Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/11/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/11/13.

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immeubles..

4° A

SOMMAIRE

ces

l'inscription des droits et charges sur

novembre courant. Secrétaire chef toire

Les sous-conservateurs auront III. droit aux salaires fixés par l'arrêté 1110, du ART.

Partie Officielle AIlRÊTÉ

--

Partie non officielle

-

-

LES NOUVELLES ET INFORMATIONS. LIGNES DE RAVITAILLEMENT.—TERRITOIRES MILITAIRES.

PARTIE OFFICIELLE

:

Arrête

4

créant des sous-conservateurs de la propriété foncière àTamatave, Majunga, Diégo-Suarez et Nossi-Bé. a.rrêté élevantM. Breton, contrôleur des mines, de son grade. à çlasse la 3, A.RRÊTÉ des avocats-défenseurs. nommant ARRETÉ ouvrant un crédit de dix mille francs à M. le chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, ordonnateur secondaire. ARRÊTÉ nommant un secrétaire indigène de 2' classe. DÉCISION créant une commission chargée d'élaborer un rapport sur la création des montsde-piété. NOMINATIONS dans le personnel indigène.

NÉCROLOGIE.

;

Sur la proposition de M. le Procureur Général chefdu service judiciaire Le Conseil d'administration entendu,

-.

Général en terriART. 1. M. Louveau (Jules-Auguste-Clédu service des domaines, ment), ancien notaire, ancien suppléant de civil, le conservateur de la propriété foncière, et les juge de paix, est nommé avocat-défenseur administrateurs en chef des provinces sakala- prèsles juridictions civiles et criminelles franves de la côte N.-O. et de Maj unga sont char- çaises et mixtes et devant la juridiction admigés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécu- nistrative de Tananarive. tion,du présent arrêté. M. Hugnin (Jean - Adrien - ArART. II. Fait à Tananarive, le 4 Novembre 1897. mand) est nommé agréé près les juridictions civiles et criminelles françaises et mixtes et GALLIENI. devant la juridiction administrative de Tananarive. ARRÊTÉ 1112 GOUVERNEMENT ART. III. M. Cavet (Joseph), licencié en GENKRIL contrôélevant M. Breton, droit, est nommé avocat-défenseur près les leur des mines, à la 3e classe de son juridictions civiles et criminelles françaises grade. et mixtes de Majunga. M. Gasparin (Charles-Marie-LuART. IV. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada- cien), licencié en droit, est nommé avocatprès juridictions défenseur les civiles et crimiDépendances, et gascar nelles françaises et mixtes de Tamatave. décembre 1895 et 30 juillet Vu les décrets des 11 ART. V. —M. Wickers (Thomy) est nommé 1897; agréé près les juridictions civiles et crimiVu l'arrêté du 12 décembre 1896; Sur la proposition de M. l'inspecteur des travaux nelles françaises et mixtes de Tamatave. publics chargé du service des mines, ART. VI. Le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du Arrête Le

ART. IV.

-

-

-

:

-

présent arrêté.

ARRÊTÉ 1111 ART. I. -M.Breton, contrôleur des mines, est Fait à Tananarive, le 5 Novembre 1897. créant des sous-conserva- élevé à la 3e classe de son grade. GALLIENI. tions de la propriété foncière à Tama- ART. II.—Ses appointements sont fixés à six Par le Gouverneur Général tave, Majunga, Diégo-Suarez et Nossi- mille francs par an (solde d'Europe 3.000 fr.) Le Procureur Général,

GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

Bé.

gascar et Dépendances, Vu les décretsdes 11 décembre

; le décret du

1897

1895

et

30

16 juillet 1897,

juil-

portant règlement sur la propriété foncière dans la colonie de Madagascar et Dépendances, promulgué par l'arrêté 19, du 25 août 1897 Sur la proposition du chel du service des domaines, conservateur de la propriété foncière ; kous réserve de l'approbation ministérielle. Vu

chargé du

M.l'inspecteur des travaux publics, service des mines, est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui aura son effet à compter du jour de sa notification à l'intéressé. Fait à Tananarive, le 4 Novembre 1897. GALLIENI. ART. III.

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada1 let

:

;

:

Le Directeur des Finances et du Conttôle, CRAYSSAC. GOUVBRNBMENT

GÉNÉRAL

Arrête

-

Vu

fenseurs.

ARRÊTÉ 1113 nommant des avocats-dé-

Art. i, Il est créé, dans chacun des arrondissements judiciaires de Tamatave, MaLe Général commandant en chef du Corps junga, Diégo-Suarez et Nossi-Bé, une sous- d'occupation et Gouverneur Général de Madaconservation de la propriété foncière. gascar et Dépendances, ART. 11.Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet les procédé, dans sous-consera 1897 servations Vu l'art. 23 du décret du 9 juin 1896 ; ta A l'immatriculation des immeubles 27 avril 1897 ; l'arrêté du l'art. Vu de 11 2° A la constitution des titres de propriété ; Vu les délibérations de la Cour d'appel de Tana30 A la conservation des actes relatifs aux narive en date des 21 juillet, 8 et 22 septembre Immeubles immatriculés

Il :

;

;

;

1897;

DUBREUIL.

ARRÊTÉ 1114 , de dix ouvrant un crédit mille francs à M. lechef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, ordonnateur secondaire. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet

; Considérant la nécessité d'améliorer l'installation

1897

actuelle du service du trésor à Majunga,

:

Arrête

Un crédit de dix mille francs est ouvert à le chef d'Etat-Major, faisant foncART. I.

M.

tions de Secrétaire Général en territoire militaire, ordonnateur secondaire, pour l'acquisition et la mise en état, par le chef du service des bâtiments civils, du terrain et de l'immeu-


ble actuellement occupés par le service du trésor à Majunga. ART. Il.-Cette dépense sera imputée au budget général de l'exercice courant, chap. IX, art. 3, dépenses imprévues. ART. III. MM. le chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, ordonnateur secondaire, le chef du service des bâtiments civils, le trésorier-payeur et l'administrateur en chef de la province de Majunga sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

-

:

Fait à Tananarive, le 6 Novembre 1897. Vu GALLIENI.

Le Directeur des Finances et du Contrôle,

raient être consentis par le Gouvernement, aux particuliers. ART. II. M. le directeur des finances et du contrôle, président de la commission, est chargé del'execution de la présente décision.

-

CERCLE DE MORAMANGA LISTE

des gouverneurs, sous-gouverneurs, chefs de district et chefs de village.

CRAYSSAC.

1

NOM

ARRÊTÉ 1117 GÂNEIAL nommant un secrétaire indigène de 2e classe.

du district

; l'arrêté du

1897

Vu

1895

et 30 juillet

;

septembre 1896, divisant l'Imé-

21

rina en cercles militaires Vu l'arrêté du 23 février 1897, fixant la nouvelle répartition des divisions administratives du 2" territoire militaire; Vu l'arrêté du 27 mai 1897, instituant deux classes d'officiers-adjoints aux sous-gouverneurs et deux classes de secrétaires Sur la proposition de M. le chef de bataillon commandant le cercle de Tsiafahy,

;

Arrête:

-

Raboanary est nommé secrétaire de 2e classe du sous - gouverneur d'Ambohitrandriamanitra, aux appointements annuels de 300 francs, en remplacement de Ratsimba, révoqué. ARTICLE UNIQUE.

:

Fait à Tananarive, le Vu

Le Directeur des Finances et du Contrôle,

8

Novembre 1897. GALLIENI.

CRAYSSAC.

DÉCISION 308 GÉNÉRAL créant une commission chargée d'élaborer un rapport sur la création des monts-de-piété. GotTVIRNEMKNT

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-

gascar et Dépendances,

Considérant l'utilité de faire disparaître les pratiques usuraires usitées par les indigènes, en mettant à la disposition des Malgaches un moyen de crédit régulier; Considérant les services que pourrait rendre aux colons la création d'établissements de crédit leur permettant de se procurer des ressources immédiates pour faire lace à des besoins pressants,

:commission composée

Décide

: MM. Crayssac, directeur des finances et du

ART

I. —Une

de

contrôle, président.

NOM

dans lesquelles des prêts hypothécaires pour-

1

des Villages

.Rur-;rsoAToHAINA, RAINILOBO,

NOMS

des Chefs

I

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Andoharano

Rainibotokiaboni j^î Rainimahy *(3) Rainibahady

Rainibao3

gouverneur, sous-gouverneur

iMoramanga

Randreza (1) Ralaimanoro Raleva Rainimavomita Rambatoroa Rainivao

Sabotsy d* Ambatorao

Secteur de Moramanga,

Anjiro

Rainilobo Rainimarolahy Rahehena Rainimamonjy

i

Ramandiny

(2s

Ambodiakondro V Randriamarina Ampasipotsy Rainimaditroa (ti (1) t Analamazaotra Sabotsy Raini Andranomavo Rariamaro (4) boto ! AmbohimanarivoRatsinjovina Ralllltsamba g , Amboh Rakotoinanga Ramiera jRampatlo S Anosimanarivo Ratsimiray Rainivana -gS Rabemangahasa I< Antsatsàka g Ranga f Ambohimarina Nahasma Ralaipatsa £ PS Analalava Tsifotonina Ramahano (4/ Ambohi RamaMorafeno Rajohary AmbohitBimana - f Randrimavo (1) trambo rolahy Ambohitrevo Randrianjaka 1 Ramaralaty (2) trika Ranaivo Tsima- Rananaikv Ramanavanana (3) Rana- ( Antanimarina (l) Ambohitranjavidy Ratsimamo naikv hatra. Manakasina j Taimpatsamanta(2) [ Tsimatabilany Randriamanaiky ( Ralamijery f Ambohiboanjo Ratsiringitra Amboh idranavao{ Radaka Rainibodo (1) gj îTma,na- Randri- J Antoby Ambohidranavao Razakasiambo tsara anekena Mahatsinjo Ralairona (1) Ambohimanal Randriamiadana AmbodinifodyRatnivoatavoa Ratsitantana 2t I Manarina Ratsimotsimiova g ( Ratsiory (3) I Ambohibary Randriamihay Ambelanitra Randriambololo Anibo V Androfia Ramaromarina » dinifo.Rai Ambalahorone - Ramantra (1) h) Andriantompoina Ankanoatra 1 ketaka d. Rarika dy 2® Rasara ( Maroharona Ratsimanoha h\ Miadane Ralafy o jf Ambodiaviavy Ratsizafy Ratrimofay d* ,.. 5>5 Marovoay Ratsimandarariny Vodiriana Rainimora I Mahatsinjo Ratsiankerana d* Ravosika (2) Sahendrana Rabehy ¡( Rainindrona ¡i! j[1) ¡ RandrianomimaI AmbohitrandriaAnzo Raini Aujomakely Rainingavy 2 makel ranana na nana Andreba Rainilafy Sarodrivotsa Ralairona ( Andranomalaza 1 Ravelo Marofody Rainitsimiaraka 22o Ravelo <j Ambaniala Ravelo ! Ratsimotsimiova (t) l, Ramanana Ambohlberango a f AmbohimianafsiRabezara f ka hiberan- nanaAnvondlrlana RalDlIoro < <i ,, Rasambo Befalatanana Ambodirano Ratrimomanaka Rainaditra Fierenana Rainifangeda 1 Andranokaboka c> ci Tsarafasina. Rainiampombo Secteur de Réparasy. Ambonjy Ratsiatsipy Ramena. js RAMANALMA, sous-gouverneur. Rainizanaka tsxs I Ambodimanga S Amboarina „ < Randrianarivo Andakana Lehentina iAmparimazava Amboditro Rainizaka Rainisoalobaka Tsaratampona Rainisodt Raini - Morafeno Lahimena BeparaMandida soamo- Ankeniheny Radia ,, Ambohibary 81 dy Andiramany Angadiaboy •S Laitsova I Soavony Lehovalahy Ankadikely Ambodirano « Rainibaomonjy .eRatsiza Mangabe Ramanatina S/gr. Beparasy Il j o Rabetahiry Manjanarivo Masindrano f Randriantsimo -9 Ankentana - Masin- Ankadibe Rainllefasina 5 1 l'a Slf Ambatoharanana Rabiby drano Ambohibary sud Botomena < Randriamanaiky nio Bevalanirana Beparasy Randriamaro Antoby Lenaondry Amboapanopo Amba. Rainibotomamory Sahamanana Ramena Ambatomarma tomanRamen Randriamahatsan Maharidaza Andriamoro Ambonirano na ( Ambohimasina Lezoma gana Ratsiolaka Soanierana Rainibetoandro .am Randriamitovy Ambohidava Bero Amboasary Randriantsalama l Ambodivoara be;oan-i Ambohimanana Berara Randriamanitrolo. Manasl1 Maromaninana dro Analavory na Rainaro 1 na 1 Ambohibary Randrianime Vohitrarivo Rainisandriaka Anosindrano AndriamahavanoRabeso Vohitra- Raini- Antsaka na sandria- Andapa Behova rivo J Ambohimarina Randriantoka f Maromby Rainibetoandro ka I Ambohipasina Maharo l Manakana Benala I Mahazina RandriampanamAmbohitrapanga Mahosaka f bony Lahahamy Ambohimiadana Ramahay Amhnhî Mahosa-J Ambalohorina Rainimamonjy Ambohimatsijo Vohitakona Randremana itrraapnoon ka Ambohibary nord Rainimisy Ambohidobo ga [ „ Beparasy » Ambohihary It Rainigororao Manarifafana Randriantsivo Fenotsara

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est chargée d'élaborer un rapport et un projet de règlement sur la création de monls-de-piété dans la colonie, et d'étudier les conditions

RAINIBOTO, sous-gouverneur

J'II"

NOM

I

Membres

Secteur de Sabotoy.

VILLAGES

du Chef

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général du Mada-

gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre

Soamanandrariny Rainivarika Sandrakotatra Marosaina Ambohiboangy Ihotika s Andranoherana Ambodivoandro zana Betoko Ambohimarina Miherenana Antanambo

Fait à Tananarive, le 4 Novembre 1897. GALLIENI.

DISTRICTS

GOUVERNEMENT

Pays de Lakata.

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Antsahalava Soandry Ambohimanga Andakakely

Arobo- Mima Ambo-

Lerony Kotomanga Rainizanaka Rainivelonandro

PARTIE NON

AmbohidoboRainitsinjehena Randriamifonana Andratenenina Rainigavo S Arabohimanan -

NÉCROLOGIE

dray Ambatoarana

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et

J4

Ralambo Randriamifidy Antanamboa Ratsilazana Antaniboanjo Ambohimanarivo Rainikalakely Ambolomborona Rainitanjaka Amborokahaka Rainimafinantra

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Secteurde Mandlalaza. sous-gouverneur f Ambohimiadana Rafaralaingita

RASAFY,

Rainikalo I Rainivao H > l Ranaivo "ga Rainivelo Randriamana Randriamahaivo S Ambodihas a Rainizafilzimiadi3 Ambondrinono S trv 3 I Ambohidralambo Ratsiorv Ramaharitra I Ambonga .9 3 Amoromandia Randriatsoa Razakininosa Amboaravoanjo Ambohimanjaka Rainitsimanohatra g K 3 Ramanitra Antanifotsy a I Vodivato Randriamiasaka •S 1:1 â Ambohitamotamo Randrianikena. Rain'kotoroa Antsahadriana Andrianantovana C Ambohidravoy il Rasava Ambohibato aAmpasimpotsy Razikaniboto Razaka Mandialaza AmpanangaaaRandriamahazaka Razafimbelo a Ambohibary Rakotovahina Amboasary Rainimanambololona ! 2 Rainivao < Tsaratelo 1 Ambohitrampancq Ralaimaro "S a I ga Rabe Ambongatava Ramahika Amboriga Randriamanana Ankisatra Ambohibato Randriamahoaby AIBDO.jariane-\ Randrianfonany Antseva ftibato vo Ratrimatsara Ambohibary Ratsimba [ Ambohimanana Rainisafimanoa Ambonga Andranovola Rainisafivar o Rainivao Rainidano Rainimalimanga Ambohidialahy .: 'C Raimanjafy Antambatsara a Randriamanabari.2 Miarinarivo .s Ç4 a na Ampasakambana Rainisafibelo i Ratoandro { Analabe g Ambohitrinité Rainipatsa c Ambohimandrano Rabako .2 lSs Ravahoaka 1 Amboniriana rt g S < Ambohidavo Ramaroserana ej

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Ambodirano Ambilona Ambohimanoina

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commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance dela Colonie la nouvelle de la mort de M. le lieutenant Dejoux, de l'infanterie de marine, tué à l'ennemi le 26 octobre Le Général

1897. Né le 15 septembre 1867, à Mont d'Origny (Aisne), M. Dejoux entrait à Saint-Cyr en octobre 1887. Il en sortait le 1er octobre 1889 avec le grade de sous-lieutenant.

Plein d'ardeur, recherchant les occasions de se distinguer et de faire campagne, il demandait et obtenait de servir dans l'infanterie de

marine.

Affecté au 8e régiment à Toulon, il était envoyé quelque temps après au bataillon de tirailleurs malgaches de Diégo-Suarez. Promu lieutenant le 4 décembre 1891, il rentrait en France au mois d'octobre 1893 et était classé au 5e régiment de l'arme à Cherbourg. Appelé àfairepartiedu corps expéditionnaire,

Dejoux revenait à Madagascar en 1895 et faisait preuve, durant toute la campagne, de beaucoup de courage et d'énergie. Il assistait aux affaires du 21 août et des 29 et 30 septembre, et s'y faisait remarquer par sa bravoure et son sang-froid. Classé au régiment colonial 22 mars 1896, il prenait part à de nombreuses colonnes contre les rebelles. Il méritait, par sa brillante à l'ordre du Corps d'occud'être cité conduite, j pation, le 20 juillet, avec la mention suivante : montré, le 28 mars 1896, au combat d'Ala« a tsinainy, une bravoure et un entrain remarquables, en culbutant a la baïonnette un groupe de rebelles absolument fanatisés. S'est distingué à diverses reprises dans les opérations autour d'Anjozorobé, du 22 avril au 24 mai, et a fait preuve, le 31 mai, à Vohilena, comme dans toutes les opérations qui lui ont été confiées, a AmanakanaRafarilahy de beaucoup d'intelligence, de vigueur et d'auRainitsimonoka 5 i Antanjona dace M. Il était cité une seconde fois à l'ordre Randriamarina Marom'mana du Corps d'occupation le 10 novembre 1896 avoir fait preuve d'une intrépidité Secteur de Didy pour « digne des plus grands éloges, le 15 octobre ANDauMANARIVO, sous-gouverneur 1896,surl'Amberokely, en chargeant àla baïonRavezo Ambohijanahary nette, avec une dizaine d'hommes, de nomI Anjohibe Rainiandrisoa Indriantsimihoatr: breux groupes de rebelles déterminés, qui Ambodifana Rainijery Vohidrazana subir des pertes sensibles à faire de venaient Ramahasafy > J Andrombo détachement Ramanana Ambohimanina son Indriambolahasim II Rengaina de ces brillants services, M. récompense En Randriamora Fenoarivo [ Sahantelo Ratsiarahina le lieutenant Dejoux avait été, à la suite d'une Rabolo Ivondrozana proposition spéciale, inscrit d'office au tableau Indnambolo Indriambolo Ambohimanjaka Ambohimanj de concours pour la croix de,1a Légion d'honaka M.

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Ambodiamontana Moratelo Ambohibe Ambohimahovoy Andranomadio Antanantsaha Ankalsikana

Raviloy Randriatrimo Imanitrarivo Andriamifahy Randriamahasa Betsivakina Itsirenana

Messieurs les abonnés qui résident dans la colonie sont priés, quand ils changent de poste, de vouloir bien en informer l'administrateur de l'Imprimerie officielle, afin que leur adresse soit rectifiée au fur et à mesure de leurs déplacements et qu'ils n'éprouvent, de la sorteau'fW\ rzLard dans 1a seroice dujournaL

naliers contre les bandes sakalaves. C'est au cours d'un de ces engagements que le lieutenant Dejoux est tombé mortellement atteint d'une balle à l'abdomen. Officier-intelligent, instruit, d'un caractère doux et affable, mais d'une audace que rien n'arrêtait et d'un calme à toute épreuve devant le danger, M. le lieutenant Dejoux s'était, par ses vertus militaires et privées, concilié l'estime et l'affection de ses chefs et de tous ses camarades. Sa mort met en deuil Corps d'occupation et, son nom s'ajoutera à la liste, déjà longue, de ses camarades de l'infanterie de marine, qui ont donné leur vie en combattant pour la France à Madagascar.

le

4 Nouvelles et Informations commandant en chef et les officiers du Corps d'occupation prient MM. les fonctionnaires civils et les membres de la colonie française de vouloir bien se joindre à eux pour assister, le mardi, 16 novembre, à 8 h. i/2 du matin, au service funèbre qui sera célébré à la cathédrale de Tananarive, à la mémoire de MM. le capitaine ChateauneufRandon, les lieutenants Dejoux, Turquois, Randey, Chambaud et Bellier, qui ont succombé en octobre 1897, soit devant l'ennemi, soit à la suite de maladies endémiques à Madagascar. Le Général

**

le chef de bataillon Pourrat, commandant le cercle d'Anjozorobé, signale un curieux phénomène météréologique observé dans l'aprèsmidi du 2 novembre. Quarante minutes environ après les secousses de tremblement de terre ressenties à Anjozorobé, par un beau soleil et par un ciel pur, la foudre est tombée sur une case occupée par des tirailleurs du poste d'Ambatoifsaorana. Elle a brisé une poutre de l'étage supérieur et a couru, sousforme de boule de feu, tout autour d'une chambre où étaient assises deux femmes de tirailleurs, qui n'ont eu aucun mal. La boule de feu a pris ensuite une forme de disque aplati, qui s'est glissé à travers une mince fissure, puis est tombé à terre, laissant un large sillon sur le crépissage de la maison. Un tirailleur qui travaillait à un mètre seulement de cet endroit n'a ressenti aucune commotion. La foudre est tombée une seconde fois et a dégradé le mur de la maison voisine. M.

Un incendie a détruit, dans la soirée du 7 novembre, le blockhaus Analamiranga, situé dans le secteur de Bétafo. Aucun accident de personne ne s'est produit

;

et l'armement, ainsi que la plus grande partie des approvisionnements, ont été sauvés queleffets d'habillement, d'équipement et de ques neur. seuls été brûlés. campement ont envoyé à Morail novembre 1896, était Le 1er Le sinistre a pour cause une imprudence d'officier de remplir les fonctions manga, pour renseignements du cercle, dans lesquelles il se commise par un tirailleur malgache qui, malfit remarquer par son zèle et son esprit d'ordre gré les recommandations faites à diverses reprises, s'est endormi avec une bougie allumée à et de méthode. Tout dernièrement, il venait d'être classé au côté de son lit. cercle de Betafo, lorsque survinrent les inci• « fut désidents du Menabé. Sur sa demande, il Un hôpital mixte, dû à l'initiative de Mgr gné pour faire partie du détachement fourni Crouzet, est en voie de création à Fort-Dauphin. Cette installation a été commencée dans les par le cercle pour renforcer la ligne de communication entre Bemena et Ambiky. En route, conditions suivantes': la petite troupe a soutenu des combats iourA l'arrivée ù Forl-Daughiadu -te Q*

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légion, de nombreuses indispositions étaient constatées parmi les soldats, éprouvés par le brusque changement d'altitude et de climat. Faute de locaux disponibles, et pour éviter une aggravation qui se serait certainement produite, si les malades avaient dû continuer à loger sous des paillottes, Mgr Crouzet a mis spontanément à la disposition du capitaine Rrulard le petit hôpital qu'il faisait alors construire pour les Européens et créoles de FortDauphin. Les travaux, continués sur les indications de M. le docteur Lejonne, furent rapidement achevés et complétés par une petite pharmacie et une salle de visite. Grâce à os mesures et aux soins prodigués a nos malades, l'état sanitaire s'améliora rapidement et est aujourd'hui très satisfaisant. D'autre part, des consultations et des soins gratuits ont été donnés aux fonctionnaires, colons et indigènes. M. le capitaine Brulard a adressé des propositions au Gouverneur Général pour l'adjonction de quelques bâtiments au nouvel hôpital, qui est appelé à rendre les plus grands services aux colons et à la garnison de la province de Fort-Dauphin. »•

l'administrateur des colonies, chef de la province de Tamatave, a accordé, conformément à l'arrêté du 2 novembre 1896, des titres d'occupation provisoire de concessions domaM.

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Sœurs de Cluny. demeurant à Tamatave.

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———————————

LES LIGNES DE RAVITAILLEMENT Arrivée à Tananarive d'un convoi de voituresvenant de Maevatanana. La route yde Tananarive à Tamatave.

«Mercredi dernier,

-

novembre, un convoi de 24 voitures, composé en partie de voitures Lefebvre,en partie de voitures en bois avec essieu et roues en fer, faisait son entrée à Tananarive, venant directement de Maevatanana. M. le lieutenant-colonel Lyautey, commandant du cercle d'Ankazobé, qui a accompagné le convoi depuis son départ, a fait toute la route sur une charrette anglaise, qu'il s'est fait récemment expédier de France. L'arrivée, sur la place Jean Laborde, de cette longue colonne de voitures, a causé chez les Malgaches un profond étonnement et a excité vivement leur curiosité. Le long parcours que ces voitures venaient d'acccomplir, ayant été bientôt connu de tous les indigènes, leur a fait comprendre l'utilité de ce mode de transport et a contribué, sans aucun doute, a développer chez les plus intelligents d'entre eux, les idées de progrès et a leur faire apprécier les avantages que leur procurera notre occupation. L M. le lieutenant-colonel Lyautey a fourni es renseignements suivants sur la marche de qç convoi, qui avaitoUi jargauisc eu vue. ds 10

ravitailler en riz les principaux postes de son

cercle.

Les 24 voitures (22 voitures Lefebvre et 2 voitures en bois, achetées à la Cie Suberbie), attelées chacune de 2 mulets, ont été amenées à

Tananarive sous la conduite du lieutenant d'artillerie de marine Bourrat. Elles ne formaient qu'une partie du convoi, composé au départ de 106 voitures, qui a assuré le ravitaillement, jusqu'à la fin de la saison des pluies, des secteurs d'Andriba, de Kiangara et d'Ankazobé, parla nouvelle route de Majunga à Trnanarive. Ce convoi a fait la route dans des conditions particulièrement défavorables en raison de la saison avancée et de l'imminence des pluies. Il n'a. pu être exécuté qu'à la dernière limite, pour permettre d'achever les aménagements de la route sur tout son parcours et en raison surtout du retard de l'arrivée à Majunga de l'approvisionnement d'orge nécessaire aux mulets pour leur trajet. Dansces conditions, et faute de pouvoir organiser d'avance des dépôts d'orge et des relais d'animaux, il a fallu que le convoi s'alourdisse de ce qui était nécessaire à sa subsistance et que les mêmes animaux fassent tout le trajet. L'orge, arrivée à Majunga le 1er octobre, a été embarquée le 2 sur des chalands remorqués par des bateaux de la compagnie Suberbie, ainsi que tout le riz destiné au ravitaillement. Cet approvisionnement est arrivé à Maevatanana à partir du 15 octobre. La 3e compagnie de conducteurs, sous le commandement du lieutenant François, quittait à la même date Majunga par voie de terre, pour se rendre à Maevatanana, à l'effectif de 300 mulets et 300 conducteurs. Elle prenait en passant à Marololo 425 voitures Lefebvre faisant partie du matériel mis en état, depuis 6 mois, par le garde d'artillerie Pauchard et les amenait Maevatanana le 16; quelques jours plus tard, 106 voitures attelées de 2 mulets chacune, avec un certain nombre de mulets haut le pied, chargées en moyenne à 380 kilos, quittaientMaevatanana en 5 échelons, les 19, 20, 21, 23 et 24 octobre; 14 voitures et le reste des mulets restaient à Maevatanana pour parer aux éventualités. L'ensemble du mouvement était dirigé par le capitaine d'artillerie Mauriès. Le trajet de Maevatanana à Andriba est de 150 kilomètres par la route militaire faite pendant l'expédition. Il devait comprendre seulement six étapes de 25 kilom. coupées par un jour de repos. Mais la route, restée sans entretien depuis trois ans, a subi de nombreuses détériorations; en outre, tracée d'après des nécessités stratégiques et dans des conditions de rapidité qui n'ont pas permis de contourner les accidents de terrain, elle présente des difficultés spéciales. De plus, cette première partie du trajet a coïncidéavec une période d'orages très violents et quotidiens qui, dès le premier jour, ont enlevé les ponts de fortune faits en vue de la saison sèche. Enfin, les mulets n'avaient jamais été attelés, faute de voitures à Majunga; ils n'avaient pas d'entraînement et venaient de subir une période de rationnement, par suite du manque d'orge; d'autre part, les conducteurs sénégalais étaient en grande majorité de nouvelle levée. La première partie du trajet s'est donc faite dans les conditions les plus défavorables et il a &Uu l'énergie etle dévouement de lbut Im-

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personnel pour triompher des difficultés du début. Le premier échelon, parti le 19 et arrêté le premier jour devant les ponts à rétablir, est arrivé le 27 à Andriba, après un jour de repos à Andjiéjié ; il a donc mis huit jours, au lieu de six, pour faire 150 kilom. en raison des obstacles dont il vient d'être question mais les travaux de réparation pratiqués au fur et à mesure ont permis aux échelons suivants de gagner du temps et le dernier est arrivé dans le temps réglementaire, le 3 (sept jours, dont un de repos.) Sur ces 106 voitures, 5 seulement sont restées en arrière, 2 par accident, 3 par suite du déchargement provenant de la consommation journalière. Sur24Q mulets mis en mouvement, huit seulement n'ont pu suivre, par suite de maladie ou de mortalité. Sur les 2 premiers échelons arrivés à Andriba les 27 et 29, a été prélevé le convoi de 50 voitures destiné au ravitaillement d'Ankazobé. Parti d'Andriba en 2 échelons, les 29 et 30, après un jour de repos, chargé à 350 kilog. en moyenne par voiture, il est arrivé à Ankazobé les 3 et 4 novembre en six étapes (marche normale, pourun parcours de150kilom.), sans repos et sans laisser en arrière ni une voiture, ni un mulet. Le 31, est parti d'Andriba un troisième échelon de 10 voitures destiné au ravitaillement des postes intermédiaires de la route, entre Andriba et Ankazobé. Enfin, d'Ankazobé, après 2 jours de repos, est parti le 7 novembre un dernier convoi de 24 voitures avec 51 mulets pour Tananarive, convoi uniquement chargé de quelques objets de matériel et de bagages. Il n'y avait pas lieu de transporter d'approvisionnement à Tananarive, mais il était indispensable de compléter l'expérience de viabilité de la route. Le convoi est arrivé à Tananarive le 10 au matin, ayant fait une marche normale de100 kilom. (exactement 99 kil. 800) en 4 jours. L'ensemble de ces convois a transporté, comme chargement utile et en dehors de la nourriture des animaux et des conducteurs 33.500 kilos, savoir AAndriba 10 tonnes de riz pour ravitaillement de la 14° Ci8 de tirailleurs algériens et de gérance d'annexe. Pour le secteur de Kiangara : 10 tonnes 1/2 de riz destinées au ravitaillement de la4* Cu malgache et une demitonne de matériel. AAnkazobé: 9 tonnes de riz; 1 tonne 1/2 d'orge; 2 tonnes de matériel. Ce convoi organisé à l'extrême limite de la saison sèche a remplacé 21.500journées de bourjanes. Les salaires de ces porteurs auraient représenté a peu près mathématiquement les dépenses nécessitées pour le convoi (transport de l'orge, perte de mulets, retour d'une partie des animaux par les chalands à cause de la saison). Maisl'essentiel est que ces 21.500 jourr.ées de travail sont gagnées pour la culture. Les voitures ont marché sans être dételées sauf en seul point, à la trani déchargées versée du Mamokomita, au sud d'Andriba, où il a fallu recourir à un transbordement des charges, sur un parcours de 500 mètres. Enfin, en trois points seulement, il a fallu s'aider de bourjanes pour pousser aux roues. Au sud d'Andjié¡iÓ à fe côte d'Antammetrj

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(au sud du Mamokomita) et à la montée des côtes entre TsimandryetAmbohidratrimo. ETAT Les renseignements donDE LA ROUTE. ns par M. Plasse, et insérés au Journal Offi-

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cieldu 30 octobre, étaient complètement exacts à 1époque où ils ont été recueillis, c'est-à-dire a la fin de septembre mais, dans les six semaines qui ont suivi, un dernier et très vigoureux effort a été fait et a modifié très notablement la situation. La route peut être divisée trois sections: en kG Suberbieville Andriba; à 2° Andriba à AnaZobé; 3° Ankazobé à Tananarive. 1. DE SUBERBIEVILLE A ANDRIBA. C'est la route du corps expéditionnaire la nature du sol en a assuré sa conservation d'une manière remarquable néanmoins, comme on l'a dit plus haut, les conditions particulières dans lesquelles elle été faite imposent, la rendre a pour vraiment charretière, qu'on la reprenne sur lot rOlnts, son parcours, et que même, sur plusieurs modifie tracé. radicalement le Tous on les ouvrages d'art à faire: d'ailleurs, sont y trois seulement présenteront quelque imporl'Ampagirihy, Marokoloy et le sur Kamolandy.

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II. de

D'ANDRIBA A ANKAZOBÉ.

des pluies se chargera de montrer les rectifications à faire, en détruisant, sans aucun doute, certains ouvrages et certaines parties de la chaussée. Cette indication expérimentale mettra en lumière les défauts de construction et permettra, l'année prochaine, d'y remédier

d'une manière définitive. Une des critiques les plus sérieuses et les plus justifiées adressées à la route de Majunga, consiste dans l'absence de population et, par conséquent, de ressources surune grande partie du parcours entre Ankazobé et Suberbieville. Cet inconvénient a déjà été atténué en partie de la façon suivante entre Ankazobé et Andriba, à chacune des étapes de 25 kilomètres et à hauteur de points d'eau abondants, ont été établis des villages militaires, constitués chacun par 10 ou 15 tirailleurs de la 14" compagnie malgache, dont les familles ont été attirées parles avantages ci-après concessions de rizières à titre de propriété, première mise de bœufs, d'animauxde basse-cour, de porcs, de seenfin, avances deriz. Chacun mences,d'outils de ces postes est commandé par un gradé français et comporte une installation pour les passagers. Cette organisation a rapidement réussi et a été des mieux accueillies par les tirailleurs les groupements se sont formés et, dès maintenant, sur cette partie de la route, le voyageur peut être assuré de trouver à chaque étape un gîte et quelques ressources. Entre Andriba et Suberbieville, cette organisation ne peut être appliquée complétement cette année, faute d'éléments et de temps cependant, un poste organisé dans les mêmes conditions, avec 13 miliciens sous le commandement d'un garde, est déjà établi à mi-chemin à Antsiafabositra (qui remplace Andjiéjié). Enfin, un village indigène se reconstitue au passage du Kamolandy, à une étape d'Andriba, et un village-poste de la compagnie Suberbie existe déjà à Andranobevava, à une étape de Suberbieville. Il ne reste donc plus que deux gîtes à créer de toutes pièces, pour que cette section soit également jalonnée de 25 en 25 kilomètres.

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pruntant presque constamment des lignes de crêtes. Ce tracé, et déterminé par le reconnu capitaine Mauriès, n'exige, le parcours de sur 150 kilomètres, deux ponts sérieux, aux que traversées du Mamokomita et du Manankaso. Le premier est à faire et, comme on l'a indiqué Plus haut, transbordement a été nécessaire un k ce passage. Le second pont, terminé auj.ourd'hui, a été construit par M. le garde d'artillerie RebutTat. Depuis six semaines, les lieutenants d'artillerie Tremollières, Bourrât, le lieutenant d'infanterie de marine Trestournel, l'adjudant de tirailleurs algériens André et, précédemment, le lieutenant de tirailleurs algériens Claude, continuant le travail des quatre mois précédents, ont amené cette section à un état de viabilité à peu près complet sur tout son parcours. Il * ne reste qu'à aménager la montée d'AntanimeEn même temps que M. le lieutenant-colonel try, qui doit être reprise entièrement, et à faiLyautey fournissait au Gouverneur Général les re quelques rectifications de tracé destinées à renseignements qui précèdent, au sujet de la raccourcir certains tronçons. de Majunga à Tananarive, M. le chef de route III. D'ANKAZOBÉ A TANANARIVE. Cette bataillon Roques, directeur du génie et des partie de la route, entièrement nouvelle, est travaux publics, lui rendait compte, d'autre actuellement complétement praticable les travaux de la route de Tananapart, aux que voitures, sauf rectifications et aménage- rive Tamatave poursuivent danslescondise ments sur un certain nombre de points. Un tions les plus satisfaisantes. Passage avec lacets difficiles devra être abandonConformément au programme précédemment né moyennant déviation de tracé de six arrêté, les chantiers du génie ont atteint une omètres en outre, un grand nombre de aujourd'hui la Mahela et les voitures légères parties à flanc de coteau devront être élargies. peuvent actuellement monter jusqu'à cette Les ponts, très nombreux, sont établis à une nouvelle tête d'étapes. seule arche et de faible portée les culées la côte, des convois réguliers de voitures sont Sur en pierres sèches et les tabliers en madriers. Lefebvre circulent déjà entre Tamatave et AnLe seul pont important l'Andranobé devorante. Dans le cercle de Moramanga, un sera sur au pied même d'Ankazobé le garde d'artille- tronçon carrossable d'une assez grande lonrie Rebuffat est actuellement occupé déjà depuis plusieurs mois. à terminé est sa consgueur uction, qui sera terminée avant la saison Enfin, Emyrne, la route charretière, consen des pluies; établi de pont direction M. le capitaine Ruelce chevalets. truite la sera sur sous L'Andranobé été franchi à un gué très prati- lan, sera complètement achevée dans quelques a cable. Cette section de la été exécutée jours, sur tout le parcours compris entre Taroute a parlesa lieutenants Pierron et Edighoffen, de nanarive et Ankeramadinika. l'infanteriedemarine,etpar le garde d'arlilleOn peut donc prévoir que, malgré les difficultés exceptionnelles résultant de la nature du pays, une véritable route carrossable, prati'Pour cette année, la route restera dans l'état cable aux voitures en toute saison, reliera Tamaactuel. Outre lestravaux déjà prévus, la saison tave à Tananarive avant la fin de l'annue1B'J&v

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TERRITOIRES MILITAIRES CEECLE ANNEXE DE FORT-DAUPHIN le capitaine Brulard, commandant la 48 compagnie de la légion étrangère et Je cercleannexe de Fort-Dauphin, a fait parvenir au Gouverneur Général les renseignements ciaprès, sur une reconnaissance des plus intéressantes exécutée récemment par le lieutenant Cornetto dans la région d'Antanosy. Le 28 septembre, un petit détachement composé de légionnaires et de miliciens, sous le commandement de M. le lieutenant Cornetto, quittait Fort-Dauphin avec un fort approvisionnement de vivres et munitions. La traversée de plusieurs rivières, soit àgué,soiten pirogues, et la nature marécageuse du terrain rendit la marche lente et pénible. Après une grande halte à Izavia, la colonne arrivait à Ambalavana, au centre de plusieurs villages, où elle reçut un accueil enthousiaste des indigènes. Le 29, départ d'Ambalavana à 6 heures du matin et arrivée à Ste-Luce à H heures 1/4, après une traversée assez difficile de rivières, soit à gué, soit sur des poutrelles «ou des ponceaux M.

vermoulus. Les villages de la région de Sainte-Luce, autrefois très peuplés et très prospères, sont aujourd'hui à peu près déserts, par suite des incursions des pillards des régions voisines et, en particulier, des bandes de l'ancien chef Ylaivo. En raison de l'importance de Sh-Luce et de la fertilité du pays, un petit détachement s'installe dans cette localité, avec mission d'envoyer des reconnaissances pacifiques dans tous les environs et de ramener ainsi la confiance dans l'esprit des anciens occupants; cette mission terminée, le détachement ira occuper le poste

d'Ambaniazo. Le 30, à 6 h. i/2 du matin, la reconnaissance quitte Ste-Lucc, suit pendant quelque temps la plage, traverse ensuite le Manombarivo en pirogues et arrive quelques instants plus tard à Isohy, petit village de peu d'importance. A partir d'Isohy, la route longe encore la plage sur un certain parcours, puis tourne brusquement vers le nord-ouest et s'engage dans une forêt, dont la traversée dure deux heures et demie on atteint ensuite Ambaniazo. Ambaniazo est un beau village, très peuplé, très fertile et qui offre de grandes ressources en volailles, œufs et poissons. Un grand kabary y est tenu et les indigènes s'engagent à commencer au plus tôt les travaux de débroussaillement sur l'emplacement choisi par M. le lieutenant Cornetto pour l'établissement du poste. Le 1er octobre, à 6 h. 1/2, le détachement quitte Ambaniazo après avoir reçu de nombreux cadeaux des habitants des villages voisins. Après une marche de 4h. 1/2, on arrive à Manambato, dont la rivière est traversée en pirogues. Ce village n'offre en ce moment que très peu de ressources. Là encore, nouveau kabary, pour prévenir les habitants qu'ils dépendront maintenant du poste d'Ambaniazo, ce dont ils paraissent très satisfaits. La reconnaissance se remet alors en route et passe Fitamalama, Antsapa et arrive, après une marche de 2 heures 1/2* au cours de lquU,

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elle franchit un grand nombre de ruisseaux, à Ankaramania, où elle fait étape. Le 2 octobre, départ d'Ankaramania à 6 heures 1/2 et arrivée une heure et demie plus tard à Soarano, beau village situé sur l'Isama, qu'on traverse en pirogues. A 10 heures 1/4, le détachement atteint Manantenina, après une nouvelle traversée en pirogues, celle de Sarotina, affluent de droite du Manampanihy, rivière importante qui vient de la vallée d'Ambolo. Manantenina est un centre important comprenant plusieurs villages, que M. le garde de milice Corteggiani, qui commande le poste depuis quelques mois, a su grouper autour de lui et sur lesquels il paraît avoir une réelle aussi, le détachement y est-il bien influence accueilli. Le lendemain, un grand kabary réunit les tribus voisines restées longtemps remuantes toutes apportent des cadeaux. La journée est employée à divers travaux d'aménagements apportés au poste, dont la garnison est modifiée et ne comprendra plus que des légionnaires et des miliciens. Le 5 octobre, après un repos de deux jours, les miliciens la colonne quitte Manantenina suivent la route de terre, les légionnaires et les vivres sont transportés en pirogues qui remontent le Manampanihy, navigable jusqu'à Ambasimena; la profondeur très variable de cette rivière n'est pas. cette époque de l'année, inférieure à om 70, la hauteur des berges varie de 10 à 30 mètres; les rives sont bordées de nombreux villages entourés de belles cultures mais an-delà, à quelques centaines de mètres à peine, ce ne sont plus que des ondulations de terrain rocheux, recouvertes d'une brousse épaisse, qui se transforme bientôt, principalement vers le nord et le nord-ouest, en montagnes de grande altitude, recouvertes de forêts. On laisse à droite l'embouchure du Tranobé, affluent de gauehe du Manampanihy, descendant des hautes montagnes du nord et dont le lit est très encaissé et très profond. La haute vallée du Tranobé est peuplée d'un grand nombre de villages, dont le principal groupement se trouve à4 heures de marche du confluent. Pendant près de 7 heures que dure ce voyage en pirogues, les habitants, accourus sur les rives, saluent les troupes et leur offrent des cadeaux. A l'arrivée a Ambassimena, toute la population est sur le rivage plus de 200 guerriers, sans armes, tous jeunes gens solides et de belle taille, enlèvent les bagages qu'ils transportent dans les cases déjà préparées pour le détachement tout cela s'exécute au milieu de grandscris de joie. Ambassimena est le centre des villages de la tribu des Rameloko les hameaux sont nombreux, le sol paraît très fertile, on y cultive le riz de plaine et le riz de montagne, une variété de haricots assez répandue à Madagascar et un peu de canne à sucre. Les bananiers y sont nombreux et y atteignent un grand développement. Les bœufs, la volaille et les œufs y abondent mais, cette richesse productive ne s'est appliquée, jusqu'à ce jour, qu'à la consommation des habitants, dont l'occupation principale est de guerroyer contre les tribus voisines. La population, réunie dans un grand kabary, renouvelle les promesses de soumission et dé auernent à la Fçaato*

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demande unanime des habitants, M. le lieutenant Cornetto laisse les Rameloko sous la dépendance du poste de Manantenina, bien que le poste d'Andasibé, qui va être installé, soit plus proche. La raison de cette mesure est que; pendant de longues années, les gens de Rameloko et d'Andasibé ont été en état de guerre ouverte; des dispositions seront d'ailleurs prises pour atténuer au plus tôt ces haines et amener un rapprochement entre les deux tribus. Le kabary se termine par de grandes acclamations et par l'échange des cadeaux habituels. Le 6 octobre, départ pour Andasibé; la route se fait par terre, le Manampanihy coulant, à partir de ce point, presque constamment sur des rochers (sous peu, une étude sera faite en vue de connaître si quelques travaux ne permettraient pas de créer au moins un chenal laissant passer les pirogues). Le départ ne laisse pas que d'être un peu laborieux les Rameloko hésitent à se rendre chez les Zanakampela (habitants de la région d'Andasibé) leurs ennemis héréditaires. Mais M. le lieutenant Cornetto insiste, et après quelques pourparlers, toute la population valide, composée d'environ 250 guerriers, porteurs de sagaies et de quelques rares fusils en mauvais état, enlèvent les bagages et suivent la colonne. La route suit la rive gauche du Manampanihy, serpentant le long des contreforts de montagnes, presque toutes formées de roches degrés. Un des principaux affluents, le Salakalala, au courant rapide et d'une largeur de 40 mètres environ, est franchi sur des rochers, un peu en amont des cascades. La vallée s'élargit ensuite, pour arriver à hauteur du Mandraré, affluent de gauche qui, après avoir remonté vers le nord, s'infléchit fortement vers l'ouest. Cette rivière est navigable à la saison des pluies à cette époque seulement, on peut la franchir en pirogues. Après une marche de 3 heures 1/2, on arrive à Andasibé, village très important, qui bouche complètement l'entrée du Mandraré. Un grand fossé, des haies, des palissades et une enceinte intérieure blindée de grosses palanques, en font une sorte de petite forteresse. La tribu des Zanakampela offre les types les plus curieux et les plus variés beaucoup d'indigènes ont le teint jaune-rouge, déjà signalé par Flacourt; d'autres, au contraire, semblent se rapprocher de l'Arabe et même de l'Indien. Dans le kabary qui suit, la population proteste de son dévouement et s'engage à prêter son concours pour la construction des postes. Les journées des 7, 8 et 9octobre sont consacrées aux premiers travaux de défense et d'installation de ce poste. Les habitants de la vallée du Mandraré viennent en grand nombre au kabary, auquel ils ont été convoqués. Ils assurent de leur dévouement, en échange de la protection que leur donneront les nouveaux postes grâce à ceux-ci, se termineront les luttes incessantes dont ils étaient victimes et ils n'auront plus à subir les sanglantes exactions de leurs anciens rois. Le 8, le lieutenant Cornetto fait une première reconnaissance dans la vallée d'Ambolo ; après une heure et demie de marche dans un pays peu fertile, on rencontre une série de villages échelonnés le long de vallées étroites, qui sont couvertes de rizières. Il en est de aiQaie dans la vallée ds J&inuinpaoy» que l'on A la

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suit pendant un certain temps et qui coule t au milieu des rochers de tous côtés, de hautes montagnes à Le 10 octobre, la reconnaissance quitte Andasibé. Elle suit la rive droite du Mandraré, dont la vallée est enserrée entre deux chaînes de hautes montagnes rocheuses et boisées. A une demi-heure d'Andasibé, on traverse l'Echandolo,affluentdedroite du Mandraré; il a à ce moment 20 mètres de large et 0.60 de profondeur; on le traverse deux fois encore un peu plus loin, mais sa largeur diminue. On rencontre plusieurs petits villages bâtis sur les collines peu élevées au milieu desquelles serpente le sentier. Les environs sont bien cultivés: rizières, patates, manioc, etc., s'y trouvent en grande quantité. Après avoir franchi à gué le Sakondro, autre affluent de droite, on remonte, dans la direction nordouest, la haute vallée du Mandraré. La reconnaissance couche à Fitalama, qu'elle £ quitte le il au matin. Pendant près de cinq heu- * res et demie, elle gravit, au travers des roches, la pente très raide et très difficile qui conduit au col Bevava, point de séparation des vallées du Mandraré et du fleuve. Cette partie de l'étape est particulièrement pénible pour tous. On descend ensuite la pente ouest du col; Bevava ; après une heure et demie de marche, on sort de la forêt et on pénètre dans une région absolument aride, n'ayant comme horizon que de hautes montagnes rocheuses, aux teintes jaunes et offrant l'aspect de la désolation la plus complète. Au bout d'une heure, on atteint le haut Mandraré qui, à cet endroit et à cette époque, n'est guère qu'un filet d'eau coulant à travers des rochers on passe au milieu des hameaux d'Ambero et l'on arrive enfin 4 Andetra. s La physionomie générale de cette région ne saurait être mieux comparée qu'à celle de la région montagneuse d'Aden. Le sol et les villages offrent peu de ressources la chaleur y est étouffante. Il est nécessaire d'y établir un poste. r Celui-ci couvrira au nord tous les villages de la vallée du Mandraré, surveillera les hautes vallées du Mandraré et du fleuve, commandera, en ce point de passage obligé, tous les chemins venant dé la mer et gardera ceux venant de la région de Tsivory. 7f L'emplacement est choisi sur une croupe située à 7 ou 800 mètres au nord du village, Les travaux y seront difficiles, car la roche est presque à fleur de terre et les bois sont assez éloignés; mais la grande importance qu'il a au point de vue stratégique et la proximité d'un ruisseau, où une eau excellente coule en abondance, font passer sur ces inconvénients. bes gens des villages d'Ambero, ceux des villages d'Andatro et ceux des villages de la haute vallée du Mandraré viennent aux kabarys qui sont tenus pendant ces quelques journées. Tous témoignent de leur joie de voir les Français s'installer au milieu d'eux et assurent de leur soumission.

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D'autre part, une reconnaissance a été exécutée le 3 octobre par la garnison du poste de Tsilamaha. Dans l'après-midi du 29 septembre, quelques

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Antandroysarmésdefusils desagaies avaient cherché à s'emparer d'un troupeau de bœufs

appartenant au poste de Tsilamaha. Poursuivis*


Par une patrouille, ils prirent la fuite, mais 1un des leurs, Betaripy, ministre de Votoko, roi de Tsilamaha, fut fait prisonnier. Le lendemain, le fils de Votoko, escorté d'une centaine d'Antandroys, chercha à s'approcher du poste, mais celui-ci le mit en fuite. Enfin, le 2 octobre, les gens de Tsilamaha arrêtèrent deux indigènes employés au service d'un traitant européen, occupés à la récolte du caoutchouc, à une quinzaine de kilomètres du poste toutefois, ces deux individus, menacés de mort, réussissent à s'échapper. Cette série de faits ne laissait aucun doute sur l'hostilité flagrante des gens de Tsilamaha etdemandaitune répression immédiate. Lecommandant poste se décida à y procéder sans attendre le retour du lieutenant Prévôt, alors à Tarnotamo. Le 3 octobre, avant l'aube, le sergent BussIè!e quittait le poste avec 18 fusils,légionnaires etmiliciens, conduits par le prisonnier "etaripy. Après une marche des plus pénibles en forêt, la petite troupe débouchait sur une Vaste clairière, coupée et là de mamelons ça de moyenne altitude la pointe d'avant-garde signalait bientôt la présence d'un troupeau, dont les gardiens donnaient aussitôt l'alarme. Quelques instants plus tard, les rebelles, en très grand nombre, apparaissaient sur les mamelons voisins et s'avançaient à leur tour, Poussant leurs cris de guerre. Le petit détachement n'en gagne pas moins du terrain, tout en exécutant des feux de salve meurtriers pour les Antandroys, qui défendent pied à pied leurs

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Positions; mais, devant l'attituderésoluedenos troupes et inquiétés, d'autre part, par une patrouille qui menace leur ligne de retraite, les rebelles prennent la fuite en abandonnant entre nos mains un fort troupeau. Après une poursuite de quelques instants, et la nuit approchant, le sergent Bussière juge inutile de pousser plus avant pour éviter toute surprise, rassemble son détachement et reprend la route du poste, avec son butin (près de 100 têtes de bétail). t La reconnaissance>enait de se remettre en marche, lorsqu'un fort parti d'Antandroys, après avoir fait un long détour, tombait sur ses flancs et prononçait une attaque très vive sur l'escorte du troupeau. Sans arrêter sa marche, le sergent Bussière charge son arrière-garde de répondre à cette nouvelle attaque; quelques feux de salve bien ajustés et charge audacieuse de quelques une légionnaires mettent l'ennemi fuite après en lui avoir fait subir des pertes très sensibles.

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Cette reconnaissance avait pour but de faire le levédes environs et de rechercher les traces de la bande de Votoko. Elle avait pour guide le nommé Rainisoa, traitant malgache au service de M. Genny, sujet suisse et commerçant à Fort-Dauphin.. Après une marche de sept heures, en pleine forêt de brousse et de cactus, la reconnaissance débouche dans une petite clairière. Des patrouilles sont envoyées à la recherche du campement des rebelles, qui doit être à peu de distance. En effet, les éclaireurs aperçoivent bientôt les sentinelles ennemies qui poussent aussitôt le cri d'alarme. Deux d'entre elles, blessées par les légionnaires, disparaissent dans la forêt en nous abandonnant leurs armes. les fractions La marche en avant continue des ailes gagnent du terrain, de façon à entourer le campement.

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LesAntandroys, pris àl'improviste, s'enfuient dans toutes les directions et disparaissent en abandonnant leur troupeau et leur campement, où on trouve de nombreuses provisions. Emportant son butin, le lieutenant Prévot fait un détour par le nord, espérant rejoindre l'une quelconque des fractions de la bande. Il tombe bientôt, en effet, sur un fort parti antandroy, qui ouvre le feu sur nos troupes et tente un vigoureux effort contre l'escorte du troupeau. Pendant ce nouvel engagement, qui ne dure pas moins d'une heure, un mouvement offensif, conduit avec entrain par le sergent Bussière met de nouveau la bande en déroute en lui infligeant des pertes sérieuses. La reconnaissance s'arrête, vers 9 heurs du soir, dans une petite clairière et y passe la nuit. Elle rentre à Tsimalahana le lendemain soir avec le troupeau.

AVIS

1° de Chateauneuf-Randon 2° Turquois 3° Randey Chambaud 4° La vente sera faite en francs. Les lots devront être payés et enlevés dans les vingt-quatre heures, sous peine de vente à la folle enchère de l'adjudicataire. Toutefois, les lots ne seront délivrés que lorsque les adjudicataires auront justifié, par la présentation d'un récépissé, que le versement, entre les mains du Trésorier, du montant des adjudications, a été effectué. Tananarive, le 9 Novembre 1897. Le Commissaire aux Revues,

A.NOGUÈS.

SUCCESSIONS MARITIMES

Avis

d'ouverture de Succession

la

succession Lescréanciers etles débiteursde de M. Chambaud, Lieutenant d'Infanterie de Marine, sont invites à produire leurs titres au Commissaire aux Revues ou à se libérer dans le plus bref délai. Tananarive, le 9 novembre 1897. Le Commissaire aux Revues, A. NOGUÈS.

AVIS

Succession vacante Trameourt Le sieur Tramcourt Albert, ouvrier mécanicien à Marololo, est décédé au dit lieu le 13 aoùt 1897. Les créanciers ou débiteurs de la dite succession sont invites à vouloir bien adresser tous avis ou réclamations au Receveur des Domaines à Majunga, chargé de la curatelle. Majunga, le 13 octobre 1897. Le Receveur des Domaines, BOUDILLON.

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