Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/06/15.
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DÉCISION 250 sier près du dit tribunal rempliront provisoi- RÉSIDENCE rement les fonctions de commissaire-priseur. GÉNÉRALE imputant au Budget Général chap. IX. art. 3, les frais de nourriture Général, Chef du ART. III. Le Procureur PartieOfflciclle — Service Judiciaire, est chargé de l'exécution du des détenus politiques. ARRÊTÉ -acceptant la démission de M. Petiteau, présent arrêté. Le Général Commandant Corps d'occupacommissaire-priseur. Fait à bord du Lapérouse, le 8 Juin 1897, tion et Résident Général de France à MadagasARRÊTÉ —rapatriant Madame François et ses enGALLIENI. car, fants. Vu le décret du 11 Décembre 1895 Résident Général le Par : Mcistox—imputant au Budget général, chapitre IX, Sur la proposition de M. le Chef d'Etat-Major, orGénéral, Le Procureur donnateur secondaire en territoire militaire art. 3. les frais de nourriture des détenus politiques, DUBREUIL. Décide DÉCISION—nommant des interprètes auxiliaires au cercled'Anjozorobé. ARRÊTÉ 726 ART. I. — Les frais de nourriture des détenus RÉSIDENCE DÉCISION— nommant un interprète auxiliaire à Ano- GÉNÉRALE rapatriant Mme François et ses politiques seront imputés au budget général, sibe. enfants. d'occupa- Chap. IX, Art. III. «Dépenses imprévues». DÉCISION—ouvrant un conc ours pour le grade de conART- II. — Le Chefd'Etat-Major, ordonnateur ducteurs coloniaux des travaux publics. secondaire en territoire militaire, est chargé de Le Général Commandant le Corps l'exécution de la présente décision dont l'effet tion et Résident Général de France à Mada- remontera 1er Janvier 1897. au gascar, PARTIE NON OFFICIELLE Fait à bord du Lapérouse le 9 Juin1897, Vu le décret du il Décembre 1895; Vu la décision N° 209, du l"Mai 1897; GALLIENI, NOUVELLES ET INFORMATIONS. TERRITOIRES MILI— Vu la demande de rapatriement formée par la IRENVu TAIRES. — TERRITOIRES CIVILS. dame Réunion, actuelFrançois, originaire de la SEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMER- lement à Tananarive Le Directeur des Finances CIAUX. Considérant que la requérante est dans un état et du Contrôle, complet d'indigence et qu'il y a lieu de la rapaHOMBERG.
SOMMAIRE
le
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PARTIE OFFICIELLE
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trier
DÉCISION N°246 des interprètes nommant auainsi François Madame ART. I. que xiliaires sera, — cercle d'Anjozorobe. au rapatriée âgés de deux enfants et 8 13 ans, ses Arrête:
de Tamatave à la Réunion. ARRÊTÉ 725 acceptant la démission de M. ART. II.—La dépense sera imputée sur le Petiteau, Commissaire-Priseur. budget local de la Réunion, conformément
RÉSIDIŒCE GÉNÉRALE
auxinstructions de M. le Ministre des Colonies, Le Général Commandant le Corps d'occupa- en date du 9 Juillet 1896. tion et Résident Général de France à Madagas- ART. III.—Une réquisition de passage à la 6e catégorie, à destination de la Réunion, à car, bord du paquebot des Messageries Maritimes, Vu le décret du 11 Décembre 1895 à Tamatave le 6 Juillet prochain, sera passant Vu la décision N° 209 du 1" Mai 1897; délivrée à Mme François et à ses enfants par Vu l'arrêté 183 du 3 Décembre 1896, instituant Tamatave. Résident de le M. deux commissaires-priseurs à Tananarive Vu l'arrêté 184 du 3 Décembre 1896; ART. IV. M. le Résident, îaisant fonctions Vu la lettre du 28 Mai 1897, par laquelle M. Peti- de Secrétaire Général a Tamatave, est chargé de teau déclare vouloir se démettre de ses fonctions l'exécution du présent arrêté. de commissaire-priseur à Tananarive; Fait à bord du Lapérouse, le 9 Juin 1897, Vu l'absence de M. Gaillard, commissaire-priseur à Tananarive, qui a obtenu l'autorisation de serenGALLIENI. dre en France; Vu la nécessité d'assurer le service régulier des Vu enchères publiques ventes aux Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG. Arrête
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:
:
démission de M. Petitcau, comART. I. La — missaire-priseur à Tananarive, est acceptée. ART. II.—Le Greffier du Tribunal de lere instance de Tananarive, et, à son défaut, l'huis-
:
Par
Général: Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Généralen Territoire Civil, le Résident
JOSEPH FRANÇOIS.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de
Secrétaire Général en Territoire Militaire,
Vu la décision N° 209 du 1" Mai 1897; Vu l'arrêté du 21 Avril1896 constituant le Gouvernement Général de TAvaradrano Vu l'arrêté du 21 Septembre 1896 divisant l'Imerina en cercles militaires Vu l'arrêté du 2 Avril 1897 iéglementant l'organisation et la solde du personnel des interprètes indigènes; Vu l'arrêté du 22 Avril 1897 transférant à Anjozorobé le siège du cercle d'Ambohitrabiby; Sur la proposition de M. le Chef de Bataillon Commandant le cercle d'Anjozorobé
;
;
;
Sous réserve d'approbation du Résident Général;
:
Décide
Robert Rajaonera et Michel Rajaonera sont nommés interprètes auxiliaires au Cercle d'Anjozorobé, aux appointements annuels de 450f. ART. UNIQUE —
Fait à Tananarive, le 8 Juin 1891, GÉRARD.
Vu
Le Directeur des Finances et du Contrôle, Par délégation : Le Chef de Bureau, ASTOR.
DÉCISION 248 Le maximum des engagements volontaires par Ramarokoto. Celui-ci avait été suivi par Rainizanajafy, Rabaifanolo et nommant un interprète auxi- qu'elle pourra recevoir est fixé à trois cents Rainibakovelo, ces engagements auront une durée de deux ou 100 hommes environ, ne possédant plus qu'une liaire à Anosibe.
;
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
trois années.
Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de
Secrétaire Général en Territoire Militaire,
James Toudy est nommé interprète auxiliaire près M. le Capitaine Commandant le Cercle annexe d'Anosibe. ART. II. — Son traitement, fixé à quatre cent cinquante francs (450 fr.) par an, courra à compter du 1er Juin 1897. ART. I. — M.
Fait à Tananarive, le
9
*
Juin 1897,
GÉRARD
: Le Directeur des Finances et du Contrôle, Vu
-
Pardélégation:
Le Chef de Bureau,
ASTOR.
.-
**
Capitaine Dubois, de l'Etat-Major du Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar, a dû entrer à l'hôpital de Diégo-Suarez au cours de la tournée qu'il accomplissait à la suite du Général. M. le
*
DÉCISION 249
RÉDENCB
le lieutenant d'infanterie de Marine Trotobas, de la 6e Compagnie du 1er régiment de tirailleurs malgaches, a été désigné comme chef de mission. Deux sous-officiers français et quatre sous-officiers comoriens, dont un interprète, lui seront adjoints. Cet. officier prendra passage pour Mayotte sur le paquebot partant de Tamatave le 19 et de Diégo-Suarez le 21 Juin courant, après avoir reçu du commandement les ordres de détail nécessaires à l'accomplissement de sa mission. M. le Gouverneur de la Réunion a adressé lui-même ses instructions aux administrateurs des Comores, pour en faciliter l'exécution. M.
*»
Un groupe d'environ 500 tirailleurs Haoussas et 100 conducteurs sénégalais rapatriables
ouvrant un concours pour le grade de conducteur colonial des Tra- partira le 25 Juin prochain pour la côte occivaux-Publics. dentale d'Afrique, à bord du paquebot Paraguay GÉNÉBALB
Le Général Commandant le Corps d'occu- de la Compagnie des Chargeurs Réunis. pation et Résident Général de France à Mada- Ces détachements seront concentrés Andévorante en attendant le moment de les diriger gascar, sur Tamatave pour y être embarqués. Vu le décret du 11 Décembre 1895 ; Vu la décision n° 209 du 1" Mai 1897 Un cadre de conduite, composé d'un lieuteSur la proposition de M. le Colonel, Directeur du nant et desixsous-officiers européens, sous les Génie, chargé du Service des Ponts et Chaussées ordres de M. le Capitaine Michelangeli, accomDécide pagnera ces rapatriablesjusqu'à destination. -* ART. I. —Un concours pour le grade de conducteur colonial des Travaux-Publics seraouvert M. Jully, architecte, chef du service des bâà Tanànarive; lelundi 26 Juillet prochain. timents civils, aquitté hierTananarive pour se ART. II. — Le Jury chargé d'examiner les rendre à Antsahambavy où, avec le concours candidats aura la compositionsuivante: du Commandant du Cercle d'Anjozorobé, il a MM. le Colonel Directeur du Génie, chargé du installé des équipes de bûcherons et doit proService des Pont et Chaussées, Président ; scierie. l'établissement d'une céder à L'Ingénieur, chef du Service des Bâtiments Civils, 'M ** Le chef du Bureau des
à
;
;
:
Travaux-Publics. ART, III,—Un avis(I) inséré à trois reprises différentes au Journal Officiel de la Colonie, fera connaître le programme des épreuves à subir ainsi que les formalités requises des candidats à ce concours. -
Par
Fait à Tananarive, le 9 Juin 1891, délégation du Résident Général
:
Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions deSecrétaire Général en Territoire Militaire, GÉRARD.
,
,
PARTIENON OFFICIELLE NOUVELLES
Pour combler les vides qui se
CERCLE DE MORAMANGA
s dy.-Une
tir de Mcrlmitatra et de Di-
Secte
reconnaissance composée de quelques légionnaires a surpris et détruit un campement, le 19 Mai, au Sud-Ouest de Moïarano. Deux rebelles ont été tués. Sur la rive droite du Mangoro, à hauteur d'Amboanjo, quelques insurgés ont été faits prisonniers un poste doit être incessamment établi dans cette région. Plusieurs groupes de fahavalôs ayant été signalés dans la forêt entre l'Ambaravarambato et Tanifotsy, une reconnaissance est partie à leur poursuite depuis le 30 Mai.
;
** *
parcouru,
Secteur de Mandialaza.
-
le cadit i6 au pitaine de Châteauneùf a 26 Mai, la partie de la forêt comprise dans le secteur cet officier est rentré le 27 à Mandialaza, ramenant une trentaine de prisonniers, après avqir détruit plusieurs campements. M.
;
**
Secteur de Beparasy. — M.
le lieutenant Grémillet opéré le 24 mai, de concert avec M. le capitaine Michelàngeli, dans la forêt
a
où étaient signalés divers camps d'insurgés. Après une vive poursuite, ceux-ci, sevoyant
à l'Ouest d'Ambololona,
serrés de près, essayèrent de se défendre et engagèrent avec l'avant-garde un court comM. Rasanjy, Gouverneur Général delTmérina, bat corps à corps. Dans cette lutte, un tirailleur a quitté Tananarive aujourd'hui pour serendre haoussa eut son fusilbrisé par un rebelle il désarma néanmoins son adversaire, le tua a Babay et à Vohilena. Le but de sa mission est d'examiner sur place eten fit un autre prisonnier, les rizières, les cultures diverses, les promesses * **. derécolte et de voir si, en raison du grand nom- La sécurité peut être considérée comme bre de rebelles qui viennent de se rendre a nos rétablie dans le secteur de Moramanga. Dans est nécessaire il de militaires, prendre postes de Sabotsy et de Béparasy, deux hommes ceux des mesures spéciales pour subvenir aux be- d'escorte suffisent aux voyageurs isolés, même soins de la population indigène du Nord de lorsque la route suivie longe la forêt. l'Emyrne. Dans le secteur de Mandialaza, un indigène a été trouvé assassiné entre le chef-lieu et Analabé; ce crime est attribué à une vengeance TERRITOIRE MILITAIRES personnelle.
;
-
S
1er TERRITOIREMILITAIRE CERCLEDETSIAFAHY.
ET
INFORMATIONS
douzaine de fusils. Un autre chef, Ralaiinanana, qui est parti vers le Nord avec une vingtained'hommes, aurait, suivant Ranovona, l'intention de faire aussi sa soumission. La plupart des rebelles désireraient se rendre, mais ils ensont empêchés par la terreur qu'inspire Râm'arokoto, lequel a déjà fait de nombreux exemples parmi ceux qui ont tenté de le fuir. Ranovonas'est retiré à Ambato, il a rendu un fusil Snider en parfait état.
Le nommé Ranovona, 10 Hrs, second lieutenant du chefrebelle Ramarokoto, vient defaire sa soumission à M. le capitaine Ruellan, commandant le secteur Nord de la Varahina. D'après les renseignements qu'il a fournis,
*
»*
Les soumissions sont toujours nombreuses. Du 10 au 20Mai, 341 indigènes se sont rendus à Mérimitatra et aux postes voisins 411 habitants sontrentrés au village de Mandialaza. Le chef Ramaharo est venu à Moramanga faire sa soumission la population d'Ambohipasina, sur le Mangoro, qui obéissait à ses ordres, a réintégré cette localité restée intactependant
;
;
sont produits depuis l'expédition parmi les tirailleurs comoriens,le Général Commandant le Corps d'occupatioji a décidé l'envoi prochain aux Comores les bandes qui occupaient Ambohiboromanga l'insurrection d'une mission chargée de recruter des indigènombre l'attaque de lors de Enfin, le des habitantsd'Andakakely, dispersées seraient ce se nes de cet archipel. camp, le 17 Mai dernier, mais elles devaient se qui n'était que de 414 au 15Mai, est aujour^1) Voir le journal officiel du 12 juin, page 514. réunir à Betafo, lieu de rendez-vous assigné d'hui de 800 ; ces indigènes, presque tousbeza-
nant Trousselleetqui seralepluscourtchemin d'Ambatondrazaka a Tamatave. tels Plusieurs villages ont été reconstruits sont Ambohimborona, Ambohimasina et Manamkambahiny. Ambatondrazaka a subi aussi d'importantes modifications une grande artère centrale traCERCLE D'AMBATONDRAZAKA verse le village dans toute sa longueur et des chemins larges et bien tracés établissent les Secteur M. le capitaine Chieusse communications entre les différents quartiers. est rentré, le 17 Mai, à Imérimandroso, après * avoir organisé les postes d'Ambohijanahary, ** Depuis le mois d'Avril, les courriers marchent d'Amparafaravola et les blockhaus du Sahamaloto, d'Andraimolatra, d'Ambohipeno, et régulièrement d'Ambatondrazaka à Tamatave ils mettent de neuf à dixjours et inversement d'Ambatomainty. Les reconnaissances exécutées du 15 au 30 pour accomplir ce trajet. Mai par M. le lieutenant Bruncher ont ramené 600 habitants qui ont versé 22 fusils et diverTERRITOIRES CIVILS. sesarmes blanches. Les chefs rebelles Hamcnamaso" AndriamiMANANJARY fidy et Rabelina occupent toujours l'Ouest du cercle, retenant avec eux un assez grand nomLes d'AntJlolthnanga. Secteur — bre d'habitants. mesures énergiques prises dans le Fisakana et qui s'y déroulent promilitaires opérations les «* Secteur de Jlorarallo.- Plusieurs re- duisent un excellent effet sur les rebelles, dont connaissances, commandées par M. le lieute- le nombre diminue de jour en jour. nant Marchegay, ont ramené près de 700 rebel- Ilainimahavonjy, chef de mille de Masindray les; ceux-ci ont versé 80 fusils dont 16 à tir et l'un des principaux fauteurs de la rébellion, rapide. a fait sa soumission, le 3 Juin, à Antanjonomby. Un blockhaus est en construction dans la foLa pacification du pays tanala est en bonne rêt, à l'Ouest de Morafeno; il surveillera le dé- voie d'accomplissement malgré les difficultés bouché de la route d'Ambakereno et préparera du terrain et les pluies continuelles. l'action directe sur ce point.
nozanos,proviewlCnt des bandes de Ramarokoto deRakotomanga. La forêt n'abrite plus que quelques groupes de fahavalos, peu dangereux, disséminés à l'Ouest d'Ambohiberanga, dans le secteur de Sabotsy.
;
et
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ord.-
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*
**
-
Secteur de Soalazalua.
Andranomainty été occupé le 16 Mai par M. le capitaine Feldmann, qui a fait sa liaison, le 18, à Ankazomena, avec les cercles d'Ankazobé et d'Anjozorobé. M. Le commandant Rouland est parti le 2 Juin pour Ankazomena afin de s'y concerter avec M. le chef d'escadrons Lyautey sur les opérations exécuter par les troupes des deux cercles pour continuer, vers le Nord, le refoulement méthodique des dernières bandes insurgées.
a
à
*#
La population des villages situés à l'Est du lac Alaotra, s'accroît de plus en plus; 1800
habitants sont rentrés dans cette région pendant la 2e quinzaine de Mai. Le recensement du pays sihanaka a donné, à la date du 31 Mai, les chiffres suivants Sous-gouvernement d'Anosimbohangy-
:
i.611
Imérimandroso4.548
Ambohimiravavy.1.874 Ambohijanahary Amparafaravola Zafimpanotany Morarano Ambatondrazaka soit un total de
200 949 1.200 354 6.575 17.311
habitants.
Les travaux d'aménagement des routes continuent dans toute l'étendue du cercle. Celle d'Ambatondrazaka à Imérimandroso est à peu près terminée une digue de quatre kilomètres de longueur a été construite entre Ambohi-
;
manga et Andreba. On travaille activement aussi au sentier qui & été reconnu précédemment par M. le lieute-
kalakao. C'est Antsohihy, village jadis fortifié et situé sur un plateau élevé, bien débroussaillé, à deux kilomètres de la rivière. Ce point serait excellent comme lieu de station d'unecanonnière; il offrirait de plus l'avantage de tenir en rapport constant le patron du bateau et le Commandant de la Milice. L'envoi des canonnières ne présentera pas de difficultés pour la Mahajamba, mais exigera beaucoup de prudence pour la Loza. Il est nécessaire, en effet, de traverser l'entrée de la baie de la Mahajamba où la brise venantde terre est généralement fraîche de l'Est, mais en longeant les côtes on trouvera moins de houle ou de clapotis. *
Le 20 Mai, un chargement de matériel appartenant aux Postes et Télégraphes, poteaux, fils et isolateurs, a été expédié à Ambato avec escales à Marolambo et Madirovalo. *
Les travaux de la «Brave» avancent rapidement et ce bâtiment pourra être mis en service le mois prochain, ainsi qu'un canot à vapeur. Le youyou et la baleinière de Direction du Port sont en réparation de même que les planchers et chalands préparés en vue du débarquement des mulets.
la
;
Secteur dAtdribtt — La situation
est toujours calme dans le secteur d'Andriba les opérations exécutées au Nord du cercle d'Ankazobé ne semblent avoir rejeté aucune bande MAJUNÉA rebelle sur la rive gauche de la Betsiboka. La 4° compagnie du régiment d'Algérie a Flotille.- M. le Lieutenant de vaisseau remplacé à Andriba et dans les autres postes Mornu, Commandant de la flotillc fluviale, a de la région la compagnie du Régiment Colo8e accompli du 8 au 12 Mai un voyage d'exploration dans les baies de la Mahajamba et de la nial. Le commandant du secteur se propose d'établir un nouveau poste à Soavinandriana, Loza. Parti de Majunga, à bord de l'aviso ((Amofficier s'est d'abord occupé à mi-chemin entre le chef-lieu et Andjiéjié, bohimanga», de choisir, dans la baie de la Mahajamba, un pour assurer sur ce parcours (55 kilomètres) endroit propice à l'établissement d'un dépôt la sécurité de la route de Majunga. Celle-ci est depuis quelque temps parcourue de charbon pour la canonnière qui doit stationner dans cette rivière. La petite crique, dans les deux sens par de nombreux bourjanes nommée «Tombée de Mcnja" lui a paru rem- et marchands. Pendant la 2e quinzaine de Mai, le nombre plir en tous points les conditions désirées. Elle possède en effet une profondeur d'eau suffisan- des soumissions a été de 147, dont 85 pour Tsiafakarivo, 13 pour Soavinandriana, 12 pour te et pourra servir de lieu d'ancrage. Située dans le voisinage de la pointe Tsinja- Malatsy et 37 pour Mangasoavina. mantsy, cette crique serait a peu près au centre Une école, dirigée par l'interprète du poste, de la zone confiée àla surveillance de la canon- commence à fonctionner dans ce dernier village. nière. Malheureusement ce mouillage n'offre pas d'abris contre les vents de S. S. E. au S. S. 0, DE FIANARANTSOA A FORT DAUPHIN mais les refuges sont nombreux dans cette baie, et, le cas échéant, la canonnière pourra (Suite) (t) toujours s'y remiser. M. le Lieutenant de vaisseau Mornu a ensuite (Extraits des notes de M. Chapotte, exploré la Loza. C'est une rivière aux eaux très Garde Général des Forèts) profondes et encaissées entre des terres très élevées, de nature ferrugineuse, et dépourvues On peut résumer, semble-t-il, l'orographie de bois. Les rives en sont bordées de palé- des contrées de l'intérieur, s'étendant depuis le tuviers et l'on n'y découvre aucune trace sud du Betsiléo jusqu'à Fort-Dauphin, par opd'habitation. Il n'existe qu'un village situé sur position avec celle de l'Imerina et du Betsiléo. une colline assez élevée et dissimulé par des Ce n'est plus, comme dans ces dernières, un arbres touffus sur la rive gauche de la rivière, chaos de mamelons, de montagnes et de cuvetà trente milles environ de son embouchure. tes, mais bien une région aux montagnes à Il s'appelle Ankolakao, possède une vingtaine orientation nette et aux vallées plus ou moins de feux et semble des plus pauvres. A partir de rectilignes, un ensemble où les terrains plats, ce point la végétation reprend, mais on n'y plateaux ou larges vallées dominent. Ce caractère s'accentue encore dans les contrées du rencontre presque pas de gros arbres. Un autre groupe d'habitations se trouve sur (1) Voir le Journal Officiel du 10 Juin. un bras de droite de lt Loza, à dix milles d'An-
cet
Sud-Ouest de l'île où quelques collines, tou- 4 Décembre par 200m). La brise y devient rare jours peu élevées, surmontent un sol plat et de et fait même complètement défaut. faible altitude. Tout la région de l'Ouest et du Nord-Ouest » de Fort-Dauphin est donc aussi chaude que sè* » Climat. — A. Pluies. — La région che elle l'emporte incoatestablement, et de Sud possède, comme toutes celles de la grande beaucoup, sous ces deux rapports sur toutes île, deux saisons distinctes: une saison sèche les autres contrées visitées. allant d'Avril à Novembre et une saison plu- C. — Salubrité. — Bien que de fortes vieuse allant de Novembre à Avril. Ces deux chaleurs aient été constatées en certains points, saisons, sont bien tranchées à l'intérieur elles les régions traversées semblent parfaitement le sont beaucoup moins dans le voisinage de habitables aux Européens. la côte et des masses forestières. C'est ainsi que En résumé, l'intérieur en général semble les pluies sont assez fréquentes, même pendant sain, sauf cependant la vallée marécageuse de la saison sèche, dans la zone de l'Est comprise l'Ihosy où les fièvres sont très fréquentes. Il entre le littoral et la chaîne faîtière, mais existe bien aussi, dans la haute vallée du Manbeaucoup moins abondantes que dans le Nord goky, quelques parties marécageuses bordant de cette zone, au niveau de Tamatave par les cours d'eau, mais ces marécages sont de exemple. Elles paraissent décroître, assez ré- peu d'étendue, au moins pendant la saison sègulièrement, à mesure qu'on se rapproche de che, et ne paraissent pas, au dire des habitants, Fort-Dauphin. influer fâcheuse ment sur la salubrité générale. Une exception semblerait devoir être faite Quant à la région du littoral, l'état sanitaire pour la vallée d'Ambolo, où, au dire des habi- ne peut manquer d'y laisser à désirer par suite tants, il ne se passerait guère plus de 4 à 5 des nombreux bas-fonds marécageux qui se jours sans pluie. La cause déterminante de trouvent à proximité du rivage. A Fort-Daucettedérogation ne serait autre que la présen- phin cependant, la très grande proximité des ce des deux hautes chaînes boisées limitant la montagnes et des forêts, ainsi que la brise de -dite vallée. mer qui souffle souvent avec violence, paraisA mesure que l'on s'éloigne de Fort-Dauphin, sentinfluer d'une manière heureuse sur le dédes affections paludéennes et neuveloppement quantité Nord-Ouest à l'Ouest, la et surtout au d'eau tombant annuellement paraît diminuer. traliser quelque peu l'action pernicieuse des La saison pluvieuse y devient plus courte et la marécages. Mais, ce n'estlà qu'un effet localisé saison hivernale d'une sécheresse absolue. le village de Manamboro, à l'Ouest, celui de .Aussi, à part le Mandraré qui continue à être Stc Luce au Nord-Est, tous deux à une faible alimenté par les hautes régions de la partie distance de Fort-Dauphin, passent pour fiésupérieure de son cours, les autres rivières de vreux. En remontant au Nord, le long du littoral, l'Ouest ou bien tarissent ou bien se perdent dans les sables de la partie inférieure de leur plusieurs autres points sont signalés comme plus spécialement malsains: Ialamainty et Vancours. gaindrano par exemple. Farafangana, par conB.—Chaleurs.— l'influence de la lati- tre, éloigné de tout maréeâge, serait un assez le littoral traduit visiblement tude se sur tout habitables les plus des centres aux Européens. abaissement de la de la côte Est par un temCommerce et Industrie. En dehors pérature moyenne, il n'en est pas de même dans les régions de l'intérieur. Dès qu'on a de Fort-Dauphin et de quelques autres points quitté, en effet, le sud du Betsiléo, la chaleur de la côte situés au Nord de cette ville, toute augmente et se maintient élevée dans toute la la région Sud a été peu visitée par les Européens. Les populations de l'intérieur notamcomprise Ihosy la haute entre vallée et zone ment, moins en contact avec les blancs que du Mandraré. les autres, sont restées dans un état toutes quelques-unes des températures Voici maxima très primitif. Le été limitoujours commerce a relevées à l'ombre, en cours de route 32° le té chez elles à petit nombre d'objets d'absoun 31 Octobre sur le plateau de l'Horombé par nécessité. En dehors de quelques toiles de lue 800m d'altitude; 310 à Tamotamo le 4 Novembre destinées à servir de vêtements, des vercoton par 350" 380 dans la vallée du Mandraré, le 6 roteries qui composent la parure, et d'armes Novembre par 300m; 35° le lendemain par 860m, de l'indigène de l'intérieur n'a aucun guerre, sans que jamais le thermomètre descendît, besoin. Il n'a même pas cet amour de la piastre pendant la nuit, de plus de dix à douze degrés. si répandu dans d'autres tribus, la raison par La plus basse température, 19°, a été observée, bien simple que toute monnaie lui est inconle 10 Novembre au matin, à Imitsingo, village Les Baras, de Bétroky à Tamotamo, n'acnue. situé à 500m d'altitude, dans la vallée supérieure ceptent les paiements de denrées de toute naMandraré à proximité de hautes et du chaînes ture qu'en échange de marchandises il est en boisées dont l'influence doit, sans doute, entrer de même chez les Antandroy de la basse vallée en ligne de compte. La brise de l'Est, dans du Mandraré. toute cette zone de l'intérieur, se fait assez Toutes les transactions consistent dans le comrégulièrement sentir. mercedes bestiaux, seule source de revenus des Dès qu'on arrive aux environs de Fort-Dau- populations de l'intérieur c'est pour elles le phin par le Nord, l'influence des montagnes et seul échange qui leur permette de se procudes forêts, jointe à celle de la brise de mer, at- rer quelques produits de l'industrie européenténue la température et c'est à ces causes que ne. Les indigènes des côtes Est et Sud cepenFort-Dauphin doit son climat relativement dant, grâce à leur plus grande proximité des tempéré. forêts et des traitants du littoral, ont encore Dès qu'on s'éloigne, à l'Ouest, du côté du la ressource de recueillir certains produits naMandraré,lesforteschaleursréapparaissent d'u- turels de celles-ci, comme le caoutchouc, le ne façon continue (38° le 28 Novembre, à Sara- raphia, le crin végétal et la cire. pela dans la basse vallée du Mandraré par 40m C'est incontestablement le caoutchouc qui, d'altitude, 37° entre Tsilamaha et Elakalaka le actuellement, tient la première place parmi les
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Si
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produits des forêts, Mais, en dehors des gens des environs de Fort-Dauphin (région Ouest)etde Farafangana, les autres populations ne se livrent que fort peu à la récolte de ce produit les Antaisakas et les Tanalas, entre autres, quoique placés dans des conditions particulièrement favorables, négligent d'exploiter les végétaux à caoutchouc. Le commerce de l'orseille n'existe plus dans le Sud, celui des tortues semble en notable décroissance. Les produits importés peu nombreux, sont de même nature dans toutes ces régions diverses. Ils consistent en toiles, rhum, marmites en fonte, verroteries auxquels se joignaient autrefois des armes et des munitions. Ces produits ne pénètrent pas à un égal degré au loin dans l'intérieur. Le rhum est surtout consommé sur la côte à l'inverse des verroteries qui s'écoulent principalement chez les peuplades les plus reculées dans l'intérieur. L'industrie n'existe pas en dehors de quelques articles élémentaires que l'indigène fabrique pour son usage personnel, tels que nattes, cuillers en bois Dans leSudduBetsiléo cependant, véritable région de l'ambrevade, la préparation de la soie indigène et le tissage des lambas sont très en honneur. Ce mode de tissage a été retrouvé plus au Sud, à Bétota, sur le Mandraré, mais appliqué au coton recueilli dans la région. Certaines populations du Sud, voisines du littoral connaissent aussi le travail rudimentaire du fer et fabriquent quelques objets élémentaires notamment des. fers de sagaies.
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etc.
Agriculture. —A. Produits végétaux. — Les cultures dans le Sud de Madagas-
car présentent de grandes différences d'aspect, non seulement au point de vue de la variété des espèces mais encore au point de vue du rendement et du développement des plantes. Il semble que ces différences tiennent plutôt aux habitudes des peuplades qu'aux conditions de milieux. Riz. — C'est ainsi que le riz, qui pourrait être cultivé partout, manque complètement dans certaines régions de l'intérieur et même de la côte Est. Dès qu'on quitte le Sud du Betsiléo, les rizières deviennent très rares dans tout le pays Bara d'importants villages, restés en dehors de toute influence étrangère, ne connaissent pas le riz. Ihosyest le dernier centre sur la route du Sud, où cette culture soit la vallée du Mangoky ne un peu développée possède que de rares rizières celle du Mandraré n'est pas mieux partagée et il faut arriver jusqu'à la vallée d'Ambolo pour retrouver la culture du riz sur une assez vaste échelle. Cette culture, du reste, laisse fort à désirer partout comme soins l'ameublissement et le défoncement du sol, de même que l'irrigation sont loin d'être pratiqués d'une façon aussi intelligente que dans le Betsiléo. Le rendement ne peut donc être que très inférieur. Les Antanosy même, soit indolence naturelle, soit abandon du travail des rizières pour se livrer à la récolte du caoutchouc, n'arrivent plus à produire assez de riz pour leur propre consommation. Chez eux, au surplus, les rizières fixes sont peu nombreuses, et, comme chez les Tanalas, la culture du riz se pratique assez fréquemment dans des terrains abandonnés l'année suivante ces terrains sont préparés par des défrichements pratiqués en forêts et abandonnés chaque année.
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une certaine distance de Fort-Dauphin, a l'Ouest et au Nord-Ouest, les rizières manquent d'une façon absolue et les Antandroy paraissent ignorer complètement le riz. Au Nord-Est de Fort-Dauphin, la région du littoral, qui pourrait produire le riz en grande abondance, n'est guère mieux partagée. Ilfaut remonter jusqu'à Vangaindrano pour trouver de belles et vastes rizières, alimentant non seulement la population locale, mais encore les populations du Sud. Cette production du riz en grand se maintient au Nord de Vangaindrano, notamment dans la région Nord-Ouest de Farafangana, entre les vallées du Manampatrana et du Manambanana. Toutefois, elle ne dépasse guère a l'Ouest, la limite de la région Antaimoro. Les Tanalas indépendants d'Ikongo, qui cultivent le riz dans leurs étroites vallées et dans les défrichements de forêts, n'arrivent déjà plus à se suffire et ils importent une partie de .cette denrée du Betsiléo. IIan oc. — Après le riz, la première culture, par ordre d'importance, est celle du manioc. Celui-ci forme la base de l'alimentation partout où manque le riz; il est cultivé dans tout le Sud, sauf cependant dans la basse vallée du Mandraré. Le manioc donne d'assez beaux produits c'est là sans doute sans beaucoup de soins la raison de sa grande diffusion. Dans la vallée d'Isira, le manioc est l'objet de travaux tout particuliers qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Chaque champ est maintenu dans une grande propreté, le sol étant fréquemment biné et débarrassé des herbes. Les plants, espacés d'au moins un mètre en tous sens, sont taillés régulièrement et maintenus à un mètre de hauteur au plus, ce qui les fait ressembler de loin à de jeunes plants de caféiers. Patate. — Assez abondante dans le Sud du Betsiléo, la patate se retrouve dans la moyenne vallée du Mandraré, dans celle d'Ambolo, dans les environs de.Fort-Dauphin, dans toute la basse vallée du Mandraré où elle est à peu près l'unique ressource des indigènes, enfin tout le long du littoral entre Fort-Dauphin et Farafangana de même que chez les Tanalas. Elle semble plus rare dans la haute vallé du Mangoky de même qu'entre Farafangana et la région d'Ikongo. Les produits sont partout de belle qualité ceux de la basse vallée du Mandraré se distin.guent entre tous par la grosseur exceptionnelle des tubercules. Haïs. — Le maïs n'est jamais cultivé que sur une petite échelle et ne fournit qu'un faible [appoint à l'alimentation des indigènes. Mais il est répandu partout et semble connu des peuplades les plus sauvages de la région Sud. Il est peu de cases où n'apparaissent quelques épis de maïs suspendus au plafond. Cette graminée ne forme de vastes champs nulle part c'est peut-être dans la région d'Ikongo qu'elle est le plus abondante, constituant avec le riz et le manioc, la culture ordinaire des dé(àsuivre). frichements de forêts. A
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Les poids et mesures français sont de plus en plus en usage ; les marchands de Moramanga se servent exclusivement du mètre et acceptent avec empressement l'échange des poids métriques contre les poids malgaches. Un chemin muletier est en construction de Moramanga à Ambohidray, sera prolongé ultérieurement jusqu'à Didy. La route de Beparasy à Andakakely est achevée plusieurs détachements sont employés dans la forêt à dégager les chemins des abatis qui les encom-
fvingtsmètresenvironet une profondeur variant
de deux à cinq mètres: le courant, qui est en moyenne de cinquante à soixante centimètres par setonde, n'offre pas un obstacle sérieux à la marche des pirogues. Les berges sont basses et accessibles partout. En aval du point indiqué ci-dessus, se trouve un rapide qui empêche les pirogues d'arriver jusqu'au village d'Andakana. Sur tout le cours du Mangoro jusqu'à Andakana il n'existe qu'un seul gué praticable celui brent. d'Ambinandrano encore n'est-il praticable que Un jardin d'essai a été créé à Moramanga; il pendant la saison sèche; il n'a, à cette épocomprend trois divisions: une section pour les qu'un mètre dix de profondeur; le fond en que, légumes, une pour les céréales et une troisiè- est sablonneux. me qui est réservée aux fleurs. Les affluents du Mangoro dans toute la valLes plantes potagères ont donné des résul- lée supérieure du de ce fleuve ne sont pas cours superbes. La vigne réussit également
et
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tats des boutures et des marcottes sont essayées en ce moment. Des essais de culture n'ont pas été faits pour le café la véritable forêt de caféiers qui entoure le village est la preuve certaine de la réussite qu'obtiendrait dans la région une plan'tation de ce genre.
navigables. Il résulte de ce qui précède que le Mangoro peut être utilisé pour le ravitaillement des postes établis sur ses rives depuis le confluent de la Méramanjaka jusqu'à Andakana avec transbordement aux chutes de Bélambo.
CERCLE DE MORAMANGA
lia colonisation créole à Mada-
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le
Navigation dix Uangoro.—M.
sous-
MANAXJARY.
gascar.
lieutenant Pertuis a exploré le haut Mangoro Après la guerre franco-hova de 1883-85, la dans le but de reconnaître la navigabilité de ce fleuve au point de vue du ravitaillement des France prit possession de la baiedeDiégo-Suapostes qui se trouvent sur ses rives ou qui sont rez et du territoire environnant. La salubrité à y établir. Cet officier a recueilli sur le Man- du climat de la nouvelle colonie et la remarquable fertilité des vallées qui s'étendent au goro les renseignements qui suivent: pied de la montagne d'Ambre permettaient de Le Mangoro prend sa source dans de vastes marais avec lesquels il se confond jusqu'à son penser qu'il serait possible à quelques-uns de confluent avec la Méramanjaka. Grossi par les nos compatriotes de mettre en valeur ce sol vierge. L'on attira donc un certain nomencore rivière, le fleuve de devient cette alors eaux navigable. Il longe une vaste plaine maréca- bre de colons en leur fournissant, outre le pasgratuit, des terrains de culture, des inssage cinq qu'il kilomètres traverse plus loin geuse dans le sens de la largeur. Il est ensuite bordé, truments aratoires, des vivres, etc, tous avanà gauche, par cette plaine et à droite par des tages destinés à aplanir pour les nouveaux vecollines jusqu'à hauteur du poste d'Amboasary. nus, les difficultés du début. Quelques mois après leur arrivée, la plupart A partir de ce point le fleuve coule entre deux lignes de hauteurs d'une cinquantaine de mè- de ces colons, dépourvus d'énergie et de persétres d'élévation; un sentier suit la rive droite. vérance, tombèrent à la charge de l'AdministraPuis le Mangoro est barré par deux rapides tion, et, malgré les secours de tout genre qui il re- leur furent accordés, n'arrivèrent à aucun réque les pirogues ne peuvent franchir prend ensuite son cours habituel pendant quinze sultat satisfaisant. A l'exception de quelquescents mètres et atteint les chutes de Belambo. uns, il furent rapatriés. Vers la même époque, un courant d'émigraA ce point, il coupe une ligne de hauteurs dont tion s'était également dirigé de Bourbon vers l'orientation est N.E-S.O. Le lit du fleuve est très resserré et obstrué Diégo-Suarez et l'on peut constater que nos compatriotes de la Réunion, qui, pour le plus par d'énormes pierres entre lesquelles l'eau grand nombre durent compter que sur euxne s'élance avec violence. Le bruit des chutes s'entend à plusieurs kilomètres. Le niveau du mêmes, ont généralement réussi. Ils se fixèrent pour la plupart au village fleuve baisse d'un vingtaine de mètres sur un parcours de 150 mètres. En aval de ce point, le d'Antsirane, en raison de la fertilité du terMangoro reprend son cours normal. Le fleuve rain et des facilités qu'il offrait pour l'irrigacoule alors entre deux lignes de collines dont tion. La culture maraîchère acquit un grand l'élévation ne dépasse pas soixante mètres les développement qui assure aujourd'hui l'apberges en sont facilement accessibles. On re- prousionnement d'Antsirane. A l'époque des marque un grand nombre d'emplacements de pluies, les créoles se livrent à la culture du maïs et à celle du manioc, qui réussissent villages sur les deux rives. La navigation est facile depuis les chutes également bien. Plusieurs ont commencé à le par- planter des arbres fruitiers qui rapporteront de Belambo jusqu'au village d'Analabé cours s'effectue en dix heures. A quinze kilo- bientôt. Un petit centre de colonisation est en voie mètres en amont d'Analabé, il existe bien deux RENSEIGNEMENTS rapides, mais les pirogues peuvent les franchir de création à Mahagaga, à vingt-huit kilomèÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX très au Sud d'Antsirane, où le sol est aussi très en longeant les bords. CERCLE DE MORAMANGA D'Analabé à un point situé à trois kilomè- fertile. Il est certain que les créoles de la Réunion L'impôt sur les rizières, dontla perception en tres en amont du poste d'Andakana, le Mannature est commencée depuis quelque temps, goro est encore facilement navigable. Le fleu- peuvent en général s'établir et vivre sur les rentre avec facilité. ve possède en cet endroit une largeur de quatre i côtes beaucoup plus facilement que nos culit-
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vateurs de France, pour lesquels la rareté de la main-d'œuvre et l'acclimatement sont des obstacles des plus sérieux. Presque tous nos émigrants bourbonnais sont aujourd'hni dans une situation aisée. Cette constatation a amené M. le Docteur Babet, de St Denis, à penser qu'il serait possible d'aider un certain nombre de ses compatriotes peu fortunés à venir se fixer à Madagascar, où ils pourraient se procurer par le travailles ressources nécessaires à l'existence. Au mois d'Avril 1896, M. Babet visitait le les espaces considérables pays des Tanalas couverts d'une végétation luxuriante qui avoisinent la route ordinaire de Mananjary à Fianarantsoa lui parurent propices à l'établissement d'une colonie créole. Séduit par la richesse de cette contrée, il fit part de ses projets au Résident Général en le priant d'assurer le transport de deux mille colons de la Réunion et de leur faire les avances nécessaires à une première installation. Ces propositions furent en partie acceptées, mais il a paru sage de ne commencer cette expérience qu'avec un plus petit nombre d'émigrants. M. le Résident de Mananjary a pris les dispositions nécessaires pour le logement et l'installation de douze familles (72 personnes) qui viennent d'arriver à Tamatave le 3 Juin un voilier affrété à cet effet les a amenés le 5 à Mananjary. Elles trouveront, à leur arrivée, des habitations convenables et les vivres leur seront assurés pendant quelque temps. Enfin quelques bœufs leur seront fournis pour leur permettre de se constituer des troupeaux, la région étant très favorable à l'élevage. Les créoles sont d'excellents colonisateurs, et l'expérience qu'ils possèdent des cultures tropicales, comme leur désir de s'attacher au sol par la propriété, sont autant de garanties de succès pour cette entreprise.
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TAMATAVE
Mouvement du port du 6 au 9 Juin Le voilier anglais «Spence» (518 tonnes) ve-
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AVIS DE BORNAGES PROVISOIRES ballots de toile, 20 ballotins de savon 584 marmites et 29 colis divers. Réquisition 1° 183 Le vapeur français « Djemnah » (1955 tonnes) est parti le 7 Juin a destination de la Réunion Propriété dite Villa des Sources, sise à Taet de Maurice avec 96 passagers et un charge- nanarive. Requérant Mr Falconnet. ment de diverses marchandises. Le bornage provisoire est fixé au 12 Août Le voilier français «H. P. B.» (42 tonnes) pui était en relâche, est parti le 8 pour la Réunion. 1897, à 7 heures du matin. Le vapeur anglais «Raglan Castle» (2742 ton184 Réquisition le jour, allant à quitté le même Mauport nes» a Propriété dite Régalant, sise à Tananarive. rice et à Londres par le Cap, avec 5 passagers Requérant : M. Raj aofera. divers. colis et 91 Le bornage provisoire est fixé au 13 Août voilier français «Clémence-Eugénie» (15 Le 1897, 7 heures du matin. tonnes) est parti le 7, sur lest, à destination de Foulpointc. Réquisition M0 185 Propriété dite: La Santé, sise à Tananarive. ANDÉVORANTE Requérant : Mme Rahasinina, La goélette française «Blanche-Suzanne» (35 Le bornage provisoire est fixé au 14 Août tonnes) est arrivée à Andévorante le 8 Juin, 1897, à heures du matin. venant de Tamatave, avec 687 colis pour le comRéquisition merce. Propriété dite Villa d'Amour, sise à TananaDERNIÈRE IIEURE. rive. Requérant M. Ramaniraka. Un télégramme du commandant du 2e provisoire fixé bornage Le 16 Août est au soumisterritoire militaire annonce la 1897, à 7 heures du matin. sion deRainibetsimisaraka. Le chef rebelle s'est rendu au poste d'Ambohimirary, Réquisition NI, IS7 (cercle annexe de Betafo), commandé par Propriété dite: Austerlitz, sise à Tananarive. Requérant M. Hazafindrazaka. le sergent Molinié. provisoire est fixé au 17 Août Deux indigènes, reste de sa bande, l'ont Le bornage 1797, à 7 heures dumatin.
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accompagné. Ils ont versé un mousqueton de cavalerie Mle 1874, un Remington et 40 cartouches. M. le lieutenant Jacob, commandant le secteur d'Antsirabé, s'est rendu à Ambohimirary d'où il amènera Rainibetsimisaraka dans son chef-lieu. De nouveaux renseignements sont attendus sur la manière dont cet événement s'est accompli.
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Réquisition M0 188
Propriété dite
Magenta, sise à Tananarive.
Requérant M. Razainoha. Le bornage provisoire est fixé au 18 Août 1897, à 7 heures du matin.
Le Chef du Service Topographique, P. BOURDIEU. RÉUISITION N° 190
Les Services administratifs achèteront jusSuivant réquisition du31 Mai 1897, 1° Raqu'à nouvel ordre le riz et le paddy qui se- tsimandresy, propriétaire; 2° Raiuindriana, ront apportés aux magasins d'Analakely. propriétaire 3° Rainitsimba, propriétaire 4° Les vendeurs pourront se présenter aux ma- Rabary, milicien, agissant tant en son nom gasins d'Analakely tous les matins de 7 h. à 11 personnel qu'au nom, et pour le compte de 4 frères et sœurs mineurs Ranaivo Raheures, le Dimanche excepté, à dater du ven- ses bozy Rakoto et Ilafaralahy 5° Razafindredi 21 Mai. drasoa, épouse Rainisoa 6° Ramanandalana Le paiement aura lieu immédiatement a- épouse Razafindralambo ; 7° Rakoto, 3e Gouprès livraison, à raison de 22 francs les 100 ki- verneur Madinika, agissant tanten son nom perlos pour le riz et de 11 francs les 100 kilos sonnel qu'au nom et pour le compte de son frère mineur Razafindrakoto, tous domiciliés à pour le paddy. Nanisana, à proximité de Tananarive, ont demandé l'immatriculation, en qualité de proSuccession vacanteYidcau. priétaires indivis, d'une propriété à laquelle Le sieur Videau Ulysse, ancien maitre d'hôtel à ils ont déclaré vouloir donner le nom de «La Chang-Haï, est décédé à Majunga le 1" Mai 1897. Tousliiaint» consistant en deux grandes Les créanciers et débiteurs de ladite succession maisons, quatre petites maisons, dépendances, sont priés de vouloir bien adresser toutes récla- jardin, terrains cultivés et mations ou avis à M,le Receveur des Domaines à rizière, situés à Nanisana, non cultivés et à proximité de Majunga, chargé de la curatelle. Majunga, le 15 Mai 1891, Tananari ve, territoire du Voromahery. Cette propriété occupant une superficie de Le Receveur des Domaines, 4 hectares 51 ares 10 centiares est limitée BOUDILLOxN. Au Nord,par les propriétés Rainikotovao et
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Juin, avec 5 passagers et 8374 colis, dont 2500 balles de riz, 500 planches, 100 dames-jeannes de vin, 600 ballots de farine 1000 ballotins de savon, 500 caisses de pétrole 400 sacs de chaux, 250 briques etc. et 2884 colis divers. Le voilier français «Clémence-Eugénie)) (15 tonnes) venant de Foulpointe, est arrivé le 8, avec 1925 kilos de rafia, 513 kilos de crin végétal, 56 pièces de bois et 10. 000 bardeaux. Le voilier français "Intrépide») (6 tonnes) est arrivé le même jour, venant de Mahambo et Fénérive, avec 132 ballotins de riz, 40 dames jeannes de tafia et 27 paquets de rafia. Le voilier anglais «Rachel» (5 tonnes), est arrivé le 9, venant de Soanierana, avec 800 kilos Randriavonina; Succession vacante Baron de rafia et 71 kilos de caoutchouc. A l'Est, par un ruisseau Le voilier français «Flamant» (3 tonnes),venant Le sieur Baron Auguste, ancien négociant à DiégoAu Sud' par un terrain domanial de Fénérive, est arrivé à la même date avec 4 Suarez et à Majunga, ancien écrivain auxiliaire au A l'Ouest, par la rue de Nanisana menant à commissariat de la marine à Majunga, est décédé Soavinandriana. passagers, 199 sacs de riz, 9 ballots de crin vé- au dit lieu le 9 Mai 1897. gétal, 1 gâteau de cire et 10 dames jeannes Les créanciers et débiteurs de ladite succession Les requérants déclarent qu'à leur connaisvides. sont priés de vouloir bien adresser toutes réclama- sance il n'existe, sur ladite propriété, aucune tions ou avis à M. le Receveur des Domaines à chrge ni aucun droit réel, immobilier actuel Majunga, chargé de la curatelle. éventuel. ** ou Levoilier anglais«Résolu» (20 tonnes) a quitté Majunga, le 15 Mai 1897, Le conservateur de la Propriété Foncière, Tamatave le 6, allant à Antalaha et Angotsy, Le Receveur des Domaincs, BAHTHOLOMÉ. nOUDILLON. avec 2 passagers et 862 colis, dont 220 sacs de
nant de Maurice, est arrivé le
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FANGATAHANA No 190
Noho ny fangatahana tamy ny 31 Mai, 1897,
Ratsimandresy tompontany; 2° Hainindriana tompontany; 3° Rainitsimba, tompontany; 4° Rabary milicien, izay manao amy ny anarantcnany, sy ho an' nyzandriny 4 mianadahy, dia Ranaivo, Rabozy, Rakoto, ary Rafarilahy 5° Razafindrasoa vadin-dRainisoa, 6° Ramanandalana vadin-dHazafindralambo, 7° Rakoto governora madinika fahatelo, izay manao amy ny anaran-tcnany, sy ho anjandriny Razatindrakoto, ireoizyireo, diamonina ao Nanisana, akaikin' Antananarivo, niara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no tompon' ny fananana tany nambarany sy tiany nomena anarana hoc: ((I,M. TOlllliilliialut)), misy trano biriky roa lehihe, cfatra trano madinika, tokotany sy ny momba azy, saha, sy tanim-boly misy voly, sy tsy voavoly, ary tanim-bary iray vala; ao Nanisana akaikin' Antananarivo, amy ny fari-taniny Voromahery. Izany fananana tany izany, dia misy 4 hectares, 51 arcs, sy 10 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: — Ny avaratra, dia tanin-dRainikotovao, sy ny an-dRandriavonina ; Ny atsinanana, dia ny rcniranokely Ny atsimo, dia ny tanim-panjakana Ny andrefana, dia ny lalambe ny Nanisana, Jio any Soavinandriana. Ireo mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary ary tsy ananan' olon-kafa na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, 1°
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liques monina ao Antananarivo, amy ny faritanin' Ambodinandohalo, niara-nangataka ny anoratana amy nyRejistry nyFanjakana, faizy ireo no tompon' ny fananana tany izay nambahoe : « St-.,oanarana rany sy tiany nomena scpfti misy tany tsy voavoly, sy trano roa, ary trano rava anankiray ao Antananarivo amy ny fari-tanin' Amparibe. Izany fananana tany izanv, dia misy 92 ares, sy 05 centiares ny habeny, ka mizarazara roa ; ary izao no farilra aminy : — Anjara voalohany : Ny avaratra : dia ny tokotanin-dRainivoavy, Rainisafirisy, RaihiYony, Rahanitra, Ratsimiraho, Raboarin'aina, ary ny trano fianaran. Nyatsinanana: ny tokotanin-dllapointy sy Hainivclo, Ny atsimo, dia nytokotanin-dRainimanantoanina sy Rapointv, Ny andrefana : dia ny tokotanin-dRandrianantoandro, io tokotany voalohany io dia voahodidinin'ny hady. Anjara faharoa Ny avaratra, dia ny tokotanin-Radifina, Ny atsinanana : dia ny tokotanin-dRandriamahazo, Ny atsimo : dia ny tokotanin-Rakotobe, Ny andrefana: dia uy araben-dalana rue Gourbeyre. Ireo mpangataka manambara, faarakany fahafantaranyireo fananana tany voalazaireo dia tsymisynatao anto-javair'olona, arytsyananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,
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atsinanana, dia nytakotanin-dRasoamasy, sy Raketaka, "Ny atsimo, dia ny Araben-dalana avy any Isotry mankany anjoma; Ny andrefana, dia ny tokotaniny Andrianavony mpanao fanafody. Ny mpangataka, manambara fa araka ny fahafantarany irco fananana voalaza irco, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsyananan' olon-kafa na ankehitriny na amin' ny ho avv. Ny mpitahiry ny amin' ny Fananana tany.
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BARTHOLOME.
BARTHOLOME.
RÉQUISITION N°192. RÉQUISITION N° 191.
Suivant réquisition du 2 Juin 1897 M. M. de Villèle et Gardes, missionnaires catholiques, domiciliés à Tananarive, quartier Ambodinandjhalo rue Augey Dufresse, ont demandé l'immatriculation,en qualitédepropriétairesindivis d'unepropriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nomde «S1 Joseph» consistant en terrains incultes, deux maisons et autres maisons en ruines, situés Tananarive, quartier Amparibe. Cette propriété occupant une superficie de 92 ares 05 centiares et divisée en deux lots est limitée : 1erlot: Au Nord, par les propriétés de Rainivoavy, Rainisafirisy, Rainivony Rahanitra, Ratsimiraho, Raboariniaina et par une école A l'Est, par les propriétés de Rapointv et Rainivelo. Au Sud, par les propriétés de Hainimanantsina et Rapointy Al'Ouest, par la propriété de Randrianantoandro. Ce lot est entouré de deux fossés concentriques. 2em lot Au Nord, par la propriété de Radifina A l'Est, par la propriété de Randriamahazo Au Sud, par la propriété de Rakotobe ; A l'Oust,par la rue Gonrbeyre. Les requérants déclare qu'àleur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,
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BAHTHOLOIÉ. FANGATAHANA No191
Suivant réquisition du 2 Juin 1897, Rafara épouse Radera, domiciliée à Tananarive, quartier Isotry, a demandé l'immatriculation d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom dédia FratcrMité consistant en une grande maison, deux petites maisons, dépendances et cour, situées à Tananarive, lieu dit Amboasarikely, quartier Isotry. Cette propriété occupant une superficie de 2 ares 24 centiares est limitée: Au Nord, par les propriétés de Ratsimba et
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BARTHOLOMEW
RÉQUISITION N° 193.
réquisition du 2 Juin 1897, Rangory, Hainibezezika, Siuvant domiciliée à Tananarive, épouse quartier Fiadanana, agissant en son nom personnel et au nom et pour le compte de sa fille Razay, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de «Iéna» consistant en quatre maisons, dépendances, cour et verger, situés à Tananarive, quartier Fiadanana: Cette propriété occupant une superficie de 8 ares 50 centiares est limitée; Au Nord, par les propriétés Ratsiory, Rainiketaka et Ramiera; A l'Est par la rue de Soanierana menant à Mahamasina Au Sud, par les propriétés Rajaspera et Randriamanasina Al'Ouest, parla propriété Rainizafy-Ranampy La requérante déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge, ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Canservateur de la Propriété Foncière,
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BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA No i93
Noho ny fangatahana tamy nv 2 Juin 1897. Ramatoa Rangory, vadin-dRaimbezezika, monina Antananarivo, amy ny fari-taniny Fiadanana, manao amy ny anaran-tenany, sy amy ny anaran-janany vavy, Razay; nangataka ny
anoratanaamyny RejistrynyFanjakana, faizy ireo no tompon'ny fananana tany, nambarany, «Ieita» misy Rafara. sy tiany nomena anarana hoe A l'Est, par les propriétés de Rasoamasy et trano efatra sy ny momba azy, ary tokotany sy saha, ao Antananarivo, amy ny fari-taniny FiaRaketaka; Au Sud, par la grande rue d'Isotry menant danana. Izany fananana tany izany dia misy 8 ares, an-Zoma; A l'Ouest par la propriété de Andrianavony, sy 50 centiares, ny habeny, ary izao no faritra
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aminy : Ny avaratra, dia ny tokotanin-dRatsiory, Rainiketaka, sy ny an-dIiamíera Ny atsinanana dia ny lalana avy anySoanierana, mankany Mahainasina; Ny atsimo dia ny tokotanin-dRaiasNy andrepera, sy ny an-dRandriamanasina fana, dia ny tokotanin-dRainizafy Ranampy. BARTHOLOMÉ, Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy FANGATAHANA No 192. ananan'olon-kafa, na ankehitriny, na amy ny ho avy. Noho ny fangatahana tamy ny 2 Juin 1897. Ny mpitahiry ny amy nyFananana Tany, monina vadin-dRadera, Rafara, ao Antananarîvo BARTHOLOMEW fari-taniny Isotry, nangataka amy ny ny anoRejistry ratana amy ny ny Fanjakana, "fa izy RÉQUISITION 194. no tompon' ny fananana tany, nambarany sy tiany nomenaanaranahoe: (,I"n, )i'rateruUé)) misytrano biriky tanimanga iray lehibe: sy Suivant réquisition du 3 Juin, Ralarosy, 10 trano madinika roa; sy ny momba azy, ary to- hra médecin, domicilié à Tananarive, quartier kotany, ao Antananarivo amy ny fari-taniny Andoharano, agissant en son nom personnel et Isotry; atao hoc: Ainboasarikely. au nom et pour le compte de son epouse Ranlzany fananana tany izany, dia misy 2 ares damina a demandé l'immatriculation, en quasy 24 centiares, ny habeny, ary izao no faritra lité de propriétaires indivis, d'une propriété à aminy: laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de Ny avaratra dia ny tokotanindliatsimba sy «Wasram consistant en un terrain à bàtir Rafara, situé à Tananaiwe quartier Faravohitra. médecin. La requérante déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel on éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,
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ka ny anoratana amy nyRejistry ny Fanjakana, tsy misy nataoanto-javatr'olona, ary tsy anafa izy no tompon' ny fanananatany, izay nam- nan'olon-kafa na ankehitriny, naamyny ho avy barany sy tiany nomena anarana hoe: (<L'ENy mpitahirynyamy ny Fananana tany, galite misy trano biriky lehibe iray, sy trano madinika iray, sy ny momba azy ary tokotany BARTHOLOME. misy ampiantany madinika ao Antananarivo, boto fari-tanin' Analakely. Au Sud, par un terrain domanial Izany fananana tany izany, dia misy 10 ares, A l'Ouest, par la propriété de Ratsimiziva. RÉQUISITION N° 197. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il sy 56 centiares ny habeny, ary izao no faritra n'existe, sur ladite propriété, aucune charge aminy Suivant réquisition du3Juin 1897 MonseiNyAvaratra dia ny fitoerana, la place Flani aucun droit réel immobilier, actuel ou évengneur J. Bte Cazet, Vicaire Apostolique de Madacourt. tuel. Ny atsinanana : dia ny tokotanin-dRasamoe- gascar, agissant au nom de la Mission Le Conservateur de la Propriété Foncière, Catholique et faisant élection de domicile à lina ny an-dRavaomanga. sy BARTHOLOMÉ. -------- Ny atsimo dia ny tokotanin-dRainikala, sy Tananarive, a demandé l'immatriculation au nom de laMission CatholiquedeMadagascar, en ny an-dRajaonina. Ny andrefana: dia ny tokotanin' ny mpan- qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelFANGATAHANA N° 194. le on a déclaré vouloir donner le nom de «Radova an-dRamarosandy. phttëi"consistant deux maisons et trois en Ny mpangataka manambara, fafa araka Juin, 3 1897 ° Noho nyfangatahana tamy ny ny Ralarosy 10 Ytra, mpanao fanafody malagasy, hafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, paillotes, situées Tananarive, à l'Est dela place tilonina ao Antananarivo, amy ny fari-tanin' dia tsy misy nataoanto-javatr' olona, ary tsy d'Andohalo. Cette propriété occupant une superficie de Andoharano, manao amy ny anaran-tenany sy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny amy riy anaran-dRandamina vadiny, nangata- ho avy, afatsy ny avy amy ny fanofana nataony 11 ares est limitée: Au Nord, par une rue sans nom menant à la ka ny anoratana amynyRejistrynyFanjakana, amy ny M. Max Wilson, maharitra folo taona, place «Jean Laborde»; fa izireo no tompon' ny fananana tany, izay araky ny nifanaovany sonia, tamy ny 1 Mars, A l'Est, par les propriétés Ravelo et Ravelonambarariy sy tiany nomena anarana hoe 1897. nanahary ; f<WacralD)) misy tokotanyhanorenan-trano, Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany. les propriétés Ramonta etAndriaSud, Au par ao Antananarivo, amy ny fari-taniny FaravohiBARTHOLOMÉ. mifidy Izany A l'Ouest, par la place d'Andohalo. fananana tany izany, diamisy 17 ares,sy déclaré qu'à sa connaissance requérant Le £5*centieresnyhabeny, ary izao no faritraamiil n'existe, sur ladite propriété, aucune charge RÉQUISITION N° 196. ny:— Ny avaratra, dia évenimmobilier, ni droit actuel réel ou aucun ny tokotanin-dRainialijetuel. misa, sy ny an' ny anabavin-dRatsindrana. Suivant réquisition du 3 Juin 1897, Monseide la Propriété Foncière, Conservateur Le Ny atsinanana, dia ny tokoanin' ny mpandogneur J. Bt6 Cazet, vicaire apostolique de Madava an-dRainiboto. BARTHOLOMÉ. agissant de la Mission Catholinom gascar, au Nyatsimo, dia nytokotanim-panjakana. élection de domicile à l'évéché faisant et que, andrefana tokotanin-dRatsimîziva. dia ny My Tananarive, a demandé l'immatriculation, de Ny mpangataka manambara fa araka, ny fa- au FANGATAHANA N° 197 de la Mission Catholique de Madagasnom hafantarany ireo io tany voalazaireo, dia tsy car, qualité de propriétaire, d'une propriété en misy natao anton-javatr' olona, ary tsy ana- à laquelle il déclaré vouloir donner le nom de a Noho ny fangatahanatamy ny 3 Juin 1897. nan'.olon-kafa, na ankahitriny na amy ny ho «Gabriel»,consistant 4 maisons dépen- Monseigneur J. Bte Cazet, Vicaire Apostoliques en avy. dances, situées à Tananarive, quartier Ambo- aty Madagascar; manao hitsoa, anaran' ny amy ny Is I Mpitahiry ny amy ny Fananana tany, lieu dit Ambodin'Andohalo. Missiona Katolique aty Madagascar, sy manonCette propriété occupant une superficie de dro, BARTHOLOMÉ. fonenany ao Antananarivo, ao aminy ny est limitée; 26 ares Lapany, nangataka ny anoratana amy ny RejisAu nord, par la grande rue conduisant à la try ny Fanjakana, Missiona anaran' amy ny ny place «Jean Laborde» RÉQUISITION N°493. Katolika aty Madagascar'tompon' tany namny A l'est par le. lac d'Andohalo ; anaranahoe: Rp· barany, sy tiany nomena Au Sud, par la maison de Ravero ; Suivant réquisition du 3 Juin 1897, James baëlj) misy trano roa, sy trano zozoro telo, Mission l'école la Catholique. de Rakotomanga, employé aux subsistances mi- A l'Ouest, par Antananarivo, ao Atsinan'Andohalo, ao déclare qu'à sa connaissancé Izanyfanananatany izany, diamisy H litaires, domicilié à Tananarive, quartier Ana- Le requérantladite ares propriété, charge il n'existe sur aucune lakely, demandé l'immatriculation, en qualité izao no faritra aminy :-'habeny, ary ny immobilier réel droit actuel évenni aucun au Nyavaratra, dia ny lalana tsy misy anarana, de propriétaire d'une propriété à laquelle il a tuel. déclare vouloirdonner «L'Egalité» de mankany Andohalo ; nom consistant en une grande maison en briques, Ny atsinanana, dia ny tokotanin-dR'avelo, Le Conservateur de la propriété Foncière, une petite maison, dépendances et cour, le sy Ravelonanahary ; BARTHOLOMÉ. Nyatsimo,dianytokolanin-dRamonta, sy ny tout entouré de murs de tous côtés et situé à an' Andriamifidy ; Tananarive quartier Analakely. Cette propriété occupant une superficie de Ny andrefana, dia ny fitoerana Andohalo. FANGATAHANA N° 196. Ny mpangataka manambara, fa araka ny fa10 ares cinquante six centiares est limitée hafatarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia Au Nord, par la place Flacourt A l'Est, @ par les propriétés Rasamoela et RaNoho ny fangatahana tamy ny 3 Juin '1897, tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy vaomanga Monseigneur J: Bte Gazet Vincaire Apostolique .ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny 4 Au Sud, par les propriétés Rainikala- et Ra- aty Madagascar manondro ny fonenany, ao An- ho avy. -jaonina tananarivo amy ny lapany, manao amy ny ana- Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, A l'Ouest, par la propriété des héritiers de ran' ny Mission Katolika, mangataka ny anoraBARTHOLOMEW Ramarosandy. ny Rejistry ny Fanjakana, tana amy amy ny déclare qu'à connaisance il requérant Le sa anaran'ny Mission Katolika aty Madagascar, n'existe, sur ladite propriété, aucune" charge tompon' ny tany nambarany tiany nomona ni aucun droit réel immobilier actuel ou éven- anarana hoe: «GaljrieI», imsy irano efatra sy Le second numéro de Motes, Reconnaistuel' autres que ceux résultant d'un bail consen- nymomba azy, ao Antananaivo amy ny faridans explorations est vente et sances en durée de dixans, tan'Ambohitsiroa, ataohoe:Ambodin'Andohati à M. Max Wilson, pour une les différentskiosques où sont vendus les Joursuivant acte sous seing privé du 1er Mars 1897. 10 Officiels. naux misy dia fananana izany, 26 Izany tany de la Propriété Foncière, Le Conservateur ares jTranc du numéro BARTHOLOMÉ. ny habeny, ary izao no faritra aminy: Prix un Ny avaratra, dia ny araben-dalana mankany Prix de l'Abonneml'Abonnement ent ( Madagascar i2 fr. amy ny place «Jean Laborde», Unionpostale15 Unionpostalel5 Nyatsinanana, dia ny kamory Andolialo, FANGATAHANA N° 195 y)~ pour un an Ny atsimo, dia ny tranon-dRamatoa Ravero, s'abonner désirent qui à cette Les personnes trano fampianaran'ny andrefana, dia ny Juin Ny 1897 Noho ny fangatahana tamy ny 3 s'adresser de M.l'Adsont priées publication Katolika, Mission James Rakotomana, mpanao raharaha ao amy l'Imprimerie officielle à Tanade ministrateur araka fa famanambara, mpangataka Ny monina Antanasubsistances militaires ny ny ao narivo, amy ny fari-tanin Analakely, nangata hafatarany ireofananana tany voalaza ireo, dia Cette propriété occupant une superficiede17 45 centiares est limitée ares Au Nord, parles propriétés de Rainialijémisa et la sœur de Ratsindrana ; A l'Est par la propriété des héritiers de Raini-
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