Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 17/07/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/07/17.

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SOMMAIRE

levée sur les ressources du budget général de qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. l'exercice courant. PartieOfficielle Fait à Tamatave, le 29 Juin 1891, ART. III. — Le Chef d'Etat-Major, faisant ARRÊTÉ ouvrant un crédit supplémentaire de fonctions de Secrétaire Général en Territoire miGALLIENI. 10,000 fr. à M.le Secrétaire Général, à Ta- litaire, le Secrétaire Général à Tamatave et le matave, pour l'organisation d'une école Trésorier-payeur sont chargés, chacun en ce Vu: professionnelle. qui le de l'exécution du présent Le Directeur des Finances concerne, ARRÊTÉ supplémentaire de crédit 6.500 ouvrant un fr. à M. le Secrétaire Général, à Tamatave, arrêté. et du Contrôle, Fait à Tamatave, le 29 Juin 1897. la réunion des locaux des Postes et pour HOMBERG. Télégraphes. GALLIENI. ARRÊTÉ accordant un congé de trois mois, pour — Résident Général le Par affaires personnelles, à M. le Commis de Vu: Résident, faisant de fonctions Le Résidence Martin. ARRÊTÉ -désignant M. Hesling, Chancelier de Rési- Le Directeur des Finances civil, Secrétaire Général Territoire en et du Contrôle, dence, pour remplir les fonctions de seJOSEPH FRANÇOIS. crétaire-archiviste du Conseil d'adminisHOMBERG. tration. Par le Résident Général DÉCISION désignant M. l'Administrateur Chauvot Par le Résident Général Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de servir à Nossi-Bé. faisant fonctions de pour Résident, Le DÉCISION-affectantM. le Chancelier Homassel à, la Général en Territoire militaire, Secrétaire Général Territoire civil, Secrétaire en Résidence de Mananjary. GÉRARD. DÉCISION-affectant M. le Commis de Résidence JOSEPH FRANÇOIS. Ravon à la Résidence de Tulléar. DÉCISION affectant M. le Commis de Résidence Par le Résident Général RÉSIDENCE ARRÊTÉ 768 d'Arthuys à la Résidence de Tulléar. fonctions de faisant d'Etat-Major, Chef Le GBÉRAU NOTE CIRCULAIRE N* 111 Territoire militaire, Général Secrétaire accordant un congé de 3 mois, en ORDRE GÉNÉRAL N°209

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GÉRARD.

PARTIE

MOM

OFFICIELLE

pour affaires personnelles, à M.le Commis de Résidence Martin.

ARRÊTÉ 758 ter Le Général Commandant le Corps d'occupaouvrant un crédit supplémen- tion et Résident Général de France à Madagastaire de 6,500 fr. à M.le Secrétaire Gé- car, néral, à Tamatave, pour la réunion des Vu les décrets des 12 Décembre 1889 et 28 Janvier locaux des Postes et Télégraphes. 1890;

NOUVELLES ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES CI- RÉSIDENCE VILS. — RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES GÉNÉRALE ET COMMERCIAUX.

PARTIE OFFICIELLE ARRÊTÉ 758 bis GÉNÉRALE ouvrant un crédit supplémentaire de 10,000 à M. le Secrétaire Général, à Tamatave, pour l'organisation dune école professionnelle. RÉSIDENCE

fr.

Vu la décision No 209, du 1" Mai 1897; Vu la demande de l'intéressé et l'avis favorable

Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas- de Vu le décret du 11Décembre 1895; Vu le décret du 20 Novembre 1882, sur le régime financier des Colonies

;

;

:

I. -

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:

le Résident de Tulléar,

car,

Considérant que les bâtiments affectés actuelleet Télégraphes sont inLe Général Commandant le Corps d'occupa- ment au service des Postes fonctionnementde ces bon le suffisants assurer pour tion et Résident Général de France à Madagas- services, dont l'importance augmente sans cesse; car, Sur la proposition du Résident faisant fonctions Vu le décret du 11 Décembre 1895 de Secrétaire Général en territoire civil, et du déléVu le décret du 20 Novembre 1882, sur le régime gué du Chef du Service des Bâtiments civils, fi lllancIer des Colonies; Considérantqu'il importe de former promptement Arrête des ouvriers indigènes la création d'une école pour Professionnellesur la côte Est analogue à celle qUi ART. I.— Un crédit supplémentaire de six milaXlste dans l'Emyrne, cette création répond le cinq cents francs est ouvert au Secrétaire Géque eUx voeux exprimés colons et les indigènes néral, à Tamatave, pour la réunion des locaux les par ux-memes ; Télégraphes de Postes et des service affectés Sur la fonctions au proposition du Résident, faisant de secrétaire cette résidence. Général en territoire civil, ART. II.— La dépense, imputable au budget Arrête extraordinaire, sera provisoirement prélevée sur ART. de dix les ressources du budget général de l'exercice supplémentaire Un crédit mille rancs est ouvert au Secrétaire Général, a courant. Tamatave,pour ART. III.- LeChefd'Etat-Major, faisant foncfessionnelle. l'organisation d'une école protions de Secrétaire Général en territoire milibudget a Tamatave et le ART.t II. Cette dépense, imputable au taire, le Secrétaire Général extraordinaire, sera provisoirement pre- Trésorier-payeur sont chargés, chacun en ce

et

M.

:

Arrête

Un congé de trois mois à demi-solde d'Europe, pour affaires personnelles et pour ART. I.

en jouir en France, est accordé à M. Pierre Martin, Commis de Résidence de 38 classe à

Tulléar.

Martin M. — 3e catégorie,

prendra passage, à ses frais, à la sur le paquebot annexe passant à Tulléar le 14 Août prochain. Il bénéficiera de la réduction de 30 0/0 accordée par la Cie des Messageries Maritimes aux fonctionnaires voyageant sur réquisition. ART. III.— M.M. Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire civil, et le Résident de Tulléar sont chargés de l'exécution du présent arrêté. ART. II.

le

Fait à Tananarive, le 11 Juillet 1897. GALLIENI.

:

Par le Résident Général Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire civil, JOSEPH

FRANÇOIS.

*


ARRÊTÉ 769 est chargé de l'exécution de la présente décidésignant M. Hesling, Chan- sion. Fait à Tamatave, le 29 Juin 1897, celier de Résidence, pour remplir les GALLIENI. fonctions de sécrétaire-archiviste du Par le Résident Général Conseil d'Administration. RÉSIDENCE GÉNÉRALE

:

Le Résident, faisant fonctions de Le Général Commandant le Corps d'occupa- Secrétaire Général en Territoire civil, tion et Résident Général de France à MadagasJOSEPH FRANÇOIS. car, DÉCISION 265quater Vu le décret du li Décembre 1895; RÉSIDENCE Vu le décret du 3 Août 1896 GÉNÉRALE affectant M. Commis de RésiVu l'arrêté du 21 Octobre 1896; Sur la proposition du Chef d'Etat-Major, faisant dence Ravon à la résidence de Tulléar. fonctions de Secrétaire Général en Territoire militaiLe Général Commandant le Corps d'occupare; tion et Résident Général de France à MadagasArrête car, Vu le décret du 11 décembre 1895; Hesling, Chancelier Résidende ART. I.— M. Sur la proposition de M. le Secrétaire Général en ce, est désigné pour remplir les fonctions de Territoire civil, Secrétaire-archiviste du Conseil d'AdministraDécide tion et, par application des dispositions de l'art. 1 du décret du 5 Août 1881, celles de greffier ARTICLE UNIQUE. M. Ravon, Commis de — du Conseil du Contentieux, en remplacement Résidence de lre classe, employé provisera de M.Guyon. soirement à Tulléar, pendant la durée du congé ART. II. — M. le Chef d'Etat-Major, faisant accordé à M. Martin, Commis de Résidence. fonctions de Secrétaire Général en Territoire M. Ravon rejoindra ensuite Nossi-Bé, où il militaire, est chargé de l'exécution du présent continuera ses services. M. Ravon s'embarquera arrêté. pour sa nouvelle destination sur le paquebot Fait à Tananarive, le 11 Juillet 1897, partant le 18 Juillet 1897. M. le Secrétaire Général en Territoire civil GALLIENI. est chargé de l'exécution de la présente décision. Par le Résident Général Fait à Tamatave, le 29 Juin inl, Le Chefd'Etat-Major, faisant fonctionsde GALLIENI. Secrétaire Général en Territoire militaire Par le Résident Général GÉRARD. Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire civil, DÉCISION 265bU RÉSIDENCE JOSEPH FRANÇOIS.

;

le

:

«

:

:

:

désignant M. l'Administrateur Chauvot pour servir à Nossi-Bé

GÉNÉRALE

DÉCISION 265 quinter affectant M. le Commis de Corpsd'occupation Le Général Commandant et Résident Général de France à Madagascar, Résidence d'Arthuys a la Résidence de

le

RÉSIDENCE GÉNÉRALE

-

Vu le décret du

11 Décembre 1895; Sur la proposition de M. le Secrétaire Général en Territoire civil,

:

Décide

Tulléar.

Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-

car,

Décembre 1895; Chauvot, Administra- Vu le décret du 11de Sur la proposition M. le Secrétaire Général en teur delr*classe, est désigné pour servir Nos- Territoire civil, si-Bé; il rejoindra son poste par le paquebot Décide partant de Tamatave le 18 Juillet 1897. M. le Secrétaire Général en Territoire civil est ARTICLE UNIQUE.—M. d'Arthuys, Commis de chargé de l'exécution de la présente décision. Résidence de 2e classe à Maroantsetra, est Fait à Tamatave, le 29 Juin 1897, désigné pour continuer ses services à Tulléar. Il rejoindra son nouveau poste par le premier GALLIENI. paquebot partant de Tamatave après son arrivée dans cette ville. Par le Résident Général M. le Secrétaire Général en Territoire civil Le Résident, faisant fonctions de est chargé de l'exécution de la présente décision. Secrétaire Général en Territoire civil, ARTICLE UNIQUE.— M.

à

:

:

Fait à Tamatave, le 29 Juin 1897,

JOSEPH FRANÇOIS.

:

GALLIENI..

Par le Résident Général DÉCISION 265 ter GÉNÉRALE fonctions de affectant M. Chancelier Ho- Le Résident, faisant Territoire civil, massel à la Résidence de Mananjary. Secrétaire Général en RÉSIDENCE

le

JOSEPli FRANÇOIS.

Le Général, Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-

gascar,

;

Vu le décret du 11 Décembre 1895 Sur la proposition de M. le Secrétaire Général en Territoire civil,

:

Décide

Homassel, Chancelier de Résidence de 1" classe, est désigné pour servir à Mananjary et rejoindra son poste par la première occasion. M. le Secrétaire Général en Territoire civil ARTICLE UNIQUE—M.

NOTE CIRCULAIRE NI,111 AM. M.les Commandants de Territoiresmilitaires, Résidents et Commandants de Cercles, chefs de provinces et à tous les commandants de secteurs et de postes militaires ou de milice. Malgré les recommandations réitérées qui ont été faites à ce sujet, un certain nombre d'Européens se déplaçant dans l'intérieur deliie ont cru pouvoir, depuis quelque temps, se dispenser de donner avis de leurs projets de voya-

ge aux autorités françaises dont ils avaient à

traverser le territoire. On ne saurait méconnaître cependant l'importance de cette recommandation, faite uniquement dans l'intérêt des colons et explorateurs, et qui n'a d'autre but que de les placer sous la sauvegarde des Résidents et Commandants de Cercles militaires. De récents et douloureux événements ont prouvé d'ailleurs que, malgré les progrès de la pacification, l'époque n'était pas encore venue où l'on pourrait, sans danger, circuler isolément dans toute l'étendue

de la Colonie. Si on n'a plus guère à craindre la rencontre de grosses bandes de rebelles organisées, on peut se heurter du moins à de petits groupes de maraudeurs,toujours redoutables pourles voyageurs isolés ou insuffisamment armés. Aussi, sera-t-il prudent, pendant un certain temps encore, même dans les régions en apparence les plus tranquilles, de ne voyager qu'en groupe ou après avoir demandé aux autorités responsables une escorte, qui n'a jamais été refusée que dans le cas de force majeure. Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar croit donc devoir insistera nouveau auprès des membres des colonies françaises et étrangères pour qu'ils ne commettent pas l'imprudence de se déplacer dans les provinces sans avoir informé au préalable, les autorités territoriales de leurs projets de voyage et avoir obtenu d'elles, soit une escorte, soit l'assurance qu'ils peuvent

sans danger circuler isolément. Des ordres ont été donnés de plus aux gouverneurs indigènes pour qu'ils assurent dans la limite de leurs moyens la sécurité des voyageurs européens qui traversent leur circonscription, et pour qu'ils les préviennent immédiatement de tout incident qui pourrait constituer un danger pour eux. Afin de pouvoir rendre effective la responsabilité de ces Gouverneurs malgaches, il leur a été prescrit de rendre compte sans délai aux fonctionnaires ou officiers français desquels ils relèvent, du passage de tout Européen sur leur territoire. Le Resident Général espère donc que les voyageurs européens ne se refuseront pas à décliner leurs noms et qualités aux autorités indigènes qui leur en feront la demande. Le RésidentGénéral rappelle, d'ailleurs, à tous les prescriptions formelles de la circulairen° 19 bis, insérée au Journal Officiel du 23 Octobre dernier, et compte entièrement sur les Résidents Commandants de Cercles pourassurer ainsi une protection efficace à tous les Européens qui veulent chercher à contribuer au développement industriel, agricole et commercial de notre nouvelle Colonie.

et

Fait à Tananarive le 13 Juillet 1897 GALLIENI.

ORDRE GÉNÉRAL N° 209 Les noms des Officiers tués à l'ennemi, pendant la conquête de Madagascar, ont déjà été

donnés aux principales rues de Tananarive. En vue de perpétuer également le souvenir des Sous-Oiliciers, Caporaux et Soldats qui sont morts glorieusement au cours des nombreuses opérations nécessitées par la pacification de notre nouvelle Colonie, le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar a décidé que leurs noms seraient donnés aux divers blockhaus élevés par nos troupes dans les environs des points où ils ont été mortellement atteints. En conséquence, et conformément aux propositions de M. le Lieutenant-Colonel commandant le 2e Territoire Militaire, les blockhaus du 2° Territoire porteront désormais les noms énumérés ci-après

:


CERCLE DE TSIAFAHY

guié, Gouverneur militaire de Tananarive, en présence du RésidentGénéral. Les troupes étaient rangées dans l'ordre sui-

PARTIE NON OFFICIELLE

Blockhaus. — Dénominations

Ambatovory prendra le nom de blockhaus Rodier (Soldat d'Infanterie de Marine, Bataillon de la Réunion, tué près de Soavina, le 28 Décembre 1896). Ambatomafanakély prendra le nom de blockhaus Rivât (Soldat d'Infanterie de Marine— Bon de la Réunion, tué près de Soavina le 28 Décembre 1896). Andrangoloaka prendra le nom de blockhaus Ben-Halima (Tirailleur Algérien, blessé mortellement à Andrangoloaka,le 3 Décembre 1896). Ambatolampy prendra le nom de blockhaus Claudel [Soldat à la Légion Etrangère, blessé mortellement à Ambohidahy, le 29 Septembre 1896).

Antanifotsy prendra le nom de blockhaus Cubières (Sergent d'Infanterie de Marine— Régiment Colonial, tué à Ambohimasina, le 20 Juillet 1896). Ampamiloana prendra le nom de blockhaus Hougnon (Tirailleur Haoussa, tué à Ambatomena, le 20 Juillet 1896.) Ambohibalasinaprendra le nom de blockhaus Zenzou (Tirailleur Haoussa, tué à Anjeva, le 28 Décembre 1896). Ambatomivahy prendra le nom de blockbans Hundégala (Tirailleur Haoussa, tué à Anjeva, 28Décembre 1896). Ambohitrandravidy prendra le nom de blockhaus Belot (Tirailleur Haoussa, tué à Anjeva, le 28 Décembre 1896). Antananarivokely pendra le nom de blockhaus Mohammed (Tirailleur Mouiei-Mohammed de la lere Cie du Régt d'Algérie, tué à Antalatakély, le 6 Septembre 1896). Ambohibé prendra le nom de blockhaus Bernhard (Soldat à la Légion Etrangère, tué à Nosibé, le 6 Février 1897). Fanjaravona prendra le nom de blockhaus Hotz (Soldat a la Légion Etrangère, blessé mortellement à Mantasoa, le 24 Octobre 1896). Kelimafana prendra le nom de blockhaus Piernot (Soldat au 13e Régt d'Infanterie de Marine, tué à Ambiky, le 30 Janvier 1897. Ifandra prendra le nom de blockhaus Chantrieux (Soldat à la Légion Etrangère, tué à Belanitra, le 5 Janvier 1897).

le

CERCLE ANNEXE D'ARIVONIMAMO.

Manasohiadahana prendra le nom de blockhaus Zang (Sergent à la 8e Compagnie du Régiment d'Algérie, tué à Ambohibeloma, le 22 Août 1896) CERCLE DE MIARINARIVO

Soaloka prendra le nom de blockhaus BenMessabit(Tlrailleur Algérien, mortellement blessé à Monimbola, le 6 Octobre 1896). Mahatsinjo prendra le nom de blockhaus Scotli (Soldat au 13e Régiment d'Infanterie de Marine, détaché à la milice indigène, tué à Ambohitrondrana, le 15 Juillet 1896). Les blockhaus établis dans les autres cercles militaires recevront de même des noms de militaires tués à l'ennemi, lorsque les Commandants de Cercles auront fait parvenir au Général leurs propositions à ce sujet. Fait à Tamatave, le 1" Juillet 1897. GALLIENI

vant:

LA FÊTE DU 14 JUILLET A TANANARIVE

Une section du Génie commandée par un

Le vœu que formait la Colonie française de

voir la population indigène s'associer sincèrement à notre manifestation nationale du 14 Juillet s'est pleinement accompli. Tous ont pu se rendre compte des progrès de l'œuvre d'assimilation et constater, enparticulier, que les Malgaches reportent dès à présent, sur la Fête du 14 Juillet, les traditions et les enthousiasmes de l'ancien Fandroana. Dès le 13 au soir, les feux de joie ont été, suivant la tradition, allumés dans la campagne, les morts ont été retournés et les familles indigènes, se conformant à un vieil usage, ont échangé des cadeaux et distribué des libéralités à leurs serviteurs. On a pu assister en un mot à toute la série des manifestations extérieures, bien connues des anciens colons de Tananarive et qui, jusqu'à la fin de 1896, étaient l'accompagnement obligé de la fête dynastique du Fandroana. D'autre part, les Malgaches ont été particulièrement satisfaits de n'avoir plus à verser le hasina qu'ils payaient autrefois à la Reine. Bien au contraire, la plupart des Européens ont à l'occasion du 14 Juillet, donné des gratifications aux indigènes qu'ils emploient. Le programme indiqué sur les affiches a été suivi de point en point. Le 13 Juillet, dès le matin, les édifices publics et toutes les maisons particulières sont pavoisés d'innombrables drapeaux et de flammes aux couleurs nationales, et chacun commence les préparatifs des illuminations. Pour ne parler que du haut de la ville, le Quartier Général, l'Etat-Major, l'Hôtel des Postes, le Cercle français sont brillamment décorés au grand Palais, une immense draperie tricolore court sur les frises des guirlandes s'en détachent du monument et viennent s'enrouler sous les arcades. Citons aussi, SUl" la place Jean-Laborde, la cathédrale anglicane, devant laquelle M. Kestell Kornish a fait disposer, au milieu de drapeaux et d'oriflammes tricolores, un immense transparent portant l'inscription « Vive la France.» Enfin, tout le monde remarque l'activité qui règne au centre de la place, où de nombreux ouvriers charpentiers, menuisiers et couvreurs rivalisent d'ardeur pour achever la construction du Kiosque à musique qui a pu être terminé dans la nuit du 13 au 14. A 7 heures du soir, une salve d'artillerie annonce le commencement de la fête. A 8 heures, la retraite aux flambeaux part du palais d'Andafiavaratra et suit l'itinéraire qui lui a place Jean Laborde, la rue été fixé, par Antoni, l'avenue La Bourdonnais, la rue Dupré, le carrefour Lubert et la rue Augey-Dufresse. Une foule énorme la suit et grossit sans cesse pendant le parcours dans l'intervalle des sonneries et des morceaux, les indigènes manifestent une joie bruyante qui se traduit par des cris et des acclamations. Le lendemain, 14 Juillet, dès 6 heures et demie du matin, des salves d'artillerie mêlées au bruit des cloches de toutes les églises de la ville donnent de nouveau le signal des réjouissances. Des secours aux indigents sont distribués à la Mairie. A 8 heures et demie, a lieu sur la place Richelieu (Mahamasina) la revue destroupes de la garnison, qui est passée par M. le Colonel Bou

;

;

:

la

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Lieutenant, Un bataillon de 3 compagnies du 13e Régiment d'Infanterie de Marine, sous le commandement de M. le Commandant Dorr. Deux compagnies du Régiment Colonial commandées par M. le Commandant Panier des Touches. Une compagnie du 1er Régiment Malgache et quatre compagnies du 26 Régiment Malgache sous le commandement de M. le Commandant Ditte. Une compagnie de milice. Deux compagnies de Conducteurs Sénégalais et une batterie de 6 pièces de 80 de montagne attelées sous le commandement de M. le Chef d'Escadron Romey. La Prévôté, sous les ordres de M. le Lieutenant Comte. Une vaste tribune avait été élevée par le service du Génie. La partie Est de la tribune était occupée par le Resident Général entouré des autorités civiles et militaires; le côté Ouest avait été réservé aux familles des fonctionnaires et aux colons. Après avoir parcouru le front des troupes, M. le Colonel Bouguié commande le défilé. Tous les assistants sont frappés de la bonne tenue et de l'allure martiale de nos soldats, dont un grand nombre campaient encore dans la brousse il y a quelques jours. En dehors des troupes européennes qui marchent avec une correction parfaite, le défilé de quelques compagnies malgaches de formation récente et de l'une des sections de miliciens a été particulièrement remarqué. A l'issue de la revue, le Résident Général s'est rendu au Cercle français, où un vin d'honneur lui a été offert par les membres du cercle. Une table en fer à cheval est dressée sous une tente au milieu de la grande cour. Le Général y prend place ayant à sa droite M. Duflau, Directeur du Comptoir d'escompte et Président du cercle et à sa gauche M. le Colonel Bouguié, gouverneur militaire de Tananarive. Quelques instants après l'arrivée du Général, M. Duflau prend la parole el prononce le discours suivant: « Mon Général, Cercle Français, groupant « Les membres du la colonie fran« autour d'eux les membres de empressés de réfKmdre à « çaise qui se sont invitation, sont heureux de vous expri« leur « mer tous les sentiments de respect et de re« connaissance qu'ils éprouvent pour votre « personne. donné, mon Général, des « Vous nous avez nombreuses de votre sollicitude « marques si haute bienveillance, que nous « et de votre vif plaisir à vous le répéter « éprouvons le plus « une fois de plus. « Dans un sentiment d'union apprécié par créé, à Tananarive, un Cercle « tous, vous avez français ont pu se grou« où tous les éléments s'apprécier et resserrer les « per, se connaître, qui doivent toujours unir les membres « liens famille. « d'une même les cœurs français « En ce jour où tous loin de la mèresurtout l'unisson, battent à « Général, notre veuillez être, mon patrie, « M. le Présider de la interprète «

a


République et des membres du Gouverneleur transmettre nos sentiments cc ment, pour de respectueux dévouement. Dites-leur comcc bien la Fête Nationale, que nous célébrons cc aujourd'hui, réveille en nos cœurs les senticc if ments d'amour pour la Patrie à laquelle nous « pensons toujours. « Permettez-moi, mon Général, de lever mon à votre santé. cc verre « Je porte également la santé de M. le Prési« dent de la République et je bois à la prospé« rité de Madagascar et à la grandeur de notre chère Patrie, la "France». cc Le Général remercie M. Duflau de ses paroles et des vœux qu'il vient d'exprimer; il répond qu'il se félicite d'avoir créé une institution dont le succès s'affirme de jour en jour et qui contribue à établir et à entretenir des relations amicales entre tous les Français de Tananarive. Il ajoute que cette union, si désirable partout, est particulièrement nécessaire à Madagascar et que c'est par elle seulement, c'est-à-dire par la coordination de tous les efforts, qu'on arrivera à coloniser la grande île et à lui donner, par le travail, la prospérité qu'on peut en attendre. Après le vin d'honneur, le Résident Général, accompagné de M. Duflau et des membres dela Commission, a visité en détail tous les locaux du cercle. Dans l'après-midi, le Général a assisté, sur la place Richelieu (Mahamasina) et au lac Anosy, à tous les divertissements populaires et sa présence a donné lieu, à diverses reprises, aux plus chaleureuses manifestations de la part des indigènes. Les jeux, dont le choix avait été inspiré par les programmes ordinaires de nos fêtes de France, ont été très courus et ont vivement intéressé les Malgaches, pour lesquels la plupart de ces divertissements etaient une véritable révélation. Quant aux courses, l'esprit naturel d'émulation du peuple malgache en assurait d'avance le succès. Dans toutes les épreuves, courses à pied, à filanzana, courses à la cruche pour femmes, les prix ont été chaudement disputés. Mais c'est surtout pour les courses de mulets et de chevaux que les compétitions ont été vives. A en juger par l'entrain dont les partants ont fait preuve, et aussi par l'intérêt passionné - que les Malgaches ont pris à ces luttes, on peut s'attendre pour l'an prochain à une véritable réunion à laquelle ne feront défaut ni le style, ni le nombre des concurrents. Ajoutons à cela que Mahamasina peut se transformer aiséme^, en un magnifique champ de courses et que cette place offre, en outre, cet avantage inappréciable qu'on la découvre de presque tous les points de la ville. Les courses de chevaux ont été suivies de courses aux canards sur le lac Anosy. Ce numéro du programme a obtenu le plus vif succès auprès des Européens comme des indigènes. Le feu d'artifice expédié par Ruggieri a été monté et tiré par les soins de M. le Lieutenant du Génie Turquois. Malgré les conditions défavorables de la traversée et du transport par terre, un petit nombre de pièces seulement avaient souffert du voyage et ce divertissement, entièrement nouveau pour les indigènes, a produit sur eux une profonde impression. Ils ont compris qu'en cela comme dans les principes d'art, de science et d'administration que nous nous efforçons de leur inculquer, nous sommes leurs éducateurs et leurs maîtres. «

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M. le Procureur Général achève la série des Le soir, à sept heures, un grand dîner réunissait à la Résidence Générale les principales toasts par un discours dans lequel il rappelle autorités civiles et militaires de la ville, ainsi le rôle prépondérant que l'armée, troupe et qu'un certain nombre de colons, M. M. Porter, corps d'officiers, a joué dans l'œuvre de pavice-consul d'Angleterre, Borchgrevincksuper- cification il constate aussi que les fonctionintendant des missions norwégiennes, et Ra- naires et les colons ont contribué aux résultats obtenus, les premiers en se consacrant sanjy, Gouverneur Général de l'Emyrne. Au.dessert, le Résident Général a prononcé avec zèle à l'organisation du pays, les seconds le discours suivant en employant les indigènes dans leurs exploi-

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:

Messieurs, « Je crois que ceux d'entre vous qui habi« tent Madagascar depuis quelques années ont « dû être satisfaits de cette journée. Pour la « première fois, ils ont pu voir nos couleurs désor« flotter seules sur cette terre, devenue « mais, et sans conteste, française. Je sais qu'il « existe encore dans la grande île de vastes es« paces où notre domination n'est pas reconles peuplades qui les habitent. Mais, te nue par « les résultats que nos officiers et soldats ont « déjà obtenus dans ces derniers mois, au 't point de vue de la pacification, permettent « d'espérer qu'avant longtemps il ne restera « plus un seul coin de Madagascar où l'auto« rité de la France ne sera définitivement re« connue et respectée. Cette date du 14 Juil« let 1897 permet donc de mesurer déjà les « progrès de la grande œuvre entreprise ici par Qu'il République. de la le gouvernement me « « soit permis, à cette occasion, d'exprimer enfois ma reconnaissance à tous mes te core une « compatriotes, militaires, fonctionnaires, coainsi que j'ai « Ions, qui ont tenu à honneur, « pu m'en rendre compte dans un récent voyafournir tous une « ge autour de l'île, de me « collaboration aussi énergique que dévouée. « C'est en leur nom, et aussi au nom de nos « nouveaux sujets malgaches, dont nous comp« tons ici le principal représentant, le Gou« verneur Général de l'Emyrne, que j'adresse « à M. Félix Faure, le Président de la Répu« blique Française, l'hommage de notre pro« fond respect etde notre ardent patriotisme. « Nulle part, notre pays ne compte de serviplus fidèles et plus jaloux de sa grance teurs « deur et de sa prospérité que les Français de « Madagascar. Veuillez me permettre aussi de remercier « d'Angleterre et le re« M. M. le Vice-Consul « présentant de la Mission Norwégienne d'avoir soir se joindre à nous. » « bien voulu ce M. le Vice Consul d'Angleterre Porter a remercié le Résident Général, et a répondu qu'il tenait tout particulièrement à souligner les progrès que l'intervention des troupes françaises a fait faire à la pacification. Il a ajouté qu'ayant parcouru la route de Tamatave au mois de Juillet 1896, il l'avait de nouveau suivie il y a peu de temps et avait pu ainsi se rendre compte par lui-même des énormes progrès réalisés. Alors qu'il y un an les escortes n'arrivaient qu'avec peine à protéger les voyageurs, aujourd'hui au contraire, la route est libre et sûre, et les Européens y trouvent, au lieu de ruines, des villages riches et prospères, pourvus de toutes les ressources nécessaires. M. le Superintendant des Missions Norwégiennes Borchgrevinck a pris ensuite la parole et a tenu aussi à constater l'heureuse métamorphose qui s'est produite à Madagascar. Il a rappelé, en outre, que les Norwégiens doivent leur dynastie à la France et a ajouté que ce lien, presque de famille, contribue renforcer l'amitié que des sympathies naturelles entretiennent entre les deux nations. «

a

à

tations industrielles, agricoles ou commerciales et en les détournant ainsi par le travail du parti de l'insurrection. Mais, comme dans toute société naissante, ces efforts ne pouvaient porter leurs fruits que groupés et dirigés vers le but commun par une volonté unique M. le Procureur Général déclare être certainement l'interprète de la Colonie française en disant que c'est l'honneur du Résident Général d'avoir été cette volonté et d'avoir su, dans ce rôle élevé et difficile, se concilier les sympathies et s'assurer le dévouement de tous. Il termine en portant la santé du chef de la Colonie. Le dîner a été suivi d'une réception et d'un bal qui se sont prolongés jusqu'au jour. Le cotillon, qui a commencé vers 1 heure du matin, a été conduit par M. le lieutenant Peltier et Mme Duflau. Il a été précédé d'un intermède composé de chansons en vogue et de danses malgaches; on a joué ensuite la comédie-vaudeviile de Labiche: Ungarçonde chez Véry enfin, aux applaudissements de toute l'assistance, l'adjudant Cassier a chanté la Marseillaise avec accompagnement de chœur et fanfare et costumes du temps; le dernier couplet s'est terminé par une apothéose. Le cotillon, qui a duré jusqu'à 5 heures du matin, a été suivi d'un souper servi par petites tables. On ne s'est séparé que vers ô heures, à la pointe du jour. Le dîner avait été préparé et le buffet était tenu par M. Tisset qui a rempli cette double partie du programme avec le soin et la compétence qui lui sont habituels.

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;

» renseignements Les parvenus des cercles militaires font connaître que dans toute l'Emyrne les Malgaches ont fêté le14 Juillet avec un grand enthousiasme et ont adopté définitivement cette date pour leur fête nationale.

NOUVELLES ET INFORMATIONS

à

——————

transfert de la poste et du télégraphe dans le nouvel immeuble de la place JeanLaborde, où ces services sont aujourd'hui mieux installés, avait fait craindre quelques pertes de temps aux commerçants du bas de la ville, qui se trouvent aujourd'hui assez éloignés du nouvel hôtel des Postes. Pour remédier à cet inconvénient et donner satisfaction aux desiderata qui lui ont été exprimés à ce sujet par quelques commerçants des environs du Zoma, le Résident Général a décidé qu'une annexe serait maintenue dans l'ancien local de la rue de l'Amiral Pierre. Le

*

Le chef rebelle Ramarokoto, originaire de Lazaina, qui il y a quelque temps tenait la forêt

au Sud d'Ankeramadinika avec cent cinquante partisans, a fait sa soumission le il Juillet à M.lecapitaineDagnaux, commandant le secteur Sud de la Varahina. 11 était accompagné de cinq hommes et de son fils. Ramarokoto a possédé une très grande iufluence dans la région. Sa soumission est due en partie aux


-

démarches de Ramanahendray, sous-gouver- il a repris le commandement. Il a laissé les postes du Fisakana sous les ordres de M. le neur du secteur, lieutenant Lafon. * ** Depuis quelque temps, un certain nombre de M. le lieutenant Comiot, indisposé à la suite charges, (une cinquantaine environ), abandon- de son séjour dans la forêt tanala, rentre aussi nées par les bourjanes, ont été recueillies au dans le Voromahery. poste de Bédara. Les propriétaires peuvent les Les troupes ont suivi au retour la vallée de droits. justifiant de leurs faire réclamer en y la Sahatorendrika, où existe aujourd'hui un * bon sentier, large d'une mètre et demi, qui * * Deux pièces de toile, formant un seul ballot, relie Ambodifiakarana à Tsinjoarivo. Le plus ont été trouvées le 9 Juillet, route d'Ambohi- grand calme règne dans ces localités, ainsi qu'à manga, et déposées à la Prévôté où le proprié- Bélanitra, l'un des anciens et principaux taire peut les réclamer. foyers de la rébellion. Les habitants de Tsinjoarivo et de Bélanitra ont fait un excellent ** détachement, devant accueil venant en au au Conformément à l'arrêtéN0 80, du 2 Novembre manifestant drapeaux des et lui leur de en avec accordées 1896 des concessions gratuites ont été délivrés des bandes qui les enfin d'être joie Dir ec- opprimaient. par M. le Résident de Tamatave à MM. le teur des Ecoles chrétiennes et Le Breton. **

Le Gouverneur de la Réunion fait savoir qu'à partir Idu 15 Juillet, des réparations seront

TERRITOIRES CIVILS

exécutées au mât de signaux de Saint-Denis FIANARANTSOA (Réunion). Par conséquent, à partir de cette date et pendant tout temps que dureront ces réparations, Le poste de Tsivory,qui dépend aujourd'hui les feux rouge et blanc placés sur ce mât et de la province de Fianarantsoa et où M. le Réservant à la navigation dans ces parages seront sident de Fort-Dauphin a récemment installé quelques miliciens, va être occupé, sur l'ordre éteints. du Resident Général, par un détachement de * cinquante Tirailleurs malgaches, comcent «Sindh», de paquebot français venant Le Maurice et la Réunion, et arrivé à Tamatave le mandé par M. le capitaine Lacarrière. Cette localité, que les Baras appellent Tsivo3 Juillet, a débarqué vingt-neufpassagers créoles et quatorze Indiens. ry, était, il y a peu de temps encore, le marcné d'esclaves le plus important de tout le Sud. »* le centre d'une région qui compte parmi C'est thermale sid'eau est Une nouvelle source plus riches les peuplces l'île, les et plus et de Tsiafahy, lieu dit gnalée, dans le cercle de au formée qui les territoires Tanala, Taest par heures environ «Ranomafana), à quatre au Tandroy. et nosy Nord du poste de Masondrary (Fisa kana). L'eau, qui est d'une température de 39°5, est légère** cela désagréaêtre sulfureuse, ment pour sans M. le Résident de Fianarantsoa a accompadébit la de à est ble au goût. Le source peu M. le lieutenant Baudrand, chancelier de la gne litres minute. à la près de deux cents des Hara-lantsanlsa, dans son voyaprovince Ces eaux, qui sourdent à la fois sur les deux à IvohiDé, qui aété occupe le 20 Juin et où ge rives d'un ruisseau, sont bien connues et très doit etre installé sous le commandeposte un fréquentées par les indigènes de la région. ment de cet officier. Un détachement partait de Fianarantsoa le TERRITOIRES MILITAIRES 10 Juin, composé de cent Tirailleurs malgaches sous les ordres de M. lesous-lieutenant Tnilho, 2e TERRITOIRE MILITAIRE de cinquante miliciens et de dix soldats européens; il était accompagné de 90 terrassiers, La situation politique et militaire est satis- 60 bûcherons, 50 menuisiers et 10 forgerons faisante dans les cercles du deuxième terri- prestataires, destines à la construction du fort toire, où les derniers chefs rebelles ont fait leur projeté à lvohibé. soumission. Le voyage eut lieu sans incidents, par la roud'Arivonimamo, le cercle Dans le annexe tracée très qui d'Ambobien à l'Ouest te passe ceinété entouré d'une massif de l'Ankaratra a himandroso d'Ambatoles et traverse cantons générale battue est en ture de dix postes une Sahamainba, de habités mainty et des par l'intérieur du polygone d'exécution à cours Baras immigrés, depuis longtemps soumis à formé par ces postes. l'autorité du gouverneur Ambonimandroso. Betsiriry est assurée, La ligne optique du Le détachement arrivait Je 17 àBehasy, predans le cercle annexe de Betafo, jusqu'à Anamier village des Hovalahiniantara (Tanalas velaidirana. Dans le cercle de Miarinarivo, la région nus de l'Antara), où le chef Laimarija lui fit un d'Ankavandra, qui a été quelque peu troublée, excellent accueil. Il arrivait le lendemain sur a été placée sous le commandement de M. le les bords du Ménarahaka, au grand village capitaine Orlanducci ; la garnison du poste a d'Antamboho-bé, dont le chef Itodiveio était venu à sa rencontre. Les chefs et les guerriers 'été renforcée. de larégion se trouvaient réunis pour le grand kabary que leur fit M. le Résident Besson en CERCLE DE TSIAFAHY vue de procéder à l'élection d'un chef suprême Seeteur du Voremabery.-M. capi- du Ménaharaka. Le vieux Tsivolany, très poputaine Deleiwo est rentré dans- son secteur, dont laire et très respecté, qui leur fut proposé, fut

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le

acclamé par eux. Son élection fut confirmée au nom de la France par M. Besson, qui leur promit ensuite que leurs armes leur seraient laissées, à la condition qu'aucun conflit ne se produise plus dans la tribu ou avec les tribus voisines. Les différends seront soumis à Tsivolany, qui en référera au chancelier chef du poste d'Ivohibé. Les chefs de clans prirent alors successivement la parole pour promettre fidélité et obéissance à la France et pour reconnaître l'autorité de Tsivolany. Au départ d'Antamboho-bé, les Tanalas insistèrent pour accompagner la petite troupe jusqu'à Ivohibé, ce qui leur fut accordé pour qu'ils puissent assister au kabary qui devait être fait aux Bara-Iantsantsa. A l'approche de ce village, les habitants vinrent au devant du détachement "avec de grandes démonstrations de joie, ayant à leur tête leur chef Tsironony, qui fut longtemps esclave des Hovas à Tananarive. Le roi Isambo n'était pas avec eux. Ivohibé est un centre important, divisé en trois quartiers séparés entre eux par d'épaisses haies de cactus. Le campement futpris l'Ouest des cases, sur une vaste pelouse choisie pour le kabary projeté. Le lendemain, Isambo arrivait avec un millier de guerriers environ et précédé d'un groupe de femmes qui chantaient et dansaient. Etonnés par la présence des troupes et des Tanalas, les Baras, soupçonnant probablement un piège, s'arrêtèrent à un kilomètre au Sud de la ville, n'osant plus avancer. Pour vaincre leurs hésitations, le Résident se rendit seul au devant d'eux, les rassura et serra la main du roi. Sur le désir de celui-ci, le kabary eut lieu dans le quartier Est et non à l'Ouest, où il craignait que la vue des Tirailleurs et des guerriers tanalas n'intimide ses hommes. Isambo fut élu et reconnu grand chef des Bara-lantsantsa, puis M. le lieutenant Baudrand fut présenté comme le délégué du Gouvernement Français à Ivohibé, ainsi que dans les provinces des lantsantsa et des Hovalahiniantara. La mise en liberté immédiate des Betsiléos prisonniers fut ensuite ordonnée et le commerce des esclaves interdit dans tout le pays. Enfin, le Résident exigea la construction de trois routes, l'une allant à Ihosy, une autre versFarafangana et une troisième se dirigeant au Sud, vers Tamotamo et Tsivory. Cette promesse fut difficilement obtenue des Baras, qui se plaignirent aussi de la construction d'un fort au milieu de leur pays. M. Besson les rassura et leur promit également de leur laisser leurs armes, aux"mêmes conditions que pour les Tanalas. Le Résident est rentré le 25 Juin à Fianarantsoa, accompagné par les Tanalas, au nombre de huit cents environ, dans toute la partie du trajet qui présente encore peu de sûreté. Ces guerriers ont l'air martial; ils sont grands, robustes et agiles; tous sont armés d'un fusil à pierre en très bon état et de deux sagaies.

à

Une personne très au courant du commerce et des opérations de banque demande un emploi de comptable ou de gérant dans une maison de commerce à Madagascar. S'adresser à M. Bardin, 61, Boulevard da Courtais, 61, à Montluçon (Allier).

»


MAROVOAY

Navires entrés pendant le mois de Mai 1897

ESPÈCE* DU

1

NOM DU NAVIRE

DATE

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Navires sortis pendant le mois de Mai 1897

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Cuirs Toile Surlest Sur lest ,, Toiles, faïence Sur lest Cuirs, cire, caoutchouc Sur lest Absinthe, rhum, vins Cuirssecs Sur lest Cuirs, rafia, caoutchouc Veaux Rafia, riz Riz en paille

sur lest Rizblanc

G. C.

«


Succession vacante Le Mée

Ny andrefana, dia ny tany voahataky

sieur Le Mée Louis-Julien, négociant à Majunga, est décédé à bord du paquebot«YangTsé» le 9 Juillet 1896. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines, àMaj unga, chargé de la curatelle. Le

Le Receveur des Domaines, BOUDILLON.

Succession vacante Hugot Le sieurHugot Charles, ouvrier serrurier, est décédé à Majunga le 28 Juin 1897. Les créanciers et débiteurs de ladite succession sont priés de vouloir bien adresser toutes réclamations ou avis à M. le Receveur des Domaines, à Majunga, chargé de la curatelle. Le Receveur des Domaines, BOUDILLON. RÉQUISITION N* 238

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Suivant réquisition du 3 Juillet 1897, Mr Roumaillac, Receveur des Domaines, agissant au nom et Français, domicilié à Tapour le compte de l'Etatdemandé l'immatriculation, rnatave, en ses bureaux, a à laquelle en qualité de propriétaire, d'une propriété il a déclaré vouloir donner le nom de «France lIn, consistant en un terrain nu situé à Mananjary, quartier Ankadirano. Cette propriété, occupant une superficie de 9 ares 32 centiares, est limitée Ankadirano ; Au Nord, par la rue A l'Est, par un chemin conduisant au débarcadère Au Sud, par un chemin public l'Ouest, par une propriété demandée en concession par M' De Sornay. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, ancune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel, autres que ceux résultant d'un titre d'occupation provisoire délivré. le 8 Juin 1897, par Mr le Résident de France à Mananjary, à Mr François Bonnet, négociant à Mananjary. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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A

Mr

may, tamy ny fanjakana; Ny mparigataka manambara, fa araky ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr olona, ary tsy ananan'olonbafa,naankehitriny, amy ny ho avy; afa-tsy izao, dia ny fahazahoana mampiasa azy manampetra, voatolotry Mrlé Résident de France, ao Mananjary any Mr François Bonnet, mpivarotra ao Mananjary, tamy ny 8 Juin 1891. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,

Suivant réquisition du 9 Juillet 1897, Ramatoa Rasehdrasoa, célibataire domiciliée à Tananarive, quartier Ambohitsoa, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de « Anne » consistant en une maison en briques, couverte en tulles, dépendances et cour situées à Tananarive, quartier Ambohitsoa. Cette propriété occupant une superficie de 1 are 48 centiares estlimitée: Au Nord, par la propriété Andriantseheno BARTHOLOMÉ. A l'Est, parla propriété Andriantseheno Au Sud, par la propriété Rajaonary; A l'Ouest, par la propriété Razafinaandy. La requérante déclare qu'à sa connaissance il RÉQUISITION N° 239 n'existe, sur ladite propriété, aucune charge-ni audroit réel immobilier, actuel ou éventuel. cun Suivant réquisition du 6 Juillet 1897, Rasoavelo, Le Conservateur de la Propriété Foncière, épouse Rakotomanga, domiciliée à Tananarive, quarBARTHOLOMÉ. tier Isotry, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de « Cyrnos », FANGATAHANA N° 240 consistant en deux grandes maisons en briques couvertes en paille, quatre petites maisons, dépenNoho ny fangatahana tamy ny 9 Juillet 1891, Radances, un tombeau, cour, verger et terrains matoa Rasendrasoa, mpltovo, monina ao Antananacultivés et non cultivés; le tout entouré de murs rivo, fari-tanin'Ambohitsoa nangataka ny anoratana et situé à Tananarive, lieu dit Tsaralalana, quartier amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' Isotry. ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena Cette propriété, occupant une superficie de 1 hec- anarana hoe: «Anne» misy trano biriky iray tafotanimanga sy ny momba azy, ary tokotany ao Antatare 65 ares 96 centiares, est limitee : Au Nord, par des rizières appartenant à divers et nanarivo fari-tanin' Ambohitsoa. Izanyfananana tany izany, dia misy ares iray sy la propriété de Rainizonaka, pasteur protestant 48 centiares nv habeny, ary izao no faritraaminy A l'Est, par des rizières appartenant à divers avaratra," dia ny tokotanin' Andriantseheno Au Sud, par la route circulaire de Tananarive Ny Nyatsinanana, dia ny tokotanin' Andriantseheno; A l'Ouest, par les propriétés de Rainizanaka, pasNy atsimo, dia ny tokotanin-dRajaonary teur prostestant, et de Rainij aona. Nyandrefana, dia ny tokotanin-dRazatindandy. La requérante déclare qu'à sa connaissance il Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahan'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni fantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. misy natao anto-javatr' olonà ary tsy ananan'olonkafa na ankehitriny na amy ny ho avy. Le Conservateur de la Propriété Foncière, Ny Mpitahiry ny amy nyFananana Tany,

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BARTHOLOMÉ.

BARTHOLOMÉ.

AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES

FANGATAHANA N° 239

Noho ny fangatahana tamy ny

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6 Juin 1896, Ravelo Vadin-dRakotomanga,' monina ao Antananarivo, fari-tanin'Isotry nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana,fa izy no tompon'ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: «Cyrnos» misytranoblrikyroatafo herana, efatra trano madinika sy ny momba azy, fasana iray,tokotany,saha, ary tany voasasy tsy voasa; izy ireo dia voahodidin-tamboho,ao Antananarivo, BARTHOLOMÉ. toerana voalaza Tsaralalana, fan -tanin'Isotry. Izany fananana tany izany, dia misy 1 hectare, 65 ares sy 9c centiares ny habeny, ary izao no fariFANGATAHANA N° 23S tra aminy — Ny avaratra, dia ny tanim-barin'olona samihafa Noho ny fangatahana tamy nv 3 Juillet 1897, Mo Roumailhas Recevaire des Domaines. Manao raha- ary ny tanin-dRainizanakampitandrinaprotestatra; raha amy ny anaran' ny Fanjakana Frantsay, moni- Ny atsinanana, diany tanim-barin'olona samihafa Ny ateimo, dia ny arabe manodidina an'Antanana ao Tamatave, ao amy ny biraony, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no narivo tompon'ny fananana tany, izay nambarany, sy tiaNy andrefana, diany tanin-dRainizanakampitanny nomena anarana hoe: «France Mf.",misytoko- drina protestatra sy ny an-dRainijaona. tany iray tsymisy zava-maniry, ao Mananjary, fari- Ny mpangatakamanambara fa araky ny fahafantamn' Ankaairano. taranyamin ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy Izany tany izany, dia misy 9 ares, sy 32 centiares misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan'olonny habeny, ary izao no fantra aminy kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny avaratra, dia ny làlamben'Ankadirano Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, Ny atsinanana, dia ny làlana mankany amy ny fitodian-dakana BARTHOLOMÉ, Ny atsimo, dia ny arabe;

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RÉQUISITION N° 240

De So-

Réquisition rwo 15S

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Propriété dite: Ambohimahatazana, sise à Tananarive. Requérant: Mad" Vve Raketamanga. provisoire a eu lieu le 5 Juillet, Le bornage du matin. à heures 7

Réquisition IV0 159

à

Propriété dite: Mahajery, sise Tananarive. Requérnt: bornageMad" yve Raketamanga. provisoire a eu lieu le 6 Juillet Le i897.

Réquisition M0154

Propriété dite: Tsimbaririnina, sise à Morarano, près Tananarive Requérant: Mad" VV8 Raketamanga. Le bornage provisoire a eu lieu le 7 Juillet 1897.

Le dernier délai pour former les oppositions aux dites Réquisitions d'immatriculations est de deux mois à partir du jour de la présente

publication.

Le Chef du Service Topographique, P. BOURDIER.

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