Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/03/17.
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de faire bénéficier de ces distributions les popula- 2eme Catégorie. Tous les individus non comtions de la côte; pris dans la première catégorie, et notamment Le Directeur des Finances et du Contrôle consul- les domestiques, cuisiniers, jardiniers, porté teurs, plantons, ouvriers, journaliers, et, en gé-
SOMMAIRE
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Partie Officielle AHRkrÉ-porlanl répartition des toiles provenant de droits de douane anciennement perçus en nature et emmagasinées au Palais de la Reine. ARRÊTÉ—réglementant le travail des indigènes dans la circonscription de Diégo-Suarez. ARRÊTÉ-autorisant le service des subsistances militaires à délivrer du pain aux fonctionnaires et colons français. CIRCULAIRE—au sujet de l'arrêté 457. LETTRE—au sujet de la création d'un musée commercial.
Partie non Officielle NOUVELLES ET INFORMATIONS
1" Ter-
TERRITOIRES MILITAIRES.—Cerclede Babay.—
ritoire illilitaire.-2- Territoire militaire. TERRITOIRES CIVILS. Andevorante, Majunga, — Andrilm,-lsoha.
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-
RENSEIGKEMEKTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.—
Ambollimanga,-)loramanga,
PARTIE OFFICIELLE ARRÊTÉ N°477 GKNÉRALK portant répartition des toiles provenant de droits de douane anciennement perçus en nature et emmagasinées au Palais de la Reine. RÉSIDENCE
Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-
car,
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Yu l'arrêté du 11 Décembre 1895, fixant les pouvoirs du Résident Général Considérant que la meilleure destination donner au Palais de la Reine, et aux toiles emmagasinées provenant de droits de douane autrefois perçus Malgache, consiste à en nature parle Gouvernement les répartir au profit d'œuvres charitables ou d'utilité publique ; Attendu que ces toiles sont d'origine étrangère et que leur distribution, à titre gratuit,aux indigènes nécessiteux de l'Emynie, ne peut nuire en rien au commerce français Attendu, d'autre part, que les difficultés de transport et la pénurie de bourjanes ne permettent pas
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à
néral, les employés des diverses administrations Arrête: ou des particuliers. les personnes de lafOr catégorie deToutes emmagasinées toiles Palais ART. I.-Les au être muniesde la carte d'identileou de la distribuées de la façon sui- vront de la Reine seront patente. vante celles appartenant à la 2e catégorie, Toutes militaire l'hôpital de cinquième à TananaUn individuel. livret du l'hôpital indigène; rive; un cinquième à deux ART. II.— La carte d'identité, conforme au cinquièmes à M. M. les commandants de cercle, au profit des indigents de leurs cercles; modèle ci-joint, sera délivrée par les soins du de police d'Antsirane, du chef de un cinquième demeure à la disposition de la commissaire Résidence Générale pour être livré aux ou- poste d'Anamakia,desagentsdes Affaires Indivroirs,àl'école professionnelle etautresservices gènes du Sakaramy, de liesokatraetd'Andran fazane; le prix en est fixé a 0f,40 centimes. ou établissements d'utilité publique. de chef seront Les recettes provenant ce ver ART. IL-M. le Chefd'Etat-Major, faisant fonc- sées mensuellement Trésor, parles agents tions de Secrétaire Général en territoire mili- ci-dessus désignés, au profit du budget commuau l'exécution estchargé du présent été. taire, de an nal. Cette carte est rigoureusement personnelle. Fait à Tananarive, le 10 Mars 1897, Tout individu convaincu de se servird'une carGALLIENI. étrangère, te sera passible d'une amende de le Résident Général, Par lOfrs. et d'un emprisonnement de deux à quinLe Chefd'Etal-Major, ze jours. faisant fonctions de Secrétaire Général Les cartes d'identité ne seront valables que territoire militaire, en l'année courante, et devrontêtre changées pour GÉRARD. en fin de Décembre de chaque année. En cas de perte d'une carte, les intéressés devront prévenir l'agent qni leur en a fait ARRÊTÉ 467 RHSIDRNCR la délivrance. Il leur sera donné un duplicata GÉNÉRALE réglementant le travail des in- du de 5 frs. digènes dans la circonscrip- Leprixlivret individuel conforme au modèle cition de Diégo-Suarez. annexé sera délivré dans les mêmes conditions que la carte d'identité. Le prix en est fixé à 1 fr* Les administrations ou les particuliers air Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada- service desquels sont les porteurs de livret, devront mentionner, sur la page réservée à cet efgascar, Vu la circulaire du 3Novembre 1896, N° 381,pres- fet, les conditions et la durée de l'engagemrnt. crivant aux résidents et administrateurs de faire les salaires versés et la date du licenciement^ des propositions en vue de réglementer le travail ainsi que les retenues faites, s'il y a lieu, et les des indigènes de leur circonscription; autorisations d'absence. Vu ledécret du 6 Mars 1877, sur les attributions Le livret est la propriété de l'employé qui législatives des gouverneurs Sur la proposition de M. l'Administrateur, maire devra le présenter à toute réquisition. de Diégo-Suarez, et sous réserve de l'approbation du En cas d'usage de livret étranger ou de perte, Ministre des Colonies les dispositions seront les mêmes que pour la carte d'identité. Arrête ART, III.— Obligations réciproques de l'employeur et de l'employé. ART. I.— Tout individu valide, de 16 à 60 Tous les contractants, quel que soit le contrat, ans, du sexe masculin, devra justifier de ses seront soumis aux obligations suivantes moyens d'existence, en prouvant qu'il fait parceluilogement, le fournit l'employeur Si 1° tie des deux catégories ci-dessous. s'il fournit sain suffisamment ci devra être lere Catégorie. Les commerçants, se divisant la nourriture, elle moindre de être pourra ne en deux classes de riz, par jour. ferLespatentés débitant, et commerçants 0 k2°800 Les médicaments devront être fournis par soient. l'employeur à l'employé dans les exploitations Alimentation\Cnltivateufs, comptant un minimum de 15 ouvriers. jLleveurs, l 3° Un maximum de travail de 10 heures par tPêcheurs, 2e les producteurs jour, repos dimanche et jours fériés, saufconventions spéciales portées an contrat. Habitation Bûchefons, 4e Lorsqu'un patron ne remplira pas les obli-
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Charbonniers
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gâtions édictées aux 3 paragraphes ci-dessus, le contratsera annulé de plein droit, par décision administrative. j Il sera également passible d'une amende de S francs, s'il ne remplit pas les obligations imposées à l'article 3, pour la tenue des livrets individuels. 5° Toutemployéou ouvriers'absentant, sans motif valable,deun cinq jours, perdra le salaire du noMibre de jours doublede la durée de l'absence. Tout individu s'absentant plus de cinq jours, sera déteré aux tribunaux compétents. 6° Les résiliations ou renouvellements de contrats devront se faire entre les deux parties, quinze jours au plustôt, avant l'arrivée du terdépassant contrats les fixe ne pas un pour me an, et trois mois au plus tôt, pour les contrats de un a trois ans. Art. IV.—Seront seuls dispensés des obligations ci-dessus, les indigènes dûment reconnus malades ou infirmes. Art. V,-Lcs indigènes non munis de patente, carte d'identité ou livret individuel parfaitement en règle, seront considérés comme vagabonds et déférés au tribunal compétent; ils seront ensuite classés d'office dans une catégorie de travailleurs leurs livrets porteront la mention de la peine subie et ils seront em-
a
nial, pour l'arquittemcnt des dépenses résultant de pouront se faire qu'à raison d'une ration de 750 la construction de la ligne télégraphique de Tana- grammes, par personne et par jour. narive Majunga ART. IV. — Le prix de cession du pain est Vu l'absence de prévision au budget colonial de fixé à 1 fr. 30 le Kilogramme. 1897, pour l'exécution des dits travaux Le remboursement des cessions aura lien Vu la demande de crédits adressée au Ministre tous les 8 jours, à la caisse du comptable des des Colonies Considérantqu'ilesturgent de relier télégraphi- subsistances, contre récépissé a souche. queinent Tananarive à Majunga ART. V. — Les cessions auront lieu jusqu'au Sur la proposition du Chefd'Etat-Major, faisant 15 avril inclus, époque laquelle le commerce fonctions de Secrétaire Général en territoire mili- deTananarive, vraisemblablement en metaire; de livrer directement le pain à la consomsure Arrête mation des colons et fonctionnaires. ART. VL — Le chef des services adminisART. I. —Un crédit de soixante mille Francs à prélever provisoirement sur les ressourceslo- tratifs est charge de l'exécution du présent cales, et à imputer au budget extsraordinaire, arrêté, qui aura son ctret à partir du mardi
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est ouvert au Chef du Service des Postes et Té- 16 Mars. Fait à Tananarive, le 14 Mars 1891, légraphes pour les dépenses de matériel de la GALLIENI. construction de la ligne télégraphique de Tananarive à Majunga. Par le Résident Général, Le Commissaire, chefdes Le crédit de 20.000 francs, précédemment ouServices adimministratifs, vert, est affecté aux dépenses du personnel. BOUCARI). Lesdépenses acquittées surces créART. dits feront l'objet d'un compte spécial, dont l'imputation sera fixée lors de la réception des RÉSIDENCE CIRCULAIRE N° 203 GÉNÉRALE instructions du Département. à M.M. Résidents, AdministraART. III. —Le Chefd'Etat-Major, faisant foncteurs et Commandants de cercle, tions de Secrétaire Général en territoire mili- Chefs de province. taire, et le Chef du Service des Postes et TéléMessieurs, graphes sont chargés, chacun en ce qui le conployés aux travaux des divers services publics, cerne, de l'exécution du présent arrêté. J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur pendant un temps dont la durée sera triple de la façon dont il convient d'appliquerl'arrêté Fait à Tananarive, le 9 Mars 1897, cette peine. n° 457 du 4 Mars, relatif à la réforme des poids GALLIENI. Airr. VI. Travail des femmes. et mesures. Ceux-ci devront être remis parvos Vu: Le présent règlement ne rend le travail obli- le Directeur des Finances soins au chef-lieu de votre circonscription, gatoire que pour les hommes, mais il laisse puis expédiés en un ou plusieurs envois à la du Contrôle, professionnelle de Tanal'Ecole toute latitude aux employeurs et chefs d'admiDirection de HOMBERG. nistration d'utiliser les femmes dans les travaux ils y seront transformés en poids et narive Par le Résident Général, réglementaires qui vous seront reauxquels elles seront aptes dans ce cas, ils mesures Le Chefd'Etal-Major, -devront se conformer aux obligations imposées tournés dans le plus bref délai possible. faisant fonctions de Secrétaire Général à l'article 3 ci-dessus, et réciproquement; Toutefois, pour faciliter la tâche assez lourenTerritoiremilitaire, La femme employée dans ces conditions de qui va incomber à l'Ecole Professionnelle, GInAHD, je vous prie de faire exécuter, dans votre, pourra recevoir un livret si elle en fait la , demande. circonscription, toutes les transformations ARRÊTÉ 493 Dans le cas où, après contrat, la femme ne RÉSIDENCE jugerez possibles, étant donnés vous que pourrait tenir ses engagements pour cause de GÉNÉRALE autorisant le service des sub- l'habileté des ouvriers que vous pourrez troumaternité, le contrat serait rompu sans qu'il sistances militaires à déli- ver, et le perfectionnement de leur outillage. y- ait lieu à indemnité. du pain fonctionnaires et aux vrer ART. VII. Le bénéfice des circonstances colons français. En particulier, les règles en bois destinées atténuantes pourra être accordé à toutes les à la mesure des étoffes, pourront toujours être infractions prévues par le présent arrêté. Le Général Commandant le Corps d'occupa- faites sur place et elles seront livrées aux intéART. VIII. Les diverses mesures de police tion et Résident Général de France à Mada- ressés contre paiement d'une légère rétribution que vous fixerez vous-mêmes. Je vous prises pour assurer le travail des indigènes à gascar, Vu le manqueactuel de farine sur la place laisse, d'ailleurs, toute liberté dans le choix des Diégo-Suarez, antérieurement au présent rède Tananarive, par suite de circonstances de mesures de détail destinées à vulgariser, k glement, sont et demeurent rapportées. Madagascar, le système métrique français, et ART. IX, Le présent arrêté sera applicable force majeure ; l'exclusion de tous qu'il nécessaire, titre Considérant à obligatoire à est rendre à le quinze excepDiégo-Suarez, à la circonscription de tionnel et provisoire, de venir en aide aux ceux qui ont été en usage jusqu'alors. :onrs après la date de sa promulgation. l'arrêté 457, français fonctionnaires colons de modification à Tananaet n° Enfin, par général, le Secrétaire Prole X.—M. M. ART. JuilAvril rive du lor décidé de leI' j'ai reporter au ; charl'Administrateur sont cureur Général, et Considérant que, malgré les difficultés du let, la date à partir de laquelle la possession gés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécu- ravitaillement interdes de l'jimyrne, autorisés troupes poids de et ce rasera mesures non publié inséré arrêté, qui et présent du tion sera compromis par cette dite et poursuivie conformément à la loi vitaillement sera ne pas colonie. officiel de la bulletin au journal et au essentiellement provisoire ; malgache. mesure Fait à Tananarive, le 8 Mars 1897, Vu le prix de revient de la farine rendue Fait à Tananarive, le 17 Mars 1891, GALLIENI. dans les magasins des services militaires à TaGALLIENI. nanarive ; Par le Résident Général, Le Procureur Général, Le Chefdes services administratifs et le PréLE RÉSIDENT GÉNÉRAL a adressé la lettre sident de la chambre consultative de commerDUBREUIL. à M. le Président de la chambre ivante su de Tananarive entendus ce consultative de commerce de Tananarive Général, Par le Résident Le Résident, Arrête: Tananarive, le 12 Mars 1897, faisant fonctions de Secrétaire Général, ART I.—Le service des subsistances militaires Mon cher Président, Joseph FRANÇOIS. est autorisé à délivrer provisoirement, à titre colonisation et le la favoriser le but de Dans de cession remboursable, le pain nécessaire Madagascar, j'ai décidé la création à commerce ARRÊTÉ 468 RÉSIDENCE aux besoins des fonctionnaires et colons de musées réunissant les produits naturels du 'GÉNÉRALE allouant un crédit pour la cons- français. échantillons du travail indigène. Les les sol et truction de la ligne télégraphique de Ta- ART. IL-Lps demandes de cession de pain, produits manufacturés de notre industrie nananarive à Majunga. qui devront être strictement limitées aux be- tionale dont la consommation est courante il soins précités, seront établies d'avance tous les Madagascar, figureront également dans les colLe Général Commandant le Corps d'occu- huit jours et adressées au chef des services lections de ces établissements, pour permettre, pation et Résident Général de France à Mada- administratifs, après avoir été visées par M. le au colon, au prospecteur et au commerçant, gascar, Colonel Gouverneur ou le Maire délégué. d'apprécier facilement et sûrement les chanVu le Décret du Il Décembre 1895; ART. HL Le pain sera délivré aux magasins ces de réussite de l'entreprise spéciale idaquclle Vu l'arrêté du 4 Février 1897,ouvrant un Crédit provisoire de 20.000 Francs au titre du budget colo- des subsistances à Analakely. Les cessions ne il veut se livrer.
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La grande superficie de Madagascar, la difficulté des communications, la diversité des régions, des climats, desproductions, ne permettent pas de grouper, sur un point unique, produits de toute l'île. Il les échantillons des de est donc nécessaire créer un musée répondant au but proposé, dans chacune des régions les plus importantes et les plus nettement caractérisées par leurs productions spéciales. Actuellement l'Emyrne et le Betsiléo sont les deux provinces de Madagascar où notre influence est le mieux assise, et sur lesquelles nous ayons les renseignements les plus précis. Il
est possible d'y organiser un musée réunissant les divers échantillonsqui en proviennent. Pour avoir une utilité immédiate et répondre aux besoins de la colonisation, cet établissement, installé à Tananarive, comprendrait les produits des provinces du plateau central de l'île et serait divisé en sections i°Une section des produits indigènes, bruts ou manufacturés, propres soit à être exportés en Europe, soit à être consommés sur place par les Européens 2° Une section des produits d'importation, provenant de l'agriculture ou de l'industrie européenne et utilisables, a Madagascar, par les Européens et par les Indigènes. Dans les deux sections chaque produit devra être accompagné d'une fiche explicative, portant toutes les indications utiles: lieux d'origine, usage, prix de revient ou de vente, perfectionnements possibles, moyens de transport, etc. Il faut en un mot que les commerçants, les mineurs ou industriels puissent trouver, en visitant le musée commercial, tous les renseignements propres à les guider dans leurs travaux et leurs entreprises. Je voudrais aussi joindre au musée le bureau des renseignements commerciaux qui fonctionne déjà à mon Etat-Major, et que je' désirerais voir se développer suffisamment pour pouvoir répondre à toutes les demandes de nos nationaux; habitant la colonie ou la France. Il serait également possible, à mon avis, d'annexer au musée l'officç du travailactuellement en projet et destiné a recevoir les offres et les demandes des colons. estime que la centralisation de tous ces services offrirait les plus précieux avantages travailleurs. Afin de bien montrer à tous,aux et surtout aux Malgaches, l'importance attachée par le gouverneuent au développement du commerce et de la colonisation, j'ai désigné, pour y loger le musée commercial, la vaste salle située au premier étage du Palais de la Reine, à Tananarive. Nul mieux que vous, mon cher Président n'est à même de m'aider à remplir le programme dont les grandes lignes vous sont exposées cidessus. Je vousserai obligé de m'indiquer, en inspirant des avis de la chambre consulvous tative, les moyens les plus pratiques et les plus rapides deconstituer musée commercial avec ses annexes. Dès que j'aurai reçu de vous, à ce sujet, les renseignements nécessaires, je donnerai l'ordre aux Résidents civils et aux Commandants de cercle de vous faire parvenir les échantiJlons des produits agricoles, forestiers, miniers et industriels des régions placées sous leur direction. Ils y joindront toutes les indications utiles au bon fonctionnement du musée commercial et de ses annexes. Je vous prierai aussi de vous mettre personnellement en relations avec les chambres de commerce françaises, coloniales ou métropolitaines. Il s'établira ainsi, entre elles et vous, un échange d'idées, de rapports et de produits, qui sera certainement très profitable à l'extension du commerce français dans l'île. Je vous serais reconnaissant de vouloir bien établir un projet d'organisation du musée et de ses annexes, conforme ou programme ci-dessus
2
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J
1
le
et aux désiderata des chambres consultatives de Tananarive et de Fianarantsoa. Le bureau commercial de mon Etat-Major reste a votre complète disposition, pour vous faciliter ce travail d'organisation. Je suis également tout disposé à vous ouvrir les crédits nécessaires pour la prompte réalisation de ces projets, à mon avis indispensables à la prospérité de notre Colonie. Je tiens, en outre, à vous faire connaître que, lors de mon prochain voyage Tamatave-etsur la Côte, ma première préoccupation sera de m'entendre avec M. M. les Présidents des prin-
a
3° SECTION DES ARMURIERS.
2° classe.
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vier, garde de lere
Pour garde de
lcre
classe:
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classe: M.
M.
Oli-
Duboisseyr
classe. Pour garde de 2eme classe M. Bonnefond,. garde de 3eme classe. Pour garde de 3e classe: M. M. Legrand Monnaie, gardes stagiaires. garde de
28
4° SECTION DES OUVRIERS D'ETAT—
Pour garde principal de 2eme classe:
M. M.
Paz, Bourget, gardes de lere classe. classe: M. M. Hachon, Pégarde de 2e Pour cipales chambres consultatives de l'Ile au sujet névot, de 3eme classe. del'installation de musées commerciaux sur Pourgardes garde de 3eme clause M. M. Houtin, les points convenables. Veuillez agréer, mon cher Président, les as- Thomas, Aviat, Pichon, Berger, gardes stagiaires. surances de mon entierdévouement.
:
GALLIENI.
fAliTlE
J\UN
omClEJLLE
- •INFORMATIONS ET
.ont étéinscrits au tableau d'avaneement:
:
INFANTERIE DE MARINE
—pour le grade de colonel M. M. les lieutenants-colonels Gonard (promu), Perreaux, Lagarde et Conrot ; -pdul' le grade de lieutenant-colonel M. M. les chefs de bataillon Mosse, Dain, Monniot, Lalubin,Destelle,Grandsesty et
:
Vandenbrock —pour le grade
de chef de bataillon:
M. M. les capitaines Leblois, Vimont, Mehouas,
;
Famin, Daval, Lavoisot, Hérisson, Millet, Hocquart, de Salins, Franquet et Lassalle —pour l'emploi de major: M. M. les capitaines Michard et Dupuy —pour le grade de capitaine M. M. les lieutenants Faucon, Vermeesch, Martelly, MarLinaud, Remy, Martel, de Villa'dary,de Rauglaudre, Spicq, Veret,Gassouin, Didret, Yanwaetermeuien, Bourgeron, Bertrandon,Peltier, Cluzeau, Chasles,Ferradini et de Vos.
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:
:
Ont été nommés dans l'Ordre National, de la Légion d'Honneur: Augrade de chevalier M. M. Tahon ( Mathias-Jules-Pierre ), capitaine au 2e Régiment d'Algérie 14 ans de services, 5. campagnes Dahomey, Madagascar a fait preuve, le 22 Octobre 1896, de beaucoup de sang-froid: d'intelligence et d'énergie, en attaquante vive force le village -danibôlimasiua, qu'il a réussi à enlever d'assaut avec sa com-
: ;
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NOUVELLES
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LÉGION D'HONNEUR
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pagnie. Bou-Ayed, capitaine au Régiment d'Algérie 26 ans de service, 23 campagnes (Madagascar). Vest charles ), lieutenant d'infanterie horscadre; 18 ans de service, 10 campagnes {Madagascar ). Médani ben Ahmed, lieutenant au Régiment d'Algérie; 26 ans de service, 26 campagnes ( Madagascar ). Chahmi Mohammed ben Ahmed, sergent au 2e Régiment d'Algérie;17 ans de service, 17 campagnes, 2 blessures (Tonkin, Madagascar). Gerbinis (Louis, Martial, Innocent), chancelier de Résidence de lre classe, à Madagascar; 8 ans 1/2 de service à Madagascar. Titres exceptionnels: s'est particulièrement distingué au poste'd'Andevoranto eh1895. A dirigé, les 25, 26 et 27 Mai 1895, la défense d'Antsirabé, avec un sang-froid et une bravoure exemplaires, grâce auxquels une trentaine de miliciens ont pu résister pendant trois jours et trois nuits aux assauts de 1500 rebelles.
(
(ARTILLERIE DE MARINE- (ORDRE DEPRÉFÉRENCE)
—pour le grade de colonel M. lelieutenant-colonel Lasserre ; —pour le grade de lieutenant-colonel M. M.les chefs, d'escadron Teillard et Bonnier —poulie grade de chef d'escadron M M.les Capitaines Boubial, d'Artaud, Fortin
:
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:
:
)
MUTATIONS INFANTERIE DE MARINE.
:: ::
: Guyonnet,
Ont été affectés à la suite
Du 1ER RÉGIMENT M. Lieutenant; Du2émeRÉGIMENT M. M. Lalubin, chef de bataillon, Marceau, Lieutenant, (maintenus à
etZiegler; Madagascar jusqu'à nouvel ordre.) capitaine grade de le —pour Du 6e RÉGIMENT M. Gassouin, Lieutenant. M. M. leslieutenantsDiroud,Delbecq, Maudet Du7eRÉGIMENT M. M. Dubois, Capitaine, Dutheil, Isabey, Clafaud, Sontra, Heu, PorChapuis, lieutenant. tard et Borel, DE LA 4E COMPAGNIE DU 13E RKGJMENT : M. M. Urvoy de Portzampare, Capitaine
TABLEAU D'AVANCEMENT
:
DES GARDES DE L'ARTILLERIE DE LA MARINE
Ont été inscrits au tableau d'avancement
:
Ont été autorisés à prolonger d'un an leur séjour à Madagascar M. M. Freystatter, capitaine, Maritz, lieute-
nant.
;
:
Ont été désignés pour servir à Madagascar Pourgardepdncipalde1. classe: M. M. Geschding, M. M. Ditte, chef de bataillon Pénverne, Mouna, gardes principaux de 2eme capitaine Boiry, capitaine; Bugeot, Houschoetclasse. te, Lieutenants Raimbaud, Schiffer, Gailhache, 2°SECTION DES COMPTABLES. Gibaut, Sous-Lieutenants. Pour garde principal de 2eme classe: M. M. Trézanne: Savary, gardes de lere classe. suite des difficultés que présente actuellePar lere classe: M. M. Robin, ment Pour garde Tananarive, en dende ravitaillement Brossard, gardes de 2e classe. particulièrement enfad'alimentation, et rées classe M. de M. Albésiaud, Pour garde 2emc rines, le Résident Général, pour venir en aide Boule,Machetel, gardes de 3e classe Pour garde de 3e classe: M. M. Le Galmon- à la population civile, avait décidé, après avoir dec, Pouzezic, Pernaut, Huz, Houdin, gardes pris l'avis de M. le Président de la chambre stagiaires. consultative de commerce de Tananarive, de 1° EMPLOYÉS MILITAIRES.
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ere
de
:
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e
.ceéder aux boulangers civils des farines proveTribunal (S degré.) civil mixte nant des approvisionnements militaires. Les Rabary Assesseur 1201,00 ¡ boulangers devaient s'engager, en échange, à Rakotôbe2ème1er — 120f,00 dlccepter un tarif basé sur le prix de cession Rabetoandro Secrtaire-lllter50f,00 prête -des farines.
id—
L'entente n'ayant pu s'établir sur ce dernier point, par suite des prétentions exgagérées des soumissionnaires, il a été décidé; après nouvel avis de M.lePrésidentde la chambre consultative, que ces cessions de farine n'auraient pas lieu, -et que, pour arriver au même résultat, les magasins de l'administration militaire seraient autorisés provisoirement et jusqu'à modification de l'état de choses actuel, à céder du pain contre remboursementaux colons français. Les conditions de cette cession sont indiquées par l'arrêté N° 493 qui paraît au journal officiel -de ce jour.
*
*
Le Résident Général a reçu, il y a quelques
plusieurs Sous-Gouverneurs, récemment ,,jours, nommés, et dont quelques-uns sont de caste
vnoire et anciens esclaves. Il a tenu à marquer ainsi l'esprit des institutions nouvelles qui régissent les populations indigènes. Rien ne sera négligé pour les convaincre que les fonctions publiques sont désormais accessibles à tous ceux. qui rempliront les -conditions d'aptitude nécessaires, et qui s'en seront montrés dignes, par leur dévouement à la France et par les services rendus. Le Résident Général a indiqué à ces Sous-Gouverneurs conduite qu'ils doivent tenir, etleur a recommandé d'apporter dans l'exercice de leurs fonctions, l'intégrité et les sentiments de justice, qui doivent caractériser désormais l'administration indigène dirigée par nos' officiers <et fonctionnaires. Enfin, il leur rappelé, tout spécialement, qu'ilsdoiventse montrerimpartiauxenvers tous leurs administrés, quelles que soient leur race, leur caste ou leur religion.
la
a
Tribunal civil du 1er degré. Président 1er Assesseur 2ème Assesseur Secrétaire -Interprête
Razafindrafito Ratomelienina Radaordina Ramambavolo
120f,00 100f,00 100f,00 50f,00
Cour d'Appel. Planton Interprète
Ranaivo
-idd-
1
J. Randriamparany Ranùrianarivao. Copiste P. i
1
-
Rakoto
75f,00 50floo 50f,00 5ùfoo 50f,00 17f,50
Tribunal de lère instance. Ralambo j Copiste Planton Marc Ratsimanôhatra Raby
-id-
j J
-La
75f,00 30f,00 12f,50
tranquillité règne Ambohimanga dans la région. Le commandant du poste si-
gnale 29 soumissions pendant la Ie-1*semaine de mars. D'après les tableaux de la population, les insoumis du district sont encore au nombre de .270, desquels il faut défalquer les morts. Quelques prêtres d'idoles sont signalés aux environs. Deux notables du village de Sahafa, accusés d'avoir fourni de l'argent aux rebelles, out été arrêtés. M. Rasangy venu à Ambohimanga, et a visité les tombeaux du Rova, en vue de leur prochain transfert à Tananarive. * La coupe des poteaux télégraphiques continue dans la forêt. Des mesures ont été prises pour qu'elle soit faite judicieusement. 1
est
TERRITOIRES MILITAIRES CERCLE DE DABAY
*
corps à corps, le caporal et quelques hommes ont eu leurs effets percés de coups de sagaie. Quelques fusils sont tombés entre nos mains. A la suite de cet engagement, le caporal Amar ben Mahomed, qui a déjà été cité à l'ordre du jour, le 20juillet 1896, a été proposé pour la médaille militaire.
»* *
Les opérations dans les forêts du Nord-Est sont commencées depuis le 1er Mars. Dans la matinée du 8, M. le Capitaine Lucciardi a brillamment enlevé l'un des camps retranchés de Rabozaka, installé sur les hauteurs de la rive droite de la Mananara. L'Artillerie, placée sur les hauteurs de la rive gauche, a puissamment contribué au succès de cette opération qui ne nous a coûté qu'un tirailleur
tué et un blessé. L'attaque a duré de 7 heures 1/2 à 10 heures 1/2 du matin. L'ennemis'est rejeté dans la forêt, laissant 21 cadavres sur le terrain, mais emmenant ses blessés. On fait 15 prisonniers une grande quantité d'armes et demunitions sont tombées entre nos mains. Dans la journée du 9, M. le Capitaine Lucciardi, avec 90 fusils, s'est lancé à travers bois, à la poursuite de la bande principale dont il a pu atteindre l'arrière-garde. Il lui a tué 45 hommes a fait 60 prisonniers ; 20 fusils, des munitions et des bestianx ont été enlevés à l'ennemi. Les fabavalos ont montré un grand acharnement dans leur défense. Les prisonniers opposaient la plus vive résistance. Les opérations de cette journée ontétéparticulièrement dures le détachement, parti à 6. heures du matin, n'est arrivé au campement qu'à heures et demie du soir. Depuis le 1er Mars, on peut évaluer à 300 tués ou blessés le chiffre des pertes de l'ennemi. L'investissement de la forêt est poursuivi méthodiquement; la situation des rebelles est des plus critiques. On s'attend à denombreuses soumissions.
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* du recensement du La commission chargée Un télégramme de M.-le Commandant du mobilier du Palais poursuit ses opérations, qui cercle de Babayannonce que Rainimamonjy, ne pourront être achevées avant quelques se- l'un des principaux chefs rebelles de la région, maines. a fait sa soumission, le il Mars, à Ankazobé, 3. TERRITOIRE MILITAIRE Tous les objets sont inventoriés avec le plus La plupart de ses partisans s'apprêtent à sui grand soin. En outre, la commission a com- vre son exemple. CERCLE D'AMBATOMANGA diverses les catégories, mencé à grouper en en vue de la constitution du musée qui sera insLa situation est aussi satisfaisante que pos1er TERRITOIRE MILITAIRE tallé au Palais, et qui semble, dès à présent, desible dans le cercle d'Ambatomanga. Danstous voir présenter un véritable intérêt historique. les secteurs, le mouvement en avant a été CERCLE D'AMBOHITRABIBY activement-poussé, et la tranquillitéestrétablie Le 15 février dernier,une patrouille de ti- dans toutes les parties occupées Le personnel judiciaire indigène à Tanatroupar nos railleurs algériens commandée par le caporal pes. Les rebelles, refoulés sur 'la lisière de la narive, a actuellement la composition indiquée Amar ben Mohamed, partait du poste d'Andra- forêt, s'y sont établis dans des par le tableau ci-après. camps, d'où ils nomalaza pour fouiller les environs, dans un ne sortent que par petits groupes ravipour se 1 tailler. Des reconnaissances fréquentes vont Traitement rayon de 4 5 kilomètres. Arrivée à une certaine distance du poste, au les harceler, et, chaque fois, elles ramènent des mensuel pied d'un mamelon qu'elle s'apprêtait à gravir, prisonniers et des armes. la patrouille fut assaillie, à l'improviste, par Secteur spécial du Nord de la Varahina. La COUP d'Appel mixte. une bande d'environ 150 rebelles qui s'étaient route d'étapes n'a pas inquiétée depuis 11" Ralcirmsela Assesseur 1 250f,00 dissimulés en arrière de lacrête. Elle soutint longtemps cinq blockhaus y ont été établis, 1 2cme—id— Radilifera 200f,00 énergiquement l'attaque, et les rebelles avaient et un sixième est actuellement construction, en déjà une vingtaine d'hommes hors de combat, entre Ambatomivahy et Ankéramadinika. 'Les Tribunal erlmînél mixte. lorsque le poste d'Andranomalaza, accoJru au quatre blockhaus échelonnés entre Mabaridaza. Ramaniraka 250f,0û Ier Assesseur bruit de la fusillade, acheva-de les mettre en et Ambatomivahy ont été commencés le 8 fé100f,0o 2ème —id— Randriamanana déroute. vrier occupésle 20; cinquième,entreSoavina (supRabekototany 1er L'ennemi a eu une trentaine de morts et et Maharidaza, a été occupé le 26 l'effectif 4e pléant) 100f,00 2ème—idid— 100f,00 Rakotovao vingtaine de blessés. Le chef de la bande, une ces postes est de 10 hommes, miliciens Ou 3cme—id 100f,00 blessé, s'est enfui en filanzane. De notre côté, Européens. Ces dispositions ont permis Rajemisa 50f,00 de Ranaivo —id— aucune perte à signaler 50f,00 un tirailleur a été supprimer les escortes entre Tananarive et Rasoamanana 50f,00 contusionné à l'épaule enfin, dans une lutte Ambatomivahy entre Ambatomivahy et An-
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kéramadinika, elles seront maintenues Jusqu'à ramalaza). Les rapports signalent en outre, quart de la taxe personnelle entre dans cette l'achèvement du 6e blockhaus. A la suite de 650 somissions à Fiasimana, 450 à Antaneliba, somme pour 14351 f. 65. la nouvelle délimitation du cercle, les postes 310 à Tsiafahy, Ambiky et Manjambohitra et Les tableaux ci-dessous indiquent, par sousd'Ambohimiadana et Ampamiloana, occupés 900 à Ambatomanga et Lohaomby. gouvernement, le rendement des diverses -p( par les troupes d'Ambohitrabiby, ont été Neuf fusils Sniders ou Remington, un fusil à tégories d'impôts. rélevés par des hommes des Cies Cadet piston et un fusil 86 en mauvais état, ont été —o— rialères.— et Ruellan. rendus à Ambatomanga, 4 à Tsiafahy et 56 à Impôts sur mensuration des rizières n'est pas terminée. Dès Les postes de la Cie Michelangeli ont été éga- Nosibé et Ambohimiadana. été possible de déterminer la contrilement relevés par ces Cies. qu'il aura —a— à chaque propriétaire, le imposer Nosivato (ou bution de la Hiaà La riche vallée de Secteur Jloroolldrlollo. Une du — fait, par quart, en même de habitants 2.000 les petite bande qui occupejjencore la région diana). a déjà près de paiement eu sera beaucoup Manarintsoa et de Ihalamazaina, fait dans le temps que celui de la taxe personnelle. bourjanes y circulent isolément a d'entre eux ont repris la sagaie. Les indigènes n'auront ainsi à payer l'impôt courant du mois quelques incursions sur la Toute la partie Nord de la ligne d'étapes a ligne Ambohitromby, — Antanamalaza du Sud. qu'à des époques bien déterminées. La réguété désertée par les rebelles. Le poste d'Am- Des reconnaissances exécutées par la garnison larité et la fixité relative des ces perceptions, pamilona, au bord de la forêt, protège les .'Ambohitromby, les 18 et 19 Février, lui ont leur fera apprécier la différence entre l'administration actuelle et le régime d'exaction auexploitations de bois, et les bûcherons travail- tué 7 hommes et pris 6 fusils. autrefois soumis. ils étaient quel lent en toute sécurité. Le Capitaine Commandant le Secteur a reçu Au Sud de la route, les postes d'Anjozoro- l'ordre de faire opération dans cette réPERSONNELLE TAXE une Lohaombypourchassent, presque chaque jour, gion et d'y pousser en avant la ligne de ses des maraudeurs venus au ravitaillement, et postes. Nombre d'inqui s'enfuient dès qu'ils sont découverts. Les Produit Sous-Gouvernements digènes ayant —o— postes de surveillance seront déplacés dans payé la taxe "orolDahéry.du Les bandes Seeteur quelques jours et rapprochés de la forêt. de Rainibetsimisaraka et Ramampanjaka, qui 7281 4550.50 Alosora —o— s'étaient réunies après les opérations du Capi- Ambatomanga 2652 1678.85 Secteur du,raklnalUpaslna.-Sud,- taine Deleuze contre Rainibetsimisaraka, dans Maroandriana 6112 3820.00 7082 4249.20 D'après les renseignements fournis par les la haute Sahatorendrika, ont fait dans le cou- Ambohimalaza prisonniers, les camps établis sur la lisière de rant du mois, quelques démonstrations contre Ambohitrandria95 53.10 manitra la forêt se répartissent sur une ligne comprise les villages soumis du Voromahery. Voromahéry » » entre Andranobe, à 8 ktrel au Sud-Est d'Anké- Une reconnaissance dirigée par M. le Capi23192 Totaux 14351,65 ramadinika et un point à 8 klreB à l'Est de No- taineDeleuze s'est emparé, le 22 février, de leurs sibé. Ils sont groupés de la façon suivante camps situés dans la vallée de la Mania. PourABATAGE DU BÉTAIL chef-Rasamba suivi vigoureusement, Rainibetsimisaraka s'est Camp d'Andranobe. jehef enfui dans le Sud en abandonnant une partie « — Antanikely Raleimanana » — Ambatolampy Bœufs Moutons de ses bagages. Le Capitaine Deleuze continue Porcs » — Ambatobymandriana) fouille la forêt du Sud au Sous-Gouopérations et ses Andranomadio. — Chef Ratsarama- Nord, pour rentrer à Tsinjoarivo. —»— S vernements £ nana »
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sent, chez » — les reblles, une lassitude qui approche du dé; Antsaramaka Nulle part ils ne prennent l'ofcouragement. Ampotomito — chef Razafindravao fensive, et leurs incursions n'ont plus d'autre ) Chef » — Ambiaty ravitaillement. le Ils se nourrissent objet que $ Ankerana Ramanambololoka »— exclusivement de manioc et de patates, presque Ambavalabe chef Rainizafilahy » — le riz leur manqne complètement, et l'effectif Ambohinotompoana) » Chef de leurs troupeaux se réduit à presque rien. Mangarano Raniangasiloa » D'après les prisonniers, plusieurs chefs rebel"L'armement total de ces bandes serait de 2 les seraient sur le point de se rendre avec tous partisans. leurs fusils. d'environ 150 canons et résumé, les bandes sont partout acculées En les de la région postes reprises, diverses A éloignent rarement à plus de forêt, s'en à la et reconnaissances poussé des -ont sur ces camde marche, par petits groupes. heures 2 Lieutenant le Randon février, Le 10 pements. détruisait le camp d'Ambavalabe ; le 24, le 25 Seule, la bande d'Ilamazaïna a pu se mainetle 26 février, les camps d'Ambohinotompoa- tenir jusqu'à ce jour, grâce à la trouée qui na, d'Ankérana et d'Ambiaty ont été surpris existait dans notre ligne de postes entre Antaet brûlés par des détachements des compagnies netibe et Antanamalaza. L'occupation de Nosibé et d'Iharamalaza, et l'installation de nouTahon et Flayelle. Dans la nuit du 26 février, le Lieutenant Dé- veaux postes sur la ligne Iharamalaza-Amrigoin, de la compagnie Flayelle, a fait pri- bohitromby, a comblé cette lacune. Il est donc sonnier, dans un village où il était venu passer permis d'espérer que cette dernière bande la nuit, un chef rebelle, Rainizanaka, avec 46 sera, avant peu, rejetée vers la forêt, et qu'un grand nombre d'habitants qu'elle a entraînés personnes et 3 fusils à tir rapide. à s'enfuir et viendront réussiront force, par les jour, compagnies Tahon et Pendant le de cette région. villages les réoccuper des postes volants pour Flayelle détachent * protéger la récolte des belles rizières que les rebelles avaient ensemencées, dans la région Les impôts ont produit, pendant les mois de comprise entre Lazaina et Nosibé ces bandes Janvier et Février, la somme totale de 18133 f. 48, sur laquelle une remise de 1813 f. 3 4(100/°, seront bientôt réduites à la famine. Dans la région de Nosibé, le mouvement de a été faite aux sous-gouverneurs, gouverneurs soumission s'accentue de jour en jour. Depuis madinika et mpiadidy. le 1er février, plus de 4,000 indigènes ont réin- La caisse de fonds d'avance a donc fait exactégré leurs villages, dans la région de Nosibé tement, en Janvier et Février, une recette et d'Ambohimiadana, (poste de la région d'Iha- totale de 16320 f. 14. Le paiement du 1er
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DROITS D'ENREGISTREMENT DIVERS Sous-Gouvernements
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Produit
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135.90 14.05
Alasora Ambatomonga Maroandriana Ambohimaloza
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PASSEPORTS Sous-Gouvernements Alasorora Ambatomanga Maroandriana Ambohimalaza Ambohitrandriamanitra Voromahery Totaux
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303.
AMENDES Sous-Gouvernements
Alasora Ambatomanga Maroandriana Ambohimalaza
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Produit
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CERCLE DE MIARINARIVO.
Du 25 février au 4 Mars, M. le Commandant Reynes a exécuté dans le Nord du Valalafotsy, une opération des plus intéressantes et qui, pour la première fois, a conduit nos troupes en pays
Sakalave en vue d'une installation permanente. L'objectif de M. le Comman dant Reynes était de déloger les bandes rebelles des vallées de la Masiaka et de la Janjoana, et d'atteindre ensuite Fénoarivo, village important par sa situation topographique etpar nombre de ses habitants, que les rapports signalaient depuis longtemps comme un centre actif de rébellion. Les troupes désignées pour prendre part à l'opération se sont concentrées a Ambohijanamasoandro. Elles comprenaient: 60 hommes d'Infanterie de Marine. 40 tirailleurs sénégalais. 6—id—algériens du poste d'Arivonimaino, 12 artilleurs de Marine et une pièce de canon 43 miliciens. Les renseignements indiquaient que deux routes conduisentd'AmbohijanamasoandroàFénoarive la route du Nord (rive droite dela Masiaka) et la route du Sud (a travers le Bongahara), entrelesvalléesduSakay et delaMasiaka. La route du Nord est la plus courte, mais elle traverse de nombreux marais et devient presque impraticable pendant la saison des pluies. Aussi, le commandant Reynes opta-t-il pour la route du Sud qui peut être suivie en tout temps Le détachement, en une seule colonne, part le 28 février, à 6 heures du matin. Le même jour, à 2 heures du soir, il arrive à Soalaka par la vallée d'Ambazaha. Le détachement est alors scindé en deux fractions, dont l'une doit opérer du côté de l'ouest, vers l'ancien poste hova de TompomaDandrarina, pendant que l'autre suivra la route principale. Le premier groupe part à 3 heures du matin.
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Il comprend
Européens, * Sénégalais, miliciens, commandés par M. le capitaine Robert. L'autre fraction se met en marche à 5h 30. Le résultat des marches de cette journée a été de séparer les bandes de l'Ouest de celles de Painijirika, de refouler les premières sur la rive droite de la Janjoana, et les secondes sur la rive droite de la Masiaka, les unes et les autres ayant à dos un pays absolument désert. Vers le soir, les deux détachements se rejoignent à Maromena, à 3 heures de marche de Fénoarivo. Du campement on aperçoit les crêtes de Fénoarivo garnies de lambas, et cette concentration fait supposer que la position sera sérieusement défendue. Cette prévision a été mise en défaut. Le lendemain, la colonne quitte Maromena à 5 heures du matin, et se dirige vers l'Ouest, 10 30 20
pour aborder du côté le plus accessible, la crête sur laquelle est bâti le village. Ce mouvement fait supposer aux rebelles que la colonne cherche à les prendre à dos, et il n'en faut pas plus pourles faire fuir précipitamment de Fénoarivo, où la colonne entre à 9 heures du matin, sans avoir tiré un coup de fusil. De la position qui vient d'être occupée, on aperçoit la bande de Rainijirika qui s'enfuit vers le Nord-Ouest,emmenant avec elle d'immenses troupeaux. M. le Sous-Lieutenant Verhaeghe se met à sa poursuite avec 40 Sénégalais, et le soir il ramène avec lui, environ 2000 têtes de bétail. Il avait pris en outre, 5 fusils, dont 3 Sniders, et tué une quarantaine de rebelles. Quant aux bandes de l'Ouest, elles étaient hors de portée. M. le Commandant Reynes a laissé à Fénoarivo, 60 hommes d'infanterie de Marine et 40 miliciens. M. le Capitaine Robert qui commande détachement,
ment les garnisons; ces auxiliaires seront autorisés à contracter des engagements dans le corps des tirailleurs malgaches. Dans le courant.du mois de Décembre 1896,, les soldats hovas du Gouvernement Général de Tsiroanomandidy ont eu avec les rebelles, et, principalement aux environs d'Analabé, plusieurs engagements heureux. Le Gouverneur Rakotovao a fait parvenir dernièrement quelques rapports à ce sujet. Les insurgés ont été chassés de plusieurs villages par les troupes indigènes, qui leur ont fait quelques prisouniers et leur ont enlevé plusieurs troupeaux; enfin plusieurs centaines d'insurgés ont fait leur soumission. Rakotovao signale comme s'étant particulièrement distingués dans ces affaires, les officiers hovas Ramahafadrahona, 9 hrs. Rainizafindranizahrs; Randrianjafy, 9 hrs. du détachement de Tsiroanomandidy;jRatsimisampy, 9hrs, sousGouverneur de Betafo, et Rafaralahimandro, ce a reçu la mission de 8 hrs. du détachement de Betafo. Le Résident purger le Valalafotsy des quelques pillards qui Général félicitera ces officiers par la voie officielle. le terrorisent. Le Gouverneur Général de Tsiroanomandidy La physionomie des bandes et le fait qu'elles n'ontopposé aucune résistance témoignent, en a envoyé à Soavinandriana 150 bœufs, repréifféi,, qu'elles se composent en grande partie sentant la part de prise qui revient à l'Etat, à la d'habitants entraînés de force, et qui ne deman- suite des combats livrés, en Décembre, aux environs d'Analabé. Il demande 126 sniders et 5 dent qu'à se soumettre. Dans ces conditions, la pacification de cette drapeaux pour l'armement des villages qui ont contrée semble pouvoir être menée à bien, sans fait leur soumission. Enfin Rakotovao a adressé l'état des sommes qu'il a perçues, pendant de trop grosses difficultés. mois les deux de Janvier et de Février 1897, au Le 3 Mars, M. le Commandant Reynes se dirige sur Tampomanandrarina avec 40 Sénéga- titre de l'ancien impôt malgache, et dont le tolais et 6 tirailleurs algériens; son intention est tal s'élève à 261 fr. 05. Les soumissions continuent, mais les villade rechercher les bandes de l'Ouest, et, d'autre presque tous repeuplés, les chiffres part, de reconnaître l'ancienne ligne des postes ges étantdiminuant de jour en jour. vont en hovas, qu'il se propose de faire réoccuper. Pendant la période du 16 au 28 Février, 217 Parti de Fénoarivo à 6 heures du matin, il indigènes rentrés dans leurs sont villages arrive à Tompomanandrarina à 1 heure. Sur 1° — 17 février, 150 à Ambohiniara, les villages de la vallée de la son passage, Ambarikely, Amboamena, Mahasoa (Villages Jangoana arborent le drapeau blanc et lui demandent la protection des Français. Quant du district d'Ambohidrano) ; 2° — le 21 février, 24 à Ambohibao ; aux bandes qui infestaient la contrée, elles 31,-le 22 février, 43 à Ambohidrano. s'enfuient hors de toute atteinte, dans la Ces divers groupes ont rendu 35 fusils. direction de l'ouest. Dans le Gouvernement Général de TsiroanoDe Tompomanandrarina, le détachement il est suivi par mandidy, sont rentrés pendant le mois de fése dirige sur Ambohitromby 7 à, 800 misérables, hommes, femmes et en- vrier 1* -191 habitants hovas d'Ambalanirano fants, qui profitent de cette protection inattendue pour rejoindre lers villages. Toute 2° — 80habitants sakalaves d'Antoira, village cette bande s'était, paraît-il, rendue dans la sur la rive droite du Sakay, en face de Maharinuit à Tompomanandrarina pour y trouver daza. enfin la sécurité. Ces renseignements ont été apportés par l'adCe fait qui indique bien l'esprit des popu- joint au Sous-Gouverneur d'Ambalanirana, Ralations et qui marque la terreur qui pesait besanahary, et le chef sakalave d'Antsira, Raisur elles décide le Commandant Reynes nivony, qui sont venus se présenter, eux-mêà laisser 30 Sénégalais à Tompomanandrarina mes, h Soavinandriana, avec une quinzaine pour protéger les villages de la vallée de la d'indigènes, pour faire leur soumission. Jangoana, et favoriser le mouvement de renEn résumé, tant dans le cercle de Miarinaxivo trée. que dans le Gouvernement Général de TsiroaIl suffit aujourd'hui d'un dernier et léger nomandidy, le nombre de soumissions, entre effort pour en finir, dans l'ouest, avec la ré- le 15 Décembre 1896 et le1er Mars 1897, a été bellion. de 2.634, dont 2.144 pour le cercle proprement Les bandes qui, il y a quelques mois, dé- dit, et 490 pour le Gouvernement de Tsiroanovastaient la contrée et y répandiaient la terreur, mandidy. ont été rejetées en pays Sakalaye, et de ce De nouvelles soumissions des bandes hova côté on peut dire que la pacification a atteint et Sakalaves de cette dernière région se proet dépassé les limites de l'Emyrne. duiront incessamment. D'après les derniers renseignements, Rasoa* * des postes fron- mangahaly a quitté les bandes du Nord-Ouest, L'occupation prochaine tières d'Analabé, Bevato et Tsiroanomandi- et s'est retiré à l'Ouest du Gouvernement Gédy, aura pour conséquence le licenciement néral de Tsiroanomandidy, à Ambohitsalika des soldats hovas qui en forment actuelle- (District de Mavoazo.)
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Le sectionnement du Mandridrano en districts est terminé les Gouverneurs madinika ont été nommés, entre le 15 et le 25 février, et sont entrés en fonctions. LesMpiadidy seront désignés incessamment. Le tribunal criminel de Soavinandriana a siégé, le i9 février, et a condamné à des peines variant de 3 mois à un an de prison, quatorze déserteurs du détachement des auxiliaires hovas. ' —o—
Les instructions du Résident Général, relativès à la neutralité religieuse,sont strictement observées. Les adeptes des différents cultes ont d'ailleurs toujours vécu en très bonne intelligence, et aucun conflit ne s'est jamais produit entre eux. —o— Milice. — Le recrutement de la milice s'opère assez facilement dans la région. M. le Secrétaire Général de Tamatave a proposé au Résident Général la création d'une nouvelle Eeoles,-Deux instituteurs indigènes, l'un compagnie de milice, qui serait spécialement catholique, l'autre protestant, professent le affectée à la province d'Andévorante, et qui français à Soavinandriana. L'nnique local qui comprendrait 1 Inspecteur, 2 gradés européens existe est mis successivement à leur disposi- et 100 indigènes. tion. L'instituteur catholique enseigne le ma—o— tin, et le protestant l'après-midi. Impôts. — M.le Résident d'Andévorante a fait établir les rôles des patentes et des permis Impôts.—1°Lerecouvrement la taxe per- de séjour; les recouvrements commenceront sonnelle commencera très-prochainement. Elle dans le courant de ce mois. produira environ 7.000 fr ou 8.000 fr pour le La règlementation du travail des indigènes Mandridrano, le Valabetokana et le Bezezika. applicables à l'Emyrne L'impôt sur les rizières ne sera perçu qu'en est à l'étude les arrêtés et au Betsiléo lui serviront de base, mais il Mai, après la récolte. atténuer certaines presriptions, en La mensuration des rizières n'étant pas ter- faudra en compte de l'indolence et de la paresse minée, il n'est pas possible d'apprécier, même tenant la côte. approximativement, le rendement probable de des indigènes L'état sanitaire laisse toujours à désirer, et cette taxe. 2°—La taxe d'abatage est appliquée dans le grand nombre d'indisponibles crée des difservices. ficultés dans les tous 81fr marchés elle les produit du 8 au tous a 25 février. MAJUNGA 3°—Les droits de place sur les marchés se-
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Le lendemain 11,1a compagnie de débarquement attaquait le ville par le sud, pendant que
la milice, venue d'Andranosamonta, l'attaquait par le Nord. A11 heures du matin, l'action était terminée par la fuite des Hovas et l'incendie du village. Le gouverneur, blessé pendant le combat, a pu néanmoins s'échapper. M. Billaud ajoute que d'après les renseignements d'émissaires qu'il a rencontrés enroute, la colonne Clavel, venant de la côte Est, aurait eu près de Befandriana, un engagement avee une importante bande de rebelles; ceux-ci auraient été dispersés après avoir perdu une une centaine d'hommes partie de leurs armes sur le terrain. ANDRIBA
La région du Haut-Bouéni est absolument
tranquille. Les bandes de maraudeurs quiinquiétaient les villages ont disparu, et les habitants se livrent avec activité à leurs travaux de culture. Pendant le mois de Février, un poste a été établi à Tsinzorano. de La création récente de divers postes sur la route de Tananarive, ya rétabli la sécurité les convois y circulent sans être inquiétés et remontent sans escorte jusqu'à Ankazobé. Aux environs d'Andriba, la population augmenté chaque jour, 'mais les exploitations auront prochainement appliqués les tarifs sont M. le Resident Alby est rentré, il y a quel- rifèressemblent l'attirer, et il est à craindre, actuellement à l'étude. 4°—Pendant les mois de Janvier et de février ques jours, d'une tournée dans le Bas-Bouéni, qu'après la plantation du riz, elle n'émigre, en les amendes ont produit 322fr et les passe- qu'il a poussée jusqu'à Amparisy et Tainangi- grande partie, pour descendre aux chantiers de Suberbieville. dina,au Sudde Mevatanana. ports121, 30 fr. Au coursde son voyage, il procède définitiveLe rendement annuel de ces deux sources de IHOSY ment à l'organisation territoriale de cette rérevenus peut être évalué à 6,000 frs. gion. —o— Etat Sanitaire.-Depuisle 16 février,les Un chefSakalave été placé à la tête de cha- Le mauvais état des chemins n'a pas encore permis à M. le Lieutenant Mouveaux, chef du pluies ont presque entièrement cessé. L'état que circonscription sanitaire est en voie d'amélioration, mais les Le calme est général dans le Bouéni. Les chefs poste d'Ihosy, de visiter les tribus qui habitent cas de fièvre sont encore assez nombreux. ont reçu des instructions précisés pour activer le territoire de sa circonscription. Lesprincipaux chefs sont venus se présenter la rentrée, dans les anciens centres, des habitants TERRITOIRES CIVILS qui s'en tiennent encore éloignés, et pour com- à lui. L'un d'eux, Laitafika, fils de Ramieba, roi mencer à organiser l'administration des terri- de l'importante peuplade des Barabés, a .fait ANDEVORANTE deux fois le voyage de Ranohira à Ihosy, et a toires qui ont été placés sous leur autorité. annoncé la prochaine arrivée de son pèTe, Ce Résident M. Alby rendra prochainement le se ouvertes Desécolesontété dans les princiles autres chefs Bara, n'avait prince, comme région" de la basse-Mahajamba, la dans et y paux villages de la région, et les parents sont établira jamais reconnu l'autorité des Hovas. de milice. poste un tenus d'y envoyer leurs enfants jusqu'à l'âge de de Ramieba, Inapaka, s'est fils deuxième Le * 14 ans. * * Européens, hostile mais il jusqu'ici, montré, aux L'école d'Andévorante, qui fonctionnait dé- Un commerçant de Majunga, M. Billaud, qu'il accompagnera son probable cependant est jà sous la direction d'un pasteur hova, est fré- rentré tout dernièrement dans cette ville, après àIhosy. père enfants des deux quentée par 56 sexes. Un sous- un voyage dans la région Nord-Ouest, a fait Une grande partie de la population est occuofficier spécialement désigné par M. le Com- parvenir les renseignements suivants sur l'ocmandants Latour d'Affaure, faisant fonctions de cupatioa d'Andranosamonta et de Maivarano, pée à la réfection des routes et à la construction Résident, Andevoranie, donnetous les jours déjà annoncée dans le numéro- du Journal des ponceaux. Les rizières sont très bien cultivées. des leçons de français. Officiel du 13 Mars. Ihosy installé à poste à de chef un marDe .son côté, le pasteur Hova qui montre Le février, «Météore,» le à bord duquel se Le 6 beaucoup de dévouement, ne néglige aucune trouvaient M. l'Administrateur Troupel et sa ché du samedi, qui réunit déjà les denrées néoccasion pour se perfectionner dans l'étudede compagnie de milice, remontait la rivière Ma- cessaires a la subsistance de la garnison. notre langue avec les autres instituteurs d'An- nanganarivo jusqu'à Andranosamonta. L'atL'état sanitaire est satisfaisant. dévorante, il prend des leçons chaque jour. taque fut donnée simultanément par la milice Les instituteurs des villages les plus impor- et la compagnie de débarquement du «.MéRENSEIGNEMENTS tants de la région suivent cet exemple, et se téore,» et les Hovas abandonnaient bientôt le COMMERCIAUX ET ÉCONOMIQUES semaine fois à Andévorante, trois vif rendent par village, après un engagement, laissant 20 morts sur le terrain. De notre côté 3 miliciens pour assister aux cours de français. Plusieurscommerçants français ayant deLe village de Maromandia est signalé comme ont été blessés assez sérieusement, et le méles ressources renseignements été sur légèrement le decin du «Météore» s'est plus des langue répanmandé atteint. où notre deceux a un oléagineusse suscepdue depuis quelque temps. Le lendemain, les Hovas tentèrent un retour de la colonie en plantes Résident Général le chard'exploitation, a vigoureusement tibles préoccupe furent d'Andévorante mais de offensif, M. le Résident se repousplacées autorités sous ses ordres, diverses les sés. gé lui faumais professionnelle, -créer uue école dra compter avec la paresse et l'apathie bien Le 10 février, le bâtiment mouillait dans la de faire étudider cette question. Bataillon, faisant fonr ions de de Chef Maivarano. le région. M. de cette de Loza, Betsimisarakas des en vue connues
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au moins exagérées, sinon absolument contrairesà réalité des faits. Le sol, est en général, formé d'alluvions noires et molles, que des travaux de drainage bien entendus transformeraient rapidement en un terrain fertile et propre à tous les genres de culture. Sur de vastes étendues, l'herbe pousse drue et vigoureuse, et à Moramanga même quelques grains tombés au hasard sur un solnullement préparé, ont donné des épis de très belle apparence. Les indigènes cultivent, avec succès, le maïs, le manioc, le café, et, dans les environs de Moramanga, la vigne pousse vigoureusement. La prospérité de certains villages, est d'ailleurs un signe certain de la richesse du sol. Enfin, les alluvions de la vallée du Mangoro, semblent devoir se prêter à merveille, à la création de prairies artificielles ou naturelles, pour l'élevage des bestiaux. En résumé, ces terrains vierges, préparés a la culture par une végétation herbeuse de plusieurs siècles, seront plus tard, sous l'action d'un peu de fumure, excellents pour tous les genres de production, et surtout pour celle des céréales. AMBOHIMANGA Au point de vue minéral, la région semble Laborde avait Jean cependant, moins favorisée; Les marchés sont très-fréquentes. Les prix des denrées tendent à augmenter le tableau autrefois établi, à l'Ouest d'Ambohimanga, une ci-dessous indique les prix moyens des derniers usine métallurgiquequi fut, pendant longtemps, florissante. marchés d'Alakamisy : Résident à Andévorante, a fourni à ce sujet quelques renseignements intéressants On rencontre, auxenvironsd'Andévorante, et, principalement sur les rives du Sahabisy, un arbuste dont la hauteur est d'environ 4 mètres et qui produit un fruit ressemblant à l'oliveCette espèce a été importée, vers 1878, par un colon français nommé Louisier. Quelques indigènes en extraient une huile dont les procédés rudimentaires de fabrication ne premettent guère d'apprécier les qualités. On trouve également dans la contrée, un arbre nommé rahrak qui pousse à l'état sauvage, au bord des rizières, et qui produit une graine oléagineuse de la grosseur d'un œuf' Les indigènes l'empoient à confectionner des pommades et des médimcaments. Enfin, on trouve aussi un arbuste appelé le salaboen-Betsimisaraka ou pion d'Inde, qui atteint une hauteur de 2m 50à 3 mètres, et qui produit aussi une graine oléagineuse. Cet arbre pousse à l'état sauvage et n'a été, jusqu'à ce jour, l'objet d'aucune culture régulière. Il est très-répandu dans le pays les Antaimoros en emploient le fruit à fabriquer une huile dont ils s'enduisent les cheveux et le corps.
la
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Désignation D.. d t, des denrées.
Rizblanc id rouge Maniocsec id humide Bœuf(gros) Mouton
Porc
(id)
(id) Oie (grosse) Poule(id)
Savon
Sucre Sel
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dents Unité de—Sa prix.g —— —— «J ", ..,
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vente
Paddy(Long) id (Court)
r°
Différence avec les marchés précé6"
Vata id id id id id
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une id 50 0.90 grand pain 6015.60 grande galette 100 0.60 100 livres 641.20 la carotte 200 0.80 Vata 2 4.60
0-20 »
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2.00
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Tabac 0.10 Gingembre 0,40 Patates id 30 0.50 0.15 Haricots id 3 0.90 » 20 Lambas, (Gd" marque) brasses 2o 21.60 0.10 id id 3070.0025.00 rouge Fil Sobika 60 0.15 une id Nattesfines 100 0.701.10 Chapeau 10 3.60 1.50 un Bougies (grandes) 20 0.10 une 100 Suif de bœuf livres 24 30.00 5.00 Feuilles de hérana lecent 3 1.80 » Clous id 10 1.00 Pêches Vata 8 0-47
Papier
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10
MORAMANGA.
La vallée du Mangoro a depuis longtemps la réputation d'être infertile. Elle passe auprès des colons, agriculteurs ou prospecteurs, pour ne contenir ni or, ni fer, ni chaux, ni charbon, et ne se prêter à aucune exploitation agricole. Les nombreux rapports établis à la suite des marches exécutées récemment dans cette région, témoignent que ces appréciations sont
SOAVINANDRIANA
Les marchés sont très fréquentés. Les tran-
sactions avec l'Ouest ont repris leur cours normal, et un grand nombre d'indigènes ont demandé des passeports pour aller acheter des bœufs à Tsiroanomandidy.
Tsiafahy, mahazo karama 240 farantsa isantaona, ho solon-dRadavidra llvtra. Andriampiry, tsierondahy, 8vtra, TOKO 3. — dia atao Sous-Gouverneur kilasy fahatelo ao Antsahadinta, ka mahazo karama 240 farantsa isan-taona, ho solon-dRatovo 9vtra. Atao gouverneurs madinika kosa TOKO 4. —
ireto:
Rainivoalavo, mpanompo afaka, gouverneur voalohanv ao Antsahadinta, ho solondRazafimandimbv, Ratsida 10 vtra, atao gouverneur voalohany ao Fiaferana, ho solon' Andriantavy. Rabemanantsoa, atao gouverneur I ao Ambohipiainana, ho solon-dRalambo. Rasoaravo, atao gouverneur I ao Ambohitromby, ho solon-dRainihajamanga. Rainilaimanoro, atao gouverneur I ao Ambohimarina, ho solon-dRazafindrakoto, Rafaralahy, atao gouverneur I ao Anosimanjaka, ho solon-dRakotovoalavo. Rakotobe, atao gouverneur I ao Ambohitriniandriana, ho solon-dRabesoelina. Raboanary 8 vtra, atao gouverneur I ao Andrainarivo, ho solon-dRamboamavo. TOKO 8.—NyChef d'Etat-Major, manao ny raharahan' ny Secrétaire Général amy ny faritany iadidian' ny miaramila, no miadidy ny fanatanterahanaity didy ity,
: Le Directeur
Antananarivo, 10 Mars 1897. GALLIENI.
Vu
des Finances
et du Conlrôle, HOMBERG.
Par
le Résident
Général,
Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctiom de Secretaire Général en territoire militaire, GERARD.
RESIDENCE GÉNÉRALE
DIDY N° 477
Mizara ny lamba avy amy ny fadìn-tseranaFARAFANGANA na voaray teo aloha sy notehirizina tao anatirovan' ny Mpanjaka. Les importations effectuées par le port de Lehiben'ny Foloalindahy mitana Général, Ny deux derélevées, les Farafangana se sont pour Genéral-ny Frantsa aty Résident tany ny sy fr. niers mois de l'année 1896, à 14.308 60. Madagascar, Nohony didy tamy ny il Décembre 1895, milaza ny fahefan' ny Résident Général Raha mihevitra fa ny mety hanaovana indrindra ny lamba notehirizina tao anati-rovan' ny
NY GAZETY MALAGASY
;
Mpanjaka,izay avy amy ny fadin-tseranana no-
raisin' ny fanjakana malagasy teo aloha, dia ny mizara azy ho amy ny mahantra sy amy ny mahasoa ny be sy ny maro ; RAHARAHAM-PANJAKANA Ary hita fa ireo lamba ireo dia avy any antanyhafaavokoa, fatsy mba avy ao Frantsa, ka RESIDENCE DIDY N° 475 fanomezana azynymahantra eto Imerina dia ny GÉNÉRALE tsy manimbakelyakoryeto ny varotra frantsay Manova ny Mpanao raharaha Malagasy Ary satria koa, noho ny hasarotry ny fiton, dran' entana sy ny havitsian' ny borizano dia sasany, Ny Général, Lehibcn'nyFoloalindahy mitana manahirana ny hitondrana amin'ireo lamba ny tany sy Résident Général-ny Frantsa aty ireohozarainaamynyolona any anindran-tany; Madagascar, Ary rahefa nilan-kevitra ny Directeur des Noho ny lalana tamy ny 11 Décembre 1895, Finances et du Contrdle, manorina ny fahefan' ny Résident Général; Dia mamoaka izao didy izao : Noho ny didy tarny ny 27 Septembre 1896, TOKO 1°.—Ny lamba notehirizinaVtao anatimandrava ny fanandevozana eto Madagascar; Raha mihevitra fa ny jeren' ny Fanjakana rovan' ny Mpanjaka dia ho zaraina toy izao: Ny ampahadiminy any ny Trano ntsaboana amy ny fifidianana ny mpanao raharahany dia ny asa atao sy ny fahavitana ary ny tsy fivadi- miaramila eto Antananarivo. han' izay mpanao raharaha fidiny, fa tsy mba Ny ampahadiminy any ny Trano fitsaboana mandinika izay firazanany Izy, malagasy. Commandants-ny Cercles homena 2/5 Ny ny Dia mamoaka izao didy izao mba ho an' izay mahantra ao amy nyfari-tanin' TOKO L-Rainimandraisoa,mpanompo afaka, izy ireo avy. dia atao 9vtra sy Sous-Gouverneur kilasy fa- 'Ny ampahadiminy sisa dia mipetraka amy ny hatelo ao Ilafy, ka mahazo karama 240 faran- Résidence Générale, ho fanome ny trano fanaotsa isan-taona, ho solon-dRasandy van-tao-zavatra, ny Ecole professionnelle, sy ny TOKO 2. Rainivololona, tsierondahy, 8vtra, raharaha trano hafa fanasoavana ny be ny na dia atao Sous-Gouverneur kilasy fahatelo ao sy ny maro.
;
:
-
lOvtra.
-
Toko 2. —Monsieur le Chef d'Etat-Major, maliaonyraharahan' ny Secretaire Generalamy ny fari-tanyiadidian'ny miaramila no miadidyny fanatanterahana ity didy ity. Antananarivo, 10 Mars 1897. GALLIENI.
Réquistion M0 70
: :
Propriété dite
Patience, sise à Tamatave. Requérant Mme Vve Rochery. Le bornageprovisoires eu lieu, le Ie Mars 1897.
Réquistion IV" 73
:
General, Propriété dite Pointe Tagnian, sise à TamaLe Chef d'Etat-Major, tave, faisant fonctionsde Secrétaire General Requérant: M.Bocard. en territoire militaire, Le bornage provisoire a eu lieu, le 2Mars 1897. GERARD.
Par
le Resident
N°
Réquisition No ïft
478
:
Propriété dite Ambohimitsinjo 11, sise à TaManendry Gouverneur Général anankiray, matave. Requérant Mr. Botovazaha. mitaLehiben' Général, Ny ny Foloalindahy provisoire bornage Le lieu, le 3Mars 1897. eu a Résident Général-ny tany France aty sy jla ny Jtfadagascar, Le dernier délai pour former les oppositions navoaka tamy ny 11 Décembre auxdites réquisitions , Noho ny didy d'immatriculation est de manorina fahefan' 1895, ny ny Résident Gé- deux mois à partir du jour de la présente péraI ; _ Noho ny didy navoaka tamy ny 8 Mars, man- publication. .damina ny GouvernementGeneral-n'AntanaLe Chef du Service Topographique, narivo ; BOURDIER. Araka ny toro-hevitry Monsieur le Colonel •GouvernenrMilitaire-n' Antananarivo Cúlllmanflant-nyTerritoire Militaire faha-3, REQUISITIONNA 106 Dia mamoaka izao didyizao : Suivantréquisition du 11 Février 1897, M. Toko 1.—Rafanoharana 14 vtra, President de Varigauît Léon, magasînierdu Génie, domcllié ;' la Commission administration Centrale sy à Tamatave, quartier Anioma, à demandé l'im'Gouverneur Général kilasy faha-i tany Fianamatriculation, en qualité depropriétaire, d'une rantsoa taloha, dia tendrena ho Gouverneur propriété à la quelleil déclaré vouloir donner Général kilasy I eto Antananarivo, mahazo kalenomde"Chaumière".r-onsistantenunterrain isan-taona. ariary 1200 rama nuetune maisonnette,situésaTamatave, quarToko2.—Ny karaman-dRafanoharana amy tier Anjoma. General azy dia mitamba- Cette propriété occupant une superficie de 9 ny maharGouverneur tra iray hiany fa tsy miavaka amy ny karama(Hcentiares, est limitée: ares, maha-Président-ny Commission ny amy ny Au Nord, par un terrain domanial .administrative azy. Al'Est,parun terrain appartenant à M. Jules Toko. 3. — Ny Chef de Bataillon, Chef Armidc d'Etat-Major,'manao raharahan' ny Secretaire An Sud, par unerue; Général amy ny fari-tany iadidian' ny foloa- Al'Ouest,par terrain appartenanUl. Ramaun lindahy, nomiadidynyfanatanterahanaitydidy zava. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il Antananarivo, 10 Mars 1897. n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ouévenGALLIENI. tuel. Vu Le Directeur des Finances Le Conservateur dela propriété foncière, et du Contrôle, BARTIIOLOMÉ, DIDY
:
P.
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:
HOMBERG. Par le Résident Général,
FANGATAHANA N° 106
Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général, en territoire militaire, ,
nvll
culation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de «Tsarafara,» consistant en 2 maisons en briques et dépendances, le tout situé à Tananarive, quartier Analakely. Cette propriété occupant une superficie de 4 are, 66 centiares, est limitée Au Nord, par la propriété des héritiers de Rasahala au Sud, par une route allant d'Analakelv a Anjoma.; a l'Est, par la place d'Analakely et à la nouvelle route circulaire de Tananarive l'Ouest, par une propriété appartenant aux frère et sœurs Audriantaloha. La requérante déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,
:
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;
BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA No 107
Noho nv fangatahana tamy ny 17 Février 1897, Ramatoa Rpnimhahy tompon-tany mOnina ao Antananarivo amy ny i'ari-tany Analakely, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny ^Faujakanta, fa izy no tompon' ny tany nambarany sy tiany nomena anarana misytrano hirikvroasy hoc: «Tsaraf'ara ny momba azy, ireo dia ao Antananarivo fari-tauv Analakely. amy Izany tany izany dia misy 1 are sy 66 certtiaresnyhalehibenv,aryizao no faritra aminv Nyavaratra dia ny tokoianin' ny mpandova an-dRasahala; ny atsimo dia ny lalana atsina' avy any Anala.kely ho any Anjoma; ny ny Iàlana dia Analakely fitoerana sy ny nana an'Antananarivo; ny vao natao manodidina andrefana dia ny tokotanin' Andriantaloha mianadahvavy. Ny mpangataka manamhara fa araka ny fahalalany ireo fananana voalaza ireo, dia tsy misynatao anto-javatr' oIoD/. ary tsy ana-1 nan' olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
»,
nv
:
BARTHOLOME.
RÉQUISITION N° 108
Suivant réquisition du 17 Février 1897, M# Louveau Jules, défenseur,-domicilié à Tananarive, quartier Amparibe, (agissant au nom et commemandatairedeM. Ismael Mohmed Issey, négociant demeurant àTananarive, quartierAnjoma,) a demandé l'immatriculation. au nom de M.Ismael Mohmed Issey, en qualité de propriétaire, d'une propriété laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de «Racina»). consistant en une maison avec cour, située à Tananarive, quartier Ambatonakanga. Cette propriété occupant une superficie -de
Nohonyfangatabanatamy Février 1897, Monsieur Varigault Léon, mpitandrina mangazav amy ny Génic. monina ao Toamasina amy GÉRARD. ny fari-tanv Anjoma, nangataka nv anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tanv nambaranysytiany nomena anaAVIS DE CLOTURES DE BORNAGES ranahoc Chaamiere PROVISOIRES tany tsy voavoly, misy • trano madinika iray, ao Toamasina amy ny fari-tanyAnjoma. 2 ares, est limitée Réquisition. W"92 Izany tany izany, dia misy 9 ares sy - 91 cenAu Nord, par la propriété Iiadofa ; Propriétédite Andralanitra, siseprèsTana- tiares ny habeny ary izao no faritra aminv Au Sud,par la rue narive. Ny avaratra dia ny tanim-panjakana; ny atsiA l'Est, par un chemin ; Requérant M. Florens-Orville. nananadianytaniny M. Jules Armide nv atsiA l'Ouest, par la propriété Razanabelo. Le bornage provisoire a eulieu, leSMars 1897. modianyaraben-dalanany andrefana dia ny Le requérant déclare qu'à sa connaissance il charge
Ji
à
:
:
:
;
:
Propriété dite parive.
Antsahamanitra, sise
à,Tans-
M. Borchgrevinck. Requérant Le bornage provisoire a eu lieu le, 8 Mars1897,
RéquistionM0 84
:
:
Propriété dite tave.
Saint-Michel 11,
:
:
;
tanin-dRamazava. n'existe, sur ladite propriété, aucune Nympangatakamanambara araka ny fa- ni aucun droit réel immobilier, actuel ou évenhalalany ireo fananana voalaza ireo, dia tsy tuel. misy natao anto-javatr' olona ary tsy ananan' Le Conservateur de la propriété foncière, olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. BARTHOLOMÉ. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
fa
Réquistion. M0 80
:
",
siseàTama-
BARTHOLOMEW
RÉQUISITION N° 107
FANGATAHANA No 108
Noho nyfangatahana tamy ny 17 Février 1897, Monsieur Louveau Jules, mpisolovava.
Suivant réquisition du 17 Février 1897, Mme monina Antananarivo, amy ny fari-taain Requérant Mgr.Cazet. Renimbahy, propriétaire, domiciliée à Tanana- Amparibe, (Masoivoho manao amy ny anaLe bornage provisoire a eu lieu, le 9 Mars i897. rive, quartier Analakely, a demandé l'immatri- rany Monsieur Ismael Mohmed Issey, mpiva-
rive, quartier Amparibe, (agissant au nom et comme mandataire de M. M. Ahmod Isop Atchia et Cie, négociants demeurant à Tananarhe, quartier Anjoma, ) a demandé l'immatricu lation, au nom de M M. Ahmod Isop Atchia et Cie, en qualité de propriétaires, d'unepropriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de «Atchia consistant en une maison en bois, couverte en chaume, située Vatomandry. Cette propriété occupant une superficie de 5 ares est limitée Au Nord, par le Palais Au Sud, par la propriété deRakotovao ; à l'Est, par la propriété de Mr Laraque; à l'Ouest, par la propriété de Mr Duval. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,
yatra monina Antananarivo amy ny farifanin' Anjoma ), nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana amyny anarany iilonsieur Ismael Mohmed Issey, tompon' ny -tany nambarany, sy tiany nomena anarana boe: «Racina», trano iray sy tokotany, ao Antananarivo, amy ny fan-tanin' Ambatona-
»,
fcanga.
Izany tany izany dia misy 2 ares ny habeny, 33ry izao no faritra aminy: Ny avaratra dia ny tekotanin-dRadofa; ny atsimo diany lalambe; ny atsinanana dia ny lalana; ny andrefana dia jiy tokotanin-dRazanabelo. fa araka Ny iBpangataka manambara ny faImJalany ireo fananana voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ana-nan' olon-kafa na ankehitriny, na amy ny Jill avy. JSy Mpitahiry nyamy ny fananana tany,
à
:
;
Antananarivo amyny fari-tanin' Anjoma), nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, amy ny anarany Monsieur Ahmed Hossen Mall, tompon' ny tany nambarany sy tiany nomena anarana hoe «Marie AnneH, misy trano biriky anankiray tafotanimangaao Antananarivo, amy ny fari-tanin' atsimon' Anjoma. Izany tany izany dia misy 2 ares, ny halehibeny, ary izao nofaritra aminy : Ny avaratra dianytanin-dRainisajy;nyatsimodianysakelidalana; ny atsinanana dia ny araben-dalana ny andrefana dia ny tanind-Rafiringa., Nympangatakamanambara fa araka nyfahafantarany ireo fananana voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' oIona, ary tsy anananT olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana taay,
:
;
BARTHOLOMEW
BARTHOLOMÉ.
BARTHOLOMÉ.
RÉQUISITION N°112
RÉQUISITION N° 109
FANGATAHANA No 110
Suivant réquisitiondu 17Février 1897, M. Loudomicilié a Tananarive, ieau Jules, défenseur, quartier Amparibe, (agissant au nom et comme mandataire de MT Ranjàlahy,employé aux TraYaux-Pablics et demeurant à Tammarive, près laRésidence Générale), a demandé l'immatriculation, au nom deRanjalahy, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de" Ranjalahy," consistant en 2 maisons et dépendancessituées à Tananarive, quartier Imahamasina. Celte propriété occupant une superficie de 3 ares est limitée AuNord, par la propriété de llainitsinibazafy ; Au Sud et à l'Ouest, par la propriété de M. Tlaybaud ; A l'Est, par la propriété de Rainijaonary et pur un chemin. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni "i\iiCUn droit réel immobilier, actuel ou éventael, Le Conservateur dela propriété foncière,
Noho ny fangatahana tamy ny 17 Février 1897, Monsieur Louveau Jules, mpisolovava, moninaAntananarivo amy nyfari-tanin'Amparibe, (Masoivohomanaoamynyanaran-dry Monsieur Ahamod Isop Atchia synyFikambanany, mpivarotra monina ao Antananarivo, amy ny fari-tanin' Anjoma), nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana amy ny anaran-dry Monsieur Ahamod Isop Atchia sy ny Fikambanany, tompon' ny tany nambarany sy tianynomena anarana hoe: "Atchia", misy trano hazo taforavimpotsy ao Vatomandry. Izany tany izany dia misy 5 ares ny halehibeny, ary izao no iaritra aminy: Ny avaratra dia ny rova; ny atsimo,-dia ny tokotanin-dRakotovao ny atsinanana dia ny tokotaniny Monsieur Laroque; ny andrefana, diany tokotaniny Monsieur Duval. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahalaiany ireo fananana voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafana ankehitriny, amyny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
:
;
y
) lalana.
HiV
mpangataka manambara, fa araka ny jfihafantarany ;reo fananana voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ;inanan' olon-k.ifa na ankehitriny, na amy ny
Jio-avy.
rue. ;
BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA No 112
BARTHOLOMÉ.
Ili
RÉQUISITIONNO
FANGATAHANA N° 109
:
a
na
BARTHOLOMÉ.
ISoho ny fangatahana tamy ny 17 Février -$8©7,Monsieur Louveau Jules, mpisolovava, jiJonina ao Antananarivo, amyny fari-tanin' Amparibe, (Masoivoho manao amy ny anavan' ny Monsieur Runjalahy, mpanaoraharaha srauy ny Travaux Publics, monina ao ntanalliUivo, akaikin' ny tokotaniny Residence Généraie),nangataka ny anoratana ny Rejistry amy anaran-dRanjalahy Fanjakana ny amy ny kimpon'ny tanynambarany sy tiany nomena Ranjalaby," misy trano roa sy unanma hoe jivmoraba azy ao Antananarivo, amy ny fariiåldiny Mahaniasina. fcany tany izany, dia misy 3 ares ny habeny, faritra aminy: Ny avaratra, dia ny 'ar) izao nodRainitsimbazafy; fokotanin ny atsimo sy ny ruidrefana dia ny tokotaniny M. Rayhaud; ny teinanana dia ny tokotanin-Rainijaonary sy
Suivant réquisition du 17 Février 1897, M, Louveau Jules, défenseur, domicilié à Tananarive, quartier Amparibe, (agissant aunom etcomme mandataire de M. Ahmod Hossen Mail, négociant demeurant à Tananarive, quartier Anjoma,) demandé l'immatriculation, au nom de M. Ahmod Hossen Mail, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclarevouloir donner le nom de «Hossen Malin, consistant en une maison, cour et dépendances, le tout Situé à Tananarive, quartier Atsimon'Anjoma. Cette propriété occupant une superficie de ares est limitée: au Nord, par un sentier; au Sud, par la propriété Iiazafimanantsoa ; a l'Est" par la propriété Rainiketamanga a l'Ouest, par la grande Le requérant déclarequ'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuels Le Conservateur de la propriété, foncière,
Suivant réquisition du 17 Février 1897, Mr. Louveau, défenseur domicilié à Tananarive, quartier Amparibé, (agissant au nom et comme mandataire de Mr. Ahmed Hossen Mail, négo7 ciant, demeurant à Tananarive,quartier Anjoma), a demandé l'immatriculation, au nom de M Ahmed Hossen Mail, en qualité, de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner lenom de « Marie Anne, » consistant en une maison en briques, couverte en tuiles, située à Tananarive, quartier Atsimon, Anjoma. Cette propriété occupant une superficie de 2 ares est limitée: au Nord, par le terrain de Rainisafy a l'Est, au Sud, par un sentier par la grande rue a l'Ouest, par le terrain de Ranringa. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel Le Conservateur de la propriété foncière,
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Noho ny fangatahana tamy ny 17 Février 1897, Monsieur Louveau Jules, mpisolovava, monina ao Antananarivo, amy ny fari-tany Amparibe, (Masoivoho manao amy ny anarany Monsieur Ahmod Hossen Mall, mpivarotra monina ao Antananarivo amy ny faritany Anjoma, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana amy ny anarany Monsieur Ahmod Hossen Mall, tompon' ny tany nambarany sy tiany nomena anarana Mall», misy trano iray, tokotany Hossen hoe « sy ny mornba azy, ao Antananarivo amy ny fari-tanin' atsimon' Anjoma. Izany tany izany dia misy 2 ares ny qalchibeny, ary izao no faritra aminy: Nyavaratra. dia ny sakeli-dalana anankiray ny atsimo' dia ny tokoianin-dHazafimannnlsoa; ny atsinanana dia ny tokotanin-dRainiketamanga; ny andrefana dia ny araben-dalana. Ny mpangataka manambara fa araká ny fahalalany ireo fananana voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsyananan' olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
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BARTHOLOMÉ.
BARTHOLOMÉ.
N°111A
jfty Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
RÉQUISITION N° 113
FANGATAHANA
BARTHOLOMEW
ny
fangatahanatamy ny i7 Février RÉQUISITION N° 110 1897, Monsieur Louveau, mpisolovava, monina io Antananarivo amy riy fari-tanin' Amparibe, nÍvant réquisition du 17 Février 1897, Mr Masoivoho manao amy nyanarany Monsieur JL#»vcau Jules, défenseur, domicilié à Tanana- Ahmed Hossen Mall, mpivarotra, monina ao Noho
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Suivant réquisition du 18 Février 1897, la DameVve Ravelo, propriétaire domiciliée à Tananarive, quartier Ambohimitsimbina, agissant tant en son nom personnel qu'au nom de ses fillesRasoanarivelo et Razaimanana, a demandé Timmatriculàtion, en qualité de, propriétaire, -
-
d'une propriétéalaquelle elle à déclare vouloir anaran' ny Fanjakana Frantsay, nangataka ny -donner le nom de « Tanisoa », consistant en une anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa maison principale, une autre petite maison et izy no tompon' ny tany nambarany sy tiany
dépendances, le tout situé à Tananarive, quartier Ambohimitsimbina. Cette propriété occupant une superficie de 22 ares, 64 centiares, est limitée Au Nord, par des terrains domaniaux; Au Sud, par la propriété Ralambotsirofo A l'Est, par les propriétés des sieurs Razafmdraony et Rafaralahimaharavo ; A l'Ouest, par la route d'Ambohimitsimbina a Ambohipotsy. La requérante déclare qu'à sa connaisance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuelouéven-
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tuel.
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Le Conservateur de la propriété foncière, BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA N° 113
Noho ny fangataharia tamy ny18 Février 1897, llaniatoa Ravelo, tompon-tany mpitondralena, monina ao Antananarivo amy ny faritanin' Ambohimitsimbina, manao amy nyanaTan' ny tenany sy amy ny anaran' -ny zanany vavy Rasoanarivelo syRazaimanana,nangataka nyanoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany nambarany sy tiany nomenaanaranahoe «Tanisoa», misy trano lehibe anankiray sy trano lava madinika iray sy ny momba azy rehetra ao Antananarivo, fari-tany Ambohimitsimbina. amy Izany tany izany dia misy 22 ares, 64 centiares nyhabeny, aryizao no faritra aminy: Ny avaratra dia nytanim-panjakaria; ny atsimo dia ny tokotanín-dßalambotsirofo ny atsinanana dia tokotanin-dRazafmdraony, sy Rafaralahirnaharavo; nyandrefanadianylaiambe Amboiilmitsimbina mankany Ambohipotsy. Ny mpangataka manambara faa.raka ny fahalalany ireo fananana voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olonkafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
nomena anarana iioe: « Bakora », tany tsy voavoly ao Mananjara. Izany tany izany, dia misy 400 hectares ny habeny, ka ny faritra manodidina azy Amin' ny avaratra, ny atsinanana, sy ny andrefana, dia ny tanim-panjakana ; ary ny atsimo diany tanim-panjakana sy ny renirano Sandrakaria. Nympangataka, manambara fa araka nyfahalalany io tanyvoalaza io, dia tsy misy natao anto-javatr' olona,' ary tsy ananan' olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Izany fanomezan-tany avy amy ny Fanjakana izany concession dia nangatahiny Monsieur Chaponnière Paul, tompon-tany, manondro fonenana ao Tsarahafatra, amy ny fari-taniny Mananjara, mitoetraao aminy Monsieur Lapervanche. Ny Mpitahiry ny amy ny;fananana tany,
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REQUISITION N° 146 Suivant réquisition du 2 Mars 1897, Mr fill'" flau Amédée domicilié à Tananarive, quartier
Andohalo, a demandc l'immatriculation, er qualité de proprietaire, d'une propriété à Iaquelle il a déclaré vouloir donner le nom de « Sep— temes,»consistant en, une maison avec situee Tananarive, quartier Ambatomiangarit. Cette propriété occupant une sperficie de 2 ares 50 centiares environ, estIimitee: Au Nord, par la propriété Ralaikizo; A l'Est, par propriété Ratsimba; Au Sud, par un petitchemin A l'Ouest, par la propriété Randriantavy, Le requérant déclare qu'a sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune cbajfgisni aucun droit réel immobilier, actuel oueveit-
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tuel.
Le Conservateur de la propriété fonciere, BARTHOLOMÉ.
BARTHOLOMÉ,
FANGATAHANA N° 116
Noho ny fangatahana tamy ny 2 Mars 1897, RÉQUISITION N°,115 Monsieur Duflau, Amédée, monina ao Antananarivo, amy ny fari-tanin'Andohalo, nangataka^ Suivant réquisition du 20 Février 1897, M. ny anoratana amy ny Rcjistry ny Fanjakana. Albert Thibon, (-agissant au nom comme re- faIZY no tompon' ny tany nambarany sy tiaiiy présentantla Compagnie Coloniale de Madagas- nomenaanarana hoe «Septemes, misy tram* car,dont le siège social est à Paris, place de l'O- iraysy tokotany^ ao Antananaliv0pny ny faxicar, péra, N° No 2 2),), et faisant élection de domicile à tamn' Ambatomiangara. Tananarive, à l'agence du Comptoir National Izany tany izany dia misy 2 ares sy 50 cend'escompte, a demandé l'immatriculation, au tiares ny halehibeny, ary izao no faritra araisy nom de la Compagnie Coloniale de Madagascar, Ny avaratra dia ny tokotanm-dRalaikizo; ity en qualité de propriétaire, d'une propriété à atsinananadianytokotanin-dRatsimba;nyatsTlaquelle il a déclaré vouloir donner le nom de mo dia ny lalana ; ny andrefana dia ny toko"Amboasary,," consistant en unemaison etcour tanin-dRandriantavy. situées à Tananarive, au lieu dit Amboasary Ny mpangataka manambara, fa araka ny &kely, quartier Ambatonilita. halalany ireo fananana tany voalaza ireo, (fia. Cette propriété occupant une superficie de tsy misy natao anto-javatr' olona, tsy ansary 50 centiares, est limitée nan' olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho 7 ares, Au Nord, par un petit chemin ` avy. propriété mirahaRatsimanjay A l'Est, par la Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany, lahy BARTHOLOME. chemin le d'Isotry; Sud, Au par À l'Ouest, par un petit chemin. RÉQUISITION N 417 Le requérant déclare qu à sa connaissance il BARTHOLOMEW n'existe, sur ladite propriété, aucune charge, Suivant réquisitiondu4Mars1897,M. Gautier,, ni aucun droit réel immobilier, actuel ou évenDirecteur de l'enseignement, domiciliéà Tananartuel. rive, quartier Isoraka, demandé mmatrieula.— RÉQUISITION N" 114 a de la propriété foncière, Le Conservateur tion, en qualité de propriétaire, d'une propriété BARTHOLOMÉ. à laquelle il a déclare vouloir donner le nom Suivant réquisition du 19 Février 1897, M. de Antsahondra), consistant en deuxmaisons Bartholomé Jules, Chef du Service des Domaiet oour situées à Tananarive, quartier Antsahonnes, domicilié a Tananarive, en ses bureaux, FANGATAHANA N°115 dra. .agissantau nom et pour le compte de l'Etat propriété Cette occupant superficie une Français, demandél'immatriculation, en qua- Noho ny fangatahana tamy ny 20 Février lité de propriétaire, d'une propriété à laquelle 1897, Monsieur Albert Thibon, (Solon-tena ma- trois ares, soixante-dix centiares environ, est limitée il a déclaré vouloirdonner ny anaran'ny Fikambanana Colonial Au Nord, par propriété de Razafindraltet); nom de «Bakora,» naoamy consistant en terrainsincultes situés à Bakora, aty Madagascar, izay manan-toerana momba Sud, par les propriétés de Rainimaro etAu à 25 kilomètres de Mananjary. izany likambanana izany ao Paris, amy ny Renindresy; Cette propriété occupant une superficie de 400 titoerana l'OperaNo 2), arymanondrofonenana A l'Est, par la propriété defeuRainilaiarivoav hectares est entourée Nord, à l'Est à et Antananarivo, ao amy ny tranon' ny Solon- A l'Ouest, au l'Ouest, par des terrains domaniaux. Elle est tenan' ny Comptoir National -d'Escgmpte, par un sentier. Le requérant déclare qu'à sa connaissance II limitée: nangataka ny anoratanp. amy ny Rejistry ny n'existe, Au Sud, par des terrains domaniaux et par Fanjakana,amy ny anaran' ny Fikamb&nana sur ladite propriété, aucunecharge ni immobilier, réel droit actuel ou éventuel aucun la rivière Chandrakaria. Colonial 1 aty Madagascar, tompon' ny tany Le Conservteur de'la propriété foncière, Le requérant déclare qu' sa connaissance il nambarany, sy tiany nomena anarana hoe n'existe, sur ladite propriété, aucune charge Amboasary trano sy tokotany ao AntanaBARTHOlOMÉ. ni aucun droit réel immoblier, actuel ou éven- narivo, ataohoeAmboasarikely, amy ny tuel. fari-tanin' Ambatonilita. FANGATAHANA No ii1 La concession de la propriété ci-dessus est Izany tany izany, dia misy 7 ares, sy 50cendemandée per M. Chaponnière Paul, proprié- tiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Noho ny fangatahana tamy ny 4 Mars 4897, taire,faisant élection de domicile à Tsarahafa- Ny avaratra dia ny lalan-kcly nyatsinanana, Monsieur Gautier, Lehibe amy ny fampianaraÐa ira, district de Mananjary, chez Mr Lepervanche dia ny tokotanin-dRatsimanjay mirahalahy; monina ao Antananarivo, amy nyfari-taniny &,--anoratana amy ny Rejistry Le Conservateur de la propriété foncière, ny atsimo dia ny lalana ho any Isotry ary raka, nangataka ny no.tompon' izy Fanjakana, fa llllan-kely ny tany namdia iray andrefana ny koa. ny BARTHOLOMÉ. ny Ny mpangataka manambara fa araka ny barany sy tiany nomeny anarana hoe a Antsamisy trano roa sy tokotany ao Antafahalalanyireofanananavoalaza ireo, dia tsy hondra FANGATAHANA NM14 misynataoanto-javatr' olona, ary tsy ananan' nanarivo,amy ny fari-tanin' Antsahondra. Izany tany izany dia misy 3 ares sy 70 eenankehitriny, olon-kafa bo na na amy ny Noho ny fangatahana tamy ny 19 Février izao no faritra aminy : habeny, tiares ary ny tokotanin-dRazafi[ldTabe 1897, Monsieur Bartholomé Jules1 Lehibe amy avy. dia avaratra Ny ny Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany, Antananarivo, monina tanim-panjakana, ty ny atsimo dia nytokotanin-dRainimaro sj ao ny BARTHOLOME. Helllndresy; ny atsinanana dia ny tokotawiik— amy ny Birao, manao ny raharaha amy ny
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ny andréfana dia ny sakeli- rain de Rainiarivo; a l'Ouest, par le terrain de dàlana, Rasoamila. Ny mpangataka manambara araka nyfahaLe requérant déclare qu'à sa connaissance il fantaranfireofananana tanyvoalazaireo, dia tsy n'existe, sur ladite propriété, aucune charge misy natao anto-javatr'olona, ary tsyananan' ni aucun droit réel immobilier, actuel ou évenDIon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. tuel. Ny Mpitahiry ny amy ny fanananatany, Le Conservateur de la propriété foncière, dRainilaiarivony
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BARTHOLOMÉ.
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fandevenana; ny atsinanana, dia ny tokota-niny Monsieur Dupuy ny andrefana dia ny tokotaniny Monsieur Cauvin. Ny mpàngataka manambara fa araka ny fa< hafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany, BARTHOLOMÉ.
FANGATAHANA N° 119
RÉQUISITION N°118 - 25
Suivant réquisition du Février 1897. M. matave Chapellut Hippolyte, industriel, domicilié à Tade la Gendarmerie, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclare vouloir donner nom de "Tricolore,"consistant en un terrain nu situé à Tamatave, lieu dit Zoma. Cette propriété occupant une superficie de ares, 50 centiares, est limitée: au Nord, par le terrain de l'eu Ratsitokana au Sud, par le chemin du fort a l'Est, par un autre terrain de feu Ratsitokana e l'Ouest, par un terrain appartenant a M.Lalouette. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ouéven-
rue
Noho ny fangatahana tamy ny 25 Février 1897, Monsieur Chapellut Hippolyte, mpanao tao-zavatra monina ao Toamasina amy ny lalana Gendarmerie, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompony tany nambarany sy tiany nomena anarana hoe «Oiseau blanc», tokotany fotsiny, ao Anjoma. Izanytany izany, diamisy 16 ares sy 50 centiares ny habcny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra dia nylalana avy any am-batery; nyatsimo dia nytokotanin-dRandriantsola; ny atsinanana dia ny tokotanin-dRainiarivo ny andrefana dia ny tokotanin-dRasoamila. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantaranyiotanyvoalaza io, dia tsymisy natao anto-javatr' olona, ary tsyananan' olonkafa na ankehitriny, na ,amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany,
RÉQUISITION N° 121
Suivant réquisition du 8 Mars 1897, M. Peake Philippe Georges, demeurant à Soavina, faisant élection de domicile à Tananarive, quartier Faravohitra, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété 3 laquelle il a déclarévouloir donner le nom de «Manankavaly»,consistant en 28 habitations en briques, chapelle et autres dépendances, le tout situé à proximité de Soavina, province de l'Imerina. Cette propriété occupant une superficie de90 hectares environ est limitée au Nord, par un terrain inculte la séparant du village d'Ampiadanana ; à l'Est par une rizière appartetuel. nant à divers, la séparant du village d'Ambohimasina à l'Ouest, par une rizière apparteLe Conservateur de la Propriété foncière, nant à divers et la séparant du village d'AmBARTHOLOME BARTHOLOMÉ. bohimanjakarano; au Sud, par une rizière la séparant de la route conduisant à AmbohimasiFANGATAHANA N°118 RÉQUISITION N° 120 na. Le requérant déclare qu'à sa connaissance Noho ny fangatahana tamy ny 23 Février Suivant réquisition du 25 Février 1897, M. il n'existe, sur ladite propriété, aucunecharge 1897, Monsieur Chapellut Hippolyte, mpanao Chapellut Hippolyte, industriel, domicilié à ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éveniao-zavatra, monina aoToamasinaamyny làlana Tamatave, rue de la Gendarmerie, a demandé tuel. Gendarmerie, nangataka ny anoratana amy ny l'immatriculation, en qualité de propriétaire, Le Conservateur de la propriété foncière, Registry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir l'Oiseau BARTHOLOMÉ. tany nambarany, sytiany nomena anarana hoe: donner le nom de « consistant rouge,». "Tricolore", tokotany fotsiny ao Toamasina ao en deux maisons situées à Tamatave, route Anjoma. FANGATAHANA N° 121 nationale. Izajiy tany izany dia misy 3 ares sy 50 cenCette propriété occupant une superficie de tiaresnyhabeny, ary izao no faritra aminy: Noho ny fangatahana tamy ny Mars1897r Nord, par la route 19 ares est liirfitée au Nyavaratra dia ny tokotanin-dRatsitokana; nationale au Sud; par une route appelée Bou- MonsieurPeake Philippe Georges, monina any ny atsimo dia ny làlana avy any am-batery; ny levard du cimetière à l'Est, par unterrain Soaviria ary manondro fipetrahana ao Antanaatsinanana dia nytokotanin-dRatsitokana koa; appartenant à Mr Dupuy à l'Ouest, par le narivo amy ny fari-tanyFaravohitra,nangatakaanoratana amy ny Rcjistry ny Fanjakana, terrain de M. Cauvin. ny andrefana dia ny tokotaniny M. Laloutte. ny Ny mpangataka manambara fa araka ny faha- Le requérant déclare qu'à sa connaissance il fa izy no tompon' ny tany nambarany sy tiany fantaranyio tany voalaza io, dia tsy.misy natao n'existe, sur ladite propriété, aucune charge nomenaanarana hoe: «Manankavaly», misy anto-javatl" olona, ary tsy ananan'olon-kafa ni aucun droit réel immobilier, actuel en éven- trano biriky 28, sy trano fiangonana, sy ny momba azy, ireo rehetra ireo dia ao akaikiny jia ankehitriny, na amy ny ho avy. tuel. Soavina, amy ny fari-tanin' Imerina. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany, Le Conservateur de la propriété foncière, Izany tany izany dia misy 90 hectares ny BARTHOLOMÉ. BARTHOLOMÉ. habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra dia nytampon-tanety mampisaraka azy amy ny tanana Ampiadanana; ny FANGATAHANA N° 120 RÉQUISITION N° 119 atsinanana diany tanimbarin' olona mampi Ambohimasina; saraka tanana amy ny azy ny Noho fangatahana Février tamy 25 Suivant réquisition du 25 Février 1897, M. ny ny andrefana tanìmbarin' dia olona hiany koa, ny Hippolyte, Chapellut Monsieur 1897, industriel, domicilié à TaChapellut Hippolyte, mpanao mampisaraka azy amy ny tanàna AmbohimanaoToamasinaamynylalana jakarano; nyatsimo diany tanimbarin1 olona matase, rue de la Gendarmerie, a demandé tao-zavatra; monina iuimatiicnlation, en qualité dé propriétaire, Gendarmerie, nangataka ny anoratana amy ny mampisaraka azyamy ny lajana ho Amany Rejistry izy Fanjakana, fa tompon' propriété vouloir laquelle il déclaré ny à no ny bohimasina. d'une a tany nambarany sy tiany noineny anarana Ny mpangataka manambara fa donner nom de« l'Oiseau blanc», consistant hoe arakany fahaOiseau misy tokotany trano roa lieu dit situé à Tamatave, rougeM, « IaIany ireo fananana tany voalaza irao, dia tsy au en un terrain nu Toamasina amy nationale. ao ny lalana Zoma. olona,ary tsy ananaa'' misy anto-javatr' natao Izany tany izany, habedia misy 19 ares ny Cette propriété occupant une superficie de olon-kafa ankehitriny, na amy ny ho avy. na izao faritra aminy: Ny dia avaratra limitée ny, ary no t6 ares, 50centiares, est Mpitahiry fananana Ny tany, amy ny lalana nationale dia ny atsimo lalana Sud, fort; la du Nord, route ny ; ny ny Au par au par BARTHOLOMEW Je terrain de Randriatsola a l'Est, par le ter- atao hoe Boulevard, mankany amy ny tany
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Representation de tous les produits français
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ALIMENTATION
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