Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 16/10/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/10/16.

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;

traitement et ces avantages lui seront assures SOMMAIRE par les habitants du village de Maharidaza, conformément à l'engagement écrit qu'ils en ont pris. ART. IV. — MM. le lieutenant-colonel comPARTIE: OFFICIELLE mandant le 2e territoire militaire et le chef du de l'Enseignement sont chargés, chacun créant une école officielle laïque à Ma- service l'exécution du présent le qui de concerne, en ce haridaza. qui aura son effet à compter du 1er ocarrêté, transformant l'école laïque de Betafo en tobre 1897. école normale.

Vu le décret du 11 décembre 1895 Vu l'arrêté 314, du 11 février 1897, organisant l'enseignement officiel dans les territoires militai-

créant une école officielle laïque à An. jevo. ARRÊTÉ et gardes de GOUVERNEMENT ARRÊTÉ — dispensant les inspecteurs 1018 la milice de la formalité de l'émargeGÉNÉRAL transformant l'école laïaue ment des états de solde. Bétafo de école normale. ARRÊTÉ en francs. crédit de 150.000 ouvrant un — DÉCISION de 3.000 fr. au chef Le Général commandant en chef du Corps — ouvrant un crédit Bâtiments civils. du service des d'occupation et Gouverneur Général de MadaDÉCISION gascar et Dépendances, — ouvrant un crédit de 1.000 francs. CIRCULAIRE Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet — 266.

I. — Il est créé une école officielle laïque à Anjevo (cercle de Tsiafahy). école norART. II. — Rajemison, élève de l'école male «Le Myre de Vilers est nommé instituteur public à Anjevo. ART. III. — Il aura droit, en cette qualité,

ARRÊTÉ ARRÊTÉ ARRÊTÉ

— —

Fait à Tananarive, le

Octobre 1897. GALLIENI.

NOUVELLES ET INFORMATIONS.—TERRITOIRES MILITAI-

RES.

PARTIE OFFICIELLE ARRÊTÉ 1017 GÉNÉRAL créant une école officielle laïque à Maharidaza. GOUVERNEMENT

Le Général commandant en chef du Corps

;

besoin de se perfectionner dans la connaissance de la langue française Sur la proposition du capitaine commandant le cercle-annexe de Bétafo et l'avis conforme du lieutenant-colonel commandant le 2* territoire,

:

Arrête

ART.

I.-L'école officielle laïque de

:

,

Fait

Bétafo,

àTananarive, le 7 Octobre 1897.

et-

:

Arrête ART.

»,

au traitement et aux privilèges prévus par l'arrêté 374, du 12 février 1897 (cnap. II, art. 2. 3. 4). Ce traitement

ARRÊTÉ 1020 GÉNÉRAL dispensant les inspecteurs formalité et gardes de la milice de la de l'émargement des états de solde. GOUVERNEMENT

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-

gascar et Dépendances, Vu les 1897 ;

ARRÊTÉ 1019 GÉNÉRAL créant une école officielle laïque à Anjevo. GOUVERNEMENT

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-

gascar et Dépendances,

il

décrets des

décembre 1895 et 30 juillet

;

décret du 28 janvier 1890 Considérant que, par suite de la difficulté des communications et de l'éloignement de certains postes, l'émargement régulier des états de solde des agents de la milice et des fonctionnaires indigènes est souvent impossible Vu le

;

;

Sur la proposition du Trésorier-Payeur Le Directeur des Finances et du Contrôle entendu,

:

Arrête

GALLIENI.

Il est créé une école officielle laï-

que a Maharidaza. ART. Il. P. Rajaonarivelo, élève de l'école — normale « Le Myre de Vilers», est nommé insuteur public à Maharidaza. <RT. III. Il aura droit, en cette qualité, au tltement aux privilèges prévus par l'arrêté 3%-'*> du 12fevrier 1897 (chap. II, art. 2,3,4). Ce

;

;

;

-

bre d'habitants d'Anjevo ; Considérant qu'il importe de donner de l'extension à l'enseignement officiel laïque Sur la proposition de M. le chef du service de l'Enseignement p. i.,

et ces avantages lui seront assurés par les habitants du village d'Anjevo, 1897 Vu l'arrêté 374, du 12 février 1897, organisant conformément à l'engagement écrit qu'ils en l'enseignement officiel en Imérina; ont pris. l'arrêté Vu 621, du 24 avril 1897, autorisant la ART. IV. — MM. le lieutenant-colonel comdésignation d'instituteurs malgaches pour diriger mandant le 2e territoire militaire et le chef du provisoirement les écoles publiques Vu l'arrêté 959, du 3 septembre 1897, ouvrant un service de l'Enseignement p. i. sont chargés, crédit de 800 fr. au commandant du cercle de chacun en ce qui le concerne, de l'exécution Bétafo ; du présent arrêté, qui aura son effet à partir du Vu l'arrêté 981, du officielle 13 septembre 1897, portant 1er octobre 1897. création d'une école laïque à Bétafo ; Fait à Tananarive, le 7 Octobre 1897. Considérant qu'un certain nombre d'instituteurs officiels du cercle-annexe de Bétafo ont encore GALLIENI.

d'occupation et Gouverneur Général de Mada- créée par l'arrêté 981, prendra le caractère d'école normale d'instituteurs pour l'enseignegascar et Dépendances, ment exclusif de la langue française. Vu le décret du 11 décembre 1895; Une école primaire sera annexée à l'école Vu l'arrêté 374, du 12 février 1897, organisant enseignement officiel dans les territoires militaires normale, et les élèves instituteurs y exerceront , Vu la demande formulée par les habitants de Ma- les fonctions de professeurs, de concert avec h haridaza; l'instituteur public. Considérant qu'il importe de donner de l'extenART. IL-Le lieutenant-colonel commandant Ion a l'enseignement officiellaïque; sur la proposition de M. le chef du service de l'En- le 2e territoire militaire est chargé de l'exécution du présent arrêté et déterminera les seignement par intérim, mesures de détail relatives au programme d'enseignement. Arrête ART. I.

Vu la demande formulée par un certain nom-

7

;

Partie non omcielle

res;

princiLes inspecteurs, les gardes milice et paux et les gardes européens de la les fonctionnaires de l'administration indigène à Madagascar et Dépendances sont dispensés de la formalité de l'emargcment des états de ART. I. —

solde.

II.—L'acquit

donné par l'agent de paiement libérera entièrement le TrésorierART.


payeur, conformément aux dispositions de la circulaire de M. le Ministre des Finances du 3 juillet 1879. ART. III.—M. le Trésorier-Payeur de Madagascar et Dépendances est chargé de l'exécution du présent arrêté..

,

Fait à Tananarive, le

Octobre 1897. GALLIENI. 7

——————-— ARRÊTÉ 1024 GOUVERNEMENT GÉNÉRAL ouvrant un crédit de 150.000 0

jtf

franes.

A

Le Général-commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juil-

; le décret du

let 1897

;

novembre 1882, sur le régime financier des colonies Considérant l'insuffisance des crédits inscrits pour le paiement des dépenses résultant du service des Transports Considérant la nécessité d'assurer sans interruption le fonctionnement des Transports civils Après avis de M. le Directeur des Finances et du Contrôle, Arrête ART. I. — Un crédit supplémentaire de cent cinquante mille francs, dont 78.000 fr. devront SecrétaireGénéral à Tamaêtre déléguésàM. tave, pour assurer les paiements du service des Transports pendant l'exercice 1897, est ouvert au service Transports civils (chap. IV, art. II). ART. II. — Cette dépense sera imputée sur les Vu

20

;

;

:

le

ressources générales de l'exercice courant. ART. III. Le Chef d'Etat-Major faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, le Secrétaire Général en territoire civil, le Trésorier-Payeur et le chef du service des Transports civils sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.

-

Fait à Tananarive, le 8 Octobre 1897. GALLIENI.

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG. GOUVERNEMENT

CIRCULAIRE 266

à MM. l'Administrateur en chef faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire civil, les Administrateurs et Commandants de cercle, chefs de province. GÉNÉRAL

MESSIEURS,

Les circulaires qui vous ont été notifiées en temps opportun prescrivent l'envoi, au Gouvernement Général, de certains relevés concernant

les opérations financières effectuées dans les circonscriptions administratives de la Colonie. J'ai constaté, à diverses reprises, que malgré les instructions précises données à ce sujet, certains ordonnateurs n'adressent pas régulièrement les pièces dont il s'agit et, qu'en outre, les états qui me parviennent ne sont pas toujours conformes aux modèles annexés aux circulaires précitées. Cette manière d'opérer occasionne de sérieuses difficultés au contrôle des opérations budgétaires en vue de remédier à cet état de choses, je vous serais obligé de m'adresser périodiquement, avec la plus grande régularité, les pièces dont la nomenclature figure dans le tableau ci-annexé. Je vous prie de m'accuser réception de la présente circulaire et de veiller strictement à l'exécution des prescriptions ci-dessus.

;

Fait à Tananarive, le 9 Octobre 1897. GALLIENI.

Gouvernement Général

ETAT ANNEXÉ

DE

A

pour la construction d'une école officielle à Anjeva.

II.-La

dépense en sera imputée au la Circulaire N° chap. IX, art. III. (dépenses imprévues), du budET get général de l'exercice courant. du Dépendances ART. III. MM. le chef d'Etat-Major faisant ETATDES PIÈCES A FOURNIR PÉRIODIQUEMENT fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire et le commandant du cercle de TsiaAU SERVICE DE LA COMPTABILITÉ fahy sont chargés, chacun en ce qui le concer(Gouvernement Général- 3,Bureau 4,Seclion) ne, de l'exécution de la présente décision. ART.

MADAGASCAR

-

vol MAA. -

.61 3BB NOMBRB

EPOQUE

DELENVOI

° uS

D 3 «SS18rD 3

DÉSIGNATION

S

DE

S

PIÈCES A FOURNIR

A

zo'So>

En double expédition

Le 1" de Copie du livre-journal Circulaire chaque des dépenses (modèle 197,du1"mai mois D). 1897. Copiedulivre-journal id. id. desrecettes(modèle Situation sommaire Circulaire id. des dépenses et recettes 205, du 23 effectuées pendant, le mars 1897. mois. Relevé des re- Circulaire tenues opérées la pour dé- 214, du 8 alégations sur solde vril1897. des fonctionnaires et agents en bervice. Etat nominatif du Circulaire personnel (avec en service 226, du 30 adésignation des vril1897.

F).

diversesallocations).

id.

Fait à Tananarive, le

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,

11

:

I

Octobre 1891. if. GALLIENI.

HOMBERG.

;

1 S 5

PARTIE NON OFFICIELLE

En simpie expédition

NÉCROLOGIE

id.

1

id.

Le Général commandant en chef du Corps * d'occupation et Gouverneur Général de Mada- « gascar a le regret de porter à la connaissance de la Colonie la nouvelle de la mort de M. le ca-

DÉCISION 297 pitaine de Chàteauneuf-Randondu Tournel, GÉNÉRAL ouvrant un crédit de 3.000 du bataillon de tirailleurs algériens décédé à fr. au chef du service des Bâtiments l'hôpital de Soavinandriana le 13 octobre 1897. GOUVERNEMENT

civils.

commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Le Général

;

Vu le décret du 31 juillet 1897 Vu l'arrêté 436, du 28 février 1897, ordonnant la

création du musée commercial de Tananarive ; Considérant que, pour répondre aux vœux des Chambres consultatives de la Colonie et aux intérêts du commerce français, il importe de rassembler et d'installer, dans les meilleures conditions possibles, les produits qui doivent figurer dans ce musée,

:

Décide

-

ART. I. ",Un crédit de M. le chef du service

3.000 francs est ouvert

des Bâtiments civils pour assurer l'installation du musée commercial de Tananarive, ART. 11. — Ce crédit sera imputé au chap. IX, art. III (dépenses imprévues), du budget général de l'exercice courant. ART III. — Le chef d'Etat-Major faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire et le chef du service des Bâtiments civils sont chargés de l'exécution de la présente décision. à

Fait à Tananarive, le

: Le Directeur des Finances

Octobre 1897. GALLIENI.

1

Vu

et du Contrôle, HOMBERG.

GOUV..NEMENT GÉNÉRAL GE:'>BE\AL

francs.

DÉCISION 300 ouvrant un créditde 1.000

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur. Général de Mada-

gascar et Dépendances,

Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet

; l'arrêté

1897

Vu

;

374, du 12 février 1897,

organisant

l'enseignement officiel en Imérina Vu les instructions ministérielles prescrivant de développer l'enseignement officiel à Madagascar,

:

Décide

à

février 1856, M. de Châteauneuf était entré à l'Ecole spéciale militaire en octobre 1876. Il en sortait avec le grade de sous-lieutenant le 1er octobre 1878. Promu lieutenant le 13 décembre 1883, puis capitaine le 11"juillet 1889, il fut envoyé en Tunisie le 19 août 1889 et y séjourna trois ans. Le 20 décembre 1890, il était nommé capitaine adjudant-major. Hentré en France le 24 janvier 1893, M. le capitaine de Châteauneuf partait pour l'Algérie le 25 mai 1895. Le12juillet 1896, il était nommé chevalier« de la Légion d'honneur. Désigné pour servir à Madagascar, il s'embarquait à Marseille le 10 août 1896 à bord du Yang-Tsé et débarquait à Tamatave le 7 septembre suivant. Depuis son arrivée dans la colonie, M. le capitaine de Châteauneuf avait participé à de nombreuses opérations militaires et s'y était fait remarquer par sa bravoure, son énergie et son entrain. Au moment où il a ressenti les premières atteintes de la maladie qui vient de l'emporter en vingt-quatre heures, il commandait le secteur de Mandialaza, dans le cercle de Moramanga. lé Entré, le 2 octobre, à l'hôpital de Soavinandriana, il succombait le lendemain, 13 octobre, malgré les soins empressés qui lui ont été prodigués. M. le capitaine de Châteauneuf-Randondu Tournel était universellementaimé de ses chefs et de ses camarades, qui appréciaient, outre ses vertus militaires, sa grande affabilité, son jugement droit et sûr et ses belles qualités de cœur et d'esprit. Les obsèques ont été célébrées hier, à 8 h. 1/2 du matin. Le Gouverneur Général, le Procureur Général ainsi qu'un grand nombre d'officiers, de fonctionnaires et de colons y ont assisté. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Soavinandriana. Sur la tombe, M. le commandant Cussac, du bataillon de la légion étrangère, a Né le 7

1.-Un crédit de mille francs est ouvert

ART. M. le

commandant du cercle de Tsiafahy,


a

adressé un dernier adieu à M. le capitaine de Nouvelles Informations et Chàteauneufet exprimé, dans le discours suivant, les regrets unanimes que sa mort inopinée cause à tous ceux qui l'ont connu et qui ont Deux pasteurs français, MM. Péchin et Broété à même d'apprécier ses brillantes et solides gnard, envoyés le synode de la confession par qualités. d'Augsbourg, sont arrivés récemment à Tananarive et ont été présentés au Gouverneur Gé«MON GÉNÉRAL, néral par M. Borchgrevinck, superintendant « MESSIEURS, de la mission norwégienne. Nos deux compaPermettez-moi, au nom des officiers des triotes se sont mis à la disposition de cette (c mission pour enseigner le français dans ses « bataillons de tirailleurs algériens et de la léécoles. M. Brognard se rend à Fianarantsoa et « gion étrangère, de vous remercier d'avoir M. Péchin à Ambatofinandrahana. « bien voulu accompagner jusqu'aux bords de « cette tombe leur camarade, le capitaine de ** ChAteauneuf. des Ecoles chrétiennes, continuant Les frères « d'extension de l'influence françah l'oeuvre le service le octobre Entré 1876, 27 caau « qu'ils ont entreprise à Madagascar, viennent « pitaine de Chàteauneuf-Randon du Tournel d'ouvrir cinq nouvelles écoles à Tananarive, « avait été nommé sous-lieutenant le 17 octodans lesquartiers de Mahamasina, Isotry, Fara« bre 1878. Il était capitaine du H juillet 1889 Ambodimitafo. Sur vohitra, Ambohitraibina « et chevalier de la Légion d'honneur du 12 les 15 nouveaux frères attendus pour diriger « juillet 1896. écoles, 10 sont déjà arrivés dans la capitaces successivement servi au 99", au le les cinq autres doivent débarquer « Il avait le par 38", régiment ligne, de de 4e 131e au au « prochain paquebot. Le nombre des élèves insrégiment étranalgériens tirailleurs 2e et au « crits aux écoles françaises de Tananarive sera « ger. ainsi considérablement augmenté. « Il était venu à Madagascar avec le bataile « Ion de la légion, en qualité de capitaine Général a adressé à M. ParoisGouverneur Le « adjudant-major. se, explorateur, une lettre de félicitations pour dans ces fonctions, à em- la courageuse attitude et le dévouement dont « Ne trouvant pas, l'animait, il avait, dès il a fait preuve en combattant au milieu de « ployer l'ardeur qui « notre arrivée, recherché toutes les occasions nos miliciens, lors des troubles récents de la c'est ainsi région de Fort-Dauphin. « de marcher contre les rebelles « qu'il avait d'abord obtenu de faire partie de ** « la colonne d'Ankeramadinika, où il comL'information relative à M. Plasse, directeur « manda le groupe mobile composé de tirail- du Comptoir d'Escompte de Majunga, parue au tirailleurs haoussas, Journal Officiel du 5 octobre, doit être modifiée « leurs algériens et de « puis d'être placé à la tête de la 7e compagnie de la façon suivante « de tirailleurs algériens, dans la vallée du M. Plasse, directeur de l'agence du Comptoir « Mangoro. C'est dans cette vallée, dont l'in- d'Escompte de Majunga, a quitté cetteville pour déjà causé tant de deuils, remplir mission dans le Betsiléo. « salubrité nous a une « qu'il a contracté les germesde la maladie qui En attendant son retour, M. Bérard a pris, par « devait l'emporter si brusquement. intérim, la direction de cet établissement. bonheur de l'avoir sous mes il « Ayant eu le » près deux de j'avais pendant ordres ans, pu « Par une communication récente, M. le Minis« l'apprécier. tre des Colonies a prescrit de rechercher les « J'ai rarement rencontré d'homme aussi sé- divers gisements de cristal de roche qui peuvent « duisant. Par la délicatesse de ses sentiments exister à Madagascar. M. le lieutenant-colonel Sucillon fait connaî« et la générosité de son cœur, il avait vite tre que, dans le 2° territoire militaire, le cristal « conquis ceux qui l'approchaient. environs trouvé qu'aux été d'Amroche n'a de l'officier qualités de les « Il avait toutes de Tsiafahy). Les échantil(cercle bohimalaza « l'intelligence, la fermeté de caractère, le la forme de quartz présentent lons sous se inaltédévouement le « coup d'œil, l'entrain, coloré en violet par l'oxyde de améthyste, « rable. manganèse, et de quartz brun, contenant une à deux reprises légère quantité d'oxyde de fer. « Ces qualités lui ont valu, « différentes, les félicitations de M. le Général il Corps d'occcupation : * « commandant en chef Secrétaire Général fait le de M. dépêche Une après d'Ankeramadinika et «après la colonne « Tafna de la compale connaître vapeur que vallée du Mangoro. w la pacification de la gnie Havraise, a mouillé en rade de Tamatave avait à bord quinze « Il a montré, devant la mort, une énergie le 13 octobre. Le « Tafna « morale rare. Il l'a vu arriver avec une rési- passagers qui se rendaient de Diégo à Tamaw gnation toute stoïque, car il a conservé, tave. « jusqu'au dernier moment, toute la lucidité *» « de son esprit. Les marchandises ci-après, qui ont été aban« Il aurait quitté ce monde sans regret, s'il données par leurs porteurs sur la route d'éta« n'avait pensé à la douleur inconsolable dans pes, se trouvent en dépôt au poste de Santaravy, « laquelle la nouvelle de sa mort allait plon- où les propriétaires peuvent les réclamer en « ger sa pauvre vieille mère. Cette pensée si justifiant de leurs droits: « touchante a pu seule attrister ses derniers Deux petits ballots de parfumerie. « moments. Deux ballots de dentelle ou tissus. Un ballot de tissus. « Pauvre ami 1 au nom de tes chefs qui Deux ballots de tabac. « 1estimaient, au nom de tes camarades et de Deux petites cmics en fçr-blaact « tss soWats qui t'iùiuaieat» iQ. ta dis (..dil\ t »

e

et

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;

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le

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»

* « *

commandant du cercle d'Anjozorobé a révoqué de ses fonctions le premier gouverneur du village de Fieferana, Ratsida, pour incapité. Ce gouverneur a été remplacé par le nommé Razafindraditra. Le nommé Rafara, premier gouverneur d'Ambodifahitra,aété relevé de ses fonctions sur sa demande. Il a été remplacé par le nommé Rakotovoalavo. Les mpiadidy Rainimanandro, d'Antsahambavy, et Rainitsimba, de Manohilay, ont été révoqués de leurs fonctions pour négligence et ont été remplacés par les nommés Ramanitra et Randriamamonjy. M. le

-

* «

Les Bureaux du Service des Mines sont transférésà Ambohijatovo,Avenue La Bourdonnai s, 5 4-

TERRITOIRES MILITAIRES LES OPÉRATIONS DAMS L'OUEST

Situation politique et militaire Plusieurs numéros antérieurs du Journal Officiel et, en particulier, ceux des 2, 7 et 21 septembre, ont relaté les opérations successives récemment exécutées dans l'ouest, sous la direction de M. le commandant Gérard. Nous donnons aujourd'hui, d'après les derniers rapports parvenus au Gouverneur Général, un aperçu général de la situation actuelle et un résumé des principales mesures prises pour assurer l'organisation des pays nouvellement vpftfâ"* par nos troupes. '-t *

On sait (voir les numéros du Journal Of-. ficiel des 24 août et 2 septembre dernier) que

les opérations ont débuté, dans le Betsiriry, par l'enlèvement d'Anosymena, repaire du chef rebelle Mahatanty, principal lieutenant de Toéra. Ce premier succès a permis de constituer, dans la région comprise entre le Mahajilo et la Mania, le secteur du Betsiriry, dont l'organisation a fait l'objet d'un arrêté spécial paru au Journal Officiel du 2 septembre dernier. Dès le début des opérations, les renseignements fournis à M. le commandant Gérard par ses émissaires lui avaient signalé deux autres centres de résistance, l'un au sud de la Mania, l'autre vers Ambiky.Dans première de ces régions, l'affaire d'Anosymena sembla, d'ailleurs, porter ses fruits et les rassemblementsparurent bientôt se disperser. A Ambiky, au contraire, résidence du roi Toéra, on se préparait à la résistance en ne se faisant pas faute de recourir aux procédés de duplicité et de fourberie habituels aux Sakalaves. Pendant que le roi indigène Toéra protestait auprès de M. Samat, correspondant de la Résidence Générale, de sa soumission à la France et de ses intentions pacifiques, il envoyait en secret deux de ses officiers,Reitahaka et Draso, parcourir le Menabé et le Betsiriry, pour provoquer les populations à la révolte. Ces intrigues ont été la principale cause des agressions fréquentes dirigées contre nos convois au début des marches de pénétration dans l'Ouest. L'avant-veille même de l'arrivée à Ambiky, l'arrière-garde de la colonne fut at-

la

parleshabitanted'ua v~~

qui) fo


matin, avaient déclaré reconnaître notre autorité. Dans ces conditions, il était indispensable de frapper un coup décisif et, le 30 août, au point du jour, M. le commandant Gérard enlevait Ambiky après un vif engagement, au cours duquelle roi Toéra et plusieurs de ses lieutenants ont trouvé la Cet Important succès a eu un grand retentissement dans toute la contrée et a provoqué, du jour au lendemain, de nombreuses soumissions. L'organisation du pays a été aussitôt commencée. Jusqu'à ce jour, le Menabé avait été gouverné par Toéra pour la partie nord et Inguereza pour la région du sud. Ces deux rois indigènes, quoique frères, étaient constamment en guerre l'un contre l'autre. Après la mort de Toéra, il était naturel d'étendre les pouvoirs d'Inguereza qui, d'ailleurs, avait, à différentes reprises, donné certaines preuves de dévouement envers la France. D'autre part, Inguereza se rattachait, par sa mère, à la race MaquOis, laborieuse et sédentaire, qui, jusqu'à notre arrivée dans le pays, avait été tenue en esclavage par les chefs Sakalaves et à laquelle nous avons apporté la liberté. Pour ces diverses raisons, M. le commandant Gérard a attribué à Inguereza une partie de l'ancien royaume de Toéra. Toutefois, pour éviter de donner trop d'importance à ce nouveau chef, la partie nord (vallée du Manambolo) de l'ancien fief de Toéra a été réservée pour être placée sous l'autorité d'un chef indigène àdésigner ultérieurement. iranspcyaume d'Inguereza ainsi reconstitué qui ira désormais le district de la Tsiribihina, ariï été placé sous l'autorité de M. le capitaine Mazillier. Depuis que cette première organisation a été établie, de nombreuses soumissions se sont produites et le commandant du nouveau district a commencé à procéder au désarmement de la population indigène; près de 1.000 fusils: dont quelques-uns à tir rapide, lui ont déjà été remis. Inguereza paraît, jusqu'à ce jour, seconder avec zèle M. lelcapitaine Mazillier toutefois, pour le cas où l'attitude de ce chef indigène viendrait à se modifier, des dispositions ont été prises pour le remplacer immédiatement. Le nouveau district comprend la vallée inférieure de la Tsiribihina entre la chaîne du Bemahara et la mer. Les limites, au nord, du côté du Manambolo et, au sud, du côté de la Mondava, ont été déterminées à la suite de reconnaissances d'exploration exécutées par plusieu-rs officiers dans ces diverses directions et, en particulier, par MM. les lieutenants Martin, de l'infanterie de marine, et Charbonnel, de l'artillerie de marine. 1 Le bassin inférieur de la Tsiribihina est un terrain de roche sédimentaire, calcaire ou grès, extrêmement perméable. Dans les parties les plus élevées qui ont, en général, la forme de plateaux tabulaires allongés du nord au sud, la sécheresse est parfois assez grande pour nécessiter le transport de l'eau nécessaire à une troupe en marche les rivières, après quelques kilomètres de cours, sont absorbées parle sol, quitte à reparaître plus bas il est incontestable, d'ailleurs, qu'en creusant des puits, on pourrait améliorer cette situation. Au contraire, dans les fonds qui séparent ces plateaux, l'eau s'étale en marécages entourés de forêts splendides et do prairies qui nourris-

mort.

a

;

;

;

sent les bœufs si renommés du Ménabé, les plus beaux de Madagascar. Une grande partie du Ménabé, plus de la moitié probablement, est donc un pays admirable, certainement l'un des plus riches de l'île, et où nos colons trouve ront facilement de riches concessions. Il n'y manque qu'une population industrieuse capable de transformer les marécages en rizières au moyen de digues analogues à celles de l'ikopa aux environs de Tananarive enfin, il serait nécessaire, pour la mise en valeur du sol, d'y développer l'élément maquois en faisant appel à des travailleurs de la côte du

;

Mozambique. La population sakalave s'est établie dans les fonds boisés sur le bord des marais les pla-

;

teaux sont inhabités. Dans ces conditions, il a été facile de déterminer le nombre et les emplacements des différents secteurs du nouveau district en les faisant coïncider avec les- groupes naturels de population. Au nord de la Tsiribihina s'étendent, séparés par une ondulation calcaire, deux grands marais, celui d'Hima et celui d'Andranomena. A l'ouest du marais d'Hima est Ambiky, l'ancienne capitale de Toéra, où il est naturel de placer la capitale du nouveau district, qui sera, en même temps, celle du premier secteur. Dbiky, le capitaine Mazillier, en même temps qu'il aura sous la main les villages qui bordent l'Hima et ceux du littoral, pourra surveiller le cours de la Tsiribihina, qui coule à 4 kilomètres. Ambiky sera la résidence d'Inguereza, qui a reçu l'ordre de s'y établir immédiatement. A l'extrémité nord-ouest du lac d'Andranomena se trouve le village d'Ankalolobe, ancienne résidence de Mahatanty, qui était le chef de tout l'Andranomena. Ce village sera la capitale du second secteur d'Ankalalobe, il sera facile de surveiller les rives est et ouest de l'Andranomena. Le successeur de Mahatanty sera Tsimitsanga, petit chef intelligent qui a fait sa soumission l'un des premiers et qui a été amené au camp par un ancien guide de M. Gautier. Au sud de la Tsiribihina, la topographie du terrain diffère sensiblement de celle qu'on rencontre dans le nord. Un plateau gréseux assez élevé et assez large, le Beronono, s'étend entre le Bemaraha et la mer et vient mourir sur la rive gauche du fleuve. La division est donc plus nette encore qu'au nord entre la partie ouest et la partie est. Celle-ci (marais de Beraivo, forêts de Begidro et rizières d'Andranomena) formera le 3e secteur. Le chef-lieu sera, soit le village de Beherana, soit celui de Tsiangorano. Le chef indigène qui succédera à Draso, ancien lieutenant de Toéra, sera choisi prochainement. La partie ouest constituait l'ancien royaume d'Inguereza. Elle formera le 4e secteur, dont le chef-lieu sera le port de Tsimanandrafozana, qui est en même temps le village le plus important du pays. Le chef sera Tsimba, un Sakalave arabisant recommandé par M. Samat. Ces quatre secteurs bordent tous la Tsiribihina, dont la profondeur varie entre un et trois mètres en saison sèche et qui, par conséquent, présente toutes les facilités voulues pour le ravitaillement par eau. A chacun des secteurs qui viennent d'être énumérés correspondra un poste militaire établi au chef-lieu. M. le capitaine Mazillier commandera. directement le premier à Ambiky:

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le lieutenant Chambaud le second à Ankalalobé le sergent Voisin le troisième à Tsiangorano ; enfin, M. le lieutenant Dez le quatrième Tsimanandrafozana. En outre, des postes sont laissés provisoirement à Bemena et Androngony pour la surveillance immédiate du fleuve et pour assurer les escortes des convois. M.

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Après avoir ainsi établi la première organisation du district de la Tsiribihina, M. le commandant Gérard s'est préoccupé d'assurer de même l'occupation de la région du sud, habitée, d'ailleurs, par des populations que l'influence personnelle de M. Samat avait préparées d'avance à accepter notre autorité. Le 1er septembre, M. le capitaine Dulin quitte Ambiky avec une section et un détachement d'artillerie pour se rendre à Mahabo,où il arrive sans incident le 5 septembre, après avoir procédé au désarmement des villages rencontrés sur son parcours. Le lendemain, 6, la reine indigène de cette contrée, Raisinaotra, venait lui faire visite et l'assurait de sa soumission entière à l'autorité de la France. Troisjours plus tard, le 9, M. le commandant Gérard arrivait de Morondava pour donner de& instructions définitives en vue de l'organisation du pays. Le 10, après avoir reçu la visite de Raisinaotra, il tient un grand kabary auquel les habitants de la région se rebdent en foule. Dans cette assemblée, il proclame l'abolition de l'esclavage et fait connaître aux indigènes les nouveaux devoirs que leurimposel'occupation française. En même temps, il prévient les habitants de race hova, très nombreux à Mahabo, qu'ils devront rentrer en Emyrne à une date qui leur sera prochainement fixée ceux qui se livrent au commerce ou ceux qui sont mariés avec des femmes sakalaves pourront seuls demeurer dans le pays. M. le capitaine Dulin reçoit l'ordre de se relier aussi promptement que possible par des postes avec le territoire de Midongy et la province de Fianarantsoa. doit,en outre, procéder sans retard au désarmement des populations indigènes, recueillir des renseignements sur les chefs du pays susceptibles de remplir des fonctions administratives, préparer la délimitation de son territoire et, enfin, rechercher et ouvrir des voies de communication avec les provinces voisines. En ce qui concerne spécialement le district de Mahabo, le capitaine Dulin procèdera à l'organisation, à la répartition et au désarmement définitif des villages compris dans les états de la reine Raisinaotra. Enfin, un nouveau poste sera construit dans l'ancien rova, au centre même du village de Mahabo.

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instructions données, M. le commandant Gérard repartait le il pour Morondava, où il arrivait en moins de 48 heures, après avoir parcouru près de 120 kilomètres. Le 12, il s'embarquait à bord de la « Surprise pour se rendre à Benjavilo et règler les détails de l'occupation du district du Manambolo. La délimitation et l'organisation de cette nouvelle circonscription ont été facilitées par les renseignements de toute nature recueillis par M. le lieutenant Martin au cours des marches d'explorations qu'il a exécutées dans la contree, Ces

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Il convient de rappeler que, dès le début des

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peu de relief, mais dont les pentes sont généralement abruptes ils paraissent être le résultat d'une érosion puissante, mais qui semble avoir été interrompue presque subitement. Le lit des cours d'eau ne paraît pas être définitivement arrêté pour la plupart d'entre eux, il change à chaque saison des pluies. Le sol caillouteux, insuffisamment arrosé sous un climat torride où l'évaporation est puissante, est, en général, nu et désolé. Quelques coins favorisés, qu'on trouve de loin en loin sur le bord des cours d'eau,ont seuls une belle végétation arborescente. C'est là que s'est concentrée la population. On distingue deux centres l'un, celui d'Ankavandra, est situé sur les bords du Manambolo, au point où ce fleuve sort du Bongo-Lava et à proximité du Manambolomaty, qui a dû (comme son nom l'indique) être jadis le véritable lit du fleuve, mais qui ne forme plus aujourd'hui qu'un affluent sans importance. Ankavandra possède une population d'environ 3.000 Sakalaves qui reconnaissent l'autorité du chef Andriantsileondoza. La garnison hova, dont l'attitude paraissait suspecte, a été désarmée et sera prochainement renvoyée en Emyrne. Dans le nord d'Ankavandra, se trouve un second groupe de populations sakalaves. Là prenant leur source plusieurs petites rivières: le Bemarivo, la Beravina et d'autres qui, plus loin, se réunissent en un fleuve tributaire du canal de Mozambique et dont l'embouchure est au nord de Maintirano. Dans les hautes vallées de ces rivières habitent quelques tribus sakalaves, dont le plus grand nombre n'ont pas encore reconnu notre autorité et qui gardent même une attitude franchement hostile. C'est de cette région qu'est partie la bande qui a attaqué le convoi du sergent Bruneau, entre Tsiroanomandidy et Ankavandra. Par la situation géographique de leur territoire et aussi par leur race, ces tribus, indépendantes jusqu'ici, se rattachent naturellement au groupe d'Ankavandra. C'est de ce point qu'il sera le plus facile de les administrer. D'ailleurs, un poste dont M. le capitaine Délrie a été chargé de déterminer l'emplacement sera prochainement établi dans cette région. Au sud d'Ankavandra s'étendent d'immenses régions inhabitées. C'est au milieu de ce désert du sud que se trouve la ligne de partage des eaux entre la Manandaza et le Manambolo, limite naturelle du secteur. Andriantsileondoza, qui a fait depuis longtemps sa soumission, est tout désigné pour être le chef indigène de ce secteur.

opérations dans. l'ouest, M. le commandant Gérard avait pris ses dispositions pour que la vallée du Manambolo fut occupée en même temps que celle de la Tsiribihina. Le 22 août, M. le capitaine Orlanducci avait pris pied dans cette région en s'établissant à Bekopaka. Enfin, à hauteur de Bemena, M. le lieutenant Martin s'était détaché de la colonne principale pour établir la liaison avec le poste nouvellement créé et procéder ensuite à une exploration méthodique du fleuve jusqu'au port de Benjavilo, situé à son embouchure. Arrivé le 13 septembre à Benjavilo, M. le commandant Gérard prend immédiatement en main l'organisation du district pendant que M. le commandant Caron, de la « Surprise », assisté de M. le lieutenant Gaudaire, va occuper le port assez important de Soahanina, situé à mi-distance entre Benjavilo et Maintirano. Le district du Manambolo correspond à la partie nord de l'ancien royaume de Toéra ; en outre, la région d'Ankavandra y a été rattachée. Les limites actuelles[sontdéfinies ainsi qu'il suit A l'est, la chaîne du Bongo-Lava, où commence le grand désert qui s'étend presque jusqu'au lac Itasy ; Au sud, la limite coïncide avec la ligne de partage des eaux entre le Manambolo et la Tsiribihina; ce tracé, qui est en quelque sorte imposé par des considérations topographiques, correspond, d'ailleurs, aux groupements naturels des populations de la contrée Au nord-ouest, la limite se confond sensiblement avec celle de l'ancien royaume de Toéra. Elle aboutit au port de Tandrolo, aujourd'hui presque abandonné, mais où l'activité ne peut manquer de renaître dès que la sécurité sera rétablie dans le pays Au nord, la frontière part du Bongo-Lava à environ une cinquantaine de kilomètres d'Ankavandra. Ainsi délimité, le dictrict confine, au sud, au district de la Tsiribihina et au secteur du Bctsiriry. La petite province de Manandaza a été, en effet, distraite du territoire d'Ankavandra pour être rattachée au Betbiriry, dont elle dépend naturellement par sa situation géographique. Le Manambolo est beaucoup moins important que la Tsiribihina. Même dans la partie inférieure de son cours, sa largeur ne dépasse Pas 40 à 50 mètres et il est presque partout parfaitement guéable. Cependant, il peut être remonté jusqu'à Ankavandra par de petites , Secteurs de Bekopaka et de BenPirogues et il est utilisable, à la rigueur, pour javilo. Bemahara, du l'ouest entre ce A — le ravitaillement et les évacuations de mala- plateau et la mer, s'étend une région qui diffèdes. recomplètement de la précédente. Le sol est Le nouveau district du Manambolo a été di- calcaire ou gréseux, peu accidenté, généralevisé en trois secteurs: le secteur d'Ankavandra, ment boisé et fertile. Le caoutchouc, qui est le secteur de Bekopaka et le secteur de Benja- extrait d'un arbre (et non d'une liane, comme vIlo. Ce dernier secteur comprend lui-même en beaucoup de points de Madagascar), est un sous-secteur, dont le chef-lieu est à Soaha- l'objet d'un commerce important. Il aboutit nina. surtout à Benjavilo l'ébène se rencontre parSecteur d'Ankavandra. — Ce secteur tout en abondance et est expédié principalecomprend une région en quelque sorte encais- ment sur le port de Soahanina. Les troupeaux se entre le plateau calcaire du Bemahara et de bœufs sont nombreux, surtout dans l'intéBoQgo-Lava. D'après M. Gautier, qui a explo- rieur. £étte contrée, le sol de la vallée est composé Jusqu'à une assez grande distance de la mer, J&rgiles multicolores mélangées de cailloux et le littoral est marécageux, souvent envahi de rognons de silex qui semblent le fond d'un par le flot et couvert de palétuviers ou lac récemment évacué par les eaux. Le sol est de roseaux. U semble qu'avec quelques endiyarseme de nombreux accidents de terrain, de guements on pourraitlivrer une parli de, ces

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marécages à la culture du riz, que les indigènes n'ont pas tentée jusqu'à ce jour. C'est dans cette région que la population est la plus dense. Le lieutenant Martin évalue à 8.000 les riverains du Manambolo. Sur les bords de la rivière de Soahanina vit aussi une population assez nombreuse. Cette contrée, riche et peuplée, ne dépendait de Toéra que nominalement. En réalité, les chefs y jouissaient d'une autonomie presque complète. Le pays était, d'ailleurs, plongé dans une anarchie profonde et en proie aux rivalités et aux luttes continuelles des nombreux roitelets qui se partagent le territoire. En particulier, le village de Bekopaka, situé sur le cours moyen du Manambolo, était connu au loin comme le repaire de tous les aventuriers de la région. Une carte ethnographique, dressée par par M. le lieutenant Martin et complétée par les renseignements de M. Gautier, mentionne, comme principales tribus habitant cette région: Des Sakalaves Vohits, ou classe noble; Des Sakalaves Marolahy, venus de Mahabo Des Sakalaves Tavel, venus des environs de Morondava; Des Sakalaves Tobefy, venus du pays des

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Mahafaly Des Antanosy, venus des bords de l'Onilahy. ils forLes Vohits sont assez nombreux

ment, chez les Sakalaves, une caste analogue à celle des Andrianas en Emyrne et constituent l'élément le plus indiscipliné et le plus turbulent de la population. Ils habitent presque tous dans l'intérieur, au pied du Bemaha.plus Sur les côtes on trouve les Vazimbas, 4 sont, soit des aborigènes, comme le pense M. Grandidier, soit, au dire d'autres explorateurs, les descendants d'une tribu africaine immigrée depuis près de deux siècles. Quoiqu'il en soit, les Vazimbas sont très distincts des Sakalaves ; ils vivent entre eux et ont conscience de leur individualité. Les Maquois sont également très nombreux, sur le littoral, comme dans l'intérieur; ils forment près du tiers de la population. Ce sont les seuls indigènes sédentaires et réellement laborieux. Notre arrivée dans le pays leur a apporté la liberté et la reconnaissance qu'ils nous ont déjà témoignée en maintes circonstances permet d'espérer que nous trouverons en eux d'utiles auxiliaires, principalement au point de vue du recrutement des milices et de la main-d'œuvre nécessaire aux entreprises de colonisation. D'après ce qui précède, les limites des 2'et3* secteurs étaient donc tout indiquées par l'ethnographie du pays. Le 2e secteur comprend les Vohits et les émigrés sa capitale sera à Bekopaka, qui est en même temps désigné, par sa situation, pour être le chef-lieu du district. L'ensemble des quelques villages de Bebopaka situés à l'Est du Bemahara, mais à l'entrée des gorges du Manambolo et à proximité de Bekopaka est rattaché au deuxième secteur. Antérieurement, ces villages obéissaient déjà au chef de Bekopaka. Le chef indigène du district et, en même temps,du deuxième secteur sera Boriky,recommandé par le lieutenant Martin. Un poste sera installé dans le nord du deuxième secteur, chez le chef Tsimizezika. L'emplacement définitif de ce poste sera prochainement arrêté. Lq trtùsièïûc secteur com¡l'Cu.(.U. t&rritçiitç

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habités par les Vazimbas et aura pour chef-lieu Benjavilo, qui est le véritable port du Manamboloet le seul fréquenté sur cette partie du littoral ; de ce point, on petit,d'ailleurs,surveiller facilement Mafaindrano, situé à quelques kilomètres, sur une autre embouchure du fleuve, plus laj-ge que les autres, mais presque toujours obstruée par les sables. Le chef indigène du 3e secteur sera Marainandro, le plus important des anciens chefs de la région. Outre Benjavilo, un autre poste sera créé à Ambato, sur le Manambolo, pour surveiller le fleuve. Enfin, un sous-secteur est établi à Soahanina sur la rivière de ce nom, appelée aussi Beboka ; le chef en sera Anindy qui, un des premiers, a remis ses fusils et fait sa soumission. Les deuxpostesde Soahanina deTondrolo maintiendront la sécurité et assureront le service de la douane. En résumé, le secteur du Betsiriry, auquel se rattache la petite province de Manandaza et les deux districts delaTsiribihina du Manambolo sont aujourd'hui organisés. Ces deux districts et ce secteur sont contigus et se relient sans solution de continuité au 2° territoire militaire. Il convient d'ajouter que malgré les progrès considérables et les brillants succès obtenus dans ces diverses contrées, malgré aussi la soumission d'un grand nombre de chefs indigènes, la sécurité ne pourra être complètement assurée, principalement dans le district du Manambolo, que lorsque le désarmement des diverses tribus sakalaves sera un fait aciransp'*1- Jusque-là,on devra toujours s'attenqui à des surprises et compter avec la dupliciarcéet la fourberie des peuplades de cette région. C'est ainsi que le poste de Bekopaka a été l'objet, le 28 septembre, d'une très vive agression qui a été relatée dans le dernier numéro du

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Journal Officiel.

Vers la même date, un convoi de vivres et de munitions composé de 22 pirogues, et qui remontait de Benjavilo à Bekopaka, a été attaqué par un parti important de Sakalaves, qui s'étaient postés en embuscade sur les rives du fleuve. Les rebelles ont été mis en fuite après des pertes importantes, mais cette affaire nous

a coûté un tirailleur tué et un autre grièvement blessé. Ces divers incidents ont déterminé M. le capitaine Orlanducci à pousser activement le désarmement des populations et, à cet effet, il a quitté Bekopaka le 26 septembre avec un détachement important, pour parcourir toutes les régions placées sous son autorité. *

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Après avoir jeté les bases de l'organisation du district du Manambolo, M. le commandant Gérard s'est embarqué pour Maintirano, où il est arrivé le 20 septembre. A peine débarqué, il a pu constater qu'au point de vue politique etadministratiftout, ou à peu près, est à faire dans cette contrée. Le pays compris entre Maintirano et le cap St-André est livré à une anarchie profonde et la plupart des tribus qui l'habitent nous sont franchement hostiles. On n'y trouve pas moins de dix-sept princes ou princesses indigènes qui sont en lutte continuelle pour se disputer le territoire, mais qui s'entendent parfaitement

pour résister à. notre occupation. LesplusimportaaUiduecs chefs

sont les reines Bibiasse et Fatoma et les rois Montroso et Vazou. Dès son arrivée, M. le commandant Gérard a rassemblé le peu d'habitants qu'il a trouvés à Maintirano et Andemba et leur a tenu kabary pour les inviter à se soumettre. En même temps, il envoyait M. Gautier en mission chez la reine Bibiasse pour l'engager à reconnaître notre autorité et dirigeait, dans le même but, une reconnaissance versBelalitsy, capitale de Fatoma. Après avoir usé de subterfuges pour éviter de se prononcer franchement, Bibiasse a cherché à tromper M. Gautier et a fait évacuer tous les villages voisins de sa capitale. Cette attitude étant un signe non équivoque d'hostilité, M. le commandant Gérard a fait arrêter immédiatement cette reine indigène, qui sera exilée

à Nossi-Bé. La reine Fatoma s'est montrée plus hostile

encore. Lorsque la reconnaissance qui lui avait été envoyée est arrivée à Belalitsy, sa capitale, elle Fatoma s'était a trouvé le village évacué enfuie dans la montagne. Quelques jours après, elle faisait attaquer par une bande nombreuse le poste nouvellement créé à Belalitsy. Cette agression a été aisément repoussée, mais nous avons eu, dans cette affaire, un tirailleur lue et un autre blessé. D'autre part, les rois Montroso et Vazou prêchaient partout la révolte et, quelques jours plus tôt, un groupe nombreux de leurs partisans s'était audacieusement porté à peu de distance du poste d'Andemba et y avait enlevé un troupeau de bœufs. Dès le lendemain de son arrivée, M. le commandant Gérard a occupé successivement Mahagamby et Antsia, capitales des deux rois Montroso et Vazou ; des postes ont été installés dans ces deux localités. En même temps, M. le capitaine Détrie se dirigeait vers la haute vallée du ManambdO pour y installer un autre poste qui se reliera à celui de Makarainga, qui a dû être créé par M. le capitaine Philippe. Ces premières mesures prises, M.le commandant Gérard, accompagné du capitaine Mourin, de M. Gautier et du lieutenant Martin, est redescendu vers la côte pour reconnaître la vallée de la Manambao et se remettre en liaison avec les bâtiments de la Division navale. La dernière partie de cette marche a été marquée par une série d'engagements très vifs avec des groupes de Sakalaves dissidents qui ont été successivement dispersés et ont subi des pertes considérables. Nous avons eu, de notre côté, quatre indigènes tués et neuf blessés dont le capitaine Mourin, légèrement atteint." La résistance particulièrement acharnée de ces tribus sakalaves montre qu'un sérieux effort est nécessaire pour réduire les populations qui habitent la région de l'Ambongo, entre Maintirano et la baie de Baly. Après avoir visité le petit poste établi par M. le lieutenant Thomassin à Beravina, port où se faisait autrefois un important commerce d'esclaves, M. le commandant Gérard s'est rendu à Majunga pour régler, de concert avec M. l'Administrateur en chef Alby, la question de l'occupation de cette région de l'Ambongo et le tracé de la frontière à adopter entrera, province de Majunga et les territoiresnouvellement occupés

indilne' sur la cÔUisakala.vCv

REPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ

— EGALITÉ — FRATERNITÉ

Année 1897

MINISTÈRE DES COLONIES

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Services Administratifs militaires

ÂEJOBÏCATMJÏÏBLIQUE

sera procédé, dans le Cabinet du Chef des Services Administratifs, à Analakely (Tananarive), aux dates et aux conditions ci-après, à l'adjudication publique, sur soumissions cachetées, de la fourniture de la viande fralche de bœuf, du tafia, du sel, et du sucre blanc nécessaires au Service des Subsistances militaires à Tananarive pendant l'année 1898 et livrables dans cette place Il

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Chaquefourniture sera adjugée en un seullot. Ne seront admis à prendre part à l'adjudica-

tion que les soumissionnaires de nationalité française. S'adresser, pour tous renseignements, au détail des approvisionnements à Tananarive et au bureau des Chargés du Service Administratif a Tamatave, Majunga et Diégo-Suarez, où un exemplaire du cahier des charges relatives à chaque fourniture est à la disposition du public. Tananarive, le 14 Septembre 1897. 1*0UCAIU>V

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Propriété dite tsoa.

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Bellevue II, sise à Fianaran-

FANGATAHANA N- 325

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ny fangatahana tamy nv i5 septembre 1897, M. Antoni Eugène, Capitaine au long Requérant M. Brauneck. cours, monina ao Mojanga, PROGRAMME anoratanaamy nv avenue du Le bornage provisoire a eu lieu le 6 septem- Rova nangataka ny Rejistrv ny amy ny bre 1897. Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay hambaraDU DIMANCHE 17 OCTOBRE 1897 ny sy tiany nomenaanarana hoe « La Grotte D, misy tanyfanorenana ao Mojanga, amy nv làlana, à Réquisition heures 5 No 242 Place Jean-Laborde, de 4 rue de l'Infanterie de Marine. Propriété dite Arnbalamarina, sise à FiaIzanv tany izany, dia misy 3 ares 88 centiares 1° Richard Wallace (Marche). SELLENICK narantsoa. ny habenv, ary izao no faritra ammv: -2° Le Calife de Bagdad (OuvertuNy avaratra, dianylalana, ruedel'lnfanteriede Requérant M. Ratsitambariaka. BOIELDIEU Le bornage provisoire a eu lieu le 9 sep- Marìne (tohin' nv lalana amy ny la Résidence) Nyatsinanana, dia ny trano itoeran' ny Karana; 3° LePicador (Boléro espagnol).. Xxxx tembre 1897. Nv atsimo, dia ny tokotaninv Tauban sy Ahmed 40 Les 28 Jours de C7azreMe(FantaiCoja; ROGER Ny andrefana, dia ny lalan-kelv. Réquisition No 211 S, La Sainte-Cécile (Quadrille).SIGNARD Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafanPropriété dite Hoche, sise à Tananarive. tarany ny amin' io fananana tanv voalaza io dia Requérant M. Rainitsisakanana. tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy anaLe Chef de Musique, lieu le 27 septem- nan' olon-kafa na ankehitriny na amy ny ho avy. provisoire bornage Le eu a M. LAMY. bre 1897. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,

re). sie).

Le n° 4 des

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Réquisition ~iW

Notes, Reconnaissances

et Explorations est

BARTHOLOMÉ.

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mis en vente, dès Propriété dite L'Aimable, sise à Tananaaujourd'hui, dans les kiosques et à l'ImprimeRÉQUISITION N° 326 rive. rie officielle de Tananarive. Requérant M. Rainingantsana. PRIX DU NUMÉRO 1 fr. Lebornage provisoire a eu lieu le 28 sepSuivant réquisition du 15 septembre 1897, Mm. Dewost Marie-Emilie, veuve de M. Le Mée Louistembre 1897.

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AVIS

Réquisition

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Propriété dite Avenue de France, sise à Tananarive. Requérant : Service des Domaines. Le bornage provisoire a eu lieu le 12 octobre 1897. Le dernier délai pour faire opposition aux ditesréquisitionsd'immatriculation est de deux mois à partir du jour de la présente insertion. Le chefduservice Topographi que,

M. Revel Paul, employé civil au Service du Genie, est décédé Tananarive 7octobre1897. Les créanciers et débiteurs de ladite successi,on sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis au Receveur des Domaines à Tananarive chargé de la Curatelle. Tananarive, le 13 Octobre 1897. LeReceveur des Domaines, FIQUET.

à

le

--"I P. BOURDIER.

ancien sous-officier d'infanterie, au

Courant du commerce, désirerait obtenir un emploi dans une maison de commerce ou dans l'industrie privée à Madagascar. S'adresser à M. JOUINEAU fils, Rue AmosBarbot, cour du Moulin, à La Rochelle (Cha-

RÉQUISITION N° 325

Suivant réquisition du 15 septembre 1897,M. Anrente-Inférieure). toni Eugène, Capitaine au long cours, domicilié à Majunga, avenue du Rova, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES consistant en un terrain à bâtir situé (t i.a Grotte », à Majunga, rue de l'Infanterie de Marine. Cette propriété, occupant une superficie de 3 ares Réquisition No flO centiares, est limitée Propriété dite Richelieu, sise à Tananarive. 88Au Nord, par la rue de l'Infanterie de Marine Reauérant bornage (prolongement de la rue de la Résidence) : M. Rainimanamisata. Le provisoire a eu lieu le 22 sepA l'Est, par une maison indienne t tembre Au Sud, par les propriétés Tauban et Ahmed 1897.

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Réquisition l'fo

: equérant Lebornage Propriété dite :

1897.

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Coja A l'Ouest, par

une ruelle. Le requérant déclare qu'à sa connaissance. il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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Beravina, sise àFianarantsoa.

Service des Domaines. provisoire a eu lieu le 30 août

Julien, négociante, domiciliée à Majunga, rue du Rova, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de « Yvonne consistant en un terrain à bâtir situé à Majunga, angle des rue du Rova et avenue du ColonelGillon. Cette propriété, occupant une superficie de 3 ares 84 centiares, est limitée Au Nord, par la rue Augey-Dufresse ; A l'Est, par la rue du Rova ; Au Sud, par l'avenue Colonel Gillon ; A l'Ouest, par l'hôtel du Trésor. connaissance **" ""iné lus La requérante déclare qu'à sa n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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BARTHOLOME. FANGATAHANA N° 326

Noho ny fangatahana tamy ny 15 septembre 1897' Mm. Dewost Marie-Emilie, mpivarotra vinadiny Le Mée Louis-Julien, monina ao Mojanga, amy ny

lalana, rue du Rova, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany, sy tiany nomena anarana hoe fanorenana ao Mojanga, II Yvonneo,misy tany amy ny zoron-dàlana, rue du Rova sy avenue Colonel Gillon. Izany tany izany, dia misv 3 ares, 84 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, dia ny lalana rue Augev-Dufresse ; Ny atsinanana, dia ny lalana rue du Rova ; Ny atsimo, dia ny lalana l'avenue Colonel Gillon Ny andrefana, dia ny trano fanaovan-draharaha momba nv Trésor. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin' io fananana tany voalaza io, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olonkafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,

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BARTHOLOMÉ.

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BARTHOLOME.

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