L'Africain (Alger)
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L'Africain (Alger). 28/04/1931. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
Une curieusefigureAfricaine
Le Ras TAFARI Empereur d'Ethiopie Le 2 avril 1930 mourait l'Impératriced'Ethiopie: Woïzero Zaoditou, fille de l'illustre Ménélick II. Dès le lendemain, le ras Tafari Makonnen, petit cousin de l'Impératrice, Régent de l'Empire et héritier du trône, fut proclamé Roi des Rois. Le Ras Tafari est une curieuse figure de l'Histoire éthiopienne. C'est l'homme qui n'a toujours vu que la grandeur de l'Empire et son unification. En cela, il tient entièrement de son aïeul, le grand Ménélick H. Pour bien comprendre la tâche ardue du ras Tafari, il est nécessaire de connaître les grandes : lignes dé l'histoiredu pays qui est . un des rares d'Afrique, totalement i ] indépendant. AU PATSDELAREINE DESABA < L'histoire d'Ethiopie est fort ] l'an 1020 j ancienne et remonte à avant Jésus-Christ. c A cette époque naquit la fa- \ meuse « Reine de Saba », Za- c Makéda, qui devint reine d'Ethiopie. Subjuguée 2>arla sagesse de Salomon, elle alla, en grande pompe, lui rendre visite à Jérusalem. a De cette entrevue naquit un e fils Beina-Lekkem, c'est - à - dire n « fils du sage ». Beina Lekkem, plus connu sous "I le nom de Ménélick Ier, fut élevé n par son père Salomon, qui le fit g sacrer à Jérusalem, roi d'Ethio- E pie. H revint près de sa mère gouverner le pays vers l'an 965 p avant Jésus-Christ. n
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Une curieusefigureAfricaine
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LeRasTafari,Empereur d'Ethiopie (suite de la page -1) Le jeune Tafari fut élevé à la tives et agraires déplurent aux •lui-ci vieux féodaux qui virent d'un cour de son père. Lorsque celui-ci le la mauvais oeil les vieilles coutumes mourut, le gouvernement de province fut donné à un autre re ras combattues, anéanties. Les intrilycée gués commencèrent: on essaya de et Tafari fut envoyé au Iycée d'Addis Abeba. Là, il apprit rit le créer des dissentiments entre la français et se fit remarquerr de reine Zaoditou et lui. Mais toutes très bonne heure par sa vive re in- les combinaisonséchouèrent grâce telligence et sa popularité parmi tarmi à la droiture de son esprit. Chases camarades. que fois qu'un malentendu se desMénélick II. frappé par eett" cette Binait, il venait parler francheprécoce intelligence, le nomma à.-. ment à la reine et mettait les choja ses au point. l'âge de 17 ans. gouverneur de je la i province de Sidamo. Sa bonté »- et Le peuple se montra si satisfait de la qu'une régencedu Tafari ras je i ses qualités d'administrateur lr le p',r:1*e composée de deux \er- i rendirent en peu de temps popumini- était devenue l'adage du 1 pays: laire. Après cinq ans de bonne onne A Yépoquede Tafari. gestion. Tafari reçut le gouverne' erneDieu nous a rendu grâce. ' ment du Harrar. l'ancienne province de son père. Les chansonspopulaires à l'éloLorsque Lidj ^ asson fut nomiiom- ge du ras ne se comptent plus. mé empereur, il vit d'un mauvais iVais Tout paraissait revenu dans oeil la popularité du ras Tafari. ifari. l'ordre lorsqu'en 1929. le ras prêts Gouksa. ancien mari de la reine qu il savait dévoué aux intérêts français. Aussi, en 1916,sous l'in- Zaoditou, prêcha la guerre contre fluence des empires centraux, s. il Tafari. Gouksa voulait s'emparer lui enleva le Harrar pour lui don- du pouvoir impérial et prit coinsud:: me prétexte le reniement des an- ' ner une petite province du sud Kaffa. j ciens usages. La guerre fut courte , h i , • sanglante. Le ras Tafari n'eut pas le temps m_. mais Ces luttes n'étaient pas sans un d'aller rejoindre son nouveau , -o-,. *eau . pittoresque. . «• • en Ji Ainsi, certain poste. 1916, contre Lidj Yassou, la dif- " Le 27 septembre 1916, le jour jour ncu]j/.5p0ur ]es combattants bien ' de la fête nationale éthiopienne, une. arnlpe Je fU8j]sà répétition, était les feudataires de l'empire, mé,ne" de se reconnaître de la même . contents de la gestion religieuse 2l,'*earmée dans les corps à corps. de Lidj Yassou. firent éclater!" la Aux de doute, les moments révolution. Aassou fut chasséi et combattants criaient: l'on offrit la couronne du négus *gus g; Cadi Tafar> ? à Tafari. Il refusa à cause de son je jeune âge et proposa la reine Zaoîao- Si l'autre ne répondait rien, ct ditou, tenue en disgrâce depuiss la c'était < un adversaire. Au contrai- le mort de Ménélick IL re, i s'il faisait partie de l'armée di il criait: Il fut nommé Régent et héritier ! m tjer impériale, du Trône. Mourir pour sa foi La prévision du ras Makonnen. îen. Cette guerre fut la dernière. Le i son père, se réalisait. Tout jeune une ras r Tafari se donna la tâche de lorsqu'au palais paternel, il y ecalmer le pays et de l'encourager . avait des réceptions, le jeune Ta- à s'enrichir par l'agriculture et le fari était placé à la place d'honon- commerce. c i loi. Dans le but d'importer des maneur, sans que Ton sût pourquoi. Enfin, un jour, un hôte en llede- chines agricoles, la banque d'Ec manda la raison. Le ras MakonElle avance aux • on- tthiopie .' , fut créée. , sommes necessai. au agriculteurs les nen répondit: a co l'outillage l'achat de à moder« Mon fils sera plus grand que tue res r pa moi. » r le plus perfectionne. n ne On vient de découvrir dans son Il croyait en l'avenir de son Alfils IlIS sous-soldu platine, de l'argent e! SIC et son rêve se trouva singulière,_,. re- Sl i un int ('e ''or* Ces découvertes vont donment renforcé le jour où survint le fait suivant: M un essor considérable à la vie ner économique du pays. Le jeune Tafari était en promelle. e' Les ennemis du nade sur le lac Aramaya.dans une ont lne répandu le bruit rasla Tafari barque où il y avait treize perr( que reine Zaoer. ditou était morte empoisonnéesur sonnes. La barque chavira. Tout )l]t 'J1 l'ordre du le monde savait nager sauf le jeu,u. ' Rien n'estras. plus faux. ne homme. Les douze personnes ,eg Un Arménien, expulsé d'Ethio[_ se noyèrent, à l'exception de Tafari qui fut rejeté sur le bord du P'e P] Pollr trafic de stupéfiants, de- Dp manda, à plusieurs reprises. I'enlac à demi-mort. m trée du pays, ce qui lui fut ton- ' Dès lors, la croyance populaire re jours , refusé. Il se vengea en fai- 'a' lui forgea une légende: ce sera ra '° courir les bruits les plus infa- ,;'' 1 lui l'élu. sant sa A l'intronisation de la reine m sur le compte de l'empe- r"r __ niants Zaoditou, le Ras Tafari reprit ja ''•'" re la reur. La reine Zaoditou est morte du "l'r vie guerrière. Lidj basson, avec les eg diabète mécontents, avait entrepris, dans et fut constamment soi- fec> "' u- gnée le docteur français Ger- sf>= "n par tout le royaume, la résistance aux IX main, très j„ mi connu là-bas par sa de troupes de la reine. Cette guérilla bonté et sa charité. dura quatre ans: enfin. Yassou / m °En novembre dernier, le cou- ,ha fut pris et enfermé à AddisAbeba. a officiel de l'empereur uw, Au lycée d"AddisAbeba. le ras ronnement ro' d Ethioj)ie a eu lieu au milieu nl)U Tafari avait reçu une instruction m de fêtes moderne; dès lors, il rêva de faire au faste digne des mille hik re de son pays une nation civilisée. e* une nuits. Ce fut l'apothéose ,n,r e et Il entreprit la culture intensive "d'un l grand chef, d'un homme in- 20 administrateur moderne, repi le* il telligent, avec de l'outillage moderne: j] lutta contre les superstitions poct surtout d'un grand ami de la hec\ et . pulaires et se montra impitoyable je France, qui n'a jamais failli à p cet amitié. avec les voleurs. Un voleur pris. , cette I ' PIERREFONTAINE. c'était la main ou le pied tranché. Toutes ces réformes administra1 Reproduction interdite. i-
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L'Africain, Mardi 28 Avril 1931 _
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LdrniéewAfrique
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Un GlorieuxCentenaire La LégionEtrangèrecréée en 1831 va célébrer,du 30 Avrilau 2 Mai ses cent ans de magnifiquesservices Comme l'an dernier, c'est toute frique du Nord toute entière ; des l'Algérie qui sera bientôt en fête, délégationsde toutes les Amicales en célébrant ces jours prochains d'anciens légionnairesformant aule glorieux centenaire d'un corps jourd'hui une Fédération puissand'élite dont l'historique résume, te de vingt-trois sociétés sous la dans ses hauts faits continuels, présidence du distingué M. Maudepuis 1831, tout un passé presti- rer, un vieux et dévoué légiongieux, celui de notre année d'afri- naire, assisteront, avec leurs draque, sur le continent et outre-mer, peaux, aux solennités qui durepuisqu'il prit part à toutes les lut- ront quatre jours, avec possibilites que la France entrepritdurant té, pour tous les anciens légioncette longue période pour l'hon- naires, d'aller, en excursions,grâce neur de son drajieau : nous avons à une organisation remarquablenommé la Légion Etrangère, cette ment préparée, visiter soit dans :, vaillante troupe dont nous avons le Sud-Oranais, soit au Maroc , eu souvent l'occasion de rappeler Oriental, les lieux où ils combatti- 3 dans ces colonnes les légendaires rent. Les régiments du Maroc y ( exploits. enverront leurs drapeaux avec des Toute l'Algérie, avons nous dit, délégations et, sans doute, aussi j ( sera en fête. Car l'histoire de la leurs musiques. t plus belle de nos possessionsfran- Sidi-bel-Abbèssera en liesse. La '<; çaises est inséparable de l'histoire Légionsera à l'honneur. Et ce sera de la Légion. Le centenaire sera, jjien son tour, car elle n'a jamais r a certes, célébré dignement partout, (;essé d'être à la peine. Et elle e dans Tonkin, Maroc, jusque sontinue chaque au au jour, au Maroc, a ( les plus modestes détachements, les fortins les plus reculés. Ce sera en Algérie, où la Légion a combattu sans trêve, bâti, construit, ' laissé des traces aussi solides que la Légion romaine jadis, que l'éclat de ces fêtes sera le plus brillant ; l'Algérie est en effet son berceau. La ville de Sidi-bel-Abbès qui fut construite par les légionnaires et qui abrite aujourd'hui dans ses murs la portion centrale du 1er Etranger, où passent tous les légionnaires avant d'être dirigés sur ses succédanés,les 2e, 3e et 4e au Maroc, le 5e de marche au Tonkin, aura le privilège, en ces jours de solennités qui promettent d'être fort belles, de voir se dérouler notamment une cérémonie importante entre toutes, l'inauguration du monument aux morts de la Légion ,1e 30 avril, jour du soixante-huitièmeanniversaire du célèbre combat de Camerone (1863), combat qui comjite parmi les plus magnifiques faits , d'armes de la LégionEtrangère. De hautes personnalités mili- f , taires, parmi lesquelles nous ne •" citerons que le maréchal Franchetd'Espérey et le général Guillâumat, de nombreux généraux et of- au ficiers supérieurs ayant servi à la tes Légion, seront présents à ces fêtes re1 iu Centenaire ,autour des repré- la sentants du gouvernement de la de République, de l'Algérie et de l'A»^^^^^^^^^^^^»^a^a^a^a^a^a^^^—^^"^"^"^"^"^"^—^a^a^i^i^a^a^a^"^»^"^"^"^—
Feuilleton' N° 37 de YAfricain du 28.4-31
L'Africain, Mardi 28 Avril 1931
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L'Africain, Mardi 23 Avril
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part, ie blanchissage ne apportées par chimie el la phy- triques sur lesquels elles font deux matières qu'elles connaisLestaosenesne .tellefjiJfPfflNd'autre liouillir de l'eau celles qui font sent. il suffirait que je leur frottage sique modernes. peut exister que s'il .Et elles lessiveuse dise qu'une troisième matière leur lessivedans après la Ja
y a lessive.
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avant et une ou Si l'on avait dit à nos grand'acceptent difficilement qu'un nou- mères que leurs petites-fillespor- une machine à laver, avec du sa- composante s'appelle perborate procédé de nettoyage puisse teraient des roJ)es de soie artifi- von el des cristaux de soude, sa- de soude et que ce perborate est Réflexionssur le blanchissagesatisfaction, tout bonnement par- veau remplacer l'ancien procédé uti- cielle, il vent cependant tout cela a été un corps qui donne de l'eau oxy-est fort probable qu'elles rendu possiiile que grâce au progrès. génée capable de blanchir le linge rationnelet automatique ce que Je pourquoi des opéraLious lisé depuis des siècles dans les eussent nié possibilité. Si cette on vous échappe : je le comprends familles et dans les blanchisseries. leur avait dit encore qu'un jour 11 faut qu'elles comprennent éga- dans certaines conditions de dissodu ïinge mal. J'espère donc que veus allez Qu'il s'agisse blanchissage du viendrait l'on pourrait de cuire lement que le Jilanchissageration- lution et .d'élévation de tempeoù acheter, cette semaine, ia quand autre chose, il faut bien les aliments sans feu, je ne dis pas nel el automatique du linge a pu rature pour qu'elles crient à la i linge ou utile tité produit faire rie pour ' J'ai demandé aux lectrices de admeltre, cependant, qu'il puisse sans chaleur, car je désigne les se concevoir d'abord, et se réali- chimie destructrice. Ce qui serait ; ; l'Africain qui me lisent, et avec au moins une expérience, cl que Progrès progrès. du fait électriques, il est liors ser ensuite grâce à ce même pro- absolument faux. cuisinières y avoir i grès. lesquelles j'engage parfois des vous aurez la sincérité d'appré- des décomcries de la science, Je préfère donc ne leur rien < de doute qu'elles eussent nié la ; pro- i discussions, d'ailleurs courtoises, cier en toute justice les résultats grès du fait de Ja construction Qu'importe que la chose puisse dire, escomptant que toutes celles s possibilité pouvoir de construire niiez obtenir, paraître extraordinaire. Toutes qui se déciderontenfin à employer s sur les sujets que j'expose dans le j que vous d'un appareil perfectionné, pro- des < machines aussi diaboliques ! 1les Promesse m'avant été faite inw grès du l'ait journal, ce qu'elles pensaient du Pour prendre' un exemple ' personnes qui possèdent des le Tcx ou d'autres produits simi- < connaissances spédes blanchissage rationnel .'je ne dis plusieurs maîtresses de maison ciales acquises de T.S.F. et qui s'en ser- laires voudront bien accepter la ] 1 par le? tecJiniciens. idans le sujet qui nous inté- postes qu'elles acceptaient de faire une Pourquoi pas « national », comme l'a im- Iess:ve "alors iresse, je dirai enfin : si l'on vent tous les jours, connaissent- garantie que ces substances lessi. I croire ^ ne pas: primé par erreur le typographei l'origine,le mode de transmis- vielles « sont exemptes de chlore ï au T'o-x « pour voir :;. le qu'on puisse, grâce, à cli I aux lavandières d'autre- elles qui avait e ; n'ai plus qu'à attend.":' le? obser- précède, modifier tout ce sion et automatique du linge. leur et le mode de réception des et d'éléments caustiques ». Suppolorsqu'elles lessivaient i l'ois, s avantageuseCe que nous en pensons, m'ont- vations qui vont m "être prés-rnié-v? ment une- opération de neitovage Ilinge dans un envier avec des cen. condes hertziennes ? sant aussi qu'elles sauront appréelles répondu, c'est qu'il sei'ait sur ce procédé révolutlotria!:;- :1c complexe certes, mais qui se ré- dres de bois, que les maîtresses Evidemment, pour convaincre cier à leur valeur les résultats c merveilleux, évidemment, d'obte- blanchissage du linge. 1 ménagères, je pourrais pren- qu'elles obtiendront avec le nou.•timo tout de même à un détacha- rde maison,qui vivraient en 1930 les nir du linge propre el blanc- sim- r\aiure.j.ie;jiei]t, cela surprend ge : Si i on accepte que les pro- 1blanchiraient leur linge mécani- cdre la peine de leur dire ce que veau procédé, c'est-à-diredu linge ' plement en le mettant: à tremper, d entendre riire qu'il est possibie cédés les plus extraordinaires aient cquement et pourraient acheter ccontient la poudre magique qu'el- propre, blanc et en parfait état. le droguiste un produit capa- les h doivent employer pour blanpuis en le faisant bouillir, et en- :iî; faire la lessiva rapidement, pu ê.lre mis en oeuvre pendant ces chez c fin en le rinçant —.mais que cela eemmodéinent et san= fal'gue. dernières année;, grâce aux muJ- hble de remplacer les cendres, nous chir rationnellement et automatic Pour la plupart de---ic-mmes. le tintes découvertesde 3a science, il savons bien qu'elles eussent répon- qquement leur linge. Je pourrais i ne devait pas être possible ! s Je leur ai dit. alors : que vous blanchissage'est .mie série d «:;».-'- an : accepter aussi qu un procédé ddu que ce n'était pas possible ! Ji leur faire savoir que dans la com. ] soyiez sceptiques, je l'accente : rations longues et <.-:. Celles qui portent des vêtements pposition de ce produit étonnant i ef- le hmnehissage ait pu en rem[ÙST-MUA'.':--. mais que vous refusiez dVssaver fectuées dans des eeerlitions déi'r- placer un autre, grâce, par exeni- tissés il entre du savon en poudre de il en soie artificielle : celles i] . . un procédé qui doit vous donner rorables à ia sauté. Pour elles. pie, aux connaissances nouvelles qqui possèdent des réchauds élec- titrès bonne qualité et de la soude, I
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LA MODE ET CASAQUES BLOUSES NOUVELLES
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Gandhi,KémalPacha,le roi Alphonse,le prince de Monaco,Hitler et la jeunesse sud-américaines'emploient activementà préparer des trouhles en 1931 (EveningStandard,Londres)
Le Péril hindou.
Le Péril anglais. (Vlk, Berlin.)
La crise ou soldes de fin de saison Le vendeur.— Songezdonc, Madame!C'est le dernier jour où vous puissiez profiter de telles occasions. (Bullerin,Sydney.)
L'accard iiaval internaloinal S'il sauve la paix en danger, le mcrile en reviendra principalementà l'Italie. ( Il 120, Florence).
LaForêtdesEcrivains ancienscombattants Sous la direction de M. Claude Fan-ère, la commission des Ecrivains anciens combattants s'est rendue hier matin à Combes,petite commune située au-dessusde Lamalou-les-Bains,à huit cents mètres d'altitude, pour choisir l'emplacement où sera planté le bois de cèdres commémoratif des écrivainstués à l'ennemi de 1914 à 1918. La commission,qu'accompagnait le garde principal des eaux et forêts, fixa définitivement l'emplacement sur un plateau aisément accessible aux promeneurs. Les arbres seront ainsi plantés sur le territoire des communesde Rosie et de Combes, à côté du Caroux et des sources de l'Agout. On sait que ces arbres, dont le rôle ne sera pas négligeable en cas d'inondation, seront au nombre de dix mille. Le projet de plantation comprend notamment un rond-point central d'où rayonneront des allées spacieuses portant les noms des- grands écrivains alliés ou français morts pour la France.
La forêt des Ecrivains combattants tombés pour la défense de la France, de son sol et de ce qu'elle représente, constituera un incomparable témoignage d'idéalisme. L'inauguration aura lieu au cours de l'été prochain. Ainsi se réalise une pensée chère à Edmond Rostand, admirablement exposée daiis son émouvant poème « Les Disparus » : Que chaque ville, avec une grâce romaine, Leur voue un Bois sacré sans tombeauxsuperflus, Et, de ses piétés accroissantle domaine, Ajoute au Champ des Morts l'eiielos des Disparus ! Qu'on entre ! et que l'iris, l'air, l'eau ,la feuille morte, Et qu'on ait, en entrant, lu ces mots sur la porte : Tout soit tendre, inquiet, douteux et chuchotant! < Celuiqu'on attend plus, c'est ici qu'on l'attend ! »
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Lue simpleQuestion — Avez-vousde? enfants? (SondagsnisseStrix, Stockholm).
mante et contagieuse,une gaieté nullement fact'ee où la jeune Madame B..., au joli minois de qui j'ai fait allusion tout à l'heure, donnait libre cours à son exubérance. Entre deux fox-trots elle prenait l'air sur i& terrasse avec son mari et quelques amis des deux sexes, tous plus joyeux les uns que les autres. Bien entendu le Champagnepétillait dans les coupes, et attisait l'allégresse ambiante Suivant l'agréable coutume, serpentins et boules s'entrecroisaient dans l'air et rebondissaient d'une table à l'autre : travestis, toilettes et smokings en étaient constellés. Un serpentin Iroj bien lancé atteignit Mme B... à la bouche, au beau milieu d'un frais éclat de rire : la pauvre petite suffoqua tout de suite, haletante et prise de nausées. Son mari l'emmena un peu à l'écart reprendre haleine: mais elle, penchée au bastingagetoussait, hoque. tante, prise soudain d'un violent mal de mer. Par discrétion, nous évitions de regarder ce joli corps courbé sur la lisse, quand soudain un cri étouffé nous fit tournerla tête : Madame B... venait de glisser, et, le buste entraînantle reste, perdant J'équilibre, elle avait basculé par des. sus bord malgré le geste maladroit de son compagnon pour la retenir. Ah .' le sinistre cri par un beau soir de fête, au large, sous un mince croissant de lune « Un homme à la mer »; et presque aussitôt une véritable clameur répétée par cent bouches « Deux hommes à la mer ».le mari venait de plonger à son tour confiant dans son talent de bon nageur. Emoi, panique même : seul, l'officier de Quart, très calme, avait ordonné aussitôt.l'embarcation de rigueur, pendant que six matelots à demi-éveillésse précipitaient sur le pont pour mettre à J'eau une baleinière. Peine perdue !... Quatre jours plus tard nous arrivions à Riole-Janeiro le pavillon en berne : l'a congestion 3t les requins avaient complété ce qu'un mince •uban de papier avait déclanché. Les deux corps ivaient disparu pour toujours. Et dans une cabine imprégnée de « son » larfuin, il ne restait plus que quelques luxueux lagages entourés d'une bande de toile blanche [uatre fois cachetée de cire rouge après le triste nventaire auquel j'avais dû me livrer. 11 y eut un silence fait de gêne ct de mélanolie à la fois. Malgré eux tous les auditeurs re. ardaient le petit: serpentin rose qui claquait oujours à la brise. Enfin l'un d'eux ronchonna : aujourd'hui! — Eh iiien, vous êtes gai répondil le CommissaiVous raison, avez — _'.- aussi, pour compenser et secouer notre deen, je prends l'engagement de vous conter 'ici Rio autant d'histoires drôles que nous prenrons de eocklails ensemble : cela vous va ? [Voir la suite page 7).
Ufifisiles-^Sociétés BANQUE DE L'ALGERIE BANQUE COLONIALE Par jugement du 21 avril, laA Agios et commissions des cinq Banque Coloniale d'études et premiers mois de l'exercice en d'entreprises mutuelles a obtenu1 (à fin mars) : 40.637.037 fr., le bénéfice de la liquidation judi- cours contre 51.374.622 fr. pour la péciaire. riode correspondante de 1929-30. Une société de gérance destinée 3 .* à continuer les opérations de Ja BANOUE DE L'UNION Banque Colonialea été constituée 3 NORD-AFRICAINE le 20 avril, à Paris : parmi ses5 premiers administrateurs, figu- Le bénéfice net de 1930 s'élève rent M. Reisser, trésorier payeur:' à 551.598 francs. IJ recevra l'affecgénéral honoraire d'Algérie ; M.• lation suivante : à la réserve léBaye el M. "Veracken.. gale, 27.579 fr. ; dividende, 6 c/c, 375.000-fr. ; tantièmes, 22.352,80; PHOSPHATES à la réserve spéciale, 100.000 fr. ; DE CONSTANTINE somme de 174.456 fr. sera une L'assemblée, tenue le 3 avril reportée à nouveau. à Alger, a approuvé les comptes * de l'exercice 1930 et voté un dividende de 35 fr. par action pre- ALGERIENNE D'ECLAIRAGE ET DE FORCE mière série (contre 40 francs l'an dernier) et de 31,25 par action de Produits bruts de l'exercice deuxième série (contre 18,25), 1930 : 48.173.733 francs, contre cette répartition absorbant globa- 41.21.4.789fr. Après 13.443.472 fr. lement 15.187.500 francs, contre d'amortissements et provisions 14.718.750 francs, les actions de (contre 12.389.610 fr.), le bénéfice deuxièmesérie ayant cette année net ressort à. 7.426.402 fr., contre part égale à celle des actions de 6.689.037 fr. Solde disponible : première série, sous réserve de la 8.475.438 fr., contre 7.563.062 fr. fraction de l'intérêt statutaire cor- Le Conseil proposera à l'assemrespondant aux trois quarts non blée du 22 avril le maintien du appelés. dividende à 30 fr. brut par action L'assembléea ratifié la noinina. 0 et à 16 fr. 50 par action P. M. tion comme administrateur de Report à nouveau : 1.398.610 fr., Lucien Petit et réélu M. Laurent contre 1.049.036 francs. Schiaffino. * * ** TRAMWAYS DES COMPAGNIE ABATTOIRS ET CONSERVES DE TUNIS ALIMENTAIRESDU NORD Les porteurs d'obligations de DE L'AFRIQUE L'asembléeextraordinaire a au- 1.000 francs 5 % de la Compagnie Tramwaysde Tunis sont avi' torisé le Conseil à céder le droit des qu'il sera procédé,le vendredi sés ' frigorifique de l'usine bail de au mai 1931, à 10 heures du matin Maison Carrée (Alger) à une so- 15 - séance jiublique, au Comptoir ' en formation. nouvelle ciété en de Paris : iNational d'Escompte * *» 14, rue Bergère, à Paris, au deu'xième tirage des obligations MINES D'OUASTA nuET DE MESLOULA 1 à 25.000, portant,sur quaméros J de décidé Le Conseil a propo- rante-six titres. ( ser, à l'assemblée du 6 mai, la i *»+ distribution, à chacune des seize FER CHEMINSDE ' mille actions de jouissance, d'un DE L'EST ALGERIEN i dividende brut de 85 fr., contre Le dividende serait maintenu à 350 francs pour 1929. £ 35 q francs. * î
—^—KMliBaM—1^—^l—IM l, pressionsnostalgiques: nostalgiede son Maître, Zora à supporter l'exil. Au départ de Djémil, :, et maintenant la prière s'échapait ardente deï D'une image ou d un Nom dont je me souviens. InoubliableSoir où L'Ame déjà tendre nostalgie de sa patrie « l'Orient ». Sans qu'elle elle s'était informée : e ses lèvres. Nous nous sentionsunis par le double Besoin juremière lettre, Sei-- s'expliquât pourquoi, une profonde mélancolie Quand arrivera deux mains, Zora releva; de puis, e ta ses se — lui venait d'un certainmarronnier dominant touss elle envoya un bouquet de baisers là-haut, vers- Vous d'être protégée et moi de vous défendre gneur ? ban répondu les autres jiar sa taille et son feuillage épais 5: l'Inconnu et, s'approchant de 3a fenêtre,elle mit[ Contreles sourdsBruitsnoirs qu'on entendaitau loin. Accepté,rugit plus tard, avait poulTrois jours un jiassager : un i au — — elle éjirouvait un douloureux et amer plaisir àa son front brûlant contre la fraîcheur des vitres: Vousincliniezla Tête et vous fermiezles yeux, ie Commissaire! Abb-ul-Djémil. C'est pourquoi, ce matin du cinquièmejour,, le fixer, à l'observer et ses réflexions intérieures s et resta songeuse dans l'attente de ce quelque. Aimantun Espoirde Bonheurvagueet silencieux Et. comme le gong du déjeuner résonnait mettaient une ombre sauvage au fond de ses yeux4 chose qu'elle devinait et que sa prière devait lui Et peu à peu, serrés bien fort l'un contre l'autre dans les cours: cies el sur les ponts, tous se di- Zora consultait avec angoisse son calendrier. Immobiles,muets, sous le ciel obscurci. Un coup sourd frapjié à la porte la fit très,. verts. apporter. rigèrent vers la salle à manger, un peu rasséréNous n'entendionsplus rien Au dehors,pluie et vent avaient cessé. Biennés; ils attendaient même avec une certaine im- saillir. Avant de prononcer l'immanquable « En-' Les branches du marronnier, balancées,seQue mon coeuret le vôtre patience l'heure nu prochain cocktail car ils trez », la fillette porta la main à son coeur... Si couées par de brusquesrafales,semaientde par-- tôt, un mystérieux rayon de soleil vint effleuEt nous n'aimionsplus rien il fillette pénétra pétales la de la avaient déjà pu apprécier à différentes repri- c'était une lettre de lui. à leurs blancs teiu. joue bouquets tout et ; peu peu, . rer Que de rester ainsi. Sans attendre la réponse, la hanoum entrait,; tés du par bouillant de ses le talent de conteur du sympathiqueCommisce renouveau prinla-- plus avant dans la chambre, amenant à sa suite sang la figure rayonnante. blanc. papillon adoucissait timide saire. arbre La de nier. cet torture un peut un Zora ? celle de Zora. -^'était-ellepas limage profonde — Vous avez bien dormi, A ia vue de ce messager du bonheur, les Puis, bien vite : de la sienne ? En ce moment, la fillette était de Zora s'emplirent d'une douceur infinie: — Oui, Madame, merci. yeux bien persuadée que ce jour était, jiour l'arbre c'en était fait, prière était montée tout droit Ai-je une lettre ce matin ? sa Envoin° 40 superbe commepour elle ,1e dernier de leur vie. « Tout au firmamentd'Allah. Sûrement,sûrement, elle — Non, mais il fait un temps cheval. ; s'effeuille le pensait-elle,l'arbre ici-bas, comme promenade la à levez-vous vite pour aurait des nouvelles tout à l'heure, au prochain alors ? bon A quoi vivre, dès « » Zora s'efforça de sourire ; mais, que. coeur, courrier : les papillons ne mentent jamais, Zo/Conte d'Orient) la porte se fut refermée sur sa gardienne, longPloyée sous ce trop lourd fardeau de réfle- ra en était persuadée et celui-ci tourbillonnait temjis elle pleura ; puis, fidèle aux principes de xions, Zora laissa déborder son coeur : pour effrontément autour du sourire de l'enfant. Pourparaîtreprochainement : son éducation d'esclave, elle s'agenouilla,mains mieux souffrir à son aise, elle prit sa tête dans l'escalier fit bruit de Un craquer ; gros pas JT1&fm& ^t ikik jointes, esprit et coeur tendus là-bas, vers l'ab- ses mains et sanglota éperdument. Après cette Zora précipita à la porte ara: rM0? : « C'est le facteur, se A.S*, J?^ ^-,*. K<S >«L^ MBiwA. sent ; avec chaleur, elle implora ses deux Dieux, détente bienfaisante, la fillette eut un sursaut c'est le MANUEL facteur ». Allah maître. lui à larmes loin de l'abattre, d'énergie tour tour, et son ses : la hanoum quand vint L'instant d'après, MARAICHERE DE CULTURE elle elle n'allait avaient l'ail de la vie. Non, Ayant prétexté une grande lassitude, pas conîaire lever Zora, elle trouva la chambre sens bien si durant désoler verrait lit ainsi de garderle tinuer à obtint la permission toute sa on se : était maître l'Afrique du Nord,le Midide la Depuis quatre jours que son dessus dessous ; draps, couvertures, fleurs, por- pour pas la plus forte. trait parti, Zora ne chaulait plus, ne riait plus. Ce la journée ; exclusive à l'excès, elle voulait se confiance en ses dieux ne serait milieu de riant gisaient à terre et, au ce Franceet la Corse(l'° édition) lundi, à peine éveillée, la fillette parcourait fé- cacher pour souffrir comme elle se cachait pour D'un bond, elle fut hors de son lit, s'approcha désordre, Zora, assise à la turque sur son oreilhrilement du doigt les dates d'un calendrier. aimer. Le langage des hommeslui était comme.. de la cheminée et là, sous une avalanche de ler, chantait à tue-tête, serrant fortement .i.'>iJpages environ, 100 gravure. sur Quatre jours seulement que son maître l'avait inconnu, elle comprenait mieux celui de la na- fleurs des champs, elle retira une petite miniaattendue. la lettre sein tant Seigneur,dit-elleseulement dérivatif son à seul, pouvait qui, carton. apporter un ture ». par R. de JNOTEK, « sur : quittée. Il semblait à Zora qu'il y avait déjà ture, chagrin. professeur d'Horticulture son l Une figure altière répondit à son sourire .; plusieurs lunes. Le jour de son arrivée dans la maison de elle fixa avec amour le portrait de l'absent. Au Délégué jJour une courte mission en pays ( Prix par souscription: 18 rraii<_a que son maître avait choisie pour elle, ]bout d'un instant, elle sentit qu'il l'invitait à ' lointain, ie Seigneur Àbb-iil-Djémilavait laissé famille Envoin° 41 préférence demandé Zora lorsqu'on à avait de des 1 communionprofonde sa Cet ouvrage, qui comble une lacune, comcette coeurs et, relà, dans cette riante et fraîche campagne, son ( 1pour la chambre bleue ou la mauve, elle avait (connaissance,elle voulut encore implorer Allai: esclave Zora à peine âgée de 16 ans. plétera fort heureusement la bibliothèque du dans d'indifférence: puis, d'abord, bouche absent Sa frémissait cet tant aimé. pour . Jalousementgardée par une hanoum de con- eu, petite têteun gesle Colon nord-africain.Après avoir étudié la créaune idée avait germé. Sur quoi des c mots mal contenus,mais la prière ne vein fiance, la fillette subissait mie surveillance de sa du jardin potager, le choix du sol, les épotion "agréable, Sur jardin, ? donnait cette fenêtre semblait plutôt la fuir. Alors, se rappelant un i pas, tous les instants : mais ses jeux étaient choisis, disait-on,parce que profané par des ébats d'en- tout propices aux diverses plantations, les ouqu'elle le culte professait à sacré ques \ < avec coup multipliés, variés : toilette, cheval, bicyclette, fants. Quant à l'autre chambre, ses fenêtres s'ou- fferveur dans l'ombre et le secret du harem, Zora , tils, l'auteur'aborde la culture proprement dite i tennis, rien ne manquait à son plaisir en appa- vj-aient au Nord sur l'immensité de la forêt, ce employa toutes ses jeunes forces à rythmer la Va la chansondes Fous qui monte du Pavé (des différentes productions maraîchères, l'exarence ; cependant, sa tristesse continuelle indi- (iiii. aux veux de tous, la rendait très monotone. edanse , c que son maître avait toujours préférée. îJejiarpiUermon rêve, o loi ijui mas sauve. gnait sa vieille gardienne. de leurs qualités culinaires, les maladies ' men Ce fut précisément cette monotonie qui fixa le Imprimant ] à son corps l'allure légère du papil- Heureuxqui sans Révolteacceptebien la Vie Zora, heureuse, Vous êtes des légumes, etc... trop parasites vous de Zora. de Envie, choix île Espoir,libre Libre milieu et. lon, J Zora, complètement de toute tout t — . sa nue au n'appréciez pas votre bonheur. Ce matin de mai, le.soleil s'était levé capri- chambre, c ses longues tresses dénouéestombant Notre bonheur est fait de Chosesdédaignées EnVENTE : * Oh ! cinglanteironie ! Qu'étaient pour la fil- «eux c : ses rayons trop brûlants pour l'heure jjusqu'à sa ceinture, tourbillonnait en des gestes Dans l.i langueur de nos Tristessesrésignées. lette ces futilesplaisirs ? C'était cela qu'on appe- rmatinale n'avaient été que les avant-coureurs dd'offrande. Elle ondulait sa taille, la renversai! Moi je rêve de faire mourir d'Amour Aumeran, Editions lait son bonheur ? Elle ne savait donc pas, cette de t gauche à droite, se passionnait, s'exaltait : OuelquePrincesse,belle et pure connue le .Joui-. c l'orage. Un ciel gris maintenant s'associait à de hanoum, que hors son maître tout est néant la 6, BoulevardCarnot, ] tristesse oppressée de Zora. Couchéeprès de avec une fièvre mal contenue, tout son jeune Dans notre grand Bonheursi tendre, si paisible, a ' ]la fenêtre grande ouverte sur la masse sombre ccorps se colorait, se mouillait d'une sainte sueur je devineparfois que ses yeux sur les miens pour l'esclave. ALGER Enfin, haletante, elle tomba à genoux Cherchentà découvrirla Présenceinvisible Seules les lettres promises devaient aider de ri la forêt, la fillette se laissait aller à ses im- d'amour. I ti
Sousl'Equateur(suite)
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L'AfPlOalll, Mardi 28 AVrîI 1931 MMM^BMn^aMHMM>HMMaaH«M»MaiMaHM«MBBHBMMI^0aMMaa^MaHMB^HHB^^MaM«aBHM^BMM
Pour légalisationde la signaturede l'imprimeur,
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ImprimerieC. CHARRY,1 bis, rue Chanay,ALGÏ*
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