Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/12/18.
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ARRÊTÉ 1217 GÉNÉRAL portant nomination d'interprètes indigènes.
SOMMAIRE
GOUVERNEMENT
Partie Officielle
- rendant autonome le secteur d'Ankaportant nomination d'interprètes indi- gènes. Arrêté détachant du cercle d'Ankazobé le - secteur d'Ambohimanjaka et le rattaARRÊTÉ
zobé.
ARRÊTÉ
CIRCULAIRE
chant au cercle d'Anjozorobé.
277. DÉCISION NI 7 du service des mines.
NOMINATIONS
dans le personnel indigène.
-
ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES MILI-
TAIRES.
gascar et Dépendances, Vu les décrets des
; Vu l'arrêté
1897
11
décembre
;
1895
et
30
juillet
-
TERRITOIRES CIVILS.
PARTIE OFFICIELLE ARRÊTÉ 1216 rendant autonome le secleur d'Ankazobé. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
indigènes
:
:
;
Le Général commandant en chef du Corps Occupation et Gouverneur Général de Mada-
francs. Isidore Rakotomena est nommé interprète titulaire de 2e classe au secteur de Kiangara, aux appointements annuels de 600 francs.
juillet
Fait à Tananarive, le 13 Décembre 1897. GALLIENI.
«
gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 1897. Vu l'arrêté553, du 2 avril 1897 ; Vu l'arrêté 985, du 13septembre 1897 Vu l'arrêté 986, du 13 septembre 1897; j Vu l'arrêté 1170, du 26 novembre 1897•
30
Vu:
Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel commandant le cercle d'Ankazobé,
:
Le Directeur des Finances et du Contrôle,
GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
en
Tananarive, le
13
GALLIENI.
Vu:
LeDirecteurdesFinances
etdu
Contrôle,
CRAYSSAC.
1897.
Fait à Tananarive, le 15 Décembre 1897. GALLIENI.
CIRCULAIRE 277 GÉNÉRAL, à MM. les chefs de service. administrateurs et commandants dé cercle, chefs de province. GOUVERNEMENT
MESSIEURS,
septembre 1897. LeGénéral commandant chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de MadaART. II. Rabe Joseph est nommé interprète titulaire—de 2e classe au secteur d'Ankazobé, gascar et Dépendances, aux appointements annuels de, 600 francs. Vu le décret du11 décembre 4895 ; Vu le décret du 30 juillet 1897, fixant les pouvoirs à Décembre Fait
l'exécution du présent arrêté.
CRAYSSAC.
ARRÊTÉ 1221 détachant du cercle d'AnART. I. Le secteur d'Ankazobé sera rendu kazobé le secteur d/Ambohimanjaka et autonome, au point de vue administratif, dans le rattachant au cercle d'Anjozorobé. les conditions fixées par l'arrêté 985, du 13 Arrête
-
;
avril 1897, réglementant himanjaka "*— l'organisation et la solde du personnel des interSur les propositions respectives des commanprètes dants de ces deux cercles, l'arrêté instituant 955, les secteurs autoVu nomes et mettant à la disposition de chaque chef Arrête de secteur un interprète indigène ; Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel ART. I. — Le secteur d'Ambohimanjaka est commandant le cercle d'Ankazobé, détaché du cercle d'Ankazobé et rattaché au d'Anjozorobé. cercle Arrête ART. II. — La nouvelle limite commune de ART. I. Jérôme Rakôtomanga est nommé ces deux cercles est constituée, en allant du — interprète titulaire de2e classe au secteur sud au nord de Manankasina., aux appointements annuels 1° Par la Manenta, jusqu'à son confluent de 600 francs. avec la Lakazaïna; Rakotofiringa est nommé interprète titulaire 2° Par la dorsale entre la Betsiboka et la de 2e classe au secteur de Fihaonana, aux ap- Mahaj amba pointements de 600 francs. 3° Par une ligne conventionnelle est-ouest, Joseph Ratsimba est nommé interprète ti- rejoignant la Mahajamba au nord de Marotsitulaire de 2e classe au secteur de Vohilena, aux poyappointements annuels de 600 francs. ART. III. Le lieutenant-colonel comman— Jean-Baptiste Rambola est nommé interprè- dant le cercle d'Ankazobé et le chef de batailte titulaire de 2e classe au secteur d'Ambo- lon commandant le cercle d'Anjozorobé sont himanjaka, aux appointements annuels de 600 chargés, chacun en ce qui le concerne, de 553, du 2
:
Partie non Officielle NOUVELLES
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
Considérant que les limites des cercles d'Ankazobé et d'Anjozorobé avaient été surtout déterminées en vue de répondre aux exigences de la situation militaire au détriment des divisions ethnologiques Considérant ; que le secteur d'Ambohimanjaka est en majeure partie peuplé de Mandiavatsy, caste qui constitue la presque totalité de la population du cercle d'Anjozorobé: Considérant la situation pacifiée des cercles d'Ankazobé et d'Anjozorobé dans la région d'Ambo-
;l'arrêté
du Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances
<>
du 21 septembre 1896, créant les cercles militaires de l'Imerina ; Vu les arrêtés 131 et 632, transportant à Babay, puis à Ankazobé, le chef-lieu de l'ancien cercle d'Amboliidratrimo Vu l'arrêté 590, transférant à Anjozorobé le cheflieu de l'ancien cercle d'Ambôhitrabiby Vu
;
;
J'ai l'honneur de vous faire connaître que les pièces authentiques délivrées à Madagascar telles que actes de l'état-civil, extraits des arrêts et jugements des cours et des tribunaux, actes notariés, procurations, certificats de vie, certificats de mort, de genre de mort, certificats médicaux, etc., etc., ne peuvent être utilement produites en France, qu'après avoir été légalisées au Ministère des Colonies. Mais cette formalité ne peut être accomplie que sur ma légalisation ou sur celle des fonctionnaires spécialement délégués par moi à cet effet. Je vous serai obligé, à cet effet, de donner des ordres pour qu'un avis soit placardé dans toutes les mairies, bureaux detat-civil, greffes des cours, tribunaux et justices de paix, études de notaires, d'avoués, d'huissiers, bureaux du commissariat, des contributions, d'enregistrement, etc.
:
: 1° que tout acte ou document présentant un caractere Cet avis fera connaître au public
officiel, de quelque nature qu'il soit, destiné à être produit en France, doit être revêtu des légalisations réglementaires et, en dernierlieu, de celle du Gouverneur Général ou de son délégué 20 qu'en cas de non accomplissement de cette formalité, les intéressés auront à supporter les conséquences du retard provenant de la nécessite de renvoyer les pièces de France à Madagascar. M. le Ministre des Colonies m'informe qu'il a donné des ordres très sévères pour que toute pièce qui ne sera pas en règle soit rigoureusement refusée à la légalisation par le bureau chargé de ce service à l'administration centrale des Colonies. Je vous serai obligé, en m'accusant réception de la présente circulaire, de m'adresser en même temps, dans le cas où vous ne l'auriez point encore fait en exécution de ma circulaire 153, vos signatures-types et celles des fonctionnaires ou officiers chargés, sous vos ordres, de l'administration d'une partie de votre circonscription. Fait à Tananarive, le 11 Décembre 1897. GALLIENI.
;
DÉCISION 7
SERVICE DES
MINSS
Conformément à l'article 8 du décret du 17 juillet 1896, réglementant la recherche et l'exploitation de l'or, des métaux précieux et des pierres précieuses, la portion de la vallée de la Vato, ainsi que les vallées de ses affluents qui sont situés à l'amont du confluent de cette rivière et de la Sahasarotra, vont être ouvertes à l'exploitation publique. Cette région, qui fait partie de la province du Betsiléo, sera placée, à partir du 21 décembre 1897, dans les attributions du commissaire des mines de Fianarantsoa. à l'exploiElle sera définitivement ouverte l'article 12 tation publique, conformément à du décret précité. Tananarive, le 14 Décembre 1897. Le capitaine, chef du service des mines, F. GUYON.
:
Sont nommés 13 honneurs, Rainimanana. 12 honneurs, Rarija. pour les nombreux services qu'ils ont rendus ala cause française. Sur la proposition de M. le colonel commandant le 3e territoire et la place de Tananarive, ont été nommés 12 honneurs, Rasandy, sous-gouverneur d'Ilafy. 10 honneurs, Ramanandraisoa, officieradjoint du sous-gouverneur d'Ilafy. 9 honneurs, Rainizafimalala, gouverneur 1 de Namehana. 9 honneurs, Rakotobe, gouverneur 1 d'Am-
:
bohitriniandriana, pour les bons services qu'ils ont rendus à la cause française.
Par décision de M. le colonel commandant le 3e territoire militaire et la place de Tananarive, ont été nommés 8 honneurs, Rasamoely, gouverneur 1 d'Ambatofotsy. 8 honneurs, Rainizafindranjiva, gouverneur 1 d'Ankadikely. 8 honneurs, Rainijofera, gouverneur de
:
Manajary, pour les bons services qu'ils ont rendus à la cause française.
Ont été nommés: 10honneurs, Robert Razafimbelo, sous-gouverneur de 3e classe à Ambomasina 9 honneurs, Razakanera, pour les bons services qu'ils ont rendus à la cause
;
PARTIE NON OFFICIELLE
française.
Nouvelles et Informations
Par décision deM. l'administrateur en chef de la province de Majunga, approuvée par M. le Gouverneur Général de Madagascar et DéOn se souvient qu'il y a environ trois mois, pendances, le roi des Baras Iantsantsas, Isambo, qui avait Ont été nommés d'abord fait acte de soumission, s'était révolté District de Majunga. contre l'autorité française et avait cherché à Ramboatofa, sous-gouverneur de lr0 classe. entraîner dans la rébellion les principaux chefs de la région d'Ivohibé. Masary, officier-adjoint de 1" classe. Poursuivis très énergiquement par nos Rainiketaka, officier-adjoint de 2" classe. Ramatsindriarivo, secretaire de 1" classe. troupes, Isambo et ses partisans avaient subi d° Razatovo, 28 classe. série d'échecs à la suite dequels les habiune Ralisaona, d° 2" classe. tants du pays s'étaient peu à peu détachés d'eux et avaient fait leur soumission à M. le District de Marovoay. lieutenant Boin, chancelier d'Ivohibé. Ralaivao, sous-gouverneur de 2e classe. Tout dernièrement, à la suite d'une vigouSikina, officier-adjoint de lr* classe. Ramalanjaona, secrétaire de 2e classe. reuse battue dirigée par cet officier, la bande d'Isambo avait été définitivement dispersée District de Mahabo. et celui-ci, accompagné seulement de quelques Sahino, sous-gouverneur de 3e classe. réduit au plus complet dénûment parents Isika, officier-adjoint de lre classe. avait été contraint de chercher un refuge dans Itsetsoka, officier-adjoint de 28 classe. des coins les plus reculés de la forêt. Après un Rajaofcka, secrétaire de 2e classe. quelques jours de réflexion, Isambo s'est décidé à se rendre à Farafangana avec les fidèles District de Tsinjomitondraka. qui lui restaient, pour faire sa soumission Rainiketamanga,sous-gouverneur 2e classe. Fanjo, officier-adjoint de lre classe. au représentant de la France et implorer son pardon. Rafanomezane, secrétaire de 28 classe. En présence des regrets qu'il a manifestés, District d'Ambongo. M. l'administrateur Cardeneau a promis la vie Tsimetra, sous-gouverneur de 3e classe. sauye à l'ancien roi des Baras et aux chefs qui Tsitoara, officier-adjoint de 2e classe. l'accompagnaient, parmi lesquels se troudo do Fezo, vaient Anfondranto, son frère, Rekidy, son Antalaotsy, secrétaire de 28 classe. beau-frère et Inamerena, son oncle. M. Cardeneau a chargé M. le garde principal Par décision de M. le lieutenant-colonel com- de la milice Gallion d'emmener Isambo et ses mandant le cercle d'Ankazobé : compagnons à Tananarive, où ils sont arrivés Randriatonga, faisant fonctions desous-gou- jeudi dernier dans la matinée. verneur à Andriba, a été nommé 8 honneurs, Conduits aussitôt au Quartier Général, les pour les services qu'il a rendus à la cause fran- chefs baras ont renouvelé au Gouverneur Géçaise. Rainibé, gouverneur 1 d'Ambohibao nord, a nérall'assurance de leur repentir. Le chef de la colonie a confirmé la mesure été nommé 7 honneurs, pour le dévouement dont il n'a cessé de faire preuve dans l'exercice de clémence qui avait été prise par M. l'administrateur Cardeneau, mais il y a mis cette de ses fonctions. Rainizanaka, mpiadidyd'Ambatomainty,a été condition, qu'Isambo retournerait dans la rénommé 6 honneurs, pour l'activité et le zèlo gion d'Ivohibé et s'emploierait avec zèle à la qu'il a déployés en secondant les autorités fran- pacification du pays, sous la surveillance du çaises dans l'oeuvre de réorganisation du pays. lieutenant-chancelier. Ranaivo est nommé gouverneur 1 d'AmbohiIsambo a promis au Général de se montrer bao nord (sous-gouvernement d'Antanantsara), reconnaissant de la mansuétude dont il est Rainibe, relevé remplacement de de ses l'objet, de servir désormais la France en avec fonctions, en raison de son grand âge et de fidélité et d'aider de toutes ses forces à rétablir ses infirmités. l'ordre dans les régions qu'il avait momentanément troublées. bataillon décision chef de de M. le Par comLes chefs baras ont quitté Tananarive hier mandant le cercle de Tsiafahy, les mpiadidy Rainisoarahona, Randriambelo, Rainilambo, dans la journée pour rejoindre leur pays et se Rainimarosivy, Rainitasy et Rainijaofera ont mettre à la disposition du lieutenant-chanceété révoqués pour indélicatesse dans l'exercice lier d'Ivohibé. de leurs fonctions. *» Ont été nommés mpiadidy : Une dépêche de Majunga a apporté le renRakotomanga, àTsarasaotra, district de Nosi- seignement suivant la situation dans la sur bé. Tulléar. région de district d'AmbohiRainizay, à Antanimarina, LechefDriamananga, d 'Ankazoabo, poussé par janaka. avait, Tompomanana, au début, manifesté des Ambohinaorina, Halaimanana, à district intentions hostiles et réuni en kabary les chefs d'Ambohinaorina. Randriampianina, à Tsafindramaso, district du pays pour les amener à résister à l'occupation française. Mais le commandant du Pourde Soamonina. Razafinilana, à Ambohijato, district de Fiha- voyeur, lui ayant envoyé des émissaires, a réussi à l'amener à composition. Driamananga sinana. Rainitavilaimanana, à Ambohitrandriamani- a fait sa soumission et a promis de se séparer désormais de Tompomanana. Le commandant tra, district d'Ambohitrandriamanitra.
:
et
de
du Pourvoyeur a également envoyé des émissaires auchefAnkelana, du village d'Amborova, qui dispose de 300 fusils et qui a promis de reconnaître l'autorité de la France.
* * La commission de FQEuvre des Tombes de Tamatave s'est réunie le 29 novembre, sous ta présidence de M. le médecin principal des
colonies Castagnoz. Lecture a d'abord été donnée de la lettre du Gouverneur Général en date du 18 novembre, par laquelle il faisait parvenir à la commission une somme de 360 francs prélevés sur les recettes d'une fête de charité à Tananarive. A la suite de cet envoi, la situation financière d l'Œuvre est la suivante de Existant antérieurement en caisse. 364 fr. 55 Recettes de 269 30 Total. 633 fr. 85 sur la demande de M. le capitaine de Mondesir, la commission alloué une somme a de 100 francs, permettre d'exécuter les pour travaux d'entretien nécessaires cimetière au de Beforona. Enoutre, la commission aattribué unesomme de '30 francs à la réfection de la tombe de M. le commis du commissariat colonial Augon, mort l'an dernier à Tamatave.
:
novembre.
*
Deux charges abandonnées sur la route
d'étapes par leurs porteurs ont été recueillies aux environs d'Ambodinifody et déposées au poste de Sabotsy, où leurs propriétaires pourront les réclamer en justifiant de leurs droits.
*
TERRITOIRES MILITAIRES TERRITOIRE SAKALAVE
Les derniers renseignements reçus sur la si-
tuation générale des territoires sakalaves confirment que les résultats obtenus les dépar tachements chargés de la pénétration restent acquis. Aussi, M. le lieutenant-colonel Septans a-t-il pu, sans inconvénient, diminuer ses effectifs et envoyer dans le sud une partie des renforts qui avaient été mis à sa disposition. La situation actuelle peut être résumée ainsi qu'il suit. Répartition des troupes. — Les régions de Maintirano et du Manambolo sont occupées par les compagnies Mourin, Orlanducci et Landeroin. Dans la vallée de la Tsiribihina, les postes sont tenus par la compagnie Mazillier, dont la portion principale est à Ambiky, et par le peloton Baudouin, installé à Tsimandrafozana. La région de Morondava est occupée par la compagnie Talion et par les pelotons Gœhring et Banal. La compagnie Dulin est à Mahabo. La compagnie Robin a pu être envoyée plus au sud, pour créer un poste à Ambohibé, à l'embouchure
du Mangoky. Enfin, la compagnie Flayelle, primitivement envoyée dans l'ouest, a pu être dirigée sur la province de Tulléar pour permettre d'accentuer dans cette région le mouvement de pénétration vers l'intérieur.
Situation générale. Le chef sakalave — Ingnereza, qui organisé le mouvement ina
surrectionnel du commencement d'octobre, s'est réfugié avec ses partisans dans la région du lac Kamanomby, située au sud de la Tsiribihina. Une reconnaissance exécutée dans cette région par M. le commandant Ditte, du 20 au 25 novembre, a montré que les Sakalaves d'Inguereza ne forment pas de rassemblement important, mais sont fractionnés en petits groupes qui ont dû se répartir sur une grande étendue, pour assurer leur subsistance. Les principaux centres de culture étant en effet occupés par nos troupes, les bandes rebelles éprouvent les plus grandes difficultés pour se ravitailler. Cette situation a produit un certain découragement chez les principaux chefs et, d'après les renseignements recueillis par les émissaires, plusieurs d'entre eux seraient disposés à faire leur soumission. Une deuxième reconnaissance, a été exécutée à la fin de novembre sur la rive droite de la Tsiribihina dans la direction de Tsikalasy et Kibony. Elle n'a rencontré nulle part de résistance sérieuse. Comme sur la rive gauche, les groupes hostiles semblent souffrir de l'absence de vivres. Le fils de Toéra s'est réfugié dans la région comprise entre Ambiky et le Manambolo. Des émissaires lui ont été envoyés pour l'engager à cesser la lutte et à faire sa soumission. Ces négociations pacifiques avec lesSakalaves des deux rives de la Tsiribihina sont facilitées par le concours de M. Samat, qui est connu personnellement de la plupart des chefs et qui dispose d'émissaires sûrs et dévoués. Toutefois, malgré ces conditions favorables, on ne peut encore faire que des présomptions à ce sujet et il n'est pas douteux que c'est surtout le manque de ressources qui amènera les Sakalaves à composition. Les reconnaissances exécutées au cours des marches de pénétration ont montré que la Tsiribihina pouvait, au moment des hautes eaux, être facilement remontée jusqu'à Miandrivazo. Les rapports de M. le lieutenantcolonel Septans confirment ces premiers renseignements et font ressortir que l'envoi d'une canonnière sur la Tsiribihina rendrait dès à présent les plus grands services, aussi bien pour le ravitaillement, que pour l'influence morale que sa présence exercerait sur les populations de la contrée. Cette question a été mise à l'étude et recevra prochainement une solution. A la suite de la reconnaissance qu'il a exécutée au sud de la Tsiribihina, M. le commandant Ditte s'est embarqué à bord du Pourvoyeur, à destination de Maintirano, où il est arrivé le 13 décembre. D'après les premiers renseignements qu'il a recueillis, la situation dans cette région continue à s'améliorer. Toutefois, la bande du chef rebelle Tsabely, tient encore la forêt situfte au nord du Manambaoet dont la lisière se trouve à environ quinze kilomètres à l'est du petit port de Tamboarano. M. le commandant Ditte se propose d'occuper ce point important du littoral, qui a déjà été visité par la reconnaissance du 28 septembre et qui est l'un des principaux ports des Sakalaves pour leur ravitaillement en armes et en munitions. Mais, l'arrivée des pluies rendant le terrain particulièrement difficile, il n'est pas certain que cette opération puisse fin de l'hivernage» être, exécutée avant
la
Pourvoyeur, qui a transporté M. le commandant Ditte à Maintirano, venait directement du sud. Par une dépêche expédiée de Majunga, le commandant de ce bâtiment fait connaître que le village d'Ambohibé, situé sur une des Le
bouches du Mangoky, a été occupé pacifiquement par M. le capitaine Robin. En résumé, la situation dans l'ouest est toujours indécise, mais il est certain que les résultats successifs obtenus depuis les premiers mouvements de troupes, au mois d'août dernier, ont marqué une progression constante dans l'extension de notre influence sur ces contrées. CERCLE
jyAMBÀTOmmZÀ
le chef de bataillon Michard, commandant le cercle d'Ambatondrazaka, a fait parvenir les renseignements suivantssur la situation de sa circonscriptionpendant moisde novembre. Secteur d'Ambatondrazaka. — La tranquillité la plus complète n'a cessé de M.
le
;
régner dans le secteur. Les habitants continuent le travail des rizières des plantations de manioc, patates, etc., ont été faites. Le poste de l'Ankaroka, dont la création a été signalée précédemment, a commencé à fournir des planches et des bois de construction. Une briqueterie, installée au pied de la colline d'Ambatondrazaka, fabrique en moyenne mille briques par jour. Au chef-lieu du cercle, des magasins d'armes et de munitions sont commencés. Une case, construite en briques et couverte en tuiles plates, destinée à recouvrir un four de boulangerie, estcomplètement terminée.
Secteur de Soalazaina. —
Les nom-
breuses reconnaissances qui ont été exécutées dans le secteur n'ont rencontré aucune trace de rebelles. Quelques habitants continuent à rentrer à Soalazaina, Mahatsinjo et Sahadingana.En raison de l'importance dece dernier village,unposte vient d'y être créépour le protéger efficacement et permettre de se porter rapidement, en cas de besoin, au secours des villages de Kanotaet deMarolahy. En outre, ce poste tient le nœud des routes qui se dirigent de Sahadingana vers Andranofotsy, Mangatany et Manakambahiny. Les habitants travaillent activement leurs rizières douze cents kilos de paddy leur ont été envoyés comme semence par les soins du commandant du cercle. Un magasin en pisé pouvant contenir six mois de vivres a été construit à Soalazaina. Une construction également en pisé, destinée à servir de dépôt d'armes et de munitions, a été commencée au poste de Fizaromaso. Secteur ile Huraranu. — La 68 compagnie du régiment colonial a été remplacée dans le secteur par un peloton de la 4e compagnie du 1er régiment malgache, dont un peloton tenait déjà garnison dans le cercle d'Ambatondrazaka. Scctcur d'Amparafaravola. — Les diverses reconnaissances exécutées par les troupes du secteur n'ont rien eu à signaler d'anormal*
;
v
La région est tranquille et la situation tend à s'améliorer de jour en jour. Partout, les habitants, conseillésetdirigés parles chefs de poste, se sont résolument mis au travail. De nombreuses plantations de manioc, patates, canne elles font supposer à sucre, ont été faites que la disette qui règne actuellement fera bientôt place à une période d'abondance. Un assez grand nombre de Sihanakas quittent les hameaux où ils s'étaient provisoirement installés pour rentrer définitivement chez eux les chefs sihanakas sont dociles; l'esprit de la
;
;
population est excellent. Il n'en est pas tout à fait de même chez les Marofotsy ces derniers, en effet, habitués à plus de liberté et se livrant continuellement à des déprédations de toute sorte, supportent plus difficilement notre autorité. Deux blockhaus ont été construits pour surveiller les gués de laMahajamba. Le blockhaus de l'Ampandrana, à cheval sur la route d'Andranomasina, peut surveiller facilement la Mahajamba sur une grande partie de son cours. Sa situation au sommet de l'angle rentrant que fait cette rivière lui permet d'avoir des vues étènduesenamonteten aval. Le deuxième blockhaus, celui deTsilanamarivo, découvre également les gués de la Mahajamba et surtout celui de la rivière dont il porte le nom il garde, en outre, la route de Tsaratanana et permet de pouvoir porter secours, en cas de besoin, à ce dernier village. Leposte d'Ankazovalo, qui était assez éloigné du village de ce nom, en a été rapproché et placé de façon à surveiller les routes de Maromoka, Ambatolampy et Ambohijanahary. Le blockhaus de l'Andraimotra a été supprimé en raison de sa proximité d'Amparafaravola; sa garnison,installée Sahamany,potirra surveiller les villages d'Antanambo et de Sahamany créés récemment, en tenant, aussi facilement qu'avant, la route d'Ambohijanahary. Scctcwr tmcritMttatdroso — Les reconnaissances effectuées par les divers postes du secteur n'ont rencontré aucune bande rebelle. C'est dans ce secteur que les soumissions et les rentrées des anciens habitants ont été le plus nombreuses. A Maitsokely, village détruit par Rainitavy, dix familles ont fait leur soumission. D'autres dissidents ont réintégré le village de Marimato, qui possède aujourd'hui plus de 200 habitants et qui reprendra probablement avant peu son ancienne importance. Le poste de Maitsokely a reçu, en outre, la soumission d'une dizaine d'habitants de Miarinariyo, dont quatre armés de fusils. D'autre part, une reconnaissance a ramené au poste 51 personnes qui vivaient dans les bois et détenaient encore une quinzaine de fusils et dés cartouches; cette petite bande était autrefois sous les ordres de Rainizanaka, un des principaux lieutenants de Rainitavy. Un poste a été créé à Maroantava pour relier les postes d'Anosimbohangy et de Miarinarivo et protéger la marche des courriers entre ces deux points. Un vol de treize bœufs a été commis le 2 novembre au village de Marovato. Les voleurs, vivement poursuivis par les habitants, se sont enfuis en abandonnant les animaux volés. Le sous-gouverneur, qui a pu découvrirles auteurs du vol, les a fait arrêter et conduire à Ambatondrazaka) où ils ont été jugés et punis sévèrement^
;
;
à
d
Ecoles. — Les écoles du cercle comptent tou- de Beforona, à la suite de laquelle il a adressé jours beaucoup d'élèves et fonctionnent dans au Gouverneur Général un rapport dont nous de bonnes conditions. Deux instituteurs indi- extrayons les détails qui suivent. gènes arrivés de Tananarive ont été chargés de Aspect général. — La région qui s'étend diriger, l'un l'école d'Ambatondrazaka, l'autre au nord de Beforona est très mouvementée. celle d'Imerimandroso. Leur arrivée a été bien Partout, on ne voit que mamelons d'un relief accueillie par la population. Un assez grand nombre de Malgaches se font donner des leçons de français en dehors des heures d'école. Impôts. — Les impôts (taxe personnelle et sur les rizières) sont complètement rentrés. Aucune difficulté ne s'est produite dans la perception.
Travaux d'utilité publique.
route d'Ambatondrazaka à Imerimandroso-Anosimbohangy-Miarinarivo-Antsevakely et Ampandrano est à peu près praticable partout. Pour assurer en tout temps le passage des rivières, cinq bac sont en construction pour la traversée de l'Amboroka, de l'Ankobakopaka, du — La
Bemarivo, du Marijoa et du Manompy. Un pont de deux mètres de largeur est en construction sur la rivière Andilamarianina, (route d'Ambatondrazaka à Tananarive). De nombreux ponceaux ont en outre été établis sur cette route, de façon à assurer les communications pendant la saison des pluies.
Mouvement commercial et agricole. — Les transactions continuent à augmenter d'une façon notable. Le riz reste toujours rare et, par suite,fort cher; il se paye de 1 fr. 50 à 2 francs
le kilogr. sur le marché d'Ambatondrazaka. Les toiles vendues sur les marchés du cercle sont toutes de provenance américaine ou anglaise. En revanche, les conserves, les vins, les huiles, les savons et les objets de quincaillerie et de bimbeloterie sont presque exclusivement
français. L'agriculture est encore peu développée dans le pays. Les indigènes ne connaissent guère comme culture que le riz, la canne à sucre, le manioc et les patates. Imerimandroso cultivait autrefois beaucoup de pommes de terre, mais cette culture a été délaissée depuis l'insurrection. M. le commandant Michard a fait distribuer une certaine quantité de pommes de terre pour l'ensemencement. Il a pris également des mesures pour encourager la culture du tabac. Malgré les procédés rudimentaires de culture, de nombreuses plantes réussissent assez bien. Les manguiers, les citronniers, les orangers, les goyaviers, etc., poussent à l'état sauvage. La vigne produit de beaux raisins, mais elle n'existe qu'en très petite quantité. La plus grande partie du terrain se prêterait fort bien à la culture du café. En outre, quelques plantations de,maïs, d'orge, de cotonnier, promettent des résultats. D'autre part, des essais vont être faits pour s'assurer si la culture de la luzerne et du blé pourrait réussir. Une pépinière a été commencée à Ambatondrazaka et on en a créé une deuxième à Imeri-
*
mandroso. vacherie été installée à AmbatondrazaUne
a
ka ; elle fournit du lait aux Européens. TERRITOIRES CIVILS »
A
*
BEFORON
le lieutenant Wemel, du 1er régiment de tirailleurs malgaches, a exécuté, du 8 au il M.
novembre, une reconnaissance dans la région
plus ou moins élevé, séparés les uns des autres par de profondes et étroites coupures qui servent à l'écoulement des eaux. Ainsi constitués, ces torrents forment, par leur réunion, de belles rivières comme la Vohitra et la Sahantandrina toutefois, ces cours d'eau ne sont pas navigables, même pour des embarcations légères, à. cause des éboulis provenant de l'érosion des eaux et des affleurements calcaires, qui, en certains endroits, forment de véritables seuils rocheux de plusieurs centaines de mètres de longueur, rendant la navigation, sinon impossible, du moins fort dangereuse. Les mamelons sont, en général, couverts d'une herbe courte et drue, sauf la partie supérieure, qui est boisée. Cette particularité s'explique de la façon suivante pour faire la culture du riz de montagne, les habitants mettent le feu à la brousse. Comme presque toujours, le terrain qui a servi à une première récolte est abandonné pendant plusieurs années, une nouvelle végétation remplace les rizières. D'ailleurs, conformément aux ordres du Gouverneur Général, ce procédé de défrichement par le feu a été formellement interdit aux indigènes. Les bas-fonds, fort étroits, permettent peu la culture du riz; la végétation, qui y est d'une puissance et d'une vigueur remarquables, renferme les essences les plus diverses, qui peuvent être utilisées pour les constructions. Itinéraire. — Après avoir quitté la route d'étapes, le chemin se dirige vers le nord en traversant d'anciennes rizières. M. le lieutenant Wemel a réussi à grouper quelques individus sur l'emplacement du village détruit d'Andrakamarina. Ce village, en formation, compte déjà six familles, et il est à espérer que lesrizières seront prochainement remises en culture. Après avoir remonté le cours de la petite rivière de Beforona, que suit presque toujoursle sentier, on se heurte à un mamelon élevé, du haut duquel on découvre un vaste panorama. On descend par une pente assez rapide, puis, le sentier emprunte le cours d'un ruisseau qui porte le nom de Sahina, traverse quelques petites rizières abandonnées et se bifurque en deux directions, à l'est, vers Antandrokomby et, à l'ouest, vers Ambavaniasy. Continuant toujours vers le nord, on arrive au confluent de la Sahina et de la Sahantandrina, dont le cours est fréquemment obstrué par des barrages rocheux et des chutes. En suivant la rive droite, on atteint le petit village d'Ambatovato, bâti sur une hauteur et dans une jolie situation. Cette localité, qui se compose d'une quinzaine de cases, offre peu de ressources. De ce point, part un mauvais sentier qui se dirige vers Ambalavary. Sur la rive gauche de la rivière, que l'on franchit au moyen de radeaux fort primitifs, se trouve le chemin conduisant à Vohibazaha. A partir d'Amblltovola, la Sahantandrina suit une direction générale sud-nord, jusqu'à son confluent avec la Bevara, venant de Vohibazaha, où, après s'être heurtée à un massif assez élevé qui sépare les vallées de la Yohitra
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et de la Sahantandrina, cette dernière rivière se dirige franchement vers l'est. En cet endroit, le passage est en tout temps fort dangereux et absolument impraticable pendant la saison des pluies. Un seuil rocheux de plus de 300 mètres de longueur obstrue le cours de la rivière. Les eaux ne peuvent franchir cet obstacle qu'en bondissant de roches en roches, formant une cascade d'un fort bel effet. Au milieu du courant, se'trouve une faille parlaquelle l'eau s'échappe en bouillonnant avec un bruit assourdissant. Au-dessus de ce gouffre, se trouve un pont d'une solidité douteuse permettant le passage au voyageur qui ne craint pas le vertige. Sur la rive gauche de laSahantandrina, deux sentiers peuvent être utilisés pour gagner Vohibazaha, soit en remontant le cours du torrent Bevara, soit en prenant la ligne des hauteurs. Le passage de la Vohitra est également fort dangereux, étant donnés la violence du courant et les moyens de navigation plus que primitifs dont se servent les rares habitants de la région. Vohibazaha est un village d'une vingtaine de cases qui a dû avoir autrefois une grande importance. Il possédait de grandes plantations de canne à sucre, complétement abandonnées aujourd'hui. On y remarque aussi quelques rizières non cultivées. A partir de Vohibazaha, la route suit une direction S.-S.-E. empruntant tour à tour le cours des torrents et les lignes de hauteurs. Le sentier franchit la Volova, au cours impétueux, les deux petits villages d'Ambohimarana et de Tradansiena, et, après une montée fort raide, redescend, par une pente rapide, jusqu'au village d'Ambohimanarivo. Après avoir traversé la Sahatomina, on remonte le cours d'un ruisseau et on gravit un mamelon élevé, d'où le regard embrasse un vaste horizon limité par le pic du Vohitakola. Après une descente difficile, le sentier emprunte le cours de la Tolaguina, jusqu'au petit village d'Ambohimadiana. On traversealors une dernière fois la Tolaguina, puis, on suit une série de hauteurs qui conduisent, par la rive gauche de la Sahatandrina, jusqu'au village d'Ambatovola. On repasse sur la rive droite de la Sahatandrina au moyen de radeaux, et le retour s'effectue par le même chemin qu'à l'aller. Une assez grande activité règne dans cette région; la culture du riz de montagne se fait en grand. vastes superficies ont été déboisées à * De cet effet malheureusement, le manque de bras nuit considérablement aux cultures. Dans les villages, les hommes sont rares. Les femmes seules se livrent au travail pour assurer la subsistance de toute la famille. Une famille occupe ordinairement deux cases, dont une sert de magasin à paddy et l'autre d'habitation.
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ANDEVOUANTE le commandant Lalour d'Affaure, chargé des fonctions d'administrateur à Andevorante, a fait parvenir au Gouverneur Général les renseignements qui suivent sur les voies de communication de sa circonscription. Les voies de communication de la province d'Audevorante comprennent M.
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route qui suit la côte et qui conduit de Tamatave à Mananjary 2° Des voies de pénétration vers l'intérieur, qui ont pour points de départ Andevorante, Vatomandry et Mahanoro ; 3° Des sentiers nombreux, en mauvais état pour la plupart, servant aux communications intérieures. I. —Route côtière Elle pénètre dans la province à 5 kilomètres au sud d'Andranokoditra (gîte d'étapes), traverse en deux fois la lagune sur des ponts très solides et arrive à Ampantomaizina, village de 113 habitants elle passe ensuite à Vavony, (191 habitants), kAndavakarnenarana. Dans ces trois derniers villages, l'eau et les bois se trouvent en abondance, mais la volaille, les œufs et la viande sont assez rares. Andevorante, gîte d'étapes ( à 48 kilomètres d'Andranokoditra), géranccd'annexc. Ressources de toute nature. A un kilomètre, au sud d'Andevorante, on traverse l'Iaroka en pirogue, pour débarquer à Tanimandry. Tanimandry, 32 habitants. Sondrara, 25 habitants, sur une hauteur en dehors de la route, marque le commencement d'un pangalane après de fortes pluies, l'extrémité sud de la lagune coupe la route et communique avec la mer on est alors obligé de passer en pirogue. Ce village présente des toutefois, le logement est ressources variées encore insuffisant et ne constituerait un bon gîte d'étapes que pour de petits détachements. Yatomandry(k45 kilomètres d'Andevorante). Ressources de toute nature. Avant d'y arriver, on traverse la lagune en pirogue. Maintinandry (à 13 kilomètres de Vatomanferait un excellent drv). Très grand village gîte d'étapes. En sortant de Maintinandry, on traverse le Sakanila en pirogue. La route cesse alors d'être carrossable et devient un bon chemin muletier. Marosika, grand village. Traversée de la lagune en pirogue. Antanmnbao, village assez important. Volailles, œufs et bois en abondance, poisson. Bon gîte d'étapes. En cas de passage d'un fort détachement, on pourrait en loger une partie àBcparasy, qui est à 2 kilomètres plus loin. Mahanoro ; on peut y cantonner un bataillon. La gérance d'annexe est en état de délivrer tous les vivres nécessaires aux troupes européennes ou indigènes. En sortant de Mahanoro, on traverse d'abord la lagune, puis le Mangoro, à10 kilomètres plus loin, en face d'Ambodiharina. Ambodiharina, 70 cases. Ferait un bon gîte d'étapes. Andranotsara, 30 cases. Traversée de la Lahotra en pirogue. Ampanloana, 00 cases. Ferait un bon gîte d'étapes. Sahantsiho, 10 cases. Traversée en pirogue de la rivière du même nom. Masomeloka, 40 cases. Un rova en bon état avec une grande maison pour les passagers. Sur la rive droite de la Masora, que l'on traferait un excellent gîte verse en pirogue d'étapes. Ambalavoîztaka,,12 cases. Sur la rive droite de la rivière du même nom deux pirogues servent à la traversée. Ambinanioolo, 15 cases. Sur la rive gauche 1° La
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de J'Ivolo. Au sud de Mahanoro* dans les villages de
plus de 20 cases, on trouve du bétail sur pied, de la volaille, du riz et du poisson. Observations générales. — D'Andranokoditra à Ambinanivolo, le terrain est sablonneux, ce qui rend souvent la marche assez pénible. En outre, il faut prévoir des ralentissements provoqués par le passage des cours d'eau, carles pirogues sont peu nombreuses, sauf à Andevorante. La traversée de l'Iaroka et du Mangoro doit, par mesure de précaution, s'effectuer le matin et être terminée pour dix heures. A une heure plus avancée, la houle produite par la brise de mer est souvent assez forte pour faire chavirer les pirogues. Les bourjanes sont le seul moyen de transport employé, sauf de Tamatave à Andevorante, où les convois de l'administration sont formés ,tantôt de voitures, tantôt de bourjanes. Les bourjanes se recrutent à Andevorante, Vatomandry et Mahanoro. Dans les points intermédiaires, on peut remplacer quelques bourjanes malades ou renforcer une équipe pour augmenter l'allure.
II. —Voies de pénétration Les bourjanes sont recrutés à Andevorante et à Beforona, ou envoyés de l'Imerina. Un détachement de conducteurs sénégalais effectue des transports par voitures entre Mahatsara et Santaravy. Les ressources en vivres sont très limitées, mais la route est jalonnée par quatre 1° ROUTED'ANDEVORANTE A TANANARIVE.-
:
gérances d'annexe Andevorante, Mahatsara, Santaravy et Beforona. Les étapes presque forcées sont: Mahatsara, Manambonitra, Santaravy, Ampasimbé, Beforona et Anevoka. Les ressources sont assez rares dans toute cette région, par suite des nombreux passages de troupes et de bourjanes. 2° CHEMIN
DE
:
VATOMANDRY A IRIHITRA.
— Les
points principaux de ce parcours sont Ambodimanga, à 4 heures en filanzane de Vatomandry. Village assez important, trois commerçants créoles. Bon gîte d'étapes. Analampary, où se trouve l'embranchement qui va directement à Moramanga. Marovato, à 5 heures en filanzane d'Ambodimanga. Les voyageurs s'y arrêtent, quoique ce petitvillage n'offre que très peu de ressources. Ampasimpotsikely, à 4 heures et demie de Marovato. Village important et bien approvisionné ; peut faire un gîte d'étapes. Ampasimazava, à 2 heures et demie du précédent. Peu de ressources. Sahanonoka, traversée en radeau. Hiarana, village peu important d'où part un sentier conduisant à Beforona. Le sol de ce chemin et de ceux dont il sera question plus loin est formé d'une terre rougeâtre très glissante en temps de pluie la marche devient alors très pénible des mulets un peu chargés seraient exposés à des chutes qui pourraient être dangereuses pour l'animal; aussi,jusqu'à présent, ces chemins n'ont-ils été fréquentés que par les bourjanes.
;
3° CHEMIN
;
;
le précédent, dont se
DE VATOMANDRY A MORAMANCA.
IL
il est moins fréquenté que détache à Analampary il constitue cependant la voie la plus courte entre Vatomandry et Tananarive, mais les bourjanes tiennent ,à éviter la traversée des deux grandes'forêts de Lakato. A partir d'Analampary, on rencontre: Ambtdùmtoi village important, poimnfc
faire un gîte d'étapes. Au sortir d'Ambodiavolo on traverse à gué le Sakanila. ltforafeno, village assez important. Ambatomanga, 20 cases. Lakato, village très important entre deux forêts. 4° CHEMIN DE MAHANORO
A
ANoSIBÉ.
—
Il
tra-
verse la lagune àMiakara ; quatre pirogues sont disponibles pour cet usage. Toutefois, si l'on avait à faire passer un convoi ou un détachement important, il serait facile de faire venir des pirogues de Mahanoro. A deux kilomètres de Miakara, on traverse un marais au moyen d'une passerelle de 730 mètres de longueur. On trouve ensuite les villages suivants Andovolavo, 25 cases, riz et volaille. Tananatsiatsola, 30 cases bétail sur pied, riz et volaille. Sahanomby, 25 cases Sahasoma, 20 cases, peu de ressources. L'eau potable et le bois s'y rencontrent partout en quantité suffisante. Quoique fréquenté uniquement parles bourjanes, ce chemin peut être utilisé par les mulets, mais il sera nécessaire, auparavant, de le réparer sitôt la saison des pluies terminée. Les rivières qu'il coupe sont guéables ce sont la Lohariana, l'Osy et le Manandry.
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5° SENTIER Au sortir de
DE MAHANORO A
:
AMBOHIMILANJA.—
Mahanoro, on traverse la lagune située entre la ville et la route. Les villages qui, sur ce parcours, pourraient être choisis comme gîte d'étapes, sont les suivants : Betsizaraina, 80 cases. Bétail, riz et volaille en grande quantité. Menagisy, 30 cases indigènes. Sur la rive droite du Mangoro, que l'on traverse en pirogue un traitant créole, un atelier pour la fabrication des chalands, une plantation de café. Ambodiramiavo, 30 cases. Entre Menagisy et Ambodiramiavo on traverse deux petits ils portent ruisseaux, affluents du Mangoro tous deux le nom de Sahampo. Ambodiaramy, cases. Dans ces trois derniers villages, on trouve du riz, de la volaille et du bétail. Anosibé, 20 cases. Sur le Massivolo, que l'on traverse au moyen de quatre petites pirogues volaille en assez grande quantité. Antanambao, riz, volaille et bétail en grande quantité; un peu à l'ouest de ce village, le sentier pénètre dans le cercle-annexe d'Anosibé; il est praticable pour les mulets, de Mahanoro à Betsizaraina et de Menagisy à Ambodiramiavo. De Mahanoro à Betsizaraina, le terrain est il devient ensuite marécageux sablonneux jusqu'au Mangoro; sur la rive droite de ce fleuve, il est de nature argileuse.
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30
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sentier remonte la vallée de l'Ampanga jusqu'à Manandriana, passe à Sahananto, Sahavato, Ambalafatakana, puis se dirige vers le nord jusqu'à Antokobe; à partir de là, il suit successivement les vallées de la Fanandrana et de l'ivondro. 3° D'ANDEVORANTE A BESAKAY. — On remonte en pirogue les vallées de l'Iaroka, de la Vohitra et du Rianila jusqu'à Sandrananjo, en passant en vue de Sahamoro, qui est la première étape en partant d'Andevorante. Sahamoro, 246 habitants, est un village très important où on trouve des ressources de toute nature. A partirde Sandrananjo, on prend la voie de terre par Fihilromby, 145 habitants, (mêmes ressources qu'à Sahamoro, seconde étape), et Jlfanandriana, 3e étape, (25 cases, riz et volaille en quantité assez abondante). Ce sentier est praticable pour les mulets d'Andoho Manandriana; dans cette partie, le terrain est légèrement rocailleux mais de Sandrananjo à Andoho, le sol est marneux, quelquefois même marécageux et les bourjanes seuls peuvent passer. Sahamoro et Fihitromby sont des centres secondaires pour le recrutement des bourjanes ceux-ci sont dirigés, delà, sur Andevorante. 4° DE SAHAMORO A TAMATAVE. — Le sentier traverse le Rongorongo en face de Namahoka, puis remonte la rive gauche de la rivière jusqu'à Ampasimbe à cet endroit, il se bifurque pour aller rejoindre la route carrossable, soit à Ampantomaizina, soit à Andranokoditra, par Maromandia. On peut d'ailleurs remonter le Rongorongo en pirogue, jusqu'à Maromandia. Ce sentier est pratiqué dans une terre argileuse, très glissante il présente en outre de nombreuses et profondes coupures produites par de petits filets d'eau qui, au moment des pluies, se transforment en torrents on ne saurait, dans l'état actuel, y faire circuler des mulets chargés. Ce
;
à
SUCCESSIONS
Avis de vente Le public est informé qu'il sera vendredi 24 du mois de décembre 8 heures 1/2 du matin, au bureau sis rue Romain-des-Fossés, à la
procédé, le courant, à des revues, vente aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur, des effets, meubles, livres, vaisselle, armes et accessoires pour la chasse, provisions de bouche, vins, liqueurs, objets divers, etc., provenant de la succession de M. Dejoux, lieutenant d'infanterie de marine. La vente sera faite en francs, payables en espèces, au taux officiel courant. Les lots devront être payés et enlevés dans les vingt-quatre heures, sous peine de vente à la folle enchère de l'adj udicataire. Toutefois, les lots ne seront délivrés que lorsque les adjudicataires auront vers le montant des adjudications. Tananarive, le 15 Décembre 1897. Le Commissaire aux revues, A. NOGUÈS.
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SUCCESSIONS MARITIMES
Avisd'ouverture de Succession Les créanciers et les débiteurs de la succession de M. Dejoux, lieutenant d'infanterie de marine, sont invités à produire leurs titres au commissaire aux revues ou à se libérer dans le plus bref délai. Tananarive, le 15 Décembre 1897. Le Commissaire aux revues,
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I—
-
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I.
II
AVIS DE BORNAGES PROVISOIRES
Réquisition NI'
: :
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31 Suffren, sise à Tananarive.
Requérant M. Razanadrasoa. Le bornage provisoire est fixé au 17 janvier 1898, à 7 heures du matin.
Les créanciers de l'Etat sont prévenus que
:
l'exercice 1897 (budget colonial, services militaires) sera clos pour les paiements Le 28 février, dans les caisses de fonds
d'avances Le 31 mars, dans les caisses des payeurs à Tamatave, Majunga, Diégo-Suarez, Fianarantsoa, Tananarive, Nossi-Be et Sainte-Marie.
AVIS
.1..
Propriété dite
AVIS ;
-
A. NOGUÈS.
Réquisition
:
No
318
Propriété dite Forbin, sise à Tananarive. Requérant: M. Rajames. Le bornage provisoire est fixé au 18 janvier 1898, à 7 heures du matin.
Réquisition
Lorraine, : :
Propriété dite
M"
313
sise à Tananarive.
Requérant M. Hoffman. Le bornage provisoire est fixé au 19 1898, 7 heures du matin.
à
janvier
Le service du génie demande des dessinateurs, des écrivains et des interprètes pour les Réquisition NI, 314 chantiers de construction de la route de MahaIII. — Sentiers d'importance secondaire. tsara à Beforona. Propriété dite Brune, sise à Tananarive. S'adresser, soit au directeur du génie à Tanato SENTIER DE MAROSIKA A ANOSIBEPAR ILAKA.Requérant : M. Rakoto. bornage provisoire est fixé au 20 janvier Le Ce sentier remonte la vallée du Manampontsy; narive, soit au chef du génie à Beforona. 1898, à 7 heures du matin. il est quelquefois utilisé par les bourjanes qui Í se rendent à Tananarive. Réquisition Ne 316 On peut également effectuer une partie du trajet en pirogue en utilisant le cours de la Propriété dite Montaigne, sise à TananariLe service du génie demande: 1° des sur- ve. rivière. de des veillants courant route et de travaux M. Ratovo. Requérant au relié Maintinandry à chemin est Ilaka un par provisoire fixé est 21 janvier bornage Le au muletier. 2° Des ouvriers d'art: charpentiers, menui- 1898, à 7 heures du matin. 2° SENTIER DE BEFORONA A TAMATAVE.—Utilisé siers, forgerons, serruriers, ferblantiers, mapar un grand nombre de bourjanes qui descen- çons, briquetiers. Réquisition 319 dent de Tananarive et par les habitants de la génie du à TaS'adresser, soit au directeur Propriété dite : Florine, sise à Tananarive,. région Manandt'Ïana.-Sa.hau¡u).lo.. nanarive, soit au chef du génie à Beforona.
:
AVIS
charpente.»
:
:
o
Le bornage provisoire est fixé au 22 janvier 1898, 7heures du matin.
à
Réquisition NI, 319
: :
Propriété dite
i898, à 7 heures du matin.
Réquisition
: La :
No
3O
Boétié, sise à Tananarive. M. Randanary. Requérant Lebornage provisoire est fixé au 25 janvier 1898, à 7 heures du matin.
Propriété dite
Réquisition
:
:
Propriété dite
rive.
M0
391
Bénédiction, sise à Tanana-
Rajaofera. Le bornage provisoire est fixé au 27 janvier 1898, à 7 heures du matin. Requérant
M.
Réquisition
:
:
Propriété dite narive.
N° 89%
Villa Caroline, sise à Tana-
Requérant Mme Rataratra. Le bornage provisoire est fixé au 27 janvier 1898, à 7 heures du matin.
Réquisition N° 339
: :
Propriété dite Marivaux, sise à Tananarive. Rainianjavelo. Requérant Le bornage provisoire est fixé au 31 janvier 1898, à 7 heures du matin.
Réquisition
: :
Propriété dite
N°
336
Fidirana, sise à Tananarive.
Requérant M. Ratilifera. Le bornage provisoire est fixé au 28 janvier 1898, à 7 heures du matin.
Réquisition
:
:
Propriété dite rive.
N°
337
Le Paradou, sise à Tanana-
Requérant M. Ratilifera. Le bornage provisoire est fixé au 29 janvier 1898, à 7 heures du matin. -
: La Paix, :
dite M. Requérant
Propriété dite: Milet, sise à Tananarive. Montigny, sise à Tananarive. Requérant: M. Amode Issop Atchia. Requérant M. Ratavy. Le bornage provisoire a eu lieu le 7 décemLe bornage provisoire est fixé au 11 février bre 1897. 1898, à 7 heures du matin.
Réquisition 81° 369
:
Propriété narive.
Réquisition
: :
M.
N°
363
Propriété dite
Sénèque, sise à Tananarive. Requérant M. Rafatoma. Le bornage provisoire est fixé au 15 février 1898, à 7 heures du matin.
Réquisition
: :
N°
384
AVIS En exécution de l'arrêté 1154, du 20 novembre 1897, un concours sera ouvert à Tananarive, Tamatave et Majunga, pour l'emploi de commis stagiaire des postes et télégraphes, le
janvier 1898. Les demandes, accompagnées des pièces étaLe bornage provisoire est fixé au 5 janvier blissant la qualité de Français et l'honorabilité des candidats (acte de naissance, extrait du ca1898, à 7 heures du matin. sierjudiciaire, certificat de bonnes vie et mœurs), devront parvenir à la direction des postes Réquisition N° 385 et télégraphes, par l'intermédiaire des recePropriété dite Agence des Messageries veurs de Tananarive, de Tamatave et de MaMaritimes, sise à Majunga. junga, le 15 janvier au plus tard. Le programme des épreuves à subir sera: Requérant Cie des Messageries Maritimes. Lao bornage provisoire est fixé au 15 janvier Partie obligatoire. heures à i898, 7 du matin. Une dictée. Orthographe: Le Chef duservice topographique, Ecriture: La même dictée recopiée à main posée. P. BOURDIER. Composition ftancaÍse: Rédaction sur un sujet donné. AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES Arithmétique: Problèmes sur les quatre règles, le système métrique et les fractions. Réquisition No 276 Géographie Une question sur la France, une Propriété dite Hugo, sise à Tananarive. sur l'Europe, une sur la géographie générale. Requérant: M. Ramarolahy et son époux RaPartie facultative. soanoro. Problèmes: Algèbre, Géométrie. Le bornage provisoire a eu lieu le 4 DécemQuestions: Physique et Chimie. bre 1897. Version: Langues vivantes. Réquisition IV° 272 Les candidats reconnus admissibles seront Propriété dite Maison de Craon, sise à Ta- classés par ordre de mérite, mais ne pourront être nommés qu'au fur et à mesure des besoins nanarive. du service. Ils pourront demander communiRequérant: M. Toysonnier. Le bornage provisoire a eu lieu le 6 décem- cation de l'arrêté 1154 aux receveurs des trois bureaux sus-mentionnés. bre 1897. Propriété
dite Paulette, sise Requérant M. Martin André.
:
à Majunga.
26
:
:
:
:
:
Tananarive, le 8 Décembre 1897. Le Directeur du service des postes et
à
Propriété dite: Saint-Pierre, sise Tanana rive. Richard. Requérant: M. février Le bornage provisoire a eu lieu le 29 novembre 1897.
Réquisition No 979
télégraphes,
DÉCHAMP.
Français, âgé de 24 ans, ancien sousofficier de cavalerie, exerçant la profession d'ajusteur mécanicien, désire obtenir un emploi Un
dans l'industrie privée à Madagascar. Propriété dite Musset, sise à Tananarive. S'adresser àM. ROUY, 22, Avenue Bab-Djedid Randretsa. Requérant: M. bornage provisoire a eu lieu le 8 décem- à Tunis (ou au bureau des affaires civiles et février Le politiques.) bre 1897.
Trianon, sise à Tananarive.
Razafindrazaka. Le bornage provisoire est fixé au 10 i898, à 7 heures du matin. Requérant
o 975
Propriété dite: Neuville, sise près Soavinimerina. Requérant M. Rafara. Requérant: Service des Domaines pour M. Le bornage provisoire est fixé au 14 février Doërrer. 1898, à 7 heures du matin. Le bornage provisoire a eu lieu le 3 décembre 1897.
Réquisition N° 359
: :
Réquisition
Champagne, sise à Tana-
sise à Tananarive.
Rafilippo. Le bornage provisoire est fixé au 1er 1898, à 7 heures du matin.
Propriété dite
: La
dite
Réquisition No 359
Réquisition No 338
Propriété
: :
Propriété dite
Zéphir, sise à Tananarive.
Requérant M. Hossen Timol. 1 Le bornage provisoire est fixé ah 24 janvier
Réquisition o 978
Réquisition N° 360
Requérant: M.Groléas.
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Il a été volé une tente, doublure bleue, d'une largeur de trois mètres environ. Bonne récompense à celui qui en donnera des nouvelles à l'Agence Cannet.
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Vins
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rouge généreux et de Quinquina. Se prend pur comme tonique Étendu d'eau fraîche oudésaltère de préférence, d'eau de seltz, il sans débiliter.
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Rue Amiral Pierre, N* 11 Se recommande pour sa bonne coupe et son travail a prix raisonnable.
CHARCUTERIE DE TOURS Rue de l'Amiral Pierre, N° 28 la fête de la Noël,
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M.Lassaque tient à la disposition de sa clientèle Saucissons d'Arles et de Lyon,
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Réduction de 10 p. 0/o du 24 au 31 Décembre
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cinq minutes de la place Jean Laborde (Andohalo) sur grande artère, une MAtSMMt de très belle apparence. Un étage sur rez-de-chaussée avec greniers, huit pièces, cuisine absolument à la française, poulailler, lapinière, potager, fruitier, fleurs,écurie pour quatre chevaux. La superficie est de 1.500 mètres carrés environ.
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Prix 20.000 francs.
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Articles de Paris pour présents
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toit de tuiles, cuisine separée, jardin meubles à céder. S'ad. Agence Cannet.
Costumes de soirée Service en argent et ruolz Bijouterie or et doublé
Selle S'adresser à l'Agence Cannet. S. DREYFUS Andriantany (Secteur d'Ambohidratrimo)
Fabrique d'engrais chimiques Dépit d'Epicerie. Vins. Liqueurs Prix de Tananarive.