L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]
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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 08/12/1892. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
Dix!F;MK ANNÉE.
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JEUDI 8 DECEMBRE 1892
No 966
te opinion eut résultat d'amener : mmMM DÉPUTÉS le parlement à voter une LA
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L'article 177 Su tôdVpenaï (loi dii 13 niai 1803)j sdr la corru'ptioh dés fonctionnaire publics, était ainsi conçu : : « Art, 177.: — Tout fonctionnaire .. : publiç?âe l'ordre administratifou j udiciaïrë, tout agent ou proposé d'une administration publique gui aura agréé; des-offres ou promesses, où reçu des dons ou présents.pour, faire un acte de sa fonction ou de son emploi, même juste, mais non sujet à salaire, sera puni de la dégration civique, et "condamné à une amende double de la valeur des promesses agréées ou de choses reçues. sans que ladite amende puisse, être ipf^^^-^âpQ^^^^ >.;. „,. 'v, p -; Lorsque se produisirent les affaires daffarcl-Wilson-Limonsin' on songea à poursuivre M. Wilson en vertu de ces dispositions, mais une certaire hésitation se manifesta au parquet sur la légitimité dé cette application. Il sembla que les faits qui lui étaient reprochés n'étaient pas suffisamment désignés dans l'article ci-dessus. En même temps on estima qu'un député ne peut être que dificilement considéré comme un fonctionnaire public. Cet-
putés ayant trafiqué, de leur man- quence^eile rendles accusés justi: ciablesd'éla .Cour' d'assises. La presloinouvelle, dat et à leurs compiiees. annexant à l'article 177 du code péLa dégradation civique, qualifiée cription n'est obt$n.u:e qu'au bpùt,dé nal la disposition suivante : de peine infamante par l'article 8 dix.ransré.volus.,:(4r,t, 638 iu-pode «Serapunie des mêmes peines du code pénal, est ainsi définie par d'instruction criminelle); .,-., •....,,.. toute,personne investie d'un man- les articles 35 et 36 du même code " : : On'voit par cet exposé;' à: quels dat électif, qui aura agréé des offres : « Art. 35. — La dégradation ci- jolis "scanda.les .peuvent conduire Jes investigations de" la commission ou promesses, reçu dés dons où vique consiste : . présents, pour faire obtenir ou : «xi 0 Dans la destitution et l'ex- d'enquête.jsur le,Panama. ; , tenter de faire, obtenir des décora^ clusion du condamné de, toutes —*——^>——^i—^^ . tions, médaillés, distinctions ou ré^ fonctions, emplois 1 Le ou offices puf ëompenses, des places> fonctions ou iblies. ' •• ; ;,-';.' '/h/'EN^AL&ÉRIE^ '.::'\'\— emploiSj des faveurs quelconques là Dans droit 2° privation du « accordées par l'autorité publique, de, vote, d'élection, d'éligibilité, et M. St-Gërmàin, débutéd'Orari, a déposé des marchés,, entreprises où autres en général de tous les droits civisur le bureau de la Chaïribre, une propobénéfices résultant de traités con^- ques et politiques et du droit de sition relative !à l'organisation des Cours dus.également avec l'autorité publi- porter aucune décoration.. d'assises etdu'jùfy criminel en Algérie. Aux terrnés de ce projet,' lès Cours d'assique, et aura ainsi abusé de l'influ3° De l'incapacité d'être juré.... ; « ses,i en AlgériV jugeraient,' à'^aienir, réelle supposer lui donne ence ov que etc. l'assistance du jury tous les cumes sans son mandat. commis pat les indigène-. r-onlr<> les indi<< 4° De faire partie du conseil de qui se se- iatijiiUe... etc. gènes. Le jury ne connaîtrait plus que de & Toute autre personne jerirnes commis; parles ïrançais, lés /Hraa-, u'a tendre 'oout>M>ïe{d^^jis;sy,.?33biî»v*]-£^fVéVfi<!e"Wdigètte& ihàifii Jes "Wânyais', emprisonné-'' d'arme, bles sera pupif d'un de port de servir- dans les Jes étraij'eters. et 6 de mois au moine et do 5 armé os françaises, etc. ment Dans son exposé des motifs M. Siuntans au plus, et d'une amende égale « Art. 36. — Toutes les fois que Gfcrmain produit de nombreux arguments à celle prononcée par le premier la dégradation civique sera pro- en faveur de son projet. Parlant des crimes commis par les Franparagraphe du présent ai lide, noncée comme peine principale, çais et les européens et ceux commis par coupables Les elle d'un être accompagnée pourront en ou« pourra les indigènes, le député d'Oran s'exprime tre être interdits des droits men- emprisonnementdont la durée, fixée ainsi : tionnés à l'article 42 du piésonl co- par l'arrêt de condamnation, n'ex«Après les attaques si vives et si injusde pendant 5 ans au mous et. dix cédera pas cinq ans. » tifiées dont nos colons français et euroans au pins, à compter du jour où La peine de la dégradation civi- péens ont été l'objet, nous sommes heureux de pouvoir donner ici des chiffres ils auront subi leur peine. » peine Infamante, étant une que qui défient toute critique, puisés^ comme Telles sont les dispositions delà donne au fait incriminé la qualifi- ils l'ont été, aux sources les plus gures. loi qui peuvent s'appliquer aux dé- cation de « crime ». En consé« De 1887 à 1891, sur 4,353 accusés, on le
Jury ëriMiiel
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C'est dans ce but que MM. Martinier et G. de Ceci dit en passant, fermons la parenthèse. < ^ Barrai, fondateurs d'une société d'études coloniales, 21 AOUT 1892. — Le cap des trois pointes sépare disposant de grands capitaux, et ayant pour but de ce ;ette côte d'Ivoire du pays des Achantis, Jtequel développer dé 1 aimablement les échanges avec les r«reforme une seconde courbure littorale sur le : UI)W0._,-. populations noires de la côte d'Ivoire, se sont piprolongementEst de la première. poi NOTES ÉPARSÉS D'UN VOLONTAIRE embarqués em a Marseille le 15 mai dernier. Après Les environs de ce dernier promontoire portent lee nom de Côte d'or, ou Côte de l'or. C'est là que se avoir choisi Grand-Lahou de ravitailport av< comme T~^r+, lement, ces hardis voyageurs se sont acheminés, tr;rouve le vaste estuaire des bouches de la Volta, où 1er VI. — Traversée d'Oran à Kotonou seuls, set sans escorte et sans armes, vers Cavally el lees hauts-fonds sous-marins produisent une barre 1 La Lassandra, en remontant le cours de la rivière diles plus redoutables, que nous devons retrouver Lahou T et celui de PYcocoboué. Ils ont pu visiter ailussi dangereuse devant Kotonou. o L"x La Côte Occidentale d'Afrique tôt tous les villages se trouvant sur leur parcours où, 22 AOUT 1892. — Ce jour-là, nous débouchons loi d'être inquiétés, ils ont reçu partout un accueil si loin sur la Côte des Esclaves, longée par le Mythq à de plus bienveillants de la part des naturels avec ddeux ou trois milles au large et remarquable par On croit généralement que l'insuccès de ces des missions est dû à l'appareil guerrier que l'on aies les chefs desquels ils ont passé des traités d'amitié le les établissements et comptoirs de Togo, Grandadopté pour les tenter. Mais, en ce moment, on voit et de commerce. P Popo, Ajuda, Bodagry et Lagos. un exemple de ce que la France peut attendre des Ils ont ainsi parcouru 500 kilomètres, faisant N'est-ce pas que ces noms de plages :. Côte missions toutes pacifiques inaugurées par le dans da trois mois ce que quatre missions bien armées dd'Yvoire, Côte d'Or, Côte des Esclaves., évoquent de terribles souvenirs?Les populations [noiresarrachées capitaine Binger et le lieutenant de vaisseau Mizoà ; n'avaient n'î t( pu faire en trois ans. , des résultats fructueux militaires espère plus de Cela, missions citées à leurs paisibles, demeures par de honteux et rapproché des on ce nouveau trafiquants qui les livraient, moyennant mode de pénétration dans le continent noir pour le pli plus haut, prouve, indubitablement, qu'il vaut terribles t( de marchandisesd'Europe, à ces sinistres beaucoup mieux se présenter à ces populations ayee échange plus grand bien de notre pacifique expansion be é blancs, à ces forbans, écumeurs de mer, qui coloniale si nécessaire à notre commerce d'expor- les lesquelles on veut nouer des relations, en amis;et pirates p tation et à notre industrie nationale, menacés de en les jetaient pôle-môle à fond de cale de leurs en commerçants pacifiques, plutôt qu'en guerriers 1< vaisseaux négriers et allaient réaliser des fortunes et en conquérants. concurrence par des puissances rivales. v
L'Expédition du Dahomey £
trouve 634 accusés européens contre 3,719 accusés indigènes et c'est avec un légitime orgueil que nous pouvons affirmer que si les Cours d'assises n'avaient à juger que des colons français leurs sessions, neuf fois sur dix, se clôtureraient à Fheure qu'on en placerait l'ouverture ; neuf fois sur dix ces sessions n'auraient pas d'accusés à juger. Étant donné qu'un grand nombre de personnes sont intéressées à la question, la proposition Sàint-Germàin ne pourra qu'être favorablement accueillie* Elle à été >envoyée à l'examen de la Commission chargée de la, réforme du code d'instruction criminelle.
enlever le caractère et l'esprit de nationa- ma déclaration. Le brigadier Burkhalter, Une commission composée de M. B'-slité qui, jusqu'alors distinguaient chacun mis immédiatement à ma disposition, ne tide, maire, M. Bernard, 1" adjoint, et de d'eux et qui avaient suscité dés rivalités tarda pas à se renseigner sur le domicile MM. Bonnet, Demannéville et Durand, a du jeune délinquant et à retrouver le été désignée à l'effet de s'entendre avec nuisibles au service. De 1835 à 1838, la Légion Étrangère se petit voleur qui avait déjà remis la somme 13S diverses sociétés et les notables de la distingua d'une manière des plus brillan- à sa rnère, laquelle essaya de prendre la localité, pour assurer le concours de tous dans l'affirmation d'un témoignage d'estes dans toutes les affaires auxquelles elle fuite à l'arrivée de l'agent. Je ne saurais trop rémercier le briga- time et de respectueuse admiration enprit part. Combatsd'Arlaban, 16'etl7 janvier 1836. dier Burkhalter et le recommander auprès vers l'armée. de ses ch.efs, pour la tâche très délicate Nul doute que chacun aura à coeur de Combats en Navarre, févrieH836. qu'il a remplie avec zèle et dévouement contribuer à manifester hautement dans Bataille de Zubiri, 24 mars 1836 cette circonstance, l'éclatant hommage à Combat de Larasoana, avril 1836, pen- dans cette circonstance. "Veuillez agréer, ete* rendre particulièrement à la Légion dont daut lequel 700 légionnaires, avec deux l'histoire est intimement liée à celle de Claude NICOLAS, pièces d'artillerie, soutinrent le choc de Propriétaire au faubourg Maçonnais. notre cité. sept bataillons carlistes sous les ordres de Garcia et- Zumaïacareguy. Société hippique. — A, l'assemblée Combat de Biscaretle. 17 mai 1836. générale tenue dimanche dernier, il a été Combat d'Egui, 4 juillet 1836. ï: -décidé, sur la proposition: de M, Torfès, Combat d'Oteya, 20 juillet. 1836. ET RÉGIONALE vice-prô-i'ient, que le prix de ta cotisation Combat d'Ëstelîa, l» août 1836, pendant, annuelle serait réduit de" 30 fr. à 20 fr. En ^Ô*T : :—— .—. lequel distinguèrent les lanciers polose A propos de l'article sur là Légion chaque soeiéiaire, indépendamment outre, Conseil «l'hygiène. 4-^'Le Question nais qui composaient la cavalerie de la Étrangère, paru ces jours7ci dans de l'accès gratuit qui lui estkpefsôhnelleMunicîpal'a. .s'occuper à dans dersa ' eu Légion.; ••:" ..'•'•*"; .*;'-. > auraïtvdfdiUàl une,, carte : métropolitain et journal ment que reconnu, nière d'une "pas un question qui n'est séance La valeur déployée en toute circonsd'invité pour les deux jours ; les .caftes l'égal de s'en la préoccuper bon droit population à nous avons reproduit à Étrangère pendant là tance par )a. Légion en sus seront; -délivrées à' fàisqtr de•% Fr. plusieurs dé nos* confrères dé l'Al- durée de ce drame glorieux et sanglant de notre ville. v ^ .....l'une parjournée. .;,,."!,.'. '.'...._;..,..-'",..'..:..'.:.. Sur le "M. le présenté doc'-;• rapport par (jorÇonsiantine fut si remarquable que lé comte de gérie, le Républicain de Ces dispositions;nouvelle^ font; ressortir consèilièf^au Bonnet de la teur Comdôvà, nom général chef de l'armée espagnole en publié la lettré suivante : s'exprima ainsi, à son sujet, dans un ordre mission municipale nommée pour 4àvisi-; te des logement insalubres il s'agissait de des cartes accordées avec le prix "delà Monsieur lé Rédacteur en Chef, du jour à l'armée : cotisationannaelle.il s'ensuit donc que les' de. propriétaires demeure mettre éri Étrangère La Légion française ; est une « Dans votre numéro du 30 novembre le nombre de. sociétaires ne, .peut que de faire leurs maisons les, à réparations Ton mifable fier de ad est que dernier, vous avez publié une notice sur « troupe s'augmenter pouf le profit et* fà: succès Bécessàirés qu'exigent là salubrité,publi-, «Commander.'»/ là Légion Étrangère. dé l'oeuvré.~ ' Un dernier, délai .d'un, mois "a été, que. L'histoire4e phase glorieuse cette de premier co: Permettez au petit-fils du accordé pour cela et il y aura lieu d'espéexitence été écrite premier son son a par de militaire ';: Ise;B?il: .fdç^, Typo».f^; ..Félicitations lonel de cette belle phalange lès propriétaires'intéressés eh' rer que . colonel sous le patronage, de S. A. R. le typos de Bel-Abbès, ; ils ont fait, de venir compléter l'énumération faite des duc d?Ôflearis, aux profiteront riê: s'ëxposëf pouf pasaux leur miéux.pour si bon appréciateur des leur bal et, disohs-ïë aussi, phases glorieuses de l'existence de Ce peines édictées la loi.. la par ,; vertus militaires et admirateur de Lérihdic^tion <fune des lesuccès est venucouronnerleurs efforts, d'élite par corps le. Conseil —-pans la séance* même ' gion.. a Soifée charmante ; beaucoup d'entrain plus belles épopées de son histoire. Je . les fonds nécessaires l'acquisition voté à , (Histoire de, l'ancienne Légion Étranbriïïantë prise situation , voila, pouf:la distraction. jusqu'au dé la jour parler ; veux Afrique d'un produits matériel et des gère en ou acçessoi- , Quant et en'Espagne de 1831 à créa^Etrangère, dès f^sultat, le but. de l'oeuvre, une ladite Légion sa au par appareil "réspour â d'un dél'installation : ih^S* 1838, cartes', 2 vol. avec par le^géné"de 406 .francs environ, tous frais tion, alors que, par un acte de .dévquek recette municisinfection. I| a été décidé, que la ral Bernèilëj Paris). -.; '•'payes'.''" :.:'.-'•'';''-:;"'"'--,''.'' du elle accepte gouverne^sublime, ment palité prendrait un arrêté : prescrivant légionnaires Les d'aujourd'hui dilsont lai d'aller mission C'ëst.autaut d'aàquis pouf soulager les ment dé Louis Philippe> désinfecter dans l'obligation de. tous, aux malheureux blessés du Dahomey. gnes de leurs devanciers, puisque les cirII d'Isabelle trôné le défendre Eepagne en milieu des dif- ; cas de maladies contagieuse.;. : récentes constances et au Carlos* Don de entreprises ., contre les dont l'applicaAcuités des périls considérables, Ces diverses leur Aux- Assisea.-^r Nos lecteurs se souet mesures, Formée de six bataillons et composée . général a pu écrire, en parlant d'eux : « Ils tion sera rigoureusement observée, sont viennent de l'assassinatcommis' par des d'éléments hétérogènes qui en rendaient améliorer sensiblement ouvriers espagnols de adrnirables. déjà â sont nature » difficommandement sur deux fernrhès aux l'organisation et lé l'état sanitaire à Bel-Abbès. Il n'en faudra moeurs légères, dans une cantine située Agréez, monsieur le rédacteur en chef, ciles, la Légion fut créée en 183t. l'expression de mes sentiments distin- pas moins arriver à l'exécution des tra- sur la route de Mascara. L'une de ces Elle devint bientôt l'un des corps les d'égouts et de. conduite d'eau actuel- malheureuses fut trouvée morte ; la gués. vaux franl'armée de meilleurs les sebeaux et plus t . l'étude d'une commission lement soumis à R. B. conde, quoique ayant reçu de sérieuses çaise. Constamment à tous les postes spéciale technique. blessures de couteau, parvint Cependant avancés et à tous les périls, elle prit part à guérir. : ,, à toutes les expéditions qui eurent lieu en , àÈwft««&e'k<l*»t»mé*. '— SurlHm-» --Liiffair»' «el'ivènùé-CCB -jburs-cî''âûfx' ' '-' ~ Wgéi'ïe éfc €ut 6ectt'p&© w»x VrwrawtfU»'' ' tiative Si Conseil municipal et du Comité ' assises'd'Oran et l'accusé principal, un plus pénibles du début de la conquête. Nous recevons la lettre suivante : des dames de France à Bel-Abbès, on se nommé Carretero, en a été quitte pour Embarquée dans 1 LÎS ports d'Oran, prépare, dès maintenant, à fêter digne- deux ans de prison.' Alger et Bône fur onze bâtiments de la le Bel-Abbès, 6 Décembre 1892. Malgré le peu d'intérêt que puisse ins" ment le retour du Dahomey de nos braves marine militaire, la Légion Étrangère Monsieur le Rédacteur, pirer la victime, il faut bien convenir que légionnaires. arriva, le 10 août 1835 en rade de TarraJe vous serai très reconnaissant de Après avoir'adopté, sur là demande de le coupable s'en tire à très bon compte. ; gone(Espagne). La traversée avait été longue et pénible par suite de l'encom- vouloir bien insérer dans une des colon- la Municipalité, le texte d'une adresse de En voilà un, pour su-, qui ne songera pas à ; brement des troupes et de l'invasion du nes de votre estimable journal, le fait félicitations à transmettre à M. le général faire réformer la sentence. suivant, que je tiens â signaler tout parti- Doods, au nom de la population, de Belcholéra à bord de plusieurs navires. — A la même session a été jugée l'affai, Dès son arrivée en Espagne, elle fut culièrement à l'administration municipale. Abbès, 'e Conseil a voté un crédit de re d'un vol commis avec effraction la nuit, Victime d'un vol d'un billet de 500 fr. mille irancs, à titre rie subvention, pour chez M. Enfer, commandant en retraite, réorganisée. /[• Les bataillons furent refondus entière- de la part d'un petit yaouled, je me ren- les fêtes à organiser à l'occasion du re- alors à Bel-Abbès. Les défenseurs des trois arabes accusés ment les uns dans les autres afin de leur dis au commissariat de police pûur faire tour des troupes expédiées au Dahomey.
CHRONIQUE LOCALE
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La Légion Étrangère
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p————i—i Boîte aux Lettres
en les vendant sans vergogne ni pitié, aux riches, prit officiellement possession d'une ou de plusieurs longitude. Voilà qui est bizarrej En jetant un coup planteurs d'amériques ou aux colons de Bornéo et chefféries indigènes de cette côte et ne fit exercer d'oeil sur une des cartes d'Afriqné [du ' bord, je des droits souverains en dehors des factoreries constate qu'Abomey, la capitale, du Dahomey, ainsi et de làMalaisie. que Whydah ou Ajuda son port maritime, sont Puis, les vaisseaux croiseurs de la France et de fortifiées de ses marchands. l'Angleterre, les civilisés et les protecteurs du « L'Angleterrecommençal'oeuvre d'appropriation situées toutes deux sur le méridien de Paris et d'Alger, le méridien 0. ] faible; faisant une chasse impitoyable aux féroces coloniale dont ville de Lagos, de la,' la capture par , négriers et les obligeant à la longue à renoncer à ellefit le centre Jde ses opérations pour la suppression Nous avons donc, pendant nos 14 jours de , leur affreux négoce ! de la traite des noirs sur la Côte des Esclaves. Mais traversée, une des plus belles qu'un navire ait eues i Ce sera une éternelle gloire pour les marins de,c'est en 1861, seulement, qu'elle régularisa son à enregistrer, nous avons décrit une demi circonfécoeur de ces [deux pays, d'avoir si bien contribué à droit de puissance protectrice, par l'achat du sol rence complète autour de la partie OGcidentalela suppression de la traite éhontée des noirs. nord du continent noir. que ses troupes occupaient déjà. La Côte dés Esclaves est circonscrite par le cap Partis d'Oran, port situé, en longitude, à 2 « Deux années après, en 1863, la France achetait Saint-Paul à l'ouest et le cap Formose à l'est. Lé le territoire de Porto-Novo et de Kotonou qu'elle degrés 57 minutes à l'ouest du méridien de Paris, cirque maritime enceint par ces deux promontoires devait abandonner bientôt après, pour le reprendre après avoir longé partie du 20e méridien qui une porte aujourd'hui le nom de : Golfe de Bénin. en 1883. Puis, en • 1884, un vaisseau de guerre englobeles côtés de la Sénégambie et être revenus J'emprunterai encore â Elisée Reclus, pour Allemand, appelé par des négociants de Hambourg progressivement l'est, nous nous retrouvons. vers l'édification desprofanes delà Géographie, la citation et de Brème, s'emparait du pays de Togo, immésous le méridien de Paris. suivante : « Toutes les nations de l'Europe occiden- diatemeni à l'est des possessions Anglaises de la tale qui voulaient leur part de métal sur la Côte de Côte de l'or. (A Suivre). . l'or, prétendirent également au profit du trafic en Quatrepuissanceseuropéennes,enycomprenant ' « BERN. Esclaves pendant J. et, hommes noirs sur la Côte des [ le Portugal, ainsi partagés la Côte des sont se les dernières décades de la traite, des marchands Esclaves. » (Reproduction interdite) les plages négreries Brésiliens eurent aussi leurs sur , du golfe de Bénin. Mais, jusqu'en 1851, aucune; 23 AOUT 1892. — Nous voilà à la veille de puissance étrangère, â l'exception du Portugal, neÎ toucher terre par 3 degrés de latitude nord et 0 de
ne se sont pas fait faute de profiler de cette circonstance pour critiquer vertement la conduite de M- Enfer, rappelant les détails du procès scandaleux de BelAbbcs. Les auteurs du vol n'en ont pas moins été condamnés deux à sept ans de travaux forcrs et le troisième à cinq ans de la même peine.
quinze à vingt mètres, il se retourne sur lui-même, après quoi, il rouvre ses magnifiques ailes, et remonte d'un seul élan, à son point de départ. Cette gymnastique, ,n'a généralement lieu qu'on présence de «a femelle, et probablement dans le but unique de faire ressortir la beauté, do ses formés, son adresse, sa force et ses talents de société, A propos d'une rixe. — Elle a été dans l'art de piquer de têtes. 7° Cinq ou six espèces de buses, de jugée aujourd'hui cette affaire du fils Emsallem, dont on avait exagéré à plaisir couleurs différentes, grise, marron, jaudâtre ou presque noire, que tous les la gravité. ' De rébellion envers les agents de la chasseurs ont rencontré souvent, perforce publique, il n'en est point question. chées siir.lee' poteaux télégraphiques et C'était un tapage, voies de faits entre auxquelles ils ont presque tous, donné le combattauts, fort bien ; -et,'pour' ce chef, nom d'aig'e, nom sans lequel le commun condamnation a été prononcée à quinze des mortels, le vtilgum pecus, désigne tout ce qui n'est pas ëmouchét, tiercelet francs d'amende, . C'est 1:V le tarif ordinairement appliqué gerfaut ou faucon ordinaire. Là différence cependant facile à reconnaître, mais, aux contraventionsdé ce genre ; on ne est pouvait s'attendre à mieux, ni à pire non nous le répétons pour la centième fois, nous ne faisons pas ici, un cours ù'orni\ plus. ... tolôgie, qui aurait lé talent de plaire tellement aux lecteurs, que notre- copie nous Keeensement -des animaux et serait rapidement renvoyée. voitures.-^"Le Maire de la Commune 8» Enfin, toute la gamme des petits de Sïdi Bel-Abbès ; Chevalierde là Légion d'Honneur à l'honneur d'inviter lesi pro- fapacés chasseurs, dont les principaux priétaires de chëvaux> juments,, mulets, sont le faucon commun,^ le tiercelet et le maies, ânes^ ânesses, ehameaux.et chamel- faucon blanc, dont nous ignorons le nom les, dé tous âges, ainsi que lés propriétai- scientifiquéj mais que toùa nos frères ou res de voitures, autres que celles qui sont St-.HUbeft connaissent pour l'avoir vu au exclusivement affectées aux transports printemps, rasant les blés verts de ses dés personnesj pourvu que- les proprié- ailes longues et étroites, à la recherche taires dé ces voitures puissent, lés atteler à d'une caille, d'un râle, voir, même d'un l'aide d'un pu de deux animaux figurant fat ou d'un mulot. sur là liste de recensement des chevaux : Quant au faucon communs c'est le plue juments, mulets et mules- susceptibles terrible destructeur d'étourneâuX qui d'être requis â la daté du 1er janvier 1893 puisse exister ; nous en reparlerons en traitant de ces. derniers.; à seprésentef ; ; Il existe encore une foule de sous-va1» Avant lé 1er Janvier 1893, terme de rigueur, pour y faire la déclaration des riétés d'oiseaux de proie, que le cadre de chevaux, juments, mulets, mules et com- nos articles ne nous permet pas d'étudier ce qui du reste manquerait d'intérêt, noUs me il est indiqué;;Ci-dêssus : 2. et avant le 15 Janvier 1893, terme de terminerons donc cette causerie, par la rigueur, poUf y faire la déclaration des voi- \' manière de chasser ces redoutables bra"tufes qu'ils possèdent et se trouvant, dans conniers. les conditions stipulées ci-dessus. On chasse peu l'aigle* ou pour mieux Les propriétaires!d'animaux qui rie se seraient pas conformés à ses instructions dire, on ne le chasse pas,- mais on tire et dans les délais prescrits, seront passibles on doit tirer tous ceux qui passent à pardes pénalités édictées à l'article 52 de la tie , de môme que l'on tuerait un chien Loi du 3 Juillet 1877 sur les réquisitions eniagé un loup, une vipère, un scorpion, un dinamitar ou toute autre bète danmilitaires. gereuse. DE VALDAN. D'UH CHASSEUR - (à suivre) Reproduction Interdite
[ÊUfET
L'AIGLE
^————————^^———w
M. René
( SUITE )
L'aigle culbutant, variété originale. Cet oiseau, qui a les mêmes habitudes, la même taille, que l'aigle ordinaire, se laisse tomber du haut des airs, les ailes complètement fermées et la tête en bas, comme le font quelques fois, les gros corbeaux. Dans sa chute, qui est de 6»
Feuilleton de l'AVENIR DE BEL-ABBÈS — 47 —
LES
Petites Abraham PAR
GEORGES
DUVAL
DEUXIÈME PARTIE XVII
GILLET
ANCIEN INTERNE DES HOPITAUX Ex-Aide de Clinique de l'École Dentaire des Quinze-Vingts
Médecin de In Faculté de Paris a l'honneur d'informer la classe ouvrière qu'il fait tous les jours de une à trois heures des consultations gratuites Maison Réliaud,prèslaporte de Daija — Qu'est-ce que tu as donc ? demands
le petit. ' ' — Je suis méchant !
,
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—Et maman 1\ —Ta mère ! va l'embrasser de toutes tes forces. Ça la réveillera ! XVIII Vingt quatre heures après cette scène, au moment de sortir pour acheter ses provisions, Esther se sentaut prise de douleurs de reins, envoya chercher sa tant par Noémie et prévenir les Abraham, par une voisine. Alberl était sorti. Quand il rentra, il trouva sa femme couchée, pâle, sur un lit en désordre. Elle venait de faire une fausse couche. Dans la chambre voisine, M. et Mme Abraham lavaient le corps de l'enfant mort au bout de quelques minutes. Mme Abraham leva les yeux, tendit les mains à son gendre et secouant la tête ; —„Il était pien peau, c'jest tommage. Recartez le gérupin, on tirait qu'il feut
Et il s'agenouilla devant une chaise, roulant tète dans ses bras. Cette fois, Ësther eut pitié. — Albert, fit-elle en le secouant, Albert, lève-toi, tu es fou ! — Non, laisse-moi. Si je deviens fou, tant mieux. J'aime mieux ça que de rester ce que je suis, un mendiant sans argent, sans avenir, sans famille, sans rien... ! — Et ton fils '? dit-elle eu lui passant rire. Et tapant sur l'épaule de son mari : les bras autour du cou. Recarte tonc Abraham 9 Alors Albert se levant : ! M, Abraham essuyait le cadavre reli— Mon fils est-il bien le mien ? Esther pencha la tête, étendit les mains gieusement. Sa femme insistant, il lui jeta un regard et tomba sans connaissance. Au même instant, la porte s'ouvrit. C'é- de reproche ; tait le petit Jacques. — Je sais ce que tu feax tire. Du grois gue c'est Tieu gui bunit, bavee gue ch'as — Papa, dit-il, le dîner est prêt. Puis, s'arrêtant : manche du Guid-Hanasché ? Che l'ai pai — Tiens, maman qui dort par terre. fait exbrès. Quelle drôle de chose ! Albert prit le petit cadavre et le déposa Albert courut à lui, et le prenant dans sur un canapé, après l'avoir enroulé dans ses bras ; une serviette, de façon à ce qu'il n'y eût —Mon pauvre enfant ! que la tête qui passât. Elle était grosse,
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avec des cheveux collés tout autour La bouche, ouverte, faisait un trou noir bordé de gencives blanches. Il relira une i mouche qui se glissait daus une narine, l'écraea, et retourna auprès de sa femme, tandis que le couple Abraham entonnait des psalmodies. — Doi, murmurait le marchand de bricà-brac, se tirant la barbe ou essayant de déchirer lés parements de sa redingote usée, doi gui résides sous la broduction du Drês-Haut, doi gui reboscs à l'ombre -u Dout-Buisant... — Uédernel, Continuait. MIIH Abraham en se cachant la t^ète dans les genoux, mon Fort et mon Esbérance, mon Tieu, en gui je me confie... Il sera, reprenait l'autre, don pro— dectejir, quand les pièches menaceront, quand la peste régnera... Mais, Mme Abrah ira n'était plus là pour sa partie. Elle venait d'avoir une idée qu'elle allait mettre sur-le-champ à exécution. En effet, quelques minutes après elle rentra sur la pointe des pieds, tenant par la main Noémie, laquelle traioait Jacques, tramblant de peur. — Noémie, dit-elle, il faut empraser don bétit frère. Noémie baissa le cadavre sur le front. à doi, Chacques... — Et maindenant L'enfant se débaittit et s'échappa des mains de sa grand'mère. — Gu'est-ce gue tu vas invender maintenant ! s'écria M. \braham. t — Don apri et sous ses ailes, et sa filélité sera don armure..., soupira Mme Abraham en changeant de ton.
— Ne grains ni Jes lanchars ta la nuit, ni les flèches qui Mdichent le chour...,
répondit M. Abraham en ^suivant le. psaume. La journée se passa ainsi. M. et Mme Abraham firent des prières. Mme Colibois se multiplia. M. Colibois proposa d'acheter toutes les drogues de ta terre et d'ap peler les médecins les plus cher-de Paris, afin de sauver sa nièce. Albert commençait à perdre la tète. Esther grelottait la fièvre et. claquait des dénis. A six heures du. soir, comme le docteur venait de partir, on sonna: C'était Sarah que sa mère avait secrètement prévenue par une dépèche. Esther se remémora la scène de la veille et prévint" sa tante qu'elle ne voulait pas.la recevoir. Mme Golbois courut vite demander à Mme Abraham ce que cela voulait dire.-'Sarah sonnait pour la "seconde fois lorsque Mme Abraham se précipitant dans la chambre de sa fille : — Du ne feux bas voir da soeur ? — Non, répondit. Esther. — Et bourquoi ? — Parce que je ne suis pas de force à me disputer avec Albert. Si Sarah vient ci, cela amènera des histoires. — Guelles hisdoires ? — Oh, inaman, laisse-moi donc faire ! Nous n'avons pas tant lieu de nous féliciter de Sarah, après tout. Je ne veux pas qu'elle entre, c'est bien simple. Les coups de sonnette st> suçotaient saus intervalle; (à.suivre)
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