L'Avenir de Bel-Abbès. 11/02/1885

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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]

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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 11/02/1885. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


Troisième Année. — N° 200.

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TI ïwnTH'Tt— iriM^rT—ri—a viTBnnnrT Mignrri aâHT

Nous commencerons prpclunneinenl la publication a"an nouveau feuilleton : LA

Par JulèsMAKl. Nous sommes certain du succès de cette belle oeuvre, d'un intérêt conslitmimut soutenu, tl -nous sommes persuadé qu'elle sera accueillie par-nos lecl&ms avec la même faveur que lesMILLIONS DU LA HUNCESSE. BEL-ÂliBJiS, LE II FÉVRIER 1885

IMPOSÉS 1.

:

Nous voici donc imposés, el dorénavant lé pauvre colon qui ne joigniiil pus lus ileux •touts/lant^'êa-la'ii'l, tout en mangeant sa soupe au pain et air sel, rarcmeul égayée d'un morceau de latil, ces dernières années surtout ; le pauvre colon, qui est la majorité dans nos campagnes et nos centres anémiques, devra payer à l'avenir, jiour le toit qui abrite ses soucis, cl les rares fenêtres qui cilaireut son triste intérieur. Voiià le luit brutal, et on aura beau enrubanner la chose, nous déclarer que nous pouvons ou que nous devons payer, nous toucherons bientôt du doigl, la dure vérité sans jamais être convaincus que la nièrepauie a besoin de nos centimes, ni que nous sommes assez beaux garçons pour pouvoir supporter de nouvelles charges, alors que les anciennes nous écrasent déjà. Pourquoi, avant d'en arriver là, et puisFEU1LLETON M L'AVEMIi DE BEL-AlillES

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LES MILLIONS

4:

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r iiïTjfïTItfiiniYï'i,il^,,*!T*-^r:1T-if«,V tir, im*3m*mïH

qu'il foui absolument de l'argent à ce grand avaloir qui a nom Ferry, ne pas donner un coup de balai dons l'Administration, dont pas mal d'émargeants .••ont inutiles ; pourquoi, jobards que nous sommes, accepter un gouvernement qui assimile à lu mèrepatrie, une colonie commençant a peine à respirer, après avoir passé quarante ans de sa courte exiMence à donner sang et sueur sans compter, pour créer, à coups de fusil el de pioche, un pays qui sera un jour le Hetnon de la couronne de France ? Et, s'il lui faut du l'argent, à ce triste colonisateur, que nous importe ou plutôt, qu'a-t-il l'ail des deux cents millions votés pour les écoles el les trente-six mille communes de France, et dont vingt-quatre mille sont encore à attendre ; et s'il demande sans cesse, serait-ce parce que les déficits annuels du budget s'élèvent aujourd'hui à (rois cents millions, ou pareeque notre dette s'est accrue de trois milliards, ou bien pareeque nous payons quatre-vingt-dix millions de plu* pour traitements de fonctionnaires et créatures, qu'il y a six ans ?" Pourquoi enfin, s'adresse-t-on à nous, et, sachons le, une bonne fois. Il est vrai que Monsieur Ferry formel-, a lemenl déclaré qu'aussitôt après le,s élections, on sérail obligé d'établir de nouveaux impôts, ou de faire un emprunt, et que celle perspective alléchante, doit nous trouver indulgents, pleins de bonne volonté, el d'espoir; il est encore vrai que M. de Bismarck, a daigné lui accorder du haut de sa hautaine moustache, un satisfecit en règle pour sa politique extérieure et intérieure, Nous

renonçons à peindre ce louchant ta-

bleau. M. de Lorbac s'était avancé à son luur. Seiueriuc. l'aperçut Cl, tout surpris, s'écria : — Le juge d'instruction ! — Oui ! lit Al. de Lorbac, un nouvel attentai

s'est accompli ici, et je viens interroger les couDE LA. pables. Où sont-ils ? Là ! répondit le comte, en montrant la eliani — hic voisine, le commissaire de police est auprès d'eux. Mais, pendant qu'on procède à ce premier interrogatoire, permettez-moi. monsieur le juge d'instruction, devons confier un objet qui va jeter Il EUX I EUE PARTIE une .soudaine lumière dans deux drames restés LA PEAU D'UH ÂUTP.E jusqu'ici bien obscurs : le meurtre d'Olga el le crime mystérieux dont elle allait révéler le nom de i'autcùr lorsqu'elle a été frappée à mort. XVItl Et il remit à M. dû Lorbac reloue de soie, la (Suite et fin) tleur de lolus brodée de perles el de diamants, à laquelle manquaient deux des lètes de l'idole. M;, tille ! — Qu'èst-ccei ? demanda le juge. — Ma mère ! — A la vue du bijou, une vive émotion s'était empaEl à ce cri succédèrent des exclamations folles, rée de Bbaô. «les baisers, des larmes, des caresses. Ceci, répondii-il, c'est l'insigne royal que la Les deux femmes étaient dans les bras l'une de — princesse Ganésa portait à son épaule dans la nuil l'autre. de l'assassinat du lord anglais, cl qui lui fut ravie R«:|)roduclion interdite aux journaux qui n'ont pas de traité pendant un évanouissement par l'assassin du généA vit la 4(icicté des Gens de Lettres.

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tout en lui rappelant durement, qu'il n'ail plus à songer à l'Alsace-Lorraine. Totil celti esl bien vrai, hélas ! aussi vrai que nos centimes à payer dorénavant. Si encore ou avai'l l'ail les parts ég.iles dans celle création d'impôts; en exemptant la propriété rurale qui esl en souffrance, ou lotit au moins, la maisonnette du colon proprement dit, nous ne (lirions rien, car il esl évident que ceux qui vivant de leurs rentes, avec les loyers île leurs immeubles de grande ville, peuvent payer, et je ne, défends ici (pie le colon militant et sur la brèche, le colon à mains calleuses el producteur du blé qu'il vend seize francs ! Et c'est, pareeque j'ai sous les yeux s;i misère-el les tribulations qu'il endure,, que je reproche au gouvernement ou à nos députés, si c'est leur faute, de n'avoir pas suffisamment défendu noire cause, dont ils sont les mandataires directs, et en tous cas> de n'avoir pus su faire une distinction indispensable, entre ce qui pouyail être taxé, et ce qui devait èlre exonère. Quant j nos députés Vesl Tort bien de venir nous expliquer leurs voles el leur altitude a la chambre ; mais moi, qui n'ai pas le temps de les suivre dans toutes leurs évolutions, je les juge par les résultats qu'ils nous obtiennent et qui souvent soûl minces, ou négatifs; el je tiendrais, comme Hoche, beaucoup plus a des fa ils qu'à des paroles ; je voudrais, en présence d'un gouvernement sans boussole, sans entrailles, et avec une chambre indifférente ou hostile, des députés ayant bec et ongles quand même, ne craignant pas de combattre et de vaincre pour notre chère Algérie. Un vieux Colon. ral, le paria Sid'oo, qu'on appelle ici le prince Iv.issim ; il y manque deux des ligures du dieu Siva... — Les voici ! fil Charlotte en montrant les deux figures, auxquelles pendaient encore un lambeau li'élotl'e : l'une m'a clé remise par la princesse tianesa, la première victime de Kassim ; l'autre, .Vesl trouvée dans la main de la mallieui eus>e tille qui, dans la nuil du 15 décembre... Mais, qui êlez vous donc, madame ? demanda — le comle Pavel en l'interrompant, Olurlulle de Lauris, la seconde victime du — prince, répondit l'interpellée en rougissant el en cachant sa lèle, dans le sein de Cécile. Tanière... ta vraie mère ! ajouta»t-clle en s'adres.-:anl à celleci. Et mon père ? fil Cécile d'une voix anxieuse. — — Il esl morl ! s'empressa île dire Pavel. s'écria Al. de Loruac, ce Kassim ?... — Quoi ! s'est fait justice a lui-même. Bhaô vient de — Il trouver son cadavre à l'hôtel- du parc.Monccau, devant le coure vide où il espérait trouver les millions de la princesse. Cela n'était pais loul à fait exael, nous le savons; mais le comte estimait qu'il n'y a avait pas lieu de compliquer la situation en avouanl la vengeance du vieil Hindou.

-

MER CEE l'I, 11 FÉVRIER 1885

La Légion étrangère au TÔnkin Nous lisons dans la République Française : Le corps expéditionnairedu ïonkin est formé, comme on sail, de troupes de diverses provenances : troupes d'infanterie de ligne, troupes d'infanterie de marine ellroupes d'Afrique,comprenant : tirailleurs algériens, Légion étrangère el infanterie légère. Toutes ces troupes se sont toujoursparfaitement comportées au feu, et dans les différentes affaires auxquelles elles ont pris part, on n'a eu que des éloges à leur adresser ; mais il en esl une, parmi ces troupes, qui a par• ticulièrement fait l'admiration de tous ceux qui ont suivi la campagne: c'est la Légion étrangère. Toutes les qualités qu'il est possible de demander à un corps, la Légion étrangère les possède : solidité à 1oule épreuve, discipline parfaite, sang-froid absolu, rien ne lui manque. C'est merveille, parait-il, que de les voir tirer : déployés en tirailleurs, tous les coups portent, cl bes tireurs excellents', bien dans la main de leurs chefs, ne brûlent pas leur poudre aux moi-, neaux. Sans bruit,, sans gaspillage» inutile de munitions, ils infligent à l'ennemi les pertes fes plus sensibles. D'un autre côté, les hommes présentent individuellement les mêmes qualités, auxquelles il faut encore ajouter un courage que rienn'abat. .Unofficierdemarinequi,après être resté de longues années au Tonkin,vienlde rentrer en France,nous cite cet exemple : Après Bac-Ninh, une colonne expéditionnaire re presque tout entière formée par des hommes de la légion étrangèreavait été envoyée pour en-r lever Tuyen-Quang. Ce fut, nous disait cet oïicier, qui commandait un des bâtiments de la flottille chargée d'appuyer le mouvement, l'opération la plus difficile que la campagne ^du Tonkin eût présentée jusqu'à ce jour. La marche faite dans un pays inconnu, par une chaleur lorride, au milieu de difficultés de toute nature, causait aux hommes^ les plus cruelles souffrances. À tout, moment, les routes mance moment, le commissairede police, instruit (le l'arrivée de M de Lorb.ic, pénétra, dans le salon, suivi de Eoeilor. A

Après avoir salué le magistrat, il lui.rendit compte de l'enquête sommaire à laquelle il venait

de se livrer. L'un des criminels; dit-il, celui qui se faisait appeler le cbmmodorc Thomas liâmes, est mort des suites de sa blessure ; on emporte son cadavre sur une civière. Quant à l'autre, que l'on conduit sons bonne escorte au Dépôt, c'est le directeur d'une agence annexe, du nom de Claudius llicks. Il a fait des aveux complets : ces hommes avaient pour complices une femme qui a pu s'échapper et un certain prince Kassim, avec lequel ils devaient se. retrouver à l'hôtel de Thomas Barnés, avenue de Villiers. J'y ai envoyé des agents, —

et, à minuit, ce Kassim sera arrèlé. — Je vous remercie de votre zèle, monsieur le commissaire de police, répliqua le juge d'instruction ; mais il esl inutile de prolonger l'attente de vos agents de l'avenue de Villiers .- Kassim ne s'y présentera pas. Il a mis lin à ses jours dans l'hôlel de la princesse.Ganésa,. au .parc Moiipean, où. vous voudrez bien, avec .le -concours de. voire collègue de ce quartier, faire relever le cadavre.

P ,


quaient," et les troupes étaient obligées de mon-

ter à bord des bâtiments ; puis dès que je cheminement pouvait être repris, elles étaient dé-

aux reflets d'argent, au grand désespoir du couple qui suit? Monsieur, dit — C'est ma femme, me Ne un la faites point en s'approchantde moi. — remarquer, je vous prie; car, si l'on allait dire dans les journaux, qu'elle a de la branche, que ses bras effacent la blancheur de l'albâtre, et d'autres fadaises encore, cela me contrarierait beaucoup. Pourquoi venir ici — Vraiment? fis-je. faire admirer de tels trésors, si c'est un si grand crime que d'en parler seulement ! Un troisième interlocuteur, excellent père de famille, se mêla, eh ce moment, de la conversation. — Comptez-vous désigner les personnes par leur nom — ce qui est un peu brutal, à mon avis — ou par des initiales quelcon-

barquées, et l'on Continuait la marche en avant. Dans un de ces_ mouvements, l'officier qui nous a raconté ces faits remarqua sur le pont de son bateau un homme de la Légion étrangère, assis contre le bastingage, son fusil entre les jambes et dont Une main était entourée de linges ensanglantés. Il s'approcha de lui et l'interrogea sur, sa blessure ; l'homme lui raconta qu'il avait eu deux doigts fracassés à Bac-Ninh, qu'il s'était fait panser et que sa blessure ne le faisant pas trop souffrir, il avait voulu faire colonne avec ses camarades. L'officier, surpris d'un tel courage, le complimenta et lui fit don- ques? Je ne les désignerai point du tout, répe-nbut soldat le de petit en cognac : ner un verre dis-je avec humeur, en tournant les talons, le délicatement ensuite moite, puis la versa juste au moment où un quatrième Monsieur reste sur son pansement que la chaleur avait arrivait — pour me donner sans douté quelrendu trop sec. que autre avis : un quadrille s'annonçaitd'ailLe général Millot, "qui assistait en amateur à leurs par une gerbe de notes entraînantes.-— Je l'avais promis, je volais à ma danseuse était bourgeois expédition il cette venu en — qu'un ami était en train de me souffler avec du et restait incognito dans la cabine comman- la meilleure grâce du monde; je le remerdant de la canonnière, — vint cependant félici- ciai de son zèle, m'excusai, et nous partîmes. ter le courageux soldat et le proposa pour la médaille militaire. Ma partenaire était une danseuse parfaitej L'â-t-il eue ? nous l'ignorons. Mais, si l'on en juge par un tel fait, par un si bel doublée d'une causeuse charmante. Dans l'intervalle qui sépara la première de la deuxièacte et si modestementaccompli, combien, dans, me figure, je lui fis part de mon embarras ce brillant corps de la Légion étrangère, de bel- extrême. Je lui confiais que, devant faire le les actions resteront inconnues et s?.ns récom- compte-rendu de la soirée, je venais de m'engager formellement à ne décrire ni les toipensés I lettes, ni les bras potelés ni même vanter la branche des danseuses, — par la raison que !DU BAL CHRONIQUE ce qui pourrait plaire à ces dameB froisserait souverainement ces Messieurs et vice versa. Samedi soir, dès 9 heures, j'arpentais, mon Que faire en cette extrémité ! Comment sorclaque sous le bras, les couloirs de l'Hôtel- tir d'une situation aussi délicate! Puisque,me de-Ville. — L'immense salle de bal était fût-il répondu, l'oppositionvient du sexe laid, pleine de lumières, du parfum des fleurs pourquoi ne consacreriez-vouspas à ce dersemées à profusion, et du murmure confus nier le fiel et le miel de votre chronique? et harmonieux des caquets, Je notais l'em- Pourquoi ne plaisanteriez-vous pas, par expressement, la galanterie exquise, avec les- emple, ce grosiiariseur qui fait, je vous l'afquels les Francs-Maçons, revêtus dé leurs firme, les déclarations les plus, passionnées à insignèSj cueillaient au bras de l'époux ou celles de mes compagnes qui ont l'imprudu papa souriant, les fraîches danseuses, dence de ne pas lui répondre qu'elles sont dont l'aimable armée occupe, en un clin- retenues, lors même qu'elles ne le seraient d'rjeil, la salle entière, prête à engager la point. Pourquoi ne pas louer, d'autre part, le lutte. J'allais ainsi, furetant, examinant, lors- dévouement de ce grand blond qui épuise que,mon ami X...,, me saisissant par mon des flots d'éloquence pour faire danser malhabit, .me dit en me montrant d'un signe gré elle cette petite femme aux vastes consa femme qui allait d'un pas rapide au bras tours?... et mon interlocutrice partit d'un d'uriMaçon à tête blanche, prendre posses- joyeux éclat de rire — La Boulangère nous sion d'un des rares fauteuils encore inoccu- sépara en ce moment et je ne tardai pas à pés. Comment la trouvesrtu? — Charmante, me mêler de nouveau à la foule en rêvant à l'idée qui venait dem'être suggérée. Mais mon cher, adorable comme toujours.... —Tprésqu'aussitôt, 1 cette toilette te plairait ? je l'abondonnai en songeant — Quoi que je la trouve tout bon- aux inextricables complications que son exé— C'est-à-dire, nement délicieuse : cette dentelle est d'un cution ferait naître, à coup sûr. Et voici pourquoi, aimables lectrices, cbers goût parfait et, ce corsage, sauf le respect que je te dois, est d'une coupe et ». . lecteurs, je me vois contraint, après avoir crié, comme la montagne en travail de la d'une courbe Fais-moi le plaisir, dit-il vivement, de Fable, de chanter le plus ordinairement du -Tn'en point parler dans ta chronique. Ces monde un des bals qui de ceux que nous chiffons, vois-tu, me coûteront trois cents avons eus à Bel-Abbès, a été l'un des moins francs, au bas mot, un peu plus que mes ordinaires. Remarquable, par la façon aimaappointements d'un mois, par conséquent ; ble, pleine de distinction avec laquelle les si tu les vantes, la couturière me les lera organisateurs, M. Bernard, le vénérable de la Loge, en tête, nous en ont fait les honneurs, il payer le double. Je promis d'être discret, et lui dis : Voici l'a été encore par le concours inusité de danvenir à nous un cavalier fort bien flanqué, seuses et de danseurs, par la richesse et le à mon avis ; la jolie personne, qui lui jacasse bon goût des toilettes, par la franche cordiasous le nez, semble être enveloppée d'un lité et l'animation extraordinaire qui n'ont nuage rose. — Quelle est cette autre là-bas, cessé de régner jusqu'au point du jour et qui traîne à sa suite celte longue balayeuse enfin par le chiffre splendide de la recette Vous m'adresserez demain, les procès-verbaux de vos deux opérations.

monsieur le juge d'instruction. — Mais, — Oui, ajouta, le commissaire de police, en désignant du regard Cécile et Bhaô, il reste à mettre à exécu-

qui a dépassé 1,200 fr. Les pauvres vont donc avoir leur part de joie. Une grande partie de l'honneur d'un si beau résultat revient, nous le répétons, aux Membres ee la Loge maçonnique qui se sont tous mul'ipliés. S'il était possible, sans injustice, de donner une mention à l'un d'entr'eux, nous l'accorderions volontiers à M. C...., la terreur des cavaliers paresseux. Le bal s'est terminé à l'aurore, par un cotillon qui n'a pas peu contribué à la gaieté générale. Nous croirions manquer à tous nos devoirs de chroniqueur, si nous ne pallions d'un petit incident qui s'est produit, vers minuit, près de l'orchestre : Là, dans les bras d'un fauteuil mollement rembourré, gisait un petit monsieur pas plus haut que cela. — Il dormait profondément, tenant en ses doigts crispés, une violette : tout au sommet de son front élevé, une mèche de cheveux, dernier vestige d'une luxuriante végétation, se balançait aux accents d'une valse mélodieuse. Vint à passer, précédé d'un ventre énorme, un membre de la Loge — un des orateurs, si je ne me trompe. — Quelle.ne fut pas la stupéfaction dé ce paisible citoyen,lorsqu'ilse sentit tout à coup, étreindre dans ses bas-reliefs par deux bras nerveux, et qu'il entendit, une voix passionnéelui crier en appuyantfortement sur les R : « Violette, fleur adorée, je t'ai enfin trouvée ! tu ne m'échapperas plus ...» Bien que l'âme du franc-maçon fut fortement trempée, il. demeura interdit —- et lorsqu'il eut retrouvé ses esprits, l'agresseur, le petit homme, oii l'a deviné, avait disparu. Ce dernier avait-il été le jouet d'un rêve? Poursuivait-il, une violette insaisissable dans le mirage trompeur d'un songe ? Ses yeux, à demis-clos avaient-ils été abusés par l'écharpe d'azur du franc-maçon ? On se perd en conjectures X . . . .

De»

CATACLYSMES Si février est chaud.

Croyez bien, sans défaut, Que par cette aventure,

Pûque aura sa froidure.

Traquenards à ISel-Alibcg. —

On nous prie de signaler à qui de droit le danger auquel sont exposés nos Concitoyens, par ces larges trous carrés qui, depuis bientôt deux mois sont ouverts, sur tous les points de la ville, pour le remplacement des arbres morts. Plu-r sieurs accidents sont déjà arrivés. Renvoyé à Monsieur l'Agent-voyer corn murial

Ain-el-IIadjar. — Nous apprenons qu'on

va enfin faire droit aux justes réclamations de ce centre en lui donnant un nom français, celui de Parmentier. Ainsi cesseront ces préjudiciables équivoques qui faisaient adresser à Aïn-eiHadjar, près de Saïda les correspondances qui ne portaient pas les rubriques par Lamtar. Et puis, c'est une gloire nationale qui vient s'asseoir dans nos "broussailles à la place d'un nom-Barbare.—C'est aussi là du défrichement.

Un engagement au Tonkin.

— Le

bruit court en ville qu'un engagement sérieux aurait marqué l'arrivée au Tonkin du dernier détachement parti de Bel-Abbès. Le colonel Duchesne, le commandant Vitalis, auraient été blessés légèrement. Nous donnons cette nouvelle sous toutes réserves. llailanic Agar. — On annonce l'arrivée prochaine à Bel-Abbès, de la grande tragédienne que nous avons eu le plaisir d'applaudir déjà plusieurs fois.

ÏJ»

barrage de Cheurlaa.

— Nos lec-

teurs ont appris par les journaux d'Oran, l'im-

Pâques tombe cette année le 5 avril. Nous voilà donc menacés d'un mois d'avril rigoureux, car février, est. relativement chaud, et, s'il mérite d'être appelé à la fois ventôse et pluviôse, comme le baptisait l'ancien calendrier républicain, qui'le partageait en deux, on est obligé de convenir que ce vent et cette pluie sont loin d'être glacés. Rien d'anormal, en somme, dans ce mois de évrier, ou commencent à verdir les arbes à fruits, et quoi qu'en puissent penser les hommes compétents en météorologie, notre atmosphère terrestre, à en juger par les symptômes extérieurs, ne semble pas être à la veille d'un cataclysme. C'est cependant ce que ne craint pas de nous annancer un ingénieur, M. Français Laur, qui vient de publier, dans l'Echo des i¥mes, un travail des plus intéressants sur les tremblements de terre : La fréquence de ces phénomènes l'inquiète : Jamais, dit-il, il n'y a eu un si court ; espace de temps (deux ans) autant d'éruptions (du Vésuve, de l'Etna, du Krakatoa, elc./avec des tremblements déterre aussi fréquents, aussi nombreux et aussi intenses ; tout cela nous amène à conclure que l'atmosphère terrestre diminue et que des condensations considérables s'ij produisent actuellement, Ma conviction profonde est que si, par exemple, toute la vapeur d'eau contenue dans l'at. mosphère venait, à se condenser subitement demain, par suite de l'arrivée d'une tache solaire provoquant un refroidissement général de l'atmosphère, la diminuation des pressions gazeuses exernes sur la croûte terrestre serait telle qu'immédiatement il y aurait appel des gaz internes et une horrible tourmente de l'éeorce planétaire. Horrible tourment de l'éeorce planétaire ! C'est à faire frémir. Le dix-neuvième siècle, qui a déjà vu tant de choses stupéfiantes, serait-il appelle à voir un phénomène analogue à ceux qui, jadis, ont bouleversé tant de continents et laissé à nos ancêtres post-diluviens une si forte impression que le souvenir, au milieu des obscurités de l'histoire, s'en est. perpétué à travers les âges ? C'est cela qui simplifierait étrangement la solution de la question sociale, mais que de-

COMPAGNIE ALGÉRIENNE

Alors, M. de Lorbac s'approchant de Charlotte de Lauris. lui dit : autorise à passer la nuit dans celte — Je vous

(SOCIÉTÉ ANONYME.

maison.

SITUATION

Demain, l'ordre de mise en liberté définitive se-

tion le mandat d'amener, contre...

ra signé. M. de Lorbac l'interrompit. Puis, tout ému, il ajouta à mi-voix. devenu inutile. Vous pouvez reverrais-je, Charlotte ? — Ce mandat esl — Vous Celle-ci resta un instant silencieuse. vous retuer, monsieur le commissaire de police. trois jours, dit-elle enfin, je partirai Celui-ci s'empressa de rejoindre ses agents. — Dans Foedor, dans l'ombre, derrière Pavel Scmerine, pour la Russie, avec ma fille el M. le comle Pavel se tenait là tout tremblant, pris d'une sorte d'é- Semcrine, son fiance. Etait-ce une promesse ?.. pouvante devant ce magistrat à qui tout le monde obéissait el qui personnifiait la justice. Le procès de Claudius Hicks et de ses complices fut la dernière affaire confiée aux soins île M. de 11 fil un mouvement, el M. de Lorbac l'aperçut. Quel esl cet homme ? demanda-t-il. Lorbac — Foedor, dans son effroi, allait se'traliir. Le jour même de la condamnation de l'ancien Semcrine l'arrêta, en le saisissant au poignet. directeur de l'agence de la rue Neuve-des-CipuciTais-toi ! lui dil-il tout bas ; je l'ai pardonne. nés. il donnait sa démission et quittait la France. — Quant à miss Aralielle, ayant pu se soustraire Un soupir de joie profonde el contenue s'échapaux recherches de la police, elle est retournée en pa de la poitrine du moujik. répondant à l'in- Amérique oà, sans doute, elle met à profit les le — Mon serviteur, dit le comte, terrogation de M. de Lorbac ; c'est à son intelli- çons de Thomas Barncs. gence, à son dévouement et à son courage que ARMAND LATOINTÏ nous devons le salut de Mlle Cécile. Mais Foedor s'était déjà soustrait aux remercieF I N. ments en quittant la salle.

mense désastre dans lequel est plongée la plaine du Sig. Plusieurs de nos concitoyens qui ont là-bas des parents, sont revenus navrés. Il n'y a eu heureusement que peu d'accidents de personne Les Francs-maçons de notre ville ne feraientils pas une bonne oeuvre, en consacrant une partie de -la recette du Bal au soulagement des plus nécessiteux de.nos malheureux voisins. lies l"»«4es à Ctfiamey. — Nous apprenons apprenons avec le plus vif plaisir la nomination aux fonctions de Receveuse des Postes et Télégraphesà Chanzy de M»11» Henriette d'Espaux, dont l'excellente famille est depuis longtemps connue et estimée à Bel-Abbès.

-

CAPITAL :

AU

15

MILLIONS EKTIÈIIEMKNT VERSÉS)

SI DÉCGKBRE 188 4 PASSIF

ACTIF

1.609.358 14

Capital

Effets en recette

1.076.010 56

Réserves

Portefeuille Valeurs diverses

17.580 552 90

Fr

Caisses et Banques

Correspondants Avances à l'Étal

2.355.629 54 1.705.683

Effets a l'encaissemenl

7.955.107 92 ,

71

Terrains et Exploitations diverses . -5.^97.22! 28 Acquéreurs divers (Soldes de prix 747.852 25

devenu»)

Hôtels de la Compagnie, el autres i .646.796 42 Immeubles

41.637 28

Mobilier Divers

728.721 66

Valeurs en circulation avec l'endos ou la garantie de la Compa8.804.946 fr. 02 c. gnie

487.

TOTAL

(Extra". 2.785.835,67)

Dépôts en compte courant Dépôts disponibles '..' Bons de caisse Correspondants

2.910.235 58

Ouvertures de crédit

:j^tul.'.

Fr. 15.000.000 ^6.547,22| s

Fr. 42.630.785 24

..

^

«

8.824.078 72 .

550.224 58

4.217.600 » 2.835.152 23 258.262 67

Emprunteurs sur crédits ouverls 5.151.358 » (leur compte d'effets) Mandats A payer 516.265 52 Compte courant du Service des Obligeons de la Société Générale 1.151.208 20 Algérienne Divers

Caisse de prévoyance Dividendes à payer

Compte d'ordre

Profits et Pertes

2.168.795 08 108.750 38 28.741 » 207,196 17 802 950 »

Total

Fr. 42.630.785 24

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Tribunal de Bel-Abbès viendraient au milieu de cet immense sens dessus-dessous, nos grands hommes politiques, 811 affaires ont été inscrites au rôle civil nos remueurs d'idées, tous ces esprits trans- pendant l'année 1884, et sur ce nombre, 762 cendants, grimpés aujourd'hui au sommet de ont reçu une solution définitive. l'échelle humaine V Rien, moins que rien ! 662 affaires ont été inscrites au rôle de humiles. exttltâvii Débellavit superbôs, Commerce pendant la même année ; 656 ont été jugée définitivement. Ce jour-là, M. Paul Berl, ne vaudrait pas les quatre fers d'un terre-neuve* et M. Caro luiIl a été pi océdé devant le Tribunal à 79 même, l'intrépide philosophe qui brave les fou- ventes lesquelles le montant des prix pour les en Sorbonne, serait aplati comme un insec- d'adjudication a atteint le chiffre de 1.580.521 te. Le monde appartiendrait aux grimpeurs, francs. La besogne comme on le voit, ne manque aux nageurs,-aux durs matelots, que leur énergie physime sauverait peut-être du boulever- point à notre Tribunal et le chiffre-uVs afsement universel des éléments conjurés contre faires expédiées prouve que. ses membres ne chôment pas. la misérable espèce humaine. Tribunal de Commerce de M* Abbès

Le sieur Antoine Làrtigues, propriétaire et. tailleur de pierres, demeurant banlieue de Sidi-bel-Abbès, Partie saisie, sans avoué constitué,

Sîevcau de bien loin. —

Frémifontaine (Vos- cutés le Jeudi 12 Février -1885 sur la place ges !, le 9 nov. .1884. Je souffrais d'une maladie des Quinconces. que ja ne puis définir : je perdais les forces et l'appétit, j'avais des douleurs dans les teins et les jam- 1. Pas redoublé. Hu !mer bes à ne plus pouvoir m'asseoir, je ne voyais plus .2. La fille du régiment 3e (fant.) Donizetti clair, j'avais mal à la tête, enfin je pensais mourir 3. Faust 2° (fantaisie) Gounod bientôt, lorsque je fis usage de vus Pilules Suisses; 4. Les Huguenots (fantaisie).... Meyerbeer j'en demandai d'abord une boîte à 1 fr. 50 a M. 5. Elise (Mazurka) Pivel Ilertzog. Pli", 28. rue de Grammotil, à Pans, voyant qu'elles me faisaient du bien, j'en lis venir nue seconde boîte; depuis lors ca va très bien, les Éviter les forces, l'appétil reviennent, les maux de tête et de reins ont disparu Je vous autorise à publier ma lettre si vous |é jugez à propos. «

...

contrefaçon»

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MUSIQUE .DÉ

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Jéeu-Pierre, »

LÉGION ÉTHANUIÎHE

l'i'ogi'Aïuine des morceaux qui seront exé-

ïCtude de M8 Edmond

GÏRÂUD^

an-

CHOCOLAT

UN 1ER

Exiger le véritable nom

Le dit sieur Mollar acquéreur, ayant r•ain d'El Hachemi ould Dahhoua, apcienne avoué fait aux créanciersinscrits les Ipelé Dayet Es Seiter, et à l'Est, par le sommaà Sidi-bél-AbbèS, rue Lord-Byron. t ions prescrites par Jes art. '2.183 et J errain des Oulad Fekroune,. dit Et Faillite BRUGIER 2.184 G. C, le sieur Salomon Sch- Tirés. ouclie, l'un d'eux, a formé une suCette vente a eu lieu moyennantun renchère dans laquelle il a porté le ]prix total de frois mille neuf cent Désignation : Messieurs les Créanciers de la failprix dudit immeuble à la somme de :soixante-cinq francs," payé co'mptant lite Brugier,ex-menuisier, demeurant àipres Surenchère sur aliénation volontaire *seize cent cinquante francs ; par ju- iet dont le contrat porte quittance. à Sidi-bel-Abbès, sont prévenus que ment du dix-neuf Décembre mil huit Par l'acte du sept septembre mil la continuation des procès-verbaux de UNE MAISON quatre-vingt-quatre, ienl le tribunal de huit cent quatre-vingt-trois, enregisV l'audience des criées du Tribunal c vérification et d'affirmation des cré. civil de première instance de Sidi- ]première instance de Sidi-Bel-Abbès,a tré à Sidi-Bel-Abbès le quatorze sepances de. ladite'faillite, aura lieu le située à Sidi -bel - Abbès (banlieue), la dite Surenchère et ordonné que tembre mil huit cent quatre-vingtbel-Abbës, au Palais de justice, validé dix-huit février mil huit cent quatre- au lieu dit : Route du Cimetière, la revente dudit immeuble aurait lieu, trois, folio 189, recto, 2, par M. place dés Quinconces. vingt-cinq, à nenf heures du matin, arrondissement de Sidi-bel-Abbès; case l'audience à des criées de ce tribunal, Lebesque, receveur; qui a perçu pour en la chambre du Conseil du Tribu- elle se compose-de.deux corps de logis sur la mise a prix de seize cent cin- droits trente-sept francs quarante cenEN UN SEUL LOT nal de Sidi-bel-abbès, sous la Prési- à rez-de-chaussée, cour entourée de quante francs, ci. 1.650 fr. times et pour décimes trois francs dence de M1' le Juge-Commissaire. le tout terrain occupant murs, Ce jugement, a élé signifié à partie, soixante-quatorze centimes,. par les UNE Il est nécessaire qu'ils se trouvent d'une contenance de deux un cent trente par exploit du vingt-neuf janvier mil sieurs Mohammed et Mostefa, tous à cette assemblée en personne ou par neuf mètres, quatre-vingts centihuit cent quatre-vingt-cinq. deux enfants deKaddour bel Gassem, un mandataire muni d'un « pouvoir I mètres carrés, et tient : au nord, En conséquence, il sera procédé, cultivateurs, originaires des Oulad timbré et enregistréjav ant la séance.» Viét; au midi, Jacques Rarnon; au aux jour, lieu et heure sus-indiqués, à Slimane, demeurant au douar-comP. le Greffier dxt Tribunal,- levant, la route conduisant au Cimel'adjudicationde l'immeuble ci-dessus mune de l'Oued el. Mebtouh, arronde de Sirousnature terre tière, en et, couchant, Noël. au G. BROUSSE 24 gailieâ, dite Zoubia, .sise au lieu désigné, sur la mise à prix de seize dissement de Sidi-Bel-Abbès. Suivant exploit de M0 Giraud, huisdit Blad Zoubia, portant le numéro cent cinquante francs, ci. S,65» Ir. Désignation : sier à Sidi-bel-Abbès, en date du 468 plan du du territoire dé Messer L'adjudicataire Etude de M" Kdmond CIHAl» vingt-deux janvier mil huit cent, sera tenu, au delàdu j quadelà Contenance de quinze hecta- prix de son adjudication, de restituer à Une parcelle de terre nomavoué (ancienne Etude RQUIRE) tre-vingt-cinq, enregistré, le Crédit l'acquéreur les frais et loyaux coûts mée « Et Tadmaïa, » prise dans un res. rue Lord-Byron, à Sidi-bel-Abbès Foncier de France a fait signifier au' de son contrat, ceux de la transcrip- terrain portant le môme nom, limitée : sieur LartigUcs, un commandement, L'Adjudication aura lieu le tion sur les registres du conservateur, au Nord, par la terre de. Mohammed paiement des lors semestres, échus, en MERCREDI ONZE MARS la notification et ceux faits ben Et Tami, nommée Et'Tadmaïa ; des annuités à lui dus à raison d'un mil huit eent qruatre-vingt^ ceux-de par le surenchérisseur pour parvenir à à l'Ouest, par la terre de Ben es So consenti prêt sieur Lartigue, au par- einq, à une heure: (le relevée. la revente, conformément à l'article hibi bel Gassem, appelée Et Tadmaïa; Sur Saisie Immobilière ades passés devant M0 Goillot, no2,188 c:e> au Sud, par la terre de Ben Abbou taire à Sidi-bel-Abbès, les vingt avril Fait et dressé à Sidi-bel-Abbès, le ould Kadi, appelée Bemnear el Rerbi; On fait savoir à tous ceux qu'il ap^ mil, seize août huit cent quatre- ' partiendra, qu'aux' requête, poursui- sept janvier mil huit cent quatre- à l'Est, En conformité du décret-loi, du et par la terre d'Abderrahmane enregiislré; ensemble, les tes et diligences de Monsieur Salo- vingt-cinq, vingt-huit février mil huit cent vingt-un, bel Gassem, nommée Et Tadmaïa. : .' cinquante-deux et de la loi du dix intérêts desdits semestres, avec dé^- \ mon Schlouçhe,négb,ciant:, demeurant, .Signé : Edmond GIRAUD, Ladite parcelle d'une contenance de ; ? claratiori, qu'à défaut de paiement, juin mil huit cent cinquanteSidl-bèl-Abbés, ' à ' : avoué. .-,*-" • vingt-deux hectaras soixante-quatorze ., trois, sur la Société du Crédit- \ dans la quinzaine du commandement, Surenchérisseur, Pour ' renseignements, tous s'adres-" quarante-huit centiares. ares il serait procédé à l'expropriation de , Foncier. Ayant pour avoué M° Edmond Gi- ser à M» Eu. GIRAUD, avoué, rue Celte vente a eu lieu moyennant un l'immeuble sus-désigné, affecté hyporaild, qui. est constitué et continuera Lord-Byron, et voir au greffe du Tri- prix total de treize cent soixante francs A l'audience des criées du Tribunal la thécairement à garantie dudit prêt, d'occuper sur la présente poursuite et : bunal civil de Bel-Abbès, l'expédition à compte duquel deux cent dix francs civil de première instance de Sidiconformité articles des 32 suiet de l'acte de venté latte au sieur Mol- ont été payés comptant et quittancés. Bel-Abbès, au Palais de Justice, en ses suites, du décret-loi vants du vingt-huit Contre : lar, qui y a été déposée pour servir de place des Quinconces. Les onze cent cinquante francs de février mil huit cent cinquante-deux, Abd-er-Rehmane ben 1° sieur dès Le cahier charges. ; surplus ont été compensés avec paet que la transcription du comman- Attar, patronymique nouveau nom Enregistré, à Sidi-bel-Abbès, le demant au bureau des hypothèques Ben Attar, somme due'à monsieur Merlo EN UN SEUL LOT cultivateur demeurant au février mil huit cent quatre-vingt- reillelesdits indigènes, par le montant de Sidi-bel-Abbès, vaudrait trans- douar Touaïta, douar par de cinq, folio commune case eh principal d'une obligation souscription de saisie ; faute de paiement, Messer, , Reçu : quatre-vingt-cinq centimes. crite par lesdits indigènes au profit de dans ledit délai, ce commandementaété Vendeur, : constitué; avoué sans Signé: LEBESQUE. messieurs David et Lévy Krief, comtranscrit, au bureau des hypothèques 2° Le sieur Pascual Mollar, proprimerçants, demeurant à Sidi-Bel-Abde Sidi-bel-Abbès, le sept février mil étaire, demeurant à Sidi-Bel-Abbès, Élude de M0 GOILLOT, nofàire à bès, suivant acte reçu par ledit notaihuit cent quatre-vingt-cinq,volume5, constitué. Acquéreur, avoué sans numéro 54, pour valoir saisie dudit " Il Sidi-bel-Abbès re Friess le vingt-huit décembre mil mercredi, le procédé, onze sera huit cent quatre-vingt-un, cette obliimmeuble transcription de saisie. et SITUÉE A BEL-ABBES mil huit cent quatre-vingt-cinq, mars gation transportée à monsieur Merlo En conséquence, et conformément à ime heure de relevée, en l'auEXÉCUTION suivant autre acte reçu par ledit no(banlieue), au Heu dit : Route du à l'article 33 du décret-loi sus- dience des criées du tribunal civil de taire Friess le vingt-neuf juin mil Cimetière, elle se compose de deux daté, les enchères seront reçues, les Sidi-bel-Abbès, séant, au Palais de Loi du 26 Juillet 1873 huit cent quatre-vingt-trois. corps de logis à rez-de-chaussée,cour dits jour, lieu et heure, sur la mise à Justice, eh ladite ville place des Quin- de la entourée de murs, le tout occupant prix fixée par le poursuivant à cinq conces, à la vente et à l'adjudication Election de domicile t DEUXIÈME PUBLICATION 5wu fr. un terrain d'une contenance de deux cents francs, ci surenchère, en un seul lot, au sur Pour l'exécution, de Jeune convencent Irente neuf mètres, quatrevingts enchérisseur offrant dernier plus et tions, les parties ont élu domicile en centimètres. désigné M" GOIL-' l'immeuble Suivant ci-après de contrat reçu par PURGE : leurs demeures respectives sus-indiSidi-BeÙAbbès, vingtle notaireà LOT, quées. Désignation quatre-vingtmil huit mai neuf cent d'hypothèques légales Ii'Adjudication aura lieu le .Pour insertion : M0 contrat quatre et reçu par. un 3 GOILLOT. Mercredi, Sidi-Bel-Abbès, le FRIESS, notaire à Une Marcelle de Terre mil Huit cent quatre vingt- Tous ceux du chef desquels il pour- de quinze hectares à prendre à l'Est sept septembre mil huit cent quatrecinq,à une heure de relevée. rait être pris inscription pour cause d'un terrain de plus grande étendue vingt-trois, enregistré, d'hypothèque légale, devront requérir Il a été vendu à monsieur Thomas de broussailles, dit. Zoubia, nature en On fait savoir, que le mercredi, pre- cette inscription avant la transcription sis au lieu dit Blad Zoubia, numéro MERLO fils, propriétaire et négociant 168 du plan du territoire de Messer, demeurant à Sidi-Bel-Abbès, mier avril mil huit cent quatre-vingt- du jugement d'adjudication. cinq, à une heure de relevée, il sera Les immeubles ci-après désignés, Fait et rédigé, à Sidi-Bel-Abbôs, le de la contenance totale de vingt, procédé, à l'audience des criées du neuf févier mil huit cent qua- hectares quarante-neuf ares, de ma- situés arrondissement de Sidi-BelTribunal civil de première instance tre-vingt-cinq, par M" Edmond Gi- nière à limiter : à l'est et au nord, le Abbès, douar-commune de l'OuedTrick Zoubia ; au sud, les nos 151 Meblouh, tribu des Oulad Sliman, de Sidi-bel-Abbès, à la vente et adju- raud, avoué-poursuivant, soussigné. dication, au plus offrant et dernier et. 164, et, à l'ouest, le surplus de la SAVOIR : GIRAUD, Signé: EDMOND avoué. le vendeur. parcelle réservée par Par l'acte du vingt-neuf mai mil enchérisseur, de l'Immeuble ci-après Dans ces quinze hectares se trouve huit cent quatre-vingt-quatre, par les désigné, exproprié en conformité du amples S'adresser, plus ren- un puits compris dans la vente, et le sieurs : El Arbi ould Mostefa ben décret-loi du vingt-huit février mil seignements, pour à M® Edmond Giraud, précédent vendeur n'a huit cent cinquante-deux, et de la loi avoué à Sidi-Bel-Abbôs, aucun droit à Haddou , Dahhou ould Yahya ould El LordMostefa Ben Haddou, tous deux cultidu dix juin mil huit cent cinquante- Byron, maison Bedock, etruevoir ce puits. au trois, sur Jes Sociétés de Crédit fon- -greffe du Tribunal civil de Sidi-belvateurs originaires de la tribu des Procédure Oulad Slimane, demeurant au douarcier. Abbès où le cahier des charges est commune de l'Oued el Mebtouh. A la requête du Crédit Foncier de1 déposé, notammentpour les conditions France, Société anonyme, dont le1 exceptionnelles, relatives au paiement Cet immeuble a élé, vendu, suivant Désignation : siège esl à Paris, rue Neuve des capu- du prix. acte passé devant M" Friess, notaire à Un terrain nommé «El Hamri», cines, numéro 19, représenté par son Sidi-Bel-Abbès, le vingt août mil huit Sidi-bel-Abbès le Enregistré à Gouverneur, demeurant au siège sole sieur situé dans la Mechta de Telyouguine, quatre-vingt-quatre, cent par huit quatre-vingtféyrier mil cent cial, Abd-er-Rehmane ben Attar, nom pa- contenant trente hectares cinquante cinq, folio case Ben Attar, au ares, limité : au Nord, par le terrain , Ayant pour avoué Ma Edmond GiReçu : quatre-vingt-trois centimes. tronymique nouveau sieur Pascual Mollar, moyennant la des Oulad Yahya ben Abbou, appelé raud. El.Tires ; à l'Est et au Sud, par le lerSigné : LEBESQUE. Contre ; somme de quinze cents francs.

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Pour laléa ilisalioa du la signal m a de Sidi bel-Abbès, le I^B MAIRE,

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