO

321

Noho ny fangatahana tamy ny 22 Septembre i897, Rajaofera dokotera, tera-tany monina ao Antananarivo, fari-tanin' Ambatonàkanga, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anaranahoe: << La mémédtcMonH, misy trano biriky iray lehibe lafo lawlUaDßa) trano kely


iray sy ny momba azy ary tokotany sy zaridaina ao Antananarivo,atsinanan'

Ny andrefana, dia

ny tokotanin-dRamarosata, sy sv Rainijona. sy "Nympangatakamanambara, fa araka ny fahafantarany amin'ireo-fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,

Anjoma. Izany fananana tany izanv, dia misy 6 ares, 64 centiares ny habeny ary izab no faritra aminy Ny avaraLra, dia nytokotanin-dRazafimandimby ttnaaadahy avy; Ny atsinanana, dia ny tokotanin-dRajaona sy Rainizafimaaga;

:–

Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRatsitenenina sy R ftainianjalahy

BARTHOLOMÉ.

;

andrefana, dia ny fasandRainimarosandy. Nympangataka manambara fa araka ny fahafantaranyamm' t ireo fananana tany voalazaireo, dia IDlSy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' lon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy, afasy ny avv amy ny fanekem-panofana nekena tamm' MM. W,tt"0'Swald et Cia maharitra dimy taona arakv ny fanekena nifanaovan-tsonia tamy Ny

AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES

Réquisition M0 213

i

ny

dite:Bonne-Vie,

:

Propriété rive.

Requérant M. Razafimalala. Le bornage provisoire a eu lieu le 29 septembre 1897.

14 Mai 1897.

Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BARTHOLOMfi.

Réquisition

RÉQUISITION

sise à Tanana-

:

322

M0

1358

Propriété dite La Blanche Hélène, sise à Suivant réquisition du 24 septembre 1897, Rata- Fianarantsoa. Requérant: M. Bauër. ratra Esther, épouse de Ramatoa Emmanuel, domiciliée à Tananarive, quartier Antsahabe, a deLe bornage provisoire a eu lieu le 20 sepandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, tembre 1897. d'une -

propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de «'nla Caroline», consistant en Une grande maison en briques couverte en tuiles, une maisonnette, dépendances, cour et jardin sijues à Tananarive, quartier Antsahabe, lieu dit Anteakaviro. Cette propriété, occupant une superficie de 10 ares 15 centiares, est limitée Au Nord, par un terrain appartenant à Ramorasa-

:

aj

Le dernier délai pour former les oppositions aux dites réquisitions d'immatriculation est de deux mois à partir du jour de la présente pu-

blication.

Le Chef du Service Topographique. P. BOURDIER.

la propriété de Rainitahina; par Au Sud, par un sentier menant d'Antsakaviro à A A-mbohijatovo l'Ouest, par les propriétés de Ramorasata et Ramijona. 'La requérante déclare qu'à sa connaissance il ûexiste, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière. A l'Est,

;

A

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ

EGALITÉ

«, FRATERNITÉ

Année 1897

MINISTÈRE DES COLONIES

BARTHOLOMÉ.

Services Administratifs militaires

FANGATAHANA N° 322

Chaque fourniture sera adjugée en un seullot. Noho ny tangatahana tamy ny 24 Septembre 1897, Ne seront admis à prendre part à l'adjudicaRataratra"Esther, vadm-dRamonta Emmanuel, moPUBLIQUE tion que les soumissionnaires de nationalité nina ao Antananarivo, fari-tanin'Antsahabenangatafrançaise. ka ny anoratana amy ny Rejistry nv Fanjakana, fa IZy no tompon'ny fananana tany izav nambarany, renseignements, au S'adresser, tous pour sy tiany nomena anarana hoe «Villa Caroline approvisionnements à Tananarive et niisy trano birikyiray lehibetafotanimanga, sy traIJ sera procédé, dans le Cabinet du Chef des détail des lo kely iray, sy ny momba azy, ary ny 'tokotany, Services Administratifs, à Analakely (Tanana- au bureau des Chargés du Service Administrasy zaridaina ao Antananarivo, fari-tanin'Antsahabe rive), aux dates et aux conditions ci-après, à tif à Tamatave, Majunga et Diégo-Suarez, où ataohoe: Antsakaviro. exemplaire du cahier des charges relatives un soumissions l'adjudication publique, sur ca- à chaque fourniture est à la disposition du Izany fananana tany izany, dia misy 10 ares, 15 chetées, de la, fourniture de la viande fraîche public. centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: de bœuf, du tafia, du sel, et du sucre blanc Ny avaratra, dia ny tanin-dRamorasata nécessaires au Service des Subsistances miliNy atsinanana, dia ny tokotanin-dRainitahina; Tananarive, le 14 Septembre 1897. Nyatsimo, diany sakeli-dàlana mankany Antsa- taires à Tananarive pendant l'année 1898 et aviro ho any Ambohijatovo; BOUCARD. livrables dans cette place

ADJIMOH

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Navires entrés pendant le mois de Juin

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Planches et bois e charpente

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