Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/07/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/07/13.

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ART. III. A l'occasion du 14Juillet, le Journal Officiel — La dépense est imputable au bud- et qu'en particulier ils est absent depuis 15 jours get de Madagascar. sans motif valable ne paraîtra par le 15 Juillet. Sur la proposition de M. le Chef du Service de ART. IV. Résident le faisant M. fonctions — l'Enseignement, de Secrétaire Général en territoire civil est SOMMAIRE

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chargé de l'exécution du présent arrêté.

Arrête: Fait à Moramanga, le 7 Juillet 1891, PartieOfficielle ART. I. — M. Ramanankirahina, 13 hrs. officier GALLIENI. d'Académie, assistant à l'Ecole cLe Myre de à ARRÊTÉ accordantun congéde convalescence Vu: des Vilers» est révoqué de ses fonctions. Cazenave. Domaines M. le Commis Le Directeur des Finances ARRÊTÉ — nommant un secrétaire de Trésorerie à ART. II. — M. Marcel Ranaivo est nommé du Contrôle, et Majunga. assistant à l'École «Le Myre de Vilers» aux ARRÊTÉ — portant révocation d'un assistant à l'école HOMBERG. appointements mensuels de 60 francs. LeMyrede Vilers et nomination- d'un Par le Résident Général remplaçant. ART. III. Le Chef d'Etat-Major, faisant — Le Résident faisant fonctions de fonctions de Secrétaire Général en territoire Secrétaire Général civil, Territoire en militaire, et le Chef du Service de l'EnseiPARTIE NON OFFICIELLE JOSEPH FRANÇOIS. le chargés, qui gnement chacun sont ce en NOUVELLES ET INFORMATIONS. CI— TERRITOIRES de l'exécution du présent arrêté. concerne, ÉCONOMIQUES RENSEIGNEMENTS ARRÊTÉ VILS.

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:

ET COMMERCIAUX.

(TÉNÉRALK

nommant un Secrétaire de Trésorerie à Majunga

HOMBERG.

Vu le décret du'll Décembre 1895; Vu la décision N° 209, du l"Mai 1897; des troupes de la garnison de Tanal'arrêté du 1" Mai 1897, créantunpersonpassée le 14 Juillet, à huit heures et nelVuauxiliaire 651, pour le Service de la Trésorerie

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narive sera demie du matin, sur le champ de manœuvres Sur la proposition de M. le Trésorier-Payeur, de Mahamasina (Place Richelieu). Les membres des colonies française et étrangères, les foncArrête tionnaires et les oificiers trouveront des places ART. I. — M. Jules Alidor est nommé Secrépour eux et leurs familles dans les tribunes. Ils sont priés de bien vouloir considérer le taire du Service de Trésorerie, aux appointePrésent avis comme une invitation. ments annuels de douze cents francs, et mis à la disposition de M. le Préposé du Trésor à Majunga. RÉSIDENCE ARRÊTÉ 765 GÉNÉRALE ART. II. — M. le Trésorier-Payeur est chargé accordant congé de conun effet de l'exécution présent du arrêté, qui valescence M. aura Commis des Domaines à compter du 8 Juin 1897. Cazenave.

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le

Fait à Moramanga, le 7 Juillet 1897. GALLIENI.

Le Général

Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à MadagasVu: car, Le Directeur des Finances Vu le décret du il Décembre 1895; et du Contrôle,

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I. Un congé de convalescence de trois — mOIS, ART.

ARRÊTÉ 767 portant révocation d'un assistant à l'Ecole Le Myre de Vilers, et nomination d'un remplaçant.

à solde entière d'Europe, pour en jouir Le Général Commandant le Corps d'occupaen France, est accordé à M. Cazenave, commis tion et Résident Général de France à Madagascar. auService des Domaines, atteint de fièvre paluVu le décret du 11 Décembre 1895 déenne. Vu la décision N° 209, du 1" Mai 1897 la3e Artlr, M. Cazenave prendra passage à Vu l'arrêté 281, du 2 Janvier, instituant l'Ecole «Le la « categorIe, Myre de Vilers" à des Messabord paquebot du gerl. es Maritimes passant à Tamatave le 18 Vu l'arrêté 495, du 15 Mars, nommant un assistant Juilirft à l'Ecole "Lc Mvre de Vilers,)* prochain, Considérant que Ramanankirahina ne remplit pas débarquement Il devra faire constater son à Marseille par les soins du Ser- à la satisfaction de ses chefs, les fonctions qui lui avaient été confiées à l'Ecole «Le Myre de Vilers"

Il.-

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:

Par le Résident Général Le Chef d'Etat-Major faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire militaire, GÉRARD.

PARTIE NON OFFICIELLE Le Général Commandant le Corps d'occupa-

tion et Résident Général de France à Madagascar a l'honneur de faire connaître à M. M. les officiers, fonctionnaires et colons qu'il les recevra, eux et leurs familles, le 14 Juillet 1897, à 9 heures du soir, dans les salons de la Résidence Générale. Aucune invitation personnelle ne sera faite à cette occasion. VOYAGE DU RÉSIDENT GÉNÉRAL

Vu la décision N* 209, du 1" Mai 1897 HOMBERG. Vulesdécrets des12Décembre1889,28 Janvier 1890 et17 Octobre 1896; Vu l'avis émis Conseil de Santé dans, sa RÉSIDENCES le par seance du lor Juillet courant, GÉÉRALE

Arrête

Vu:

Le Général Commandant le Corps d'occupa- Le Directeur des Finances et du Contrôle, tion et Résident Général de France à Madagas-

car;

REVUE DU 14 JUILLET

à

Fait à Moramanga, le 7 Juin 1897. GALLIENI.

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PARTIE OFFICIELLE Le revue

766

RÉSIDENCE

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Parti d'Andévorante le S Juillet, le Résident Général est arrivé le 10 à Tananarive. Il a pu constater avec plaisir que, sur la ligne d'étapes, la population a considérablement augmenté depuis deux mois et que de nouveaux villages se sont créés un peu partout, principalement dans le cercle de Moramanga. En Emyrne, les progrès sont encore plus marqués à Alarobia en particulier, près de 400 cases construites en pisé se sont ajoutées en quelques semaines à l'ancien village, qui deviendra probablement avant peu un des centres les plus importants de la région. Pendant tout le voyage, les manifestations qui avaient accueilli le Général à son premier passage se reproduisent:

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l'augmentation de la population et la confiance générale en accentuent encore le caractère. A partir d'Ambohimalaza; où les habitants se sont montrés particulièrement enthousiastes, des milliers d'indigènes, venus de tous les environs, et dont nombre s'accroît au fur et à mesure qu'on avance, font cortège au Résident Général tous les villages sont pavoisés d'innombrables drapeaux aux couleurs françaises, de verdure et de fleurs; les chants, les acclamations et les fanfares locales éclatent de toutes parts. Le Général, qui avait pris congé, à Ambohimangakély, de M. le Lt-Colonel Sucillon, commandant le 2e Territoire militaire et de ses officiers, arrive à 8 h 1/2 à Andraisoro où l'attendent M.M. le Colonel Bouguié, gouverneur militaire de Tananarive, le Chefd'Etat-Major et un groupe d'officiers de la garnison. Un certain nombre de colons et de notabilités indigènes s'étaient également rendus en ce point pour présenter leurs souhaits de bienvenue au Chef de la Colonie. Un détachement de gendarmes à cheval était formé sur la route pour le service de l'escorte d'honneur. Un grand nombre d'indigènes porteurs de drapeaux tricolores précédaient les filanzanes des voyageurs.

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le

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Depuis Andraisoro jusqu'à l'entrée de la ville, plusieurs arcs-de-triomphe étaient échelonnés sur la route que devait suivre le cortège officiel ils portaient en français des inscriptions témoignant de la reconnaissance du peuple malgache pour le nouveau régime établi. Les 'anciens esclaves se montraient particulièrement enthousiastes. Une grande affluence de population, hommes, femmes et enfants en habits de fête, était massée aux abords de la route, chantant et saluant le Résident Général, suivant l'usage du pays. A Ambanidia, M. Rasanjy, gouverneur général d'Imérina, entouré des hauts fonctionnaires et des notabilités indigènes de la ville, attendait l'arrivée du Résident Général pour lui présenter ses hommages. Le cortège s'étant arrêté et le Général ayant mis pied à terre, M. Rasanjy lui adresse les paroles suivantes

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:

Mon Général,

gouvernement français pour le peuple malgache. Il invite tous les fonctionnaires indigènes à redoubler de zèle et de dévouement pour mériter la confiance du Chef de la Colonie et assurer la prospérité du pays. Après une courte réponse de M. Rasanjy, par laquelle ce dernier renouvelait ses assurances de dévouement, le cortège reprit sa marche vers l'hôtel du Quartier Général, en suivant la nouvelle rue d'Ambanidia à Andohalo. Les troupes, sous les armes, étaient échelonnées le long du parcours pour rendre les honneurs. Un grand concours de population couvrait les abords du chemin suivi et témoignait bruyamment sa satisfaction. Arrivé à 10 heures au Quartier Général, le Résident Général y trouve une délégation de colons français conduits par leur doyen, M. Hoffman, qui prononce le discours suivant

:

Mon Général, Au nom de la colonie française de Tananarive,je

suis heureux de vous exprimer toute notre joie de votre retour parmi nous, en bonne santé. Nous avons tous suivi avec le plus vif intérêt les phases de votre long voyage autour de l'île, pour vous rendre compte de visu de la situation politique et commerciale de ces régions, et nous avons été particulièrement heureux de constater l'unanimité des sentiments de reconnaissance et de dévouement de la colonie entière pour votre personne et d'approbation pour votre politique à la fois énergique et Daternelle. Notre vœu le plus cher, mon Général, est que vous restiez encore longtemps parmi nous, pour le plus grand bien du pays. Le Général a remercié le doyen de la colonie française de ses paroles de bienvenue et de la part que nos compatriotes et lui-même

:

a

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M. M.

pitaines Delcroix et Passelergue.

les ca-

* # *

Le sergent Abdallah Bou chenak ben Izza, du

régiment de Tirailleurs Algériens, a été décoré de la médaille militaire. Ont été inscrits au tableau de concours 1° —pour la croix de chevalier de la Légion: d'Honneur M, le lieutenant Aupetit-Durand, da l'Infanterie de marine Sauté, 2° — pour la médaille militaire adjudant d'artillerie de marine, Pavie et Sangouard, maréchaux-des-logis aux conducteurs Sénégalais, Poublan et Bordel, sergents d'infanterie de marine, Blanchet, soldat d'infanrie de marine, et Seydi-Ali, sergent au régiment colonial.

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:

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:

Un témoignage officiel de satisfaction du Ministre a été accordé, sur la proposition du

Général Commandant le Corps d'occupation, aux officiers et sous-officiers d'artillerie de marine dont les noms suivent: M.M. Henry, chef d'escadrons, Hazotte, capitaine, Fournier, Gélin et Glandu, lieutenants, et Thiriot, adju-

j

1

dant. *

bataillon Marciani et Matra, de l'infanterie de marine, ont été désignés i pour servir à Madagascar. M. le capitaine d'artillerie Nisse est affecté à la 7e batterie. M. le capitaine d'artillerie Mercey est dési- j gné comme adjoint au Directeur de l'artillerie. 1 avaient prise dans la magnifique réception * dont il venait d'être l'objet. Il a ajouté qu'au t M. le lieutenant d'artillerie Guespin, com- j cours de son,oyage, comme antérieurement à Tananarive, les intérêts des colons français mandant les cadres de conduite, amenant à : avaient été l'objet de ses principales préoccu- Madagascar trois cents conducteurs Soudanais, t pations; il a rappelé d'ailleurs, en citant des est parti de Bordeaux le 18 Juin. Cet officier j exemples, que beaucoup reste à faire pour as- sera maintenu, à Madagascar, à la disposition Corps d'occupation. surer la liberté des transactions dans les ré- du Général Commandant gions côtières. Enfin, il a assuré aux colons * français de Tananarive que de nouveaux efforts * » | « Chambre de Consultative Française La vont être tentés dans le but tant désiré par tous, j manière Tulléaraété,pour composée de la 1897, communications libres faciles des d'assurer et entre le plateau central et toutes les contrée. suivante M.M. Alexis Enault, Agent des Messageries du littoral de la grande île. Maritimes à Nossy-Vé, Président, A la suite de ces allocutions, le Résident GéEmile Vally, Directeur de factorerie, Secrénéral a pris congé de toutes les personnes qui taire. l'avaient accompagné au Quartier Général. Henri Vabois, Commerçant, Membre. Hippolyte Thibault, Commerçant, Membre. NOUVELLES Rouchet de Charotte, Commerçant, Membre, ET Pacifique Payet, Commerçant, Membre. Albert-Julien Roziers, Commerçant, MemINFORMATIONS bre. M.M. les chefs de

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le

»

:

Je sens tout le prix de l'honneur qui m'échoit de vous présenter les salutations du peuple de l'Imérina à votre heureux retour Tananarive. Vous pouvez voir, Mon Général, que, pendant votre absence, les Malgaches, chefs et peuple, ont suivi vosconseils Les travaux publics,commeceux de la culture, ont été poussés avec zèle la pacification a continué ses progrès de nombreux rebelles sont rentrés, leurs derniers chefs se sont soumis et les quelques égarés qui gardent encore la brousse sont de plus en plus impuissants. L'Imérina jouit de la paix et de la tranquillité et lui chacun, soitpetit ou grand, goûte les maintenant, soit chez fruits de l'œuvre que son travail, NOMINATIONS poursuivie dans l'intérêt de tous. avez vous Aussi, Mon Général, le peuple de l'Imérina s'empresse-t-il à témoigner sa joie de vous voir Infanterie de Marine. rentrer parmi nous. Sont promus: Soyez persuadé bienfaits que les Malgaches apprécient déjà les de l'œuvre de civilisation que Au grade de chef de bataillon M. le capitaivous accomplissez. La France a désormais en eux de fidèles sujets et des enfants reconnaissants, heureux ne Daval d'acclamer le retour de son représentant, qui est Au grade de capitaine M. M. les lieutenants leur chef et leur père. Martinaud, de Tavernier et Garde. Le Résident Général répond en quelques Guerre. mots, en donnant acte à M. Rasanjy des sentiSont promus ments de dévouement et de fidélité à la France Au grade de colonel M. le lieutenant-coloque le Gouverneur général d'Emyrne vient d'exprimer. Lui rappelant les promesses faites nel Hurstel ; lors de son arrivée, le Général l'assure, lui et Au grade de lieutenant-colonel: M. le chef ses collaborateurs, de toute la sollicitude du de bataillon Reynes

à

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Au grade de chef de bataillon

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I ;

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lamort dans cette

On annonce d'Andévorante

ville de M. Thimothée Rioux, sujet Mauricien et grand commerçant, décédé des suites de paludisme à l'âge de trente-huit ans. Quelques jours avant sa mort, M. Rioux avait manifesté le désir de se faire naturaliser français. *

#* 18

kilogrammes chacune et paraissant contenir du sucre, tt une caisse pesant 29 kilogrammes et paraissant contenir du tabac, ont été trouvées sur la route entre TamataveetAndévorante. Elles ont étédéposées à la Résidence d'Andévorante, où les propriétaires peuvent les faire prendre. Trois caisses pesant

! ?


TERRITOIRES MILITAIRES CERCLE D'AMBATONDRAZAKA

La pacification de la partie Sud du cercle et des environs immédiats du lac Alaotra a donné lieu à la création de nouveaux postes à l'Ouest, jusqu'à la Mahajamba, et à la suppression de plusieurs autres. Par suite de ces changements, les postes et blockhaus du cercle sont actuellement les suivants

: Secteur de Soalazalna.

Andrano-

; Secteur d'Amparafaravola.

mainty, Soalazaina, Fisaramaso et Ambarasambo

dremoltra,

— AnAmparafaravola, Ambohipeno, Mo-

rafeno, Morarano, Tsarabaratra, Ambakerana et Amboasaritsimitombo. Le blockhaus de Tsarabaratra est situé en forêt, à une altitude.de fcl.300 mètres et, commande la route d'Ambohitromby-Morarano à Ambakerana, et qui forme la 28 transversale reliant Ambatondrazaka au cercle d'Ankazobé. Le blockhaus de l'Amboasaritsimitombo, situé à une altitude de i.350 mètres, commande la route d'Amparafaravola à Ambilona et Amil a vue sur les deux premiers de pandrana ces postes. Secteur dTmerimandroso. — Anosimbohangy, lmerimandroso, Amboavory, Ambohijanahary, Sahamaloto, Ankasovalo, Sakomadinika, Ampandrana et Ambilona. Secteurd'Ambatondrazaka. — Ambatondrazaka, Mangantany, Manankambahiny, Andranofotsy, Ambohimasina et Ivondrosana.

Ambohiboatavo, 28 garçons et 24 filles ; Imerimandroso, 550 garçons et 450 filles; et Ambohavory, dont le nombre d'élèves n'est pas encore*parvenu. Plusieurs autres écoles vont être créées incessamment. AAmbatondrazaka, l'interprète Claude fait tous les jours un cours de français qui est suivi par les instituteurs, les masoivohoset les meilleurs élèves du secteur ce cours donne de très bons résultats.

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lage. Le chef d'Analamazaotra, avec lequel des négociations étaient engagées depuis quelque temps, s'est soumis également; il s'était retiré dans la forêt, à trois jours au Nord de la ligne d'étapes. Les habitants armés du secteur de Mandialaza ont concouru aux dernières opérations qui ont eu lieu dans la forêt. Quelques nouveaux villages ont reçu des fusils.

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Les écoles fonctionnent parfaitement dans des gradés dirigées cercle, le tout par euroCERCLE DE MORAMANGA péens ou des interprètes, qui se consacrent principalement à l'enseignement du français. Merimitatra. Une Secteur de pa- Il signaler lieu de entre autres celle de a y surpris, Mandanivatsy trouille du poste de a qui comprend instituteur Sabotsy, et un d'Ambatolampy près Juin, le 8 un groupe institutrice et qui compte actuellement une 200 Ceux-ci fahavalos. de ont quarantaine d'une élèves dont 113 garçons et 87 filles; celle de ils été dispersés après un court engagement: Mandialaza, dirigée par un sous-officier, et qui ont laissé deux morts sur le terrain, ainsi que élèves celle d'Ambilona,

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où les compte 73 cours sont faits par un sous-officier et un écrivain malgache et fréquentés par 60 enfants; enfin, l'école de Béparasy, dirigée par l'interprète du secteur et comprenant 52 élèves.

trois fusils et quelques sagaies. Le 19 Juin, une reconnaissance de trente fusils partait de Mandanivatsy pour fouiller la forêt entre le blockhaus de l'Ambaravarambato et Mandanivatsy. Elle détruit, sur la lisière Est, sept petits campements qui parais** abandonnés quelques jours. depuis sent Au cours de la dernière tournée qu'il a efContinuant sa marche vers le Nord, elle fectuée dans cercle, M. le Commandant son surprend, le 21, à quatre heures du matin, près Noël visité la plaine del'Avaratandraka, dont a d'Anjiro, un autre campement. Malheureuse- il signale la fertilité. Elle est située entre la ment, les aboiements d'un chien donnent forêt du même nom, Ambohipasina et le Manl'alarme aux rebelles, qui s'enfuient précipi- goro, et s'étend à l'Ouest jusqu'à Manakana. tamment en abandonnant leurs bagages, six Cette plaine est bien irriguée elle paraît, par bœufs, un fusil et des armes blanches. la vigueur de sa végétation naturelle, être La reconnaissance est rentrée à Anjiro après d'une grande fécondité et particulièrement avoir pris contact, en route, avec les détache- propice à la culture des céréales. Sa proximité ments de M. M. le capitaine Feldmann et le avec le Mangoro et la route d'étapes (trois lieutenant Tivolle. Elle a ramené six prison- heures de marche environ), offre encore un l'établissement d'une niers. sérieux avantage pour • * Une patrouille du poste de Merimitatra a exploitation. M. le Lieutenant Soulas, officier de renseidispersé le 9 Juin, à Ambohitsiakarivo, une gnements du cercle, a quitté Ambatondrazaka bande de fahavalos à laquelle elle a tué trois Pendant le trajet de Moramanga à Didy, le cercle a reçu la soumission du commandant le 24 Juin, se rendant à Tamatave, en suivant fait un prisonnier et pris deux fusils hommes, la route reconnue par M. le Lieutenant Trousvillages de la rive gauche du Manles de tous sagaies. plusieurs et d'Amboasary. hameaux Nord selle. Les se goro, au Une nouvelle reconnaissance, commandée reconstruisent rapidement, des rues larges avec Dans le secteur d'Amparafaravola,une reconThomas, fut l'adjudant envoyée la à pour- et aérées et des intervalles entre les habitations par naissance a capturé quatre rebelles, le 24 Juin. suite de cette bande, qui, cernee le 16 dans Sur leurs indications, un détachement est parti les ravins où elle se cachait, tomba presque de plus, il sont divisés chacun en plusieurs la même nuit à la poursuite de la bande dont entière entre nos mains. Le détachement est petits quartiers pour amoindrir les conséils faisaient partie et qui est commandée par rentré le 19 Juin àMerimitatra, avec 83 prison- quences d'incendies éventuels. Au cours de son voyage, M. le Chef de Batail Raihimaha quatorze autres rebelles ont été niers et quelques fusils. pris, ainsi que deux fusils. Pendant ces opérations, le caporal Bussières, Ion Noël s'est occupé d'une façon toute spéciale l'organisation du Cercle. de Partant de ce étrangère, Légion s'emparait,, dans la la de * nécessaire qu'il d'instituer, principe est » pour hommes, de femmes 18, 27 64 nuit du 17 au Le nombre des soumissions a été de 376, chaque qui lui soit gouvernement race, un fusils. six enfants et pendant la deuxième quinzaine de Juin, non et propre, il s'est attaché à retrouver les vrais compris la population rentrée à Metsokély et chefs bezanozanos. C'est ainsi qu'à Didy il a » dont le chiffre n'est pas encore connu. Secteur de HandialazR, — Du 1er ,au choisi Randrianarivo. A Merimitatra, l'ancien Lestravauxdesroutes continuent activement; 20 Juin, les différentes reconnaissances parties gouverneur hova, vieillard d'un esprit médiocre, celle d'Ambatondrazaka à Imerimandroso est des blockhaus voisins de la forêt ont tué six a été renvoyé. A Mandialaza, Rabazy, de la prisonniers et pris quelques race des anciens princes bezanozanos, est le fait sept rebelles, a peu près terminée et peut, dès à présent, chef reconnu de tous. Ces chefs sont placés être considérée comme muletière. Celle d'Amba- armes. auprès des Commandants de secteurs, dont ils tondrazaka à Antanimenakely est faite sur une «« longueur de huit kilomètres à partir du chefM. le Lieutenant Grémillet a établi un poste sont les intermédiaires auprès des indigènes i vallée du protéger la Antaniboanjo, lieu. La route de Tamatave à le titre de sous-gouverneur. ils ont pour le M. par Lieutenant Trousselle est reconnue Rango, et un deuxième à Ambohidobo, pour D'autre part, la région est divisée en districts construction elle en rive gauche de la Sambatanona, à la suivant l'ancienne organisation bezanozano. A emploie chaque jour cent travailleurs qui sont tenir lisière Sud delaforêt du Fody. La construc- la tête de chaque district est placé un chef, i ournis par la tribu des Zafimpanotany. tion de ces postes facilitera aux habitants la responsable vis-à-vis du sous-gouverneur. De Les écoles ont été le 28 réintégration de leurs de ouvertes nouveau Juiu, après notables assemblées des de plus, composées unmois de vacances; les principessont influents (un ou deux par district), vont être * pendant la pre- établies dans chaque secteur. Il en existe déjà soumissions, Le nombre des Ambatondrazaka, 197 garçons et 198 filles; mière quinzaine du mois de Juin, s'est élevé à une à Moramanga et une autre à Béparasy. Ces angalaza, 114 et 111 filles; garçons notables, désignés par le chef de district et 3.399 pour la totalité du cercle. mandrika, 84 et 76 filles; le chef de Ma- dont la nomilation est soumise au Comman-* garçons le Dans de Moramanga, secteur Ambararatra, 2G garçons et 37 filles; haridaza, Randriambé, est rentré dans son vil- dant du sec,eur, recevront les Qrdres d) sou^

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à

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villages.


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les cuminuiuqueioui

torme (t'un petit bourrelet. Les bourrelets ou immédiatement aux chefs intéressés. lamelles, de couleur blanche ou nacrée, sont Cette organisation a permis de supprimer Le commerce se développe de jour en jour recueillis et réunis en boules de 0m 08 de dial'ancienne institution des chefs de cent et de dans le cercle, dont les nombreux commerçants mètreen moyenne, donnantainsi uncaoutchouc mille créée par Radama et devenue désormais rendent fréquemment à Tamatave pour pur, sec et semblable, comme aspect, à celui se inutile; elle a pour résultat la transmission leurs approvisionnements. Par contre, les tran- de l'intisy. et l'exécution rapides des ordres dans tout le sactions L'arbre, laissé sur pied, ne meurt pas, et l'on Tananarive sont peu importantes. avec pays Bezanozano. La récolte du riz a été assez abondante, prin- peut recommencer l'opération tous les trois * cipalement dans la région d'Amparafaravola. ans en moyenne. Chaque sujet ne donne guère î ** boule par récolte et la production est Les principales voies de communication sont Le marché d'Ambatondrazaka, qui se tient qu'une les suivantes: le Samedi, est un des plus fréquentés du cercle; encoreréduiteparlararetéde l'essence. De plus, la main-d'œuvre nécessitée par la récolte étant D'Ambatondrazakaà Moramanga, par la route il est bien approvisionné et de trouve on y de la vallée nombreux produits européens importés de considérable, Yhazondranù a peu de chances propagé d'être n'est réellement qu'un méDe Moramanga à Didy, par Ambohibeladina, Tamatave. Les prix ce des principales moyens diocre producteur de gomme. Ambohidray, Amboasary, Andaingo, Ambohi- denrées sont les suivants manjaka, Didy, Anosy. L'Aviavindrano, cité également comme véRiz blanc, les 18 kilogr.,.,.,.,.. 3 fr,60 gétal à caoutchouc ne parait guère avoir été A ce point, le transport se fait en pirogue Paddy, id 1,80 d'abord; puis, on marche snr le poste de Didy exploité qn'à titre d'essai aucun renseigneSel, les 50 40,00 à travers des marais mouvants. Ce chemin est précis n'a pu être recueilli sur les motifs ment Bois à brûler, 1,00 très pénible. des nombreuses cicatrices remarquées sur les Tomates, 0,10 plusieurs sujets. Quoi qu'il en soit, si tant est De Didy à Antinematrely, par Pany, le trajet Oignons, les 4 0,20 égalemeut difficile la qu'il y ait eu exploitation au point de vue est route est coupée Dindons, car 3,00 commercial, marais dangereux. de souvent cette exploitation a été faite par ; id, Dinde, 2,00 entailles multipliées, coupant l'écorce sans Jars, 3,60 quitte l'enlever, à recueillir le latex provenant RENSEIGNEMENTS POLITIQUES Oie, 2 f. 40 à 3,00 de chaque incision pour le coaguler eusuite au ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX Canard, id, 1,00 réactif. d'un moyen ; Poulet gros, 2,00 Avec les lianes, le procédé de récolte ne Poulet petit, 0,40 TAMATAVE. Poule, 0,80 peut être plus radical. L'indigène grimpe aux détache la liane de ses supports, la arbres, Filet de 0,60 pied, puis la partage en tronçons de du du Juillet Mouvements port 1er au 3 coupe au Langue de 0,70 inclut. 0m 30 à 0m 40 qu'il met égoutter dans un Cervelle de 0,20 récipient même, il déterre lesracine* souvent Le vapeur anglais «Pembroke Castle» (2.541 Cuisse de 2,00 afin d'augmenter sa récolte. tonnes) est arrivé à Tamatave le 2 Juillet, Lait, le 0,20 Le latex est ensuite le plus souvent coagulé venant de Londres et escales, avec 14 passagers Œufs, 0,20 et 1310 colis, dont 450 balles de toile, 140 Bananes, le 0,20 avec du jus de citron, et donne ainsi un colis de ferrures, 20 caisses de faïences, 15 Citrons, les 0,10 caoutchouc, plus ou moins rosé en vieillissant, caisses de jambons, 25 caisses de provisions, Oranges, le 0,80 très humide et renfermant certaines impu15 ancres, 200 paquets de corail, 15 caisses de Allumettes, 12 0,80 retés tenant au peu de soins de la préparation, biscuits, 70 caisses de bière, 42 paquets de tôle, Nattes, 1,00 telesque débris d'écorce, pépins de citrons, 50 caisses de bougies, 54 caisses de vins et 214 Graisse de porc, la 1,00 etc. Il serait évidemment préférable d'effectuer colis divers. Poissons,les 0,20 la coagulation au moyen de l'acide sulfurique, Le voilier français «Espérance» (68 tonnes) Savon, grosse 8,00 est arrivé le même jour, venant de VatomanBougies malgaches, les 0,20 mais il faut compter avec la routine des indigèdry avec 3 colis. Manioc sec, la 1,60 nes, auxquels les traitants ont fourni,gratuite- ; Le paquebot français «Paraguay» (1960 tonManioc frais, 1,00 ment même, ledit acide, sans parvenir à en nes) de la compagnie des Chargeurs-Réunis, Cigares malgaches, les 5,00 généraliser l'emploi. Le commerce du caoutchouc provenant des est arrivé le 3, venant du Havre et escales, Suif de bœuf, la 1,00 végétaux ci-dessus énumérés n'est point consiavec 11 passagers et un chargement de marPétrole, le dérable. Il se trouve notamment concentré à chandises diverses, dont: 97 colis d'ustensiles, Farafangana, centre qui semble appelé à rem- ; 2 colis de bimbeloterie, 3 colis de quincaillerie, placer Vangaindrano dans le trafic de cette 10 caisses d'eau-de-vie, 35 caisses de Champa- LESFORÊTSDANSLESUD DE MADAGASCAR denrée. Vangaindrano était, tout récemment ; gne, 10 caisses d'eaux minérales, 55 pièces de tôle, 94 pièces de fer, etc. (Extraits des notes de M. Chapotte, Garde Général encore, un des points de traite les plus impordes Forêts). tants du caoutchouc apporté de loin à l'Ouest. Le voilier français «Graziella (3 tonnes) est arrivé le 3, venant de Manoumpana avec 151 Des troubles politiques survenus entre les (suite) colis, dont: 86 pièces de bois, 22 planches, 38 peuplades du littoral etcelles de la région Ouest colis de caoutchouc et 5 colis de cire. Produits accessoires des forêts. ont interrompu les transactions qui se trouvent B. actuellement réduites au caoutchouc fourni par i Le paquebot français «Sindh» (1594 tonnes) est arrivé le 3 Juillet, venant de Maurice et la Caoutchouc. — Le caoutchouc tient la les massifs forestiers les plus voisins de la côte, Réunion, avec 138 passagers et 339colis, dont: première et presque l'unique place parmi les ceux-ci même étant loin d'être exploités partout. Fort-Dauphin est le véritable marché impor216 ballots de sucre, 119 fûts de rhum et 4 colis produits accessoires des, forêts du Sud. divers. Les procédés de récolte varient suivant les tant du caoutchouc du Sud et même du SudLe voilier anglais «Helvétia» (72 tonnes) a végétaux producteurs. Est de Madagascar. On n'y traite guère qu'une quitté Tamatave le 3, allant à Andévorante avec Pour Yhazondrano, qui atteint mètre de seule sorte de caoutchouc, celle produite un 1264 colis, dont: 531 ballotins de riz, 20 cais- tour et 10 à 12m de hauteur, l'indigène pratique Vintisy et provenant de la région Ouest et Nordses de pétrole, 31 balles et 150 sacs de riz, 39 le long du fût, au moyen d'une petite hachette, Ouest de cette ville. caisses de vins, 25 caisses d'absinthe, 145 balles de nombreux blanchis ou miroirs, plus La récolte de la gomme de l'intisy a lieu par ou caisses 40 de tissus, de conserves, 32 colis de moins circulaires, deOm05 àOm 06 de diamètre. un procédé assez rudimentaire. fer-blanc et 251 colis divers. Les indigènes pratiquent, à la hache, des enLe latex, secrété parla partie active de l'écorce, jusqu'à" Le vapeur anglais «Pembroke Castle (2541 afflue tailles transversales le long du tronc, bords de la cicatrice les et s'y sur coale parti 3, Londres tonnes) est et escales, gule au bout d'une douzaine d'heures sous hauteur d'homme, entailles généralement peu pour profondes, mais très multipliées et rapprochées avec 9 passagers et357 colis, dont: 79 paquets de crin, 119 colis de cire, 94 balles de rafia, 7 (i) VoirleJournalOfficieldes29 Juin, 3, 8 et 10 entre elles de moins de 0m 05 à 0m 06, sur caisses de caoutchouc et 58 colis divers. Routes les faces du végétal. Le latex s'amassa Juillet. CL

CERCLE D'AMBATONDRAZAKA.

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kilogr. charge. 10. , pieds. , l'un,.

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dans les petites poches ainsi formées entre l'écorce et le bois et se coagule, à l'air libre, au bout d'une dizaine d'heures. On le recueille sous forme de lamelles blanchâtres, qui sont réunies en boules de om 06 à 0m 08 de diamètre. Souvent l'indigène, non content d'entailler le tronc, déchausse l'arbuste, tant pour recueillir le suc des racines que pour former une petite cuvette dans laquelle la gomme, qui peut déborder des incisions supérieures, vient se rassembler. Le caoutchouc, arrivant ainsi en contact avec le sol, se mélange d'impuretés, terre, gravier, etc. Il arrive même parfois que ces débris sont introduits intentionnellement pour augmenter le volume et le poids. D'autres fois, l'arbuste est complètement déterré afin de retirer des racines une pulpe aqueuse, de goût plutôt fade, qui sert à étancher la soif des indigènes dans une région où l'eau donce manque souvent, L'intisy, même laissé sur pied, meurt infailliblement après l'opération, circonstance qui explique la très grande étendue de brousse épuisée en quelques années. Il faut de cinq à six boules de caoutchouc au kilogramme et les plus gros sujets, saignés à mort, donnent trois boules. Le caoutchouc, qui n'existé plus guère qu'à l'Ouest du Mandraré, est exploité à la fois par les populations locales Antandroy et parles Antanosy de Fort-Dauphin qui se déplacent, en nombreuses bandes, pour se livrer à cette occupation Ils reviennent ensuite dèsqueleurrécolte est suffisante et livrent le caoutchouc aux négociants, au prix moyen de 2 fr. le kilogramme, payable en argent. Les populations fixes, à proximité des lieux de récolte, se déplacent peu et ne vont guère que jusqu'aux premiers comptoirs de traite, où elles échangent leur gomme contre diverses marchandises, notamment des toiles, des indiennes, des verroteries diverses, des clous dorés, de la faïence décorée, des marmites en fonte, des fers de bêche ou de sagaies. Il est ainsi assez difficile d'évaluer le prix réel sur place, mais il est certain que les échanges laissent de plus grands bénéfices que l'achat à prix d'argent. Des comptoirs de traite, tenus par des Malgaches de Fort-Dauphin et agissant, soit pour leur compte propre, soit pour celui des maisons de Fort-Dauphin, existent à Bevary, Fenoarivo etTsilamaha; les commerçants européens les plus proches des lieux de production habitent Andrahombé, Manambaro et Mahanalo. La production baisse toujours à certaine époque de l'année, vers les mois de Décembre, Janvier et Février: c'est la saison des pluies et aussi celle où les Antanosy sont occupés par leurs cultures. Le commerce du caoutchouc à Fort-Dauphin, bien que d'origine récente, pris une subite a extension en quelques années. Il n'existe aucun document statistique donnant les quantitésexportées depuis la découverte de Yintisy les douanes hovas de l'époque n'ont rien tenu de sérieux a sujet. ce suivant M. Marchai, des premiers, sinon un "nique commerçant du début, peut on adettre, comme très approchés, les chiffres suivants

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1892 400 1893400

Année 1891

15

im.200 1894

tonnes

250

Total

1265tonnes

Pour 1896, les chiffres donnés par le service des Douanes fixent l'exportation à 168 tonnes. Les causes de la diminution ainsi constatée dans la production sont connues elles tiennent à la destruction de l'arbuste à caoutchouc et à l'éloignement, chaque jour plus grand, des régions vierges renfermant des sujets

:

;

exploitables. Au début, le caoutchouc se récoltait aux maintenant, il portes même de Fort-Dauphin n'existe plus guère qu'à quatre ou cinq jours de marche de cette ville, dans les régions Antandroy et Mahafaly. Les immenses contrées épuisées ne renferment plus que de très petits sujets épargnés par suite de leur non-valeur, mais il est à craindre que ces quelques sujets soient impuissants, même avec le temps et les seules forces naturelles, à reprendre une place marquée dans la brousse. On a détruit, en quelques années, les réserves de siècles entiers il faudra donc des siècles pour les reformer. Le défaut de réglementation, outre qu'il amène la disparition des végétaux producteurs, a encore pour effet de fournir au commerce un produit inférieur dont la mauvaise qualité provient du manqne général de soins apportés à la récolte, et souvent même de la fraude intentionnelle, dont il a été parlé plus haut. Bien qu'il soit assez facile de reconnaitre les boules de bonne qualité, même sans les sectionner (on les projette avec force sur une surface plane résistante et elles rebondissent d'autant plus haut qu'elles contiennent moins de matières étrangères), la concurrence entre les nombreux négociants de la région a fait accepter des caoutchoucs impurs qui ont déprécié la valeur du produit sur les marchés européens. En même temps, les prix payés aux indigènes ont augmenté dans de très fortes proportions, par l'effet de cette même concurrence. Le situation se traduit donc maintenant par des bénéfices restreints de la part des traitants et par une provocation de plus en plus grande à la destruction des ressources naturelles de la Colonie. L'indigène, seul, y trouve son compte. Lecaoutchouc, à Fort-Dauphin, supportait encore, fin Décembre 1896, un droit de sortie de 12 fr. par 100 kilog, droit représentant l'ancienne taxe hova de 10% prélevée en nature sur tous les produits exportés, La valcur commerciale du caoutchouc étant actuellement de 300 fr. les 100 kilogrammes, en moyenne, il en résulte que la taxe de 12 fr. manifestement trop faible, pourrait être relevée dans une forte proportion pour que sa quotité soit, comme dans le principe, en rapport avec le prix du produit.

;

Produits

**

divers,En

Les défrichements méthodiques d'abord, les incendies ensuite, voilà les deux grands ennemis des forêts. L'indigène les emploie soit séparément, soit concurremment et cela, d'une façon invétérée,

aussi bien dans les quelques bouquets boisés, qui existent encore à l'intérieur du Betsiléo ,qu'à l'extrême Sud, surtout entre Ste-Luce et Manambondro, et que chez les Tanalas d'ikongo. Partout, l'indigène, dès qu'il veut établir une culture temporaire, choisit un coin de forêt, coupe le sous-bois ainsi que les arbres, sauf quelques-uns trop durs ou trop gros, laisse tout pêle-mêle sur le sol et, après quelques semaines de dessèchement, y met le feu. Le sol est alors propre à recevoir une plantation de riz, de patate, de manioc ou de maïs. L'année suivante, le terrain est abandonné, l'indigène portant la destruction sur un autre point. Les anciennes cultures se reboisent assez rapidement, sauf dans les régions sablonneuses du littoral, grâce aux rejets donnés par les jeunes souches, mais ce ne sont plus que des broussailles composées du recrû du sous-bois; les bonnes essences sont anéanties à jamais. L'opération, quand il s'agit de terrains très médiocres, est.un néritable désastre, car alors toute végétation disparaît, laissant des terrains dénudés et en pente, impropres même au pâturage et, à plus forte raison, à toute culture. L'incendie simple est peu dangereux dans le Sud, au moins pour les forêts du versant Est. La grande humidité du sol ne permet guère au feu de se propager sur de grands espaces mais, pour quelques massifs détachés de l'intérieur, il est certain que l'incendie communiqué par l'incinération annuelle de l'herbe sèche des pâturages attaque les bordures et finit par ronger et déchiqueter profondément, quoique petit à petit, l'ensemble des forêts. (A suivre)

;

AVIS L'administration du Cercle français a l'honneur de faire connaître qu'un vin d'honneur sera offert, le 14 Juillet, à l'issue de la revue desTroupes(10 heures)àM, GénéralCommandant le Corps d'occupation et Résident Général, et aux membres de la Colonie française.

le

AVIS Dans l'Assemblée Générale tenue le 13 Juin dernier, les membres de la «Fikambanana Hanosoa Tanin-Drazana» ont voté la dissolution et la liquidation de cette société et M. Paul Liblin, à Tananarive, a été nommé liquidateur avec les pouvoirs les plus étendus pour pour-

;

dehors du caout- suivre cette liquidation. chouc, les autres produits accessoires industriels Le P. V. de l'Assemblée a été déposé au des forêts du Sud sontle raphia, le crin végétal et Greffe du Tribunal Civil de Tananarive le 19 la cire; ils ne donnent lieu qu'à un commerce Juin 1897. Signé: LIBLIN restreint, principalement concentré, aujourd'hui, à Farafangana. *

**

Défrichements et incendies des forêts. —

AVIS DE BORNAGES PROVISOIRES.

Avant de quitter cette question de l'exploitation Réquisition M0 84. dire de des richesses forestières, iVest opportun près sise Propriété de dite: Lavatandraka, qui s'y ratforêts des destruction de la mot un Sabotsy-Ambodinangavo. tache d'elle-même. Pagnoud et C". Requérant: Mr. précédemment, Ainsi qu'il a été exposé ce ne fixé au 2 Août i897. provisoire est bornage Le sont pas les coupes de bois abusives qui ont ruiTopvgraphique, Service Chef du Le forêts dans le Sud les qui ruinent encore né et '.>r. BQURDIERX ie Madagascar*

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SAMTEMAME

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MARCHANDISE.

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„ 1

Tamatave d°

Vohémar Tamatave

Succession vacante Sers. Succession vacante Briand. Le sieur Sers Paul, demeurant à Tamatave, Le sieur Briand Jules, colon à Manambatana, est décédé audit lieu le 2 Mai 1897. est décédé à Tamatave le 8 Juin 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succesLes créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes sion sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Do- récumations ou avis à M. le Receveur des Domaines àTamatave, chargé de la Curatelle. maines à Tamatave, chargé de la Curatelle. 1

3

Riz, tafia, caoutchouc Riz, caoutchouc, cuirssecs

3

Minerai de fer, riz, planches

2

Succession vacante Techer. Le sieur Techer Léonard, demeurant à Tamatave, est décédé audit lieu le 4 Février 1897.

Le créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1897. Tamatave, le 25 Juin 1891, Le Receveur des Domaines, Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC. E. ROUMAILLAC.

Tamatave, le 25 Juin 1897. Le Receveur des Domaines. E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Ngô-Binh. Succession vacante Fourchet. Mademoiselle Meyer Agathe-Marie, demeuLe sieur Ngô-Binh, Chinois, demeurant à Le sieur Fourchet Alphonse-Pierre, demeurant à Tamatave, est décédée audit lieu le 31 rant à Tamatave, est décédé audit liou le 9 Tamatave, est décédé audit lieu le 6 Février 1897. Janvier 1897. Janvier 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succesLes créanciers et débiteurs de ladite succesLes créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes sion sont priés de vouloir bien adresser toutes sion sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Do- réclamations ou avis à M. le Receveur des Do- réclamations ou avis à M. le Receveur des Succession vacante Meyer.

maines à Tamatave, chargé de la Curatelle.

Tamatave, le 25 Juin 1891. Le lieceveur des Domaines. J. ROUAlAlLLAO.

,

Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1897, Tamatave, le 25 Juin 1897. Le Receveur des Domaines, Le Receveur des Domaines,

maines à Tamatave, chargé de la Curatelle.

[

E.ROUMAUAAQ,

»

E.ROUMAILLAC.

.1


Succession vacante Phing-Vô. sieur Phing-Vô, Chinois, demeurant à Tamatave, est décédé audit lieu le 7 Février Le

1897.

Les créanciers et débiteurs de ladite successi.on sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1897, Le Receveur des Domaines, E.ROUMAILLAC.

Succession vacante Hoareau. Le sieur Hoareau Marcel, demeurant à Tama-

tave, est décédé audit lieu le 12 Névrier 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations avis à M. le Receveur des Doou maines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le25 Juin 1897, Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Le

Succession vacante Isoard. sieur Isoard Gustave, demeurant à Tama-

tave, est décédé audit lieu le 5 Mars 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite successi,on sont priés de vouloirbien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1897, Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Lescréanciers et débiteursde ladite succession réclamations ou avis à M. le Receveur des sont priés de vouloir bien adresser toutes Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. réclamations ou avis à M. le Receveur des DoTamatave, le 25 Juin 1897, maines, à Tamatave, chargé de la Curatelle. LeReceveur des Domaines, Tamatave, le 25 Juin 1897, E. ROUMAILLAC. Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Tournaben.

Le sieur Tournaben Jacques Maximien, néSuccession vacante Noël. gociant a Tamatave, est décédé audit lieu le 12 Septembre 1896. Le sieur Noël Joseph, demeurant à Ivondroo, Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes est décédé audit lieu le 16 Mars 1896. Les créanciers et débiteurs de ladite succes- réclamations ou avis à M. le Receveur des sion sont priés de vouloir bien adresser toutes Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. réclamations ou avis à M. le Receveur des DoTamatave, le 25 Juin 1897. maines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Le Receveur des Domaines, Tamatave, le 25 Juin 1897, E. ROUMAILLAC. Le Receveur des Domaines, Succession vacante Damour, E. ROUMAILLAC. Le sieur Damour Emile, demeurant à Mau-

Succession vacante Appaya Sardanapa.

Le sieur Appaya Sardanapa Joseph, demeurant à Tamatave, est décédé à l'île aux Prunes, le 26 Février 1896. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1897, Les Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Groslier.

drara, près Fort-Dauphin, est décédé audit lieu

le 18 Décembre 1894. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave le 25 Juin 1897, Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Abeillé. Le sieur Abeillé François-Pierre-Edmond, artiste peintre à Tamatave, est décédé audit lieu le 14Février 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succes-

Succession vacante Descombes. adresser toutes Le sieur Groslier Jérémie, Félix, demeurant à sion sont priés de vouloir bien avis à M. le Receveur des réclamations ou Juin audit lieu le décédé 1896. 27 est Tamatave, Le sieur Descombes Antony, demeurant à Les créanciers et débiteursdeladite succession Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle Tamatave, est décédé audit lieu le 1er Mars Tamatave, le 25 Juin 1887, sont priés de vouloir bien adresser toutes réM3.

Les créanciers et débiteurs de ladite succes- clamations ou avisa M. le Receveur des Domaision sont priés de vouloir bien adresser toutes nes à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1891, réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Le Receveur des Domaines, Tamatave, le 25 Juin 1897, E. ROUMAILLAC.

Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Auzolle.

1897. Les

réclamations ou avis à M. le Receveur des Docréanciers et débiteurs de ladite succes- maines a Tamatave, chargé de la Curatelle. sion sont priés de vouloir bien adresser toutes Tamatave, le 25 Juin 1897, réclamations des avis àM. le Receveur Doou maines, à Tamatave, chargé de la Curatelle. Le Receveur des Domaines, Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Dimier Le sieur Dimier François, demeurant a Ta-

matave, est décédé audit lieu, le 1897.

9

Février

Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations avis à M. le Receveur des Doou maines, à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin 1897, Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Str&lité. Le sieur Stralité Marcellin, demeurant à

Tamatave, est décédé audit lieu le 18 Mars

Succession vacante Souriac. Le sieur Auzolle Léon-Emile, négociant à Tamatave, est décédé audit lieu le 8 Avril 1897. Le sieur Souriac Jean-Baptiste, demeurant à débiteurs de ladite succescréanciers et Les T Tamatave, est décédé audit lieu le 30 Avril sion sont priés de vouloir bien adresser toutes

Tamatave, le 25 Juin 1897,

Le Receveur des Domaines.

E. ROUMAILLAC.

Succession vacante Cognard.

1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25 Juin i897,

Le Receveur des Domaines, E. ROUMAILLAC.

-.

Succession vacante Gabillaut. Le sieur Gabillaut Louis-Désiré, demeurant à Tamatave, est décédé audit lieu le 4 Mars 1897. u. succesLes créanciers et débiteurs de ladite sion sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Tamatave, le 25ifuin 1897, Le Receveur-des Domaines. E. ROUMAILLAC.

Le sieur Cognard Paul-Hippolyte, tailleur d'habits à Tamatave, est décédé audit lieu le 10 Avril 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines à Tamatave, chargé de la Curatelle. Succession vacante Drouhin. Tamatave, le 25 Juin 1897, Le sieur Drouhin Jean-Baptiste, demeurant Le Receveur des Domaines, à Tamatave, est décédé audit lieu le 28 Janvier E. ROUMAILLAC. 1897. débiteurs de ladite succescréanciers et Les Lajus

Succession vacante

sion sont priés de vouloir bien adresser toutes des Dole Receveur avis réclamations à M. ou à Tamanégociant Raymond, sieur Lajus Le de la Curatelle. chargé maines à Tamatave, Succession vacante Chauffingal tave et à Diégo-Suarez, est décédé à Ivondroo Tamatave, le 25 Juin 1897, sieur à le 5 Mars 1896. demeurant des Domaines, Chauffingal Pierre, Receveur Le Tamatave, ladite de succesdécède audit lieu, le 24 Décemcréanciers et débiteurs Les est ROUMAILLAC. E. b.. 96. adresser bien toutes vouloir sion sont priés de

Le

;


*FETENATIONALE VILLE DE TANANARIVE

PROGRAMME DE LA FETE 13Juillet,

7

SONNERIE DES CLOCHES.

h.1~ du soir —

SALVES D'ARTILLERIE

RETRAITE AUX FLAMBEAUX

ITINERAIRE. —Palais Andafiavaratra, rue du Colonel Gillon, place Jean Laborde, rue Antoni, avenue Labourdonnais, rue Romain-des-

Fossés, rue Dupré, carrefour Lubert, rue Augey-Dufresse, place Jean Laborde.

14 JUILLET, 6 h. 112 du

Soiinci'ic des Cloches.

matin

Salves d'Artillerie.— Distribution de Secours aux Indigents (Mairie) PLACE RICHELIEU [Mahamasina]

REVUE DES TROUPES HUIT HEURES

de la Revue,

A Vissue

-

et pendant toute la Journée

-

Mâts de Cocagne. — Tourniquets. — Jeu de la Poêle. — Jeu de la Cruche. Jeu du Baquet. — Combats de Coqs. — Bal Populaire. Mat horizontal sur le lac d'Anosy

-

MIDI

SALVES D'ARTILLERIE 2

heures et demie du soir

COURSES.

MONTGOLFIERES.

-

Courses pourhourriquets ou mulets montés par des Malgaches 4 Prix.-30 fr., 20 fr., 10 fr., 5fr. Courses defilanzanes. 2 courses

Courses pour enfants au-dessous de 15 ans 10Prix.—10fr.t5fr.,4fr.,3fr., 2fr., 2fr., 1fr., 1fr., 1fr., 1fr. Courses pour hommes. 2 courses 6

Prix à chaque course. —10 fr.,

5

fr.,

4

fr.,

3

fr.,

2

fr.,

1

fr.

Prix à chaque course. —10 fr.,

5

fr.,

4

fr.,

3

fr.,

2

fr.,

1

fr.

4

Courses pourfemmes portant une cruche sur la tête. 2 courses 6

-

Prix à chaque course. —25 fr.,

20

Prix à chaque course. — 40 fr.,

30

-2

fr.,

10

fr.,

5

fr.

Courses pour chevaux de toute provenance montés par des Malgaches. courses

:

4

fr.,

20

fr.,

10 fr.

A l'issue des Courses

Courses de Canards sur le lac d'Anosy pour enfants au-dessous de 15 ans (Cinquante Canards) SEPT HEURES

DU

SOIR

HUIT HEURES

DU

SOIR

SALVES D'ARTILLERIE ILLUMINATIONS DE TOUS LES ÉDIFICES CIVILS ET MILITAIRES

FEU D'ARTIFICE NEUF HEURES

A l'issue

-Place

ITINÉRAIRE,

du Feu d'Artifice

RETRAITE AUX FLAMBEAUX Mahamasiult, rue Gourbeyre, carrefour Lubel't,

raedi l'AmirU PicrrJ, avenue de France. Le Capitaine d'Artillerie de la Marine, Maire,

aues

Les propriétaires de chevaux, mulets paraître lettrs leurs montures désireront faire f«lir(~ [)araitre iiionttires au. ou bOlllTillLWtS qni (lé~,ireront

L. DESLIONS.

devront en faire la déclaration à

la.


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