Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1898/04/26.
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liSe Année. — N. S. -
Mardi, 26 Avril 1898
No 240.
OFFICIEL
JOURNAL DE
ET
MADAGASCAR ABONNEMENTS Madagascar: 25fr. Un an IX mois. 14fr. France et Etranger < 30fr. Unan 16fr. ^'x mois SOMMAIRE Partie OfOciclle
On
DÉPENDANCES
LE JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCAR Paraît les Mardi, Jeudi et Samedi. à l'Imprimerie à Tananarive, Officielle. s'abonne 0 Fr. 15 PRIX DU NUMÉRO: commandant le 1" territoire et de M. le chef de batailloncommandantle cercle d'Anjozorobé; Le Conseild'administrationentendu, Arrête: ART.1. — Un crédit supplémentaire de six mille cinq cents francs (6.500 francs) est ouvert au titre du chap. 42 (travaux neufs), à M. le chef du bureau des affaires civiles, ordonnateur secondaire, pour être affecté aux travaux publics, a l'amélioration des routes et à la construction d'écoles officielles dans le cercle d'Anjozorobé. ART.II. — Cette dépense sera prélevée sur les ressources du budgetlocal de l'exercice courant. ART.III. — M. le chef du bureau des affaires civiles, ordonnateur secondaire, et M. le com-' mandant du cercle d'Anjozorobé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 19Avril1898. GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, CRAYSSAC.
- ouvrant un dtëdit de six mille cinq A.1\1\ÈTÉ cents francs pour les travaux publics. l'améliorationdes routes et la construction d'écoles officielles dans le cercle d'Anjozorobé. l\1\E'tÉ- créant une caisse de fonds d'avances à Ankeramadinika. A I\IlTÉ - transformant le cercle de Moramanga en cercle-annexe. A ®RÊTÉ- promulguant dans la colonie de Mada25 gascar et Dépendancesle décret duaux octobre 1897, portant application colonies de divers actes relatifs aux douanes. I\IlÎtÉ — rapportant l'arrêté 1204et portant moà l'art. 3 de l'arrêté 757, du 28 dification 1891. juin A. A.rR|^ TÉ- rétablissant les droits de place perçus sur le riz dans les marchés de l'Emyrne et du cercle de Moramanga. I\M:n: - supprimant le dépôt de munitions de Sainte-Marie-de-Madagascar. - affectantune somme de dix mille francs Ke. CISIOM au recrutement de travailleurs pour la route d'étapes. CI1\ 340. GOUVERNEMENTARRÊTÉ 1668 o CULAIRE GÉNÉRAL 170. NotE-CIRCULAIRE créant une caisse de fonds MUTATIONS. ^INATIONS, à Ankeramadinika. d'avances nu SERVICE DES MINES. c\.s • BLOGR.VMME DEPARIS. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de MadaPartie non orilelPllc gascar et Dépendances, Vu l'arrêté du 25 septembre 1896,portant créaMILITERRITOIRES NOUVELUS ET INFORMATIONS. fonds tion de d'avances: des caisses — RENSEIGNEMENTS TAIRES. VARIÉTÉS. 30 octobre 1896, rédu Vu la note-circulaire 35, — D ES DONS ETCOMMERCIAUX. ÉCONOMIQUES le fonctionnement des caisses de fondsd'avanglant SOCIÉTÉS D'ASSISTANCE. ces; Considérantque les travaux de.la route d'Ankeramadinikaau Mangoro,par les gorges de la Mandraka, nécessiterontdes paiements importants(saPARTIE OFFICIELLE laires des travailleurs, achat du riz, solde du personnel militaire, etc.), Arrête: ~!~M~T 1650 ARRÊTÉ ART.1. — Il est créé à Ankeramadinika une GÉNÉRAL ouvrant un crédit de six caisse de fonds d'avances qui sera gérée par le ïtiill. '1à4.l.¡eCinq cents francs pour les tra- lieutenant commandant d'armes dece poste. des routes ART. II. — L'encaisse initiale est fixée à "nX PubÉles, l'amélioration d'écoles officielles francs. construction 200.000 et la danQs le cercle ART. III. — Les opérations de la caisse de d'Anjozorobé. fonds d'avances d'Ankeramadinika seront cendu Corps tralisées par le commissaire des fonds de Tad'occenl'al commandant en chef de Mada- nanarive. et Gouverneur Général Cn et ART.IV. — M. le commissaire, chef des ser\¡ r les Dépendances, d" "Il vices administratifs, et M. le trésorier-payeur 1897. Q91. décrets des 11décembre 1893et 30 juillet de la colonie sont chargés, chacun en ce qui le les prévisions budgétaires du cercle concerne, de l'exécution du présent arrête, qui Attenduque justifient recettes de d'un excédent d'Anjozorobe qui elre employé à des travaux publics aura son effet à compter du 1er mai 1898. Fait à Tananarive, le14 Avril1898. ren.ts' Sur la GALLIENI. proposition de M. le lieutenant-colonel
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GOUVERNEMENT ARRÊTÉ 1669 GÉNÉRAL transformant le cercle Moramanga en cercle-annexe.
de
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11décembre1895et 30 juillet 1897; Vul'arrêté du 17septembre 1895,instituantl'Imerina et le Betsiléoen territoire militaire; Vu l'arrêté du 27 septembre 1896,divisant l'Imerina en cercles militaires ; Vu l'arrêté du 20 décembre 1897,réorganisant les territoires militaires; Considérantque les résultats obtenus au point de vue de la pacificationdans le cercle de Moraont diminué l'importance militaire de ce manga cercle, Arrrête: ART.I. — Le cercle de Moramanga est transformé en cercle-annexe et continue à faire partie du 1er territoire militaire. ART.II. - M. le capitaine Maillard, du 1er régiment malgache, est nommé au commandement du cercle-annexe de Moramanga et conserve le commandement de la 10e compagnie du 1er régiment malgache. Cet officier exercera les attributions dévolues aux administrateurs chefs de province, telles qu'elles sont définies par les décrets, arrêtés et règlements en vigueur. Il aura droit au personnel et aux allocations prévues par l'arrête 195, du 7 décembre 1896, et l'arrêté 1320,du 5 janvier 1898. ART.III. — M. le lieutenant Vallier, officier chancelier du cercle de Moramanga, remplira les fonctions d'officier-adjoint au commandant du cercle-annexe de Moramanga. ART.IV. — Le présent arrêté entrera en vigueur à dater du 10 avril. Faità Tananarive,le 14 Avril1898. -. GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, CRAYSSAC. GOUVBRNKMENTARRÊTÉ 1670 GÉNÉRAL dans la colopromulguant nie de Madagascar et Dépendances le décret du 25 octobre 1897, portant aux colonies de divers application actes relatifs aux douanes. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vules décrets des 11 décembre 1895et 30 juillet 1397 ;
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
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Vules articles 2 du décret du 28 décembre 1895 et 38du décret du 9 juin 1896, Arrête: ART.I. — Est promulgué dans la colonie de Madagascar et Dépendances le décret du 25 octobre 1897, portant application aux colonies de divers actes relatifs aux douanes. ART.II. — Un numéro du Journal Officiel de la colonie de Madagascar portant la date du 26 avril 1898,et contenant le texte du dit décret dûment collationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART.III. — M. le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive,le 14Avril 1898. GALLIENI. Par le Gouverneur Général: Le Procureur Général par intérim, A. DUCHESNE. au Président
RAPPORT de la République
Française.
Paris, le 25 Octobre1897. LE PRÉSIDENT, MONSIEUR A la date du16 février 1895, un décret a rendu applicable, dans les colonies où la loi du il janvier 1892, sur le tarif des douanes, est en vigueur, l'ensemble des actes réglant en France les pénalités en matière de douanes. De nouveaux textes ayant modifié en France cette législation, plusieurs administrations locales en demandent la promulgation aux, colonies. C'est pour donner satisfaction à ce désir que j'ai fait préparer le projet de décret ci-joint, que j'ai l'honneur de soumettre à votre signature. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect. Le Ministre des Affaires étrangères, chargé par intérim du Ministère des Colonies, G. HANOTAUX. Le Président de la République Française, Sur le rapport du Ministredes Colonies, Vul'article 8 du sénatus-consultedu 3 mai 1854; Vula loi du 11 janvier 1892, portant établissement du tarif général des douanes; Vule décret du 17 juin 1895, portant application aux colonies de divers actes relatifs aux douanes, Décrète: ART.I. -Les articles 16 et 17 de la loi du 28 décembre 1895 et l'article 57 de la loi du 29 mars 1897 sont rendus applicables aux colonies et pays de protectorat dans lesquels la loi du 11 janvier 1892 est en vigueur. ART.II. — Le Ministre des Colonies est chargé de l'exécution du présent décret. Fait à Paris, le 25 Octobre1897. FÉLIXFAURE. Parle Président de la République: Le Ministre des Affaires étrangères, chargé par intérim du Ministère des Colonies, G. HANOTAUX. LOI portant fixation du budget général des dépenses et des recettes de l'exercice 1896. Le Sénat et la Chambre des Députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit: TITRE Ier. Budget général. .,., ART.16. -
L'article 18 du titre II du code
des douanes des 6-22 août 1791 est modifié comme suit: « Si les marchandises représentées excèdent « de plus de 5 p. 100 le poids, le nombre ou la « mesure déclarée, l'excédent sera assujetti au « paiement du quadruple droit. Pour les mar« chandises autres que les métaux, taxées au « poids à 10 francs, ou moins, les 100 kilo« grammes, le quadruple droit ne sera encou« ru que si l'excédent est supérieur à dix pour « cent (10 p. 100) du poids déclaré ». ART.fi.- Les employés supérieurs et receveurs des douanes pourront exiger, dans les gares de chemins de fer, la communication des papiers et documents de toute nature (lettres de voiture, factures, feuilles de chargement, livres, registres, etc.) relatifs au transport et au dépôt des marchandises. Fait à Paris, le 28 Décembre1895. FÉLIXFAURE. Par le Président de la République: Le Ministre des Finances, PAULDOUMER.
sans taxes supplémentaires, être transformes en mandats pour la France, l'Algérie et les Colonies délivrés par le service du trésor, et S formément aux decrets des 28 juin 1878 conjanvier 1897, sauf le cas où il y aurait lieu de percevoir une taxe représentative de change 1). ART.III. — MM. le trésorier-payeur et le chef du service des postes et télégraphes sot chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'execution du présent arrêté. Faità Tananarive, le 15Avril1898. GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances 1 et du Contrôle, CRAYSSAC.
GOUVERNEMENT ARRÊTÉ 1679 GÉNÉRAL de rétablissant les droits place perçus sur le riz dans les mar' chés de l'Em yrne et du cercle de Moramanga. Le Général commandant en chef du Corps LOI et Gouverneur Général de Mad&" d'occupation portant fixation du budget général des dé- gascar et Dépendances, penses et des recettes de l'exercice i897. Vu les décrets des 11décembre 1895 et 30juiUe 1897 ; Le Sénat et la Chambre des Députés ont Vul'arrêté du 30 juillet 1897, supprimantpro\ls soirement les droits de place perçus sur le riz da. adopté, Le Président de la République promulgue la les marchés de l'Imerina et du cercle de Moranlan, loi dont la teneur suit: ga; o. Vu les arrêtés du 8 novembre 1897 et du 2 p.lt vier 1898,fixant les impôts à percevoir dans ce TITRE III. provinces ; t Considérantque la baisse du prix du riz perifle.j Moyens de service et dispositions diverses de rétablir les droits sur cette denrée, supprimes titre provisoirepar l'arrêté du 30juillet précité; ART.57. - Les délits et contraventions préLe conseil d'administrationentendu, vus par les lois sur les douanes et sels peuvent Arrête: être prouvés par toutes les voies de droit. Les dispositions de l'article 638du Code d'insART.1 — Les droits de place fixés par l'af; truction criminelle sont applicables à l'action ticle 12 de l'arrêté du 8 novembre sur le riz du ministère public et à celle de l'administra- décortiqué (4 cl.) etle riz en paille (o cl.) ser nt tion des douanes. de nouveau perçus, à dater du 20 avril, sur e, Fait à Paris, le 29Mars1891. marchés de l'lmerina et du cercle de Mora FÉLIXFAURE. manga. Par le Président de la République: ART.II. — MM. les commandants de terf toire et de cercle sont chargés de l'exccutio LeMinistre des Finances, du présent arrêté. COCHERY. GEORGES Fait à Tananarive, le 15 Avrilt898 GALLIENI. GOUVERNEMENT ARRÊTÉ 1678 GÉNÉRAL Vu: l'arrêté 1204 rapportant Le Directeur des Finances à l'art. 3 de l'aret portant modification et du Contrôle, rêté 757, du 28 juin 1897. CRAYSSAC. GOUVERNEMENTARRÊTÉ 1683 e GÉNÉRAL le dépôt a supprimant de Sainte-Marie-de-Maa munitions gascar. Le Gérerai commandant en chef du Corr' d'occupation et Gouverneur Général de Ma. gascar et Dépendances, , 'let let Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30jul 1897 ; 'liOfl' Considérantque le stock de réserve de nuinj iti0flj de combat et d'exercice conservé à Sle-Man.gj0fi Madagascar pour le ravitaillement de la o''.g[0" navale de l'Océan Indien est devenu inul1dev suite de la constitution, à Diégo-Suarez,d un de munitions; direc, Sur la demandede M.le lieutenan 'taille le teur d'artillerie, et l'avisconformedeM. cal je de vaisseau commandant la division na.V des d~ l'OcéanIndien et déM. le commissaire, che services administratifs, Arrête: Arrête: dl!' ART.I. — L'arrêté 1204 est rapporté. ART.I. — Le dépôt de munitions de stc..l'l ART.II. — L'article 3 de l'arrêté 757, du 28 rie-de-Madagascar est supprimé.. ART.II. — Les munitions en] a nées juin.1897, est modifié comme suit: « Les mandats postaux intérieurs pourront, dans le dépôt de St0-Marieseront transp Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30 juillet 1897; Vu l'arrêté du il octobre 1896, réorganisant le postal et télégraphique à Madagascar; , service Vu l'arrêté 757, du 28 juin 1897, créant un service de mandats postaux et télégraphiques intérieurs; Vu l'arrêté 1204, du 7 décembre 1897,portant modificationà l'article 3 de l'arrêté précédent; Vu les dépêches ministérielles C. 916 et C. 239, des 19octobre 1897et 24février 1898,relatives à la délivrance des articles d'argent par les bureaux de poste de Madagascar Vu le décret du 26;juin 1878.concernant- le service des mandats de poste aux Colonies(articles10r et 3); Sur la proposition de M. le trésorier-payeur et l'avis conforme de M. le chef du service des postes et télégraphes,
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES soit à Diégo-Suarez, soit à Tamatave, suivant les indications de M. le directeur d'artillerie. ART.III. — Le sous-chef artificier détaché à Sto-Marierejoindra Diégo-Suarez aussitôt que Sa présence ne sera plus nécessaire à Ste-Marie. ART.IV. — Les dépendances de l'artillerie Sh-Marie seront remises à l'administration rlocale, qui les utilisera suivant ses besoins. ART.V. — MM. le commissaire, chef des services administratifs, le lieutenant-colonel, directeur d'artillerie, l'administrateur-adjoint de Ste-Mariesont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrête. Fait à Tananarive, le 16 Avril 1898. GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, CRAYSSAC. noeVERNEMONT DÉCISION 408 GÉNÉRAL une somme affectant Qlx mille francs -au recrutement travailleurs pour la route d'étapes.
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primande ainsi que la suspension de fonctions MPIADIDY QUARTIERS pour une durée maxima de deux mois, avec la 1 cette de solde résultant de dernière retenue punition. DISTRICT D'AMBATOFOTSY Fait à Tananarive, le 15 Avril 1898. Gouverneurs: 1 Rainizanamanga,2Rajoely, 3 Rainisatanoro. Le Général commandant en chef du Corps Rainimiadana,RainikoAntsonjorano, d'occupation et Gouverneur Général de no, Andranomiely,Antsi- to, RainibezafindrakamMadagascar et Dépendances, ra ambony. bana, Rabenantoandro. MoraraGALLIENI. DISTRICT DESOAIADANANA 1 Ramarosata, 2Rainianja, 3 RamanGouverneurs: ETAT-MAJOR 170 NOTE-CIRCULAIRE arivo. Soaiadanana, Rainiketamanga,RainiIl a été constaté que le contenu de dames- Akolahy, tsimba, Rabekisoa, RafaMamolahy, Anjeannes expédiées dans les postes était altéré tanifotsy. Avaratr'1 ralahy. avant d'arriver à destination. Pour éviter le retour de ces faits regrettables, les commanPar décision de M. le chef de bataillon comdants de cercle voudront bien donner à leurs mandant le cercle de Betafo, en date du chefs de convoi les prescriptions suivantes: 13 mars 1898, les mpiadidy dont les noms Avant le départ du convoi, le chef de ce suivent ont été nommés gouverneurs Il convoi devra s'assurer, contradictoirement avec dans le secteur de Betafo. le représentant des services administratifs, que chaque dame-jeanne est cachetée. NOMS VILLAGES DISTRICTS A son arrivée à destination, la constatation 1 du bon état des cachets devra être faite par le Betafo Betafo gérant d'annexe en présence du chef de con- Rabary Vakinifasina Vakinifasina voi. Ranoasy Masoniloharanol Masoniloharano I Il sera, de cette façon, possible de pouvoir Ravoninjoelina Anjanapara Manjaniarivo établir nettement à qui incombe la responsa- Ragosinelina Malamamamia Ramanoasy8 Vtra Mandritsara bilité des fraudes survenues. Rabary ManjakafierenanaIavomalaza Rainimaria Vinaninonv Vinaninonv à le 14Avril1898. Fait Tananarive, Mahitsiandriana Mahiatsiandrina Randrianary Robena Morarano Antanimandry AmbatonandrianaAmbohimanana Le Général commandant en chefdu Corps d'oc- Rafahatra Ampilanonana Hiambanony cupation et Gouverneur Général de Mada- Rajaona Ambohimarina Antanamalaza Ranoarijaona et Ranorosaia Andohavato gascar Dépendances, Amdodifarihy GALLIENI. Andrianarijaona Manarintsoa Amboanjobe Rakotoarivelo Saharangy Fitsanganana Ralaimaniraka Ambalamarina Masoandromba hoaka Rainiketamanga AmbatoharananaIavonarivo CERCLE DE BETAFO Sambaina Rainimangazafy Antanetibe Soavina Soavina Raeositera Miarinavaratra Faravato Par décision de M. le chef de bataillon com- Rajosefa Hiadilanana Hiadilanana Rasolondrainy - Andranonandriamandant le cercle de Betafo, en date du 9 fé- Ramanda Andranonandria na na vrier courant, le sous-gouvernement de Manala- Rainizoaly Amborondreo Amborondreo Vinanimasina londo a été réorganisé en six districts. A la tête Ragotina Ambohipolo Ambohidravaka Rajohanesa Imandray de chacune de ces divisions administratives, Mahamasina Andrianarijaona Mahamasina Andafiatsimo Masoniloharano ont été placés les gouverneurs madinika et les Ribekianja Il sur le tableau mpiadidy indiqués ci-après: Ambohimanana Rasarely9 Vtra Antanifotsy Mananjara Rajaonarivony Ambohijanahary Mahaiza Mahaiza Ranaivonjoky Sambaina Antaramiherina Rainijoelina MPIADIDY QUARTIERS Fandrianarivo Fandrianarivo Ratovo 1 Iakarina Ramananjohasy Maharivo
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, les décrets des 11décembre 1895et 30 juillet Vu 91 Yul'arrêté 1646, du 8 avril 1898, ouvrant un redltla de 292.000francs pour travaux à exécuter route d'étapes ; u la propositionde M.le directeur par intérim duS du génie et des travaux publics, Décide: ART.I. - Une somme de dix mille francs e prélevée sur le crédit de 292.000 francs est l'arrêté 1646, du 8 avril 1898, à M. le CUVert par ordonnat herdu bureau des affaires civiles, être mise à la disposition secondaire, pour dCllMle lieutenant Trémolières, chargé de se de M- aux Comores en vue au d'y procéder endre de 400 travailleurs nécessaires Crutement lx travaux de la route d'étapes. M. le lieutenant 1'raT. il. - A son retour, justifiera de l'emploi des sommes Volières lses à sa disposition. — MM. le chef du bureau des III. aflT. et le adjairesciviles, ordonnateur secondaire, DERAMAINANDRO intérim du génie et des travaux DISTRICT par direeteur t-s sont chargés, chacun en ce qui le con- Gouverneurs: 1 Ramoliara, 2 Rainizanahoera,3RaiCerne) de l'exécutionde la cer présente décision. nijaona. Fait à Tananarive, le 11 Avril1898. Ramainandro, Rainivao,Rainihasitera, GALLIENI. nonanahary, Manjaka- Rainizanamanga, RainiL : tompo, Tsiafakamboa, zafy, Rainimanana. Le Antsira ambany. AndraU'ecteur des Finances et du Contrôle, DISTRICT DEMANALALONDO CRAYSSAC. Gouverneurs: 1 Rainizanadrahona,2 Raivelo, 3 Ra——————— N„.. jaonary. 340 CIRCULAIRE (j^NEMKN, GÊ,~~tRÀL RainizaManalalondo, Rainianjavao, à MM. les Cn c..t'administrateurs, Am-1 naka, Rainikotovao, Raitraivo, Miondrano, Ambohi-I clB province et commandants de bohikambana, nibozaka, Ranivo, Rainic~' be, Bongatsara.Antenim-1 kotomanga. DEFARATSIHO DISTRICT du il 1896 fixe juillet du décret suivante les peines disciplinaires Gouverneurs: 1 Rakotovao, 2 Rakotomanga, 3 Ra'a manière au personnel européen de la garde boanary. Illd'Igales Ankadivony, - Rainizanamavo, Ralaiene. La r eprimande, fito, Rainizanaka, RainisPension de fonctions, Tsàrazafv, Maritampona. zanatsoa, Rainimanamide classe ou d'emploi, fiakarana, Ambodiala, Ambodi- zaka. La Spension de fonctions, La. trogradatiOll yocation. DEMANARIVO DISTRICT les termes du décret, ces peines sont Pl'ont:e Gouverneurs: 1 Rainiarivo, 2Rajoanary, 3 Rarivo. J'ai pu s par le Gouverneur Général. de vous faire connaître qu'afin vous j nneur Manarivo,Asabotsy-Be- Rasoavina, Randriadonner d'autorité sur le plus de ellrs person- masoandro, Aiitsahabe, nantoanina, Rainivokala milice, j'ai décidé de vous Antsakarivo, Andrefan' tra, Rabarv, Ramanandélé nel européen u open.de :. mon déléguer, a tItre provisoire et sous réserve de Ambohimazana,Ambolii- jaona, Rainikotobe. pprObation, le droit de prononcer la ré- bazimba.
AVIS du Service des Mines Le Service des mines a l'honneur d'informer le public que M. Couchoud, demeurant à Fianarantsoa, province du Betsiléo, a demandé, au nom de la Compagnie d'exploration de Madagascar, dont il est le représentant, la transformation en concession ae 25 lots d'exploitation d'un gisement aurifère que détient cette Compagnie, en vertu du permis d'exploitation N° 11 délivré le 26 mars 1898. Ce gisement est situé à Tsarafidy, district d'Ambohimasoa, province du Betsiléo. CABLOGRAMMEDE PARIS Paris, 23 avril, 7 h. soir. Les droits de douane sur les toiles Cabot de Madagascar seront portés à francs. quatre-vingts Le colonel Shervington s'est suicidé à Londres pour cause de misère. Les navires américains bloquent Cuba; ils ont capturé deux bateaux marchands Un croiseur espagnol a capespagnols. turé dans la Manche un quatre-nlâts américain.
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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
ont M Salim PASSE-PORTS et le de prince ce renseignements a "S DÉLIVRÉS pris passage sur le Pourvoyeur pour se rendre Z, LOCALITES ;;:.----à Soahanina ; le lieutenant Verhaeghe s'embarPARTIE NON OFFICIELLE Indivi- Colleco§ W quait, en même temps, sur un canot à vapeur duels tifs pour la même destination, où tous arrivaienta commandant Ditte Le heures. vers quatre 214 67 1.082 Vatomandry et Informations Nouvelles 231 visité le nouveau poste, qui est établi dans Tamatave 1.243 62 70 d'excellentes conditions de Andevorante 403 34 défense; il attache 50 9 Ambatondrazaka. 231 Jeudi dernier 21 avril, à 5 heures de l'après- Mevetanana 56 24 en effet, 210 une grande importance à ce voyage ; 52 le 23 192 midi, M. le commissaire Boucard et les officiers Fianarantsoa" canot à vapeur facilitera beaucoup le ravi28 10 Ambohimandro8o 102 du commissariat ontoffert à quelques.officiers, Marovoay. 18 taillement de Bekopaka et son passage fré2 61 13 10 43 fonctionnaires et colons de Tananarive, une Moramanga. 16 quent produira le meilleur effet sur les popuAndriba. 47 4 réunion musicale composée de chansons du Ambositra 6 21 10 lations riveraines. 4 12 1 Antsirabe face Chat-Noir et du Sphinx, de Fragerolles. situé en Le d'Ankililaoka, 4 petit village 11 3 Betafo Dans la première partie, on a beaucoup re- Majunga. » 2 7 du poste, sur la rive droite de la Soahanina, l'allure et l'originalité de l'adjudant TOTAUX. n'a pas été abandonné. Les habitants sont en 3.665 259 770 marqué • Cassier dans deux chansons de Bruant et la Les prix des transports, y compris le vatsy, relations avec ceux de Béria, mais on n'a finesse comique du sergent Le Forestier dans ont été les suivants: pas encore pu les décider à se rendre au poste. le fournis deux petites œuvres de Xanroff. les par D'après renseignements à De Tamatave Tananarive (marchandises), M. le commissaire Lallier du Coudray a, tour; 50 kilos: 40 francs. chef du village, la haute Soahanina et la Beboà tour, diverti et charmé les invités de cette De Tamatave à Tananarive, pour un seul ka seraient occupées par les gens de Tsirniréunion, en récitant un monologue de Grenet- porteur de filanzane : 35 francs. sesika, qui s'est montré franchement hostile Dancourt et des vers de Verlaine. D'Andevorante à Tananarive, pour 50 kilos de jusqu'à présent. Ce chef serait actuellement Dans un sonnet de MmeStrohl, M.le docteur marchandises à Ampinao, au sud-est de Soatanana. : 30 francs. Duval s'est montré le diseur expert qu'on conLe Pourvoyeur levait l'ancre le 16 février De Vatomandry à Tananarive, pour 50 kilos naît et, dans un air de Thaïs, la voix chaude de marchandises: 30 francs. dans la matinée et mouillait, à H h. 30, en de Mme Lallier du Coudray, jointe à une De Tananarive à Fianarantsoa, pour un seul rade de Maintirano. Le commandant du cercle son absendiction parfaite, a enlevé tous les suffrages. arrivant en pendant que, apprenait de filanzane : 25 francs. porteur Le clou de la réunion était le Sphinx, pour De Tananarive à Mevetanana, pour 50 kilos ce, le capitaine commandant le secteur avait lequel M. le capitaine d'artillerie Musquère, de marchandises: 32 fr. 50. infligé un échec au chef rebelle Bibiny. Cette avec une ingéniosité et un esprit artistique diun excellent effet ; Bibiny, a opération produit ————————————+ gnes des plus grands éloges, a su composer des qui est toujours en guerre avec ses voisins, est tableaux d'une réalité saisissante et qui ne craiun des chefs les plus turbulents de la région TERRITOIRES MILITAIRES Du 5 au 15 février, des vivresont été envoyer gnaient pas d'être comparés à ceux vus au Chat l'loir. aux postes de Tamboharano, Beravina et SoahaMILITAIRE 2e TERRITOIRE Les récitants du Sphinx étaient: MmeLallier nina, qui sont tous approvisionnés jusqu'aU du Coudray, MM. le commissaire-adjoint Noi" juillet. Cercle,de Maintirano Situation. — Secteur de Tamboharano. —-En guès, le docteur Duval et l'aide-commissaire M. le commandant Ditte a adressé au Gou- arrivant à Beravina, le lieutenant Grémillct Gailhac ; ce dernier tenait également le piano la de en relations avec les Sakalaves sur la situation entré Général un est verneur d'accompagnement. rapport Les programmes de cette fête artistique, si- politique et militaire du cercle de Maintirano ; région. Dès le 27 janvier, les chefs Tsabadé et Magnés de M. le capitaine Mérienne-Lucas, étaient nous en extrayons les renseignements qui suid'un goût parfait. niiiulra lui ont envoyé des armes et des bœufsvent. La réunion a pris fin à 7 heures et tout le Evénements survenus. - Le commandant Ce résultat est des plus importants, car, depLlis monde, en quittant l'hôtel des services admi- du cercle's'est rendu, le 4 février, à Benjavilo, le mois d'octobre 1897, il avait été impossible nistratifs, a chaudement félicité les interprè- accompagné du prince Salim et du chef des d'obtenir la remise d'un seul fusil. Profitant de ce succès, le lieutenant envoa tes, sans oublier M. le commissaire Boucard Makoas de Maintirano. Le Pourvoyeut, à qui, avec son amabilité et sa bonne grâce ha- bord duquel le voyage s'est effectué, portait des émissaires aux autres chefs de la contree un à de a les aux d'une vivres destinés et en mois de Tsimametra, occupe bituelles, fait, qui postes façon charmante, particulier quatre honneurs de sa maison. Benjavilo et Bekopaka ; il appareillait, le lende- camp retranché dans la forêt, à l'est d'Ando. * a répondu évasivement q11! Moronà de naka. Ce dernier main dans la destination soirée, ** avait fait la guerre aux gens de Beravina, illai", dava. Il résulte de renseignements parvenus au Des émissaires ayant été envoyés aux chefs qu'il ne voulait pas combattre les Français. Gouvernement Général qu'un certain nombre de la les engager à venir faire acte A Tamboharano, le capitaine commandaOt région pour de porteurs, surtout des porteurs de filanjana, de soumission, chef de l'Antsingy, le secteur a rétabli les relations commercialeS Mariry, négligent de se munir du passe-port rendu s'est présenté, dès le 7, au commandant, auquel avec l'intérieur. Il a envoyé des émissaires obligatoire par l'arrêté du 11 octobre. il a promis de s'employer à la soumission des aux chefs Tsabely et Vazou pour les engager a, L'administration croit devoir faire appel à la Sakalaves de Krisifody, d'Ambondro et de la se soumettre. f bonne volonté de MM. les commerçants et haute Sahanina. Le chef de Mafaindrano est Chc le -Le 22 février, che Secteur de Maintirano.—Le voyageurs, pour qu'ils veuillent bien donner aussi venu le même jour. Fanvoa s'est présenté à Andemba et a rendtl aux porteurs qu'ils emploient les indications Le commandant Ditte quittait Benjavilo le ses armes. Ila demandé un délai de qiIlZ utiles afin que ceux-ci se conforment aux rèen goélette, pour se rendre à Ma- jours pour réunir et apporter tous les fusils Cs lendemain, se glements en vigueur, de façon à éviter les in- faindrano, où il de mains entre les dans la matinée. toutes les sagaies restant débarquait convénients qui peuvent résulter de la cons- Les au nombre d'une centaine, lui partisans. habitants, 5 tatation et de la répression des contraventions ont été Le chef Bibiny a fait demander, quelqlleè le chef du village, qui s'est par présentés de l'espèce, en cours de route. engagé à fournir régulièrement des piroguiers jours après, à quelles conditions sa soLtUlisSlO au poste de Benjavilo. La goélette est rentrée serait acceptée. Grâce au prince Salim, qui avait pu dé,e1. Le dépôt du bataillon de légion étrangère le soir même à Benjavilo. Une convention a été passée avec un Indien, quelques Makoas à se rendre auprès des Sa en service à Madagascar est transféré, à la date établi depuis longtemps dans la région, pour laves d'Antsaka, le commandant du c s du 25 avril, de Tananarive à Majunga. le transport, par pirogue, des vivres destinés à avait pu, à la fin de janvier, entrer en reJatl°fe Il k* avec Tsimvazou, chef d'Ampandikokarano.il Bekopaka. Le tableau ci-dessous indique le nombre de Les habitants d'Ambondro, envoyés par le frère et le fils de ce dernier étaient venll à bourjanes partis de Tananarive, pendant le roi Marinandro, se sont présentés au poste le Maintirano le 1er février et un pavillon tr-c0mois de mars, ainsi que leurs lieux de des- 10 février. lore leur avait été remis; ils étaient re^°ll^^g er tination. Le 15, le commandant du cercle, son officier ensuite dans leur village pour y faire proce
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES désarmement. Tsimvazou, lui-même, s'est Présenté le 20 à Maintirano, apportant des fusils et amenant des bœufs de hasina. Il des armes et du même en temps, re.rnttait, "étail envoyés par Antsaka, qui demandait à Sesoumettre si on lui promettait la vie sauve. Vounjé, chef de Demokamaty, se rendait aussi le 22 février. Enfin, un émissaire envoyé Par le prince Salim aux Sakalaves de Tondrolo Entrait à Maintirano le 24 et rendait compte que ceux-ci étaient décidés à se soumettre. Secteur du Manambolo.—Deux chefs occule nord et le sud du secteur: Tsimisisika pât ans la haute Soahanina et Havana sur la rive Bauche du Manambolo. Entre ce fleuve etla Soahanina, les chefs sont encore hésitants, partagés entre la crainte que nous leur inspirons et la peur d'être pillés par sirnisisika ou Havana. — Une lettre reçue le 22 Ravitaillement. t' à Maintirano informe le chef de batailevrier qu'un convoi de vivres a pu arriver à Ambn aladlrano malgré les inondations. La gérance d'annexé du chef-lieu a reçu t de vivres et quatre mois de riz pour trois mois les troupes du cercle. Outes r D'autre part, M. le lieutenant Verhaeghe a a le Manamremonter pu compte qu'il bendu avec à à Bekoun canot et arriver vapeur 010 ak, où il a laissé 600 kilogrammes de riz eennVIon. Le poste se trouve ainsi approvisionné vivres jusqu'à la saison sèche. ----* VARIÉTÉS Etudes
sur quelques cultures
p'' le docteur Mesnard,médecin chef de l'hôPin Isoavinandriana, a fait parvenir au GouGénéral un rapport dans lequel il exverneur le résultat d'observations et d'études qu'il ap0c sur différents genres de cultures, el pu.faIre son arrivée à Madagascar. Nous avons eJr les renseignements ci-après de ce trae\t vail,qlli traite principalement des cultures du due, du caoutchouc et de la vigne, ainsi que Creboisement. t ,afé. - Un essai de plantation de café, tendans le jardin de l'hôpital, a co ajunga échoué. Il y a, en effet, peu de ch Pltement a faire dans cette cho partie du littoral, qui où le soleil est trop chaud et, trop aride, qUe 0, On le vent brûlant de l'est souffle presque1 COntinuellement.Il en est tout autrement Partie du littoral qui avoisine Nossi-Bé dcja. Possède un climat tout à fait différent et q en qu'on rencontre descendant vers le sUd UI as où le climat du Bouéni ne serait au café, le terrains de la région Das le cas s colitraire Ankp ^atnbilo, très fertiles, très profonds et oùle ananier, chargé d'abriter les jeunes plants, POsse avec une rapidité surprenante, conviendraient avec une rapidité surprenante, toutau ru ceux sont un élevés auadmirablement qui à cette peu culture, tout au Z°in* u niveau du fleuve et où l'humidité Il'est n'estpas gagnante. Le café étant une plante à Ps1. Vo^ai)te, les terrains profonds où cette ^tion dltionJeut Pénétrer facilement sont une consuccèsvlcodr htudes moyennes de la contrée conle teLent. plutôt à la variété Bourbon. denande beaucoup d'humidité, Le Lib Meera trouverait peut être pas en quantité
suffisante pendant les huit mois de saison sèche. Cette variété donne, d'ailleurs, des produits de qualité inférieure, et, bien que ceuxci se rachètent par leur quantité, ils seront d'un placement difficile, malgré leur bon marché, le jour où on aura réussi à cultiver de meilleures espèces pouvant résister aux parasites, et surtout à Vhémileia vaslatrix, qui a porté un coup si terrible aux plantations de La Réunion. On pourrait arriver à créer des variétés assez résistantes en greffant sur le Liberia, qui est très vivace, des espèces donnant des produits de bonne qualité. La sécheresse qui règne d'avril à novembre dans la vallée de la Betsiboka ne serait peut-être pas si contraire à la prospérité de cette culture;car, c'est, en somme, l'humidité qui favorise l'éclosion et le développement des parasites, lesquels sont un danger permanent pour les plantations. Il y a, dans l'Amérique du sud, des régions torrides, comme le Vénézuéla et les Guyanes, qui produisent en abondance un café très estimé. Le Vénézuéla, par exemple, exporte tous les ans une quantité considérable de café qui, après avoir passé par Saint-Pierre (Martinique), en sort avec l'étiquette de café Martinique. Peut-être les variétés que l'on cultive dans ces contrées réussiraient-elles dans les régions chaudes du littoral de Madagascar, particulièrement les espèces des Guyanes anglaise et hollandaise. * ** Venu plus tard en Emyrne, M. le docteur Mesnard y poursuivit ses essais de culture dans un jardin loué à cet effet aux environs de Tananarive. Les premiers plants de café commencèrent à sortir de terre vers le quarante-cinquième jour, germination relativement assez rapide. C'était une espèce du pays, par conséquent acclimatée et ayant déjà donné des résultats connus; elle a parfaitement réussi. Pour permettre aux jeunes plants de ne pas trop souffrir de la chaleur pendant la saison sèche, il convient de leur procurer de l'ombrage. Pour cela on peut, par exemple, intercaler dans les espaces vides une espèce de mil à peu près semblable à celui qu'on rencontre au Sénégal, aux environs de Dakar et dans les plaines du Cayor. Cette plante, atteignant une grande hauteur, protège les jeunes caféiers contre l'ardeur du soleil, sans intercepter complètement la lumière nécessaire à leur développement. Il est indispensable aussi d'abriter les plantes contre le vent et de leur fournir de la fumure, surtout dans des terrains pauvres comme le sont généralement ceux de beaucoup de plateaux de l'Emyrne. Les superbes caféiers que l'on voit dans les fossés de certains villages de cette province, bien à l'abri du vent et recevant comme engrais les détritus des maisons voisines, sont une affirmation suffisante de cette assertion. Le terrain à choisir pour une plantation doit être facilement irrigable, si possible, voisin d'un cours d'eau ou tout au moins d'une source. Enfin, comme il a déjà été dit plus haut, il doit être suffisamment meuble et profond pour permettre à la racine pivotante du café de s'enfoncer librement. Les jeunes plants sont quelquefois attaqués par un insecte analogue à celui qu'on appollè vulgairement en France le perce-oreille, mais
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beaucoup plus petit. Il entame la plante à son collet et, bientôt après, celle-ci se flétrit et meurt. Ce mal peut être enrayé momentanément par des infusions de tabac; mais, au bout de quelques jours, l'animal reparaît et recommence ses ravages. C'est seulement lorsque les caféiers ont atteint une certaine hauteur et que la tige a pris de la consistance, qu'ils cessent d'être attaqués. Un autre ennemi des plantations est l'hémileia vastatrix; celui-ci peut être détruit au moyen du sulfate de cuivre, mais cet antiseptique, très pratique pour le traitement d'un nombre restreint de plants, devient onéreux lorsqu'il s'agit d'une vaste culture. Aussi, ne saurait-on s'entourer de trop de précautions pour empêcher la pénétration de ce parasite en Emyrne, où il pourrait être importé par les grains venus de La Réunion et destinés à être ensemencés. Le moyen qui semble le plus facile pour empêcher cette im portation, serait de tremper préalablement les grains dans une solution faible de fsulfate de cuivre et de les faire sécher ensuite. En procédant ainsi, il se passera encore de longues années avant que le parasitene fasse son apparition en Emyrne. ** Caoutchouc. — M. le docteur Mesnard a découvert, sur les rives de la Betsiboka, une variété de liane à caoutchouc dont il se propose d'entreprendre ultérieurement la culture. C'est probablement de cette plante que les indigènes du Bouéni tirent le précieux produit qu'ils livrent au commerce, car ils la cachent soigneusement aux Européens et détruisent même celles qui poussent à proximité des sentiers fréquentés; d'après lefcrenseignements recueillis, ce serait surtout le fruit qu'ils utilisent pour l'extraction du caoutchouc. Les terrains de la région d'Ankerambilo (Ambato) conviendraient parfaitement à la culture de ce végétal, qui semble appelé à devenir une source importante de richesses pour la colonie; mais l'Européen serait là en butte aux rigueurs du climat du Bouéni, redoutable pour lui et qui, en peu de temps, peut ruiner sa santé. L'idéal serait de pouvoir acclimater la plante en Emyrne ou sur les confins de l'Emyrne, dans la forêt d'Ankeramadinika, par exemple, cette liane ayant besoin d'arbres qui lui servent de supports pour se développer. * ** Vigne. — Etant donné le prix élé auquel le commerce livre actuellement, en Emyrne, les vins de qualité inférieure que l'on y boit, une entreprise vinicole serait ici assurée d'avance du succès. La vigne indigène, qui ne produit que de médiocres raisins de table, ne saurait convenir à la fabrication du vin. Il faut donc songer à introduire d'autres espèces. Dans cet ordre d'idées, on pourrait tenter: soit d'importer des plants directs, du midi de la France de préférence, soit de greffer la vigne indigène sur place, soit, enfin, d'importer des plants américains tout greffes. Les terrains propices à cette culture ne manquent pas en Emyrne ; il faut, toutefois, pour les raisons données plus loin, choisir un emplacement pouvant être facilement irrigué. Des expériences faites avec des plants indigènes ont permis de constater que les vignes taillées donnent de bien meilleurs résultats
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que celles chez lesquelles le bois pousse librement. Chez les unes et les autres, on est frappé de l'inégalité de pousse des bourgeons, qui sortent, pour un même pied, à des intervalles de temps quelquefois très éloignés. Il en résulte que les raisins mûrissent inégalement, n'ayant pas évolué tous en même temps; ce serait là, pour une grande plantation, un inconvénient sérieux qui obligerait de faire la récolte en plusieurs fois. Cette inégalité dans la pousse provient de l'absence d'humidité suffisante à l'époque de la sève, qui commence à monter bien avant la saison des pluies. En effet, sur un pied de vigne, taillé et arrosé, les bourgeons sont venus rapidement et la maturation s'est faite d'une manière régulière. D'après cette expérience, le moyen d'obvier à l'inconvénient signalé serait donc l'irrigation artificielle du terrain au moment de la montée de la sève. ** Bois, — Une entreprise de boisement, faite dès maintenant et dans de bonnes conditions, pourrait également, dans l'espace de six ou sept ans, produire de très beaux résultats, étant donnée la pénurie actuelle, à Tananarive, aussi bien du bois de chauffage que des bois de construction. Une exploitation forestière pourrait être créée, en plantant des essences d'une venue rapide, à proximité d'une chute d'eau qui fournirait plus tard la force motrice à une scierie mécanique. Ces essences donnent, en général, un bois de faible consistance, mais, qui, plus facile à travailler et bien moins cher que les bois durs, aurait un débouché assuré sur tous les marchés de l'Emyrne. Comme bois de chauffage, c'est le lilas de Perse qu'il semble le plus avantageux d'exploiter dans ce pays; il est d'une culture facile, d'une venue rapide et offre, en outre, l'avantage de s'accommoder un peu de tous les terrains; enfin, son bois est d'une certaine consistance, bien supérieure à celle du peuplier. En dirigeant sa pousse et en coupant chaque année deux des trois branches qui viennent à l'extrémité des tiges, on peut obtetenir des troncs très droits, d'une grande hauteur et qui, après quelques années, seraient faciles à débiter en planches. Les lilas de Perse ne poussent pas toujours avec la même vigueur, et l'on peut remarquer quelquefois des différences de hauteur et de grosseur considérables, chez des sujets plantés en même temps. Ces différences sont dues à un parasite qui envahit l'arbre, s'attaque à l'écorce et, en diminuant la vitalité de la plante, produit chez elle un arrêt de développement partiel, souvent complet. L'arbre envahi ne meurt pas, mais il a un aspect chétif, le tronc et les branches sont fendillés, le feuillage est terne, moins touffu, et les fruits sont petits et, quelquefois même, complètement atrophiés. La présence du parasite se trahit par de petites taches grisâtres, de petites excoriations qui, au premier abord, semblent des aspérités naturelles de l'écorce. Il faut y regarder de très près pour se rendre compte qu'il y a la un être étranger à l'arbre, qui en vit et au dépens duquel il se développe. M. le docteur Chauvcau, qui s'occupe tout spécialement de l'étude des organismes inférieurs, a découvert ce parasite au moyen du
microscope: c'est un acarus, un pou microsco- recommandations les plus pressantes aux pique, dont la grosseur est approximativement fonctionnaires indigènes, pour qu'ils poussent les habitants à donner une grande extension de un vingtième de millimètre. Quant à la tache grise que l'on voit sur aux cultures secondaires, telles que manioc, l'écorce, c'est une sorte de carapace dont patates, maïs, etc. s'entoure l'insecte pour se préserver des inChaque village s'entoure, en effet, d'une zone de plus en plus étendue de terrains cultivés, et fluences extérieures. Le remède a été facile à trouver; presque le cercle possède dans son ensemble des résertous les antiseptiques un peu puissants peu- ves suffisantes pour 1898 et 1899 ; néanmoins, vent atteindre ce parasite; le lait de chaux ou le prix du manioc et des patates se maintiendra simplement une infusion de cendres contenant assez élevé—touten restant accessible à tousune grande quantité de potasse suffit pour le pendant les deux mêmes années, conséquence des troubles de 1895 et 1896. v détruire. A noter l'initiative heureuse prise dans le Il sera cependant difficile, dans une plantation d'une grande étendue, de badigeonner sous-gouvernement d'Ambohimanga, où les tous les arbres avec l'une ou l'autre de ces fonctionnaires indigènes ont fait préparer dans le remède [radical est alors de chaque district, avec le concours librement solutions; la — des des cultures dont les arbres malades habitants, couper qui repoussent acquis ensuite rapidement du pied — et de s'en servir récolte est réservée aux indigents du districtcomme bois de chauffage. Le feu, en détrui- Il est à souhaiter que cette mesure liumani' taire se généralise le plus possible. sant les parasites, arrête leur propagation. * Les deux principales essences ayant une ** croissance rapide et pouvant atteindre, en quelBien que contrariés par les pluies et les traques années, une grosseur suffisante pour pou- vaux des champs, les marchés des premieis voir fournir des poutres ou des planches, sont mois de l'année ont été très fréquentés. certainement l'eucalyptus et le filao de la Le prix moyen du paddy, qui était descend11 Nouvelle-Hollande, qui pousse merveilleuse- à 2 fr. 20, est remonté jusqu'à 2 fr. 70, son ment aux altitudes moyennes de La Réunion. maximum probable, les riz de deuxième sai' Comme bois précieux d'une grande valeur son devant dans quelques jours, sur paraître, et qui est d'une venue assez rapide, il y aurait les marchés et A)a' d'Ambohidratrimo, Ilafy lieu d'introduire l'acajou de Ceylan (cedrala sora. odorata), bois très odorant, employé dans l'inLes animaux de boucherie sont toujours dustrie pour la fabrication des boîtes à ciga- chers; une détente sensible a cependant mai" res. qué l'arrivée, sur les marchés du cercle, de nombreux troupeaux provenant des régions ———————————— d'Antsatrana, de Mevatanana, de Marovoayet Renseignements économiQueset commerciaux du Betsiléo. Le prix ordinaire d'un bœuf non engraissé, mais en bon état et d'une grosseUr au-dessus de la moyenne, est de 62 francs. 3° TERRITOIRE MILITAIRE L'élevage"du porc a pris, depuis un an, des proportions considérables. Le prix de la viande Région de Tananarive reste cependant très élevé, environ 2 francs ou 2 fr. 50 le kilo. Cet état de choses est dl1 La récolte du riz de première saison est terà ce que les indigènes ont pris, depuis quelque minée dans le 3e territoire militaire. Un mol'habitude de tuer des porcs à l'OCC' temps, ment compromise par les grosses pluies de sion des de famille ou des fue réjouissances décembre, elle a cependant donné un rende- railles, cérémonies qui sont l'obje toujours ment total supérieur à l'année 1897, bien de repas pantagruéliques. la inondation de la ait causé qu'une Sisaony Le prix du mouton, de la volaille et des perte presque complète de deux cents hectares autres produits locaux reste élevé et statiol" de rizières. naire. * Les inondations de 1896-97 avaient, en effet, couvert des étendues beaucoup plus considéLes opérations de reboisement se poursui' étaient le maurables, .favorisées qu'elles par vais état des digues. De plus, un grand nombre vent méthodiquement dans le cercle. Les indigènes semblent avoir enfin comprIS de rizières étaient restées incultes. La récolte de deuxième saison a bonne ap- les avantages des plantations d'arbres; ils sont mis peu à peu et le pour cent de réuSsIt Bien qu'une partie des rizières du a parence. dans des proportions augmenté n'ait considérable: sous-gouvernement d'Amhohimanga pas dans ces derniers temps. Il est vrai que .1: été cultivée par suite de la dépopulation d'un ; et certain nombre de villages, la superficie totale conseils n'ont pas manqué aux Malgaches les exercices sur le terrain, qUI?. pratiques est ensemencée celle de plus grande que 1897, suivi les reboise sur les du kabary avantages zèle des au grâce sous-gouverneurs du Voroont produit les meilleurs effets. ment, et d'Ambohidratri'!LI! mahery, d'Alasora, d'Ilafy Le nombre des jeunes arbres transplanté, s t mo, qui ont veillé à ce que toutes les rizières 1er février dernierdanslessous-gouvernenien soient cultivées. La production totale sera approximativement tant sur les routes que dans les villages, srr' r repli de 316.468 les (non compris pépinières), 729.250 de hectolitres; or, la consommation à tis comme il suit: ; prévoir étant d'environ 929.088 hectolitres, ce 37.578 Voromahcry. sera donc une quantité de 199.838 hectolitres, Ilafv 4 50.452 un de de 11.900 riz tonnes poids représentant 27.627468316.40°a Ambohimanga non décortiqué, que la région de "Tananarive Ambohidratrimo. 14.899\ devra acheter aux territoires voisins. Alasora. 85.912] „« En vue de parer à l'insuffisance des récoltes Les opérations de reboisement seront PUe" I qui était à prévoir, le commandant du sées avec une grande activité au comme 3e territoire a, depuis longtemps déjà, lait les ment de la prochaine saison des pluies. I I
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DONS DES SOCIÉTÉS D'ASSISTANCE Le Comité de l'Union des Femmes de France de Paris a adressé, pendant le mois de mars 1898, à M. le Commandant d'armes de Tamatave, un envoi important de vins fins. remis au service de santé et réparti entre les nombreuses formations sanitaires du Corps Cet envoi sera entièrement réduit par les distributions en magasin, considérablement opérées en février 1898, sera d.'occupation, dès que l'existant redevenu suffisant.
ETAT
entre le service de santé et le Commandant dé réception et de répartition, le mois de mars 1898. — Distributions sociétés d'assistance reçus pendant ou débarqué. au personnel embarqué
de Tamatave, des dons des d'armes par le Commandant
d'armes opérées
CESSIONS
DE'S IGNATION DES DONS
1
2
, Chemises de couleur. Caleçons de toile.
DISTRIBUTIONS RESTE le opérées par EXISTANT Nombre operéesparle CESSIONSCommandanten magasin au , des coliswet nature Commandant au1e,mars. SOCIETES DONATRICES d armes au magasinau 31mars. DONATRICES barques barqués pen-~~TifL.Tipi.<ù!DpUMMt'irKcITGf'iP.<S penSOCIETES DONATRICES !da'a?rrmm~es d arme ~en~ entre c reauCommanau Command'armes au Commandant dant le mois Commandant le mmsdu dant d'armes d'armes de mars déd'armes de 1 Commandant hopltalde personnel empersonnel ou emTamatave 4
3 40 16 40 4 200 40 458 25 40 40 59 40 40 48
lMu ouchoirs Boitons JguIlles. (boîtes) Chaussettes (paires). abc (paquets). à cigarettes. papier jeux de cartes Enveloppes ayon (morceaux) Ceintures de flanelle Frviettes Vi).(pelotes) ln rouge(fùts) .» B outeilles Vin de Banyuls » do do Champagne.. » ao Médoc SI-Christoly. do Vinblancgrandcrû. » <1° Madère » do Marsala »
Union des femmes de France (Comitéde mon) la Réu» » » » » » » » » » » » » » » » » » » » « » » » » » » » »
AVIS sont de membres du Les priés Sport-Club s ç, Réunir en Assemblée Générale à la Résidence enérale. mardi soir, 26 avril, à 5 heures.
5
» »
» 25 114 60 113 114 60 60
femmes Uniondes deFrance (Comitéde Paris) » » » » »
=--"--@gJ N° 115 RÉQUISITION
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nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana. fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Fleur de ltlllrie, tokotany itoeran' trano iray sy sy ny momba azy ao Toamasina. Izany tany izany, dia misy irav hectares, sy dimam-poloares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny Avaratra, dia ny taniny Mompera ; Ny Atsinanana, dia ny tsy voafetra : Ny Atsimo, dia ny taninvM. Dupuy ; Ny Andrefana, dia ny lalana avy ny Toamasina mankanv Ivondrona. Nympangataka manambara, la araka ny fahaireo fananana tanv* voalaza irco, fantaranyamin' olona, ary tsy ananan' diatsy misy natao anto-javatr' olon-kafa,naankehilriny na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpilahiry ny amy ny fananana tany ao l'oalnasina, , A. LOTA.
Suivant réquisition du 4 avril 1898, M. Rodriguez Auguste,demeurant à Tamatave, agissant comme Succession vacante Tironneau. mandataire de M. Delacre Lucien Chapple, négociant-commissionnaire,domiciliéà Tamatave, rue du l'immatriculation, en qualité est e S'eur Tironnean, employé civil du génie, Commerce,a demandé de propriétaire, d'une propriétéà laquelle ila déclaré Beforona. de a vouloir donner le nomde Fleur de Marie, consisdite succesde la et créanciers sio;s debiteurs tant en un terrain sur lequel existe une maison ou réclaavis d'adresser tous priés lllat' Sont situé à Tamatave. dépendances receveur des domaines à Tamatave, d'habitationet Cette propriété, occupant une superficie de un ge chaawrg?e ?sd,e deaula curatelle. hectare cinquante ares, egt limitée: Au Nord, par la propriété des Pères Jésuites; Tananarive, le 12Avril 1898. LCR lc^ A l'Est, par un terrain vague; ecevew,de domaines,cnmtew' aux biensvacants, le terrain de M. Dupuy ; Au Sud, par A. LOLA. A l'Ouest, par la route de Tamatave à Ivondro. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il ni n'existe, sur la dite propriété, aucune Succession vacante Néault Emile. aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. charge N° 116 RÉQUISITION de la propriété foncière à commerce, Le Sous-Consetvateur ^feNéault Emile, employé de à 8 avril Tamatave, le Tamatave tal rniCI'td 1898, à l'hôpiSuivant réquisition du 4 avril 1898,M. Rodriguez A. LOTA. demeurant à Tamatave, agissant comme Le l.are. Auguste, mandataire de M.DelacreLucien Chapple,négociant sion deblteurs et créanciers de la dite succesFANGATAHANA commissionnaire, domicilié à Tamatave, rue du No 115 llllltiont priés d'adresser tous avis ou réclareceveur des domaines à Tamatave, Commerce, a demandé l'immatriculation,en qualité Cbapgsdau tha"96 de la curatelle. Noho ny fangatahana tamin' ny 4 avril 1898, M. de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a démanao claré vouloir donner le nom de I.. Delaere. consismonina ao Töamasina, Auguste Rodriguez Avril le 12 1898. Tananarive, LeItec Ietieceveurde domaines, curateur aux biensvacants, aminony maha-masoivohonvi M. Delacre Lucien ,tant en une maison d'habitation àavec communs, entana, monina grands magasins et hangar situés Tamatave, rue Chappie, mpivarotra mpanat'atr' ao Toamasinaamy rfy làlana. rue du Commerce, du Commerce. A. LOLA.
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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
Cette propriété, occupant une superficie de vingt ares, estlimitée: Au Nord, par la fabrique à glace de M. Gafour et les magasins de M.CassiinDockrat; A l'Est, par la rue de la Gendarmerie; Au Sud, par l'immeublede M. Dedonker ; A l'Ouest, parla rue du Commerce. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il ni n'existe, sur la dite propriété, aucune charge aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le Sous-Conservateur de la propriété foncière à Tamatave, A. LOTA. N° 116 FANGATAHANA Noho ny fangatahana tamin' ny 4 avril 1898, M. Rodriguez Auguste monina ao Taomasina, manao amin' nymalia-masoivohonv M. DelacreLucienChapple, mpivarotra mpanafatr' entana moninaao Toamasina, rue du Commerce,nangataka ny anoratana amin' ny Rejistryny Fanjakana, fa izy no tompon' nyfanananatany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: L. Ociacre, misy trano fonenana sy ny momba azy, trano maeazay lehibe ary langara ao Toamasina, amy ny lalana rue du Commerce. Izany tany izany, dia misy roa-polo ares ny habeny, ary izaono faritra aminy : Ny Avaratra, diany trano fanaovanaranomandry any'M. Gafour; sy ny magazainyM. Cassim Dockrat; Ny Atsinanana,dia ny làlana rue de la Gendarmerie; Ny Atsimo,dia ny taniny M. Dedonker; Ny Andrefana, dia ny lalanarue du Commerce. Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamatsiha, A. LOTA. RÉQUISITOINo117 Suivant réquisition du 4 avril 1898, M. Eugène Micouin,agissant comme mandataire de M. JeanHonoré Maricot, ingénieur-chimiste, actuellement à Port-Louis (Ile Maurice), célibataire, domicilié à Tamatave,rue de l'AmiralPierre, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclare vouloir donner le nom de Riche en I<RU III, consistant en une usine, maison, distillerie,dépendances,plantations cannes à sucre, cacaoyers, caféiers,jardin et maraissitués à Mahasoa. Cette propriété, occupant une superficie de huit cent cinquante hectares, est limitée: Au Nord et à l'Est, par la rivière Vorokinaet des terrains incultes; Au Sud,par la rivière Ivondrona; A l'Ouest, par les terres de la propriété Melville et des terrains incultes. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventue!, autres que ceux ci-après, résultant d'une convention en date du cinq mars 1898. 1° l'obligation d'abandonner gratuitement à la colonieou à toute société qu'elle désignerait les terrains nécessaires à l'établissement d'une voie ferrée ou toute autre voie de communication. Le Sous-Conservateurde la propriété foncière à Tamatave, A. LOTA. FANGATAHANA No 117 Noho ny fangatahana tamin' ny 4 avril 1898, M.Eugène Micouin,manao amin' ny maha-masoivohony M.Jean-HonoreMaricotmpanaotao-zavatra, monina ao Port-Louis (Nosiny Morosy), mpitovo monina ao Toamasina, aminy ny lalanarue de l'Amiral Pierre, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistryny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany izay nambaranysy tiany nomena anarana hoe: Ricbc en Inu II, misy trano, fangarinanasy ny momba azv, voly fary, cacao, kafe,jaridaina, sy horaka famholem-barvao Mahasoa. Izany tany izany, dia misy valon-jato sy dimampolo hectares nyhabeny, ary izaono faritra aminy: Ny Avaratra, sy ny Atsinanana,dia ny renirano Ivoronkina,ary tany tsy voavoly;
A l'Est, par un ravin et la forêt du Sakaramy Ny Atsimo,dia ny renirano Ivondrona ; ; Au Sud, par la route de la montagne d'Ambre; Ny Andrefana, dia ny tany momba ny fari-tany A l'Ouest, par un terrain libre. Melville, ary tany tsy voavoly; Le requérant déclare qu'à sa connaissance il Ny mpangatakamanambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy afaLe Sous-Conservateur de la propriété fontsy ny avy amy ny fanekena vita, nifanaovana tamin' ny "5 mars 1898, izany hoe: Tsy maintsy cière à Diégo-Suarez mahafoy azy maimaim-poana ho anin' ny Colonie VALLY. (zana-panjakana),na izay Fikambanana asainy homena azy, ny tany ilaina amy ny Fanorenana ————— (Etablissement),na izay momba nytanaovana làlamtJr f na titohizan-dalana ilaina. FANGATAHANA N°22 hafa, by, izay Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamasina, LOTA. N° 118 RÉQUISITION Suivant réquisition du 28 décembre 1898, M. de la Eugène Micouin,agissant comme mandataire société PhilippeBonàmeet compagnie,dont le siège social est établi à Tamatave, et en qualité de copropriétaire indivis avec les héritiers de Marius Arnaud ou ses ayants-droit, domiciliéà Tananarive, rue Amiral Pierre, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de DutolURnoina, consistant en terrains, verger, maison d'habitationsitués sur l'Ivondrona. Cette propriété, occupant une superficie de soixante hectares, est limitée: Au Nord, par la rivière Ivondroo; A l'Est, par le ruisseau Ambarane; Au Sud, par des collines; A l'Ouest, par un terrain appartenant à M. Philippe Bonàmeet compagnie. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuelou éventuel. Le Sous-Conservateur de la propriété foncière à Tamatave, A. LOTA. N° 118 FANGATAHANA Nohonv fangatahana tamin' ny 28 décembre 1898, M.Eugene Micouin,manao amy ny ,maha-masoivohon' ny FikambananyPhilippeBonameet compagnie, manana trano fipetrahanaao Toamasina,samy amy ny mpandovanj tompon-tany miara-mahazaka MariusArnaud, na ny mpandimby azy, monina ao Toamasina,amy ny lalana rue Amiral Pierre, nangatakany anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no tor "on' ny fananana tany, izay nambarany sy tian. nomena anarana hoe: Uatomanoina, tany ijwsyhazo maniry fihinam-boasy trano fanorenana, ao amin 'ny renirano Ivondrona. hectares ny Izany tany izany, dia misyenim-polo habeny, ary izaono faritra aminy : Ny Avaratra,dia ny renirano Ivondrona; Ny Atsinanana,dia ny zana-drano Amborano; Ny Atsimo,dia ny havoana ; Ny Andrefana,dia ny taniny M. Philippe Bonâme et compagnie. Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy. Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny fananana tany ao Toamasina, A. LOTA.
Nohony fangatahana tamin' ny 19 mars i898, M; Amsterdam, dit Leopolddirecteuran LOUis-Leopold ny compagniecoloniale Française d'elevage et d'alimentationde Madagascar,monina ao Antongobato, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon'ny tany, izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: I-laine du Morvan. tany malalaka ao Ambohitra (Montagned'Ambre) Diégo-Suarez, Izany tany izany, dia misy iraik' ambv sivi-ftj10 hectares sy dimy amby fito-polosy telon-jatornetatra sokera ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny Avaratra, dia tevana ; Ny Atsinanana, dia tevana sy ny alany Sakaramy; dia nv làlana mankany Ambohitra; Ny Atsimo, Ny Andrefana, dia ny tany malalaka. Ny mpangatakamanambara, fa araka ny fahafantarany ny amin' ireo fananana tany voalaza ireO, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ana' nan' olon-kafa,na ankehitriny na amy ny ho avV' Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny (ana' nana tany ao Diégo-Suarez. i VALLY. * RÉQUISITION N*23
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Suivant réquisitiondu 24 mars 1898,M. Ibramdjy Aly-Bay,commerçantindien, domicilié àAntsira' Aly-Bay, a demandé l'immatriculation,en (IUalité qualité de proprI propr1'e. prop~' taire, d'une propriété à laquelle il a déclare VOIOI donner le nom de Knrim, consistanten une mais01, en bois couverte en tôle et dépendances situéesà Antsirane (Diégo-Suarez) rue de 1 HOIJltal. t Cette propriété, occupant une superficie de ceJI dix mètres carrés, est limitée: Au Nord,par la concession Fanélie (héritiers),N 43odu plan cadastral ; | }, A l'Est, par la rue de l'Hôpital ; Au Sud, par la concession Teng-Keng,N°431; fA l'Ouest,par la ruelle de la GrandeComore. Le requérant déclare (LU'àsa connaissance11 '¡ dite sur la n'existe, propriété, aucune charge aucun droit réel immobilieractuel ou éventuelLe Sous-Conservateur de la propriété f°lV cière à Diégo-Suarez, VALLY.; ijv FANGATAHANA N° 23
Nohony fangalahana tamin' ny 25 mars 18.98 M. Ibrandjy Aly-Baympivarotra Indiana, mrpý ao Antseranana, nangatakany anoratana amin w Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny ta'; izay nambarany sy tiany nomena anarana hO Kurim, misy trano-hazotafo-fanitsosyny laa azy ao Antseranana Diégo-Suarez,amy nymrIla rue de l'Hôpital. ra metat dia folo zato amby Izanytany izany, misy sokcra ny habeny, ary izao no faritra aminy REQUISITION N»22 (n1, Ny Avaratra, dia ny concessiony Fanelie :hri' Suivant réquisition du 19 mars 1898,M. Louis tiers) N°435amy ny sarin' ny cadastre ; Ny Atsinanana,nylalanarue de l'Hopital; Léopold Amsterdam,dit Léopold, directeur de la Ny Atsimo, ny concession ny Teng-Keng N°*,&i; compagnie coloniale française d'élévage et d'alimentationde Madagascar,domiciliéà Antongohato, Nv Andrefana,ny lnlan-kelyny Grande cornal1' manambara, faaraka ny laha"^ Ny mpangataka a demandé l'immatriculation, en qualité de proireo fananana tany voatazaitco amin' d'une a ny il déclaré tarany à laquelle priétaire, propriété anto-javatr' olona, ary tsy ana" vouloir donner le nom de t'ttume du morvan, tsy misy natao consistant en un terrain libre situé à la montagne olon-kafa,na ankehitriny na amy ny ho avy. d'Ambre (l)ieqo-Suarez). Ny lefitry ny Mpitahiry ny amy ny Ìa~. Cettepropriété, occupantune superficiede quatrenana tany ao Diéyu-Suarez, vingt-onze hectares, trois cent soixante-quinze,-: mètres carrés,est limitée VALLY. AuNord,par unravin ;