Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/10/21.
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budget général, chapitre IX, art. III, dépenses tes, attaché à la Direction des Finances et SOMMAIRE imprévues. du Contrôle, est porté, à compter du 16 mars Fait à Tananarive, le 14 Octobre 1897. 1897, à six mille francs par an (solde d'Europe, 3.000 fr.), par assimilation aux commis princiGALLIENI. Partieorflcielle Vu: paux de ce service. Le Directeur des Finances ART. II.--Aucune modification n'est apportée ARRÊTÉ crédit à ouvrant de fr. M. le 1.641 50 un — etduContrôle, à la question des versements à effectuer par M. chef du service des Bâtiments civils. Simonnot à la caisse des pensions civiles, son ARRÊTÉ HOMBERG. — nommant un inspecteur de police. traitement de parité restant, jusqu'à nouvel ARRÊTÉ —élevant le traitement de M. Simonnot, commis de lr* classe des Contributions GOUVERNIMENT ordre, fixé à 1.700 fr. ARRÊTÉ 1038 indirectes. GENBaAL M. le Directeur des Finances et ART.III ENKRAL inspecteur — alloués ARRÊTÉ de nommant le nombre porteurs un aux — fixant du Contrôle est chargé de l'exécution du préagents du service des Travaux publics, de police. sent arrêté. des Mines et des Bâtiments civils. Fait à Tananarive, le 14 Octobre 1891. ARRÊTÉ — nommant un chancelier de Ir. classe. Le Général commandant en chef du Corps ARRÊTÉ-- nommant un secrétaire indigène de 1" d'occupation et Gouverneur Général de MadaGALLIENI. classe. Vu: Dépendances, et gascar DÉCISION- affectant un géomètre à Fianarantsoa. Le Directeur des Finances DÉCISION— désignant un géomètre chef de circonsVu les décrets des 11 décembre1895 et 30 juillet et du Contrôle, cription à Majunga. 1897 un géomètre chef de circonscription à Andévorante. DÉCISION- rattachant l'annexe d'artillerie de Majunga à la direction de Tananarive. DÉCISION— désignant
CIRCULAIRE 21. CIRCULAIRE 267. NOTE CIRCULAIRE 134. NOMINATIONS DANS LE PERSONNEL INDIGÈNE. ERRATUM— à l'arrêté 962.
Partie non Officielle
ET
NOUVELLES
-
INFORMATIONS.—TERRITOIRES MILITAIRES. TERRITOIRES CIVILS.
PARTIE OFFICIELLE ARRÊTÉ 1087 GÉNÉRAL ouvrant un crédit de 1.641 fr. 50 à M. le chef du service des Bâtiments civils.
GoUTlianEilBNT
; Sur la proposition de
le colonel commandant le 3* territoire militaire et l'avis conforme de M. le Procureur Général, chef du service Judiciaire,
:
Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895et30juillet 1897 ; Considérant la sécurité des fonds dont le que Préposé du Trésor à Tamatave est comptable exige qu'ils soient placés dans un local spécialement aménagé.
:
Arrête
crédit de 1.641 fr. 50 est ouvert service des Bâtiments civils, Pour la construction, à Tamatave, d'un caveau en béton, bardé de fer, destiné au service de la frésorerie. ART.II. Cette dépense sera imputée au ART. I. Un — a, M. le chef du
-
GOUVEKNEMENT
GÉNÉRAL
Arrête
ARRÊTÉ V
fixantlenombred
alloués aux agents du se ART. I. — M. Cornélius, secrétaire au parquet Travaux publics, des Mir général, est nommé inspecteur depolice, secré- Bâtiments civils.
taire de rive.
-
le commissaire central à Tanana-
M.
II. — Ses appointements, fixés à trois mille francs par an (solde d'Europe 1.500 fr.), courront du 1" octobre 1897. ART. III. — M, le Procureur Général et M. le colonel commandant le 3e territoire militaire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 14 Octobre 1897. GALLIENI. ART.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,
:
HOMBERG.
Par le Gouverneur Général Le Procureur Général, DUBREUIL.
L
HOMBERG.
M.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances,
;
il
Vu les décrets des
le
; Vu les excellents services de l'intéressé;
Sur la proposition de M. le Directeur des Finances et du Contrôle,
:
Arrête
I. LetraitementdeM. Simonnot, commis de lre classe des Contributions indirecART.
—
juillet
;
ment sur les indemnités de route et ae séjour du personnel colonial Vu l'arrêté du 1" avril 1896, fixant les frais de déplacement à allouer au personnel des Travaux publics, Arrête ART. I. — Le nombre de porteurs à allouer aux différents agents du service des Travaux publics, des Mines et des Bâtiments civils est fixé par le tableau ci-après. ART. II. — Toutes les fois qu'un agent sera appelé à se déplacer au ételà de deux kilomètres, il aura droit à une indemnité fixe de route ou de séjour calculée par journée de route ou de séjour, suivant les indications portées au
:
< S o qaapu«
OOO ? -<-<
Vu les décrets des H décembre 1895 et 30 juillet
1891
30
Vu le décret du 12 décembre 1889, portant règle-
<. M «g^gi^ OBSERVATIONS
<:q
iC
commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de MadaIngénieurs ou Archigascar et Dépendances, tectes chefs de Le Général
décembre 1895 et
1891
ARRÊTÉ 1039 élevant traitement de M. même tableau. Simonnot, commis de lr* classe des Contributions indirectes. DitaiGNITIONDES
GOUVHRNIMENIf GÉNÉRAL
,
service. Conduc-
Commisprincipaux Commisde1re
et2t classes. -id.-de 3" et 4t c)as"es.
10
12
6
9
11
•
id. — ou teursprincipaux. Conducteursde1",2". 3' et 4' classes et
—
6
OBSERVATION
16
Lorsque l'alle retour 121er
et ontlieudansla
même journée, 10 l'agent n'a droit cm demi-indemnitè fixeepar
5
7
9
4
6
7
8
3
4
5
6
àla lacolonneN*2
id. id. -ii
PORTEURS BAGAGES
INDICATION DES DISTANCE»
4 De 2 à 5 kilomètres de la Résidence De 5 à 10 4 De 11 à 15 6 De 16 à 25 6 De 25 à 30 8 Au delà de 30 8 N» cas* de >changement ART. III. —
id. : y
En s
2
2 3 3
driana, est nommé secrétaire de ire classe aux appointements de 375 francs. ART. II. — Le chef d'Etat-Major faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 15 Octobre 1897. GALLIENI.
4
Vu: des Finances dence, il sera alloué aux agents les indemni- Le Directeur et du Contrôle, tés de route et de séjour prévues par le décret HOMBERG. du 12 décembre 1889. ART. IV.-Toutes dispositions contraires sont DÉCISION 302 abrogées. GOUVERNEMENTr de rési-
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, GOUVERNEMENT
GENERAL
de lre classe.
commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances,
ARRÊTÉ 1041 nommant un chancelier
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 et
décembre 1895 et
; Vu les services exceptionnels de
juillet
28
1891
30
Louédin, classe, chef de
;
M.
chancelier de Résidence de 2" secteur à Ambositra Sur la proposition de M. l'Administrateur en chef du Betsiléo Sous réserve de, l'approbation de M. le Ministre des Colonies,
;
:
V:r a
affectant un géomètre à Fianarantsoa. GÉNÉRAL
Le Général
HOMBERG.
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet 1897;
Sur la proposition de graphique,
M.
le chef du service Topo-
ART. ce de 2e
grade.
pographique, Fianarantsoa. II.que est chargé ART. I.
:
Weler, géomètre du service Toest appelé à continuerses services
Fait à Tananarive, le
15
Octobre 1897. GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,
chef du service de l'exécution de
M. le
décision.
Fait à Tananarive, le
14
Octobre 1897. GALLIENI.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de MadaVu les décrets des
décembre 1895 et
30
;
:
-
;
l'arrêt, du
29
4897^
Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel commandant le cercle de Miarinarivo,
hrs, secrétaire de classe au sous-gouvernement de Soavinan-
ART. I.
2e
Arrête: -'Ramarosata.
11
Vu la décision 202;
Considérant qu'en vertu de cette décision l'annexe d'artillerie de Majunga était rattachée à la sousdirection de DiégoSuarez ; Considérant que les communications sont actuellement plus rapides et plus fréquentes entre Majunga et Tananarive qu'entre Majunga et Diégo-Suarez et qu'entre cette place et Tananarive,
:
Décide ART. I. —
et
;
Décide
;
Vu
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances,
L'annexe d'artillerie de Majunga distraite de la sous-direction de Diégosera décembre 1896 du 22 que rattachée à la direction de Tananarive. Attendu que M. Le Corbeiller, géomètre principal, Suarez ART. II. chef de circonscription, étant ootré à l'hôpital de — La présente décision recevra son Majunga, il ne se trouve dans cette Résidence aucun effet à partir du 1" novembre 1897. ancien géomètre pour assurer le service pendant Fait à Tananarive, le-15 Octobre 1897. l'absence du chef de circonscription GALLIENI. Sur la proposition du chef de service, 1897
Schmidt, géomètre du service Topographique à Tamatave, est désigné pour services à Majunga, où il remplira continuer ses ARRÊTÉ GOUVERNEMENT 1042 les fonctions de géomètre principal p. i. et de GÉNÉRAL nommant un secrétaire in- chef de la circonscription pendant l'absence de digène de lre clasfe. M. Le Corbeiller. ART. II. — M. Schmidt n'aura droit qu'aux Le Général commandant en chef du Corps rétributions et allocations prévues pour les d'occupation et Gouverneur Général de Mada- géomètres ordinaires l'article 8 de l'arrêté par Dépendances, et gascar du 22 décembre 1896. Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet ART. III. M. le chef du service Topographe 1897 Vu l'arrêté du 23 février 1897, créant le gouver- que est chargé de l'exécution de la présente décision. nement général de Miarinarivo; Vu l'arrêté du 23 février 1897, fixant la nouvelle Fait à Tananarive, le 15 Octobre 1897. répartition des divisions administratives du 2* terGALLIENI ritoire militaire Vu l'arrêté du 21 mai 1897, instituant deux classes d'officiers-adjoints aux sous-gouverneurs et deux DÉCISION 304 GOUVERNEMENT classes de secrétaires
; juillet
Octobre 1897. GALLIENI. 15
DÉCISION 358
ETAT-MAJOR
juillet
; Vu l'arrêté d'organisation du service Topographi11
désignant un géomètre chef de circonscription à Andévorante. GÉNÉRAL
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances,
,
Proveux, géomètre ordinaire du service Topographique à Andévorante, remplira p. de i. les fonctions de géomètre principal chef circonscription dans la province d'Andévorante, mais il n'aura droit qu'aux rétributions et allocations prévues par l'art. 8 de l'arrêté du 22 décembre 1896, pour les géomètres ordinaires. ART. II. — Le bureau du service Topographique de Mahanoro sera désormais compris dans la circonscription d'Andévorante, et en conséquence, M. Sabrier, géomètre ordinaire à Mahanoro, sera placé sous la direction de M. Proveux. ART. III. — M. le chef du service Topographique est chargé de l'exécution de la présente décision.
gascar et Dépendances,
ART. 1. — M.
HOMBERG.
:
,
Décide
rattachant l'annexe d'artilleTopographi- rie de Majunga à la direction de Tanala présente narive.
classe, est promu à la lre classe de son
Il. —Ses appointements sont fixésà sept mille francs par an (solde d'Europe, 3.500 fr.), qui courront du jour où l'intéressé recevra notification de sa nomination. ART. III.—M. l'Administrateur en chefduBetsiléo est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui remontera, quant à ses effets, au point de vue des droits d'ancienneté de M. Louédin, au l'r septembre 1897.
;
décembre 1896, organisant le
M.
à
ART.
22
service Topographique Vu la décision 221, du fi mai 1897 ; Vu l'arrêté 774, du 12 juillet 1897; Sur la proposition du chef du service Topographique,
Décide
GOUYKRNEMBNT
ART.
1897
Fait à Tananarive, le
DÉCISION 303 GÉNÉRAL désignant un géomètre chef I.-M. Louédin, chancelier de Résiden- de circonscription à Majunga. Arrête
; Vu l'arrêté du
let
ART. I. — M.
S
Fait à Tananarive, le 14 Octobre 1891. GALLIENI.
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juil-
ETAT-MAJOR
CIRCULAIRE 27
Des divergences d'appréciation ont été soulevées par l'application de la circulaire 22, du 23 juillet 1897, relative à l'établissement du contrôle des fonctionnaires et agents des diverses
administrations. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances prie MM. les Administrateurs, commandants de territoire ou de cercle et chefs de service civils de comprendre seulement sur les états qu'ils doivent lui adresser le 1er de chaque mois, les fonctionnaires employés ou agents qui auront fait l'objet de mutations pendant le mois précédent. Un état portant la mention «Néant» devra être fourni lorsqu'aucune mutation ne sera survenue durant la même période. Le premier état dont l'envoi a été prescrit dès réception de la circulaire 22 devra seul comprendre tout le personnel. Fait à Tananarive, le
10
Octobre 1897.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
CIRCULAIRE 267 Réalisation des cautionnements concernant les marchés de gré à gré et les adjudications publiques. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances à MM. les Chefs de Service, Administrateurs et Commandants de cercle, chefs de Province. MESSIEURS,
L'arrêté 962, du 30 août 1897, portant règlement sur les conditions générales pour les fournitures de toute espèce et pour toutes les entreprises à exécuter en vertu des marchés passés dans la colonie de Madagascar et Dépendances prescrit, à l'art. 7, que le cautionnement définitit peut être effectué au choix de l'entrepreneur, soit en numéraire, soit en rentes sur l'Etat et valeurs du Trésor au porteur, soit en rentes sur l'Etat nominatives ou mixtes. Conformément aux dispositions de l'art. 1er du décret du 15 décembre 1875, j'ai décidé que, jusqu'à nouvel ordre, les dépôts provisoires et les cautionnements définitifs en numéraire seront seuls admis dans les marchés de gré à gré et les adj udications publiques; en conséquence, les cahiers des charges devront toujours contenir une clause rappelant cette prescription. Le Trésorier-Payeur étant le seul préposé de la caisse des Dépôts et Consignations dans la colonie, les fonctionnaires chargés du service du Trésor (payeurs, préposés, chanceliers, gérants de caisses d'avances, etc.,) ne doivent servir que d'intermédiaires entre les parties ils sont versantes et le Trésorier-Payeur tenus de lui transmettre les cautionnements définitifs réalisés par les adjudicataires. Un erratum inséré au Journal Officiel de ce jour modifie le taux des intérêts des cautionnements définitifs en numéraire, qui a été fixé à 2 p. 100 par la loi de finances du 26 juillet
;
i893.
Fait à Tananarive, le 15 Octobre 1897. GALLIENI.
NOTE CIRCULAIRE 134
ETAT-MAJOR
« « « « «
ployées à la suite des armées, par le prévôt ou l'officier qui en remplit les fonctions ; « 4° Dans les formations ou établissements sanitaires dépendant des armées, parles officiers d'administration gestionnaires de ces établissements
;
Dansleshôpitauxmaritimesetcoloniaux, « sédentaires ou ambulants, par le médecin « directeur ou son suppléant « 6° Dans les colonies et les pays de protecdes expéditions d'outre-mer, par (c torat et lors « les officiers du commissariat ou les fonc« tionnaires de l'intendance, ou, à leur défaut, « par les chefs d'expédition, de poste ou de « détachement. Il résulte des termes mêmes de cet article qu'on doit revenir à l'application du droit commun, toutes les fois qu'il se trouve sur place un officier ordinaire de l'Etat-Civil. L'article 80 du même Code, tout en exposant la procédure à suivre, le spécifie tout particulièrement, en ce qui concerne les actes de décès dans les hôpitaux. « ART. 80. — En cas de décès dans les hôpi« taux ou autres formations sanitaires, les hô« pitaux maritimes, coloniaux, civils ou autres « établissements publics, soit en France, soit « dans les colonies ou les pays de protectorat, « les directeurs, administrateurs ou maîtres « de ces hôpitanx ou établissements devront en donner avis, dans les vingt-quatre heures, à « l'officier de l'Etat-Civil ou à celui qui en « remplit les fonctions. c Celui-ci s'y transportera pour s'assurer du « décès et en dressera l'acte, conformément à « l'article précédent, sur les déclarations qui « lui auront été faites et sur les renseigne« ments qu'il aura pris. « Il sera tenu, dans les dits hôpitaux, forma« tions sanitaires et établissements, un registre « sur lequel seront inscrits ces déclarations et « renseignements. « L'officier de l'Etat-Civil qui aura dressé l'ac« te de décès enverra, dans le plus bref délai, « à l'officier de l'Etat-Civil du dernier domicile « du défunt, une expédition de cet acte, laquelle « sera immédiatement transcrite sur les regis« très. D'une façon générale, il est donc entendu que les dispositions de la circulaire précitée du 24 octobre 1896 ne sont applicables qu'en l'absence de tout fonctionnaire civil, régulièrement autorisé à dresser les actes de l'Etat-Civil ». « 5°
;
to
La note circulaire 31, en date du 24 octobre 1896, édicte un certain nombre de règles qui remplissur les attributions des officiers l'Etat-Civil Fait à Tananarive, le 8 Octobre 1897. et sent les fonctions d'officier de Le Général commandant en chef du Corps sur la tenue des registres dont ils sont chargés. d'occupation et Gouverneur Général de MadaIl ne s'ensuit pas que les dispositions contenues dans la dite circulaire doivent être gascar et Dépendances.
Honneur, Raonimahalanga, gouverneur à Ambohimahasoa. 12e Honneur, Ralambo, sous-gouverneur à Fanjakana. 11° Honneur, Rarinosy, officier-adjoint de 1" classe à Fianarantsoa. 10e Honneur, Rainimampiandra, officier-adjoint de 26 classe à Fianarantsoa. 10e Honneur, Rainidaoro, officier-adjoint de 2° classe à Fianarantsoa. 10e Honneur, Rajaroela, sous-gouverneur a Midongy. 10° Honneur, Rabarijaona, juge-suppléant à Fianarantsoa. 10° Honneur, Ratsirindrainony, officier-adjoint à Fanjakana. 10e Honneur, Telesphore, officier-adjoint de lra classe à Ambohimandroso. 10e Honneur, Andriamananony, chef d'Ambatofotsy, canton de Sandrabe (lkongo). 9° Honneur, Rajaonary, sous-gouverneur à Ambatofinandrahana. 96 Honneur, Ravokatra, chef de village à Alarobia Sandrandahy. 9° Honneur, Songafeno, chef tanala du district d'Ikongo. 90 Honneur, Ratsimindrantany, chef de Ditsika, fils de Rantsiandrahofana (roid'Ikongo). 9° Honneur, SRay, chef d'Ambanateny, canton de Sandrabe (Ikongo) 9e Honneur, Théophile, offitier-adjoint Ambohimahasoa (Fianarantsoa). Au cours de la tournée de M. le Gouverneur Général, ont été nommés ha Honneur, Razafindrainibe, gouverneur général du cercle de Tsiafahy. 14e Honneur, Philippe Razafimandimby,sousgouverneur du secteur de Tsinjoarivo. 14* Honneur, Rainimalan' neur d'Imerintsiatosika. 13e Honneur, ral de Betafo. Pour les bons services qu d la cause française. 12e
à
:
Razafintsoa,
PMUE18
OFFICIELLE
Nouvelles et Informations
Le Gouverneur Général informe MM. les membpes des colonies française et étrangère, qu'en raison des événements de guerre surveGALLIENI. considérées comme applicables dans tous les nus dans le Ménabé et sur d'autres points des cas. territoires de l'Ouest, et en raison surtout de à l'arrêté civil 962 Code détermine préciErratum GOUVERNEMENT L'article 93 du l'hostilité que les Sakalaves affichent en ce GÉNÉRAL l'établissement des actes sément dans quel cas moment contre tous ceux qu'ils peuvent soupARTICLE 7. — PARAGRAPHE 6. de l'Etat-Civil incombe à des militaires et à çonner de vouloir venir exploiter les mines quelles autorités il incombe. Au lieu de: «Les intérêts des cautionnements dor de leur pays, il y a danger sérieux de En voici le texte « définitifs en numéraire réglés au 31 décembre s'aventurer actuellement dans toutes les régions année sont servis par la caisse des voisines de la de chaque l'Etat-Civil les de concernant Les actes « « occidentale côte de l'île MM. Consignations de raison 0/0 3 Dépôts à et de l'Etat les marins et les person- « les « militaires, Européens qui auraient l'intention d'explo (360jours), àpartirdu soixante-et-unième « l'an suite des la à armees se« nes employées régions invités sont à se conformer rer du ces établis réalisation date de suit la la qui dit jour chapitres il est cauaux ront comme « « strictement, au moins jusqu'à nouvel ordre, tionnement précédents. « « intérêts des cautionnements dé- aux recommandations des circulaires 19 bis et dans Lire: Les et France les la de hors Toutefois, « « décembre numéraire de 111 relatives à la sécurité des voyageurs à règlés finitifs au 31 paragraphe, présent prévues en circonstances « au « «ils pourront, en tout temps, être reçus par « chaque année sont servis par la caisse des Dé- Madagascar. l'an «les autorités ci-après indiquées, en présence « pôts et Consignations à raison de 2 • soixante-et-unième partir du * « (360 jours), à « de deux témoins mobilidate de la réalisation du caujour suit la qui Les derniers numéros du Journal Officiel de de formations guerre les « Dans 1° « la République Française enregistrent les mutrésorier ou l'officier qui en rem- « tionnement ». « sées, par «plit les fonctions, quand l'organisation comtations suivantes Sur la proposition de M. l'Administrateur en «porte cet emploi M. le capitaine d'artillerie de marine Parizot nommés chef de été Fianarantsoa, ont etats« 2° Dans les quartiers généraux ou 14e Honneur, Ramaharo, grand juge à Fiana- est mis à la disposition du Général comman«majors, par les fonctionnaires de l'intendance rantsoa. dant chef d'occupation du Corps désignés en et prendra officiers les pour défaut, «ou, à par 13e Honneur. Radaniela, gouverneur à Am- passage sur le paquebot qui quittera Marseille « les suppléer ; bositr&t {H40octobrei8Q7» militaires emles Pour 3° non personnes «
:
; -
».
:
le
;
•
:
:
capitaine d'artillerie de marine Corcuff, ce sens que le Gouverneur Général, a la suite nouvellement promu, est maintenu à Madagas- des derniers incidents qui lui ont été signalés, car. a télégraphié de nouvelles instructions indi« la ligne de tenir conduite à quant sur la côte * » Le paquebot « Yang-Tsé », venant de La Réu- ouest. nion,est arrivé à Tamatave le 18 octobre à, 2 * »• heures de l'après-midi, ayant à bord 175 pasM. le colonel commandant le 3* territoire militaire a fait connaître au Gouverneur Génésagers civils. x * ral que la route carrossable de Tananarive à Le Gouverneur Général s'est préoccupé de Tamatave est terminée sur le parcours du 3* l'augmentation constante du nombre de bour- territoire depuis le11 octobre. Elle s'embran'anes employés au transport des courriers de che à hauteur de l'hôpital d'Isoavinandriana, ou pour France entre Tamatave et Tananarive. sur la route d'Anjanahary à Nahanisana. Son Si cet accroissement est un indice des plus tracé a été établi de telle sorte qu'il puisse favorables au point de vue du développement être raccordé ultérieurement à la route miliéconomique de la colonie, il a l'inconvénient taire en projet,d'Ankadivato (est de Faravohid'augmenter considérablement les dépenses tra) à l'hôpital d'Isoavinandriana. La route du service des postes et de distraire, pour le passe au sud des hameaux d'Ankadiambola et transport des sacs de dépêches, un grand nom- Ankadindramainy, laisse au nord le village de bre d'indigènes dont le travail pourrait être Soamanandrariny, passe à l'ouest et à proximité, du hameau d'Ambohimahitsy, au nord utilisé d'une manière plus féconde. Aussi, des instructions ont-elles été envoyées de celui d'Ankadifajoro et descend ensuite vers à M. le Secrétaire Général à Tamatave, en vue Ambohimangakelyen passant au nord des deux d'étudier la mise en adjudication du transport petits hameaux desservis par l'ancienne route. A Ambohimangakely, la route traverse la du courrier par voitures entre Tamatave et Andévorante. Il est certain que ce mode de trans- rivière qui sert de limite entre les 2e et 3e terport sera utilisé. par les voyageurs pour eux ritoires militaires sur un pont en dalles enet leurs bagages, dès qu'il aura réussi pour le tièrement remis à neuf. C'est en ce point que courrier les bénéfices de l'adjudicataire se M. le capitaine Ruellan, chargé des travaux de trouveront ainsi augmentés, en même temps la route dans le2' territoire militaire, doit racque les frais de voyage de Tamatave à Tanana- corder le tronçon Ambohimangakely-Ankerive, qui sont aujourd'hui si onéreux pour les rainadinika au tronçon Tananarive-AmbohiEuropéens, pourront être notablement dimi- mangakely. Ce dernier tronçon a une lonnués. gueur approximative de huit kilomètres. Les D'autre part, la route carrossable de Maha- pentes de la route n'atteignent qu'en un ou tsara à Tananarive, dont les travaux de cons- deux points la limite de om 07 par mètre, qui truction sont conduits de manière qu'elle soit avait été indiquée comme pente maxima. Les travaux ont été dirigés par M. le lieutepraticable par tous les temps et que la plateforme résiste aux pluies qui sont si fréquentes nant Forestier, du 13* régiment d'infanterie sur la côte est, atteindra Beforona vraisem- de marine, et les résultats obtenus font honblement au mois de mars ou avril 1898. A ce neur à l'activité et à l'esprit d'initiative de cet moment, la longueur du tronçon Mahatsara- officier, qui a déjà dirigé, comme on le sait, Beforona sera suffisante pour permettre à une avec beaucoup d'intelligence, les travaux de entreprise de voitures publiques de réaliser construction d'une grande partie de la ligne télégraphique de Majunga. également des bénéfices sur ce tronçon. Il n'est pas douteux que, pour activer le dé•» veloppement dela colonie, l'organisation de La liaison entre les travaux des brigades moyens de transport moins primitifs que ceux topographiques, la triangulation de l'Emyrne actuellement utilisés Madagascar doive suivre et la chaîne poussée par le P. Colin jusqu'à de près l'amélioration des voies decommunica- Andriba est sur le point de se faire. tion. Ce résultat permettra d'encadrer d'une ma* nière exacte et définitive tous les levés parus « Une dépêche de Tamatave fait connaître que jusqu'à ce jour et exécutés par les officiers pour la cour criminelle de La Réunion a condamné compléter la carte de l'Emyrne. il y a quelques jours, à des peines variant de 2 Cette carte, dressée à l'échelle du 1/100.000® à 3 ans d'emprisonnement, les patrons et hom- pour la région peuplée, comprendra au mimes d'équipage de deux boutres saisis par un nimum 8 grandes feuilles de projection, c'est-àdimension du bâtiment de guerre dans les eaux de Madagas- dire 32 quarts de feuilles de car et qui transportaient des esclaves, dont 134, quart de feuille de la carte d'Etat-Major (30m/m vendus par des chefs sakalaves de l'ouest, sur 48.) C'estgrâce auxminutesque leP. Robletabien avaient été embarqués au petit port de Soalala. Ce nouvel incident montre, une fois de plus, voulu confier au bureau topographique qu'un que malgré l'occupation par nos troupes de pareil travail pourra être mené rapidement.à plusieurs ports de la côte ouest et malgré la bonne fin. Les observations astronomiques, surveillance active exercée par la Division na- les calculs géodésiques, les levés topographivale, les chefs sakalaves et les marchands in- ques qu'il a faits pendant 25 ans, coordonnés diens, leurs complices se, refusent formelle- et replacés d'après la nouvelle base, ont servi ment, comme ils l'ont déclaré àdiverses reprises, d'assise à cette carte et l'on ne saurait trop à obéir la loi qui a proclamé l'abolition de l'es- rendre hommage au dévouement de ce modeste clavage à Madagascar et se mettent en état de savant, dont le labeur ininterrompu aura rébellion de plus en plus ouverte vis-à-vis de été du plus précieux secours pour la connaisla France. sance de l'île et, par suite, pour son occupation Il importe donc qu'une action militaire répres- définitive. sive, plus énergique que jamais, mette fin, une Le dessin des feuilles centrales de la carte c'est dan a de l'Emyrne est déjà assez avancé. fois pour toutes, cet état dOchQSQS M. le
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*» de Deux secousses tremblement de terre ont été ressenties lundi dernier, 18 octobre, à Tananarive l'une, assez faible, à 1 h. 45 de l'aprèsmidi; l'autre, beaucoup plus sensible, à 5 h. 30 cette dernière a duré près de dix secondes. Une troisième secousse assez marquée s'est produite mardi matin à 5 heures et quelquesminutes.
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le lieutenant Chanaron, chancelier à Ambatoarangana, a fait arrêter les nommés Mamba et Bakary, frères du roi Tsialane, convaincus d'avoir fait une propagande active dans toute la région contre notre influence et d'avoir menacé de mort quiconque vendrait des vivres aux Européens. Ces deux indigènes, qui terrorisaient depuis longtemps le pays, ont été emprisonnés à Nossi-Bé en attendant leur mise en jugement. Mamba est accusé, en outre, d'avoir fait évader un Antankara qui avait récemment assassiné deux indigènes.. Ces deux arrestations ont produit le meilleur effet dans toute la contrée, où Mamba et elles soustraiBakary étaient très redoutés ront, d'autre part, leroi Tsialane à l'influence que ses frères avaient en partie conservée sur lui. M.
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Plusieurs charges comprenant: quatre petits colis formés de bouteilles et flacons renfermés dans des soubiques, deux colis très légers semblant contenir de la chapellerie et trois colis paraissant être formés d'étoffes, ont été abandonnées par leurs porteurs, vers le 7 octobre, à Bédara. Ces marchandises ont été déposées au gîte d'étapes de Santaravy, où leurs propriétaires pourront les réclamer en justifiant de leurs droits. Six soubiques, dont une contenant des éponges, et quatre ballots d'étoffes ont été déposés dans les mêmes conditions au poste d'Ampàsimbé.
DERNIÈRE HEURE Les renseignements venus de Majunga ne donnent pas de nouvelles indications sur les événements des pays sakalaves. Ils signalent seulement, d'après une lettre particulière de Tsimandrofazaiio, qu'une première attaque d'Ambiky avait eu lieu le 5 octobre, et qu'au cours de cette attaque, le lieutenant du génie Turquois, un adjudant de la légion étrangère et quelques tirailleurs sénégalais auraient été tués. Mais les nouvelles reçues de différents points de la côte ouest font prévoir, tant dans le Ménabé que dans la région de Maintirano, un
mouvement plus ou moins général des Sakalaves excités par les marchands indiens et arabes contre nos troupes et surtout contre tout lesEuropéens qui cherchent àpénétrerdans lear pays pour en exploiter les richesses minières. L'OEUYREDESTONDESÀTÀNÀTAVE
rapport de M.le lieutenant-colonel Le Camus fait connaître que «l'Œuvredes Tombes» a été instituée à Tamatave et fonctionne d'après un règlement qui contient les principales clauses suivantes 1° La direction de l'œuvre est confiée à une commission qui se réunit au moins une fois par mois sur la convocation de son président, Un
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Elle a pour mission de faire placer sur chaque
tombe d'européen (officier, sous-officier, caporal ou soldat) une croix en bronze ou en fer avec plaque en métal portant les inscriptions suivantes nom, grade, régiment, date de naissance, date de décès. Des décisions seront prises ultérieurement pour l'entourage des sépultures en tenant compte des ressources dont la commission Pourra disposer à cet effet. 20 Les recettes faites à Tamatave se composeront de dons volontaires et du produit de souscriptions qui seront organisées, deux fois par an, parmi les officiers et sous-officiers de
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la garnison.
Dans les postes qui dépendent de Tamatave, on procédera d'une façon analogue. Dans le cas où les chefs de poste ne pourraient, à l'aide des ressources ainsi obtenues, subvenir aux frais d'inhumation et d'entretien des tombes, des subventions leur seraient accordées par la commission de Tamatave. Les ressources actuelles de cette dernière commission s'élèvent à la somme de 387 fr. 6S, qui se décompose ainsi 242 fr. 65 provenant d'une ancienne souscription, 20 fr. versés par M. le lieutenant-colonel Le Camus, 125 fr. envoyés par la commission de Tananarive. L'avoir de l'Œuvre des Tombes» à Tamatave est encore modeste; mais il n'est pas douteux qu'il sera considérablement augmenté par les souscriptions qui seront prochaine-
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ment ouvertes. M. le Secrétaire Général à Tamatave a fait connaître, d'autre part, qu'un emplacement spécial sera réservé, dans le nouveau cimetière, aux tombes militaires. TERRITOIRESCIVILS
TULLÉAR le capitaine Génin a fait parvenir les renseignements suivants sur les premières marches de pénétration qui ont été exécutées depuis son arrivée dans la province deTulléar. Trois opérations ont été successivement dirigées contre les tribus restées hostiles à notre autorité. Lé 17 août, un premier détachement, sous les ordres du lieutenant Boutonnet, quittait Tulléar avec M. l'Administrateur Estèbe pour se rendre dans la vallée de la Fiherenana, occupée par une tribu turbulente et pillarde connue dans le pays sous le nom de Rangovolas. Ces indigènes, qui sont un mélange de Baras, de Masikoros, de Vezzos et de Maquois, sont depuis longtemps installés dans cette région et enlevaient depuis longtemps toute sécurité aux communicationsentre Tulléar et Ihosy. Le détachement, remontant la Fiherenana, est arrivé le 20 août devant Andakato, résidence de Manjoaka, principal chef des Rangovolas, qui avait refusé, à diverses reprises, de recevoir les émissaires envoyés par M. l'Administrateur Estèbe pour lui faire entendre des paroles de conciliation. Le village a été enlevé à la suite d'un engagevingManjoaka et duquel une au cours taine de ses hommes ont été tués. Le détachement a ensuite continué sa marche jusqu'à anera, premier village bara sur le Fiherenana, * US kilomètres du ttttoraL M.
ant
l'Administrateur Estèbe y a reçu la soumission des Baras Imamonos et, à la suite d'un kabary, a proclamé Impoinimérina roi de toutes les peuplades baras de la province de Tulléar. Après avoir laissé un poste dans la région enlevée aux Rongovolas et lui avoir donné la mission de faciliter les transaètions commerciales des Baras avec la côte, le commandant du détachement est remonté vers Manombo en suivant le cours de la Manandano, affluent de droite du Fiherenana. Cette marche avait pour but d'achever de parcourir le pays occupé par les Rangovolas et d'amener ceux-ci à faire leur soumission. Sur tout le parcours, les villages ont été trouvés abandonnés et les renseignements qu'on a pu recueillir semblent indiquer que les Rangovolas sont allés se joindre aux rois sakalaves indépendants du sud de l'île. En présence de ces faits, M. Estèbe a rattaché les territoires de cette contrée au royaume de Bereta. Le 26août, le détachement rentrait à Manombo, qui se trouve à environ 130 kilomètres de M.
Manera.
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Une deuxième opération a été dirigée également par M. le lieutenant Boutonnet. Un détachement comprenant 14 disciplinaires et 50 miliciens a quitté Manombo le 29 août ets'est dirigé vers le nord-est, pour marcher contre les rois sakalaves indépendants
Retivoka et Sanabé, dont l'hostilité s'était nettement manifestée dans ces derniers temps et qui avaient repoussé les ouvertures pacifiques de M. Estèbe. Le 2 septembre, vers 5 heures du matin, après une marche de nuit, le détachement trouve sur sa route le village fortifié de Mandevy, construit à l'entrée d'une forêt, où les rebelles se sont solidement retranchés. Après un vif engagement, l'ennemi est mis en déroute et laisse plusieurs cadavres sur le terrain; de notre côté, nous avons eu un tué, le caporal indigène Toussaint, des tirailleurs malgaches, et trois blessés, dont deux disciplinaires et un tirailleur malgache. Les perquisitions faites dans le village ont fait découvrir des armes en grand nombre et des approvisionnements de denrées qui ont été utilisés par le détachement. Le lendemain, la petite troupe atteint Tsiloale village, karivo. résidence du roi Retivoka quoique fortifié, est abandonné. Il en est de même de la résidence du roi Sanabé, qui se trouve à un jour de marche. A la suite de l'échec de Mandevy, ces chefs indigènes se sont enfuis dans le nord avec leurs partisans. Le 8 septembre, on arrive à Lambohara ; trois Sakalaves qui, dernièrement, avaient pillé une goëlette appartenant à un colon français, y sont faits prisonniers et sont envoyés sous escorte à Tulléar. Le 9, le détachement rentre à Manambo.
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Une troisième reconnaissance a été exécutée la d'obtenir Génin le capitaine vue en par soumission du roi sakalave indépendant Andriamananga, dont le territoire s'étend sur la rive gauche du bas Mangoky. Un détachement comprenant sept discipli-
Contrairement à ce qu'avaient fait prévoir les renseignc.nents reçus, le drapeau français flottait à Ambohibe et le roi Andriamananga avait envoyé des émissaires au point de débarquement pour prévenir le commandant du détachement qu'il était disposé à faire sa soumission et à reconnaître notre autorité. Après avoir remonté en pirogues, pendant environ deux heures, un des bras du Mangoky, le capitaine Génin arrive à Betakilotc, résidence du roi, et y trouve celui-ci entouré de plusieurs de ses fils et d'environ trois cents guerriers. Andriamananga déclare qu'il fait sa soumission et, à la suite d'un kabary, jure avec ses guerriers fidélité à la France. Un drapeau français est aussitôt arboré sur sa case. Les guerriers d'Andriamananga sont armés de sagaies et de fusils à pierre qu'ils ornent au moyen de clous en cuivre et de plaques en métal. En présence de l'attitude pacifique d'Andriamananga, et afin de lui permettre de se défendre contreles agressions des tribus voisines, M.le capitaine Génin a consenti à ne pas désarmer la population; mais, au cours du kabary, celle-ci a été prévenue qu'au moindre désordre, ses armes lui seraient retirées. Andriamananga a plusieurs fils, chef de tribus du voisinage, qui sont venus également faire leur soumission avec un empressement qui a paru sincère.
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VALLÉE DE LA MANANJ
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Avant son départ pour le Betsiléo, le uuumneur Général avait prescrit à M. le chef du service Topographique de faire reconnaître, par les fonctionnaires placés sous ses ordres, des terains situés dans la vallée de la Mananara qui, d'après les derniers rapports sur les opérations militaires, paraissaient susceptibles d'être ouverts à la colonisation. M. le géomètre Bontemps a été chargé de cette mission, pour laquelle il a été secondé par cinq sous-officiers présentant des aptitudes spéciales. Nous indiquons ci-après le résultat des premières études de M. Bontemps. Vers les sources mêmes de la Mananara, les rizières sont nombreuses et sont toutes mises en culture par une population déjà assez dense, qui récolte, en même temps que le riz, la pomme de terre, le manioc, la patate, etc. D'ailleurs, dans cette région, les parcelles sont très divisées et on ne trouve pas de terrains d'un seul tenant ayant une étendue suffisante pour former des lots de colonisation. Plus au nord, vers Ambatomainty, la vallée de la Mananara continue à être très fertile. Des essais de culture de blé ont été faits en différents endroits et la réussite en parait certaine néanmoins, le morcellement de la propriété et, en outre, la rareté des pâturages ont fait estimer à M. Bontemps qu'il n'y avait pas lieu d'établir, dans cette région, des périmètres de colonisation. Sur les indications de M. le capitaine Jean-
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naires et soixante-six tirailleurs malgaches s'est embarqué le il septembre à Lambohara arrivé est et pirogues goëlette des et sur une le lendemain 11.AmbQhibé, à l'embouchure du
Man(}Jr.
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LES TERRAINS DE COLOMSU d, il est îndis-
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maire, commandantle secteurd'Ankazondandy, l'exploration est continuée dans la région d'Anjohy, petit village d'une vingtaine de cases nouvellement réoccupé et reconstruit. Une. çreiAKjre, ccçQoaaiasa-aoa. dts. eijvirons
montre que les terrains des alentours sont susceptibles de se prêter à des exploitations agricoles d'une certaine importance et remplissent, par conséquent, les conditions prévues par la circulaire 221 sur la colonisation. Le pays est sain, les terres sont bonnes, les pâturages excellents; en outre, d'après les expériences faites à proximité sur des terrains de même nature, tout porte à croire que le blé y réussira. Les rivières et les sources donnent de l'eau toutefois, il sera nécessaire que en abondance les colons qui demanderaient des terrains dans ce pays établissent quelques canaux d'irrigation et plantent quelques rideaux d'arbres pour préserver les cultures des brises du sud-est. M. Bontemps a délimité dans cette région deux grands terrains, dont l'un a une superficie de 122 hectares, 84 ares, 34 centiares et l'autre de 139 hectares, 34 ares, 72 centiares. Ces concessions sont situées à environ 2 heures de marche de la route actuelle d'Ankazondandy à Ilafy ; elles ne seront qu'à 1 heure de la nouvelle route qui sera prochainement commencée et dont le tracé a été déterminé il y a quelques semaines par M. le conducteur principal Falconnet. Toute cette région est assez giboyeuse on y trouve la sarcelle, le canard, la bécasse, la perdrix, la caille, etc. Les rivières sont très poissonneuses et les ruisseaux contiennent beaucoup d'écrevisses. Sur certains points, on rencontre quelques massifs granitiques qui pourront fournir les pierres aux constructions. Les bois pourront tire pris dans la forêt, qui ne se trouve qu'à environ une demi-journée de marche. Outre ces renseignements sur les terrains qu'il a particulièrement reconnus, M. Bontemps fournit, d'autre part, les indications générales qui suivent sur les régions qu'il a traversées et où il continue actuellement sa mission.
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tinue, mais se rétrécit peu à peu et ne forme bientôt plus qu'une vallée inculte inutilisable comme terrain de colonisation. Un peu plus loin, la Mananara coule entre des mamelons resserrés son cours est coupé fréquemment par des rapides. Elle se dirige vers Analatsara et passe au pied de ce mamelon, dont les pentes sont boisées et au sommet duquel avait été construit un blockhaus. Sur tout son parcours, la rivière est guéable de distance en distance. Aux gués, sa profondeur maximum est de om 60 et sa plus grande largeur d'environ 15 mètres. De temps à autre, sur l'une ou l'autre rive, on trouve de petits villages dont les habitants, nouvellement installés, sont très pauvres. Ils ont commencé à cultiver, à proximité des habitations, du manioc et des pommes de terre; quant aux rizières, on en rencontre très peu, la semence manquant encore presque totalement. Aux environs d'Anjohy un seul village, Ambohibao-nord, semble déjà prospère. Les habitants, rentrés vers la fin de novembre 1896, ont terminé depuis longtemps la reconstruction de leurs cases. C'est également à proximité de ce village qu'on trouve le plus grand nombre de rizières cultivées. La production du riz paraît plus que suffisante pour la population en outre, les habitants se livrent à la culture du mûrier pour l'élevage du ver à soie et à celle du tabac. A la sortie même du village, on aperçoit des jardins potagers en plein rapport. Au dire des habitants, le café ne peut être cultivé. Après avoir terminé le levé des terrains de la plaine d'Anjohy, M. Bontemps s'est mis en route pour le village de Nosifito, aux environs duquel il procède à des reconnaissances analogues. D'après les derniers renseignements qu'il a fait parvenir à M. le chef du service Topographique, 12 nouveaux périmètres seront, d'ici quelques jours, délimités dans cette région.
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MAJUNGA
géomètre principal à MajunAu pied du poste d'Ankazondandy, la Maavait été chargé, au commencement de sepga, nanara coule dans une vallée étroite et très tembre, de procéder, sur la rive gauche de la sinueuse qui va en s'élargissant, jusqu'au Betsiboka, à la reconnaissance de lots de colodelà du village d'Anjohy. nisation. Entre Antokonana (petit village situé à 1 h. Environ six mille hectares de terrains de du poste d'Ankazondandy) et Anjohy, la vallée bonne qualité, dépendant en presque totalité forme une plaine assez vaste sur une longueur du territoire d'Ankaboka, ont été délimités et d'environ 2 kilomètres et une largeur moyen- allotis et pourront être prochainement concéne de 800 mètres. dés aux colons qui seraient désireux de s'insLes mamelons, riches en pâturages, qui tabler dans cette contrée: entourent cette plaine et sur le flanc desquels * vestiges d'anciens villages, les remarque on ** Une concession de grande superficie a été ont été autrefois cultivés, et on y trouve de nombreuses traces de plantations de manioc accordée récemment à M. Garnier, négociant à et de patates. Quelques-uns de ces villages Majunga. Comme celles qui ont été délimitées étaient probablement assez riches, à en juger tout dernièrement dans le cercle d'Arivonimad'après les ruines d'un certain nombre d'ha- mo, cette concession comprend plusieurs agbitations en briques qui devaient être relative- glomérations indigènes et la question du moment confortables. dus vivendi à adopter s'est ainsi posée pour la D'après les renseignements recueillis auprès première fois. Elle a été résolue à la satisfaction de tous des indigènes, la contrée était assez peuplée avant l'insurrection. Outre la culture du les intéressés, à la suite d'une conférence tenue riz, du manioc et de la patate, la population à Majunga et à laquelle assistaient M. l'Admise livrait à l'élevage du ver à soie; aujourd'hui nistrateur en chef Alby, M. Garnier, les chefs encore, autour de chacun de ces anciens vil- indigènes et les principaux habitants des villages, on remarque beaucoup de mûriers. Sur lages englobés. Il est intéressant de faire connaître les conquelques points, les indigènes se livrent égaventions qui ont été stipulées et qui, dans lement à la culture de la pomme de terre ces plantations ont belle appareace et promet- l'avenir, pourront servir d'indication pour des contrats analogues. tent de bonnes récoltes. été reconnu et posé, en il la plaine d'abord, d'Anjohy, Tout yillage pied du se a Au con: M. Le Corbeiller,
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principe, qu'en accordant des concessions de cette nature, il n'entrait pas dans les intentions du Gouvernement français de déposséder les indigènes des cultures déjà entreprises mais, au contraire, de grouper le plus grand nombre possible d'habitants autour des colons français, qui les aideront à développer les ressources agricoles de leur région et leur enseigneront les méthodes de cultures européennes. L'entente s'étant faite sur ce premier point, il a été Convenu ce qui suit entre M. Garnier et les chefs et notables indigènes réunis I [ à Majunga. « Le concessionnaire abandonne, sur l'éten* due de sa concession, la jouissance des terrains déjà occupés par les indigènes à leurs propriétaires actuels après reconnaissance faite par les agents du service Topographique, à la condition que chaque occupant mettra en cul-* ture, suivant les indications du concession- I naire, une nouvelle surface de terrain au moins égale à celle dont la jouissance lui est abandonnée. Les produits de ces nouvelles« cultures, déduction faite des réserves néces-g saires aux ensemencements, devront être par- ; tagés par moitié entre le concessionnaire et le 1 cultivateur. , « Dans le cas où, pour développer l'exploi. tation de ses terrains, le concessionnaire aura à faire exécuter des travaux importants en dehors des procédés habituels aux indigènest la main-d'œuvre lui sera fournie par les indigènes installés sur sa concession. Le prix de cette main-d'œuvre sera fixé à raison de cinq francs par mois et par chaque travailleur, qui recevra en outre une ration journalière de riz décortiqué d'environ 800 grammes. « Le concessionnaire s'engage, dans le but de faciliter la mise en culture des terrains non encore cultivés, à faire exécuter dans les conditions ci-dessus les travaux nécessaires à l'exploitation et à l'irrigation de ces terrains. « Il est entendu que les indigènes établis chez leconcessionnairedemeurent,vis-à-vis de l'Etat, dans la même situation que tous les autres indigènes. « Le présent arrangement est convenu pour une durée de 30 années, à dater de ce jour, en vertu de son acceptation par les représentants de la population intéressée réunis à Majunga f le 18 septembre 1897, en présence de MM. f l'Administrateur en chef Alby, Garnier, conces- ; sionnaire, Bénévent, interprète de ire classe, t chargé des affaires indigènes, Bourdillon, receveur des Domaines d'une part et de Ramboa- i tofa, gouverneur du Bouéni, Ralaivo, sousgouverneur du district de Marovoay, qui ont signé le procès-verbal de la réunion ».
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RENSEIGNEMENTS fORESTIERS.
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le chef du service des Forêts a adressé au Gouverneur Général un rapport rendant compte d'une mission qu'il a accomplie dans le cercle d'Ankazobé à la fin de septembre, et qui avait pour objet 1° La visite des pépinièrescréées en conformité de la décision N° 200 ; , 2° La reconnaissance de la forêt d'Ambohitantély, dans laquelle des exploitations forestières ont été entreprises par l'autorité militaire pour la reconstitution des villages et la création de logements pour les troupes M.
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Les diverses constatations faites par M. le chef du service des Forêts peuvent se résumer ainsi qu'il suit Pépinières. — La décision 200 a posé, en principe, que les pépinières forestières doivent être créées à proximité des surfaces à
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reboiser. Cette mesure permet d'éviter les transports à grande distance qui fatiguent les jeunes plants et en compromettent la reprise. Cette condition n'a pu être observée partout, en raison d'une autre nécessité celle d'établir les pépinières dans le voisinage des postes chargés de les entretenir. Dans ces conditions, les plants éduqués dans ces pépinières devront donc servir surtout à doter les abords des villages où elles existent de la végétation arborescente qui leur fait à peu près complètement défaut. D'autre part, les pépinières doivent toujours pouvoir être abondamment fournies d'eau. A Ankazobé, à Fihaonana, à Ambohitrabiby, cette condition a pu être remplie. Il n'en est malheureusement pas de même à Soavinimerina, où l'eau nécessaire aux irrigations est amenée à grand peine et à intervalles irréguliers. Le même inconvénient se présente à Fenoarivo. Dans la plupart des pépinières, on s'est surtout attaché à l'éducation des boutures d'arbres. C'est, incontestablement, un procédé recomcependant, les plants issus de ce mode mandable de multiplication reprennent plus difficilement que ceux obtenus par des semences et les jeunes racines se brisent facilement. Or, une pépinière étant surtout destinée à produire des sujets qu'il sera nécessaire de transplanter, il est préférable de s'attacher à faire de nombreux semis et de n'employer, que par exception, la multiplication par boutures. M. le chef du service des Forêts a conseillé les semis de graines de «mélia azedarack (le lilas du Cap) la rusticité et la rapide croissance de cet arbre en font un auxiliaire précieux pour le reboisement. Il est essentiel de ne pas négliger de recouvrir tous les semis d'herbes sèches. L'oubli de cette précaution amènerait de nombreux insuccès, car sous l'action du vent et du soleil, le sol qui n'est pas abrité ne tarde pas à se dessécher profondément. A Ankazobé, dans le terrain qui avait été choisi sur les indications de M. le commandant du cercle, M. le chef du service des Forêts a fait procéder à des semis de différentes essences qu'il avait emportées d'Emyrne. Il s'est efforcé de ne propager, pour le moment du moins, que les végétaux dont la réussite est la moins problématique et qui, pour la plupart, ont déjà fait leurs preuves, sinon à Madagascar, du moins sous d'autres climats similaires. On a semé, en particulier : 6 planches d'acacia lebbeck, vulgairement annelé bois noir. ®•—de méliaazedarack lilas du Cap — 2 deailantiesglandulosa vernis du Japon 1 blanc érable d'acer platanoïdes — 1 érable negundo d'acer negundo — 1 —d'ulmus montana érable à grande — feuille 1 de fraxinus excelsior — frêne commun 2 bouleau blanc — de betula alba - 2 paulwnia im— de paulwnia imperia périal lis 2 acacia blanc — de robinia pseudoaca cia
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d'acacia heterophylla — decasuarinatanussima
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decarpinusbetulus
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tamarins
— filao
charme commun 1 — de sequoriagigantea — wellingtonia 1 — depopulusfastigiata. — peuplier pal. Dans les pépinières de Fihaonana, de Soavinimerina et de Fenoarivo, des essais analogues ont été faits suivant les prescriptions de la décision qui a créé le service du reboisement. En résumé, les résultats obtenus jusqu'à ce jour sont aussi satisfaisants que possible, et l'on peut espérer que, la période de tâtonnements passée, toutes les pépinières pourront fournir d'excellents rendements. Exploitations forestières. — La forêt d'Ambohitantely, qui a été visitée par M. le chef du service des Forêts, est située à environ cinq heures de marche au nord-est d'Ankazobé. Orientée à peu près nord-sud, elle repose sur un plateau à base granitique, qui ondule entre 14 et 1.700 mètres d'altitude, entre la rivière de Manankasina et un des affluents de la Betsiboka. Elle appartient au bassin de ce fleuve. Réduite en partie à des boqueteaux dont l'étendue varie du simple bouquet d'arbres jusqu'à dix hectares environ (il y en a près d'unecentaine), elle possède encore une partie boisée à peu près d'un seul tenant, comportant cependant des trouées, des enclaves, et dont les dimensions maxima peuvent être évaluées à 20 kilomètres de long sur 3 de large. La superficie boisée peut donc être évaluée à 7.000 hectares environ, en tenant compte des boqueteaux qui sont disséminés sur un territoire de plus de 20.000 hectares. Cette forêt appartenait à la grande masse boisée qui recouvrait l'Emyrne et le Bouéni à une époque déjà reculée. La présence des boqueteaux disséminés dans les régions voisines de la forêt est un indice certain que la végétation ligneuse couvrait autrefois un immense territoire aujourd'hui presque nu. L'action des vents s'y fait sentir pendant toute l'année et, en raison de l'altitude élevée de ces lieux, il paraît difficile d'y tenter autre chose que l'élevage si, toutefois, on parvient à régénérer les pâturages que les incendies de brousse tendent à ruiner de plus en plus. La forêt d'Ambohitantely ne possède pas de spécimens d'arbres remarquables, par les dimensions du moins. Les bois les plus gros, situés notamment sur les pentes ou dans les basfonds, ne dépassent pas deux mètres de tour. Les arbres d'âge moyen ayant de om 90 à 4m 40 de circonférence sont assez nombreux. Dans certaines parties, les jeunes bois sont très abondants, droits, vigoureux et promettent pour l'avenir, si les exploitations les respectent. Les essences les plus communément rencontrées sont, comme dans la forêt d'Ankeramadinika le vantsilana, 1evanaka, le valanirana, le tsimatra, le voanana, le fatsikahitra, le lavo, le mankaramy, l'angavidiany, le hazomena, le haronga hazomby, le helatra, quelques pieds 1
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arahara.
A la lisière des bois ou
dans les parties mises à nu par les exploitations, la bruyère apparaît ainsi que diverses essences inférieures, comme le rabiazina et le digandingana, etc. Puis, des ronces, des lianes s'enchevêtrent, recouvrent le sol et empêchent toute régénération de la forêt. Des palmiers dans les bas-fonds, des lauda.
mus sur les coteaux complètent la flore de cette région, qui semble dépourvue de bois précieux tels que l'ébène, le palissandre, le bois de rose, les acajous, etc. Il est de la plus haute importance de ne faire aucune trouée dans les massifs et de n'enlever les bois qu'en procédant par voie de jardinage, comme l'a prévu l'arrêté sur les concessions de produits forestiers. En ce moment, des exploitations relativement importantes sont pratiquées dans cette forêt. Les bois enlevés sont destinés aux constructions diverses qu'on élève a Ankazobé et à la confection des ponts qui doivent permettre aux charrettes de circuler sur la route actuellement en cours d'exécution.M. le commandant du cercle d'Ankazobé a donné les ordres nécessaires pour que cette exploitation se fasse d'une manière judicieuse et sans com-
promettre l'avenir. Des mesures ont été prises également pour mettre fin aux agissements des indigènes qui se livraient, sans aucune méthode, à des coupes déraisonnables. Il y a lieu, a ce sujet, d'observer les précautions suivantes 1° Obliger les bûcherons à exploiter les arbres au ras de terre, c'est-à-dire à environ om 10 au-dessus du sol eL de manière que la section de la souche soit nette et légèrement inclinée, de façon à laisser écouler l'eau des pluies. 2° Désigner au préalable, en faisant un blanchis à hauteur d'homme, les arbres qui doivent être abattus, en choisissant, de préférence, les sujets mûrs ou dont la cime est maladive. Lorsqu'il n'y a pas de gros arbres à couper, et si les besoins l'exigent, il est indispensable de n'enlever, dans les jeunes PP1''-' ments, qu'un arbre sur deux. sif est en clairière, il est in. rien enlever. Enfin, il faudra oi, cherons à couper et mettre en tai vides, toutes les branches et cini non utilisées. Sans cette précaution, véritables foyers d'incendie puis, tous ces bois enchevêtréslesunsdansles autres donnent asile a denombreuxinsectes ; ils empêchent, en outre, la circulation en forêt et larégénération naturelle est entravée. Il est de toute évidence que l'application de ces mesures, demande beaucoup de temps et de travail, mais c'est à ce prix seulement qu'on enrayera les abus qui menacent de ruiner la forêt.
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TÉLÉGRAMMES REUTER Apportés de Maurice par le paquebot « Yang-Tsé ». 28 septembre. Puissances ont présenté note collective à Grèce avec projet de paix demandant envoi délégués Constantinople dans délai 15 jours pour conclusion traité définitif. 30 septembre. Ministère espagnol donné sa démission. Sagasta mandé. SurdemandeM. Hanotaux, commission anglo-française est sur le point être nommée pour examiner à Paris différends existant entre France et Angleterre 1 au sujet Afrique Ouest y compris questions frontière Niger, Côte-d'Or, Sierra-Leone.
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Gouvernementgrec défait devant Cham- de bœuf, du tafia, du sel, et du sucre blanc bre sur question traité paix. nécessaires au Service des Subsistances mili-
2octobre.
Semaine derrière 60 décès par peste à Bombay. Apparition nouvelle à Kurrachée. Italiens quitterontKassala 25décembre. Des forces monteront le Niger dans le but d'occuper Hinterland du Lagos, où opérations des Français inquiéteraient indigènes. Sagasta a formé cabinet. 7 octobre. Cabinet espagnol adécidé accorder l'autonomie Cuba sous suzeraineté Espagne. 9 octobre. 4 officiers anglais ont été choisis pour servir dans l'Hinterland du Lagos. Correspondant Reuter à Lagos rapporte qu'expédition française de 500 hommes a quitté Porto-Novo pour l'Hinterland. 10 octobre, lU.Lebonparti pour Sénégal demandera à son retour 19.000.000 pour Madagascar. Amiral Besnard a demandé à commission budget construction arsenal maritime complet à Bizerte, les docks devant coûter seuls 14.000.000, et de fortifier Ajaccio. Marquis de Reverseaux nommé ambassadeur Vienne et M. Jules Cambon à
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taires à Tananarive pendant l'année 1898 et livrables dans cette place
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jakana.
FANGATAHANA No 341
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fangatahana tamy ny 14 octobre 1897, < M. Fiquet Jean-Baptiste, Receveur des Domaines, manao raharaha amy ny anaran'ny Fanjakana ! Frantsay monina eto Antananarivo ao amy ny Biraony, amy ny fari-taniny Faravohitra nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa ny no tompon'ny tany izay nambarany sy tiany nomena anarana toe «Anjomy tany lava-yolo, akai- , kin'Ankazondandy, fari-tany mombaan'Anjozorobe. Izany tany izany, dia misy139 hectares, 34 ares, 72 centieres ny habeny,ary izao no faritra aminy : Ny avaratra, dia ny lalana Ny atsinanana, dia ny làlana Ankazondandy man- '* kanv Amboniakondro; Ny atsimo, dia ny tanim-panjakana atao hoe Antokonana; Ny andrefana, dia ny Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ny amin' io tany voalaza 10 dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' oloñ-kafa, ï;t, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, : Noho
21
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LOT DE COLONISATION
re). sie).
1897
SELLENICK BOIELDIEU
3° LePicador (Boléro espagnol).. Xxxx 4° Les28JoursdeClairette(Fa.nta.i50
ROGER SIGNARD
La Sainte-Cécile (Quadrille). Le Chef de Musique,
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE LIBERTÉ
— EGALITÉ —
public.
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««ma/m.TTwrgia LOT DE COLONISATION
jakana
FANGATAHANA
Tananarive, le 14 Septembre 1897, BOUCARD.
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Noho ny fangatahana tamy ny 14 octobre 1897, t M. Fiquet Jean-Baptiste, Receveur des Domaines * manao raharaha amy ny anaran' ny Frantsay, monina eto Antananarivoaoamy ny Biraonyamyriy
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fari-taninyFaravohitra nangataka ny anoratana
amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' nomena anarana ny tany izay nambarany sy tianylava-volo, tany Akaikin' : hoe « Antokonana Ankazondandy fari-tany momba an'Anjozorobé. Izany tany izany, dia misy 122 hectares, 84 ares, sy 34 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy Ny' avaratra, dia ny tanim-panjakana atao hoe; ,
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Anjohy,
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Suivant réquisition du 14 octobre 1897, M. Fiquet des Domaines, agissant au nom del'Etat,domicilié ReceveurTananarive, Jean-Baptiste, en ses bureaux, ( quartier Faravohitra, demandé l'immatriculation, lalana di. a atsinanana, AnkazonNy ny avy any qualité de propriétaire, propriété à d'une laquelle dandy mankany Ambodiakondro, en f' déclaré vouloir donner le nom de «Anjohy», il a Ny atsimo, dia ny tanana telo rava; consistant en terrains incultes situés près d'AnkazonNy andrefana, dia ny zana-dàlana iray sv ny dandy, cercle tanim-panjakana Cette propriété, occupantune superficiede 139 hecNy mpangataka manambara fa araka ny fahafan- J tares, 34 ares, 72 centiares, est limitée tarany ny amin' io tany voalaza io dia tsv misy Au Nord, par le chemin d'Anjozorobé; anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olõn-kafa, natao A l'Est, par le chemin d'Ankazondandy à Amboni- na ankehitriny na amy ny ho avy. akondro Ny Mpitahiry ny amy ny fananana Tany, Au Sud, par une propriété domaniale appelée An--
à
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sera procédé, dans le Cabinet du Chef des Services Administratifs, à Analakcly (Tananarive), aux dates et aux conditions ci-après, à l'adjudication publique, sur soumissions cachetées, de la fourniture de la viande fraîche tokonana Il
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jura
RÉQUISITION N° 341
ADJUDICATIONPUBLIQUE
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par le chemin d'Ankazondandy à Amboniakondro ; Au Sud, par trois villages en ruines Chaquefourniture sera adjugée en un seullot. A l'Ouest, par un sentier et des terrains domaNe seront admis a prendre part à l'adjudica- niaux. tion que les soumissionnaires de nationalité Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni française. S'adresser, pour tous renseignements, au aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière, détail des approvisionnements à Tananarive et BARTHOLOMÉ. au bureau des Chargés du Service Administratif à Tamatave, Majunga et Diégo-Suarez, où Fanorenana Zaua-panAn un exemplaire du cahier des charges relatives à chaque fourniture est à la disposition du
Année 1897
Services Administratifs militaires
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FRATERNITÉ
MINISTÈRE DES COLONIES
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Suivant réquisition du 14 octobre i897, M. Fi- f quet Jean-Baptdise Jean-Baptiste, tel,'Etat, Receveur des Domaines, agissant au nom domicilié à Tananarive, en *' ses bureaux, quartier Faravohitra, a demandé l'im- * matriculation, en ~lqualité de propriétaire, r-opriétaire, d'une pro- ,; déclapr priété riété à laquelle if a déclaré vouloir donner le nom de « Antokonana l', consistant en terrains incultes situés près d'Ankazondandy, cercle d'Anjozorobé. V Cette propriété, occupant une superficie de 122 r \; hectares, 84 ares, 34 centiares, est limitée Au Nord, par une propriété domaniale appelée i
M. LAMY.
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QUISITlON N" N° 342
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Richard Wallace (Marche). 2° Le Calife de Bagdad (Ouvertu-: 1°
BARTHOLOlHÉ.
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déterminer frontières Afrique Occidentale se réunira à Paris le 20 octobre.
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Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune chaîne ni i aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. ! Le Conservateur de la Propriété Foncière,
AnJara Fanorenana Zana-pan-
Commission
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1Ouest, par des terrains domaniaux.
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