Journal officiel de Madagascar et dÊpendances Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque Interuniversitaire Cujas
Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1897/08/31.
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SOMMAIRE Partie oroclelle
-
ARRÊTÉ nommant le gouverneur militaire de Tananarive. ARRÊTÉ -:- ouvrant un crédit de 9.800 fr. à M. le chef du service des Bâtiments civils. ARRÊTÉ— désignant les ports où pourront être importéesdirectement de l'extérieur les marchandises françaises ou étrangères. ARRÊTÉ nommant un géomètre au service Topographique. ARRÊTÉ — nommant un brigadier de police à Tananarive. ARRÊTÉ — réglementant la main-d'œuvre dans la province de Majunga. ARRÊTÉ — fixant la main-d'œuvre des indigènes dans la province de Farafangana. ARRÊTÉ —t fixant les pénalités applicables à, toutes contraventions aux droits de place établis sur les marchés et à la taxe d'abatage. ARRÊTÉ —mettant le géomètre Deflandre à la disposition du Ministre des Colonies. ARRÊTÉ —"ouvrant un crédit au service des Pontset-Chaussées. allouantune indemnité mensuelle de cent ARRÊTÉ francs (100 fr.) au médecin des troupes chargé d'assurer les services civils de Fianarantsoa. ARRÊTÉ — nommant des fonctionnaires indigènes. ARRÊTÉ — -fixant l'encaisse initiale de la caisse de fonds d'avances d'Ambatondrazaka. ARRÊTÉ — attribuant une indemnité à M. le chancelier de Résidence Marcoz. ARRÊTÉ — créant une caisse de fonds d'avances à Ranomafana. DÉCISION nommant M. Jully membre de la commission relative au commerce de l'or. DÉCISION chargeant M Girardot des fonctions de — régisseur - comptable du service des Ponts-et-Chaussées.
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-'
-
PARTIE NON OFFICIELLE
-
NOUVELLES ET INFORMATIONS. TERRITOIRES MILITAIRES. — TERRITOIRES CIVILS. — RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX.
PARTIE OFFICIELLE
territoire, en l'absence d'un gouverneur militaire, titulaire à Tananarive, Arrête ARTICLE UNIQUE. — M. le colonel Houry, commandant le 13e régiment d'infanterie de marine, est nommé, à dater du 29 août 1897, gouverneur militaire de Tananarive, en remplacement de M. le colonel Bouguié, rapatrié pour fin de séjour colonial. M. le colonel Houry exercera, à ce titre et à partir de la même date, le commandement du 3*
:
Vu les décrets des 11 décembre 1895
; Vu l'arrêté
et 28 juillet
1897
du 21 août 1891 ; Sur la proposition de M. l'inspecteur chef du service des Douanes Après avis de M. le Directeur des Finances et du Contrôle, 878,
;
:
Arrête
Aucune marchandise française ou étrangère ne pourra être importée directement de l'extérieur que par les ports ci-après, où il 3e territoire militaire. existe un receveur des Douanes françaises Fait à Tananarive, le 28 Août 1897. Diégo-Suarez, Vohémar, Ste-Marie-de-MadagasGALLIENI. car, Tamatave, Vatomandry, Mananjary, FortNossi-Be. Majunga, Dauphin, Nossi-Vey, ARRÊTÉ 914 RÉSIDENCE les acquitté, ports, avoir dans Mais après ces GÉNÉRALE ouvrant un crédit de 9.800 fr. droits de douanes et de consommation dont à M. le chef du service des Bâtiments elles seraient passibles, les marchandises pourcivils. ront être dirigées sous passavant sur les ports où il existe un chef de poste des douanes franLe Général commandant le Corps d'occupa- çaises. tion et Résident Général de France à MadaART. II.-M. l'Inspecteur chef du service des gascar, Douanes est chargé de l'exécution du présent Vu le décret du 11 décembre 1895 Vu la nécessité de construire, à Tamatave, des ma- arrêté. gasins pour le service des Douanes Fait à Tananarive, le 22 Août 1897. Sur la proposition de M. le Secrétaire Général en GALLIENI. territoire civil Vu l'avis de M. le Directeur des Finances et du ART. I. —
:
;
;
;
Contrôle,
: I.-Un crédit Arrête
ART.
ARRÊTÉ 916 géomètre au sernommant un neuf mille huit cents vice Topographique. le chef du RÉSIDENCE GÉNÉRALE
de
francs (9.800 fr.) est ouvert à M. service des Bâtiments civils pour la construction, à Tamatave, de deux magasins du service des Douanes. ART. II. — Cette dépense sera imputée sur les ressources ordinaires du budget général de l'exercice courant. ART. III. MM. le chef du service des Bâtiments civils et le Secrétaire Général en territoire civil sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.
-
Fait à Tananarive, le 24 Août 1891. GALLIENI.
: Le Directeur des Finances Vu
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar,
;
Vu le décret du 11 décembre 1895 Vu l'arrêté du 22 décembre 1896, organisant le
;
service Topographique Vu l'arrêté du 24 avril 1897, fixant la solde et la hiérarchie du personnel du service-Topographique ; Attendu que M. Moreau a subi avec succès les examens prescrits par l'arrêté du 4 janvier 1897 ; Sur la proposition du chef du service Topographique,
:
Arrête
-
Moreau, élève géomètre, est nommé géomètre ordinaire du service TopoHOMBERG. graphique. Par le Résident Général ARRÊTÉ 943 RÉSIDENCE fonctions de faisant Résident, Le ART. II. — Cet agent aura droit aux rétriGÉNÉRALE Secrétaire Général en territoire civil, butions et appointements prévus par les arrênommant le gouverneur miliJOSEPH FRANÇOIS. taire de Tananarive. tés des 22 décembre 1896 et 25 avril 1897. ART. III. — Le chef du service Topographique ARRÊTÉ RÉSIDENCE 915 Le Général commandant le Corps d'occupa- GÉNÉRALE arrêté. présent l'exécution du chargé de est désignant les ports où pourtion et Résident Général de France à Madaà Tananarive, le 25 Août 1897. Fait importées de directement être ront gascar,
;
Vu l'arrêté du 27 septembre 1896, créant le gou-
et du Contrôle,
:
l'extérieur les marchandises françaises
ART. I. — M.
Vu: vernement militaire de Tananarive ou étrangères. Vul'arrêté 479, constituant le troisième territoire Finances des Directeur Le d'occupaCorps Le Général commandant le militaire Contrôle, du et lonel Vu l'arrêté 819, nommant M. le lieutenant-co- tion et Résident Général de France à MadaHOMBERG. Schneider au commandement provisoire du gascar,
;
GALLIENI.
ARRÊTÉ 918 nommant un brigadier de police à Tananarive.
:
contrats devront prévoir Vu le décret du 6 mars 1877, sur les attributions 1° La durée de l'engagement; législatives des gouverneurs Sur la proposition de M. le Résident de Farafan2° Le salaire mensuel gana 3° Le mode et le délai de paiement. réserve Sous de l'approbation b t, ministérielle, t, il 1, ART. IV. — Tous les contractants, quel que Le Général commandant le Corps d'occupa- soit le contrat, seront soumis aux obligations Arrête tion et Résident Général de France à Mada- suivantes gascar, 1° Les employés logés seront installés ART. Tout individu valide de 16 à 60 ans, dans des cases conformes aux cases en usage du sexe masculin, est obligé de justifier de ses Vu le décret du 11 décembre 1895; Sur la proposition de M. le lieutenant-colonel dans le pays moyens d'existence et de démontrer qu'il apcommandant le 3* territoire militaire, 2° Le travail aura lieu tousles jours, à l'ex- partient à l'une des deux catégories ci-aessous ception des dimanches et des jours de fête de pe CATÉGORIE. sauf clauses spéciales du coutume, contrat Arrête: Débitants ! 3° Lorsqu'un patron ne remplira pas les paragraphes et 1° Les patentés comprenant j conditions édictées cideux brigadier Alin nommé aux Jean est I.— M. ART. ( Commerçants le droit, dessus, annulé de plein contrat sera de police à Tananarive, au traitement de deux t Cultivateurs ou mille sept cents francs par an (2,700 fr.), solde à la demande de l'employé Alimentation producteurs de 4° Tout employé ou ouvrier s'absentant d'Europe 1,350 fr., en remplacement de M. Bola terre sans motif valable de 1 à 5 jours perdra le veil, démissionnaire. et 1 Industriels salaire du nombre de jours double de la durée ART. II.— M. le lieutenant-colonel comman- de l'absence. Tout individu s'absentant Vêtements fabricants de pen( dant le 3* territoire militaire est chargé de dant plus de 5 jours sera passible d'un empriproduits l'exécution du présent arrêté. Chefs de chansonnement de 1 à 5 jours et d'une amende de Producteurs tiers, exploitaFait à Tananarive, le 25 Août 1897. 1 à 15 francs, ou de l'une de ces deux peines Habitation i tions, bois, fer, seulement, sans préjudice, s'il y avait lieu, de GALLIENI. bambou, charlois l'application des le vagabondage sur Vu: I bon, cire, gomamendes condamnations frais et Les et aux Le Directeur des Finances me, etc. dépens ainsi prononcées seront, en cas de non etduContrôle, paiement, converties enjournées de travail pour 2e CATÉGORIE. HOMBERG. le compte de la Colonie ou des communes, à fonctionnaires les serviteurs à Tous gages, raison de 1 fr. par jour indigènes, porteurs, cuisiniers, etc. de résiliation renouvelleEn de 5° ou cas ARRÊTÉ 922 RÉSIDENCB ART. II. Chacun des individus de l'une ou du contrat, l'accord devra se faire entre ment GÉNÉRALE réglementant la main-d/œu- les deux parties avant l'époque du départ ou l'autre catégorie devra être porteur d'une feuilvre dans la province de Majunga. du renouvellement du contrat, quinze jours le individuelle indiquant sa profession ou son en même temps que son nom, son Age pour les contrats inférieurs à un an, un mois emploi,origines. Le Général commandant le Corps d'occupa- pour les contrats d'un an et 3 mois pour les et ses La carte est rigoureusement personnelle et tion et Résident Général de France à Mada- contrats de un à cinq ans. délini ni prêtée elle cedée être est peut ne munis d'un engagés ART. V. — Les gascar, non paievrée l'autorité provinciale, le contre par livret individuel parfaitement en règle et à ment de 0 fr. 40 centimes, et Vu le décret du 11 décembre 1895 ; en présence de Vu l'art. 12 de l'arrêté 250, du 21 décembre 1896; jour seront punis d'une peine de 1 à 15 jours deux témoins affirmant la sincérité de la déVu l'avis conforme de la chambre consultative de prison et d'une amende de 1 à 50 francs, claration du réclamant. La carte est valable française de Majunga seulement, de l'une de deux peines sans pour un an. ces Vu le décret du 6 mars 1877, sur les attributions ou préjudice de l'application des lois concernant législatives des gouverneurs Conditions de travail. le vagabondage. Sur la proposition du Résident de Majunga A l'expiration de leur peine, ils seront clasSous réserve de l'approbation ministérielle, ART. III. — Les contrats de travail peuvent d'office catégorie de travailleurs, sés dans une être de deux sortes d'un livret mentionnant la peine pourvus 1° D'un an au moins Arrête subie, et employés sur les chantiers de- l'Etat maximum de cinq plus, D'un 2° an ou avec dont durée triple pendant la de un temps sera années, renouvelables au gré des deux parties. ART. I.-Tout individu engagé par un patron peine. cette devra être muni d'un livret individuel. Ces contrats doivent prévoir ART. VI. —Nul ne pourra, pour se dispenCes livrets seront délivrés par les soins des 1° La durée de l'engagement; ser des obligations ci-dessus, arguer d'une in2° Le salaire mensuel gouverneurs, moyennant le prix d'un franc. firmité, à moins que cette infirmité ne le rende 3° Le mode et le délai de paiement. ART. II. — Les administrations ou les particuliers au service desquels seront les travail- tout à fait impropre à tout travail.. Obligations réciproques. employée femme VII. La ART. pourra recelivret devront, à la fin de leurs porteurs de ce ART. IV. — 1° Si le logement est fourni par chaq ue mois, sur la page réservée à cet effet, voir un livret, si elle en fait la demande. certifier qu'à cette date le titulaire est toujours ART. VIII. — Le bénéfice des circonstances l'employeur, il devraêtre salubre et dans de à leur service, et apposer leur signature. atténuantes pourra être accordé à toutes les in- bonnes conditions hygiéniques 2° Les médicaments seront fournis à l'emSur cette page, le salaire mensuel de l'employé, fractions prévues au présent arrêté. moins approuvé par l'émargement de celui-ci, sera M.M. le Procureur Général et le ployé dans les exploitations comptant au ART. IX. porté en toutes lettres, ainsi que les sommes Résident de Majunga sont chargés, chacun en 25 ouvriers; 3° Si le patron ne remplit pas ses engagepouvant être dues par l'employé à l'employeur, qui le concerne, de l'exécution du présent ments, le contrat sera annulé de plein droit, à ce réciproquement. et la demande de l'employé Le livret est la propriété de l'employé, qui arrêté. 4° Toute absence, sans motif valable de l'emdevra le présenter à toute réquisition. Ce Fait à Tananarive, le 25 Août 1897. ployé, pendant une durée de 1 à 5 jours, enlivret, au verso de la première page, spécifiera GALLIENI. traînera la perte des salaires pour une durée également le mode d'engagement, la durée du double de celle de l'absence. Toute absence Par le Résident Général contrat et le prix fixé le recto de la dernière dépassant 5 jours sera passible d'un emprisonpage sera reservé aux renseignements sur Le Procureur Général, chef du nement variant de 1 à 5 jours et d'une amenl'ouvrier. Service judiciaire, de de 1 à 15 francs, ou de l'une de ces deux En cas de rupture ou de fin de contrat, DUBREUIL. peines seulement, sans préjudice, s'il y avait mention en sera faite sur cette page. En cas lieu, des lois sur le vagabondage. de perte, le titulaire devra en faire immédiaARRÊTÉ 923 Les amendes et condamnations aux frais et tement la déclaration aux gouverneurs qui, RÉSIDENCE eux-mêmes, préviendront l'autorité de laquelle GÉNÉRALE fixant la main-d'œuvre des dépens ainsi prononcées seront, en cas de nonils ont reçu les livrets, et en délivreront un indigènes dans la province de Fara- paiement, converties en journées de travail duplicata contre le paiement d'une somme de fangana. pour le compte de la Colonie ou des commucinq francs. nes, à raison de 1 fr. par jour. , renouvellement individu résiliation le La porteur du V. livret ART. Tout commandant le Corps d'occupaART. III. — Le Général ou — individuel qui spécifie ses engagements devra tion et Résident Général de France à Mada- des contrats pourront se faire d'un commun accord, dans les conditions de délai suivantes: le présenter à toutes réquisitions des autorités gascar, Quinze jours, avant l'expiration pour les concompétentes ou un titre justifiant sa qualité de Vu le décret du 11 décembre 1895; fonctionnaire. trats inférieurs à un an, un mois pour les conVu la circulaire 91, du 3 novembre 1896; RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Ces
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I.-
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2"
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trats d'un an et 3 mois pour les contrats de 1 à 5 ans. Tout employé ou ouvrier travaillant au mois, sans contrat, devra prévenir son employeur six jours au moins avant la fin du mois, à peine de cinq francs de dommages-intérêts. Le maître sera tenu des mêmes obligations. ART. VI. Nul ne pourra se soustraire aux — obligations contractées, que pour cause d'infirmité le rendant absolument incapable de travailler. ART. VII. —Les personnes non munies de la carte personnelle seront punies d'une amende de 1 à 15 francs et d'un emprisonnement d'une durée de 1 à 5 jours, ou de l'une de ces deux peines seulement, sans préjudice, s'il y avait lieu, de l'application des lois sur le vagabondage.
Travail des femmes. VIII.-Les femmes peuvent être utilisées aux conditions imposées par le présent arrêté ; le travail n'est pas obligatoire pour elles. L'interruption pour cause de maternité est de plein droit, sans aucun titre d'indemnité. ART. IX. —Les chefs de tribu sont astreints a tenir une liste des porteurs de carte d'identité. ART. X. Général, le Procureur et MM. — le Résident de Farafangana sont chargés, chaART.
-
cun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté.
Fait à Tananarive, le 25 Août 1897. GALLIENI.
:
Par le Résident Général Le Procureur Général, Chef du Service judiciaire,
III.—LeChefd'Etat-Major, faisant fonc-
Vu le décret du 11 décembre 1895; tions de Secrétaire Général en territoire mi- Considérant la nécessité de solder les dépenses enlitaire, le Secrétaire Général en territoire civil, gagéespour le percement du pangalane d'Ampani; les commandants de territoires, les Hésidents toinaizinademande Sur la de M. le Colonel Directeur du et commandants de cercles sont chargés, cha- Génie, chargé du service des Ponts-et-Chaussées ; cun en ce qui le concerne, de l'exécution du Le Directeur des Finances et du Contrôle entendu, ART.
présent arrêté, qui sera mis en vigueur lelendemaindujour de l'arrivée du Journal Officiel qui l'aura publié au chef-lieu de la résidence ou
Arrête.:
du cercle.
Fait à Tananarive, le 25 Août 1897. GALLIENI.
est ouvert un crédit de 9,861 fr.25
ART. I.—Il
au service des Ponts-et-Chaussées, pour le Vu: paiement des dépenses engagées dans les trapangalane d'AmpanitoaLe Procureur Général, de du percement vaux maizina. DUBREUIL. ART. Il. Cette dépense sera imputée sur les Par le Résident Général générales du budget ordinaire pour ressources Le Chef d'Etat-Major, faisant fonctions de l'exercice courant. Secrétaire Général en territoire militaire, ART. IlL-M. le Colonel Directeur du Génie, GÉRARD. chargé du service des Ponts-et-Chaussées, est chargé de l'exécution du présent arrêté. Par le Résident Général Fait à Tananarive, le 26 Août 1897. Le Résident, faisant fonctions de GALLIENI. Secrétaire Général en territoire civil, Vu: JOSEPH FRANÇOIS. Le Directeur des Finances et du Contrôle,
-
:
:
ARRÊTÉ 926 mettant M. le géomètre Deflandre à la disposition du Ministre des
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
HOMBERG.
ARRÊTÉ 929 allouant une indemnité mensuelle de cent francs (100 fr.) au médecin des troupes chargé d'assurer les d'occupa- services civils de Fianarantsoa.
Colonies.
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Général commandant le Corps tion et Résident Général de France à Mada-
gascar,
Le Général commandant le Corps d'occupaVulesdécretsdes12décembre1889,28janvier 1890 tion et Résident Général de France à Mada-et 11 décembre 1895; gascar, Vu la dépêche ministérielle du 29 mars, n° 1114; Vu It décret du 11 décembre 1895 ; Vu le rapport de M. le vérificateur du service ARRÊTÉ 924 RSSIDENCE à Tamatave, en date du 28 juillet Vu l'arrêté 154, du 22 novembre 1896, relatif à GÉNÉRALE fixant les pénalités applica- Topographique l'organisation de la province des Betsiléos 1897; bles à toutes contraventions aux droits Sur la proposition de M. le chef du service Topo- Considérant que le médecin des troupes étant à Fianarantsoa est chargé d'assurer en tout temps de place établis sur les marchés et graphique, civils services plusieurs à la taxe d'abatage. Sur la proposition de ftt.te Résident de Fianarantsoa et après avis du Directeur des Finances et du Contrôle et de M. le médecin en chef, Directeur du Arrête Le Général commandant le Corps d'occupaservice de Santé, DUBREUIL.
;
;
tion et Résident Général de France à Madagascar,
:
Deflandre, géomètre, est mis à Vu le décret du 6 mars 1897, fixant les pouvoirs la disposition de M. le Ministre des Colonies. Arrête: desgouverneurs; ART. II. — Cet agent prendra passage à la 3e Vu le décret du il décembre 1895 Vu l'arrêté du 20 novembre 1896, en son titre 3, catégorie, à bord du paquebot des Messageries Une indemnité mensuelle de ART. I. — portant réglementation des impôts à percevoir sur Maritimes passant à Tamatave le 2 septembre cent francs (100 fr.) allouée au médecin des est les indigènes de l'Imérina; prochain. troupes chargé d'assurer les divers services ciVu l'arrêté du 26 février 1897, fixant les tarifs du droit d'abatage des veaux dans le Voromahery ; ART. 111. — M. le Secrétaire Général en terri- vils de la circonscription de Fianarantsoa. Vu les règlements divers, fixant les droits à per- toire civil et M. le chef du service TopographiART. II.— Cette indemnité courra du teraoût cevoir dans chacun des territoires, résidences et que sont chargés de l'exécution du présent ar- 1897, et la dépense en sera imputée budget au cercles; rêté. de la province. nécessité Considérant la de prévoir des pénalités Fait à Tananarive, le 26 Août 1897. ART. 111. susceptibles d'empêcher toute tentative de fraude à — Le Résident de Fianarantsoa est chargé de l'exécution de présent arrêté. ce sujet; GALLIENI. Après avis de M. le Procureur Général FaitàTananarive, le 26 Août 1891. Sauf approbation de M. le Ministre des Colonies, Vu: GALLIENI. Le Directeur des Finances Vu duContrôle, Le Directeur des Finances Arrête ART. 1. — M.
;
;
:
ART.
:
et
HOMBERG.
I.-Lesdivers fonctionnaires ou agents
:
Par le Résident Général indigènes chargés, sur les marchés, du recouLe Résident, faisant fonctions de vrement des droits de place et de la taxe d'abaSecrétaire Général en territoire civil, tage sont responsables de l'exécution des prescriptions édictées en la matière. JOSEPH FRANÇOIS. En cas de négligence grave et volontaire de leur part, ils seront, en outre, passibles d'une amende de 1 à 20 fr. et d'un emprisonnement ARRÊTÉ 928 deun à cinq jours, ou de l'une de ces deux RÉSIDENCE GÉNÉRALE peines seulement. ouvrant un crédit au service ART. II. Tout individu qui, par des moyens des Ponts-et-Chaussées. quelconques, dites se sera soustrait au paiement des redevances, sera passible d'une amende Le Général commandant le Corps d'occupaqui pourra s'élever jusqu'à 100 sauf le bé- tion et Résident Général de France à Madanéfice des circonstances atténuantes. gascar,
-
fr
et du Contrôle, HOMBERG.
ARRÊTÉ 930 nommant des fonctionnaires indigènes. RÉSIDENCE GÉNÉRALE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar, Vu le décret du 11 décembre 1895; Vu l'arrêté du 29 septembre1896, créant cercle militaire de Moramanga Vn l'arrêté du 24 janvier 1891, créant province
;
des Bezanozanos i
le la
Sur la proposition de M. le chef de bataillon, ART. II. —Cette dépense sera imputée sur commandant le cercle de Moramanga, les ressources générales du budget de la province de Fort-Dauphin. Arrête: ART. III. — M. le Secrétaire Général en terARTICLE UNIQUE. — Randriandimanarivo est nommé sous-gouverneur dans le secteur de Didy, aux appointements annuels de 360 francs. Rafiandrohana est nommé sous-gouverneur dans le secteur de Merimitatra, aux appointements annuels de 360 francs. Rainiboto 9hrs, est nommésous-gouverneur dans le secteur de Sabotsy, aux appointements annuels de 360 francs. Razafy est nommé sous-gouverneur dans le secteur de Mandialaza, aux appointements annuels de 360 francs. Ramanalina 8 hrs, est nommé sous-gouverneur dans le secteur de Beparasy, aux appointements annuels de 360 francs. Rainilobo est nommé sous-gouverneur dans le secteur de Moramanga, aux appointements annuels de 360 francs. Ces nominations auront leur effet à dater du lar septembre 1897.
: Le Directeur
Fait à Tananarive, le 26 Août 1897. GALLIENI.
Vu
des Finances
et du Contrôle, HOMDERG.
-
ARRÊTÉ 931 GÉNÉRALK fixant l'encaisse initiale de la - d'avances -caisse de fonds d'Ambatondrazaka. RÉSIDENCE
Le Général commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada-
gascar, Vu l'arrêté du
,
;
septembre, portant création des
25
caisses de fonds d'avances Vu la note circulaire 35, en date du 30 octobre 189;, portant règlement sur le fonctionnement des caisses de fondsd'avances et fixantle montant des encaisses initiales Vu l'arrêté 368, fixant à 100,000 francs l'encaisse initiale à Ambatondrazaka Vu la difficulté d'assurer, d'une façon régulière, les envois de fonds de Tamatave à Ambatondrazaka,
;
:
;
DECISION 282
RÉSIDENCE GÉNÉRALE
chargeant M. Girardot des fonctions de régisseur-comptable du service des Ponts-et-Chaussées.
ritoire civil est chargé de l'exécution du préLe Général commandant le Corps d'occupasent arrêté. tion et Résident Général de France à MadaFait à Tananarive, le 26 Août 1897. gascar, GALLIENI.
Vu:
Vu le décret du 11 décembre 1895 ; Vu la décision 244, du 5 juin 1896, nommant M. Vidaud, commis du service des Ponts-et-Chaus-
;
Le Directeur des Finances et du Contrôle, HOMBERG.
ARRÊTÉ 944 ENERALE créant une caisse de fonds d'avances à Ranomafana. RÉSIDENCE
sées, régisseur-comptable dudit service Vu l'instruction du 17 août 1891, mettant M. Vidaud à la disposition de M. Falconnet, conducteur principal des Ponts-et-Chaussées, chargé des travaux d'étude de la route de Tananarive à Moramanga Sur la proposition de M. le Colonel, Directeur du Génie, chargé du service des Ponts-et-Chaussées,
;
:
Décide
ART. I. — M. Girardot, conducteur des commandant le Corps d'occupation et Résident Général de France à Mada- Ponts-et-Chaussées, est nommé provisoirement régisseur-comptable dudit service, en gascar, remplacement de M. Vidaud, appelé à d'autres Vu l'arrêté du 25 septembre 1896, portant création fonctions. des caisses de fonds d'avances ART. Il. — Des avances renouvelables de Vu la note circulaire 35, en date du 30 octobre 1896, portant règlement sur le fonctionnement des 10.000 fr. chacune, prélevées sur le crédit oucaisses de fonds d'avances et tixant le montant des vert pour la route carrossable de Tananarive encaisses initiales; à Tamatave, lui seront faites sur la production Vu l'arrêté 368, du 9 février, modifiant les dis- des pièces réglementaires. positions de la note circulaire précitée, A3T. III.— Le chef du service des Ponts-etSur la proposition de M. le commissaire chef des Chaussées et le Trésorier-Payeur sont chargés, services administratifs, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution décision, qui aura son effetpour présente la de Arrête compter du19 août 1897. Fait à Tananarive, le 25 Août 1897. ART. I. — Une caisse de fonds d'avances est GALLIENI. créée à HanomaféHla. Elle sera gérée par l'agent Vu: des services Administratifs détache dans ce Le Directeur des Finances poste. du Contrôle, et initiale 60.000' L'encaisse fixée à ART. Il. — est HOMBERG. francs. caisse de fonds ART. III.— Les opérationsde Sommaire du 28 1897 Erratum août au d'avances de Ranomafana seront centralisées par le Commissaire des fonds de Tamatave. Au LIEU DE : ART. IV. — Le Commissaire, chef des services ARRÊTÉ—nommant M. Tallec, chef contre-maîAdministratifs, et le Trésorier-Payeur de la- Cotre à la flottille d'Andévorante, lonie sont chargés, chacun en ce qui le conLIRE cerne, de l'exécution du présent arrêté, qui au- ARRÊTÉ attribuant des honneurs et un traitement aux-fils du roi d'ikongo. ra son effet à compter de 10 septembre 1897.
Le Général
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Tananarive, le 29 Août 1891. GALLIENI.
Arrête
1.-L'encaisse
PARTIE NON OFFICIELLE
initiale pour la caisse de fonds d'avances d'Ambatondrazaka est portée DÉCISION 281 à 200,000 francs. HÉSlDENCh GÉNÉRALE nouvelles et Informations nommant M. Jully membre de ART. 11.— M. le Commissaire, chef des services Administratifs, et M. le Trésorier-Payeur sont la commission relative au commerce chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exé- de l'or. L'attention des autorités ayant été appelée cution du présent arrêté. nombre de pièces fausses qui cirle grand sur Tananarive, le 26 Août 1897. Le Général commandant le Corps d'occupaculent depuis quelque temps dans les différenGénéral de Résident à Madation France et GALLIENI. spésurveillance régions de l'Emyrne, tes une gascar, ciale a été organisée et des perquisitions ont Vu le décret du 11 décembre 1895 ARRÊTÉ 932 RÉSIDENCE diverses localités pour découopérées dans été décision du dernier, la Vu 184, il nomGÉNÉRALE attribuant une indemnité à M. mant une commission chargéemars plusieurs ont déjà été d'étudier les me- vrir les coupables le chancelier de Résidence Marcoz. sures à prendre relativement aux demandes des arrêtés et quatre d'entre eux, les nommés mineurs de la Colonie, en ce qui concerne le com- Ralandy, d'Audranoso Hainilaikely, de MananLe Général commandant le Corps d'occupa- merce de l'or ; jary ;RamarijanaetRandriamamonjy, d'Ambolieu de Considérant qu'il remplacer M. le a y tion et Résident Général de France à Mada- capitaine Dupont, del'artillerie de marine, membre hipoloalina, ont été jugés le 26 août par le gascar, de la commission, rentré en France criminel mixte de Tananarive. tribunal les décrets Vu des 11 et 28 décembre 1895 ; Sur la proposition de M. le Directeur des Finances Le premier a été condamné à 20 ans de fers Vu l'arrêté du 2 août 1896 ; et du Contrôle, Considérant que M. Marcoz, chancelier de Résifabrication, et les trois autres chacun à pour dence à Fort-Daupliin, n'a pas été logé par l'admi15 piastres d'amende pour prison et de an un Décide nistration du 1" janvier au 301 juin 1891, et qu'il a émission de fausse monnaie. droit, de ce fait, al'indemnité fixée par l'arrêté du D'autre part, M. le capitaine commandant le 2 août 1896 sus-visé, ARTICLE UNIQUE. — M. Jully, architecte, chef du service des Bâtiments civils, est désigné secteur Nord de la Varahina a découvert, il Arrête pour remplacer M. le capitaine Dupont, en ya quelques jours, une machine à frapper qualité de membre de la commission relative de la fausse monnaie, ayant appartenu au nomART. I. — Une somme de trois cents francs de l'or dans la Colonie. enfouie dans qui trouvée Rabedasy, été et commerce mé au a chancelier Marcoz, à titre le sera payée à M. Fait à Tananarive, le 24 Août 1891. un tombeau, aux environs de Tsaraonenana. d'indemnité de logement pour les six premiers Gematérielaététransportéà.Man|akaadriana GALLIENI, mois de. l'année isa7* l ART.
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garnison du cercle annexe de Fort-Dauphin Une secousse de tremblement de terre s'est s'est embarqué le 26 août, à Tamatave, à bord fait sentir à Tananarive jeudi dernier, 26 août, du « Cordoba». Fortégalement a bâtiment transporte Ce horizontale L'oscillation, matin. du h. à6 50 et dirigée du Nord au Sud, a duré environ 10 Dauphin un approvisionnement comprenant six mois de vivres, des munitions et des outils. secondes. Aucun accident n'a été signalé. *
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les détails du complot, mais il a prétendu être resté étranger à l'exécution. Sur l'observation qu'un avis donné par lui aux autorités françaises eût suffi à empêcher ces incidents, il a répondu qu'il avait gardé le silence par crainte de représailles de la part des insurgés. La culpabilité de Rabéony est nettement établie; néanmoins, sur les instances du superintendant de la mission norvégienne, le Résident Général a décidé, par mesure gracieuse, qu'il serait simplement déplacé et que le séjour du pays tanala lui resterait interdit jusqu'à nouvel ordre.
M. le commandant du génie Strauss a quitté août a signalé que M. Henry, officier d'administration faisant fonc- Beforona, pour aller inspecter les divers chantions de chancelier, accompagné du gouverneur tiers de la route d'étapes et examiner les desiindigène de Tamatave, avait été envoyé sur la derata qui restent à réaliser pour assurer le ligne d'étapes pour recenser les commerçants service régulier des transports dans les tronasiatiques et indigènes et vérifier leur inscrip- çons déjà livrés à la circulation des voitures. * dû arriver a commandant Strauss le M. des a rôle patentes. tion sur le ** L'adjudant Clément, dela 15e section d'adM. Henry est rentré à Tamatave après avoir Mahatsara le 30 août. ministration, a été décoré de la médaille militerminé sa mission. Il a pu constater, en effet, ** taire le 14 juillet dernier. qu'un certain nombre de trafiquants malgaches M. le commandant du cercle de Moramanga 4———————————— ou chinois avaient échappé, jusqu'à ce jour, à fait connaître que les charges suivantes, abanl'application des arrêtés sur les patentes et les données par les bourjanes, sont en dépôt au TERRITOIRES MILITAIRES permis de séjour. Les rôles ont été complétés poste de Moramanga. 10 — Deux dames-jeannes de vin blanc; FIANARANTSOA en conséquence. Dans tous les villages traversés, le trafic est 20 — Une caisse de vaisselle en porcelaine. fait en grande partie par des chinois représenIbosy.-La condamnation de Laitafika, pour Ces charges sont tenues à la disposition de tant des maisons de Tamatave. leurs propriétaires, moyennant justification de tentative de révolte, a produit un effet moral A Ivondro, le commerce,qui porte principa- leurs droits. considérable et contribué à affermir notre lement sur les liquides, l'épicerie et les cotonautorité sur la province des Bara-Bé. * * nades, est tenu par un créole, quatre chinois et Un grand nombre de chefs Iantsantsas sont Le 12 août, un soldat rapatriable de la légion un indien. AAmbodisiny,ontrouveuncommer- étrangère, de passage à Mahatsara, est tombé à venus faire leur soumission àIhosy. Cet exemçantfrançais, deuxcréolesetdeuxchinois les in- l'eau au moment où il allait s'embarquer pour ple a été suivi par la population de plusieurs digènes y vendent également du rhum, des la traversée de l'Iaroka. Emporté par le cou- villages des vallées de la Sahambana (affluent fruits du pays et quelques cotonnades. rant, très rapide en cet endroit, il allait dispa- de droite du Ménaharaka), et du haut Ihosy. Un commerçant de ce village a signalé à M. raître, lorsque deux indigènes, les nommés MaEnfin, des émissaires sont venus également * Henry des vols de farine commis récem- romby et Botomarina, piroguiers à Mahatsara, de la vallée del'Oniaivo,autreaffluentdedroite ment par les bourjanes. sont jetés résolument à l'eau et ont réussi, du Ménaharaka, pour déclarer, au nom des se A la suite de l'enquête faite à ce sujet, les après bien des efforts, à ramener le soldat sain chefs de plusieurs villages, que l'autorité de la coupables ont été arrêtés et seront traduits et sauf sur le rivage. France est désormais reconnue par les habiprochainement devant le tribunal de Tamatave. Le Résident Général a décidé que les deux tants de cette contrée. Ils ont ajouté que le Entre Ambodisiny et Ankarefo, on ne rencon- indigènes Maromby et Botomarina seront ré- roi Isambo avait usé d'intimidation pour les tre sur la route que quelques cases isolées compensés pour le courageux dévouement dissuader, et que c'est pour cette raison qu'ils qui servent d'abri aux bourjanes de passage. dont ils ont fait preuve en cette circonstance. se présentaient à Ihosy au lieu de se rendre à Ivohibé. Ankarefo ne possède qu'un seul commerçant, ** Chinois d'origine. M. le lieutenant Mouveaux a recueilli les Un chef rebelle des plus connus, RandriatsiA Tampina, village situé entre Ankarefo et mametra, surnommé Rafanenitra (la Guêpe), noms des chefs de villages qui se sont prédeux commerçants créoles Andranokoditra lui il a expliqué à tous les devoirs sentés à fait soumission, le le août, à M. 25 comsa a chinois. qu'impose aux indigènes la nouvelle organisaet un mandant du cercle d'Ankazobé. A Andranokoditra, village situé à 55 kilomèRandriatsimametra, qui appartenait à la tion et leur a assuré que s'ils tiennent leur tres de Tamatave, à la limite Sud de la pro- caste Zanadralambo (5e caste noble), originaire promesse de fidélité, les représentants de l'auvince, on trouve une maison française et deux du village d'Andranomasina (N.N.O. d'Imeri- torité française leur assureront, en toute cirmaisons créoles. mandroso, cercle d'Ankazobe), était, dans les constance, aide et protection. Voharangotsi, chef des Baras Imamano de A son retour, M. Henry a visité le village de débuts de l'insurrection, secrétaire de Rabezakilomètres à l'Ouest de la ligne Tanifotsy l'Ouest de Ranohira, a envoyé un émissaire ensuite, les d'Anformé Il avec gens a vana. d'étapes); le commerce y est tenu par deux dranomasina et d'Ambato, un corps avec le- spécial au chancelier d'Ihosy, pour lui affirmer créoles, un indien et un chinois. quel il a tenu pendant près d'un an la cam- son dévouement et celui de ses sujets. Danschacundes villages visités, gouverneur M. le lieutenant Mouveaux a envoyé un l'Andringitra Ambato. Il posséet entre prescrit indigène Heurtevent a réuni les habitants en pagne Ranohira miliciens de à renfort 10 et dait une grande influence sur ses hommes, kabary et leur a rappelé l'obligation de payer qui le regardaient comme plus audacieux que au chef de ce poste de se rendre à Maromianla patente imposée à tous ceux qui se livrent Rabezavana. dro, capitale de Voharangotsa, située à deux à un commerce, quel qu'il soit. dernier lieu, son camp était situé sur jours à l'Ouest de Ranohira. En Enfin, les chefs de villages ont été invités à l'Analamanatsina, à côté de celui de RabezavaTsimangataka, gouverneur de la province tconnaltf sans retard, aux autorités, les des Bara-Bé, paraît toujours entièrement décoerçants "noms des voué les autres chefs de canton, à l'exception nouveaux qui viennent na.LesTsimahafotsy l'avaient nommé i4 hrs. à Ihosy pour renouveler d'inapaka, sont venus s'établir dansmr circonscription. * leurs promesses de fidélité. .*,. *# Mananjarv fait connaître Résident de le M. Le chancelier d'Ihosy estime que les démareffraction vol tentati^ de été avec a Une achevé une enquête récemment ouver- ches faites auprès de lui sont sincères qu'il a toutebàtiments les du dans Tré^^t, commise le 27 du pasteur indigène fois, la mobilité du caractère de ces populations agissements les te sur chez lui, vers 9 h. à Tamatavll En rentrant qui, lors des événements récents sauvages et la facilité avec laquelle elles cèsor, Rabéony du soir M.le T.sorier-Payeur a surpris un in- d'Ambohimanga du Sud, a pris une part acti- dent excitations dont elles peuvent être aux cherchait, d'il ^pistolet chargé qui faussa clefs, dividu armé la tentative de révolte, dont le but l'objet, obligerontf pendant longtemps encore, dans ve à forcer la serrure de était d'enlever le poste et de à l'aide de la gar- à massacrer le pays. surveillance étroite sur exercer une été arrêté individu Cet et a la porte d'entrée nison. chefs. principaux des l'attitude et sur la de de M. le Procureur mis à la disposi. Iim Ces troubles ont été, comme on le sait, im* République de T'latave. médiatement réprimés, mais ils ont coûté la ** delégioncommandé Un service régulier de courriers a été établi vie à un de nos compatriotes, M. Paty, qui a entre lhosy et Ivohibé. Jusque l'installation par été assassiné par les rebelles. Le dta.cheme).êde légioD.commandépar M.lecapitaineB~là,etdestiné ÍQJ:lnQr la Ratmay waué (twil &NaÀt && iIÙti à tous OQtaçlèU de. ce taûçt ÇQSte* tiu.. habiUmls*
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d'Ihosy, hommes sûrs, connaissant parfaitement la région feront, à tour de rôle, le parcours entre les deux postes en suivant la vallée du Ménaharaka, habitée par les Hovalahy ny Anla durée du tara, ennemis des lantsantsa trajet est de deux jours et demi. Les communications sont également établies avec M.lecapitaine Lacarrière, maislescourriers doivent éviter les villages de la route, dontleshabitants témoignent encore de dispositions hostiles. Les tsimandoas marchent de nuit et contournent les lieux habités.
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Les travaux de route sont en pleine activité dans tous les cantons. Dans chacun de ses kabarys, le commandant du district insiste sur la nécessité de les terminer le plus tôt possible et sur les services qu'ils rendront à la population. Inapaka, qui se dit malade et remet de jour en jour sa visite à Ihosy, a cependant fait commencer une route qui reliera Soaserana, sa capitale, à Ranohira. En prévision de l'installation prochaine du poste de Bétroky, M. le lieutenant Mouveaux
fait pousser la construction dela route IhosyFort-Dauphin jusqu'à lvohibato (village habité par la tribu soumise des Tévonjey et situé à environ 45 kilomètres au Sud d'Ihosy). Du village d'Ivohibato a Bétroky, la région est conaplétement déserte la distance est d'environ cinquante kilomètres. Bétroky se trouve donc, en réalité, à environ trois jours de marche d'Ihosy.
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En résumé, la province des Bara-Bé paraît avoir recouvré sa tranquillité et l'organisation administrative s'y poursuit méthodiquement. L'impôt en argent, riz et bœufs rentre avec assez de facilité dans le secteur d'lhosy. Dans le secteur de Ranohira, au contraire, les recouvrements sont assez laborieux jusqu'à ce jour. Deux écoles officielles laïques ont été installées, l'une à Ihosy et l'autre à Ranohira. Dans chacun de ces postes, un soldat d'infanterie de marine est chargé de l'enseignement du français les miliciens sont tenus de suivre ce cours,
; auquel assistent également quelques indigènes
du village. Les miliciens rendent de bons services, mais le personnel européen qui les encadre est insuffisant et doit être constamment renforcé par des soldats d'infanterie de marine. L'état sanitaire est, en généra, satisfaisant. Toutefois, le séjour à Ihosy pendant la mauvaise saison a légèrement anémié les Européens. Quelques-uns d'entre eux ont été renvoyés à Fianarantsoa pour se rétablir.
et lui a exprimé le désir de lui apporter sa soumission et celle des habitants de la contrée. Cettecérémonie aeulieu le jourmême, dans l'après-midi une députation, comprenant le roi Rigoma, vingt-deux chefs de villages, 400 guerriers et un grand nombre de femmes et d'enfants portant des cadeaux, s'est présentée au bivouac etafait sermentdefidélité France. Après avoir reçu les armes des guerriers (environ 150 fusils et 400 sagaies), M. le capitaine Lacarrière a fait un kabary analogue à celui qu'il avait déjà tenu aux Manambia d'Ivahona; comme gage de soumission, il a conservé quelques armes et rendu les autres aux habitants, pour leur permettre d'assurer leur propre sécurité. Le roi des Zafitmarza a offert de fournir des hommes pour marcher contre les Antandroys, auteurs du guet-apens dans lequel M. le garde de la milice Philippini a trouvé la mort aux environs de Tsivory. M. le capitaine Lacarrière se propose d'utiliser, par la suite, le concours de ces partisans, s'il lui est démontré que la soumission des Zafitmarza est sincère. En attendant, il s'est contenté de se faire accompagner par le fils du roi, qui connaît parfaitement la contrée et qui lui servira de guide dans la région du Sud. L'impression produite sur les Zafitmarza par notre récent succès à Bétroky semble avoir été la principale cause de leur attitude pacifique au passage du détachement; mais cette population, étant très nombreuse et passant pour très guerrière et très indépendante, il faut s'attendre à certaines difficultés, lorsqu'on voudra procéder au désarmement effectif. La ligne de conduite qui semble avoir le plus de chances de succès consistera à profiter des rivalités des diverses peuplades pour s'allier à quelques-unes d'entre elles, en vue de combattre les autres et de les désarmer après leur soumission. Le désarmement présentera alors moins de difficultés chez les tribus alliées, qui n'auront plus à craindre les attaques de leurs voisins. Ces mesures ne pourront, d'ailleurs, être prises que progressivement, au fur et à mesure que le pays sera occupé par nos postes.
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rité, l'arrivée de leur roi Renempo, conservé comme otage par M. le capitaine Lacarrière, paraît être la principale cause de leur attitude présente; mais leur soumission pourra, en somme, être assurée d'une manière définitive que par une occupation solide du pays. Pour le moment, M. le capitaine Lacarrière concentre tous les efforts du détachement sur l'installation du poste il rend compte, à ce sujet, que les indigènes Manambia sont rebelles à tout travail et que, pour activer les constructions, il a dù conserver provisoirement, à Tamo-Tamo, les miliciens et les bourjanes de Fianarantsoa qui ont accompagné le détachement. Quelques jours après son installation à TamoTamo (26 juillet), M. le capitaine Lacarrière a reçu la soumission des chefs deTsivory, qui ne s'étaient pas encore présentés, à' l'exception, toutefois, de Marotorolo, un des fils de Renempo, qui s'est compromis dans le guet-apens du 17 juin, contre le détachement de milice de la province de Fort-Dauphin. Malgré ces soumissions,dont la plupart n'ont qu'un caractère politique, la situation restera, pendant quelque temps encore, assez délicate dans cette région, en raison de la grande densité de la population, du caractère généralement guerrier des habitants et aussi de ce que l'effectif restreint dont on peut disposer actuellement ne permet pas encore d'imposer, par la force, le désarmement général, ii n'est pas douteux, toutefois, que les premiers résultats obtenus sont aussi satisfaisants qu'on pouvait l'espérer; le détachement de M. le capitaine Lacarrière pourra préparer, de la façon la plus utile, l'occupation progressive de toute la. région encore peu connue qui sépare la province de Fianarantsoa des régions voisines de la côte Sud.
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TERRITOIRES CIVILS
MAJUNGA
M.lecapitaine de Bouvié à fait parvenir, sur Le 21 juillet, le détachement a poursuivi sa route vers le Sud et a reçu, en passant, la sou- la situation politique et militaire de la région mission des Zafitmitovo, petite peuplade qui dela basse Mahajamba, les renseignements ci-
occupe quelques villages. Le 22, on arrive à Tamo-Tamo, agglomération assez importante située au centre d'un vaste cirque qu'arrosent de nombreaux cours d'eau et où se trouvent groupés une vingtaine de villages Manambia. La présence du roi Renempo, qui accompagne le détachement depuis ** Tslvory.--M. le capitaine Lacarrière qui, Ivahona, détermine les habitants à faire leur comme on le sait, a été envoyé dans le Sud soumission. Le 23, M. le capitaine Lacarrière s'est rendu pour occuper la région de Tsivory, est installé depuis le 22 juillet à Tamo-Tamo. Il fournit à Tsivory, où il a reçu la soumission de seize les renseignements ci-après sur l'itinéraire sui- autres villages Manambia. Une reconnaissanvi à partir d'Ivahona et sur les premières me- ce rapide du pays lui ayant montré que la position de Tsivory est absolument défectueuse, sures prises pour l'occupation du pays. il a décidé de ramener le détachement à Tamo* ** Ivahona, le détachement est en- Tamo et d'y installer le poste principal de la En quittant tré dans la région de Sakory, habitée par les région. La position choisieest assez forte; le poste, Zafitmarza, peuplade très nombreuse et très guerrière, possédant 22 villages, dont le prin- dont les travaux sont actuellement commencipal, Iaborana, comprend environ 300 cases; cés, sera établi à proximité de la rivière, sur un mamelon qui domine la plaine et les villail est habité par Rigoma, roi desZafitîii arza. Dès l'arrivée du détachement, le 20 juillet, ges des alentours. les Zafitmarza, les Manambia même capitaine De présenté le à M. que indigène s'est chef ce Lacarrière avec quelques-uns de ses conseillers semblent, pour le moment, accepter notre auto-
après, qui complètent ceux déjà insérés au Journal Officiel du 17 Août. Le chef rebelle Rainitavy, précédemment délogé de Mempikony, a tenté, le 20 juillet, un retour offensif sur ce village. Ce jour-là, vers 4 heures du matin, la sentinelle placée sur la face Est du poste signala trois groupes nombreux en arp; oui s'avançaient sur Mempikony, par lefJutes de Maromoka, d'Ambatomainty et par^e gué du Bémarivo. le Le sergent Chatry, chef du )ste, informé la veille, par des émissaires, d'tee razzia opérée par Rainitavy à Bessissika,'fvait pris toutes ses dispositions pour résiste à une attaque Dès que l'ennemi est signal's fait ouvrir le feu à moins de 200 mètres. It fusillade se continue jusqu'au lever du joui, A ce moment, le sergent chatry, avec une partie de ses hommes, exét une sortie qui dégage le village et rejette ennemi vers l'Est, ft dans la forêt. Cette reprise des hostilit;8 par Rainitavy et
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les incursions récentes de ce chef rebelle sur le territoire de plusieurs villages récemment soumis ont déterminé M. le -capitaine de Bouvié à prendre des mesures en vue d'une action vigoureuse et immédiate. Après avoir renforcé de 25 hommes le poste de Mempikony, il a concentré à Andranolava du Mahajamba toutes les forces dont il dispose. Toutefois avant de marcher contre Rainitavy qui aurait groupé, de son côté, à Andranolava du Bemarivo, (45 kilom. de Mempikony), une force de 7 à 800 fusils, il compte faire une nouvelle tentative pour amener ce chef rebelle à suivre l'exemple de son allié Rabezavana et à faire sasoumission. »»
La tranquillité de la région du Sud comprise
entre Moroadabo, Andranolava du Mahajamba et Tsaratànana paraît assurée pour le moment. Ce résultat doit être attribué d'une part, aux opérations de M. le commandant Rouland, commandant du cercle d'Ambatondrazaka; et, d'autre part, à celles de M. le capitaine de Bouvié. Ces dernières ont amené, comme on le sait, la soumission de Rainkibury, ex-gouverneur d'Andranolava du Mahajamba, et de Ranadona, ex-gouverneur de Tsaratanana. Les caravanes entre Tsaratanana et Marovoay sont rétablies et les transactions commerciales augmentent de jour en jour entre ces deux localités; elles consistent surtout dans l'exportation des bœufs. Cependant, les importations sont aussi assez nombreuses pour certaines marchandises ou denrées d'un usage courant, sel, lambas, etc. La préoccupation dominante étant encore actuellement d'assurer, avant tout, la pacification des régions de la basse Mahajamba, l'organisation administrative et la réglementation des divers impôts ont dû être différées jusqu'à l'occupation définitive du pays. irconvient, toutefois, d'ajouter que dans les contrées déjà soumises, les populations, très denses et très laborieuses, ont repris les travaux de culture et l'exploitation du caoutchouc, qui était autrefois une des principales sources de richesse du pays. Enfin, au cours des récentes opérations,plusieurs Européens ont profité de la protection de nos troupes pour reconnaître les gisements aurifères, très nombreux dans toute cette région.
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Une dépêche, parvenue avant-hier 29 août, via Majunga, fait connaître que M. le capitaine de Bouvié a commencé à agir contre les bandes rebelles du haut Boueni et fournit, à ce sujet, les
renseignements suivants. Le chef insurgé Rainitavy, poussé à la résistance par les prêtres d'idoles et peut-être aussi par les.trpfi-^qnts indiens, a formellement ^rp/T^mséde se rdre aux nouvelles offres de soumission quii ont été faites par le capitaine de Bouvié ux avances de celui-ci, il a répondu en se darant absolument hostile à la domination fiçaise ; il a ajouté qu'il continuerait la lui à outrance et qu'il serait soutenu parla tfide majorité des habitants du pays. Bien que le capne de Bouvié ait été informé que Rainita avec plus de 1.200 fusils, occupait, suune crête rocheuse et escarpée, une posit presque inaccessible, il a
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décidé de prendreissitôt l'offensive et de marcher contre cetssemblements, afin de ne pas laisser grandencore l'influence de ce chef rebelle.
la suite d'un premier assaut, Rainitavy a été délogé d'une partie de ses positions et est allé occuper, en arrière, d'autres emplacements qu'il avait fait aménager d'avance pour pouvoir s'y replier en cas d'échec. La lutte a été très chaude pendant l'attaque, les hommes de Rainitavy faisaient rouler des roches sur la colonne d'assaut. L'ennemi a subi de très grosses pertes de notre côté, les pertes sont les suivantes.: Européens. — Un officier, M. le lieutenant Bergé, grièvement blessé. Indigènes. — 4 tirailleurs tués et 19 blessés. En présence des obstacles qui restent à surmonter, les troupes de M. le capitaine de Bouvié ont été renforcées par les soins de M. le Résident de Majunga. Un détachement, comprenant 100 miliciens, 30 tirailleurs haoussas et une pièce de canon avec 8 artilleurs, s'est mis.en route pour Andranolava, sous la conduite de M. l'interprète Bénévent. D'autre part, M. le capitaine Chieusse, du cercle d'Ambatondrazaka, a fait sa liaison avec M. le capitaine de Bouvié et l'a rejoint à Masokoamena, position qui fait face à celle actuellement occupée par Rainitavy. Avec le concours de ces troupes et de l'artillerie du détachement de Majunga, M. le capitaine de Bouvié se propose de diriger une nouvelle attaque contre Rainitavy et de le déloger de ses retranchements. Ce premier résultat obtenu, il agira de concert avec les détachements des circonscriptions militaires voisines, pour disperser les bandes rebelles qui occupent encore le haut Boueni. Ces opérations ne seront pas exemptes de difficultés, étant donné que les nombreux contingents de Rainitavy ont appartenu, pour la plupart, à l'ancienne armée hova et qu'ils disposent d'un bon armement et d'approvi1 sionnements importants de munitions. A
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MAINTIRANO le capitaine de Curzon fait connaître qu'il a procédé à l'arrestation du roi indigène Rété, qui exerçait son autorité sur lespeuplades de la région située à l'Est de Maintirano. Rété avait fait sa soumission dès le débarquement de nos troupes sur la côte et exprimé son désir de servir fidèlement la cause française. En raison de cette attitude et des services qu'il paraissait susceptible de nous rendre, M. le capitaine de Curzon lui avait donné l'autorité sur tous les autres rois et reines de la contrée. Rété, avec la fourberie habituelle à sa race, a trompé, dans les circonstances suivantes, la confiance qui lui avait été témoignée tout d'abord. Après le pillage de Maintirano par le roi Alidy, il avait promis à M. le capitaine de Curzon de faire arrêter son ancien vassal et de le remettre entre les mains des autorités françaises. Alidy ne tarda pas, en effet, a être capturé, mais Rété se contenta de le dépouillerde tout Maintirano et ce que celui-ci avait enlevé de ce qu'il possédait personnellement avant le pillage. Ille relâcha ensuite, en lui conseillant de fuir le plus loin possible pour échapper aux poursuites. Au lieu de suivre ce conseil, Alidy, dépourvu de toutes ressources, se rendit à Maintirano le 4 août avec tous ses partisans et informa M. M.
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le capitaine de Curzon du traitement qui venait de lui être infligé. Il ajouta, en outre, que si Rété n'avait pas participé en personne au sac de Maintirano, il avait tout au moins fortement conseillé cet acte de brigandage. La reine Bibiassa a également poussé au pillage, ainsi que plusieurs Anjouannais et Comoriens de la région, dans les cases desquels un grand nombre d'objets volés ont été retrouvés. Les dires d'Alidy ayant été contrôlés et reconnus exacts après enquête, M. le capitaine de Curzon a fait procéder, le 6 août, à l'arrestation du roi Rété, de son frère et de deux autres chefs qui ont participé à ses agissements. 1 4———————————
REWSEIQ-NEMEITTS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIAUX
Notice sur l'agriculture dans le secteur de Manankasina. le commandant du secteur de Manankasina a fourni les renseignements ci-après sur la situation agricole de sa circonscription. Les seules cultures susceptibles d'être immédiatement rémunératrices sont celles du riz, de la patate, du manioc et des haricots. Les cultures industrielles de plantes spontanées, telles que le tabac et le cotonnier, peuvent être tentées à titre d'essai dans des terrains particulièrement préparés, mais aucune d'elles ne saurait faire l'objet d'une exploitation importante, sans une transformation préalable du terrain. A l'exception des rizières et de rares parcelles bonifiées par l'engrais, les terrains de la région ne se prêtent guère à la culture. Ils sont, en général, argileux et ne renferment qu'une quantité insignifiante de produits azotés ou autres, dont la présence dans le sol est indispensable au développement des végétaux. Ce n'est donc qu'au moyen d'amendements raisonnés et, il faut le dire, assezcoûteux, qu'on pourra rendre ces terrains propres à la culture. D'autre part, les difficultés actuelles des moyens de communication entre l'Emyrne et la côte ne permettent guère de songer à l'importation, en quantités suffisantes, d'engrais chimiques appropriés à la nature du sol le fumier seul, qui contient, d'ailleurs, les éléments chimiques nécessaires, reste à la portée du colon. Il y a donc lieu de chercher à augmenter par tous les moyens la production de cet engrais (1). On trouve, dans tous les villages, des fosses ou parcs à bœufs, où on peut recueillir quelques mètres cubes de fumier mais ces quantités sont absolument insuffisantes, si on les compare aux besoins d'une culture de plusieurs centaines d'hectares. La conclusion à tirer de ce qui précède est que tout colon doit commencer par chercher, dans l'élevage pratiqué en grand, les moyens qui lui manquent pour amender les terres et les préparer aux cultures qu'il se propose d'enM.
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treprendre. Il convient, à ce sujet, de donner les.indications suivantes: Lorsqu'on traverse l'Emyrne en été, il semble nombreuses observations permettent de compter sur trois Kilogrammes de fumier par tête de bétail passant la nuit à l'étable. (1) De
qu'on ne doive rencontrer aucune difficulté pour y nourrir de gros troupeaux de bétail. Les immenses champs d'herbe qu'on découvre de tous côtés paraissent suffire, et au-delà, à tous les besoins. Mais, pendant la saison froide, le paysage change d'aspect: l'herbe jaunie meurt, et, le plus souvent, elle est détruite par les feux de brousse. Il en résulte que dans la période qui précéde le labour, les rizières seules offrent au bétail de maigres pâturages. De juillet à novembre, époque de la nouvelle herbe, il faut donc le nourrir à l'étable. Les indigènes y pourvoient avec du manioc et de l'herbe cueillie sur les digues des rizières; mais ce mode d'alimentation, possible lorsqu'il s'agit de quelques bêtes, ne saurait être pratiqué par un éleveur. Il lui faut un produit plus facile à obtenir que le manioc et plus abondant que l'herbe des digues de rizières. Une solution consisterait à cultiver le riz vert et le paddy, en attendant la création de prairies naturelles et artificielles et la culture de la betterave. Le bétail est très friand de riz vert et s'habitue facilement au paddy toutefois, en ce qui concerne ce dernier mode d'alimentation, une expérience en grand paraît encore nécessaire. L'emploi de ce fourrage ne réduirait d'ailleurs pas l'étendue des surfaces cultivées en rizières; coupé au plus tard en novembre, il serait aussitôt remplacé par les plants de riz repiqués avec fumure de terreau. Quant à l'utilisation du paddy pour l'alimentation du bétail, elle donnerait un débouché nouveau à ce produit il est d'ailleurs probable que les rendements plus élevés obtenus par l'emploi des engrais compenseraient les différences de consommation et que le prix du paddy ne subirait, de ce chef, aucune augmentation.
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D'après des renseignements puisés à diverses sources, la consommation annuelle de l'indigène rural est d'environ Riz
: litres
200 à 220 Patates 300 a 350 litres Manioc 300 à 350 litres
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(gros). (gl'os). (petit). bœuf. bœuf. bœuf. Cervelle. litre). gâteau). 4). , main). 10).
Canard Poulet Poulet Aloyau de Filet de Languede
RÉQUISITION N° 281 00 40 i réquisition Suivant du 14 août 1897, veuve Raza20 findrazaka, propriétaire, 1 domiciliée à Tananarive, « quartier Ambohimitsimbina, demandél'immatricu1 20 lation, en qualité de propriétaire, d'une propriété à 50 laquelle elle a déclaré vouloir donner le nom de 0 0 20 « Balzac », consistant en une maisonnette enterre, 0 Lait (le 20 une autre maison en pailotes, dépendances, cour 0 50 et terrain à bâtir situés à Tananarive, quartier FaraSucre (gros vohitra. 0 CEufs(les 20 Cette propriété, occupant une superficie de 9 ares 0 20 50 centiares, est limitée Bananes (1 grosse 0 30 Citrons (les Au Nord, par la propriété de Ravololona; 1 20 A l'Est, par l'avenue Labourdonnais Allumettes (12 Au Sud, par un sentier menant d'Analakely à Fa0 80 Natte 2 50 ravohitra; A l'Ouest, par la propriété de Rafaitra. 90 90 Graisse de cochon (100 La requérante declare qu'à sa connaissance il 40 Suifde bœuf (100 00 n'existe, ladite pnpriété, aucune charge ni aucun sur 50 droit réel immobilier actuel ou éventuel. 6 Poisson (1 0 60 Manioc cuit (1 Le faisant fonctions de Conservateur de la 00 Assiette en 1 Propriété Foncière, 25 FIQUET 0 60 0 Marmites en terre FANGATAHANA N° 281 20 do 0 05 Cigares (les 0 Noho ny fangatahana tamy ny 14 Août 1897. Razafindrazaka mpitondra tena, tompon-tany monina 00 ao Antananarivo fari-tanin' Ambohimitsimbina, Tabac (42 1 nan00 gataka ny anoratana amyny Rejistry nyFanjakana, 60 Bœuf 40 00 fa izy no tompon' riy fananana tany izay nambarany, Bœuf 25 00 sy tiany nomena anarana hoe: Balzac mIsv trano Bœuf 45 00 tany iray, sy trano zozoro iray, ary ny momba azy, Vache avec sy tokotany, ary tany fanorenana ao Antananarivo fari-taniny 'Faravohitra. Izany fananana tany izany, dia misy 9 ares sy 50 centiares ny habeny, ary izao no faritra aminy: Ny avaratra, dia ny tokotanin-dRavololona; Ny atsinanana, dia ny Avenue Labourdonnais; Ny atsimo, dia ny làlan-kely amin' Analakely ho REQUISITION N° 280 any Faravohitra; Ny andrefana, dia ny tokotanin-dRafaitra; Suivant réquisition du 11 août 1891, le R. Père LéoNy mpangataka manambara, fa araka ny fahafanCatholique pold Castets, supérieur de la Mission en tarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia Emyrne, domicilié a Tananarive, à la Résidence des tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' Missionnaires, a demandé l'immatriculation, en qua- olo-kafa, ankehitriny, na amy ny 110 avy. na lité de propriétaire, d'une propriété à laquelle il a Mpisolo ny raharahan' ny Mpitahiry ny amy Ny de déclaré vouloir donner le nom «S'-Mïchel 111>1, ny Fananana Tany, consistant en une grande maison, trois petites cases FIQUET. Tananarive, quartier situés cultivé à et terrain non Amparibe. Cette propriété, occupant une superficie de 1 ares, AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES est limitée: Au Nord, par un chemin qui la sépare de la proiV 184 priété (,St-Michel h; sise à Tananarive. Propriété dite: Régalant, A l'Est, par un chemin qui la sépare de laMission Requérant: M. Ampasandratsarahoby. Norwéaienne Le bornage provisoire a eu lieu le 13 août Au Sud, 1897. et par la propriété «S'-Michel h A l'Ouest, 182 Le requérant déclare qua sa connaissance il Propriété dite: Maison Essey, sise à Tananan'existe, sur ladite propriété, aucune charge ni aurive. cun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Requérant: M. Ismael Mahmed Essey. Le faisant fonctions de Conservateur de la Le bornage provisoire a eu lieu le 11 août Propriété Foncière, FIQUET. 1897. 1
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boîtes). longue.
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fer. Cruches. 4).
livres). livres).
sobika). sobique). (grandes).
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Oranges(les4). 0 20 feuilles).
(grand) (moyen). (petit).
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Réquisition
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Réquisition
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L'usage de la viande est très limité chez les indigènes des campagnes il se réduit à environ trois repas par semaine, représentant une consommation d'environ 20 à 25 kilogr. par Réquisition 1° 181 an. FANGATAHANA No 280 Propriété dite: SansSouci, sise à Tananarive. La volaille est toujours mise en vente; dans Madame veuve Raketaka. Requérant les grandes circonstances seulement, telles que: Noho nv fangatahana tamy ny 11 Août 1897, R. provisoire lieu le 10 août bornage Le eu a naissance, mariage, etc., elle entre dans le me- Père Léopold Castets, superieur de la Mission 1897. famille. du de Catholique Antananarivo, amin'lmerina monina nu repas ao amy ny tanànan' ny Missionnaires nangataka ny Réquisition Hc fa izy Fanjakana, Rejistry anoratana no ny amy ny Propriété dite: La Santé, rd à Tanauarrive. CERCLE D'ANXAZOBÉ tompon'ny fananana tany izay nambarany sy tany Requérant: nomena anarana hoe: <<S' Michel Ht" mIsy trano madinika, tany tsy irav, lehibe telo provisoire trano bornage ¡ lieu le 14 août Le ary voaa des marchés Prix moyen denrées sur les Antananarivo tari-tanin'Amparibe. t ao sa 1897. du Secteur d'Ankazobé. Izany fananana tany izany, diamisy 7 ares, ny haRéqutsltlonio beny, arv izao no faritra aminy: 487 NATURE DES DENRÉES PRIX Ny avaratra, dia ny lalana izay mampisaraka azy Austerlilzise à Tananarive. Propriété dite: «S' Michel»; hoe: fananana tany atao nv Lamba marque Cabot (40 yards). 26fr.00 amv Requérant: Madame veu'ftazaifndrazaka. Ny atsinanana, dia ny lalana izay mampisaraka LambaBemoty (40 yards) 50 17 lieu le 17 août Norwégiénne; provisoire eu bornage Le Mission ny any ny azy amy Toile Américaine, petite largeur (40 Ny atsimo, 1897. 'r 16 00 dia ny tokotany «S' Michel In Le dernier délai pour ftier les oppositions sy Calicot Américain PBPB(40 yards) 25 00 Nyandrefana, Réquisitions d'Iilatriculation est de dites aux Calicot marque couronne bleue (40 Ny mpangataka manambara fa araka ny tahatan- deux mois à partir du la présente puyards) 25 00 tarany amin'ireo fananana tany voalaza ireo, dia blication. Lamba coton Betsiléo 50 00 tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' Topographique Servi Chef du le en olon-kafa, Pour ho ankehitriny, na amy ny avy. na do 17 00 * missi: Mpitahiry raharahan' 95 Mpisolo Sel(100 00 nyamy Ny ny ny Bureau, CheP le O., P. Fananana Tany, Bois à brûler (le 0 20 ny IBIGOT. FIQUET. 0 30 Tomates (1 petite sobika)
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