L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]
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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 08/03/1884. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
5 CENTimSKS
Deuxième Année, -r- N» 112.
BEL-ABBÉS, LE 8 MARS 1884
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AVANCES
La Pôsti organe officieux de la chancellerie allemande, a publié celle semaine un article sur la situation intérieure de la France. Elle commence par déclarer qu'il hje faut pas prendre au pied de la lettre les sinistres prophéties dont certains journalistes français sout prodigues quand ils envisagent l'avenir de notre pays. Elle est d'avis que la France n'est rien moins que disposée a se lancer dans les aventures révolutionnaires, et elle constate, au surplus,'que celte question : « Qui hériterait de la République ?» est tout à fuit insoluble. Voici sa ^çjDaiîlysjiph'!-:*-^'^ i ";-^
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Par suite d'une triste illusion, le dilemme suivant se présente continuellement dans les esprits français : Ou bien la France sera grande et l'Alleningne impuissante ou bien l'Allemagne sera forte et la France dans rabaissement Au moyen d'une paix éternelle avec l'Allemagne, l'Allemagne une el puissante, la France pourrait'se créer la plus brillante position qu'elle ait jamais eue, plus féconde en résultais que celle dont elle jouissait sous Louis XIV, plus inattaquable que celle que lui avail faite Napoléon. I*r Le gouvernement français qui comprendra celte vérité fondera une puissance durable. Mais s'il se passe encore de longues années avanl que celle vérité soit comprise, la France se précipitera dans une série de catastrophes.
L'avance est directe et point dissimulée. « Au moyen d'une paix éternelle avec l'Allemagne », dit la Post. On aurait à se Feuilleton de VAvenir de Bel-Ahbès. |N°M.)
k GONSTÂRTInE LA
FOLLE
ROMAN 1SKDIT
Par TUltPiN DE SA-INSAY. XXVI L'ESCLAVE GRECQUE
(Suite) Hélasi entre l'amour et le dévouement la.nièine lutte existe toujours sur la terre... cl les lèvres souvent démentent ce qu'a promis le coeur!... Celle résolution prise, Salem se dirigea vers la cellule d'iléléna. La jeune grecque dormait,' Ouvrant les yeux au bruit de la porte lournaal sur ses gonds, el remarquant le signe de silence que lui faisait son maître, elle se leva, revêtit un sarraa, chaussa ses mules brodées el s'assit à côté de lui. Reproduction interdite aux journaui qui n'o-i' pis de traite avec la Soeicté <U* ueiu de ;<ettrts.
SAMEDI, 8 MARS 1864
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démander tout d'abord si la paix est possible entre les deux pays, — nous entendons une paix confiante, assurée, -^ tant que l'Allemagne détiendra l'Alsace et la Lorraine et tant que le traité de Francfort sera maintenu dans toutes ses dispositions. (j'esl la question préalable qu'on est obligé de .poser, dès qu'il s'agit d'un rapprochement sincère et durable entre la France el l'Allemagne. La Post voudrait-elle iïotis dire si, à Berlin, on serait prêt à la résoudre dans le sens Nde nos patriotiques revendications ?
LE VOL D'UN MILLION On lit, sous ce titre, dans le Petit Parisien :
L'instruction ouverte de nouveau par'te Parquet se continue, —ou, plutôt, .M. flabert, juge d'instruction, continue à faire citer devant lui des journalistes. Contrairement à ce qui avait été indiqué, ce magistral n'a point, jusqu'ici, demandé le témoignage du Préfet de police ni celui de M. Kiiehn. M. Cochery, ministre des Postes, qui a à sa disposition,un certain nombre de journaux officieux, a vainement essayé d'atténuer l'affaire, en faisant déclarer que le vol commis dans la nuit du dimanche, 16 au lundi, 17 avril 1882 ne s'élcvail qu'à 8,000 francs de valeurs déclarées et 50,000 francs environ d'autres valeurs non déclarées. Il a suffi, pour établir que le vol était bien d'un million environ, de répondre par Iléléna, d'il Salem, dans la conversation que nous avons eue. j'ai oublié lé point le plus important. L'esclave .-ouril sans repondre. Lorsque lu seras installée dans le palais "du — bey, lu lui demanderas, avanl loules choses, le nom des femmes deson liarem.. sans en excepter un
seul... -- Oui, maître.
i'anni ces noms tti relicndras celui de Djclma s'il est prononcé. Héléna prit un carnet et inscrivit le nom sur une feuille d'ivoire. Ensuite demanda-l-clle? — Ensuite, puisque tu sais lire, lu recevras cha— que soir un parchemin sur lequel seront tracées 'es instructions que lu devras suivre. El comment ferai-je pour le mettre au cou— rant du résultai de mes recherches ? — Chaque soir encore tu jetteras le parchemin, rempli de noies, dans le massif de lilas perse qui se trouve auprès du kiosque que tu exigeras pour dameure. — Est-ce tout? Salem réfléchit un instant avant de répondre. 11 était facile de voir qu'il lullail contre une pensée intérieure. —
'. 7 \Est-il vrai, oui ou non, que l'instruction la lUle des valeurs soustraites com:iimiiqiu,c . parle Ministère lui-même au moment du ail constaté l'exislcnce dans l'Administration des Postes, d'un haut fonctionnaire, crime. % Cochcry s'est bien gardé de répondre sans aucune fortune personnelle, qui, depu! une note officielle ou officieuse à tous puis le vol du sac numéro 2, a trouvé le les bruits mis en circulation et à lu légitime moyen de dépenser annuellement une somémotion qui règne diius son administration me égale à huit ou dix fois son traitement ? Esl-il vrai que, d'après l'instruction, ce et dans tout le public. Le vol,des Postes est une des plus graves même fonctionnaire ail encore trouvé le affaires dont on ait entendu parler depuis moyen, depuis le vol dont il s'agit, d'entretenir des danseuses et d'acheter des villas, longtemps. If/est impossible de prévoir combien de sur ses économies ? . responsubi ités vont se trouver engagées ci « irrémédiablement alleitiles. Le sac n° 2 était renfermé dans une arPJ'ùs ou hésitera, plus on lardera, — plus moire blindée ou coffre en bois doublé de les compromissions seront graves, et il n'au- tôle, s'ouvrant par une unique serrure dont ra sêçvi de rien d'avoir voulu gagner du trois fonctionnairesconnus possèdent chacun ilemj&, ' *s une clef. de telle sorte que chacun d'eux — tfi*$PèwUil paa trop naïf, de Buppoj&r qn mie . séparément puisse ouvrir celle armoire.'" '• instruction pujsse être élotijl'dc, alors que la Est-il vrai, oui ou non, que le fait suinégociation des titrés volés dans le sac n" 2 vant soit depuis longtemps acquis à l'insmet fatalement sur la trace du ou des cou- truction : pables ? Il n'y a pus eu d'cIVraclion réelle, niuis Est-ce que l'instruction ignore par exem- seulement r-lfraclion simulée. une ple, qu'une partie des litres de rente italienSi ce l'ail était exact, ij impliquerait que ne, expédiés par M. F..., banquier, trc*. l'armoire contenant le numéro 2 a été sac connu de Palerme, ont été, après le vol,. ; ouverte au moyeu d'une dos clefs dont des vendus à Londres dès avanl le mois de juin fonctionnaires avaient la garde. connus 1882 ? On ne comprendrait pas, en effet, qu'un Est-ce que l'instruction ignore les démar- voleur opérant avec une fausse clef se fût ches faites à cette époque par M. F... pour ilonné la peine de simuler effracune se mctlre sur la trace des voleurs ? tion. Nous pouvons affirmer, aujourd'hui plus que jamais, que, quoi qu'on fasse, le scanLa Gazelle des Tribunaux a publié sur dale éclatera sous peu de jours. le vol des Postes, une note évidemment offi* cieuse, et dans laquelle.I.s'Parquet, lotit en * *
!
Non, dit il enfin ; lu l'informeras aussi de ce qu'est devenue la femme qui habitait le kiosque avanl loi... mais sans laisser échapper un mol
Spinosi se rappelait surtout les paroles d'Es-
—
lhcr : — Oui,
qui pui faire croire que lu es intéressée à ers ren-
nous sépare. Que signifiaient ces mots? De quai abîme voulaitelle parler"? — Il y avait l.i de quoi torturer inuli
seignements. Hcléna promit a Salem d'exécuter ponctuellement ses. ordres. » ' . Quand verrai je mon nouveau maître ? deman— da- t»çilé. Dans huit jours, répondit Salem. — El il s'éloigna.
lenient l'esprit. Spinosi ne pouvant plus supporter le doute, réso-
XXVII
Nous avons vu tout à l'heure que lorsque Salem enlra dans la ehambre de Spinosi, celui-ci était ab-
sent. Voici pouquoi.
laot de Judith.
lut de revoir la fille de Jacob. / Quelques instants après le dépari de Salem que Péiczéiail venu chercher pour panser le bey, Spinosi sortit donc a son tour. Ne connaissant pas la ville, — c'était la troisième fois qu'il se trouvaitseul dans ses rues, il marcha au hasard. Mais un vieux proverbe dil que l'amour don. ne l'inluition el le courage. Il le mil en pratique, s'approcha d'un mendiant, lui donna cinq lémè, le pria de le conduire dans le quartier des et ncs Juifs. Le mendiant recul les lénèncs, le conduisit .sur la place Salabey ; lui montra du doigt la rue d'Elcantura et le quitta aussitôt pour aller s'accroupir sur le pavé de quelque coin de Couslanline. Spinosi jeta les regards autour de lui ; l'endroit où il se trouvait ne lui semblait pas inconnu ; il se
-
LE TttÉSOU DU VJ.KUX JACOB
Depuis le jour où il avait été chassé par Jacob, Spinosi n'avait pas quille la maison de Salem, mais, pendanl deux mois, que de projets il avait formés, que de nuils il avail passées sans sommeil, nuits terribles, accidentées de rêves, dans lesquels planaient la douce figure d'Eslhcr el le regard élince
je t'aime,, avait-elle dit, mais un abim»
I I
ne contestant pas, comme avait voulu le faire M. Cocbery, IJimportance même du vol, n'est guère plus heureux que le ministre dans ses affirmations. / La Gazelle des Tribunaux dit : Quant aux valeurs volées, titres de rente, actions, obligations, chèques, mandats et autres, aucune n'a été négociée depuis le vol, et personne ne s'est présenté aux établissements débiteurs des intérêts ou dividendes pour les loucher. Ces valeurs oiil été cachées ou détruites. El) bien ! comme nous l'avions déjà indiqué, les titres de rente italienne expédiés par M. F..., banquier à Palerme, ont été négociés à Londres dès avanl le mois de juin 1882. Tout le monde sait cela à la Bourse ; il n y a que l'instruction qui l'ignore. Que le Parquet fasse prendre des renseignements, elil découvrira, sans aucune peine, ce qui suit: Les litres italiens volés dans le pli expédié par M. F...., sont revenus un*instant à
Paris;
Celui auquel on les ayaif, envoyés de Londres, s'est empressé de les retourner à son expéditeur. Il est temps, pour ceux qui veulent sauver le voleur, de ne pas se compromettre davantage,
Le Gaulois annonçait ces jours-ci que M. llenduel, directeur des Postes de la Seine, avail brusquementdonné sa démission. Le Temps a démenti celle nouvelle. NOMINATIONS DANS LA LÉGION D'HONNEUR
Par décret du Président de la République, en date du 1er mars 1884, ont été promus au grade de chevalier de la Légion d'honneur : M. Bergougiioux (Michel), capitaine à la Légion étrangère ; 22 ans de services, 5 campagnes, I blessure. Prise de Sonlay (Tonkin). M. Conte (Marie-Paul-Alfred), capitaine à là Légion étrangère ; 15 ans de services, 5 campagnes, 1 blessure. Prise de Sontay (Ton k in). Un décret du Président de la République, en date du 1er mars 1884, confère la médaille militaire aux militaires dont les noms suivent, savoir : M. Koch (Adolphe), adjudanl-sous-offirappelait avoir passé plusieurs fois sous la voûte cfu'il venait tle traverser, et avoir erré sur celle place pendant la nuit fatale qui suivit son dépari de la maison de Jacob.
descendit la rue d'Elcantara el se trouva a l'entrée de l'étroite ruelle qui conduisait chez le vieux juif. 11 s'arrêta, espérant voir sortir Esllier, vaine espérance ! Désespéré, il demanda au premier passant, si Jaco!) avait changé d'habitation. — Non, répondit sèchement le passant ; — elil 11
continua son chemin. 11 se rendit à la synagogue car ce jour était le dimanche des juifs ; Eslhcr n'y avail pas
paru. Alors n'étant plus maître de lui-même, il redes. cendit lentement la rue d'Elcantara, franchit la
porte et le pont du même nom, el se trouva en face d'une fontaine dont les eaux alimentent la ville. Quelques minutes après il gravissait les hauteurs du Mansourah. l.a nuit le surprit cherchant du regard par toute la ville qui s'étendait à ses pieds. Les bruits de la cité d'Achmct vinrent mourir à ses pieds en un murmure confus, insaisissable,
cier à la Légion étrangère ; G ans de services, G campagnes. Prise de Sontay (Tonkin). M. Goehring (François), sergent-majorà la Légion étrangère ; G ans de services, 2 campagnes. Prise de Sonlay (Tonkin). M. Hérold (Adam), sergenl-majûr à la Légion étrangère ; 5 ans de services, 5 campagnes. Prise de Sontay (Tonkin). M. Franchina (Marie-Joseph-Louis),sergent à la Légion étrangère ; 3 ans de services, 3 campagnes, î blessure. Prise de Sonlay (Tonkin). M. Génol (Emile), caporal à la Légion étrangère ; 3 ans de services, 3 campagnes, 1 blessure. Prise de Sontay (Tonkin)
la Société d'Acclimatation récompense, par des médailles ou des primes en espèces, les efforts utiles des personnes qui secondent ses vues : travaux théoriques ou pratiques aidant a la vulgarisation des connaissances utiles ; introduction d'espèces nouvelles ; propagation d'espèces déjà introduites ; applications industrielles des produits nouveaux ou négligés ; reproduction des. espèces intéressantes ; succès dans la culture des plantes méritantes, etc. Tous les intéressés peuvent prendre connaissance des dispositions du programme des prix déposé dans la salle des séances du Comice agricole de notre ville. .
Conseil de Révision
Par arrêté du 1er mars 1884, les opérarations du Conseil de révision pour la forA propos tle saumons mation du contingent de la classe 1883, en Les chancelleries hollandaise et alleman- Algérie, s'effectueront en d**ux périodes : Là première période commencera le de échangent, en ce moment, des. notes diplomatiques aigre-douces, à propos... du mardi, 1" avril prochain, ri se terminera le vendredi, 18 du même mois. saumon ! La seconde période commencera le Ce délicieux poisson, à la chair rose et tendre, est le mets de prédilection du prince mercredi, 7 mai 1884, el se terminera le de Bismarck, qui n'a pas dédaigné de se mercredi, H juin suivant. mêler au débat. * # # Un mol sur l'origine de la querelle: Par arrêté du Gouverneur général, en Le saumon naît dans les cours d'eau date du 5 mars 1884., les Conseils de révidouce des Alpes, puis il arrive dans l'Océan sion, chargés de la formation du contingent où il se lient près des côtes. Quand il atteint de la classe 1883, se transporterontdans les toute sa grandeur, il s'achemine vers l'em- localités cMiprès : bouchure des fleuves dont il remonte le Département d'Oran courant. Oran, Aïn-Témouchenl, Tlcmccn, LallaLes Hollandais ont éludié les moeurs de Maghnia, Nemours, Sidi-bel-Abbès, Sainlce nomade et ont littéralement bloqué les Dcnis-du-Sig, Mascara Saïda, Relizane, , Bouches-du-Rhin à l'aide d'un système per- Tiarel, Inkerman, Moslaganem Cassai, fectionné de pièges, de filets et d'engins de Zemuiora. gne, Saiiit-Cloud, Arzow, toute nature. Aussi le saumon n'arrive-t-il plus en Allemagne. Les riverains du Rhin Ier CoDseil de guerre permanent d'Oran ont réclamé'; la Hollande a répondu^ en indu 3 mars 1084 Séance pêche droit de terrivoquant son sur son toire. Outrages et voies de init dans le service. — Condamnation à mort L'agilation est grande en Allemagne, et le chancelier de l'Empire prépare une noie Le soldat ïlammelralli, de la Légion fulminante contre les pêcheurs hollandais. étrangère, subissait à Gi'iyville, le 27 novembre dernier, une punition de soixante jours de prison, quand il parvint à tromper COMICE AGMIMCOE.E la surveillance des hommes de garde et à s'évader de la redoute. Une demi-heure AVIS après, des militaires, envoyés à sa recherLe Comice agricole de Bel-Abbès vient che, le trouvèrent el l'arrêtèrent dans un d'être avisé que la Sociétéd'Acclimatation de débit où, après s'être livré à de copieuses Paris offre des récompenses, variant de 100 libations, il s'amusait à briser les verres el à 1500 fr., a ceux qui se trouvent dans les les bouteilles qui lui tombaient sous la conditions exigées par un programme, commain. prenant plusieurs prix qui intéressent partiRamené, non sans difficulté, dans la reculièrement l'Algérie. Indépendamment de ces prix spéciaux, doute, il se trouva en présence de l'adjudant comme un bruissement sourd apporté par le vcnl. Puis '.oui rentra dans le silence; Conslantine s'endormait bercée par un orage dont quelques
éclairs sillonnaient déjà les nues. Spinosi était toujours à la mtme place. Tout à coup une lumière brilla dans une des crevasses du rocher qui supporte la ville. Spinosi l'aperçut el lit un mouvement de joie. 11 se rappela que pendant son séjour dans la maison de Jacob, il s'élail souvent promené dans une galerie qui recevait le jour par plusieurs fentes pratiquées dans le roc ; il se rappela même que bien souvent il avail observé, en face de ces ouvertures, el de l'autre côté du ravin, un petit marabout blanc. Il se retourna et reconnut le petit marabout à quelques pas de lui. Nul doule que la lumière ne vinl de la galerie où se trouvaient les marchandises de Jacob. Sans réfléchir aux obstacles qu'il devail rencontrer, Spinosi résolut de profiler de ces issues pour pénétrer dans la maison d'Eslhcr. Il descendit rapidement le plateau du Mansourah, gagna le Rummel et s'engagea dans le fond du précipice. Le premier obstacle qu'il rencontra fut le fleuve
lui-même, qu'il fallut traverser ayant de l'eau jusqu'à la ceinlure. De l'autre côte du Rumine! il gravit des blocs de rochers superposés, sur le luul desquels élail fraye un sentier qui pouvait le conduire jusqu'aux fondations du pont d'Elcantara. A cent pas du ponl il calcula la distance qui lui restait à parcourir et gravit un rocher à pic. Lu. une difrcullé plus grande que la première se dressa devant lui. Un bloc détaché de sa ba<o brisait eu cet endroit le scnlier qui ne reparaissait .qu'a huit pieds plus loin ; mais dans cet intervalle il y avail le fond du ravin où coulail le Rummel, à cent pieds de profondeur. Il lui fallait renoncer à son projet ou franchir le vide ; il n'hésita pas, d'un bon prodigieux il s'élança comme un jeune chamois et retomba de l'autre côté du scnlier. Il gravit hardicmenl les aspérités qui se présentèrent de nouveau, atteignit une hauteur de cent cinquante pieds cl enfin, les vêlements déchirés, les mains cl le visage pleins de sang, il arriva en face des ouvertures donnant sur la galerie que nous connaissons. Après avoir repris haleine, il jeta un regard dans
Stuart et du caporal de garde, Hamson, qu'il «e mit à interpeller d'une façon injurieuse. Sur l'ordre du sous-officier, il fut déposé provisoirement à la prison de ville où, à peine enfermé, il se mit à insulter de nouveau ses supérieurs el à frapper à coups redoublés contre la porte. L'adjudant fit ouvrir la prison et ordonna aux hommes de garde, qu'il avait appelés, de s'emparer d'Hatnmelrath et de le conduire à une cellule de correction. Hatnmelrath était debout sur le lit-decamp, dans une attitude menaçante ; comme les hommes de service hésitaient à s'approcher de lui, le caporal voulut leur donner l'exemple et fil quelques pas en avant ; au même moment, ïlammelralli lui lança un violent coup de pied dans les reins, et, d'un second coup, atteignit en pleine poitrine l'adjudant, qui s'était aussi approché de ce forcené, en le voyant se précipiter sur Hamson, qui eut tout juste le temps de dégainer et de se mettre en état de défense. Les hommes de garde parvinrent enfin à le maîtriser et à l'entraîner dans la partie, du camp où se trouvent'les cellules. Pendant tout le trajet, ïlammelralli ne cessa de vomir les injures les plus ordurières sur les deux chefs, el réussit, à un certain moment, à bousculer la garde el à s'élancer sur l'adjudant qu'il souffleta ; ressaisi aussitôt,Jl fut déposé dans une cellule où il se remit à faire un épouvantable vacarme. Pour mettre fin à celte scène scandaleuse, l'adjudanl-major, qui venait d'être informé de ces faits, fil ouvrir la.cellule et donna Tordre à la garde de s'emparer d'Hamnielralh et de l'attacher avec des cordes. Au moment où la porte s'ouvrait, cet homme qui avait une grosse pierre, la lança et atteignit l'adjudant Stuart au bras droit; les hommes de service se jetèrent sur lui el finirent par avoir raison de sa résistance. En passant devant le capitaine du Marais, il lui adressa ces paroles menaçantes : c Quant à vous, mon capitaine, dès que « je serai libre, je vous flanquerai une « balle dans la peau >. Malgré les efforts tentés par le défenseur pour démontrer que l'accusé avait été amené, par suite de l'ivresse et de la surexcitation, à un véritable accès de démence qui l'a privé momentanément du sentiment de ses acles, ïlammelralli a été déclaré coupable d'oulrages et de voies de fait dans le service et condamné à la peine de mort. (Echo d'Oran). l'intérieur, la lumière n'avait pas changé de place. Alors il rampa dans l'ouverture el atteignit une porte enlr'ouvertc qui communiquait à une chambre, dans laquelle un homme assis complaît un monceau de pièces d'or en les plaçant dans un coffre. Cel homme était Jacob. Le vieux juif incitait tant
d'ardeur à Son occupalion que Spinosi eûl put traverser la chambre sans qu'il entendit. Mais retenant son souffle, ilse bloUit dans uu renfoncement cl attendit. Jacob comptait toujours. De temps a autre il s'arrêtait pour examiner, une pièce d'or, en hochant la lête, puis prenait à ses côtés une petite balance, pesait la pièce et la jetait dans le coffre eu nombreuse compagnie. Ce manège dura une heure environ, après quoi il ferma le coffre, le mil dans un sac et alla regarder par l'ouverture qui donnait sur le ravin. Spinosi suivait ses mouvements el remarqua une lumière dans le marabout du Mansourah. Jacob alors ramassa une pierre et la lança en dehors ; un siflemenl aigu se fit entendre Celait un signal. (A suivre). ]
—*-————ira—B^M—»—m A IiA CORBECTIOWWKMiIï du 6 mars 1884
Ce qui esl plus probable
NOTES D'AUDIENCE .
OSCAR BOULAY, dit BOSCO, prestidigitateur.-' A, le 24 février, frappé à la tête, avec une bouteille, le chef de cuisine de M. Bédat, successeur
Ruffier, à la suite d'une mauvaise plaisanterie qui n'avait pas élé comprise ; Bosco se. défend énergiquémentet prouve qu'il n'a pas élé l'agresseur. Le Tribunal en lient compte et ne lui inflige
de
M™«
que 5 francs d'amende.
MIÎSSY (HECTOR). — Ne voulant pas que sa
belle-mère, qui tient un débit de boissons; reste au comptoir, Mussy tombe sur tous les clients qui viennent consommer, croyant que ceux-ci sont les amants de celle dont il a juré de sauvegarder l'honneur ; il a, pour ce motif, asséné un coup de trique au jeune Boucherat. Mais ce dernier n'est pas manchot, el il a su, par une verte distribution, cajmer l'ardeur du trop bouillant Mussy. Outre la pile reçue, Mussy, comme provocateur, a été condamné, pour coups et blessures volontaires, à 6 jours de prison et 16 francs d'amende. chemin de ANDRÉO (ANTONIO), — Est monté en fer à 200 mètres de Sidi-Brahim, lorsque le train était en marche, et, en arrivant à Bel-Abbès, pour éviter de payer sa place, s'est enfui par la gare de marchandises. Condamné à 50 francs d'amende. MOHAMED OULD SAID BEN SAID et MOHAMED BEL MÔRADEM. — Détention d'armes de guerre. Un mois dç prison. .GOMEZ (JUAN). — A porté un coup" de malràque à Alonzo Bonillo, dont il a enlevé la soeur; il y a contradiction à l'audience: Bonillo prétend que c'est pour une sommé de 140 francs que son père devait à Gomei que celui-ci l'a frappé ; Bonillo a fait le signe de porter la main à sa ceinture, Goniez a pris les devants et a porté un coup de bâton. Malgré la plaidoirie de M* Lisbonne et les déclarations de Bonillo, qui veut aujourd'hui que tout soil oublié, Gomez esl condamné a 15 jours de prison el 16 francs d'amende. Est l'arabe, â MOHAMED OULD BEN ÏOUNIS. la canne, qui a volé des poules chez Laffargue et lente de voler une paire de chaussures à M™' Cheraud ; il dénie l'accusation el prétend qu'il «lait dans la maison pour boire un verre d'eau à la fontaine. Six mois de prison. HABIB BEN AOUDA. — A trouvé moyen de s'in". troduire chsz Munucla Baflon pendant que celte dernière était absenle de son domicile et lui a / / soustrait divers vêlements féminins. Six mois de prison. LESTRADE (JEAN). — A profilé d'un bal qui se donnait à l'Hôtel de France, à Tahia, pour décrocher un paletol et un chapeau ; il avail caché le paletot sons la paille, lé chapeau sous son gilet et un verre dans sa poche. Récidiviste, a déjà subi deux condamnations ; le Tribunal lui inflige 8 mois de prison. MESSAOUD OULD DJELLOUL. Est accusé du vol de divers objets (pelle, pincettes, soufflet, etc.) au préjudice de M. Frézoïils, père. Lé délit n'élant pas suffisamment établi, le Tribunal acquitte Messaoud. CASTILLO fils et CASTILLO père. Fermiers de M. Thuillier. Le chien de Caslillo sautait après les jambes du cheval du facteur Spiès qui revenait de son service ; le fadeur faisant observer au fils Caslillo qu'il devait tenir son chien attaché, ce dernier lui a donné une poussée et l'a démonté. Spiès a eu la joue écorchée. Le père est acquitté ; le fils est condamné à 3 jours de prison et 6 francs d'amende.
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BREVET ÉLÉMENTAIRE Parmi les aspirantes du brevet élémentaire qui ont été définitivement reçues, nous relevons, avec plaisir, les noms des jeunes Bel-Abbcsiennes suivantes : Mesdemoiselles André. Banton. — — Darboux. —Fournillier. — Yvaraet Berl.
Communes de plein exercice
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oiitais continuaient nous nous verrions obligé de gratifier leurs auteurs d'un abalage formidable.
Nous apprenons que les créations des nouvelles communes projetées sont en bonne voie ; des commissaires - enquêteurs viennent d'être nom-
més pour l'examen des créations de communes dont les noms suivent: Les Trembles, l'Oued-
Iinberl, Lamlar-Atn-ellladjar, Sidi-Khaled, AïnSefra, Aï,-Trid-Tenira, Sidi-Brahim, BoukanéfisTabia, Clianzy. Espérons que nous ne larderons pas a enregistrer un bon résultat.
IiA CAVAÏiCAI»E Quelques mauvaises langues répandent en ville le bruit absolument"faux que la Cavalcade esl tombée dans Veau. C'est si peu vrai que si ces ra«
c'est qu'elle sera ren-
voyée au mois d'avril. Nous publierons, d'ailleurs, incessamment, avec la date exacte de celte fêle de bienfaisance, les listes de souscription et nous espérons que tous nos concitoyens auront a coeur d'y figurer dans la mesure de leurs moyens.
Miuiuuc Civile On nous demande pourquoi la Musique civile
ne donne plus signe de vie après le briant début qu'elle avait fait ? ?? Aurait-elle vécu ce que vivent les roses ! Espérons que non.. -—~i
i m,»
aoO'—n—"-"—
Ajwès la pluie
—-—
Le soleil, en se levant radieux ce mâtin, à pu voir lés champs couverts de vérles récoltés, les caiiàux déborder àii peint de faire oublier au Syndicat des eaux ses griefs contre l'administration, et... les rues de la ville si boueuses, que l'oeil le plus exercé les distinguerait à peine dé celles du village Nègre en temps ordinaire. 11 y aurait cependant, croyons-nous, un moyen d'éviter à la population ce doux plaisir de patauger
et de ic crolter jusqu'aux genoux: ce sérail de
racler les roules, comme cela se pratique partout où l'on est soucieux de leur propreté et de leur entrelien, de les racler convenablement el de ne pas laisser séjourner sur leurs bords les Us formés par les cantonniers, ainsi q;.e cela se fait d'ordinaire à Bel-Abbès. Qu*arrive»l-H alors ! 11 arrive que le soleil dessèche promplement les morceaux de bagali, mais non sans que maints piélons s'y soient embourbés préalablement et, le venl aidant, la boue se transforme en fine poussière qui reprend possession de la voie publique el procure aux passants un agrément d'un autre genre El c'est à recommencer pour redevenir bientôt la même chose. Nous ne parlons pas du Marché qui est inabordable.
SIDI-BBAHIin
BOITE AUX LETTRES Pria sur le tas (Histoire-authentique)
Depuis quelque temps, le sieur B., représentant de la Cie- S à Bel-Abbès, , était victime d'une mystification dont il ne pouvait découvrir l'auteur. Voici le fait : Tous les matins, M. B., en ouvrant sa porté qui donne sur la rue, trouvait, sur là marelie de sa boutique, un superbe dépôt qui ne pouvait qu'être le fait d'une personne bien poriante, Bien que l'aspect dé ce produit fît honneur à la santé de son auteur, il ne laissait pas que d'être très désagréable à la vue et surtout à l'odorat de M. B. qulen était gratifié et qui était obligé de constater que sa devanture devenait une succursale des water-closets. Cependant, M. B. résolut dé connaître celui qui, tous les malins-, lui faisait un tel présent ; un soir, il ferma, comme d'habir tiule, les volets de sa boutique en laissant la porte enlr'ouverle, puis il alluma un bon feu, et prépara au mystificateur une douche spéciale. Vers 6 heures du malin, ayant aperçu, à travers l'ouveriure de la porte, une pleine lune que Malliieu-de-la-Di'ôme ne lui avait jamais annoncée, il saisit vivement une marmite remplie d'eau bouillante et. en lança le contenu, avec force, à la face de celte lune improvisée. L'éclipsé fut instantanée, mais M. B., en bon astronome, désirant savoir quel étail ce nouvel astre, se mit à la poursuite du fugitif et reconnût, dans fauteur du fumet matinal, le fils de son propriétaire, le jeune G.» qui, en ce moment, gesticulait par suite des douleurs que lui faisait éprouver la douche qui venait de lui être administrée. Depuis, le jeune G. jure, mais un peu lard, qu'on ne l'y prendra plus, car il comprend, à présent, pourquoi l'on dit que c... échaudé craint l'eau chaude.
On nous écrit de cette localité, le 7 mars ; Quand donc la loi municipale exclura-l-elle du pouvoir ces ambitieux qui savent à peine écrire leur nom par coeur ? Que pensé M. le Maire de Sidi-Brahim de la roule qui conduit à la gare ? UN MATIN. 11 faut croire qu'élant occupé à transporBel-Abbès, le7 mars 1884. ter, avec son âne, du fumier dans son jar\ —-. din, il n'y songe guère ? M» «IHI — 11 esl vraiment pitoyable d'avoir une - BOURSE» roule aussi fréquentée dans un tel état ; si dans les lycées el collèges de jeunes filles
X... EP1TBE AMOUREUSE D'UN PURISTE Oui, dis l'instanl que je vous vis, Beauté féroce, vous me plûtes. De l'amour qu'en vos yeux je pris, Sur le champ vous vous aperçûtes. Mais de quel air froid vous recules Tous les soins que je vous rendis ! Combien de soupirs je perdis ! De quelle cruaulé vous fuies. El quel profond dédain vous eûtes, Pour les voeux que je vous offris ! En vain je priai, je gémis, Dans votre durcie vous sùtea Mépriser tout ce que je fis, Même un jour, je vous écrivis Un billet lendre que vous lûles, El je ne sais comment vous pûtes Voir de sang-froid ce que j'y mis. Ah ! fallait-il queje vous visse, Fallait-il que vous me plussiez, Qu'ingénumentje vous le disse, Qu'avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il queje vous aimasse. Que vous me désespérassiez, El qu'eu vain je m'opiniâlrasse. El que je vous idolâtrasse, Pour que vous m'assassinassiez ! (Alger-Saison)
Waecinalion docteur Bonnet vaccinera les enfants: et les grandes personnes à partir du jeudi 28 février cl les jeu lis suivants de 10 heures a 11 .heures, dans son cabinet. Honoraires facultatifs. M. le
THÉÂTRE; DE BEL-ABBÈS Lundi, 40 Mars
Grand: Opéra en 5 actes, musique: d'HALÉVY
Interprété par la Troupe rf'Orortv * .
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SERVICE D'AMI
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Un de mes amis, âgé d'environ 35 ans, souf-
frait depuis plusieurs années, presque tous lès jours, d'une maladie qu'il voyait s'aggraver a chaque instant el cela sans avoir pu, jusqu'à présent, trouver un soulagement, 11 ne prenait quelque peu de nourrilure qu'avec grande peine et souvent même ne piuvail la digérer ; aussi le voyait-ôn décli- ncràvue d'oeil sous le poids d'une maladie peutêtre mortelle. Je l'engageai de faire emploi des Pilules Suisses pendant quelques jours ; il y a de AVIS cela environ trois mois, aujourd'hui il est complèguéri et m'en a déjà mille fois remercié. Il Le Préfet du département d'Oran a tement ma prié de vous faire pari de sa prompte guéril'honneur d'informer les intéressés que le son, ce dont je m'acquitte. »
!
on n'y remédie bientôt on sera, sous peu, obligé d'aller à la gare en ballon. L' Ouest - Algérien devrait également s'occuper de la question ; elle y a un grand intérêt et, en outre, elle ferait son devoir.
morue salée, de façon à en écarlor les fibres, on perçoit une odeur pulride d'autant plus prononcée que la coloration rouge est plus étendue. Le Docteur Berlherand a soumis cette chair ainsi décomposée à l'un de nos savants -micographesdé Paris, IN. Méguin, qui y a reconnu une abondante nichée de petits champignons d'une espèce^ dite Conolhécium, et comme les spécimens de cette es-. pèce lui ont paru présenter des caractères nouveaux, il a baptisé celle-ci du nom du médecin qui venait, le premier, d'appeler l'attention sur la recherclie .de celte altération. M. Bertherand pense que la chaleur . produite par la fermentation dés morues entassées sur les comptoirs ou dans (es' coins des boutiques favorise je développe ment de ces champignons. Nos cômmer-. çanls sont donc prévenus.de ne pas mettre en vente des morues salées présent tut la coloration vérmillonhée décrite plus haut ; et nos lecteurs auront également à-faire leur profil d'une recommandation analogue | s'ils ne veulent pas risquer de s'exposer à des indispositions plus ou moins sérieuses.
!
E. GIVRE prochain concours pour l'obtention des « à Sainl-Jusl la Pendue (Loire). » bourses, dans les lycées et collèges déjeunes M. HEIITSOG, Ph«°, rue de Grammont, Paris. filles, s'ouvrira le jeudi, 15 mars courant. Ce concours aura lieu dans une des salles M. MOB.TREUII., propriétaire -viiicutleur, a l'honneur d'informer les personnes qui dédu collège communal d'Oran. sireraient faire leur provision de vin, qu'il lienl à leur disposiiiouun très bon vin de table, i—I 0 —
HÏCilME LA MORUE AVARIÉE
non plâtré, franc de goûl el garanti naturel au prix
de 75 frjuirs la bordelaise; des échantillons sont déposés chez M. Teisseire, rue de Mascara. Les livraisons se feraient par bordelaise au moins ; le vendeur ne se chargerait pas de" la fourniture des ruts (à moins que ce ne soit une commande
spéciale et aux frais de l'acheteur); il prendrait, à d'après les commandes qu'on lui ferait Nous trouvons dans le dernier numéro domicile, verbalement ou par écrit, les fuis vides cl les rendu Journal de Médecine de l'Algérie, un drait également à domicile.
XXX.
article assez intéressant sur une altération fréquente el dangereuse de la morue salée. Celte altération constatée depuis quelques années par la commission d'inspection de nos épiceries aurait déterminé dans plusieurs familles des accidents assez graves poui que M. Berlherand ait cru devoir en rechercher les causes. L'altération dont il s'agit se décèle pai une coloration d'un rouge-vermillon siégeani tout d'abord en face la grande arête ou co lonne vertébrale de ce poisson ; puis elb s'étend peu à peu sur les régions latérales En même temps, si on brise les chairs de h
L'Etude de M" Iiéon IiÉVIT, huissier à Sidi-bel-Abttès, sera transférée rue Prudon, maison LEVY et Gio, au-dessus du Café du Commerce, à partir du iO mars 1884. MUSIQUE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE
Programme des morceaux qui seront exécutés i.
Dimanche 9 sur la Place des Quinconces le mars 4884, de 3 heures 4j2 à 4 heures 4/2 :
MULLER Pas Redoublé HÉROtD 2. Le val d'Andore (ouv) ADAM 3. Giralda(fant) KLKIN A. Vierge de Raphaël (valse) PUCIIOT 5. L'abordage (Galop) Le Chef de Musique,
DOER1NG.
.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE SIDI^
BEL-ABBÈS
Déclaration de Faillite
D'un jugement en date du cinq mars mil huit- cent quatre-vingtquatre, vendu par le Tribunal de Commerce de Sidi-bel-Abbès, il ap'pert que le sieur José Zamorn, commerçant, demeurant au Messer, arrondissement de Sidi-bel-Abbès, a été déclaré en état de faillite ; que- l'ouverture de la faillite a été fixée au,cinq mars courant ; que monsieur Thiebault, juge du siège, a été nommé juge-commissaire et monsieur dé Diétrich, syndic provisoire. Apposition des scellés a été ordonnée sur les magasins du failli. Pour extrait conforme : LE
COMMIS GREFFIER,
D'HARBOULLÉ.
425
est faite, conformément à l'article 2,194 du Code civil, afin que Madame Manduech ait à prendre, dans le délai de deux mois, telles inscriptions d'hypothèque légale qu'elle avisera dans son intérêt et que, faute par elle de ce faire dans ledit délai, l'immeuble acquis par la Compagnie requérante passera entre les mains de celle-ci franc et libre de toutes hypothèques de cette nature. Déclarant, en outre, à.Monsieur le Procureur de la République que les précédents propriétaires de l'immeuble vendu sont, indépendamment du vendeur : L'État, Et que touscèux du chef desquels il pourrait..être pris inscription pour cause d'hypothèque légale n'étant pas connus de la Compagnie, celleci fera publier la présente notification conformément à l'avis du Conseil d'Etat du neuf mai mil huit cent sept. H. FRIESS. 126
TUiBVXjiEde COMMEJRCE DE SIDI-BEL-ABBÈS
FAILLITE
José
SKARIORA
Messieurs les créanciers présumés de la faillite du sieur José Zamora, commerçant, demeurant au Messer, sont convoqués pour le Vendredi, quatorze mars mil huit cent quatre vingt-quatre, à neuf heures du matin, en la Chambre du Conseil du tribunal civil de Sidi-bel-Abbès, et à l'assemblée dans laquelle les Créanciers de la susdite faillite seront consultés, tant sur la composition de l'état des Créanciers présumés, que sur la nomination de nouveaux syndics. Lexommis-greffier, 126
D'HARBOULLÉ.
PURGE D'HYPOTHÈQUES LÉGALES D'un exploit de Lévy, huissier U Sidi-bel-Abbès, en date du vingtsix février mil huit cent quatrevingt-quatre, em-egistré, il appert : Que la Compagnie anonyme des Chemins de fer de l'Ouest Algérien, dont le siège social est à Paris, 80, rue Taitbout, domicile élu à Sidibel-Abbès, dans les bureaux de ladite Compagnie, A fait notifier : 4° A Madame Félicité Espitalier, épouse du sieur Isidore Manduech, propriétaire, demeurant à Sidi-Kha-
led;
2° A Monsieur Isidore Manduech,
sus-nommé, pour la validité ; 3° Et à Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal civil de Sidi-bel-Abbès, L'expédition, en due forme, d'un acte fait au greffe du Tribunal civil de Bel-Abbès, le onze janvier mil huit cent quatre-vingt-quatre, enregistré, constatant le dépôt fait audit greffe et ledit jour par M« FRIESS, notaire à Sidi-bel-Abbès, de l'extrait d'un, contrat passé devant lui le vingt-un novembre mil huit cent quatre-vingt-trois, enregistré, contenant vente par le sieur Isidore Manduech, sus-nommé, à la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest Algérien, pour l'établissement de la ligne du chemin de fer de Bel-Abbès à Raz-el-Mà, d'une parcelle de culture, d'une contenance de dix-huit ares cinquante-six centiares, à prendre dans le lot de culture numéro 184 du plan cadastral et numéro 80 du plan du service topographique, ledit lot situé à Sidi-Khaled, moyennant un prix principal de six 'cent quarante-neuf francs quatre-vingts centimes. Déclarant que cette notification
Le Gérant, (.
erlifie à la somme du
l'insertion
n°
BEL-ABBÈS,
—
IMP.
P.
PERRIER.
Pour la légalisation de la signature de
M.
P. PISHRHÎR
1884.
Sidi-bel-Abbès, le
La MAIRE,