Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/11/20.
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.,
administratifs, estchargé de l'exécution de la l'effet remontera au ler présente décision, dont instituant jury d, d'exaun PartieOfficielle à Tamatave pour l'emploi de com- septembre1897. men ARRÊTÉ rendant applicables aux Dépendances mis des travaux publics. Fait à Tananarive, le 11 Novembre 1897. — les arrêtés 83 et 110, sur m8ntributnm GALLIENI. des patentes. Le Général commandant en chef du Corps DÉCISION— instituant un jury d'examen à Tamatave pour l'emploi de commis des travaux d'occupation et Gouverneur Général de Madapublics. ETAT-MAJOR ORDRE PARTICULIER 338 et Dépendances, gascar DÉCISIONle taux des indemnités de vivres
SOMMAIRE
DÉCISION 312
GOUVERNEMENT GÉNERAL GÉNÉRAL
fixant et de transit pour les postes du cercleannexe de Fort-Dauphin, à l'exception de Fort-Dauphin.
-
ORDRE PARTICULIER 338. CAHIER des conditions
particulières relatives a — la concessionde la carrière de Mahatsinjo, sur les bords du Mazy, pour la fabrication et l'exploitation de la chaux.
Partie non Officielle
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet
; la décision
chefdu Corps commandant en Vu 277, du 11 août 1897, ainsi que d'occupation Madade Général Gouverneur et l'avis inséré au Journal Officiel de la colonie en gascar et Dépendances, date du 19 août 1897 ; 1897
Le Général
Sur la proposition de M. le chef de bataillon, directeur du génie et des travaux publics,
:
ART. I. — Un
PARTIEOFFICIELLE
:
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;
;
;
373 établissements de Diégo-Suarez, Nossi-Bé et Sainte- ETAT-MAJOR Marie à l'administration de Madagascar le taux des indemfixant Vu la loi du 6 août 1896, déclarant colonie fran- nités de vivres et de transit pour les çaise Madagascar et les Mes qui endépendent cercle-annexe de Fort-DauVu les arrêtés 83, du 3 novembre 1896, et lit), postes du du 28 mai 1891, sur la contribution des patentes à phin, l'exception de Fort-Dauphin. Madagascar Vu lesvœux émis par les Chambres consultatives Le Général commandant en chef du Corps françaises de Diégo-Suarez, Nossi-Bé et Sainte-Marie; MadaGénéral de Gouverneur d'occupation et ministérielle 21 juillet du 1897 Vu la dépêche Le Conseil d'administrationentendu, gascar et Dépendances, Vu la décision 143, en date du 30 décembre Arrête 1896 ; novembre du 3 arrêtés 83, ART. I. Les Vu la décision 73, en date du 13 octobre 1896 ; — 1896, et 710, du 28 mai 1897, sur contribution Vu l'avis émis par M. le commissaire, chef des des patentes à Madagascar, sont rendus applica- services administratifs, bles aux établissements de Diégo-Suarez, Nossi-Bé et Sainte-Marie, Dépendances de MaDécide dagascar. de et indemnités vivres de Arr, 1. Les Dédes administrateurs ART. 11. MM. les — de Fort— pendances sont chargés, chacun en ce qui le transit pour les postes du cercle-annexe seront Fort-Dauphin, de l'exception Dauphin, à arrêté, concerne, d'exécuter le présent qui aura celles qui cercle de prévues le été ont pour son effet à dater du ter janvier 1898. décisions Moramanga, les 73 et 143 suspar 1891. Novembre Fait à Tananarive, le 11 visées. GALLIENI. Les troupes cantonnées à Fort-Dauphin Vu les prévues indemnités droit auront par aux LeDirecteur des Finances les postes de la côte. décisions
;
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à
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la
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etduContrôle, CRAYSSAC.
cercle-annexe,
Décide
examen pour le grade de commis des travaux publics sera ouvert à Tamatave le lundi 20 décembre 1897. MENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX. e:: ART. II. — Le jury chargé de faire subir cet examen aux canditats aura la composition suivante Le capitaine du génie Cambier, président ARRÊTÉ 1135 Le conducteur principal charge du service GOUVERNEMENT GENERAL rendant applicables aux des travaux M. Morin, conducteur des travaux publics. Dépendances les arrêtés 83 et 710, sur la contribution des patentes. ART.411.— M. le Secrétaire Général en territoire civil est-chargé de l'exécution de la Corps Le Général commandant en chef du présente décision. d'occupation et Gouverneur Général de MadaFait à Tananarive, le 15 Novembre 1897. gascar et Dépendances, GALLIENI. Vu les décrets des ii décembre 1895 et 30 juillet 1897 Vu le décret du 28 janvier 1896, rattachant les DÉCISION NOUVELLES ET INFORMATIONS.—TERRITOIRES MILITAIRES. — TERRITOIRES CIVILS.—RENSEIGNE-
Vu l'arrêté i95, en date du 1 décembre 1896, fixant le personnel adjoint aux commandants de
mêmes ART.
pour II. —M. le commissaire, chefdelservicea
:il
Nomme
novembre 1897, M. le lieucompter du tenant Maritz, du 13* régiment d'infanterie de marine, adjoint au commandant du cercleremplacement de M. le annexe de Betafo.^jrn lieutenant Dejoux, tué à l'ennemi. A
Fait à Tananarive, le
10
Novembre 1897. GALLIENI.
CAHIER des conditions particulières relatives à la concession de la carrière de Mahatsinjo, sur les bords du Mazy, pour la fabrication et rexploitation de la chaux.
La
présente adjudication a pour objet l'exploitation de la carrière de Mahatsinjo, sur les bords du Mazy, pour la fabrication de la chaux. L'exploitation s'étendra sur la surface de terrain qui sera déterminée sur place, aussitôt après l'adjudication, par le service des bâtiments civils, et qui mesurera environ deux kilomètres de longueur et trois cent mètres de largeur. Le procès-verbal de bornage, qui sera établi en presence de l'adjudicataire, sera annexé au présent cahier des conditions particulières. la carrière reste propriété de ART. 2. La — la colonie. L'adjudicataire n'aura que la concession temporaire de l'exploitation. /• de la concession sera de durée ART. 3. La trois ans, — à partir du jour de l'approbation de l'adjudication, avec faculté de prorogation, au gré du concessionnaire, pour une deuxième période de trois années. concessionnaire s'engage à se ART. 4. Le conformer—à tous règlementsd'administration publique sur la matière. ART. 5.—Le concessionnaire s'engagealivrer chaque mois, à l'administration (c'est-à-dire aux divers services publics), au furet à mesure des commandes qui lui seront ftes, cent mèART. 1. —
très cubes de chaux.—Le délai de livraison sera
de dix jours francs, à partir de la notification de la commande. Dans le cas où l'administration aurait besoin de quantités de chaux plus grandes que le maximum de cent mètres cubes par mois, qu'elle est tenue d'acheter, le concessionnaire s'engage à livrer les quantités supplémentaires qui lui
seraient commandées, jusqu'à concurrence d'un maximum de deux cents mètres cubes par mois, aux mêmes prix et conditions mais le délai de livraison pour ces commandes supplémentaires serait porté à vingt jours francs. La livraison de la première commande ne sera exigible que dans un délai de trois mois, à partir de la notification de l'approbation de l'adjudication. ART. 6. — La chaux vive devra être de bonne qualité, bien cuite, non éventée, sans incuits ni biscuits, ni corps étrangers en particulier, sans cendre de tourbe. La cuisson devra se faire de telle sorte, que la chaux ne puisse être mélangée avec le combustible. ART. 7. — L'administration se réserve de s'assurer que l'exploitation de la carrière est conduite selon les règles de l'art. A cet effet, M. le chef du service des bâtiments civils est chargé du contrôle de l'exploitation, avec faculté de déléguer ses pouvoirs à un agent de l'administration. ART. 8. — La proportion d'incuits tolérée lera 1/25 au maximum. Si cette proportion est dépassée, il sera fait une diminution de cinq pour cent sur le prix de livraison. Si la proportion des incuits atteint1/15, la fourniture sera refusée. ART. 9. — En cas de retard de livraison, l'entrepreneur sera passible d'une amende de soixante centimes pour cent du montant de la fourniture en souffrance, par jour de retard. ART. 10. —L'administration s'engage à assurecrutement de cent manœuvres indigèrer le nes, qui seront mis à la disposition de l'entrepreneur, pour l'exploitation de la carrière et des tourbières, et la fabrication de la chaux. Le salaire à payer par l'entrepreneur à ses ouvriers est fixé à cinquante centimes par homme et par jour. L'entrepreneur ne sera pas admis a alléguer l'insuffisance numérique de ce contingent de travailleurs pour se soustraire à ses obligations. Il devra, le cas échéant, recruter par ses propres moyens le nombre complémentaire de travailleurs dont il aura besoin. ART. 11. — L'administration s'engage à maintenir un poste militaire aMahatsinjo. ART. 12. — La chaux sera livrée à la carrière. Tous les frais de transport, de la carrière au lieu d'emploi, resteront à la charge de l'administration. ART. 13. — Le prix de base de l'adjudication est de vingt francs (20 fr.) le mètre cube de chaux vive, livrée à Mahatsinjo. Les soumissionnaires sont invités à énoncer, dans leurs soumissions, le taux de la diminution ou de l'augmentation qu'ils proposent sur le prix de base (tant pour cent). ART. 14.—En dehors de la chaux nécessaire aux divers services publics, le concessionnaire pourra fabriquer et vendre aux particuliers telle quantité qu'il jugera convenable, à un prix qui ne pourra dépasser celui du présent marché, majoré de cinquante pour cent. Toutefois, le service du contrôle pourra s'opposer chaux à la sortie de l'usine de livraisons à des particuliers, si des commandes de de l'administration sont laissées en souffrance. Une réserve de 50 mètres cubes devra toujours rester en magasin pour les besoins de l'administration. ART.f5. Ne seront admises à concourir
;
;
1
-
à l'adjudication, que les personnes préalable-
ment reconnues capables par l'administration. A cet effet, les soumissionnaires auront à produire, à l'appui de leur soumission, les pièces établissant leur qualité de Français, leur élection de domicile à Tananarive, et justifiant qu'ils peuvent disposer d'une première mise de fonds de 10.000 fr. ces justifications ne seront point lues au public. ART. 16.— L'adjudication aura lieu avec concurrence et publicité, au jour, à l'heure et au lieu qui seront publiés par affiches et par insertion au Journal Officiel de Madagascar. Les soumissions et justifications seront remises au bureau, en séance publique. Elles pourront être envoyées par lettres recommandées à M. le chef du service des bâtiments civils, à qui ces lettres recommandées devront parvenir vingt-quatre heures au moins avant l'heure fixée pour l'adjudication. Les plis recommandés devront porter une suscription indiquant leur objet, afin qu'ils ne soient décachetés qu'à la seance de l'adjudication. ART. 17. — L'adjudicataire sera tenu de faire imprimer ou copier ses frais le marché ainsi que ses annexes, et d'en remettre vingt-cinq exemplaires à l'administration, dans un délai de dix jours, à partir de la notification de l'approbation du traité. ART. 18.—Il ne sera point exigé de cautionnement pour la présente adjudication. ART. 19. — En cas de résiliation, ou à l'expiration du traité, l'entrepreneur ne pourra enlever que son matériel d'exploitation. les approvisionLes bâtiments d'exploitation, de combustible et de calnements de chaux, caire seront repris par l'administration, estimés à dire d'experts, et remboursés à l'entrepreneur. * Les experts seront désignés de la manière suivante: l'administration et l'entrepreneur choisiront chacun un expert les deux experts ainsi nommés en désigneront un troisième. En cas de désaccord pour le choix du tiers expert, la désignation sera faite d'office par le Gouverneur Général. Les décisions des arbitres ne pourront porter que sur la valeur des constructions et approvisionnements à estimer. 1 des justificatifs titres fourART. 20. Les — nitures faites à l'administration devront être produits dans un délai d'un mois, sous peine
PARTIENONOFFICIELLE
tavelles et Informations
;
-
à
;
de déchéance.
La présente adj udication sera soumise aux dispositions de l'arrêté N° 962, du 31 août 1897, portant règlement sur les conditions générales pour les fournitures de toute espèce et pour toutes les entreprises à exécuter en vertu de marchés passés dans la colonie de Madagascar, en toutes celles de ses dispositions auxquelles n'a point été dérogé par les conditions particulières du traité. contestations qui ART. 22. — Toutes les l'administration pourraient survenir entre et le ART. 21. —
il
le Directeur des postes et télégraphes fait connaîtreque la pose du câble de la Betsiboka est entièrement terminée, ainsi que la ligne aérienne d'Amparihibé, destinée à doubler ce câble en cas d'avarie. Les essais qui ont été faits ont parfaitement réussi. D'autre part, les travaux de réfection de la ligne entre la Betsiboka et Majunga ont été commencés le 16 novembre et seront poussés aussi rapidement que possible. M.
il
#
Le tableau ci-après indique le nombre de
porteurs qui ont été expédiés de Tananarive pendant la première quinzaine du mois de novembre 1897; il fait ressortir également le nombre de passeports individuels ou collectifs qui ont été
distribués.
NOMBRE
de délivrés passeports
DESTINATION
des porteurs expédiés
NOMBRE
aeTananarive
Indivi- Collecduels tifs 1.245
Tamatave
Vatomandry
Maevatanana. Fianarantsoa. , ,, ,, , Andévorante
Ambositra. "",.,.,.',.,. Marovoay. Ambatondrazaka.
Betafo ,, , ,
Moramanga., Andriba,
Ambohimandroso. Antsirabé,, ,,,, ,, ,, ,
Totaux",.,."
976 503 195
25 37
20o*
18
74
6
156
160
17
113 81
7 7
48 38 30 22
67
7
15
56 40 26 22
2
13 10 4 8
1 »
18
1 1
3.502
129
4
622
*
#
La paquebot Djemnah, des Messageries Maritimes, se rendant à la Réunion, a quitté Tamatave le 15 novembre, à 10 heures du ma-
tin.
Il avait débarqué la veille à Tamatave M. le commandant Lavoisot, de l'infanterie de marine, mis à la disposition du Ministre des Colonies pour servir à Madagascar, Mme Lavoisot et leur fille, M. Vuillaume, garde de lr0 classe d'artillerie de marine, M. Lescarret, inspecteur de milice, M. Fournier, chancelier de
résidence et plusieurs sous-officiers destinés aux divers régiments du Corps d'occupation. *
»*
Une dépêche de Tamatave annonce que le
vapeur Paraguay,des Chargeurs-Réunis, est arrivé dans ce port le 18 novembre, à sept heures contractant seront jugées administrative- du matin. ment. * Fait à Tananarive, le 15 Novembre 1897. Le chef du service des bâtiments civils, JULLY.
Le voilier français Nina est arrivé à Ande-
novembre, venant de Tamatave avec 2.437 colis pour le commerce. vorante le
15
*
Vu:
Le Directeur des Finances et du Contrôle, CRAYSSAC.
**
m
:
APPROUVÉ
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
*¥
Les tremblements de terre récents ont amené certaines perturbations dans le débit normal des eaux thermales d'Antsirabé. Dans la journée du 2 novembre, les sources disséminées dans le bassin de Ranomafana ont baissé d'une façon très appréciable. Dans les baignoires établies sur les points de jaillissement et alimentées parle fond, on a constaté des dépressions de 15 à 20 centimètres.
»
«
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;
qui suivent sur la situation militaire et polido tique du cercle, à la date du i2 octobre. do Tamatave, — — Diégo, do Divisions administratives. — Il est assez — d° — Fianarantsoa, do difficile, au moins pour le moment, de recondo — — de naîtreetde départager exactementlesinnombrado Morondava, — — tribus et sous-tribus bles qui habitent la profr. Total 1.060 révolutions diverses vince. Les dont la région généreux l'entretien Ces dons permettront été le Fort-Dauphin théâtre constatations suivantes. de ont fait qu'il a tombes disséminées nombreuses des dans l'île, Pour empêcher l'eau de se troubler, on avait aujourd'hui plus n'existe aucune trace d'orgades cimetières de la route de à l'exception capté la source dans un réservoir en maçon- Majunga, à la réfection desquels indigène administrative nisation et que le des ressources groupement nerie. par races ou affinités présentera prochainement affectées (Souspéciales seront Depuis le tremblement de terre, le niveau difficultés. nombreuses de Français venir subventions et des ministères s'est sensiblement abaissé dans ce réservoir. création des secteurs la Toutefois, y pourde la de marine). la et guerre Le docteur Ebbell suppose que la source est voira tout d'abord, en prenant pour base les engorgée près de son point de jaillissement trois groupements qui paraissent correspondre car le bouillonnement du fond et du sous-sol se le mieux aux anciennes divisions en tribus. TERRITOIRES MILITAIRES perçoit très nettement. Au point de vue territorial, ces groupements L'eau n'est donc pas tarie et il sera probasont délimités ainsi qu'il suit blement facile d'en provoquer l'écoulement 1° La région Antanosy, —Elle a pour limiFIANARANTSOA par quelques travaux de sondage. tes au sud et à l'est, la mer au nord, la tête L'avenir des eaux d'Antsirabé n'est donc pas à l'ouest, une ligne situation générale de la de la vallée d'Ambolo Midongy.compromis, d'autant qu'un grand nombre d'au- circonscription demeure très satisfaisante. passant vers Elakelaka, Ankaramena et la baie tres sources, situées dans la partie sud du Depuis l'installation du poste de Midongy, de Ranofotsy. Cette région peut se diviser ellejardin, fournissent également la « rano-visy». une modification importante s'est produite dans même en trois sous-tribus principales: les Zafaravalo. les Antambolo les Zafaresambo, et population de la du le groupement pays. La souscription organisée pour venir en crainte des entreprises, soit des Sakala- Chacune de ces sous-tribus se subdivise égalePar aide aux familles pauvres de l'Emyrne vient du Betsiriry et du Ménabé, soit des Bara- ment en un grand nombre de petites princives d'être close dans le cercle d'Anjozorobé. Bé, soit des Tanalas du Mangoky, les habitants pautés, dont les habitants ont obéi pendant Le montant des sommes qui figurent sur s'étaient réunis quelques grosses agglomé- longtemps à un roi élu, assisté d'un conseil en la deuxième et dernière liste s'élève à 522 fr. 02, rations. Aujourd'hui, depuis quelques mais, années, ministres des agglomératoutes ces qui ont été recueillis d'après la répartition sui- tions dispersent et des villages avaient commis de telles ministres rois et créent se ou se vante se reconstruisent à proximité des terrains de exactions, que les sujets pressurés ont secoué Secteur de le joug et chargé les plus notables d'entre eux rizières. d° d'Ankazondandy 146.71 Ces nouveaux villages s'installent en plaine de les administrer et de régler leurs querelles do d'Ambohitrolomahitsy..230.75 et non plus sur des pitons presque inacces- privées. - Indépendantes les unes des autres, ces répuTotal 522.02 sibles. Cette somme a été mise à la disposition de Cette tendance de la population présente bliques minuscules étaient constamment en M. le commandant Pourrat, qui en fera la distri- surtout de l'importance au point de vue de guerre entre elles et soumises à la loi du plus bution aux familles les plus nécessiteuses de la l'élevage les terrains de pâture étant, en effet, fort. Ainsi, peut-on s'expliquer que de vastes circoncription. généralement isolés les uns des. autres et de étendues de terrain, autrefois fertiles, sont au* dimensions assez restreintes, la dispersion des jourd'hui complétement incultes. * * * Ni la domination hova, ni l'influence frande l'infanterie de ma- troupeaux est, en quelque sorte, une condition M. le capitaine Lefort, rine, qui avait été chargé récemment d'une indispensable de leur développement. çaise, n'ont pu encore modifier ces coutumes. mission topographique dans l'est de l'île, est Le rocher de Midongy en particulier a perdu Très méfiants de leur naturel et d'une mobilité indigènes de cette les d'impression extrême, arrivé le 24 octobre à Vangaindrano. population de la fin de et, avant quart sa un M. le capitaine Lefort a exécuté de nom- l'année, un autre quart sera certainement des- contrée tenteront rarement un acte d'hostilité breuses reconnaissances dans la région qu'il a cendu en plaine. contre les Français, mais ils n'accepteront leur Aujourd'hui qu'elle ne répond plus à un be- présence que sous des réserves équivoques et parcourue. Il fait connaître, en particulier, qu'il a pu établir, entre Ivohibé et Vangaindrano, un soin de sécurité et de défense, la position d'un en déployant un appareil guerrier qui leur itinéraire à très faibles pentes, qui se prête- gros village sur un rocher qui domine les ri- donne une grande confiance dans leur propre rait à la construction d'une bonne route char- zières de plaine de 450m, et où l'eau est d'un force. retière. Il se propose de chercher un tracé approvisionnement assez difficile, n'avait plus 2° La région Antatsimo,- Limitée : au sud, analogue entre Vangaindrano et Tamotamo- de raison d'être. Il en est autrement du poste. par la mqf à l'est, par une ligne partant do Tsivory. brise qui la baie de Ranofotsy et passant vers AnkaraSonaltitude, son exposition et, enfin, placentdanslesmeilleuresconditions mena et Elakelaka au nord et au nord-ouest, le règne y *» des conserves et possibles au point de vue de l'hygiène et de la par une ligne touchant à Tsilamahana et à Trois charges, renfermant diverses marchandises, ont été abandonnées salubrité aussi, depuis son installation, n'y a- Behara à l'ouest, par le Mandraré. par leurs porteurs sur la route d'étapes et dé- t-on constaté, dans la garnison européenne, Jusqu'à ces derniers temps, les Antatsimos Posées au poste de Beforona, où leurs proprié- que quelques indispositions bénignes et pas- obéissaient au roi Rahosinta n'ayant jamais taires pourront les réclamer en justifiant de sagères. accepté la domination hova et n'en ayant pas été leurs droits. L'effectif de la garnison ayant été porté de 50 inquiétés, ils ont prétendu, tout d'abord, vou* M. le lieutenant Hondschoëte loir conserver leur indépendance et ont offert à miliciens i30, Sur la proposition de* *M. le chef de bataillon, hommescha- aux Antandroys de s'allier avec eux contre les de postes, 2 45 fait par occuper faisant fonctions d'administrateur d'Andevo- a les villages d'Ambodirano (sur Mananan- blancs. cun, rante, Rainilemandiny est nommé gouverneur tanana affluent de gauche du Mangoky, à deux roi, Rahosinta, ayant été déToutefois, leur de Beforona, remplacement de Ramanandrasud de Midongy) et de Man- porté à la suite de certains méfaits commis en marche jours de au nna, démissionnaire. dronarive (sur le Mangoky, à trois jours de contre des Européens, ils semblent avoir promarche au sud-ouest de Midongy, et à deux fité de la leçon et sont animés aujourd'hui OEUVRE DES TOMBES d'intentions conciliantes qu'on ne saurait trop ,-' jours de marche au nord d'Ambodirano). La somme de 1.000 francs, gracieusement encourager. Elle a pour limise à la disposition de l'Œuvre des Tombes CERCLE-ANNEXE DE FORT-DAUPHIN 3° La région Antandroy, mites au sud, la mer, depuis l'embouchure du Par la Société de Secours Mutuels de Tananaà l'est, le rive, et la somme de 60 francs, adressée récemM. le capitaine Brulard, commandant le Mandraré jusqu'au cap Su-Marie ment par M. le docteur Nativel, ont été répar- cercle-annexe de Fort-Dauphin, a fait parvenir Mandraré, puis une ligne passant vers Tsilaus ÇQtntne il suit i. eti Gouverneur Général les ren:iei(nem.",s madwaa et allant rejoindre le Mamambova.
Depuis le tremblement de terre du 3 novembre, les sources semblent continuer à subir l'influence d'un travail souterrain; quelques-unes ont tari. A la source qui fournit les eaux de table plus particulièrement connues sous le nom d'Eaux d'Antsirabé (rano-visy), on a fait les
Œuvre des Tombes de Tananarive,
fr.
;
:
La
:
500 260 100 100 100
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Tanifotsy144.65
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la
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le
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IV,
-
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au nord et à l'ouest, une ligne mal définie, longeant les Manambias et allant rejoindre le cap Ste-Marie. La tribu des Antandroys, une des plus connues, est divisée en un nombre infini de soustribus, toujours en guerre entre elles, s'enlevant les unes aux autres les bestiaux, les esclaves, les femmes et les enfants, mais toujours prêtes cependant à s'entendre pour les expéditions lointaines et unies aussi dans un même sentiment de haine contre l'Européen. De tout temps, les Antandroys ont lutté avec courage contre les tentatives de pénétration des Hovas et les succès qu'ils ont obtenus leur ont donné une audace qui en font des adversaires avec lesquels nous devons compter. Réfractaires, jusqu'à ce jour, à toute idée de civilisation, d'un caractère nomade, pillard, ils sont fourbes et cruels. Très redoutés par les tribus voisines, ils habitent un pays abondamment pourvu de défenses naturelles (cactus, raketa). Enfin, ils ne manquent ni de crânerie, ni même de témérité et la confiance qu'ils ont en eux-mêmes les rend présomptueux jusqu'à l'impertinence. Ils excellent dans la guerre d'embuscades et se trouvent, d'ailleurs, dans une situation défensive exceptionnelle, protégés qu'ils sont par de vastes étendues de terrain au milieu lesquels une colonne ne pourrait trouver la moindre goutte d'eau pendant plusieurs jours de marche. Toutefois, l'échec récent qui vient de leur être infligé à Betay a eu un grand retentissement dans le pays et a contribué à diminuer
considérablement leur prestige. *
•»
D'après ces considérations générales sur la situation géographique et l'état d'esprit des différentes peuplades de la région, le commandant du cercle-annexe a adopté le programme de pénétration ci-après. * I. — Ouvrir la route de Fort-Dauphin à Tananarive, par Tsivory et Fianarantsoa, en installant, entre Tsivory et Fort-Dauphin, une série de postes servant de points de ravitaillement et de centres d'opérations. IL — Jalonner, par des postes, les lignes de la côte ordinairement suivies par les commerçants etassureràceux-ciunesécuritéabsolue. Occuperpacifiquementlepays relativement soumis des Antanosy, y créer plusieurs postes chargés de s'opposer aux incursions des tribus voisines et de mettre fin aux dissensions intestines. Amener ainsi le désarmement progressif de cette tribu et lui donner, peu à peu, une organisation administrative en rapport avec ses traditions et ses coutumes. III. —Employer les mêmes voies et moyens à l'égard de la tribu des Antatsimos. IV. — Isoler, par une forte ligne de postes, la tribu desAntandrovs tousses voisins de l'est et continuer la pénétration vers le sud et l'ouest. A cet effet, étudier, au moyen de nombreuses reconnaissances, le terrain en avant, y creuser des citernes ou des puits et préparer ainsi l'installation de nouveaux postes d'avant-ligne. Disperser les bandes qui chercheraient à franchir cette première ligne; donner ainsi une protection efficace aux commerçants, auxquels cette pénétration progressive permettrait d'approcher en toute sécurité des centres de production de l'intérieur. Provoquer les soumissions; accueillir les rebelles qui voudraient cesser lalutte et les pro-
de
téger contre les représailles, en assurant leur à. faire parvenir des offres de soumission; quoi sécurité à l'abri de nos postes. qu'il en soit,la fourberie bien connue des Les deux premières parties de ce,programme, indigènes oblige à n'accueillir ces bruits qui sont bien près d'être achevées, ont été con- qu'avec une certaine réserve. fiées, la première, à M. le lieutenant Prévôt, la M. le lieutenant Prévôt est rentré le 8 octobre seconde, à M. le lieutenant Cornetto. à Tsilamahana. Il y est resté jusqu'au 13, pour „ faire une reconnaissance topographique dans * Le 16 septembre, une troupe composée de les Pendant ces quelques jours, il a tenu un ka40 légionnaires et 30 miliciens quittait FortDauphin sous la conduite du lieutenant Prévôt. bary, auquel ont été convoqués les villages de Elle arrivait le cinquième jour à Tsilamahana, Makarare et d'Ampisoapisoa, qui ont manifesté ayant eu à vaincre des difficultés considérables l'intention de faire leur soumission. Cette résultant du terrain, principalement pendant décision est, sans aucun doute, la conséquence la traversée des deux grandes chaînes du Ra- de l'installation du poste de Tsimalahana et de la marche du lieutenant Cornetto d'Andasibé de l'Ichandelo. et .mena Lesjournées des 20,21 et 22étaientemployées vers l'Ichandelo. Le 14, le lieutenant Prévôt s'est installé à premiers de défense d'installatravaux et aux tion du poste de Tsilamahana. Ceposteaétépla- Elakelaka, où il a créé un poste gardant les céau croisementde plusieurs routessedirigeant: débouchés des vallées d'Ambolo et de Mandraà l'est, vers la vallée d'Ambolo; au nord, vers ré, ainsi que les routes de Betay, de Behara et de Mananbaro. Tsivory à l'ouest, vers Betay et Behara au Il est rentré ensuite à Fort-Dauphin pour sud, vers Fort-Dauphin. Le sol, presque exclu* sivement composé de roches gréseuses, est re- recevoir de nouvelles instructions. En même temps que ces résultats étaient couvert d'une faible couche de terre aussi, les travaux de construction ont-ils été assez péni- obtenus à l'ouest de la province, M. le lieutenant Cornetto exécutait, au nord et au nordbles. A l'arrivée du détachement, le roi du pays, ouest, une reconnaissance analogue, dont la relation a été exposée dans un précédent Votoko, s'était présenté au lieutenant Prévôt il avait protesté de ses intentions pacifiques et article. En résumé,pendantlemoisd'octobre, la route avait promis le concours de ses sujets pour les travaux du poste. En réalité, pendant trois de Fianarantsoa a été ouverte et les Antandroys subi un échec qui a eu, dans toute la proont habitants jours, les apportèrent réquatre ou gulièrement des matériaux mais, peu à peu, vince, un grand retentissement. Les postes insleur zèle se ralentit, malgré les bons trai- tallés à Manambaro, Elakelaka et Tsilamahana tements dont ils étaient l'objet et les salaires gardent la grande ligne de Tananarive et for- < ment une barrière solide entre les Antandroys qui leur étaient régulièrement distribués. Enfin, un matin, ils ne vinrent plus et le et les Antanosys. Les postes provisoires installés à Sle-Luce, village, distant de 800 mètres environ duposAmbaniazo, Manantenina, Andasibé et, enfin, ï déserté. te, fut complétement l'Ichandelo, occupent complétement et sur Dans l'intervalle, le roi Votoko avaitsollicité il va être possible des gens de Betay et des gens de Behara l'envoi gardent le pays Antanosy l'organisation administrative de renforts suffisants pour lui permettre d'at- de commencer de cette région par la constitution d'un secteur de Tsilamahana. le poste taquer Les chefs de Behara, trop voisins de Fort- antanosy, dont le commandement sera confié Dauphin, avaient répondu négativement; quant à M. le lieutenant Cornetto. Le secteur aura à ceux de Betay, ils avaient fait savoir qu'ils pour chef-lieu un nouveau poste, qui sera créé étaient suffisamment^occupés à surveiller les probablement aux environs de Fanjahira. D'autre part, cette organisation sera commouvements du poste de Tamotamo pour venir en aide à autrui néanmoins, ils envoyè- plétée par l'installation de deux autres postes, Andrahomana Ankillimany, à afin et vers nuit Tsiguerriers, qui arrivèrent de à rent 25 d'isoler et d'occuper le pays Antatsimo et lamahana. Persistant dans ses desseins, mais trouvant aussi de compléter la barrière établie en face du pays antandroy. Ces derniers postes offriVotoko renfort doute insuffisant, désans ce se cidait alors à prendre la brousse et à aller ront, en outre, le précieux avantage d'assurer une * attendre, dans un repaire à lui connu, l'arrivée protection efficace aux commerçants et traide secours qu'il demanda de nouveau d'une tants, qui ont des relations avec les régions de l'ouest et du sud-ouest, d'où l'on peut tirer enfaçon pressante aux tribus voisines. caoutchouc. Cet ensemble de faits a motivé la reconnais- core de grandes quantités de sance dirigée le 3 octobre par le sergent Bus»* sière et dont il a été rendu compte précédemSoumission du chef Janevo. — Ancien ment. chef de Ste-Luce, Janevo était, du temps des Cependant, le lieutenant Prévôt avait quitté Hovas, le ministre très redouté de la reine du Tsilamahana le 23 septembre et était arrivé le pays. Hardi et courageux, il avait commis ja25 au soir à Tamotamo. dis mille méfaits et avait SlI, depuis l'occupaDu 27 septembre au 3 octobre, 'il prenait tion française, tenir en échec plusieurs reconpart, sous les ordres du capitaine Lacarrière, à naissances envoyées contre lui. i la reconnaissance contre Betay. Installé au sommet du pic Tsanohirana, il Les indigènes semblent avoir été profondé- narguait, du haut de ce nid d'aigle, quiconque ment impressionnés par le résultat de ces tentait de s'emparer de lui et même, vers la deux opérations. fin de 1896, il avait réussi à faire battre en reIls témoignent leur étonnement de la rapi- traite une petite troupe de miliciens qui opédité avec laquelle elles ont été exécutées et rait contre lui. Enorgueilli par ce succès, il surtout de la leçon qui a été infligée aux An- proclamait partout qu'il était le « Résident du tandroys, réputés jusqu'alors invincibles. Ils rocher » et qu'il commandait pays. ajoutent que certains chefs rebelles chercheat Cependant U a quelques mois, il avait
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éprouvé quelques revers; ses partisans avaient été mis en échec par les guerriers d'une tribu qu'il voulait piller et lui-même avait été grièvement blessé au cours de l'engagement. Cet incident le fit sans doute réfléchir et, plutôt que de courir de nouvelles aventures, il venait quelques jours après l'arrivée de nos troupes, faire sa soumission au commandant du cercle et l'assurer qu'il servirait désormais la France avec dévouement. M. le capitaine Brulard a laissé la liberté à Janevo, dont les qualités de vigueur et de bravoure pourront, s'il est sincère, être mises utilement à contribution. On peut espérer, d'autre part, que l'exemple de ce chef sera suivi et que la bienveillance qui lui est témoignée contribuera à hâter la pacification de la province. Mesures de sécurité. — Comme il est possible que les Antandroys, exaspérés de leur récent échec à Betay,.cherchent à inquiéter, dans les régions encore inoccupées, les employés des traitants ou les traitants eux-mêmes, les recommandations les plus formelles ont été faites à tous, et différentes circulaires relatives aux précautions à prendre par les voyageurs ont été affichées partout.
Interdiction du commerce des armes, de la poudre et des munitions de guerre. — En
raison des circonstances présentes, les ventes de poudre, d'armes et de munitions de guerre ont été interdites d'une façon absolue; si, en effet, les premiers acquéreurs peuvent être connus etsurveillés au besoin, il n'en est plus de même pour les acquéreurs successifs. D'ailleurs, il a été prouvé que cette poudre finissait, dans bien descas,par être vendue aux Antandroys. Milices. — L'instruction des milices, qui laissait quelque peu à désirer, a été reprise et plusieurs se poursuit d'une façon régulière engagements ont été contractés. La présence du père de l'engagé et du chef du village a été exigée, en vueoo d'établir la responsabilité de ces derniers et d'éviter ainsi les désertions assez nombreuses qui s'étaient produites dans ces derniers temps et pour lesquelles il n'avait été, jusqu'ici, prononcé aucune pénalité. Ravitaillement. — La gérance de FortDauphin ayant été ravitaillée pour sept mois, les postes déjà créés ou en voie de construction ont tous, dès à présent, trois, quatre ou cinq mois de vivres, avec lesquels ils pourront, à peu de chose près, passer la saison des pluies. Ces premiers transports ont tous été faits par voie de terre toutefois, les vivres destinés aux postes de l'est seront transportés par mer jusqu'à Manantenina de là, ils remonteront en pirogues, par le Manampanihy, jusqu'à Andasibé, puis, par bourjanes, vers l'Ichandelo. Ceux destinés aux postes du sud et du sudouest iront par mer jusqu'à Andrahomana et, de là, remonteront, par le Mandraré, jusqu'à Ankillimamy. Ce moyen ne sera, d'ailleurs, employé que lorsque les postes seront déjà pourvus d'une réserve suffisante. Les chalands doivent en eftet, pour les transports par lIler, profiter des vents favorables qui, souvent, se font attendre assez longtemps. Etat sanitaire.—Dans les quelques jours qui ont suivi l'arrivée à Fort-Dauphin, de nombreux légionnaires ont été atteints d'inutspositions légères, du brusque provenant Changement de climat et d'altitude, Grâce aux touiçaUoas de Mo, le uiédeciaaido-raajorLion-
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ne et au concours dévoué de Mgr Crouzet, une infirmerie-hôpital a été créée presque immédiatement. Les malades ont pu ainsi, du jour au lendemain, être traités dans d'excellentes
conditions; aussi, l'état sanitaire s'est-il promptement amélioré et est-il aujourd'hui aussi satisfaisant que possible. Service des courriers. — Les colons et les commerçants sont unanimement satisfaits de la mesure qui les autorise à prendre sur place des mandats postaux intérieurs. Les transactions sont rendues ainsi beaucoup plus faciles et le budget y trouvera également une source appréciable de recettes. Le service des courriers avec Tamatave et les. postes de la côte étant dorénavant assuré mensuellement par le vapeur Tafna et, éventuellement, par les voiliers, le service par terre qui, d'ailleurs, ne pouvait guère fonctionner régulièrement, n'a plus de raison d'être. M. le capitaine Brulard a étudié, d'autre part, l'organisation de trois lignes de courriers destinés à relier les divers postes et à faciliter les relations commerciales avec l'intérieur. Ecoles. — Deux groupes scolaires fonctionnent actuellement à Fort-Dauphin. Ils sont dirigés, l'un par la mission lazariste, l'autre tous deux compar la mission norvégienne prennent des élèves externes et internes. A la mission lazariste, l'éducation des garçons est confiée aux Pères et aux Frères. Une visite inopinée faite par le commandant du cercle adonné lieu aux constatations suivantes. élèves présents, au nombre de 77, sont Le partagés en quatre classes; l'étude du français forme la base de l'enseignement. En outre, quelques questions sur la géographie, posées aux élèves dij cours supérieur, ont donné lieu à des réponses très satisfaisantes et dénoté, chez les élèves, une intelligence assez développée et, chez les maîtres, une excellente méthode. Quelques-uns des jeunes indigènes sont, en outre, exercés à des travaux de menuiserie, de jardinage, etc., qui en feront plus tard des ouvriers utiles et habiles. Enfin, une fanfare, bien organisée et bien conduite, mérite aussi d'être signalée. L'éducation des filles est confiée aux soins des sœurs de St-Vincent-de-Paul. Les 67 élèves présentées étaient partagées en trois classes, très bien tenues, où l'étude du français alterne avec les travaux de couture. D'autres écoles seront prochainement créées dans l'intérieur par Mgr Crouzet. A la mission norvégienne, les garçons sont partagés en deux classes, confiées aux révérends pour le cours malgache et à un jeune créole, pour le français. La classe supérieure ne comprend que des hommes d'un certain âge, qui semblent surtout destinés a être envoyés dans l'intérieur comme adeptes religieux ; ils sont au nombre de 10. La classe élémentaire compte une vingtaine d'élèves. Les filles sont, elles aussi, partagées en deux classes dans l'une de ces classes, qui est dirigée par un révérend, plusieurs élèves ont fait dans l'autre des réponses très satisfaisantes classe, qui est confiée à une maîtresse, l'enseignement du français est encore insuffisant. Les élèves des deux missions sont bien tenus, proprement habillés. Ils ont la physionomie très éveillée et ont déjà perdu l'attitude à demi-sauvage des indigènes de la pro-
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Au cours de ces visites, le commandant du cercle a rappelé que l'étude du français est,
avant tout, obligatoire, que l'administration observe à l'égard de tous la neutralité religieuse la plus complète et qu'elle tiendra la main à ce que les parents soient laissés absolument libres quant au choix de l'école où ils veulent placer leurs enfants. D'autre part, au fur et à mesure de notre pénétration dans l'intérieur,des écoles officielles seront créées dans les postes qui pourront disposer de gradés européens. Commerce.—Le commerce qui, par suite des troubles survenus dans ces derniers temps, avait traversé une véritable crise,ressent déjà les effets bienfaisants de la pénétration de nos troupes dans l'intérieur. Entre Fort-Dauphin et Tsilamahana, les indigènes circulent librement, ce qu'ils n'avaient osé faire depuis bien longtemps. Le caoutchouc commence à réapparaître sur les marchés. Importations. — La valeur des marchandises de provenance et d'origine françaises, transportées sous pavillon français, s'est élevée, en septembre, a2.791 fr. 25. Il n'y a eu aucune importation directe de l'étranger, mais Tamatave a envoyé en cabotage des marchandises d'origine étrangère,pour une valeur de 67.293 fr. ; ce chiffre semble indiquer que le marché de Tamatave, abondamment pourvu à l'étranger avant la date de l'application du tarif général, écoule en ce moment, sur les marchés de la côte, ces produits, qu'il peut livrer dans des conditions très rémunératrices. Exportations. — La valeur des marchandisesexportées sous pavillon français s'est élevée, pendant la même période, à 48.123 fr. Le caoutchouc y figure pour une somme de 47.377 fr., produit de 16.806 kilos, répartis ainsi qu'il suit: Expédiés sur les marchés français 775 kilos. do anglais 7.631 kilos. allemands 8.400 kilos. do Les autres produits, 650 cornes de bétail, 163 peaux de bœufs et des végétaux filamenteux, d'une valeur de 111 fr. ; ont été expédiés sur les marchés anglais. En résumé, une augmentation sensibles'est produite sur les transactions des mois précédents. Elle doit être attribuée, en partie, à ce que le stock de réserve amassé depuis un certain temps en magasin a pu être écoulé, grâce aux vapeurs français qui ont touché Fort-Dauphin pendant le mois et, en partie, à la tranquillité qui commence à régnerj dans la province. Impôts. — Au fur et à mesure de la pénétration et de l'installation de nos postes, les recensements et les rôles d'impôts seront établis ; on étudiera en même temps le système d'impôts le plus approprié au caractère des populations, de manière à remplacer, s'il y a lieu, l'impôt de capitation, dont les rois et chefs avaient seuls accepté le principe, qui sauvegardait mieux leurs intérêts qu'un impôt proportionnel. Voies de communication. — Presque partout, les chemins se réduisent à des pistes fravées au milieu des cactus ou traversant de nombreux marécages. Nos reconnaissances rechercheront des tracés plus convenables et des ordres sont donnés aux villages pour que les chemins soient élargis et améliorés; en wtm, des ponts devront êtru établis SUt
chaque marécage et à chaque passage de rendu compte que les rentrées se font régulièrivière. Ces travaux, qui sont dirigés par les rement. chefs indigènes sous le contrôle de l'autorité Les ordres de paiement, pour le secteur de militaire, sont commencés. Trois ponts sont Farafangana, ont été distribués dans le courant actuellement en construction. Les outils né- d'octobre. Les recouvrements semblent devoir cessaires sont mis à la disposition des villages s'opérer sans difficulté. Ce seul secteur comintéressés, par le commandant du cercle-an- prend plus de vingt mille contribuables soumis à l'impôt indirect. nexe. Réglementation du travail.—Jusqu'à ce Patentes. — Les rôles des patentes ont été jour aucune obligation ne liait l'ouvrier au établis et les perceptions se font régulièrepatron ou inversement. De plus, les porteurs, ment. difficiles à trouver dans cette population fière Commerce. — Le mouvement commercial et paresseuse, avaient des exigences excessives. est en pleine reprise. Les indigènes de l'intéUne décision organisant la réglementation rieur, rassurés sur les intentions pacifiques du du travail est prise dans le but de mettre fin gouvernement français, sont revenus à la côte à cet état de choses, fâcheux à tous égards. pour y échanger leurs produits contre le sel et Les ressources des villages étant déjà mieux les objets d'importation d'usage courant. Le connues, il a été possible de demander à. cha- sel est très demandé et a subi une hausse cun d'eux un appoint proportionnel à l'effectif considérable, qui a procuré des bénéfices valide. Le ravitaillement des postes a pu ainsi importants aux négociants de la côte. Les toiles américaines sont aussi très en se faire sans trop de difficultés, et les résultats obtenus dépassent, à cet égard, tout ce qu'on faveur et vendues en hausse. Les stocks considérables qui existent encore dans les pouvait espérer. Travaux entrepris dans la ville de Fort- magasins des maisons étrangères ne permetDauphin. — Un grand marché couvert est tront pas d'apprécier, avant quelque temps, en construction. Le levé topographique de la les avantages qui résulteront, pour les industries similaires françaises, de l'application du ville est en voie d'exécution. Un abattoir et des dépotoirs vont être instal- nouveau tarif douanier. Quelques lots de caoutchouc ont été portés lés de façon à améliorer les conditions hygiéà la côte. niques générales. Marchés. — Les marchés journaliers de FaUne large avenue vient d'être ouverte elle suitla croupe qui part du rova, traverse les con- rafangana sont très suivis. Les approvisioncessions appartenant aux missions norvégien- nements en comestibles y affluent avec des ne et catholique et aboutit à la pointe sud de la prix raisonnables. Les droits divers sont acquittés sans difficulpresqu'île. Cette voie de communication, outre qu'elle contribue à l'embellissement de la ville, té. La monnaie coupée est une gêne considérapermettra aux habitants des villages voisins de communiquer plus facilement avec Fort- ble pour les transactions. Pour le surplus, les poids et mesures français sont partout en Dauphin. usage. 4————————— Industrie, mines. — En dehors des petites industries malgaches, on ne trouve pas encore TERRITOIRES CIVILS d'établissements européens. Il existe quelques mines de fer dans les environs d'Ankarana le minerai y paraît assezriche. FARAFANGANA Routes, travaux publics. — En dehors des Situation politique. — La situation politi- grandes voiesdéjà signalées: route côtièredeFaAmbohià Sandra, de Farafangana la à satisfaiFarafangana est de province de raony la que sante. Quelques discussions survenues entre mandroso et à Ivohihé,d'Ankaraà Farafangana, lestribus des Zafimananyas et Zarafanglienas, etc. etc., de nouveaux chemins font communiont nécessité l'intervention de la milice, qui a quer facilement entre eux les postes qui proagi sous les ordres de M. l'inspecteur Devoize tègent les voies commerciales. L'étude du raccordement de l'excellent mouilet a mis très rapidement fin à ce mouvement lage de Nosy-kely à Farafangana a conclu à d'effervescence. Administration. — L'administration indi- la construction d'un canal, qui mettra la capigène continue à fonctionner suivant les an- tale de la province à même de donner plein ciennes coutumes du pays, qui ont été mises essor à son commerce. Ce travail pourra, selon les ressources probabilité, s'effectuer toute avec état nouvel harmonie le de choses. avec en Lorsque la pacification sera complétement financières locales. Agriculture, jardin d'essais, pépinières.— achevée dans le sud de la province, les nombreuses tribus de cette contrée qui, jusqu'à ces La plus grande partie des terrains de la proderniers temps, étaient presque continuelle- vince est d'excellente qualité et apte à toutes menten guerre, seront constituées en grou- les entreprises agricoles. L'arrivée prochaine pements réguliers et soumises àtine adminis- d'agriculteurs européens permettra aux Malgaches d'étudier nos procédés de culture. tration normale. L'état d'avancement de la saison et l'absence Enseignement. — La langue française est enseignée dans les écoles anglaises ou norvé- de graines n'ont pas permis la création de pépinières. giennes. L'arrivée prochaine de soldats français perLa culture maraîchère donne d'excellents mettra de créer de nouvelles écoles et de résultats, même sur les sables limoneux du littoral. multiplier les centres d'instruction. Le essais faits dans le jardin de la Résidence Impôts. — La moitié environ de l'impôt a été perçue dans le secteur d'Ambohipeno; sont des plus concluants. La vigne, la vanille, elle est appelée actuellement dans celui de y réussissent à merveille. Y*n$aindrariQ et le chef de ce secteur a Poste indigène, — Le service des courriers
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est suffisamment régulier et les tsimandoas, protégés par les postes de la côte, ne sont
plus inquiétés.
Météorologie, climatologie. — La station
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météorologique et climatologique de Farafangana a été reconstituée des observations bi-journalières seront désormais faites et enregistrées.
4 TÉLÉGRAMMESREUTER ApportésdeMaurice par lepaquebot Oxus
28 Octobre. Commission anglo-française a tenu première séance. Occupation de Kassala par troupes égyptiennes est définitivement décidée. Parti colonial de la Chambre a décidé de maintenir droits de la France à Nikki et à Boussa. 6 Novembre. Angleterre, France et Russie seraient disposées à garantir emprunt grec. Un soldat a tenté tuer président du Brésil; pendant qu'on le désarmait, neveu du président fut blessé et ministre guerre poignardé mortellement. Négociations au sujet immigration coolies indiens à la Réunion continuent Paris. MM. Brunet et de Mahy ont soumis projet de loi à Chambre demandant vote de 5.000.000 francs pour venir en aide aux colons à Madagascar. 8 Novembre. ccTimes» dénieabsolument à France tout droit sur l'Hinterland du Lagos. 9 Novembre. Grande sensation à Paris par suicide de M. Dreyfus, cousin du condamné, sa femme et trois enfants pour motif inconnu. 12Novembre. Commentaires presse française sur discours Salisbury sont très modérés et font ressortir désir entente amicale question Niger. Un
Français, ancien militaire, âgé de 35
ans, parlant l'allemand, l'anglais, le suédois et le norwégien, désirerait s'employer dans le commerce ou l'industrie à Madagascar. S'adresser à M. NICOLAS, 5, rue Paul-Louis Courier, à Paris, ou au 3e bureau de l'EtatMajor. Un jeune homme, au courant du commerce et de la comptabilité, désirerait obtenir un emploi dans le commerce ou l'industrie privée
a Madagascar.
S'adresser à M. COHEN, chez MM. SEXHEK et Cie, à Braila (Roumanie), ou au 3e bureau de l'Etat-Major.
Deux Français, âgés de 24 et 27 ans, exerçant la profession de mineur, désireraient ob-
tenir des emplois de leur spécialité dans une compagnie minière à Madagascar. S'adresser à M.M. LAMOINE et BIDEAU, à Montoicq (Allier), ou au 3° bureau de l'EtatMajor»
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sise à FianaPropriété dite: Villa rantsoa. ., Requérant: M. Costex. Le bornage provisoire aura lieu le ieraé-** cembre 1897.
Réquisition
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Propriété
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dite Marie, sise Requérant M. Costex.
à Fianarntsoa.
Le bornage provisoire aura lieu le 2 décembre 1897.
Le chef du service Topographique, P. BOURDIER. SUCCESSIONS MARITIMES
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Place Jean-Laborde, de 5 à 6 heures.
Les Indiennes de qualité supérieure sont de provenanee et se vendent de 0 80 1 50lemètre.
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BULLETIN COMMERCIAL DE TAIAXARIVE du Vendredi 12 novembre 1897.
Avis d'ouverture de Succession Les créanciers et les débiteurs de la succession de M. Dejoux, lieutenant d'infanterie de marine, sont invités à produire leurs titres au Commissaire aux Revues ou à se libérer dans le plus bref délai. Tananarive, le i3 novembre t897. Le Commissaire aux revues,
A.NOGUÈS.
TANANARIVE
PUBLICITE DU "JOURNAL OFFICIEL"
Représentation de tous les produits français COMMERCE INDUSTRIE-ALIMENTATION BUREAUX DE TRANSIT A TAMATAVE ET A VATOMANDRY
Réexpédition pour l'intérieur de Madagascar et pour tous pays.
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"I.AL RÉQUISITION N° 385
Suivant réquisition du 11 octobre 1897,M. Arthur dGarnier, agent de la Cio des Messageries Maritimes, domicilié Majunga, agissant au a nom et pour le compte de la dite C", a demandé l'immatriculation, au nom de la compagnie des Messageries Maritimes, enqualité de propriétaire, d'une propriété à laquele 1.1 a déclare vouloir donner le nom de « Agence des Messageries Maritimes consistant en tertotra et bâtiments situés à Majunga, quartier Marofototra. Cette propriété, occupantune superficie de vingtcinq ares, est limitée Au Nord, par la rue de l'infanterie de marine A l'Est, par une rue sans nom Au Sud,parle quai de Marofototra ; Al'Ouest, par la concession Mante frères et Horelli de Regis aîné. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il nexiste, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,
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domaines, monina ao Mojanga, amy ny biraony, FANGATAHANA N° 388 manao raharaha ho amy ny Fanjakana Frantsay Noho ny fangatahana tamy ny 12octobre 1897, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany M. Malet Pierre, mpandrato monina ao Mojanga sy tiany nomena anarana hoe«i*Espernnce», tany nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjatsy voasa ao Amborovy, avaratry Mojanga kana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany Izany tany izany, dia misy 20 hectares angamba sy tiany nomena anarana hoe «Cite algerienne », tany tsy voasa ao Mojanga amy ny lalana rue de ny habeny, ary izao no faritra aminv : Nyavaratra, sy ny andrefana dia ny renirano l'Infanterie de marine. Amborovy Izany tanyizany, dia misy 5ares 53 centiares ny , Ny atsmanana, dia ny concession (fanomezan- habeny, ary izao no faritra aminy: tanim-panjakana) any Rousselet sy ny tanànan' Ny avaratra, dia ny làlambe rue de l'lnlanterie Amborovy de marine; Ny atsimo, dia tanim-panjakana. Nyatsinanana, dia ny concession (fanomezanNy mpangataka manambara fa araka ny fahafan- tanim-panjakana) any Tinayre tarany amin' io tany voalaza io dia tsy misy natao Ny atsimo, dia ny concession (fanomezan-tanimanto-javatr' olona, ary tsy ananan' õlon-kafa, na panjakana) any Legendre Ny andrefana, diany lalana rue de l'Amiral Pierankehitriny na amy ny 110 avy. Ny concession (fanomezan-tanim-panjakana) a- re. min' io tany voalaza io dia voahataky 1U.I1. MajesNy mpangataka manambara fa araka ny fahafantre Claire, monina ao Mojanga. tarany amin' io tany voalaza io dia tsy misy natao Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho BARTHOLOMÉ Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany
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avy.
BARTHOLOMÉ.
RÉQUISITION N° 387
RÉQUISITION N°389 Suivant réquisition du i2 octobre 1897, M. Malet Pierre, négociant, domicilié à Majunga, a demandé Suivant réquisition du 16 octobre1897, M. Sarraul'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une FANGATAHANA No 385 propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le te Francis-Marie-Joseph, négociant, domicilié à Maen qualité de nom de cc Maison Malet », consistant en une junga, a demandé l'immatriculation, M.Noho Arthur tamy 1897, grande maison en bois, située à Majunga, place du propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré Garnier, ny ny 11 octobre r ny fangatahana vouloir donner le nom de « Ampariiara ». consisfikambanana Messa- marché. Agent Cette propriété, occupant une superficie de un tant en terrain situé près de Majunga, à la pointe geries Maritimes, monina ao Mojanga manao rahade Kateepe. raha ho an' io fikambanana huit centiares, est limitée nangataka ny Cette propriété, occupant une superficie de cent anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, amy ny rtU Nord, par la rue du Commerce quatre-vingt-dix hectares, est limitée anaran' ny Compagnie des Messageries lUantlmes, A l'Est, par la place du marché *aizy no tompon' Au Nord, par la mer Au Sud, par la concession Descote fananana tany izay nambarany ny A l'Est, au Sud et à l'Ouest, par des terrains dosy tiany nomena anarana hoe « Ageneo de8 Me". Al'Ouest, par le terrain de Mola Kadirbhay. »ageries Maritime* n, misy trano sy tany ao Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'ex- maniaux. Mojanga fari-taniny Marofototra. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il iste, sur la dite propriété, aucune charge ni aun'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun Izany fananana tanv izanv, dia misy 25 ares ny cun droit réel immobilier actuel ou éventuel. } labeny, droit réel immobilier actuel ou éventuel. izao no faritra aminy : 0 ary Le de la propriété Conservateur foncière, Ny avaratra, dia ny lalana rue d'Infanterie de Le Conservateur de la propriété foncière, BARTHOLOMÉ. 1\ Marine ; BARTHOLOMÉ, Ny atsinanana, dia ny lnlanavato) tsy misy anarana Ny atsimo, dia ny (feliloha "quai de MaroFANGATAHANAN* fototra : FANGATAHANA 389 , y Ny andrefana, dia ny concession (fenomezanny fangatahana tamy ny 12 octobre 1897, tanim-panjakana) any Mante freres sy Borelli de M.Noho Noho ny fangatahana tamy ny 16 octobre 1897, Pierre, mpandranto monina ao Mojanga Malet Regis aine. M. Sarraute Francis-Marie-Joseph, mpandranto Rejistry nangataka Fananoratana ny i.my nv Ny mpangataka manambara, fa aiakanyfahafan- jakana, fa nv monina ao Mojanga nangataka ny anoratana amy fananana izay izv tompon' tany ny tarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia nambarany sy no ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tahoe tiany Ie ltlnlanarana nomena tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' ny izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe Maiet»,misy trano hazo iray lehibe Moson ao olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. fotsiny aoakaikinyMojanga janga amy ny place du marché. « Ampariiava w. tany Izany fananana tany izany, dia misy iray are sy antendrony Katsepe.dia misy Ny Mpilahiry ny amy ny Fananana Tany, 190 hectares ny haIzany tany izany, habeny, izao centiares valo faritra ny ary no amiBARTHOLOMÉ. faritra ammy : beny, izao no ary ny: Ny avaratra, dia ny ranomasma, Ny avaratra, dia lalana rue du Commerce Ny atsinanana, ny atsimo, ary ny andrefana, dia Ny atsinanana, dia ny tsena ; tanim-panjakana. concession ny (fanomezan-tanimNy dia atsimo, ny RÉQUISITION N°386 Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafanpanjakana) anv Pescote ; tarany amin' io tany voalaza io dia tsy misy natao Ny andrefana, dia ny tanin' i Mola Kadirbhay. Suivant réquisition du 30 septembre i897, MonNy mpangataka manambara fa araka ny fahafan- anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kata, na si.eur Boudillon Aug'uste, receveur des Comaines, ankehitriny na amy ny ho avy. fananana dia io tany voalaza tsy amin' tarany 10 domicilié à Majungaen ses bureatix, agissant au misy natao anto-javatr' olona, ananan' olontsy Mpilahiry Ny Fananana Tany, ary amy ny ny nom et pour le compte de l'Etat français, a deman- kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. BARTHOLOMÉ, de l'immatriculation, en qualité de propriétaire, Ny Jfpitahiry ny amy ny Fananana Tany, dune propriété à laquelle il a déclaré vouloir donBARTHOLOMÉ. ner le nom de «l'EHpéranee consistant en terrains incultes situés à Amborovy, au nord de MaRÉQUISITIONN.390 junga. Cette propriété, occupant une superficie de vingt Suivant réquisition du 20 octobre 1897,M. Boudilh ectares RÉQUISITION N°388 limitée environ, est : Ion Auguste, receveur des domaines, domicilié à Au Nord et à l'Ouest, par le ruisseau d'Amboroagissant Majunga, bureaux, ses au nom et pour en vy Malet du M. réquisition 12 octobre 1897, Suivant a demandé l'immatril'Est, par la concession Rousselet etle village Pierre, négociant, domicilié à Majunga, a demandé le compte de l'Etat français, dAmborovy ; en qualité de propriétaire, d'une propriété l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une culation, à il a déclaré vouloir donner le nom laquelle Au Sud, par des terrains domaniaux. laquelle le il déclaré donner propriété à vouloir a Le requérant déclare qu'à sa connaissance il nom de Cité algérienne consistant en un ter- de « Le Jardin », consistant en un terrain planté x, « d'arbres et un terrain vague situés à Majunga, rue n' eXiste, de l'infanterie propriété, charge à Majunga, ni rain inculte situé de la dite aucune sur rue de France. du Rova et Avenue aucun droit éventuel. marine. réel immobilier actuel ou Cette propriété, occupant une superficie de un Laconcession cinq de depropriété propriété, superficie ci-dessus Cette occupant est de la une hectare cinquante ares, est limitée. jungaG par 31.11. MaJastre Claire, domiciliée à Ma- ares cinquante-trois centiares, est limitée de l'Avenue France JUnga. Au Nord, par marine de l'Infanterie de Au Nord, par la rue A l'Ést, par la rue du Rova concession l'Est, Tinayre A la Le Conservateur de la propriété foncière, ; par domapropriétés indiennes et des Au Sud, par Au Sud, par la concession Legendre; niales BARTHOLOMÉ. A l'Ouest, par la rue de l'amiral Pierre. propriété Maria Fleury. la l'Ouest, A par il nexisLe requérant déclare qu'à sa connaissance qu'à déclare il Le requérant connaissance sa ni propriété, la dite charge te, aucun sur aucune FANGATAHANA No 386 n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni droit réel immobilier actuel ou éventuel. éventuel, actuel réel immobilier ou droit aucun NohoMonsieur Conservateur propriété foncière, de la Le 1897, 1° Les revendications ny fangatahana tamy ny 30 septembre autre que ceux ci-après des BARTHOLOMÉ. parcelles indéterminées. Boudillon Auguste, receveur des faites par divers sur BARTHOLOMÉ.
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Les revendications faites par le Sr Guilhaumès, en vertu de concessions à lui accordées sans délivrance de titre. 3° Le bail consenti par ce dernier à la maison Pagnoud et C", pour une durée de 30 ans, à échoir en 1925. Le Conservateur de la propriété foncière,
RÉQUISITIONN°392
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BARTHOLOMÉ.
FANGATAHANA N* 390
Noho ny fangatahana tamy ny octobre 1897, M. Boudillon Auguste, receveur des domaines monina ao Mojanga amy ny biraony, manao raharaha ho
Suivant réquisition du 11 octobre 1897, M. BoudilIon Anguste, receveur des domaines, domicilié à Majunga, en ses bureaux, agissant au nom et pour le compte de l'Etat français, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclare vouloir donner le nom de Quatre hectares consistanten terrains incultes situés à Andrano-bé, province de Nossi-Bé. Cette propriété, occupant une superficie de quatre hectares, est limitée Au Nord, par un ravin A l'Est, par un sentier et des terrains domaniaux Au Sud, par un sentier et des terrains doma-
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any ny Fanjakana Frantsay nangataka ny anora- niaux tana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no des l'Ouest, terrains domaniaux. A par nambarany izay fananana tompon' ny tany sy Le requérant déclare qu'à sa connaissance il tany voa- n'existe, tiany nomena anarana hoe IILeJardln sur la dite propriété, aucune charge ni voly hazo sy tany tsy misy faritra ao Mojanga, amy ny làlana rue du Rova sy ny Avenue de aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. La concession de la propriété ci-dessus est France. par M. Courtois Alfred, domicilié à AnIzany fananana tany izany, dia misy i hectare sy demandée drano-bé. aminy: faritra izao 50 ares ny habeny, arv no "làlana Le Conservateur de la propriété foncière, Aveune de France Ny avaratra, dia ny Ny atsinanana, dia ny làlana rue du Rova BARTHOLOMÉ. Ny atsimo, dia ny tokotanin-karana sy ny amy ny fanjakana FANGATAHANA N° 392 Ny andrefana, dia ny tokotaniny Maria Fleury. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia Noho ny fangatahana tamy ny 11 octobre 1897, M. tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' Boudillon Auguste, receveur des domaines, monina olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy afa- ao Mojanga, amy ny biraony, manao raharaha ho tsy izao manaraka izao: 1* dia ny arakaraka ataon' anynyFanjakana Frantsay nangataka ny anorany olo-maro amy ny tapa-tany tsy voafetra 2 ny tana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no fanarahana ataon' i'S' Guilhaumes filazana ny fa- tompon' ny tany izay namharany sy tiany nomena hazoana marina ny Concession tsy misy taratasy anarana hoe tany tsy voasa Quatre hectares », (titre). 3. Fanekem-panofana nekeny S' Guilhaumès ao Andranobé, fari-taniny Nosy. Izany tany izany, dia misy 4 hectares ny habeny, tamy ny maison Pagnoud et C" maharitra 30 taona, ka ho tapitra amy ny taona 1925. arv izao no faritra aminy: Nyavaratra, dia ny hantsana ; Ny Mpitahiry nyamy ny Fananaana Tany, Ny atsinanana, dia ny sakeli-dàlana sy tanimBARTHOLOMÉ, panjakana; Ny atsimo, dia ny sakeli-dalana sy tanim-panja-
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kana;
RÉQUISITION N° 391
Suivant réquisition du 27 octobre 1891, Monsieur Cavet Paul, avocat, domicilié à Majunga, a demandé
l'immatriculation, en qualité de propriétaire, du. propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le consistant, en un terrain nom de « villa Bettina »,dépendances situés à Maavec maison en bois et junga, rue de l'Infanterie de Marine. Cette propriété, occupant une superficie de quatre ares, est limitée Au Nord, par la concession Lefevre A l'Est, par la concession Bellon Au Sud, par la rue de l'Infanterie de Marine; A l'Ouest. par la place de la Mosquée. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il nexiste, sur la dite propriété, aucune charge ni actuel ou éventuel, aucun droit réel immobilier autre que ceux résultant d'un acte passé entre le requérant et le S' Alibhay Ramatola. Le Conservateur de la propriété foncière,
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BARTHOLOMÉ.
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FANGATAHANA N° 391 Noho ny fangatahana tamy ny 27 octobre 1897, M. Cavet Paul, mpiso-lovava monina. ao Mojanga nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tianv nomena anarana hoe «vnia MctttmaM, tokotany misy trano hazo sy ny momba azy ao Mojanga amy nylalana rue de l'Infanterie de Marine. lzany fananana tany izany, dia misy 4 ares ny , habeny, ary izao no faritra aminy : Ny avaratra, dia ny concession (fanomezantanim-panjakana) any Lefevre Ny atsinanana, dia ny concession (fanomezantanim-panjakana) anyBellon; Ny aisimo, dia ny làlana rue de mtantente de
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Marine; Ny andrefana, dia ny Place de la Mosquée. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy afa-tsy ny avy amy ny fanekena vitan' ny mpangataka eto sy Sr Alibhav Ramatola. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BAIlUIOLOME,
Izany fananana tany izany, dia misy 1 ares, 10 centiares ny habeny, ary Ízao no faritra aminy: Ny avaratra, diany tok'otanin-dRainimanga Ny atsinanana, dia ny lalambe rue Dupre Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRandriamparany; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRazafinome, sy ny àn-dRajaofera. Ireo mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany ny amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho ho avy.
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Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BARTHOLOlUÉ.
RÉQUISITION N°394
Suivant réquisition du 1" octobre i897, JeanFrançois Razatindrakoto, commerçant, domicilié à Fianarantsoa, rue Le Myre de Vilers, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de « viiia Antady », consistant en une maison et une case couvertes en paille une autre maison en construction et terrain complanté, situés à Fianarantsoa, rue Le Myre de Vilers. Cette propriété, occupant une superficie de un hectare, est limitee : Au Nord, par la rue Le Myre de Vilers ; A l'Est, par la propriété de Raonitonia et Ramanantoana Au Sud, par la propriété des Sœurs A l'Ouest, par la propriété de Ratsimba et Ravelo. Le requérant declare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,
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BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA N° 394
Noho ny fangatahana tamy ny
i octobre
1897,
Jean-Frangois, Razafindrakoto, mpivarotra moniNy andrefana, dia tanim-panjakana. na ao Fianarantsoa amy ny lalana rue Le Myre de Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafan- Villers nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny tarany amin io tany voalaza io dia tsy misy natao Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: or,,rehitrinv naamy ny ho avy. « viiia Antady »„ misy trano irav,sytrano maNy Concession (fanomezan-tanim-paniakana)amin' dinika iray ireo, tafo bozaka, sy trano iray vao io tany io dia voahataky M. Courtois Alfred monina atao, sy tany maniry hazo, ao Fianarantsoa amy nj làlana rue Le Myre de Villers. ao Andranobe. Izany fananana tany izany, dia misy i hectare ny Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, habeny, ary izao no faritra aminy : BARTHOLOMÉ. Nyavaratra, dia ny làlana rne LeMyre de Villers; Ny atsinanana, dia ny tokotanin-dRaonitania sy Ramanantoanina RÉQUISITION No 393 Ny atsimo, dia ny tokotanindry Ma soeur ; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRatsimba sy RaSuivant réquisition du 1" septembre 1897, Ran- velo. Ny mpangataka manambara fa araka ny fahafandriamamonjy, tailleur, et son épouse Rarivelo, tous deux domiciliés à Tananarive, quartier Ambohi- tarany amin1 ireo fananana tany voalaza ireodia anto-javatr' olona, ary tsy ananan' dahy, rue Gourbeyre No 4,ont demandé l'immatri- tsy misy nataoankehitriny na amy ny ho avy. culation, en qualité de propriétaires indivis, d'une olon-kafa, na propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany. le nom de (c mansena,,, consistant en une grande BARTHOLOMÉ. dépendantuiles, maison en briques couverte en ces et cour situées à Tananarive, quartier AmbaRÉQUISITION N' 395 tonakanga,rue Dupré, N° 11. Cette propriété, occupant une superficie de 7 Suivant réquisition du 26 octobre 1897, 1° Rainiares, 70 centiares, est limitée boto, tailleur 2° Ramananjanahary, épouse de RaiAu Nord, par la propriété de Rainimanga nimangalahy 3° Ratsaraibe, épouse de Raininoro A l'Est, par la rue Dupré 4° Ranenifara, veuve de Rainizanabonina, tous quatre Au Sud, par la propriétéde Randriamparany ; A l'Ouest, par les propriétés de Razatinome et domiciliés à Tananarive, quartier Atsimon' Imahamasina, ont demandé l'immatriculation, en qualité de Rajaofera. Les requérants déclarent qu'à, leur connaissance propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ont déclaré vouloir donner le nom de « l» Gironni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. de », consistant en une grande maison en briques en tuiles, une autre maison couverte en Le Conservateur de la propriété foncière, couverte chaume, deux petites maisons, dépendances, cour, BARTHOLOMÉ. jardin et tombeau, le tout entouré de murs, situé à Tananarive, quartier Atsimon' Imahamasina. Cette propriété,occupant une superficie de 9 ares, FANGATAHANA N* 393 34 centiares, est limitée : sentier la séparant des propriénord, Au un par Noho ny fangatahana tamy ny 1 septembre 1897. tés de Rainijaonary, Ramijesy et Randriamihamraa Randriamamonjy mpanjaitra sy Rarivelo vadiny, Al'est, par un autre sentier la séparant des profari-tanin' izy ireo monina Antananarivo, amy ny priétés de Rainizanamanga et lngahimatoa Ambohidahy, amy ny rue Gourbeyre no 4, niarasud, par la propriété d'tngahimatoa Au nangataka nv anoratana amy ny Reiistrv ny FanA l'ouest, par la propriété deSavao. jakana, fa izy ireo no samy tompon ny fananana Les requérants déclarent qu'à leur connaissance tany izay nambarany sy tiany nomena anarana il n'existe, sur la dite propriété, aucune chargeni hoe «Massena», misytrano biriky iray lehibe aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. tafo tanimanga sy ny momba azy ary ny tokotany ; Le Conservateur de la propriété foncière, ao Antananarivo, amy ny fari-lanin AmbatonakanBARTHOLOMÉ, i:ía, amy ny lalanarue Dupré N" tt, M.
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l'Est, par les propriétés de Rainiberiaka, Ingahisavola, Rainivelonandro et Ramahandry ; Au Sud, par les propriétés de Ramahandry, RaSuivant réquisition du 30 octobre 1897, Rasoamaprotestant, et son épouse Rake- tsizehena, Rainivelonandro et des héritiers de Rainana Frank, pasteur ; taka, tous deux domiciliés à Tananarive, quartier nitavvOuest, A par la propriété de Ramahandry. Ankadivato, ont demandé l'immatriculation, en Les requérants declarent qu'à leur connaissance. qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de il n'existe, sur ladite propnété, aucune charge ni consistant en un terrain à bàtir et aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. « Bretagne », terrains cultivés et non cultivés, situés à l'ouest de Le Conservateur de la propriété foncière, Soavinandriana, à proximité de Tananarive, territoiBARTHOLOMÉ. duVoromahery. Cette propriété, occupant une superficie de 74 FANGATAHANA N° 398 ares 19 centiares et divisée en deux lots, est limitée 1" lot: nv fangatahana tamy nv 30 octombre 1897, Au nord et à l'est, par des terrains appartenant 1"Noho Rainizafintsalama, mpitandrina protestant; 2° Raà Rainibe, gouverneur madinika d'Anjanahary vadin-dRainivelonandro; 3* Ratsimbazafy Au sud, par la route menant de Soavinandriana à ketaka gouverneur madinika, manao amy ny anaran-tenany Ampandrana et la séparant du 2" lot; sy ho any ny zanak' anabaviny telo tsy mbola A l'ouest, par des terrains appartenant à Rainim- mahaleo-Ûma Ranaivo, ary Rasolo ;• dia Ravokatra, belosona 4° Ravelo vadin-dRainiabosona, 5° Razay tsy ma2" lot: nam-bady; ireo rehetra ireo monina ao Ankauikely, Au nord, par la route menant de Soavinandria- fari-tanin' Ilafy niara-nangataka ny anoratana amy na Ampandrana et la séparant du 1" lot Rejistry ny Fanjakana, la izy ireo no samy ny A l'est, par les propriétés de Rainiketamanga tompon' ny fananana tany izay nambarany Au sud, par des rizières et des terrains apparte- tiany nomena anarana hoe: <<I.a Bourgogne», nant à divers mis\ trano biriby roa lehibe tafo herana, sy ny A l'ouest, par la propriété de Rainimbelo. momba azy, ary tokotanv, saha sy fasana, ireo dia Les requérants declarent qu'à leur connaissance, voahodidin-tamboho ao Änkadikèly, fari-tanin' Ilail n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni Izany fananana Voromahery. fy, fehinv aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. tany izany. dia misy 37 ares 14 Le Conservateur de la propriété foncière, centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, dia ny tanin' ny mpamdova anBARTHOLOJÉ. dRasoaray ; Ny atsinanana, dia ny tanin-dRainiberiaka, IngaFANGATAHANA N° 397 hivola, Rainivelonandro ary Ramahandry ; Ny atsimo, dia nv tanin-dRamahandry, RatsizeNoho ny fangatahana tamy ny 30 octobre 1897, hena, Rainivelonandro ary ny any ny mpandova Rasoamanana Frank, mpitandrina protestant, sy an-dRainitay; Ny andrefana, dia ny tanin-dRamahandry. Raketaka vadiny, izy ireo monina ao Antananarivo, Ireo mpangataka manambara fa araka ny fahaamy ny faritariin' Ankadivato, niara-nangataka nv anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo fantarany amin'ireo fananana tany voalaza ireo dia no samy tompon ny fananana tany izay nambara- tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na any ny ho avy. ny, sy tiany nomena anarana hoe « I.a Bretagne », tany fanorenana, ary tany voasa, sy tsy voaMpitahiry ny amy ny Fananana Tany, Ny sa, ao andrefan'i Soavinandriana,akaikin'AntananaBARTHOLOME. rivo, fehiny Voromahery, Izany fananana tany izany, dia misy 74 ares, 79 centiares ny habeny, ka mizara roa, ary izao no RÉQUISITION N°399 faritra aminy : Ny voalohany: Suivant réquisition du 3 novembre 1891, Ie Vve Ny avaratra, sy ny atsinanana, dia ny tanin-dRaiRafaravavy 2e Razafiniary, épouse de Ranaivo, toutes nibe gouverneur madinika amin' Anjanahary ; domiciliées à Ankadifotsy, à proximité de Tadeux Ny atsimo, dia ny lalamben' Soavinandriana ho demandé l'immatriculation,en qualité nanarive, ont Ampandrana, mampisaraka any azy amy ny anja- de propriétaires indivises, d'une propriété à laquelle ra faharoa; donner le vouloir déclaré elles ont nom de « La dia andrefana, Ny ny tanin-dRainimbelosona consistant en une grande maison couPieardie Ny faharoa: verte en tuiles, une autre maison couverte en chauNy avaratra, dia ny làlambe mankany Soavinan- me, trois maisonnettes, dépendances, cour, jardin driana ho any Ampandrana, mampisaraka azy amy et tombeau, le tout entoure de murs et situé a Ankadifotsy, à proximité de Tananarive. ny anjara voalohany; Cette propriété, occupant une superficie de 13 Ny atsinanana, dia ny tanin-dRainiketamanga Ny atsimo, dia ny tanimbary sy ny tany samiha- ares 36 centiares, est limitée Au Nord, par le chemin d'Antanimena à Faravofa tompo hitral;'Est, Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRainimbelo. ; par la propriétéde Ramamba Ireo mpangataka manambara, fa araky ny fahaAu Sud, par les propriétés de Raharinosy, Randriafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' mihanta et Randriantsehenoi de RasoamananantoA l'Ouest, par les propriétés olon-kafa, na ankehitriny, na amy ny ho avy. Rainimahandry et Rainifiringa. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, ny,Les requérantes déclarent qu'a leur connaissance BARTHOLOlUÉ, il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel eu éventuel. Conservateur de la propriété foncière, Le RÉQUISITION REQUISITION N°397
FANGATAHANA N° 395
;
Noho ny fangatahana tamy ny 26 octobre 1897, 1* Rainihoto mpanjaitra; 2° Ramananjanahary va<iin-dRainimangalahy 3° Ratsaraibe vadin-dRaininoro ; 4° Ranenifai a novinadin-dRainizanabonina IZY efa-mianaka ireo monina ao Antananarivo, amy ny fari-tanin' Atsimon' Imahamasina niara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry nyFanjakana, fa izy ireo no samv tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe « i-a Giron«*© », misy trano biriky iray lehibe tafo tanimanga, iray hafa tafo herana, roa trano kely sy ny momba azy, sy tokotany, zaridainaarvfasana; ireorehetra ireo dia voahodidin-tamboho ao Antananarivo fantanin' Atsimon' Izany fananana tany izany, dia misy 9 ares 34 Centiares ny habcny, ary izao no faritra aminy. amy Ny avaratra, dia nylalan-kelymampisaraka azy
;
:
Imahamasina.
ny tokotanin-dRainijaonary, Rainijesy,
ary
Randriamihamma ; .Ny atsinanana, dia nv làlan-kely hafa koa mampisaraka azy amy nv tokotanin-dRainizanamanga sy Ingahimatoa; Ny atsimo, dia ny tokotanin' Ingahimatoa; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRavao. Ireo mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kata, na ankehitriny na amy ny ho avy.
Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BARTHOLOMÉ.
RÉQUISITION N° 396
Suivant réquisition du 28 octobre 1897, Rainimbelo, éleveur de bétail, et son épouse Ratsaraibe, tous deux domiciliés à Tananarive, quartier Ambohipotsy, ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de « iia Gascogne », consistant en une grande maison en briques, une maison en bois, une maisonnette couvertes en tuiles, dépendances, cour et terrain à bâtir situés à Tananarive, quartier Ambohipotsy. Cette propriété, occupant une superficie de 16 ares, 60 centiares, est limitée Au nord, par la propriété de Razafilahisifotra ; A l'est, par la rue d Ambohimitsimbina à Ambohipotsy ; Au sud, par la propriété des héritiers de Ramasivelo ; A l'ouest, par la propriété de Razanakiniary et Rasoamialy. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,
:
BARTHOLOMÉ.
FANGATAHANA N° 396
Noho ny fangatahana tamy ny 28 octobre 1897, Rainivelo mpiompy sv Ratsaraibe vadiny, izy roa lreo monina ao Antananarivo, amy ny fari-tanin' Ambohipotsy, niara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no samy tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe «ttascogne», misv trano biriky iray lehibe, trano hazo iray, trano Ïnadinika irav, ireo dia tafo tanimanga, sy ny momba ay, ary tokotany sy tany fanorenana ao Antanana-
:
rivo, fari-tanin' Ambohipotsy. izany fananana tany Izanv, dia misy 16 ares 60 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, dia tokotanin-dRafaralahisifotra; ny Nyatsinanana, diany làlamben' AmbohimitsimDina ho auy Ambohinotsv : Nyatsinio, ny tokotanin' ny mpandova andRamasivelo ; Ny andrefana, dia tokotanin-dRazanakiniary ny sy Rasoamialy. Ireo mpangataka fa araka ny fahafantrarany amin' ireo manambara, fananana tany voalaza ireo, dia tsymisy natao anto-javat' olon-kafa, na ankehitriny olona, aryhotsy ananan' na amy ny avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,
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N" 398
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Suivant réquisition du 30 octobre 1897, 1° Rainizafintsalama,pasteur protestant 2e Raketaka, épouse de Rainivelonandro; 3° Ratsimbazafy, gouverneur madinika,, agissant en son personnel et au nom et pour le compte de ses trois neveux mineurs, Ravokatra, Ranaivo et Rasolo; 4° Ravelo, épouse de Rainiabosona; 5°Razay, célibataire; tous domiciliés à Ankadikely, secteur dTlafy, ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de « I.a Bourgogne a, consistant en deux grandes maisons en briques couvertes en chaume, dépendances, cour, verger et tombeau, le tout entouré de murs et situe à Ankadikely, secteur d'Ilafy, territoire du Voromahery. Cette propriété, occupant une superficie de 31 ares 44 centiares, est limitée AuNord,par la propriété des héritiers de Rasoaray i
:
;
BARTHOLOMÉ.
FANGATAHNA N° 399
4 Noho ny fangatahana tamy ny 3 novembre i897, Is Rafaravavympitondra-tena; Razafiniarv vadindRanaivo; ireo monina ao Ankadifotsy,akaikin1
izy
2°
Antananarivo niara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no samy tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: «r# Picardie», misy trano iray lehibe tafo tanimanga, sy trano iray hafa tafo herana, ary trano telo madinika sy ny nlmba azy, ary tokotany, zaridaina sy fasana, ireo dia voahodidin-tambobo ao Ankadifotsy akaikin' Antananarivo, Izany fananana tany izany, dia misy 13 ares 56 centiares ny hebeny, ary izao no faritra aminy Ny avaratra, dia ny lalaa1 Aataaiaiefta ho mx Faravohitraj
:
Ny atsinanana, dia ny tokotanin-dRamamba ; Ny atsimo,diany tokotanin-dRaharinosv, Randria-
mihanta, ary Randriantseheno ; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRasoamananantony, Rainimahandry, ary Rafiringa ; Ireo mpangataka manambara la araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy.
Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, BARTHOLOMÉ.
ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont le nom de «Jupiter», conNoho ny fangatahana tamy ny 13 octobre 1897, déclaré vouloir donnermaison grande en briques couverte M. IsaÏe Dupuy, tompon-tany mpandranto monina sistant en une tuiles, dépendances, cour et jardin, le tout ao Toamasina amy ny lalana, rue du commerce, en Ankadifotsy, proximité situé à entouré de et anoratana murs nangataka ny amy ny Rejistry ny Fan- de Tananarive. jakana, fa izy no tompon' ny fananana tany izay Cette propriété, occupant une superficie dé 1 hecnambarany sy tianv nomena anaranahoe: uEden », 15 ares, est limitée tany tsy voasa ao Toamasina, atao hoe Betainom- tare Au nord, par la propriété de Rajaona, médecin by. indigène h hecizany, dia d. misy d' Izany tany t , tokony k h dimy ho A l'est, par des rizières appartenant à Ratomtares sy 92 ares ny habeny, ary izao no faritra poaly, Ratsimba et Rainimanana aminy: Au sud, par les propriétés de Rasanjaika, RainiNy avaratra, dia ny tokotaniny Bocard frères soarav, Rainikapila et Rainisoanaly ; Ny atsinanana, dia ny ala amoron-dranomasina ; A l'est, par les propriétés des héritiers de RaNy atsimo, dia ny foto-manga iray; de Rajona, médecin indigène. Ny andrefana, dia ny lalana avy any Toamasina haga et leur requérants déclarent qu'à connaissance, Les Ivondrona. mankany sur la dite propriété, aucune charge ni Ny mpangataka manamhara fa araka ny fahafan- il n'existe, terany ny amin' io fananana tany voalaza io dia tsy aucun droit réel Immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foneière, misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' BARTHOLOMÉ, olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy, Ny mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, FANGATAHANA N° 401
à
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;
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RÉQUISITION N°400
Suivant réquisition du 4 novembre 1891, Ramamba Rainizanamanga, peaussier, et son épouseRavelo, tous deux domicilies à Tananarive, quartier Atsimonimahamasina, ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de « Le Dauphiné », consistant en une grande maison en briques couverte en tuiles, une autre maison couverte en chaume, une maisonnette, dépendances, cour et jardin, le tout entouré de murs et situé à Tananarive, quartier Atsimonimahamasina. Cette propriété, occupant une superficie de 7 ares 69 centiares, est limitée : Au nord, par un chemin public A l'est, par le même chemin la séparant de la propriété de Rahaja Au sud, par la propriété de Randriamihary ; A l'ouest, par la propriété de Rainiboto. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière, BARTHOLOIÉ.
;
;
it
FANGATAHANA N° 400
Noho ny fangatahana tamy ny 4 novembre 1897, Ramamba Rainizanamanga, mpanao hoditra sv Ravelo vadiny, izy ireo monina ao Antananarivo", amy ny fari-tanin' Atsimon' Imahamasina niara nan-
gataka nyanoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no samy tompon'ny'fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe tI 1,0 Dauphine », misy trano birikv iray lehibe taio tanimanga, iray hafa koa tafo herana, irav trano madinika sy ny momba azy, sy tokotanv ary zariireo dia voahodidin-tamboho ao Àntananaridaina vo fan-tanin' Atsimon' Imahamasina. Izany fananana tany izany, dia misy 7 ares, 69 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, dia ny làlam-bahoaka ; Ny atsinanana, dia 'io lalana io hiany izay mampisaraka azy amy ny tokotanin-dRahaja Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRandnamihary ; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRainiboto ; Ireo mpangataka manambara fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' òlon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,
:
;
;
BARTHOLOMÉ.
RÉQUISITION N"401
Suivant réquisition du 13 octobre 1897, M. Isaïe 'Dupuy, propriétaire, négociant, domicilié à Tamatave,-ruedu Commerce, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle ila déclaré vouloir donner le nom de«Edcn», consistant en un terrain vague situé à Tamatave, lieu dit Betainomby. Cette propriété occupant une superficie de cinq hectares quatre-vingt-douze ares environ, est limitée: Au Nord, par la propriété des frères Bocard ; A l'Est, par des bois au bord du la mer; Au Sud, par un manguier A l'Ouest, par le chemin qui conduit de Tamatave
;
àIvondrona. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réelimmobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière, BARTHOLOMÉ.
FANGATAHANA No 403
BARTHOLOME.
ny
Noho ny fangatahanatamy 10 novembre 1897, RÉQUISITION No 402 Rafiringa, 12vtra, mpanefy * volamena, sy RazllY vadiny izireo, monina ao Ankadifotsy akaikin' Ananoratana amy ny Suivant réquisition du 9 novembre 1897, Rake- tananarivo, niara-nangataka ny tamanga Hélène, épouse de Ramanankirahina, 13 Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no tompon' tany izay nambarany sy tiany nomena hrs, et son frère Razafintsalama Ignace, célibataire, ny fananana iray tous deux domiciliés à Tananarive, quartier Andre- anarana hoe:«iupitcr», misy trano biriky tokoazy, ary fandrova, lieu dit Antsahatsiroa, ont demandé l'im- tafo tanimanga, sy ny momba voahodidma tammatriculation, en qualité de propriétaires indivis, tany, sy saha; ireo rehetra ireo d'une propriété àlaquelle ils ont déclaré vouloir le boho, ao Ankadifotsy akaikin' Antananarivo. Izany fananana tany izany, dia misy i hectare consistant en une grande nom de Il versatiles izae no faritra aminv: maison couverte en tuiles, dépendances et cour sy 15 ares ny habeny, ary Ny avaratra, dia ny tokotanin-dRajonah mpanao situées Tananarive, quartier Amparibe,rueAugeyfanafody tera-tany Dufresse, N° 27. Ny atsinanana, dia ny tanimbarin-dRatompoaly Cette propriété, occupant une superficie de 2 ares sy ny an-dRatsimba, ary ny an-dRainimanana 4 centiares, est limitée Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRasoanjaika, sy ny Au nord, par la rue Augey-Dufresse ; Rainikapila, ary ny an-dRainisoaA l'est, par un sentier public la. séparant de la an-uRainisoaray, nalv; propriété de Randriamanga ; Ny andrefana, dia ny tanin' ny mpandova anAu sud, par la propriété deRatsimihah dRahaga, sy ny tanin-dRajonah mpanao ianafody A l'ouest, par la propriété de Ratsimamanga. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance tera-tany. Ireo mpangataka manambara fa araka ny fahail n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni voalaza fananana ireo fantarany amin' ireo tany ny réel droit immobilier actuel ou éventuel, aucun olona, ary tsy anaautres que ceux résultant d'un bail consenti à M. dia tsy misy natao anto-javatr' L. Robin pour une durée de deux ans, suivant acte nan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, s.s.p. du 4 février 1897. BARTHOLOMÉ, Le Conservateur de la propriété foncière,
à
»,
;
:
;
;
BARTHOLOMÉ.
AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES
FANGATAHANA N° 402
Noho ny fangatahana tamy ny 9 novembre 1897, Raketamanga Hélène, vadin-dItamanankira'hina 13 vtra, sy nyanadahiny Razafintsalama Ignace, mpiizy mianadahy ireo monina ao Antananarivo, tovo amy ny fari-tanin' Andrefandrova, atao hoe Antsa-
;
:
hatslroa, niara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy mianadahy no samy tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe «Versailles », misy trano biriky iray lehibe tafo tanimanga, ary ny momba azy, sy ny tokotany ao Antananarivo, amy ny faritanin' Amparibe, amyny lalana rue Augey-Dufresse N° 21. Izany fananana tany izany, dia misy 2 ares, sy 4 centiares ny habeny, arv izao no faritra aminy : Ny avaratra, dia ny araben-dàlana rue Augey-
:
;
Dufresse Ny atsinanana, dia ny zana-dalana, izay nampisaraka azy sy ny tokotariin-dRandriamang'a ; tokotanin-dRatsimihaha dia atsimo, Ny ny ; andrefana, dia tokotanin-dRatsimamanga Ny ny Ireo mpangataka manambara, fa araka ny fanafantarany amin'ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy, afatsy ny amy ny fanofana nataony tamy ny L. Robin, mandritra ny roa taona, araky ny fanekena nifa-
;
naovany sonia tamy ny 4 fevrier 1897. Ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany, BARTHOLOMÉ.
RÉQUISITION N" 403
Suivant réquisition du 10 novembre 1891, Rafiring, 12 hrs, orfèvre, etson épouse Razay, tous deux domiciliésàAnkadifotsy, à proximité de Tananarive
Réquisition No 307.
à
Propriété dite: La Jeanne,sise Tananarive. Requérant: M. Duponsel Paul. Le bornage provisoire a eu lieu le 29 octobre
1897.
o 240. Propriété dite: Anne, sisea Tananarive. Requérant: RamatoaRasendrasoa. Réquisition Mme
Le bornage provisoire a eu lieu le 10 novembre 1897.
Réquisition No318.
: Kermaria, : bornage
Propriété dite Requérant Le bre 1897.
sise à Tananarive. M. d'Argencé Georges. provisoire a eu lieu le 11 novem-
Réquisition
:
o 939.
Propriété dite Cyrnos, sise à Tananarive. Requérant: Mme Rasoavelo, épouse Rakotomanga. Le bornage provisoire a eu lieu le 9 novembre 1897. Le dernier délai pour former les oppositions aux dites réquisitions d'immatriculation est de deux mois, à partir du jour de la présente publication. Le chef du service Topographique, P BOURDIER.