Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 23/10/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/10/23.

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gouverneur de 2e classe, aux appointements annuels de 1.500 francs. ART. II.—Le Chef d'Etat-Major faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire est chargé. de l'exécution du présent arrêté.

SOMMAIRE Partie Officielle ARRÊTÉ

Fait à Tananarive, le

nommant un sous-gouverneur indigène

15

de2"classe.

Octobre 1897. GALLIENI.

ARRÊTÉ

Vu: — créant une écoleofficielle laïque à Tsiafahy. Le Directeur des Finances et du Contrôle, ARRÊTÉ francs à M. crédit de 5.200 ouvrant un — le chef du service des Bâtiments civils. HOMBERG, ARRÊTÉ —confiant au lieutenant Vemel les pouvoirs administratifs et judiciaires dans ARRÊTÉ 1045 le secteur de Beforona. GOUVERNBMENT GÉNÉRAL ARRÊTÉ— nommant deux géomètres créant une école officielle au service Topographique. laïque à Tsiafahy. ARRÊTÉ —nommant un commis de Résidence. ARRÊTÉ Le Général commandant en chef du Corps ouvrant un crédit de 2.000 francs à M. l'Administrateur de Mananjary. d'occupation et Gouverneur Général de MadaDépendances, et gascar ARRÊTÉ 1.15Q crédit de à ouvrant francs M. un -T l'Administrateur décembre 1895 et 30 juillet de Idananjary. Vu les décrets des ; ARRÊTÉ ouvrant un crédit de 560 francs à M. le 1897 Vu l'arrêté 374, du 12 février 1897, organisant chef du service des Bâtiments civils. l'enseignement officiel en Imérina DÉCISION—locale portant règlement de voirie à TaVu l'arrêté 260, du 3 septembre 1897, ouvrant un crédit de 1.200 fr. au commandant du cercle de matave. Tsiafahy ; Sur la proposition du chef du service de l'Ensei gnementp.i., Partie non Officielle Arrête

-

Il

-

;

ET

NOUVELLES

INFORMATMNS.—TERRJTOIRES MILITAIRES. — TERRITOIRES CIVILS. — RENSEI-

GNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.

PARTIEOFFICIELLE

;

ARRÊTÉ 1043 GÉNÉRAL nommant un sous-gouverUeur indigène de 26 classe. GOUVERNEMENT

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-

1897 ;

gascar et Dépendances, Vu les décrets des li décembre

1895

et

30

juillet

Vu l'arrêté du 23 février 1897, fixant la nouvelle Répartition des divisions administratives du 2' territoire militaire Vu l'arrêté du 21 avril 1897 ; -

Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel commandant le cercle de Miarinarivo,

:

Arrête

ARI.I.—Rada%, **

t

à irt33e

14 hrs,

sous-gouverneur de Soavmandriana, est nommé sous-

:

est créé une_école officielle laïque

ART. I.—Il

à Tsiafahy. Rakotondramady, élève de l'école ART. II. — normale « Le Myre de Vilers est nommé

ARRÊTÉ 1047 GÉNÉRAL ouvrant un crédit de5.200 francs à M. le chef du service des Bâtiments civils. GOUVERNEMENT

Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général' de Mada-

gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1897

nécessité de construire, la magasins les douanes

;

;

Vu

1895

et

30

juillet

à Tamatave,

des

pour Vu l'insuffisance du crédit ouvert par l'arrêté 914, du 24 août 1897 ; Sur la proposition de M. le Secrétaire Général en territoire civil ; Vu l'avis de M. le Directeur des Finances et du Contrôle,

:

Arrête ART. I.— Un crédit de 5.200 fr. est ouvert à

le chef du service des Bâtiments civils pour l'achat, au service du Génie, d'ossatures métalliques pour la construction, à Tamatave, de deux magasins du service des Douanes. ART. II. Cette dépense sert imputée sur les ressources ordinaires du budget général de l'exercice courant. Général en terART. III. — MM. le Secrétaire ritoire civil et le chef du service des Bâtiments civils sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent a-rêté. Fait à Tananarive, le18 Octobre 1897. M.

-

1

Vu: * Le Directeur des Finances et du Contrôle,

»,

HOMBERG.

GALLIENI.

:

Par le Gouverneur Général instituteur public à Tsiafahy. Le Secrétaire Générai el territoire civil, ART.III.— aura droit,en cette qualité, au J, FRANÇOIS. traitement et aux privilèges prévus par l'arrêté 374, du 12 février 1897 (chap. IL art. 2, 3,4.) GOUVERNEMENT ARRÊTÉ 1048 GÉNÉRAL dépense ART. IV. afférente au traiteLa confiant lieuteiant Vemel — au ment de Rakotondramady sera imputée au pouvoirs civils, adminisratifs et judibudget général (chap. IV, art. III, § unique, ciaires dans le secteur dl Béforona. dépenses imprévues). Le Général commandant t3 chef du Corps chef ART. V. le d'Etat-Majôr faisant MM. fonctions — de Secrétaire Général en territoire d'occupation et Gouverneurrénéral de Madamilitaire, le commandant du cercle de Tsiafahy gascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décernée 1895 et 30 juillet et le chef du service de l'Enseignement p.i. sont chargés, chacun en ce qui le concerne, 1897 Vu le décret du 9 juin 1896 de l'exécution du présent arrêté, qui aura son Vu l'arrêté du 21 janvier 187, investissant des effet à partir duIe1' novembre. attributions civiles de çommandnt de cercle, les

Il

les

;

Fait à Tananarive, le

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.

if- fnm.nianHauts des postes de Vaimandry, Andevoi'orona;

Octobre GALLIENI. 15

;

-

oposition de

;

.'e civil

-

M.

le ecrétaire Général

Arrête:

lieutenant d'infanterie de :mel exercu-a sous 'autorité du chef M. le


de la province dAndévorpte, les pouvons civils et administratifs das le secteur de Béforona. ART. II.—IlexeceraE#outre, soi« l'autorité du Procureur Généra les fonctions. de juge de paix et d'officine poliro judiciaire, conformément aux pi'ticfcs 7 ets du décret du 9 juin 1896, ainsi que te fonctions d'officier de l'Etat-civil et celles notaire. ART. IIJ.—Il aurâdrt, à ce titre, aux indemnités attribuées par.a note collective n°22 aux officiers faisant onctions de chanceliers. Secrétaire Général en ART. IV. MM. e — territoire civil, le rocureur Général et le chef de la province *"Andévorante sont chargés, chacun en ce <ru*3 concerne, de l'exécution du présent arr,A(i>I1"aura son effet à partir du jour de l'arme de M. Vemel à Béforona. Fait à Tananarive, le 18 Octobre 1897.

sion est acceptée, est nommé commis de Résidence de 3e classe. ART. II. — Ses appointements, fixés à trois mille francs par an (solde d'Europe: 1.500fr.), courront du jour où il recevra notification de sa nomination. Fait à Tananarive, le 19 Octobre 1897. *I

le

: Le Direleur des Finances

GALLIENI.

Vu

çt du Contrôle, HOMBERG.

)

Vu

Le Directeur dès Finances et du Contrôle,

: LeDirecteurdesFinances HOMBERG.

ARRÊTÉ 1055 ouvrant un crédit de 560 francs à M. le chef du service des Bâtiments civils. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

HOMBERG.

ARRÊTÉ 1053 ouvrant un crédit de 2.000 francs à M.l'Administrateur de MananGOUVERNEMENT GÉNÉRAL

jary.

Le Général

commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet

;

commandant en chef du Corps 1897 Considérant la nécessité d'apporter certaines mod'occupation et Gouverneur Général de Mada- difications constructions démontables destiaux Dépendances, et gascar nées à la Résidence de Tamatave, Le Général

;

des Travaux publics Vu la circulaire 211, du 1" avril 1897 définissant la situation des agents détachés des Travaux publics dans les différentes provinces Vu l'arrêté 994, du 19 septembre 1897, affectant à la province de Mananjary M. Audineau, conducteur des Travaux publics de 4* classe,

;

DUBREUIL.

ARRÊTÉ 1051 GÉNÉRAL nonmant deux géomètres au service Tojtographique.

:

GOUVERNEMENT

Arrête

I. — Un crédit de 2.000 fr. est ouvert à M. l'Administrateur de Mananjary pour subvenir, pendant l'année 1897, aux dépenses ART.

commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madaafférentes au service des Travaux publics, sagascar et Dépend;,nces, voir traitement du personnel et indemnités Vu les décrets de 11 décembre 1895 et 30 juillet Le Général

:

Arrête

ART. I. — Un crédit de 560 M. le chef du service des

francs est ouvert à Bâtiments civils, pour effectuer les améliorations nécessaires aux maisons démontables affectées au logement de l'Administrateur de Tamatave. ART. II. — Cette dépense sera imputée aux ressources générales du budget général de l'exercice courant. ART. III. — Le Secrétaire Général en territoire civil à Tamatave et le chef du service des Bâtiments civils sont chargés de l'exécution du présent arrêté.

:

;

1897; Vu l'arrêté du 22 décembre 1896, organisant le service Topographique Vu l'arrêté du 24 avril 1897, fixant la solde et la hiérarchie du persennel de ce service proposition de M. le chef du service TopoSur

;

la

;

graphique,

1.-MM.Melletet

Talsin, géomètres à Oran (Algérie), sont nommés géomètres ordinaires du service Topographique à Madagascar. —Cesigents auront droit à la solde ART. fixe, trois mille six cents francs par an (solde d'Europe: 1.8001'.) et aux indemnités prévues par les art. 8 de l'irrêté du 22 décembre 1896 et 2 de l'arrêté du 21-avril 1897. Leur solde fixe courra du jour te leur embarquement pour rejoindre la coloiie. ART. III.- M. 1; chef du service Topographique est chargé dcl'exécution du présent arrêté.

II.

Fait È Tananarive, le 19 Octobre 1897. GALLIENI.

Le Directeur desFinances et du ContMe,

Fait à Tananarive, le 19 Octobre 1897. GALLIENI.

diverses.

Vu: Le Directeur des Finances prélevée sur les ART. II. Cette somme sera — et du Contrôle, ressources générales du budget provincial de la province de Mananjary. HOMBERG. ART. III.—M.l'Administrateur de Mananjary Par le Gouverneur Général est chargé de l'exécution du présent arrêté. Le Secrétaire Général en territoire civil,

:

Fait à Tananarive, le

:

ART.

Octobre 1897. GALLIENI.

etduContrôle,

;

Par le Gouverneur Général : Le Procureur Général,

19

Vu

Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet

J. FRANÇOIS.

Vu:

Fait à Tananarive, le

GALLIENI.

1897 Parle Gouverneur Général: Vu l'arrêté 211, du 12 décembre 1896, fixant le Secrétaire civil, Le Général en territoire traitement des fonctionnaires et agents du service

Arrête

jary est chargé de l'exécution du présent arrêté.

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,

Octobre 1891. GALLIENI.

19

JOSEPH

FRANÇOIS.

DÉCISION portant règlement de Voirie.

HOMBERG.

ARRÊTÉ 1054 ouvrantun crédit de 1.150 francs à M. l'Administrateur de Mananj ary. GOUVERNEMENT GÉNÉRAL

commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Le Général

Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet

; Considérant la nécessité de maintenir, pendant

1897

L'Administrateur de Tamatave, Vu les arrêtés des 9 et 30 janvier 1897; Vu la décision du 4 septembre 1897 ;

Considérant que Tamatave est le premier port de l'île et qu'il convient de ne rien négliger pour en faire une ville propre et salubre en rapport avec son rôle Considérant qu'il importe, pour obtenir ce résultat, de réglementer au plus tôt le service de voirie à Tamatave,

;

:

Décide

i. Un service voirie est institué service sera assuré, jusqu'à nouTamatave. de

à indemnités mois. les période six nouvelle de une HOMBERi. prévues au budget provincial de Mananjary, chap. vel ordre, Ce les agents des Travaux publics par I, art. 2, « location des immeubles de l'Adminiset de son adjoint et entretien de leur dûment assermentes. trateur ARRÊTÉ 1052 GOUVERNEMENT mobilier », I. — Limites de la ville. Section GÉNÉRAL commis de nemmant un Arrête ART. 2. — Le territoire de Tamatave est liRésidence. mité provisoirement: au Nord, à l'Est et au Sud, ART. I.—Un crédit de i.150 francs est ouvert l'Océan Indien au Sud-Ouest et à l'Ouest commandant chef du Général Corps en par Le d'occupation et (Duverneur Général de Mada- à M. l'Administrateur. de Mananjary, ponr par le Manganaresa à l'Ouest et au Nord-Ouest, subvenir aux dépenses diverses provenant des par une ligne droite partant du premier pont Dépenènces, et gascar de logement et d'ameublement de construit par l'artillerie sur ledit ruisseau et indemnités décembre 28 1895 et les décrets fs 11 et adjoint. l'Administrateur de et son aboutissant à l'embouchure de la rivière « Rajuillet 30 1897, mi-chemin de la pointe Tanio au Cette dépense sera prélevée sur nomainty ART. II. : Arn;e les ressources générales du budget provincial Pangalane. Mananjary. de ART. 3. garde princiHubert, ART. I. — Le présent règlement est appliM. larleS ART. III. — M. l'Administrateur de Manan- cable dans tout ce territoire. pal de 3e classece la milice, dont la démisART.

:

",

-

:

-

;;

», à


— Alignements et constructions. ART. 4. le droit de — Tout propriétaire a

Section Il.

construire sur sa propriété. Toutefois, comme il convient d'assurer aux rues un tracé régulier, une largeur suffisante lorsque pour assurer une libre circulation la construction projetée se trouvera dans une zone de 6 mètres à droite ou à gauche d'un chemin existant, le propriétaire devra demander l'alignement au service de la voirie. maison est en mauvais état ART. 5. — Si une et que le propriétaire veuille la relever, il devra, si elle se trouve dans la zone prévue par l'art. IV, demander à nouveau l'alignement. ART. 6.—Afin de prévenir tous accidents si une construction ou partie de construction située le long de la voie publique menace ruine, le service de la voirie peut en exiger la démolition immédiate. Le propriétaire, s'il le croit nécessaire, pourra produire ses réclamations près M. le Secrétaire Général, qui statuera. ART. 7. Toute construction nouvelle devra — être pourvue de gouttières et de tuyaux de descente aboutissant à des puisards aménagés à cet effet par les propriétaires. maisons ART. 7 bis. propriétaires des Les situées dans — les rues principales de la ville, soit rue du Commerce, avenue N° 2, avenue No 3, rue Lagougine, rue de l'Hôpital Militaire, rue du Lieutenant Loël, rue Ile de France, rue de la Gendarmerie, rue Blevec, rue de l'Eglise, place Bienaimé, place du Marché, place Duchesne placedu 12 Décembre, dont les toitures sont disposées de manière que les eaux pluviales tombent directement surlavoie publique, sont tenus de faire établir des cheneaux ou gouttières sous l'égout de ces toits. Les eaux devant être évacuées comme il est dit à l'article précédent. ART. 7ter. —Les cheneaux, gouttières, tuyaux de descente seront constamment entretenus en bon état et seront toujours suffisants pour que l'écoulement des eaux soit toujours parfaitement libre et régulier. ART. 7 quater. — Un délai de six mois est accordé aux propriétaires intéressés pour se conformer aux prescriptions du présent arrêté. partir de ce jour, il sera absoluART. 8. — A de ment interdit construire dans la ville des cases en zozoro, avec couvertures en paille ou @ en chaume, sauf dans la partie réservée au

:

:

et

Zoma.

Toute réparation aux maisons et toitures en paille existant déjà est également interdite. La réfection ne pourra avoir lieu qu'en briques, tuiles, bois, zinc ou tôle. ART. 10. — Pour éviter toute gène à la circulation, il est interdit de donner aux objets en saillie sur la chaussée des dimensions supérieures aux suivantes ihl » Balcon-ler étage. Auvents de Seuils et : de haut.Omi6 de 2m75 moins Enseignes à » à plus ART. 9. —

:,, ,, , boutique0m80

toiles. .om!)û

de d° 0m80 Bancs0mQ0

Section III. — Rues, Promenades, Jardins publics et Places. ART. 11.- Nul ne peut diminuer ou barrer un chemin existant sans y avoir été préalable-

ment autorisé. ART.

12.-Toits les propriétaires ou locatai-

res sont tenus de faire balayer régulièrement tous les deux jours au devant de leurs maisons, boutiques, cours, jardins el autres emplacements. ART. 13.—Les ordures ou immondices serval mis dans des réci^icuU eu tôle utl bois

placés l'enlèvement au devant des maisons devant faciliter par l'entrepreneur chargé du service. ART. 14. Le balayagesera terminé à8heures du matin au plus tard ART. 15.-Nul ne devra déposer, jeter ou enterrer dans les rues aucun objet, résidu, ordure ou immondice après le passage des voitures de nettoiement. est également interdit de laisser ART. f6. s'accumuler dans les enclos et les cours des ordures, débris, immondices et de les jeter dans les terrains vagues de l'intérieur de la ville. Section IV. — Marchés. ART. 17. Si quelqu'un veut s'établir en dans un permanence sur un emplacement la déclaration préamarché, il en devra faire lable au Résident qui, après s'être assuré que la place demandée est vacante et ne gêne en ripn la circulation du marché, après l'avoir fait mesurer, vise la demande pour autorisation et la fait enregistrer. ART. 1 8.— Les mensualités à percevoir seront payables à l'avance d'après la classification suivante, à raison de 0 fr.05 le mètre carré occupé et par jour. ART. 19.--Toute personne qui voudra accidentellement, et pour une fois seulement, occuper une place sur un marché devra, avant de s'installer, se munir d'un ticket qui lui sera délivré par l'agent préposé à la surveillance du marché. Ce ticket coûtera 0 fr. 05 par mètre carré occupé. Les personnes habituées à occuper une place auront droit à cette place, de préférence à toute

-

-Il

-

dehors de la ville, entre le Manganareza, le Ranonandriana et les casernes de la milice. ART. 29. — Chaque habitant pourra acquérir à perpétuité un terrain dont le prix et tixé à 20 francs le mètre carré. Ce terrain comprendra au plus 20 mètres carrés et au moins 2 mètres carrés. Des concessions terriLoriales à proximité du cimetière pourront être concédées, à titre onéreux, aux représentants des divers cultes. Section IX. — Edifices publics. ART. 30. — Si quelqu'un dégrade involontairement les édifices publics, il sera tenu de réparer les dégâts à ses frais. Si quelqu'un les dégrade volontairement, les dégâts seront réparés à ses frais, sans préjudice des peines édictées par la loi. ART. 3i. Les contraventions au présent arrêté seront constatées par des procès-verbaux dressés par les agents du service de la voirie ou les agents de la police. ART. 32.—Leurs auteurs seront pour®"1"conformément aux lois et règlements question. sant Section X. — Elairage public. ART. 33. L'éclairage public sera règle un arrêté pris ultérieurement. L'Administrateur municipal, le conducteur des Ponts-et-Chaussées agent-voyer de la ville, le commissaire de police et la gendarmerie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente décision.

-

la

-

Fait à Tamatave, le

:

30

Septembre 1891. TITEUX.

APPROUVÉ

Le Secrétaire Général en territoire civil,

autre.

FRANÇOIS.

Les étalagistes qui occupent avec autorisation des places dans les rues ou sur les marchés sont tenus, matin et soir, de les baART. 20. —

G°¥réR¡fENT

CIRCULAIRE 77b

layer sous peine d'en être expulsés. Les ordures ou immondices seront déposés Le Général Gallieni, commandant en chef du à un endroit désigné de façon à en faciliter Corps d'occupation et Gouverneur Général de l'enlèvement. Madagascar et Dépendances, à MM. les Commandants de cercle, Section V. — Bains et lavoirs publics. MESSIEURS, ART. 21. Aucun bain ou lavoir public ne Des divergences se sont produites au sujet pourra être établi sans lapermission de l'admidu prélèvement de 10 °/o sur les recettes provenistration. la des de li\rets et de cartes nant vente établissements catéde cette ART. 22. — Les circulaire d'identité. lettre Par du 16 février ma établis les dans gorie ne pourront être fixées que 1897, aux commandants decercle en Imérina, les endroits et dans les conditions par j'avais déjà appelé leur attentIon sur ce point. permissions. Il y aurait lieu de consiiérer que par une Section VI. Abattoirs. application étendue de l'aticle 22 de l'arrêté ART. 23. -Desabattoirs publics pourront être du 20 novembre, la remis( de 10% doit être sur le prix de \Bnte des livrets et ouverts sur avis et permission de l'administra- prélevée cartes d'identité et allouéewx autorités locales tion. chargées directement de a délivrance et du avoir abatage Aucun ART. 24. — ne pourra (gouverneur madinika, recouvrement mpiaétablissements autorisés. lieu en dehors de ces didy, chefs de district et clefs de village). ART. 25. — Ces établissements devront être A cette occasion, il m'a laru utile d'indiquer tenus dans un état constant de propreté et l'extension dont doit êtrel'objet la remise de soumis à un règlement intérieur. 10%, conformément aux iidications de l'article 22. Etablissements Dépotoirs Section VII. — et En vertu de ces dispositions générales et insalubres. tenant de la modiité des émoluments compte ART. 26. — Il est établi, aux environs de la revenant aux autorités iidigènes subalternes, ville, des dépotoirs pour le dépôt des immon- des multiples services u'elles rendent, j'ai dices. décidé que tous les impes recouvrés par ces La liste en sera annexée au présent arrêté agents seraient l'objet di prélèvement de la des poteaux indiqueront ces emplacements et remise de 10010 en leur fiveur. leurs limites. Ces prescriptionss'appliuent, soit aux impôts lieu à établis par l'arrêté précité soit à ceux établb donnant industrie ART. 27. Toute — des émanations nauséabondes ou insalubres postérieurement, sous laseule condition qae de nature à incommoder les voisins ou à com- les autorités indigènes di bénéficient de la promettre la santé publique sera reléguée remise soient les agent de recouvrement ors de ville. directs de ces impôts. Section VIII. — Inhumations. Fait à Tananarve» le 18 Octobre 180u GALLlENl ART. as, — Il est ouvert un cimetière eu

-

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PARTIE NON OFFICIELLE

AVIS L'adjudication des terrains de l'Avenue de France aura lieu demain dimanche, 24 octobre courant, à 9 heures du matin, dans le local affecté au 3e bureau de l'Etat-Major, rue du Colonel Gillon, quartier Ambatobevanja.

Nouvelles et Informations le Ministre des Colonies fait connaître que la Compagnie française a signé une convention avec le département pour le percement des pangalanesentre Tamatave et Andévorante. il faut espérer que cette société se mettra résolument à l'œuvre et que la colonie ne tardera pas à être dotée d'une voie navigable appelée àrendre les plus grands services au commerce et à assurer la mise en valeur des terrains situés dans la zone traversée par le futur canal. M.

* *

** des Postes et Télégraphes

le capitaine Vallet, commandant la ire brigade topographique, qui vient de reconnaître le terrain entre Tamatave et le pays Sihanaka, M. le commandant du cercle d'Ambatondrazaka se propose de faire étudier un tracé par Ivondrozana, Arnbodimpary (Fito), Marovato,Am-,

:

à

;

;

*

Il y a quelques mois, une reconnaissance

,

avait été exécutée er vue de déterminer la possibilité d'établir un racé de route reliant directement Ambatoidrazaka a Tamatave par Ambohimanjavo. Pour compléter cete étude, des travaux de débroussaillemeat avaient été commencés par la tribu des Zafimpaiotany sur une ancienne piste qui suivait à pm près le trajet projeté. Une nouvelle reconnaissance prescrite par M. le commandant lichard a montré que la nature topographiqte et géologique du terrain ne permet pas d'utiiscr avantageusement cet itinéraire. D'après les rensàgnenients donnés par M

x-

2

;

-

**

:

droits

ballots de parfumerie, sans marque, enveloppés dans de petits sacs. pasimbé, Ankosimbé, Samboka, Sahambondro, 2 ballots contenant des dentelles ou tissus. Soanerana et Tamatave. 1 ballot de tissus. Les études sont poursuivies dans ce sens et 2 gros ballots de tabac enveloppés dans des le sentier primitif a déjà été élargi au cours soubiques. des travaux récents de la ifebrigade topogra2 petites caisses en fer-blanc. phique. M. le commandant Michard fera suivre cet itinéraire au prochain convoi qui sera dirigé DERNIÈRE HEURE de Tamatave sur Ambatondrazaka et indiquera dans un rapport les observations auxquelles Aucun renseignement nouveau sur les événele parcours aura donné lieu. ments du Menabé central n'est encore parvenu * à Tananarive. D'autre part, un télégramme de M. le commandant du cercle d'Ankazobé a M. le capitaine Détrie, expédié le 16 octobre et inauguré le 17 octobre un pont établi sur la parvenu hier soir via Majunga, fait connaître Soavinaky, au passage de la route de Manohi- que le poste d'Andemba, près Maintirano, a lahy à Analaroa. Ce pont, mesurant 25 mètres repoussé avec succès le 10, dans la matinée, de longueur, a été construit dans d'excellentes une très vive attaque des Sakalaves M. le conditions par le sergent Véron, commandant lieutenant Randey, des tirailleurs algériens, a été tué au début de cette affaire, qui nous a le poste de Manohilahy. Il a été baptisé pont « Laquerbe », en mé- coûté quelques tirailleurs indigènes tués ou moire du sergent de ce nom tué à l'ennemi le blessés, mais s'est terminée par la déroute des 17 février 1897, en défendant le blockhaus de assaillants, qui ont subi des pertes importan-

le Directeur a fait connaître, à la date du 18 octobre, que les Nossi-Vola. communications télégraphiques entre le bu* reau de Mozambique et Laurenço-Marquez Les observations faites par M. le docteur sont sont interrompues. 14 Rocheblave, au coursd'une épidémie de variole survenue récemment dans le cercle de MiaM. le chef de bataillon Gouttenègre, com- rinarivo, l'ont amené à conclure que le dévemandant le cercle de Tsiafahy, fait parvenir les loppement de la maladie chez les indigènes renseignements qui suivent sur l'état d'avance- était dû en grande partie à l'existence de foyers ment des travaux de la route carrossable d'An- infectieux provenant d'épidémies antérieures. Pour prévenir le retour du fléau, M. le lieukeramadinika à Ambohimangakely. Le tronçon d'Ankeramadinika à Maharidaza tenant-colonel Reynes a ordonné aux habiest actuellement livré à la circulation. Une tants de prendre certaines mesures d'hygiène équipe de 80 travailleurs exécute les rectifica- et de propreté et, en particulier, de blanchir tions de nivellement, les rigoles et les cani- toutes les habitations au kaolin ou à la chaux. D'autre part, le service de Santé a envoyé à vaux qui restent encore à faire. La partie de la route qui s'étend de Mahari- Miarinarivo un approvisionnement de tubes de daza au blockhaus Rodier est complètement vaccin dont l'emploi permettra d'immuniser achevée. une grande partie de la population. Du blockhaus Bodier Ambohimalaza, une ** équipe de 200 travailleurs est chargée du racEn récompense des services que Rabezavana cordement avec la partie de l'ancienne route a rendus depuis sa soumission aux diverses qui peut être utilisée ce travail sera terminé autorités militaires en faisant rentrer dans le dans une dizaine d< jours. devoir un grand nombre de ses anciens parQuant au tronçcn Amhohimalaza-Ambohi- tisans, le Gouverneur Général, sur la propomangakely, il est à aménager en entier 110 sition de M. le commandant du cercle d'Anprestataires y travailent. kazobé, a autorisé l'ancien chef rebelle à aller On peut espérer que, grâce à l'activité de M. avec sa famille s'établir de nouveau à Antsale capitaine Ruella), cette dernière partie de trana, où il habitait avant l'insurrection. Rala route sera bientet terminée et qu'il sera en- bezavana est arrivé le 16 octobre dans cette tin possible de faire circuler les voitures sans localité et s'y est installé sans incident sous arrêt entre Tananarve et Ankeramadinika. la surveillance directe du chef de poste. M.

données par leurs porteurs et sont déposées au poste de Santaravy, où les propriétaires peuvent les faire réclamer en justifiant de leurs

Une dépêche d'Ankazobé fait connaître que

le 18 octobre, 6 bourjanes et 2 tirailleurs malgaches,ayant eu l'imprudence de se réfugier sous un arbre pendant un orage, ont été tués par la foudre. le commandant du cercle de Tsiafahy a révoqué de ses fonctions, pour incapacité, le M.

nommé Rakotovao, premier gouverneur du district d'Ambatomanga (secteur nord de la Vardhina). Ce gouverneur a été remplacé par le nom* mé Randrianarivo. * détail suit ont été abanLes charges dont le

tes. En outre, le capitaineDétrie annonce également la mort du lieutenant d'infanterie de marine Bellier, qui a succombé le 4 octobre à Andemba, aux suites d'une dysenterie grave. ——————————— ———————————

LES TRAVAUX PUBLICS SUR LE LITTORAL

M.l'Administrateuren,chefAlby a adressé au Gouverneur Général un rapport sur les études qui viennent d'être faites en vue de l'établissement d'un feu d'atterrissage à longue portée sur la côte de Majunga. Deux points du littoral semblaient se prêter a priori à la construction d'un phare le sommet. du « Katsepe»,qui est élevé de 114 mètres, et un autre sommet à l'altitude de 101 mètres sur les falaises d'Ampajony. M. l'ingénieur colonial Arnaud, récemment décédé, avait commencé un projet s'appliquant à ce dernier emplacement, lorsque la mort est venue interrompre ses travaux. MM. Brisse, ingénieur colonial, et Vernier, capitaine du génie, détaché au service des Pontset Chaussées, ont poursuivi de concert les études qui avaient été entreprises par M. l'ingénieur Arnaud. A la suite de plusieurs reconnaissances sur place, ils ont conclu que la configuration topographique et la constitution géologique du terrain d'Ampajony ne permettaient pas d'établir en ce point un édifice de cette importance. Le sot,formé de sable siliceux mélangé d'argile, n'a aucune consistance et n'est maintenu à grand' peine que par la végétation ligneuse qui le couvre en partie. Malgré cela, à chaque hivernage, les pluies entament fortement lés falaises et on peut dire que celles-ci sont entrées dans une période activede désagrégation. Dfens ces conditions, il serait dangereux d'y asseoir une construction quelconque et il n'y a pas eu lieu, par conséquent, de poursuivre plus avant les études sur un terrain de cette nature. MM» Brisse et dernier ont conàtatéj uicost* r

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traire, que les hauteurs de Katsepe conviennent parfaitement pour la construction d'un phare. Le sol a une composition qui rappelle un peu le terrain d'Ampajony, mais il contient une forte proportion d'argile qui le rend beaucoup plus consistant. Le projet d'une tour de quinze mètres, qui avait été établi par M. Arnaud pour Ampajony, donnerait un feu qui dominerait toutes les hauteurs voisines et qui serait visible en mer dans un azimut étendu. D'autre part, une importante briqueterie va prochainement à proximité de l'emAvis choisi pour l'installation du phare de se procurer facilement à piedpartie plus grande des matériaux ;a nécessaires e , à la construction.

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4 TERRITOIRES MILITAIRES 2e TERRITOIRE MILITAIRE

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lieutenant-colonel Sucillon, commandant le deuxième territoire militaire, a fait Parvenir au Gouverneur Général un rapport sur diverses reconnaissances exécutées récemmentdans le cercle d'Arivonimamo, en vue de déterminer de nouveaux terrains susceptibles d'être ouverts à la colonisation et de recueillir, à ce sujet, tous les renseignements prévus par la circulaire du 21 mai 1897. Nous extrayons de ce rapport les renseignements ci-après, qui font suite à ceux déjà publiés sur le même sujet par les numéros du Journal Officiel des 7 et 14 octobre. Cercle d'Arivonimamo. —Quatre lots de colonisation ont déjà été reconnus et délimités dans la région sud du cercle (secteurs d'Ambatolampy et du Manalalondo), où la population est relativement peu dense (14 habitants en moyenne par kilomètre carré). Ces périmètres offrent ce caractère particulier, qu'ils comprennent quelques villages dont les intérêts devront être sauvegardés dans les actes de concession à intervenir par suite de ces réserves, quis'appliquentauxterrainshabitésou cultivés actuellement par les indigènes, les superficies concédées se trouveront réduites d'environ 25 ° de la superficie totale. Six nouveaux 0lots décolonisation, dont cinq situés dans la région nord et un dans la région sud du cercle, viennent d'être déterminés dans des conditions analogues, avec cette différence que les réserves sont plus importantes encore pourquatred'entreeux, elles atteignent 40 0/0 et Pour un autre, 66 0/0de la superficie totale. Le sixième lot, situé dans le sud du cercle, se trouve dans les mêmes conditions que ceux antérieurement déterminés. Ces conditions spéciales d'établissement des lots tiennent à ce que la région nord du cercle est particulièrement peuplée la densité de la population dans le secteur d'Arivonimamo est, en moyenne, de 45 habitants par kilomètre carré elle varie de 33, dans les sous-gouvernements d'Amboniriana et d'Ambohimandry, à. 79 dans celui d'Imerintsiatosika en Franco, b dc-asilc moyenne est de 72, or, elia et M.

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LES TERRAINS DE COLONISATION

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dans certaines parties du pays, comme la Champagne, le Berry et les Landes. Il en résulte que la détermination des nouveaux périmètres a présenté forcément certaines difficultés pour ménager à la fois les intérêts des futurs colons et ceux des habitants. Toutefois, ces lots présentent encore d'importantes superficies disponibles qui sont respectivement de 7.000, 6.000, 700, 1.500,5.000 et 2.000 hectares. Un de ces lots, celui coté E dansles dossiers déposés dans les bureaux du Gouvernement Général, est particulièrement intéressant. Traversé par la route de Betafo à Ramainandro, il comprend le marais de Vinaninony, dont les eaux peuvent être aisément drainées et recueillies par la Sahasarotra. L'altitude paraît trop grande pour la culture du riz en revanche, les céréales doivent y réussir: d'ailleurs, la pomme de terre y pousse déjà abondamment et presque sans culture. On pourrait donc y faire dans de bonnes conditions l'élevage des bœufs et des porcs, tout en se livrant à l'agriculture proprement dite. Deux autres lots (F. et I. des dossiers) présentent le même caractère ils- sont situés dans une région où la main-d'œuvre est abondante et peut se recruter dans des conditions économiques. Les lots suivants (G. et H. des dossiers) sont exceptionnellement bien situés, à proximité de la route charretière de Tananarive à Miarinarivo ; les colons qui les occuperont, tout en se livrant à l'élevage et à l'agriculture, seront à même d'entreprendre au compte de l'administration les transports de ravitaillement dans l'ouest ils emploieront ainsi pendant la saison sèche un certain nombre de bœufs qu'ils engraisseront et pourront revendre pendant la saison des pluies. La densité considérable de la population rendra le recrutement de la main-d'œuvre facile etéconomique d'autrepart,, en employant aux travaux un grand nombre de femmes et de jeunes gens, il sera possible d'aborder aisément les cultures de grand rapport. Pour ces diverses raisons,ces concessions, quoique relativement peu étendues, n'en présentent pas moins un grand intérêt.

n'atteint pas

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lieutenant-colonel Sucillon estime que l'étude des périmètres de colonisation peut être considérée comme achevée dans le cercleannexe d'Arivonimamo et que, d'après la topographie et la densité de la population du pays, il M. le

de nouveaux lots.

sembledifficiled'ydéterminer La superficie totale des

terrains reconnus récemment ou antérieurement concédés représente le 1/5 de la superficie totale de la circonscription. En résumé, dans le 2e territoire militaire, 30lots de terrain susceptibles d'être ouverts à la colonisation, dont 20 dans le cercle de Tsiafahy et 10 dans le cercle-annexe d'Arivonimamo, sont aujourd'hui délimités et reconnus; les résultats des études faites sont consignés, pour chacun de ces lots, dans un dossier spécial qui est tenu à la disposition de MM. les colons dans les bureaux du Gouvernement Général. Cette rapide exécution des prescriptions de la circulaire 221, du 21 avril 1897, témoigne de l'intérêt que porte M. le lieutenant-colonel Sucillon à cette importante question de la colonisation et ftt honneur au jl;'eqUQnt

misàleseconder, MM. lechefdebataillonGouttenègre,commandant le cercle de Tsiafahy, et le capitaine Schaeffer, commandant le cercleannexe d'Arivonimamo.

TERRITOIRES CIVILS

FARAFANGANA Un léger mouvement d'effervescence s'est

produit récemment dans les tribus des Tafimanana et a été aussitôt arrêté par une intervention pacifique des troupes de la milice. A part cet incident sans importance, le calme règne actuellement dans la province de Farafangana. Le dernier kabary qui a réuni au chef-lieu de la circonscription les chef de toutes les tribus de l'Itampolo à la Sandi sud a contribué à rendre confiance à la? lation indigène et à asseoir la tranquillité Quelques Rabeaves du sud qui, il y a < ques mois, avaient été fortement travcil poussés à la révolte par des émissaires Alh<:..u drovs, paraissent hésiter encore a entrer dans le mouvement général et à fréquenter les marchés de la province. Toutefois, cet aparté ne saurait être de longue durée et on signale déjà leur réapparition à Vangaindrano tout fait prévoir qu'ils suivront bientôt l'exemple des autres tribus du sud qui ont fait leur soumission et déposé les armes. Le mouvement d'émigration vers le nord prend une importance croissante. Les Antesakes (Zafamanangas,Zafamandroys, Zarabeaves, Zarafaglienas, etc.), connus dans le nord de la province sous le nom d'Antaimoros, fournissent le principal contingent. La délivrance des passeports, à Farafangana seulement, fait ressortir un mouvement de 4.000 indigènes pendant le mcis d'août. M. l'Administrateur de la province encouragera par tous les moyens ette émigration des Antaimoros vers le nord. Ce mouvement fournira, en effet, les travailleurs nécessaires aux chantiers de la route (arrossable de Tananarive à la côte et perlettra probablement de remplacer, en 1898, la nfcin-d'œuvre asiatique, si onéreuse pour le bulget de la colonie. C'est, d'ailleurs, à ce poin: de vue spécial de l'engagement pour les travaix de la route que l'exode des Antaimoros poifrait, s'il y a lieu, être réglementé. D'autre pa't, il est à remarquer que ces travailleurs entrent régulièrement chez eux après une certaine période d'absence. Ils y rapportent pécule qu'ils ont amassé et chacun d'eux cortribue ainsi peu à peu à augmenter la richese de la province. Les impôts de toute natire rentrent sans difficulté. Le recensement de la population du secteur de Farafangana, luiest sur le point d'être terminé, fait prévor que le nombre des contribuables, pour c( seul secteur, atteindra probablement le chiffre prévu au budget pour la totalité d* la province. La situation, àce point de vue,est donc particulièrement satisfaisante. Désarmement — Le désjrmement est général. Depuis quatre mois, ilest rentré plus da 20.000 fusils, sagaies et boudierset nombiq. en augmenta tous les joura.

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Colonisation. — La compagnie Chardin s'est Grosseur des fruits par ordre décroissant installée à Manakara. Il devient très probable reiabo, bokabé, voahehy, lombiro, vahimainty. que les mesures prises par l'autorité locale Dans la forêt, on verra toujours quelques pour attirer les colons et industriels français lianes à caoutchouc à proximité des sentiers dans le sud de la province obtiendront les fréquentés. Elles s'enroulent autour de presrésultats cherchés. que tous les arbres des bois, mais surtout du tamarimier, de l'adabo, de l'hazomby, du saM. l'Administrateur de Farafangana fournit koa et du tsilaitra. les renseignements suivants sur la préparation Caractères distinctifs.—1° Reheaou III.de certaines substances tinctoriales par les in- Voahehy. C'est la Jiane la plus réputée avec digènes de la province. le reiabo et le fruit du bokabé, bien qu'elle Trois arbres, le vomborjeane, le hérane et le soit une des moins longues et des plus minces. manguier fournissent la teinture noire. Il Feuilles simples, laricéolées, opposées sans suffit, pour l'obtenir, de faire bouillir l'écorce stipules, de la longueur du petit doigt. Le du vomborjeane pour le hérane et le man- diamètre de la tige est de quelques centimètres, guier il est nécessaire de faire bouillir aussi les ne dépassant pas celui du poignet. Fruit indéfeuilles et les racines. hiscent, pyriforme, d'une longueur de 15 à 18 Par ce dernier procédé, on extrait de l'hézo centimètres, d'un diamètre de 5 à 8, à peu et du lalto la teinture rouge et du tamtam près le double de celui du lombiro, tacheté d'excroissances terreuses, un peu moins long (safran) la teinture jaune. que celui du bokabé, dont il atteint presque —: la grosseur, d'abord vert extérieurement, puis + jaunâtre. Il suffit de lui imprimer une légère pression pour en voir sourdre des gouttelettes blanches se coagulant spontanément à l'air. ECONOMIQUES ET COMHESCMÏ Il ne devient pas ligneux à la maturité comme lesfruitsdubokabéetdu lombiro. Sa cavité est remplie d'une matière cireuse jaunâtre, séparant les loges ovariennes, sucrée et LE CAOUTCHOUC DlNS L'OUEST employée aliment les indigènes.

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RENSEIGNEENTS

Pendant son voyage à travers le Ménabé et le Betsiriry, le Chef d'Etat-Major a confié à M. le docteur Levrier, qui l'accompagne, une mission scientifique et, en particulier, l'étude des produits agricoles et forestiers susceptibles d'être exploités avec succès par les colons. A la suite des reconnaissances exécutées à cet effet, M. le docteur Levrier a adressé au commandant Gérard les intéressants renseignements ci-après sur l'exploitation du caoutchouc. I. — Le caoutchouc dit du Ménabé est fourni par plusieurs baies appelées voahehy, ou rehea, reiabo ou feiakatra, bokabé, lombiro ou lombiry, vahimainly, appartenant toutes, très probablement, à la famille des euphorbiacées. Elles sont en très grand nombre dans les forêts du Betsiriry 3t du Ménabé. Un arbre, le gidroa, presque toujours allié à ces lianes, donne également unegomme élastique de qualité tssez variable, selon les localités. Pendant un séjour de plus de deux semaines dans l'intérieur du Ménabé au commencement de septembre 18*7, le docteur Levrier a pu facilement, grâceau voisinage des forêts, vérifier les renseignenents qu'il avait déjà recueillis dans le Betsirry sur la provenance et la préparation du caoutchouc. Les indigènes iu. Ménabé lui apportèrent des échantillons (t préparèrent sous ses yeux, selon leur habitide, le précieux produit tel qu'ils le transportent à la côte. D'autre part, le docteur tcnicra retiré lui-même des lianes de la forêt, des ç#utchoucs qui seront examinés à Tananarive. mais sur lesquels il est utile de fournir déjà qielques renseignements. - H. Caractères généraux des lianes. Longueur des limes par ordre décroissant: reiabo, voahchy, )Qkabé, vahimainly, lombiro. Grosseur par oidre décroissant reiabo, vahimainLy. bokabè»otnbiro, voahehy.

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comme par Voici comment s'opère dans le pays l'extraction du latex du rehea. Sur une marmite recouverte d'un tamis à très larges mailles (fibres de satrana), on place perpendiculairement des branches longues de 40 à 50 centimètres, sectionnées transversalement, une surface de section reposant sur le tamis.' On laisse écouler le liquide dans la marmite sans pratiquer d'autre incision on coagule avec du jus de citron ou du tamarin, rarement avec du sel, qui est cher, sans offrir d'avantage marqué. La coagulation n'exige pas plus d'une demi-minute. Le fruit contient beaucoup de latex que les Sakalaves boivent dans la forêt quand ils sont altérés. On le coupe longitudinalement pour lui faire subir la même opération qu'aux branches. Le rendement immédiat est de près de deux tiers en volume, mais il tombe de moitié en quelques jours. 2° Bokabé. — Très exploité à Morondava. Escalade souvent Je tamenaka (combret de Madagascar). Tige lisse, avec quelques excroissances minuscules, les unes blanchâtres, les autres terreuses. Feuilles entières ovales, opposées imparipinnées, sans stipules. Le fruit, de 10 à 15 centimètres de longueur, est déhiscent, pyriforme, comme celui du rehea. * Vert extérieurement quand il est jeune, il devient bientôt jaune, puis noir, et complètement ligneux à la maturité. Ouvert, il montre dans sa cavité de longs poils soyeux blanchâtres et des graines blanches à enveloppe jaune'. On le reconnaîtra très facilement en remarquant qu'à sa surface il offre de nombreuses mouchetures,petites agglomérations de caoutchouc noirci, dû à la mise en liberté du latex par les piqûres d'insectes. Les Sakalaves, exploitant surtout le Cruit.

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l'incisent suivant sa longueur, l'expriment et chauffent pour coaguler cependant, quelquesuns se servent des coagulants ordinaires. Le latex des tiges et des branches du bokabé n'est pas utilisable s'il est pur. Comme il en est de même pour le lombiro et le vahimainty, encore plus pauvres, puisque leur fruit est presque complètement privé de latex, on mélange les trois sucs issus des rameaux de bokabé, vahimainty et lombiro ou deux seulement. Mais le fruit du bokabé est toujours emplové )r seul, parce qu'il donne un rendemei dérable qui diminue très peu par le te 1 On voit quelle destruction de lianeSvénenentdes opérations aussi barbares et queiinté rêt il y a, pour l'avenir du pays, à y remédier le plus tôt possible. 3° Lombiro ou Lombiry. — Peu abondant dans le Betsiriry, où il ne paraît pas exploité. C'est une des plus petites lianes. La tige brunâtre et les feuilles opposées, ovales, petites, passent pour contenir un poison. Le fruit est une capoule elliptique s'ouvrant à la maturité suivant la ligne ventrale, un peu plus long que l'index, en forme de barque, d'un diamètre de 3 à 5 centimètres, contenant de petites graines jaunâtres et des filaments soyeux blanchâtres. Il est toujours accouplé par deux. Son enveloppe, d'abord verte, devient jaunâtre, puis noire. A la maturité, il est entièrement ligneux. On a dit, à propos du bokabé, quelle était la valeur du lombiro. 4° Vahimainty. — C'est une des lianes les moins longues, mais la plus grosse après le reiabo. Tige très rugueuse, noirâtre, noueuse, dépassant le diamètre du bras. Feuilles entières, opposées, lancéolées, très petites. Fruit un peu plus long que le petit doigt capsule remplie de fins poils blancs. 5° Reiabo. — M. le docteur Levrier n'a pas ; pu encore l'examiner dans la forêt, Car les Sakalaves n'apportent aucun empressement à le * montrer aux Européens. 6° Gidroa. — Le gidroa est un arbre atteignant jusqu'à six mètres de hauteur, mais sa : tige à ramifications dechotomiques ne dépasse guère le volume du bras qu'à sa base. Les feuilles sont entières, opposées, ovales. Il suffit de frapper avec un instrument contondant la tige ou les branches pour donner issue au latex les Sakalaves ne le sectionnent pas. L'ayant frappé le matin de bonne heure, ils vont le soir recueillir le caoutchouc déposé sur la liane le liquide qui s'est écoulé dans les marmites placées au-dessous des parties frappées est coagulé au sel. t Le gidroa d'Ambiky est peu estimé, mais celui du lac Andranomena et des fleuves du nord-ouest jouit d'une grande celébrité à la ;, î côte. IV.—Le caoutchouc du Ménabé est trans- D porté dans des sacs de satrana jusqu'à la côte, ! à Maintirano, Mafindrano, Tsimanandrafozana et Morondava, où il est livré au prix moyen de 2 fr. 50 le kilo aux Indiens et aux Comoriens, qui en accaparent le commerce et en chargen des bateaux pour Londres et

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rive), aux dates et aux conditions ci-après, à l'adjudication publique, sur soumissions cachetées, de la fourniture de la viande fraîche de bœuf, du tafla, du sol, et du sucre blanc nécessaires au Service des Subsistances militaires à Tananarive penlant l'année i898 et livrables dans cette place

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Mercredi, 10 novembre 1897, à huit

heures du matin, il sera procédé dans son buSUCCESSIONS INTIMES reau à Tamatave, par M. le chef du Service Administratif, assiste de M. le Commissaire aux approvisionnements, àl'adjudication publique, soumissions cachetées, des fournitures sur Avis d!ouvc.-tn.,- (le Succession suivantes nécessaires aux services militaires pendant l'année 1898. Les créanciers et les débiteurs dé la succesdépôt de garantie. 200 fr. sion de M. de Chàteauneuf-Randon du \cautionnement. 400 fr. déLOT. 1 d'Algérie, Tournel, capitaine au bataillon 'Ir Importance approcédé à Tananarive le 13 Octobre 1897, sont in40.000 kl. vités à produire leurs titres au Commissaire aux (dépôt de garantie. Revues ou à se libérer dans le plus bref délai. 500 fr. L oeïLnOTr ^«««/cautionnement. 1.000 fr. Tananarive, le 19 Octobre 1897. 2"LOT.--9,4uereimportance approximati KO.000 kl. Le Commissaire aux Revues, A.NOGUÈS. dépôt de garantie. 800 fr.

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Année1897 Les inspecteurs, gardes principaux et gardes européens de la garde civile indigène prient MM. les officiers, fonctionnaires et colons qui n'auraient pas reçu de lettres de faire-part pour le service funèbre que sera célébré en la Cathédrale de Tananarive le mardi 26 octobre, à 8 h 1/2 du matin, à la mémoire de leurs camarades morts dans la colonie, de vouloir bien considérer le présent avis comme en tenant lieu.

Chaque fourniture sera adjugée en un seullot. Ne seront admis à prendre part à l'adjudication que les soumissionnaires de nationalité

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Il sera procédé, dans le Cabinet du Chef des Services Administratifs, à Analakely (Tanana-

française. S'adresser, pour tousRenseignements, au détail des approvisionnements à Tananarive et au bureau des Chargés du Service Administratif à Tamatave, Majunga et Diégo-Suarez, où relatives un exemplaire du cahier les charges à chaque fourniture est à la disposition du public. -' 1

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