Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/08/26.
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SOMMAIRE Partie Officielle ORDRE GÉNÉRAL No 215.
ouvrant un crédit de 9.000 fr. au service des Bâtiments civils. ARRÊTÉ — transportant d'un chapitre à un autre un crédit prévu au budget. ARRÊTÉ — nommant un secrétaire indigène au parquet général. ARRÊTÉ — nommant M. le lieutenant Boin chancelier de Résidence dans la province de Fianarantsoa. ARRÊTÉ cercle militaire annexe de Fort— créant Dauphin. DÉcisioN renciant exécutoire, à compter du 1" septembre, l'arrêté de M. le Ministre de la Guerre, en date du 22 juin 1891, concernant la prévôté du Corps d'occupation de Madagascar. ARRÊTÉ —
-
le
CIRCULAIRE N° 25. NOMINATIONS dans
le personnel indigène.
PARTIE NON OFFICIEUSE NOUVELLES ET INFORMATIONS.-TERRITOIRES MILI TAIRES. — TERRITOIRES CIVILS. — RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.
PARTIE OFFICIELLE
Le tirailleur de ire classe Samba Denfako traindre l'ennemi à se retirer, préservant ainsi
le remplace et, bien que blessé lui-même au bras gauche, il ne cesse de diriger le tir de ses camarades agenouillés autour des caisses de munitions et d'argent abandonnées de leurs porteurs et confiées à leur honneur militaire. Les Sakalaves subissent des pertes sérieuses, et intimidés par la crâne attitude de cette poignée de braves, ils n'osent prendre l'offensive et finissent par s'éloigner, au moment où un groupe de partisans du Mandridrano, accouru au ruit de la fusillade, apparaît sur la hauteur voisine. Le Général commandant le Corps d'occupation tient à rendre hommage au brillant courage et au sang-froid dont on fait preuve le sergent Bruneau et les sept Sénégalais qui ont pris part à ce glorieux combat du 5 août. "LesSénégalais se sont montrés, à Madagascar, tels qu'il les a déjà connus au Soudan, et il se plaît à rappeler que c'est à leur courageux dévouement qu'il a dû la vie dans la première de ses expéditions sur le Niger. Il les donne comme exemple à nos jeunes tirailleurs malgaches, qui peuvent apprendre ainsi comment il
faut servir leur nouvelle patrie.
Il eite à l'ordre: Le sergent BRUNEAU N° MIe 12,916 de la 3e Compagnie du Régiment Colonial, Escortant, à la tête de sept tirailleurs sénégalais, un convoi d'argent et de munitions; attaqué le 9 août 1897, par un nombreux parti l'Ouest à d'un jour de marche
de Tsiroanomandidy, à plus de tout poste, a organisé ETAT-MAJOR ORDRE GÉNÉRAL No 215 sang-froid la protection de l'a héroïquement avec le plus grand défendu, juaqu'L Convoi et ce Le 8 août 1897, un convoi de trente bourmortellement atteint. été ait qu'il ce janes portant des munitions et de l'argent quittait le poste de Tsiroanomandidy, à destiLe caporal ALLAH DIMOU SISOKO
entièrement du pillage l'argent et les munitions du convoi. Il adresse ses félicitations aux tirailleurs MAMADOU COULYBALY, N° Mie 9272; BABA TOURÉ, N° Mie 18 MAURY KONATE, N° Mle 9 MAMADY KONATE, N° Mle 85; SORY COULY-
;
;
BALY, N° Mle 84,
de la même compagnie, qui ont fait preuve du plus brillant courage en défendant héroïquement le 9 août 1897, et malgré la mort de leurs chefs, le convoi d'argent et de munitions qui leur était confié. Il décide enfin que les deux premiers blockhaus établis entre Tsiroanomandidy et Ankavandra, pour assurer la protection de cette ligne de communications, recevront les noms du Sergent Bruneau et du Caporal Allah Dimou Sisoko, afin de perpétuer la mémoire de ces deux braves. Le présent ordre sera lu à trois appels consécutifs dans toutes les troupes du Corps d'occu-
pation. Un exemplaire en sera remis à chacun des militaires qui ont pris part à ce combat du 9 Août ou envoyé à leur famille. Au Quartier Général.
Tananarive, le 25 Août 1891. Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France
à Madagascar.
GALLIENI.
Sakalave,
nation d'Ankavandra, sous l'escorte d'un caporal et de six tirailleurs sénégalais commandés par le sergent Bruneau, de la 3a compagnie du Régiment Colonial. Le 9 août, vers 11 heures du matin, au passage d'un cours d'eau, le petit détachement se trouve tout-à-coup en présence d'un fort parti de Sakalaves qui, embusqués derrière les arbres et dans les hautes herbes, ouvrent le feu sur l'escorte pour cherchera s'emparer du convoi. Le sergent Bruneau, sans se laisser effrayer par le grand nombre de ses adversaires, donne ses ordres avec le plus grand sang-froid, rassemble le convoi et dispose sa petite troupe pour répondre au feu nourri des Sakalaves. Au deuxième feu de salve, il 4ombe mortellement frappé d'une balle à la tête. Le caporal Allah Dimou Sisoko prend aussitombe tôt le commandement, mais bientôt à son tour, la cuisse fracassée par une balle. Il n'en continue pas moins à diriger le feu et à tirer assis, jusqu'à ce qu'il meure, atteint par une nouvelle blessure à la tête.
N° Mle 51,847, de la même Compagnie, A pris le commandement de l'escorte du convoi attaqué le 9 août 1897, à l'Ouest de Tsiroanomandidy, après la mort du sergent chef de convoi et, bien que grièvement blessé, a continué à diriger la résistance avec le plus grand sang-froid et à fait le coup de feu jusqu'à sa mort occasionnée par une nouvelle
blessure.
ARRÊTÉ 898 ouvrant un oracm ue w-uvu ir. au service des Bâtiments civils.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
;
gascar,
Vu le décret du il décembre 1895 Vu le mauvais état dans lequel se trouvent les
bureaux et magasins de l'ancienne douane de Vatomandry ; de nouVu la nécessité de construire durgence du bureau des l'installation veaux bâtiments, pour localité Douanes créé dans cette Sur la proposition de M. l'inspecteur chef du service des Douanes Le Directeur des Finances et du Contrôle entendu,
;
;
Le Tirailleur de 1re classe SAMBADENFAKO, N° Mle 10,949, de la même comArrête: pagnie, ouvert un crédit de 9.000 ART. I.est Faisant partie de l'escorte d'un convoi atta- francs au service des Bâtiments civils, pourla qué le à l'Ouest de Tsiroanomandide Douanes a Vato-
;
août 1897, a pris le dy, par un nombreux parti Sakalave commandement des cinq tirailleurs restant après la mort du sergent français chefdescorte et du caporal indigène qui lui avait succédé. Quoique a continué la lutte le blessé lui-même, avec plus grand sang-froid et a réussi à con9
Il
construction d'un bureau mandry. imputable sur ART. II. — Cette dépense sera les ressources du budget ordinaire de l'exercice courant. M. le chef du service des BâtiART. III. —
chargés, chacun en ce qui le voirs civils définis àl'art. 7 du décret du 11 déments civils est chargé de l'exécution du pré- reur Général sont cembre 1895 ; il aura, en outre, sous la haute sent arrêté. concerne, de l'exécution du présent arrêté. autorité du Procureur Général, les attributions Fait à Tananarive, le 18 Août 1891. Fait à Tananarive, le 20 Août 1891. judiciaires prévues au décret du 9 juin 1896. Vu: GALLIENI. GALLIENI. ART. III. Il aura droit aux allocations et Le Directeur des Finances — Vu: disposera du personnel prévu par l'arrêté et du Contrôle, Le Directeur des Finances 195, du 7 décembre 1895. HOMBERG. et du Contrôle, ART. IV. Les Secrétaires Généraux en ter— HOMBERG. ritoire civil et militaire et le Procureur Général ARRÊTÉ 900 RÉSIDENCE chargés, chacun en ce qui le concerne, de sont Général Par le Résident GÉNÉRALE l'exécution du présent arrêté, qui aura son transportant d'un chapitre à un de Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions effet dès l'arrivée à Fort-Dauphin de M. le cacrédit budget. prévu au autre, un Secrétaire Général en territoire militaire, pitaine Brulard. GERARD. Le Généralcommandant le Corps d'occupaTananarive, 23 Août 1897. tion et Résident Général de France à MadaGALLIENI. gascar, ARRÊTÉ 902 RÉSIDENCE Vu: GÉNÉRALE Vu le décret du 11 décembre 1895; lieutenant le M. nommant Le Directeur des Finances Vu la dépêche ministérielle du 19 juin 1897, mettant à la charge du budget local de Madagascar, à Boin chancelier de Résidence dans la et duContrôle, compter duet1" desjuillet 1897, les dépenses de la ma- province de Fianarantsoa. HOMBERG.
:
le
gistrature cultes à Nossi-Be; Vu l'absence de crédits au budget général pour Le Général commandant le Corps d'occupales dépenses du personnel des cultes a Nossi-Bé; Vu l'article 56 du décret du 20 novembre 1882, tion et Résident Général de France à Madagascar, sur le régime financier des colonies; Le Directeur des Finances et du Contrôle entenVu le décret du 11 décembre 1895; du, Vu l'arrêté 154, du 2 novembre 1896, créant la province de Fianarantsoa Arrête Vu la note collective No 22, du 8 janvier 1897,
;
:
ART. I.
fr., inscrite
— La somme de 6.675
au
Budget général, chap. III, articles 1 et 2, pour le paiement de la solde du personnel de la justice à Nossi-Bé, pendant le 1er semestre 1897, et - non employée par suite de la délégation de crédits faite par le service colonial, sera transportée au chap. IX, article III, § dépenses imprévues, pour le paiement de la solde du personnel des cultes, pendant le 2e semestre 1897. ART. II. — M. le Secrétaire Général en territoire civil, le Trésorier-Payeur et l'Administrateur-Maire de Nossi-Bé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent
arrêté.
Fait à Tananarive, le 20 Août 1897. GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,
JOSEPH FRANÇOIS.
ARRÊTÉ 901 ficMÉR\rjç iiuixuuuut uu sour6talio Indigène au parquet général. RÉSIDENCE
Le Général commandant ie Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
;
décret du 11 décembre 1895 Considérant que M. Cornélius, nommé secrétaire du parquet général, n'a pas encore rejoint son poste et qu'il est nécessaire de le remplacer provisoirement; Sur la proposition de M. le Procureur Général,
:
Arrête
:
Par le Résident Général Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire militaire, GÉRARD.
le lieutenant Boin, hors cadres à l'Etat-Major, remplira les fonctions de chancelier de Résidence dans la province de
Fianarantsoa. ART. II.—Il aura droit, en cette qualité et à partir du jour de son entrée en fonctions, aux indemnités prévues par la note collective N° 22 précitée. Fait à Tananarive, le 20 Août 1897. GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances etduContrôle,
:
Par le Résident Général Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire civil, JOSEPH
FRANÇOIS.
DÉCISION rendant exécutoire, à compter du 1er septembre, l'arrêté de M. le Ministre de la Guerre, en date du 22 juin 1897, concernant la Prévôté du Corps d'oc-
cupation de Madagascar.
Le Général commandant le Corps d'occupaMadation et Résident Général de France à
gascar, ARRÊTÉ 911 Vu le Journal Officiel de la République Française créant le cercle militaire an- du 26 juin 1897, nexe de Fort-Dauphin. RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Par le Résident Général: Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire civil,
Vu le
DUBREUIL.
ART. I. — M.
HOMBERG.
HOMBERG.
gascar,
Arrête:
:
Par le Résident Général Le Procureur Général, Chef du service judiciaire,
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
:
Décide
I.-L'arrêté
de M. le Ministre de la Guerre, en date du 22 juin 1897, portant fixagascar, composition de l'effectif de la Prévôté tion et Vu le décret du 11 décembre 1895 ; rattadans du Corps d'occupation de Madagascar etgendarConsidérantque larégion S.E. transactions de l'lie est comchant à la Prévôté les détachements de un état "anarme qui arrête les merie coloniale de Diégo-Suarez deTamatave, merciales ; Considérant qu'il importe de donner, aux peupla- sera exécutoire à compter du 1er septembre des de cette région, une organisation politique basée prochain. sur l'autonomie par races et que ce résultat ne ART. II.— M. le Commissaire, chef du service peut être atteint, d'après l'avis du Résident local, que par l'occupation méthodique du pays au moyen Administratif, et M. le chef d'escadrons comde troupes régulières mandant la Prévoté sont chargés, chacun en Considérant que les colons établis à Fort-Dauphin ce qui le concerne, de l'exécution de la présente ont demandé l'envoi de ces troupes atin d'assurer décision. leur protection et la reprise des affaires, que les Tananarive, le n Août1897.* troubles récents ont compromises Considérant qu'il importe de réunir, dans la même GALLIENI. main, les pouvoirs militaires, politiques, administratifs et judiciaires dans la province de FortART.
a
et
;
;
;
Dauphin
Sur la proposition du Secrétaire Général en terART. I. —Le sieur Ramanankirahina est nomritoire civil. mé provisoirement secrétaire indigène
au parGénéral. quet du Procureur Arrête ART. II. — Son traitement, fixé à cent francs ART. 1. — Le territoire formant la province par mois, courra du jour de son entrée en fonctions, et sera prélevé sur les crédits disponibles actuelle de Fort-Dauphin est constitué en cerdu chap. III (Justice) du budget de l'exercice cle militaire annexe, sous l'autorité directe du Résident Général. courant. ART. III. M. le Chefd'Etat-Major, faisant ART. JI. M.lecapitaine Brnlard, delaLégion — fonctions de Secrétaire Général en territoire mi- étrangère, est nommé commandant du cercle litaire, ordonnateur secondaire, et M. le Procu- annexe de Fort-Dauphin ; il y exercera les pou-
:
-
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
CIRCULAIRE 25
Certains services adressent directement à l'Imprimerie Officielle les demandes des imprimés qui ler sont nécessaires. Ce mode de procéder présente des inconvénients, par suite des compétitions qu'il entraîne entre les divers services; d'autre part, l'Imprimerie Officielle devant subvenir à des besoins multiples, il importe que les tirages soient effectués suivant un ordre d'urgence que l'autorité centrale est seule à même d'apprécier.
En conséquence, à dater de ce jour, toutes les demandes d'imprimés seront adressées au Résident Général. Un des bureaux dela Résidence Générale sera chargé de faire donner suite aux demandes, dans l'ordre d'urgence qui aura été fixé, et d'informer, sur leur demande, les services intéressés des dates auxquelles les commandes pourront être livrées. Fait à Tananarive, le 14 Août 1891. Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à
Madagascar,
GALLIENI.
:
;
;
;
;
do
Nominations d'Honneurs
;
d'An
à Noms des Gouverneurs Madinika et des jfpiaà Tsimatahodaza, (Taus). Rajaona didy du cercle (1897) à l'Ankarahara, RanMangarano, Raobison à Mahavelona, Rakotovao. driambola Par décision de M. le Chef de Bataillon comDans le sous-gouvetnement d'Antanantsara. mandant le cercle d'Anjozorobé sont nommés: à Am- ANJOHY A Ambohinaorina, Rafaralahitavy Gouverneurs Rainisom à Imerinavaratra, Rainibebato, Raininoro Rainisoamanana, pay, à AntananAndriamang-a. tavo ; à Mangabé, Rainijanahary tsara, Randriankoto ; à Ankadibé, RakotomanMpiadidy Raxnimamonjy, à AmparaRainikotomanga I, Raiga ; à Antsahafilo, Rajaomanana à Ambohibao (Nord), taravato, Ravoavy nikotomanga II. Rainibé; à Maharidaza, (Sud), Ramasindraibe; AMBONIAKONDRO Gouverneurs: Rakotovao, à Manjaka, Raià Kalohy, Rainizorarahibé Rainihaja. à Soanianja à Ambohidravaka, Rajoelina Mpiadidy: Ramangalahy, à Manomby, Rainimanandray, Rakotovao Ranosika, Andriantsimimamonjy à Ampontany, (1), Rainisifotra zana, Rakotovao. nary
;
; ;
; ; ; ;
;
:
:
;
;
(2), Ratsarofa. Dans le sous-gouvernement des
; ;
Sont nommés Zanamanotrona. 11 hls,Raveloiaona; 9h", Andriamanantsara; à Imerikanjakâ, A Mahabo, Ramanarivo 9 hrs, Rabemahafefy; 6 h", Rajaona; pour l'enRainisoamiadana; train dont ils ont fait preuve dans les opéra- Rainijoba; à Andranojahasa,Manankasina, à Raitions dirigées contre les rebelles de la forêt de à Ambohidroa, Rakoto nitsimilavoka à Filemahana, Rainibetokotal'Imérina. ny ; à Imerinavaratra, Rainimasitera. Sont nommés. Par décision de M. le chef d'escadrons Ratsihoarana, lOhrsj Ramahatsara, lOhrs; d'Ankazobe, en date Ralaiseheno,9hrs; Ramibiby,8hrs; Rainiza- commandant le cerclenommes 2egouverneurs. findrasoa, 8hrs; Rainiarinosy, 8hrs; Rainitsi- du 13 juillet 1897, sont very, 8hrs; Ranjoany, 8hrs; Rajaonary,7hrs; PROVINCE DU MAROVATANA Rainiboto, 7hrs; Ralaizafy,7hrs;Rabarijaona, I. Dans le sous-gouvernement de
;
;
7 hrs: Rajery,7hrs; Rainiby,7hrs
Ralaitsimiahotra, 7hrs; Rainizanabary, 7hrs; Rakotovao (Ambohipoloalina), 7hrs; Rainizanatsoa, 7hrs; Rabeangady,7hrs; Randriantavy,7hrs; Rainibemalanto, 7hrs; Rainitelo, 7hrs; Rainibodomavo,7hrs; Rainibozy, 7hrs; Rafaralahy, 7hrs; Rainitsimanosika, 7hrs; Rainihova, 7hrs; Razafimandimby, 7hrs; Rainizanabary, 7hrs; Rainibao, 7hrs; Rainizanaka, 7 hrs ; Rainizanaka, 7 hrs Ratsarasaotra, 7 hrs Rakotovao, 7hrs; Pour les services qu'ils ont rendus à la cause française.
;
;
:
Les nommés
Rainimamonjy, maître-carrier Razafindrakoto, contre-maître maçon do Razafindrasoa, sont nommés à 7 honneurs, pour le zèle qu'ils ont montré dans l'exécution des travanx de voirie.
Gouverneurs.- Sous-Gouverneurs Mpiadidy
Par décision de M. le chef d'escadrons, commandant le cercle d'Ankazobé, en date du 14 juillet 1897, sont nommés lers Gouverneurs.
:
PROVINCE MAROVATANE
; ; ; ;
Dans le sous-gouvernement de Soavinimerina. A Mananjara (Ambohimirimo) : Rabefarihy ; à Féà Andranomanjaka, Rainikotovoalavo noarivo, Rainizamanga à Ambohimanana,Rainizonia i à Ambohidava, Rainianja à Ombivato, Rainijaona à Antanety, Rainibary ; à Soavinimerina, Rainiketamanga; à Miandrarivo, Ranaivo. Dans le sous-gouvernement de Babay. à Ampasika, A Antanety, Ramasindrano Rakotovao ; à Antalevana, Rabenja à Ampanotokana, Ràinitaoja; Ampananina, Ratrimoalinarivo à Anosivola, Rainimananjanahary à Babay,Rabefidirana à Andranomasina, Ramavolahy
;
à
;
;;
;
: sous-gouvernement Fihaonana.
; ;; ; ;
DANS LE VONIZONGO
Dans le de A Fihaonana, Rainiharisoa à Ambatomainty, Rakotombahoaka; à Ambohipiainàna, Rainijaonary à à Ampanokely, Rainibadaoro Soavina, Ravahimoato ; à Ambohitsimanaloka, Ratsiarata à Miantso, Rainimbalo; à Ambohitriniandriana, Ralaifanahy à Maharavoravo, Rafaralahimanga à Andranibazina, Ramose-
;
;;
;
:
Soavinimerina. à Andranomanjaka, A Mananjara, Rainikoto Ramboa à Fenoarivo, Rabary à Ambohimanana, Rabenoro ; à Ambohidava, Rainijaona à Ambivato, Ramanjato à Antanety, Rainijaonary ; à Soavinimerina Rainizafy à Miandrarivo, Rabetrena. Il. Dans lesous-gouvernement de Babay. à Ampasika, RainiA Antanety, Ratasilahy à Antalevana, Ramalanjaonina zatovo à Ampanotokana, Rainibesonjo à Ampananina,
;; ; ; ; ; ; ;; ;
;
Ramiandrazana à Anosivola, Rainizariny à à Andranomasina, RairiiBabay, Rakotovao
harijona. Dans le sous-gouvernement d'Antanantsara. A Ambohinaorina, Rainitsimahato ; à Ambato, Rainizanaka; Imerinavaratra,Ramanana; à Mangabe, Rainizanaka ; à Antanantsara Randrianandrasana; à Ankadibe, Rabemanarivo à Antsahafilo, Ravoninarivo à Amparafaraà Ambohibao (Nord), Rabé vato, Rabé à Maharidaza, Ramariana à Ambohibao (Sud), à Kalohy, Ranaivo; à Manjaka; Rakotomanga Rainifiakarana; à Ambohidravaka, Razafimbahoaka à Soamanandray, Rainitsimba à Mamiomby,Rainiketamanga Ampontany Rafaralahy; à Ampontany (2), Ravoavy. Dans le sons-gouvernement des Zanamanotrona. A Mahabo, Rainijona àImerikanjaka, Rajoarivony; à Andranojalasa, Rakoto ; à Ambohidroa, Rainizaifmihanta à Manankasina, Rainià Filemahana, Rainikotomanga ; manantoana à Imerinavaratra, Rainibemolaly.
à
;
; ; ; ;
;
;
;
à
;
;(i),
;;
Par décision de M. le chef de bataillon commandant le cercle de Moramanga : Rabetrana est nommé chef de village 1 à Ampasimpotsy, en remplacement de Rakoto, révo-
;Rainizanamanga est nommé chef de village
qué
II, en remplacement de Rabetrana, nommé chef de village 1 ;
Rainilobo, gouverneur de Moramanga, est nommé 8 honneurs pour les services qu'il a rendus à la cause française. Par décision de M. le chef d'escadrons commandant le cercle d'Ankazobé, en date du 13 août, ont été nommés, dans le district d'Amparafara: 2ê gouRakoto, 4er gouverneur; Raimntoa, RafaralagbouRainilandy, mpiadidy; verneur tratry, mpiadidy.
;
-
ALAXAMISY. Gouverneurs: Rajaonera,
Razanava. Mpiadidy: Ratsimba, Ra-
ANALABE
: :
zakamanana, Ramangalahy. Gouverneurs Rakotovao, RambelQsDna, Rafaralahy. r Rainilahady, Mpiadidy Razafindraketsa.
Sous-Gouvernement d'Ambohitrolomahitsy Gouverneurs:Ranaivo,Ramanantsialonina, Rajaonah. Mpiadidy Rajaonina, Randravalahy, Rabemolaly, Ramarosata, Rainizafi miakatra, Ramanantsitohaina, Rainisololo, Rainizoelina. Rainiboto, Raberahona, Rainiboto, Rabemanana, AMBODIFAHITRA Gouverneurs: Rakotovoalavo, Ratsitohara. Razafindrananja. Mpiadidy: Radriaka, Rainizafindrakoto. RamiakaMuIOI\lARIVO. Gouverneurs drahona, Rakotomanga, Ragoma. Mpiadidy Rakotomanga, Ranaivo, Rainitavy, Rainivelonantoandro, Rainizanamanga, Radavidra,Rainizanaka, Rainigora, Rainizanabelo, Rainibotovao. AMBOHITRANTENAINA. Gouverneurs: Andrianjafy, Razafitsalama, Rahanetra. I\ci£<illudicu.aka, Rainizoelina, Rakotomavo, Rainimbahy, Randriamanorinarivo. AMBODîALA. Gouverneurs: Rainiboto, Razafindramaro, Rainivelosaôna. Mpiadidy: Rakotomanga, Rabaniany, Andrianarivo, Rainidavidra, Raza, fimadimby. Rainianja, AMBOHITRANGANO Gouverneurs Rainitompo. Mpiadidy Rainimiadana, Raberiaka, Rainingorivao. AMBOHITRABIBY
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:
:
: : :
Circonscription d'Anjozorobé
ÀNjozoROBE.
Rafiringa, Ramaka, Ramalanjaona. Mpiadidy Ratovo, Rainitsimandresy, Rainibotovao, Rafaralahitsimiholy, Ratrena, Rakotosalama, Rabezezika, RainiGouverneurs
za.o.aro.anga.,
nizafitsoa, RainitsimiMpiadidy : Rainizanaka1, zaho, Ramanoelina, RaiRainizanaka II, Rainizanisona, Rajaona II, Rainify,Rainisoaray, Rainisoanantoandro, Rainizabary, Ravoalavo, Randriamaro, Rafiringa. fimiadana, Rafaralahinaivo,Ramanandafy,Rafamy. AMBOHIMANJAKA. Gouverneurs: Rajoely, Ranaivo, Rainisoamanarikoto, Ramarolahy, Rai- AMBOHITSEHENO Gouverneurs Rainisendra, Rafaralahimanga, Raininibao. vo. Mpiadidy : Rainivoalavo, Rainibao, soamiarana. Gouverneurs ANTOMBY Randrianantoandro, RaiRasamoelina, Rainitsimba, RazakahaMpiadidy niketamanga, RainizafiRakotomanana, Rakotojaina. Ratsimamitatsimanova. Mpiadidy manga, Andrianarivo, Andriamihaja,Ranaivo. ANOSIMANJAKA. Gouverneurs Rafaralahy, ka, Ramaro, RazafimiaAndrianangory. Gouverneurs Rainivoavy, ramanana, Rainizafinin- AMBOHITRAVOKO Andriamaro, Mpiadidy Razakaria, Ratsimbazataolo, Ravalosaha, RaRainiketamanga, Rainify. bako. RainitsimMpiadidy Rainizanamantody, Ratsianjehena, RaÂMBOHiBAZOtNA. Gouverneurs kotomanga. ba, Rainizafindrazaka, ga, Andriamanana, RaRainimalaisoa, Raja)nary. Rakotomavo. MIARINARIVO. Gouverneurs nantoanina, Rainivoavy, Ranaivo, Rai- AMBATOMENA RainialisoMpiadidy Gouverneurs Rafarilahy. nikotomanga, Rainipana, Andriamaro, RazaMpiadidy fimahefa. Rasoamanantsa. Rasoanartjato, Ramamonjisoa. Mpiadidy : Rabe, RamaGouverneurs AMBOHIBELOMA Rafiandrosindray, Andrianarivo, AMBOHITROLOMAHITSY Gouverneurs vo, Rajaonary, Rainikehana, Andrianatovo, RaRakotovao, Ramanoelitamanga. joely. Rakoto, RaobeMpiadidy na, Rainizanamanona, Mpiadidy : Ranaivo, RaHavoninjatovo. iina, Rafaralahindroa, joarivelo, Ravala,RafaraRamangalahy. RamanohaAMBOHITRONY Gouverneurs Andrianjalahy, Ramanampoelina, AKBOHITRIKO. Gouverneurs ra, Rainitsimba, RainiRasoanarivo. miadana. naka, Ramparany, RaMpiadidy: Rainikoto, Rai- AMBATOFISAORANA. Gouverneurs: Ratsimanaivo. Rafiringa, Rainibao, Rainimarotafika, Mpiadidy niho, Raobelina, Rajao- Rainingorivao. nibe, Andrianandraina, belina. Rafaralahisoavina. RainiteloANKADIVORIBE. Gouverneurs Mpiadidy: RandriatsimiÂMBOHIDRAONDRIANA. Gouverneurs: Andrianizasaona, Rakotovao, Ramzay, *Randriantsimamehana, Rabe, Rainimanga. mbelosaona. tra, Rainitsara, RainiMpiadidy Rainibobo, RaiMpiadidy Rafaralahimaketamanga, Robera,Ranisoanizahana, Rainizarivo, Rakotovaotsira, miakajato, RainitsimiaRainimbaraka, Rainivanabelo, Razamanihidra. fina. litera. RainimaAJiOIIVOLA. Gouverneurs: Ratsimba, AMBATOMAiNTY. Gouverneurs Rainisoaray, Randrian- AMBOLO Gouverneurs: Rainikotorianina, Andriamihanja, koto. Rakoto. vao, Rahaga, Ranaivo. Rafidy, RabeMpiadidy Mpiadidy: RasoamiaramaRainifiringa, Mpiadidy miarana, RazaiindratoRamanana, Randriaminana, Razafimanantsoa, Rainizanakolona, Razafimahazo, Rainimady, dona, Rainintoanina, Rainitanety, Ratanety. Raininaivo. ro, Rainibao. Gouverneurs Rainitavy, MANGANTANY. Gouverneurs: Andrianato, ANKORONKELy Rainijaonary, RafaralaRainibesandreha, RakoSous-gouvernement d'Ankazondady MANOHILAHY
Gouverneurs: Rakotomanga (I), Rakotomanga (II), Ramarosaona. Rainitsimba, Mpiadidy Rainilita, Rainibetsy, Ra-
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Gouverneurs RainizafinMpiadidy : Andriamikasa, Mpiadidy Razara, RakoRainizanajafy drasoa, Ramanohara, tomanga, Rabekototany, Rainiketamanga. Rainikalo, ANKOROMBE. Gouverneurs Ramahatafandry, RainiRainimamonjy, AndrianMpiadidy : Randriamiadavoninera, Rainizafy. janaka. Rainizafy, AMBOHIBAO (avaratra) Gouverneurs na, Rainimanambahy, Rainisoanovo, RainizaMpiadidy: AndriantsivelaRazaho, Razafy. fimbahoaka, Razava, RaiMpiadidy : Rainibao, Rainy, Razakandraina, Andriamboanana Rainibenitsimaditra, Rainisoatratra, Rasamba, Raza, nantoandro, Rainizafy. tanana. finjery. Rasoanari- ANDRANOTSUIlHOZO. Gouverneurs: Rainizanak a, AMOIIIBIO(atsimo). Gouverneurs Ravoavy, AMBOHITRANDRÀJNA.. Gouverneurs Rainibao,Rafaralaby. Audriauaudrasana, -- vo, nasamoenna, An., driamamonjy. Mpiadidy:Andrimifidy, Mpiadidy RatandramaMpiadidy Rainitsaroana, Ranj oanina. Ratremalahy, Ranana, Rainiketaka, Rainibe, AMBATOHALAZA Gouverneurs: Rajary, Randrianomanana RainiRainizatovo, Rainijesv. bary. kotovao, Rafaralahy. AttBHiDRÀTRïMO. Gouverneurs Rainitsirnba, Mpiadidy: Rainitelo, Rai- ÁJmOHITRA.ZA. Gouverneurs: RamananRafaralahimiadana. nitsimba. draisoa, Raoelina. Mpiadidy : Rainizanama- AMBOHIDRANO Gouverneurs:Rajaosefa, RaMpiadidy: Rainizanamijaofera. ro, Randrianandrasana, Rainizafy. no, Rainikotomanga. Mpiadidy Rainingorivao, AMPAHITRIZINA Gouverneurs Rainimanga, ANDMAMPAMAKY. Gouverneurs AndrianaRainidafy, Rainizanaka. Randriamaro, Rasata, solo, Ramanoelina, RaRabainintoandro. Mpiadidy; Rajoelina, Ramena, AMBOHIBKMASOANDROGouverneurs Andriantoamanana. Mpiadidy : Rainikoto, Rairivo,Rainibenarivo, Rai- AmBoilluitiARIVO Gouverneurs: Rafaralahy, nizafimamonjy, Raininimamy. Razafimboay. trena, Rainilesoka, RaiMpiadidy: Ralambo, RajaoRamboanimaMpiadidy nisoamanga, RainizafiHainialimanga, lala, Rainikotomanga. nary, nindriana, Rainizanaka. Rainimaria. Rainimana- ANALAMANJAKA Gouverneurs RainindriaANTSAPANDRANO. Gouverneurs: Razafindrandraisoa. Ratsimandresy, Rana, piasa, Rainimangalahy. FIAFERANA Gouverneurs: Ratsida, Raihaga' Mpiadidy Rabetokotany, nizafirakotomavo, RavoRafaralambaMpiadidy Rabehendry, Andriananalavo, hiny, Rainimanana. toandro, Andriantsamy. Mpiadidy: Ranaivo, Ra- ANTAKPONALA Rainisoa, Gouverneurs l AKPIADANANA. Gouverneurs Rainibao, tsarasaotra, RainimamoRainijaonary, RainialisoRabemanambola, Ranjy,Rainisaonina,Rainina. tsimba, zafirafito, Rajaona, RaiRasalama, RaMpiadidy
ANKAZONDANDY
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2° Etude des diverses questions intéressant Ces rivières, quoique fournissant un débit ndriambao, Ramena, Razafindrakoto, Randrian- considérable, ne sont pas navigables, en raison le fonctionnement de la société à Madagascar. nantoanina. A l'ouverture de la séance, M. le lieutenantdes nombreux rapides qu'on y rencontre et ANDRANOMALAZA Gouverneurs: Ravalisona, dont les abords rappellent souvent certainssites colonel Schneider donne la parole à M. Duflau, Ranaivo. Directeur du Comptoir d'Escompte et président français. du Jura Mpiadidy: Rainitavy, Raiprovisoire de la société. comité du peuplées rencontrées qu'a régions Les sur nimaria, Rainisoa, RaiAndrianary, An- son parcours M. le lieutenant Boucabeille M. Duflau prononce le discours suivant: nito\o, m drianantoanina, Rasoa- sont celles du lac Alaotra, de Mandritsara, de MON COLONEL, Antankara. du Béalana et I, Rasoamanapays manana Au nom du Comité provisoire dont j'ai la Les deux premières sont déjà connues: celle na II, Rainizanamanga, Ramahay. de Béalana, à environ 100 km. à l'Est d'Andra- faveur d'être l'organe dans cette circonstance, nomalaza, est une dépression lacustre encore permettez-nous de vous présenter tous nos reColonie des bûcherons marécageuse, dont les Hovas avaient compris merciements pour le témoignage d'estime et de solidarité voulez bien donner, que vous nous installé des ils avaient où postes. richesse et ANTSAHAMBAVY Ratsararai- la présider réunion déléGouverneurs cette venant comme en C'est un pays fertile, où quelques travaux gué de M. le Général Gallieni, Président d'Honbe. Rainiantoan- d'endiguement du Maivarano et de la Sofia neur à Madagascar de la Société « l'Alliance Mpiadidy dro, Ramanandray, Rai- créeraient une immense rizière, aussi grande FrançaiseH. nisoamavo. Nous vous prions doffrir au Générall'expresque celle que traverse l'Ikopa, aux environs sion de toute notre gratitude pour la marque Dans le secteur A (Tanifotsy) les nominations de Tananarive. n'ont pas été faites, le repeuplement des comLe pays Antankara est également riene, de haute confiance qu'il nous a donnée en nous remettant le mandat de Membres du bureau peuplé et bien cultivé. munes n'étant pas complétement terminé. provisoire du comité régional de Tananarive. épaisseur régions, s'étend deux Entre une ces Anjozorobé, le 12 Août 1891. mission fin et les Sociétaiprendre Notre va Le Chef de Bataillon, commandant le cercle, considérable de forêt (environ 80 km.) où res de ce comité, réunis sous votre présidence abondentlaliane caoutchouc et les essences en assemblée générale, vont pourvoir à la noPOURRAT. deboisles plus recherchées pour la solidité mination du bureau définitif. Je laisse à d'autres, plus éloquents que moi, et l'imputrescibilité. Par décision du chef de bataillon commanEnfin, il ressort des premières études faites le soin de faire connaître à nos compatriotes dant le cercle de Tsiafahy, en date du 3 août le but de la Société «l'Alliance Française», si Boucabeille, lieutenant terrain le le par sur 1897, les nommés Rabemiarana etRainimiaraéminemment humanitaire et philanthropique. directe construction d'une de la route manana ont été nommés mpiadidy du village que Quel beau titre: Alliance Française! Et comsérieuses Diégo présenterait de Tananarive à d'Ampitana, district d'Ambohitrandriamanitra, bien il nous est doux de nous efforcer de le secteur Sud de la Varahina, en remplacement difficultés par le tracé qu'il a suivi. D'autre justifier de Rainizafy et Rainihova, révoqués. part, cette route, de Mandritsara au pays AnPour rendre accessible a tous -la coopération tankara, traverserait—sauf auxenvirons de Bea- à son œuvre, les cotisations annuelles sont midéserrégions et nimes. Mais, il est un proverbe qui dit: les lana-des presque pauvres PARTIE NON OFFICIELLE petits ruisseaux font les grandes rivières. tes. Nous aurons tous à cœur de grossir la phaIl semble donc qu'il y aura intérêt, lorsqu'on qui contribuera à réétablira uue voie de communication entre lange, déjà nombreuse, de grande île, l'usage notre pandre, dans cette Nord de l'île, du à le grand capitale port et la Nouvelles et Informations justice idées de même et, temps, langue en nos obliquer vers l'Ouest, à partir de Mandritsara ; qu'elle traduit, ainsi que nos sentiments de de là,letracé pourrait, par Béfandriana, rejoin- dignité et de franchise qui sont la caractérisM. le lieutenant Boucabeille, rentrant d'une dre la côte Ouest vers Maivarano, puis suivre tique de notre nation, dont la devise est: honmission Diégo-Suarez, est arrivé Tananarive le littoral jusqu'à Diégo. Cette solution tire, neur et loyauté. le 23 août, après avoir parcouru l'itinéraire Ta- en outre, avantage de ce que Befandriana et nanarive, Ambatondrazaka, Mandritsara, Diégo- Béalana sont en communication par un sentier M. le lieutenant-colonel Schneider remercie Suarez; entre ces diverses localités, il s'est malgache, que quelques rectificationssuffiraient le président et les membres du comité provisoire des sentiments patriotiques qui vienattaché à suivre, d'aussi près que possible, probablement à rendre au moins muletier. il ajoute un parcours que les cartes indiquent encore Les renseignements géographiques et éco- nent d'être exprimés par M. Duflau comme formant une ligne de crète continue nomiques recueillis par le lieutenant Bouca- que le Résident Général, soucieux d'étendre qui partagerait l'île en deux versants nettement beille feront l'objet d'un rapport, accompa- chaque jour davantage l'influence française, définis. gné de dessins et de croquis, qui sera inséré aidera de tous ses efforts au développement En réalité, du lac Alaotra à la dépression de dans un des prochains numéros de la Revue et a la prospérité d'une œuvre qui, depuis bientôt quinze années, et sous toutes les latiLoky (80 k. d.u Sud de Diégo), il n'existe qu'un «Notes et Explorations ». tudes, poursuit avec dévouement et succès le vaste plateau, d'une largeur moyenne de 100 * *¥ même but qu'il se propose d'atteindre à Madakilomètres environ, peu accidenté du lac AlaoGénéral, gascar. du Procureur substitut M.Duchesne, tra à Mandritsara, parsemé, au contraire, d'acciprêté Tananarive, arrivé à récemment sera M. le lieutenant-colonel Schneider donne dents granitiques et tertiaires de Mandritsara ment à l'audience de samedi dernier, 21 cou- alors la parole à M. Girardot, chef de bureau à Loky. installé dans ses immédiatement été et rant, a accidents foule constituent de petites aux Travaux publics et secrétaire général de la Ces une société. chaînes distinctes et disposées sans ordre sur fonctions. Gédu i. Procureur substitut M. Toussaint, M. Girardot prononce le discours suivant le plateau, dont l'altitude est sensiblement de de Procureur fonctions repris néral, ses a constante (de 800 à iOOO mètres). Limité au MON COLONEL, Nord par une dernière chaîne de ce genre, ce la République. gendarmerie, Procude capitaine M. Comte, le plateau s'arrête brusquement vers 13e paralMESSIEURS LES SOCIÉTAIRES, service repris i., République de la son a p. reur limite de la lèle il marque ainsi, au Sud, la Mes collègues du comité provisoire ont bien prévôté. dépression de Loky, que borne au Nord lalnon- a la voulu me designer, pendant l'absence de notre * secrétaire général, M. Gautier, pour vous faire tagne d'Ambre, très nettement volcanique et * * L'assemblée générale des sociétaires de l'Al- le compte-rendu de circonstance. L'honneur complétement distincte du massif central. Surce plateau coulent des rivières très larges liance française a été tenue samedi dernier, était grand pour moi, et je ne saurais assez les mais la tâche devenait d'autant plus remercier grossies de nombreux affluents. Vers le 14e 21 août, à la Résidence Générale. homme remplacer fallait difficile, qu'il un me Schneider, lieutenant-colonel commanM. le parallèle et par le 45e degré de longitude envaleur de M. Gautier, dont le mérite est de la délégué par le trop apprécié de vous tous pour en faire ici viron, se dresse l'un des plus importants des dant le 3e territoire militaire et chaînons dont il vient d'être question, le Tsimai- Résident Général, présidait cette réunion, où de l'éloge. tondrano (qui n'est pas coupé parleseaux), d'où nombreux sociétaires s'étaient donné rendezToutes roM paroles resteraient au-dessous sortent les trois grandes rivières de la région vous. de la vérité. Le comité et l'œu\Te tout entière Nord de Madagascar, la Sofia, la Maivarano et L'ordre du jour avait été fixé ainsi qu'il suit: perdront, dans cette absence, un avocat chaleu* 1& Mahevave. 1° Constitution du bureau définitif reux de h. cause patriotique que noms poursuis
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vons en commun et dont je ne pourrai vous donner qu'une faible idée. Fondée en juillet 1883, Alliance française a commencé à fonctionner en janvier 1884 et le Gouvernement, reconnaissant l'œuvre émipatriotique qu'elle nemment civilisatrice et la poursuivait, ne tarda pas à déclarer d'utilité publique, en octobre 1886. Et, par une circulaire, MM. les Ministres de la Guerre et de la Marine autorisaient spécialement MM. les officiers de terre et de mer à en faire partie. Son programme était nettement défini. Elle se proposait « 1° Dans nos colonies et dans les pays de « protectorat, de faire connaître et aimer notre «langue, car c'est là peut-être le meilleur moyen de conquérir les indigènes, de faciliter « avec eux les relations sociales et les rapports commerciaux, de prolonger, au-delà des «mers, par des annexions pacifiques, la race « française qui s'accroît trop lentement sur le «continent « 20 Partout ailleurs, d'entrer en relations « avec les groupes de Français établis à l'étran« ger, afin de maintenir parmi eux le culte de «la langue nationale avec les amis de la lan«gue et de la littérature française, quels que «soient leur race, leur nationalité et leur cul«te, afin de resserrer les liens de svmpathie «littéraire et morale qui unissent la France peuples; de seconder, soit dans le «aux autres «Levant, soitdansles contrées encore barbares, «les missionnaires français des divers cultes « ou les maîtres laïques français, pour la fon«dation et l'entretien d'écoles enseignant la «langue française ». Un tel programme ne pouvait comprendre d'exclusion. On faisait appel à tous les hommes de bonne volonté, de toutes les opinions, de tous les partis. Voulant avoir le plus grand nombre d'adhérents de tous les classes de la société, YAlliance française ne fixa sa cotisation minimum annuelle qu'à six francs. Le monde entier netarda à répondre à cet appel. Dans tous les départements de la France, à l'Etranger, dans nos Colonies et les pays de protectorat, partout où se trouvaient des Français ou des amis de la mère-patrie, des comités, soit de propagande, soit d'action, furent créés, utilisant toutes leurs ressources à poursuivre l'œuvre de civilisation et le programme que nous nous étions librement imposés. En France, Messieurs, le rôle de l'Alliance se bornait à recueillir des sommes qu'elle dépensait au dehors, aidant les comités dont les moyens d'action-n'étaient pas suffisants, envoyant partout des livres classiques et des ouvrages littéraires. A l'étranger, le nombre assez important des amies de la France qui voulurent personnes bien accepter de seconder notre œuvre justifièrent le mot de notre Secrétaire Général de Paris. L'honorable M. Foncin déclarait que « créer des écoles est, de toutes les concur« rences, la plus loyale et, en même temps, la « plus profitable à l'humanité», et il ajoutait: s'il est vrai que tout homme ait deux patries, <c « la sienne et la France, il est possible d'es« pérer qu'un jour la langue française, sans « abolir les langues nationales, devienne la lan« gue universelle». En un mot, «l'Alliance Française» poursuivait un but qui peut se résumer ainsi: La concorde au dedans, le rayonnement pacifique au
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dehors.
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Dans les pays de protectorat, la Tunisie pourrait être citée comme un exemple à suivre La société établie sur de larges bases a déjà à son actif tout un immeuble, où une bibliothèque populaire que chacun peut consulter, permet de distribuer aux diverses écoles les ouvrages qui leur sont nécessaires. Les cantines scolaires
qui y fonctionnent nous sont recommandées
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par le conseil d'administration pour étudier leurs moyens d'applications des réunions de toutes sortes permettent, tout en faisant connaitre l'œuvre, d'augmenter les ressources du comité. Dans nos colonies, la plupart des comités furent autonomes et dans celles qui ne possédaient pas encore de personnel enseignant, au Soudan entre autres, le gouvernement nous aidant dans notre tâche n'hésita pas à improviser en instituteurs les sous-officiers et militaires qui instruisaient ainsi les fils de ceux qu'ils combattaient la veille, marquantmoral chaque étaet parpe de la conquête par un progrès tout où notre drapeau était planté sur le faîte d'un fort, il abritait en même temps de ses plis une école. Madagascar ne devait pas tarder à entrer dans la même voie. Dès les premiers jours de notre occupation, notre Conseil d'Administration avait désigné comme son délégué dans notre nouvelle possession, M. Gautier, notre secrétaire général, avec mission d'organiser l'œuvre, en créant des comités régionaux et en recrutant le plus grand nombre possible d'adhérents. L'arrivée du Général Gallieni, appelé à prendre ladirection du GouvernementdeMadagascar, devait donner une vitalité complète à notre
pour certaines dépenses urgentes que M. le Résident Général avait approuvées. Vousavezdonc en caisse, à la date de ce jour: mille cent trente-quatre francs. Dans le cas où cette somme paraîtrait insuffisante à votre nouveau bureau, il y aurait lieu de chercher d'abord à accroître le nombre de nos adhérents et, ensuite,. s'adresserau conseil d'administration pour lui présenter la situation et leprier de nous venir en aide. Je suis persuade qu'un accueil favorable sera réservé à cette dernière démarche. On procède ensuite à l'élection du comité définitif. Le scrutin donne les résultats suivants MM.
pte:
:Duflau, Directeur du Comptoir d'Escom-
Gautier, chef duservice de l'enseignement; Jully, chef du service des bâtiments civils Girardot, chef de bureau aux travaux publics Capurro, commis principal du Contrôle; Lavoipierre, directeur de l'école Le Myre de Vilers. Sont élusàlapresque unanimité des suffrages. Le comité nouvellement nommé se réunira prochainement pour constitution de son busociété. Le Conseil d'Administration, qui avait su reau. apprécier les résultats acquis dans le Soudan * ** français par YAlliancefrançaise, grâce à la protection du Général, lors de son passage à la tête Une dépêche de M. le Secrétaire Général à Tade cette colonie, était certaine que son con- matave fait connaître que le vapeur «Cordoba» coursserait entièrement acquis, etses espérances lèvera l'ancre avant la fin de la semaine. Ce n'ont point été déçues. bâtiment prendra à bord Non-seulement, le Chef de la Colonie invita 1° Un détachement d'infanterie de marine, les Résidents à étudier et à favoriser la création qui débarquera à Mananjary, pour se rendre de comités régionaux dans tous les centres imà Fianarantsoa; il mais voulut bien portants, accepter encore la 1 20 La compagnie de M. le capitaine Brulard, présidence d'honneur du comité de Tananarive. destinée à la province de Fort-Dauphin; (un Nous regrettons que ses occupations ne lui arrêté inséré au Journal Officiel de ce jour permettent pas de présider aujourd'hui cette constitue cette province en cercle-annexe, fête de famille mais nous vous prions, mon placé sous le commandement de M. le capicolonel, d'être notre interprète à tous auprès taine Brulard); de lui, pour le remercier de sa sollicitude à notre égard et lui assurer que nous nous effor- 30 Un détachement de conducteurs sénécerons, tous, de lui apporter notre entier dé- galais rapatriables, qui seront débarqués à vouement pour l'aider, de nos faibles moyens, Dakar. à mener à bonne fin l'œuvre de pacification et * de civilisation qu'il poursuit à Madagascar. La nommée Rasoamiangaby, qui malgré son Le rôle, Messieurs, de votre comité provisoire était bien restreint. Il avait surtout mission sexe avait commandé aux rebelles de la région de constituer notre société, en recrutant des Ouest del'Emyrne, a fait sa soumission, le 9 adhérents. Le nombre de ces derniers s'élève août, au poste de Tsiarifarananà. Elle était aujourd'hui à 87, dont quelques-uns sont mem- accompagnée de deux autres chefs, Raleva, son bres perpétuels. mari et Ratsisetraina et suivie de 221 partisans. Ce chiffre obtenu en peu de temps permet Rasoamiangaby avait pris le commandement d'espérer que, dans un avenir prochain, Tananarive pourra compter parmi les comités des des bandes de son frère Zamaria, chef rebelle colonies les plus importants. Il nous a paru tué il y a quelques mois. suffisant pour vous demander une assemblée Le commandant du poste de Tsiarifarana générale vous avez à nommer votre bureau l'a envoyée, le 11 août, à la disposition de M. définitif les votes qui vont être dépouillés le du cercle de Miarinarivo, qui permettront de savoir quelles sont les person- l'a commandant interrogée sur l'état des esprits des Sakala qui à confier la direction compter de vous nes notre société. Elles auront des pouvoirs défi- ves du Mavohaza. nitifs qu'elles tiendront de vous et n'auront Le poste de Tsiarifaranana (cercle de Miariqu'à se conformer aux statuts et aux instruc- narivo) a reçu, depuis lors 228 autres soutions du conseil d'administration de notre misgions d'anciens rebelles venant de l'Amsociété. bongo et qui ont rapporté 7 fusils et 57 sagaies. Votre situation financière, messieurs, à la date de ce jour, est de deux mille cent trente-quatre francs, comprenant la cotisation des membres, NÉCROLOGIE tant perpétuels qu'annuels, et l'envoi d'une somme de six cent cinquante francs fait par le comité de Clermont-Ferrand, à qui M. Gautier Le Sergent Brurieau, tué à l'ennemi la s'était adressé pour s'intéresser à certaines écosur route de Tsiroanomandidy à Ankavandra, est les de Madagascar. De ce chiffre: deux mille cent trente-quatre né à Quantilly le 21 janvier 1860. francs, il y a lieu de déduire mille francs, reIl s'était d'abord voué à l'enseignement, mais présentant les prélèvements faits par M. Gautier avait renoncé à la dispense que lui conférait;
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sa situation pour faire son service militaire au 68e de ligne, où il fut incorporé le 15juin 1890. Le 15 juin 1891, il entrait dans l'Infanterie de Marine, où il servit successivement au 3e régiment, au 9e régiment, au régiment de tirailleurs sénégalais et au régiment colonial. Avant d'être envoyé à Madagascar, où il a débarqué le 4 mai 1896, le sergent Bruneau avait fait campagne au Tonkin, du 1er mai 1891 au 13 août 1894, et au Sénégal, du 5 avril au 3 mai 1896. La carrière modeste, mais toute de dévouement et d'abnégation du sergent Bruneau, s'est terminée par une mort glorieuse qui perpétuera son nom dans le souvenir de ses camarades et de ses chefs. Cette mort met en deuil tout le Corps d'occupation et, plus particulièrement, les sousofficiersduRégimentColonial,qui peuventd'ailleurs montrer avec fierté la liste de leurs tués et blessés depuis l'ouverture des opérations à Madagascar.
3°
Le créancier hypothécaire non payé à l'éché-
tes et réexpédiés ensuite sur le lieu où ils subisance, huit jours après une sommation infructueuse; sent leur peine. le locataire ayant un bail de plus de trois aunées ; Voici l'exposé des motifs et le texte de ce pro4° Avec le consentement du propriétaire ou du copropriétaire, les détenteurs des droits réels énu- jet de loi. L'île de Madagascar est, par son étendue, mérés ci-après: servitudes foncières, hypothèques. Les frais de l'immatriculation seront, saut con- presque un continent elle est, en outre, d'une fertilité rare et des mieux situées au double vention contraire, supportés par le requérant. point de vue commercial et stratégique. En effet, Les articles 17 à 39 déterminent la procédu- n'étant séparée, à l'Ouest, du continent africain re d'immatriculation, les déclarations, publi- que par le canal de Mozambique, qui n'a que cations, bornages, plans nécessaires et régle- 85 lieues de large dans sa partie la plus ressermentent la forme des oppositions à l'immatri- rée, le trafic avec l'Afrique méridionale peut être particulièrement facile d'autre part, au culation. Le chapitre III contient les dispositions point de vue stratégique, sa position dans l'OcéIndien des importantes. plus est an l'établissement de propriété relatives à du titre Mais, profiter efficacement de que pour par le conservateur de la propriété foncière. peut donner ce riche continent, il est decetoute De nombreux articles traitent ensuite de l'emp- nécessité de rendre la circulation facile, le en hytéose, des servitudes foncières, de l'antich sillonnant de routes carrossables et de procérèse, des hypothèques, de l'inscription des der au plus tôt à son assainissement, que, droits réels immobiliers, des obligations et d'ailleurs, faciliteraient les nombreux cours d'eau qui le sillonnent et en font une des terde la responsabilité du conservateur, etc. Un second décret, conséquence du précédent, res les mieux arrosées du monde. Pourtant, bien que l'île de Madagascar soit indique quelles sont les parties de l'île qui, placée sous une latitude qui rend son climat des raisons d'intérêt général, doivent + pour ne — supportable aux Européens, même dans ses aliénées autorisation pouvoir du être sans parties les moins salubres,—puisqu'elle se Le reM ie la propriété foncière à Madagascar pas central et celles qui peuvent être concédées, trouve située entre les 11°57" 250 47" de par l'administration locale, à des particuliers latitude Sud,—quelques marais dans l'intéDès le début de notre occupation, une loi ou laissées en leur possession, en vertu des rieur et, particulièrement, les lagunes desa côte orientale en rendent certaines régions malgache, ayant pour base la législation tuni- droits qu'ils ont acquis précédemment. D'après ce décret, font partie du domaine pu- assez malsaines, mais qu'il serait relativement sienne, avait réglé le régime de la propriété aisé d'assainir. foncière à Madagascar. Cette loi ayant présen- blic : il n'est pas douteux que M. le point, Sur ce té, dans la pratique, quelques difficultés d'ap- (a) Tous les d'eau, ainsi que la zone de Ministre des Colonies ne soit de notre avis, cours plication, une commission locale, présidée car nous relevons dans son exposé des motifs passage qui devra être réservée sur leurs bords par M. le Procureur Général, chef du service (b) Le rivage de la mer, ainsi que la zone des de la loi relative au chemin de fer de Tananajudiciaire de la Colonie, avait été chargée d'étu- pas géométriques rive à la mer, les termes suivants dier les modifications à y apporter. (c) Les voies de communication par terre, les « Parmi les questions qui intéressent la séCes modifications ont été consacrées par un ports, les rades, les sémaphores, les ouvrages curité et la mise en valeur de la colonie de Madagascar, une des plus importantes estv décret du Président de la République, inséré d'éclairage et de balisage, ainsi que leurs dépen- l'établissement dances de voies de communications ». Française République de Officiel la Journal au (d) Les lacs, étangs, lagunes, canaux, sources, Et encore ceux-ci : définitivement du 23 juillet, et réglementant puits, digues, ayant un caractère d'utilité générale d'œil jeter suffit Il de Madaun coup sur « Madafoncière à propriété le régime de la avec leurs dépendances onnaître que si Tananarbe est rec gascar pour (e) Tous les terrains des fortifications des places le centre politique et géographique de l'île, gascar. Ce décret, qui sera promulgué et publié in de guerre ou des postes militaires et, généralement, cette ville ne peut être un centre commercial extenso au Journal Officiel de la Colonie, ne toutes les portions de territoire qui ne sont pas que pour la province de l'Emyrne». comprend pas moins de 230 articles il s'ap- susceptibles d'être propriétés privées. évidence. de Cela toute est pliquera aux immeubles immatriculés et aux ART. II. Desautoris-ations d'occuper le domaine Aussi, qui oserait affirmer qu'une voie ferpublic pouront être accordées par le Résident rée droits réels sur ces immeubles. est suffisante pour assurer la prospérité de Général en Conseil d'administration ces con- notre colonie ? Les dispositions du Code civil qui ne sont cessions seront révocables à toute époque, sans nécessité d'y pratiquer de Il donc toute est ni contraires décret à statut pas person- indemnité, pour les cas où l'intérêt de l'Etat ou des de nombreuses routes carrossables. ce au nel des Malgaches, ou aux règles des succes- services publics en nécessitent le retrait. Sans rien préjuger en ce qui concerne les sions des indigènes titulaires de droits réels Les portions du domaine public qui seraient conventions intervenues, interpouvant ou utilité l'Etat services immobiliers, régiront les immeubles immatri- reconnues sans pour ou ses venir, entre le gouvernement français et des aliénées dans être publics pourront les formes culés et les droits réels sur ces immeubles. chargées des publics, compagnies il travaux prévues dispositions par-les vigueur, après en Toutes les contestations se rapportant aux loisible, pour le gouvernement, de commenest décret, rendu la qu'un proposition du Ministre sur immeubles immatriculés seront soumises aux des Colonies, méthodiquement le débroussaillement pour cer prononcé déclassement la aura juridictions françaises. Nous citerons, dès à et les aura fait en sortir des dépendances du domaine l'établissement des «voies de communication » nécessaires à la « mise en valeur de la coprésent, les dispositions essentielles du décret. public. D'après l'article 14, l'immatriculation est fa- - ART. Ill. Le domaine public est délimité, quand lonie de Madagascar Mais, par qui faireexécuter ces travaux qu'on cultative. Exceptionnellement, l'immatricula- il y a lieu, par des décisions du Résident local, exagération, de malsains peut, taxer sans après l'avis de l'agent rendues local des Travaux tion est obligatoire, savoir publics. En cas d'appel contre ces décisions, le Car, comme il est dit plus haut, le climat les régions de dans n'est salubre, toutes pas Général Résident après statue avis du Directeur location ou conces1° Dans tous les cas de vente, l'île, les hauts plateaux. comme sur publics. des Travaux sion de terrains domaniaux Or, il ne serait ni juste, ni rationnel, que Toutefois, qui les miliEuropéens terrains assimides concerne où en ce les ou 2° Dans tous cas Madagascar envoyés à soldats nos pour dédélimitation taires, la faite décision du appartenant à biens acquéreurs de lés se rendront sera par Résident Général, rendue sur la proposition du fendre notre drapeau et protéger notre possesdes indigènes. sion menées aussi étranges des contre Directeur du Génie, transmises avis le concession de de location avec par vente, Dans les cas ou qu'étrangères, soient occupés à l'établissement Général commandant le Corps d'occupation. délai auront terrains domaniaux, les intéressés un de routes et à l'assainissement général. de trois ans pour faire immatriculer les immeubles. Aussi, considérant que nos soldats ne doiA partir du moment où l'immeuble aura été plaLES A MADAGASCAR ROUTES vent pas être transformés en terrassiers ou nul cé sous le régime du présent décret, ne pourbûcherons, etc., qu'en cas de force majeure; l'immatriculation bénéfice de pour ra renoncer au transformation Que, désormais, est inucette retourner sous l'empire du droit commun. MM.les députés de Mahy Girault ont pré- tile à Madagascar Peuvent seuls requérir l'immatriculation: senté à la Chambre un projet de loi ayant pour Que le contingent de troupe n'est que suffi1° Le propriétaire et le copropriétaire; objet l'envoi à Madagascar de forçats de la Nou- sant pour la garde de notre possession énumérés ciréels droits 2° Les bénéficiaires des Que, d'autre part, l'effectif des forçats transaprès: usufruit, usage et habitation, emphytéose, velle-Calédonie, qui seraient employés par déta/----; -'"- chements successifs à la construction des rou- portés à la Nouvelle-Calédonieaugmente dans superficie, antichrèse;
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des proportions inquiétantes pour l'avenir de la colonie, surtout depuis qu'on y a joint l'effectif des récidivistes frappes par la loi de 1885.
En conséquence, nous déposons sur le bureau de la Chambre la proposition de loi suivante
:
ARTICLE PREMIER
Une colonne volante d'environ 800 forçats
ayant déjà passé en Nouvelle-Calédonie un minimum de deux années, sera envoyée à Madagascar, où elle procédera, sous la direction du génie militaire, la surveillance de sousofficiers spéciaux, dits «surveillants militairesM, et la protection, s'il y a lieu, de la troupe, au débroussaillement nécessaire à l'établissement de routes et à tous travaux d'assainissement jugés utiles, notamment des lagunes, des marais, marécages, etc. ART. 2
Les vides qui se produiraient dans cette
colonne seront trimestriellement comblés, mais aucun pénitencier fixe ne sera établi sur le territoire de Madagascar et, les travaux imposés aux condamnés terminés, ceux-ci seront réintégrés au lieu de transportation qui leur est assigné par la loi de 1854-.
+ TERRITOIRES MILITAIRES
FIANABANTSOA le Chancelier Bertrand, commandant le district d'Ikongo, est installé depuis le 3août au village de Maromiandry, résidence du vieux roi Ratsiandraofana et de ses fils Ratsirahonana et Andriamanapaka Parti le 1er août de Fianarantsoa, avec un détachement commandé par, M. le lieutenant Gaubert, et comprenant 100 tirailleurs et 50 miliciens, M. le Chancelier Bertrand est arrivé le troisième jour à Maromiandry, après une marche de 5 heures à travers la grande forêt qui sépare le district d'Ikongo du pays Betsiléo. Le poste, installé sur une colline assez élevée au bord de la rivière Sandrananta, se trouve à mi-chemin des deux gros villages de Maromiandry et de Isilamahana où il pourra s'approvisionner en bœufs et en volaille. Le commandant du district se propose en outre de faire construire au sommet du rocher d'Ihosy un bâtiment qui pourra servir de sanatorium pendant la saison des pluies. Le 6 août, M. le Chancelier Bertrand a convoqué tous les chefs des villages du district à un grand kabary au cours duquel il leur a exposé que les représentants de la France les traiteront avec bienveillance et soutiendront leur autorité à condition qu'ils donnent euxmêmes drs preuves de fidélité et de dévoueM.
ment. Il leur a annoncé que Ratsirahonana, fils du roi Ratsiandraofana, nommé gouverneur par M. le Résident Besson, était, en outre, promu 12 Hrs et que Andriamanapaka, sous-gouverneur, frère du précédent, était promu ii Hrs. Enfin, ces chefs ont reçu la promesse qu'il leur serait accordé prochainement un traitement mensuel de 50fr. pour le premier et de 30 fr. pour le second. Ces communications ont été accueillies avec enthousiasme par la population. M. le Chancelier Bertrand a ajouté qu'en récompense de l'amitié qu'ils avaient toujours témoignée à la France, les Tanalas étaient autorisés à conserver leurs armes, mais qu'elles