Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 19/04/1898

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1898/04/19.

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ISe Année. — N. S. -

Mardi, 19 Avril 1898

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MADAGASCAR ABONNEMENTS Madagascar: 25fr. tn an, Sixmois 14 fr. France et Etranger t U "Il 30fr. Un Sixmois. 16fr.

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DÉPENDANCES

LE JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCAR Paraît les Mardi, Jeudi et Samedi. à l'Imprimerie à Tananarive, s'abonne Officielle. 0 Fr. 15 PRIX DU NUMÉRO:

SOMMAIRE Partie Officielle , A1\J\ht— ouvrant un crédit de deux cent quatremille francs pour travaux vingt-douze à exécuter sur la route d'étapes. - ouvrant un crédit de huit mille francs A.rRÊTÉ pour l'installation de l'administrationdu 1" territoire militaire à Manjakandriana. A'UTi - créant des écoles officiellesdans la province de Maroantsetra. nfixant l'indemnité journalière de transit pour les troupes stationnées dans le secteur de Bemarivo. D - fixant le nombre des auxiliairesaffectés h"«CISION aux gérances d'annexe de Mahanoroet d'Ankavandra. N 333. OTE-CIRCULAIRE MUTATIONS. £IIINATIONS, J**ATUM. DESMINES. CVISDUSERVICE DEPARIS. CJ^BLOGBAMME OMINATIONS dans l'ordre de l'Etoiled'Anjouan.

par intérim du génie et des travaux publics sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Faità Tananarive, le 8 Avril1898. Par délégation: Le Colonel, HOURY. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, CRAYSSAC. GOUVERNEMENT r 1647 ARRÊTÉ GÉNÉRAI, un crédit de huit ouvrant de mille francs pour l'installation milidu 1er territoire l'administration taire à Manjakandriana.

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30juillet 1897; Attenduqu'il importe de procéder à l'installation Partie non Officielle de l'administrationdu 1" territoire militaire à Man; Ni,CROLOGIE. —NOUVELLES ETINFORMATIONS: - Au jakandriana — TERRITOiRES,Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel VÉLODROME DEMAHAMASINA. — RENSEI- commandantle territoire et l'avis conforme de M. — TERRITOIRES CIVILS. MILITAIRES. le chef du service des bâtimentscivils par intérim, GNEMENTS ET COMMERCIAUX. ÉCONOMIQUES .1 -Arrête: ART.I.-—Uncrédit de 8.000francs est ouvertà PARTIE M. le chef du bureau des affaires civiles, ordonOFFICIELLE nateur secondaire, pour la construction et f:.; l'installation d'un immeuble destiné à l'admir du 1er territoire militaire, à Manjanistration 1646 ARRÊTÉ OthieAL kandriana. de deux ouvrant un crédit — ART.II. Ce crédit sera réparti comme suit: mille francs quatre-vingt-douze ¡; 6.000 francs pour la construction de l'imtravaux à exécuter sur la l'OUt!" to meuble dont il s'agit; d'étapes. 2.000 francs pour frais de première installaà rembourser au commandant du terriLe G' , tion du commandant en chef Corps général en a fait l'avance. toire, qui Madaet de Gouverneur Général uPa^0net III. — Cette dépense sera imputée sur ART. Dépendances, y r du 81 crédits les chapitre (dépenses imprévues). 30 décrets 11décembre 1895et des juillet ^897 >'es ART. IV. — MM.le chef du bureau des affaile directeur par in- res civiles, ordonnateur secondaire, le lieutede M. proposition téli da r't4 riQU génie et des travaux publics, nant-colonel commandant du 1erterritoire militaire et le chef du service des bâtiments civils Arrête: sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de ART. I. —Un crédit de deux cent quatre- l'exécution du présent arrête. Fait à Tananarive, le 8 Avril 1898. mille francs est ouvert à M. le c^fdil0Ze Par délégation: teUtsU bureau des affaires civiles, ordonnapour travaux à exécuter sur Le Colonel, teul.* secondaire, d'étapes. route, HOURY. dont la régularisaCette dépense, ,k]R*r. Il. Vu: sera ultérieurement, imputée tionsera operée des Finances Le Directeur de courant. extraordinaire l'exercice aUbudb ARTw et du Contrôle, affaires bureau des ART. chef du CRAYSSAC. c*vUes>ordonnateur secondaire, et le directeur

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GOUVERNEMENTARRÊTÉ 1666 GÉNÉRAL créant des écoles officielles dans la province de Maroa Le Général commandant en d'occupation et Gouverneur Gén gascar et Dépendances, Vules décrets des 11 décembre â f 1897 ; Vu l'arrêté 374,du 12 février 1897 ; Sur la propositionde M.le capitaine faisant fonctions d'administrateur en chef de la province de Maroantsetra et de M. le chef du service de l'enseignement, Arrête: ART.I. — Il est créé des écoles officielles à Maroantsetra, Andranofotsy, Rantabe et Mananara. ART.II. — Les instituteurs qui seront désignés par l'administrateur en chef de la province pour tenir ces écoles auront droit au traitement et aux avantages prévus par l'arrêté 374, du 12 février 1897 (chap. II, articles 2, 3 et 4). ART.III. — Le capitaine faisant fonctions d'administrateur en chef de la province de Maroantsetra et le chef du service de l'enseignement sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le fi Avril 1898. Vu: GALLIENI. Le Directeur des Finances et du Contrôle, CRAYSSAC. ETAT-MAJOR DÉCISION 516 fixant l'indemnité journalière de transit pour les troupes stationnées dans le secteur de Bemarivo. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu la décision 13, du 13 octobre 1896; Vu l'avis émis par M. le commissaire, chef des services administratifs, Décide: ART.I. —L'indemnité journalière de transit pour les troupes stationnées dans le secteur de Bemarivo, province de Majunga, est fixée ainsi qu'il suit: Officiers supérieurs. 1 fr. 25 Officiers subalternes. 0 90 40 o Adjudants. 20 Sous-officiers. 0 04 0 Caporaux et -soldats ART.Il. — M. le commissaire, chef des services administratifs, est chargé de l'exécution de la présente décision, qui aura son effet à partir du 1er avril 1898. Fait à Tananarive, le 30 Mare1898. GALLIENI.


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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES

ETAT-MAJOR DÉCISION 518 des auxifixant le nombre liaires affectés aux gérances d'annexe de Mahanoro et d'Ankavandra.

mé commis de 28 clause à Tananarive, aux appointements annuels de 4.500 francs. Par arrêté du 29 mars 1898: Le nommé Rainison, 10 honneurs, officierde 2e classe au sous-gouverneur de Fiadjoint Le Général commandant en chef du Corps haonana, a été nommé officier-adjoint de lv d'occupation et Gouverneur Général de Mada- classe au même sous-gouvernement, aux apgascar et Dépendances, pointements annuels de 600 francs. Commesuite à la décision 491, du 7 mars 1893 ; Par arrêté du 30 mars 1898: Sur la proposition de M.le commissaire, chef des M. Lainné, auxiliaire aux services administraservices administratifs, tifs, a été nommé commis auxiliaire au bureau Décide: des affaires civiles; ses appointements, fixés à. ARTICLE —Le nombre des auxiliaires 2.400 francs, courront à partir du 10r avril. UNIQUE. affectés aux gérances d'annexe de Mahanoro et Par arrêtés du 31 mars 1898: d'Ankavandra est fixé ainsi qu'il suit: Le nommé Michel Ravanomanana a été nommé interprète titulaire de 2e classe du secteur Mahanoro 1 tonnelier, de Ramainandro, aux appointements annuels jil interprète, 2 indigènes. de 600 francs. 1 Ankavandra -:. Le nommé Joseph Raobelina a été nommé i indigène. : Le salaire à allouer à ces auxiliaires sera interprète titulaire de 2eclasse du secteur d'Amfixé conformément aux prescriptions de la dé- batolampy, aux appointements annuels de 600francs. cision 491 sus-visée. Le nommé Mohamed Ben Abdallah a été Fait à Tananarive, le 30Mars 1898. nommé interprète titulaire de 2eclasse du cercle GALLIENI. de Maintirano, aux appointements annuels de 900 francs. GOUVERNEMENT 333 NOTE-CIRCULAIRE Le nommé Radaniel, élève de l'école Le Myre GÉNÉRAL et de Vilers, a été nommé interprète titulaire de | à MM. les administrateurs 2° classe au cercle-annexe d'Ankavandra, aux de cercle, chefs de procommandants appointements annuels de 900 francs. vince. Par décisions du 31 mars 1898: « MESSIEURS, M. Vidot, géomètre ordinaire du service toAinsi que vous le savez, l'existence de sour- pographique, a été nommé géomètre principal ces minérales a été relevée sur divers points par intérim et remplira provisoirement les dela colonie; certaines de ces sources, comme fonctions d'adjoint au vérificateur de la lre subcelles d'Antsirabé, ont pu être étudiées et leur division du service topographique. M. Vidot n'aura droit qu'aux rétributions et composition a été déterminée; mais la plus grande partie est demeurée, jusqu'ici, à l'abri allocations prévues par l'art. 8 de l'arrêté du 20 décembre 1896. de toute investigation. Un congé de deux mois, sans solde, est acIl y a un intérêt majeur à ce que l'existence de ces richesses minérales soit signalée partout cordé à M. Ramanankirahina, attaché au paroù elles se manifestent. Déjà, le questionnaire quet du Procureur Général, pour affaires perannexé à la circulaire 221, du 31 avril dernier, sonnelles. sollicitait de votre part des renseignements sur les sources thermales qui peuvent se ERRATUM trouver dansvotreprovince, maislesmdications à la décision 400, du 2 avril 1898. que vous avez données a ce sujet ne m'ont pas paru suffisamment détaillées et il semble utile que vous les complétiez -par un rapport spécial article IV : III, Chapitre sur cette question. Je vous serai, en conséquence, reconnaissant Aulieu de: de vouloir bien faire rechercher si des sources Les costumes prévus dans la présente décid'eaux thermales ou minérales existent sur le territoire que vous administrez. Dans l'affirma- sion devront être exclusivement confectionnés tive, vous aurez à m'adresser, en même temps avec des étoffes du type français. que quelques échantillons destinés à être Lire: vous les observations aurez analysés, que recueillies sur le débit de la source, sa tempéLes costumes prévus dans la présente décirature, l'aspect des lieux où elle surgit, son sion devront être exclusivement confectionnés utilisation possible, etc., etc. avec des étoffes ou tissus français. Je vous serai obligé de m'accuser réception de la présente note-circulaire. Fait à Tananarive, le 27 Mars 1898. AVIS DU SERVICE DES MINES Le Général commandant en chef du Corps Une demande de concession pour l'exploitad'occupation et Gouverneur Général de Mation du fer a été déposée au service des mines dagascar et Dépendances, GALLIENI. par M. Castex, représentant de la société auxiliaire de la colonisation française à Madagascar et agissant au nom de cette société. Par arrêtés du 26 mars 1898: Cette concession est située dans la vallée du Un congé de convalescence de trois mois, à solde entière d'Europe, a été accordé à M. Ranomainty, à Ambodivario, district de FianaLefebvre d'Argencé, président du tribunal de rantsoa, province du Betsiléo. ite instance de Tananarive. Elle est comprise dans un polygone limité M. Lefebvre d'Argencé prendra passage à la par des lignes droites les points suijoignant ire catégorie B. sur le paquebot des Messageries vants: Maritimes passant à Tamatave le 3 avril pro— tombeau au nord du village N° 1 Point chain. Il devra faire constater son débarquement à Marseille, par les soins du service colo- d'Ambodivario. » N° 2 — sur la rivière Anosihazo. nial. » N° 3 — à 500menviron au nord du mont M. Nicolas Albert, surveillant de 2e classe des travaux publics en Indo-Chine, a été nom-, Ambatoharana.

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» N° 4 — à 150menviron au nord du mont Ambohibary. » Nos 5, 6 et 7 — sur la rive gauche de la rivière Indriambasoa. » Nos8,9, 10et ll - sui- la rive droite de la même rivière. » N° 12 — à 200menviron au sud du village Andriambaha. » N° 13 — à 300mau sud du village Ibekilinga. » N° 14 — à 500m au sud-ouest du village Ataratana. » N° 15 —a 400mau sud-est du même village. » N° 16 — sur le mont Farahara. » N° 17 — sur la rivière Iranomena. » N° 18 — sur le mont Andrianomena. » NI, 19 — sur le mont Variona. Les oppositions à cette demande de concession seront reçues, conformément à l'art. 18 du décret du 20 juillet 1897, au bureau des mines, à Tananarive, où sont déposés les demandes et plans produits par la société auxiliaire de la colonisation française à Madagascar. Tananarive, le 12 Avril 1898. Le Capitaine, Chef du service des mines, GUYON. CARLOGRAMMEDE PARIS Paris, 16 avril, 7 h. 10 soir. M. Revol, président du tribunal de SaintPierre, rempldce à Majunga M. Larrouy, nommé conseiller à La Martinique. La Chambre des représentants améri' cains a voté une résolution demandant que l'Espagne évacue Cuba. Le Sénat continue la discussion. M. Mac Kinley n'enverra pas d'ultimatum avant une dizaine de jours. Les Cortès espagnoles sont convoquées pour mercredi. ——————— + NOMINATIONS te l'ordre fle l'Etoile i'Aujoiian Le Ministre des Colonies informe, par lettre du 4 mars 1898, le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances qu'il a favorable" ment accueilli ses propositions pour l'ordre de l'Etoile d'Anjouan faites à l'occasion du e, janvier 1898 et que, par décision du 27 février a dernier, M. le Président de la République ratifié cette décision. En conséquence, sont nommés: Au grade de Commandeur : Sucillon Hippolyte-Gilbert-Joseph, lieutenant colonel d'infanterie de marine. Brun Benoît-Didier, lieutenant-colonel d'arti lerie de marine. tLe Camus Alexis-Michel-Victor, IieutenaIj colonel d'infanterie de marine, commande le 1er régiment malgache. 5. Boucard André, commissaire des col chef des services administratifs militairei" cO Alby Marie-Maximilien, administrateur chef de 2e classe. Sourd Victor, président de la Cour d'appc, Au grade d'Officier: 1 batal Latour d'Affaure Jean-Louis, chef de d'infanterie de marine.


JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES chef d'escadron

Romey Appollinaire-Louis, d'artillerie de marine. Cussac Pierre-François, chef de bataillon commandant la légion étrangère. Loyer Jean-Louis-Emile, chef de bataillon au 13*de marine. Dulin Prosper-Gustin, capitaine d'infanterie de marine. Lucciardi Ange-François, capitaine d'infanterie de marine, Etat-Major. Dubois Paul - Gaston, capitaine d'artillerie, Etat-Major. !)elort Alfred, capitaine d'infanterie de marine. run Jean-Emile, capitaine d'infanterie de marine. **«slions Léon-Marie-Adolphe, capitaine d'artoilerie de marine. teoine Aimé-Gabriel-Marie, capitaine d'artillerie de marine. Jacquinot Etienne, capitaine aux tirailleurs algériens. Schiffer Etienne-Marie-Alexandre-Léon, capitaine aux tirailleurs algériens. Alérienne-Lucas Victor-Charles-Amédée, cad'infanterie de marine, Etat-Major. pitaine Oèry Auguste-André-Marie, capitaine d'infanterie de marine. 'kyelle Louis-Charles-Marie, capitaine à la légion étrangère. ltueUan Etienne-François, capitaine d'infanterie de marine. St Staup Frédéric-Victor, capitaine d'infanterie de marine, Etat-Major. 1415stayer Jean-Léopold, médecin principal, service de santé. iUette Théodore-Jules-Louis-Marie, médecin de ire classe de la marine, service de santé. ogUès Jean-Bernard-Marie-Albert, commissaire-adjoint des colonies, services administratifs. aucon Charles-Paul-Armand, administrateur deîr* classe. classe. tre administrateur de Frédéric, stèbe Ourdier Philippe, chef du service topographique. échamp Pierre, chef du service des postes et télégraphes. offraann Mathias, doyen de la colonie française k Tananarive. des lchard Charles-Octave-Georges, délégué de d de commerce et agriculture Chambres La Réunion à Madagascar. Jean-Marie-Amédée,directeur du comp^flau tOIr d'escompte. }(éll(rvent Charles, interprète. de tribunal du Henri, président e nsencal Instance de Tamatave. Au gracie de Chevalier: k Georges-Jean-Yves-Marie, lieutenant .daire 11'1'Infanteriede marine, Etat-Major. ssard François, lieutenant d'infanterie de Etat-Major. tno'l'ine, cher André-Lucien, lieutenant d'infanterie Etat-Major. HaLmarine, Frédéric-Henri, lieut lly de Pierrebourg bnant d'infanterie de ligne, Etat-Major. ri and Georges-Lucien, lieutenant d'artilleri» t ,e, «tat-Major. Leiffertélix, garde de 2e classe d'artillerie de }ill'anIrlarIne,Etat-Major. 'enee-Désiré, sergent-major d'inFrancou de marine, Etat-Major. pfalltc,rie ré de Saint-Maur J.-E.-M.-J., maréDu ch l"des-logis de cavalerie, Etat-Major.

Martinelli Louis, sergent d'infanterie de marine, Etat-Major. Laporte Jean, lieutenant au 13ede marine. Forestier Lucien, lieutenant au 13ede marine. Delmotte Emmanuel-Emile-Nicolas, adjudant au 13*de marine. Séré Daniel-Etienne, adjudant au 13e de marine. Roche Jean, sergent-major au 13e de marine. Roche Joseph-Emile, sergent au 13ede marine. RondotJoseph-Désiré,caporal au 13ede marine. Daloz Georges-Narcisse-Alix, soldat de fre classe au 13ede marine. Anjoulat Jean-François, soldat de 1" classe au 13ede marine. Desbiails Jean, soldat de pe classe au 13e de marine. Lafleur Victor-Félix, lieutenant au régiment colonial. Verhaeghe Jean-Fortuné, lieutenant au régiment colonial. Amet ould Amesch, sous-lieutenant indigène au régiment colonial. Naud Léon-Jean-Baptiste, sergent-fourrier au régiment colonial. -Guénard Léon-Amédée-Maxime, sergent au régiment colonial. Samba-Yéro, sergent indigène au régiment colonial. Kama-Kamara, caporal indigène au régiment colonial. Bastard Paul-Louis-Marcellin, lieutenant au ier régiment malgache. Vaillant Louis-Jean-Mathieu, lieutenant au 1er régiment malgache. Ferracci, sergent au 1er régiment malgache. Marillat Edouard-Joseph, caporal au 28 régiment malgache. Prévot Jean, lieutenant à la légion étrangère. Rose Léon-Hyacinthe, lieutenant à la légion étrangère. Sautier Victor-Jean-Baptiste, caporal à la légion étrangère. Thomas Adrien-Auguste, adjudant à la légion étrangère. Broussouloux Gilbert-Henri, sergent-major à la légion étrangère. Delerue Abel-Jean-Baptiste, sergent à la légion étrangère. Stevens Henri-Joseph-Marie, soldat de ireclasse à la légion étrangère. Muller Pierre, caporal à la légion étrangère. Génie Eugène, lieutenant au régiment d'Algérie. Collomb Claude, adjudant au régiment d'Algérie Jacques Fernand, adjudant au régiment d'Algérie. André Jules, adjudant au régiment d'Algérie. Brethereau Henri, sergent au régiment d'Algérie. Hfdam Lardiben Mohamed, sergent indigène au régiment d'Algérie. Boussat Joseph-François-Denis, lieutenant au régiment d'Algérie. Giraud Félix-César - Dominique, lieutenant d'artillerie de la marine. -, Devaux Charles-Auguste, lieutenant d'artillerie de la marine. MarchatJoseph-Léonce, sous-lieutenant d'artillerie de la marine. Langlais Albert-Prosper, garde de 2e classe d'artillerie de la marine Andrieu Charles-Jean-Jacques, maréchal-deslogis d'artillerie de la marine.

1739

SchaU Jacques, maréchal-des-logis d'artillerie de la marine. Périnet Marie-Henri-Zacharie, lieutenant du génie. Belhague Charles-Louis-Joseph, lieutenant du génie. Grevaud Ernest, adjudant du génie. Chambeurland Noël-Hubert-Raphaël, sergent du génie. Roche Paul, sergent du génie. Gauducheau Augustin, médecin-stagiaire, service de santé. Clément Jean-François-Marie, adjudant d'administration, services administratifs. Malvoisin Alexandre, commis jde commissariat, services administratifs. Lavergne François, commis de commissariat, services administratifs. Commère Gervais-Etienne, brigadier de gendarmerie. Neulat Amans, sergent-télégraphiste à la légion étrangère. Garnier - Mouton Gabriel, administrateuradjoint. Lagriffoul Etienne, administrateur-adjoint. Marmier François, greffier du tribunal de lr* instance de Tananarive. Capuro Antoine, commis principal à la direction des finances. Coutures Pierre, commis des douanes. Reinhardt Alphonse, receveur des douanes. Boudillon Claude-Auguste, receveur des domaines. Ravillon Louis-Joseph, commis de tri classe des postes et télégraphes. Beurton Eugène, commis de ir* classe des postes et télégraphes. Coste Paul, commis de ire classe des postes et télégraphes. Courtadon Michel, chef surveillant des postes et télégraphes. Martin Louis, vérificateur au service topographique. Hallot Charles-François, colon. Bonnet, colon à Tamatave. Huet Adrien, inspecteur de milice. Pouvreau Louis-Joseph, garde principal de 2e classe. Saby Joseph-Léonce, garde principal de 2e classe. Les intéressés sont invités à effectuer au trésor, et pour le compte de la grande chancellerie de la Légion d'honneur, conformément au décret du 23 mai 1896, le versement des droits réglementaires, d'après les tarifs ci-après: Commandeur. 20 fr. Officier 10 fr. Chevalier 5 fr. Les récépissés délivrés à la suite de cette opération devront être adressés, le plus tôt possible, au cabinet du Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances. Les fonctionnaires civils ayant l'assimilation de sous-officier ainsi que les sous-officiers et soldats sont dispensés de tout versement. Fait à Tananarive,le 13Avril 1898. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI


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PARTIE

JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES

-

NON

OFFICIELLE

NÉCROLOGIE Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance de la colonie la nouvelle de la mort de M. le lieutenant Domont, décédé à Vohilena le 9 avril 1898. Né à Paris le 5 septembre 1873, M. Domont était entré en 1892 à Saint-Cyr, où il se fit remarquer par son assiduité au travail et obtint rapidement les galons de caporal. A sa sortie de l'école, attiré par la vie active des colonies, il demanda et obtint d'être classé dans l'infanterie de marine, où il prit rang comme sous-lieutenant le 1er octobre 1893. L'année suivante, il fut envoyé au Dahomey, où, dans plusieurs circonstances de guerre, il se distingua par sa bravoure et son entrain. Rentré en France au mois d'août i895, il était affecté au 4e régiment d'infanterie de marine et promu, peu après, au grade de lieutenant. Le 10 février 1897, il était désigné pour servir à Madagascar, où il fut classé, dès son arrivée, au 1er régiment malgache. Vigoureux, acLifet très épris de son métier, le lieutenant Domont se montrait, à Madagascar, ce qu'il avait été au Dahomey et rendait, dans toutes les missions qui lui étaient confiées, les plus utiles et les plus appréciés services. Une mort inattendue, presque tragique, conséquence d'un déplorable accident, est venue, malgré les soins qui lui ont été prodigués, l'enlever en pleine vigueur et interrompre sa carrière brillamment commencée. Il y a quelques jours, lors de son passage à Vohilena, le Gouverneur Général l'avait visité a l'intirmerle de garnison du poste; mais, déjà, le mal avait fait les plus inquiétants progrès et on ne conservait plus l'espoir de le sauver. Cœur droit et bon, esprit vif et ouvert, le lieutenanl Domont n'avait autour de lui que des sympathies ; il emporte les regrets et l'estime de ses camarades, de ses chefs et de tous ceux qui l'ont connu. * »* On annonce également la mort de MM. Maunier, président de la Chambre consultative d'Andevorante, décédé le 13 avril 1898, et du Saussois du Jonc, garde principal de 3eclasse de la milice, décédé le 29 mars à Morondava. M. Maunier était né à Saint-Pierre (Réunion) le 25 mars 1860. Etabli à Madagascar depuis plusieurs années, il représentait à Andevorante la maison Bonnet, de Tamatave. Son activité et sa connaissance des affaires avaient largement contribué à développer les transactions commerciales dans la région côticre; elles l'avaient aussi tout naturellement désigné pour présider la Chambre consultative d'Andevorante, où sa compétence était reconnue par tous et où ses avis faisaient autorité. Commerçant laborieux et intègre, M. Maunier était aussi un homme affable et bienveillant. Sa mort sera vivement regrettée à Andeveante, où sa réputation méritée d'homme de bien lui avait valu l'estime générale. 'Ancien sousofficier d'infanterie de marine, M. du Saussois du Jonc avait fait campagne en Nouvelle-Calédonie, de-1893 au commence-

ment de l'année 1896. Nommé garde principal de 4e classe le 30 juillet 1896 et débarqué dans la colonie le 7 septembre suivant, il avait été affecté à la compagnie de Moramanga. Il se fit remarquer par son entrain et sa vigueur dans les opérations conduites contre les fahavalos de la forêt d'Ankeramadinika, vers la fin de 1896. Il mérita ensuite les félicitations de ses chefs, en organisant le poste de Sabotsy, ainsi que pour l'activité qu'il déploya, en novembre 1897, dans la surveillance des travaux de route. Affecté, en janvier 1898, à la compagnie de milice sakalave, il contracta dans son nouveau poste une maladie due à l'insalubrité du climat et à laquelle il a brusquement succombé. Il emporte avec lui l'estime et les regrets de ses chefs et de ses camarades. —— — Nouvelles

et

Informations

La date du concours de français entre les élèves des différentes écoles de Tananarive a été reculée au 2 mai (écoles de garçons) et au 3 mai (écoles de filles). La salle de concours reste l'école de filles du Palais (ancienne chapelle de la reine). Chaque école enverra cinq élèves. Un jury composé de MM. Gautier, le R. P. Callet, Ducommun, Standing donnera les sujets de composition et corrigera les copies. Les noms des vingt premiers, classés par ordre de mérite, seront publiés au Journal Officiel. Trois prix seront décernés aux élèves qui auront fait les meilleures compositions. Etant donné qu'un certain nombre d'écoles sont de création récente et que, dans d'autres, l'enseignement du français n'a pu être organisé que depuis quelques mois, il y a lieu aussi de reconnaître et d'encourager le zèle déployé par les élèves de ces écoles et les résultats relatifs qu'ils auront pu obtenir dans un temps moindre que leurs concurrents; aussi, un prix spécial sera réservé au meilleur élève de chaque groupe d'écoles, officielles, catholiques, protestantes françaises et protestantes étrangères. Pour le concours de filles, le jury s'adjoindra deux dames que voudront bien désigner les missions protestantes et catholiques. * Desjuments (dont un certain nombre pleines) sont actuellement en vente à lajumenterie d'Ampasika, où toute personne désireuse d'en acheter peut se rendre pour les examiner et débattre les conditions de l'achat. * Une dépêche de Tamatave fait connaître qu'un violent ouragan a sévi ces jours derniers sur la côte est. MM.les capitaines Jacob et Dudouis, qui avaient pris passage le 9 avril sur le Tafna, à destination de Mananjary et de Fort-Dauphin, n'ont pas pu débarquer par suite de l'état de la mer. Le Tafna a dû rentrer à Tamatave, où il est arrivé le 16; il en est reparti le 18. • ** La goélette française Marie-Thérèse est arrivée le 13 avril à Andevorante, venant de Tamatave avec 252 colis pour le commerce et 3.960 colis pour le service administratif. La goélette française Marie-Louise est arrivée

le même jour à Andevorante, avec 33 colis pour le commerce et 58 colis pour le service des postes et télégraphes. — + DE MAHAMASINA AU VÉLODROME La course vélocipédique organisée par le Sport-Club de Tananarive, qui, annoncée pour le 10 avril, avait du être remise à huitaine par suite du mauvais temps, a eu lieu avant-hier dimanche au vélodrome de Mahamasina, de 4 h. 30 à 6 heures du soir. La réunion, présidée par le Gouverneur Général, a été des plus brillantes. Presque toute la colonie européenne de Tananarive s'y était donné rendez-vous ; les tribunes, élevées sur le côté sud de la piste, étaient absolument combles et, dans celle du centre, on remarquait un grand nombre de toilettes du plus ravissant effet. Outre les familles des officiers, fonctionnaires et colons, plusieurs familles de notables malgaches avaient été aussi invitées. Tout autour de la piste, une affluence énorme d'indigènes, difficilement maintenue par les agents, se pressait pour assister à ces courses; enfin, d'immenses files de lambas blancs, se déroulant sur toutes les pentes de la ville, au nord et à l'est, complétaient le décor et témoignaient de l'intérêt que prenaient les Malgaches à ce spectacle entièrement nouveau. Le programme précédemment publié par le Journal Officiel a été suivi de point en point La première épreuve (vitesse, 3 tours), pour coureurs malgaches, a réuni trois concurrents. Elle a été gagnée facilement par Georges, qui a couvertle parcours (1 kilom.) en 2', 1". La deuxième épreuve (vitesse, 3 tours), pour Européens, comptait quatre partants: MM.Bigot, Garnot, Nevière et Pochard. M. Pochard, très en forme, a gagné aisément de plusieurs longueurs en 1', 39". Le programme comportait ensuite une course de lenteur pour Européens ; elle a réuni quatre partants. Cette course a été gagnée par M. le capitaine Durand, dont la virtuosité a été particulièrement remarquée. Ensuite, a eu lieu la principale épreuve, une course de fond de 7 kilomètres (20 tours de piste), qui a été courue par MM.Bigot, Garnot, Nevière et Pochard. 1 Comme à la course de vitesse, M. Pocharfl a mené le train presque constamment et. est arrivé facilement premier, gagnant de 50 longueurs, en 10', 34". Aumoment où il est descendu de marchine, le Général, en lui remettant le prix qu'il venait de remporter, l'a vivement félicité des performances qu'il a moo" trées dans les épreuves de la journée. La réunion s'est terminée par une sorte de défilé en pousse-pousse auquel ont participe MlleRasanjy, très gracieusement costumée au* couleurs françaises, et la plupart des coureurs. Dans l'intervalle des épreuves cyclistes, on avait organisé des courses à pied pour jeunes garçons indigènes; elles ont réuni un gra nombre de concurrents et égayé toute l'assistance. Enfin, la musique du 13° régiment d'in~~ terie de marine a prêté son gracieux concl: à cette fête et les nombreux morceaux qu'elle, a exécutés ont compté parmi les principe attraits du programme. *t bal, Les courses) qui ont excité au plus


JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES Point la curiosité des Malgaches, ont pris fin Ce fleuve est formé, au pied du poste de vers 6 heures. Makarainga, par la réunion du Somaliky et Il n'est pas superflu de faire remarquer, en du Betsingaly; il se dirige ensuite vers l'ouest, terminant, l'intérêt qui s'attache à faire naî- en se grossissant du Manapetso, du Kingory et tre et à développer le goût du cyclisme chez du Sakasarotra. Deux autres rivières imporles Malgaches. L'extension de ce sport permet- tantes arrosent la contrée ; ce sont la Mahavatra en effet, surtout lorsque le réseau de routes vyet le Manakambahy, qui, réunis près d'Amété à la de recruter des à vont se coureurs baliha, jeter complété, mer, au sud de la ara bicyclette qui rendront les plus utiles services baie de Bombetoke. Ces trois cours d'eau reen facilitant et en activant les communications cueillent une multitude de ruisseaux arrosant Postales. des vallées couvertes d'excellents pâturages, môme pendant la saison sèche. La région est accidentée par le Bongo-Lava, dont l'altitude varie entre 800 et 1.000 mètres, TERRITOIRES MILITAIRES le Bongo Ambaramahata, les monts de Makarainga et l'Andalonomby. Les pentes de ces Cercle d'Ankavandra montagnes sont couvertes de bosquets où do, Comme conséquence de la nouvelle répar- minent les arbres et les lianes—à caoutchouc. Les Sakalaves ation des 28 et 4e territoires militaires, le Organisation politique. cercle d'Ankavandra fait aujourd'hui entière- qui habitent cette contrée se sont groupés par familles dans des villages réunis en aggloméradu 2e il a été partie territoire; organisé ment de la façon suivante. tions commandées par les chefs les plus inLa population, très peu dense, est composée fluents. Ii L'autorité deceux-ci n'est reconnue que dans de Hovas, de Sakalaveset de Makoas. Les Hovas, au nombre de 150 individus seu- les circonstances graves et ils sont généraleleent, sont groupés dans les trois centres de ment ennemis les uns des autres. Les principales agglomérations étaient, avant et AndranananManakambahiny :ldanarivo, notre arrivée: celle de Makarainga, dont Laikita anciens de colonies militaires sièges flana, hovas. Chacune de ces agglomérations possède était le roi et qui comptait plus de trois mille ; puis, par ordre d'imporUnchef dont l'autorité est subordonnée, no- habitants ou esclaves celles d'Ampekarandrafito et d'Ankilaà du celle chef tance, jusqu'à présent, rmalement e Miadanarivo. Ce dernier, nommé régulière- hila, commandées par Babo, celle de Sakasarotra les autorités françaises, auxquelles il dont le chef est Imamo, celles d'Ankazomanpar ment donné quelques marques de dévouement, galitsy, d'Ambaramahataka et d'Ambodivato; adéjà adrninistrera la population liova du cercle. Il enfin, trois autres groupements de moindre assisté d'un secrétaire. importance: Manankaboka, Andolonomby et sera Les Sakalaves, paresseux, indisciplinés et Ambaliha. j. — Les chefs des agglomésont obéir et trop indépendants pour Impôts justice. huches, a un chef éloigné d'eux. Ils restent donc placés rations se font payer la protection dont ils couOU8le ordres directs de leurs chefs de vil- vrent leurs sujets en levant des impôts sur eux; ou de groupe, qui relèveront directement les plus modérésîexigent Se chaque année une vata dil commandant du cercle. Un secrétaire hova de paddy et une de maïs par porteur d'angady, ea attribué à Andriantsileo et à Lehitoka, un quartier de chaque bœuf abattu, des calUI gouvernent les deux centres principaux, deaux pour obtenir la permission de voyager et Beravina. un et droit sur les transactions. ^ûodifarihy Makoas enfin, depuis longtemps inféoEn retour, la nourriture des vieillardspauvres Les aux Hovas, résident à proximité des vil- et incapables de travailler est àla charge des chefs. 1es uaes de ces derniers et obéissent à un chef Ce sont ces derniers qui, assistés des prinunique, nommé Tsitanga, qui semble dévoué cipaux habitants, jugent les différends entre les dnotre cause. Ils sont chargés spécialement particuliers. Le vol des récoltes dans les champs rl service de tsimandoas, pour lequel ils est puni de l'exposition du coupable, qui reste les du ordres du commandant cercle, attaché un jour ou deux dans la propriété où 'ÇOIVent Péri de ^rmédiaire de Tsitanga. Ils sont dis- il a consommé le délit. Les voleurs de bœufs toute autre charge et restent soumis, sont mis à mort. Le meurtre est de la peienes puni de een des s chefs leur service particulier, à l'auto- ne capitaleavec confiscation des biens du meurhovas. trier, au profit des juges. Caractères physiques et moraux des habitants. — Les habitants de ces territoires sont, Les Pays Sakalaves du en général, plus grands et plus vigoureux que Bongo-Lava les Hovas. Leurs traits sont réguliers. Ils porle lieutenant Aymard a adressé au Gou- tent à la joue deux e1. tatouages rectilignes parallesneur Général un intéressant rapport sur lèles. Leurs cheveux sont crépus; les femmes sakalaves du Bongo-Lava et la les portent divisés en courtes mèches, nouées ¡'ég.territoires entre ce massif et le Bemaraa leur extrémité et retombant de chaque côté hdon comprise en extrayons les renseignements qui du crâne. Elles ont les bras et le cou surcharStll"nous suivent. gés de verroteries et portent aux oreilles des laI" territoires sakalaves du Bongo-Lava et morceaux de bois ornés de clous en cuivre, l'aheglon comprise entre ce massif et le Bema- qu'elles placent dans un trou percé dans le lobe. SOnt isolés des provinces habitées du La plupart des femmes adultes arrivent, par un raha u°r(j de l'est et du sud, par des déserts plus ou entraînement progressif, à allonger suffisamPar contre, ils sont reliés à la ment le lobe pour lui permettre de porter l'éginsûtendus. de Morafenobe et d'Ankavandra, dont facilement un billot du diamètre d'une pièce ils et ethnogra- de cinq francs; les plus volumineux sont con})biqependentgéographiquement par les agglomérations de Besa- sidérés comme les plus élégants. Les beautés kaylernent, kay, e Sakasarotra et par le Manambao. sakalaves ont l'aile gauche du nez percée d'un

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trou auquel elles adaptent un petit disque en métal blanc. Le costume des hommes consiste en une pièce de toile enroulée autour du torse et des cuisses; ils portent généralement un turban d'étoffe autour de la tête. Le vêtement des femmes, moins sommaire, couvre la poitrine et descend jusqu'aux genoux. Avant notre arrivée, les Sakalaves étaient sans cesse en expéditions. Ceux qui appartenaient à des villages isolés allaient voler les bœufs de leurs voisins, ou repoussaient les tentatives faites sur leurs troupeaux. Ceux qui faisaient partie d'une agglomération puissante, à l'abri d'une attaque, traversaient le désert et allaient, en Emyrne, enlever des femmes, des enfants et des troupeaux. Tous ces coups de mains étaient exécutés de préférence pendant la nuit. Les assaillants se glissaient sans bruit autour des maisons, devant les fenêtres et les portes, prêts à percer de leur sagaie les habitants qui essayaient de sortir de chez eux. Chose curieuse et qui montre le caractère paresseux du Sakalave, malgré ces hostilités continuelles entre voisins, leurs villages ne sont ni fortifiés ni clos comme ceux de l'Emyrne. Rendu courageux par cette existence de dangers, peu soucieux du confort, le Sakalave ferait un excellent soldat. Mœurs. — Ces indigènes sont de mœurs simples et primitives. La majorité est monogame, les rois et les chefs ayant seul le droit de polygamie. Le mariage est consacré par le consentement mutuel des deux parties; il se fait en présence des notables et de nombreux voisins, qui sanctionnent la cérémonie par des danses et des chants. Le mari offre quelques menus cadeaux aux parents de sa femme, puis tue un bœuf, qui est partagé entre les assistants. Les mêmes autorités qui ont présidé au mariage sont prévenues, le cas échéant, de sa rupture; les époux, redevenus libres, s'en vont dans des directions différentes; la mère emmène le plus souvent les enfants nés de cette union, le père n'étant pas tenu d'assurer leur nourriture. Par suite des facilités du mariage, l'adultère est peu fréquent. Le mari trompé a le droit de tuer la coupable et son complice ; par contre, la femme dont le mari est infidèle peut exiger de lui une indemnité payable en bœufs. Quant aux rois et aux chefs, qui ont emprunté aux Arabes la coutume d'avoir plusieurs femmes, ils en ont généralement autant qu'ils peuvent en nourrir. Partager ses dons et son affection entre toutes ses épouses, la répartition commençant toujours par la plus ancienne, telles sont les obligations légères du mari. Les femmes lui doivent, en retour, obéissance et fidélité. Dans les familles sakalaves, l'autorité paternelle est peu étendue; le père ayant peu de devoirs, n'a pas davantage de droits et les pouvoirs de la mère sont nuls. Les enfants mâles sont déclarés hommes et aptes à la guerre après la circoncision, qui a lieu en grande pompe. Tous les amis des villages voisins se réunissent pour assister à la cérémonie, qui est suivie de danses et de chants exécutés par les guerriers en armes. Lorque le mpamaropratique la résection, toutes les femmes présentes, la face contre terre, restent accroupies sur les genoux et sur les mains,


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Le baptême du sang a aussi une très large place dans les coutumes sakalaves. Cette cérémonie s'accomplit sensiblement de la même manière chez tous. les peuples de l'île. La naissance et la mort sont accompagnées de danses et de chants, de sacrifices de bœufs, de détonations d'armes à feu; ces rites sont rigoureusement prescrits par les coutumes. Le mort, enveloppé dans un lamba, est enseveli dans une fosse dont le fond est recouvert de branchages. Le tombeau est enduit delà graisse des bœufs immolés ; ceux d'un même village ne sont pas réunis, chaque famille enterrant les siens où il lui plait. Religion. —LesSakalaves sont polythéistes. Sossobe et son second, Andriambalo, dieux de la prospérité, qui président aux accouchements, et Toerana, dieu de la guerre, sont apaisés par des sacrifices de bœufs. Le dieu clément est Anzanary, qui peut contrebalancer l'influence mauvaise des autres divinités. Les indigènes l'invoquent à toutpropos; il allument un grand feu, autour duquel ils tournent, en demandant des bœufs, des esclaves, de l'argent, du maïs et du lait. Chaque maison sakalave est, en outre, placée sous la protection d'un dieu lare, dontle nom varie avec les familles. Les populations redoutent aussi les revenants et les Amesdes ancêtres. Comme tous les peuples primitifs, les Sakalavescroient possible la connaissance de l'avenir; dans les villages, les hommes se réunissent, chaque soir au crépuscule, autour des chefs. Ils chantent sur un rhytme rapide une mélopée qui trouble lugubrement le silence et ils consultent ensuite le devin pour savoir si leur village sera attaqué pendant la nuit. Leur religion ne leur interdit que la chair de la chèvre, qui est considérée comme impure. La fabrication des gris-gris et des fétiches n'étant entourée d'aucun mystère, ces objets n'ont pas grande valeur; aussi, la profession de prêtres d'idoles est-elle peu recherchée. Un Sakalave ne possède guère que quatre ou cinq amulettes différentes. Une corne ornée de perles multicolores et renfermant un mélange hétéroclite d'herbe, d'os, de clous et de graisse, relève le courage et rend invulnérable aux balles et aux sagaies. Le Nala, morceau de bois grossièrement sculpté en forme de bague à chaton représentant un serpent, est un préservatif contre les fièvres; de plus, accroché aux murs d'une case, il jouit du privilège de rendre boiteux les étrangers qui en franchissent le seuil. Deux petites cornes de bois sculpté permettent à leur propriétaire d'affronter sans danger les taureaux sauvages. Tous les guerriers partant en expédition ou cherchant femme portent sur le front une rondelle de bois ou de coquillage appelée félana. Chez les chefs, cet ornement est volumineux et leur cache à demi les yeux. Médecine. — Etant persuadés que toutes les maladies sont le résultat -de sortilèges, les Sakalaves n'ont pas de remèdes bien déterminés. Pour combattre les maux de tète, ils s'appliquent de l'argile blanche sur le front et le pourtour des yeux. Ils guérissent, en quatre jours, la blennorrhagie, disent-ils, en buvant une infusion de tanterakale et en se couchant sur du sable chaud. Industrie. — Les habitants de ces régions sont très paresseux ; ils ont, du reste, peu de besoins. Leurs cases, basses et étroites, n'ont pas d'autres meubles que de larges lits sur les-

quels leurs propriétaires passent une grande partie de la journée. Les femmes et les esclaves fabriquent de la poterie grossière ; avec des fibres de rafia, ils confectionnent des vans, des éventails, des soubiques, des nattes et des rabannes. La sève du rafia fermentée leur donne une boisson enivrante dont ils abusent ainsi que d'un rhum grossier, obtenu par la distillation de la canne à sucre. Ils teignent leurs étoffes avec assez de goût, assemblant les couleurs suivantes: jaune, vert, rouge brique et noir clair. Agriculture. — Par suite du grand nombre de ruisseaux qui arrosent la région, les pâturages sont abondants en toute saison. Aussi, les bœufs sont-ils fort beaux et encore nombreux, quoique les commerçants européens et hovas en aient déjà emmené une grande quantité. Les Sakalaves ont quelques rizières; mais ils cultivent surtout le maïs, qu'ils sèment sur l'emplacement de bois dont ils ont coupé les arbres. Ils obtiennent de magnifiques récoltes, chaque grain donnant trois ou quatre épis fort longs. Ils cultivent également la pistache, le manioc, la patate, la canne à sucre et plusieurs légumes qui croissent à peu près spontanément. Commerce et relations extérieures. — Avant notre arrivée, des marchands du Mailaka apportaient de la côte des marmites en fonte, de la poudre, des balles, de la verroterie qu'ils troquaient contre des bœufs, des peaux, des arachides, du caoutchouc. Quelques Sakalaves allaient à Maintirano échanger directement leurs bœufs contre des esclaves. Ils étaient en relations suivies avec l'Emyrne. Faune. — La faune de cette région est riche,: les espèces sont plus nombreuses et plus variées que dans le reste de l'île. Les principaux mammifères que l'on y rencontre sont: la genette fossane, le jaboady, le chat sauvage. Les sangliers et les bœufs sauvages sont très abondants. Parmi les oiseaux de proie, il faut citer le pyranga, la buse, le tiercelet et deux espèces de faucon. La région est surtout riche en gibier de toute sorte. Flore. —La flore est très variée. Dans les vallées croissent d'épaisses forêts où dominent le caoutchouc et la fougère. Sur les pentes, on trouve le ravenala, l'aloès, la sensitive, l'aréquier, le romba et le rafia. Géologie et minéralogie. — Au point de vue géologique, le Bongo-Lava et ses annexes font partie de ce vaste massif primitif qui forme l'ossature de l'île. Quelques-unes de ces montagnes présentent des émergences de gneiss entremêlées de roches granitoïdes anciennes. Comme à peu près partout à Madagascar, l'argile rouge recouvre la masse des schistes cristallins. Au fond des vallées, dans le lit des torrents, on trouve quelques blocs de granit pur, des porphytes, des diabases en même temps que des traînées de quartz sous toutes ses manifestations, depuis le cristal de roche jusqu'à l'agate et la calcédoine. Dans toutes les vallées, les décompositions végétales ont déposé un humus abondant, qui produit de riches pâturages. Colonisation. — Un colon sérieux aurait

grandes chances de réussir dans la région. L'élevage des bœufset l'exploitation du caoutchouc lui procureraient certainement des bénéfices rémunérateurs. +———————————— TERRITOIRES CIVILS Le district

de Foulpointe:

Le district de Foulpointe est limité: au nord, par la rivière Fanifarana; au sud, par la rivière Ifonlsy qui sert aussi de limite à la province de Fénérive, et à l'ouest par la forêt. Le dernier village de ce côté' est celui de Salangina, situé près de la route d'imerimandroso. La population du district compte environ 16.000habitants; elle est entièrement composée de Betsimisarakas, gens paisibles, mais paresseux à l'excès et faisant trop usage des boissons alcooliques. Il n'y a pas d'agglomération importante; les principaux villages sont, sur la côte, Antetezana, qui réunit 200 habitants, répartis en plusieurs hameaux très voisins, et Foulpointe, qui en a 260 ; Vavatenina, principal centre de l'intérieur, est situé dans la montagne, à proximité de la route de Fénérive à Imerimandroso et compte 250 habitants. Foulpointe avait autrefois une grande importance commerciale ; son port, d'un accès facile, est peut-être le meilleur de la côte; les bâtiments peuvent mouiller à 50 mètres du point de débarquement. Le rivage est bordé de très belles plantations d'arbres fruitiers et la ville, qui a été tracée avecsoin, possède desrues droites et spacieuses; elle est beaucoup trop vaste pour sa population actuelle et compte un grand nombre de cases inoccupées. Les terrains plantés d'arbres sont aujourd'hui revendiqués par les héritiers de l'ancienne souveraine du lieu, la princesse Juliette; celle-ci était grande amie des Hovas et c'est elle qui favorisa, par son influence, leur installation à Mahavelona (nom malgache de Foulpointe). Pour la récompenser, la reine lUI conféra le titre de princesse et lui confia le gouvernement de Tamatave qui, à cette époque, était de médiocre importance. Des recherches récentes, exécutées à FouI. pointe à l'instigation de M. Jully, chef du service des bâtiments civils, ont amené la découverte d'une pierre tombale recouvrant autrefois la sépulture d'un Français et qui avait été enlevée et enterrée par les Hovas au moment de la guerre de 1885. Cette pierre porte une inscription latine semblant indiquer que \e défunt serait M. de la Touche, chirurgien, décédé à Madagascar au siècle dernier; elle sera soigneusement étudiée et le monument sera. rétabli, s'il ya lieu, à l'endroit où repose notre compatriote. • et, a" Foulpointe est relié, au nord, à Fénérive sud, à Tamatave par une route très bien entre tenuequi longe le littoral. Unedeuxième route dirige vers le nord-ouest et va rejoindre, Vavatenina, celle de Fénérive à Imerimandros» ce chemin est peu suivi par les bourjanes, lue q court soit en très bon état et plus qu'il celui qui passe par Fénérive.. se Une troisième voie de communication ge dirige directement vers Ambatondraza b- i rejoint celle qui relie cette localité avec o dotra (2 heures de Tamatave) ; cette dern ¡i est le meilleur et le plus court chemin poU i 1


JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES rendre de la côte chez les Antsihanakas. Elle est peu fréquentée cependant, car elle parcourt un pays désert et traverse d'importants cours d'eau dont le passage est parfois difficile. Le chiffre des transactions est peu important. Foulpointe exporte quelques bois ouvrés, planches, madriers et bardeaux, du rafia, du crin végétal, de la cire, quelques peaux de bœuf et un peu de caoutchouc. , Ses importations, d'une valeur à peu près egale, comprennent des toiles et indiennes, quelques boissons, vin et rhum, du pétrole et du sel. Les boissons alcooliques européennes importées n'entrent dans la consommation que dans une faible proportion, mais les Betsimisarakas font, en outre, un usage immodéré de rhum indigène, ou ketapotsy, obtenu dans le pay par la distillation du jus de canne fermenté. Cette liqueur, fabriquée très grossièrement, n'a pas encore atteint un degré suffiSant de finesse pour flatter le palais des Européens ; elle possède un goût très prononcé de Papier mâché. La culture de la canne à sucre est, avec celle du riz, une des plus prospères du pays. aussi de l'élevage s'occupent Lesindigènes ddes bœufs et des volailles; ces animaux sont regulièrement expédiés sur le marché de Tamatave.

ment poussés ces temps derniers, principalement dans le cercle de Tsiafahy. Les semis et plantations de caféiers ont pris également une plus grande extension; 1.100 pieds ont été plantés à Ankazondandy par les soins du chef du secteur Concessions minières. — Environ 560 indigènes sont actuellement employés à l'exploitation aurifère de M. Sescaut à Antsevakely, près de Hiaranandriana (secteur d'Andramasina) ; les résultats déjà obtenus sont satisfaisants. L'exploitation de M. Bouts, à Maroangotra

(secteur-sud de laVarahina), occupe également, de nombreux ouvriers. Dans le cercle de Moramanga, M. Texier, représentant de M. Cotte, s'est établi dansl'ancien poste de Manakana et a déjà commencé quelques défrichements. Deux ingénieurs français, MM. Boussand et Bellard, ont reconnu plusieurs gisements aurifères dans le secteur du Voromahery. Renseignements météorologiques. — Une forte secousse de tremblement de terre a été ressentie dans tout le territoire, le 26 février, vers 11 heures 25 du soir.

CHARGES ABAUDOUITÉES L'état ci-dessous fait ressortir les marchandises abandonnées sur la ligne d'étapes (quantité, nature, marques, etc.), ENDROIT OUELLES ONTÉTÉ QUANTITÉ ABANDONNÉES Manambonitra

Mahatsara

PROPRIÉTAI-POSTE NATURE MARQUES RE8 QUILBSA OBSERVATIONS SUPPOSÉSRECUEILLIBS

S. J. L. M. Béguin Manambonitra Huiledelin. 12bidons 16 sacs (pa- Pointes Forges de ouGolaz ou Creil(Oise) touteautre quets) maison européenne deTamataveetTananarive. M. Bouts Mahatsara 11charges Objetsdivers Bouts

niottijmjiiioss Renseignements économiques et commerciaux 1" TERRITOIRE MILITAIRE

RÉQUISITION N- 60

le lieutenant-colonel commandant le 1er M. t J'rl,tolre militaire a adressé au Gouverneur Géliéralles renseignements qui suivent sur la nation commerciale et agricole de sa circonScrIption. Commerce, — Le commerce est exclusiveent concentré sur les marchés dans toute cesmarchés du la de territoire ; plupart Rendue Ontrepris leur développement antérieur. mêmes que le sont les sensiblement prix Les ru lOIS dernier; il ya lieu, cependant, de signale riz et le r Une baisse assez importante sur ady: dans plusieurs villages du secteur de fi nJakandriana, le riz est descendu jusqu'à p r-20la vata. Les objets en fer atteignent un prix élevé. JOurs e nombreux marchands de bœufs traver-

Suivant réquisition du 28 février 1898,le sieur Lousier Louis-René-Alfred,propriétaire, demeurant à Vatomandry, rue Latourd'Affaure, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de La Mcry, consistant en plantation de vanille située à Anteninadistrict de Vatomandry. Cette propriété, occupant une superficie de cinquante hectares, est limitée: Au Nord, par le Sandramanoky et Maroakonjy ; A l'Est, par un fossé et une levée de terre; Au Sud, par un marécage; A l'Ouest, par un terrain dit Analamanasa. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune chargp ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel.

cercle d'Anjozorobé pour aller faire des l6 en pays sihanaka. ats - Les rizières paraissent devoir doCultures. partout une excellente récolte. Dans la donGr du Vairee Mangoro, les Bezanozanos n'ont pu noulbver qu'nne petite partie, faute d'un de bœufs suffisant pour le défonçage des desbre Parais. cultures accessoires, telles que le manies les patates, les haricots et les pommes de nioc, grae, Prennent une extension de plus en plus gr de permettront, en certains endroits, au manque de riz. Dppleer secteur d'Andramasina, des essais de DJS le de luzerne, de trèfle et de genétvrede klé, d'être entrepris et paraissent devOird cnnentde bons résnltats. Cette expérience est "'Iirfait donne,, dans un terrain très propice situé près de PIliarivo, Faliarivo. Les travaux de reboisement ont été active-

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Le Sous-Conservateur de la propriété foncière de Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N°..60

W 61 RÉQUISITION Suivant réquisition du 26 février 1898, le sieur Lousier Louis-René-Alfred,propriétaire, demeurant à Vatomandry,rue Latourd'Affaure, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclare vouloir donner le nom de Mon Désir de Vatomandry, consistant en une maison d'habitation et des magasins et situés à Antenina, district de plantations diverses Vatomandry. Cetye propriété, occupant une superficie de dix hectares, est limité: Au Nord, par la rivière Sandramanongy; A l'Est, par un fossé et une levée de terre; Au Sud, par un marécage et des rafias; A l'Ouest, par un fossé et une levée de terre. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le Sous-Conservateur de la propriété foncière de Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N*61 Nohony fangatahana tamin' ny 26 février 1898; M.Lousier Louis-René-Alfredtompon-tany monina ao Vatomandry,rue Latour d'Affaure,nangatakany anoratana amin' nyRejistry ny Fanjakana,fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomenaanarana hoe: Mon Désir de Vatomandry, misy trano iray sy trano manéazay, arv karazamboly samihafa, ao Antenina faritry Vatomandry. Izanytany izanydiamisy folo hectares ny habeny, ary izao no faritra aminy : Mv Avaratra, dia ny rano Sandramanongy ; Ny Atsinanana,dia hadi-vorv ary tany avo; Ny Atsimo,dia hotsaka sy alan-drofia; Ny Andrefana,dia hadi-vorv sy tanyavo. Ny mpangatakamanambara,fa araka ny fàhafantarany amin' ireo fananan-tany voalaza ireo, diatsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' olonkafa, na ankehItrmy na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpitahiry nyamyny fananana tany ao Toamasina, FIQUET.

Nohony fangatahana tamin' ny 28 février 1898, M. Lousier Louis-René-Alfredtompo-tanv monina ao Vatomandry,amy ny làlana rue Latour d'Affaure, nangataka ny anoratana amin' ny Rejisitry ny Fanjakana, fa izy no tompon'ny fanananatany izaynambarany sy banv nomena anarana hoe: La Méry misyvoy lavanille, ao Anteninafaritry Vatomandry Izany tany izany, dia misy dimam-polo hectares ny habeny, ary izao no faritra aminy : dia rano Ny Avaratra, ny Sandromanongy sy Maroakonjy ; Nv Atsinanana,dia hadi-vory sy tanv avo; Ny Atsimo,dia hotsaka; Ny Andrefana,dia ny tany Analàmanasa. Ny mpangataka manambara,fa araka ny fahafatarany amin' ireo fananan-tany voalaza ireo, dia tsy misy atao anto-javotr' oloria,ary tsy ananan' olonkafa, na ankehitrinyna amy ny ho avy. N*62 RÉQUISITION Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fanaSuivant réquisition du 2 février 1898, le sieur nana tany ao Toamasina, Rainisolofo,12honneurs, propriétaire,demeurant à FIQUET. Mahanoro,a demandé rimmatnculation, en qualité


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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES

de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de CascadeI, consistant en une maison d'habitation, magasin, dépendances et diverses plantations situés sur la rive gauche du Mangoro,à 20 kilomètresde Mahanoro. Cette propriété, occupantune superficiede vingt et un hectares, est limitée: Au Nord,par des terrains domaniaux ; A l'Est, par des terrains domaniaux ; Au Sud, par le Mangoro ; A l'Ouest, par le grand gué d'Ambodiriana. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel, autre qu'un bail emphytéotiqued'une durée de 90 ans, en date du 20 janvier 1889,consenti en faveur de M. Desprez,propriétaire à Mahanoro. • Le Sous-Conservateur de la prorpriété foncière de Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N. 62 Nohony fangatahana tamin' ny 2 février 1898, Ingahy Rainisolofo12 Vtra tompo-tany monina ao Mahanoro,nangatakanyanoratanaamin' ny Rejistry ny Fanjakanafa izy no tompon'ny fananana tany izay nambarany sy tianv nomena anarana hoe: Cascade il, misy trano fitoerana sy trano magazay, sy ny momba azy, ary karazam-bolysamihafa, ao amy ny reni-rano Mangoro,20 kilomètres no elanelany amy ny Mahanoro. Ilany tany Izany, dia misy iraik' amby roa-polo hectares ny haberiy,ary izaono faritra àminy: Ny Avaratra,dia'tanim-panjakana; Ny Atsinanana,dia tanim-panjakana ; Ny Atsimo,dia i Mangoro; Ny Andrefana,dia ny rano lehibe avy any Ambodiriana. Ny mpangatakamanambara,fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananan-tanyvoalazaireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa,na ankehitrinyna amy ny ho avy, afa-tsy hatrany avy amy ny fanekam-panofana maharifra my ny sivy folo taona nekeny tamy ny M. Desprez tompo-tanyao Mahanoro,niantombokatamy ny 20 janvier 1889. Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamasina, FIQUET. RÊQUISITION N" 63 Suivantréquisitiondu 2 février 1898, M.Narras Alexandreet Mm* Redt Marie-Eliseson épouse, demeurant à Ampasimbola,ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une à laquelle ils ont déclaré vouloir donner propriété le nom de Ampasimbola l, consistanten diverses plantations et cases situées à Ampasimbola,rive gauche du Mananjary. Cette propriété, occupant une superficiede vingt: cinq hectares, est limitee Au Nord, par des terrains domaniaux; A l'Est, par un petit ruisseau et des terrains domaniaux ; Au Sud, par la rivière Mananjary; A l'Ouest,par des terrains domaniaux. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le Sous-Conservateurde la propriété foncière de Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N°63 Nohony fangatahanatamin'ny 2 février1898, M. Narras Alexandre,sv Mm'Redt Marie-Elisevadiny, moninaao Ampasimbola,niara-nangatakanyanoratana amin'ny Rejistryny Fanjakana, fa izy ireo no samy tompon'ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Ampatttmbotat, misy karazam-bolysamihafa ao Ampasimbola,amy ny renirano Mananjary. Izany tany izany,dia misy dimy amby roa-polo hectares ny habeny, ary izao no faritra aminv : Ny Avaratra, dia tanim-panjakana ; Ny Atsinanana,zana-drano kely sy tanim-panjakana: Ny Atsimo,dia ny renirano Mananjary ; Ny Andrefana, dia tanim-panjakana. Ny mpangataka manambara, fa araka nv fahafantaranyamin'ireo fanananatanv voalazaireo, dia tsy misynatao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamasina, FIQUET.

N" 64 REQUISITION Suivantréquisitiondu 3février1898,M.DuflauAmédée, agent général du Comptoird'escompte national de Paris, agissant au nom et pour le compte de la dite société, dont le siège social est à Paris, rue Bergère 44, domiciliéà Tananarive, à l'agence générale du comptoir,rue Augey-Dufresse,a demandé l'immatriculation,en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelleil a déclaré vouloir donner le nom de Comptoir National d'Escompte de Paris il. consistanten une maisond'habitation,quatre magasinset quatre paillottes et un terrain inculte situés à Vatomandry. Cette propriété, occupant une superficiede vingthuitares quatre-vingt-dix-neufcentiares,est limitee: Au Nord, par une propriété dont le nom du propriétaire est inconnu; A l'Est, par le boulevard Latour d'Affaure; Au Sud, par la propriété Brondou; A l'Ouest,par un terrain vague. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuef LeSous-Conservateur de la propriété foncière à Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N°64 Noho ny fangatahanatamin'ny 3février 1898,M. Dutlau Amédée,Agent Général ny Comptoird'Escompte National de Paris, manao raharaha ho an' ny fikambananavoalazaeo, mananatranotipetrahana any Paris, rue Bergère 44,monina ao Antananarivo amy ny tranony l'agence Généraldu Comptoir rue Augey-Dufresse,nangatakany anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon'ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Comptoir National d'Escompte de Paris ii, trano fipetrahanairay, magazanyefatra, trano-falafaefatra, ary tany tsy voasa, ao Vatomandry. Izany tany izany, dia misy valo amby roa-polo ares sy sivy amby valo-polo centiares ny habeny, ary izaono faritra aminy : Ny Avaratra, dia ny tokotany tsy fantatra ny tompony : NyAtsinanana,dia ny ara-be Latour d'Affaure; Ny Atsimo,dia ny taniny Brondou, Ny Andrefana,dia tany tsy misy faritra. Ny mpangatakamanambara, fa araka ny faliafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsv ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny lio avy. Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamasina, FIQUET. N°63 RÉQUISITION Suivantréquisitiondu 20 février 1898, M. Fiquet Jean, receveur des domaines, agissant au nom et pour le compte de l'Etat français, domiciliéà Tamatave, en ses bureaux, a demandé l'immatriculation, en qualitéde propriétaire,d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de Beanséjour, consistant en terres incultes situées sur la rive gauche du Mananjary. Cette propriété, occupant une superficie de dixhuit hectares, est limitée : Au Nord, par des terrains domaniaux ; A l'Est, par des terrains domaniaux ; Au Sud, par la rivière Mananjary; A l'Ouest, par des terrains domaniaux. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuelou éventuel. Le Sous-Conservateur de la propriété foncière à Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N°65 Nohony fangatahana tamin' ny 20 février i898, M. FiquetJean, receveur des domaines, manao raharaha ho an' ny Fanjakana frantsay, monina ao Toamasinaao amy ny biraony, nangataka ny anoratana amin'ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fanananatany izay nambaranysy tiany nomena anarana hoe : DeauséJour, tany tsy voasa ao Mananjaraamy ny havian-dranonyMânanjara. Izany tanv Izanv, dia misy valo ambiny folo hectares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny Avaratra sy ny Atsinanana, dia ny tanimpanjakana ; Ny Atsimo,dia ny reniranonyMananjara ; NyAndrefana,dia tanim-panjakana. Ny mpangatakamanambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireb,

dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa,na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamasina, FIQUET. RÉQUISITION '-- No66 Suivantréquisitiondu 20 février 1898,M.Fiquet Jean, receveur des domaines, agissant au nom et pour le compte de l'Etat français, domiciliéà Tamatave, en ses bureaux, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de l'Ardèche, consistant en terres diverses et pépinières de caféierssituéesà Betainomby,rive droite du Mananjary. Cette propriété, occupant une superficie de cin- ; quante-neuf hectares vingt deux ares, est limitée: Au Nordet à l'Est, par la rivière Mananjarv ; Au Sud et à l'Ouest, par des terrains domaniaux. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le Sous-Conservateurde la propriété foncière à Tamatave, FIQUET. FANGATAHANA N° 66 Noho ny fangatahanatamin' ny 20 février 1898, M. Fiquet Jean, receveur des domaines,manao raharaha ho an' ny Fanjakana frantsay, monina ao Toamasinaao amy ny biraony, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambarany, sy tiany nomena anaranahoe : l'Ardèche, tany samihafa, ary misy zana-kafeao Betainomby,amy ny havanan-dranonyMananjara. Izany tany izany, dia misy sivy amby dimam-polo hectares, sy roa amby roa-polo ares. ny habeny, ary izaono faritra aminy: Ny Avaratra sy ny Atsinanana, dia ny renirano Mananjara ; Ny Àtsimosy ny Andrefana,dia tanim-panjakana. Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo. dia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' olon-kafa,na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpitahiry amy ny fananana tany ao Toamasina, FIQUET. N 61 RÉQUISITION Suivant réquisitiondu 20 février 1898, M. Fiquet Jean, receveur des domaines, agissant au nom et pour le compte de l'Etat français, domicilié à Tamatave, en ses bureaux, a demandé l'immatricula" tion, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelleil a déclaré vouloir donner le nom de rofody. consistanten terres diverses et plantations de caféierssituées à Marofody,sur la rive gauche du Mananjary. Cette une superficie de quarante-neuf propriété,occupant hectares, est limitée: Au Nord, par des terrains domaniaux A l'Est, par la rivière Mananjary; ; AuSud et à l'Ouest, par des terrains domaniauxLe requérant déclare qu'à sa connaissance 1. n'existe, sur la dite propriété, aucune chargepl aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. ! Le Sous-Conservateur de la propriété foncière à Tamatave, FIQUET. FANGATAHANAN°61 8, Nohony fangatahanatamin' ny 20 février 189a. M.FiquetJean,receveurdes domaines,manao rah raha hoan' ny Fanjakanafrantsay, moninaao o. a. masina ao amy ny buraony, nangataka ny anora tana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy 110 tompon' ny fananana tany iay nambarany,;, tiany nomena anarana hoe: Mororody, tany saan. hafa, ary misy voly kafe ao Marofodyamy ny kavian-drano ny Mananjara. Izany tany izany, dia misy sivy amby efa-P01!f. hectares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny Avaratra, dia tanim-panjakana ; Ny Atsinanana,dia ny renirano Mananjara ; Ny Atsimosy ny Andrefana,dia tanim-panjakça: Nympangataka manambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireodia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy anana olon-kafa,na ankehitrinyna amy ny ho avy. a'" fa1l(l' Ny tefilry ny Mpitahiry ny amy ny nana tany ao rlQv. Toamusinay ; .., D 12*,,-


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