Journal officiel de Madagascar et dĂŠpendances
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Madagascar. Journal officiel de Madagascar et dépendances. 1899/05/03. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
mai 1899 et contenant le teyte dudit décret dûment collationné, sera déposé aux greffes des tribunaux de Madagascar et Dépendances. ART. III. — M. le Procureur Général, chef du Partie Officielle service judiciaire, est chargé de l'exécution du dans la Colonie le décret présent arrêté. — promulguant relatif au rétablissement du Secrétariat Fait à Tananarive, le 29 Avril 1899.
SOMMAIRE
3
",., ARRÊTÉ
Général à Madagascar. RAPPORT au Président dela République Française. — rétablissement du Secrétariat DÉCRET relatif — Généralauà Madagascar. réorganisation des bureaux du ARRÊTÉ — portant Secrétariat Général. ARRÊTÉ — nommant M. Péan chef de division du Secrétariat Général. ARRÊTÉ — nommant M. David chef de division du Secrétariat Général. ARRÊTÉ — modifiant l'organisation du 2° territoire militaire réorganisant le service topographique. ARRÊTÉ — ERRATUM-à l'arrêté sur l'organisation de l'enseignement à Madagascar, paru au Journal Officiel de la Colonie du 19 avril. DÉCISION 43 — du service desMines.
Par le Gouverneur Général: Le Procureur Général,
PENNEQUIN.
DUCHESNE. MINISTÈRE DES COLONIES
RAPPORT
au Président de la République Française Paris, le 16 Mars 1899. MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
Après notre prise de possession de MadagasNOMINATIONS. car, un poste de Secrétaire Général fut institué CABLOGRAMME DE PARIS. auprès du Résident Général dans la Grande Ile. Le titulaire de ce poste, rentré en France au de l'annexion, n'a pas été remplacé, moment Partie nonOfficielle l'autorité militaire ayant pris en main, pendant NOUVELLES ET INFORMATIONS. — INAUGURATION DU la période insurrectionnelle de 1896-97, l'adCHEMIN DE FER DE TAMATAVE A IVONDRO, ministration de notre nouvelle colonie. pacification étant à peu près terminée — RAPPORT DE M. LE CHEF DE BATAILLON La LAMOLLE SUR LES OPÉRATIONS AUXQUELgrande partie de l'île, le moment plus dans la de DONNÉ LIEU LE MOUVEMENT INSURLES A rendre à des administrateurs paraît venu NORD OUEST (suite fin). et DU RECTIONNEL RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES ET COM- civils les emplois qu'ils doivent occuper, et — MERCIAUX. — OBSERVATIONS MÉTÉOROLO- j'estime, sur la proposition du Gouverneur Général, qu'il y a lieu d'organiser de nouveau le GIQUES. — AVIS. Secrétariat Général à Madagascar. J'ai, en conséquence, l'honneur de soumettre PARTIE OFFICIELLE à votre haute sanction le projet de décret ci, joint, qui modifie le traitement primitivement alloué au titulaire et réalise une économie de
Vu le décret du 23 décembre 1897. portant règlement sur la solde et les accessoires de solde du
personnel colonial, Décrète
: f.--Le traitement
et les allocations du Secrétaire Général du Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances sont fixés comme suit Solde 12.500 Solde 25.000 Frais de représentation, 5.000 Lorsqu'il remplira l'intérim du Gouverneur Général, ce fonctionnaire touchera, en sus de ses allocations ordinaires, les frais de représentation prévus pour le Gouverneur Général dans les conditions fixées par l'article 109, paragraphe 4, du décret du 23 décembre 1897 sur la solde du personnel colonial. Il aura, au point de vue de la retraite, l'assimilation de commissaire général de la marine. ART. II. — Le Secrétaire Général du Gouvernement Généralde Madagascar et Dépendances a droit au logement et à l'ameublement. ART. III. — Le Secrétaire Général du Gouvernement Général est compris à la lre catégorie A du tableau annexé au décret du 3 juillet 1897, en ce qui concerne l'assimilation au point de vue des moyens de transport et des indemnités de route et de séjour. ART. IV. — Le décret sus-visé du 29 décembre 1895, fixant le traitement du Secrétaire Général près la Résidence Générale de MadaART.
:d'Ellrope.,.,.
coloniale ,, ,
gascar, est abrogé.
Ministre des Colonies est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera inséré au Journal Officiel de la République Française et au Bulletin Officiel du Ministere des Colonies. ART. V. — Le
Fait à Paris, le 16 Mars 1899. francs. EMILE LOUBET. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, ARRÊTÉ GOUVERNEMENT de mon profond respect. l'hommage République la de Président le ÉNKRAL Par la promulguant dans ColoLe Ministre des Colonies, Le Ministre des Colonies, rétablissement nie le décret relatif 10.0QO
:
au du Secrétariat Général à Madagascar.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada-
gascar et Dépendances, Vu les décrets des 41 décembre 1895 et 30 juillet 1897; Vu les articles 2 du décret du 28 décembre 1895 et 33 du décret du 9 juin 1896,
:
Arrête
ART, 1er. promulgué dans la colonie Est — 1e Madagascar Dépendances le décret du et i6 mars 1899, relatif au rétablissement d'un
ecretarlat Général a Madagascar. ART. II. Officielde Journal du numéro Un )( adagascar I, — et Dépendances, portant la date du
GUILLAIN.
DÉCRET
relatif au rétablissement du Secrétariat Général à Madagascar.
(16Mars1899)
GUILLAIN.
Par décret en date du 16 mars 1899, rendu du Ministre des Colonies, M. sur le rapport Lepreux Charles-Jules-Louis, inspecteur de lrc classe des colonies, a été nomme Secrétaire Général du Gouvernement Général de Madagascar et Dépendances.
Le Président de la République Française, ARRÊTÉ Sur le rapport du Ministre des Colonies GOUVERNEMENT Vu l'article 18 du sénatus-consulte du 3 mai 1854 ; GÉNÉRAL réorganisation des portant décembre 29 décret du Vu le 1895, fixant le traitement et les allocations du Secrétaire Général près bureaux du Secrétariat Général. la Résidence Générale de Madagascar Vu le décret du 30 juillet 1897, instituant un Le Général commandant en chef du Corps Gouvernement Général de la colonie de Madagascar d'occupation et Gouverneur Général de Madaçt Dépendances Dépendances, et gascar Vu le décret du 3 juillet 1897, sur les indemnités Vu les décrets des il décembre 1895 et 30 juillet de route et de séjour et les passages du personnel 1897; colonial
;
;
;
;
Vu les décrets des 29 décembre 1895 et 16 mars 1899, instituant le Secrétariat Général du Gouverne-
;
au Journal Officiel de la Colonie et portera effet à dater du jour de sa publication.
mentGénéral Fait à Tananarive, le 28 Avril 1899. Considérant qu'il y a lieu de pourvoir, conformé@ PENNEQUIN. ment aux vues exprimées par M. le Ministre des Colonies dans le rapport qui précède le décret Par le Gouverneur Général précité du.16 mars 1899, à une organisation admiLe Secrétaire Général, nistrative répondant aux besoins actuels de la Colonie LEPREUX. Sur la proposition du Secrétaire Général,
:
;
:
ARRÊTÉ GÉNERAL d'fi t l'organisation d du 1, t. 28 territoire militaire.
modifiant
GOUVERNEMENT
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Ma-
dagascar et Dépendances,
Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet
;l'arrêté
1897
Vu
ARRÊTÉ GOUVERNEMENT Arrête GKNÉRAL M. Péan chef de nommant ART. 1er. — Les bureaux du Secrétariat Géné- division du Secrétariat Général. ral comportent 1" le cabinet du Secrétaire
: ;
créant le 2*
territoire militaire Vu l'arrêté 245 du 20 décembre 1897, portant réorganisation des territoires militaires Vu l'arrêté du 22 novembre 1898, portant modification au cercle-annexe du Retsiriry ; Considérant que la mise en service de la canonLe Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Mada- nière Capitaine Flayelle a rendu faciles et cercommunications entre la côte, les postes taines les Dépendances, et gascar de la Tsiribihina et le Betsiriry Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet Considérant que l'étendue du cercle de Moron1897 dava et la quantité des troupes qu'il possède rend Vu l'arrêté local du 2R avril 1899, portant organi- nécessaire le fonctionnement de cette subdivision sation du Secrétariat Général administrative, pour permettre le groupement des Considérant qu'il y a lieu de pourvoir à la nomi- tribus sakalaves selon leurs traditions et pour asnation du chef de "la première division, actuelle- surer la prise de possession complète du pays ment sans titulaire Sur la proposition du colonel commandant le 2* Sur la proposition du Secrétaire Général, territoire militaire, Arrête Arrête
deux divisions ayant chacune à sa tête un fonctionnaire nommé par le Gouverneur Général, sur la présentation du Secrétaire Général, et qui porte le titre de «Chef de division JI, chefs de division sont responART. II. — Les sables envers le Secrétaire Général de la bonne marche du service dans les bureaux placés sous leur autorité. ART. III. — Cabinet. — Le cabinet du Secrétaire Général est chargé des attributions ciaprès Visa et répartition des correspondances à l'arrivée et au départ, conseil d'administration ART. Ier. — M. Péan (J.-J.-E.-O.), administraet conseil du contentieux administratif, publi- teur colonial de lre classe, précédemment adcations officielles, imprimeries du Gouver- joint au directeur des affaires civiles, est nomnement, législation, archives confidentielles, mé chef de division du Secrétariat Général. promulgation des lois et décrets. chargé, en sa nouvelle ART. II. — M. Péan sera ART. IV.- La première division- Affaires qualité, de la lre division «Affaires civiles et civiles et politiques — est ainsi composée politiques ». et avec les attributions suivantes Secrétaire Général est chargé ART. III. — Le de l'exécution du présent arrêté. 1er Bureau. — Affaires civiles et politiques Fait à Tananarive, le 29 Avril 1899. en territoires civils. PENNEQUIN. Le chefde division faisant fonctions de chef affaires Par de bureau, un sous-chef de bureau Gouverneur Général: civiles et politiques en territoire civil, muniLe Secrétaire Général. cipalités, centralisation du budget, service judiciaire, prisons, trésor, postes et télégraLEPREUX. phes, milices, travaux publics, police sanitaire maritime, police sanitaire des animaux. ARRÊTÉ GOUVERNEMENT GÉNRRAL '2° Bureau. — Affaires indigènes. nommant M, David chef de Un chef de bureau: affaires indigènes, affaires division du Secrétariat Général. civiles et politiques en territoire militaire, enseignement, cultes, justice indigène, rédacLe Général commandant en chef du Corps tion du Vaovao, main-d'œuvre indigène. d'occupation et Gouverneur Général de Mada31 Bureau. — Industrie, commerce gascar et Dépendances, et colonisation. Vules décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet 1897 ; Un chef de bureau, un sous-chef de bureau Vu l'arrêté local du 28 avril 1899, portant orgaindustrie domaicolonisation, et commerce, nisation du Secrétariat Général service topographique, forêts, agriculture, nes, Considérant qu'il v a lieu de pourvoir à la nomiconcessions, mines, chambres consultatives, nation du chef de la 2e division, actuellement écoles professionnelles, jardins d'essais, haras, sans titulaire: Sur la proposition du Secrétaire Génér;¡ tarifs douaniers, taxes de navigation, taxes diverses, poids et mesures, régime monétaire. Général
;
237, du 21 décembre 1896,
20
;
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;
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le
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:
— Le cercle-annexe du Betsiriry est supprimé et fait désormais partie du cercle de ART. Ier.
Morondava. ART. II. — Les secteurs autonomes de Mahabo et du Manambolo, du cercle de Morondava, sont transformés en cercles-annexes et continuent à relever du cercle de Morondava. ART. III. — M. le chef de bataillon Lavoisot est nommé au commandement du cercle de Morondava, en remplacement de M. le chef d'escadron Putz, rapatriable. ART. IV. — M. le capitaine Collin est nommé au commandement du cercle-annexe de Mahabo et conserve le commandement de la 88 compagnie du fer régiment de tirailleurs malgaches. ART. V. — M.le capitaine Pizot est placé hors cadres et nommé au commandement du cercleannexe du Manambolo. ART. VI. — MM. le Secrétaire Général, ordonnateur secondaire, et le colonel commandant le 2e territoire militaire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera mis en vigueur le 15 mai. Fait à Tananarive, le 29 Avril 1899. PENNEQUIN. Par le Gouverneur Général
Le Secrétaire Général, LEPREUX.
Vu: Pour le Directeur du Contrôle financier,
l,
:
:
P. O., ASTOR.
Arrête division deuxième PerART. V. — La — ARRÊTÉ composée ainsi GOUVERNEMENT sonnel et finances — est et David ART. Ier. M. (Alfred-Louis-Marie), — GENERAL suivantes attributions les sous-chef de bureau de lre classe à l'adminisréorganisant é service 1 avec tration centrale des colonies, est nommé chef topographique. Personnel. 1er Bureau. de division du Secrétariat Général. Le chef de division, faisant fonctions de chef Il recevra, en cette qualité, un traitement Le Général commandant en chef du Corps
:
le
:
de bureau, un sous-chef de bureau personnel des services civils, demandes d'emplois, archives, état civil, naturalisations, recherches dans l'intérêt des familles, affaires diverses.
:
annuel colonial de 16.000 francs (solde d'Europe 8.000), qui courra de la veille du jour de son embarquement pour Madagascar. ART. II. — M. David sera charge, en sa nouvelle qualité, de la 2e division Personnel et finances dq Secrétariat Général. 2e Bureau. — Finances. ART. III. Le Secrétaire Général est chargé Un chef de bureau, un sous-chef de bureau : ordonnancement et mandatement, tenue de l'exécution du présentarrêté. des contrôles, soldes et délégations, régulaFait à Tananarive, le 29 Avril 1899. risation des dépenses faites à l'extérieur pour PENNEQUIN. le compte du service local, centralisation de Par le Gouverneur Général le comptabilité des provinces. Le Secrétaire Général, ART. VI. — Le Secrétaire Général est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera inséré LEPREUX.
a
» -
:
d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, Vu les décrets des 11 décembre 1895 et 30 juillet 1897 ; Vu les arrêtés organisant et réglementant le ser;
-
vice topographique, en date du 22 décembre 1896. 4 janvier 1897, 9 janvier 1897, 26 février 1897, 25 avril 1897, 3 décembre 1897, 16 décembre 1897 et
;
janvier 1898 > avrIl, les circulaires la colonisation Vu des 11 sur 3 août et 16 novembre 1897 et du 10 février 1899 Considérant que l'importance croissante des travaux demandés au service topographique ayllt nécessité l'augmentation du personnel, il a été !D" dispensable de former des cadres réguliers et qùe des appointements fixes ont été accordés au* agentsdes grades supérieurs J 4
i
;
Considérant qu'il est équitable que les géomètres ordinaires jouissent des mêmes avantages et attendu que les services rendus par le personnel du service topographique dans l'exécution des travaux de colonisation ont mérité aux géomèlres l'assimilation complète avec les fonctionnaires des autres services de la Colonie Considérant, d'autre part, que les circulaires organisant les bureaux de colonisation en confientla direction au service topographique et que, pour permettre l'application des règlements sur la colonisation, il est indispensable que les agents du service topographique de tout grade soient astreints à toutes les obligations des fonctionnaires et employés de l'Etat; Attendu que l'expérience a indiqué plusieurs modifications utiles à apporter dans l'organisation primitive du service topographique et qu est devenu possible de réaliser certaines améliorations demandées par les colons Sur la proposition du chef du service topographique, Arrête
;
il
;
:
1er. — Le service topographique est char-
ART.
gé:
1®
Du service de
lacolonsation organisé par
les circulaires des 21 avril, 3 août, 16 novembre 1897 et du 10 février 1899; 2° De la reconnaissance, du levé des plans et du lotissement des terres domaniales; 38 De l'établissement des plans nécessaires à l'immatriculation des propriétés, en exécution
A. DÉSIGNATION
Géomètre en chef, chef de service.
bureau. Vérificateurdepeclasse. Chef de
,.
Géomètre principal - 1"classe. 2°
—
—
de
2°
2" — -
Géomètre de 1" classe
3.
— —
..,.
Elève-géomètre.,.
-
stagiaire
des prescriptions du décret du 16 juillet 1897, sur la propriété foncière. ART. 2. personnel du service topograLe — phique se compose: 1° Du géomètre en chef, chef de service 2° Du chef de bureau 3° D'agents du service actif qui sont, dans l'ordre hiérarchique, vérificateurs, géomètres principaux, géometres et élèves-géomètres 4° D'agents indigènes (géomètres, élèvesgéomètres, dessinateurs et commis). ART. 3. — Les agents du service topographiquesontrépartis, suivant les besoins du service, entre les diverses provinces etles territoires militaires de Madagascar. ART. 4. — Les agents sont nommés par arrêtés du Gouverneur Général rendus sur la proposition du chef de service; les agents du service actif, les élèves stagiaires et les indigènes exceptés n'entreront en fonctions qu'après avoir prêté serment devant le tribunal. ART. 5. — La solde d'Europe des fonctionnaires du service topographique est fixée à la moitié de leur solde coloniale. La hiérarchie, le traitement et le classement au point de vue des frais de route, des indemnités de séjour, des passages et des voyages à l'étranger sont fixés ainsi qu'il suit pour le personnel du service topographique.
;
;
Personnel Européen
—
SOLDE
CATÉGORIE DU TABLEAU annexé au décret du 3Juillet1897
CADRE
coloniale 12.000 15.000
l'effectif
1/3 au maximum det'enectif principauxPalppborii»
des géomètres 51/3 au maximum de ( des géomètres et élèves (
(
j()
6.000 5.000 4.000 3.000 2.400
,-
1" Catégorie B.
à
7.000 à 10.000 10.000 9.000 8.000 7.000
;
3"Catégorie
4.Catég-
l j i
(
Les appointements du géomètre en chef, Conditions d'admission dans le service chef de service, pourront être portés de 12.000 topographique à 15.000 francs par augmentations successives ART. 6. — Tout candidat à un emploi dans le accordées de 500 francs, après que ce fonction- personnel européen du service topographique naire aura reçu le même traitement pendant doit adresser Gouverneur Général pièces les au 6 mois au moins. suivantes Les appointements du chef de bureau pour1° Certificat délivré par un docteur en méderont être portés de 7.000 à 10.000 francs par cine attestant que le candidat est sain, robuste Augmentations successives de 500 francs, accor- et capable de faire un bon service actif com me des après que ce fonctionnaire aura reçu le géomètre Inême traitement pendant 6 mois au moins. 20 L'acte de naissance Les agents du service actif auront droit, en 3° Extrait du casier judiciaire; Outre, à des indemnités de déplacement ou à 4° Certificat de bonne vie et mœurs certifides allocations spéciales leur lieu, cats émanant des administrations ou des partenant en lorsqu'ils-auront à exécuter des travaux de- ticuliers qui auront employé le candidat jusen hors des localités auxquelles ils seront affec- qu'au jour de sa demande tes. Le tarif de ces indemnités et allocations 5° Livret militaire sera arrêté par le Gouverneur Général, sur la 6° Diplômes et titres universitaires, s'il y a Proposition du chef de service. lieu. ART. 7. — Les agents du service topograindigène Personnel B. — phique sont recrutes conformément aux disLes conditions d'admission et d'avancement positions suivantes dans le personnel indigène du service topoElèves-géomètres stagiaires. — A. Sont adgraphique sont et demeurent fixées par l'ar- mis sans examens Les candidats admissibles aux écoles Polydu 16 décembre 1897; mais des augmentations successives de 120 francs par an technique, St-Cyr, Navale, Centrale des arts et Prront être accordées aux agents indigènes manufactures, Institut agronomique, qui sont après qu'ils auront reçu le même traitement âgés de moins de 25 ans et dont la demande Pendant d'emploi est agréée par le Gouverneur Général. un an au moins.
:
;
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-
:
1225,
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Sont admis après examens Les candidats âgés de moins de 30 ans ayant subi avec succès les examens d'admission dans le service topographique dont le programme est arrêté d'autre part. Le nombre des élèvesgéomètres stagiaires à recevoir au service topographique est fixé chaque année par le Gouverneur Général suivant les besoins dû service. Elèves-géomètres. — Les élèves-géomètres stagiaires pourront être titularisés élèves-géomètres après 6 mois de service. ART. 8. — Géomèlres de 3e classe. — Après un an dans l'emploi d'élèves-géomètres, ces agents pourront recevoir le diplôme de géomètre après avoir subi un examen dont le programme est arrêté d'autre part. Les élèvesgéomètres diplômés sont nommés géomètres de 3e classe au fur et à mesure des besoins du service et par ordre de mérite. Les élèves-géomètres qui, au bout de 3 ans, n'auront pas obtenu le diplôme de géomètre seront déférés à un conseil d'enquête et, s'il y a lieu, licenciés. ART. 9. — A. Les 2/3 des emplois de géomètre de 3e classe sont réservés aux élèvesgéomètres diplômés. B. 1/3 des vacances est réservé 1° aux candidats âgés de moins de 30 ans présentant un certificat constatant qu'ils ont satisfait aux examens de sortie des écoles Polytechnique, St-Cyr, Navale, Centrale des arts et manufactures, Institut national agronomique, écoles nationales des Arts et Métiers 2° aux géomètres appartenant déjà au service topographique de l'une des colonies françaises et aux géomètres de profession présentant des certificats attestant leurs capacités professionnelles. La limite d'âge peut être reculée pour les candidats de cette catégorie, s'ils présentent des certificats constatant qu'ils sont robustes et peuvent faire un bon service actif aux colonies. A défaut de candidats dans l'une de ces catégories, le tour est réservé. ART. 10. — Géomètres de 2e classe. — A. Les 3/4 des emplois de géomètre de 2e classe sont réservés aux géomètres de 3e classe. B. 1/4 des emplois de géomètres de2e classe est réservé aux. géomètres appartenant déjà au service topographique de l'une des colonies françaises ayant au moins 3 ans de services effectifs aans l'emploi de géomètre titulaire. ART. 11.—Géomètres 4Teclasse. A. Les — 3/4 des emplois de géomètre de lre classe sont réservés aux géomètres de 28 classe. B. 1/4 des emplois de géomètre de lre classe est réservé 1° aux anciens officiers de l'armée active et aux ingénieurs diplômés présentant des certificats attestant qu'ils ont exécuté d'importants travaux de topographie pour l'Etat 2° aux géoou pour les grandes compagnies mètres appartenant déjà au service topographique de l'une des colonies françaises ayant au moins 6 ans de services effectifs dans l'emploi de géomètre titulaire. toART. 12. — Géomètresprincipaux. A. La — talité des emplois de géomètre principal de 2« classe est réservée aux géomètres de lre classe. B. La totalité des emplois de géomètre principal de lre classe est réservée aux géometres principaux de 2e classe. ART. 13. — Vérificateurs. — A. La totalité des emplois de vérificateur de 2e classe est réservée aux géomètres principaux de lre classe. B. La totalité des emplois de vérificateur de lrc classe est réservée aux vérificateurs de 2e classe. B.
:
;
de
:
;
Dispositions générales ART. 14. — A partir du grade de géomètre.
l'emploi supérieur
Nul ne peut être promu à dans le service actif s'il n'a accompli au moins 1°
mois de service dans la 1" classe de l'emploi immédiatement inférieur; 2* nul ne peut être promu dans le service actif à la classe supérieure de l'emploi dont il est titulaire s'il n'a accompli au moins 18 mois de service dans la classe immédiatement inférieure. Les agents prennent rang entre eux sur la liste d'ancienneté de chaque emploi et classe du jour de leur nomination au dit emploi ou classe. 18
;
ART. 15.
Mesures transitoires — Géomètres principaux.
— Le
grade de géomètre principal de 38 classe est toutefois, les titulaires de ces emsupprimé plois actuellement en fonctions conserveront leur titre avec la solde fixe de 6.000 francs. Ces agents ne pourront être promus géomètres principaux de 2e classe qu'après avoir fait preuve des connaissances exigées pour les géomètres principaux par l'arrêté sur les examens du personnel. ART. 16. — Géomètres ordinaires. — L'ancienneté des géomètres ordinaires actuellement en fonctions sera comptée à partir du jour de leur nomination à cet emploi. Ces agents pourront être élevés aux différentes classes, conformément aux dispositions des articles 10 et 11 du présent arrêté. Afin de permettre l'organisation du service, les géomètres pourront être désignés pour remplir provisoirement et p. i. les fonctions de géomètres principaux, chefs de circonscription ces agents conserveront la solde de leur grade. ART. 17. — Elèves-géomètres. Les élèves— géomètres actuellement en fonctions seront considérés comme stagiaires et pourront être titularisés élèves-géomètres, conformément aux dispositions de l'art. 7 du présent arrêté.
;
Mesures disciplinaires
géomètres, géomètres principaux et les vérificateurs sont pécuniairement responsables de l'exactitude des plans qu'ils ont produits ou reçus, ainsi que des frais de toute nature qui seraient la conséquence de la mauvaise exécution d'un travail quelconque. En conséquence, les retenues seront faites sur les appointements et indemnités des agents dont les travaux auront été refusés totalement ou en partie par le chef de service. Les retenues sur la solde seront ordonnées par le Gouverneur Général et calculées de façon à couvrir les frais des nouvelles opérations devenues nécessaires pour réparer les fautes commises. ART. 19. — Les mesures disciplinaires comportent les peines suivantes 1° La réprimande; ART. 18. — Les
:
;
;
2° Le blâme 3* La suspension de fonctions 4° La radiation du tableau d'avancement 5° La rétrogradation 6' La révocation. ART. 20. — La réprimande est infligée
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:
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par le chef de service, le blâme par le Gouverneur il doit toujours en être fait mention Général dans le dossier individuel du fonctionnaire. La suspension de fonctions et la radiation du tableau d'avancement sont prononcées par le Gouverneur Général: il en est de même de la rétrogradation. Le fonctionnaire rétrogradé est replacé dans le grade ou la classe immédiatement inférieure. Il prend rang dans son nouvel emploi du jour de la décision et ne peut être proposé pour l'avancement qu'après avoir effectue dans cet emploi le temps minimum exigé pour être éleve au grade ou à la classe supérieure, sans qu'il puisse être tenu compte du temps qu'il y aurait antérieurement passe. ART. 21. — La peine de la révocation est prononcée par arrêté du Gouverneur Général,
après avis d'une commission d'enquête devant Matériel et instruments laquelle le fonctionnaire est entendu dans ses ART. 32. — Les agents du service topograsoit verbalement, soit de défense, moyens par bon phique posséder doivent entretenir et en écrit. La commission d'enquête est composée indemnitéparticulière, état, instrules tous sans de trois membres désignés par décision du Gou- ments des modèles réglementaires nécessaires verneur Général. à l'exécution de leurs travaux. Lorsqu'ils ne sont pas munis de ces instruments, le chef de Obligations des agents service peut en mettre à leur disposition. Ces ART. 22. — Le chef de bureau est chargé, instruments alors payés par les agents au sont sous les ordres directs du chef du service moyen d'une retenue de 10 pour 100 sur leurs topographique, de la distribution, de la surveil- appointements mensuels jusqu'à concurrence lance et de la vérification de tous les travaux du remboursement total de leur valeur. Les exécutés dans les bureaux. instruments restent la propriété de l'Etat et ART. 23. — En cas d'absence ou d'empêche- ne peuvent être vendus ni mis en gage par les ment du chef du service topographique, le chef agents tant que le montant de leur valeur n'a de bureau conserve ses attributions définies à pas été intégralement remboursé. En recevant les instruments, les agents doil'art. 22 et prend provisoirement la direction vent déclarer par écrit: 1° qu'ils demandent à du service. instruments acheter ces au moyen d'une retedu service bureau du Les travaux 24. ART. montant de leurs — de le 10 100 pour sur nue répartis techniles sections central sont entre appointements mensuels; 2° que dans le cas service administratives. du Des agents et ques quitteraient leurs fonctions pour une actif, des commis et dessinateurs sont attachés où ils quelconque, avant que le prix des instruà chacune des sections suivant les besoins du cause soit entièrement remboursé, ils s'obliservice-; le service de la comptabilité est as- ments à verser les instruments au bureau du suré par des agents du corps des comptables gent service topographique auquel ils sont affectés. détachés au service topographique. Une expertise fixe alors la valeur actuelle desART. 25. — Les vérificateurs sont chargés des dits instruments et l'agent doit payer serau inspections dans les circonscriptions de la sub- vice topographique la différence entre le prix division à laquelle ils sont affectés; chaque des instruments fixé lorsqu'il les a reçus et la bureau de colonisation doit être visité au moins valeur déterminée par l'expertise. Si les rete- î deux fois par an par le vérificateur, chef de nues opérées jusqu'à ce moment par le service subdivision. Ces fonctionnaires sont, en outre, topographique sur la solde et les indemnités ; spécialement chargés de la direction des briga- de l'agent sont supérieures à h dépréciation des volantes. subie par les instruments, la différence lui est ART. 26. — Les géomètres principaux, chefs remise. Dans le cas contraire, il doit parfaire de circonscription, sont chargés de la direction immédiatement cette différence et, s'il y a lieu, du bureau de colonisation de la province à la- les retenues nécessaires sont opérées sur l'intéquelle ils sont affectés et de la préparation des gralité de la solde et des indemnités ou allocations qui lui seront dues à ce moment. En travaux de colonisation. De plus, les chefs de circonscription sont cas de décès d'un agent,les instruments sont versés aussitôt au service to')ographique et chargés: estimés ainsi qu'il a été expliqué plus haut. 1° De répartir les travaux entre les agents placés sous leurs ordres, d'en surveiller l'exé- Le chef du service topographique s'entend avec le curateur de la succession pour que le remcution et d'en faire la vérification des boursement sommes dues soit opéré par l'application des règlements veiller à 2° De conforl'Etat la succession à inversement, ou instructions des d'ordre mément techniques ainsi que aux dispositions fixées ci-dessus. administratif; ART. 33. — Sont et demeurent abrogées tou3° D'exécuter eux-mêmes les opérations qui tes les dispositions antérieures contraires au i leur seront désignées par le chef de service. présent arrêté. ART. 27. — Les géomètres el les élèves-géoART. 34. — MM. le Secrétaire Général p. i., j mètres sont à la disposition deleurschefs pour ordonnateur secondaire, le et chef du service >; les dans les at- topographique exécuter tous travaux rentrant sont chargés, chacun en ce qui tributions du service topographique définies le concerne, de l'exécution du présent arrêté. : parl'art. 1er du présent arrêté et sont, d'une maFait à Tananarive, le 28 Mars 1899. J nière générale, tenus de se conformer aux ordres de service qui leur sont donnés et aux GALLIENL prescriptions des règlements techniques et adi Vu: ministratifs. Pour le Directeur du Contrôle financier. ART. 28. — Tous les agents du service topoP. O., ASTOR. graphique sont tenus d exécuter personnellement tous les travaux qui leur sont confiés. Par le Gouverneur Général ART. 29. — Il est interdit aux fonctionnaires Le Secrétaire Général p. i., topographique service de s'absenter du du LALLIER DU COUDRAY. lieu de leur résidence sans une autorisation du ; chef du service et du chef de la province à .; laquelle ils sont affectés. Dans les cas urgents, ERRATUM cette autorisation peut être demandée seule- à l'arrêté sur l'organisation de Penser ment à l'administrateur, mais l'agent doit en gnement à Madagascar, paru au rendre compte au chef de service avant de Journal Officiel de la Colonie le 19 quitter son poste et lui faire connaître les avril. motifs de son départ précipité. est interdit aux agents du serART. 30. L'arrêté sur l'organisation de l'enseignement vice topographique d'exécuter aucun travail à Madagascar, inséré Journal Officiel de la au étranger à leur service. Colonie en date du 19 avril, doit être modifié ART. 31. — Les agents du service topographi- comme suit: que ne peuvent délivrer aucune copie ni extrait ART. 30. — LIRE: Le traitement des institudes travaux qu'ils ont exécutés ou des docu- teurs métropolitains des écoles supérieures et ments qui leur ont été adressés. Il leur est régionales est égal au triple dela solde d'Europe formellement interdit de donner communica- de ces agents il en est de même de celui des tion d'aucune des pièces qui leur sont confiées. institutrices.
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:
-Il
;
traitement de début des instiLIEU tuteurs des écoles supérieures et des écoles régionales est de 4.500 francs. Celui des institutrices est fixp à 3.000 francs. ART. 45. — LIRE: Le traitement mensuel. Au LIEU DE Le traitement. LIRE: La suspension par ART. 53, § 2. mesure disciplinaire entraînera la privation de la solde. Au LIEU DE: La suspension peut entraîner la privation d'une partie de la solde mensuelle, sans dépasser la moitié. DE: Le
Au
:
SERVICEDES
-
DÉCISION 43
MINES
Conformément à l'article 8 du décret du 17 juillet 1896, réglementant la recherche et l'exploitation de l'or, des métaux précieux et des pierres précieuses, vont être ouvertestà l'exploitation publique 1* La vallée de la rivière Beranorano, affluent de la Tsimivolovolo, depuis sa source jusqu'à son confluent avec la Tsimivolovolo, ainsi que les vallées de ses affluents, à l'exception de la vallée de la rivière Bemandrefo. 211 La vallée de la rivière Tsimivolovolo, dej!.puis sonconfluent avec la Beranorano à l'amont, jusqu'à un point situé sur la Tsimivolovolo à 5 kilomètres 500 en ligne droite du confluent sus-nommé à l'aval, ainsi que les vallées des affluents de la rive gauche de la Tsimivolovolo dans cette partie de son cours. Cette région, qui fait partie du cercle-annexe d'Ankavandra, est placee dans les attributions de M. le commissaire des mines de Tananarive. Elle sera définitivement ouverte à l'exploitation publique le 27 mai 1899, conformément à l'art. 12 du décret précité.
:
Fait à Tananarive le 26 Avril 1899. Le Capitaine, chef du service des mines, MOUNEYRES.
Par arrêté du
8 avril, M. J.-B. Rambola, interprète du cercle d'Ankazobé, est nommé instituteur public à Mian-
drarivo.
Par arrêté du
11
avril,
L'indigène Mathias a été nommé expéditionnaire à la direction du contrôle financier. Par décision du 12 avril, M. Sourd, président de la Cour d'appel, a été nommé président de la commission d'évaluation des indemnités, instituée par décision 177, du 18 février 1897, en remplacement de M. le conseiller Cahuzac. Par décision du 13 avril, M. Martin Pierre, adjoint de 2e classe aux affaires civiles, a été désigné pour continuer ses services au poste qui lui sera assigné par le colonel commandant le territoire des Betsimisarakas du Sud. Par décision du 14 avril, M. l'adjoint du génie Jacques, rapatriable, sera remplacé dans ses fonctions d'économe à l'Ecole professionnelle par l'adjudant Beauttiier, de la 13" compagnie du génie. Par arrêtés du 14 avril, M. Joseph Raobelina, interprète de 28 classe du Bas-Mangoky, est nommé aux mêmes Amenons au cercle d'Ankazobé. M. Andriamifidy, sous-gouverneur de 4* classe, est appelé à continuer ses services à FihaoIlana. M. Camio Jean-Félix, interprète titulaire de 2e tasse, 1 attaché au service des domaines, est nommé interprète titulaire de lre classe.
: :
Raphaël Ravelonanosy, remplissant les * fonctions d'instituteur à Anosisua (sous-gouSituation des lignes télégraphiques vernement d'Ambohidratrimo), est nommé insdes 29, 30 avril, 1er et 2 mai la Journées tituteur officiel dans la môme localité. communication est bonne sur les trois lignes. Par décision du 14 avril, * M. Enguialle, commis-auxiliaire de résidence, INAUGURATION llll CHEMIN DE FER est désigné pour servir à Anosibé (territoire des Betsimisarakas). De Tamatave à Ivondro M.
CARLOGRAME DE PARIS
Paris, 28 avril, 7 h. 5 soir. MM. Déroulède et Habert sont renvoyés devant la Cour d'assises pour complot et provocation de militaires à la désobéissance. Quelquesjournaux émettent l'idée d'organiser une manifestation sympathique aux arrivées du Général Gallieni et du commandant Marchand.
PARTIE NON OFFICIELLE
Avant son départ pour France, le Général Gallieni a tpnu à inaugurer lui-même le chemin de fer de Tamatave à Ivondro, que vient de terminer heureusement la Compagnie Française de Madagascar. Accompagné du colonel Winckel-Mayer, commandant le territoire des Betsimisarakas du Sud, du lieutenant-colonel Lyautey, du lieutenant-colonel Roques, directeur des travaux publics et de ses officiers d'ordonnance, il est arrivé à Ivondro à deux heures et a été reçu au débarcadère par M. Mariot, administrateur de la Compagnie Française, par M. l'administrateur de la province de Tamatave, par les membres de la Chambre consultative, de la commission municipale de Tamatave, par le
commandant d'armes.
Nouvelles et Informations La Mission protestante française vient de mettre entre les mains de ses élèves un cours préparatoire d'histoire de France remarquable par sa clarté et l'élégance de sa disposition. Cet ouvrage est dû à la collaboration de MM. Claude Augé et Maxime Petit et présente en
Les divers chefs de service et de nombreux colons et commerçants étaient arrivés à Ivondro par un train spécial mis gracieusement à leur disposition par la Compagnie Française. Les bâtiments de la station avaient été décorés aux couleurs nationales. Après avoir reçu les souhaits de bienvenue de chacun, le Général s'est dirigé vers le hall voisin delagare, où unetable garnie de coupes à champagne avait été dressée. L'administrateur en chef de la province, prenant la parole au nom de la Chambre consultative, l'a remercié en quelques mots d'avoir bien voulu accepter la présidence de cette solennité qui marque le début d'une entreprise importante destinée à avoir la plus heureuse influence sur la prospérité de Madagascar et témoigne des efforts du Général pour le développement du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, èfforts constants et appréciés de tous. Regrettant qu'il ne puisse faire un plus long séjour à Tamatave, l'assure qu'il pourra
regard les deux textes français et malgache, divisés en leçons, lectures et questionnaires. La traduction malgache est due à l'instituteur indigène Razafimahefa. L'illustration de l'ouvrage, comportant 250 gravures, 10 tableaux et 15 cartes, dont 6 en couleurs, est particulièrement soignée et propret frapper l'imagination des jeunes élèves. La Mission protestante a été heureusement inspirée en mettant ce livre à la portée de ses élèves indigènes. On ne peut que la féliciter d'une initiative semblable et rendre hommage il également à la générosité de M. le baron de Schicker, qui a pris à sa charge les frais d'im- néanmoins y constater que beaucoup d'améliorations ont été récemment apportées à la pression de ce petit livre scolaire. voirie, grâce aux subventions généreusement * accordées. Il termine en ajoutant Un incendie s'est déclaré le 27 avril à 6 h. 20 « Dans quelques mois, mon Général, quand du soir à Tananarive, quartier de Mahamasina, reviendrez à Madagascar, vous trouvevous « dans une case malgache. Un détachement de je l'espère, Tamatave entièrement transrez, « miliciens, accouru aussitôt sur les lieux, s'est « formée et tenant dignement la place qui lui rapidement rendu maître du feu. Les dégâts revient dans la Grande Ile ». « sont insignifiants. M. Mariot, administrateur délégué de la Com* pagnie des Messageries fluviales, a ensuite pris »* Le 16 avril dernier, une femme indigène, la parole en ces termes âgée d'une quarantaine d'années, atenté de se « MON GÉNÉRAL, suicider en se jetant dans le canal d'Andoha«Je vous remercie profondément de l'hon-. tapenaka, Tananarive. Les mpiadidy du quartier l'ont retirée saine « neur que, dans votre haute bienveillance, et sauve et l'ont amenée au bureau central de « vous avez bien bien voulu témoigner à la fluviales de Mapolice, où on lui a procuré du travail. « Compagnie des Messageries de présider l'inaugu* « dagascar, en acceptant voie ferrée Tamatave-Ivondro, ration de sa « Le vapeur Santa-Fé a quitté Vatomandry dite des Pangaligne section la de première « le 28 avril au soir, pour se rendre à Mananjary. lanes. « * faite inauguration Cette par vous, mon » « Le vapeur Madagascar, de la Compagnie « Général, du premier, quoique petit, chemin havraise, est arrivé à Tamatave dans la mati- « de fer à Madagascar, aura son retentissement. née du 28 avril. les capitalistes français voyant « en France, et
:
:
la bienveillante sollicitude que vous témoi«gnez à la première entreprise des transports « dans la Colonie, créée par notre Compagnie, et que lui témoignent également, s'inspirant « « de votre exemple, tous les services adminis« tratifs à quelque titre que ce soit, les capita«listes français, dis-je, seront fortement inci«tés à prêter leur appui à toutes les nouvelles 't grandes entreprises, qui, sous votre égide, « viendraient à se créer à Madagascar. « Dans votre voyage, mon Général, vous juger des efforts faits par la couipa« avez pu nous aurions marché plus vite si les « gnie « circonstances s'y étaient prêtées, mais nous « les avons eues plutôt contre nous, vous le «savez et vous avez bien voulu nous en tenir « compte plusieurs fois. « Aujourd'hui, la première section étant « faite, nos efforts vont se porter sur les Pan« galanes ; une première drague fonctionne à « Tanifotsy, une deuxième, à couloir, arrive «ce mois-ci pour les pangalanes d'Ampatoma«kizina et la troisième nous est promise pour être rendue en juillet à Andavahamenarana; CI chalands à clapets sont arrivés pour la le les «première drague et ceux de la deuxième ar« rivent en même temps qu'elle. « Enfin, nos bateaux à vapeur qui vont être « placés dans les lagunes nous permettront « d'assurer les transports provisoires avant à « peu. Nous sommes ici pleins d'ardeur Paris, le conseil d'administration est rempli « «de bonne volonté et ne demande qu'à vous « satisfaire dans tous vos desiderata. Avant de « terminer, j'ai à accomplir un devoir, qui vif plaisir, c'est de remer« pour moi est un cier tout particulièrement M. l'administrateur <c la « en chef de la province de Tamatave pour administrative qu'il a « haute bienveillance «toujours témoignée à la Compagnie et plus «particulièrement, de remercier très vivement capitaine Ozil, chef du « et bien haut M. le service du génie à Tamatave, qui a vu et < efforts et qui, en toutes oc« suivi tous nos a casions, nous a aidés sympathiquement et «avec la plus grande bienveillance de sa de ses conseils. Cette reconnais« science le colonel « sance va plus loin encore et M. «Roques voudra bien lui aussi agréer les resremerciements que nous lui adres« pectueux ici, pour la bienveillante sympathie « sons qu'il n'a cessé de témoigner à notre œuvre. » « Le Général Gallieni a répondu
;
;
et
:
« MESSIEURS,
qui l'honneur de heureux suis tout Je « m'échoit d'inaugurer le premier chemin de « construit à Madagascar. Cette voie ferrée « fer longue, mais son achèvement « n'est pas bien prélude résuldes résultat, premier est un « Compagnie des Messageries « tats futurs. La fluviales, pour l'avoiratteint, adroit à toutes « Taina«mes félicitations Le chemin dedeferladevoie de Ivondro est l'amorce « tave à communication qui doit aboutir à Tananarive canal jusqu'àAniverano, empruntera « et qui, «en cours d'exécution entre l'Ivondro et l'IaProlongé jusqu'à Farafangana, ce canal « roka. «complétera l'œuvre admirable de la nature de l'île d'un superbe partie cette doté qui a « desquelles bord fluviales, voies de réseau au u créé leurs plus colons ont courageux nos a monsieur propriétés. Vos travaux, belles « «l'administrateur délégué, assureront à ce
le
réseau la continuité qui lui manque en ce moment et mettront ainsi les exploitations agricoles en relations faciles avec la mer et plus tard avec le plateau central, quand sera « construit le chemin de fer de pénétration « vers Tananarive. « Vous pouvez compter sur tout le concours « de l'administration pour vous seconder dans « l'œuvre entreprise par votre Compagnie. « Je lève mon verre en votre honneur et en « l'honneur de MM. les ingénieurs et agents « qui collaborent à vos travaux. J'exprime le « ferme espoir que vous conduirez à bref délai « cette importante tâche à bonne fin Le Général Gallieni, avant de monter dans le train, a tenu à se faire présenter le personnel de la compagnie, mécaniciens, ouvriers, chefs de station et à leur serrer la main. Il est arrivé en gare de Tamatave à 3 heures et s'est, de là, rendu à l'hôtel du Gouvernement Général, au milieu d'une foule compacte accourue pour le saluer à son passage. Après quelques instants de repos, il a visité les principaux travaux exécutés depuis son dernier passage à Tamatave. « « « «
+
RAPPORT
l'administrateur Guédès, informé de ces incidents, en rendait compte aussitôt. M. le commis de résidence Prétrel, de son côté, en informait le cercle d'Ambatondrazaka, qui en rendait compte au Général en chef. M. Guédès venait de réprimer quelques actes de désordre qui s'étaient produits en septembre dans la région d'Antonibé, en envoyant M. l'inspecteur Rome de ce côté. M. Rome était aussitôt rappelé pour occuper Maromandiaet Bejofo, afin d'arrêter tout mouvement venant du Sambirano et d'assurer une liaison avec Bealanana. Un peu avant, il avait envoyé un renfort de 12 miliciens au poste de Bealanana, mais ils arrivèrent trop tard et ils durent rebrousser chemin. Le 6 novembre, M. Guédès apprenait qu'une bande de rebelles descendait du Sambirano vers Ankaramy ; M. Rome, en route pour Maromandia, se dirigea vers ce point. La bande hésita et se replia. Les rebelles de l'Ouest ne dissimulaient pas leurs intentions de marcher sur Analalava, où ils savaient trouver des armes, des munitions et de l'argent en très grande quantité. A ce moment, le Général en chef était renseigné et il envoyait à Analalava le commandant Mondon avec la 28 compagnie de marche M.
de M. le chef de bataillon Lamolle sur les sénégalaise (capitaine Briand), une pièce de opérations auxquelles a donné lieu le 80 m/m demontagne un Hotschkiss de 37 m/m ; mouvement insurrectionnel du Nord- M. le médecin de lra classe des colonies Lasnet Ouest. était adjoint à ce groupe.
et
(Suite et fin) (1)
Opérations du groupe de l'Ouest Situation générale.
partie des bandes du Sambirano s'étant dirigée vers l'Ankaizinana, où le mouvement était déjà préparé, prenait à sa suite un homme intelligent, ambitieux, riche et influent, l'indigène Karija, du village de Mangindrano, quientraînait aussitôt tous les habitants de son canton pour s'emparer du poste de Bealanana, assassiner le chef du poste, M. le garde Gouraud, et s'emparer, par la complicité des miliciens, des armes et des munitions de ce poste. La bande se présentait à Bealanana le 31 octobre à 7 heures du soir; l'entente s'établissait aussitôt avec les notables du pays et les miliciens du poste. Vers 8 heures, M. Gouraud, surpris, soutint seul, dans son logement, contre ses agresseurs, une lutte désespérée qui dura une partie de la nuit. Les miliciens l'avaient abandonné et vers le point du jour, son milicien ordonnance, menacé par Karija, le tua d'un coup de feu tiré par derrière et à bout portant. Les armes et les munitions du poste passaient, par ce fait, entièrement aux mains de la rébellion et tout le cirque de l'Ankaizinana était la proie de la rébellion, La population de cette région, composée de races variées, échappées d'un peu partout et réfractaires à toute soumission, se mettait aussitôt en mouvement en vue d'entraîner les habitants des secteurs de Mandritsara et de Befandriana dans la rébellion, et d'augmenter ses moyens d'aclion par l'enlèvement des postes de milice, pour s'emparer des armes et des munitions. Réalisée, cette extension' du mouvement il falserait devenue une grave complication lait donc agir sans perdre une minute pour l'empêcher. — Une
;
(1)
Voir le
Journal Officiel du 29 Avril.
En même temps, il envoyait par le Sud des renforts dont il sera parlé plus loin. M. le commandant Mondon était chargé de la direction provisoire de la province d'Analalava. Cet officier supérieur s'embarqua à Majunga le 16 novembre. Aussitôt débarqué à Analalava, le commandant Mondon dut envoyer le capitaine Briand avec 60 tirailleurs pour renforcer M. Rome vers le Sud, par la région côtière. et empêcher toute liaison de ce mouvement avec celui d'Ankaizinana. En même temps, il préparait un mouvement sur Bealanana, de concert avec le
capitaine Laverdure. Par des marches rapides, le capitaine Briand parcourut la zone côtière sans pouvoir prendre contact avec l'ennemi qui se dérobait devant lui. Il laissa des garnisons sénégalaises à Maromandia et à Andranosamonta et il rejoignit le commandant Mondon à Befoiaka, pour marcher sur Bealanana. Entre temps, le commandant Mondon envoyait M. Rome occuper Befandriana, en attendant l'arrivée des troupes venant par terre, du Sud. Le groupe du commandant Mondon rencontra de grosses difficultés pour recruter ses porteurs, mais il y réussit et il se mit en marche le 4 décembre sur Bealanana, par la rive gauche du Maivarano. Le commandant Mondon arriva devant Bealanana le 9 décembre. Le poste était occupé par le détachement qu'y avait laissé le capitaine Laverdure. Les groupes Mondon et Laverdure s'étaient croisés sans se voir en route, dans les régions découpées et très accidentées qu'ils traversaient. Après avoir fait relever le poste du capitaine Laverdure, le commandant Mondon y laissa le capitaine Briand avec un colon français, M. Mathieu, qui avait obligeamment offert de lui
servir d'interprète. Le commandant Mondon donnait au capitaine Briand des instructions pour parcourir l'Ankaizinana pour regrouper la population, et il repartait le lendemain avec une faible escorte pour rejoindre le capitaine Laverdure, afin d'utiliser les forces dont disposait cet officier, pour battre la région côtière dans sa marche de retour vers le Sambirano. Ces opérations sont exposées plus haut dans
et
le compte-rendu des marches du groupe du capitaine Laverdure. Pendant la marche du commandant Mondon, sur Bealanana, la sécurité était assurée à Analalava par un détachement de marins, sous le commandement de M. l'enseigne de vaisseau Calemard, qui organisa très judicieusement la défense de ce point. Ce même officier avait déjà été débarqué à Ambalavelona, où il avait repoussé brillamment une attaque de ce poste. LespostesdeMaromandia,d'Andranosamonta et de Befotaka (d.pôt des vivres du groupe) n'ayant pas un effectif suffisant pour tenter des sorties à grande distance du poste, la rébellion de la zone côtière en profita pour agir. Partant de la région d'Androntsangana, une expédition fut organisée par mer et elle alla piller et détruire de fond en comble les installations et les troupeaux des concessions françaises de MM. Mathieu et Lesueur, aux îles de Berafia et de Nossy-Valiha. Passant ensuite dans la presqu'île Radama, les rebelles viennent y piller la concession de M. Fonarmes. Grossis par des gens de la presqu'île Radama, n'osant plus pousser sur Analalava qu'ils savaient défendu, ils projetèrent d'aller attaquer le poste d'Andranosamonta, qui les gênait pour aller embaucher les populations de la région de Bejofo. Le 40 décembre, le sergent Bonnardi, chef du poste d'Andranosamonta, ayant appris qu'une bande débarquait de la baie Radama, fit une reconnaissance dans la région signalée. Il surprenait un campement qu'il mettait en déroute par des feux de salve, auxquels on ne répondit que par quelques coups de feu isolés. Il poursuivait la bande, mais craignant qu'elle n'ait profité de sa sortie pour se porter vers son poste, il y revenait aussitôt et y parvenait à 2 heures du matin. Tout semblait tranquille, quand, à4 h. /2 du matin, les sentinelles crièrent «Aux armes»! Une centaine de rebelles étaient déjà au pied de la palissade du poste qu'ils cherchaient à ébranler. Une vive fusillade répondit à cette attaque la bande se mit en retraite, mais pour revenir quelques minutes après à l'assaut. Cette fois, elle s'enfuit en désordre laissant plusieurs des siens au pied des palissades. Le sergent Bonnardi, venait de donner la confirmation des qualités militaires qui l'avaient fait distinguer au Tonkin, où il avait reçu la médaille militaire. Le groupe du commandant Mondon, par ses opérations exécutées sur la région cotière, a contenu et retardé l'explosion du mouvement de la côte. Sans ces mesures il se serait produit plus tôt et il aurait été plus étendu. Les postes de Maromandia, Andranosamonta et Befotaka ont protégé la région de Bejofo-
i
;
Befiana de toute contagion et empêché la liaison du mouvement côtier avec celui de
l'Ankaizinana. La marche sur Bealanana a eu comme avantcoureur un effet moral qui a dû contribuer à ôter toute velleité de résistance à la rébellion devant le groupe venant du Nord. Elle a enfin assuré, dans cette région, des moyens suffisants pour le rétablissement de la vie normale, par la reconstitution de la population des agglomérations, œuvre qu'avait parfaitement entamée le capitaine Briand à l'arrivée des troupes du Sud. Ce groupe a dû aussi surmonter les difficultés inhérentes à ce pays et à la saison, avec des tirailleurs enrôlés depuis peu de temps. M. le commandant Mondon lui-même, quoique souffrant d'une blessure ancienne, n'hésita pas, grâce à son énergie, à endurer les marches les plus pénibles. Le capitaine Briand venait de fournir des preuves incontestables de zèle, d'activité et d'intelligence. Il avait tiré, le meilleur parti de sa compagnie, presque entièrement formée de recrues sénégalaises dont l'instruction militaire était à peine ébauchée.
du groupe du Sud
Opérations
(Commandant Lamolle)
Situation générale. —
Le 14 novembre au
matin, M. le commis de résidence Pretrel, chargé du secteur de Mandritsara, faisait connaître les incidents de Bealanana au commandant du cercle d'Ambatondrazaka, qui en rendait compte aussitôt au Général en chef. Mandritsara était fortement menacé de la contagion de la rébellion il importait de renforcer au plus tôt la petite troupe de milice qui en formait la garnison. Ordre était aussitôt donné au lieutenant de Fraysseix, officier de renseignements du cercle, de se porter avec une force de 2 Européens et 27 tirailleurs et miliciens, le plus rapidement possible, sur ce point pour l'occuper et répandre au loin qu'il était suivi de près par des troupes en nombre important, Après une marche très rapide, cet officier arrivait à Mandritsara le 21 novembre. Opérations militaires. — Il s'empressait d'organiserladéfensedece point, toutenprenant d'habiles et intelligentes mesures pour contrecarrer les tentatives d'embauchage que la rébellion avait déjà faites dans la région. Il apprenait que des groupes rebelles s'étaient montrés sur la haute Sofia et menaçaient de leurs incursions les riches villages de ce pays. Pour compléter ces renseignements, il faisait pousser une reconnaissance de ce côté par le sergent Moreau, qui atteignait le petit poste de milice d'Antsakabary, lequel était maintenu comme poste d'observation, tout en recevant la consigne de se replier devant l'invasion. Le sergent Moreau refoula quelques postes avancés et apprit qu'une bande de 200 fusils tenait l'Ankaizinana et que le pays était en pleine révolte. La reconnaissance revenait à Mandritsara par la rive gauche de la Sofia, laissant un poste à Andivoara, point de passage de la Sofia, sur la route de Mandritsara à Befandriana. Pendant ce temps, le Général en chef donnait l'ordre au commandant Lamolle de se
;
;
rendre à Mandritsara pour établir un solide barrage entre Mandritsara et Befandriana il devait se porter ensuite au devant du mouvement de rébellion pour entraver sa progression et le refouler de manière à le circonscrire, en concertant ses mouvements avec les groupes du commandandant Mondon venant de l'Ouest et du capitaine Laverdure venant du Nord. Deux compagnies malgaches et une pièce de 80 millimètres de montagne venant d'Imerina étaient mises à sa disposition pour ces opérations elle comprenaient 118 Compagnie du 1er Régiment Malgache Capitaine LÉGER
;
:
;
:
Lieutenant PUJO ; Sous-lieutenant RoussEAu; 5e Compagnie du 2' Régiment Malgache*
;
Capitaine JOURDAN;
Lieutenant HUARD Sous-lieutenant DAURIAT; Pièce de 80
m m
de montagne
Lieutenant PERALO. Le commandant partit le 27 novembre d'Ambatondrazaka avec une escorte prélevée dans le 4" détachement qui passa à Ambatondrazaka, prenant ainsi les devants pour régler la marche des troupes venant en arrière et pour préparer leur emploi dès leur arrivée à Mandritsara. Il arriva à ce point le 2 décembre et, après une marche très rapide, la 11e compagnie et la pièce de montagne y arrivaient à leur tour les 4 décembre (sous-lieutenant Rousseau), 5 décembre (lieutenant Pnjo), 7 décembre (capitaine Léger et la pièce de montagne). Pour exécuter les ordres reçus, le commandant envoyait le 6 décembre au matin, le souslieutenant Rousseau à Befandriana avec 50 tirailleurs, auxquels fut adjoint un détachement devant renforcer au passage le poste d'Ambodivoara, Le sous-lieutenant Rousseau arrivait à Befandriana le 8 au soir. Il trouvait à ce poste M. l'inspecteur Rome qui y était arrivé le 28 novembre. Le 6 décembre au matin, le sergent Moreau était envoyé à Antsakabary, avec 13 tirailleurs, renforcer ce poste d'observation et servir pour d'avant-garde au détachement du lieutenant Pujo, qui suivrait son mouvement dès son arrivée.
Le 7 au matin, les renseignements appre-
naient. que les rebelles avaient envahi les villages du Nord du secteur de Mandritsara et M. Rome apprenait de son côté que la rébellion s'avançait vers Befandriana. Le lieutenant Pujo, dès son arrivée, était dirigé sur Antsakabary avec 58 tirailleurs et 23 miliciens, suivant ainsi le sergent Moreau à un jour de marche. Près d'atteindre Antsakabary, le sergent Mod'enlevenaient rebelles les apprenant que reau marche de nuit faisait milice, de une le poste ver et arrivait devant le poste le 8 au matin. Il l'attaquait aussitôt, en délogeait les rebelles et leur infligeait des pertes sensibles. Profitant d'une sortie du sergent Bovoary, qui avait confié la garde de son poste a quelques partisans, les rebelles, au nombre de 150, dont emparés et au 80 armés de fusils, s'en étaient moment où le sergent revenait en confiance, il était attaqué de ce point. Ce gradé ne put I
que se retirer, laissant les rebelles maîtres du poste, d'où le sergent Moreau les chassa dès son arrivée. Dans sa sortie, le sergent de milice avait eu un engagement dans lequel il avait infligé un échec à un parti ennemi. Le 10 décembre le lieutenant Pujo arrivait à Antsakabary et il en repartait le lendemain pour Balanana. Dans cette marche, il balaya et dispersa la bande rebelle et il lui reprit 300 bœufs qu'elle emmenait à sa suite. Il arrivait devant Bealanana le 13 décembre au matin et le lendemain de son arrivée, le capitaine Briand, commandant le ")oste, disposa du renfort que lui amenait le lieutenant Pujo pour nettoyer la région de Mangindrano, où se cachait le chef rebelle Karija. Pendant que le détachement du lieutenant Pujo balayait la rive gauche de la Sofia, dans sa marche sur Bealanana, le commandant Lamolle, laissant le commandement de Mandritsara au capitaine Léger, avec une garnison suffisante, se dirigeait sur Befandriana pour marcher de ce point vers Bealanana par la rive droite de ce cours d'eau, de concert avec le lieutenant Pujo. Cette marche combinée avait pour but de refouler les bandes vers Bealanana et de les rejeter sur les groupes du commandant Mondon et du capitaine Laverdure. Parti le 9 de Mandritsara, avec un détachement de tirailleurs et la pièce de montagne, le commandant arrivait à Befandriana le il. A son arrivée, il apprit que, pendant la nuit du 9, une panique s'était produite à ce village par crainte d'une attaque du poste et que la population avait fui dans la brousse. De sérieuses démarches d'embauchage avaient été faites et des gens du Nord de Befandriana étaient déjà entrés dans le mouvement. Des bruits faisaient connaître que nos troupes occupaient Bealanana. Le 12, le commandant, laissant le commandement du poste au lieutenant Peralo, de l'artillerie de marine, dont la pièce aurait trop retardé la marche dans ce pays très accidenté, partait pour Bealanana avec un détachement de tirailleurs malgaches [sous-lieutenant Rousseau] et un détachement de 45 miliciens et partisans [inspecteur Rome]. Bien des hommes étaient absents des villages traversés; l'embarras des chefs était visible et tout était mis en œuvre pour retarder la marche des troupes, afin de prévenir en avant les groupes qui auraient pu être surpris. Çà et là, on rencontrait des campements, des traces récentes de passage de troupeaux et des débris d'animaux tués. Le lieutenant Pujo a découvert plus tard que des villages entiers de la rive gaucbe du Maivarano s'étaient enfuis de ce côté. Il a même dû les y envoyer chercher par des reconnaissances, pour leur faire réintégrer leurs villages. Deux groupes d'habitants de l'Ankaizinana furent découverts campés dans la brousse avec leurs troupeaux. Ils suivirent la colonne et revinrent dans leur village. On apprit dans la suite que ces habitants avaient pris part à l'attaque d'Antsakabary. Le commandant arriva à Bealanana le 15 décembre, après avoir laissé dans les villages récemment abandonnés des invitations à les réoccuper au plus tôt, sans aucune crainte.
Le capitaine Briand était absent de Bealanail exécutait l'ordre du commandant Monna don de fouiller le canton de Mangindrano. Le mouvement de soumission était com-
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mencé, parfaitement dirigé par le capitaine Briand, secondé par M. Mathieu les premiers soumis étaient envoyés à la recherche des gens qui n'osaient pas encore rentrer. Plusieurs fois dans la journée, on voyait des groupes d'aspect misérable se diriger vers le poste avec un petit drapeau français. Ils étaient ensuite renvoyés dans leurs villages. La rébellion était disloquée, ses éléments dispersés il fallait empêcher qu'ils ne se réunissent de nouveau. Dansce but, le commandant laissa en entier le détachement du lieutenant Pujo à la disposition du capitaine Briand pour pouvoir parcourir pays d'une manière incessante, hâter les soumissions et amener le désarmement de la population. Le sous-lieutenant Rousseau et son détachement étaient envoyés à Antsakabary, pour établir une liaison sûre et solide entre ce poste et ceux de Bealanana, Mandritsara et Befandriana. Le commandant Lamolle étant désigné par le Général en chef pour prendre la direction des provinces d'Analalava et de la Grande Terre, se mit ensuite en route pour Analalava où il arriva le 22 décembre. Le commandement lui fut remis à la date du 23 décembre parle chef de bataillon Mondon. Les opérations du groupe du Sud avaient eu pour résultats de maintenir les populations de Mandritsara et de Befandriana dans l'ordre, de refouler et de disperser les derniers groupes rebelles qui avaient fui l'Ankaizinana devant les troupes qui l'occupaient; d'amener à Bealanana une augmentation d'effectif qui permettait de battre le pays par de nombreuses patrouilles et de rendre impossible toute re constitution d'une bande (la troupe du lieutenant Pujo qui avait opéré longtemps contre Rabozaka était admirablement dressée pour ce rôle) ; enfin, d'établir un réseau de postes vers le Sud, qui rendrait impossible toute nouvelle velléité de désordres. Les divers détachements venaient de parcourjr très brillamment et très vite des distances de 4 à 600 kilomètres. L'artillerie avait toujours suivi la marche de l'infanterie, surmontant tous les obstacles. Situation à la fin de décembre 1898. — La rébellion est disloquée et dispersée dans l'Est. Dans la région côtière, elle manque de cohésion et elle se dérobe devant les battues du groupe du capitaine Laverdure. Dans le Sambirano, d'où le capitaine Laverdure est absent depuis un mois, on ne signale aucun acte d'hostilité. Un malaise général règne dans la population. C'est un état analogue à celui qui existait en Imerina, dès le commencement du rétablissement de l'ordre, après l'insurrection. Les moyens qui ont si pleinement réussi làbas, sont tout indiqués pour être appliqués ici. A la date du 23 décembre, le commandant du cercle organisait la province d'Analalava en six secteurs et il soumettait cette mesure à la haute approbation du Général en chef. La bonne organisation administrative établie par le capitaine Toquenne ne subissait aucune
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le commandant du cercle n'avait qu'à réunir ces divisions en secteurs militaires, qui étaient aussitôt pourvus d'un chef responsable. L'action administrative devait s'exercer en apportant le moins de changement possible aux usages établis et avec le concours des autorités indigènes que les commandants de secteur et de sous-secteur devaient se borner à diriger et à contrôler. L'action militaire devait s'exercer par des postes qui devaient être promptement établis des patrouilles et des reconnaissances devaient parcourir sans cesse le pays, rassurer et rallier les populations, protéger les villages qui se reconstituaient, ne commettre aucune déprédation et assurer une liaison constante avec les postes voisins. Le même jour, un service postal était organisé pour assurer des communications régulières avec tous les centres de secteurs. Enfin, le 30 décembre, des tribunaux du i* degré étaient organisés dans chaque secteur. Le service de ravitaillement des postes était installé; des caisses administratives étaient placées aux chefs-lieux des secteurs et des instructions données pour le désarmement des modification
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populations. Par arrêté du 15 décembre, la province d'Analalava et le cercle-annexe de la Grande Terre formaient le cercle d'Analalava.
Opérations de pacification détaillées par secteur. Secteur d'Analalava.
Une reconnaissance du lieutenant de Fraysseix parcourt la presqu'île Radama et détermine, à Ankarafa, l'emplacement d'un poste qui permet de rayonner sur toute la presqu'île et de se relier au chef-lieu du cercle d'Andranosamonta. Créé par le lieutenant Huard, ce poste est confié à un gradé actif et énergique, le sergent Richarville, qui parcourt le pays en tous sens, arrête les principaux fauteurs de désordre et rétablit un ordre complet. Secteur d'Antonibe. — Le lieutenant Bruyère parcourt très activement son secteur; il nettoie principalement la presqu'île de Moromony, aidé dans sa tâche par le chef héréditaire Tandroka, qu'il associe intimement à sa —
tâche.
Les auteurs des désordres commis dans ce pays en septembre, ayant été arrêtés d'après les instructions de M. l'administrateur Gllédè, sont jugés et condamnés à diverses peines.
secteur turbulent est maintenant dans l'ordre. Secteur d'Andranosamonta. — Les postes de Bejofo et d'Ankaramy sont créés, ce dernier établissant liaison avec le cercle-annexe de la Grande Terre et celui de Bejofo, assurant la police de la région Bejofo-Befiana. Habilement commandé par le capitaine Briand, ce secteur jouit maintenant d'une complète tranquillité. Dans d'incessantes reconnaissances, des malfaiteurs ont été arrêtés. Les affaires ont repris leur cours normal. Secteur de Bealanana. — Ce secteur, commandé jusqu'au 15 janvier par le capitaine Briand et depuis par le lieutenant Pujo, a maintenant recouvré sa tranquillité. Ce
Des postes ont été établis à Mangindrano et Ampanompia, reliant Bealanana au poste de Marotoalana. L'établissement du poste d'Ampanompia a fait débusquer les derniers groupes rebelles, pouvant aller et venir du Sud au Nord du cirque de l'Ankaizinana. Le mouvement de reconstitution des villages et les opérations de désarmement, commencées si heureusement par le capitaine Briand, ont été achevés par le lieutenant Pujo qui a fait preuve, dans ces opérations, des plus sérieuses
qualités. Il a su aller débusquer les habitants des forêts ou des villages des secteurs voisins, les faire rentrer et obtenir la liste de tous les détenteurs d'armes qui les ont rendues presque en totalité. Aujourd'hui sa population est à peu près reconstituée et il a été versé 288 fusils. Secteur de Mandritsara. — Les gens de ce secteur qui avaient fui devant la rébellion sont revenus dans leurs villages et quelques isolés de Bealanana, qui s'y cachaient, ont étérenvoyés chez eux. Paruneexcellente administration, le capitaine Léger a remis sa population en confiance et les affaires ont repris partout dans ce riche secteur. Secteur de Befandriana. — Ce secteur donnait asile aux habitants de quelques villages de l'Ankaizinana; M. Pujo, de concert avec le lieutenant Peralo, commandant ce secteur, a su les découvrir et leur faire rallier leur pays. En résumé, la tranquillité a été partout rétablie, grâce à l'intelligence et à l'activité des officiers et des excellents cadres européens de la IIeCiedu1er Malgache, dela2eCie de marche du régiment colonial et du détachement d'artillerie. Toutes les difficultés occasionnées par la saison pluvieuse ont été surmontées, malgré les fatigues supportées et les dangers courus dans les passages de cours d'eau. Dans le cercle-annexe de la Grande Terre, l'arrivée de la 58 Cie du 2* Malgache a permis au capitaine Laverdure d'établir l'occupation de son cercle et d'en faire l'organisation. Toutes les archives administrativesde la Grande Terre ayant été incendiées à Ambalavelona, la tAche du capitaine Laverdure a été rendue des plus laborieuses. Tout était à reconstituer. L'organisation de ce cercle comprend 3 secteurs : tG Le secteur d'Ambatorangana, comprenant le territoire de Tsialana ; 2° Le secteur du Sambirano, comprenant le territoire de Tsiarasso ; 3* Le secteur d'Ampasimena, comprenant le territoire de la reine Binao. Le chef-lieu du cercle-annexe a été placé à Ambato. Un poste commandé par un officier a été établi près de chaque roitelet pour diriger l'adminislration suivant les usages particuliers de ces populations. Les postes ci-après sont créés te Dans le secteur d'Ambatoarangana : Ambatoarangana, Ironono, Ampabiantambo el Beramanza. Ce secteur est en liaison avec 'es postes de la province de Diégo-Suarez. 3* Dans le secteur du Sambirano ;
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Ambato et Ambanja ; 31 Dans le secteur d'Ampasimena. Ampasimena, Anorontsangana et Ambodinadiro ces deux derniers postes sont en liaison avec les postes Nord de la région côtière d'Analalava. Le service postal et la justice indigène sont établis dans le cercle-annexe et l'organisation administrative est en voie de révision pour être définitivement établie. Le capitaine Laverdure considère l'ordre comme rétabli dans son cercle la reconstitution des villages est à peu près complète. Toutefois, la surveillance de son territoire est très délicate. Il a à dominer la puissance occulte des rois du pays; sa population est très indépendante, la région n'ayant jamais eu d'occupation militaire. Les indigènes sont déd'une grande quantitéd'armes qu'ils se tenteu procuraient facilement, avant notre conquête, à Nossi-Bé et à Diégo. Les gens de Binao viennent de rendre 450 fusils de divers modèles et plus de 500 sagaies au capitaine Jourdan. Les gens de Tsiarasso et surtout ceux de Tsialana doivent en détenir un plus grand nombre encore. La sécurité complète de ce pays ne pourra donc être réellement garantie que lorsque le commandant du cercle-annexe aura fait rendre ces armes. Ce ne sera pas œuvre facile, car les Antankaras tiennent beaucoup à parader armés. Les qualités militaires dont vient de faire preuve le capitaine Laverdurefontespérer qu'il mènera à bien cette tâche, couronnement de l'action fructueuse qu'il a déjà exercée dans son cercle.
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Analalava, le 26 Mars 1899. bataillon, Le Chef LAMOLLE.
de
Conclurions.
ressort, en résumé, du rapport ci-dessus du commandant Lamolle comme des derniers télégrammes qu'il a envoyés, que la tranquillité est redevenue complète dans le Nord-Ouest de l'île. La mise en valeur de cette région, où de nombreux colons ont demandé et obtenu des concessions, va donc pouvoir reprendre activement son cours. On sait que cette partie de l'île est une de celles qui donnent le plus d'espérances. Il y existe des forêts dont l'exploitation est facile, grâce aux voies fluviales qui sont navigables sur une longueur notable à partir de leur embouchure Le sol et le climat se prêtent à la culture du caoutchouc et de la vanille. Enfin, les terrains d'élevage sont vastes et les troupeaux de bœufs nombreux. Toutes ces conditions réunies permettent de supposer que le développement économique de la province d'Analalava et du cercle de la Grande-Terre sera rapide. — Il
nir les renseignements suivants sur la situation économique des districts de sa circonscription pendant le mois de mars.
District d'Andévorante. —La reprise
des affaires, signalée pendant le mois de février, s'est encore accentuée pendant cette période ainsi que l'accusent le mouvement maritime et celui des bourjanes. Cette reprise est due en partie à la disparition de la peste à Tamatave et à la suppression des mesures quarantenaires prises pour circonscrire l'épidémie. Les maisons commerciales d'Andevorante, en effet, avaient, pendant durée de quaraptaine imposée, rapidement écoulé le faible stock de marchandises qu'elles possédaient mais, par le fait qu'elles ne sont pour la plupart que des succursales de maisons de Tamatave, elles n'ont pu se réapprovisionner à l'extérieur, en raison de cette situation particulière. Elles ont été bientôt dans l'impossibilité d'alimenter les postes commerciaux de l'intérieur. Dès à présent, il est permis de prévoir que la diminution des transactions commerciales constatée pendant la période de quarantaine, sera compensée par la reprise des affaires qui se manifeste d'une façon si sensible depuis deux mois. Au point de vue agricole, il convient de signaler l'extension prise par les cultures indigènes. Les rizières de montagne et de plaine occupent notamment une superficie considérable et promettent, cette année, une récolte particulièrement abondante, si l'invasion des sangliers, signalée comme très importante dans le Nord-Ouest du district, peut être arrêtée à temps. Une battue en règle sera commencée, en conséquence, dans quelques jours. Les plantations du district sont encore de création trop récente pour qu'elles puissent donner des résultats concluants. Seule, la vanillerie de M. d'Emmianée à Maromandia à donné cette année 40 kilogrammes de gousses, production qui ne pourra qu'augmenter par la. suite. Cette propriété qui est très bien située et judicieusement entretenue compte déjà 10 à 12.000 lianesde vanille et comprend aussi quelques plantations de manioc, d'arrow-root et de caoutchouc céara. La colonisation de la région accuse dps progrès sensibles. Les demandes de concession sont nombreuses, notamment surla ligne d'étapes et à Mahatsara, où le terrain urbain se vend de 0 fr. 15 à 0 fr. 20 le mètre carré.
la
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District de Beforona. — La
situation commerciale du district suit une marche progressive et bien que les transactions purement locales soient de faible importance, elles ont néanmoins une tendance assez marquée à la hausse. Un certain nombre de Hovas et de Betsimisarakas, installés sur les différents points de la ligne d'étapes et de la route de Vatomandry à Ihiritra, se livrent au commerce de détail leur principale clientèle se recrute parmi les bour(Fin, janes de passage. + Beforona compte aussi quelques débitants Européens et Chinois qui se livrent au comECONOMIQUES ET COMMERCIAUX merce des conserves et des boissons alcooliques, mais ces divers articles sont vendus avec Territoire des Betsimisarakas du Sud une majoration de 35 à 500/° sur les prix d'Andevorante et de Vatomandry. M. le colonel commandant le territoire Le marché de Beforona, quoique encore peu des Betsimisarakas du Sud a fait parve- achalandé se tient deux fois par semaine, le
) RENSEIGNEMENTS
;
mardi et le vendredi. On y trouve en général tous les produits de consommation journalière. En ce qui concerne le développement agricole de la région, la saison n'est pas suffisamment avancée pouf que l'on puisse se rendre compte du rendement probable de la prochaine récolte de riz. Néanmoins, en raison des étendues de terrain mises en rapport, on peut espérer une surabondance de production très appréciable. district de Vatomandry. — Le mois de mars a été marqué par une progression assez sensible des affaires. Ce mouvement a été accentué par l'arrivée succesive des voiliers Pqlynesia, Lively, Crocodile et des vapeurs Canarias et Pérou. Ces bâtiments ont débarqué et embarqué une importante quantité de marchandises. La situation agricole du district est toujours satisfaisante. District de Mabanoro. — Le commer-
ce a été calme pendant le mois. Un seul navire, la Nina, a effectué quelques embarquements à Mahanoro. Le riz a été exporté en assez grandes quantités sur Vatomandry, où il se vend un peu plus cher que dans le district. La récolte s'an-
AVIS
nonce belle.
d Amesibé — important du district
District
peu
Le commerce
20 mai 1899, à 10 heures très est presque entière- précises du matin, dans le cabinet de M. le Le samedi
ment entre les mains de quelques Hovas qui chef des services administratifs, à Analakely, payent en cire, à la côte, les marchandiss des offres sous pli cacheté seront reçues pour qu'ils y prennent à crédit à Vatomandry ou à la fourniture de 350.000 kilogram-
mes de paddy de la dernière récolte, Mahanoro. nécessaires au service des Subsistances MiliLes importations du mois ont consisté en taires de Tananarive, du 1er juin 1899 Je.' au chacotonnades, indiennes, quelques toiles, avril 1900. Les livraisons auront lieu à Analakely dans peaux, parapluies, sel, alcools et accordéons. Lesexportations, presque nulles, se réduisent la première quinzaine de chaque mois, par lots de 35.000 kilogrammes. à la cire et à des peaux de bœufs Toutefois, l'administration se réservelafaculté les Les cultures sont très belles, surtout d'augmenter ou de diminuer l'importance des rizières. Des caféiers, des ouatiers et des caou- livraisonsmensuelles en prévenant le fourtchoucs plantés à Anosibé, y viennent aussi nisseur quinze jours à l'avance. très bien. Les soumissionnaires devront déposer un cautionnement provisoire de mille cinq cents francs, dont le récépissé sera joint à la soumission. Le cautionnement définitif est fixé a trois
-1
mille francs.
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Faites à l'Observatoire de Tananarive pendant le mois deMars 1899 (altitude 1.400 mètres)
DATES
Baromètre
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désirerait obtenir un emploi dans une exploitation agricole Madagascar. S'adresser à M. GILLES, 45, rue St Marceau, Orléans [Loiret] ou au 3e bureau du Secrétariat Général du Gouvernement Général. Un
ventMutent
RÉQUISITIONN°980
Suivant réquisition du 9 mars 1899, Randriatsiaherina, agissant tant en son nom personnel qu'au nom et pour le compte de son épouse Rapizafy, domicilié à Fianarantsoa, a demandé l'immatriculation, en qualité de propriétaires indivis, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de Wagram 11, consistant en une case et terrains cultivés situés à Fianarantsoa, quartier Beravina, province du Betsiléo. Cette propriété, occupant une superficie de un hectare cinquante centiares, est limitée Au Nord, par la propriété de Ravelojaonina ; A l'Est, par les propriétés de Ramasy et Raini-
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;
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monta Au Sud, par des rizières appartenant à divers A l'Ouest, par la propriété d'Andrianangaly. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef
du service topographique au res du matin.
21
juin 1899, à 7 heu-
Le Conservateur de la propriété foncière, BARTH0L0MÉ.
FANGATAHANA N° 980 Noho, ny fangatakana tamin' ny 9 mars 1899. Randriatsiaherina, manao amin' ny anaran-tenanv
sy amin' ny anaran-dRapizafy vadinv, monina ao Fianarantsoa, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy ireo no samy tompon' ny tany izay nambarany sy tiany nomena anarana hoe: Wagram II, misy trano iray sy tany voavoly, ao Fianarantsoa, fari-tanin' Beravina, fehin' i Betsileo, Izany tany izany, dia misy iray hectare sy dimampolo centiares ny habeny, ary izao nofaritra aminy: Ny Avaratra, dia ny tanin-dRavelojaonina; Ny Atsinanana, dia ny tanin-dRamasy sy Raini-
i
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monta
Ny Atsimo, dia ny tanimbarin' olona samy hafa tompo Ny Andrefana, diany tanin' Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafan-
Andrianangaly.
tarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsv ananan' olonkafa, na ankehitriny naamm' ny ho avy, Ny andro hamaritana io tany io, diaefa naraikitr' 1 M. le chef du service topographique amin' ny 21 juin 1899, amin' ny 1 famantaranandro maraina.
Ny Mpitahiry ny amin'ny fananana lany*
BARTHOLOMÉ.
RÉQUISITION N*981
Suivant réquisition du 10 mars 1899. Rainimanohara, époux de la dame Razafimbolo, domicilié à Fianarantsoa, a demandé l'immatriculation, en qualitéde propriétaire, d'une propriété à laquelle il a déclaré vouloir donner le nom de Marengo, consistant en une grande maison en briques couverte deux en tuile, une autre maison en construction, a Fianarancases et terrains plantés d'arbres situés tsoa, quartier Kianjasoa, province du Betsiléo. Cette propriété, occupant une superficie de deux hectareg environ, est limitée Au Nord, par les propriétés de M. Gindre, Rai-
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Réquisition N. 109D Propriété dite La Ressource, sise à Antsirane,
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rue de Flacourt. Requérant M. Desrosiers. Le bornage provisoire a eu lieu le 23 février 1899.
Réquisition N" 106 D Propriété dite Vivienne II, sise à Antsirane, rue de l'Hôpital. Requérant M. Mompré. Le bornage provisoire a eu lieu le 18 février 1899. Réquisition N° 3071r Propriété dite Marceline, sise à Andevorante,
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Réquisition N. 773 Propriété dite Caylus, sise à Tananarive, quartier Analakely. Requérant : M Rossignol Joseph. Le bornage provisoire a eu lieu le 23 février 1899. Réquisition N. 764 Propriété dite : SI-lean-Baptiste, sise à Tanana-
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rive, quartier Faravohitra. Requérants M. Bardon Louis, Monferran Léon, et Cadet Ambroise. Le bornage provisoire a eu lieu le 13 février 1899. Réquisition N. 276 T
route nationale. Propriété dite D'Artagnan, nialahyetM.deChalain Requérant M. Charles Hermida Marcel. province d'Andevorante. rizières par des à appartenant Sud, A l'Est et au bornage novembre provisoire iieu le Le 27 a eu
:
divers A l'Ouest, par la propriété de M. de Chalain. Le requérant déclare qu'à sa connaissance il n'existe, sur la dite propriété, aucune charge ni aucun droit réel immobilier actuel ou éventuel. Le bornage provisoire a été fixé par M. le chef du service topographique au 5 juin 1899, à 7 heures du matin. Le Conservateur de la propriété foncière, BARTHOLOMÉ. FANGATAHANA No 98i
;
Noho nv fangatahana tamin' nv 10 mars i899 Rainimanohara, vadin-Razafimbola, monina ao Fianarantsoa, nangataka ny anoratana amin' ny Rejistry ny Fanjakana, fa izy no tompon' ny fananana tany izav wambaranv sy tiany nomena anarana iray lehibe tafo hoe Marengo, misy 'trano-biriky tanimanga, trano iray vao hatao, trano madinika roa ary tanvvoavoly hazo. ao Fianarantsoa, fari-tanin' i Kianjasoa, fehin' i Betsileo. Izan.*v tany izany, dia misy tokony ho roa hectares ny habeny, ary izao no farltra aminy: Ny Avaratra, dia ny tanin' i M. Gindre, Rainialahy ary M. de Chalain ; Ny Atsinanana sy Atsimo, dia ny .tanimbarin' olona samy hafa tompo ; Ny Andrefana, dia ny tanin' i M. de Chalåin, Ny mpangataka manambara, fa araka ny fahafantarany amin' ireo fananana tany voalaza ireo, dia tsy misy natao anto-javatr' olona, ary tsy ananan' olon-kafa, na ankehitriny na amin' ny ho avy. Ny andro hamaritana tany io, dia efa naraikitr' i M. Ie chef du service topographique, amin' ny 5 juin t899, Ny Mpitahiry ny amin' ny fananana tany,
:
io
BARTHOLOMÉ. AVIS DE CLOTURES DE BORNAGES
Réquisition
89 D Propriété dite Les Bananiers, sise à Diégo-Suarez. Requérant: M. Canu. Le bornage provisoire a eu lieu le 3 décembre
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N"
1898.
Réquisition N. 755 Propriété dite La Jeanne II, sise à Fianarantsoa. lieu dit Ampopoka. Requérant M. Albert Junet. Le bornage provisoire a eu lieu le 9 janvier 1899. Réquisition No 664 Propriété dite : Ambaratabe I, sise à Tsaratanana,
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:
cercle d'Ambatondrazaka. Requérant l'Etat français. Le bornage provisoire a eu lieu le 24 octobre 1898. Réquisition N" 665 Propriété dite Ambaratabe II, sise à Tsaratanana, cercle d'Ambatondrazaka. Requérant: l'Etat français. Le bornage provisoire a eu lieu le 24 octobre 1898.
:
Propriété
: secteur
Réquisition
dite
: :
gatornafana,
atondrazaka.
N"
670
Ambatomafana, sise près d'Amd'Imerimandroso, cercle d'Am-
Requérant ''Etat français. Le bornage provisoire eu lieu le 24 octobre 1898. a
Réquisition N" 666 Propriété dite: Ambohimanjaka III, sise dprès And'Ambohimanjaka, de Betatao, cercle
secteur
JOzorobé. Requérant l'Etat français. Le bornage provisoire a eu lieu le 24 octobre 1898.
1898.
Réquisition N° 302 T Propriété dite Son-Da, sise à Andevorante, rue du Commerce. Requérant M. Cham-Laï. Le bornage provisoire a eu lieu le 22 novembre 1898.
à Sandranango,
sise
Requérant M. Sosthène Deurweiller. Le bornage provisoire a eu lieu le 21 1898. Réquisition N" 428 T
octobre
Propriété dite
Marcelle, sise à Mananjary. Requérant M. Bocard Anatole. Le bornage provisoire a eu lieu le 9 mars 1899. Réquisition N" 274 T Propriété dite Athos, sise à Sandranongo, province d'Andevorante. Requérant: M. Fortuné Deurweiller. Le bornage provisoire a eu lieu le 11 octobre
Réquisition N. 514 T Propriété dite Clara, sise à Mahanoro. Requérant M. La Victoire Anatole. Le bornage provisoire a eu lieu le 27 février 1899. Réquisition N° 695 Propriété dite Rhône et Loire, sise Ambohima- 1898. Réquisition N* 426 T hasoa, province du Betsiléo. Requérant: bornage M. Hallot. Le dite Mon Trésor, sise à Tamatave, rue provisoire a eu lieu le 7 novembre duPropriété Lieutenant-Noël. 1898. Requérante M-" Vve Marie Renimadeleine. Réquisition N. 75 D Le bornage provisoire a eu lieu le 6 mars 1899. Propriété dite: La Manutention, sise à DiégoRéquisition N. 437 T Suarez, Antsirane, rue de la Manutent. Requérant M. Lèques. Propriété dite Plaisance II, sise à Vatomandry. Requérante Le bornage provisoire a eu lieu le 9 décembre Mm. veuve Anatole Lochon. 1898. Le bornage provisoire a eu lieu le 22 février 1899. Réquisition N. 463 T Réquisition NI 368 T Propriété dite Constance, sise à Vatomandry. Propriété dite Norge, sise à Tamatave. Requérant: M. Pierre-Auguste Virieux. Requérant l'Etat français. Lebornage provisoire a eu lieu le 1 mars 1899. Le bornage provisoire a eu lieu le 11 février Réquisition N* 381 T 1899. Propriété dite Sorat, sise à Tamatave. Réquisition No815 M. Mamode Massajee. Requérant: Propriété dite Maro Trano, sise à Fianarantsoa, Lebornage provisoire a eu lieu le 4 mars 1899. quartier d'Ambatolankisoa. Réquisition N* 375 T Requérant M. Smadja dit Gustave. Propriété dite Tody, sise à Tamatave, rue de Le bornage provisoire a eu lieu le 21 mars 1899. l'Ile-de-France. Réquisition N° 851 Requérante Nen, Emilia Souriac. Lebornage provisoire a eu lieu le 3 février 1899. Propriété dite Près-Sabins, sise à Soarano, à proximité de Tananarive. Réquisition N* 845 Requérant: M. Constans André. Propriété dite Chantilly, sise à Mananjary, terriLe bornage provisoire a eu lieu le 29 mars 1899. toire du Voromahery. Requérant M. Andriamahenina. Réquisition N" 383 T Le bornage provisoire a eu lieu le 24 mars 1899. Propriété dite Belle-Source, sise à Mananjary, à Tsaravary. Réquisition N° 447 T Requérant: M. Langlois Joseph-Elysée. Propriété dite Quartiers de Malabars I, sise à bornage provisoire a eu lieu le 24 février 1899. Le Tamatave. Requérant l'Etat français. Réquisition N. 667 Le bornage provisoire a eu lieu le 20 mars 1899. Propriété dite : Ambatobé II, sise près d'AmboRéquisition N 60 T himanjaka, secteur de Betatao, cercle d'Anjozorobé. Requérant l'Etat français. Propriété dite: La Méry, sise à Antenina, disLe bornage provisoire a eu lieu le 21 octobre trict ue Vatomandry. 1898. Requérant M. Lôusier Louis-Réné-Alfred. Le bornage provisoire a eu lieu le 28 septembre Réquisition N" 421 T 1898. Propriété dite Saras, sise à Andevorante, rue Réquisition N 429 T du Commerce. Propriété dite La Poire, sise à Tsaravary, proRequérant M. Amod Khan Amirkhan. vince de Mananjary. Le bornage provisoire a eu lieu le 21 février 1899. Requérant: M. Bocard Anatole-Augustin. Réquisition N" 422 T Le bornage provisoire a eu lieu le 1" mars 1899. Propriété dite Orman, sise à Andevorante, rue Réquisition No 370 T du Cemmerce. Propriété dite: SI-Antoine sise à Tamatave. Requérant M. Amod Khan Amirkhan. Requérant M. Christian Bang. lieu le 21 février 1899. provisoire bornage Le eu a Le bornage provisoire a eu lieu le 20 février Réquisition N. 320 T 1899. Réquisition N° 254 T Propriété dite Vohimarina, sise à Andevorante, Propriété dite Flora, sise à Andevorante (Village à l'Ouest de la ville. Nord). M. Radaniel Kotovao. Requérant Requérante: M.ne Rafara. Le bornage provisoire a eu lieu le 3 février 1899. Le bornage provisoire a eu lieu le 14 novembre Le dernier délai pour former les oppositions aux 1898. dites réquisitions d'immatriculation est de deux Réquisition N. 369 T mois à partir du jour de la présente publication. Propriété dite Calédonien, sise à Tamatave. Le Chef du service topographique, M. Christian Bang. Requérant P. BOURDIER. Le bornage provisoire a eu lieu le 18 février 1899.
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à
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II,
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LE JOURNAL QUOTIDIEN, LITTÉRAIRE,
ARTISTIQUE
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Fernand X4U, fondateur. 4
Le Journal commencera incessamment la publication d'une œuvre nouvelle de
MARCEL
PRÉVOST
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DEMI-VIERGES Le maître écrivain, dont tout le monde se rappelle l'éclatant succès des œuvre la contre-partie, si l'on peut dire, de ce roman.
LES
nous donne dans cette
FORTES
VIERGES
l'amour. qui, dans la mêlée sociale, cherchent à se frayer leur chemin sans Sont, en quelque sorte, les jeunes filles de l'Avenir Il ne nous est pas permis, quant à présent, d'en dire dal'appui de l'homme et sans la préoccupation de vantage sur ce livre dont on peut déjà apprécier l'importance et qui sera l'œuvre maîtresse de
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