L'Avenir de Bel-Abbès. 07/03/1885

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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]

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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 07/03/1885. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


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Troisième Année. — N° 213.

RIX-AIUÎES, LE 7 MAHS 1885

Les

Lopeiià Bel-Alîis

CENTIMES

Là, chacun est maître chez soi, à Un prix modéré ; chaque famille a son nid, à l'abri des voisins et locataires, et il faut avoir Vécu dans ces immeubles si à la mode, à six étages et à quatre ou cinq appartements par étage, où l'on trouve de tout, même des pianos et des grincheux^ pour apprécier l'avantage d'habiter tout seul, ou avec sa famille, une maisonnette bien: comprise,, saine et aérée. *

Tout le monde m'accordera qu'un logement est chose indispensable à ceux qui ne pratiquent ni la kaïma de l'Arabe, ni l'arche roulante du saltimbanque,- maïs dont les goûtssont, de par l'habitude, et, de gré ou de force, casaniers, en vertu du proverbe : que la chèvre Et tout en approuvant ces belles construcest attachée là où elle broute. ? C'est la majorité, et les choses ainsi établies, tions Sananès, Ben-Tata et autres, dont à juste titre peut, s'enorgueillir Bel-Abbès, je 11 semblerait qu'il dut toujours être facile de se loger; mais il n'en est rien, à Bel-Abbès sur- voudrais voir s'élever hors des portes, en attendisparaissent, et le long de ces tout, qui est, depuis assez longtemps déjà, en dant qu'elles contradictionflagrante avec cette loi immuable : belles avenues qui y aboutissent, des maisonnettes de quatre à six pièces avec, devant ou grand doit plus être contenant le que son que derrière, un jardinet de six mètres carrés,juste contenu. En d'autres termes, la population augmentant au-delà des ressources habitables de de quoi avoir une touffe de violettes et cfemx ro^ siers, ou bien deux poules et deux lapins, une la v'ille, nous en sommés arrivés à la période aiguë, et les logements confortables et pas trop volière ou une tonnelle de glycine ou de petites roses du Bengale. chers y sont devenus introuvables. J'oserai promettre un succès colossal à l'ini» • • tiateur de ce genre de constructions qui s'enlèAussi, suis-je heureux chaque fois que s'é- veraient avec enthousiasme, attendu que leur lève une nouvelle maison, espérant que peu à coût étant raisonnable, on pourrait les louer peu Bel-Abbès se transformera et que tout le idem, et que, réunissant agrément et convemonde, tôt ou tard, participera à ce nouvel nance, toute la population flottante de la ville ordre de choses que j'appelle de tous mes voeux: en serait les locataires heureux et empressés. logements confortables et bon marché. * ville déclassée, il notre Dés que se pro*» sera Je compte revenir sur cette intéressante quesduira évidemment une épidémie de truelle que nous applaudirons des deux mains, et je con- tion qui en soulève d'autres aussi brûlantes, seillerai aux constructeurs de l'avenir (bientôt, la création entr'atitres de maisonnettes encore espérons-le), d'adopter ces confortables petites plus simples et meilleur marché pour les méhabitations qui forment, à Londres, des quar- nages ouvriers, qui ont si bien réussi dans certiers interminables, des rues terrasses, où cha- tains grands centres industriels. Bel-Abbès,avec cun trouve ce Home indispensable à tout An- ses alfas, ses écorces, ses chemins de fer, son glais qui a, pour son intérieur, un culte que industrie, renferme une population ouvrière qui tend chaque jour à augmenter, et a droit, j'approuve. FEUILLETON DE

iJAvcnir de Bel-Abbès (8)

MIT

LA

MAUDITE

Par Jules

MARY.

PREMIERE PARTIE

Xi t.*UNE Xt L'AVTItE II (Suite) Mathilde, dont la belle et — Gaspard, dit pâle ligure était animée par la course et l'émolion, dont les yeux étinceiaient, dont les narines étaient dilatées, dont l'haleine pressée gonflait à petits coups son corsage, — Gaspard, que je suis heureuse de vous voir enfin seul et de pouvoir vous parler ! ! — Chère Mathildetoujours ? Vous m'aimez —

Reproduction interdite aux journaux qui n'ont pas de traité avec la Société des Gens d» I.ettr*s.

— Je t'aime... en doutes-tu donc ? — Non. Bien qu'elle fût certaine de ne pas être entendue, car ils étaient à l'entre-croisementde plusieurs sentiers et pouvaient, à travers les arbres dépouillés, surveiller la forêt autour d'eux, cependant elle parlait à voix basse. — Gaspard, je suis assaillie de pressentiments sinistres, depuis quelques jours. Il me semble qu'un grand malheur me menace... D'où viendra-t-il ? Je ne le sais pas... mais j'ai l'âme troublée... Le marquis sourit et sur un ton de reproche : ' Qui — Voilà bien les imaginationsd'enfants. Madonc empêcherait notre mariage, chère thilde ? N'ètes-vous point ma femme déjà ?... Ce mariage n'est-il pas résolu ?... La date n'en est-elle pas fixée ?... — Cependant j'ai peur. chère aimée. — Folies et enfantillages, que ce serait épou— Ah ! Gaspard, c'est vantable si ce mariage venait à être empêché, si un malheur — j'ignore lequel, moi — se jetait entre nous. Épouvantable, je le répète. C'est vrai... mais ce malheur ne peut arri• — ver que si je meurs, Mathilde,— car il faut que je discute avec vous ces idées lugubres, je connais votre imagination et votre sensibilité, ma — si je meurs vous me pleurerez comme doutera du veuve, et personne, jamais, ne se secret d'amour qui nous unissait.

SAMEDI,.7 MARS 1885

dè|tlofs> à ce qu'on s'occupe d'elle sous tous les rapports; Làs prospérité a ses exigences: et ses devoirs ; une ville comme Bel-Abbès se doit à elleVriiême de n'ypoint faillir. Aussi rèvieh-

INS-ptlJTEÛBSET CURES DM5 L ARMEjE

La GommissioiiLde JirniéèJs'ëst occupée de là situation militaire^ des instituteurs et; dtàiïsrtious sur ce sujet; dés membres du Clergé : elle aÏÏéçitlé, tin vieux Colon. conloniiémént à l'arnendement présenté par * IMB i " li ————; M. Ballue, tje les; maintenir dans la loi comLe mouvement commercial enire l'Algérie c'est-à-dire de les classer comme d/smune, ÏAugleleirc et ponibtes, jusqu'àYexpiration de leur temps L'Alfa, employé beaucoup par la papeterie de service, dans la Réserve. ; Ils ne feront pas leurs cvingt-luiit jours • écossaise, constitue les 75 p.100 de l'exportation; algérienne pour l'Angleterre; L'Algérie^ mais ils; pourront être; appelés sous les drad'autre part, occupe le deuxième rang parmi peaux en temps de guerre. les pays qui exportent leurs minerais de fer dan» la Grande-Bretagne. Pour les écorces à tan; l'Algérie tient le troisième rang dans l'importation anglaise. Il y a une augmentation sensible dans l'importation des huiles d'olives L'administration des communes mixtes algérienne. En 1883, les importations d'Algérie laisse encore beaucoup à désirer et, si ce dans;<Je Royaume-Uni se sont élevées à qu'on npuswn^rte -,."< 21,98x000 fraacs. Lés produits algériens'quitrouvent un grand «acte dit MÉM:r$, elle est lïienr\çmN|&~si^ écoulement en Angleterre sont les soufres, les perfectionner. pyrites, les lièges, les cigarettes, les cigares et E:i outré, elle aurait besoin d'être cobrw les vins. dotinéc, de manière à marcher à pevj près partout sur les mêmes bases. Nomination* de généraux La surveillance dès sous-préfets nous Les colonel» Seiglaixl, Faviuu, Swiney et paraît insuffisante et, dans iQtis les eus. elle Giovaninnelli sont nommés généraux île aurait besoin d'être stimulée et dirigée. brigade. C'est pourquoi nous pensons que le Gou— > vernement ferait bien d'organiser un service LES PROCHAINES ÉLECTIONS de surveillance de ces administrations, qui C'est dans trois ou quatre jours que la sont un des points les plus délicats et les Chambre des députés va discuter la proposi- plus originaux de l'ensemble de nos services tion de loi relative au scrutin de liste. algériens. On sait que cette discussion présentera un Le personnel de celle surveillance nous intérêt particulier pour la France et l'Algérie, paraît indiqué d'avance, car personne ne% le du scrutin de liste modifierait vote car considérablement -r- cela est certain — la compo- serait plus apte à remplir ce poste de confiance (pie les conseillers du Gouvernement. sition de la Chambre des députés.

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Communes-mixtes ,^

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— Ah ! Gaspard, Gaspard^ dit la jeune fille dont les larmes inondèrent le visage... — Qu'avez-vous, chère enfant ? — Si vous saviez ? — Quoi donc ? Elle hésita un instant, puis tout à coup les

larmes séchées, mais une vive rougeur autour des yeux, elle murmura : Gaspard, j'ai un secret qu'il m'eût été doux de vous apprendre, si au lieu d'avoir été faible et de vous appartenircomme votre maîtresse, j'avais été, en ce moment, votre femme... Elle fit de nouveau silence et Gaspard, qui croyait comprendre, n'osait l'interroger. A la-fin, elle se décida, et honteusement : Je suis mère !.''.. dit-elle. Il tressaillit, tout secoué, et devint pâle. Futce de joie, ou bien ce sceptiquelui-mème avaitil peur ? i — Ah ? vous avez raison, dit-il, si quelque accident m'arrivait, et cet accident-là, c'est la mort — ce serait épouvantable pour vous... — Le déshonneur... non plus ce déshonneur intime dont j'étais seul à connaître la honte... mais le déshonneurpublic... affiché... Ah ! tenez, Gaspard, je ne veux pas pensera cela, je deviendrais folle.. .non, je ne veux pas, je ne veux pas. Gaspard, la première surprise passée, avait repris tout son sang-froid et son empire sur lui-même : — Et m'estavis, Mathilde, dit-il en souriant,

que nous nous alarmons à tort. Je n'ai pas le moins du monde envie de mourir... Je vous aime, au besoin cela me ferait vivre... Au lieu de nous réjouir, tous deux, de la nouvelle que vous venez de m'apprendre, nous avons, au contraire, une mine d'enterrement... Ce que c'est, pourtant, chère enfant, que d'écouter vos histoires de l'autre monde. Mathilde était remise, essayait elle-même de sourire. — C'est vrai, j'ai tort. Dans quinze jours, nous serons mariés. Dans quinze jours, je pourrai de nouveau regarder mon père sans rougir et penser, sans honte, avec fierté, à l'enfant qui est en moi... Ah ! Gaspard, comme je vous aime !... Et quand, leurs chevaux galopant de nouveau, ils se turent, livrés à leurs réflexions, Mathilde, le front soucieux, un pli au coin de la lèvre, se disait : — Pourtant, j'ai peur ! j'ai peur ! Lesguilly connaissait tous les sentiers de la forêt et leurs détours. Il eut bientôt, avec Mathilde, regagné le terrain perdu. Lorsqu'il rejoignit la chasse, le cerf venait de débucher en plaine. La meute redoublait de vitesse et de cris, les trompes ne cessaient pas de sonner, les acclamations des veneurs se mêlaient aux cris des paysans-qui accouraient, de tous les côtés de la campagne pour assister à l'hallali. Le cerf, en effet, était sur ses fins.. Il entra dans une sorte de prairia maréca-


A Sidi-bel-Abbès, dans le local du TriLaissez-moi vous raconter le fait suivant : M. Gaury, lieulenanfde la Légion étrangère, Il suffirait de quelques frais de tournée élé fait chevalierde la Légion d'honneur, pour bunal civil, pour les électeurs-de cet arron« J'ai vu un groupe de Marocains venus à a de leur temps temps, permettre, en pour services au Tonkin. « pied de Mélilla, et ayant traversé une grande dissement ; de faire une petite excursion administrative, MM. Rebel, adjudant ; Viflelel, caporal ; « partie de la province d'Oràn ; ils affirment Tiaret, dans À le local de la Justice de de pendant laquelle ils se rendraient, compte Strëbler, soldat de la Légion étrangère au Ton« que les Arabes se préparent à un soulève-^ pais, pour les.électeurs de cette commune ; ce qui se passe, et donneraient des avis, des kin ont été décorés de la Médaille militaire. « ment : ils ont" même fixé une époque ; ce Et à Tletncen, dans le local du Tribunal « serait dans un mois environ, que le mouveconseils et même des -instructions, aux administrateurs que certaines questions emUn décret du 3 mars porte que le com- civil de cette ville, pour les électeurs de cet « ment se produirait ;. il coïnciderait avec une « prise d'armes des Indigènes en Tunisie....» barrassent quelquefois. mandant Hinn chef du service central arrondissement ; Toujours d'après les mêmes Marocains. , 5. L'élection ART. lieu scruEn quelques mois, bien des abus pour- des affaires indigènes aura au à Alger, est nommé — Je vous livre ce fait pour que vous en tiriez raient être réprimés, et l'administration de conseiller du gouvernement, en remplace- tin de liste, concuremment entre les élec- parti. teurs français et les électeurs indigènes du Et la question de Saïda ? ? nos communes mixtes né tarderait pas à ment de RI. Fournier. département. On a tort de cacher la vérité et .de s'endorprendre une allure, uniforme et calme, qui ART. 4. — Le nombre des membres à mir dans une fausse sécurité. lui fait peuVêlrè défaut aujourd'hui. Le Figaro annonce que Mme Henriette Le réveil peut être terrible..... élire en remplacement de MM. Bonforl, Nous livrons celte idée à qui de droit; Saby, religieuse à l'hôpital d'Oràn, est dé- Omar-ben-Moussa Ben-Aou-la-Ould-GaïdAgréez, Monsieur le Rédacteur, simple et pratique fois à.la là et nous croyons corée de la légion d'honneur pour son déles salutations d'Un Patriote qui, comme Omar de trois, dont devra choisi être est un et, surtout, susceptible d'une application vouement pendant la dernière épidémie chovous, dit : « Veillons !! »

peu dispendieuse. IJeis

engagements d'étrangers

Le 130e régiment allemand d'infanterie, . en. garnison à Metz, fournit depuis quelque temps de nombreux volontaires pour nôtre légion étrangère. Ces hommes proviennent des derniers contigents de "Westphaliens et de Brandebourgeois incorporés dans-ce régiment, qui désertent en assez grande quantité et qui se présentent à Pont-à-Mousson oUà Nancy, où on les désarme pour les diriger ensuite sur Sidi-belAbbès, où se trouve le dépôt de la légion étrangère. Ce qui n'est pas le moins curieux, c'est que les journaux d'Allemagne et d'Alsace, devant ces désertions ainsi que devant le grand nombre d*Alsaciens et de Lorrains qui s'engagent dans là légion, prétendent que les hommes en garnison à Belfort désertent en masse et passent en Allemagne ou en Suisse de peur d'aller au Tonkin. —WMW» O

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TABLEAU -D'AVANCEMENT".'..

Les tableaux d'avancement des officiers de toutes armes vont paraître au Journal officiel, .-.-•,--'••;•.:- :-; ;r ; La première promution utt en tl tie', qui se-' ra très importante, dit-on, paraîtra du 10 au 12 mars prochain. .—

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APPEL DE L'ARMÉE TERRITORIALE

Le commandement du 19e corps vient de procéder à un appel de l'armée, territoriale pour une période d'exercices. Les cadres sont appelés du dimanche 12 avril au 29 du même mois, el les soldats du 13 au 26. Le ministre de la Justice vient d'adresser une circulaire aux procureurs généraux pour les inviter à lui faire connaître, dans le plus brel délai possible, les magistrats de leur ressort qui, soit par infirmités, ou pour toute autre cause, ne pourraient plus exercer leurs fonctions d'une manière active.

parmi les négociants français et deux parmi lérique. les négociants indigènes. Les opérations électorales se ART. 6. — Prélecture d'Oràn feront sous la présidence du'maire de là ÉLECTIONS POUR LE REKOUYELLEIENT PARTI ville, où se tiendra chaque assemblée électorale, assisté de quatre assesseurs qui des Membres ûe la Chambre de Commerce i'Oran seront las- deux plus âgés et les deux plus CONVOCATION des ÉLECTEURS jeunes dos électeurs présents. ART. 7.-- Au .premier tour de scrutin, ARRIMÉE' nul ne sera élu s'il n'a réuni la moitié plus ARTICLE PREMIER. — Los patentés dont un des suffrages' exprimés et un nombre les noms fimirent sur l'a liste des électeurs égnl au quart du nombre des électeurs insci-dessus désignée sont convoqués pour le crits. samedi, 21 mars 1885, à 1 heure de l'aprèsAu deuxième tour, qui aura lieu, s'il est midi, à l'effet de procéder aux'élections né- nécessaire, le Samedi suivant, la majorité cessaires pour le renouvellement partiel de relative sera su fusante. la Chambre de Commerce d'Oràn. ART. 8. Ce scrutin sera ouvert à 1 — ART. 2.— Pour la facilité du vole et heure et clos à 6 heures du snir. afin d'éviter autant que possible aux élecART. 10. Le procès-verbaldes opéra— teurs des déplacements longs et onéreux, il tions sera adressé immédiatement au Préy aura sept assemblées électorales qui-se fet, sous une double enveloppe scellée, dont tiendront':' : & ta première portera eu suscriptirin : A Mon. À Oran, dans le Tribunal de Gommorçe sieur le Maire d/'Oran, prêmlent de Ifasde celle ville; pour les électeurs: d'Oï-an, semblée électorale., centrale le renoupour Mers-el-Kébir, Sainle-Bavbe-du-Tlélajt, ^r- vellement partiel, de la Chambre: de: .Copi• zeyv, Àïri-lémouenenï, ci Sa'inl'-'Deri'i's-'dn-.' ''',''':'':'' ' merce. '/':'-'''-};';" sig; :;.-.. Airr. 10. —- Le -'reçois sèment général des 1 À Mostaganem. dans le local du Tribu- , votes aura lieu à Oran. Le Président de rasnal civil de (etlç ville, pour lesélecteiirsidi) semblée électorale de culte ville proclamera Mostagancm, Aïn-Tédelès, Touniu, Maza- le résultat de l'élection cl enverra ensuite gran, Rivoli, Aboukir, Aïn-Nouissy, Bou- au Préfet le procûs-vcrbal récapitulatif guiral, la Slidia, Cassaignc, Bosquet, Re- dressé en triple original. naull, Ouillis, Sourk-el-Milou, Aïn-lïoudiLe Préfet, Pchssier Ponl-diiBlad-Touarin, nard, et DUNAIGRE. Cbéliff; A Iiclizane, dans le local de la Justice Rruitg inquiétants de Paix, pour les électeurs de Relizunc cl Les bruits inquiétants persistent. Qu'on en Inkermaun, Ammi-Moussa, Zem annexe, juge par la courte lettre suivante que le Petit morah cl Saint-Aimé ; Colon, a reçue de la province d'Oràn : A Mascara, dans le local du Tribunal Monsieur le Rédacteur, civil, pour les électeurs de cet arrondisseL'Agence Havas dément l'agitation signalée ment ; dans le Sud Oranais ; elle a fort.

Il fut résolu, après qu'on eut demandé l'avis geuse où il fit. tète aux chiens et où Gaspard le de l'Épine, le piqueur, qu'on attaquerait le servit à la carabine. On fit la curée séance tenante, pendant que loup dans les fonds du Chêne-Perdu. L'Epine fit une seule objection.. les trompes continuaient leurs joyeuses fanfan'avons plus res, et Gaspard offrit à Mathilde, un genou en — Il est une heure, dit-il, nous terre, le pied droit de la bête. que trois ou quatre heures de jour. El même si le brouillard se lève, à trois heures on n'y 11 était midi. On reprit le chemin de la forêt. Le déjeuner attendait les cavaliers au pavillon verra plus. Nous avons affaire à un vieux loup. de chasse, ce pavillon si arlislement aménagé 11 peut nous eutraîner ; loulo une journée ne qu'il ressemblait à un château en miniature serait pas de trop pour le forcer. demanda Gaspard. et où Mathilde n'entra pas sans rougir, car il — D'où lu conchis ? conclus, monsieur le marquis, lui rappelait sa faute — cette faute dont elle — D'où je voulons rentrer ce soir au châportait la preuve dans son sein el que le mari- que si nous age n'avait pas encore réparée — cette faute teau... bien... qui, si elle était connue, pouvait mettre sur sa — Pardieu ! j'y compte 11 faudra qu'on ait recours au fusil... vie une honle éternelle. soif, pas la règle do Gaspard, en entrant, eut sans doute la même — Soit, bien que ce noabréger. Mais laisse pensée, car — encore sous le coup de la révé- la vénerie, j'y consens, pour lation que venait de lui faire la jeune fille — il le loup, quand même, prendre du champ !... Il n'y avait, guère qu'un quart de lieue pour tourna les yeux de son côté el lui sourit. El ce regard et ce.sourire disaient : se rendre du pavillon de chasse au Chêne-Perdu. La roule fut bientôt faite. Les relais établis, — .Qu'as-tu donc à craindre, puisque je t'aime ? avec des chiens et des chevaux frais, les piLe déjeuner n'était qu'une simple collation. queurs découplèrenl la meute dans les brousIl avait été convenu qu'on chasserait toute la sailles de la Combe. Un quart d'heure après le loup était sur pied, passait à dix pas de FElpinc, journée jusqu'au coucher du soleil. M.illiiillo, qui était la reine de cette fêle sa f rompe et le régala d'une fan— qui emboucha car chacun s.,vail qu'elle allait être la femme fare. La bêle ne pressa pas son allure. dit l'Epine, c'est un rouconsultée, avait dé<io Lesguilly — Il connaît ca, — Mathilde, blard. claré qu'elle n'était pas fatiguée. Et la chasse repartit. Très robuste, une journée de cheval ne Cette fois, Mathilde ne quitta pas son père. l'effrayait pus.

Le marquis, lancé à fond de train, n'ayant plus à veiller sur sa fiancée, s'abandonna à sa passion avec une frénésie furieuse.

se trouva, une demi-heure après l'attaque, loin des veneurs, ne «'occupant que de la meute. Celle-ci venait dé sortir d'une futaie el passait devant lui. Il chercha, en avant, l'animal de chasse ; il n'y en avait, point. Cependant, les chiens avaient, beaucoup d'animation, étaient 1res chauds de gueule. Où était le loup ? Au milieu des chiens, où il allait d'un train ordinaire, sachant sans doute, par expérience, que là il était en sùrelé contre la balle ruse fa— milière à ces bêles, lorsqu'elles ont élé chassées plusieurs fois. —.. Puis la meule disparut. • Gaspard lança son cheval à toute vitesse pour la dépasser, afin de dégager le loup, mais au moment où il entrait, ventre à terre, dans une largo avenue foute tapissée de mousse, le cheval fît un écart si brusque que le marquis, malgré son adresse et foute sa science en équitation, fut déplacé et Axillit être jeté par-dessus tôle. 11 laissa échapper un juron et sa cravache se leva, mais ne s'abaissa pas. Une femme s'était, élancée brusquement dans l'allée, les bras étendus, au risque d'être renversée et foulée aux pieds. Et, profitant du moment d'arrêt du cheval, 11

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2 Mars 85.

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Chronique locale YOYA&ES D'ÉTUDES AUX PAYS

LOMÂE

C'est le jeudi, 12 mars, que M. EDGAR LA SELYE fera, au Théâtre de notre ville, la relation du voyage qu'il a effectué, en 1883, dans l'Afrique du Nord. Voici, d'ailleurs, le programme succinct de celle soirée à la fois instructive, amusante .et pittoresque. Bureaux : 7 h. 1/2. — Départ : 8 heures.

L'AFRIQUE DU NORD RELATION DE VOYAGE

Illustrée de 125 magnifiques Effets polyoramiques fondants. (A la seconde étape, Lion rencontré HT en berté dans les Hammadas.) IMMENSES TABLEAUX COLORIÉS par les peintres de la Maison LAVERNE. ;ÉCLATRÀGE ;

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d'après lés procédés du capitaine DRUMiioNDV -

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des places ôvdhxaiïe..

corps, 5G cenlimes;— Pour les lycées,., coïlegesj pensions de filles et de garçons, 25 pour cent de réduction sur le prix des places occupées.— Pour les places prises à l'avance, s'adresser au . théâtre. Donc ne manquons pas de nous embarquer avec M. EDGAR LA SELVE, le jeudi 12 mars, au théâtre. v fi '

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l'ouverture ûe Taten-Yaya1

La section de Lourmel à Rio-Salado a bien élé livrée au public le 5 mars, comme novs

l'avions annoncé. Quant à celle de Magenta à Taten-Yaya, tout est prêt, mais...... on attend toujours l'autorisation de M. le Ministre des Travaux publics. 11 est si occupé ce pauvre Ministre !

elle s'était cramponnée au mors, de ses deux

mains. ' Celle femme, c'était A.lbine Mirande, pâle, résolue, l'oeil sec et brillant. — Arrête, dit Albine. — Que me veux-tu encore ? — Te parler, — Dis vite. Je n'ai pas le temps... — Oh ! ce sera long, peut-être. — Eh bien, une autre fois alors. — Non. Une autre fois ne se représenterait sans doute jamais. Je le suis depuis ce matin. Je l'épie el ne le quitte pas. Et regarde, j'ai faut marché dans les épines et les broussailles que j'ai les vêtements en loques et que ma figure, mes mains et mes jambes saignent... — Il fallait me parler ce malin. — Je ne l'ai pu. Tu étais trop loin. La chasse t'emportait, à tout moment. J'ai essayé vainement de te rejoindre... Et puis, lu n'étais pas seul, la fiancée était près de toi... — C'est vrai... Tu mêlais même penser que je l'ai perdue de vue... Allons, lâche mon cheval... — Non, pas avant que tu m'aies entendue... — Tu es folle... Crois-tu, par hasard, que je vais tenir compte de ton ordre et m'effrayer de les menaces ?... de partir... — Essaye — Prends garde!... je te passerai sur le corps... (A suivre) — Je l'en défie !


ÊTÂT-CIVIL Théâtre un Concert d'Amateurs organisé au Théâtre, grande séance de prestidigitation, illu. profit des inondés du Sig. sion, etc., par M. Fauve Nicolay et"son élève i du 4 au 6 Mars 1885, iïiclus. Jeudi soir, à 5 heures, la femme du garde Nous publierons le programme dans notre Mlle Blanche de Castilionna. barrière, près le moulin Vignes, a eu le pouce prochain numéro. NAISSANCES i droit pris dans la rainure de la barrière qu'elle * UN CHEVALIER D'INDUSTRIE Francisco Perez. — Eugénia Garrasco. — faisait fonctionner ; le pouce a été complèteA Bouûjebali Jacob Choucroun. — Maria Rodriguez. —Pement détaché, entraînant avec lui deux tendons On lit dans le Courrier de Mostaganem: dro Serdan. — Céline Knecht.—• Clara Eruimy de 15 à 20 centimètres de longueur, arrachés Une rixe entre Indigènes a eu lieu ces joursde l'intérieur du bras. Nos lecteurs se souviennent de l'arresla- — Garmelo Olivarès. au douar partiel Gueradib (douar-commune lion d'un sieur Musso qui avait ' Là malheureuse femme^ qui paraissait ne ci, commis de Boudjebah ) de à d'un motif futile les DÉCÈS propos ' ; ressentir aucune souffrance, au moment de nombreuses escroqueries, en se faisant dur. cogné matraques ont l'accident, a été néanmoins immédiatement Paul Bonnafous 28 ans 1/2. — Lucas Parra On compte un tué et quelques blessés. L'in- passer pour noire confrère du Figaro, Guy conduite à la pharmacie Tabarly, par les soins 62 ans. — Francisco Gaper 63. ~- >• obligeants de M. Morlreuil qui se trouvait être dividu qui a succombé était, paran>il, déjà très de Mau passan, et en prenant le faux nom dé souffrant d'une phthisie. Marquis de Solanges. là avec sa voiture. Musique de la Légion étrangère * Cet habile escroc, plusieurs fois repris *'-*''" Deux enfants éprés de justice, dont le Petit Colon parlait l'autre Brevet élémentaire PROtiHAIIE . jour, comme ayant fait dé nouvelles dupes des Hier soir, sur les 8 heures, le crieur public, morceaux qui serontexécutée le dimanche Bel-Abbès n'a pas eu grand succès aux Algérie, vient d'être condamné à Maçon 8 mars 1885, de 3 7i. 1/2 a 4 h. A/2, en Bourgeois, faisait lieù> Oran, connaître la population, d'avoir à à qui viennent aux à six examens militaire Cercle \ au de mois prison; 11 avait jusqu'ici fillettes, de la brevet 6 deux élémentaire élèves Antoiprétrompette, le sons que 1. Pas redoublé : sur pour i . Bilsé. . échappé . . . . . recherches, mais 2. La Muette de Portici(ouv,).. Aiibep.j^ sentées, une seule, Mlle Langendorff, de Sidi- nette Carasco, 8 aiis,et sa soeUr, Rosalie, 6 ans s'éaux plus actives . Donizetlii taient per dues, à la sortie de l'école, à 4 heures. le 23 décembre dernier*, noire Inspecteur de 3. Lucie de Lamermoor (fant.)>,.., Lhassen, à éle reçue: Lès Mousquetaires au Couveûi'"'Varïïeyv Il ne faut pas vous décourager^ Mesdemoi- Les deux enfants n'avaient pas paru chez eux, police donl tout le monde apprécie les ex- 45. La Mascotte (quadrille).y..'..- .': * Aùdran; la faubourg de les 1 parents, on le com- cellentes qualités, flaira et parvint à atteinselles, ce sera pour une autre fois. gare, et Le chef de'Musique. prend, étaient dans des transes mortelles. ] DOERING-. ** *. Antoinette et Rosalie Garrasco, égarées du dre ce gibier tant dé fois passé à travers Pour les inoniés ûu Sig côté de Sidi-Lhassen, ont élé ramenées ce matin mailles. _ village. le gardé champêtre de ce C'est le numéro 415, pris par un jeune par Les deux enfants, d'après ce qui nous à élé boulanger de notre ville," qui a gagné la belle Un pari aux. boules selle d'amazone mise en loterie par notre sym- dit, allaient pour la première fois à l'école, et Demain à Mustapha, un grand pari aura lieu pathique concitoyen M. Terrin, au profit des ne s'étaient jamais trouvées seules en ville. Pourquoi, dans ces conditions, leur avoir entré les plus forts joueurs de boules : Cettois, inondés du Sig. laissé quitter la classe avant l'arrivée des Marseillais et. Algériens, habitant cette comM. Terrin, à la générosité duquel nous nous parents ? mune. L'enjeu, à ce qu'on nous affirme, serait mérité, rendre hommage de empressons un * de mille francs (?). s'est empressé d'envoyer, frais déduits, 450 fr. Lés joueurs ne pourront dépasser 6 ou 7 Ascension à M. le Maire du Sig. pour chaque camp. La distance du jeu est de L'initiative de M. Terrin a obtenu le plus Demain, Dimanche, aura lieu sur la Place 25 mètres. grand succès ; aussi, lui adressons-nous ici —« in i»nun ii m — —-—:— tous nos remerciements au nom des malheu- des Quinconces, l'Ascension en ballon dont Bienfaisance Bureau de nous avons déjà parlé. reuses victimes du Sig. * L'adjudication pour la fourniture du pain et • » Concert Prestidigitation de la viande aux Indigents, aura lieu, a la •' : ^ mairie^;, lé 0; mars courant à 2 heures do rët Samedi prochain, 14 mars, aura lieu au 1 Demain, également) à 8 heures du soir, ''; ''' au.: leyéev:-: './..' Accident

.

Tribunal de Commerce tic Bel-Abbès

En 4 lots séparés

IJéclaration de Faillite

Premier lot

On

loti

bâtir

Par jugement du Tribunal de pre-

mière instance, jugeant en matière de portant le numéro 13 du plan de locommerce, en date du quatre mars tissement de Tabia, d'une contemil huit cent quatre-vingt-cinq, le nance de six ares, un centiare ; sur sieur JOUBNKAU Charles, anlot il n'existe aucune construcce Sidi-bel-Abbès, cafetier été cien à a tion. déclaré en état de faillite et la date de la cessation de paiement provisoiDeuxième lot jour. fixée à rement ce M. PIÈTM, Juge-Commissaire, LOT DE JARDIN M. DE DIÉTRICH, Syndic provisoire. P. le Greffier du Tribunal, portant le numéro 181 du même plan, G. BROUSSE. 45 de la contenance de dix-neuf ares ; le tout défriché et arrosable.

1

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SIMBEL-ABBÈS.

Faillite

JOURNEAU

Charles

h

Troisième lot

Dn lot

Tifne-

portant le numéro 92 du même plan, de la contenance de un hecfare, 3 Messieurs les Créanciers de ladite ares, vingt centiares, le font défrifaillite sont invités à se présenter le ché, mais non comptante en vigne. MERCREDI, DIX-HUIT MARS courant, à neuf heures du malin, el parQuatrième loi devant. Monsieur PIÉTRI, Juge-Commissaire, en la salle des délibérations du Tribunal, afin d'être consultés tant sur la composition de la liste des créanciers présumés que sur la no-

mination d'autres syndics. P. le Greffier du Tribunal, G. BROUSSE. 46

DN LOT DE CULTURE portant le numéro 202 du même plan,

de surenchère à suite de saisie immobilière et ses suites, Contre : 1° Le sieur Julien Siora, propriôtaire-cultivateur, demeurant à Tabia ; 2° La dame Clémentine Hue, épouse dudit sieur Siora, avec lequel elle demeure audit lieu, Parties saisies, sans avoué conslitué, En présence de : 1° M. Désiré Baratciart, payeuradjoint, demeurant à Tiaret, Adjudicataire surenchéri, Ayant M» Edmond Giraud, pour . avoué ; 2° Le sieur François Albaladejo, propriétaire, demeurant à Sidi-belAbbès, Surenchérisseur, Ayant M0 Baquet, pour avoué. Il sera procédé le Mercredi, vingtcinq mars mil huit cent quatre-vingtcinq, à une heure de relevée, en l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Sidi-bel-Abbès, séant au palais de justice, sis en ladite ville, place des Quinconces, à la vente et. à l'adjudication, sur surenchère, en quatre lofs, au plus offrant et dernier enchérisseur, des immeublés ci-après désignés :

Désignation ~ Premier lot.

de la contenance de 23 hectares 4 — 80 centiares dont 2 hectares à li&tlr, ares Un lot portant le ; environ défrichés et le restant en méro 13 du plan de lotissementnude broussailles. Tabia, d'une confenance de six ares, un centiare ; limité : au nord et au Étude de M» Edmond «3IBAU», L'Adjudication aura lieu le sud-est, par des rues ; à l'est, par le; avoué, rue Lord-Byron, à Sidinuméro 14 ; à l'ouest, par le numéro Mercredi Bel-Abb'es. MARS mil huit cent quatre- 12. Aucune construction n'est édifiée vingt-cinq, à une heure de sur ce lof,

VINGT-CINQ

VENTE

relevée.

On fait savoir à ceux qu'il apSUR SURENCHÈRE A. SUITE DE partiendra, qu'auxfous requête, poursuites SAISIE IMMOBILIÈRE et diligences de monsieur Désiré Baratciarl, payeur-adjoint, demeurant A l'audience des criéos du Tribunal ci-devant à -Oran et actuellement à civil de première instance de Sidi-, Tiare!, Ayant pour avoué M* Edmond GiBel-Abbès, au Palais de Justice, raud, qui est constitué et continuera place des Quinconces. d'occuper sur la présente poursuite

Deuxième lot

Un lot 4c

Jardin,

portant le, numéro 181 du môme plan, de la contenance de dix-neuf ares ; limité : au nord-est et au nord-ouest, par des, chemins ; au sud-est, par le numéro\ 180, et au sud-ouest, par le numérot 178. Le tout défriché el arrosable.

Troisième lot

au greffe le quatre mars mil huit cent quatre-vingt-cinq, M. François Albaladejo a déclaré surenchérir, des siUn lot de Vigne, portant le nu- xièmes, les immeubles dont s'agit. 92 méro du plan, de la môme conte' de un hectare, trois ares, vingt ] nance centiares ; limité : au .nord, par le ( légale Purge 113 numéro l'ouest, numéà le ' ; par f'est, le 116, et 93 à numéro ' ro ; par Jau sud, par un chemin. Le tout déTous ceux du chef desquels il pourifriché, mais non complanté en vigne. rait être pris inscription pour cause d'hypothéqué légale devront requérir Quatrième lot cette inscription avant la transcription du jugement d'adjudication. Un' lot fie culture, portant le 202 du même plan, de la connuméro i Mises à prix : de vingt-trois hectares, quat tenance ttre ares, quatre-vingts centiares ; limité i : au nord, par le territoire de En conséquence, outre les" clauses I Lamtar ; à l'est, par les numéros 201 et ' conditions insérées au. cahier des et £ 213 ; au sud, par le chemin de les enchères seront reçues Tabia à Lamtar ; et à l'ouest, par le charges, ' numéro 203. Dont deux hectares en- 'lesditsjpur,lieuet heure, sur les mises* r viron défrichés et le restant en brous- à; prix fixées par lé surenchérisseur. ^ sailles. Ê Premier lot, à cent vingt nk » , lzU francs, ci H*.

Procédure

Les immeubles ci-dessus désignés ont élé saisis réellement à la requête de monsieur Baratciart, précédemment dénommé et qualifié, au préjudice des saisis, également susnommés ] et qualifiés, par procès-verbal de l'huissier Bastide, de Boukanéfis du trois décembre mil huit cent, ( quatre-vingt-quatre, visé, enregistré, dénoncé et transcrit au bureau des ' hypothèques de*" Sidi-Bel-Abbôs le cinq décembre mil huit cent quatrevingt-quatre, volume 5, numéros 22 et 23. Le; cahier des charges, dressé par M* Edmond Giraud, avoué poursuivant, a été déposé au greffe du Tribunal civil de première instance de SidiBel-Abbès, le vingt-quafre décembre mil huit cent quatre-vingt-quatreet la publication a eu lieu le vingt-huit janvier mil huit cent quatre-vingt-cinq. Par jugement dudit jour, Padjudication a élé fixée au mercredi quatre mars mil huit cent quatre-vingt-cinq, à une heure de relevée. Au dit jour, M. Baratciart s'est rendu adjudicataire. Mais par acte fait ]

Deuxième lot, cent vingt 1. on £" francs, ci Troisième lot, cent vingt . Q^V 12U francs, ci Quatrième lot, trois cents QKr cinquante francs, ci .. OOU Fait et rédigé à Sidi-bel-Abbès le 6 mars mil huit, cent quatre-vingtcinq, par M" Edmond Giraud, avouépoursuivant, soussigné.

i

Signé :

EUMOND

GIRAUD.

avoué. S'adresser, pour plus amples renseignements, à M». Edmond Giraud, avoué à Sidi-bel-Abbès, rue LordByron, maison Bedock, et voir au greffe du Tribunal civil de Sidi-belAbbès où le cahier des charges est déposé. Enregistré à Sidi-bel-Abbès le mars, mil huit Vient quatre-vingtcinq, folio, case Reçu : quatre-vingt-trois centimes. 47

Signé: LEBESQUE.

'



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