Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 26/06/1897

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Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas


Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/06/26.

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SOMMAIRE PartieOfficielle ouvrant un crédit supplémentaire de 30.000 francs pour l'achèvement de la ligne télégraphique Tananarive-Majunga. ARRÊTÉ nommant M. Suzzarmi surveillant local des télégraphes. ARRÊTÉ accordantunconé de convalescence de trois mois à M. Suzzarini. DÉcisiori-ordonaanlle reversement au trésor d'une somme de 4060 francs trop perçue par M.Florens. DÉCISION nommant un secrétaire copiste au parquet du Procureur Général. DÉCISION—licenciant et rapatriant le sieur Jacobs sous-brigadier de police. ARRÊTÉ

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Télégraphes sont chargés, chacun en ce qui le Postes et Télégraphes, atteint d'anémie profon^ de consécutive à une atteinte de dysenterie.. concerne, de l'exécution du présent arrête. la 5* Fait à bord du Lapérouse, le 21 Juin 1897, ART. II — Cet agent prendra passage à catégorie, à bord du paquebot des Messageries GALLIENI. Maritimes passant à Tamatave le 3 Juillet proVu chain. La dépense est imputable au budget de Le Directeur (les Finances Madagascar. et du Contrôle HOMBERG. M.le Résident, faisant fonctions de ART. III Secrétaire Général en territoire civil et M.l'InsPar le Résident Général Le Chef d'Etat-Major,faisantfonctionsde pecteur, chef du Service des Postes et TéléSecrétaire Générai en Territoire Militaire, graphes, sont chargés, chacun en ce qui leconGÉRARD. cerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à bord du Lapérouse, le 21 Juin 1891

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NOUVELLES ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES MILITAIRES. — VARIÉTÉS. — RENSEIGNEMENTS

ÉCONOMIQUES ET COMAROMNT.-»<MMM-

PARTIE OFFICIELLE -

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ARRÊTÉ 732 nommant M. Suzzarini surveillant local des Télégraphes.

RÉSIDENCE GÉNÉRALE

NOMINATIONS.

PARTIE NON OFFICIEIXE

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,

GALLIENI.

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,

Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-

HOMBERG.

car

Le Résident, faisant fonctions de Territoire Civil, Secrétaire Général

Par

1èt(1üln)ê'irt;);

Vu la décision N° 209 du 1er Mai 1891; Sur proposition de M. le Chef du

Postes

la

etTélégraphes;

le Résident

en

Service des

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Général:

JOSEPH FRANÇOIS.

DÉCISION 257 ordonnant ARRÊTÉ731 le reversement au surveillant RÉSIDENCE Suzzarini, Mathieu ART. I. — M. GÉNÉRALE ouvrant un crédit supplémen- auxiliaire des Télégraphes, est nommé surveil- Trésor d'une somme de 4060 francs taire de 30.000 francs pour l'achève- lant local au même service, aux appointements trop perçue par M. Florens. ment de la ligne télégraphique Tanana- annuels de deux mille quatre cents francs (2400 Arrête

rive-Majunga.

Le Général Commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-

car,

Vu le décret du 11 Décembre 1895; Vu la décision N° 209 du 1" Mai 1891 Vu les arrêtés des 4 Février et 9 Mars 1891, ouvrant ensemble un crédit de 80,000 fr pour les travaux de

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construction de la ligne télégraphique de Tananarive à Majunga Vu l'absence de prévision du Budget Colonial de 1891 pour l'exécution des dits travaux Vu la demande de crédits adressée au Ministre des Colonies Considérant que les crédits ouverts précédemment sont insuflisants pour continuer l'exécution des travaux et qu'il est urgent de relier télégraphiquement Tananarive à Majunga

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RÉSIDENCE GÉNÉRALE

frs.), solde d'Europe 1200 frs. ART. II. — M. le Chef du service des Postes et Télégraphes est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à bord du Lapérouse, le 21 Juin 1897, GALLIENI. Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.

Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de

Secrétaire Général en Territoire militaire,

; Attendu qu'il résulte de la vérification des comptes

Vu la décision N° 209 du 1" Mai 1897

du Service de la voirie qu'une somme de 4060 francs a été payée en trop, parerreur, à M. Florens entrepreneur G' Résidentt Généd R..d du b t. 1, Sous réserve dde l'approbation ral

;

;

Décide:

ART. I. par M.

-Florens La somme de 4060 francs, trop perçue la construction du mur de

pour ARRÊTÉ 733 RÉSIDENCE soutènement d'Ambohijatovo, sera reversée au GÉNÉRALE accordant un congé de convales- Trésor par cet entrepreneur et portée en écritures au titre de «Versement de fonds en cence de 3 mois à M.Suzzarini.

atténuation des dépenses du Budget extraordiLe Général Commandant le Corps d'occu- naire, Chap. 3; art. 1, Voirie». pation et Résident Général de France à MadaART. II. -M. M. le Trésorier-Payeur et le CaArrête fonctions de Maire de Tananapitaine, faisant gascar, Un crédit supplémentaire de trente Vu le décret du 11 Décembre 1895 ART. chargés, chacun en ce qui le concerrive, sont ; mille francs, à prélever provisoirement sur les Vu la décision Nu 209 du 1er Mai 1891 de l'exécution de la présente décision. ne, ressources locales et dont l'imputation sera fi- Vu les décrets des 12 Octobre 1889, 28 Janvier Fait àTananarive, le 19Juin 1897, xée lors de la réception des instructions du 1890 et 17 Octobre 1896 ; GÉRARD. Département, est ouvert au Chef du Service des Vu l'avis émis par le Conseil de Santé dans sa Postes et Télégraphes pour l'achèvement des séance du 16 Juin courant Vu télégraphique la ligne de de travaux en cours et du Contrôle, Finances des Directeur Le Arrête Tananarive à Majunga. Délégation Par trois d'Etat-Major, faisant Airr. — Un congé de convalescence de Chef ART. II. Le Chefde Bureau, Le — accordé à d'Europe, entière est fonctions de Secrétaire Général en territoire mois, a solde ASTOR. militaire, et le chef du Service des Postes et M.Mathieu Suzzarini, surveillant local des

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RÉSIDKNCB GÉNÉRALE

DÉCISION 258

nommant un secrétaire copiste au Parquet du Procureur Général.

PARTIE NON OFFICIELLE NOUVELLES

Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de

Secrétaire Général en Territoire militaire; Vu le décret du 11 Décembre 1895;

ET

INFORMATIONS

I.— Le nommé Randreza Auguste est nommé Secrétaire copiste au Parquet du Procureur Général, aux appointements de quatrevingts francs par mois (80 fr. ), qui seront prélevés sur les crédits prévus au Chap. III. du budget de l'exercice 1897. ART. Il. — Le Procureur Général, Chef du Service Judiciaire, est chargé de l'exécution de la présente décision, qui aura son effet à dater du 1er Juin courant. ART.

Fait à Tananarive, lé

Juin 1897, GÉRARD.

19

Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, Par délégation: Le Chef de Bureau, ASTOR.

DÉCISION 144

Le Journal Officiel du 24 Juin a mentionné la lettre adressée, au nom de M. le Résident Général, par M. le Chef d'Etat-Major à M. le Vice-Consul d'Angleterre àl'occasiondu soixantième anniversaire de l'avènementautrôned'Angleterre de Sa Majesté la Reine Victoria. M. le Vice Consul d'Angleterre a répondu le lendemain par la lettre qui suit: « Monsieur le Secrétaire Général, « J'ai l'honneur de vous accuser réception «de votre lettre en date du 21 Juin qui exprime «les félicitations de M. le Résident Général, «celles des colons français del'île, et les vôtres «k l'occasion du soixantième anniversaire de «l'avènement au trône de Sa Majesté la Reine «Victoria. « J'aurai l'honneur d'adresser cette lettre à «Londres par la première occasion. Je vous «prie de vouloir bien accepter et transmettre «k M. le Résident Général et à tous les colons «français, l'expression de la haute satisfaction «ressentie par les représentants de Sa Majesté «britannique et par toute la colonie anglaise «de Madagascar, pour les sentiments de cor«dialité et d'amitié exprimés dans ladite let-

licenciant et rapatriant le sieur Jacobs, sous-brigadier de police. «tre.

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considérablement diminuées par ces rentrées quotidiennes plusieurs de ses campements ont été détruits par les reconnaissances qui parcourent sans cesse la forêt. Les marchés augmentent d'importance; plusieurs viennent de s'ouvrir dans la circonscription d'Anjozorobé, à Nossi-Vola, Manohilahy et Ambohipanompo (Alarobia). *

** Dans le secteur de Mandialaza, une patrouille du poste d'Ampassimpotsy a surpris un petit groupe de rebelles trois ont été tués et quatre autres ont été faits prisonniers. Une reconnaissance, parcourant le pays dans les environs de Bétafo, a fait aussi quelques prisonniers dans les journées des 10 et 11 Juin.

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Le sergent Neulat, chef des postes optiques du cercle, a quitté Anjozorobé le 20 Juin, avec

sept soldats télégraphistes pour aller installer dans le cercle d'Ambatondrazaka les deux nouveaux postes optiques d'Ambohiborona et d'Ambohimangakely. *» 15 au 16

Juin, quelques Dans la nuit du tontakely ont commis une agression contre le village d'Ambohitrankajy (secteur d'Ambohitrolomahitsy), dans le but probable d'enlever des bœufs. Les partisans armés du village les ont promptement mis en fuite. Une enquête est ouverte pour rechercher la provenance de ces rôdeurs. *

*» Un télégramme de M. le

Commandant du cercle d'Anjozorobé annonce qu'une battue générale a été exécutée dans la torêt les 10, 11 et 12 Juin. Un grand nombre de rebelles, chassés par les troupes, ont été se faire cerner et prendre dans les villages du secteur de Mcrimitatra, commandé par M. le capitaine Brulard. Deux cents prisonniers ont été faits, parmi lesquels se trouve Laisihanaka, un des lieutenants de Rabozaka, pris par l'adj udant Thomas; neuf fusils et des armes blanches leur ont été enlevés.

Je vous prie aussi de faire savoir à M.le Ré« du délégué Le Secrétaire Général par intérim, Général combien nous apprécions la « sident Général, Résident « pensée délicate qui lui a fait ainsi se rappeler Vu l'arrêté du 8 Octobre 1896 fixant les attribu- «le jour de notre fête nationale. tions du Secrétaire Général; « J'ai l'honneur de vous prier d'agréer, MonVu le certificat médical du médecin chef de l'hôpital colonial de Tamatave concernant le Sr Jacobs, «sieur le Secrétaire Général, l'expression de la sous-brigadier de police; «plus haute considération de votre très hum«ble et très obéissant serviteur ». Décide: « T. P. PORTER ». Le sieur Jacobs, sous-brigadier de police, est * ** licencié de ses fonctions et sera rapatrié comLe service des Douanes à Madagascar compte me indigent par le paquebot quittant Tamatave actuellement quatre-vingt-quatorze agents eule 18 Juin courant, au compte du budget de CERCLE DE MORAMANGA ropéens répartis dans les vingt-huit postes l'Intérieur. suivants Tamatave, le 18 Juin 1897, M. le chef de bataillon Noél, commandant le Diégo-Suarez, Vohémar, Sambava, Tamatave, Le SecrétaireGénéral, Antalaha,Angontsy, Loky,Maroantsetra, Mana- cercle de Moramanga, vient de rentrer dans son JOSEPH FRANÇOIS. hara, Sainte-Marie, Andevorante, Vatomandry, chef-lieu au retour d'une tournée dans la réVu: Mahanoro, Mananjary, Vangaindrano, Fort-Dau- gion de Didy. Le Direcleur des Finances et du Contrôle, Nossi-Vey. Majunga, Soalala, Ambenja, Le calme semble revenu dans ce pays. La phin, Par délégation population de la rive gauche du Mangoro a Ambanourou, Analalava, Nossi-Lava, Nossi-Bé, Le chef de bureau, Andranosamonta, Anorontsangana, Ampasimi- fait sa soumission et réoccupe ses villages. Un ASTOR. certain nombre de rentrées s'est produit égaleMaivarano. et na ment à Merimitatra, dont les habitants étaient * jusqu'à présent restés irréductibles. Par décision en date du 16 Juin de M. le Chef Au cours d'une exploration faite Emyrne en Un nouveau poste a été créé à Andaingo, à de Bataillon Commandant le cercle de Tsiafahy village du de Massomboay, M. Quillot, autour six heures de marche au nord d'Amboasary, Rainimanamiary est nommé gouverneur IV contrôleur des Mines, découvert gisement un relier ce dernier point à Didy et à Antadu district d'Antanamalaza-Sud (secteur d'An- important de graphitea pour à la confection dranomasina) en remplacement de Rakotoman- des produits réfractairespropre usités en métallurgie, nimenakely. lieutenant actuellele Pernot M. reconnaît ga. tels que fours réfractaires, creusets, moules de gouverneur etRadavidra,8h», Rainizaivelo, 8h!, ment le pays entre Andaingo et Ambohidray, galvanoplastie, etc. fonderie, en vue de la construction, entre ces deux locagouverneur IIIdeNosibe sont nommés Whs pour lités, d'une route qui prolongera celle de Moles preuves de dévouement qu'ils ont données à TERRITOIRES MILITAIRES la cause française, en participant en armes, à ramanga à Ambohidray. l'arrestation des deux chefs rebelles, Rainibakovelo et Rabemiahatra. CERCLE D'ANJOZOROBÉ. TERRITOIRES CIVILS Rasata; gouverneur II deNosibe, est nommé Les opérations militaires exécutées dans le 8hs pour le même motif. MANANJARY Ramarokoto et Ramarubandro, habitants du cercle pendant la première quinzaine du mois calSecteur «TAmltoliimanga.— village d'Antanjokely, sont nommés 8hrs,pour de Juin ont amené 4.663 soumissions et la reles services qu'ils ont rendus à la cause fran- mise de 1.30 fusils. me est a peu près rétabli aujourd'hui dans la çaise. Le chef rebelle Rabozaka voit ses bandes région d'Ambohimanga troublée depuis les

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premiers jours du mois de Mai par la révolte inopinée des Tanalas, dont le journal officiel a enregistré, au jour le jour, les événements qui peuvent se résumer ainsi qu'il suit. Le mouvement insurrectionnel, provoqué par le gouverneur Revanarivo, son frère Hamonjy et les principaux Andriambaventy, éclatait d'abord à Ambohimanga dont le poste était attaqué le 10 Mai, et où M. le lieutenant Vaillant était blessé de là, il se propageait avec rapidité dans tout le pays. Un colon français, M. Paty, était assassiné à quelques heures de ce lieu, sur la route de Masindray. Enfin, un détachement de milice parti le 15 de cette dernière localité pour reconnaître le pays était obligé de s'y réfugier quelques jours après ayant eu deux hommes tués et plusieurs blessés. Tous les habitants soulevés avaient abandonné leurs villages; les chemins et les routes occupés par les rebelles étaient partout coupés d'énormes abatis. La situation semblait grave. Informé le 17 Mai de ces événements, M. le capitaine Deleuze, qui opérait à ce moment dans les environs de Masindray, se porta immédiatement au secours d'Ambohimanga. D'autre part, M. le Résident Besson arrivait en même temps de Fianarantsoa avec la compagnie de M. le capitaine Lefort et un détachement de 50 miliciens commandés M. par l'inspecteur Huet. L'effectif des troupes régulières qui occupaient alors la région était de 400 hommes; les opérations furent vigoureusement entamées sous la direction de M. le. capitaine Deleuze. Effrayés par ce rapide déploiement de forces, les Tanalas commencèrent peu à peu à rentrer beaucoup d'autres furent faits prisonniers dans le Fisakana, à la lisière de la forêt et sur divers autres points. Enfin,des émissaires de l'ex-chef rebelle Rainimanganoro s'emparaient le 21 Mai des bagages du gouverneur révolté, ainsi que de la femme et des sœurs de celui-ci. Les insurgés se trouvaient alors cernés dans un cercle de postes et de détachements qui se rétrécissait sans cesse en les enfermant. De nouvelles et nombreuses soumissions eurent lieu, parmi lesquelles celles de Ramonja, frère de Revanarivo, et de son fils. Rainimahavongy, chef de mille de Masindray et l'un des fauteurs de la rébellion, se rendait aussi, sans conditions, le 3 Juin, à Antanjonomby. Enfin, le 9, le gouverneur lui-même et cinquante personnes de sa famille étaient capturés près d'Antrobaka par une patrouille de M. le lieutenant Jacquier. Le même jour le chef Rainibetsimisaraka, sur l'appui duquel les Tanalas avaient compté, faisait sa soumission dans le cercle de Bétafo. Revanarivo a été interrogé, puis laissé à Antrobaka auprès de M. le capitaine Pichon, en attendant que l'autorité supérieure ait statué sur son sort et sur celui de son frère. Une enquête minutieusement conduite à Ambohimanga par M. le lieutenant Grillot, chancelier de la province, a amené l'arrestation de plusieurs Andriambaventy, chefs de village et autres indigènes des plus compromis. Plusieurs ont été convaincus d'avoir pris une part active à la rébellion et en particulier à l'attaque du poste, à l'attaque de la milice d'Ambositra, à la destruction des routes et enfin au meurtre 4Q M. Paty et au pillage 4e convois,

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Avant de quitter la région, Mr le Capitaine Deleuze a pris différentes mesures dans le but d'y assurer latranquillité. Les chefs Rainitsimba et Ralaitafika qui avaient poussé les habitants à la révolte sans y prendre part eux-mêmes, ont été envoyés à Mananjary. leur présence restant un danger chez les Tanalas. Les Andriambaventy ont été réunis pour désigner leur représentant auprès du Lieutenant Chancelier, qui reprend la direction entière de son district. Les troupes venues du Voromah-ery et du Fisakana regagnent leurs postes, ainsi que la compagnie de M. le capitaine Lefort, venue de Fianarantsoa; cette dernière laissera dans la région un détachement de 25 fusils commandé par M. le lieutenant Jacquier. La garnison d'Ambohimanga a été renforcée de dix hommes. RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX NOTE SUR LE CAOUTCHOUC.

certaines colonies anglaises, y a donné des résultats très appréciables. Les essais tentés sur plusieurs points de Madagascar, notamment à Fort-Dauphin, au jardin d'essai de Nampoa, à Mananjary et à Mahanoro, réussissent fort bien. Au reste, la plupart des terrains de la région côtière et moyenne de l'île sont favorables à cette culture et il n'est nullement nécessaire comme on l'a prétendu, de pénétrer les forêts, et encore moins de faire disparaître les végétaux divers qui constituent leurs peuplements. L'emploidu caoutchouc se généralisant de plus en plus dans toutes les branches de l'industrie, les bénéfices réalisés jusq'à ce jour resteront donc assurés pendant longtemps encore. Dans une de ses récentes missions, M.le Garde Général, Chef du service des forêts, a constaté, notamment sur la côte Est, la présence d'un arbuste que les indigènes désignent sous le nom de «Barabanja» et qui produit un latex abondant et de bonne qualité. On le rencontre fréquemment dans la région comprise entre Vohémar et la baie d'Antongil jusqu'à 4 et 500 mètres d'altitude il se développe de préférence dans les clairières et à la lisière des forêts. Cet arbre atteint quelquefois 15 mètres de hauteur et 1 mètre 50 de circonférence. Malheureusement les sujets de cette taille sont rares, car les indigènes les abattent vers l'âge de 10 à 12 ans pour en obtenir une plus grande quantité de latex. Les souches donnent des rejets c'est à cette précieuse faculté qu'on vigoureux doit les peuplements actuels, en partie du moins. M. le Chef du Service des forêts pense que des essais de culture rationnelle faits avec cet arbre donneraient d'excellents résultats. Jusqu'à ce jour l'âpreté de la concurrence entre les commerçants et l'appât du gain chez les indigènes ont été, dans toute l'étendue de la grande île, la cause d'une exploitation destructive qui portera un grand préjudice à l'avenir du caoutchouc, devenu rare déjà dans plusieurs régions où il abondait autrefois. Dès que M. le Ministre des Colonies aura ap- * prouvé le projet de législation forestière qui lui a été soumis, la récolte du caoutchouc sera, dans toute l'étendue de Madagascar, soumise au contrôle de l'administration, sous peino de voir disparaître ce précieux végétal de notre nouvelle colonie. Il est dès aujourd'hui indispensable de prendre certaines mesures, par exemple les suivantes: Interdire les saignées des végétaux producteurs, tant qu'ils n'auront pas acquis certaines dimensions, qui seront déterminées pour chaque espèce; Empêcher la destruction de ces mêmes végétaux tant qu'ils seront en mesure de produire; Interdire l'arrachage des racines, qui peuvent donner, dans de nombreux cas, des rejets vigoureux capables d'assurer la perpétuation des espèces. D'autre part, l'obligation de planter chaque annéeun certain nombre de lianes ou d'arbres à caoutchouc sera imposée aux futurs concessionnaires. Enfin, au jardin d'essai qui sera créé ultérieurement à la côte Est, on fera toutes les expériences pouvant permettre de se rendre compte des conditions dans lesquelles il y a lieu d'entreprendre la culture du caoutchouc à

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commerce auquel le caoutchouc donne lieu depuis quelques années représente un chiffre d'affaires considérable malheureusement la France, qui par ses colonies devrait y prende une part importante, l'abandonne presque entièrement. Il n'existe pas de marché en France pour le pendant longtemps Liverpool et caoutchouc Londres étaient restés les seuls centres de ce trafic en Europe mais ces dernières années ont vu se développer des marchés rivaux à Hambourg, Amsterdam et Anvers, dont l'importance va chaque jour grandissant. Juqll'à présent, à Madagascar, l'exportation du caoutchouc a principalement été faite par l'entremise des maisons étrangères anglaises et allemandes. Il y a lieu de s'étonner que depuis la conquête aucun commerçant français ne se soit encore occupé d'établir, dans les principaux ports, des comptoirs chargés de se mettre en relations avec l'intérieur pour recueillir et diriger sur les marchés de la Métropole ce produit qu'elle achète fort cher à l'étranger. A Madagascar, comme partout, les caoutchoucs preparés parles indigènes sont presque toujours additionnes d'impuretés. Il s'y trouve des racines, du bois, de la terre, etc. Ces impuretés toutefois n'enlèvent rien à la qualité du produit: elles en diminuent seulement la valeur intrinsèque. Cette mauvaise préparation du caoutchouc, qui ne le fait pas délaisser ici par les maisons étrangères, ne saurait, il semble, être une cause de rebut pour nos commerçants. Les applications industrielles de ce produit deviennent de jour en jour plus nombreuses et les demandes sur les divers marchés dépassent tellement les offres quecertainsnégociants en profitent et recourent à divers expédients pour en fabriquer de mauvaises imitations. C'est depuis dix ans à peine que ce commerce dans toutes à pris une extension considérable les parties du monde où la présence de ce précieux produit fut constatée, on se livra à une exploitation immodérée dont les résultats désastreux se font déjà sentir. Pour remédier Madagascar. La pratique de plusieurs années et une conà cette situation, on a songé à la culture rationnelle du caoutchouc qui, entreprise depuis naissance approfondie des diverses plantes plusieurs années déjà en Amérique et dans qui fournissent ce précieux produit permet-

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tront seules d'établir quelle doit être l'exploi- cienne forêt qui avait attiré jadis à Mantasoa nouveaux colons seront astreints jusqu'à noutation normale du caoutchouc.

** Parmi les divers procédés de récolte qui pourraient être employés, il y a lieu de signaler les trois suivants qui ont donné à l'étranger de bons résultats 1° Dans certaines contrées de l'Amérique du Sud, on entoure obliquement l'arbre d'une corde bien serrée, le nœud étant à la partie supérieure. L'écorce de l'arbre est ensuite entaillée légèrement sur un certain nombre de points au dessus de la ligature. Le latex s'écoule par ces petitesplaies et se réunit à la partie inférieure de la corde où l'on place un gobelet destiné à le recueillir. Il est indispensable, après cette opération, d'enlever la ligature pour que l'arbre ne souffre pas. 2° Dans plusieurs régions du Brésil, on emploie une petite hachette dont le tranchant ne permet pas de faire de plaies préjudiciables à l'existence de l'arbre (trois centimètres de large au maximum). Les incisions sont généralement faites en forme de Y et sont espacées de 10 à 12 centimètres environ. Au-dessous de .chacune d'elle on fixe un petit pot de terre ou de métal, dans lequel s'écoule le latex qu'on -viendra recueillir quelque temps après. Au .Brésil, ou répète la saignée jusqu'à vingt fois par saison, soit environ une saignée par semaine. (Il ne faut pas oublier que, dans cette contrée, la végétation est extrêmementvigoureuse ). 3° Un troisième procédé, dit procédé de la Casamance, peut être employé pour les lianes. Il consiste à entailler celles-ci très légèrement sur une longueur de 7 à 10 centimètres et sur une largeur proportionnelle à la grosseur des branches traitées. Les entailles sont faites à environ dix centimètres les unes des autres. Le latex apparaît immédiatement. On asperge alors les plaies avec de l'eau salée. Le récolteur s'empare des petites niasses coagulées qu'il roule vivement entre ses doigts. Ces petites masses restent reliées aux incisions par un ou deux filaments de gomme qu'on enroule autour du noyau central. Ces filaments sont formés par le caoutchouc qui sort de la liane incisée. Il est nécessaire de jeter de temps à autre un peu d'eau salée sur les plaies afin de continuer la coagulation. Ce procédé d'extraction, usité sur la côte orientale d'Afrique, fournit d'excellents produits.

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L'EXPLOITATION DE LA FORÊT

à

ANTSAHAMBAVY.

La région Nord de la route de Tamatave, qui

pendant la période troublée avait le plus souffert par suite des campements établis par les rebelles le long de la ligne de forêt, commençait à se repeupler, autour des postes de Nossivalo Ambatomena,Ankazondanciy,Ambohidratriino. Dans la partie Nord un vide continuait cependant à rompre les relations à travers la forêt. Pour le combler, un centre de bûcherons a été créé sur l'emplacement des anciens villages de Nossivato, Ambatomena, Ankazondandy, Ambohidratrimo. Toute cette vallée, en effet, contribuait depuis quelques années pour une large part à l'approvisionnement de Tananarive en bois de toutes sortes. La région d'AndragoloakaMantasoa, dévastée par suite de sa proximité, ne fournit plus au marché de la capitale que lessolivesetles planches de petites dimensions. Les gros arbres se sont faits rares dans l'an-

notre compatriote Jean Laborde elle ne contient plus que des baliveaux d'espèces communes, telles que le lalono et le varongy. Les bois rouges, les palissandres, les ambora ou santatiers, les merana imputrescibles, sont devenus introuvables, tous ces bois enfin aveclesquels ont été construites depuis cinquante ans les vieilles cases deTananarive. Deux raisons plaidaient donc en faveur du projet d'installation Antsahambavy: 1° le repeuplement d'une contrée abandonnée et par suite le rétablissement des relations avec la grande forêt du Nord 2° l'exploitation d'une zone beaucoup plus riche en essences variées. En conséquence, il fut décidé qu'un village serait créé de toutes pièces, là où quelques cases s'élevaient autrefois. Le recrutement des habitants se fit par engagements volontaires, fournis surtout par les 700 hommes de l'ancienne corporation des bûcherons, qui, sous le règne de Radama 1 et de Ranavalona I, avait pris un développement considérable. Ce fut donc dans la région du Vakinandiana que les volontaires furent choisis on leur promit un terrain pour bâtirleur case, une rizière, un champ de culture et une indemnité de trente centimes par individu, pendant les 8 premiers jours, pour leur permettre de s'installer. 11 est à remarquer du reste que la plupart des villages de l'Imérina ont été fondés de cette façon. Andrianampoinimérina en constitua plusieurs en détachant de Tananarive 50 hommes et 50 femmes qu'il établissait à proximité de vallées larges et propices aux rizières une somme de 50 francs était distribuée à ces premiers colons. Obéissant à ces anciens usages qui répondaient sans doute dans leur esprit à la routine si chère à ces populations, 150 bûcherons se déclarèrent prêts à transporter leurs pénates au point indiqué. Ils furent mis en route par M. le Capitaine Commandant le secteur de Manjakandriana, sous la conduite de M. Ravelojaona,des bureaux des affaires indigènes, qui, sur son trajet, recueillit les volontairesdeManjakandriana,d'Ankadimanga et de Nossivato. Le Mardi 15 Juin, par une tourmente de vent et de pluie, ils arrivaient dans la vallée d'Antsahambavy oùles attendaient M. Jully, architecte, chef du service des Bâtiments Civils. En bas du poste établi est une colline découverte; ils s'y improvisèrent de suite des campements de feuillage un appel permit de constater qu'aucune désertion ne s'était produite et même que les familles étaient nombreuses. Plus de 400 personnes se trouvaient en effet groupées en une journée dans cette vallée déserte. Immédiatement des émissaires partaient aux approvisionnements: chaque famille avait apporté ses nattes, ses cruches, ses marmites; pères, mères et enfants, tout le monde était bientôt groupé autour du feu. Dès le lendemain matin, sur un plateau, avec un cordeau de 100 mètres, le village futur était aligné, et chacun en possession de son terrain se mettait ardemment à la tâche. Le soir même le terrain était débarrassé et à peu près nivelé Le jeudi, la répartition des rizières fut faite; quant aux champs de culture ils furent don nés sans délimitation, chacun pouvant prendre ce qu'il se croyait capable de défricher. Enfi n, le vendredi matin, après l'appel auquel nQs

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vel ordre, ils reçurent chacun une hache, et le règlement du travail leur fut lu. Un marché fut constitué: il doit se tenir tous les vendredis à proximité du village un appel a été fait dans les centres voisins pour attirer les marchands indigènes. Le village, qui compte cent vingt-

;

trois enfants, sera doté prochainement d'une école. Le local destiné à cette école est spacieux et en voie d'exécution. Afin de ne pas gêner le commerce individuel, tout bûcheron, à la condition de fournir au moins une planche par jour à l'Etat, est autorisé à vendre sur les marchés environnants les bois confectionnés par lui. La création de ce centre est en effet destinée, non seulement à approvisionner le service des Bâtiments Civils des bois nécessaires à ses constructions, mais a aussi pour but de reconstituer le commerce de bois interrompu depuis le début de l'insurrection. La région d'Ankadinanahavy est seuledéserte à l'heure actuelle; une création analogue déterminera prochainement sa liaison définitive d'Ambohidratrimo à Manjakandriana.

AVIS Vente aux enchères publiques de chevaux

réformés

Le Vendredi, 2 Juillet, à neuf heures du matin, sur la place d'Analakely, à Tananarive, il sera procédé par le Receveur des Domaines à la vente aux enchères de Sept chevaux provenant du dépôt de remonte.

:

GAGEII.TS VOLONTAIRES Dans les Compagnies de Conducteurs. Les Jeunes gens (malgaches), âgés de 18 ans au moins et de 32 ans au plus, sont admis à contracter des engagements volontaires de 2

ans pour servir dans les compagnies de conducteurs. et

3

: Tout homme qui demande à contracter un

CONDITIONS A REMPLIR POUR CONTRACTER UN ENGAGEMENT

engagement volontaire dans les Compagnies de conducteurs, doit réunir les conditions sui-

:Etre sain, robuste et bien constitué,

vantes 1° 2°

Avoir lm66 de taille au moins. PIÈCES A PRODUIRE.

:

Tout homme qui désire contracter un engagement doit produire un bulletin indiquant 1° Son nom, 20 Le lieu de sa naissance, 3° La date de sa naissance (si possible), 4° Le nom de ses parents (père et mère), 5° Leur domicile, 6° Le domicile de l'intéressé s'il n'habite pas avec ses parents, 7° S'il est marié ou célibataire, profession. 8° Sa bulletin Ce ne peut être délivré que par le gouverneur de la Commune où l'homme est domicilié ou par celui du domicile des parents.

Officiers désignés pour recevoir les engagements : Les jeunes gens réunissant les conditions cidessus pourront se présenter au Capitaine Commandant la compagnie de conducteurs dans laquelle ils veulent servir. Cet officier leur fera délivrer un certificat d'aptitude, s'il y a lieu et remplira les formalités nécessaires à leur engagement. Les Capitaines Commandant les compagnies de conducteurs se trouvent actuellement.

:

Savoir Ie Compagnie à Fiadana 2e Compagnie à Analakely

3e 4*

Compagnie à Soanierana Compagnie à Andévorante

Tananarive


Les engagements ou rengagements dans les compagnies de conducteurs donnent droit aux avantages de prime, solde, hautes-paies, masse individuelle et vivres indiqués ci-après

SOLDE.

Tout homme incorporé reçoit la première La solde journalière est fixée comme il suit: Maréchal-des-Logis, mise d'habillement et laprime journalière indi1 f. 10

:

:

Les engagements et rengagements donnent lieu au paiement des primes suivantes Lngagementou rengagement de 3 ans 100 f do de 2 ans 40 f La prime d'engagement est payée immédiatement après la signature de l'acte; celle du rengagement est payée moitié au moment du rengagement, l'autre moitié le jour où le rengagement commence à courir.

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Sous- et

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Les conducteurs malgaches recevront journellement une ration de vivres composée de 24 grammes de sel, 800 grammes de riz, 400 grammes de viande, 1 kilogramme de bois.

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MAJÏNG1 Mouvement du port du 24 au 31 MalInclus

Entrées

IJATIMENTS

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RÉQUISITION N° 216

Suivant réquisition du 15 Juin 1897, M. Fiquet Jean Baptiste, Receveur des Domaines, domicilié à Tananarive, en ses bureaux, agissant au nom et pour le compte de l'Etat Français, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle on a déclaré vouloir donner le nom de «Turenne» consistant en terrains incultes situés à l'extrémité Sud de Fort-Dauphin. Cette propriété occupant une superficie de 19 ares 80 centiares est limitée Au Nord, par un terrain dont la concession est demandée par M. Eugène Marchai A l'Est, parla route conduisantau Vinany-Bè. Au Sud, par un autre terrain demandé en concession par M. Duprry Maxime A l'Ouest, par un terrain vague. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. La concession de la propriété ci-dessus est demandée par M.Ernest Marchai, domicilié à Fort-Dauphin. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA N0216

nyfangatahanatamy ny

Juin 1897, M. Fiquet Jean-Baptiste, Receveur des Domaines, moninaaoAntananarivo, ao amy ny biraony, manao raharaha amy ny anaran' ny Fanjakana Frantsay, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany, izay nambarany, sy tiany nomenaanaranahoe: tany tsy voavoly ao aminy farany atsimo amy ny tanana Faradofay. Izany fananana tany izany, dia misy 19 ares, sy 80 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy:— Ny avaratra, dia ny tany Concession nangatahiny Mr Eugène Marchal; Ny atsinanana, dia ny lalambe mankany Vinani-Be. Ny atsimo, dia ny tany Concession nangatahiny Mr Dupny Maxéme ; Ny andrefana, aia ny tany tsy misy faritra. Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany io tany voalaza io, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olonkafa, na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Concession fanomczan-tany avy amy ny Fanjakana, io voalaza ambony io, no nangatahiny Mr Ernest Marchal, mitoetra ao Faradofay. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, Noho

15

éventuel. La concession de la propriété ci-dessus est demandé par Mr Maxime Dupuy, domicilié à Fort-Dauphin. Le Conservateur de la Propriété Foncière, BARTIIOLOMÉ. FANGATAHANA N8 217

Noho ny fangatahana tamy ny 15 Juin 1897, M. Fiquet Jean Baptiste Receveur des Domaines, monina ao Antananarivo, ao amy ny biraony, manao raharaha amy ny anaran'ny Fanjakana Frantsay, nangatakanyanoratana amyny Rejistry nyFanjakana, izy no tompon'ny fananana tany, izay nambarany sy tiany nomena anaranahoe:«Hoileau» tany tsy voavoly ao amy ny farany atsimo amy ny tanàna Faradofay. Izany tany izany, dia misy 19 ares, sy 80 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminv:— Ny avaratra, dia ny tany concession nangalahiny M. Ernest Marchal; Ny atsinanana, dia ny làlambe mankany Vi-

RÉQUISITION N° 217.

Suivant réquisition du 15 Juin 1897, Mr Fiquet Jean Baptiste, Receveur des Domaines, domicilié à Tananarive, en ses bureaux, agissant au nom et pour le compte de l'Etat Français, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle on a déclare vouloir donner le nom de Boileau» consistant en terrains incultes situés à l'extrémité Sud de Fort-Dauphin. Cette propriété occupant une superficie de i9 ares 80 centiares est limitée Au Nord, par un terrain demandé en concession par Mr Ernest Marchai A l'Est, par la route conduisant au Vinany-

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BARTHOLOMÉ.

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Turcnnc

BARTHOLOMÉ.

atsinanana, dia ny lalambe mankany Vindni-Bé; Ny atsimo, dia ny tany nangatahiny Mr Ernest Marchal ho Concession; Ny andrefana, dia ny tany tsy misy faritra. Ny mpangataka manambara, fa araka nyfahafataranv io tany voalaza io, dia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan'olon-kafa, na ankehitriny na amy ny ho avy, Ny Concession (fanomezan-tany avy amy ny Fanjakana) voalaza ambony io, no nomena any MrEugene Marchal, mitoctra ao Faradofay. Ny lrfpitrrhiry ny amy ny Fananana Tany, Ny

Suivant réquisition du 15 Juin 1897,Mr Fiquet Jean Baptiste, Receveur des Domaines,domicilié à Tananarive, en ses bureaux, agissant au nom et pour le compte de l'Etat-Français, a demandé l'immatriculation, qualité de pro'priétaire, d'une propriété à laquelle on a déclaré vouloir donner le nom de «La lloskova consistant en terrains incultes situésà l'extrémité Sud de Fort-Dauphin. Cette propriété occupant une superficie de 19 ares 80 centiares est limitée Au Nord, par la propriété Bocard ; A l'Est, par la route conduisant au VinanyBé B IÀu Sud, par un terrain demandé en concession par Mr Ernest Marchai A l'Ouest, par un terrain vague. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier,actuel ou éventuel. La concession de la propriété ci-dessus est demandée par Mr Eugène Marchai domicilié à Fort-Dauphin. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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BARTHOLOMÉ.

FANGATAHANANo2f8 Noho ny fangatahana tamy ny 15 Juin 1897, Monsieur Fiquet Jean Baptiste, Receveur de Domaines, monina ao Aatananarivo, ao amy ny biraony, manao ny raharaha amy ny anaran' ny Fanjakana Frantsay, nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon'ny tany. izay nambarany sy tiany nomena anaranahoe «l<al(askova» tany tsy voavoly ao amy ny farany atsimo, amy ny tanima Faradofay. Izany tany izany, dia misy 19 ares, sy 80 centiares ny habeny, ary izao no faritra ami-

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Ny avaratra, dia ny tokotany ny Rocard.

Suivant réquisitiondu 16 Juin 1897,1°Ralambotsirofo, 14hrs, Chef de Police indigène, agissant tant en son nom personnel qu'au nom et pourlecomptede Ramaromisa,son fils mineur; 2° Ratsimba, Sous-Gouverneur du Betaro, domiciliés à Tananarive, quartier Ambohimitsimbina, ont demandé l'immatriculation, en qualité de propriétairesindivis, d'une propriété à laquelle ils ont déclaré vouloir donner le nom de «Condé») consistant en deux grandes maisons en briques, une autre maison en bois, cour et dépendances situées à Tananarive, quartier Ambaravarambato. Cette propriété occupant une superficie de 5 ares 16 centiares, est limitée: Au Nord, par la rue d'Ambohimitsimbina la séparant des propriétés de Andriamasy et Rambelo; A l'Est, par la rue d'Ambohimitsimbina à Ambohipotsy; Au Sud, par les propriétés de Radafiné et Ra-

;

RÉQUISITION N° 218

;

RÉQUISITION N° 219.

zafintsimindrantany A l'Ouest, par un sentier la séparant des propriétés Razafimanjato Ramanitra Andrianary. Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la Propriété Foncière,

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BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA N° 219

Noho ny fangatahana tamynyl6 Juin 1897,1° Ralambotsirofo 14 Vra. Lehibe amy ny PoUsy tera-tany, manao amy ny anaran-tenany, sy manao ho an-dRamaromisa zanany tsy mbola mahaleo-tena, sy 2° Ratsimba Sous-Governora aminy Betafo. monina ao Antananarivo,amy ny fari-tanin'Ambohimitsimbina, niara-nangataka ny anoratana amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no tompon'nyfananana tany, izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: «Con«lc» misy trano biriky roa lehibe, sy trano hazo iray, ary ny momba azy,sy nytokotany ao Antananarivo, amy ny fari-tanin'Am-

baravarambato, Izany fananana tany izany, dia misy 5 ares, sy 16 centiares nyhabeny, aryizao no faritra

aminy:—

làlana Ambohimitsimbina,manelanelana azy amy ny tokotanin'Andriamasy, sy Rambelo. Ny atsinanana, dia ny lalana Ambohimitsimbina mankany Ambohipotsy. Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRadafina, sy ny an-dRazafintsimindrantany. Ny andrefana, dia ny làlan-kely manelanelana azy amy ny tokotanin-Razafimanjato, Ramanitra, sy Andrianary. Ny mpangatakamanambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan'olon-kafa. na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tanyt Ny L avaratra, dia ny

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JJARTHQlOMEi


RÉQUISITION N° 220

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5° Ravelo, propriétaire, épouseRainialijaonina; 6° Razanadrahoby, propriétaire,

Ramparany

Suivant réquisition du 16 Juin 4807. Ralambotsirofo, 14 hrs, Chef de la Police indigène, agissant tant en son nom personnel qu'au nom et pour le compte de ses enfants mineurs Rakotondramisa et Ralaitsirofo, domicilié à Tananarive, quartier Ambohimitsimbina, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle il a déclaré, vouloir donner le nom de «Marceau» consistant en une grande maison, deux maisonnettes, cour et dépendances situées à Tananarive, quartier Ambohimitsimbina. Cette propriété occupant une superficie de 15 Ares 97 centiares est limitée Au Nord, par la propriété Raovelo A l'Est, par la propriété de Rainiketavazaha Au Sud, par les propriétés de Ramboa et Rainikotomanga; A l'Ouest, par la rue d'Ambohimitsimbina à Ambohipotsy. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel on éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,

: ;

BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA N0 220

;

célibataire,tousdomiciliésàTananarive,quartier

Ambatomasina, ontdemandé l'immatriculation, enqualitédepropriétairesindivis,d'une propriété a laquelle ils ont déclaré vouloir donner le consistant en une nom de « Jean Bart grande maison en briques, autre maison en bois, cour et dépendances, le tout situé Tananarive, quartier Amhalomasina, Cette propriété occupant une superficie de 2 ares 56 centiares et divisée en deux lots est limitée: 1er Lot Au Nord, par la propriété Rasoanandrasana A l'Est, par la propriété Ravelo; Au Sud, par la propriété des héritiers Rabanoma; A l'Ouest, par un sentier le séparant du 2e lot.

»

RARTHOLOME.

à

;

2e

Ireo mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ireo fananana tany voalazaireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny, na amy ny ho avy. Ny mpitahiry ny amy ny Fananana Tany,

Lot

par la propriété Ravelonanahary; A l'Est par un sentier le séparant du 1er lot; Au Sud, par le terrain des héritiers Andriantsiliva A l'Ouest, par la propriété Andriamifidy, Les requérants déclarent qu'à leur connaissance il n'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou eventuel. Le Conservateur cle la PTopriété Foncière, Au Nord,

;

BARTHOLOMÉ.

RÉQUISITION N° 222

Suivant réquisition du 17 Juin 1897,Rosoavelo, épouse HallllzafImanga, agissant en sonnom personnel et au nom et pour le compte de sa domiciliée petite fille mineure Raketamavo, à Tananarive,quartier Ambondrona,a demandé l'immatriculation,en qualitéde propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de « lia a-Iolre consistant en deux maisons et dépendances, cour et tombeau situés à Tananarive, quartier Ambondrona. Cette propriété occupant une superficie de 5 ares 41 centiares, est limitée Au Nord,par les propriétés de Rainizafimbola et Raneso; A l'Est,par un terrain domanial; Au Sud,par un immeuble occupé par la police indigène; Au l'Ouest, par les propriétés des époux Raharisonina de Balay et Razanaka. La requérante declare qu'à sa connaissance il n'existe,sur ladite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier, actuel ou éventuel. Le Conservateur de la propriété foncière,

»

:

Juin 1897, Ralambotsirofo 14 vtra. Lehibc amy ny PoliFANGATAHANA No 22i sy tera-tany, manao amy ny anaran-tenany, sy manao ho an' ny zanany roa tsy mbola Noho ny fangatahana tamy ny i7 Juin 1897, mahaleo-tena, diaRakotondramisa, sy Ralaitsi- 1° Rainikotomalala, BARTHOLOMÉ. raharaha mpanao amy ny rofo,moninaaoAntananarivo,amynyfari-tanin' Anglikana, 2° Rakotomanga mpivarotra, 3° RaAmbohimitsimbina, nangataka ny anoratana kotondrainibe mpivarotra4°, Ramatoa Ramasy, FANGATAHANA No 222 fa izy ireo Fanjakana, Rejistry no amy ny ny tompon-tany,vadin-dßaparany, 5° Ramatoa Ranambarany izay tompon' ny fananana tany, sy velo, tompon-tany, vadin-dRainialijaona, 6° RaNohonyfangatahanatamyny Juin 1897, tiany nomena anarana hoe: «Marceau,» zanadrahoby tompon-tany, mpitovo. Izy ireo Ramatoa Rasoavelo vadin-dRainizafimanga, misy trano lehibe iray, roa trano madinika, monina Antananarivo amy ny fari-tanin' manao ho any ny anaran-tenany, sy ho any ny ao ary ny tokotany sy ny momba azy, ao Antana- Ambatomasina; niara-nangataka ny anoratana zafiuy vavy Raketamavo, mbola tsy mahaleonarivo, amy ny fari-tanin' Ambohimitsimbina. Rejistry Fanjakana, fa izy ireo no tena, monina ao Antananarivo, amy ny fariny amy ny Izany fananana tany izany, dia misy 15 ares, tompon' tanin' Ambondrona, nangataka ny anoratana izay nambarany fananana tany, ny sy sy 97 centiares ny habeny, ary izao no faritra tiany hoe: «Jean Ilart)) amy ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no anarana nomena aminv :— tompon' ny fananana tany, izay nambaranysy lehibe biriky misy iray, kotona trano trano sy Ny avaratra, dia ny tokotanin-dRaovelo. ary ny mombaazy, sy ny tokotany,ao An- tianynomena anarana hoe:«Ma€»loire» iray, Ny atsinanana dia ny tokotanin-dRainike- tananarivo misy trano roa, sy ny tokotany, aryny momba fari-tanin' Ambatomasina. ny amy tabazaha. fananana tany izany, dia misy 2 ares, azy, sy fasana, ao Antananarivo amy ny fariIzany Ny atsimo, dia ny tokotanin-dRamboa, sy 56 centiares ny habeny, kamizara roa toera- tanin' Ambondrona. sy ny an-dRainikotomanga. Izany fananana tany izany, dia misy 5 ares, na: Ny andrefana, dia ny làlana Ambohimitsim41 centiares ny habeny, ary izao no faritra voalohany Anjara sy bina mankany Ambohipotsy. ammy tokotanind-Rasoanandia Ny avaratra, ny Ny mpangataka manambara, fa araka ny faNy avaratra, dia ny tokotanin-dRainizafimdrasana hafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, an-dRaneso bola, ny sy ; tokotanin' dia mpandova atsimo, Ny ny ny dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy Ny atsinanana, dia ny tokotanim-panjakana ; an-dRabanona ananan' olon-kafa. na ankehitriny, na amy ny Ny atsimo, dia ny trano, sy ny tokotany ipelalan-kely dia manelanelaandrefana, Ny ny ho avy. trahan' ny Polisy tera-tany ; faharoa. tokotany Ny Mpitahiry ny amy ny Fananana Tany, na azy amy ny Anjara faharoa: Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRaharisonina mivady, sy ny an-dRalay, sy Razanaka. RARTHOLOME. Ny avaratra, dia ny tokotanm-dRavelonanaNy mpangataka manambara, fa araka ny fahary ; hafantarany ireo fananana tany voalaza ireo, Ny atsinanana, dia ny làlan-kely mampisara- dia tsy misy natao anto-javatr'olona, RÉQUISITION N° 221. ary tsy ka azy amyny tokotany voalohany; olon-kafa, na ankehitriny, na amy ny ananan' atsimo, Suivant réquisition du 17 Juin 1897, 1° Rai- Ny dia ny tokotanin' ny mpandova ho avy. nikotomalalaRatefy, servant anglican; 2° Ra- an'Andriatsiliva; Ny jfpitahiry ny amy ny Fananana Tany, kotomanga, commerçant; 3° Rakotodrainibe, Ny andrefana, dia ny tokotanin' AndriamifiBARTHOLOMÉ. commerçant; 4° Ramasy, propriétaire, épouse dy. Noho

ny fangatahana tamy ny

16

17

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