Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1900/08/29.
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17- Année.
— N. S. — l.
&0.
Mercredi, 29 Août 1900.
JOURNAL
OFFICIEL DE
MADAGASCAR ABONNEMENTS: Il.ct.ear Jh 20fr. fi. Etranger. 70% lprgàmee et Bt~ager. a,, 25fr. I%x *'**ee et 15 fr, du 1er septembre compter 1900, A. les chefs des services civils et }lM. chefs de corps, commanilitaires, de secteur, de cercle indépend ant ants et administrateurs chefs de adresseront directement j* °vince, leur correspondance officielle toute divers, plis pitres, télêgramwtes, commandant etc.), au Général ec., chef et Gouverneur Général fr , muet).
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Parait PRIX
DËPEHDAHCES POURUNEANNONCE PUBLICITI PETITESANNONCES ;) «Dr.» la ligiae , ANNONCES RÉCLAMES: 1 fr. la ligne S'adresser à l'Agença Oaanet à Tananarive.
les Mercredi et Samedi.
DU NUMÉRO:
PARTIE
0 Fr.
15 CENT.
OFFICIELLE
CIRCULAIRE à MM. les commandants de territoire, administrateurs et commandants de cercle, chefs de province.
MESSIEURS, La réception officielle, qui vient d'être faite à Tananarive au représentant du Gouvernement de la République, et a laquelle ont pris une si large part les indigènes de la capitale et de la province, doit marquer la fin d'usages justifiés jusqu'ici, mais qui n'ont plus désormais de raison d'être. Au début de la conquête, alors que les populations de Madagascar, de SOMMAIRE. l'Imerina surtout, encore mal remises des impressions de la dernière guerre et de l'inParUe OrDelIIe surrection de 896.1897, montraient quelques ClatULAnut à MM.les commandants de territoire, doutes sur la force et la durée de notre et commandantsde cercle, administration, il était utile de maintenir •aJ^ûministrateurs .\1\1\1chefs de province. de leurs nouveaux chefs, vis-à-vis elles, parmi Tt promulguant dans la colonie de Madagas- les manifestations traditionnelles de leur soucaret Dépendances le décret du i9 juin "00, concédant l'entrepôt réel des douanes mission à l'autorité. Les Malgaches n'auraient la communede Tamatave. pas compris que le chef de la Colonie ou ses I>P aau J)tI\T Président de la RépubliqueFrançaise. représentants ne fussent pas entourésdes honl'entrepôt réel des douanes à la neurs autrefois dévolus à leur souverain et T concedant Tamatave. à ses principaux officiers. .\1\1\1 É communede dans coloniede Madagascar Aujourd'hui, il n'en est plus ainsi. Les Hova, Promulguant ce dépendancesle la décret du i9 juin 1900, notamment, semblent s'être ralliés francheet l'exploitation ment à la cause Réglementantla création française. Depuis les derniers ides magasinsgénéraux dans la coloniede événements insurrectionnels, ils se sont monascar. ad?Présidentde P£residentde la République Française. Française, trés dociles et fidèles; nombreux sont ceux la création et l'exploitation qui viennent s'engager librement au service de rl, mentant dans la coloniede nos administrations et de nos colons; leurs généraux Mes magasins Ilidagascar., .1\tTi An| enfants à montrent nos écoles et à fréquenter dans la colonie de MadagasprOmulguant un zèle qui va consnotre apprendre langue les articles 16 et Dépendances 8,U ar et tamment en augmentant. de finances du 30 mai 1899 et le déla loi 10 août suivant. Le moment paraît donc venu de renoncer rbg fi cret du 30 mai 1899. aux réceptions bruyantes, qui mettent toutes les GIIET' Loidefinances d u 1 , sur pied et répondent trop, il faut populations tlltç ULAIRE relative à rétablissement et à l'envoi le dire, aux habitudes des Malgaches, avides des notes confi- de rechercher toutes les occasions de déserter denniVernernent Général dnbelIes, ainsi que des propositions leurs travaux et de courir à de nouveaux plaidu personnel en service à sirs. d'ava snt #«. Ces manifestations ne s'accordent plus d'ailiSio*> du service des mines. leurs ni avec les principes de notre démocratie, c;Îhait8va décision 1279,du 10 juillet 1900. MUTATIONS. idées libérales que la France s'honi avecles O)(IA TIOS, txl«AITS SDEPARIS. °G{nUAU«MVIEP nore de porter partout où elle plante son drapeau. Dansl'exercicede son commandement, chacun Partie monOfficielle ^l8 de nos administrateurs, à tous les degrés de la ET INFORMATIONS. la meilleure INAUGUêtre convaincu doit que ELLES hiérarchie, DUCANAL D'AMPANOTOAMAIZINA. EION la et de faire son autorité d'assurer façon ÈXCUFIO '* SURLESTRAVAUX DUCHEMIN DE fimer et respecter consiste à exercer la plus DEMAHATSARA - - ROUTP: ATANANARIVE. constant du à avoir le souci stricte justice, GÉNÉRAL ALACONCEsSISITIi: DU GOUVERNEUR sa à tenir DE de ses bien-être M. administrés, porte SOLDAT-COLON A NAVOISEAU, AN ION — des à contrôler à ouverte TERRITOIRES par tous, MILITAIlargement I\Rg.\LAMAZAOTI\A. l'action des agents MÉTÉOROLOGIQUES. Itits JVVI3OBSERVATIONS déplacementsà incessants aux yeux des populasubalternes, apparaître
tions comme le protecteur et l'arbitre, comme l'interprète et le défenseur de leurs intérêts auprès de l'autorité supérieure. C'est là la vraie manière de faire aimer la France, ce qui doit être notre premier but. Faità Tananarive,le 28 Aoûti900. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI. GOUVKRNBMENT ARRÊTÉ GÉNÉRAL d dans 1 colonie la 1. promu guant 1 de Madagascar et Dépendances le déeret du 19 juin 1900, concédant l'entrepôt réel des douanes à la commune de Tamatave. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, * Vules décrets des il décembre i895 et 30 juillet 1897, Arrête: ART:Ier.—Est promulgué dans la colonie de Madagascar et Dépendances le décret du 19 juin 1900,concédant l'entrepôt réel des douanes à la commune de Tamatave. ART II. — Un numéro du Journal Officiel de Madagascar et Dépendances, portant la date da 29 août 1900 et contenant le texte du dit décret dûment collationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART.III. — M. le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 24Août 1900. Pour le Gouverneur Général et par délégation : Le Secrétaire Général, LALLIERDU COUDRAY. Par le Gouverneur Général: Le Procureur Général, GIRARD. Par le Gouverneur Général: Le Secrétaire Général, LALLIERDU COUDRAY. au Président
RAPPORT de la République
Française
Paris, le 19 Juin 1900. LEPRÉSIDFNT, MONSIEUR Le rapide développement économique de Tamatave rend nécessaire l'établissement de
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JOîïtmL OFPferSf,
l'entrepôt réel des douanes dans ce port de la côte- est de Madagascar. Les négociants de cette localité ont, a plusieurs reprises, exprimé le désir qu'on facilitât leurs opérations commerciales, et le Gouverneur Général de la colonie a insisté auprès de mon Département pour que satisfaction leur fût donnée à bref délai. Convaincu de l'utilité d'une telle création, j'ai fait préparer et j'ai l'honneur de soumettre a votre haute sanction le projet de décret cijoint, destiné à accorder le bénéfice de l'entrepôt réel des douanes à la commune de Tamatave. Je vous prie, Monsieur Je Président, d'agréer l'hommage de mon profond respect. Le Ministre des Colonies, ALBERT DECRAIS. DÉCRET concédant l'entrepôt réel des douanes à la commune d3 Tamatave.
DS \t V.DVGVSC Er
DÉPSVDAXCES
GOUVERNEMENTARRÊTÉ GÉNÉRAL la colo, dans promulguant l, dans a col.onie de Madagascar et Dépendances le décret du 19 juin 1900, réglementant la création et l'exploitation des magasins généraux dans la colonie de Madagascar. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895et 30 juillet 1897, Arrête: ART.Ier. — Est promulgué dans la colonie de Madagascar et Dépendances le décret du 19 juin 1800, réglementant la création et l'exploitation des magasins généraux dans la colonie de Madagascar. ART. II. — Un numéro du Journal Officiel de Madagascar et Dépendances, portant la date du 29 août1900,et contenant le texte du dit décret dûment collationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART.III. — M. le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananariye, le 24 Août 1900. Pour le Gouverneur Général et par délégation: Le Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY.
Le Président de la République Française, Vu l'article 18du sénatus-consulte du 3 mai î854; Vu le décret du 11décembre 1895,fixant les pouvoirs du RésidentGénéral de France à Madagascar, modifié par le décret du 30 juillet 1897,instituant un Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances ; Vu la loi du 6 août 1896,déclarant colonie française rue de Madagascaret ses dépendances: Vu la loi du 16 avril 1891et les décrets des 28 juillet 1897et 31mai 1898sur le régime douanier' Par le Gouverneur Général: de Madagascaret Dépendances ; Le Procureur Général, Vu les lois des 8 floréal an xi, 17mai 1826,9 et 27février 1832,constitutivesde l'entrepôt réel; GIRARD. Vu l'arrêté du 15 octobre 1897,érigeant en communë la ville de Tamatave ; Par le Gouverneur Général : Vu la demande de la commune de Tamatave,tenLe Secrétaire Général, dant à obtenir le bénéfice de l'entrepôt réel: Vules avis émis par le Gouverneur Généralde DU COUDRAY. LALLIER et et le conseil d'adMadagascar Dépendances pnr ministration de la colonie, dans sa séance du 10 novembre 1898 ; RAPPORT t Sur le rapport du Ministredes Colonies, au Président de la République Française Décrète : , le 19juin 1900. Paris, — ART.1er, L'entrepôt réel des douanes est MONSIEUR LEPRÉSIDENT, accordé à la commune de Tamatave. Il est ouvert aux marchandises tarifées et M. le Gouverneur Général de Madagascar aux marchandises pr)hibées. m'a fait part du désir exprimépar les commerIl recevra également les marchandises passi- çants de la colonie de voir établir dans les ports bles de taxes de consommation et d'octroi de des magasins généraux,et ce haut fonctionnaire mer, telles que la nomenclature en sera établie s'est déclaré convaincu que la création d'établispar le Gouverneur Général de'Madagascar et sements de cette nature serait des plus avantaDépendances. geuses au développement des transactions. Les textes métropolitains relatifs à l'instituART.II. — Les lois, ordonnances, décrets et des magasins généraux n'ont pas été renrèglements des douanes françaises sont appli- tion cables dans toutes leurs dispositions à l'en- dus applicablesà Madagascar, et, d'autre part, serait contraire aux intérêts du commerce trepôt réel de Tamatave, sauf en ce qui il concerne le délai d'entrepôt, qui est ramené de de les promulguer dans leur teneur intégrale. trois a deux ans, et le mode de concession, qui Aussi ai-je préparé, pour le soumettre à votre haute le de décret ci-joint, à sanction, avoir lieu un projet traité de gré gré destiné à pourra par réglementer la création et l'exploientre la commune et le concessionnaire, lequel traité ne sera valable qu'après approbation tation de magasins généraux dans la grande par le Gouverneur Général et le Ministre des île.Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, Colonies. mon profond respect. de l'hommage — ART. III. Le Ministre des Colonies est des Le Ministre Colonies, de l'exécution du décret, présent qui chargé sera inséré an Journal Officiel de la République DECRAIS. ALBERT Française, au Bulletin des Lois et au Bulletin Officiel du Ministère des Colonies DÉCRET Fait à Paris, le19 Juin 1900. la création et l'exploitation réglementant la colonie dans des magasins généraux ÉMILELOUBET. de Madagascar. Par le Président de la République: la Le Président de République française, Le Ministre des Colonies, Vu l'article 18 du sénatus-consulte du 3 mai ALBERT DECRAls. 1854;
Vu le décret du il décembre 1895, fixart leS pouvoirs du Résident Généralde France à Madaga&' car; Vu le décret du 30 juillet 1897,instituant un Gouverneur Généralde Madagascaret Dépendances ; Vu la loi du 6 août 1896, déclarant colonie française l'ile de Madagascar et ses dépendances ; Vu la loi du 16 avril 1897et les décrets des 28 juillet 1897et 31 mai 1898,sur le régime douanier1 Madagascar; Vu les décrets des 28décembre 1895,9 juini86, 25 octobre 1898, portant organisation du servie6 judiciaire à Madagascar ; Sur le rapport du Ministredes Colonies, Décrète: ARTICLE 1er. — Il pourra être établi dans t\ colonie de Madagascar et dans les locatif désignées par des décisions du gouverneur gc* néral des magasins généraux destinés: '1 1° A opérer la garde, la conservation et la manutention des matières premières, objet* fabriqués, marchandises et denrées, que les négociants, industriels ou agriculteurs voU" dronty déposer; 20 A favoriser la circulation des marchall" dises et le crédit basé sur leu r nntissemeot par l'émission de récépissés et de warrants dans les conditions ci-dessous énoncées. ART.2. — Les autorisations d'ouvrir des n'a-' gasins généraux sont accordées par arrêté dj Gouverneur Général, aprèà'âvis du conseil d'administration, et en vertu de contrats speciaux à chaque entreprise, établis d'un cor; les mun accord entre le Gouverneur Général et intéressés.. Le chef du service des douanes est consuls lorsque l'établissement projeté doit être dan' des locaux soumis au régime de l'entrepôt ree ou recevoir des marchandises en entrep fictif. ART.3. — Toute personne qui demande l'at torisation d'ouvrir un magasin général dOJo justifier de ressources en rapport avec l'ünpor tance de l'établissement projeté. Les exploitants de magasins généraux pe£ vent être soumis, pour la garantie de leur gesÍ tion, à un cautionnement, dont le montant e fixé par l'acte d'autorisation et proportionné; autant que possible, à la responsabilité q.Ll encourent. Ce cautionnement est versé à J)e caisse des dépôts et consignations ou à la caisse du trésorier-payeur de la colonie à Tananaflv Il peut être fourni en rentes sur l'Etat franÇa' ou en titres d'emprunt de la colonie. Ces titre, sont également déposés à la caisse des àép" et consignations ou à la caisse du trésofle payeur de la colonie. ART.4. — Tous dépôts de marchandises dans les magasins généraux seront constatés p»1*o récépissésdatéset signés, qui seront extraItsdLl registre à souche et délivrés aux déposants- -. Ces récépissés énonceront les nom, Vv sion et domicile du déposant, ainsi que ja, j, ture de la marchandise déposée, et, en , 1 géper,ij<! 1 toutesles indications propres à en établir dentité et à en déterminer la valeur. 0' A chaquerécépissé de marchandises est aoll nexé, sous la dénomination de warrant, u0 bulletin de gage contenant les mêmes IJle tions que le récépissé. '0 ART. 5. — Les récépissés et les warraO peuvent être tranférés par voie d'endosser ensemble ou séparément. *, 'Ó A toute réquisition du porteur du r et du warrant réunis, la marchandise doit être fractionnée en autant de lots dépoli qu,11ar conviendra, et le titre primitif remplace autant de récépissés et de warrants qu'il y alIr de lots. ART.6. — L'endossement du warrant géP$M du récépissé vaut nantissementde la iriarcha dise au profit du cessionnaire du warrant. L
Vt JOURNAL OFFICIEL DE MA.DAG\SC ssement du récépissé transmet au cessionle droit de disposer de la marchandise, à n're lorsquele warrant n'est pastransehal'geparlai, le récépissé, de payer la créance garare/vec le IIInle par le warrant, ou d'en laisser payer ontantsu r le prix dela ventede la marchandise. 7. — L'endossement du récépissé et du aRT, transférés ensemble ou séparément WrtJairant être daté. doit du warrant du récéséparé endossement doit, en outre, énoncer le montant intér Se en rant" capital et intérêts, de la créance gadate de son échéance et les nom, .lll {)fotle, ProfIessionet domicile du créancier. cessionnaire du warrant dQR!. 8. --- Le premierfaire transcrire l'endosse"Immédiatement les registres du magasin avec les SUr InlatlOnsde dont il est accompagné. Il est fait cette transcription sur le warrant. iQgntion de récépissé et de warrant peOut essionnaire la à sur les PeufXiger registres transcription, SOUh dont IneCfs. à sonils sont extraits, de l'endossede son avec indication alt profit' ment IcIle. 9. -- Le porteur du récépissé séparé du ART. la rnt peut même, avant l'échéance, payer le warrant. garantie par Cpeance si éle porteur du warrant n'est pas connu, ou il n'est pas d'accord avec le si it 1 connu, sur les conditions auxquelles aurait débii®Ur yc "anticipation de payement, la somme due, conOPIS ales intérêts jusqu'à l'échéance, est l'administration du magasin géCo{^n®e qui eri demeure responsable, et cette rlérai SlgnatlOn libère la marchandise. 10. — Le warrant est payable au doT du magasin général, à moins que le pre un autre domin'indique CilellHer ndossement a même lieu. Dans ce dernier cas, le elle être écrit également sur Homh domicile,doit et sur les registres du magasin géle De Plssé te défaut du payement à l'échéance, le porséparé du récépissé peut, huit joursdl1warrant le protêt et sans aucune formalité de îQ„ j°urs?Pres faire procéder à la vente publique auxf-sI," "ères et en gros de la marchandise enenchères et Sur la Présentation du warrant protesté, de d Inlstratlon du magasin général est tenue public chargé de la vente de doneral'officier aCIIItes pour y procéder. En la marchandise à l'acheteur qUe sC nee délivre vu du Proc®s_verkai de la vente et procès-verbal ^e que frais l'a Justification du payement des droits et ainsi que du montant de la frais ^lv"égiés, le warrant warrant; ; SOfi] prêtée sur Ie Consignation de l'excédent, s'il en 2° L exisie, revenant au porteur du récépissé, dans le dernier paragraphe de l'article casprévu Dansleparle Cas où le souscripteur primitif ou Unendo warrant l'al'a remdu warrant remMSeur quelconque quelconque du vente de la ^afChàni-PeiUfaireP.r0céderala il est dit au premier pacomme présent article, contre le porteur , salis qle'lsse,. huit jours après l'échéance et s*Usq, soit besoin d'aucune miseen de^Ure. ,. , ART. H —Le L est d sa crécréancier payé de ARr.11. prix, directement et sans formalité dejustj le par rt justicp sansprivilège et préférence à tous déductions celles: autres que Ppanclers cond PI.1 ts de douanela et autres taxes ou 2° des marchandise; par je f Stion^,djues cis magasinage, dePrirnrec,eption, de vente, defaits et autres pour la e pri M France 1siSi le IOnfie la chose. deupdu récépissé ne se présente pas lente dela marchandise, la somme ecédiln Ce e qui est due au porteur du war-
ET DÉPENDANCES
rant est consignée à l'administration du magasin général, comme il est dit à l'article 9. A toute époque, l'administration du magasin général est tenue, sur la demande du porteur du récépissé ou du warrant, de liquider les dettes et les frais énumérés ci-dessus, donl le prime celui de la créance garantie sur privilège le warrant. Le bordereau de liquidation délivré par l'administration du. magasin général relate les numéros du récépissé et du warrant, auquel il se réfère. ART.12. — Le porteur du warrant n'a de recours contre l'emprunteur et les endosseurs qu'aprèsavoir exercé ses droits sur la marchandise et en cas d'insuffisance. Les délais fixés par les articles 165 et suivants du code de commerce français pour l'exercice du recours contre les endosseurs ne courent que du jour où la vente de la marchandise est réalisée. Le porteur du warrant perd en tout cas ses recours contre les endosseurs, s'il n'a pas fait procéder à la vente dans le mois qui suit la date du protêt. i ART.13. — Les porteurs de récépissés et de warrants ont, sur les indemnités d'assurances dues en cas de sinistre, les mêmes droits et privilèges que sur la marchandise assurée. ART.14. - Par le seul fait de l'entrée des marchandises dans les magasins généraux, les déposants font adhésion pure et simple aux règlements et tarifs. Ils sont responsables de tous dommages causés aux bâtiments ou a leur contenu par le vice propre de la marchandise déposée. ART.15. — D'une façon générale, les exploitants de magasins généraux sont responsables de la garde et de la conservation des marchandises qui leur sont confiées, sauf les avaries et déchets naturels provenant de la nature et du conditionnement des marchandises, ou de cas de force majeure dûment constatés. Les déchets et balayures sont la propriété des magasins généraux, quand ils ne peuvent pas être appliqués ti une partie. Notamment, les exploitants sont responsables des soustractions de marchandises qui auront lieu dans l'intérieur de l'établissement, des détériorations qu'éprouveront les marchandises du fait de leurs ouvriers ou du mauvais état des magasins ou du défaut de soins dans l'arrimage de ces marchandises. Par contre, ils ne sont pas responsables de la nature, de la qualité ou de l'état des marchandises que les colis sont déclarés contenir. Mais ils sont responsables, vis-à-vis des porteurs de titres, des inexactitudes provenant de leur fait, qui existeraient dans les indications concernantla nature ou la qualité de la marchandise. Ils ne sont responsables du poids que quandle pesage a été effectué. Ils ne sont pas tenus d'accepter non emballée la marchandise que le commerce est dans l'usage d'emballer. En cas de conditionnement défectueux ou d'avarie préexistante des marchandises, ils du déposant une déclaration de peuvent exiger leurétat, dont mention est faite sur le récépissé. Ils sont tenus d'avoir des locaux appropriés, et entièrement séparés du reste du magasin pour éviter tout danger, afin d'y recevoir les marchandises dangereuses ou simplement hasardeuses, telles que les pétroles, les spiritueux, etc. ART.16. — Il est interdit aux exploitants de magasins généraux de se livrer directement ou indirectement, pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, à aucun commerce ou spéculation ayant pour objet des marchandises de n'importe quelle sorte. Ils peuvent se charger des opérations et formalités de douane et en général des forma-
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lités à remplir auprès des administrations publiques. Ils peuvent, moyennant commission, faire l'avance des frais qui grèvent la marchandise à son arrivée, tels que: lettre de voiture, contributions diverses et autres débours. Ils peuvent se charger des règlements de frets et autresentre lescapitaines, ar mateurs ou compagnies maritimes et les consignataires, sous ré.. serve des règlements qui pourraient être édictés au sujet du courtage maritime ; des opérations de factage, camionnag, accorage et gabarage extérieur. Ils peuvent également se charger de faire assurer contre l'incendie les marchandises dont ils sont détenteurs, au moyen soit de polices collectives dites polices flottantes, soit de polices spéciales, suivant les ordres des intéressés. Ils pourvoient d'office à l'assurance des marchandises contre l'incendie, au mieux des intérêts du déposant, à moins que celui-ci n'ait fait connaître, par une mention spéciale sur l'ordre l'existence d'une police d'assurance d'entrée, l'exislence contractée par lui. ART.17. — Ils ont seuls le droit de procéder à toutes les opérations relatives à la manutention de la marchandise à l'intérieur des magasins généraux,telles qu'elles sont énoncées et définies au tarif et au règlement particulier. ART.18. — Les tarifs et le règlement particulier ne deviennent exécutoires qu'après homologation par le Gouverneur Général. Ils sont publiés au Journal Officiel de la colonie et affichés aux portes d'accès et dans les endroits les plus apparents des magasins généraux. Tous changements apportés aux tarifs ou au règlement doivent être également approuvés par le Gouverneur Général et sont portés à la connaissance du public, comme il est dit au publicaparagraphe 1er du présent article. Ces tions doivent être faites huit jours avant l'entrée en vigueur des dispositions nouvelles, et trois mois si les modifications ont pour effet de relever les tarifs. ART.19. — Les tarifs et le règlement une fois régulièrement homologués, publiés et affichés, deviennent obligatoires pour tous les déposants sans exception. Il est interdit à l'administration du magasin général de consentir aucune dérogation, sauf en faveur de la colonie ou de l'Etat. Les locaux doivent être mis à la disposition des déposants d'après le rang d'arrivée des ordres d'entrée, sans préférence ni faveur. ART. 20. — Les magasins généraux sont soumis aux mesures générales de police concernant les lieux publics, sans préjudice des droits du service des douanes lorsqu'ils sont établis dans les locaux placés sous le régime de l'entrepôt réel, ou lorsqu'ils contiennent des marchandises en entrepôt fictif, et des droits de tous autres services administratifs. ART.21. — Outre les livres ordinaires de commerce et le registre à souches des récépissés et warrants, l'administration du magasin général doit tenir un livre à souches destiné à constater les consignations qui peuvent lui être faites, en vertu des articles 8 et 10 du présent décret. Tous ces livres seront cotés et paraphés, par première et dernière page, conformément à 1article 11 du Code de commerce français. ART.22. — Les récépissés, les warrants délivrés par les exploitants des magasins généraux, pourront être soumis à des droits de timbre ou d'enregistrement fixés par arrêtés du Gouverneur Général en conseil d'administration. Dans le cas où ces taxes seraient établies, les dépositaires des registres des magasins généraux devront les communiquer aux préselon le mode posés de l'enregistrement, prescrit par l'article 54 de la loi du 22 frimaire an VII, et sous les peines y énoncées.
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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
ART.23. — Les dispositions contraires au présent décret sont et demeurent abrogées. ART.24. — Le Ministre des Colonies est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera inséré au Journal Officiel de la République Française, au Bulletin des Lois et au Bulletin Officiel du Ministère des Colonies. Fait à Paris, le 19Juin 1900. ÉMILELOUBET. Par le Président de la République: Le Ministre des Colonies, « ALBERT DECRAIS. SOUVERIOCMENTARRÊTÉ GÉNÉRAL dans la colopromulguant nie de Madagascar et Dépendances les articles 8, 14 et 16 de la loi de finances du 30 mai 1899 et le décret du 10 août suivant. Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des il décembre 1895et 30 juiilet 1897, Arrête: ART.Ier. — Sont promulgués dans la colonie de Madagascar et Dépendances les articles 8, 14 et 16 de la loi de finances du 30 mai 1899 et le décret du 10 août suivant. ART.II. — Un numéro du Journal Officiel de Madagascar et Dépendances, portant la date du 29 août 1900, et contenant le texte des dits articles et du décret précité dûment collationnés sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART.III. — M. le Procureur Général, chef du service judiciaire, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive,le 24 Août 1900. Pour le Gouverneur Général et par délegation : Le Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY. Par le Gouverneur Général: Le Procureur Général, GIRARD. Par le Gouverneur Général Le Secrétaire Général, LALLIER DU COUDRAY. LOI
DE PIN-A3STCES Du 30 Mai 1899 TITRE I" Budget Général
pareil de distillation d'un compteur agréé et vérifié par l'administration. Les appareils ne peuvent être descellés qu'en présence des employés de la régie et qu'après que l'industriel a fait une déclaration de fabrication. Les scellés peuvent cependant être enlevés par l'industriel, en l'absence des employés, dans des conditions que déterminera le décret prévu par l'article 14. Toute communication intérieure entre la brasserie et les bâtiments non occupés par le brasseur ou ceux dans lesquels l'industriel se livre à la fabrication ou au commerce des substances saccharifères (mélasses, glucoses, maltose, maltine, etc., sucs végétaux ou toute autre substance sucrée analogue) est interdite et doit être supprimée. ART.14. — Un décret déterminera les obligations complémentaires et de détail, ainsi que les déclarations auxquelles sont tenus les brasseurs. Il fixera notamment: 1° Le mode de payement des droits; 2° Les conditions d'agencement et d'installation des établissements et des chaudières à cuire et à houblonner; 3° Les dispositionsà prendre pourdéterminer le volume et la densite des moûts, ainsi que le nombre minimum de degrés-hectolitres à imposer par brassin, le mode de reconnaissance des brassins et la période pendant laquelle cette reconnaissance pourra être effectuée ; 4" Les prescriptions à remplir par les brasseurs: a] Pour être exemptés des visites de nuit; b) Pour obtenir la restitution du droit de fabrication sur les bières 58 Les conditions auxquelles exportées ; seront subordonnés l'introduction et l'emploi en brasserie des mélasses., glucoses, maltose, maltine, sucs végétaux et autres substances sucrées analogues, les bases d'imposition des produits régulièrement employés et des manquants constatés. Un décret déterminera également les mesures d'exécution de l'article 8, en ce qui concerne les distillateurs et bouilleurs de profession. ART.16. — L'emploi d'apparails clandestins, soit pour la saccharification, soit pour la cuisson des moûts, l'existence de tuyaux ou conduits dissimulés et non déclarés sont punis d'une amende de trois mille à dix mille francs (3.000 à 10.000 fr.). En cas de récidive, l'amende est portée au double, et l'usine pourra être fermée pendant une période de six mois à un an. Les autres infractions aux dispositions des articles 7 à 13 de la présente loi et du décret qui sera rendu pour son exécution sont punies d'une amende de mille francs (1.000 fr.), sans préjudice du payement des droits fraudés. L'article 19 de la loi du 29 mars 1897, relatif à l'admission des circonstances atténuantes, n'est applicable qu'aux dispositions du paragraphe qui précède.
ART.8. -- Les brasseurs et les distillateurs de profession sont soumis, tant de jour que de nuit, même en cas d'inactivité de leurs établisi899. Fait à le 30Mai Paris, aux visites et vérifications des emsements, EXILKLOUBET. ployés de la régie et de l'octroi, et tenus de leur ouvrir à toute réquisition leurs maisons, bras- Le Ministre des Finances, series, ateliers, magasins, caves et celliers P. PETTRAL. les usines ne sont pas en Toutefois, quand activité, les employés ne peuvent pénétrer pendant la nuit chez les brasseurs ou distillaDÉCRET teurs de profession, qui ont fait apposer des scellés sur leurs appareils, ni chez les distilLe Président de la République Française, lateurs qui auront adopté un système de disSur le rapport du Ministredes Finances; tillation en vase clos agréé par l'administration, Vu les articles 8 et 14de la loi du 30 mai 1899, ou qui, pendant 4e travail, muniront leur ap- ainsi conçus:
« ART.8. — Les brasseurs et les distillateur de profession sont soumis, tant de jour que de nuit, même en cas d'inactivité de leurs établis' sements, aux visites et vérifications des efDployés, et tenus de leur ouvrir, à toute réqul sition, leurs maisons, brasseries, ateliers, 1I18 gasins, caves et celliers. « Toutefois, quand les usines ne sont pas en activité, les employés ne peuvent pénétrer pendant la nuit chez les brasseurs ou distilla" teurs de profession qui ont fait apposer des scellés sur leurs appareils, ni chez les teurs qui auront adopté un système dedistiIlr distillation en vase clos agréé 'l'administration» ou qui, pendant le travail,parmuniront leur ap* pareil de distillation d'un compteur agréé et vérifié par l'administration. «ART.14. --- Un décret déterminera égale' ment les mesures d'exécution de l'article 8 en ce qui concerne les distillateurs et bouilleur de profession ». Décrète: ART.Ier. — Le distillateur qui veut bénéti cier des dispositions du deuxième paragraphe de l'article 8 de la loi du 30 mai 1899 doit, pr une déclaration à la recette buraliste de la sidence des employés, faire connaître leqlre' des trois modes prévus par le dit paragraphe (scellement des appareils, travail en vase clos, apposition de compteurs) il désire appliquer dans son usine. ART.II. — Chez les distillateurs qui se seront placés sous le régime du scellement des appa: reils pendant les périodes d'inactivité de leÍ; usines, la mise hors d'usage des dits appareils sera obtenue: a] Si le chauffage est à feu nu, en dispO sant la porte du foyer placé sous chacun d'eu de façon qu'elle puisse être maintenue fermee par un plomb; b) Si le chauffage se fait à la vapeur, en scel; lant les robinets d'adduction de la vapeu agencés à cet effet. !Õ L'agencement des portes ou des robineh pour l'apposition des scellés devra être agr6 par le service des contributions indirectes. r Les employés pourront en outre apposer, Sut telles parties des dits appareils qu'ils jugero? convenables des scellés susceptibles d'être ti" truits ou altérés par le fait de la mise en aC vité de ces appareils. ts intacts Les scellés devront être représentés à toute réquisition. , ART.III. — L'apposition des scellés sera ré, clamée dans la déclaration de cessation LI" d'interruption de travail faite à la recette 1)1 raliste de la résidence des employés qui ee cent l'usine. Le distillateur, dont l'installation aura a agréée par l'administration, et qui aura été 3r3 régulièrement la déclaration ci-dessus n'aaL plus à souffrir les visites de nuit à partir ra jour qui suivra celui où sa déclaration na été déposée, alors même que les scellés eIra raient pas encore été apposés par le service-3" Le distillateur ne pourra desceller ses apP reils. Toutefois, si, une heure après celle fide pour la reprise du travail dans la déclaration fabrication, faite vingt-quatre heures à l'aVjes ce à la recette buraliste de la résidence r employés, ceux-ci ne sont pas intervenusPIeS rompre les scellés, le distillateur briser, sauf à remettre lesplombs auxpourra emp 0 au cours de leur plus prochaine visite. 8: t ART.IV. — Seront considérés comme fe5 vaillant en vases clos les distillateurs dontsoi" stil" installations répondront aux conditions vantes: lob6 1° L'éprouvette sera placée sous un gellt en verre scellé s'opposant à tout préleferJ1 d'alcool;
JOURNAL OFFICIEL DE MADAG^SCAft Er DÉPENOAaES Z"La partie inférieure de la tige des robinets ded-is*-'011apposée sur les tuyaux mettant en communication avec les les Pauvrettes et les bacs sera traversée par une apDes scellée ; pl dits robinets de direction seront agende telle sorte eés qu'ils ne puissent jamais inces lila circulation du complètement terrc) e et rnprele faire refluer à l'éprouvette; et joists des tuyaux reliant 4" Les raccords et les distillation aux éproacs appareils de l'abri de toute seront placés à éorrt,^ l'intérieur de manchons fixés par des a atteim Plomb 5" Les robinets de vidange adaptés aux apdistiller, aux tuyaux affectés à la cirPareil Sa de l'alcool et aux bacs reliés directemenIon aux éprouvettes seront maintenus fermés aient DFadp r fi scellé1 de jauge des bacs qui reçoivent le r Les. trous de la distillation seront fermés par d' horme dfls oTn^es scellés, et les couvercles des trous seront fixés par un plomb; des tubes indicate;s LJxtré.mité supérieure e niveau adaptés aux dits bars sera Pour mettant ces tUhe:ne d'un ajustage métallique avec l'intérieur des tuhes6n communication tiortlents et interrompant toute communicationanvecl'extérieur; robinets de vidange seront tenus à l'abp;|fS toute à l'intérieur d'une boîte atteinte fermi ferm' Par un plomb., par un plomb: du vase clos comporte ï'usao. 0p8aniSation de boulons, ceux-ci devront être rivés. L oe LIII distilllteurs ne cesseront d'être soumis qu'après que les installai Hons I Sltes denuit aUront été agréées par l'administration. ART V - Les compteurs devront fournir les unea bons nécessaires pour déterminer, avec Unea roximation de 0. 5 p. 100, la quantité les repréentée par distillot.pur de la rectification. produits de la il a 10[1On seront agréés qu'après avoir été expél'itn Pendant deux mois au moins, en prées avec la participation du service de la et • la faculté de faire procéder, Geluj"_ ci a!lra foi.,qu'ille jugera convenable, à de nouvelie nouvê 'Iles expériences. devra fournir les matières, lessisti.11atel11' et les ouvriers nécessaires pour usfenSies la ;eurs. vérification du fonctionnement des comp]}an.st , ., tée spra;T-~ ou la quantilé d'alcool représene serait lQférellre de plus de 0. 5 p. 100 à la le dans l'interpar compteur "aIle dedccusee la en charge vérifiéations, "alle do de cet prise ilPil.reû.a- he d'après les indications
GOUVERNEMENTCIRCULAIRE GENERAL et relative à l'établissement Général des à l'envoi au Gouvernement ainsi que des pronotes confidentielles, d'avancement du personnel positions en service à Madagascar. MESSIEURS, J'ai l'honneur de vous yfciformer que j'ai adopté les mesures suivantes au sujet de l'établissement et de l'envoi des notes confidentielles du personnel des divers services civils; je vous serai obligé de veiller, en ce qui vous concerne, à ce qu'elles soient strictement observées a l'avenir.* Mesures générales. — Les notes sont établies annuellement et doivent parvenir au Gouvernement Général, au plus tard le 1er octobre; ce délai est prorogé jusqu'au 1" novembre, en ce qui concerne les chefs de service en résidence à Tananarive. Les notes Administrateurs coloniaux. des administrateurs coloniaux sontétablies en double expédition, dont une est adressée au Ministère des Colonies et l'autre conservée au Gouvernement Général. Travaux publics. Mines. — En ce qui concerne le personnel détaché du cadre métropolitain, les notes doivent être fournies en trois exemplaires: unpourleDépartement ministériel dontrelève le fonctionnaire, un pourle Ministère des Colonies et un pour les archives du Gouvernement Général. Quant aux notes du personnel colonial créé par le décret du 2 juin 1899, elles doivent être envoyées en double expédition, dont l'une est destinée au Ministère des Colonies et l'autre reste déposée au Gouvernement Général. Les notes du personnel exclusivement local sont établies en simple expédition. I Voir ci-dessus pour la distinction à suivre entre M__ agi.st.ra^ture l détaché d'un personnel 1 service Trésorerie métropolitain et le Enseignement exclusivement personnel j Postes et Télégra- focait Toutefois, les notes du Dophes de la trésorerie personnel Domaines 18 Forets 5 tïnîK; blies en quatre expéditions. Personnel (Affairesciviles. Les notes doivent être rPer ce topographIque. - établies en simple expédition Garde. Imprimeries.— civile. — Police local. [ [ Les administrateurs chefs de province et les commandants de cercle fournissent leurs appréciations sur les fonctionnaires et agents deg services techniques, au point de vue de leur manièregénérale de servir, de leur conduite et de leur-tenue. en une simple expédition qui p.st communiquée au chef de service intéressé, lequel en tient compte lors de l'établissement des bulletins de notes de son personnel. Pour le travail d'avancement du 14 juillet, les propositions doivent parvenir au Gouvernement Général le 15 juin au plus tard, mais n'ont pas besoin d'être accompagnées de notes confidentielles. Tamatave, le 9 Août 1900. Le Général commandant en chef du Corps Gouverneur Général de d'occupationet Madagascar et Dépendances, GALLIENI.
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cherche et l'exploitation de l'or, des métaux précieux et des pierres précieuses, vont être ouvertes a l'exploitation publique: 1° La vallée de la rivière Ankarongana, affluent de l'Ikopa, à 13 kilomètres environ de Manankasina ; 20 Les vallées de ses affluents. La région ainsi définie, qui fait partie du cercle d'Ankazobe, est placée dans les attributions de M. le commissaire des mines de Tananarive. Elle sera définitivement ouverte,k l'exploitation publique le 20 septembre 1900. Tananarive, le20 Août 1900. Le Capitaine du génie, chef du service des mines, L. MOUNEYRES. ERRATUM à la décision 1279, du 10 juillet 1900 Au lieu de : « Toucheront leur solde coloniale et les indemnités supplémentaires fixées par les règlements locaux à dater du 4 juillet 1900, lendemain de l'arrivée à Majunga », Lire : « Toucheront leur solde coloniale et les indemnités supplémentaires fixées par les règlements locaux à dater du 3 juillet 1900, jour de l'arrivée à Majunga ». EXTRAITS
Par décision locale du 2 juillet de M. l'administrateur-adjoint chef de la province de Maroantsetra, La remise de 10 0/o aHonée aux agents de recouvrement par l'arrêté du 20 octobre 1897 (art. 19) sera répartie de la manière suivante: 2 °/„ aux sous-gouverneurs; aux officiers-adjoints chef de «lapa» ; .3 5 ° 0 aux chefs de village. Les secrétaires des sous-gouverneurs et des officiers-adjoints chefs de «lapaM recevront le 1/5 du montant des remises accordées a leurs chefs respectifs. Les sous-gouverneurs continueront à percevoir, comme par le passé, la remise de 1 0/0qui leur est allouée pour le recouvrement des. patentes, conformément à l'instruction du 12 novembre 1896 (§ 10). Par arrêté du 23juillet (Etat-Major), M. le sous-lieutenant Keller, du régiment de marche de la légion. étrangère, est placé hors cadres comme adjoint de M.le commandant du génie Goudarddans l'élude du tracé du chemin de fer d'Aniverano au Mangoro. Par arrêtes du 10 août, Vr --. ril i est interdit: Le service des courriers entre Morondava et !« est réduit à un voyage Ambositrapar Midohgy dus installaà l'agence ment 1° D'apporter semaine de part et d'autre. Les départs par vase clos aucun chanN«de c/knli^ion en auront lieu de ces deux points le jeudi, à 8 été accepté pas préalablement !a !'.n'aurait par du matin. heures C\ le service de la 2° De régie; 0" 11est créé un service hebdomadaire de couraux compteurs aucune faire isubir Betafo et Morondava par Miandririers entre et}ne niveau ou autre susceptible vazo. Les départs auront lieu de Morondava et de Betafo le samedi, à 8 heures du matin. Art fauindicatioas. e Ministre IOlstre des Financesest cchargé d Vvi |"e arge Il est créé une école officielle à Mandanja et csFlOancllses exéClll à Ambohidraondriana, cercle de Manjakandriaerê au Jlon du présent décret, <fui sera inn<il Officiel et au Bulletin des Lois. na [secteur d'Anjozorobe]. Fait à Rambouillet,le 10 Août 1900. Ravoavyet Rajoelina sont nommés instituteurs à titre provisoire, le premier à AmbohiEMILELOUBET. draondriana et le second à Mandanja. Pa.rie DKS Ils recevront chacun un traitement mensuel SERVICE 78 Pré""deut.de la DÉCISION MINEÎS République: de 20 francs. Il est créé une école officielle dans chacune Lé Mtil^re des Finances, suivants du articles 8 et des Par J. application CAILLAUX.décret du 17 juillet 1896, réglementant la re- des localités suivantes de la province de Fiana-
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JOURNAL OFFICIEL DE MAUWASCil
rantsoa: Ambohimandroso, Mahazony, Vohidroa. Les élèves de l'école normale François de Mahy, non pourvus du certificat d'aptitude à l'enseignement, dont les noms suivent, sont nommés instituteurs a titre provisoire. Rafaralahy à Ambohimandroso. Radaniel à Mahazony. Randriamahalv à Vohidroa. Ils recevront chacun un traitement mensuel de 25 francs. Par décisions du 10 août, M. Anbourg, conducteur principal de tri classe, est affecté en qualité d'architecte-voyer à Majunga. M. Massoulier, conducteur de 1" classe, est affecté aux ponts et chaussées de Tamatave. MM. Lefortier, conducteur de 2e classe; Auzerau, dessinateur-opérateur ; Roubila et Renaud, surveillants, sont affectés à la chefferie de Moramanga (territoire des Betsimisaraka du sud). Le nommé Mercier, débarqué dans la colonie le 8 juillet 1899, sera rapatrié de Tamatave à Marseille aux frais du budget local. Le nommé Rey, débarqué dans la colonie au mois d'octobre 1899. sera rapatrié de Tamatave à Marseille au compte du Département de l'Intérieur. Randrianalisaon est nommé agent de police de 28classe du service des prisons, en remplacement de l'agent de police de 28 classe Ravahivelo No 27, dont la démission est acceptée. Par décision locale du 10 août 1900. de M. Vadministrateur en chef de la province de Fianaranlsoa, approuvée par M. le Gouverneur Général, Il est créé six foires annuelles dans cette circonscription. Deux se tiendront à Fianarantsoa, le 1" vendredi de la semaine de janvier et le vendredi qui précédera la fête nationate; deux à Ambalavao le dernier mercredi de l'année, et le mercredi qui précède le 14 juillet; et deux à Ambohimahasoa, le dernier samedi de l'année et le samedi qui précède le 14 juillet. Leur durée est fixée à deux jours. Par arrêtés du 11 août, M. Fraud, commis des contributions diverses eu Algérie, au traitement annuel de 2.125 francs, est nommé adjoint de 2* classe des affaires civiles à Madagascar. M. Chailliey Jules-René, ancien professeur de mathématiques, pourvu du brevet scientifique de l'enseignement. secondaire spécial, est nommé calculateur à la direction des travaux publics et affecté à Tamatave. Ses appointements, fixés à 350 francs par mois, seront supportés par le budget extraordinaire local. M. Sibon Ernest, mécanicien-typographe, est nommé agent de 48 classe des Imprimeries Officielles de Madagascar. M. Fezou François, ancien soldat d'infanterie de marine, est nommé agent de 4* classe des Imprimeries Officielles de Madagascar et affecté, en cette qualité, à l'imprimerie officielle de Tamatave. MM. Nazaire Alcide, écrivain auxiliaire aux services administratifs, et Beauvoir Auguste, écrivain de 28 classe des affaires civiles, qui ont subi avec succès, le 4 août courant, l'examen exigé par le décret du 31 janvier 1899. sont nommés commis de 38 classe du corps des comptables. , Par arrêtés du 13 août,1 M. Bricard, bachelier ès lettres, est nommé commis de 2eclasse des affaires civiles et affecté, en cette qualité, à la province de Mananjary.
Er
DEPENDANCES
M. Hoffmann, géomètre de 3" classe, est nommé géomètre de 2* classe du service topographique. M. Byasson, enseigne de vaisseau démissionnaire, est nommé adjoint de 2" classe des affaires civiles à Madagascar. M. Pons Auguste, employé des travaux publics à Beforona, est nommé gardien de phare de la pointe Tanio à Tamatave, au traitement annuel de 1.800 francs. M. Savin Auguste, bachelier ès sciences, est nommé commis de 2e classe du corps des comptables. Un courrier bi-hebdomadaire est créé entre Andovoranto etAnherano et vice versâ. Les départs auront lieu: d'Andovoranto les mardi et samedi, à 7 heures du matin, et d'Aniverano les lundi et vendredi, à 7 heures du matin. M. Roquet, bachelier ès lettres, est nommé commis de 2e classe des affaires civiles. Est nommé gouverneur de 2e classe: Iadanitsimiady, gouverneur tsimihety du cercle-annexe de Mandritsara. Sont nommés sous-gouverneurs de 3* classe: Zamanihoavy, sous-gouverneur tsimihety du secteur de Mandritsara; Maroa, sous-gouverneur tsimihety du secteur de Befandriana; ladanibevitra, Tsimihety, en remplacement du sous-gouverneur Rabo, du secteur de Marotandrano, révoqué de ses fonctions; Iadanihetsara, sous-gouverneur tsimihety du secteur d' Antsakabary (non titularisé). Sont nommés officiers-adjoints de 38 classe: Zamaniloba, Tsimihety, adjoint au gouverneur de Mandritsara; Handrianaivo, Hova, adjoint au sous-gouverneur du secteur de Mandritsara. Sont nommés secrétaires de 28 classe: Randrianahina, secrétaire du secteur de Mandritsara; Imanampary, secrétaire du secteur de Befandriana. Sont nommés gouverneurs de 2e classe: Tondroka, chef héréditaire de la région d'Antonibe; Tsimitona, gouverneur sakalava du cercle d'Analalava; Rainisono,' gouverneur makoa; Andriamatavv, gouverneur betsimisaraka. Sont nommés sous-gouverneurs de 3'classe: Toto, chef de canton d'Andranosamonta, en remplacement de Tolondroza, sous-gouverneur du secteur d'Andranosamonta, relevé de ses fonctions. • Ratosanga, sous-gouverneurtsimihety du secteur de Bealanana; Mora, sous-gouverneur sakalava du soussecteur d'Ankarafa; Tsiaremby. sous-gouverneur sakalava du Tsiaremby, sous-secteur d'Antsoliiliy. d'Antsohihy. Sont nommés officiers-adjoints de 2eclause: Assany, secrétaire de Tondroka, chef héréditaire de la région d'Antonibe; Andrianga, Sihanaka du secteur de Bealanana. Sont nommés secrétaires de 2* classe: Imbolahanana,Hova, secrétaire de Tsimitona, gouverneur sakalava; secrétaire d'Andriamatavy, gouverneur Djacoby, betsimisaraka; Razanabelo, Ilova, secrétaire du sous-gouverneur du secteur de Bealanana; Raomana, secrétaire du sous-gouverneur d'Andranosamonta; ladanitombo, secrétaire de Tondroka, chef d'Antonibe; Razaofania, secrétaire du sous-gouverneur d'Antsohihy;
namholahanana, neur d'Ankarafa.
secrétaire du sous-gouver
Par décisions du 13 août, Lebrigadier d'artillerie Petit, Pierre, est tJJ: la disposition de M. le chef du service des forêts pour être affecté a la pépinière centra de Nanisana. Sampv Cyprien, secrétaire de dl; district d'Andovoranto, est élevé à2*classe la lr8 c de son grade. d Un passage de retour par anticipation te à 1\1 MmeALI. Tamatave t Marseille .11 estt accordé d.. à M7Jl.8 desdes femme d'un classe commis de 28 chaud, travaux publics. L'agent de police de 28 classe Ratjanarii. est licencié de son emploi pour raisons de san Ravelojaona Barthélémy est nommé agentefl police de 28 classe du service des prisons»e remplacement de l'agent de police de 2* c Ratianarivo, licencié. Par arrêté du H août (Elal-Major), M. le lieutenant Bresson, de l'in anterio marine, arrivant de France, est placé 11u cadres, et nommé officier chancelier du cercle de de Macyatanana. Maevatanana, en enremplacement remplacementde M-je sous-lieutenant Burgeat, appelé à d'au fonctions. Par arrêtés du 16 août, Il est créé, dans chaque district du terris de Diego-Snarez, une école officielle. Les fonctions d'instituteur seront remphese{ le secrétaire du district, qui recevra de une indemnité mensuelle de 20 francs cCpl!' table au chap. XVIII du budget de l'eler courant. a' Paul Ratsimihaba, ex-sons-gouverneur classe, est réintégré dans les cadres du persfcr' nel indigène de l'Imerina comme sous-gouve neur de tre classe. dJ Un congé de trois mois sans solde est acç/> au sous-gouverneur de lr* classe RatsHIll pour en jouir en France. 1 '0' La démission de son emploi de garde1 cipal de 4* clase de la garde indigène de,®1(aclr gascar offerte par M. Boutillot est acceptee.
CABLOGRAMIES DE PARIS (Agence HaTas) Paris, 24 août, 6 h. 30 s0*f' Le lieutenant-colonel Marchand Csdé, signé pour l'Etat-Major du corps eXP tionnaire de Chine. 'ef , (fOCl Les puissances refusent de n1"1soJJ SOP avec Li-Hung-Chang. considérant autorité comme insuffisante. »# Paris, 27 août, 6 h. 45 s0*f Le général Frey a télégraphié tails sur la prise de Pékin. Avec des l~r11 ration des Russes et des Japonais, pei' para, le 16, de deux portes et délier®p^eï' tsang après de rudes combats dans rues. Le Ministre de France et le nel de la légation accompagnaient1 pc.^fi 9 néral Frey. Les pertes des FrarletItiside5 Japonais et des Russes furent M111. 0JJJ' mais les Chinois eurent cinq cents ho mes tués.
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES •* OFFICIEL AVIS M. le colonel Audéond, ancien lieutenantgouverneur du Soudan, et M. le commissaireOPPosition faite le trésorierpar adjoint des colonies Noguès sont arrivés à Payeur entre les mains de tous les Tananarive samedi dernier, 25 août, à 4 h. 25 du soir. de Colonie. la C0]&ptables » fait de la Colonie rsorier-payeur oprf M. Claude, adjoint des affaires civiles à MacEPOSlhon entre les mains de tous les roantsetra, ancien élève de l'école d'agriculau paiement du mandat No 70, de tahIes ture de Grignon, vient de procéder à des essais fr; 34, émis le 16 juillet 1900, par intéressants de fabrication d'alcool par la Jef sur Majunga, au nom distillation de bananes et de de tresorJer-payeur, mangues. le capitaine Dalbavie, qui peut seul des produits ainsi obtenus, faite en' L'analyse le paiement. ernander par M. le directeur du laboratoire de chimie de Tananarive, a donné les résultats suivants: Eau de vie de bananes NON OFFICIELLE 65° -- PARTIE Degré alcoolique à 15° centigrades Résidu parlitre o g. 112 Matièressucrées néant SERVICE TOPOGRAPHIQUE Acidité (en acide acétique) Og.15 traces notables Aldehydes AVIS Furfurol failles traces Eau de vie de mangues à d'admission 1 pxamens l'emploi d,es. à 15° 8 54° Degré alcoolique PhiUXIhalre indigène du service topograRésidu par litre 0g. 12 auront lieu à Tananarive le 10 Matièressucrées néant seplue matin. L ernhre prochain, à 8 h. du Acidité acide 51 (en acétique) Og. ¡ilSe candidats sont priés de se faire faibles traces Aldehydes avant du cette date au bureau serCIre Turfurol traces notables avenue La Bourtopographique, dOllvIC Ces deux eaux-de-vie paraissent bonnes, Ilns à l'autre, elle surtout celle de banane ; quant écrits et oraux portent examens possède un goût détestable d'essence de téréla l'arithmétique, à à benthine associé d'autres difficiles sur la langue française, corps L III trIe plane et le dessin linéaire. disce doit vraisemblablement définir; goût conprendre Les candidats peuvent au moins en grande partie, par tout paraître, du détaillé au buprogramme rea sallce le vieillissement. où on leur * reau dservice topographique, sur du personnel l'organisation illdi lra Le mardi 7 août a eu lieu, au marchéde Talaindigène ^ous les renseignements qui pouene leur êtreêtre utiles. utiles. tan'Imerinarivo (secteur de Mantasoa), un essai ront de foire régionale. Le choix de la localité était des plus heureux, étant donné qu'Imerinarivo est le centre d'une -----1 VOYELLES ET INFORMATIONS importante agglomération. Une foule considérable, qu'on peut évaluer du^*rap(*i laProcureur Général, a pris, à la date après de 12.000 personnes, venue des secteurs l C1ao.ut, direction du service judiciaire de d'Andramasina et de Manjakandriana, voire là CoIo. même de Tananarive, a circulé sur ce marché. Les commerciales ont eu opérations pour le M. \'ice-consul * * rance à Durban vient objet les animaux de boucherie et de basse Mi e v'c®"consul de France à Durban vient cour,les principaux produits du sol, etc. les autorités du Dès que les foires seront définitivement orgaprise anglaises d'adre®er i1 Ie GouverneurGénéral par le texte d'unej^cision vUeal t edictant les mesures qui suivent, en nisées, il est à présumer que des transacà l'introduction de la peste tions importantes y auront lieu en ce qui conSopposer bovin e bovine cerne les angady, les couteaux, les lingots de , LeVét' principal de cette colonie peut fer et les bois de toutes sortes. Le marché est, e Vétérillaire le débarquement ou l'introduction en effet, situé dans la région des mines de fer et interd're ParUQ6 frontière intérieure de tout charge- non loin de la forêt. Une tribune pavoisée avait été réservée aux OCcasi Ou portion de chargement de nature à varaconne.r une maladie contagieuse ou pou- invités de M. le capitaine Rebel. Ce dernier, une cause d'infection parmi les dans un kabary fréquemment interrompu par Vainnsti.tuer %Ur,. les applaudissements de la nombreuse assistanCla\'ire arquement d'animaux provenant d'un ce, a développé le but que poursuit l'autorité être autorisé supérieure en instituant ces marchés et les ne pourra qU'aprèquelconque s eXamen de l'officier désigna pour ce avantages qui en résulteront pour la populaqu'après tion. Le soir, un grand bal réunissait officiers et Tg U Contravention à ce règlement sera francs une amendequi n'excédera pas 1.25CF fonctionnaires indigènes dans le salon de l'anPasSibieLe,contrevenantpourra, en outre, être cienne maison Laborde, dont les jardins étaient avec ou ou sans sans brillamment illuminés. ^ssibie travaux dj,UnemPrisonnement Unemprisonnement avec * de paiement jusqu'à parfait bayauxf rc®? *» ne POurra e Infligée; cet emprisonnement de M. l'administrateur de Un télégramme durée une de excéder 8 pas OUrratoutefois mois. Vatomandry avise le Gouverneur Général
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qu'un vol très important de sauterelles s'est abattu le 25 août, de midi à trois heures, sur les plantations de cannes à sucre appartenant à M. Delacre et situées à environ 25 kilomètres de Vatomandry. Contrairement à la direction suivie lors de leur précédente migration, les sauterelles se sont, cette fois, déplacées du nord au sud. La présence des criquets a été aussitôt signalée dans tous les districts voisins, afin de permettre aux habitants de prendre les dispositions nécessaires. *« Dans la nuit du 24 au 25 août, des malfaiteurs, armés de couteaux, se sont introduits dans la maison de l'indigène Handrianarivo, à Tananarive, en fracturant la porte de l'habitation. Ils y ont dérobé une machine à coudre, une malle renfermant des instruments de chir rurgie et une somme de 35 francs. Une enquête est ouverte par la police municipale. * *» Dans son audience du 7 juillet, le tribunal indigène du second degré, siégeant à Mahanoro, a condamné à cinq ans de fer les indigènes Tsirava, Bototay, Ihambata et Vita, convaincus de vol et de tentative d'assassinat sur la personne de Randiampary, commerçant hova, domicilié à Mandrolahy. Un titre d'occupation provisoire a été délivré, le 30 juillet dernier, au nommé Sam-Ko, en vue de la concession onéreuse d'un terrain sis à Maintinandry, district de Vatomandry, et mesurant approximativement1 are 97 centiares. * ¥• Des titres d'occupation provisoire ont été délivrés, le 30 juillet dernier, à M. Ange Blawa, en vue de la concession onéreuse de terrains, sis à Ambodriana et Ampasimavo, district de Vatomandry et mesurant respectivement 4 hectares 40 ares 81 centiares et 8 hectareslG ares 35 centiares. *• Des titres d'occupation provisoire ont été délivrés, le 1erjuillet dernier, à M. Leroux Henri, représentant de la « France Coloniale », en vue de la concession onéreuse de terrains sis à Ampasimavo et Ambodimanga, district de Vatomandry, et mesurant respectiyement 41 hectares 78 ares 86 centiares et 206 hectares 5 ares 53 centiares. ** Un titre d'occupation provisoire a été délivré, le 26 juillet dernierj à M. Ravier, en vue de la concession onéreuse d'un terrain, sis dans la province de Tamatave et mesurant' 4 hectares 55 ares. * *» Un titre d'occupation provisoire a été délivré, le 17 août dernier, au R. P. Gauchy, en vue de la concesssion onéreuse de terrains, sis àTsaralamaka et Antsahamaina, province de Tananarive, et mesurant respectivement 15 hectares 85 ares 38 centiares et 4 hectares 67 ares. ** Port de Tamatave La goëlette William est partie le 22, à destination d'Andevoranto. Les voiliers Pauline et Mathilde sont ar-
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rivesle même jour, le premier venant de A11 heures, le Général remonte à bord de YAndevorante et effectue sans incident la traMananjary, le second d'Andovoranto. Le voilier Bonite est arrivé le 24, venant de versée du pangalane. Fenerive et Mananara. Toutefois, par suite de la différence de niveau Le voilier Marcelle est parti le 24, à desti- entre les deux biefs voisins (lac Sarobakina nation de Maroantsetra. au nord et lac Androngy, au sud), il s'est établi Le voilier Nautilus est parti le 24, à desti- danslechenal un courant d'environ 3 à 4 nœuds nation de Fenerive. dirigé du sud au nord. Avec les chaloupes à Le vapeur Entre-Rios est arrivé le 26, venant vapeur du type de YAndevorante, qui n'ont de Majunga et escales. 6 chenaux de force, ce courant rend le que * franchissement de la passe assez laborieux; il ** n'en sera plus de même lorsque la Compagnie Port d'Andevoranto aura reçu ses chaloupes de 12 chevaux destiLe voilier' William est arrivé le 24, venant nées à définitive. l'exploitation de Tamatave. * Vers midi, on atteint le pangalane d'Ampano** toamaizina,dont le percementest complètement Situation deslignes télégraphiques. terminé depuis quelques jours et que le GéJournées des 25, 26, 27 et 28août: la com- néral doit inaugurer. munication est bonne sur toutes les lignes. A cette occasion, M. et MmePortier ont offert + à bord un dîner de 15 couverts, auquel assistaient, outre le Gouverneur Général, MM. le INAUGURATION à Tamatave, qui avait consul d'Angleterre bien voulu se joindre au Gouverneur Général DU son voyage, les colonels Lyautey et pour Canal d'Ampanotoamaizina Audéoud, Monnot, ingénieur de la Compagnie, le lieutenant-colonel Roques, le directeur des Le Gouverneur Général ayant quitté Tamata- douanes, MM. Rodriguez et Flandrois. On avait ve le 20 août, par le train de 6 h. 15 dii matin, accolé à l'Andevorante un chaland très joliest arrivé à 6 h. 45 à Ivondrona, où il a pris ment pavoisé et transformé pourla circonscongé des diverses personnes qui l'avaient tance en salle à manger. Au dessert, au moaccompagné pendant cette première partie du ment où la chaloupe débouchait dans la lagutrajet. ne, à la sortie du nouveau canal, M. Portier Après avoir visité les ateliers de la compa- s'est levé et a porté le toast suivant: gnie des Messageries Françaises, il s'est embar« MON GÉNÉRAL, sur à de qué l'Andevorante, chaloupe vapeur « Permettez-moi de vous rémercier au nom la compagnie, où il a été reçu par M. Portier, ingénieur-directeur, qui lui a présenté son per- « de ma Compagnie du grand honneur que sonnel. « vous lui faites en présidant aujourd'hui Quelques instants après, l'Andevordnte se « l'inauguration ducanal d'Ampanotoamaizina. « Au cours de la navigation que vous venez mettait en route et passait successivement devantles villages d'Ambodisiny, Analamalotra, « d'accomplir, à bord de nos bateaux, vous Antanetilava et Ambavarano. Vers 8 heures, « avez pu apprécier le degré d'avancement de elle débouchait dans le,lac Nossi-Ve, traversait « nos travaux et constater les résultats acquis ensuite les lacs Zanakingetra et Sarobakina et « malgré les difficultés rencontrées, dans un atteignait, à 10h. 1/2, le pangalane de Tanifotsy, « pays où tout est compliqué. où s'arrête actuellement le service régulier « En débarquant tout à l'heure à Andavakid'exploitation de la compagnie des Messageries « nimenarana, vous jugerez, d'un coup d'œil, « du dernier obstacle qui nous reste à surmonFrançaises. Pendant cette première partie du trajet com- « ter. me pendant le reste du parcours des lagunes, « J'espère, néanmoins, qu'en fin d'année cet la vitesse de la chaloupe s'est maintenue à une « obstacle aura vécu et permettra à notre flotvitesse moyenne d'environ 6 nœuds à l'heure.. tetiile d'atteindre les ports fluviaux de MahaLe Général est descendu à terre à Tanifotsy, «tsara et d'Anivorano. où il a visité les installations et les chantiers « Ce sera le premier pas vers la réalisation dela Compagnie. Le pangalane, dont le creu- «de l'œuvre économique et humanitaire que sement esf achevé depuis plusieurs mois, pré- « vous avez conçue et à laquelle, mon Général, sente une longueur d'environ 800 mètres, une « votre nom honoré et respecté restera fermelargeur de 15 mètres et une profondeur sur « ment attaché. l'axe de 1 m75. La nature géologique du sol a « Je lève mon verre en votre honneur, Mon rendu l'exécution quelque peu difficile et, à « Général et je bois à votre santé et à l'avenir de diverses reprises, des éboulemenls se sont pro- « Madagascar ». duits; d'autre partona rencontré dans le soussuil'allocution a Le Général par répondu sol des argiles vertes extrêmement dlÜ,es! résistant à l'action des dragues et ne pouvant être vante: « MESSIEURS, entamées qu'à l'outil à main. Néanmoins, ces « Il y a plus d'un an, la Compagnie des obstacles, qui ont rertardé un peu l'achèvement des travaux, ont pu être surmontés. Le canal « Messageries Françaises de Madagascar voude Tanifotsy est complètement creusé au- « lait bien me demander d'inaugurer le, chejourd'hui et pourra être livré à l'exploitation « min de fer qui relie Tamatave à Ivondrona, normale dès que les bateaux attendus par la « tète de la navigation des lagunes. A cette Compagnie seront arrivés de France. le canal des Pangalanes, ce premier « époque, Il faut mentionner également, à Tanifotsy, un « et important élément de nos communica- second pangalane moins important, d'une « tionsavec Tananarive, était à peine commencentaine de mètres seulement de longueur, et « cé et quelques-uns même doutaient de la qui est ouvert depuis environdeux ans. « possibilité de son achèvement.
« Le voyage que nous avons entrepris « matin dissipe ces appréhensions et consacM «le succès d'une entreprise de haute por « économique. Pour assurer le passage, qu « Ire seuils étaient à percer: deux à Tanifots « représentant ensemble un développement « 900m, un à Ampanotpamdizina, d'une 10 « gueur de 1. fOOmet enfin un troisièmeà ! « davakinimenarana, s'étendant sur i. 3001D. « matin, nous avons franchi, sans diffieu « les deux canaux de Tanifotsy et, en ce QM « ment même, nous venons de dépasser heurâ « sement le.seuil d'Ampanotoamaizina, doit « creusement est achevé depuis quelques jOtl « Enfin, dans deux heures à peine, nous no 'c arrêterons aux travaux déjà avancés du sali d'Andavakinimenarana, ayant parcouru 3V « des moyens modernes, en chemin de fer « en bateau à vapeur, 89 kilomètres sur 1 « 100 qui séparent Tamatave d'Andoyorafli « Avant la fin de cette année 1900, le der « seuil disparaîtra à son tour et on pourra dj « lors atteindre Mahatsara, sans rompre ch*" « ge, franchissant en 10 heures le tiers ideJj « distance entre Tamatave à Tananarive. 3 « On ne saurait trop se féliciter de cesII « sultats, tout à l'honneur de la Compag « des Messageries Françaises de Madagascar « L'une des premières, elle a marché de l'av&j <<dans notre Colonie et entrepris de sa PrO « initiative, sans demandede subvention, il « œuvre d'intérêt général. Cet exemple « d'autant plus digne d'éloges qu'il a été sO « et c'est ainsi que nous avons vu la Banq « franco-suisse et la Compagnie coloniale « treprendre, la première le nouveau wb3 « de Tamatave, dont la partie métalliqoe « été fournie par les ateliers de LevaJla « Perret, la seconde les magasins généraux-^ N « J'ajoute que-les beaux travaux que « avons visités et que nous fêtons au « devront leur réussite complète et prochaJS « àla persévérante activité du personnel d « Compagnie des Messageries Français « ce titre, je dois une part toute spéciale d®J « ges à M. l'ingénieur-directeur Portier, dQH « je connais depuis longtemps l'esprit d'iA'^H « tiveet la grande compétence techniqlJe, « l'ai vuà l'œuvre au Soudan et je lui re" « ici, cet hommage que, si le chemin de fer t « notre grande possession ouest-africaine « être continué, onle doit à la ténacité 4 « laquelle il a su vaincre des obslaclps et V « difficultés de toute nature. A Madagascar JB « Portier est resté fidèle à ses trail i tLiiooln, « l'en félicité etje l'en remercie. Tant « Messieurs, je lève mon verre à la rl S j « de l'œuvre entreprise par la Compagniq « Messageries Françaises et à M. Portier, t « et intelligent ingénieur-directeur e t « société; je salue aussi MmePortier, do * « présence à L'inauguration du canal d'A H « notoamaizina.nous laissera de cette fêe « plus aimable et le plus gracieux sou veOI A4 heures, le Général débarque à Àndav menarana,oÍ1 il rencontre MM.le colonel 'M kel-May'er, commandant le territoire des tsimisarakas du Sud, Jacquerez, inspecteras travaux publics des colonies, et le caPd d'AD Mauger, commandant le district ranto. Il visite en détailles chantiers du sième pangalane qui,doit relier la lagne rivière du Ranomainty et, par celleCI, 31l définitivement la route vers Andovo 9
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de la relatives aux travaux de la route et du chemin aux travaux du chemin de et la de tête préparatoires impulsion ligne ara Les de voie ferrée: levés de détail des terrains et éta- de fer,au recrutement de la main-d'œuvre, etc. avec travaux conduits beaucoup Ill" Dans l'après-midi, la population de Befoblissement du tracé de la voie Decauville pour M. Villonnet sont très avancés; par 70 n rne. sont extraits sur un déblai l'adduction à pied-d'œuvre des matériaux rona et les travailleurs de la route ont été déjà tot00 300. rassemblés en kabary. aux ouvrages d'art. nécessaires on donc prévoir que, 000; peut tôt i le Il convient, d'ailleurs, d'ajouter que l'emplaAprès avoir félicité les indigènes de la bonsul-v^n^ les engagements qui ont été pris, pourra être définitivement livré à l'ex- cement définitif de la station d'origine du ne volonté et de l'empressement avec lesquels pn.al Ration à la fin de l'année courante. Il ap- chemin de fer n'est pas encore arrêté et qu'il ils se sont rendus sur les chantiers, à l'appel des autorités françaises, le Général leur a fait ce qu'on a déjà pu constater à doit dépendre des études topographiques d'après Paeait, distribuer des témoignages de satisfaction, des d n avakinimenarana même, que le creusement actuellement en cours. Le mercredi 22, le Général s'est rendu en filan- gratifications en argent et des étoffes. du i S^me pangala.ne ne présentera pas de Il a donné ensuite aux Betsimisaraka la clifficultes particulières. Il en avait été ainsi jana à la tête du tracé qui se trouve actuelà une promesse, accueillie par des cris de joie, de le canal d'Ampanotoamaizina, lement au pour d'Ambinantsandraka, village d'ailleurs a pu être achevé rapidement et dans de douzaine de kilomètres à l'ouest d'Anivorano. supprimer définitivement la prestation, lorsbol satisfaction que tous les que la route à laquelle ils ont déjà consacré Il a navigabilité. constaté avec nesconditions de 5 h. 1/2, le Général sa route vers préparatifs sont poussés avec une égale acti- tant de travaux et d'efforts sera enfin terminée. reprend And à 7 h. du soir. La vité, aussi bien ceux de l'installation prochaine où il arrive Il leur a fait connaître aussi que des salaires A0voranto, est très brillamment illuminée et les rues du Decauville, qui sont confiés à M. le capi- beaucoup plus rémunérateurs que par le passé vjj. considérable. d'une foule emplies Après taine du génie Vauflaire, que ceux de levé seront attribués aux travailleurs qui viendront sont instants avec les du terrain dont a été chargé M. le lieutenant pere entretenu quelques s'engager librement pour les travaux. il rsonnes qui se sont portées à sa rencontre, Keller, de la légion étrangère. jj A l'issue du aux Généle kabary indigènes, Se rend à la résidence, où il descend. Le lendemain jeudi, le General (Juitte Ani- ral a rassemblé à part tout le personnel euse""Clendemain, il visite les principaux etablis- vorano à 5 h. 1/2 du matin, après avoir félicité ropéen employé aux travaux de route de la Se Q'S d'Andovoranto et reçoit les colons et M. le commandant (Boudard de la bonne direcde Bcforona et lui a exprimé sa satisrégion les f 0nclionnaires qui lui sont présentés par le tion qu'il a donnée, dès l'origine, aux travaux faction pour l'oeuvre déjà accomplie et sa concanPl-taine Maugèr ; il reçoit également M. l'adet des mesures qu'il a prises fiance dans le dévouement de tous pour la préparatoires de Vatodu district Demortière, éviter tout retard et tout encombrement mener rapidement à bonne fin. Il a félicité lnlstrateur pour avec venu à sa rencontre plusieurs dans leur exécution. M. condry, tout le capitaine Borelly, qui, spécialement Onset fonctionnaires de sa circonscription. se dégage de l'ensemble de depuis son arriv-ée à la chefferie de Beforona, a qui L'impression !Shprès les réceptions, le Général entre succes- ce parcours, entre Tamatave et Anivorano, est assuré l'important service dont il est chargé sur le canal des pangalanes, com- avec beaucoup de compétence technique et de CoIllent en conférence avec les chambres partout, que ConSu!talivesd'Andovoranto et de Vatomandry me sur le tracé du chemin de fer, une activité méthode. Le lendemain 25, le Général quittait Beforotiorate avec ces assemblées plusieurs ques- réelle est déployée pour hâter la solution défii>fw Importantes pour le commerce des deux nitive du problème des communications sur na à 6 heures du matin et continuait sa route tj0S Ions. T\ vers Tananarive, s'arrêtant à diverses reprises la côte et avec l'intérieur. la chambre d'Andovoranto, mentionIl n'est pas superflu d'ajouter que le voyagi sur les chantiers de la forêt oules travaux de ontété ete diverses masures P ement que ma,'Sures la route sont particulièrement intéressants. u0ns A. mplement de que diverses ont dans des conditions fort agréables s'accomplit de andees pour faciliter l'installation, à la tête à travers un pays pittoresque, dont la végéta A 10h. 1/2, il arrive à Analamazaotra; il du chemin de fer, de succursales des fIJ/gne tion luxuriante est, à elle seule, une garantie dl visite la concession du soldat-colon Navoiseau, de commerce d'Andovoranto. réussite pour les installations qui s'y créeron ancien sous-officier d'infanterie de marine, qui, LISons s'est entretenu aussi, avec la à proximité de la ligne fluviale ou de la voi installé dans le pays depuis le mois d'octobre e Cé[ICraide commerce de Vatomandry, de ferrée. l'év rc 1899, y a été rejoint par M. Navoiseau père, du prolongement vers le sud du et ancien directeur de c~ l'éve?\Ua^-té professeur d'agriculture cana des Pangalanes et de l'amélioration du ferme-école. ROUTE Il est rendu compte, d'autre part, des détails r0u de ronln conduisant de Vatomandry à la grande l ,e,- - Mahatsara à Tananarive. d'installation de cette entreprise intéressante à Tananarive Mahatsara de membres de la chambre de Vatoet des différentes cultures qui y sont pratides , a, d'ailleurs, cette à ce sujet, fait, rentré à Mahatsara le 22, à 10 h. quées. HjaïèPy Le Général, exintéressante Vatomandry que A 4 h. 1/2 de l'après-midi, le Gouverneur en est reparti à 11 h. 1/2, à destinadu °!>sVa^•OU matin, Général atteignait Moramanga, où il était reçu Ptidipactuellement vers Tananarive, non seule- tion de Beforuna. mais "marchan Ises ^ent des marchandises européennes, européennes, mais rnent Avec les officiers et les personnes qui l'accom- par M. le chef de bataillon BrÉmaud, commanproduits naturels de la région, tels du dant cercle. a dans deux voitures il atlss,des place pris pagnaient, rècoltés en Srancl* café, etc., du type omnibus, à six places, La ville de Moramanga s'est complètement quanrfl?aC, automobiles les concessur colons plusieurs ^atit nqnePar fournies à la Colonie par la maison Panhart et transformée dans ces dernières années. Avec Ils ont mises en valeur. ses maisons à ses à En Levasseur. et vérandas, étage larges la chambre de Vatomandry a soumis itll Gn Le parcours de 80 km. a été accompli en toits en tuiles rouges, sa grande route plus d'intérêt plusieurs autres questions local.nral 5 h. 50, soit une vitesse moyenne de 14 km. à fréquentée que jamais par les passagers et les Inslallation de la douane, éclairage de l'heure. aussi bien ses nombreuses voitures, boutiques Iiivilie Ue» t etc. la ""----Jvin La route a été trouvée en excellent état, bien dans le quartier européen que dans le quartier empierrée et parfaitement entretenue dans indigène, elle donne tout à fait l'impression d'une grosse bourgade de France. Ces progrès toutes ses parties. EXCURSION A AM0RAN0 Cette première expérience prouve que les sont dus aux divers commandants de cercle qui sUR LES TRAVAUX PRÉPARATOIRES voitures automobiles peuvent être employées, se sont succédé à Moramanga et, en particulier, au commandant Brémaud, qui, parseflî activité dès à présent, sur la route de Tamatave. d'installation du chemin de fer Il convient, toutefois, de remarquer que la autant que par sa bienveillance, a su obtenir A de 5 seulemètres étant ces résultats de la population bezanozano, si route cette de le 1/9 et sa suite Général Gouverneur largeur 8'ernbl devront être mesures pri- longtemps considérée comme réfractaire à tout en à des destinaspéciales à ment, vapeur chaloupe ernbarquent la dès circu- travail. les éviter accidents, que du ses tôte de projetée ligne pour cherni Anlvorano, à augTous les commencera des alentours et tous les automobiles des et 5 h. à lation indigènes fer, arrivent 1/2, après y aVoirIl de travailleurs des chantiers sont arrivés à Morala incident. sans menter. Vohitra le :ern?uté a Jait séjour à Beforona le 23; manga dans la soirée, pour assister au kabary de la Colonie est reçu par M. le Général Le Le 1 cette journée à étudier, de con- qui a été annoncé et où d'importantes comdu cheil a consacré chef du Goudard, génie mind andant fer, qui, installé à Anivorano depuis cert avec MM.le colonel Winckel-Mayer et le munications doivent leur être faites par le ftiiade a donné déjà une très vive lieutenant-colonel Roques, diverses questions chef de la Colonie. Cette assemblée a lieu le tes semaines, j
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26, à 8 h. du malin. Les indigènes se massent au nombre de 4.000 environ sur les pentes d'un mamelon à proximité de la ville et au sommet duquel s'élève une tribune décorée aux couleurs nationales. Comme à Beforona, le Général fait distribuer des témoignages de satisfaction, des gratifications en argent et des étoffes aux travailleurs, aux commandeurs et aux chefs bezanozano et sihanaka, qui se sont distingués par leur zèle et leur assidùiié sur les chantiers de la route.Il annonce également, à la grande satisfaction de tous les Malgaches présents à cette réunion, son intention de supprimer la prestation après l'achèvement des routes carrossables qui traversent le pays. Le kabary terminé, le Général exprime sa satisfaction à M. le commandant Brémaud, pour l'impulsion et l'éducation qu'il a su donner à la population bezanozano en vue de son relèvement matériel, intellectuel et moral.Il félicite aussi les officiers du génie, et, tout particulièrement, M. le capitaine Refroigney, qui, après avoir établi le projet de la route df la Mandraka et en avoir dirigé les travaux avec une remarquable entente, a montré la même compétence dans le poste de chef du génie de Moramanga, qu'il occupe depuis plusieurs mois. Le Général quitte Moramanga dans une voiturette automobile à 3 places, fournie comme les voitures-omnibus par la maison Panhart et Levasseur. Cette voiturette, transportée en caisses pour la traversée de la forêt, a pu atteindre ainsi Moramanga, où elle a été remontée pour circuler sur les routes carrossables de l'Imerina. Au départ, les indigènes de la région étaient formés en haie sur les deux côtés de la route; leur surprise a été grande en voyant le véhicule partir à rapide allure; mais elle s'est mêlée de ce sentiment très net et, en même temps, très pratique, qu'en construisant la route, ils avaient contribué à ce premier résultat qui aboutira à la simplification des transports et à une amélioration générale de leurs conditions d'existence. L'automobile a franchi en 35 minutes la distance de 16 kilomètres entre Moramanga et Antanjona; elle a parcouru ensuite en 55 minutes la distance de 20 kilomètres d'Antanjona à Sabotsy, soit un trajet total de 36ktb. en 1 h. 30, donnant une vitesse moyenne de 24 km. à l'heure. Le lendemain 27, le Général a quitté Sabotsy à 7 h. 1/4 du matin, continuant son voyage en automobile avec le capitaine Martin, le lieutenant Grusset M. Marriet, mécanicien de la maison Panhart et Levasseur. Il arrive à 9 h. à Manjakandriana, ayant franchi en 1 h. 3/4 une distance de 32 km., soit une vitesse moyenne de 18 km. 300 a l'heure. Ce résultat doit être considéré comme très satisfaisant pour ce parcours, qui comprenait: d'une part, la route de la Mandraka, établie dans d'excellentes conditions à tous égards, mais dont la montée s'étend sur 13 km. 500 et, d'autre part, la côte très dure de Manjakandriana, qui, dans l'état actuel, était considérée comme très difficilement accessible aux automobiles. Hier matin, 28, le Général quittait Manjakandriana à 6 h. du matin. Il avait repris le
filanjana, voulant éviter tout accident dans la foule de population qui, suivant les vieilles traditions auxquelles les indigènes sont attachés, allait se porter à sa rencontre. A la sortie du village d'Alarobia, il rencontre M. Porter, consul d'Angleterre, venu au devant de lui pour lui présenter les compliments do la colonie anglaise de Tananarive. M. Porter était accompagné de M. le pasteur Peake. Après quelquesinstants d'entretien,le Général continue sur Ambohimalaza, où il trouve MM.le SecrétaireGénéral et le chef d'Elat-Major et d'où il repart à une heure pour Tananarive. Sur la route, une foule énorme de Malgaches venus de toute la région environnante se presse sur son passage. Après avoir pris congé de M. le chef de bataillon Leblanc, commandant le cercle de Manjakandriana, qu'il félicite de la belle tenue des villages et de la bonne attitude des populations de sa circonscription, il arrive vers 2 h. 1/2 à Ambohimangakely, limite du territoire de la province de Tananarive. Le Général y trouve de nombreux colons, les chefs des divers services civils et militaireset répond par quelques paroles aux souhaits de bienvenue qui lui sont adressés parM. Ormières, administrateur de la province de Tananarive. La Chambre consultative de commerce de Tananarive est venue*aussi tout entière à sa rencontre. Son président, M. Sescau, lui adresse le discours suivant: « MONGÉNÉRAL, « Au nom de la chambre Consultative et du « Comité des fêtes, je suis heureux de vous « adresser, le premier, les souhaits de respec« tueuse bienvenue des colons et de vous dire « notre joie de vous voir reprendre les rênes « du Gouvernement de la Colonie. « Cette joie, mon Général, est partagée par «la population entière de l'île; les témoigna« ges manifestes de profonde et déférente « sympathie qui ont partout salué votre pas« sage, vous sont une preuve de ses senti« ments de reconnaissance pour les marques « de sollicitude que vous n'avez cessé de lui « prodiguer, de près comme de loin; puissent« ils être un dédommagement au labeur que t<vous vous imposez pour le développement « économique du pays. « Tananarive, qui vous doit tant et sait que « votre bienveillant appui ne lui fera pas dé«faut, s'apprête à fêter avec enthousiasme cc votre entrée dans la capitale; je ne veux pas « retarder plus longtemps le moment, si im« patiemment attendu par elle, d'acclamer « votre retour qui nous annonce une ère nou«velle de prospérité ». Le Général répond en quelques mots. Il sait, dit-il, qu'il peut compter sur la confiance de ses compatriotes et c'est cette pensée qui l'a guidé, lorsqu'il a accepté du Gouvernement de la République la mission de venir continuer l'œuvre commencée pendant son premier séjour à Madagascar. Le cortège s'étant remis en marche s'arrête une seconde fois à l'entrée de la ville, où le Général répond par quelques paroles de remerciement à une allocution de bienvenue de M. Estèbe, administrateur-maire de Tananarive. Arrivé par l'avenue de France à l'hôtel du Gouvernement, le Général se fait présenter les
fonctionnairescivilsdes différents services ainsi que les officiers de la garnison de TananariveIl répond ensuite à un discours du gouvcr' neur principal indigène Rasanjy, qu'entouren les diverses autorités malgaches de la Pro, vince, ainsi qu'une foule d'indigènes ras' semblés dans la cour de l'hôtel du Gouvernc' ment. Le Général leur exprime en quelques mots sa satisfaction pour les sentiments de fidélité à la France que les Hovas ont montre. depuis son départ: « Pour vous marquer 013 confiance dans vos promesses, ajoute-t-il, j al fait revenir de la Réunion les anciens rebelles qui ont été exilés pendant l'insurrection etl 1896 et 1897. Ils sont remontés avec moi de vous les voyez la rassembles Tamatave ; devant vous et j'ai reçu d'eux les mêifleS promesses de fidélité que vous m'avezfaJle vous-mêmes. J'oublie donc le passé; ils son libres et je les rends à leur pays et à leurs familles ». Enfin, le Général termine cette allocution en annonçant que, si les Hovas lui donnent de preuves de goût pourle travail, s'ils s'attacher Il à développer leurs aptitudes naturelles et seconder l'exécution des travaux publics etles entreprises des colons, il supprimera très ro" chainement le régime actuel de li prestation* Cette nouvelle donne lieu à une manifestation de joie prolongée qui ne laisse aucun doute sur la satisfaction profonde que causera cette mesure dans les milieux indigènes. Le Général fait ensuite distribuer des secOlJr: en argent et des étoffes aux 200 familles le. plus pauvres de Tananarive, qu'il a fait rassefl1 bler devant lui. t Pour cette journée du 28 toutes les rues et places de la ville avaient été pavoisées ;t1 soir, elles étaient brillamment illuminées. 11 concert a été donné de 8 heures à 9 heures é kiosque de la place Jean Laborde. Il a été suivi d'une retraite aux flambeaux qui est des cendue de la haute ville à l'hôtel du t;oUverne" ment Général. VISITE DU GOUVERNEURGÉNÉRAL Il à la concession de M. Navoi £ c* à Analamazaotra soïiat-Mlon (Concessioa deRallîTM) Le Gouverneur Général a mis à profit son à la Analamazaotra visiter passage 10" pour a cession du soldat-colon Navoiseau, qui déjà obtenu de très intéressants résultats. Etabli à « Bellevue » depuis le 30 octobre 1899, M. Navoiseau a été rejoint par son pede professeur d'agriculture et ancien directeur ferme-modèle. La concession offre une superficie totale de res hectares sur quarante lesquels dix heetary sont mis en valeur. Entre autres cultures, trouve une plantation de 1.600 caféiers d'rds bie, dont 600 pieds déjà anciens et 1.000,PICde de jeunes caféiers âgés d'un an. Disons je suite que cette plantation subit les atteintes t Yhœmileia vastatrix, MM.Navoiseau craigne pour son avenir, s'ils ne réussissent Pllsdc enrayer la maladie au moyen d'injections je sulfate de cuivre qu'ils pratiquent actuel, lement. de MM. Navoiseau ont réservé deux hectares la terrain pour les cultures potagères et pOUf éeS création d'un jardin d'essais où sont ?r°u/^s fa toutes les plantes de la grande culture
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES 't"Ie, ainsi que les diverses variétés de ces meilleures les offraient plantes qui êrne8 C,aoces de réussite à Madagascar. essais ont porté plus spécialement sur l Ces es plants suivants: Blé de Bordeaux. Blé de Japhet. filé pindrielle noire de Nice. Blé de Noé. Blé barbu d'Espagne. Blé sans barbe de Bourgogne. Orge chevalier à 2 rangs. Orge très précoce,de Laponie. Seigle d'été de Saxe. Seigle de la Sl-Jean. Avoine noire de Brie. Avoine géante à grappe. Avoine très hâtive d'Australie Avoine grise cultivée en 1899 à Moramanga. Millet blanc rond de Sl-Etienne. Lentilles. Poischiches. Iloha de-Hongrie. Maïs géant de Caragua. Maïs gros jaune. Sarrasin commun. Fève commune. Fève de Picardie. Fève de marais. Colza d'hiver [grains oléagineux]. Navetted'été id. Œillette id. Chanvre commun [plantes textiles]. Chanvre de Piémont id. Lin commun id. id: Linde Riga Cotonnier id. artificiels Fourrages Trèfle violet. Trèfle blanc. Vesce commune de printemps. Vesce velue. Pois gris de printemps. Lupin jaune. Ray-grass anglais. fiay-grass d'Italie. de prairies Fourrages Avoine élevée. Fléole des prés. Crélelle des prés. Agrostis vulgaire. RrÓmedes prés. Canche élevée. Houque laineuse. Dctyle pelotonnée. Fetuque ovine. Flouve odorante. Ptlll'Ín des prés. etuque(jes prés. V111pindes prés.
naturelles
racines Fourrages fiettérave ovoïde des barres. avet gros long d'Alsace. Chou-navet de Bretagne. et fruits arbustes à Arbres P"Unler — abricotier — poirier — framboisier-- vigne. 0rar)âe cognassier-* pP. h Les fecers, bibassiers,,.. goyaviers sont les arbres diers, f rUUle':sPropres à la région. Les grenaamandiers et châtaigniers promettent
également de beaux résultats, ainsi que le caoutchouc. Toutes ces plantes ont été semées les 13 et 14 juin dernier. La levée s'est faite normalement du 19 au 21 juin. La végétation a été tellement active que malgré le peu de semence employée (5 grammes par mètre carré pour les céréales), les pousses sont aujourd'hui beaucoup trop épaisses. Certains grains ont produit jusqu'à trente rejetons. La surabondance du feuillage a fait verser presque toutes les variétés de blé; les autres céréales se sont bien maintenues. Dès aujourd'hui, on peut à peu près prévoir les espèces qui réussiront. Ce sont: l'orge de Laponie, le seigle de Saxe, toutes les avoines, la navette d'été en pleine floraison, les siliques, le sarrasin, le chanvre de Piémont, le lin commun et le lin de Riga, les fèves de marais (et de Picardie, les trèfles violet et blanc, le pois gris de printemps, le chou njlvet Rutabaga et le navet gros long- d'Alsace. Pour les fourrages, la majeure partie des espèces paraît réussir et la levée s'est très bien faite pour tous les fourrages artificiels. Quant aux plantes qui composent une bonne prairie naturelle en Fraace, elles ont levé régulièrement. L'avoine élevée, la dactyle pelotonnée, la fléole des prés, la fétuque des prés et l'agrostis vulgaire se trouvent aussi aujourd'hui dans de bonnes conditions de réussite. Toutes les autres espèces ont levé d'une manière irrégulière; quoique très claires, elles pourront se fortifier et se garnir plustard au moyendes rejetons. MM.Navoiseau, possédant encore une certaine quantité de graines de tous les fourrages énumérés ci-dessui, se proposent d'essayer de créer une petite prairie naturelle dans un terrain frais et irrigable, en les mélangeant pour les semer et en les traitant ensuite comme les agriculteurs ont l'habitude de le faire en France. Ils comptent beaucoup sur la réussite de cette prairie; le succès serait, en effet, un argument décisif en faveur de l'acclimatation des plantes de bonnes prairies naturelles à Madagascar, et, en outre, une garantie de l'amélioration possible des races d'animaux domestiques. Les concessionnaires de « Bellevtie,) possèdent aussi vingt bêles à cornes, dont dix vaches, huit bœufs ou taureaux et deux élèves; ils ont aussi soixante suidés, dont douze truies sont pleines actuellement. Ils se proposent de pratiquer en grand l'élevage des porcs, et, d'après les expériences déjà faites et couronnées de succès, ils adopteront le système tonkinois modifié, en mettant les animaux au parcage, et en les engraissant au moyen de pommes de terre, patates, manioc, maïs, bananes, etc. MM.Navoiseau possèdent une pépinière de quelques centaines de pêchers; ils se proposent d'en planter plusieurs hectares pour la production du tannin. En attendant l'entrée en rapport des plantations, le potager produit une grande quantité de légumes, dont les concessionnaires ont l'écoulement toujours assuré, soit chez les Européens établis sur la ligne d'étapes, soit par la vente aux passagers. La concession comprend également d'importantes cultures de riz et de pommes de terre. Le Général a vivement félicité MM.Navoiseau des résultats qu'ils ont obtenus et de l'exemple
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qu'ils ont donné, en créant de toutes pièces et par leurs seuls moyens d'action une exploitation qui parait appelée à un réel avenir. TERRITOIRES
MILITAIRES
TERRITOIRE SAKALAVA A la date du 15 juin, M.le colonel commandant le territoire sakalava communisuivants sur la que les renseignements situation politique des cercles de son territoire. Cercle-annexe
de Morondava
La situation politique du cercle-annexe se maintient satisfaisante. Sans qu'il soit possible de montrer par des faits tangibles les progrès accomplis chaque mois, ou a l'impression qu'il se produit dans l'esprit des indigènes un travail latent d'assimilation, comme semblent l'indiquer le meilleur accueil fait à nos détachements, une résistance moins prononcée à se rendre aux convocations, une confiance plus grande dans l'autorité, l'extension des cultures, le recrutement moins difficile des porteurs, etc., etc. Ces résultats sont significatifs pour qui connaît le pays et le caractère de ses habitants et, si nous progressons lentement, c'est, du moins, sûrement. Grâce à la démonstration qui vient d'être faite dans la vallée du Maharivo, toute cette région va rentrer dans l'ordre. Quelques villages ont déjà fait amende honorable, et les autres ne sauraient tarder à suivre leur exemple. Il faut néanmoins signaler la situation assez critique dans laquelle se trouve le secteur de Mahabo, par suite des pillages fréquents commis par les gens du nord de l'Andranomena, qui ne semblent pas vouloir, malgré leur soumission officielle, perdre leurs habitudes de brigandage [deux vols de bœufs assez importants ont été commis au préjudice de la reine elle-même). Sauf dans la vallée du Maharivo, la sécurité la plus grande règne dans le cercle-annexe. Quelques hommes d'escorte suffisent dans la plupart des cas. La perception dp l'impôt personnel et des taxes diverses se poursuit sans incidents ni difficultés L'état précaire des récoltes de l'année, que les sauterelles et une saison exceptionnellement et prématurément sèche avaient compromises, laissait pressentir une perception laborieuse; heureusement, rien, jusqu'ici,n'oblige à penser que cette fâcheuse particularité aura sa répercussion sur la rentrée des redevances indigènes. Les écoles du cercle-annexe sont en général très fréquentées, et, sous l'impulsion des commandants de poste et grâce au zèle des instituteurs improvisés, des progrès très sensibles y ont été réalisés. Quelques commandants de secteur ont néanmoins rendu compte du peu d'empressement à se rendre à l'école qu'ils avaient relevé chez les enfants sakalava. Des ordres ont été donnés pour remédier dans la plus large n esure à cet état de choses, qu'il
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n'y a pas lieu d'attribuer à un mauvais esprit, mais uniquement à la paresse naturelle de l'enfant et l'insouciance des parents. Le commandant du cercle-annexe a pu lever sans trop d'obstacles aux environs immédiats de Morondava des équipes de travailleurs lui permettant d'effectuer des travaux locaux (comblement du lagon, réfection dela digue et de l'avenue du territoire) et les commandants de secteur n'ont pas éprouvé de difficultés à recruter dans leur région la maind'œuvre nécessaire aux travaux qu'ils avaient entrepris, mais il ne faut pas inférer que la main-d'œuvre se trouve en tout temps nombreuse et facile. Le peu de densité de la population sera pour longtemps encore un obstacle sérieux au recrutement de cette main-d'œuvre. Cette particularité et l'obligation où se trouvent tous les services de recourir aux indigènes pour assurer leurs moindres travaux, conduisent fatalement à la nécessité d'employer trop souvent le même individu. Si on ajoute à cela la répulsion naturelle de tout indigène pour le travail, sous quelque forme qu'il se traduise, et si on considère que les nécessités insignifiantes de son existence ne lui font pas une obligation de rechercher un salaire dont il ne se soucie pas, on n'aura pas de peine à se rendre compte de la difficulté du recrutement de travailleurs volontaires. Chaque secteur possède des partisans armés qui sont aptes à être utilement employés, même livrés à eux-mêmes dans des opérations de courte haleine et d'un rayon peu étendu. Ces partisans ont déjà concouru aux opérations militaires effectuées en divers points du cercle et au cours desquelles leurs aptitudes et leur connaissance du pays ont été mises à profit, notamment pendant les opérations qui viennent d'avoir lieu sur le bas Maharivo. Les commandants de secteur ont profilé de toutes circonstances pour visiter ou faire visiter les villages de leurs circonscriptions. Le commandant du cercle-annexe a également visité les populations au sud et au nord du bas Maharivo à l'expiration des opérations qu'il a dirigées sur le cours moyen de cette rivière.
dant le cercle, du 10 au 18 mai, tous les chefs sont venus le saluer. À Ankalalobe, Vazo a présenté le jeune Marohoa, âgé de 18 ans, fils de Mahata, tué en 1897. Mahata commandait tout le pays entre Tsiribihina, Manambolo,Poly-Poly et Bemahara. Les chefs secondaires de cette région voudraient reconnaître Marohoa pour chefs; il relèverait de Havana et Kamami, mais il est trop jeune et reste sous la tutelle de Vazo. A Ambiky, Je colonel a vu Tsiketraka, Hazia, Zaboanaro et Bekopaka ; il a vu les chefs de village du Manambolo et des hautes Miharano et Beboka. A Beria, le 13 mai, Fongobo s'est présenté au commandant du cercle avec les chefs des environs. A Tsimanandrafozana, Iangareza, dont la soumission avait eu lieu à Bosy, le 30 avril, est venu le 19 mai trouver le commandant du cercle. Il était accompagné de ses lieutenants et d'une soixantaine d'hommes et-apportait un fusil modèle 1886. Iangareza ne peut encore s'installer nulle part, puisqu'il n'a plus de cultures. Il doit se tenir, dit-il, là où il trouve le plus de « tavolo». D'Ankoabe, sur la Tomitsy, il est venu à Nosi-Be, près d'Ankoro, et de là, quand la saison permettra de faire des plantations de riz. il s'établira à demeure à Ampasy [rive gauche de la Tsiribihina, près de Bemongo]. Vazo est venu également au chef-lieu du cercle. Havana, qui a reconstruit un grand village près du poste d'Ankaivp, s'est rendu le 27 mai à Tsimanandrafozana avec Fibeza, demi-frère de Toera, et une vingtaine d'hommes. Au Betsiriry, des isolés viennent demander à rentrer dans leurs villages; ils apportent quelques fusils en gage de leur soumission. Sur la basse Tsiribihina et au bord des lacs, de nouveaux villages s'installent. La saison est malheureusement trop avancée pour faire des plantations de riz; le Sakalava ne cultive donc que la patate et un peu de manioc; mais l'activité qu'il montre donne très bon espoir pour l'avenir. Havana, qui, dans la première quinzaine de mai, était allé au nord -du Manambolo, sur la Haute-Beboka, pour taire rentrer ceux des de la Tsiribihina Cercle gens qui tenaient encore la brousse, venait La situation pour le mois écoulé est très déclarer que seuls, Marobala et Fiavota, un des Milanga, refusaient de se soumettre. Ils se bonne. sont au nord du réfugiés Manambolo, dans le en de se montrent Les Sakalava plus plus entre la et la Beboka. Bemahara, des Miharanga crainte sans Ils viennent confiants. près Marobalo a un fusil Mle 1886 et cinq fusils à ne s'enfuient dans plus l'intérieur, postes, et, à la vue des détachements en reconnaissance. pierre. Havana ayant échoué avec eux, on se trouvera peut-être, en ce qui les concerne, consatisfaite très certainement La population est traint de recourir à la force. Ceuxsoumission. fait leur aient chefs que les Ce sont des pillards et des rôdeurs dont la ci s'emploient de leur mieux à faire rentrer dans les villages quelques-uns de leurs gens disparition sera bien accueillie des Sakalava que la timidité ou la méfiance tient encore eux-mêmes. dans la brousse. Journellement, il rentre dans les villages Il est cependant nécessaire de dire qu'un des gens venant du Bemabara ; il y a lieu de fond de méfiance subsiste encore parmi les favoriser cette infiltration, les gens s'installent Sakalava; ils ne sont pas entièrement habitués à demeure dans les villages et les chefs les à cette idée que nous ne ferons pas de mal à présentent ensuite à l'autorité. leurs chefs, lorsque tout le pays sera tranquilAucun convoi libre, aucune pirogue n'ont été le; ils craignent aussi d'être appelés pour attaqués pendant le mois; en résumé, la sécutravailler comme les bourjanes. rité est devenue très grande. La prudence Lors de la tournée du colonel commandant exige cependant qu'on ne voyage pas sans le territoire et du chef de bataillon comman- escorte, surtout dans le Bemahara, qui servira k
* longtemps de refuge aux rôdeurs et pillara Il sera nécessaire d'exécuter contre eux des opérations de police. Des détachements de 20 hommes passeront maintenant partout sans être inquiétés. Cercle
de
Maintirano
La situation politique continue à être trèS satisfaisante. Dans le secteur de Maintirano, une questiot la vue très importante au point de indigène, succession de la reine Fatoma, a été réglée a mieux de nos intérêts. D'après les traditionS: les dady (insignes de la puissance royale) o vaient revenir à Kolosy, mère de Rehete, 4 a toujours manifesté à notre égard beaucou" de défiance.. Grâce à des négociations habilement cono" tes par le sous-gouverneur Bona Rizika. avait été envoyé à cet effet en mission spécia» dans le Bemahara, les chefs sakalava Ont écarté la candidature de Kolosy et remis les dadyà la reine Bibiassa, dont l'influence do St tendra, de ce fait, dans tout le Mahilaka, c elle ne possédait jusqu'ici que la région ,. et nO t. ,t' ramenés à M. d ontt été tière. Les ddady Maintiranoet seront présentés au colonel commandant , territoire, lors de son prochain passage. On ne peut que se féliciter de l'accrois ment d'autorité acquis par une mpanjaka, 1 (l r été a retour son d'exil, toujours depuis nos mains un instrument docile et dévoue. t Dans le sous-secteur d'Ankavandra, l'e. d'esprit des indigènes s'améliore sensibleOie 9 Tous ont montré un grand empresserneo venir saluer et fêter le commandant du tel" toire. L'occupation dela Soahanina, la rec sance des routes traversant l'Antsingy, repa jusqu'ici inviolé, ont eu un grand retentis» ment dans la région. Elles ont montré noter ferme intention d'occuper le pays et d'y re les maîtres. Elles ont surtout fermé le der asile aux mécontents du secteur. se Une quarantaine de soumissionnaires(lt sont présentés à Ankavandra. La plupart O' demandé à s'établir dans la région AlD diriana. Ce sont, en général, des rebelles jJ.t petits groupements de la Bebao et du vers est du Bemahara. Le passage de nos troull)eî.à dl ces a leurs décidé de villages proximité dents à se rapprocher de nous. --"rtJC La sécurité peut être considérée cüttdc de e complète dans les secteurs du Ranobe Maintirano. occ Dans le secteur d'Ankavandra, reIt dll « insoum1* des quelques petits groupements dit Bemahara rend les escortes encore nece llf dans toute la région comprise entre Benltl et Bongo-Lava..jCe Les fonctionnaires actuellement en s -0p dans le cercle s'acquittent de leurs loue d'une façon satisfaisante. r' de Les bourjanes nécessaires aux convo ral par vitaillement vitaillement sont sont fournis fournis sans sans dit'fie difficu1 les villages, qui savent qu'il leur est ces' de se soustraire à ce service. Mais il est r sivement difficile aux commerçants de se Pr" curer des bourjanes volontaires, tout e," a, bO les un bien élevé que payant prix plus nes d'administration.
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES OBSERVATIONS
Faites
MÉTÉOROLOGIQUES à l'observatoire de Majunga du 1er au 31 juillet * (altitude : 41 mètres).
du MATIN 5 SOIR _EURES HEURES DU — rz « s « -<r ! t ) E ô °.t;4 2uS = à3 3a .; h «s «s S -':' 3 -<«Eg —* Ct ë & O O) Õ s 2 ™ m « g 2 > O •— -3~ s s g = FAITS «s CI) sq l-S "0 "0 "'= :;: FAITS ! I "p I B| 1 ï S 3 s S | rt | Ea{ i s CI)t; E f== ! G S P 3 i5 , ::) s ::: <
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AfUNICIPAL
HOLE FANGATAHANA N*690 —
Noho ny fangatahana tamin' ny 4aoiit 1908, M. receveur des domaines Pierre, p. i., Malphettes REQUISITION N. 690 manao ho an' ny Fanjakana frantsay, monina ao 8 anoratana amin' ny Rejistry ny n angataka MojaoKa, M. Malphettes f900, fa izy no tompon' ny tany fzay namM'alphette8 1900, ny Suivantréqisition du 4 août Fanjakana, lerre rie p. i., agissant au barany sy tiany nomena anarana hoe: Berale-, g l'i ltate\'eurdes domaines domiciliéà Majunga, a de- misy trano, ao Antsohihy,làlana mankany an-dRova fançais, r le 'mrnatriculaHA en qualité de propriétaire, tAnalalaval. Priété rt^Nêi" ?niî à ro laquelle il a déclaré vouloir dondia misy enina ares sy fitoamby deB. tzany tany Izany '<' consistant 4er le Case 11-0In de beralem, c onsistant en un terrain telo-polo centiares ary efatr' amby raa-polo déciunterrain a\'a). sItUes à Antsohihy, rue du Rova (Ana- mètres carrés ny habenv ; ary izao no faritra aminy:
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Ny Avaratra, dia ny tanim-panjakana; Ny Atsinanana,dia ny tanin-dRainikototianaata. hoe, Marofaino; Ny Atsimo, dia ny làlan-kelysy ny làlana maa; kany an-dRova NyAndrefana,dia ny tanim-panjakana. Ny mangataka manambara, fa araka ny fahafantarany ny amin'izanyfananana tany voalaza izany, diatsvmisy nataoanto-javatr'olona, arv tsy ananan' olon-kafa,na ankehitriny na amin'ny ho avy, afatsy ny avy amin' ny loha-teny fampiasana vonjy tavanandro nomen' ny commandant-n' nv cercle Analalava an' i M.Le Breton, tamin' ny 15 juillet 1900. Ny andro hamaritanaio tany io dia efa naraikitrv M. fe chef du service topographiqueamin' ny 16 octobre i900, amin'ny 8 lamantaranandromarama. ny amin'ny fanananatanyp. i. NylefitrynyMpitahiry ao Mojanga, MALPHETTES. N*691 RÉQUISITION Suivant réquisition du 4 août 1900,M. Malphettes Pierre, receveur des domaines p. i., agissant au nom de l'Etat français, domiciliéà Majunga,a demandé l'immatriculation,en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de La Fondrière, consistant en ua terrain de construction s; corstruction s:tué à Andranosamonta, rue N*2 (Analalava). Cette propriété, occupant une superficie de dix ares soixante-dix-huitcentiares soixante-trois décimètres carrés, est limitée: Au Nord-Ouest,par la propriété à Andriamatory; Au Nord-Est,par des terrains domaniaux; Au Sud-Est, par la rue N*16: Au Sud-Ouest, par la rue N*2. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel, autres qu'un titre d'occupation provisoire délivré à M. L. Frager en date du 15 juillet i900 par le commandantdu cercle d'Analalava. Le bornage provisoire a été fixépar M.le chef du service topographique au i2 octobre 1900, à 1 heures du matin. Le Sous-Conservateur dela propriétéfoncièrep. i. à Majunga, MALPHETTES. N° 69i FANGATAHANA Noho ny fangatahana tamin' ny 4 août i900, M. Malphettes Pierre, receveur des domaines, p. i. manao hoan' ny Fanjakanafrantsay, monina ao Moanoratanaamin' ny Rejistry ny janga, na-ngatakany Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: I.a FORdrlère, misv tany fanorenana, ao Andranosamonta,làlambe N*2 (Analalava). Izanv tany izany diamisy foloares sy valo amby fito-poiocentiares ary telo.amby enim-polo décimètres carrés nv habeny, ary izaono faritra aminy: Ny Avaratra-Andrefana, dia ny tanin' Andnamatory. ; Ny Avaratra-Atsinanana,diany tanim-panjakana; Ny Atsimo-Atsinanana,dia ny lalambe N*i6 ; Ny Atsimo-Andrefana,dia ny lalambeN*2. Ny mangataka manambara, fa araka ny fahafantaranynv amin' izany fananana tany voalazaizany, dia tsy mis natao anto-javatr'olona, ary tsy ananan' olon-kafa na ankehitriny na amin' ny ho avy, afa.tsy nv avy amin' ny loha-tenyfampiasanavonjy tavanandro nomen' ny commahdant-n'ny cercle Analalava an' i M. L. Frager, tamin' ny 15 juillet 1900. Nv andro hamaritana io tany io dia efa naraikitry M. fe chef du service topographique, amin' ny 12 octobre t900, amin' ny 8 famantaranandro ma»•raina. ny amin'ny fanananatanyp. i. NylefitrynyMpitahiry ao Mojanga, MALPHETTES. N. 309 RÉQUISITION Suivantréquisition du 12juillet 1900, M. Randretsa, commerçant, agissant tant en son nom qu'au nom et pour le compte de son épouse, dame Ravelo, domiciliéà Ambositra,a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétairesindivis, d'une
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JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES
propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de Ambobimandroso, consistanten une maison principale, cuisine, dépendances et arbres divers, situés à Ambositra. Cette propriété,occupant une superficie de quarante ares, est limitée: Au Nord,par les propriétés de Rapetera et Ralaizafv; A l'Est, par celle de Rainisoaray : Au Sud,par celles de Raiaon*etdeRakotobenoît; A l'Ouest, par la route d'Ambositraà Tananarive. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef du service topographique au 2 octobre 1900,à 8 heures du matin. de la propriétéfoncière Le Sous-Conservatsur à Fian-arantioat ROUSSEL.
Ny Avaratra,diany tanin-dRandretsa; Ny Atsinanana, dia ny an-dRabenoit sy Randretsa; NyAtsimo, dia ny an-dRabenoit; Ny Andrefana,diany arabe avy any Fianarantsoa mankanv Antananarivo. Ny mangatakamanambara, fa araka ny fahafantaranvnvamin' izanvfanananatany voalaza izany,dia tsy"misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitrinv na amin' ny ho avy. Ny andro hamaritana io tany io dia "efa naralkitryM. Ie chef du service topographique, amirt' ny 4octobre i900, amin' ny 8 famantaranandro maraina. XylefitrynyMpitahiryny amin' ny fanananatany ao Fianarantsoa, ROUSSEL. RÉQUISITION N*311
Suivant réquisition du ior août 1900,dame RakeN*309 FANGATAHANA tamavo, célibataire,agissant tant en son nom qu'au nom et pour le compte de ses enfants mineurs Nohony fangatahana tamin' ny 12 juillet i900, a1*Gabriel,2*Paul et 3*Marie,domiciliéeà Ambositra, demandé l'immatriculation,en qualité de propriéM. Randretsa, mpivarotra, manao ho an' ny tena- taires d'une à elle a déindivis, propriété laquelle Ambosimonina ao ny sy hoan-dRavelovadlny. vouloir donner le nom de Le Souvenir, tra, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry nr claré trois maisons, une autre maison en Fanjakana, fa izv ireo no tompon'ny tany izay nam- consistanten et dépendances situées à Ambositra. barany sy tiany nomena anarana hoe: Ambohi- construction Cette propriété, occupant une superficie de trois mandroso, misy trano lehibe iray sy lakozy ary ny momba azy sy hazo manirysamihafa, ao Ambo- ares, et divisée en trois parcelles est limitée: sitra. 1" Parcelle: Izany tany izany dia misy efa-polo ares ny Au la M: de Nord, par Duponsel; propriété, izao no mamaritra habeny; ary azy: A la de l'Est, par propriété Rainijao; Ralaidia Ny Avaratra, ny tanin-dRapetera sy Au Sud, par les propriétés de Randriamandrato zafv: et de M.Muller ; dia an-dRainisoaray; NyAtsinanana, ny A la propriété de M.Muller l'Ouest, par ; dia Atsimo, Rakotobenoit; ny sy an-dRajaona Ny 2* Parcelle: Ny Andrefana,dia ny làlambeavy ao Ambositra mankany Antananarivo. Au la de Nord, par ; propriété Rajoba fa araka fahafaamanambara, ny Ny mangataka A la route de l'Est, Tananarive ; par amin' dia voalaza tarany ny izany tany izany, tsy Au la de M: Anseline Sud, par ; propriété natao ananan' misy anto-javatr' olona, ary tsy A des terrains l'Ouest, domaniaux ; par na ho na amin' olon-kafa, ankehitrinv nv ary. 3* Parcelle: Ny andro hamaritanaio tanv io dia efa" naraikitry'2 M. fe chef du servicetopographique, amin' ny 2 Au Nord, par la propriété de Randriamandrato; octobre i900, amin' ny 8 famantaranandro maA l'Est, par la propriété de Rainisonina; raina. Au Sud, par la propriété de M. Duder; A l'Ouest, par la propriété de M.Muller. Nylefitry ny Mpilahiryny amin'ny fanananatany ao Fianarantsoa, La requérante déclare qu'à sa connaissance il ROUSSEL. n'existe, sur la dite propriété,aucune charge ni aucun droit réel immobilieractuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef N*310 du service topographique au 6 octobre 1900,à 8 RÉQUISITION heures du matin. Suivant réquisition du 24 juillet 1900, Rajona, LeSous-Conservateur de la propriétéfoncière à Fianallantsoa., commerçant, agissant tant en son nom qu'au nom ROUSSEL. et pour le compte de son épouse Ratavy, domicilié à Ambositra, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'unelepropriété FANGATAHANA No311 à laquelle il a déclaré vouloir donner nom de faravohitra il, consistant en une maison princiNoho ny fangatahana tamin' ny i août i900, pale et terrains plantés de caféiers et cultures diRakotomavo, tsy manamhadv, manao ho azy sy versessitués à Amuositra. Cette propriété, occupant une superficie de ho an' ireto zanany mbola tsy mahaieo-teno ireto: 1" Gabriel; 2*Paul; ary 3' Marie, monina ao Amvingt ares, est limitée: bositra,nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry Au Nord, par la propriété de Randretsa; no tompon' ny'tany izav A l'Est, par les propriétés de Rabenoit et Ran- ny Fanjakana, fa izy ireo nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Le dretsa; trano telo, ny iray koa mbola tsy ; Au Sud, par la propriété de Rabenoit Souvenir, misy A l'Ouest,par la route de Fianarantsoa à Tana- vita ary ny momba azy, ao Ambosltra. Izanytanyizanydia misy teloares ny habeny, narive. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il ka mizara telp toko; ary izao no mamaritra azy : charge ni : n'existe, sur la dite propriété, aucune Voalohany aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Ny Avaratra, dia nv tanin' i M. Duponsel; Le bornage provisoirea été fixé par M.le chef du Ny Atsinanana,dia' ny an-dRainijao; service topographique au 4 octobre1900, a 8 heuM. dia an-dRandriamandrato Ny Atslmo, sy ny matin. res du dela propriétéfoncière Muller; Le Sous-Conservateur Ny Andrefana, dia ny an' i M.Muller; à Fianarantsoa, ROUSSEL. Faharoa: Ny Avaratra, dia ny tanin-dRajoba ; N*310 NyAtsinanana,diany lalambe avy any AntananaFANGATAHANA rivo; Ny Atsimo,dia ny tanin'i M. Anseline; Noho ny fangatahanatamin' ny 25juillet 1900.Radia ny tanim-panjakana NyAndrefana, ; ho ho an-dRatavy manao azy sy jona, mpivarotra, Fahatelo: nyanoravadinv, monina ao Ambositra,nangataka tana amin' nv Rejistry ny Fanjakana, fa izyireo no dia tanin-dRandriamandrato ; Avaratra, ny Ny tiafananana nambarany sy tany izay tompon' ny dia ny an-dRainisonina; Atsinanana, Ny Faravehttra hoe : II, misy nomena anarana ny Ny Atsimo,dia ny an' i M. Duder; trano lehibe iray ary tany voavolykafe sy voly sadia an' i M.Muller. Andrefana, ny Ny mihafa. ao Ambositra. fa araka manambara, ny mangataka Nv haares dia ny roa-polo Izany tany izany misy dia amin' voalaza izany tsy ny tany izany, tarany : no mamaritra izao azy beny; ary fahafan-
misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan o'0 kafa. na ankehitrinv naamin'ny avy. hamaritanaiotanyio Ny andro dia"efahonara'*1'j M. 1« chef du service topographique amln 1-. octobre i900,amin' ny 8 famantaranandro marai" ta amin' fananana ny Ny lefitry Mpitahiryny my ao Fianarantsoa, ROUSSEL. ---' RÉQUISITION N*312 Suivant réquisitiondu il août 1900,M. 0' swald Henry, agissantau nom et pour le compte de uro, William0' Swald et C", négociants à Hamb0"' domicilié à Tamatave, a demandél'immatricula1 en qualité de propriétaire,d'une propriété à laql le il a déclarévouloirdonner le nom de 0.",,,1U' consistanten cases et terrain nu situés à Fort-pa pliin. Cette propriété, occupant une superficiede naU ares huit centiares, d'un seul tenant et rol borna0*,0. la à l'Est et au la 2* Sud, parcelle de Mord, priété Corneille, est limitée: Pour une partie: Au Nord, par la première parcelle de la Pfl. priété Corneille; A l'Est, par une rue sans nom ; Cor' cor, Au Sud, par la 2*parcelle de la proprié, té, neille ; A l'Ouest,par la propriété de M. Armel. Pour une deuxième partie: A l'Est, par une rue sans nom ; Cor' «/.0r A l'Ouest, par la 2* parcelle de la proprié, té, neille. Pour une troisième partie , 0Cor' Au Nord, par la 2*parcelle de la propriété neille ; A l'Est, par une rue sans nom; Au Sud, par la route d'Ampotatra ; A l'Ouest,par la propriété de M. Armel. e il Le requérant déclare qu'à sa connaissancenI n'existe, sur la dite propriété, aucune charge Ci aucun droit réel immobilier actuel ou évelituel, e àà Le bornage provisoire a été fixé par M. 1 du service topographique au i5 octobre 1900, 8 heures du matin. cièrt foll Le Sous-Conservateur dela propriété à Fianarants oa, FANGATAHANA N° 3i2 Noho ny fangatahana tamin' nv 11août ilOi e ,l O'SwaldHenry, manao ho an' i MM.O'Swal" ,siOs, ao mpivarotra any Hambourg, monina Toatn^®|0a, nangataka ny anoratana amm' ny Rejistry ny jakana, fa izy no tompon' ny tany izay nafliD* )~ |$jm sy tiany nomena anarana hoeosvaid trano madinidinikasy tany tsy misy voly, ao dofay. 3[11S: tiares nomanototra manolotrasy sy ? &,aflia' 0y ny habeny,izy Izany tany izany dia misy irery no ritra amin' ny Avaratra sy ny Atsinanana V'3(<10 Atsimo, ny fizarana faharoa amin' ny tany hoe, « Corneille» ; ary izaono mamaritra azy* .A.min'ny ilany voalohany : »u? IIÝ 'n' Ny Avaratra, dia ny fizaranavoalohany a011. tany atao hoe: « CorneilleII; Ny Atsinanana, dia ny arabe ; tJo1 ., oY Ny Alsimo,dia ny Ilany faharoa amln « Corneille : Ny Andrefana,diany tanin' i M.Armel; Amin' ny ilany faharoa: Ny Atsinanana, dia nv arabe ; 0) in'lI) Ny Andrefana, dia ny fizarana faharoa am taoy atao hoe: « Corneille; Amin' ny ilany fahatelo : IIj n) '0' Ny Avaratra, dia ny fizarana.faharoa ami tany, « Corneille I) ; Ny Atsinanana,dia ny arabe: tr3; dia Ny Atsimo, ny lalambe avv anv Ampota Ny Andrefana,dia ny tanin' i M.Armel. J1!1f;tO' Ny mangatakamanambara, fa araka ny fí3 tS tarany ny amin' izany tany voalaza izany,ananaO misy natao anto-javatr' olona, ary tsy olon-kafa, na ankehitriny na amin' ny* ho Ny andro hamaritanaio tany io, dia efa narn" ia M. Ie chef du service topographique aminy p octobre i900, amin' ny 8 lamantaranandro ma Nylefitryny Mpitahiryny amin'ny fananaIj9 aoFianarantsoa, ROUSSEi:J'
JOURNAL OFFICIEL DE MADAGASCARET DÉPENDANCES REQUISITION W 313 du 16 août 1900, M. RainiveI0S1VCumréquisition darneClément brigadier de police, époux de la Sîandé tn,'nd,l'im P- domicilié à Fianarantsoa, a deen qualité de propriétaire, itrictilation, adéclaré vouloir donner le noJrdPrlétéà laquelIe ilconsistant en deux cases, d'arbres fruitiers et de patates et ttrrplantés ; rrainsni i .nap,scho' situés à Fianarantsoa,quartier Mançn°fotsy r CetteP~~priété une superficie de trois occupant tares,estli' i, : AuN est limitée Par la propriété de Rabezoro: ord, Rainisamoelina; A.uSutdpar lalapropriété de propriété de Rasolofo; AroUPVar h'Le ruest;par la rivière M'mdranorotsy. déclare qu'à sa connaissance il "Existe L,,e/1an'. dite propriété, aucune charge ni aueUn rotsUér la el immobilieractuel ou éventuel. Le dborna fixé par M.le chef du service rtnageProvisoirea été 6 octobre 1900, à 8 heuma res ographique ln. au LeSous-Conservateur de la propriétéfoncière a Fianarantsoa, ROUSSEL. FANGATAHANV N* 313 Nohony fangatahanatamin'ny 16 août 1906, M. Rainiveloha Clément, brigadier de police, vadinan^aivpu13 30 n~onína a Fínarantsa. Fianarantsoa. nangataka police, vadinny ^-0r),na n«ratan»a Rej'stry nv Fanjakana, fa izy wlornDon' ny tanV" iza-Vnambaranv sy tiany ann-Dy oe: misv trano vomanga sy anana,ao Fianarantsoa,faritanin'i Foi-anarantsoa,faritanin'i Mandanofotsy. hectares ny haany tanHzanydia misV*e'° h lnV: arvij!*0 mamaritraazv : tanin-dRabezoro ; rtyA.tratrat dlanv y ^tirtanan,a.dia' ny an-dRainisamoelina; an ny an-dRasolofo: y Andtv>? ^ann-a^u' d,a ny renirano Mandranofotsv. Nymangatakamanambara, fa araka ny fahtanIQtYrnYamln ízanv fananana tany voalaza izanv. olona.ary tsy ananan' ctfi ^isvn ° anto-Javatr' , ~)dro *ndrnni ,nike,h,tnnv na amin' ny ho aw. íó tany 'o í dia efa naraiki~Y io hamétana fo n.;le chefH??antana naraikiamin' topographique rain» ny servJco lila, 900, amm' ny 8 famantaranandro maleeffijj ny amin'ny fanananahtay ao J lentryntMpitatJiry ROUSSEL. "--~ M. Vivaldi REQUISITION N. i426 de 20 août 1900,à M.la garde Vivaldiindigène, tel. 1atqire domicilié Ambatolampy,district du a demandé l'immatrià¡¡bof)e Tanainarive, it llaltt6 dp Propriétaire, d'une propriété .laqUeliee H».'eil a dl ecI,are vouloir donner le nom de en deux maisons, cour et kin^Tie8ttlés •u.JV'» consistant a Manjakandrmna j akandriana [cercle de ce en). - ¡s Vil'ln-[Oprlét,OCcupant urH superficie de cinq Centiares, est limitp: la route carrossable de Tanananve eFnnl ve; aatav A 1, E!;tpar chemin conduisantaux bâtiments 1.1 SUd' Dce: pPr$*S^ftce? terrain le séparant du chemin £ ''Oup Un ?eXis^u^arur Un :tutre petit chemin. 1"* 3a connaissance il ° e aucune charge ni lètt drOit (Îlte propriété, actuel uel ou ^entuel. pventuel. rit réel immobilier ét* fixé <fi?xcé ) par M.te chef du f aua ét2 beucetopo pro,,:isolre 26 septembre 1900, à 8 es du ntDhlque oiatin LeConservateurdela propriétéfoncière, LOUSSERT. ----FANGATAHANA Ne 1426 V.W *————— \'i"ho ny f: tamin' ny 20 août PrinciPa' de la 1900,M. garde monina ao AmbatolamiQtððritanlnl` mbady, 0VmCede Tananarive, nanY13ny, » aomm ny ~'stry Rejistry ny Fan Fanjaj a?' y ìl,?noratana izay nambaranv, rQena a anarananytany no Lnoy torn. hoe: Pall atlllarow-an.
misy trano roa sy tokotany ary trano-sale, ao Manjakandriana icercle io hiany koa). Izany tany izany dia misy dimy ares sy dimy amby roa-polo centiares ny habeny; ary Izao no faritra aminv: Ny Avaratra, dia ny arabe avy any Antananarivo mankany Toamasina; Ny Atsinananar dia ny lalana mankany amin' ny trano la résidence; Ny Atsimo,dia ny tany manelanelana azy amin' ny lalana voalaza teo; ny"NyAndrefana, dia ny l&lan-kely. Ny mangataka manambara, fa araka ny fahafan4arany ny amin' izany fanananatany voalaza izany, nia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy anadan' òlon-kafa,na ankehitrinj na amin' ny ho avy. Ny andro hamaritana io tany io, dia efa naraikltryM. le chef du service topographique, amin' ny 26 septembre i900,amin' ny 8 famantaranandro marama. JfyMpitahiryny amin'ny fanananatany, LOUSSERT. RÉQUISITION N*1427
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Le bornage provisoire a eu lieu le 26 juin 1900. Réquisition(V*204F Propriété dite: Ambodikinina, sise à Ambositra. Requérant: M. de la Have Duponsel EugènePaul-Edmond. Le bornage provisoire a eu lieu le 3 mai 1900. > Réquisition N*1045T Propriété dite : O-B-C, sise à Tamatave, rue de la Gendarmerie. Requérant: M. Thomas Pinder Waterhouse, pour M. James Procter. Le bornage provisoire a eu lieu le 7 août 1900. Réquisition N° 760 T Propriété dite: Mofi Benjamin, sise à Tamatave, route Nationale. j Requérant: M. Hippolyte Chapellut. Le bornage provisoire a eu lieule 6 novembre i899. Réquisition N° 1231 T Propriété dite: Soafiadanana, sise à Anjanahary, commune de Tananarive. M. Rainimanandraibe et son Requérant: épouse Rasoavaradrano. Le bornage provisoire a eu lieu le 5 juillet 1900.
uivant réquisition du 22 août 1900, M.iCyprien Joseph, magasinier du corps des comptablescoloniaux, célibataire, domicilié à Tananarive, rues BergeretDupré, N*13, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclare vouloir donner lenomdeSaintJoaeph, consistant en une maison en briques cour et dépendances situées à Tananarive, rues Berger et Dupré. Cette propriété, occupant unesuperficie de un are huit centiares, est limitée: Au Nord, par la propriété de Ralambo ; A l'Est, par la rue Dupré; N8 1028 T Réquisition Au Sud, par les rues Dupré et Berger; Propriéié dite: L'Edmée, sise à AmpasimanA l'Ouest, par la rue Bergé. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il droro, district de Vatomandry. Requérant: M. le receveur des domaines de n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Tamatave, pour l'Etat français. Le bornage provisoire a eu lieu le 16 juillet Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef du service topographiqueau 17décembre 1900,à 8 1900. heures du matin. Réquisition 323 D LeConservateur de la propriétéfoncière, LOUSSERT. Propriété dite: L'Avenir III, sise à Sambava, de Vohemar. province FANGATAHANAN. 1427 Requérant: M. le receveur des domaines de l'Etat pour Diego, français. Nohony fangatahana tamin' ny 22 août i900, M. Le bornage provisoire a eu lieu le 23 mai du des corps comp- i900. CyprienJoseph, magasinier tables coloniaux. tsy manambadv, monina ao Antananarivo, lalanarues Berger syDupré N*13, nanRéquisition 1236 gataka ny anoratana amin' ny Rejistrv ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny tany izay nambarany sy dite: Marais de Mamoanalsoa, sise Propriété tiany nomena anarana hoe: Saint-Joseph, misy au sud et à l'ouest de Mamoanantsoa, district trano-birikv. tokotany sy ny momba azy, ao Anta- d'Ambodirano, serclede Miarinarivo. nanarivo, lalana ruesBercer sy Dupré. M. Morel Marie, chef de bataillon, Requérant : dia ares valo centimisy Izany tany izany iray 'commandant le cercle de Miarinarivo, pour ares ny habeny; ary izao no faritra aminy: l'Etat français. Ny Avaratra, dia ny tanin-dRalambo; Le bornage provisoire a eu lieu le 15 août Ny Atsinanana, dia ny lalana rue Dupre; 1900. Nv Atsimo,dia ny lalana rue Dupré sy Berger; Ny Andrefana,dia ny lalana rue Berger. Ny mangataka manambara, fa araka ny fahafanRéquisition 1237 D tarany ny amin' izany fananana tany voalaza izany, dia tsv misy natao anto-javatrolona,'ary tsy ananan' dite; Marais de la Kotoratsy, sise Propriété à proximité du village d'Ambodirano, cercle olon-kara, na ankehitriny na amin' ny ho avy. Nyandro hamaritana io tanyiodiaefanaraikitry M. de Miarinarivo. le chef du service topographique amin'ny 17 déMaria chef de bataillon, M. Mosel Requérant : cembre1900,amin' ny8 famantaranandromaraina. commandant le cercle de Miarinarivo, pour Ny Mpitahiryny amn' ny fanananatany, l'Etat français. LOUSSERT. Le bornage provisoire a eu lieu le i2 août 1900. Réquisition N° 641 M AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES Propriété dite: Assa, sise à Analalava, rue de la Loza. Réquisition N° 611 M Requérant: M. le receveur des domaines de sise à Anala- Majunga, pour l'Etat français. Favorite. La dite: Propriété Le bornage provisoire a eu lieu le 28 juillet lava. domaines de 1900. des le receveur M. Reqnéranl: Le dernier délai pour former les oppositions Majunga, pour l'Etat français. Le bornage provisoire a eu lieu le 2 mai aux dites réquisitions d'immatriculation est de deux mois à partir du jour de la présente 1900. publication. RéquisitionN. 247F à Ambositra. sise Mes Le Chef du service topographique, dite : Bottes, Propriété de domaines des M. le receveur Requérant: P. BOURDIER. l'Etat français. Fianarantsoa, pour
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