Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1900/10/17.
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les Mercredi et Samedi. à Tanlaarive, à l'Imprimerie Offièi&j; 0 Fr. 15 CENT. DU NUMÉRO:
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SOMMAIRE i, Partie Officielle lIi1'J£ dans la le Colonie décret du Promulguant 1900, portant modification au août tableauannexé au décret du 28juillet 1897, du 31 mai 1898,en ce tndifié par le décret ri. qui concerne les droits d'importation sur '1.\1'1'01\ eschevauxet mulets. Rr elau Président de la République Française. btuk modificationau tableau annexé au rlant du 28 juillet 1897, modifié par le ecret du 31 mai 1898,en ce qui concerne Cret lesdroits d'importation sur les chevaux et t mulets, '\t Akkh, à M. Dantony, maître de forces accordant une concession pour l' ,8|azompaniry, A» Xploitation dii fer et autres substances .\1\\itÉes comprises dans la 4*catégorie, une taxe annuellede fabrication s a hssant sur chaque alambicindigènedans * le cerclei1't Ilnexe d'Ambatondrazaka, ouverture à Tananarived'une sessin rlon extraordinaire d'examen pour l'obtencertificat d'aptitude à l'enseigneil,dans les écoles primaires de Nadation rnp '\i-rt lascar un adjoint au commissaire du ommant Jouvernement chargé, par arrêté en date 1900, de régler et de dnin septembre les de toute nature se questions suivre a achant à la convention passée le 11 1899. e ntre de le Gouverneur Général adrg Maalagascar et Dépendances et M.Orville Père, industriel, demeurant à Tapt. 'I's"s rive. p'I&ysesr-onces sions minières. 0GHÙ OlllATlONSIMUTATIONS.
Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30 juillet 1897; Vula dépêche ministérielle en date du 23 août 1900, Arrête: ART.I". — Est promulgué dans la colonie de Madagascar et Dépendances le décret du 10 août 1900, portant modification au tableau annexé au décret du 28juillet 1897, modifié par le décret du 31 mai 1898, en ce qui concerne sur les chevaux les droits d'importation et mulets. ART.II. — Un numéro du Journal Officiel de la Colonie, portant la date du 17 octobre 1900 et contenant le texte du dit décret dûment col!ationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART.fil. — M. le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 10 Octobre 1900. 'GALLIENI. Par le Gouverneur Général: Le Procureur Général, GIRARD. 1 -
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Par le Gouverneur Général: Le Commissaire des colonies ffons de Secrétaire Général, LALLIERDU COUDRAY.
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DÉCRET portant modification au tableau annexé au décret du 28 juillet 1897, modifié par le décret du 31 mai 1898, en ce qui concerne les droits d'importation sur les chevaux et mulets. Le Président de la République Française, Sur le rapport du Ministredes Colonies ; Vu les lois du 11 janvier 1892,relative à l'établissement du tarif général des douanes et du 16 avril 1897,concernant son application à Madagascar; Vu le décret du 28 juillet 1897, portant fixation des exceptions au tarif général des douanes, en ce qui concerne les produits- étrangers importés à Madagascar; Vule décret du 31 mai 1898, portant modification au décret précité du 28 juillet 1897 ; Vu la loi du 9 avril 1893, modifiant le taux des droits de douane concernant les chevaux entiers ou hongres, les juments et les poulains, les mules et les mulets; Vules avis émis par le Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances et par le conseil d'administrationde la Coloniedans sa séance du 20 octobre 1898 ; Vules avis des Ministresde l'Agriculture et du Commerce, de l'Industrie,des Posteset Télégraphes; Le Conseil d'Etat entendu, Décrète: ART.1er. — Le tableau annexé au décret du 28 juillet 1897, portant fixation des exceptions au tarif général des douanes, en ce qui conà Madacerne les produits étrangers au 31 mai i898, gascar, et modifié par le décretimportés est modifié ainsi qu'il suit:
V«IÎT non £ ÛE PARIS. UNITÉS DÉSIGNATION Partie Ofileielle RAPPORT — - DERNIÈRE HEURE. sur des lesquelles DROITS lia IT INFORMATIONS. au Président de la DE Française République MAHATSARA A TANANARIVE. 1 UTE PRODUITS les portent DES LECOLLÈGE Il droitsSI CANAL PANGALANES. - RETOURDE le 10 Août 1900. Paris, HEL D'AMBOHIPO. DANS S ON paysTRAARAKA vivants t If" — V MADAvÂiitDU COMITÉDEMADAGASCAR. LE MONSIEUR 1 Animaux PaÉSIDENT, — AU POINTDEVUEÉCONOMIQUE. Bétaildestinéà la reproO,ASR' R — la dans la duction.., . ,., de colonie suite Par MILITAIRES. TERRITOIRES Exempt promulgation TGRFT 0IRES — honChevaux ou entiers CIVN« AVISD'ADJUDICATION PUBLIQUE. de Madagascar de la loi du 9 avril 1898, les de gres e t juments droits d'importation sur les chevaux et les muanset au-dessus. cinq Par tête 20 fr. de cinq ans. Par tête 20 Au-dessous lets y ont été considérablement augmentés. Par tête 10 Poulains Général de Madagascar, Gouverneur le M. mutes. Par 5 Mulets e t tête OFFICIELLE sîtfTIB droits étaient Aneset ânesses — ayant estimé que les nouveaux Exempts contraires à l'intérêt général de la Colonie, m'a ARRÊTÉ Ne proposé de les modifier dans le sens d'une forte — Le Ministre des Colonies est II. ART. h~ le dé dans la Coloréduction. promulguant de l'exécution du décret, chargé présent ne qui cette réduction être du 10 août 1900, portant J'ai pouvait que pensé an inséré Bulletin des Lois et au Bulletin Jhft dé*ret sera la à Grande aussi, Ile; j'ai préau que profitable annexé du Ministère des Colonies et publié aux et d IOn au tableau Officiel l'hporné-de décret le ci-joint, que j'ai Billet 1897, modifié par paré projet Journaux Officiels de la Métropole et de la Coà votre haute 8 soumettre de sanction, neur après 31 ce en mai 1898, lonie de Madagascar. qui avis conforme du Conseil d'Etat. trà4èn-t.et u les Fait à Paris, le 10 Août i900. droits d'importation sur le Monsieur 1 vous Je Président, prie d'agréer, Jt et mulets. EMILE LOUBET. mon de L respect. Up. G.Xet mulets. profond l'hommage -'III) elérai Par le Président de la République : Le Ministre des Colonies, enéral commandant en chef du Corps Le Ministre des Colonies, Général de MadanGouverneur îisç8 ALBERT DECRAIS. D ECRAIS. ALBERT etDieSPn eQdaucGs,
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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
GOUVERNEMENT ARRÊTÉ GÉNÉRAL accordant à M. Dantony, maître de forges à Tsiazompaniry, une concession du fer pour l'exploitation et autres substances minérales comprises dans la 4e catégorie. Le Général commandanten chef du Corps d'occupation et GouverneurGénéral de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30 juillet 1897 ; Vu le décret du 20 juillet 1897 ; Vu la pétition présentée le 10 novembre 1899, par M. Dantonv,maître de forges à Tsiazompaniry; Vu le plan au 1/10.000%présenté à l'appui de la dite pétition; Vu les avis au public insérés dans les numéros du Journal Officielen date des 25 avril, 26 mai et 1 juillet 1900 ; Sur la propositiondu chef du service des mines; Le conseil d'administration entendu, Arrête: ART. Jer. - Il est accordé à M. Dantony, maître de forges à Tsiazompaniry, une concession pour l'exploitation du fer et autres substances minérales comprises dans la 4* catégorie. ( ART.II. — Cette concession, qui prendra le nom de concession de «Tsiazompaniry», est située dans le sud-est et à proximité du village de Tsiazompaniry, cercle de Manjakandriana, ancien cercle de Tsiafahy. ART. III. — Les limites de cette concession sont déterminées par-des lignes droites joignant les points définis de la façon suivante: Point 1. — A cinq cent vingt mètres de la flèche du mât du poste de Tsiazompaniry, et sur une ligne partant de la dite flèche et orientée 311 grades 50 ; Point 2. — A mille huit cent soixante-onze mètres du point 1 et sur une ligne partant de ce point et orientée 183 grades 96; Point 3. — A sept cent quatre-vingt-huit mètres du point 2 et sur une ligne partant de ce point et orientée 181 grades 76 ; Point 4. — Sur le mont Ambohimierana, a deux mille quatre-vingts mètres du point 3 et sur une ligne partant de ce point et orientée 297 grades 51 ; Point 5. — Sur le mont Ampandrianomby, à huit cent cinquante-cinq mètres du point 4 et sur une ligne partant de ce point et orientée 13 grades 95 ; Point 6. — A mille trois cent cinq mètres du point 5 et sur une ligne partant de ce point et orientée 24 grades 47 ; Point 7. — A cent quatre-vingt-douze mètres du point 6 et sur une ligne partant de ce point et orientée 12 grades 85. Point 1 de départ. — A huit cent vingtdeux mètres du point 7 et sur une ligne partant de ce point et orientée 66 grades 05. La ligne brisée joignant les points l, 2 et 3 forme la limite ouest. La ligne droite joignant les points 3 et 4 forme la limite sud. La ligne brisée joignant les points 4, 5, 6 et 7 forme la limite est; elle forme également en partie la limite ouest de la concession dite d'Ambohimierana, instituée par arrêté du Gouverneur Général en date du 23 mai 1900. La ligne droite joignant les points 7 et 1 forme la limite nord-est; elle forme également en partie la limite ouest de la concession dite d'Ambohimierana précitée.
ART.IV. — M. le chef du service des mines est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 17 Septembre 1900. Pour le Gouverneur Général et par délégation: Le Commissaire des Colonies ffons de Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY. GOUVERNEMENT ARRÊTÉ GÉNÉRAL établissant une taxe annuelle de fabrication sur chaque alambic indigène dans le cercle-annexe ,d'Ambatondrazaka. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu la loi locale du 25 août 1896 ; Vu l'arrêté du 10 novembre 1899 ; Vu le décret du 20 août 1899,article 38; Vu l'arrêté du 13 décembre 1899 ; Vu l'arrêté du 15 février 1900, visant le cercleannexe de Fort-Dauphin ; Sur la propositionde M. le Secrétaire Général ; Le conseil d'administrationentendu, Arrête: - -- - — ART.Ier. Il est établi, a la date du 1er octobre 1900, dans le eercle-annexe d'Ambatondrazaka, une taxe annuelle de 120 francs (centvingt francs) par appareil indigène servant à fabriquer l'alcool de canne à sucre (toaka). ART.II. — Cette taxe sera payée au moment de la déclaration du distillateur indigène pour une période comprise entre la date de la déclaration et le 31 décembre de la même année. ART.III. — La perception de cette taxe sera effectuée dans la forme de celle des impôts le produit ; indigènes dans le cercle-annexe recouvré sera imputé aux taxes de consommation sous la rubrique: «Droits de fabrication sur les alcools indigènes ». ART.IV. — La circulation de l'alcool distillé par les indigènes est interdite au delà des villages qui avoisinent le lieu de fabrication. ART: V. — MM. le Secrétaire Général,.le colonel commandant le territoire des Betsimisaraka du Sud et le capitaine commandant le cercle-annexe d'Ambatondrazaka sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 20 Septembre 1900. Pour le Gouverneur Général et par délégation: Le Commissaire des Colonies ffons de Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY. Vu au Contrôle financier, le 17 septembre 1900.
Sur la propositiondu chef du service de l'e0 gnement, Arrête ART.Ier. - Une session extraordinaire d men pour l'obtention du certificat d'apte à l'enseignement dans les écoles primalr'olr à Madagascar aura lieu à Tananarive, ol < 7ejao' J normale Le Myre de Vilers, le lundi vier 1901. ( ART.n. — Ne pourront se présenter ei.l examen que les instituteurs eg actuelleniefl exercice, qui étaient déjà en fonctions je a305 fl5 juillet 1898 et avaient à. cette date 21 accomplis. ART.III. — Les candidats seront d'hlSW des épreuves d'agriculture, de dessin, dispeDirt et de géographie. irf ART.IV. — Tout candidat devra se 3eol inscrire au bureau du service de tard l'enseigneard et y faire parvenir ou déposer, au plus le 8 décembre 1900: '(TOee s'n 1° Une demande d'inscription écrite et de sa main et faisant connaître son 1 2° Un certificat du directeur de ÂGE la » :„II qui l'emploie comme instituteur. t ART.IV. - MM, le Secrétaire Générale j, chef du service de l'enseignement sont écW Cd' gés, chacun en ce qui le concerne, de e tion du présent arrêté. !90" Fait à Tananarive, le 30Septenqbre GALLON1Par le Gouverneur Général : Le Commissaire des Colonies , ffons de Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY. , GOUVERNEMENT ARRtTÉ GENERAL 00 nommant un nommant un adjoint adJoln a rgé, missaire du Gouvernement cbbt8 par arrêté en date du 12 SePte or 1900, de régler et de suivre les 1•Lf* tions de toute nature se rattac "Sogi la convention le 11 passée, entre le Gouverneur Général ars 0 sas, M. et t gascar eilo Dépendances sl1 Florens deUleUt père, industriel, Tananarive.
Le Général commandant en chef de et Gouverneur Général d'occupation t gascar et Dépendances, 0jUUle et Vu les décrets des il décembre 1895 3 Il 1891 ; enK Vu la convention le 11mars i'0ei Gouverneur Général passée, de Madagascar l8of.o et ces et M. Orville Florens père, industnrl, M. 'e)Jilll' jj rant à Tananarive et approuvéepar des Coloniesle 6 octobre suivant ; dU Vu l'avenant à la dite convention, en datefil' ; septembre 1900 00 oe,~ 1900, Vu l'arrêté en date du 12 mant M. le lieutenant-colonel septembre du geOIGel, j commissairedu Gouvernement ; Sur la proposition de M. le lieutea!lt directeur du génie et des travaux publicS, GOUVERNEMENTARRÊTÉ Arrête: GÉNÉRAL 'pif Tanaouverture à ge portant dll dl ARTICLE UNIQUE. M. le capitaine UNIQUE, capitaille stliredll narive d'un session extraordinaire Ozil est nommé adjoint au comnllS d'examen certificat l'obtention du Mtele; pour eo arrêté Gouvernement chargé, par les 1;1 à dans l'enseignement d'aptitude 12 septembre 1900, de régler et de sLlire. t iji de Madagascar. écoles primaires questions de toute nature se rattacn convention sus-visée. r19 bre Fait à Tananarive, le Le Général commandant en chef du Corps 6 Madadouverneur et Général de GALL. , d'occupation gascar et Dépendances, Par le Gouverneur Général: Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30 juillet Le Commissaire des Colonies 1897 ; Vu l'arrêté du 16avril 1899, portant organisation ffons de. Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY. de l'enseignement à Madagascar ;
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES DES
SEEIaE
MINE
4893
S
STAT
des permis et renouvellements délivrés de permis de recherches le mois de Juin 1900 pendant LIEU N'a NO ni OBJETS RÉCEPTION DES 25 FRANCS DATE de du des 1)'Ol>IJE OBSERVATIONS -. , ., N° DATE fi: TITULAIRE RECHÈRCTTKS DÉLIVRANCE V d'origine fie Yaliflita V HOfi 1"CAl.. Juin 1900 Tananarive Or Juin 1900Fantou SE ll.ECHÈRCJlBS , Tananarive g l" TITULAIRE 1107 1928 — 193'*9 Juin1900 F; Aché id. 9 Juin1900 id. 1108 Hoffman id. id. 13Juin1900 191113Juin1900 1109 id. Id. id. Id. id. 1110 id. -1^1 )d. id. id. id. id. 19 J 1 L llll 1971 .)d -— id. id. d. jd. id. ,!d, llig id. Meurs id. Autres que l'or id. id. 19'7; l 198*14Juin1900 Or 1113 id. 4Juin 1900 jd. 3eRenouvellement du signalN° 3-21. Rossignol 111,4 f 1115 2001 18Juin 1900 18Juin-1900 Meiffren id. id.. 2004 id, Multedo id. id. id. 1116 FélixDarrigrand 200819Juin1900 19Juin 1900 id. id. lin 2008 id. id. id. id, jd. lllg. 2008 d. id. id. id. id. L ll-lg 2008 id. id. id. id. id, 1120 2008 id. id. id. id. 1121 id id. 2008 idid1 id. id 1122 203627Juin 1900 id, 11Juillet1900 Giraudel 1123 id. 1" Renouvellement du N" 608. signal 06 id. id. id. id. 11'4 id. l'or id. Autres que dubornage NI,617. 20o6 id. id. id. id.. id. 1§4 jd. id. N° 618. J- Spiral 35813Juin 1900Fianarantsoa Or 14Juin 1900 Fianarantsoa 19§ 359 13Juin1900 id. id. id.. 196 id, 1«Renouvellement dusignalN»688. 351 8 id. 20Juin 1900 Juin 1900 197 id. L-Lecompte — id. 21Juin1900 36921Juin1900 Huguenin id. 198 37223Juin 1900 — îGoulemès 23Juin 1900 id. id. r l£ 11912Juin1900 Mananjary — 12Juin 1900 Lacharme Mananjarv 14 DuPavillonHenri 12016Juin1900 — < 16Juin1900 id. id. 15 i Du PavillonRaoul 121 ; 1 14 id. id. id.. id. 114518Juin 1900 Majunga Autresque ror 1erRenouvellement StratonC.Knott 20Juin1900 du bornageN°623. 2 Majunga f » Savaron » 5 Juin1900 Or Lesindicationsrelativesau,récépissén'ont pas Anosibe Anosibe étéfournies. ,3 » » id. id. id. id, id. id. 4dd. id. Moiret » » jd. id, 5 id. > — id. id. id. id. 2 id. Reynaud » » » » 29Juin 1900 id. - id. Andriamena Guinefolleau Andriamena — fL "16&" Arthur Hardy » Ambositra Tî 67 12Juin 1900 Ambositra r 71 id. 68 » id. id. Durand d'Artagnan fe 78 * 27Juin 1900 L. Boussand 70 ». id. L 70, id. id. — * id. id. id. F 80 id. id. Meurs 71 » id. » Si — id. id. id. 71 » id. 1 Analalava 29Juin 1900 Lebreton 1 70 64», » Analalava fe. Tananarive, le 30 Septembre 1900. F v < Le Capitaine du génie chef du service des mines, fe" MOUNEYRES. ( -
SIEIRTVIOIE ÉTAT
des signaux
et bornages
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IDES acceptés
pendant
le mois de Septembre
1900
PERMISDE RECHERCHES DEL'AVIS¡ BUREAU A » ENREGISTREMENT -A «r 3v°M T UTILISES des dont MINES e OBSERVATIONS : de EMPLACEMENT DU SIGNAL OU DU BORNAGE ; 1-w ) Ï^IA.TTE.,,U, R Liea ; P Dateetheure Date S ga r administrative SIGNA, L flSS de délivrance oule bornage z "3 g ~~, "bo" S-* OBSERVATIONS ^tïrer 1 8Juillet1900Tisroanomandi• ——— ————— — ——— Près du confluentde l'Antsevakely11Juillet1900 Secteur autonome dî Tsiroanomandi: * 711 dy avecl'Ankoririka, affluentduMandalo, 9h.du matin Tsiroanomandidy dy affluentde l'Imanga,à environ 5 kilo: v,. mètresan sud de Tsiroanomandidv. l \Iller 20 23Fév.1900 Ambositra Prèsdu villageMalazamasina, sur la 9 Juillet 1900Provinced'Ambosi- Ambositra 712 t., tra 10h.dumatin It-orie' Manandriana, affluentduMananjarv. 19231Mai 1900Fiaiîarantsoa Lieu dit Ankatsoka,région Nord 27Juillet1900 Provincede Fianaid. 713 Misen exploitation. 1\' 2b.dusoir rantsoa lcnard d'Ikongo. 1093 8 Mai 1900 Tananarive A 2.500m. à l'Est du villagede Beta- 20Mai1900 Secteurautono-ne Tananarive 714 tn. * de la Mahajamba.- 10h. dumatin d'Andriamena nantanana, r égion r ,sdom 118229Août1900 id. id. 715 d u Au Nord-Est 7 1900 District a utonome de villaged'Andonaka, Sept. iF1\ 'l' Beforona kF albot 8h.du matin régionde la Farimbony ouAndramary. Tsiroanomandi- AuSud-Estdu moptAmbohidrangory,7 Sept. 1900 Secteurautonome de Tsiroanomandi-716 Sud de Tsiroâ- 2 h. du soir Tsiroanomandidy environ 7 kilomètres'au dy dy !\Iorn 1 °ll ftlpïh,. 116, G, nomandidy. fil l"Sept. fils 6725Mai id. pr\ aU>ot4 1900 717 1900 Betafo Près de la rivièreMapa,à 10kilomè- 21Juin 1900 Provincede Betafo tF tresauNord-Estdu posteoptiqued'Ana- 9h. du matin r laidirana,et à 6 k. 500m. au Suddu t8 mont ^chet Marangitra. EBw01lchet 2 8Juillet1900 718 Tsiroanomandiid. Lieudit dela ecteurautonome de Maromoka, source 18Juillet 1 900 près i de la rivièreAmpasindava, dy affluentdu 3h.dusoir Tsiroanomandidy f f beManambolo, région Nord-Ouest d'Anala) Tananarive,le 30 Septembre1900. Le Capitaine du génie chef du service des mines, MOUNKYllES.-
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
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IDES
SER-VIOE
1
ETAT
MINES
des signaux
annulés
SIGNAUX PERMIS DEPERMIS DERECHERCHES OU RENOUVELLEMENT DIVISION ---— OBSERVATIO148 ADMINISTRATIVE KMPLACEMBNT NUMÉRO DATESDATES e d e lvrance '1" d.ed.e.u..vrance LIEU KMfLACEMEXT NUMÉRO
NOMS NUMÉROS 1
W*Pour permis ou renouvellement périmé 284 Lieu dit Sahamilemaka,à l'Est d'Ambohi- 154 Pol Sauger.,. panja. du village Ambalako,au N.-E 893 Porcberon.,. 319 Aproximité d'ARtsatrana, 892 Rosier 320 Près de la rivièreTsimaloto, au S.-O. d'Andriamena.
14Juin 1899 6 Août 1899 31Juillet1899
Fianarantsoa Fianarantsoa Tananarive Cerclede MaeTataRana id. id.
f Pour autres causes l'Estdu villagede Betanantananll.
377 Bourria
854
Tananarive 28Décembre 1899 1
A
me If' Andrlamena Secteur autnno-
Titulairedécédé,
Tananarive, le 30 Septembre 1900. Le Capitaine du génie chef du service des mines, 1 MOUNEYRES.
SER-V-IOE
DES
MINES Il
ETAT
des périmètres
miniers
ouverts
à l'exploitation
publique
pendant
le 3e trimestre
1900
l'onncSignalayantprovoqué turednpèrimàtre o 55 COMMISSARIAT DATE DÉSIGNATION 1 of DIVISION desminesdont dé- qbsERV^ d 1 décision --------:-du .ffi<II 60 S" douverture du 3 ADMINISTRATIVE pend le périmètre dl1:erturelSJd 'D';; du DELIMITATIONS POLITIQUES OU NATURELLES MINIER minier PERIMETRE TITULAIRE fr"« KÕ. PÉRIMÈTRE £ g « « S> • £SSS y: Si = Sc ——— ——— — 76 20Juillet1900 Sescau 502 Bekabitsy Il La partie de la rivière BekabitsyCerclede Maevata- Tananarive entre la région nana déjàouvertepar comprise décisionN*60,pu 10novembre1899, et un point situésur la Bekabitsy,à 2 kit. en avaldu confluentdecetterivière la avecla Bekabitsikely 2°Les valléesdes affluentsdu Bekadansleslimitesci-dessus. bitsy 1 11 1" Août1900 Doërrer 647 1°La vallée de la rivière Imanga Provincede MiariTsiroanomaodidy Tsiroanomandidy * les sources de cette rivière Imanga,Province narivo de depuis un pointsituéà 1.000.en aval jusqu'à 1 du villagedAntannndava. 2*Lesvalléesdesaffluentsdel'Imanga danscettepartiede soncours. 78 20Août1900 Chatelot 674 Ankarongana La valléede la rivièreAnkarongana,Cercled'Ankazobe Tananarive affluentgauche de l'Ikopa, à 13 kil. t environde Manankasina,ainsi que les valléesde sesaffluents. Laborie 713 Ankatsoka 6 Sept.1900 Une partie de la rivière AnkatsokaProvincede Fiana79 Ambositra rantsoa compriseentre un point situé à 850" du villagedAnkats,ka,en amont, et un point situé à 500"du mêmevillage en aval. 1 Tananarive, le 30 Septembre 1900. Le Capitaine du génie, chef du service des ",.irreSl MOUNEYRES.
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCAR ET DÉPENDANCES DES
service Mouvement DATE
.5 -b d la : ANGB de s b"fcSUmTK, --
des
exploitations
minières
4595
nvrmxriES pendant
NOM PÉRlMETRES MINIER SITUATION z. DATE * ;,, du la TITULAIRE décision - g .QduLOTS -ri! de la décision o o 0 ! douverture périmètre :7.
le 3e trimestre
1900
ET DESCRIPTION ] CONTIGUS
!OBSERVATIONS J
1*Permis d'exploitation délivrés 1«JT H•u1900 Sescau Id, LouisGeorger 78 '18 ,Id, SledesGlsements aurifè'v,1" res d'Anasaho\ t. A. Aoùt1900 Sescau 80 t5, Doërrer wt to, 15 Se1900 pt. Chatelot 82 Septe}n, bre 1900 Laborie 82 13, A Sescau ïgi , 9o 1"a-,.. "00 0: - Paul Salomon Jnl* n 1900 E. Chennevière fe 22 S 82 487 29 —idoA 30 Dupavillon S1,1 J'u'n 69 88 1900d, Hal1 E. id. Duponsel 69 jg? ® MiloRosieLechaux S t Anceline L.E. jj|Id, Syndicat Lyonnais 493 d'exploration Button 9? 20Jnji, Meurs '14420j Uillet 1900 S"te1"Sem 1. 1900 Hanning -.\ Lacharme a» 3 1900 id. 1 î1" AA„900 1900 Huguenin * 1 1"gg-pi12Se Senpt i. 1900 Il Doërrer ¡
73 28Juin1900 Bebozaka 3 3* Valléede la rivièreBebozaka,régionSud de Tsaratanana. 74 id. Valléedela rivièreAndrangavola,région Andrangavôla 3 3' Nord duSakaleona. 75 id. 6 3Ivonta Valléedela rivièreIvonta,affluentgauchedu Ranomena. 76 20Juillet1900 2 3Valléede la rivière Bekabitsy,affluent du Bekabitsy kamoro. 77 1" Août1900 Imanga-Ambohitsi-1 3Valléede la rivièreImangu,régiondu Valavalana lafotsy. 78 20 Août1900 Ankarongana 1 3Valléede la rivièreAnkarongana, affluentde gauche de l'Ikopa. 79 6 Sept.1900 Ankatsoka 1 3* Vallée de la rivière Ankatsoka,au Nord 71 6 Avril1900 Tsiazompaniry 2 3* d'Ikongo. Partiede la rivièreTsiazempanirv. 34 13Déc.1898 Ankonabe-Imamo2 3* id. Ankonabe. 1 69 21Mars1900 3 2* Partiedela valléede l'Ampasary. Ampasary Remontent au 21 trimesle 69 id. id. ,2 2id. tre juin, été connuqu'après le 69 id. id. 5 2id. (n'a été connu qu'après idid. 2 2jd. )30 3 1 69 id. id. 2' 2Vallée en amontd'Ambodiara. amontd'Ambodiar&. Ampoasary. Iambe, 69 id. 3 2id. Lieudit Ambalavolo, régiond'Ampasary. 69 2' id. id. 5 Enamontd'Ambodiara. 69 id. id. 5 2' RivièreIambe,bassinde l'Ampasary. 69 id. 2' id. 5 RivièreSahabe,bassinde l'Ampasary. 69 id. 5 2id. Partiedela rivièreAmpasary. id. id. id. 2 269 id. id. Voiraux motations. id. 3 2' 2* mutations. 69 id. 3 2id. id. 69 id. 1 2id. id. 70 23Mars1900 Ivoanana 1 3RivièreIvoanana,près du villaged'Ambohinihaonana. • 77.[ 11Août1900 2 3' Valléedela rivièreAmbohitsivalana. Imanga * 2* Exploitations abandonnées
5J • -e'1899
Brauneck 49 12Juin 1899 Valléedela rivièreBedonakely, petitaffluent Abandoncomptantduut"1.' Bedonakely 1 3* du Faraony. Août 1900. ddu1« u1-f 54 21Sept.1899 Ambohitsimavobe1 duFaraony. Août 1900. comptant Lagarde -r- Octohpnio on Août1900, Faraonv. affluentduAoût affluent du Faraony. 1900. la Abandon Le Rouzie Volobe 3Partiede rivièreVolobe. du 1" 3 57 13 Octobre 1 899 comptant 61 8N Octobre1900. 1899. H. du Florens Près Abandoncomptantdu 1" E. Riv.affluentd'Am1 328Nov. 1 899 64 villageAmbohimanambola, 165 F Octobre1900. bakarendry é" Valléede la rivièreAntsaily,régiondu Betsi- Abandoncomptantdu 1" desmi29 18Octobre1899 Antsampandrano 1 3' £*35.,SévrJip er 1900 S"Française Octobre1900. riry. de l'Imerina hnés c. 1899 Vallée valléede E. Salomonfils Tsin ovina 1 3la rivièreTsinjavina,région S.-O. Abandoncomptantdduu 1. Ie* 48 8Juin 1899 a$>)nesdel'Imerina Tsinjovina j Octobre 1900. i al Juillet1900. d'Ambositra.. f 1900 E. Laborie Partiedesvalléesde l'Ampoasaryoude ses Abandoncomptantdu1" 69 21Mars1900 Ampoasary 5 2' ;Jo affluents. Octobre1900. id id. 5 2' id. 2id. id, lk j,} C. C. Amblard Amblard 6969 id. id. id. Abandoncomptantdu 4 Pi Juin1900. L id "S PierreLouis id. 5 2id. 69 id. Abandoncomptantdu 4 Juin 1900. HallCharles 3 2* id. '69 id. Abandoncomptantdu 4 id. f5" Juin 1900. [L id.. i<L S" F5® Q 9. id. 69 id. Abandoncomptantdu tor id. Agricole e t immobij. i«i.' lière de Madagascar Août1900. 'i1l a. id. * 5 2. id. Carosin Jean Abandoncomptantdu 4 69 id. id. Juin 1900. kt id id. "S 4 2id. J. Talbot Abandoncomptantdu 1" Ta,lbot id, 69 ik. iit. 1900. Septembre 5 2' Id. Abandoncomptantdu 4 id. Louis 5id, id. * 69 id. Georger Juin 1900, I v iù, X} id. Id. 5 2. Abandoncomptantdu 4 id* Meurs r" 69 id. Juin1900. id, id. , idS 1 2* Abandoncomptantdu 4 id. Syndicat Lyonnais 69 id. 1900. L. de id. Madagascar Juillet 7 id. 2 2Abandoncomptantdu 4 id. Anceline 69 id. Juillet1900. Lid. id. 4 2' Abandoncomptantdu 1« id. Cledère 69 id. 1900. Septembre id. id. 5 2' Abandoncomptantdu 4 id. CussaJ. 69 id. Juin1900. j. id" ,. id. 5 2* Abandoncomptantdu 4 id. T' MorinPaul 69 id. Juin1900. k id. id. 5 2* Abandoncomptantdu 4 L id. id. Button 69 Juin 1900. id. id. 5 2* Abandoncomptantdu 4 J. Lechaux id. 69 id. 'h '7 Juin1900. ri» "ai 19 id. Abandoncomptantdu 10f id. Thiboudois 69 id. 69 5 2* id. 8 h 00 H, H. Thiboudoia 1900. 1900 id. 1 2Abandoncomptantdu 1" Petrod 69 id. id. !l1:r Août1000. v"Ui, n 19q0 21àtlill id. id. Chennevière 69 id. Abandoncomptantdu SI Septembre B. Juillet1900. 3 2* [Si
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
4896 DATE
= de la A & DK.UVRANCE A < —1n
NOM du .# —TITULAIRE
A85 25Juin 1900 E. Chennevière A89 1" Juillet1900 E. Duponsel A90 id. MelleRosieLechaux A91 id. Anceline L.E. A92 id. SyndicatLyonnais A93 id. Button A94 20Juillet1900 Meurs
,-g -§2« £. £ 69 69 69 69 69 69 69
PÉRIMÈTRES MINIERS o g gx DATE DÉSIGNATION | a a S .2 du dela décision 'K o i;£ périmètre -J d'ouverture °« ——S ————— .————• 2 221Mars1900 Ampasary id. 1 2id. 3 2' id. id. 5 2id. id. id. 2* id. b id. id. 5 2* id. id. 5 2'
SITUATION ET DESCRIPTION -2 des OBSERVATIONS LOTSCONTIGUS --' 91 Partiedela rivièrede l'Ampasary. Abandoncomptant Juillet1900. e Ju ,. RivièreIambe,en amontd'Ambodiara. Abandoncfmptant Septembre1900. dUtoi Lieu dit Ambalavolo,régiond'Ampasary. AbandonC,)Mptantaj id 1t" Septembre1900. do dU En amontd'Ambodiara,régiond'Ampasary. Abandoncomptant t'I Septembre1900. Abandoncomptant RivièreIambe,régiond'Ampasary. Septembre1900. dU ,f RivièreSahabe, id. Abandoncomptant Septembre1900. dU1"' Partie de la rivièreAupasary. Abandoncomptant ", SeptembreIWO.
3* Mutations Ancien ti- Nouveau tulaire titulaire 1A24 3 Mai1900 Muller SI.Ag.eUm. 69 deMad. A31 4 Mai1900 LeRouzic C1, de 69 Lyon. Mad. A32 Id. Harter H. id. 69 A40 id. Girand-Viid. 69 net A46 id. Purcell Salomon E. 69 fils A81 30Juin1900 Hall R.Gervais 69 AS8 l"Juillet 1900 -id. Windley 69 A47 4 Mai1900 Malvoisin Hanning 69 (A96)
21Mars 1900 id. id. id. id. id. id. id.
Ampasary id. id. id. 5 id. id. id. id.
SERVICE ÉTAT
des
10 2' 10 2 3 2' 2* 3 2* 2 9. 3 2* 3 2*
IMHUNTIES
DES
concessions
accordées
dtlS Partie dela rivièrede l'Ampasary. Mutationcomptant , Juin Mutation1900. id. comptan i Juin 1900. id. Mutation i Juin 1900. comptan dO t id. Mutationcomptan JI Juin 1900. à; 18 d id. 2 Lots sur 3 vend.0 à à compter Salomon Septembre,M. 1 dur t', gardé le3-lot. Mutationcomptant, ¡ id. 1900. t dU. Septembre id. Mutationcomptan t" d' Septembre 1900. t id. Mutationcomptsn Septembre1900. Tananarive, le 30 Septembre 1900. S 1711 Le Capitaine du génie, chef du service des MOUNEYRES. -- 1
pendant
le
3°
trimestre
BUREAU SURFACE des DIVISION dela minesdontdéperd 1, CONCESSION ÂDMIVmTRVTIVRCONCI!:8SION' lot
1900 •
NOM LIEU S NOM -g«'I V!TIOrr. OBSER du dela oùest«ûtuée la z? ,.. CONCESSION G ,,,.. , A GOCONCESSIONNAIRE CONCESSION ttlJ' <)< —— ————-— ——————— ———du 21 A. Gros Andraina 1.640hectares Province de FianaAmbositra PrèsduvillageAndraina, régionArrêté 3 rantsoa d'Ambohimahasoa (pour un9iseillent fer); du 17septe»ise' 22 39 Arrêté Dantony Tsiazompaniry 339hectares ares CercledeManjakan- Ambatolampy Au Sud du villagede Tsiazom- 1900 ur un i 50centiares driana pllniry, sur la rive droite de (P°"|l0 rikopa ment de fcD Tananarive, le 30 Septembre 1900, 'eS' Le Capitaine du génie chef duservice lesr1t MOUNEYRES. Il aura droit, en cette qualité annuelle de 4.000 francs, plus lin e vs. vivres prévue pour le territoire sak» ^vaPar arrêté du 25 septembre, est Bertin M. la ôte l'enseigne de vaisseau cô!l pO M. le capitaine d'artillerie de marine horseJe M. l'enseigne p. de vaisseau cadres Charbonnel est nommé officier-adjoint commandant i. de la fl(I-tiiie flotlill® M. de ouest, pendantla durée du congé au commandant supérieur du Sud. 61 nistrateur Compagnon. t edede du 25 décision Par 1331, septembre, Il aura droit, en cette O;téSel' qualité, en M.le lieutenant Roux, de l'artillerie de marine, solde proprement dite et des indefut' pjepse|' ites marche et de vivres, aux indemnité prendra, à la date du fer octobre, le commandement de la section de télégraphie optique, en les,- suivantes -- - - : 250 Par arrêtés du 2 octobre, --.-,- -. 50 remplacement du capitaine Gaunard, chargé Indemnité de fonctions M. Le Roux, commandant du ponton l'Etoile, d'un autre service. id. de frais de bureau.:«iiT deu S est nommé commandant p. i. de la flottille de Par arrêtés du 1er octobre, la Tsiribihina, en remplacement de M. le lieu- qui lui seront dues à compter du JV"M. le lieutenant de Marquessac, de la 40 tenant de vaisseau Sainjon, rentrant en congé. entrée en fonctions. EXTRAITS
compagnie du régiment de marche étranger, est nommé commandant du secteur des Zanndrianambo [district d'Andovoranto], en remplacement de M. le capitaine hors-cadres Haillot, rapatrié. M. le chef de bataillon Lavoisol, du 3e régiment d'infanterie de marine, est nommé au commandement du cercle des Bara, en remplacement de M. le chef de bataillon Weber, promu lieutenant-colonel.
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES Par arrêtés du 3 octobre, Par arrêté du 6 octobre, Une école officielle mixte est créée à Mananofficier-adjointde2e classe ninioarjmanana, Seducercle de Maevatanana, est nommé, à jary pour enfants européens et créoles, d'une titre 8e. p XcePtionneI,sous-gouverneur de 5* clas- part, et enfants indigènes, d'autre part. du 6 Par décision octobre, nommés dans la riont province de Tananafivp,savoir: Il est créé une commission spéciale composée de : ancien secrétaire du fokon'olona dlfson, MM.l'administrateur de Majunga, président; de 5" sous-gouverneur classe; n mbohijoky, Le capitaine chef des travaux publics, de 3e officier-adjoint classe; n azafinavalona, conducteur Le architecte principal, de 5* en classe, remaalo, S0us"g°l,verneur voyer, de Radouard, démissionnaire; Le médecin chef de l'hôpital de Majunn: ac.ment PlacbarlJaona, secrétaire de 2' classe, en remga. de Ravokatra, démissionnaire; Cette commission, oui se réunira sur la con^cemnent secrétaire de 2e classe, en rempla- vocation de son président, a pour mission de cem aJitona, ent de Rakotovao, démissionnaire; rechercher la possibilité d'alimenter la ville Ral de Majungaen eau potable, soit par l'adduction Ran evason ^asamoelina, j etRainialy, RasamoeJina, Ranjevason et Rainialy, Secroi de 2' des sources d'Ambobokabe, soit par tous autres classe. S sources ou moyens qui paraîtraient préfédu district de ancien interprète Pierre Raon Y, et de fixer les rables, bases d'un projet d'adducest nommé titulaire de interprète S2t'ania0a tion et de distribution à établir ultérieurese a , Ambatolampy. ment. Par décision du 3 octobre, Par décision du S octobre, ¡r est désigné pour Paul Raboto est nommé écrivain auxiliaire élève-géomètre, conÙonOler, %tin,Uer ses services à Tulear. indigène de 5* classe et affecté à la province de Mananjary. Par arrêté, du 4 octobre, — l --+----Les aents du service topographique chargés de travaux dans l'intérieur des CABLOGRAm DE PARIS e i, Ixecution la Villesde Colonie n'auront droit désormais à (Agence Havas) de filari ()tlrjane ana. Il leur sera seufiJanjana. j fuCuobOurjanedeux aucun porteurs d'instruments et le nofournide nécessairesau transporteurs 5 12 h. 25 soir. Paris, octobre, POrtere la plantation des bornes. Le Figaro annonce qu'un ancien déPar décision du octobre, à dans cherche installer des Boërs puté ld u une grande concession de Madagascar, 2e de classe affaires des adjoint MVfa^'eu,affecté au cercle de Tulear (com- et qu'il a la croyance que ce projet abouc'yiïesernet st tira. Supftrieur du Sud). , M. Lord Roberts télégraphie que les escarcommis l™ de classe des affaires M.g e"î'e«"affecté a mouches continuent de la en divers d'Ankazobe. province points ,AI.p. et du Transvaal et que quelques et de 2e l'Orange classe des affaires CI\'ileserlel.ert, corn mis affecté à la province de Tamatave. Anglais ont été tués et blessés. ^eas' V classe des affaires .M. V. Gouvernement Général viles , est Ifrectéau au GouvernementGénéral bureau) PARTIE NON OFFICIELLE Par arrêtés du 5 octobre, d d'Avrav Marc est nommé opéVille des travaux publics à Ma- NOUVELLES )f> leur fn.P^^P^e ET INFORMATIONS au traitement annuel de 3.600 francs lSolde dÈ ijh urope, 1.800 francsj. Il'es p° n,Sin et Dussert, anciens surnumé- Par décision présidentielle du 25 août 1900, des M. le capitaine de vaisseau Kiésel a été nomfOstes e l,aministrationsont métropolitaine nommés commis mé au commandement de la Division navale LDres et telegraphes, l^uxf|e c^asse' pour compter du jour de de l'Océan Indien et du croiseur de 2e classe du service militaire, en attenpitl}l.tlell;al.?n Catinat. dans le cadre métrod^3 leuP „n^ration T»Ur L'état-major de cet officier sera ainsi comtoo t.*n. affectation sera fixée ultérieureM posé: M. Renault, lieutenant de division, Adjudant de la caporal légion étrangère, tt s'esson, de vaisseau; l'autorité milirenouvelable par UiLetlcon& Médecin de division, M.Michel, médecin de : est ommé commis auxiliaire des postes aux appointements de 2.400 lro classe; du 23 septembre M. Mallard, comde compter division, u>et Commissaire Par a J}'. Pour et a, ecte au bureau de Mahanoro. missaire de ire classe; ^Uè £re L" instituteur métropolitain Mécanicien de division, M. Repichet, méca%frj\ !'°U$ 911traîlement d'Europede 1.000 nicien principal de lre classe. est neninstituteur à Madagascar et el sur le croiaffecté, été Ont embarquer désignés pour a qualité, nommé i nstitutenr Mananjary. à Madagascar à Brest, le 15 septembre der!riûiau,,a drn'tle Catinat, seur solde coloniale égale au '•HIp son f t!ne de frégate; LaMM. nier: Rougelot, capitaine i4(itr4 nité de300 d'Europe et a une !^\tement Luneau et Tade vaisseau ; enseigne s'il n'est grange, francs, pas logé. de 2e classe. mécaniciens principaux quet, décisions du 5 octobre, tQ' le ,PQ'r *• 4(1^le àflonètre Roux, rentrant de congé, est du 6 septembre1900, ministérielle décision Par de Nosi-Be, et M. le tJ}it (Ilètl'e a la circonscription de VatoM. Maroix, capitaine au ier régiment d'inIldry. UatDCIÍCoscrjpton fanterie de marine, a été nommé officier d'or-
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donnance de M. le général Houry, commandant la ire brigade d'infanterie de marine. * •« M. l'abbé Versepuy, ancien aumônier de l'hôpital militaire de Tamatave, a obtenu une médaille de bronze en récompense de son dévouement pendant l'épidémie de peste de 1899. * »* Vendredi dernier, le Gouverneur Général s'est arrêté à la concession de M.Massé, ancien sous-officier du génie, établi depuis trois ans à Àmbatoroka. Cette exploitation, fort bien conduite, consiste surtout en rizières, dont une partie ont été gagnées sur le marais grâce à d'importants travaux d'assèchement exécutés par le concessionnaire. M. Massé possède aussi un petit troupeau qu'il augmente progressivement pour se livrer plus tard à l'élevage. Il a entrepris en outre la fabrication des briques et quelques transports par pirogues pour le compte des particuliers. Le Général a félicité ce colon très digne d'intérêt, qui, depuis son installation, n'a cessé d'améliorer sa situation par son travail personnel et par une suite d'intelligents et persévérants efforts. Il a prescrit l'établissement, entre la concession et la grande route, d'un chemin carrossable qui permettra à M. Massé d'exécuter commodément ses transports et qui desservira en même temps les agglomérations indigènes avoiainantes. * A la date du 31 août i900, M. le Ministre de !a Guerre fait connaître que le soldat Lobreaux, du bataillon étranger, est inscrit d'office au tableau de concours pour la médaille militaire, pour sa brillante conduite à l'attaque de Masindra et à l'assaut des villages rebelles antandroy de Vohitra. * ¥* Sur la demande formulée par certains négociants de Tananarive, des hangars légers, destinés au garage des marchandises de gros volume ou exhalant une mauvaise odeur, telles que les peaux de bœufs, viennent d'être construits dans les principaux villages de la ligne d'étapes et de la route de Beforona à Vatomandry. * * Samedi dernier, les membres du conseil d'administration du Cercle Français, présidé par M. le commissaire des colonies Lallierdu Coudray, ont offert un dînerau Gouverneur Général. Un bal donné par tous les membres du cercle a suivice dîneret a duré jusqu'au matin. Une nombreuse et élégante société avait répondu avec empressement aux invitations qui, à cette occasion, avaient été lancées dans la colonie européenne de Tananarive. •* Les vapeur Nansen, venant de Nantes avec un chargement de dynamite, est arrivé à Tamatave le 9 octobre. Ce bâtiment, de construction toute récente destiné à faire le service de la côte est de Madagascar, est en tôle d'acier, actionné par deux hélices et jauge 45 tonneaux; son équipage se compose de onze hommes.
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* Un incendie dû à l'imprudence s'est déclaré dans la soirée du i2 octobre à Antanambao, - une des trois agglomérations qui constituent le village de Beforona. Le feu, qui avait pris dans une habitation réservée aux bourjanes, s'est rapidement communiqué aux maisons voisines, et sept cases ont été détruites. Toutefois, le mobilier, les effets et les Vivres qu'elles renfermaient ont pu être sauvés. Les dégâts sont purement matériels. »* Situation des lignes télégraphiques: Journées des 13et 14octobre: la communication est bonne sur toutes les lignes. Journée du 15 octobre: la communication est bonne sur les lignes de Majunga, de Fianarantsoa et de Mandritsara ; elle est interrompue avec Tamatave. Journée du 16 octobre: La communication est bonne sur les lignes du Sud, de Tamatave et de Majunga; sur celle de Mandritsara, elle est interrompue au délà d'Anjozorobe. + DERNIÈRE HEURE - Le Gouverneur Général a le profond de la regret de porter à la connaissance Colonie la mort de M. Granier, sousinspecteur chef du service des postes et télégraphes, survenue hier à1 heure 1/2, à son domicile d'Ambohitsorohitra.
Cent cinquante mille mètres cubes de déblais ont déjà été extraits de cette tranchée, la dernière qui reste à construire. Le service sera assuré par des chaloupes d'une puissance de 150 chevaux, qui remplacerontles chaloupes du service provisoire, type Andévoranto, dont la machine ne développe que 35 chevaux. ; LE COLLÈGE st. MICHEL D'AMROHIPO
Vendredi dernier, dans l'après-midi, le Gouverneur Général a visité, à Ambohipo, le collège SCMichel, école normale des instituteurs et institutrices de la Mission catholique. Reçu à son arrivée par Mgr de Saune, il s'est rendu ensuite dans les classes, où il a pu constater, par de nombreuses interrogations et par l'examen "des travaux scolaires, la bonne direction donnée aux études françaises. Les PP. Castets et Félix ont ensuite conduit le Généralaux ateliers à bois et à fer, puis sur les champs de culture, où les élèves reçoivent, dans l'intervalle des classes, une instruction professionnelle et agricole. Les directeurs d'Ambohipo ont donné une vive impulsion à cette partie de l'enseignement, et les premiers résultats obtenus à cet égard sont satisfaisants. Le Général a visité également les locaux annexes, où les élèves qui, suivant la règle de l'établissement, doivent être mariés devant la loi, habitent avec leur famille. A proximité se trouve l'école dirigée par les sœurs de Sl-Joseph-de-Cluny. Les jeunes TRAVAUX femmes s'y préparent aux fonctions d'instituDELA trices primaires,, qu'elles doivent remplir plus ROUTE DE MAHATSARA A TANANARIVE tard dans les villages où leurs maris seront Les renseignements fournis par le Journal appelés à exercer. Elles s'initient en même aux connaissances pratiques relatives à temps du samedi 13 octobre se Officiel rapportaient leurrôle dans le ménage : couture, broderie, aux travaux qui avaient été exécutés à la fin dentelle, fabrication des nattes, paniers, chade la semaine précédente. Pendant la semaine du 6 au 13 octobre, le peaux, etc. Cette installation sera, d'ailleurs, sous complétée peu par un atelier spécial de a débroussaillement progressé de 2.800 mètres, le piquetage de détail de 2.600,la plateforme blanchissage et de repassage du linge. Le Goua été attaquée sur une nouvelle longueur de verneur Général s'est vivement intéressé à cette œuvre d'éducation féminine et en a tésur 2.500 et l'em3.630 mètres, réglée mètres, toute sa satisfaction à la Révérende moigné 2.300 a sur mètres. été posé pierrement Le temps a été beau. L'état sanitaire est mère Zénaïde, qui la dirige avec le dévoûment a dontelle déjà donné tant de preuves pendant resté bon. sa longue carrière à Madagascar. : « ———————————— Le Général a ensuite visité le parcde la proLE CANALDES priété, les diverses cultures qui en dépendent PÀNGALAM Les travaux de percement du pangalana et, enfin, le cimetière de l'expédition de 1895, se trouve à l'intérieur du domaine. qui conduits actisont avec d'Andavakinimenarana Ambohipo, il a distribué vité par M. l'entrepreneur Villomé, sous la desAvant de quitter et des aux élèves ouvrages gratifications M. Portier. de direction l'ingénieur les plus méritants. Il a félicité aussi Mgr de La tranchée qui doit traverser ce pangalana Saune et le sera la plus importante de toutes celles qui tenue de personnel enseignant pour la bonne la direction éclairée l'établissement, arriver à auront été pratiquées pour obtenir donnée aux études et pour l'empressement apune voie navigable entre i'lvondrona et l'Iaroka. la mission catholique à l'adoption porté par Cette tranchée aura 1.440 mètres de longueur d'un d'éducation programme pratique faisant, au Celle sommet. sur 15 mètres de hauteur comme celui des écoles officielles, une large de Tanifotsy a 18 mètres de hauteur, mais sa part à l'enseignement professionnel et agricole. 800 mètres. Celle d'Amn'est de longueur que * ** panotoamaizina a 1.500mètres de long avec une hauteur maxima de déblai de 12 mètres. Le collège SLMichel d'Ambohipo a été fondé Dans les trois tranchées, la largeur sera de en 1888 sur l'initiative du R. P. Michel, pro18 mètres au plan d'eau et de 15 mètres au vincial des Jésuites de Toulouse, qui visitait à cette époquela mission catholique de Madaplafond. Le tirant d'eau, qui est de lm 75 dans la gascar. Dès l'origine, le but de cette institutranchée de Tanifotsy et de lm 50 dans celle tion fut (Je fournir à la Mission des cathéchisd'Ampanotoamaizina, sera également de pa 50 tes et des instituteurs, de procurer aux résidents et aux commerçants à Andavakinimenarana. français des inter-
prètes sûrs et dévoués, et, enfin, de formel hommes instruits, susceptibles de remplir fonctions administratives et capables par suite de faire prévaloir l'influence franÇS dans les conseils du gouvernement malgact Vers 1862, Je roi Radama II avait cédé i mission catholique un assez vaste dolng: sur lequel le collège actuel fut édifié pal suite. Toutefois,cette possession ne fat1 exempte de vicissitudes; à la suite de la ™ violente de Radama II, le gouvernement51 gâche, ayant changé son orientation polltid annula la donation et ne laissa à la nlls catholique qu'une partie du terrain pri1®* sans toutefois lui en reconnaître la propJ' Depuis la conquête, cette situation a étegularisée et le domaine définitivement aeq1 par la Mission. Malgré les tracasseries de l'ancienne adJ nistration hova, le collège S'-Michel ne * pas à devenir prospère. «En 1892, dit 1 « Colin, dans son ouvrage Madagascar e « Mission catholique, le collège d'AmboJJ « comptait 60 élèves, chiffre que les ressoiil « alors disponibles ne permettaient pas d. Ds1 « passer. Les cours duraient quatre « choix sévère qui présidait à l'admission i « élèves assurait aux maîtres un auditol « telligent et bien disposé. Aussi, Jorsqfj « Résident de France venait chaque a* « assister à la distribution des prix d'ADH^M i et aux examens « po présider publics, « savait jamais assez témoigner son CODt « ment a. j « Au collège St-Michel, la langue ma] t « ne servait que pour le cours d',ins!rtl « religieuse. Toute autre matière était « gnée en français, à l'aide de livres fr, « et les enfants devaient toujours HH « notre langue, même en récréation»• I Les divers Résidents Généraux qui se succédé à Tananarive ont reconnu, à rO reprises, les services rendus à la cause ® çaise par le collège S'-Michel d'AmboblP En fait, il faut reconnaître que lorsq circonstances devinrent critiques, uo JE d'anciens élèves d'Aro^ J nombre grand se souvinrent de leur éducation franchi tinrent, autant qu'ils le purent, la 1.1 conduite qu'un de nos Résidents Gé"^g assistant a une de leurs fêtes scolaIreli avait un jour conseilléeen ces termes: CI votre patrie, mais ayez aussi quelque pour la France, l'amie la plus sincènfWjj plus désintéressée de Madagascar ». Comme l'indique le P. Colin, dans que nous avons déjà cité, les missioDnalr tholiques français, pour la plupart profe d'Ambohipo, se sont livrés aussi à de fOI sérieuses études qui ont largement cO à l'avancement de diverses sciences et M à ce' titre l'attention des érudits. Il La « position de glossaires et de graroffilla « avaienttout d'abord occupés. Les « des PP. Weber, Ailloud, Basilide. « complétées en 1887 par la grammare M « malgache du P. Caussèque. En 18.e « le P. Malzac achevait les beaux di«<l0îjjfl « commencés depuis de longues 8n t « les PP. Gallet et Abinal. Le P. Rob e « mençait, en 1887, à publierses grands « cartographiques; poursuivis depI. B « treize ans, au milieu de difficultés « nables. Par ses remarquables étuu V
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES Il joire naturelle, le P. Camboué méritait, en Yon, le premier frère des écoles chrétiennes autres missionune de neuf la Société d'acclimataà médaille de monté Tananarive, 1886, : lion de Paris,t, en 1891, le prix Savigny, de naires précédemment inhumés au cimetière 1 Institut. En 1889 enfin, la Mission catholi- commun d'Ambohipo, et des sœurs Thérèse et que dotait Tananarive d'un superbe obser- Marie. : A côté du mausolée de la mission s'élève - atolre, construit sur le mamelon d'Ambohivoisin d'Ambohipo et dominant celui du comte de Louvières, qui fut envoyé Il empona, tout le pays environnant». comme ministre plénipotentiaire à Tananarive en juin 1866, sous le. règne de Rasoherina, * 1867 il une attaque de en succombé Ayant ^ansces dernières années, on avait constaté il fut inhumé d'abord en plein q dysenterie, grand nombre d'élèves du collège d'Amsur l'emplacement du cimetière actuel qu'un champ, réelle pour n'existait pas à cette époque. , }P°, l'ayant pas de vocation d'Ambohipo, qui d'instituteur, désiraient surtout M. Laborde fit couvrir son corps de charbon actions acquérir une instruction supérieure leur perde bois pour permettre sa conservation et facimpuant d'ambitionner des emplois plus en liter, par la suite, l'exhumation et le transtleet plus lucratifs. Pour répondre à cette port en France. Mais il ne fut pas donné suite Mission catholique décida de à ce te ,atîce' M. de Louet les restes mortels de projet, ceoubler l'établissement et c'est dans ces vières reposent encore au mausolée actuel, que l'fnditions qu'elle a créé récemment, à Tana- M. Le Myre de Vilers fit construire plusieurs le collège St-fichel d'Amparibe, années co"eIllême, sa mort. après sur un plan plus vaste et plus moderne. onÇll y amet, après une sorte de sélection, les au la moment de de Enfin, 189S, le conquête 0n d'Ambohipo reçut la dépouille élèv es indigènes les plus intelligents, qui y cimetière mortelle d'un certain nombre d'officiers et de une instruction une éducation en et raÇOlVent la soldats de colonne dont les noms ont carrière légère, et la leurs qu'ils aptitudçs se sePPort avec été conservés et dont les sépultures sont aupropoent de suivre. entretenues soinsde ((l'OEuvre parles jourd'hui aussi au collège St-Michel d'Ampal'i(\ reç.oit des lombes» de Tananarive. On y trouve jeunes nombre d'une Européens—au vin e tombes d'un certain nombre de les également vjn..°e ailjQlird'hui— auxquels leurs famil- musulmans, Kabyles ou tirailleurs algériens, faire suivre les cours d'enseigneksv ent fi secondaire moderne ou ont été inhumés avant l'ouverture du y qui classique. cimetière actuel. * »* boyantd'en terminer avec le domaine d'Amboijj°'s' £>nalons également le cimetière qui LE RETOUR ET Li RÉINTÉGRATION s'ytr?Hve eti au centre, le beau mausolée des de la Mission. de Rainibetsimisaraka à Ambohimirary l'es de leur installation à Madagascar, leg ^^ut tOtneres. jésuites étaient inhumés dans des Rainibetsimisaraka est arrivé à Betafo le 7 comme c'est l'usage en FranM. l'admiSéparées, a été Il dernier. reçu par septembre un grand nombre l'usage de congrégations S s^Par®es» commec'est en Frannistrateur Garnier-Mouton, qui l'a entretenu Ce dasei?Ses- Mais cette coutume heurtait de des événements passés et de la mesure de feljgj gach i, unedes plus vieilles traditions des Mal- grande clémence dont il venait d'être l'objet. gaches qUI considère la possession d'un tom- Il lui a fait des recommandations réitérées en eau e Emilie comme une règle ne souffrant ce qui concerne la conduite qu'il aurait à tenir, Pastn dexception. Aussi les malintentionnés afin de faire autant que possible oublier le ht rn alquèrent-ils pas de souligner ce qu'ils passé. tonsidéral-entcomme un sacrilège: « Les misRainibetsimisarakaa renouvele les promesses « les naIres français, disaient-ils, eriterrent de dévouement au Gouvernement et fidélité Il de comme les esclaves des bêtes, quand lesjl,rs avait précédemment la « de rnêlnes qu'il République à côté cÓlé de leurs ancêreposent tre1) '* s ^es exprimées à Tananarive. fait par M. Garnier-Mouton, du le Voici à ces la misrécit, commentaires, Sflt £ *trefin le edlfier, vers 1879, le mausolée actuel. voyage de réintégration de Rainibetsimisaraka Taïx, aujourd'hui missionnaire dans son village d'Ambohimirary. '0l?se « C'est le 21 septembre que l'ancien chef tecte,le ï lstr'ct d'Ambohipeno, en fut l'architecte.ettl- construction en pierres de taille, fahavalo a été définitivement rendu à son vilcarrée assive et non sans caractère, rappelle lage et à sa famille. Partis de Betafo de très ormes sévères l'architecture un peu bonne heure, nous sommespassés à Antsirabe, Paee8 larges des,grands tombeaux malgaches. Deux où le chef du district s'est joint à nous. De là, argesPortes basses, s'ouvrant sur les faces nous avons gagné directement le faritany Sud , donnent accès à un couloir voûté, d'Ambohiponana.Rainibetsimisaraka nous suipercéetgnl'axe du monument, à droite et vait à pied. A 4 h. 3/4, nous dépassions la case il gilucIVant duquel les cercueils sont disposés et dont il ne reste avait lui appartenu :ill}S dee qui A sdes compartiments étages, que ferment plus aujourd'hui quelesmurs. Quelquesinstants au mur. le village d'Ambodans entrions nous da[ueosscellées après, sur le somvéritable fondateur la juché de Mission cathorepaire himirary, hqueà' :Inaz, avons tenu un Nous mamelon. fut inhumé le y d'un y met premier; à Xananarive, P°rta ensuite les restes mortels du kabary, à l'issue duquel l'ancien chef fahavalo ses de milieu au y tran sa de Madacompatriotes. préfet a place apostolique repris 'car ci premier P. Weber, aux habitants, cru devoir à avons mort rappeler jésuite Nous i premier Car, du et écouter le kabary, auteur accourus d'un dictionnaire malétaient pour ve qui le en 1853 à la Réunion, du frère les divers épisodes de l'existence si mouve-
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mentée de Rainibetsimisaraka, ses crimes antérieurs à J'occupation française, sa lutte contre notre autorité, sa soumission, son exil, enfin le généreux pardon qui venait de lui être accordé. Nous avons dit ce que la France attendait désormais de cet homme, qui fut la terreur de tous, quelle conduite exemplaire il devait observer et l'attitude qu'il convenait aux habitants de prendre vis-a-vis du gracié, tant pour l'accueil qu'elle avait à lui réserver que pour la surveillance active qu'elle avait à exercer sur tous ses actes « Rainibetsimisaraka ayant témoigné le désir de prononcer quelques paroles, a résumé brièvement son histoire et a protesté de sa reconnaissance pour la mesure dont il venait de bénéficier ; il a pris publiquement l'engagement d'être et de rester toujours un sujet fidèle et soumis de la France et a sollicité de ses compatriotes l'oubli des souffrances dont il les avait fait victimes; il leur a juré de ne plus jamais troubler la tranquillité profonde qu'ils ont retrouvée sous l'administration française ». Rainibetsimisaraka étant illettré et absolument incapable de remplir des fonctions administratives qui lui eussent permis de donner à l'autorité française la mesure de son Garnierdévouement, M. l'administrateur Mouton se réserve d'utiliser ses services dans un emploi pour lequel des aptitudes spéciale ne sont pas requises. * RAPPORT DU Conseild'administration du Comitéde Madagascar àl'asseibloe 4a21juillet1900(i) générale -i D'une manière générale, il y a, malheureusement, peu d'encouragements à donner à ces artisans, mais pour ceux qui ont quelques capitaux leur permettant de s'établir à leur propre compte, il serait désirable que le Gouvernement de la Colonie pût nous tenir, d'une manière suivie, au courant des différents travaux qui se préparent dans les villes de Madagascar et nous édifier, par là, sur les chances de travail et de réussite réservées à ces catégories si intéressantes de petits industriels. Nous ferons la même remarque et nous formulerons le même desideratum en ce qui concerne les autres professions. Nous avons en outre fourni des éclaircissements à quelques industriels qui se proposent d'installer à Madagascar, qui des moulins, qui une distillerie, qui une tannerie, qui une poterie, qui une fabrique de fours, etc., etc. Une mention spéciale doit être accordée aux conducteurs de travaux de voirie, opérateurs, métreurs, etc., ainsi qu'aux mécaniciens, car grâce au vote tant désiré destiné à doter la Colonie d'un chemin de fer, il nous est devenu plus aisé de rendre service à cette catégorie de travailleurs. Nous avons, en effet, avec l'assentiment de M. le lieutenant-colonel Roques, constitué un dossier de demandes d'emplois, que nous avons transmises à la direction des travaux publics, après avoir pris des renseignements sur la moralité et la capacité des candidats il ) Voirle Journal Officieldu 13octobre1900.
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Nous avons tout lieu de croire que la plupart de ces demandes recevront, de la sorte, satisfaction. Telle a été, Messieurs, la marche qu'a suivie l'office de colonisation du Comité de Madagascar, pendant la première année de son fonctionnement. Nous pensons avoir mis le temps à profit et avoir été utiles, dans la mesure de nos forces, à bien des émigrants, par conséquent à la Colonie elle-même. Nous ne ménageons d'ailleurs pas nos efforts pour accroitre encore l'importance de cet office et servir, par là, d'une manière de plus en plus féconde l'intérêt général de la Grande Ile. Bureau devente. — Messieurs, nous avons continué à jouer le rôle d'intermédiaires entre la Colonie et le public, pour la vente des publications officielles, dont le dépôt a été constitué dans nos bureaux. Le total des ventes que nous avons faites, de ce chef, du 1er juin 1899 au 15 mai 1900, a atteint déjà une certaine importance. L'annuaire de Madagascar et les Notes,Reconnaissances et Explorations figurent pour la plus grande part dans ce chiffre. Nous venons, de plus, de recevoir, par les soins de M. le commandant Debon, une provision considérable de cartes au 1/500.000, au 1/100.000 et au 1/2.500.000, qui sont destinées à être vendues tant au siège même du Comité que chez les libraires-cartographes de Paris et de la province. Cinq cents exemplaires du Nouvel Itinéraire de Tamatave à Tananarive ont été joints à cet envoi. Cet itinéraire a été aussitôt mis en vente dans notre pavillon de l'Exposition. Publications du comité. — A.- Guide de l'Emigrant. — Votre conseil, Messieurs, s'est efforcé, d'autre part, de répandre la connaissance des choses malgaches par ses publications propres et il met, en ce moment, la dernière main à la refonte du petit Guide de l'Emigrant à Madagascar, publié pour la première fois en 1898, avec le concours de l'Union Coloniale. Ce nouveau guide, pour lequel les hommes qui connaissent le mieux les besoins et les intérêts du colon à Madagascar nous ont accordé leur collaboration, sera conçu dans une forme encore plus pratique que le précédent, de manière à rassembler, sous un petit volume, toutes les indications nécessaires à ceux qui vont s'embarquer et à leur apprendre sûrement tout aussi bien ce qu'ils peuvent entreprendre avec confiance que ce qu'ils doivent négliger, sous peine d'insuccès. fi. Revue de Madagascar. — L'organe du comité de Madagascar, qui a été transformé selon les indications données à l'Assemblée Générale de l'année dernière en Revue de Madagascar, est devenu le moyen de propagande le plus efficace que nous ayons aétuellement entre les mains. Votre conseil espère, Messieurs, que vous approuverez la direction qu'il a donnée à ce périodique, dont la première année d'existence vient de s'achever, précisément avec le numéro du mois dernier, sans que le succès qui l'a accueilli à son apparition se soit démenti un seul instant. Notre Revue tient présentement une place remarquée dans le monde déjà fort peuplé des périodiques coloniaux, et nous avons reçu le témoignage flatteur de sa réussite, non seulement par l'approbation écrite ou verbale de nos lecteurs, mais encore, ce qui est une
preuve matérielle, par le nombre des abonnements que nous avons enregistrés dans l'espace d'une année. Ces abonnements, qui n'atteignaient que le nombre d'une vingtaine au temps de l'ancien Bulletin, se sont élevés à plus de 80 depuis la transformation de notre organe. Et nous devons ajouter que la Revue, dont nous faisons le service gratuit à tous nos membres, a pesé d'un poids considérable sur les adhésions qui ont été envoyées au Comité depuis un an. Nous nous sommes, d'ailleurs, imposé des sacrifices pour assurer à la Revue la place qu'il était désirable de lui voir occuper: les gravures qui accompagnent certains articles sont d'une exécution précise et artistique qui a exigé des soins minutieux, partant le choix d'un graveur habile. Mais nous ne nous dissimulons pas que si nous avons réussi dans notre tâche, c'est grâce surtout au concours si précieux que nous ont prodigué nos dévoués collaborateurs. Ce sont ces collaborateurs, en première ligne MM. Grandidier père et fils, MM. Jully, Prudhomme, Gautier, Dumeray, Depincé, Bénévent, Duchesne, etc., ainsi que les anonymes, que votre conseil vous propose de remercier en leur adressant ici le. témoignage de notre profonde reconnaissance. Messieurs, nous devons de particuliers remerciements à nos aimables collègues, M. le Secrétaire Général Lepreux et M. l'administrateur Julien, chef du bureau de la presse de Tananarive, qui n'ont pas cessé, malgré le travail absorbant dont ils sont surchargés, d'alimenter notre publication par l'envoi régulier de correspondances, articles, relations, documents et informations de toutes sortes. Cette collaboration assidue nous a permis de donnerà la seconde partie de notre publication un caractère documentaire qui est, nous le savons, très apprécié de tous les colons, commerçants, industriels, lecteurs de la Revue. Le Gouvernement Général de la Colonie nous a donc apporté une aide considérable, non seulement en maintenant les relations que nous entretenions depuis longtemps déjà avec le bureau de la presse de l'Etat-Major, mais encore en invitant tous les chefs de province ou de territoire à se mettre directement en relations avec nouset à nous envoyer périodiquement pour la Revue des études sur leurs circonscriptions respectives. C'est à la suite des instructions auxquelles nous faisons allusion et qui ont paru au Journal Officiel de la Colonie que nous avons reçu des documents, tels que l'article si instructif de M. Titeux sur l'élevage dans la province de Diego-Suarez, publié dans nos numéros d'avrilmai derniers. Aussi exprimerons-nous notre gratitude au Gouvernement Général, qui a eu cette bienveillante inspiration, en même temps qu'à tous les officiers ou fonctionnaires qui se sont faits, avec tant d'empressement, nos très utiles collaborateurs. Nous faisons le vœu que ce travail en commun se prolonge longtemps. Et puisque nous en sommes à des souhaits, nous souhaiterons de plus, très vivement, que notre budget nous permette bientôt de donner plus d'étoffe encore à notre publication, d'augmenter son volume, afin de pouvoir insérer dans chacun de ses numéros plus d'articles de fond qu'il n'en comportent actuellement et surtout l'intégralité des documents officiels ou
des informations du mois, que nous sonial" obligés trop souvent de tronquer ou de sup' primer. se Revue la liappelons, en terminant, que, trouve en vente dans les gares de chemins de fer comme chez plusieurs libraires de Paris et la faisons, les services nous en que que, par bibliothèque du Comité s'est enrichie de "OIn' breux échangesavec les périodiques françatS ou étrangers. On peut la consulter aussi dans certaines bibliothèques publiques, principe' ment à celle de l'Office colonial, avec lequel". nous saisissons volontiers cette occasion de le proclamer—, nous sommes en excellentes rel tions, grâce surtout à l'affabilité de notre collegue M. Noufflard. C. Rapport d'ensemble du Général Gallien l'édition en deux Signalons, en outre, vO LI en mes que nous avons donnée, du rapport d semble du Général Grallieni, avec la composite du Journal Officiel. Ces deux volumes, au, jourd'hui presque épuisés, ont été très recne chés par nos collègues, à la disposition de 1 e nous les avons mis pour le prix modique 2 fr. 50.. Autres publications. — Messieurs, l'ctl; vité de la Société d'édition qu'est le comité Madagascar ne se bornera pas à la publicatIO t du Guide de VEmigrant, en ce nflome sous presse. Aussitôt après le Guide, nous U0Liq proposons d'éditer un ouvrage de linguiste est un vocabulaire qui malgache, pratique, l de à M. Jully et dont le prochain numéro le Revue contiendra la préface. Puis, vers le mois de septembre, nous composerons Ue volume, d'une portée également fort pratique pour nos colons, avec la série de monogra phiesillustrées que M. Prudhomme a COIJte crées, dans la Revue, aux cultures de la c. Est de l'île. Enfin, maintenant que la ouscrIs tiondu monument est terminée, nous aloOS nous occuper de la publication des ancleos ouvrages relatifs à Madagascar, dont n0lJs vous avons déjà entretenus à la derniere "-. sembléegénérale. ges, avons fait allusion, —Nous Monument. sieurs, à l'instant même, au monument cOooS mémoratifde la campagne de 1895, et 0 revenons avec plaisir sur ce sujet pour ojs informer que le Comité a enfin atteint, aUJriP' d'hui, le but qu'il s'était proposé. La sous^ .rip' tion ouverte en vue de l'érection du monu, s a si bien progressé durant cet exercice qu "lote la de nous ne lors encore, possédions que der, nière assemblée, qu'une somme de » francs, nous avons aujourd'hui plus de fs4'000 francs. Le progrès a donc été de ? francs. C'est là un réel succès que nous epocet vons une grande satisfaction à vous annOaodO et dont l'honneur revient, pour la plus r ellSo part, à notre chère armée, toujours geoeéfOS et fidèle au souvenir de ses morts. Les '1'brés ce obscurs de 1895 ont été dignement e"Oll5 par les troupes de 1900 et ces dernières, es, les remercierez chaudement avec nons, jgg. sieurs, quand vous apprendrez qu'à elles s 5l, elles nous ont envoyé un total de dix mIlle esde rassemblésà l'aide de souscriptions 50, 10 ou même de 5 centimes. Après j^jriin M.le j f nous remercierons particulièrement mode '.!r' tre de l'Instruction publique et des Beall Arequi vient de nous informer qu'il me! r rOi¡¡O t di notre disposition une somme de (JJeot, francs le jour de l'inauguration du monu
ET. DEPENDANCES 4901 MADAGASCAR DE OFFICIEL JOURNAL Nous avons été, d'ailleurs, à même de constatlt*0n est considérable, et nous gar- y faire des recrues et y étendre l'influence du Uneprofonde reconnaissance au Minis- Comité. Quant à la section de Marseille, nous ter que cette mise en scène coloniale, qui est tr qnIIInous l'a accordée. avons profité du voyage que M. le Président, pittoresque en même temps qu'instructive, accordée. ont obtenait M. fait du tout le succès que et Jully y auprès M. secrétaire quilotis Ila le public général lJ IerOns non Messieurs, pas plus, r;'f:Xp notre le Général nous en avions attendu. C'est une commission le accompagnant 10juin dernier, à notre collègue, gratitude ri er le spéciale, où figuraient MM. Delacre, Catoire, réchauffer pour s'embarquait, Gallieni, de la Ministre qui Marine, qui, aprèsanessan, a lait, sous la. prési. Bigorne et Guillaume Grandidier, présidée par M. amis. zèle de nos Jully avoir adressé son obole personnelIi:,forlJS un très nombreux votre secrétaire général, et aux travaux de laet devant tiu dence Général, nous a, deplus, autorisés, fort Importante, éconosituation la sur M. Grosclaude, commissaire de la Coloconférence une quelle public, les les et dans termes plus ,Ur notr e ande, et ainsi que l'avait fait déjà son mique à Madagascar, qui a eu le plus légitime nie, s'est beaucoup intéressé, qui a préparé rrJ\[èg sa de fois une a succès et pro- l'exposition en question. Ce sont les maisons plus, I, lllfint, prouvé, le concours solliciter lè 'le d,- la Guerre, à des la des choses de Belle Jardinière, Flem, Camille Picot et connaissance fonde malgaches, tde mer l'œuvre lue pour patriotique mœurs et du caractère des ue0mee Le pro- Guilloux qui l'ont disposée en grande partie, en nousavions indigènes. entreprise. Il de mettant dès modèles de leurs différentes fourde la société de bulletin chain géographie est permis de vous dire main- Marseille contiendra cette conférence in exten- nitures à notre disposition. Les uns et les auaVIons donc entreprise. il nous dès que l'Exposition, où il figure act|ieli^Ue' en nous la résumerons dans la revue et nous tres ont été d'excellents collaborateurs, à qui so ; belle place, sera terminée, en ferons un ::rJusernenl à part. nous devons des remerciements. tirage Purrons faire prendre le themin de Llnao nous at„ Aussi, espérer que Notre exposition ne s'est pas bornée à cette pouvons-nous du noble si et énergique i \I:U!ptarive au groupe de le chiffre avant teindrons respectable démonstration des Nous avons peu par figures. y eUr Barrias <j. n * 1.000 adhérents. une carte de colonisation, par oùl'ofl "4'<lat' ajouté — Mesmatérielle du Comité. — Nous n'aurions peut se rendre compte de l'emplacement des 1011 M. Milne-Edwards. '°llrs,s' fiUsjetons maintenant un coup d'œil donc, Messieurs, qu'à nous réjouir de la situa- concessions accordées et des périmètres réserSur lasituation - matérielle de notre société, nous tion de notre des tableaux synoptiques, où les futurs y' 'asi/Uat'0n ces bénéde vés ; en si, regard société, V°ns lipU également d'envisager l'avenir avec fices moraux ou matérielS, nous n'avions mal- émigrants peuvent se rendre compte prompteNotre dans un excellent est budget du r'^nce* , mentde l'œuvte Comité et prendre en résumé à l,' es à une heureusement laquelle perte déplorer adh' le Les adhé-Ions, en effet, ne nous ont pas vous avez été tous, assurément, aussi sensibles tous les renseignements sur Madagascar que si bien que le recensement nous donnons en écrit ou verbalela de détail, ::XCiq d:agees, voulons par Nous nous-mêmes. parler os collègues donne le chiffre net de que de 800 directeur ment, à ceux qui nous le demandent. M. du Milne-Edwards, mort regretté ainsi : 86 membres se décomposent Nous avons aussi établi, dans la case males membre de notre conseil. M. et du Muséum 224 membres sociétaires, l'un de nos plus anciens gache dont nous parlions tout à l'heure, un était rubr" fondateurs, Milne-Edwards adhérents. D'autre part, nous 0S PU il n'avait cessé, malgré les bureau de vente, où l'on peut se procurer touet collaborateurs, ostater que peu de collègues > absorbaient et qui tes les publications officielles de la Colonie, si nobles qui occupations cet exercice : c'est durant sans de ¡'i unrés eISslonné cartes, itinéraires, etc., son journaux, témoigner compter même ont existence, abrégé u tat dont nous devons nous féliciter. bienveillant dévouement. les nôtres, la Revue, le Guide de l'Emigrant et Sta le à notre société plus - Dans une où les différents documents concernant le Comité, à nos ses dernières seanréunions, Il assistait régulièrement \.s,VOlre' de et où entre autres une notice rédigée tout exprès a sa nos de décidé de honorés fort étions nous présence Conseil compléter mv°trp et destinée à être distribuée gratuitement. Des lJllui qdY apporter quelques modifications ses avis pesaient d'un grand poids. de cartes illustrées collections de vues Paru Il a la postales essentielles. en amide un établi, lui en première Comité Le lui ont perd seront mises en vente incessamsomIgne, en y dorénavant les élections nous malgaches que à sa et mémoire, heure du gardera U fi" J*lerp et nous osons même le ment, espérer que proque dorénavant lieu les élections tous les reconnaissance. une plus que mes convaincus, l nauraient profonde fit que nous retirerons de cette vente ne sera heu de chaque année, comme on — Messieurs, °'s&Qsau du Comité. L'Exposition fajj , itis u'à présent. Ces élections an- nous ne saurions achever ce rapport sans vous pas négligeable. ,r"l en inténous avons tout En de très résumé, tenté, jamais que contribution c;el'S ch. fi apporlaien l que ressant mots de la dire quelques en de donner visiteurs une en général, les revanche, l 'inavaient, à l'enseignement ents, avons nous d'apporter essayé mais scrupuleuse instruction pratique à l'administration courte, nos de n Comité' d'embarrasser dUn travail compliqué, sans profit de l'Exposition universelle. L'exiguïté à devenir d'un ceux l'autre, jour peuvent qui, aussi faire de omité a nous ne crédits permis pas notre association. En conséquendes émigrants. le nous mais l'aurions désiré, nous que grand 'lel'aen }ell qui vient d'être proclamé élu de vue commercial, nous avons nous point et Au nos de la mesure forces, dans avons agi onctIons 1903. nous ne dirions rester indiffék jusqu'en pensé que pas en une à installer exposition it\t Pa f) avons surtout tendu à la détaxe des cafés coloniaux rents et nous tirer La d'une visiteurs d'où les propart pratique, propagande, puissent "IIadaaande. avons de d'autres sociétés concert avec agi, n'a d'autre que où, grâce à nos délégués, fit. Notre exposition prétention Ilème, des pouvoirs publics, dans le coloniales, auprès d'autre ». choses d u « de fructueux, ¡Ji¡;" eu le cme,ou, plus grâce a nos e egues, une d'être part etïets les leçon d'une amélioration du sens des sont régime actuelleindustrielles de la s'y régions V ce,telle Ceux d'entre vous, Messieurs, qui ment en D'autre nous examinons tell que manière vigueur. part, de voir Roubaix, Lille, ont Tourcoing, un arrêtés quelle instant, pu ti SUrtout e Ollen, nous a apporté de sé- nous avons réalisé ce programme, en montrant en ce mQment, le projet d'un enseignement pi, Ptt ti trj tirs. Notre secrétaire général s'est au public, par un groupement de figures de cire colonial pratique qui, distribué en quelques substantielles sur du colon, l'hygiène de forêt leçons décor un dans distribuées bois ou de la maladies la botales n'a tropicales, géographie, à eu de à on Madagaspas « comment voyage ttp dans etces différents peine centresprouver de i malgache, la la et zoologie langue malgaches, nique, a qu'il resde visités de porthéorie qui bourjanes une C'est quelles ». car t¡lf' tcespoule donnerait aux futurs émigrants les notions qui dans eux le à l'allure habituelle, pour développe- tent des voyageurs, ti.l d'une;al. êretelle leur sont indispensables. bourdes suivis la sounôtre, qui que le traditionnel «filanjana», Telle est, Messieurs, dans ses grandes lignes, rai !. 'uoe^01-^ , la des commerçants et s'efforce janes de bagages. Un « bcetif-porteur» ferme la marche suivie durant cet exercice, aussi malcase une la s'élève de Plospérité A la économique Q;.'J!}ie, L gauche, la marche. bien que celle que nous nous proposons de a accueillir Général Gallieni le colons des s'apprêtent où l. e * L PVGYagequeM. gache, l'exercice suivre en cours. Vous le réune pendant trouvent se dans le rouennais Plus pays loin, Hvfa'tprérGjemment les voyageurs. nous visons un double but: seconder mulet un voyez, facilité la mission démontable, maison de duction lilleurs SI ulièrement de nos les efforts et être les utiles Ire général. de lit un collègues camp ; K°tt>e crelalre une tente-abri, tout harnaché, Dongdu collaborateurs reGouvernement de la Colonie, en la quelques de sorte, occupons en ce moment même voit, l'émigrant or en tous cas, nous lui en donnons n'a transles sont pas qui ce seulement que lirs unedeux section nantaise, avec gards, non cétait le l'assurance, d'auxiliaires plus fidèles et plus et mais encore, mais à nouveaux, déjà ports Madagascar, fI ¡ e SOCiét. le dévoués Comité. que conditions d équidans quelles s°ciéta lGs' qui sont établis à Nantes; but à atteindre, a un Il nous vêtements y an, Messieurs, il vous avions, quels devra il et de récems'embarquer, Lyon, pement 89 ~'ivp e ordeaux de campe- en souvient, le plaisir de souhaiter la biende voyage, nous et ont objets IîleQtdans promis d'agir spéciaux quels eillentd Huees, venue à M. le Général Gallieni, qui venait de leurs circonscriptions, pour ment, on lui recommande d'emporter.
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débarquer en France, pour y prendre un repos bien gagné et y soutenir les intérêts de la Colonie, dont la prospérité économique dépendait, vous le savez, d'un vote du Parlement. Le Général a eu gain de cause, à la grande satisfaction de tous les amis de la Grande Ile. Il y est aujourd'hui retourné pour en reprendre le Gouvernement; il va y présider aux travaux importants du chemin de fer et y continuer l'œuvre d'organisation qu'il a entreprise, cette œuvre dont la Patrie a le droit d'être fière. Nous ne saurions mieux terminer ce rapport, Messieurs, qu'en vous conviant à vous associer à nous pour adresser à M. le Général Gallieni l'expression de notre patriotique confiance et l'hommage de notre profond dévouement. Les vœux de tout bon Français ne cesseront de l'accompagner, et le Comité se réjouira plus que tous autres de ses nouveaux succès. (Fin). MADAGASCAR au point de vue économique
(suite) K
Cet examen rapide des conditions actuelles de l'agriculture à Madagascar et des moyens employés pour l'améliorer doit être complété par l'étude des débouchés qu'elle présente à l'initiative européenne. Là encore, c'est le relief schématique de l'île qui doit nous servir de guide, en établissant à la fois et les zones de cultures distinctes, et du même coup celles où l'Européen peut travailler. C'est sur les hauts plateaux seulement, dans les climats tempérés où les accès de fièvre pernicieux sont inconnus, que le petit colon peut se livrer aux travaux des champs. Or, les hauts plateaux manqueront de débouchés jusqu'à ce que le chemin de fer soit construit; donc, jusqu'à ce moment là, le petit colon ne peut pas venir faire de culture à Madagascar. On citera l'exemple d'hommes robustes, courageux, qui ont pu, à force de bras, c'est le cas de le dire, se constituer dans le sol de l'Imerina un patrimoine actuellement en voie de prospérité. Mais tous ceux-là, et ils ne sont pas nombreux, étaient habitués au pays - : soldats libérés ou anciens employés de l'administration locale, ils avaient fait ou vu faire des expériences dont ils ont profité. Dernièrement, sur la route de Tananarive, aux environs de Manjakandriana, je voyais marcher devant moi l'un d'eux. Je le hélai: il allait au marché voisin vendre des bestiaux, rayonnant et guilleret. Il était arrivé en 1897, sans argent; pourvu d'un petit emploi près de la forêt, il travailla, étudia les ressources du pays, se mit en relations avec les indigènes. Toutes les facilités lui furent données; il obtint une concession, fit venir sa femme, et, aujourd'hui, la culture et l'élevage, en lui garantissant l'existence, lui donnent encore les moyens d'augmenter son exploitation. « — Vous allez voir le Général avant moi, me disait-il, tout ému; dites-lui — à lui ». Vous marche et bien, grâce que ça ne m'en voudrez pas, mon Général, de vous faire cette commission ici. La sollicitude du Gouvernement de la Colonie a pu ainsi guider et soutenir à travers les difficultés des premiers moments quelques initiatives. Plusieurs militaires libérés ont réussi à s'installer et à mettre en valeur des entrepri(1) Voirle Journal Officieldu 13octobre1900.
ses agricoles dans les différentes provinces des hauts plateaux; mais, je le répète, il faut tenir compte de l'expérience qu'ils avaient acquise pendant leur temps de service, expérience faite sans frais pour eux. C'est évidemment un moyen de colonisation; il épargne les essais coûteux et permet à l'homme de vivre en consacrant tout son pécule à la mise en valeur de la concession. Aussi l'avenir doit de plus en plus développer le nombre de ces colons choisis parmi nos soldats du Corps d'occupation. Les mesures récentes prises, sur l'initiative du Gouverneur Général, par M. le Ministre de la Marine le permettront. Elles assureront à la Colonie le recrutement de forces vitales et d'énergies éprouvées et faciliteront éminemment la colonisation de l'avenir, en préparant celleci dans la période ingrate des débuts, due au manque de moyens de transport. Si les conditions climatériques d'une part, pour les régions basses et économiques, de l'autre, pour les régions hautes, excluent pour le moment la petite colonisation, quelle part doit être faite à la grande, à celle qui dispose de capitaux? Le problème, ici, me semble plus net et offre une solution catégoriquement favorable. --Toute société pourvue des capitaux nécessaires doit réussir et prospérer, si ses affaires sont gérées par un homme au courant du pays, actif et prudent.Il est, toutefois souvent une cause d'arrêt, de gêne dans la marche des affaires coloniales, qu'il est bon de signaler. Dans toute société, le conseil d'administration qui a fait choix de son directeur, qui a confiance dans sa valeur et dans sa probité, doit lui laisser la. plus grande initiative. Ce n'est pas de France qu'on peut mener des il n'est posssible que affaires à Madagascar ; sur place de se rendre compte de l'opportunité des mesures à prendre. Il est évident que la responsabilité du directeur est lourde; mais encore une fois, avant de le nommer, choisissez-le. Avant de lui confier vos pouvoirs, consultez-le; agissez avant de le mettre en route, mais laissez-le agir ensuite comme il le voit et comme il le comprend, sans le fatiguer de cablogrammes, dont le seul résultat est d'embrouiller toujours et de paralyser les affaires. La grande culture doit donc réussir à Madagascar. Dans l'intérieur, les terrains devront être judicieusement choisis, car, ainsi que nous le remarquions, certaines régions sont médiocres. Toutefois, de vastes étendues, bien irriguées, peuvent être cultivées. Le tabac, le coton, le mûrier, le thé, le maïs, les arachides y donnent un rendement sérieux constaté. Le riz, dès que l'exportation en sera possible, pourra être fait dans des conditions avantageuses: enfin, tous les légumes d'Europe poussent sur les hauts plateaux, ainsi que les arbres fruitiers; il en sera de même de plusieurs céréales. Sur les côtes, les zones de culture sont déterminées par le plus ou moins d'éloignement des montagnes par rapport àla mer. Toute la côte Est et la partie nord de la côte ouest se prêtent aux cultures tropicales, alors que le reste de la côte ouest, où les terrains bas s'étendent sur une largeur parfois considérable, où les vallées des fleuves forment de vastes trouées, semble comporter plutôt des exploitations d'élevage. Le cacao, la vanille, le café, le copra ont été
13 sur et sont cultivés essayés partout ;O! Est; les régions de Mananjary, de de Vatomandry, de Tamatave et de V sont en exploitation, ainsi que le SanabJ la face. Nosi-Be et côte qui lui fait * sur la côte Nord-Est de fort belles vaniU® jÊ5) à l'Ouest, des plantations de cocotIrsfool pleine prospérité. Toutes ces plantes partie des cultures riches, mais il existe 00/ des cultures simples qui, entreprises sur^ aux grande échelle, pourraient assurer P(.llc Ie bols de retour un fret important: dsOs par exemple, pousse à l'état sauvage toute l'île. Qu'il me soit permis égalent signaler une plante textile encore 10cOesur qui croît abondamment et sans etl][ti'resot la côte Ouest, facile à décortiquer et dsool fibre est très résistante. Des échantillon , qLlÍ entre les mains de M. le docteur Hec nous fixera prochainement sur sa valeurndent trielle. Que d'autres plantes encore a eo qu'on songe àa elles! ! Puisse ce rapide e s le avoir inspiré à quelques-uns d'entre ,v désir de pousser plus à fond les investi ca)O' et de soumettre à l'administration de la repnie des demandes complémentaires dereo, seignementssur des points spéciauX. v:- il j année, ces demandes sont not-nbreu-', es est régulièrement répondu et plusieurs ,ed'jn' di t réponses sont reproduites, quand il ,s'agI térêt général, dans le Journal Officié Nous abordons maintenant un chapi cial des exploitations agricoles, le pluS inipor ~o" i eyexiste bcetif bœuf celui de Le tant, l'élevage. riWre à Madagascar ; il est la base de la I\olt «e faoif'e des habitants, et autrefois toute fêtedeerreel était le signal d'une hécatombe. La grJJiOoe l'insurrection ont eu pour résultat dedlbre de: le dans une proportion notable rio", bredo de of têtes de bétail existant. La nécessité e'QO^$' rir fit tuer souvent, de part et dal Iles,d? bœuf pour quelques hommes; les rebeeoúer leur côté, ont détruit des troupeaux 5 "'3iO' 00 JI'¡e dans de tomber les pour empêcher 1l'lit salgl Parfois aussi, une fuite précipitée Jalo sentier de bêtes mortes d'épuisement, otreS la lutte lutte finie finie et Aussitôt i ?cle Aussitôt la et ls lessérie anc f 't11estle; de ,¡e(letBe occupés, la Colonie, par une s'est efforcée de revenir d'abord a l.,8 qO, de choses, puis de l'améliorer. C'es aj0sH l'abatage des vaches a été interdit et e f« portation des bœufs reste f,.appép_dl, roi proportionnels, défendue même sur , points. c se faisant de *a^qD La reproduction 8 0 rqLle éÉ>j lière et constante, se faisant de fa e'a]P,at Jnombre de têtes de bétail ira rapid bti cet le augmentant. L'espèce est zte5t trapu dans les régions de l'iterle le il sur plus grand, un peu dégingandé les côte,, Le bœuf sans bosse existe épie"1 do la hauts plateaux et dans région sid-O deet, Il est généralement plus petit que Il servIpe tout temps, le bœuf de Madaga»ca^g6rj i l'alimentation de Maurice, de la fictif) ioo côte la de quelques points de de a , geprép s, dix Les événements depuis qui, M rent et se deroulent dans le lIU. -Ùe J)f""oor donné ou plutôt donneraient a u vu 01 commerciale une importanceconsi .^ral>le"$ jJ Madagascar. Au mois de févrie bœufs pris à Fort-Dauphin,qui revell, lieoie dus à Lourenço-Marquez, à 135 fralleo étaient vendus à bord, sans au
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES 275 francs pièce; soit un bénéfice nt' et sans grands gagné rapidement ïe14qlf pancs, ^es opérations, parsuite des mesures :e, neIbItlves prises dans l'intérêt de la Colonie, être que limitées. Mais il n'en sera peuvent dans l'avenir. L'acheteur de Lou111 e un fermier, dont l'exploitation retjçQar<'uez' kilomètres de la ville, m'avouait auà quelques le 110 bœuf, après quinze jours de repos, 400 francs actuellement. parlui ÉWtait fp*'ndU ne gardait jamais longtemps Otdlt qu'il qui, après quelques semaines, au tieuélllimaux dépérissaient. Or, étant Seuj6 progresser, le développement industriel du 5ue d';;f et, par suite, la consommation dOive fI caIO , aller en augmentant, que dans cette Qt le climat, la mouche et les d p "Afrique font de grands ravages MzoOtl-es fréquentes 1ft'ic.e hetaIl, c'est en dehors du territoire 1Ilaln que les approvisionnements de bes-"tê eront puisés. Madagascar, par sa proxilwt 'ernble indiquée comme réserve. Juste^t n .°0cuPée de ce débouché alors qu'il nitneu Jusqu'à ce jour sur son territoire ni ^'isibles, ni maladies contagieuses W Parl' P~}~-espece bovine, la Colonie a encouragé, l'ocLr^06' 0^6e vastes concessions et des avanvenue sociétés d'élede ce. pTA grandes is'.la USieurs sont en voie d'ilistallation: ilous lis, %,V()Ils a ferme conviction qu'elles réusPulit 181 elles pratiquent un élevage méthodiaélioration de la race existant par irtie t des Ucton de taureaux de races appropriées essaIS constants de sélection judicieuseTout est à faire, il ne faut tsilt Poursuiis. Ellt se le dissimuler; mais les deux éléments du problème existent sur place: hélai, QIOI,D"lui be, t.ail et le pâturage. h chercher à améliorer l'un et tâche facile, que la certitude du détre fUchéreaj singulièrement intéressante. - le mouton, la chèvre, le porc, fuf, dans la Grande Ile. eIstellt partout 1;;nIq,ut e grosse très- abondant sur queue, rtaçmn'a tj8WaifljU* de de l'intérieur, l'intérieur, est très-de abondant sur qualité inféou plutôt son poil est imDe § sa chair est fade; c'est efeîe Industrie" 4, modifier complètement par des r esPècf La croissements. chèvre est de bonne qualité j ^èvre est de bonne qualité; enfin, ~porc est exellent. Les volailles, ^lern le canard etcôte l'oie, l'oie d'Afrique, sont où belles. donne un bénéfice de kellir JOo^Qde loo °nt rares' de chevaux et d'ânes age lè entés, ,,l eiiient aux environs de Taavait été installée à ium. enterie ont été médiocres: Les résultats It), Cesdo" UIS ont confirmé des expéfaites. en Europe et en Afrique. Le ces"ctéjà ^eQt l devoir se pratiquer non Poh^Port-f"1^ des femelles, mais par l'inr des mâles de race pays le veUê, dans aos erlger ce fait en EjkQ lellè.est principe solu,il a e d'en tenip compte, ne seraitPour ne quer des expériences consl rov ce qu'a fait l'administration t 5b a été supprimée, et un e terie créé à sa place a donné déjà étalon s 9i„^•ItatsSkS0a.ucouPplus satisfaisants. TouSIgnalons l'élevnge du cheval ~nous partielle, non généralisée *fe> 11 tandis ative quiel'élevage du bœuf ei,t pra-
Vous le voyez, ce sont des essais, toujours des essais, que la Colonie s'est imposés, dès qu'elle a pu faire acte d'existence. Prohibant par des mesures restrictives le gaspillage de ses ressources naturelles, encourageant par d'autres leur développement, elle a mis ellemême la main à la pâte. Pour l'exploitation forestière, encore plus que pour toute autre, elle a dû se montrer gardienne jalouse du patrimoine pour l'avenir. D'une part, en effet, pour la plantation facile de leur riz, les indigènes avaient pris l'habitude de dévaster des hectares de forêts par l'incendie. D'autre part, pour l'exploitation des arbres, les indigènes et, il faut l'avouer, beaucoup d'Européens abattaient à tort et à travers et sans esprit de suite. Une réglementation, implacable d'abord, a coupé le maldans sa racine; elle est et elle sera modifiée au fur et à mesure des besoins. Les ressources forestières consistent-elles dans les essences rares ou dans les sous-produits? Quels que soient le nombre et la variété, la richesse et le coloris des essences rares dans la forêt malgache, il est doWeuxque nos bois, qui rivalisent en qualité avec ceux dela Guyane et de l'Afrique Occidentale, puissent être une source de revenus importants pour l'exportation. Cela tient à des causes générales, et non particulières. Les bois dits bois des îles ont considérablement diminué de valeur, vous le savez, tant à cause de l'excès de production que de la diminution de consommation. A notre époque, le pitchpin s'est installé partout comme mobilier des classes moyennes ; quant au meuble de luxe, le « modem style » a imaginé l'horrible bois peint, d'un goût déplorable et indigne de notre vieil art décoratif français. N'est-il pas désolant de voir nos musées pleins de richesses artistiques mobilières, que l'étranger vient admirer, et d'emprunter à ce même étranger ses productions baroques, fruit d'une imagination stérile et ignorante? Cette tendance£ eu pour résultat de reléguer au second plan les bois de luxe, que quelques amateurs seulement recherchent encore. Aussi croyonsnous qu'en dehors d'une production restreinte de ces essences, c'est par les sous-produits que la forêt malgache doit occuper le marché. Ils sont nombreux d'ailleurs. Les textiles d'abord, avec Je rafia, qui s'importe actuellement partout, soit sous forme de rabanes, soit comme fibres dans tous les pays vignobles ; ce commerce est en progression constante. Puis les gommes, avec le caoutchouc en première ligne. Les plantes laticifères sont extrêmement nombreuses à Madagascar, soit comme arbres, soit comme lianes. Sur certains points, elles sont encore abondantes ; malheureusement, les saignées faites par les indigènes ont bien souvent tué la plante elle-même. Plusieurs de nos commerçants se sont préoccupés de la replan,tation, et ceux qui ont fait leurs expériences avec des plantes originaires du pays ont été bien avisés. Au lieu, en effet, de chercher à acclimater péniblement des végétaux dont 1RS qualités productives peuvent se modifier dans une terre et avec des conditions climatériques différentes, pourquoi ne pas avoir recours aux espèces locales. Des essais intéressants ont été fait dans ce sens au jardin de Fort-Dauphin. On s'est procuré de la graine d'intisy, ce caoutchouc du sud dont les rameaux ressemblent à des branches de corail vert. On les a
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semées et j'ai vu à mon passage en ce point, au mois de février, des plantes de belle venue. Sur la côte ouest, au nord de Majunga,des boutures de barabanja ont été faites; elles paraissent réussir. Or, vous le savez, la qualité du caoutchouc de Madagascar, débarrassé des impuretés que la négligence ou même l'astuce des indigènes y introduit, a été reconnue de premier ordre. Tenons-nous en donc aux espèces locales. Améliorons-les par une culture rationnelle, mais tâchons avant tout de connaître leurs lois de développement et appliquons-nousà en multiplier les phnts. Avec les caoutchoucs, qui ne comprennent pas moins de vingt espèces, viennent les gommes copals, les résines, telles que le ramy, le dinty, l'harongana, etc., toutes, sauf le ramy, encore inconnues en France, et enfin les matières colorantes que je vous signalais plus haut. Voilà la véritable mine à explorer; elle contient des richesses virtuelles que des recherches patientes et méthodiques mettront au jour. Avec ce rapide coup d'œil sur les produits forestiers, prend fin l'examen des ressources principales de Madagascar. Si les produits existent, encore faut-il avoir le moyen de les exploiter et les débouchés nécessaires à leur embarquement. Il me reste donc à vous parler de la question de la main-d'œuvre, des voies de communication et des ports d'embarquement. La main-d'œuvre, nous venons de le voir pour l'exploitation minière, est un des grands problèmes de la mise en valeur de Madagascar. Il s'accuse par le simple examen d'une carte. Alors, en effet, qu'une agglomération considérable signale les plateaux de l'Imerina et du Betsileo, dans le reste de l'î4e, sauf quelques rares vallées, les villages sont très clairsemés ; sur une population totale de 3.500.000 habitants, l'Imerina et le Betsileo, bien que représentant en superficie à peine le dixième de l'île. contiennent 1.500.000 habitants. Vous voyez d'ici les conséquences aupoint de vue commercial d'abord. Importation inférieure de moitié^à ce qu'elle devrait être, exportation nulle, l'agglomération de population existant loin des côtes et les prix de transport étant considérables. Au point de vue industriel et agricole, mêmes conséquences ; de plus,, les terres de premier ordre sont dans les régions basses,,c'est-à-dire, là où la main-d'œuvre est plus rare. Pourobvier à ce manqué de bras dans certaines régions, frappé aussi des qualités colonisatrices du Hova, le Gouverneur Général a essayé, par des mesures d'encouragement, telles que dispenses d'impôts, concessions de terres, etc., de provoquer vers les régions occupées par nos colons un courant d'émigration. Ce courant, nous n'en doutons pas, sera singulièrement favorisé par la création du chemin de fer. Car, si le Hova, avide de gain, n'hésite pas à le chercher ailleurs, il recule devant l'éloignement qui lui interdit le retour aa moinsunefois parandans la maison ancestrale. Les craintes de la maladie, de la mort loin du tombeau familial, seront atténuées par la possibilité d'un retour rapide. Les mesures prises jusqu'ici ont eu néanmoins un commencement de succès. Toutefois, il en est de la maind'œuvre comme de toutes les questions entre Européens et indigènes. La personnalité de
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son expérience du pays, sa conl'employeur, naissance de la langue déterminent souvent à l'accompagner des gens qui ne marcheraient pas avec d'autres. Que de fois n'avons-nous *pas eu à vaincre, par une persuasion patiente, les résistances d'indigènes qui refusaient un engagement. Et que de fois aussi, en sondant par une série de questions le fonds de ces résistances, n'avons-nous pas entendu des réflexions de ce genre: « Nous irions bien avec lui, Monsieur, mais voyez donc comme il est grave ; il doit avoir bien mauvais caractère, il ne rit jamais ! ». Une bonne plaisanterie a souvent tranché de petites difficultés, en tout pays du monde d'ailleurs, car Cyrano devant Arras ne fait pas marcher autrement ses cadets, à la Porte-Saint-MaFtin du moins. Tout ceci vous explique pourquoi et comment l'administration est obligée de s'immiscer, bien malgré elle souvent, dans les engagements. L'homme est loin d'être parfait et les armes que la législation fait défensives à son profit, il cherche très naturellement à les transformer en offensives. Voilà pourquoi la première réglementation de la maind'œuvre, bien que conçue dans l'esprit le plus libéral, pour l'employeur comme pour l'employé, dut être reprise et revisée à la suite d'abus; quelques employeurs s'estimant bien protégés étaient rapidement devenus protecteurs et protégeaient à leur tour l'employé, moyennant caution bien entendu. Le mal fut coupé net et la nouvelle réglementation assurera davantage les droits respectifs des uns et des autres, en affirmant les devoirs de tous envers la Colonie. Heureusement du reste, les grandes entreprises à préconiser actuellement, telles que l'élevage, n'exigent pas une main-d'œuvre considérable. Une seule exploitation, celle des mines, qui a besoin de milliers de bras, pourrait souffrir de la situation présente, mais il suffirait pour tout changer que le travail en fût rémunérateur. Au point de vue de la colonisation, il n'ya donc pas, du côté de la main-d'oeuvre,Vn danger à combattre par une importation immédiate. Que la Colonie cherche à augmenter, danscertaines zones, la population aborigène par l'introduction de races similaires pouvant faire souche, défricher et cultiver, c'est agir avec prévoyance; elle y a songé, elle s'en occupe. Mais les exploitations existant ont la quantité de main-d'œuvre voulue; la réglementation et l'habitude progressive du travail en amélioreront la qualité. Le danger existerait si les grands travaux d'utilité publique, tels que chemins de fer, ports, etc., devaient être faits exclusivement avec la main-d'œuvre locale, ce qui ne sera pas. Pour mener à bien, en effet, ces grosses entreprises, la Colonie s'est préoccupée de trouver ailleurs les bras qui lui sont nécessaires. Elle a envovésur plusieurs points des missions chargées d'étudier le recrutement des travailleurs. Elle n'hésitera pas à consentir de gros sacrifices pour ce recrutement, car c'est pour elle une question vitale, et, sans toucher à ses forces vives décolonisation, elle assurera ses voies de communications qui lui sont si nécessaires. Madagascar en effet, au lendemain de la conquête, était absolument dépourvue de routes. Péniblement, le Corps expéditionnaire avait
tracé le sentier muletier qui avait permis de concentrer à Andriba les approvisionnements de la colonne légère. En dehors de cette piste, aucune voie praticable n'existait: l'insurrection fit éclater à nouveau cette triste vérité. Que de mal, que de peines ont eu nos malheureux soldats pour ravitailler le réseau des postes, au fur et à mesure que les mailles s'élargissaient et s'éloignaient de Tananarive. Dès l'arrivée du Général Gallieni, tout le monde se mit à l'oeuvre. Jusqu'aux postes les plus reculés, l'élan se communiqua. Lechef avait dit: « Il faut des routes», et partoutil y eut des routes. Certes, elles étaient loin d'être construites suivant les règles de l'art. Des coudes brusques, des montées trop rapides, des remords de tracé, dénotaient l'inexpérience des conducteurs improvisés, mais on pouvait passer partout, les vivres pouvaientaller partout. Je vous avoue que nous autres, vieux Malgaches d'autrefois, si souvent embourbés dans les fondrières d'antan ou chancelants jadis sur les troncs d'arbres jetés par dessus les torrents, nous appréciâmes le changement. Il fallait voir avec quel zèle chacun poussait son tronçon de chemin; il y avait un plaisir touchant à suivre le sergent qui, dans un coin perdu, vous initiait à sa route, vous montrait les talus gazonnés et la bordure garnie de plantations. Remarquable résultat, si l'on songe qu'il fut atteint en 18 mois, en utilisant la force brutale d'une masse qui, fanatisée et armée contre nous la veille, avait besoin, pour être définitivement domptée, de sentir momentanément le joug implacable du travail forcé. En même temps, sous la direction habile du colonel Roques, la route de Tamatave, savamment et solidement établie, se développait, tandis que celle de Majunga était tracée .et terrassée de Tananarive à Maevatanana, grâce à l'entraînante impulsion du colonel Lyautey. Les voiries de Tananarive et des grands centres étaient étudiées; de larges voies aéraient les foyers pestilentiels des anciennes agglomérations; des promenades, des jardins remplaçaient des cloaques; un hôpital malgache était créé à Tananarive, des dispensaires établis partout. Un Insjitut Pasteur fonctionne maintenant, la vaccination se fait régulièrement; une commission d'hygiène opère dans chaque ville; une maternité est en voie d'achèvement dans la capitale. La France ne justifie-t-elle pas sa conquête aux yeux des indigènes, en leur donnant, à larges mains, la civilisation? C'est pour mettre en train de nouveaux travaux et donner l'impulsion décisive à la jeune et déjà vigoureuse colonie, que notre Gouverneur Général repart demain avec ses collaborateurs. Il emporte avec lui, vous le savez, l'outillage économique qu'il avait jugé indispensable à la mise en valeur du sol malgache. Approuvant sa façon de voir, le Gouvernement et les Chambres lui ont accordé les crédits demandés. Le projet comprend en première ligne le chemin de fer; l'étude du pays que nous venons de faire ensemble vous a convaincus de son importance capitale. C'était pour l'intérieur une question de vie ou de mort: la stagnation commerciale et industrielle persistant en dépit de tous les efforts, ou la brusque éxpansion de forces vitales contenues dans un espace trop restreint. Alors que des projets divers s'élaboraient et se discutaient, alors qu'entre gens convaincus
de l'importance du résultat final, dessets se produisaient en faveur de tel ou telJ 'Tananarive attendait impatiemment la tion. Que lui importait le point d'où <j venir la vie, pourvu qu'elle pût venir! Le tracé du colonel Roques, ratifié 1] comité des travaux publics des colonies" adopté. Ce tracé comprend l'établiSi d'une voie ferrée de Tananarive à Anivi à hauteur d'Andovoranto, et de ce poiflL matave l'utilisation des lacs et cours d'eff: longent la côte est par un canal connu" nom des Pangalann. Ce canal, construit par la Société des. sageries Françaises, pourra être établi dflll rive à Mananjary. Il doit rendre à la nÎ tion les plus grands services, car il reheJ estuaires des différents fleuves de la cot tous impraticables du côté de la mer;Il des barres. Lé tronçon Ivondeona-Andoq est actuellement livré au delà de rJ d'Ampanotoa maizina. Les travaux de la voie ferrée vont être mencés; nous pouvons être sûrs qu'ils s activement et rondement menés; je SIII expérience,avant travaillé sous ses ordr89 le colonel ne laisse pas traîner la besogaQ Parmi les autres travaux compris da' projet d'ensemble, figurent égalcTDen deslinés-à faciliter la navigation. Les p01 Madagascar, étant donné le dévelopti considérable des côtes, ne sont pas noOl Cela tient principalement à la configuï de' l'île. La côte est reçoit directement la du large; elle remue et bouleverse les d'alluvion qui forment le rivage, déplaç estuaires des rivières, creusant des ]a formant partout sur le littoral même uOEt infranchissable, et, au large, un ressac ql1: en danger les bateaux à l'ancre. Il ene sur la côte d'Afrique, en dehors de la ZO tégée par l'île de Madagascar, à Dura01 Londonet Port-Elisabeth, où le roulis eu est insupportable. La côte ouest, au co, sur laquelle les terrains d'alluvion, al sans cesse des apports arrêtés par les J| viers, s'étendent sur une largeur par sidérable, manque de fonds et les bateattl obligés de mouiller à 2 et 3 milles de jj Les deux côtes, par suite, sont plutôt }11.! lières; toutefois, il y existe desabris. MB et de de Tamatave, ports Diego-Suarez junga, ménagés, soit par la configura t^jl littoral, soit par les bancs de coraux, PS moyennant quelques travaux, offrir, aU paquebots et aux navires de guerre, "J lents refuges. Pour le moyen cabotage, mar au nord-est, Ambavatobe au Dr. Tulear au sud-ouest, Fort-Dauphin au assurent aux bateaux des abris convB Mentionnons encore la bonne rade <~ Faire sur tous ces points les traV. pontements, de balisage, de protectLO mettre des phares et *a! creusement; partout où la sûreté de la navigati^faS assurer enfin les communications i ques entre ces différents points et 1 &nJi tel est le projet d'emploides crédits dBJB en sus de ceux du chemin de fer. Quand ce programme sera réalise 0 en voie d'achèvement, une partie du ÛM de la colonisation sera résolue, et le Ion pourra venir dans les régions
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES Plusieurs tournées d'inspection ont été effectuées au cours de cette période, dans le secteur d'Ankarafa et dans celui d'Andranosamonta. Partout, le pays est calme, la sécurité complèle. Les populations font preuve, en général, d'un excellent esprit et s'adonnent presque exclusivement aux travaux agricoles. La construction de tous les postes optiques vient d'être achevée ; Analalava se trouve ainsi en communication avec Marovoay. Cercle-annexe de Mandritsara. — La situation générale est sans changement appréciable. Les travaux télégraphiques de la ligne Tananarive-Diego-Suarez sont poussés avec une grande activité. La canalisation en vue de l'assainissement de Befandriana est commencée. Le pont construitsurla rivière l'Amboaboa, àMarotandrano, a été inauguré le 17 août. Cet ouvrage d'art, construit par les seins du garde principal de milice Bartholomei, se compose de deux culées et d'une pile; les portees ont, l'une 13®,l'autre 3m20 ; la largeur du pont est de 3 mètres. Des constructions analogues sont en cours d'exécution sur le Mangaharara, la Sofia et la Simboa. Le commandant du cercle a fait une tournée de dix jours dans les régions sud-ouest, sud et sud-est de Mandritsara, visitant en particulier les villages de la haute vallée de la Mananara. La tranquillité y règne partout, et les cultures prennent de jour en jour une plus grande extension. — Terre. Cercle-annexe de la Grande nt. rer cet avenir et en hâter l'épanouis- Aucun incident à signaler dans cette région. M. le capitaine Arnault a pris le commande""--"(Fin ). ment de cette circonscription, en remplacement de M. le capitaine Laverdure, qui s'est embarqué à Nosi-Be, le 3 août, à destination de T £ ftftlT(JÏRES MILITAIRES France. La mission optique dont était chargé M. le Cercle d'Analalava capitaine d'artillerie Schultz est terminée. Deux M,le et d'Amétablis sont de Beramanja près postes h de bataillon com- batoarangana. Le premier se relie à Nosi-Be, Lecreux, a.Qda Cef le cercle d'Analalava, conmiuJ^Ueu qui communique lui-même avec celuid'Andrala établie sur sera suivants d'Ambato la liaison nosamonta ; Ie^se^nements et ^on Politique de sa circonscription par le* soins du commandant du cercle, soit Ztillexes de Mandritsara et de la avec Nosi-Be, soit avec Beramanga. Se le mois d'août. de l'école officielle d'AmLa construction C e-lerre pendant ti » Analalava. de — il en est très bato se -4-lialalava. activement ; La situation poursuit politiqueet e rOUtees Plus satisfaisantes. Les travaux. même des bâtiments de l'infirmerie de gar! r°lUe °l benl une grande partie de la nison. Ut^ation• Ce^e~clse rend, d'ailleurs, sur les. cliho^^rs Sails aucune difficulté. La percepts sans,s'effectue normalement. 101) des: aucunedifficulté. La percepCIVILS TERRITOIRES nilJgl'é faites en de recommandations QIlt reeokabary, les incendies de brousse de Maroantsetra sur plusieurs points. Pour Province recoia ?lenc® 'Ifchr°UssaiieiqU,elques arpents de rizières, les restée stationnaire est situation de mettre le feu à La générale etUle un. [le crdigile-nt pas d'août. mois et le ils sont indifférents trop pendant touteuneplaine, exest des toujours indigènes les L'état incendies d'esprit empècher Il' Ils itll euxpoul' n'a eu qu'à locale l'administration et de cellent se propager au loin; qu'ilsallumentaisi avec de et facilité la de la rapidité de bois louer se qui ipf,.1uel(lues bouquets lt}êurrüielH à Mandria à la la transporté et souvent population dévastation, laquelle tjp ^lïSter e les vina^es. C'est ainsi que les bourgs tsara le matériel télégraphique destiné à relier cet empressement avec Tananarive ; dans la ville cette d'Ambodisakoana, région Par et es iiioV?. ete Antsohihy complètement détruits est d'autant plus méritoire que les indigènes étaient occupés au repiquage du ri7., opération main-d'œuvre importante, une ont été nécessite donnés rigoureux qui S °i'dres t*es hn Betsimisaraka v cet manière d'une ;1at et de les déet générale, choses, a que, 11Cttre ~k4 marune 1,', S antipathie traduits deet Tsimihety professent impitoyablement tri serotIt h i4 uats uunaUx quée pour le,métier de bourjane.
SO\)laleaux travailler et gagner facilement eXIstence. pas voulu encombrer et allonger entore e'ai cette conversation en vous donnant les rens sur les concessions, les forrenseignellients à remplir pour leur obtention, les Passa les et tant d'autres. Tous eeux I:)\:s, ces transports détails intéresseront pourront ceuxque au Comité de Madagascar, dont lerec rs le présid M. Charles Roux, à côté de nous sur cett Strade, est le vaillant défenseur des à Marseille et à Paris. Grâce rnlgaches intérêts SOI)perseverante initiative et à l'activité de sonerétaire général, M. Delhorbe, le Comité a pris depuis trois ans une imPorta'\dagascar Gou\,neecOloniale effective et pratique. Notre Général a voulu reconnaître ces elforlerneur en le transformant en bureau de coloniSilis en lionIide rapport direct avec l'administraa Colonie. C'est donc à cette source PUre pure s°1. t'ans 'a Revue de Madagascai-, la Madagascar, qui ~soit dans les auspices du Comité, soit dans ell buSOus l'eaux, ou ceux de ses sous-comités, que OUM v°Usp0Urreztrouver tous les renseignements lionsO, eraient utiles, ainsi que les publicala Colonie. lf, hClellesde les faits et les arguments que je 'Iens d vous citer vous avoir attaches un Peu Ple "S à IlsSul encOre la cause malgache. Puissentavoir convaincus : rOulv est un pays d'avenir; 20Qlie Madagascar ^4Qul es eliorts de tous les services miliChlts de la Colonie ont tendu, soiiel • enttf roupcst vers le but que leur indiquait
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Le dernier recensement de la population a donné les chiffres suivants: Hommes..,. 9.699 Femmes. 10.197 6.604 Garçons. , Filles. , 5.261 soit un total de 31.761 habitants. L'autorité administrative a fait procéder, pendant le mois d'août, à plusieurs reconnaissances dans la région comprise entre Maroantsetra et la limite de la province vers Antalaha, en vue de rechercher un tracé susceptible de fournir une piste praticable auxfilanjana, pour le passage de la ligne télégraphique. Les travaux publics se poursuivent activement, le poste de la douane vient d'être achevé et l'on a commencé la construction de l'immeuble destiné à la compagnie de milice. L'état sanitaire est satisfaisant; toutefois, la fraîcheur qui règne en cette saison a occasionné, surtout chez les indigènes, un grand nombre d'affections 'grippales, dont quelques-unes ont déterminé la mort. Le médecin hova Ravalinera a fait des tournées de vaccination dans toute la province, mais jusqu'à présent les résultats obtenus ont été mediocres ; sur 151 indigènes vaccinés, 37 seulement l'ont été avec succès. AVIS Le service des travaux publics du cercle de Tulear désire traiter de gré à gré avecun entrepreneur pour la construction d'un bâtiment en bois, pierre et briques, destiné aux bureaux des services civils de Tulear. Le cahier des charges pourra être consulté à Tananarive, au 1er bureau du Gouvernement Général, à Tamatave et à Majunga, dans les bureaux des administrateurs chefs de ces provinces. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ — EGALITÉ— FRATERNITÉ COLONIE
DE
MADAGASCAR
DESTRAYÀtll PUBLICS DIRECTION Fourniture de 2.400 tonnes de chaux hydraulique nécessaires pour la construction du chemin de fer d'Anivorano au Mangoro. Adjudication en deux lots à Tananarive, dans les bureaux de la direction des travaux publics, à 9 heures du matin, le 22 octobre 1900. Le 22 octobre 1900, il sera procédé, en séance publique, aux heure et endroit ci-dessus, par la commission qui sera nommée à cet effet: A l'adjudication en deux lots égaux, ail rabais, et sur soumissions cachetees, de la fourniture de 2.400 tonnes de chaux hydraulique nécessaires pour la construction du chemin de fer d'Anivorano au Mangoro. Conditions principales de l'adjudication Nul ne pourra être admis à prendre part à l'adjudication, s'il n'est Français et s'il n'a été spécialement autorisé par le directeur des travaux publics. Les concurrents devront, en conséquence, adresser une demande au directeur des trav
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vaux publics à Tananarive, à qui elle devra parvenir dix jours au moins avant l'adjudication. Chaque concurrent devra joindre à sa demande: 1° Une pièce constatant sa qualité de Français; 2° Une patente de l'année courante; 3° Un certificat constatant que sa iparque est agréée par une administration de l'Etat ou par la ville de Paris. Le directeur des travaux publics fera connaître sa décision aux concurrents avant l'adjudication, sans être tenu d'indiquer le motif de l'admission ou du rejet. Soumissions Les soumissions peuvent être: 1° Adressées par lettres recommandées au président du bureau d'adjudication, de manière à lui parvenir au plus tard la veille de l'adj udication ; 2° Remises par les soumissionnaires ou leurs séance sur le en bureau, publireprésentants que, à l'heure fixée pour l'adjudication. Les enveloppes devront porter la suscription: Adjudication du 22 octobre1900. Fourniture de chaux hydraulique. 1" lot ou 28 lot. Chacu n des concurrents annexera à sa soumission: 1° L'autorisation de concourir délivrée par le directeur des travaux publics; 2° Un récépissé constatant le versement à titre de cautionnement provisoire d'une somme de mille francs pour chacun des deux lots. La soumission indiquera le lieu de paiement choisi par le soumissionnaire. [Ce choix ne porter que sur l'une des caisses étapourradans la Colonie]. lies Lorsque l'adjudication aura été approuvée par le Gouverneur Général, les adjudicataires devront convertir leurs cautionnements provisoires en cautionnements définitifs de cinq mille francs pour chacun des deux lots. Communication des pièces aux entrepreneurs Les pièces du marché seront communiquées aux entrepreneurs tous les jours, excepte les dimanches et jours fériés: Dans les bureaux du directeur des travaux heures h11 8 heures de de Madagascar, publics du matin, et de 2 heures 1/2 à 5 heures 1/2 du soir. A Tamatave et à Majunga, aux mêmes heures, et dans les bureaux des chefs du service des travaux publics dans ces deux places. A Arivorano, aux mêmes heures et dans les bureaux de la chefferie du chemin de fer. Modèle de soumission Soumission 1er lot ou 2e lot Je soussigné [nom, prénoms]., demeurant me soumets et m'engage envers à le Gouverneur Général de Madagascar et Déà la de nom au Colonie, agissant pendances, fournir et à livrer à mes risques et périls, dans les magasins du service des travaux publics, à Andovoranto, dans les délais et conditions déterminés par le cahier des conditions particulières, approuvé, le 17 septembre 1900, par le Gouverneur Général, la quantité de 1.200 tonnes de chaux hydraulique, fourniture faisant de l'objet du premier lot [ou du deuxième lot] francs de. le prix moyennant l'adjudication, la tonne [poids net]. .centimes Le paiement de mes livraisons aura lieu a.. '* La chaux proviendra de l'usine de.et la marque suivante: [indiquer portera la marque]. le Fait à. [Signature ].
AVIS Le capitaine chef du génie de Tananarive demande dix charpentiers ou menuisiers indigènes pour aller travailler à Beforona; douze pour Fianarantsoa et six pour les chantiers de l'hôpital de Soavinandriana. Les candidats sont invités à se présenter à la chefferie du génie (Ambatomiangara) tous les jours, de 7 heures à 11 heures et de 1 heure à 5 heures et demie, saufle dimanche, pour soumettre leurs références et faire arrêter leurs conditions d'engagement. Le salaire journalier sera de 2 à 5 francs, suivant les aptitudes professionnelles, pour ceux qui désirent aller à Beforona. MM. les entrepreneurs qui pourraient fournir tout ou partie de cette main-d'œuvre peuvent présenter au chef du génie leurs propositions par écrit. Le capitaine chef du génie de Tananarive demande cinquante maçons, dont deux maltres-maçons indigènes, pour aller travailler à Fianarantsoa. Les candidats sont invités à se présenter à la chefferie du génie (Ambatomiangaral tous les jours, de 7 heures à 11 heures et de 1 heure à 5 heures et demie, sauf le dimanche, pour soumettre leurs références et faire arrêter leurs conditions d'engagement. MM.les entrepreneurs qui pourraient fournir tout ou partie de cette main-d'œuvre peuvent présenter au chef du génie leurs propositions par écrit.
N*1465 RÉQUISITION Suivant réquisition du 16 mai 1300.M. Garnlro' Mouton,administrateur de 3*classe, chef delaor vince de Betafo, agissant au nom et pour leocCO te de l'Etat français, domiciliéà Betafo,a taife, dé l'immatriculation, en qualité de roriétt're' d'une propriété à laquelle il a déclaré voulojj_jSjii ais~ f ner le nom de dctoux, consistant en une d'habitation située à Retafo. Qoi. Cette propriété, occupant une superficie de xante centiares, est limitée: Au Nord, par la maison des passagers; un A l'Est, par la résidence de Betafo; t Au Sud, par un terrain appartenant à l'Etipe' se rendre de la rue du Cap pourà la passage résidence et par une case ap Hnnschoète tenant au nommé Ratsimba: ëte. A l'Ouest, par la rue du Capitaine-Honsc. fl"sje. Le requérant déclare qu'à sa conn al real sur la dite aucune il n'existe, propriété, r-liargegi aucun droit réel immobilier actuel ouénreli tu Le boriiige provisoire a été fixé par .goo,*' du service topographique au 10 décembre heures du matin. ncièrt' f 0 la Le Conservateurde propriété LOUSSERT' N*1465 FANGATAHANA
Noho ny fangatahana tamin' ny 16 ma* Garnier-Mouton, admjnistrateur de 3 n a. chef de la province de Betafo, manao jA Fanjakana frantsav, monina ao Betafo, !lltO;a,fs ny anoratana amin' ny Rejistry ny F:anJaktar;IG) izay na izy no tompon' ny fananana tanyDevonS, 111 N1. MADAGASCAR ET DÉPENDANCES sy tiany nomena anarana hoe: no iray fitoerana, ao ce dia Betafo. misy enim-polo Izany tany izany CURATELLE ny haben} ary izao no laritra aminy :: ße' dia ny tranom-bahiny Avaratra," Nv aO aux successions et biens vacants 1YyAtsinanana, dia ny trano la résidence I tafo ; )~ Atsimo,'dia nv tanim-panjakanasynVlMft! Ny AVIS avy'ao amin' ny lalanarue du Capitaine HO"f-srh^; mankamin' nv résidence arv nv tranon-dtv - jta1" du rue dia lalana Ny Andrelana, ny G' Le receveur de l'enregistrement et des Honschoëte. fallalS, domaines p. i., curateuraux successionset biens ny manambara, fa araka dia Ny mangataka vacants, informe les intéressés qu'il a appré- tarany ny amin' izany tany voalaza 'zaIl-' hendé comme vacantes les succession des misv"nataoanto-javatr'"olona, ajj;o'° , ary tsy ho anao* avy-rllikltj sieurs: kafa, na ankehitrinyna amin' ny 1° Hascouëtt, surveillant de la route de Ny andro hamaritana io tany 10dia efa du service topographique aoIXI' M. Ie chef décédé à Maevatanana. Majunga, 10décembre 1900,amin'ny S famantaranaO 2° Reed, surveillant de la route de Majun- rama. t*"' f"' décédé le à ga, 18juillet 1900. Maevatanana. Ny Mpitahiryny amin'ny fananao; 30 Privât, employé à la Cie Coloniale et des mines d'or de Suberbieville et de la côte ouest lousse^ de Madagascar, décédé à Maevatanana. 4° Le Potonnec, surveillant de la route de RÉQUISITION N- 1466 Majunga, décédé le 15 septembre, au camp ———— ——————— d'Antatatze. Les créanciers de ces successions sont priés Suivant réquisition du 16 mai 1900m f)!'~ àe 3 de déposer au bureau du curateur leurs titres Mouton,administrateur de classe, eb è f vince de Betafo, agissant au nom et pour def%lt et factures. d Il de domicilié à l'Etat Betafo. a français, e le 24 Majunga, Septembre 1900. l'immatriculation,en qualité de propriété Le Curateur p. i., propriétéTiiia à laquelle ilconsistant a déclaréenvouloir nom de Vahiny, u DESCOTTES. servant de logement pour les passagers, j ~ep, à ne, terrain planté d'arbres, situés Betai"Cette propriété, occupant une supertic Le receveur de l'enregistrement et des do- ares cinquante centiares, est limitée: Au Nord, par la rue du Lieutenant-De) maines, curateur aux successions et biens J A l'Est, par la résidence de Betafo; vacants, informe les intéressés qu'il a appréAu Sud, par une maison d'habitation aPPllrttO hendé comme vacante la succession de Gaschy il àl'Etat; tJoéltê Joséphine, en religion Sœur Marie-Joseph de larue du Capitaine-THIon A l'Ouest, par le 3 décédé à Taoctobre 1900, Ste-Veronique, Le requérant déclare qu'à sa conn sanj: matave. n'existe, sur la dite propriété, aucuneèbarg, Les créanciers de cette succession sont priés aucun droit réel immobilieractuel ou ev |e ) de déposer au bureau du curateur leurs titres Le bornage provisoire a été fixé Par jf"'v du service topographiqueau 12décernehje et factures. Tamatave, le 6 Octobre 1900. heures du matin. Le Curateur, de la proptlé 1 Le Conservateur LOUSSER LOTA.
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dame Ranero.domiciliéà Tananarive, quartier Fi- nanarivo, faritanin' Ambatonakaôga, làlana rue dirina, lieu dit Ampamaho,a demandél'immatricu- Amiral-Pierre, depropriétaire, d'une propriété dia misy tokony ho telo aressy tamin'ny 16 mai i900, M. lation. en qualité Izany tany.izany T'/an?ata^ana a déclaré vouloir donner le nom de dimampolocentiares ny habeny; ary izaono tarftra de 3* classe, chef à laquelle il Ia de Betafo,manao ho an' ny Fanja- itsinjony, consistant en habitations, ruines et ter- aminy: 0'8 Mouton,administrateur monina ao Betafo,nangatakanv ano- rains de culture situés à Ankadmdratombn.comdia ny lalana rue AmiralPierre; Ny Avaratra, ;rata.nilralltayt ny Rejistry nyFanjakana, fa,izy no mune de Tananarive, arrondissement de Mahazo- Ny Atsinanana, dia ny tanin-dRandriainiary; a' iNy Atsimo, dia ny tanin-dRatsimiaha sv Raini, "IllY tany izay nambaranv sy tiany nomena arivo. :"Oe: une superficie de deux jaona; Cette occupant propriété, misv tranom-bahinv, lakozy, v®hll*y. azo ao Betafo. censoixante-douze hectares ares quatre-vingt Ny Andrefana, dia nv tanin-dRafotsiraivo. , : environ, est limitée tanyvavaoly fa arakanv fahafanNymangataka manambara, þ)loyta.n. lzany dia misy fìto ares sy dimam- tiares à l'Est, par le lac de Mandroseza ; Au Nordet izao no ny tarany nyamin' fananana habeny; ary izany voafaza faritrll tany ilIninyç,entlares route de Tananarive la AuSud et à l'Ouest,par dia tsy misy natao anto-javatr'olona, arv tsyizany, anales de Rainitala et et dia ny làlana rue du Lieutenant-De- allant a Alasora nan olon-kata, na ankehitriny na amin' nvlio avy. propriétés Nyavaratra, Rakotomanga. Nyandro hamaritanaio tany io dia efa naraikitr' i déclare sa connaissance il Le M. Ie chef du service topographique amin' nv 4 qu'à requérant dia résidence ao Betafo; ny AtSinanana tranom ladite ditepropriété, aucune charge ni janvier 1901, amiu' ny 8 famataranandro maraisur n'existe, la pro Ny f AtsirniV di nv panjakanaifpetrahana; aucun droit réel immobilieractuel ~irer actuel ou éventuel. éven"tuel. na. Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef amin'ny fanananatany, NyMpitahiry ny y e e. du service topographiqueau 4 février 1901,à 10 fa araka fahafanmallambara, ny LOUSSERT. Ito angat heures du matin. voalata izanYtdmtsy ml .llatiloar!l11DlanytallY Le Conservateur dela propriétéfoncière, olona, ary tsy ananan' ûlon-kafa, natao anton-javatr' RÉQUISITION N" 1471 naankehitrinyna amin nv ho avv. LOUSSERT. io"dia efa naraikitr' iotany r' Ie chpfhamaritna Suivant du4 service amin1 réquisition octobre1900,M. Bermorit topographique, efdu mbre maEdouard,colon, célibataire,domiciliéà Tananarive-, décembre P&a. 1900,amill' ny 8famantaranandro ny12 FANGATAHANA N8 1468 quartier Ampandrana,a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laN: Mpitahirynyamin'nyfanananatany, | Noho ny fangatahana tamm' ny 29 septembre quelle il a déclaré vouloir donner le nom de MaiLOUSSERT. 1900,Ratsimamanga Georges,tompon-tany, vadin- son rong©,consistanten une maison principale, dRanoro, mffninaaq Antananarivo, faritanin' i Fi- deuxcases, dépendanceset cour situées à Tanana1LOUSSERT. atao hoe, Ampamaho, nangataka ny ano- rive, quartier Ampandrana. dirana, KÊQU1SITION N»1467 ratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no Cette une de dix occupant propriété, superficie sy tiany nomena ares environ, est limitée tompon' ny tany IzaYRambarany : mai M. Garnier1900, filoeranarava anarana hoe: itsinjony. misy trano ^Vc(nfLequisition du16 Au Nord, par la'propriété de Ravesalama; de 3* de la chef classe, c ommune ao ?utnn drntnistrateur Ankadindratombo, sy tany fambo'ena, A la de Raboto t'Est, ; par propriété l'iettlfo, au nom et le de POVInt i Mahazoarivo. agissant pour de Tananarive, arrondissement-n* e Au Sud, parles propriétés de M. Cotte, de Raà a dia misytokony ho roa hectares zafyet des jardins; iJJPtedpl'D» français, domicilié Betafo, tany izany Izany ~mandé l'immatriculation,en qualité de proprié- sy roa amby fito-poloaresary vaIn-polo centiares A l'Ouest,par des jardins appartenant à divers. à laquelle il a déclaré vouloir ny habeny ; ary izaono faritra arniny: le om de Trano Le déclare sa il connaissance requérant qu'à ~nner Fianarana, consistant Atsinanana,dia ny farihln' i Sexiste, sur !a dite propriété, aucune charge ni Ny Avaratra s y ny s à. aueun droit réel immobilier actuel ou éventuel. t rnBetafo servant d'école et dépendances Mandroseza; Atsimosy ny Andrefana,dia ny làlana avv Ny Le a été fixé M. le chef bornage provisoire par une superficie de ao Antananarivomankany Vlasora sy ny tanin- du service occupant au 10 à S cettepropriété, 1901, janvier topographique 1erNord lne propriété troiscentiares. est limitée; dRainita.a Rakotomanga. du matin. heures arv la rue du ; araka nv fahafanfa Lieutenant-Dejoux manambara, R~st mangataka Ny LeConservateur dela propriétéfoncière la propriété du sous-gouverneur tarany ny amin' izany fananana tanyvoalaza izany, B-l'EstV» anaLOUSSERT. ilS/fa, natao ary tsy anto-javatr" olona, diatsyniisy rlu Sergent-Devoux ; nan' olon-kafa, na ankehitrinyna amin"ny ho avy. r ''Ou~srar la rue rue etla résidencede Betafo. naraldia efa io andro hamaritana io, & tany Ny M.Ie chef du service N*1471 FANGATAHANA déclare qu'à sa connaissance il kitri amin' ny 'SIerequéra sUr? +jPe topographique, aucune ni dite propriété, charge 4 février 1901, amici'ny 10 tamantaranandro mat. r~qr l a Noho ny fangatahana tamin' ny 4 octobre 1900, bOrnr el immobilieractuel ou éventuel. rama. fixé par M. le chef. amin'ny fanananatany, M. BermontEdouard, colon, tsy ;manam-bady,morViceareprovisoire aauété n y NyMpitahiry faritanin' nani4 novembre 1900,à 8 ao nina Antananarivo, Ampandrana, du OPgraphique LOUSSERT. , matin gataka nyanoratana amin' ny Rejistry nv Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany sy Conservateur dela propriétéfoncière, 1 1 ! nomena anarana hoe: Maison rouge, misy tiany N*1470 LOUSSERT. i trano irav fitoerana,trano roa.hafa koa sy ny momRÉQUISITION --f Da azy ary tokotanv, ao Antananarivo, faritanin' M.Lucien Ampandrana. du 3 octobre 1900, Suivant réquisition FANGATAHANA N*1467 i Frapart, représentant de commerce, célibataire, Izany tany izany dia misy tokony ho: foloares ny à Tananarive,rue Amiral Pierre,N-16 bis, ny habenv izao no faritra aminy domicilié ; ary tamin' 16 mai 1900, a demandé l'immatriculation,en qualité de prony iltnìl .ranatahana, dia ny tanin-dRavesalama; Avaratra. "Nv 3* administrateur de classe KMeI r -Moqton il a déclaré à tanin-Raboto; d'une dia laquelle NT propriété Atsinanana, nv priétaire, manao ho an' Betafo, ny vouloir donner le nom de Mon-Tenf-Teuf,conna ir nlnce taiiin' i M. Cotte,Razafysy ny dia Atsimo, ny Ny tsay monina ao Betafo, nangataka sistant en une maison autre ~njakana fran maison, aridaina; principale, fa ny Rejistry j» Fanjakana, no et cour situees à Tananarive,quartier dia ny tanimbolin'olona. Andrefana, dépendances Ny BI ^tanaa a, mm.y nv ny tany iZ3Ynambaranv sy tiany Ambatonakanga,rue Amiral-Pierre. Fh 0 tom manambara, fa araka ny fahafanmangataka Ny ~mena anaranahoe: TrÀno ftanarnma, misy de trois une voalazaizany, Cette amin' superficie occupant lananana izany tany propriété, ny taranv momba ao Be: Trano Flanarana,ny azy, misy : dia tsv misy natao anto.javatr'olona ary tsy ananan ares quarante-cinq centiares environ, est limitée 6|.1 tran non nanaranasy olon-kafa, na ankehitriny naamm' ny'ho avy. dia misy efatraares sy telo AuNord, parlala rue Amiral-Pierre; i de io naraikitr* io diaefa Randriamiary; andro A hamaritana tariy l'Est, propriété par Ny res JZany et de Ratsimiaha 10 amin' les du service M. chef Ie ny Sud, propriétés topographique par varatra"día ; try izao nofaritra ammy : Au maraina. 8 famantaranandro amin' ny janvier 1 901, Ramijaona; de Rafotsiraivo. Al'Ouest, propriété par l a X; ra, dJa diany amin' fananana tany, sousMpilahiry n y ny Ny ny lalana tanin-dRasolomona rue du Lieutenant il sa connaissance déclare ,' qu'à Le requérant neana, tSint'ÒLOUSSERT. aucune charge ni d' la dite sur propriété, n'existe, Atsimo,dia lalàna rue duSergent-Devoux; aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. fixé par M. le chef Andrefana,dia ny lalàna sy ny résidence 1412 Le bornage provisoire a été RÉQUISITION N" a 8 au 4 janvier 1901, du service topographique YnYania..amanambara, fa araka ny fahafan- heuresdu matin. 22 dame du i900. Suivant septembre réquisition d fa tsy voalazaizany, misy KiuK~javat^'7 tanY la propriétéfoncière, Ramiadana,propriétaire, épousede Randri;:¡tilavo. de Conservateur Le ak~toí~ travatr'olona,arytsy ananan'olpn-kafa, domiciliéeà. Borboana, secteur d'IIafy, a demandé LOUSSERT. BiSKannio ^'hn/y Jnfaamin'nv ho avv. l'immatriculation,en qualité de propriétaire. d'une io tany io dia efa naraikitr' i à laquelle elle a déclaré vouloir donner amln 14 propriété DmP skJducP?ritaila ny topographique vice ,amin' le nom de i/iimon, consistant en rizièressituées FANGATAHANA N° 147ft , ny 8 famantaranandro masecteur d'Ambohitrimanjaka, province Mahity, M . à deTanaMrive. octobre 3 1900, fananana tamin' tany, ny Ny Mpitahiry ny amin'ny Nohonvfangatahana un superficie de deux Cette occupant tsymanampropriété, masoivoho, mplvarotra, LOUSSERT. LOUSSERT. 1 urienFrapart,ao Antananarivo, laiaoarue Amiral- hectaressoixante-seize ares trente 'centiares et monina badv. divisée en deux parcelles, est limitée: anoratana ny 16 ny N* his,nangataka amin Piprre no tompon ny tany V Parcelle: Réquisition N" i468 izy nv Fanjakana, fa -' Rejistry anarana hoe: t ré t'. nomena tiany izav nambaranv sy trano fitoerana iray, trano AuNord, par les rizières de Ravero ; 29 septembre 1900, Ra- lIon-Teut-Teal, misy A l'Est, par des rizières appartenant à divers; ao AntaFenl gé P eorges, du momba azy ary tokotony; propriétaire, époux de la hafa koa sy ny 1 t r
FANGATAHANA No 1466
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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
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Au Sud, par les rizières de Ravero; A l'Ouest,par une digue; fl" Parcelle: , Au Nord, par des rizières appartenant à divers; A l'Est, par une digue : Au Sud et à l'Ouest, par des rizières appartenant à divers. La requérante déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M.le chef du service topographique au 5 février 1U01,à 10 heures du matin. LeConservateur de la propriétéfoncière, LOUSSERT. I
N° 1412 FANGATAHANA
Noho ny fangitahana tamin'"ny 22 septembre i900, Ramiadana, tompon-tany, vadin-dRandriantsilavo, monina aoBorboana. faritanin'Ilafy, nangataka nyanoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: i/union, misy tanimbary, ao Mahitsy, faritanin' Ambohitrimanjaka, province-^ Antananarivo. Izany tany izany dia misy roa hectares sy enina amby fito-polo ares ary telo-polocentiares ny habeny ka mizara roa toerana ; ary Izaono mamaritra azy Voalohany: Ny Avaratra, dia ny tanimbarin-dRavero; Ny Atsinanana,dia ny tanimbarin' olona ; ; Ny Atsimo, dia ny tanimbarin-dRavero Ny Andrefana, dia ny fefiloha. Faharoa: ; Nv Avaratra, dia ny tanimbarin' olona , ; Nv Atsinanana, dia ny fefilohadia ny tanimbarin' Ny Atsimo sy ny Andrefana, otona. ny fahafanNy mangataka manambara, fa araka dia misy tarany ny amin'izanytany voalazaizany, tsyolonnatao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' kafa, Ba ankehitriny na amin' ny ho avy. naraikitr' i Nv andro hamaritana io tany io dia efaamin' M. le chef du service topographique ny 5 maraina. février i90i, amin' ny 8 famantaranandro NyMpitahirynyamin' ny fanananatany, LOUSSERT. N* 339 RÉQUISITION Suivant réquisition du 16 septembre iOOO,M. Renaud Léonce, receveur des domaines p. i., agissant au nom et pour le compte de l'Etat afrandeçais, domicilié à Mananjary,en ses:nureaux, mandé l'immatriculation,en qualité de propriétaire, vouloir d'une propriété à laquelle il a déclaré donner le nom de peiit-poueet, consistant en terrain à bâtir, situé à Mananjary. Cette propriété, occupant une superficie de un are soixante-quatre centiares, est limitée: Au Nord, par une rue sans nom; A l'Est, par la concession accordée aux Com; ptoirs Lyonnaisde Madagascar Au Sud, par la propriété dite: la Louise, à M. Énouf ; A l'Ouest, par une propriété , occupée par M. Barraut et dépendant de la concession Pottier. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'exister sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel, autres que ceux résultant d'un titre provisoire en vue d'une concession à titre onéreux accordée à M. Etard, colon, demeurant a Mananjary. M. le chef Le bornage provisoire a été tixé par du service topographique au 12novembre 1900,à 8 heures du matin. dela propriétéfoncière Le Sous-Conservateur à Fianarantsoa, , ROUSSEL. N*339 FANGATAHANA Noho ny fangatahana tamin' ny 16 septembre 1900,M.Reynaud Léonce, receveur des domaines p. i', manao ho an'ny Fanjakana frantsay, monina ao Mananjara,ao amln' ny biraonv, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ay anjakalla, fa izv no tompon' ny tany izay nambarany sy tiany
nomena anarana hoe: Petit-Peueet, misy tany fanorenana, ao Mananjara. Izany tany izany dia misy iray are sv' efatra amby ènim-polo centiares nyhaùény ; aryizao no mamaritra azy: f NyAvaratra,dia ny nrabe; Ny Atsinanana, dia ny tany konsesiona nomena ny ComptoirsLyonnaise de Madagascar ; anarana hoe: Ny Atsimo, dia ny tany nomena » La Louise » an'l M".Enòuf; Ny Andrefana, dia ny tany ipetrahan' i M.Barraut sy lanin' ny lova navelan' i M.Pottier. Ny mangataka manamhara, fa araka ny fahafantarany ny amin'izany tany voalaza" izany, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafanaankehitrinv na amin'ny ho avy. afa-tsv ny avv amin'ny titre fanomezan-dalaria hiasa eo, nomena an' iM. Etard vonjytavanandro Georges, colon ao Mananjara,ka nandoavany vola. Ny andro hamaritana io tany io, dia efa' naraikitr' i M. le chef du service topographique amin' ny 12 novembre 1900,amin' ny 8 famantaranandro maraina. Nylefitryny Mpitahiryn, amin'ny fanananatany ao Fianarantsoa, : ROUSSEL. RÉQUISITION N*340 Suivant réquisition du 25 septembre1900: 1° Rakoto,cultivateur, époux de la dame Rambako; 2* Rambako susnommée, domiciliés à Fianarantsoa, quartier d'Ambohitrantenaina,ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de Hlodampalaoalna, consistant en une maison d'habitation avec plantations d'arbres fruitiers et d'eucalvptus, situés à Fianarantsoa, quartier Ambohitrantenaina. Cette propriété, occupant une superficiede vingtsept ares environ, est limitée: Au Nord, par la propriété de Rainizanamanga; A l'Est, par la mission protestante; Au Sud, par un chemin public; A l'Ouest, par un sentier public. Les requérants déclarent qu'à leur connaissanceil n'existe,sur la dite propriété, aucune charge ri aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M.le chef du service topographique au 1" décembre 1900,à 8 heuresdu matin. Le Sous-Conservateur dela propriétéfoncière à Fianarantsoa, ROUSSEL. N»340 FANGATAHANA Nohony fangatahana tamin' ny 25 septembre 1900: 1° Rakoto, mpambolv, vadin-dRambako; 2* Rambako voalaza eo ambony, monina ao Fianarantsoa, faritanin' Ambohitrantenaina, niara-nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no tompon' ny tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Miadampaaboninn, misy trano iray itoerana, ary hazo fihinlim-boasy kininina, ao Fianarantsoa, faritanin' Ambohitrantenaina. Izany tany izany, dia misy tokony ho fito amby roa-polo ares ny habeny ; ary izao no mamaritra azv: Ny Avaratra, dia ny tanin-dRainizanamanga; Ny Atsinanana,dia ny MisionaProtestanta; Ny Atsimo, dia ny lafambe; Ny Andrefana, dia ny sakeli-dalana. lrqo mangataka manambara, faaraka nyfahafantaranyny amin'izany tany voalazaizany,dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan* olon-kafa, na ankehitriny na amin' ny ho avy. Nv andro hamaritana io tany io" dia efa naraikitr' i'M. le chef du service topographique,amin' ny !Ordécembre 1900,amin' ny 8 famantaianandro maraina. Nylefitryny Mpitahiryny amin'ny fanananatany ao Fianarantsoa, ROUSSEL.
à Mananjary,chez M. Barens, a demandé "pff triculation, en qualité de propriétaire, d'unepoli! priété à laquelle il a déclaré vouloir donner sitdb de France tir. consistant en terrains à bâtir à Mananjary, rue Ankadirano cin' Cette propriété, occupant unesuperficIe e quante-sept centiares, est limitée: Au NordOuest, par la rue Ankadirano ; Au Nord-Est, par la rue Ankadirano ; Au Sud, par la propriété France Il, à M„p oPoct « Le requérant déclare qu'à sa connalSS ( le n'existe, sur la dite propriété, aucune cI}ÍittJ aucun droit réel immobilier actuel ouéven cw. Le bornage provisoire a été fixé par M- le0c0 du service topographique au 19 novembre i i 8 heures du matin. 'ëft fooei^ LeSous-Conservateur de la propriété à Fianarantsoa, ROUSSEL. -
No3il FANGATAHANA
Noho ny fangatahana tamin' ny 15 s«£tef1^ 1900,M. Bonnet Francois, mpivarotra aoM. ai# na#8* i monina ao ao amin' na, Mananjara, f~ nangataka nv anoratana amin'ny Hejistrvy jakar.a, fa izy no tompon' nytany izay narJI^j;) sy tiany nornena anarana lioe: France n" 111'làlaO tany fanorenana, ao Mananjara, amin' rue Ankadirano.. dlJVøfØ' amby ari Izany tany izany dia misy fito warn polo centiares ny habeny; ary izao no azv: '# Avaratra-Andrefana,dia ny lalana rue, Ny dí dirano; "hall)';i lalana Nv Avaratra-Atsinanana,dia io Francejjaflii i-onihan5 Ny Atsimo, dia ny tany atao hoe: M.bonnet. lJa/Ø, f Ny mangataka manambara, fa araka ny 1 ts. tarany ny amin' izany tanyvoalaza izany» ,0iof anana misy natao anto-javatr olona, ary tsy 'i kafa, na ankehitriny na amin'ny hoavyNyandro hamaritana io tany io d,.a"ajjtitrj M. Ie chef du service topographiqueamiin'nil novembre 1900, amin'ny 8fainantaraaan raina. !Øß! á fa»aIJ amin' ny Ny lefitryny Mpitahiryny ao Fianarantsoa, R. RÉQUISITIOX fi- 722" ( Suivantréquisition du 10 septembre j~jftt~ dot RaoulLouis, négociant, célibataire, d q¡;¡¡e" Marovoay,a demandé l'immatriculation,® g-SI" de propriétaire, d'une propriété à laquecoo, claré vouloir donner le nom de Beau j j!# tant en terrain et maison en tôle serva(13. ei tion, situés à Marovoay,province de Ma.1Pao* Cette propriété, occupant une superficie , ) ares,est limitée: Au Nord, par la rue du Commerce; alnrI)a#1 A l'Est et au Sud, par des terrains en partie par des Malgaches; il occupés A l'Ouest, par la rivière de Marovoay. Le requérant déclare qu'à sa conn3rgeel. n'existe, sur la dite propriété, aucune vellttJfd fd aucun droit réel immobilier actuel Le bornage provisoire a été fixé paroujechejî 1900, i service topographique au 19 novemJre heures du matin. 'èreP'¡', dela proprlCe LeSous-Conservateur S. à Majunga, pESC0"^
N" 122 FANGATAHANA tOIl — bre!df' Nohony fangatahanatamin' ny 10seP;aIjaii1'W M.VidotRaoul-Louis,mpivarotra, tsy rnaØo po,ø monina ao Marovoay, nanataka. ny 0 t amin' ny Rejistry ny Fanjakana,,fa lZYa a ny tany izavnambaranv sy tiany hoe: Hcau Site, tokotany misy tranotanils0 n°m n~ de rarta, ao Marovoay,province Moja^u^ lzany tany izany dia misy sivy ary izao no faritra aminy: ares - p" N*341 RÉQUISITION du 01 taoiP Ny Avaratra, dia ny làlana ruedia Ny Atsinanana sy ny Atsimo, Suivant réquisition du 13 septembre 1900, M. jakana itoeran' nv Malagasyny ilan.V,' ro~ Ma dia reniranon Bonnet François, négociant à Tainatave, domicilié Nv Andrefana, ny
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES faaraka nyfahafantachef du service topographique,amin' ny 20noaanam^ara' |5nynvami >- Iza»yfanan'inatany voalaza izanv,dia vembre i900,amin' ny 8famantaranandromaraina. misynatao~ anto-javatr' olona, ary tsy ananan' le lefitryny Mpitahiryny ama' ny fanananatanyp. i. Ny olon-kafa na ankfihitriny na amm nv ho aw. ao Mojanga, efa naralkitanyio dia ~l5ar'tana io DESCOTTES. service topographique amin' nv t^a'* !ehheLdu I»ovem"K-re i900, amin' ny 8 famantaranandromaraina.Inre 1900, raijia Ny'efitrv Vr RÉQUISITION N° 724 Ny lefitrynyMltahlry ny anlln ny fanananatanyp. i. M. Da8 du 1900, Suivant septembre réquisition ao MOJanga, DESCOTTES. ouda , agissant en qualité Waljee, commerçant,mineur MamodePrimd'oncle et comme tuteur du etde dameAminabav,décéPrimjee V alje jee,filsde N. 123 RÉQUISITION dés, domiciliéà Marovoay,a demandél'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à du 8 septembre 1900,la dame laquelle il a déclaré vouloirdonner le nom de Faré ul- si-tion commerçante, épouse du sieur tnikcyry, consistant en emplacement sur lequel 1 i zamal, construction en torchis et ses Jee DiiVa domiciliée à Marovoay,a demandé sont édifiées une qualité de proprIetaire, d'une dépendances, le tout à usage d'habitation, situées pro immaticulation ,en elle a déclaré vouloir donner à Marovoay,province de Majunga, nOm da laquelle consistant en terrain avec Cette propriété, occupant une superficie de un in !'0mPn luosràeny, i,?'s°n servant de magasins et d'habi- are cinquante centiares, est limitée: > h*s Au Nord, par la rue de la République ; Celte ar tteDmn ues Marovoay. province de Majunga. A l'Est, par lapropriété dite: Djamboury,demanoccupant une superficiede quatre ares,esrlpleté, AUNImllée: dée par DayaAlgée; la rue de la République Au Sud, par des terrains communaux : ; At,I'NE(Ild, Par par A l'Ouest,par la propriété dite: Hosseny,demanla propriété de Primjee-Waljee; AuSud un terrain domanitll;; dée par Sikinabay Dzamal. Le requérant déclare .qu'à sa connaissance il AuSud,par unterrain domanial sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni Larequérantedéclare qu'à sa qu'à. e}¡iRte q Uerante déclàre 'ucun d'r sur 1a dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. actuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef un rolt mmo ier Provisoirea été me par M.le chef du service topographiqueau 21novembre1900, à 8 ;|,t7bornah<r? leures IOp'graphique ue au 20 novembre 1900,à 8 heures du matin. Servicp du dela propriétéfoncièrep.i. LeSous-Conservateur Le k Majunga, Sous-ConserTateur 'de la propriétéfoncièrep. i. DESCOTTES. à Majunga, DESCOTTES. N- 724 FANGATAHANA FANGATAHAKA N" 7 23 tamin'ny 8 septembre 1900, IanRatahana ny,InaaòMramal,mpjvarotra, vadin' i ValjeeDjiva, nanSataka ny anoratanaamin' hlnaao Marovoám t'aizy no tompon' nvtany nyRejistry ny anJakana, tio "c»ytnti sy tiany nomena annranahoe: laRalOkotany misy trano-tany sadv fitoeraria province de Mojanga. arvnytan o Marovoav, dia efatra ares m'sv ny liabeny; irvlza° n o"f l»a^Y tanv flZny 'i Avar arlta arn<ny: NyAtsina, dia ny lalanarue de la Republique; tanin'.t Primjee-Waljee; Ny^tsirno n ,n^ tanim-panjakana; Nyandrefana, dla i Alibay Taporv. Nymangatakamanambara, fa araka ny fahafan^atao tsy am IZany tany voalaza izanv, diaolontarany nyamin' misynataoanton-javat'olona ary tsv ananan' io tanyiodiacfanaraikitr'i M. arnafltana
Nohony fangatahana tamin' ny 8 septembre 1900, M. Daouda Waljee, mpivarotra, manao amin' ny maha-anadahindreny,ny mpiahyan' i MamodePrinjee, tsy mbola mahaleo tena, zanak'i Prinjee Valjee sv Aminabav (maty), monina ao Marovoay, nangataka ny anoratana amin' ny Hejistry ny Farijakana, fa izy no tompon'ny tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Ffttalkeyry, tokony misy trano natao amin' ny tany. ary ny momba azy, atao fitoerana, ao Marovoav,province de Majunga. Izanytany izany dia misy irav- are sy dimampolo centiares iiy habeny;ary izao no faritra aminv: NyAvaratra, diany lalana rue de la Republique; Ny Atsinanana,diany tany atao hoe, Djamboury nangatahin' i Daga AIJee; ; Ny Atsimo, dia ny tanin' ny commune NyAndrefana, dia ny tany atao hoe, Hosseny nangatahinySikinabayDzamaf.
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Ny mangatakamanambara, fa araka ny fahafantarany ny amin' izanv fananana tany voalaza izanv, diatsvmisy natao anto-javatr' olona,ary tsy ananan' olon-kafa na ankehitrinv na amin' nv ho avy. Ny andro hamaritana io taiw io dia efa naraikitr'i M. Ie chef du service topographique amin' ny 21 novembre 1900,amin' ny 8 famantaranandro maraina. NylefitrynyMpitahiryny amin'ny fanananatanyp.i. ao Mojanga, DESCOTTES. AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES Réquisition 1350 Propriété dite: Le Four, sise à Tananarive, quartier d'Ambatonakangaj, rue de l'AmiralPierre. Requérant : M. Castanet Pierre. Le bornage provisoire a eu lieu le 8 septembre 1900. Réquisition N° 1390 Propriété dite: Nelva,sise à Ambohiman-. gakely, secteur d'ilafv, province de Tananarive. Requérant: M. Acquadro Ernest, commerçant. Le bornage provisoire a eu lieu le 20 septembre1900. Réquisition N° 1184 Propriété dite: Cazais, sise à Tananarive, quartier Ankadibevava. Requérant: M. le receveur des domaines de Tananarive, pour l'Etat français. Le bornage provisoire a eu lieu le 20 août 1900. Réquisition N° 1354 Propriété dite: SCEdouard, sise à Mahatsinjo. secteur d'Ilafy, province de Tananarive. Requérant: M. Rainisoamanana et son épouse, dame Ramiadana. Le bornage provisoire a eu lieu le 25 septembre 1900. Le dernier délai peur former les oppositions aux dites réquisitions d'immatriculation est de deuxmois à partir du jour de la présente, publication. Le Chefdu service topographique, P. BOURDIER.
Ç. CïJÈTTÈ ANONYME commenceront à courir le jour ayant son siège à Nantes, rue de eo..PT Des ÎQlRS N° 6, et fondée pour 10 de quisa constitution définitive. Flandres, NORD-EST DEMADAGASCAR ans à partir du1er janvier 1897, Le siège de la Société est à Nan1. - Statuts aux termes d'acte de M* Alizon, tes, rue de Flandre, N° 6, dans les ''tSUiv notaire à Nantes, du 3 mars 1897, bureaux de MM.Ecomard et AudiMes 14 ¡t rta.uînt acte reçu par Boulay il pourra être transféré Ont établi statuts les d'une Soii^leau ntaires gan ; à le Nantes, ij j? *899 endroit par déciciété anonyme ayant pour objet: dans tout autre d'administration. sion du Conseil Toutes opérationscommerciales, tir, 8 er rolleati, à la SoM. fait Grolleau négociant, l'apport tant en et (Madaindustrielles, t àlegO-Suarez agricoles : ciété notamEurope qu'à Madagascar, Desrelations commerciales qu'il ment l'achat, la vente et l'échans'est acquises, tant en Europe qu'à ?^i>2lnaire en marge, l'importation et l'exportation à Nantes, de marchandises européennes et Madagascar, pendantleséjourqu'il re litbs, demeurant I A de produits coloniaux, la commis- y a fait. traités de représentation des Et l'affrétela sion, consignation, 1"1héophi,e "Marie maiavec a le les plusieurs passés ment, qu'il assurances, change, Pijr,4 iseIssionnaireen maret billets à sons et sociétés de commerce, notraites les Nantes, l'escompte, AîISes» ê* - No 2 ; ceau, ordre, les recouvrements, les mar- tamment avec l'Office colonial Au- chés, soumissions et traités, la africain. ;1a.1) rSdiq , lIenri-Marie-Clémeut en marl'achat et l'exporEn conséquence, M.Grolleau dedpm aire représentation, tation de concessions à Madagas- vra s'employer à transmettre à la 1, du ~~e en ar , No 5 relacar. marchés et ses ses Société I i\ce tlOlJtfay des, demeurantà Nantes, tions et la faire profiter de son MM.Ecomard ,Audigan et LaCette Société prend la dénomination de « Société Anonyme des expérience coloniale. t¡S4.de gll,Ssant ,ommeseuls memen nom collec- Comptoirs Nord-Est de MadagasEn représentation de ses apports, V*Société d et H. Audigan, car»; sa durée est de 15 années il a été attribué à M. Grolleau dix
actions entièrement libérées de la Société, qui devront demeurer à la souche pour n'en être détachées et ne devenir négociables que 2 ans après la constitution de la Société. Toutefois. M. Grolleau aura la faculté de disposer de ces actions par les voies civiles à titre gratuit ou onéreux et de les donner en gage, mais sans que ceux, en faveur desquels il en aura disposé, en exiger la remise ou puissent les négocier avant l'expiration des 2 annees sus-indiquées. Le fonds social est fixé à 255.000 francs, divisé en 510 actions de 500 francs chacune. 10 actions ayant été attribuées a M. Grolleau, en représentation des apports, il reste 500 actions à émettre contre espèces, soit 250.000 francs. Le montant des actions est payable en espèces, à Nantes, un quart lors de la souscription et le sur-
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JOURNAL
OFFIÇIBL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
Le Conseil d'administration reToutes les valeurs de la Société plus lors des appels du Conseil sont réalisées par les liquidateurs, d'administration; dès l'instant de présente la Société en justice tant leur complète libération, les ac- en demandant qu'en détendant. qui ont,à cet effet les pouvoirs les tions serontau porléur. Le Conseil d'administration auplus étendus. La Société est administrée par ra le droit de choisir, soit parmi II. — Extrait de la déclaration un Conseil composé de quatre les administrateurs, soit parmi des fondateurs membres an moins, nommés par les actionnaires non administraacte Mes BouSuivant reçu par des les action- teurs, soit même parmi l'Assemblée générale peret notaires à lay Nalllean, Nantes, les la fonctions des adminisà sonnes étrangères Société, un -t naires; 16 le 1899. juin trateurs durent six années. techou ou des directeurs agents Les Fondateurs de la Société anoLe Conseil d'administration se niques, auxquels seront confiées la nyme des Comptoirs Nord-Est de réunit au siège social, aussi sou- "direction, l'administration indusMadagascar. vent que l'intérêt de la Société trielle, commerciale et pratique Ont déclaré que le capital de la sur la du convocation Société à la de l'exige, Madagascar. Société anonyme, dontles statuts Président: les délibérations sont Le Conseil d'administration dé- ont établis suivant acte M" été de la à majorité des voix des léguera à ce directeur ou ces prises à Boulay, du 14 juin 1899, était enmembres présents. directeurs tout ou partie des pou- tièrement avait souscrit, et qu'il Le Conseil a les pouvoirs les plus conférés. voirs qui lui ont été été versé, par chaque souscripteur étendus pour ordonner l'exécution tile Les directeurs prendront des 500 actions à émettre contre de tous travaux quelconques et tre de directeurs délégués; leur une somme égale au espèces, faire le nécessaire pour l'exploitade devra être signature précédée du des actions montant quart par tion et l'extension de la maison mots: ces de commerce, mise en Société. « Pour- la Société anonyme des lui souscrites. Ils ont représenté, pour l'anIl a aussi les pouvoirs les plus ComptoirsNord-Estde Madagascar: la des liste nominative sousnexer, étendus sans limitation et sans réles DiLe Directeur délégué ou cripteurs, avecles noms, prénoms, serve pour agir au nom de la So- recteurs délégués o. et demeures de chacun qualités ciété et faire toutes les opérations d'administration auLe Conseil d'eux et le nombre des actions relatives à son objet. ra pleins pouvoirs pour passer ainsi l'état des souscrites, que Il touche les sommes qui peuavec ce directeur ou ces direc- versementseffectués par les sousvent être dues à la Société, effec- teurs des contrate de louage d'incripteurs. tue tous retraits de cautionne- dustrie et de travail, notamment ments en espèces ou autrement et pour en fixer Ja durée et les effets. III. — Extrait des délibérations de l'Assemblée générale des Il est nommé chaque année, en; donne toutes quittances et décharactionnaires. tI ges. Assemblée générale, un ou pluIl autorise toutes mainlevées A. — Suivant unedélihératijon sieurs commissaires, actionnaires avec ou sans paiement et avec ou non, chargés de remplir la en date du 22 juin 1899, dont une tous désistements; il consent toumission de surveillance prescrite copie certifiée par M. le Président tes antériorités. par la loi; s'il est nommé plu- du Conseil d'administration a été Il autorise toutes instances jusieurs commissaires, ils pourront déposée au rang des minutes de diciaires. M* Gaucher, notaire à Nantes, le agir ensemble ou séparément. Il traite, transige sur tous les Le Conseil d'administration dres- 25 juillet 1899. intérêts de la Société et peut ac- se, chaque semestre, un état somL'Assemblée générale des acmaire de la situation active et pas- tionnaires, après avoir pris- concepter tous compromis relativement à ses intérêts. sive de la Société, cet état est mis naissance: Il autorise tous achats d'immeuDes statuts, de la déclaration des à la disposition des commissaires. bles, ainsi que toutes ventes, Les produits, déduction faite: fondateurs, de la liste des sousDes frais généraux ; échanges ou baux. cripteurs et de l'état de versement. Il consent tous traités, marchés, A pris les résolutions suivantes: De l'amortissement rationnel du soumissions et contracte à l'occaElle a reconnu sincère et vérimatériel, constitnent. lès bénéfices sion de toutes ces opérations tous table la déclaration de souscripsur lesquels seront d'abord préletion et de versement faite par les vés 5% qui devront être portés engagements et obligations. Il peut déléguer et transporter au fonds de réserve, puis la som- fondateurs ; toutes créances ou redevances aux me nécessaire à servir aux actionElle a nommé MM.Henri Audiprix et conditions qu'il juge à naires un intérêt de 5°/(0 sur les gan et Abel Ecomard, commissaiactions d'apport et sur les sommes res chargés de faire un rapport propos. Il empruntetoutes sommes né- versées par les souscripteurs des conformément à la,loi, sur la vacessaires aux besoins et affaires actions en numéraire. leur des apports en nature faits de la Société, aux taux, charges et L'excédent, qui forme les bénépar M. Grolleau, et sur les avanconditions qu'il juge convenables; fices nets, est attribué comme suit: tages particuliers pouvant résull'émission d'obligations ne peut 4 °i 0 seront partagés entre les ter des statuts. avoir lieu qu'avec l'autorisation Elle a modifiéle texte de l'artiadministrateurs à titre de jetons de l'Assemblée générale.de présence; cle 40 des statuts, qui aura à l'aveIl peut hypothéquer tous im25 seront mis à la disposi- nir la rédaction suivante : « Les délibérations sont prises meubles de la Société, consentir tion du Conseil d'administration tous cautionnements hypothécaià la majorité des membres prépour les répartir entre le Directeur res ou autres, donner tous gages, ou les Directeurs de Madagascar sents ; chacun d'eux a droit à aunantissements et autres garanties et les agents choisis dans cette tant de voix qu'il a de fois 10 acmobilières et immobilières de colonie. tions, soit comme propriétaire, Le surplus sera distribué aux soit comme mandataire, sans pouquelquenature qu'elles soient. Il autorise tous prêts, avances actionnaires comme dividende. voir, en aucun cas, réunir plus de ou crédits. En cas de perte de la moitié du 10 voix, même s'il est porteur Il signe tous billets, traites, let- capital social, les administrateurs d'un nombre d'actions supérieur tres de change, mandats, endos et sont tenus de provoquer une réu- à 100 n.' effets de commerce. Elle a enfin complété le texte de nion de, l'Assemblée générale de Il cautionne et avalise. tous les actionnaires, à l'effet de l'article 50 en y ajoutant la phrase statuer sur la question de savoir suivante: Enfin, il statue sur tous les intérêts qui rentrent dans l'adminiss'il y a lieu de prononcer la disque le Con« Il est bien entendu sera tration de la Société. seil d'administration solution de la Société; la résolujuge de Les pouvoirs conférés au Con- tion de l'Assemblée est dans tous savoir s'il doit répartir l'intégraliseil d'administration sont énoncia té des dividendes mis à sa dispoles cas rendue publique. tifs et non limitatifs de ses droits, sition ». A l'expiration de la Société ou ces pouvoirs devant être aussi en cas de dissolution anticipée, B. — Suivant une deuxième dél'Assemblée générale règle le mo- libération en date du30 juin 1899, étendusque ceux du gérant le plus autorisé d'une Société commerde de liquidation et nomme un ou par M. le ciale en nom collectif. plusieurs liquidateurs. 'PrésrfiJ,!eil dont une cQgiecertifiee d'adminis-
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tration a été déposée au ranfl minutes de MeGaucher, nota Nantes, par acte du 25j uiUef.j L'Assemblée générale e tionnaires, après avoir enteni lecture du rapport" des coin saires, A déclaré approuver lesaPl en nature faits à la Société M. Grolleau, et les avantages ticuliers, ainsi que le tout r des statuts. L'Assemblée a ensuite nOi comme premiers administra" M. René Fleury, armate Nantes, rue Cambronne, 9 ; M. Fernand Saunier, vu* de laiodil à Chantenay, rue Bois. M. Prosper Grolleau, négoJ à DiegoSuarez; M. Pierre-Ferdinand Bari fttl à Nantes, my, négociant # gommier. L'Assemblée a ensuite M. Alexis Ménoreau, comp Nantes, rue du Marché, .III faire pour commissaire, 09 port à l'Assemblée gener 'les comp'es du Drernier social et sur la situationd/»V ciété, conformément à. la et1 j Les administrateurs 1 à la missaire présents req ont déclaré, chacun en ce4 < les concerne, accepter qui lui avait été conférees-e L'Assemblée approuve les rectifications apportée articles 40 et 50 des stal~ il a été parlé ci-dessus ; en J te l'ensemble des statuts, * la Société défi nitiverne-fl t tuée, et reconnaît queles ïoe 3 prescrites par la loi ont .,,.Ji Plies, eii L'Assemblée générale d suite le voeuquele, conseministration s'attache pllrd tés dont le texte fiellr procès-verbal de la délibé M. Grolleau, comme "~j technique des opératiOI95 trielles. commercialesetp de la Société à Mada,gasca Et la Société A. Ecornaf Audigan, comme âgeot c cial exclusifen Europe de.r anonyme des Comptoir» de Madagascar. 1 Une expédition : j J 1° Des statuts; 2° De la déclaration d teurs concernant la s0!t3 S de la totalité du capital .versement par chaque SO~~a d'une somme égale aU montant des actions par 1 crites; 30 De chacune des deU ~3) rations de J'Assemblée des actionnaires, des 22. 1899; 4° La liste dûment ce souscripteurs, contefl®jjU prénoms, qualités et chacun d'eux, Ont été déposées k c greffes du Tribunal de de Nantes et de la du 58 cantonde Nante« let 1899. JH pou