Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/07/31.
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Sur la proposition de M. le Capitaine Commandant vince de Fianarantsoa, les officiers, fonctionnaires et colons le Secteur de Sabotsy et l'avis favorable de M. le poste à Ikongo, qui désireraient faire exécuter des travaux Commandant du Cercle de Moramanga, M. M.
de reliure, A
il y a
intérêt à créer un
pourront Arrête: Arrête en faire la demande à l'Administrateur de lImprimerie officielle. ART. I. — Un crédit de 2,000 francs est ouvert inRainikotomanga nommé du collection ART. I. est reliure la prix de Le pour une — à M. le Résident de Fianarantsoa, pour subveannuels terprète appointements auxiliaire, Journal Officiel ou d'un document équivalent aux nir, pendant dépenses diverses l'année 1897, cinquante aux mis à la de francs, et quatre cent fixé franc 25. à 1 est disposition de M. le Commandant du secteur provenant de l'installation dun chancelier Ikongo, savoir aménagementd'un local pour a de Sabotsy. SOMMAIRE le chancelier, frais de tournées, émissaires, ART. II. — Le présent arraté aura son effet à fonds secrets, etc. compter du 16 Juin 1897. ART. II. PARTIE OFFICIELLE Fait à Tananarive, le 17 Juillet 1897. — Cette somme sera prélevée sur les ressources générales du budget provincial de Vu: Fianarantsoa.. Directeur des Finances Le près le Interprète auxiliaire ARRÊTÉ nommant secteur de Sabotsy. un — ART. III. —LeRésident de France à Fianaet du Contrôle, commandant du rantsoa est chargé de l'exécution du présent 2. HOMBERG. ARRÊTÉ — portant nomination d'un officier de 2* arrêté. classe adjoint au sous-gouverneur de
:
TITRE REMBOURSABLE,
1
:
ARRÊTÉ — ARRÊTÉ
—
ARRÊTÉ — ARRÊTÉ —
ARRÊTE
Soamahamanina. ouvrant un crédit de 2.000 fr. à M. le Résident de Fianarantsoa. mettant un crédit de 2.000 fr. à la disposition de M. le Résident de Fianarantsoa. constituant la commission municipale de Sainte-Marie. confiant à M.le lieutenant Grillo les fonctions de Chancelier de Résidence à Ambohimanga du Sud (province de Manan-
ARRÊTÉ 806 portant nomination d'un offiVu: cier de 2e classe adjoint au Sous-Gou- Le Directeur des Finances et du Contrôle, verneur de Soamahamanina. RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar,
;
Vu le décret du 11 décembre 1895 Vu l'arrêté du 21 septembre 1896, divisant l'Imérina en cercles militaires Vu l'arrêté du 23 février 1897, fixant la nouvelle
Fort-Dauphin. ARRÊTÉ judiciaires un — investissant des fonctions Résident et des Commandants de cercles. ARRÊTE — révoquant un secrétaire indigène de ses fonctions. ARRÊTÉ, — nommant un officier adjoint au sousgouverneur d'Andramasina. "ARRÈTÉ — relevant de ses fonctions, sur sa demande, le Commandant en second de la flottille de Madagasoar. ARRÊTÉ — rapportant l'arrêté 356, constituant le
;
;
répartition des divisions administratives du 2* Territoire militaire Sur la proposition de M. le chef de Bataillon commandant le cercle de Miarinarivo et l'avis conforme du Lieutenant-Colonel commandant le 2* Territoire militaire,
:
Arrête
secteur d'Andnba.
Ramalanjaona est nommé officier de 2e classe adjoint au sous-gouverneur de Soamahamanina, aux appointementsannuels de 300 francs, en remplacement de Rainidaoro. ARTICLE UNIQUE. —
Partie non orflcielle NOUVELLES ET INFORMATIONS. — TERRITOIRES MILITAIRES.
Fait à Tananarive, le 17 Juillet 1897. GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle,
PARTIEOFFICIELLE
HOMBERG.
ARRÊTÉ 804 ARRÊTÉ 807 RÉSIDENCE GÉNÉRALE Interprète auxinommant un GÉNÉRALE ouvrant un crédit de 2,000 fr. liaire près le Commandant du Secteur à M.le Résident de Fianarantsoa. de Sabotsy. Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar,
Vu le décret du il décembre 1895; Vu l'arrêté 553, du 2 avril 1897 ;
GALLIENI.
HOMBERG.
jary). de fonds d'avances à — créant une caisse
RÉSIDENCE
àTananarive, le 18 Juillet 1897.
Fait
1
La Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar,
; Considérant que, pour assurer l'extension de
Vu le décret du
il décembre 1895
l'influence française dans la partie S.-E. de la pro-
ARRÊTÉ 808 mettant un crédit de 2,000 fr. à la disposition de M. le Résident de Fianarantsoa.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar,
Vu le décret du 11 décembre 1895
;
Considérant que la nécessité d'assurer l'extension de l'influence française dans la partie Ouest de la province de Fianarantsoa a amené l'occupation du poste de Midongy,
:
V
Arrête
estouvert
ART. 1. — Un crédit de 2,000francs M. le Résident de Fianarantsoa pour
subvenir, pendant l'exercice 1897, aux dépenses diverses provenant de l'installation d'un chancelier à Midongy, savoir aménagement d'un local pour le chancelier, frais de tournées, émissaires, fonds secrets, etc. ART. II. — Cette somme sera prélevée sur les ressources générales du budget provincial de Fianarantsoa. ART. III. — Le Résident de Fianarantsoa est chargé de l'exécution du présent arrêté. à
:
à Tananarive, le 18 Juillet 1897.
Fait
GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.
ARRÊTÉ 809 GÉSDALB constituant la Commission municipale de Ste-Marie. RÉSIDENCE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
Vu le décret du il Décembre 1895;
gascar,
Vu le décret du 28 Janvier 1896, rattachant les établissements de Diégo-Suarez, Nossi-Bé et SainteMarie-de-Midagascar a l'Administration de Madagascar Vu l'arrêté 386, du 13 Février 1897, érigeant en communes lesdits établissements et prévoyant la composition de commissions municipales Sur la proposition de l'Administrateur-Maire p. i. de Sainte-Marie et l'avis conforme du Secrétaire Général en Territoire civil,
;
;
Vu l'arrêté en date du 25 Septembre 1896, portant création des caisses de fonds d'avances Vu la note circulaire 35, en date du 30 Octobre 1896, portant règlement sur le fonctionnement des caisses de fonds d'avances et fixant le montant des encaisses initiales Vu l'arrêté 368, du 9 Février i897, modifiant les dispositions de la note circulaire précitée,
;
:
Arrête
— Il est créé une caisse de fonds d'avances à Fort-Dauphin. Elle sera gérée par ART. I.
rvoquan
ARRÊTÉ 816 un Secrétaire indigène de ses fonctions. RÉSIDENCE
Le Général commandant le Corps d'occupa-
tion et Résident Général de France à Madagascar, Vu le décret du11 décembre 1895; Vu l'arrêté 632, du 1" Mai, transférant à Anka-
;
zobe le siège du commandement du cercle militaire de Babay Vu l'arrêté du 21 Mai 1897, nommant Rainizanamanga, 10 hrs, à l'emploi de Secrétaire du sousgouverneur de Fihaonana Sur la proposition de M. le Chef d'Escadrons commandant le Cercle d'Ankazobe,
le Capitaine commandant la 4e compagnie du Bataillon de la Légion Etrangère. ART. II. — L'encaisse initiale est fixée à 100.000 francs. ART. III. Les opérations de la caisse de — Arrête fondsd'avancesde Fort-Dauphin seront centrahrs, Rainizanamanga, ARTICLE UNIQUE. 10 lisées par le Commissaire des fonds de TdmaArrête — FihaonaSecrétaire du de sous-gouvernement tave. ART. I. — MM. Vergoz Gustave, Darbould révoqué de fonctions. est na, ses ART. IV. Le Commissaire, Chef des ServiCharles, Tsiahona Victor, sont nommés mem— Fait à Tananarive, le 21 Juillet 1897» bres de la Commission municipale de Sainte- ces Administratifs, et le Trésorier-Payeur de la Colonie sont chargés, chacun en ce qui le conGALLIENI. Marie. ART. II. — MM. VergozetDarbouldrempliront cerne, de l'exécution du présent arrêté, qui Vu: les fonctions d'adjoints à l'Administrateur- aura son effet à dater du jour du débarque- Le Directeur des Financet ment, à Fort-Dauphin, de la 4e compagnie du Maire p. i. de Sainte-Marie. et du Contrôle, Bataillon de Légion. ART. III. — M. l'Administrateur-Maire p. i. de HOMBERG. Fait à Tananarive, le 20 Juillet 1897. Sainte-Marie est chargé d'assurer l'exécution GALLIENI. du présent arrêté.
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:
:
ARRÊTÉ 817 GÉNÉRALE officier adjoint nommant un ARRÊTÉ 812 RéstOENCB d'Andramasina* au sous-gouverneur GÉNÉRALE ARRÊTÉ 810 RÉSIDENCE investissant des fonctions juGÉNÉRALE confiant à M. le Lieutenant diciaires un Résident et des CommanLe Général commandant le Corps d'occupaGrillo les fonctions de Chancelier de dants de Cercles. tion et Résident Général de France à MadaRésidence à Ambohimanga du Sud gascar, (Province de Mananjary). Fait à Tananarive, le 19 Juillet 1897. GALLIENI.
Le Général commandant le Corps d'occu-
RÉSIDENCE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
pation et Résident Général de France à Mada- gascar, Vu le décret du il Décembre 1895 gascar, Vu le décret du 9 Juin 1896, autorisant le Résident Décembre décret du 11 1895 ; Vu le Général à conférer laux Résidents de Madagascar Considérant l'extension considérable prise par les fonctions de Juge de paix, sauf approbation du la zone d'occupation française dans la Résidence- de Ministre des Colonies Mananjary, Vu l'art. 15, du même décret et la nécessité d'assurer le fonctionnement des tribunaux criminels Arrête indigènes dans une Résidence et plusieurs cercles ART. I. — M. le lieutenant Grillo, du Régi- ou cercles annexes nouvellement créés Vu les arrêtés des 7 septembre et 20 octobre 1896, ment Colonial, remplira à Ambohimanga du investissant les Résidents et commandants de cercles Sud (Résidence de Mananjary), les fonctions de des fonctions judiciaires Chancelier, sous la direction du Résident de Vu l'arrêté"412, du 23 février 1897, créant le la Province. cercle de Miarinarivo et le cercle annexe de Betafo ; ART. II. — M. le lieutenant Grillo aura droit, Vu l'arrêté 586, du 9 avril 1897, créant une Récomme chancelier, à une allocation annuelle sidence à Farafangana Vu l'arrêté 661, du 2 mai 1897, créant le cercle de mille francs et au logement en nature ou d'Anosibe à une indemnité de logement de 600 francs par annexe Vu l'arrêté 794, du 13 juillet 1897, créant le cercle Budget local. titre du payés au an, d'Analalava ART. III. — Le présent arrêté aura son effet annexe Sur la proposition du Procureur Général, à compter du jour où M. le lieutenant Grillo Arrête a occupé le poste d'Ambohimanga. ART. IV. — M. le Résident, faisant fonctions ART. I. —Le Résident de Farafangana et les de Secrétaire Général en Territoire civil, est chargé d'assurer l'exécution du présent arrêté. commandants des cercles et cercles-annexesde sont Fait à Tananarive, le 19 Juillet 1897. Miarinarivo, Betafo, Anosibe, Analalava, chargés des fonctions judiciaires dans l'étendue GALLIENI. de leur circonscription. Leur compétence Vu: dans les limites fixées au décret du s'exercera Le Directeur des Finances 9 juin précité. Les affaires qui excéderont ces duContrôle, limites seront portées devant les tribunaux HOMBERG. compétents. Ils exerceront également les fonctions d'officier de l'état-civil et de notaire. Par le Résident Général Ils sont autorisés à correspondre directement Le Résident, faisant fonctions de Secrétaire Général en territoire civil, avec le Procureur Général pour tout ce qui concerne l'administration de la justice. JOSEPH FRANÇOIS. ART. II. —Le Procureur Général est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera proARRÊTÉ 811 visoirement exécutoire, en attendant qu'il ait -RHSIDBKCB GÉNÉRALE créant une caisse de fonds reçu l'approbation du Ministre des Colonies.
;
;
:
;
;
;
;
;
:
et
:
d'avances à Fort-Dauphin.
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar,
:
Fait à Tananarive, le 20 Juillet 1897. GALLIENI. Par le Résident Général
:
Le Procureur Général, DUBREUIL.
Vu le décret du 11 Décembre 1895; Vu l'arrêté du 27 Avril 1896, constituant la province du Sisaony en gouvernement général Vu l'arrêté du 27 Septembre 1896, portant orga-
;
nisation des Territoire Militaires: Vu l'arrêté 412, fixant la nouvelle répartition des divisions administratives du 2° Territoire Militaire; Vu l'arrêté 557, du 27 Avril 1897, créant le cercle militaire de Tsiafahy Sur la proposition de M. le Chef de Bataillon commandant le cercle de Tsiafahy,
;
:
Arrête ARTICLE
UNIQUE.- Raony, 8 hrs, gouverneur
madinika de Maharidaza, est nommé officier adjoint de 2e classe du sous-gouverneur d'Andramasina,auxappointements annuels de 450fr. en remplacement de Rainijaonary, relevé de ses fonctions sur sa demande. Fait à Tananarive, le 21 Juillet 1897. GALLIENI.
Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.
ARRÊTÉ818 GÉNÉRALE relevant de ses fonctions, sur sa demande, le Commandant en second de la flottille de Madagascar. RÉSIDENCE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France ^Mada-
à
gascar, Vu le décret du 11 Décembre 1895; Vu l'avis de M. le Résident de France à Majunga;
Sur la proposition de M. le Commandant de la flottille fluviale de Madagascar, Arrête ART. I. — M. Calisti, Commandant en second de la flottille de Madagascar, est relevé de ses
:
fonctions sur sa demande, pour raisons de santé, et mis à la disposition de M, le Ministre des Colonies.
II. — M. Calisti prendra passage à la 3* catégorie, sur le paquebot partant de Majuoga le 23 Août 1897. ART. III. — M. le Commissaire, Chef des Services Administratifs, M.le Résident de France à Majunga et M. le Commandant de la Flottille sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Fait à Tananarive, le 22 Juillet 1897. ART.
GALLIENI.
ARRÊTÉ 836 rapportant l'arrêté 356, constituant le secteur d'Andriba. RiSIDENCH CÈKtBALB
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagas-
car,
;
Vu les décrets des il et 28 décembre 1895 Vu l'arrêté du 27 septembre 1896, instituant flmérina et le pays Betsiléo en territoires militaires; l'arrêté Vu 359, du 6 février 1897, constituant le secteur d'Andriba; Considérant que le secteur d'Andriba et toute la région située au Nord de ce secteur, entre le cours de l'ikopa et le cours de la Mahajamba, jusqu'à la dépression marquée par les cours du Kamoro et du Kabango, constituent un ensemble habité par des populations de même race et ayant des intérêts communs, et que ces contrées, formant le prolonnaturel dela partie Nord du Vonizongo et Sement de la région d'Antsatrana, peuvent, par suite, être logiquement rattachées au cercle d'Ankazobé.
:
Arrête
L'arrêté 359, en date du 6 février 1897, constituant le secteur d'Andriba, et rapporte. ART. II. — La région d'Andriba et le pays entre la Mahajamba et la Betsiboka, et s'étendant au Nord jusqu'à une ligne ayant une direction générale Est-Ouest, partant de la Mahajamba, à hauteur de Tsaratanana, pour i-ejoindre le cours du Kamoro et se prolongeant, par le cours de cette rivière, jusqu'à Ambato, epfin toute la région du Menavava, sont réunis aux Territoires militaires groupés en un Cercle annexe rattaché au Cercle militaire d'Ankazobé. Le poste d'Ambato, devant être le point de départ de la route de ravitaillement de Tananarive par la côte Nord-Ouest, est également rattaché, avec ses environs immédiats, aux Territoires-militaires, bien qu'il soit situé sur la rive droitedu Kamoro. Le Cercle annexe, constitué comme il est indiqué ci-dessus, prend le nom de Cercle annexe de Maevatanana. Les limites précises entre la Résidence de Majunga et le Cercle annexe ainsi créé seront déterminées ultérieurement après entente entre la Résidence de Majunga et le Commandant du Cercle annexe, lorsqu'une reconnaissance plus détailléeaurapu être faite de cette région. ART. III.— Le commandant du Cercle annexe de Maevatanana est placé sous l'autorité du Commandant du Cercle militaire d'Ankazobé, Cercle annexe est rattaché. auquel II exerce, sous la haute autorité du Procureur Général, dans l'étendue du Territoire qu'il administre, les attributions judiciaires prévues au Aécret du 9 Juin 1896. Il exerce, en outre,les fonctions d'Officier de flBtat-civil et celles de Notaire. ABT. IV.— M. le Capitaine Jacquinot, du Régiment d'Algérie, actuellement Commandant du lecteur d'Andriba, est nommé au commandement du Cercle annexe de Maevatanana. ART. V.— M. le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de Secrétaire Général en Territoire ART. I.—
le
militaire, M. le Procureur Général Chef du d'une stature haute et vigoureuse, à la physioService Judiciaire, M. le Résident de France nomie intelligente énergique. Les lieutenants à Majunga et M. le Chef d'Escadrons comman- de Rabezavana sont amenés à leur tour et prendant le Cercle d'Ankazobé sont chargés, chacun place nent à sa gauche, sur un seul rang. qui le de l'exécution du présent en ce concerne, Le Résident Général fait ordonner aux Chefs arrêté. Fait à Tananarive, le 28 Juillet i897. rebelles de s'agenouiller; il se lève alors et, s'adressant à Rabezavana, prononce les paroles GALLIENI. suivantes Vu: Le Directeur des Finances et du Contrôle, « Rabezavana, HOMBERG. « C'est toi qui, depuis un an, as organisé et Par le Résident Général « dirigé l'insurrection dans le Nord de l'EmyrLe Procureur Général, « ne, c'est toi qui as inspiré les assassins de GarDUBREUIL. « nier, de ses compagnons et du père Berthieux Par le Résident Général « sous l'influence de tes funestes conseils, des Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de « provinces entières se sont dépeuplées, des Secrétaire Général en Territoire militaire, « milliers de Malgaches se sont révoltés contre GÉRARD. « les lois et un grand nombre d'entre eux ont « péri par le feu, la maladie et la misère. En« fin, si la famine nous menace aujourd'hui, ce PARTIE NON « crime est encore le tien. « Tu es la cause de toutes ces ruines, de « tout ce sang répandu et tu as mérité la mort. « Traqué par nos troupes et à bout de res« sources, tu allais tomber entre nos mains. JeRalezayana et de Rainibetsimisaraka « C'est alors que tu t'es rendu volontairement « et que tu as imploré ton pardon. « La France est une nation grande et généAvant-hier Jeudi, 29 Avril, le Résident Géné- « reuse et je ne veux pas oublier non plus ral a reçu en grande solennité la soumission « que tu as obéi à des ordres venant de Tanaofficielle des deux grands chefs de l'insurrec- « narive, où d'autres, plus puissants que toi, tion, Rabezavana et Rainibetsimisaraka, ac- « ont déjà expié leurs forfaits par le châtiment compagnés de leurs principaux lieutenants. « suprême. La France, que tu as reniée et La réputation de ces deux chefs rebelles, « combattue, te donne donc la vie sauve, mais la ténacité avec laquelle ils ont lutté jusqu'au « je ne puis cependant oublier ce que tu as bout contre nos troupes, donnaient à cette « fait, et contre elle, et contre le bien de ses cérémonie unique en son genre un grand inté- « sujets malgaches. rêt de curiosité pour les Européens; en même « Je vais statuer sur ton sort, et tu connaîtemps, elle devait avoir et elle a eu une portée « tras sous peu ma décision; mais sache d'avanmorale considérable, parl'impression produite, « ce qu'elle dépendra surtout des progrès de sur la population indigène. « la pacification dans les contrées où, naguère La soumission des deux chefs a été reçue « encore, tu commandais aux bandes d'insurà neuf heures, dans la cour d'honneur du « gés. Grand Palais. Se tournant ensuite vers les lieutenants Dès huit heures et demie, Rabezavana, de Rabezavana, le Général a ajouté simpleRainibetsimisaraka et leurs compagnons ont ment ces quelques mots complices de Rabezavaété amenés sous escorte et conduits dans « Vous avez été les une des dépendances du Palais. A la même « na, vous l'avez aidé dans tout ce qu'il a fait heure, les troupes, comprenant une compagnie « contre le bien de votre pays et vous mérited'infanterie de marine et une compagnie de « riez les plus grands châtiments; mais je sais milice viennent se ranger, se faisant face, « que vous vous êtes soumis volontairement et parallèlement à l'axe de la cour, laisant entre « que vous avez rendu ensuite de grands serelles un large espace réservé pour la cérémo- « vices à la cause de l'ordre, en employant vonie. La musique indigène se tient derrière le te tre influence à faire rentrer dans le devoir front de la compagnie de milice. Au fond de « de nombreux insurgés. Allez, je vous rends la cour, du côté Sud, des fauteuils et des « la liberté ». sièges ont été disposés pour le Résident GénéRabezavana et ses compagnons ayant été ral et les invités. Dès huit heures et demie, une foule énorme emmenés, Rainibetsimisaraka et ses lieutenants d'indigènes a pénétré dans la cour du Palais et sont conduits à leur tour au centre du carré. est de taille s'est rangée en ordre derrière le cordon des Le chef de l'insurrection du Sud extérieur sont démarche et son moyenne, sa heures, Marseillaise neuf la troupes. A annonimpressionner puisse qui rien il n'a communs; Il Résident Général. l'arrivée est du accomce pagné de M. Brunet, député de la Réunion, de en sa faveur. agenouillé qu'il Dès s'est avec ses compaautoriprincipales M. le Procureur Général, des suiadresse les paroles lui Général le gnons, repréplusieurs tés civiles et militaires et de sentants de la colonie française de Tananarive, vantes au nombre desquels MM. Hoffmann et Sescaut. « Rainibetsimisaraka, Dès que le cortège a pris place, le Général «Tu as organisé et dirigé l'insurrection donne l'ordre de faire amener Rabezavana, qui Sdans le Sud-Est, tu as fait est conduit au centredu carré, où il demeure seul « dans le Sud et Manarintsoa, Duret de Brie, pendant quelques instants. La foule, les Euro- « assassiner, à péens surtout, l'examinent avec curiosité. Ilest « Grand, Michaud et leurs compagnons. Après correctement vêtu de noir et porte le lamba. « avoir commencé par être chef de brigands, C'est un homme d'une quarantaine d'années, « "tu es devenu chef d'insurgés.
et
:
:
;
:
MLLE
SOUMISSION
:
:
« Tu as mérité la mort, mais le sergent w Français qui commandait le poste auquel « tu t'es rendu à discrétion t'a promis la vie « sauve et je ne veux pas lui donner un dé-
menti. « Cette promesse sera donc tenue et tu « échapperas ainsi au poteau d'exécution où tu « devais finir. Mais si la France fait preuve, « à ton égard, d'une générosité que tu ne mé« rites pas, il s'en faut qu'elle puisse absou« dre tes nombreux crimes. Tu seras déporté » à la Réunion, et le sort qui t'y attend dépen« dra de la tranquillité de la région du Voro« mahery, que tu avais entraînée à ta suite « dans la rébellion. Tes principaux complices ils te suivront « partageront ton châtiment « dans l'exil. Quant aux nombreux habitants « de tout âge et de tout sexe qui, sous le « coup de la terreur que tu leur inspirais, ont « servi pendant de longs mois ta détestable « cause, je leur rends la liberté. Ils appren« dront à aimer la France, que tu cherchais à « leur faire haïr ». Rainibetsimisarakaet son groupe sont aussitôt emmenés sous escorte. Le cordon des troupes s'ouvre alors à droite et à gauche, pour permettre à la population indigène, qui a assisté en foule à la cérémonie, de venir se masser au centre du carré. Dès que l'ordre est rétabli, le Résident Général prononce le discours suivant: «
;
Malgaches, « Vous savez que je ne suis pas l'homme des longs discours aux paroles, je préfère les actes et il a fallu une circonstance solennelle comme celle de ce jour pour m'amener à vous réunir moi-même en Kabary. « Voici donc ce que j'ai à vous dire « Depuis de longues années, on vous a enseigné que les Français sont incapables de mener une entreprise à bonne fin et qu'ils abandonnent leurs projets dès qu'ils rencontrent le moindre obstacle à leur exécution. Vous voyez maintenant qu'il n'en est rien. Depuis mon arrivée au milieu de vous, tout ce que je vous ai annoncé -s'est réalisé. Je vous avais avertis que je me montrerais bienveillant pour les bons et inflexible pour les autres j'ai tenu parole. A diverses reprises, j'ai fait prévenir les rebelles qu'ils seraient poursuivis sans relâche et définitivement vaincus par le courage des soldats Français; vous pouvez constater que je disais vrai et, tout à l'heure, vous avez vu de vos yeux les deux principaux chefs de l'insurrection apporter ici même leur soumission et leur .<
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repentir. « La France a donc définitivement écrasé la révolte et il en sera ainsi de toute tentative du même genre que vous chercheriez désormais à renouveler. « Mais la France, qui est une nation grande et forte, est aussi une nation généreuse elle aime mieux prévenir que punir et elle vous conseille, par ma voix, de vous abriter avec
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confiance sous les plis de son drapeau. « Renoncez donc à vos anciennes habitu« des de conspiration, cessez définitivement « de prêter l'oreille aux mauvais conseils, ser« vez enfin votre pays en aidant au développe« ment du régime de civilisation que le Gou« vernement de la République Française a ap« porté à;Madagascar. .f « Je n'en dis pas davantage et je crois, pour « l'avenir, à votre fidélité et votre dévoue-
ment. Enfin, ce que j'ai déjà fait pour améliorer le sort des bons vous montre ce que je suis disposé à faire encore, si vous observez mes ordres et si vous écoutez mes conseils n. A la suite du discours du Général, qui est vivement applaudi par la population indigène, M. Ràsanjy, Gouverneur Général de l'Emryne, prend la parole et s'exprime en ces termes Mon Général, « Vieillissez, soyez exempt de toute infirmité. « Notre cœur a débordé de joie en entendant « les bonnes paroles que vous venez de pro« noncer, non-seulement parce qu'elles sont « éloquentes, mais aussi parce que nous les sa« vons sortir de votre cœur, si plein de tendre « affection pour nous, Malgaches. « A ne considérer que la folie et l'indisci« pline dont nous avons fait preuve en nous « soulevant contre votre autorité, nous ne « mériterions que la mort et l'extermination, « parce que nous avons répondu au bien par « le mal et que nous avons repoussé du pied « la pirogue qui nous avait tirés du danger. « Toutefois, nous avons reconnu nos torts et « nous venons nous soumettre à vosvolontés. « Vous n'avez abusé ni de notre faiblesse ni « de votre victoire, vous nous avez reçus avec « bienveillance, pour nous permettre de jouir « de la paix et de la tranquillité. Nous n'igno« rons aucun des efforts déployés par vous « dans le but de nous rendre le bonheur. Avant « votre arrivée ici que de troubles dans le pays! « Les habitants de l'Imérina s'étaient presque « tous soulevés à la suite des mauvais conseils « qu'ils avaient reçus, beaucoup d'entre eux « sont morts ou ont été ruinés, plusieurs ont « eu leurs proches parents tués, le commerce « a été partout paralysé, les routes n'offraient « plus aucune sécurité, toutes les terres étaient « restées incultes; enfin, quantité de villages « avaient été abandonnés par leurs habitants, « après avoir été incendiés. « Cependant, aujourd'hui, la tranquillité a « été rétablie, la paix et l'ordre nous ont été « rendus, grâce à votre sagesse et à votre « bonté. On apprend, de toutes parts, que les « rebelles rentrent dans leurs villages et qu'ils « sont tout prêts à reprendre leurs occupa« tions; beaucoup d'entre eux cherchent à « s'enrôler et s'engagent dans les divers corps « de métiers ou professions que vous avez « encouragés et protégés. Tous reconnaissent « leurs torts et éprouvent les plus vifs regrets « pour leur conduite passée, sachant bien « que, s'ils avaient fait preuve de soumission « à la France, ils eussent été heureux et pai« sibles au milieu de leurs familles et de « leurs biens. Ils ne savent que trop aujour« d'hui que vouloir vous résister est une folie, « et je suis persuadé que s'ils se prosternent « en ce moment à vos pieds, c'est bien moins « par crainte de leur vainqueur qu'à cause sympathie qu'ils éprouvent « de la profonde mère qui « pour la France, cette excellente bienveillamment dans les voies « les guide si la prospérité. Ils savent « de la sagesse et de « tous aujourd'hui, par expérience, que leur venir dépend de leur entière « bonheur à France, et c'est pourquoi ils « soumission à la dans cette voie. « s'efforceront de rester enfants de la France? « N'est-ce pas cela, Général, nous fe« Comptez sur nous, mon jamais pour vous un « rons en sorte de n'être « sujet de honte vis-à vis de la Métropole, dont « vous êtes ici le Représentant. Tant que le
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soleil brillera au-dessus de nos tètes, nous « nous efforcerons de maintenir cette paix, qui « est le fruit devosefforts. Rendus plus sages, « nous ne retomberons plus dans les erreurs vous nous avez châtiés et cor« du passé soyez persuadé que nous en profite« rigés « rons et que nous suivrons scrupuleusement « tous vos conseils éclairés. Nous ne ferons « pas comme les sarcelles, qui ne cessent de nous serons comme l'her« charger de gîte nous « be qui se fixe au sol où elle a poussé « resterons attachés à la France, notre Mère« Patrie. , -si jamais il parmi Et s'en qui, trouve nous « « mal inspirés, s'écartent du droit chemin et « se rendent indignes de la sollicitude de la « France, agissant en enfants gâtés qui abu« sent des tendresses qu'on a pour eux, eh « bien! mon Général, vous pourrez les frapper « sans hésitation, parce que ceux-là auront « cherché bénévolement leur perte et qu'ils « auront agi comme «le plongeon qui use « sciemment sa vue en immergeant sa tête « dans l'eau» ou «comme le papillon de nuit, « qui n'a de cesse que lorsqu'il s'est brûlé les « ailes à la flamme qu'il aperçoit pourtant très « bien. « N'est-ce pas cela, enfants de la France ? » Sur ces dernières paroles, la foule pousse des acclamations dont le sens est une nouvelle protestation de fidélité et de dévouement à la France. Elle s'écoule ensuite, lentement, profondément impressionnée par les: événements qui ont marqué cette cérémonie. Ajoutons, pour terminer, que les discours du Résident Général ont été interprétés par M. Gautier, Directeur de l'Enseignement. La traduction en français du discours de M. Rasanjy a été lue par M. Julien, interprète de la Résidence Générale. «
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LA DISTRIBUTION DES PRIX
Du Concours de français al'Ecole Le Myre de Vilers
Avant-hier Jeudi, 29 Juillet, à deux heures et demie de l'après-midi, a eu lieu, dans la grande salle des cours de l'Ecole «Le Myre de Vilers», la distribution solennelle des prix décernés la suite du Concours de français institué entre les élèves des diverses écoles de Tananarive. Les conditions de ce concours ont été indiquées par le numéro du Journal Officiel du 22 Juillet. Le Résident Général ayant été empêché, la distribution des prix a été présidée par M. le lieutenant-colonel Schneider, de l'Infanterie de Marine, commandant par intérim le 3e territoire militaire. La musique indigène a joué pendant toute la durée de la cérémonie. Sur l'estrade,disposée au fond de la salle, se groupent les directeurs et professeurs des diverses écoles qui ont pris part au concours, des représentants des divers cultes, de nombreux officiers et fonctionnaires et plusieurs membres de la colonie française. La séance ouverte, M. lieutenant-colonel Schneider donne la parole à M.. Gautier, Directeur de l'Enseignement,qui prononce le discours suivant. Mon Colonel, « «* Jecrois êtrel'interprète de tous lésélèves deTananarive, et permettez-moid'être' « Général « vôtre, messieurs, en remerciant le
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Gallieni de la nouvelle preuve d'intérêt qu'il « donne aux écoles. Enfin, je manquerais à un « devoir, mon Colonel, si je ne vous exprimais notre gratitude devous voir représenter au « « milieu de nous M. le Résident Général. « Un concourscomme celui qui va se clore l'heure par une distribution derécomil tout à « penses ne saurait manquer d'exciter le zèle et « l'émulation des élèves de toutes les écoles, « en leur faisant sentir une fois de plus avec « quelle vigilance toujours en éveil et avec « quelle ferme volonté l'autorité française est « résolue à surveiller et à accélérer les progrès « de l'enseignement dans notre nouvelle colo« nie. « La langue nationale qui a fait l'objet de « ce concours, doit à M. le Général Gallieni « l'extension incontestable qu'elle a prise à « Tananarive depuis quelques mois. Nous pou« vons dire, je crois, sans vanité, qu'il n'y a « guère de colonies françaises où, après un an « et demi d'occupation, un concours de ce « genre eût été possible. « Mais, si l'impulsion est venue de M. le Gé,( néral Gallieni, veuillez l'assurer, mon Colonel, « que dans toutes les écoles, non-seulement « les maîtres, mais les élèves eux-mêmes, ont « obéi à ce mouvement avec un zèle qui fait ii bien augurer de l'avenir. « Je vous remercie personnellement, Mes« sieurs les directeurs d'écoles, de l'empresse« ment avec lequel vous avez bien voulu « m'aider à organiser ce Concours et tout « particulièrement, ceux d'entre vous qui ont « consenti à faire partie du jury d'examen. « Enfin, permettez-moi de remercier aussi « l'Alliance Française, à la générosité de la« quelle nous devons une partie des prix qui « vont être distribués». «
«Messieurs, Le Général Gallieni, Résident Général de « France à Madagascar, étant personnellement « empêché, a bien voulu me désigner pour « présider la cérémonie de ce jour. « Je remercie le chef de l'Enseignement, « M. Gautier qui, dans son discours, a fait « ressortir le soin jaloux que le Chef de la Co« lonie apporte à la propagation de la langue « française, partout où elle peut être enseignée, « aussi bien dans les écoles de la Capitale que « dans celles des villages, « Je suis heureux aussi de pouvoir adresser « toutes mes félicitations à ceux des élèves « qui, par leur application au travail, leur « assiduité à suivre les cours, et surtout par « leur degré d'instruction dans la langue française, ont mérité les récompenses qui vont cc «
leur être décernées dans quelques instants. Je ne puis que les encourager à continuer dans cette voie et à travailler sans relâche ( pour arrivee, non-seulement à parler et à « écrire correctement une langue qui est dé« sormais leur langue nationale, mais aussi à s'instruire et à progresser dans toutes les « branches des connaissances humaines. « « «
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Enfin, Messieurs, je ne veux pas oublier, « dans cette circonstance, le personnel ensei« gnant, dont parlait tout à l'heure M. Gautier. « Par ses efforts, par son dévouement infa« tigable, il asu,en un temps trèscourt, sur<f monter tous les obstacles et remporter, per«
qui peuvent dès maintenant être considérés comme un gage des progrès pour l'avenir. « Je remercie donc le personnel enseignant; «le concours qui vient d'avoir lieu et les pro«grès constatés chaque jour prouvent qu'il « comprend à merveille son rôle important «d'éducateur et d'instructeur de la Jeunesse «son enseignement varié sait se plier à toutes «les intelligences, à toutes les aptitudes et j'ai «la conviction que la jeune génération mal«gâche, guidée par de pareils maîtres, gran«dira dans l'amour de la France et de ses «
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«institutions».
La distribution des récompenses a suivi immédiatement ce discours. Les prix, au nombre de cinq, consistaient en
: 1° unservice en argent;
quatre magnifiques ouvrages offerts par YAlliance Francaise. D'après les conditions qui ont été portées à la connaissance du jury et des Directeurs d'écoles, le service en argent devait être attribué à l'élève classé le premier au concours. Les quatre ouvrages de l'Alliance Française devaient être répartis de la façon suivante deux aux écoles officielles, un aux écoles catholiques, un aux écoles protestantes. Voici les noms des élèves récompensés Prix du Résident Général. 1erPrix. Rabarijaona, de l'Ecole des Frères d'Andohalo. Prix de l'Alliance Française 28 Prix. — Razafintsalama, 7 hrs., de l'Ecole catholique d'Ambohipo. 38 Prix. — Razafy, de l'Ecole officielle Le My2°
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r : 4:8Prix. Prix.
lieutenant-colonel Schneider a pris alors la parole et s'est exprimé en ces termes M. le
«mettez-moi de le dire, une véritable victoire; «c'est l'impression qu'a éprouvée le jury d'exa«men, en constatant les résultats obtenus,
de Vilers.
Ravelojaona, id. —Andriantsilazina, de l'Ecole protes5e tante d'Ambohijatovo. La cérémonie terminée, l'élève Rabarijaona, classé le premier au concours, a été, suivant le programme qui avait été fixé d'avance, reconduit triomphalement à son école par un cortège qui comprenait un détachement de miliciens à pied, un autre détachement à cheval, la musique indigène et un groupe d'élèves des diverses écoles de Tananarive. Rappelons que le sujet du concours comprenait une dictée et une narration françaises, dont le sujet était «Tananarive et ses derniers embellissements ». A titre de curiosité, nous reproduisons, en respectant les fautes d'orthographe de l'original, la composition de l'élève qui a obtenu le premier prix « Il n'est pas difficile, pour un cœur bien né, « d'aimer sa patrie: il est facile, pour une « mère, de louer son enfant et l'enfant trouve « toujours l'occasion de louanger sa mère : il « est agréable est charmant à un Tananarivien « de dire, à cette époque, ce qu'est Tananarive « de même j'aurais beaucoup de plaisir de ra« conter mes impressions sur cette ville bien« aimée, appelée Tananarive, où habite le Gé\( néral Résident de la France, ma nouvelle et « chère patrie et d'où sort la lumière qui brille « sur cette vaste terre. « Te louer, ma ville si chère, parler de toi, « mon illustre cité, quoi de plus doux. « Tout à fait au milieu de la villese trouve «.la place Jean Labord. Je Vannait alors que
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les anciens monarques, avec leurs porn« peux appareils, y étaient solennellement ae« clamés devant la multitude de leurs sujets. « Mais maintenant, pour moi, le passé est fini « et ce que j'y vois à l'heure qu'il est me.fait « vite oublier tout cela; le présent m'éblouit. « Cette place, qui n'était récemment qu'une « pelouse, est transformée par notre bonne « France en un jardin agréable et de bon goût. « Je trouve le magnifique kiosque, au centre « c'est le vrai parasol royal, autour duquel des« petites allées se ramifient et bientôt de cor« beilles de fleurs et de belles verdures y invi« teront les désœuvrés. Elle est bien belle la « place Jean Labord, elle est si bien encadrée « d'une gentille balustrade. « Au buu-Esi de ce beau jardin, se trouve le « Quartier Général. Là, habite M. le Général. « dont le courage égale la bonté, la puissance. « Un instant, il est vrai, la justice a dû faire « sentir ses rigueurs mais à peine l'horizon « s'est-il un peu éclairé que la douceur, la « mensuétude, la paternité se sont empressées « de revandiquer leur place. Cela est Français. « Comme la poule étend largement ses ailes « pour abriter tous ses poussins quand ils « accourent vers elle, de même ce noble Re« présentant de la France a dilaté son cœur, « afin que chacun y trouve une place. Mes « compatriotes, trop heureux serions-nous si « nous méritions la continuation des faveurs « dont nous sommes l'objet de la part de mon« sieur le Général, auquel nous souhaitons « force, santé, longue vie, plein succès dans « toutes ses entreprises et surtout un très long « séjour au milieu de nous. « Un peu plus bas au Nord, mais à l'Est de « la place se trouvent les hôtels de l'Etat« Major. Que de braves et brillants officiers je « vois là. « Passons par le côté Est; bien que là arrive « la belle route du principal port d'où vien« nent les Français qui nous apportent la vie, lajoie et le bonheur, quittons et jetons un « « coup d'œil sur le magnifique hôtel des Postes « et Télégraphes et dirigeons-nous sur Amba« tovinaky. Regardons d'un peu loin la Rési« dence qui est le bijou de la ville. « Si le temps le permettais j'aurais à racon« ter les voie de communication, la transformation de toute la ville qui ressemblera (C bientôt à une cité Française je ne manque« « rais pas à décrire l'enthousiasme qu'ont « fait éclater les Tananariviens en voyant de « nouveau Monsieur le Général bien aimé, « et aussi la fête inoubliable du 14 Juillet qui « remplace définitivement l'ancienne fête du «
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Fandroana.
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Vive la France Vive la République Vive Madagascar ! » NECROLOGIE
LeGénéral commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Madagascar a le regret.de porter à la connaissance de la Colonie, la nouvelle de la mort de M. le capitaine Decque, de nnfanterie de Marine, décédé à l'hôpital d'Isoavinandriana le 28 Juillet. Né le 22Septembre 1853, à Abbeville, il était entré an service le 20 décembre 1876, au 130e Régiment d'Infanterie de ligne, où il conquit successivement ses premiers grades. Après avoir fait revvtMion de Tunisie, il
étlit admis, le 4 Avril 1883, à l'école militaire
de Saint-Maixent. Il en sortait l'année suivante avec le grade de sous-lieutenant; classé du 88 Régiment d'Infanterie de ligne, il quitta ce corps le 8 Avril 1886 pour allerservir au 3' fiVjjiffiient de Tirailleurs Algériens. Il fut nommé à l'emploi de porte-drapeau le 20 Janvier 1887, puis promu au grade de lieutenant le 356 Décembre de la même année. Envoyé au Tonkin le ter Novembre 1889, il y servit successivement au Tirailleurs Annamiaux Tirailieurs Tonkinois, au 90' Régiment d'Jnfanterie et enfin, au 1er Régiment Etranger, où il était nommé capitaine le 26 Décembre 1893. Il s'était signalé par sa bravoure dansl'attaque dirigée le 3 Mai 1892 contre le repaire de JUinoï-Huong, occupé par les pirates dans le passif du Maü-Son, et dans l'attaque du repaire du Lung-Cam, le 19 septembre 1893. Rentré en France le 1er Mai 1894, le capitaine Peeque fut placé au 113e Régimentd'Infanterie 4e ligne. Ayant obtenu de servir dans l'Infanterie de Marine, il fut placé, le 2 Décembre 1895, AU 1" régiment de cette arme. Désigné peu après pour servir à Madagascar, il arriva dans cette Colonie le 25 Janvier 1896 et fut placé au 1er Régiment de Tirailleurs Malgaches. Atteint par la fièvre dans la haute yallée du Mangoro il dut, le 7 Juin dernier, être &4mis à l'hôpital d'isoavinandriana. Entré en convalescence, il allait être rapalrié, lorsqu'une rechute grave se produisit et, malgré les soins 4jui lui furent prodigués, il succombait à la suiW d'un accès pernicieux. Le Capitaine Decque était Chevalier de la Légion d'Honneur depuis Je 26 Décembre 1894. il était estimé de tous ses chefs et jouissait 4e l'affection de ses camarades et de ses Subordonnés. Ses campagnes en Algérie, en Tunisie, au Toiikin, à Madagascar, l'avaient yompu à tous les détails de la vie militaire aux Colonies. Il excellait à procurer à ses hommes tout ce qu'exige le soin de leur bien-être matériel, en tirant parti des ressources du pays. lorsqu'au mois de Septembre 1896, le Uési4ent Général est monté à Tananarive, il avait remarqué la bonne tenue du poste de Bédara, £ue le Capitaine Decque commandait à cette époque, et où il avait déjà commence des essais 4e culture de diverses plantes fourragères, Les obsèques ont eu lieu le Jeudi 29 Juillet. Le deuil était conduit par le Général Gallieni, JH, le Procureur Général, un grand nombre d'officiers, les chefs des divers services militaires, plusieurs fonctionnaires etcolons avaient fenu à accompagner ce vaillant olficier jusqu'à jta dernière demeure. Sur latembe,IM. Lieutenant-Colonel Schneider, commandant par intérim le 3* territoire Utilitaire, a prononcé les paroles suivantes
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Général, Messieurs,
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gonnellement le Capitaine Decque, que nous aujourd'hui à sa dernière M accompagnons demeure. « Je ne vous parlerai donc pas en détail de longs et brillants services. Qu'il me M ea suffise, dans cette douloureuse circonstance, été, durant toute sa vie qu'il rappeler de a M mérite solide d'une Il militaire, unsoldatd'un éprouvée. M bravoure « Mais je sais aussi, pour l'avoir entendu répéter partout, depuis la catastrophe que M # nous déplorons tous, je sais que Decque était tt
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une nature franche et ouverte, qu'il avait le cœur haut placé, le caractère affable et qu'il était de relations agréables et faciles. Ces qualités lui avaient valu l'affection de tous,et illaisse parmi nous. comme chez tous ceux qui l'ont connu, de sincères et unanimes regrets. « Puisse le témoignage que j'en apporte devant cette tombe entr'ouverte adoucir la douleur que causera au milieu des siens la nouvelle de sa mort. « Au nom de la grande famille militaire, au nom aussi des tiens absents, Decque, je t'adresse un dernier adieu 1» LE 14 JUILLET DANS LES PROVINCES
La relation ci-après de la célébration de la Fête Nationale à Maj unga et dans le cercle d'An-
kazobé terminera les compte-rendus que le Journal officiel a déjà publiés à ce sujet et qui ont montre avec quelle puissance les sentiments français se sont manifestés dans toute l'île le 14Juilet 1897. Majunga. — La Fête Nationale a été célébrée à Majunga avec un éclat inaccoutumé. Toute la population a pris partjoyeusement aux différentes attractions organisées à cette occasion par M. le Chancelier Lagriffoul et le comité des fêtes. Les réjouissances ont commencé dès le 13 Juillet dans la soirée par une brillante retraite aux flambeaux. La ville présentait un aspect féerique; toutes les rues, places et maisons,
étaient brillamment illuminées. Une souscription avait été ouverte par le comité des Fêtes, pour l'affectation de prix aux différents concours. A sept heures du matin, a eu lieu un concours de tir à la çarabine et au revolver. A huit heures, les fonctionnaires civils et militaires, le vice-consul d'Angleterre, les membres de la Commission municipale et de la chambre consultative de commerce et plusieurs habitants se présentaient à la Résidence, pour saluer le représentant du Gouvernement Français. M. le Résident Alby a prononcé, à cette occasion, l'allocution suivante «Messieurs, « A l'occasion de la Fête Nationale du 14Juilrecevoir, comme re« let, je suis heureux de témoi« présentant du chef de la Colonie, les « gnages de dévouement de toutes les autori« tés civiles et militaires et des différents orga« nes de la population de Majunga à l'égard du f Gouvernement de la République. « Nous avons tous ici un objectif commun « la prospérité de la Colonie, c'est-à-dire le dégénéral par le suc« véloppement du bien-être dirigées. « cès de toutes ies activités bien l'Admir.istra« Vous pouvez être assurés que « tion, consciente des responsabilités qui lui « incombent dans la sauvegarde des intérêts « généraux, saura faii e droit à toutes les revendifficultés « dications légitimes, malgré les périodes de début. « inhérentes aux compte,pour cela, sur la bonne volon« Ellel'intelligence de la population toute « té et qui,à « entière et sur le concours de tous ceux quelconque, remplissent une fonc« un degré oniciefie. tion « hommage « Je n'ai, d'ailleurs, qu'à rendre des di« aux efforts de tous les représentants publics à Majunga ainsi qu'aux « vers services consultatifs chargés d'éclairer les « conseils « décisions de la Résidence Messieurs,de l'éner« Je vous remercie tous, « gie avec laquelle vous ne cessez de vous « employer au maintiendel'harmonie qui doit « régner, non-seulement dans les relations des « divers rouages administratifs entre eux
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mais surtout dans les rapports qui nous lient au public dont les intérêts nous sont confiés. « Je m'adresse tout d'abord aux autorités « militaires, qui ont la lourde charge d'assurer « la pacification de notre grande Colonie et « qui s'acquittent toujours de cette périlleuse « mission avec le même dévouement, ne comp« tant ni leurs exploits, ni leurs peines. « A Messieurs les Magistrats, dont la haute « compétence, le caractere élevé et l'expérience « detoutesles difficultés président au maintien « de la paix publique. « A Messieurs les Commissaires chargés des « laborieuses attributions des Services adminis« tratifs. « A Messieurs les Médecins, aux membres « du Clergé, aux chefs de la flottille et de la « Milice et enfin à tous les représentants des « divers Services,de la Douane, des Postes et « Télégraphes, de la Trésorerie, du Domaine, « de la Topographie, des Travaux Publics, de « la Police, à Messieurs les membres du bar« reau et au personnel de la Résidence, dont « les modestes efforts ne sont pas les moins « essentiels à la bonne marche des affaires. « Messieurs les membres des premiers con« seils de la province de Majunga, c'est vous « surtout que vise l'expression de l'honneur « qui me revient de recevoir aujourd'hui « l'hommage de l'élément le plus important de « cette colonie. Vous connaissez tous les vues « qui nous dirigent dans la préparation de « l'avenir réserve à Majunga. Il s'agit d'assu« rer aux colons de la première heure, comme « à ceux qui viendront se joindre à eux, la «paisible jouissance des biens auxquels «leur donne droit leur initiative, les risques « courus, les efforts accumulés et la volonté « de persévérer. Il nous faut en même temps, « pour donner une valeur réelle à ces biens «rapidement acquis, les placer dans le milieu le plus actif, le plus favorable au dévelop« « peinent de la richesse et, pour cela, faire de « Majunga un point d'accès facile aussi peu transit « coûteux que possible, le centre de « de Madagascar, la tête de ligne des commu« nications avec l'intérieur de l'île, avec il faut aussi en « l'Europe, avec l'Afrique habitable. A « rendre le séjour agréablement « ces conditions, son avenir sera assuré et du « même coup votre fortune. « Vous remarquerez, Messieurs,que l'Admimission ne veut « nistration soucieuse de sa « négliger aucun de ces points encore qu'aucun « d'eux ne soit déjà résolu. « Les mesures destinées à constituer défipleine voie « nitivement la propriété sont en d'exécution les concessions domaniales se « colons ont en « distribuent, plusieurs de nos leurs titres de propriété absolument « main définit la loi actuelle. « réguliers, tels que les le point de « Le régime de la ville et sur recevoir une solution qui permettra à cha« emplacements que com« cun de posséder les « porte sa situation. le port de Majunga joint à « D'autre part, demeuré celui naturels d'être avantages ses « à « jusqu'à ce jour un port franc, ouvert les tentatives, « toutes les curiosités, à toutes les essais les plus « et personne n'ignore que réa« sérieux sont tentés en ce moment pour communication qui doit re« liser la voie de Tananarive. « lier Majunga à confortable que récla« Quant au besoin de coloniale qui maritime et ville cette a me « soleil presque toujours resplen« pour elle un salubrité incontestable, bien « dissant et une satisfaction il ignorée, trouvera sa trop que « quantité d'eau potable dont elle « dans la si nos projets reçoivent votre « pourra disposer «appui. Les agents du service des Travaux parcourent actuellement le pays « Publics de réunir tous les éléments d'apprecia« afin la meilleure méthode à employer « tion sur alimenter, arroser, nettoyer la ville « pour « «
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dans les meilleures conditions. Le Chef de » la Colonie nous a déjà promis de nous aider « dans cette œuvreindispensable. « Je suis certain, Messieurs, que votre con« cours sera toujours assuré à nos efforts « dans cette entreprise d'avenir et d'intérêt su« périeur, et c'est avec une grande confianee « dans le succès de nos tentatives d'améliora« tion de la situation actuelle que je vous re« mercie encore d'être venus vous joindre au « représentant du Chef de la Colonie pour té« moigner de votre sincère attachement au « Gouvernement de la Patrie dont nous célé«brons tous aujourd'hui la fête tradition-
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général du cercle et le Gouverneur général du Vonizongo. Les fonctionnaires indigènes du second degré ont été invités à un banquet organisé par la réunion des sous-officiers. Dans les divers secteurs du cercle, la Fête Nationale a été célébrée avec le même entrain qu'au chef-lieu en adoptant, à quelques varianmodifié suivant tes près, le même programme, l'effectif des postes et les circonstances locales.
Nouvelles et Informations Louis Brunet,député de la Réunion, est at. rivé à Tananarive, mercredi dernier 28 juillets Il vient étudier sur place les projets de cotons sation à Madagascar, dont il pris l'initiative en France. M.
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• * Secteur d'Anliazobé. — A Mananzary, à AmUne dépêche de Majunga, parvenue avant-htef bonivato, à Soavimanjaka, la fête a été très soir juillet, 29 annonce que la communication brillante et très animée. A Andrambotany, télégraphique établie directe est entre Tana. où la population est encore leur nombreuse, peu narive et la France. habitants ont témoigné de mieux leur les « nelle». Le service régulier fonctionnera à partir du fidélité et leur dévouement à la France. Toutes Dans la matinée, eurent lieu ensuite plu- les cases, même les plus humbles, étaient paaoût. sieurs courses de bicyclettes et des courses à voisées. pied. Dans l'après-midi, courses de chevaux, A Maharidaza, la population s'était portée en TÉLÉGRAMMES REUTER régates, courses aux canards, mât horizontal, masse à Ankazobé pour célébrer le 14 Juillet mât de cocagne, courses à filanzane et jeux au chef-lieu les malades et les enfants restés divers. seuls au village ont décoré les maisons et Wit* Apportés de Mauricejpar voilier allumé des feux de joie. « offert le Résident dîner officiel, Un par M. liam Wilson Alby, a réuni les officiers, les fonctionnaires Secteur de Manankasina. — A Manankasina, et plusieurs membres de la colonie française Ambohibao et Antanantsara, le programme a et étrangère de Majunga. Divers toasts ont été sensiblement le même qu'a Ankazobé 29 Juin, été portés et, en particulier, à M. le Président revue de troupes, réception des autorités, Vapeur «Ader» a fait naufrage, pas d'illde la République et au Résident Général. distribution de secours aux indigents, jeux, dication d'endroit. Dans la soirée, de brillantes illuminations etc. Visite du Président Faure au Czar fixé' ont embrasé la ville, les hauteurs du Rova, La fête a été très réussie à Soavinimerina, le colombier militaire et la ligne des quais. une course de canards sur l'Ikopa a obtenu un 23 Août. Les fusées et les feux de Bengale ajoutaient vif succès. A Ambohimamantiana, un grand Conseil Ministres Turc a décidé mainte encore à la beauté du spectacle. Partout, des combat de coqs a été organisé et les divertis- nir droits sur Thessalie. orchestrés improvisés attiraient des groupes sements malgaches se sont mêlés aux jeux M. Hanotaux demande demi-milKoîf joyeux et bruyants d'indigènes, pendant que français. Russie. pour voyage les Européens se donnaient rendez-vous dans Secteur de Fihaonana. —A Fihaonana, les 7 Juillet; plusieurs bals publics. habitants ont fait preuve d'une grande iniLa fête s'est terminée dans le plus grand tiative organiser jeux décorer les vilTimes dit que mission britannique ê11 et pour ordre et sans aucun accident, malgré le grand lage. On trouve accrochés partout des leécusAbyssinie neutralité réussi à obtenir a population de qui s'était rendu à concours sons aux bordures tricolores portant des ins- bienveillante de Ménélick au sujetopérft* Majunga pour célébrer le 14 Juillet. criptions en français et on remarque au pro- tions anglo-égyptiennes Soudan. au Cerele d'Aukazohé.-AAnkazobé mê- gramme des divertissements le jeu des cherme, la célébration de la fête a donné lieu aux cheurs d'or. Le soir, illuminations, concert, Juillet, 10 feu d'artifice et bal populaire. diverses cérémonies et réjouissances ci-après Salves d'artillerie au réveil. — Revue de la Puissances ont présenté note collGÔ* Secteur de Kiangara. — A Kiangara, le garnison passée par le Commandant du cercle, programme des divertissements est très com- tive réclamant de la Porte fin à son obss et les indigènes y font honneur avec truction. sur un boulevard dont la construction vient plet beaucoup d'être achevée. Les troupes avaient été renforde gaieté et d'entrain. A AmbatoraJuillet, plus de deux mille kitra, où la population de plusieurs villages cées pour la circonstance indigenes, accourus des environs, assistaient à s'était réunie pour célébrer la fête, les Sakalaves Abbé Gayraud invalidé comme député cette cérémonie militaire. Après la revue, ré- fraternisent avec les Hovas et leur disputent de Brest. ception par le commandant du cercle des fonc- gaiement les prix dans les jeux divers qui sont Vallée Haute-Garonne dévastée pir tionnaires indigènes de la région, au nombre organisés. inondation. de plus de 2007" — Proclamations d'honneurs Secteur d'Ambohimanjaka. — A AmbohiMeilhac décédé. et de gouverneurs madinika. — Distributions manjaka, le programme est en résumé celui 13 Juillet, de secours et grâces accordées aux prisonniers d'Ankazobé il comprend en outre un conpolitiques. de danses. La fête est très brillante et cours Manœuvres navales se sont terminééf Les deux villages d'Ankazobé étaient magni- les jeux ont été très suivis. Détail particulier, fiquement pavoisés et plusieurs habitants les tirailleurs sénégalais affectent de parler par fiasco par faute interprétation mau" avaient décoré leurs maisons avec beaucoup malgache et les malgaches s'efforcent de par- vaise d'instructions de l'amirauté. de goût. Sécheresse continue à Bombay, à Dekl ler «bambaraM. En résumé, dans le cercle d'AnPendant toute la journée, les jeux ont ob- kazobé comme dans toutes les régions de l'île kan et Madras. tenu le plus grand succès. A la nuit tombante, où notre influence a pénétré, la diversité des Seize hommes des troupes anglaisés toutes les maisons se sont illuminées la fête manifestations auxquelles a donné lieu la fête ont été tués à Candie dans conflit avec s'est terminée par une retraite aux flambeaux, du 14 Juillet ne fait que mieux ressortir l'unité Bachi-Bouzoucks 300 soldats anglais dé* à laquelle ont pris part tous les habitants et la et l'universalité du sentiment qui fait désirer barqués, cinq navires envoyés ré" pour du populations indigènes de désormais vivre pays. musique aux musul* primer tout mouvement autorité nouveau d'escadrons Lyautey Chef le retenu le paix qui les à M. et a sous notre en pousse man. soir à sa table tous les officiers, le Gouverneur adopter nos mœurs et nos coutumes.
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