L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]
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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 14/05/1884. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
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Le Conseil municipal se compose donc de x Les dus, justement fiers d'une telle MM. PERRET, ANTHELME, propriétaire. preuve de confiance, doivent s'en montrer ÉLECTIONS MtJNICI PALES reconnaissants cl prouver, par leurs actes, ANDRÉ, AUGUSTE, propriétaire. BESSIËRES, CHARLES, entrepreneur. par la bonne gestion des deniers commuDeuxième tour de scrutin VIGNES, JEAN, propriétaire. naux, combien ils savent apprécier la MM. HAYN, CHARLES 420 Voix, élu. GAVILLON, JEAN, propriétaire. marque de sympathie dont ils ont été bo. DEMIASJ EMILE. J norés. PERRIN, ALBERT, propriétaire, GOMET, ÂTHAîiASE. 396 Anciens et nouveaux, tous à l'oeuvi e d'un GEOFFROY, EDOUARD, rentier. — ; , GAYALLIÉ, HIPOLTTE 393 ROUBIÈRE, conseiller général, commun accord et que voire dévouement, — voire zèle pour la chose publique répondent TERRIN, BAPTISTE, bourrelier. POISSON, FERDINAND. 389 — à l'attente de la majorité dont vous détenez PERRY, EUGÈNE, brasseur. BAQUET,. CHARLES. 389 — votre maudal. RAVIER, ALEXIS, propriétaire. VILLENEUVE, JEAN. 388 — La lâche est lourde, i) y u beaucoup à BELLAT, CLAUDE, propriétaire. , ROQUEFÈREjXouis. 387 — faire a Bel-Abbès, muis nous sommes loin IIAYN, CHARLES, négociant. CRAMOIS,'EMILE. 382 de le regretter, car c'est précisément. a — DEMIAS, EMILE, propriétaire. LÉGIER, FÉLIX. .l'oeuvre que notre Conseil se fera davantage 377 GOMET, ATHANASE, bourrelier, — C0LOMÈS, DOMINIQUE 372 CAVALLIÉ, HIPPOLYTE, propriétaire. .apprécier; quant h nous, nous sommes! — convaincu qu'il fera tout pour mener à bien AKNIN, ABRAHAM. POISSON, FERDINAND, propriétaire. 363 — la mission qui lui est confiée. BAQUET, CHARLES, avoué. ~ SANANÈS, DAVID. 363 ,< — . VILLENEUVE, JEAN, entrepreneur. ,t Biaatieheprochain,i8, aura lieu I3n*«*< Viennent ensuite ;. lallation du Conseil qui devra procéder à ROQUEFÊRE, Louis, négociant. 168 voix. 1 MM. RELIAUD, PIERRE, CRAMOIS, EMILE, maitre-charpentier. l'élection du Maire et de deux adjoints; 157 — IiUSSON, propriétaire, LÉGIER, FÉLIX, propriétaire. MM. Perret et André seront, très probableBOULET père, 182 — COLOMÈS, DOMINIQUE, propriétaire. ment, réélus. Ce ne sera que justice, car roi) ne saurait contester le dévouement cl 159 — ^ LEÇOUVEpère, AENIN, ABRAHAM propriétaire. : ' , SANANÈS, le zèle qu'ils n'ont cessé d'apporter dans DAVID, négociant. LAUMET- ÂNDRB, 170 ,— leurs pénibles fonctions depuis qu'ils en DERAM, garde du génie en Conseillera MùmilmsuM 181 — retraite, négociant. ont été investis. ; P.P. RIPPERT, propriétaire. 163 — \ MM. MOULEYrALI-KASNADAR. ""' DTURAND, propriétaire. 162 — SI-KHALED-BEN-ALL, . THIDUNE l»E ESjiVJElVgJR . SLIMÀN-OULD-BRAHIM-BÉN-MAMI. ALBERGE, commerçant, 160 — ABD-EL-KADER-EL-OGBANI. MÀKLOUF Sidi-Brahim, le 14 mai 1884. BEN KHEMOUN, SI-MOHAMMED-OULD-BLAHA. entrepreneurde voitures, | A Monsieur le Directeur du journal | interprète auxiliaire. 90 — l'« Avenir de Bél-Abbès », Les électeurs se sont prononcés et la liste GOLIN, LEANDRE, 139 — \ en tête de laquelle était purté M. Perret, Monsieur le Directeur, LAFFAYE, rentier. J'ai l'honneur de vous prier de vouloir 121 — ! maire actuel, a passé à une imposante mabien faire paraître sur le plus prochain nuDEMIAS, GUSTAVE, 147 — ! jorité.
MERCREDI ,14 MAI 1884
méro de votre estimable journal, les noms des Conseillers municipaux nouvellement élus dans la commune de Sidi-Brahim et inscrits ci-dessous' dans le rang qu'ils ont obtenu dans l'ordre du tableau : MM. SALLES,
12
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LES MILLIONS
PRINCESSE DE LA
PROLOGUE
Ils pénétrèrent dans le château. Le luxe de l'a— Comment, toi que j'ai vu, il y a quelques, meublement, le faste inouï déployé dans ces salons jours, si vaillant, si fort, si énergique, si insensible resplendissants de lumière ; ces tapis, ces tentures, à la douleur, tu aurais peur maintenant ! les bronzes et les tableaux, l'or qui ruisselait par— Peur? Non! dit-il, en cédant à l'ivresse qui tout, donnèrent le vertige au pauvre serf ; il se envahissait tous ses sens et en s'agenouillant decroyait toujours dans in rêve. vant Olga, c'est la surprise... la joie... un preArrivés dans le dernier salon, celui qui était mier, mouvement de crainte aussitôt dissipé... tu contigu à la chambre de Koukol, Olga s'assit sur viens de me donner la. force de braver le maître et un divan, posa sa main auprès d'elle, sur un cou.;- ses tortures. Tu m'aimes donc bien? lui demanda t-elle sin, et dit au moujik : — d'une voix caressante. ' — Viens l'asseoir là ! Il obéit stupéiié. Non, tout cela ne pouvait être — Oh ! je voudrais passer ma vie à. le servir à la réalité.
DEUXIÈME TABLEAU
SERF ET TZIGANE
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Alors, la tzigane, passant son bras autour du cou de Foedor, attira la tête du paysan près de la sienne et, brusquement, s.ans un mot, comme si elle eût obéi à une impulsion quelle, n'aurait pu maîtriser, ses lèvres tinrent se poser sur celles du serf. Celui-ci se leva épouvanté. Il était bien éveillé
genoux ! Eh bien ! je t'offre mieux que cela. — .
Foedor eût un éblouissement. donc ? fit-il anxieux. — Quoi — La liberté, la fortune, toutes les joies de
l'homme
ARDOT.
'
Frédéric.
Le bureau éiecloral dans la commune de Sidi-Brahim,, comme au premier,,tour de scrutin, a clé présidé au second, par M.% Arbol, inaire sortant, qui1 nous a donné un, dernier ;exëmplev; e8pérpnX4êd^nSoiii^},de , ^^îfônolionfnïà. àitachômëtit Vt profond Bon nicipàle» éttde «a «agaoité^nïn^e-iiSlèrpr^i ''" \ IVî le de la loi. Les voles du premier tour l'ont.brutalement rejeté du nombre des élus en lui laissant, toutefois, l'espoir de la première élection du deuxième^; :iAurV:':i^'uîs'c|iii!îl.''IrèstaiE candidat avec son beau^frére> ' Sur les deux conseillers à élire au deuxième tour de scrutin, le dépouillement des voles a donné le résultat suivant :
\
MM. ANTIPHON, François, ARBOT, Frédéric1, COTTRON, Jean,. SANSARÉ, Joseph, '
2(1 voix
Noire regretté maire, M.. Arbot, 16
14 —
10
avec sa voix claire, vibrante et sympathique, a proclamé élus.,:.. son b'bau-frérc.,,.AnlipjiQn François, frère de Madame Arbot et, sans rougir, s'est empressé de, se proclamer luimême, en iqulant sous ses. piçdsj'artiçle,5,5 de la loi municipale qu'ont invoqué les encore une fois, veux-tu cire heureux ? Veux-tu être riche ?..... Veux-tu goûter dans mes bras les joies suprêmes de l'amour partagé?-...- Aujourd'hui, demain... toujours? Dis-le, et toutes ces choses'vont s'accomplir. .-,, Aujourd'hui? — Aujourd'hui même. Tout cela est possible," — tout cela va se réaliser si tu sais le vouloir, Je le.veux! répondit nettement,le moujik. — Que faut-il faire ?
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.
Olga avait quitté son altitude langoureuse. Elle redressait fièrement sa «taille souple et bien cambrée, ses yeux lançaient des éclairs ; tout, en elle, à présent, respirait la force, l'audace, la dominalion impérieuse. D'un geste théâtral, elle poussa la porte de l'ap; partement de-Koukol. ; ;!
libre... et mon amour !
Tu m'aimerais ? (Suite) cette fois. — Oui....je t'aime déjà, ne le vois-tu pas?... ! s'écria-t-il je suis perdu ! Du jour, où je t'ai aperçu pour la première fois, je Il la suivit en effet, comme un chiea, tête basse, — La maîtresse Mais elle l'attira de nouveau, le força à s'asseoir me suis .sentie agitée d'un trouble mystérieux. Et marchant^ dans la trace de ses pas, résigné, sombre» joyeux, fou, ivre tout à la fois, sans même se et couvrit ses lèvres de baisers de feu pour le con- quand je t'ai vu si stoïque devant le supplice, si : fier devant l'abaissement que voulait t'indiger.le demander où elle le conduisait, et ce qu'elle vou- '• traindre au silence. < j lait de lui. — Tais-toi 1 lui disait-elle, nous gommes en su» i comte, j'ai compris que toi aussi tu m'aimais, et reté, Koukol ne peut nous surprendre ! j cet amour naissant s'est transformé soudain en une ; Beprodction interdite tint jonraaui qui n'ont p»s de traite ne» Et avec un accent de reproche : passion ardente, fougueuse, irrésistible. Foedor I la SecieM des Geas demeures.
Jean-Pierre.
IIABÉRER. Auguste. POMIÉ. Joseph. JACQUEL, Théophile. MAIRE, Antoine." GRIMAL, Hippolyte. FRICOT, Chai les. CLAUSEL, Eugène. DUliREUIL, Emile. THIÉBAUD, Nicolas. ANTIPIION. François.
403—
FEUILLETON DE L'AVENIR DE BEL-ABBÈS
...
dit-elle. — Regarde 1
Foedor entra suivi d'Olga. , Une atmosphère chargée de, parfums violents mêlés aux odeurs vineuses les serra aux tempes
—
,
et leur emplit la tête d'une sorte de griserie. Sur la table, les.débris du souper, des coupes encore pleines de vins de France. Sur le divan, le comte, la face grimaçante et convulsée, un filet de baye aux commissures des lèvres qui s'agitaient et souriaient sans doute à quelque rêve satyriaque.
Janiz (Antoine), soldat à la Légion étrangère ; 2 nombreuses protestations qui se sont produites instantanément parmi les électeurs ans f/2 de services, 5 campagnes, dont 2 de guerre, 1 blessure. Faits de guerre au Tonkin. présents dans la salle. Grad (François-Joseph), soldat à là Légion étranUne protestation régulière a été transcrite ; 2 ans 4 mois de services. 5 campagnes, dont et signée sur le procès-verbal des opérations 2gère de guerre, I blessure. Faits de guerre au Tonkin. électorales. Bertrand (Georges), soldat à la Légion étrangère ; Espérons que l'administration supérieu- 2 de services, G campagne*, dont 2 de guerre, ans re fera bonne justice d'une pareille élection 1 blessure. Faits de guerre au Tonkin. et qu'elle saura trouver le moyen d'empêBoltemer (Joseph), soldat à la Légion étrangère; cber M. Arbot de concourir à la nomination 7 mois de services, 5 campagnes,dont 2 de guerre, l blessure. Faits de guerre au Tonkin. du futur maire. Un Abonné. -.
toute ma fortune appartiendra au prince Victor Napoléon Bonaparte » Jugez si le jeune Victor, fils de PlonPlon, a dû sauter de joie en prenant connaissance de cetle disposition testamenlaire. Mais, hélas ! le mari de Mm0 Moët n'est pas mort, et — CJ}: qu'il y a de plus ennuyeux pour le jeune Victor — c'est que, comme il n'était, d'ailleurs, point difficile de le prévoir, M. Moët accepte l'héritage de lia paix avec la Chine Bel-Abbès, le 43 mai 4884. sa femme. La faveur du public est chose bien énigmaL'Agence Ilavas confirme la nouvelle En sorte que le fils de Plon-Plon vient tique ; il la prodigue à un inconnu et foule d'un traité conclu a Tieu-Tsin entre îil. d'être tout simplement la victime d'une aux pieds celui qui croyait l'obtenir comme Fournier el Li-Ilung-Cliang. mauvaise farce. méritée. récompense une La Chine reconnaît lé protectorat (le la Maire On peut appliquer ces réflexions au JUécrets et Arrêtés des Tremblés, administrateur de sa commune., France au Tonkin et dans TAnnam. Un depuis vingt-quatre ans, qui, toujours élu,\ \trailé de commerce spécial ouvrira au comLe Président de la République frann'a obtenu aux élections du 4 qu'une majorité merce français les provinces de Yunnam, çaise, etc., relative. Quang-Si et Canlôn. La Chine retira imméDécrète Un dévouement indiscutable, les services diatement du Tonkin. Le traité troupes ses Art. 1". — Les centres de population rendus, tout est oublié pour une question de soumis préalablement à la ratification de la européenne, de Chanzy la qui répul'hommede bien, personne, et a et de Tiffilès et la tation bien méritée d'être le meilleur maire cour de Pékin a été signé le il par RL partie du douar de Tiffilès, indiquée des par Fournier du canton, est mis de côté sans ménagement. cl Li-Hung-Chang. hachures rouges au plan annexé, sont disCe n'est pas consolant pour ceux qui se La signature a été suivie d'un- grand traits de la commune-mixte de Boukanéfis dévouent aux intérêts de leurs concitoyens; dîner offert, .Li-Hung-Chang à tous les (département d'Oran, arrondissement par de mais nous espérons que les élus de la com- représentants français. Sidi-bel-Abbès). Ils formeront, à l'avenir, mune des Trembles apprécierontla situation, Li-Hung-Chang dînera ci. assistera a une et maintiendront le Maire qui n'a jamais marde plein exercice dont le une commune chandé sa peiné, qui à lutté énergiquement soirée qui sera donnée au consulat à Schaiï- chef-lieu est 'placé à Chanzy el qui en porcontre le mauvais vouloir de l'Administration, gai. Le consulat sera pavoisé de drapeaux tera le nom. pour doter le village d'une conduite d'eau ; français et chinois. La limite entre les deux communes csl d'un Maire qui a étudié les besoins de la Commune, et dont le dévouement à la chose puLe Figaro dit qu'aussitôt qne le traité fixée conformément au tracé de la ligne ledit plan. blique est suffisamment connu. sur orange franco-chinois sera signé, l'amiral Peyron Le doyen des Maires de l'Algérie n'a pas 2. Art. Le nombre des adjoints est — ordonnera général Miliot de suspendre au démérité, fixé à deux, dont un pour Tiffilès. les opérations militaires et de rapatrier les X... trois régiments de ligne. » * Gouverneur Le général de l'Algérie, elc. Nomiualions dans la Légion d'honneur Les bataillons d'Afrique reviendront seuArrête : lement lorsque le dos pipays sera purgé Légion Étrangère Arl.l". —Les travaux de construction rates. décret Par du Président de la République, d'une caserne de gendarmerie à Daya (terriLe Gaulois 5 croit 1500 du 1884, hommes date mai été nommés ont que en au se- toire de commandement du département grade de Chevalier de la Légion d'honneur : ront détachés immédiatement pour jêlre,. d'Oran) sont déclarés d'ulililé publique. MM. envoyés à Madagascar. Bolgcrt (Edouard), capitaine breveté à la Légion Art. 2. — Les terrains sur lesquels doit a — Ml étrangère ; 15 ans de service, 2 campagnes.Services — cire édifiée ladite caserne de gendarmerie Soixante millions exceptionnels : faits de guerre au Tonkin. sonlexpropriés pour cause d'ulililé publique. Naert (Louis-Lcopold), lieutenant à la Légion M"' Moët, la femme du grand négociant Art. 3. — La prise de possession de ces étrangère ; 49 ans de services, 20 campagnes. Faits de guerre au Tonkin. en vins de Champagne, csl morte, il y a teriiiins aura lieu d'urgence. Lucotte ( Jacques-Ilippolytc-Arthur). médecinquelques jours, à Séville, el a été enterrée » major de 2' classe a la Légion étrangère ; 48 ans * m d'un décret, en date du 2 Epernay bonne Aux dame laisse une termes de services, 7 campagnes. Services distingués à ; — celte rendus au Tonkin. fortune de soixante millions. avril 1884, il a été fuit concession gratuite C'est un magot fort appétissant ! au département d'Oran, pour l'installation Par décret, en date du 5 mai 1884, le Le testament, qui était déposé en double de la gendarmerie du Tèlagb (commune Président de la République a conféré la médaille militaire aux militaires dont les noms chez deux notaires d'Epernay, a été ouvert mixte de Daya) de trois lots de terrains dosuivent, savoir : hier ; il contenait la disposition suivante ; maniaux, d'une contenance ensemble de 44 MM. Je lègue toute ma fortune à mon mari ; ares 75 centiares, ainsi que des construc< Zabern (Joseph), sergent à la Légion étrangère ; mais dans le eus où il refuserait ce legs, ou tions qui se trouvent édifiées sur l'un de ces 11 ans de services, 10 campagnes, 1 blessure. Faits bien dans le cas où il mourrait avant moi, lots. de guerre au Tonkin.
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s'écria Foedor, subitement saisi de terreur à la vue du comte. Oui. le Maître ! dit à son tour Olga, le Maî— tre ! mais anéanti, brisé, sans forces, tout entier en notre pouvoir. Le serf recula, pris d'une vague compréhension de ce que voulait la bohémienne. Mais cette pensée n'avait pas eu le temps de se faire jour dans son esprit, qu'Olga s'écriait : Maître ! — Le
— Tue-le ! — Oh ! non ! non
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exclama le serf avec une hor-
reur instinctive.
Alors, elle, froidement, scandant ses phrases, comme pour les faires tomber une a une sur toutes les blessures du pauvre moujik. — Tu n'oses pas!... tu as pitié de lui!... et lui, est-ce qu'il a eu pitié de toi, quand il a voulu te faire mourir sous le fouet infâme, l'arracher la vie lambeau par lambeau, te faire subir toutes les humiliations, toutes les douleurs î... Et cela ne suffit pas pour te mettre au coeur un désir de vengeance 1... Eh bien, soil. mais s'il ne te plaît pas de venger ta propre injure, peut-être vengeras-tu la mienne. M'aimes-lu ? ., Oh ! oui ! oui 1 je t'aime !... Mais ne me de— mande pas de commettre un crime ! »- Un crime) répéta dédaigneusement Oiga.
.
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n
Sais-tu ce qu'il a fait de moi, ce monstre vil, celte brute Térocc? Foedor parut sortir de son abattement. — Il t'a fait souffrir ? interrogea-l-il dans un élan de rage. — Ah ! dit-elle d'une voix où la douleur et la honte jouaient le naturel, il m'a prise chaste et pure, et a violenté mon corps et mon âme ; il m'a imposé ses dégoûtantes caresses, ses vices, des complaisances honteuses, il m'a souillée, il m'a martyrisée!. . Et quand je le livre ce misérable pour en faire justice, je trouve en loi l'esclave lâche et résigné qui tremble à la vue de son maître endormi !... Non tu ne m'aimes pas ! El, continuant sa comédie, elle éclata en sanglots. Pendant qu'elle parlait, le visage du moujik était devenu effrayant. Son coeur battait, < sa poitrine haletait ; il ne semblait pas l'écouter, il considérait le comte, l'oeil hagard et vitreux. Quaud il entendit les sanglots, sans répondre, sans même se retourner vers celle qui pleurait, il s'avança vers le divan, et, joignant ses doigts noueux cl spatules autour du cou du boyard, il l'étrangla. Koukol. surpris dans son lourd sommeil, n'eût pas même une convulsion.
fut l'enfant, le petit lils de Koukol, qui, quelques heures plus tard, en venant pour souhaiter le bonjour à son grand-pèie, découvrit le premier le cadavre. L'innocent était loin de se douter de la perversité de son aïeul. La lui eût on dévoilée qu'il n'eût pu la comprendre ; il aimait tcndremwille romlc. Sa douleur éclata bruyante et bienlô! tout le monde fut sur pied dans le château. Personne ne s'apitoya sur la lin tragique du boyard, et on mit une sa^e lenteur à informer la justice. Les assassins,eux, avaient pris la fuite en faisant main basse sur toutes les richesses qu'ils purent emporter — des millions ! Foedor avait décroché d'une panoplie un revolver chargé, et après qu'Olga eut rapidement revêlu un costume plus simple afin de ne pas attirer l'attention pendant le voyage, il avait rudement frappé à la porle du pavillon occupé par le dvornik, — concierge — el situé i l'entrée du jardin, près de la grille. Celui-ci se réveilla en sursaut, et dès qu'il parut, Foedor, lui appuyant le canon de son revolver sur la tempe, lui dit simplement : Ce
— Ouvre
!
Au Tonkin Une dépêche sans date, adressée d'HaïPhong au New-York-Herald^dit qu'une colonne de 400 hommes d'infanterie légère, commandée par M. Duchène, qui poursuit > depuis dix jours les pirates annamites et chinois dans les montagnes du voisinage de Quau-Yen a attaqué l'ennemi et lui a pris un canon. Les pertes françaises se réduisent à un homme tué et o blessés. .Vi. Duchène a été ramené à Haï-Pliong,
ayant trois blessures.
Nous félicitons le vaillant lieiilenànt-coloniiel de
la Légion étrangère, tout en exprimant le souhait
qu'il se reinette promptement ùe ses blessures et qiié l'urinée lie soit pas privée d'Un aussi brave défenseur. —
,
B
U
M. Gaillard, lieutenant colonel du 2n,B Spahis à Bel-Abbès, est nommé colonel. D'après nos renseignements, M. Gaillard
irait à Versailles.
Nos sincères félicitations au nouveau colonel pour son avancement bien mérité. On parle du lieiitenanl-colojiel Ben-Daoud comme remplaçant M. Gaillard à Bel-Abbès. Sous toutes réserves. :—-^— n «un « il— :.-.
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POLICE
Pic, commissaire de police à BelAbbès, est appelé, sur sa demande, aux mêmes fonctions à Sl-Denis-du-Sig, en remplacement de M. Arnaud, décédé. M. Roques, ancien commissaire-central à Couslanline, est nommé commissaire de police de ir" classe à Bel-Abbès. M. Pic est un excellent homme qui laisse à Bel-Abbès de nombreuses sympathies. M.
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ËTAT-CIVIL du 10 mai tUtti au 15 inclus
Naissances Antonio Valcntin. — Victorina Macin. Isaae — Benaros. — Àntonia Garcia. — Manuel Camprubi. Antonio — José Martine*. — Salvador S.inciiez. —
Hernandez. —
tiécès
Manuel Gonzalez. 50 jours. — Isabel Carillo, ;i7 ans. — Francisco Goniez, ô mois. —
Publications
Gregono Grasso et Adélaïde Hainisio. Joseph — Rui et Juana Lopez; All'onso Torres cl Antouia —-
Prats.
—
Mariage*
Tomas Gosables el Maria Hâtera. — Jean Boyer Dechoisy et Matilde Terres. Victorianu Percs et — Teresa Bernai. —
MUSIQUE DE LA LEGION ÉTRANGÈRE
Programma de* morceaux gui seront exécuté* tur la Place de* Quinconce* du Jeudi 45 mai 4884, de 5 heure* à 6 heure* : Pas Redoublé LCRODW
Guillaume Tell (Ouv) ROSSINI Les Dragons de Villars (fant) MAILLARD La Timbale d'Argent VASSRUÛ Amélie (Maz)...-...,..; PIVKT Le Chef de Musique. OOERINU.
Toute résistance était inutile, le portier le comprit. Cependant, en faisant grincer la clé dans la serrure, une crainte le prit. Il murmura d'une voix étranglée par la peur : El le Maître... demain... Quel châtiment me —
réservera-1 il ? Sois tranquille, répondit le moujik, il est — mort !... — C'est toi qui l'as tué? Que l'importe?... Ne le détestais-tu pas ? — Si c'est loi, tu as bien fait, Bon voyage ! El il se recoucha dans l'attente des événements, résolu, en tous cas. a dire qu'il ne savait rien, tant le comte Koukol avait amassé de lîcl dans le coeur de tous ceux qui le servaient. Olga et Foedor s'enfoncèrent daim la tempête, respirant à pleins poumons l'air froid qui ralraichissait leurs poitrines. Nul remords. Chez l'une la joie de la liberté et de la fortune conquises chez ; l'autre, la stupeur causée par la réalisation d'un rêve longtemps caressé el toujours tenu pour irréalisable..
-
ARMAND
(A tuivre).
LAVOIR».
i yiiuméro 167 ; à l'ouest, par le nu- ' bal de l'huissier Bastide, de Bouka- fier a été signifié, par exploit enreméro 214 et au sud par le numéro néfis, date du quinze février mil gistré de l'huissier Giraud, de Beli n en | PARTIE DE TERRE \165. 1huit cent quatre-vingt-quatre, visé, Abbès, du vingt-deux mars mil huit i quatre-vingt-quatre : 1» à M. le Cinquièmement enregistré, dénoncé et transcrit au cent de labour i ( *bureau des hypothèques de Bel1 Procureur de la République près le Une Terre de Culture 215, entièrement défrichée numéro : ' le vingt-sept février mil huit Tribunal civil de Bel-Abbès; 2° à la J et ensemencée soit dix-sept hecta- "de broussailles, appelée Keber Rou- Abbès Marie-CharlotteSchmidt, épouquatre-vingt-quatre, volume 3, dame c < quatre-vingt-dix-huitares, vingt nmi, située aux Ouled Sidi el Haouari, cent res, i 81." du sieur Théodore Trouhet, pro] £ se centiares, située au lieu dit Blad el "douai-commune de Messer, portée numéro SUR SAISIE IMMOBILIÈRE < 1 Le Cahier des charges dressé par priétaire, avec lequel elle demeure ] Haoud él Abied. aau plan sous le numéro 213, de la àl Sidi-bel-Abbès,et au sieur Trounet __ 1 M8 Louis de. Rouire, poursuivant, contenance avoué hectares douze c quatre *> Sixièmement la validité. A l'audience des criées du tribunal 1 quatre-vingts centiares, limitée: Ea été déposé, au greffe du Tribunal pour a ares civil de Sidi-bel-Abbès, au palais VIVE TERRE DÈS. EJABSDVR aau nord, par le numéro 212. ;x à l'est, civil de première instance de SidiEt par exploit enregistréde l'huisc de justice, rue Montagnac, 1 Girard, de Marigny (Saône et le dix-huit mars mil huit sier '• ppar un chemin ; à l'ouest; par le nu- bèl-Âbbès, défrichée et ensemencée, appelée nméro "209 et au sud, par le numéro cent J l°Ala dame Françoise Vaquatre-vingt-quatre, et la publi- Loire): < Zeboudja, sise au lieu dit Blad Hariz Q215. cation lieu le vingt-trois avril rauge, premières noces du EN UN SEUL LOT i < a eu veuve en ; . douar-commune de Messer, portée sieur mil huit cent quatre-vingt-quatre. Vernipe, épouse en secondes ] s Sixièmement 160, de la du sieur Jean Payre, avec leau plan sous le numéro ] noces Par jugement dudit l'adjudi-jour, Premièrement Une Terré partie de * de labour vingt hectares, de vingtcontenance quel elle demeure à Marigny (Saône ( ' cation fixée été mercredi dix! a au défrichée numéro 175, entièrement centiares. B 1 ares, quarante VIVE TEMESSE de CVJLTVRE huit ' Loire) et au dit sieur Jean Payre huit juin mil huit cent quatre-vingt- et dix hectares soit à et ensemencée, e la validité ; 2» à la dame Marie 1 à sept heures et demie du pour et broussailles, appelée Bou Haritz, ' prendre l'ouest, dudit lot numéro quatre, à I Payre, épouse du sieur François située au lieu dit Ouled bel Arbi, ,;IÎ'Adjudication aura lieu lé 1175, sis au lieu dit Zoubia (Touaïta), matin. ] Meunier, hongreur, avec lequel elle douar-commune de Mosser, portée Mercredi MlSL-MUfeT JttJBIV douai-commune la dé Messer, de c demeure à Marigny (Saône et Loire) i 449, de la le numéro plan mil huit cent quatre-vingt- ccontenance totale dé vingt-néiiif hecsous au LÉGALE l'UKGË dit sieur Meunier pour la valiet au contenance de quinze hectares, sept heures à limitée:: et t cinquante sept quatre, au tares ares, dité. < 176 ares. 177 demie du matin, à nord, les numéros et ;; i par Cetteinsertionapourbutde purger Deuxièmement 1l'est, par un chemin ; à l'ouest, par Tous du chef desquels " il ceux :_ • l'immeuble vendu de toute hypole 177 et sud^ numéro par Un pourrait au être pris inscription On fait savoir à tous ceux qu'il pour thèque légale inconnue et est faite VIVE TERRE DE EAROVR ' chemin; \ . cause d'hypothèque légale devront en conformité de l'avis du Conseil appartiendra, qu'à la requête du c . requérir cette inscription avant la d'Etat du neuf mai mil huit Septièmement \\ défrichée dont une partie ensemen- Crédit Lyonnais, dont le siège est à cent sept. , transcription du'jugement d'adjudicée, appelée Bou Haritz, située à Paris, poursuites et diligences de Une Terré dé iiabqu» 436 Signé : L.'ROUIRE. Touaïta, douar-commune de Messer, Monsieur Henry Germain, directeur entièrement défrichée et ensemen- cation. , e portée au plan, sous les numéros 156 général et présidentdu Conseil d'Âd- cée^ appelée El Harnëri el Ketma, ç , et 158 du plan, d'un seul tenant, de ministration, lieu dit Ouled Sidi el HaMISE A PRIX ; sise s au Tribunal de Commerce d'Oran. la contenance de cinquante-six hecMesser, de ouari, douarTGommune M8 L. Rouire> avoué Ayant .< pour tares, soixante-quatorze ares, vingt qui est constitué portée plan sous le numéro 162, continuera d'ocet I au centiares, sur laquelle se trouve une cuper sûr là présente poursuite de de Par jugement rendu sur rapport, la contenance de vingt-deux hecEn conséquence, outre les clauses < vieille masure non habitée et en.très. saisie immobilière et quatre- et conditions insérées au cahier des- le neuf mai, mil huit cent quatre 1tares soixante-quatre ares suites, ses mauvais état. vingts centiares^ limitée :,- au nord, charges les enchères seront reçues vingt quatre, enregistré,' le Tribunal ^ CpMrë : , le chemin l'est, à Un lesdits jour, lieu et heure sur la de Commerce d'Oran, a clôturé les nupar ; 3 par Lé sieur Victor Laude, représen^ Troisièmement de_ la faillite du sieur Vide commerce et ex-agent d'as- ']méro 164 ; à l'ouest^ par leslenuméros mise à prix fixée par le poursui- opération tant TORRÈS, ex-commerçant de161, et au sud, par numéro vant et par lo Tribunal à : ViVE TERRE dé CVETVUE surances, demeurant à Sidî-bel-Ab- 215 cente et ; .163, meurantà Sidi-Bel-Abbès et a décidé sur laquelle se trouvent puits, broussailles et sapins, appelée El bès, 3,000 FRi qu'il-n'y avait pas lieu de déclarer le abreuvoir, ainsi Trois mille francs, ci.. manège, pompe, ] Hariz, située à Touaïta, douar-corn-- - Partie saisie, sans avoué •consti- qu'une maisonnette renfermant failli excusable, conformément aux Fait plan rédigé Sidi-bel-Abbès, Messer, et h de portée tué, le dispositions de l'article 538 du Code mune au ]le tout, à l'exception dû manège et ' mil huit cent quatre- déGbmmerceV Il sera procédé, le mercredi, de l'abreuvoir; .ladite maisonnette treize mai sous le numéro 157, de la contenan( vingt-quatre, par M0 Louis Rouire, ce de vingt-deux hectares, vingt- dix-huit juin mil huit cent quatre- construite moellons,; couverte et en Oran, le neuf mai mil huit cent vingt-quatre,à sept h. 1 r2 du matin, ( tuiles. avoué poursuivant, soussigné, , quatre ares, quarante centiares. ( quatre vingt quatre. l'audience des criées du tribunal en en Huitièmement Quatrièmement Signé : L. ROUIRE. civil de première instance de Sidi. Le Greffier du Tribunal:• ' Une Terre' dé Iiâbour avoué. VIVE TERRE de CVM.TVRE bel-Abbès. séant au Palais de Justice :;;.^H.;^GôiiAS*SSAREL. 437;; ;. ; ; sis en ladite ville, rue Montagnac, à entièrement défrichée ëf ensemenS'adresser,pour plus amples renbroussailles et tuya, appelée Hou- la ( l'adjudication, saià vente et cée, appelée El Ketma,'située aux seignements, à M° Louis Rouire, ( mar es-Snoubra, située à Touaïta, sie immobilière, en un seul sur lot, au Ouled el Haouari, douar-commune avoué à Sidi-bel-Âbbès, douar-commune de Messer, portée plus offrant et dernier enchérisseur, Lordrue pjari, portée de Messer, au, sous le Byron^ maison Bedock, et voir au au plan sous le numéro 166, de la de l'immeuble ci-après désigné : numéro 214, de laj-contenance., de Greffe du Tribunal civil» de Sidi-belcontenance de douze hectares, soiseize hectares soixante dix-sept ares Abbès le cahier des charges qui y xante-rdeux ares. DÉSIGNATION soixante centiares, limitée ; au nord, est déposé. Cinquièmement par le numéro 178 ; au sud, par un Enregistré à Sidi-rbel-Abbès, le 166, chemin l'est, le numéro à par ; mai mil huit cent quatreVIVE TERRE de CVJLTVRE Premièrement chemin, et à l'ouest, par un sur la- vingt-quatre, folio case ; reçu quelle est édifiée une grande bar- quatre-vingt-cinq centimes, décimes et broussailles appelé Keber Roumi, Une Terre de Culture située aux Ouled Sidi el Haouri, raque en planches, de seize mètres compris. douar-commune de Messer, portée et broussailles, appelée Bou Haritz, de longueur sur quatre mètres de Signé: LE BESQUE. au plan sous le numéro 213, de la située au lieu dit Ouled bel Arbi; largeur, divisée en trois pièces dont 435 contenance de quatre hectares, dou- douar-commune de Messer, portée une servant d'écurie et couverte en ze ares quatre-vingts centiares. au plan sous le numéro 499, de la tuiles du pays. Étude de M» LouisROUIRE, avoué, de quinze hectares, contenance sept Neuvièmement Sixièmement Lord-Byron, maison Bedock, rue limitée nord, le : au par numé- Une partie de Terre de labour ares, à Sidi-bel-Abbès. Vue partie 156 l'est, ravin à ro ; par un ; au sud, par le numéro 502 ; à l'ouest, numéro 215, entièrement défrichée dé lot de terre de labour le numéro 500. et ensemencée, soit dix-sept hecpar numéro 175 du plan, entièrement tares quatre-vingt-dix-huitares vingt Deuxièmement défrichée et ensemencée, soit dix centiares, située au lieu dit Blad el D'HYPOTHÈQUES LÉGALES hectares à prendre à l'ouest dudit Haoud el Habied, limitée: au nord, Une Terre de labour lot numéro 175, sis au lieu dit Zouchemin ; à l'est, par un par un défrichée dont partie et est une en- chemin, et à l'ouest, par le surplus bia (Touaita) douar-commune de D'un jugement d'adjudication Messer, de là contenance totale de semencée,appelée Bou Hariz, située du numéro 215. rendu par le Tribunal civil de Belvingt-neuf hectares, cinquante ares. à Touaïta, douar-commune de MesAbbès, le dix-neuf septembre mil Dixièmement ser, portée au plan sous les numéros huit cent quatre-vingt-trois, enreSeptièmement 156 et 158, d'un seul tenant, delà Une T«jrre de labour gistré et expédié en due forme, il decinquante-sixhectares contenance VIVE TERRE DE EAROVR soixante-quatorze défrichée et ensemencée, appelée résulte que le sieur François Vanares vingt cen- Zeboudja, sise au lieu dit : Blad Ha- tenat, propriétaire, demeurant à entièrement défrichée et ensemen- tiares, limitée : au nord, par les nu- riz, douar-commune de Messer, por- Bcukanéfis, a acquis un lot de culcée, appelée El Hamri el Kethma, méros 159, 160 et 163 ; à l'est, par tée plan sous le numéro 160, de ture, sis à Boukanéfis, portant le nuau les 160 157; numéros l'ouest, à et lieu dit Ouled Sidi el Haouari, sis au de vingthectares,vingt- méro 191 du plan, d'une contenance douar-commune de Messer, portée par un chemin et par le numéro lacontenance de onze hectares quatre-vingt-un huit centiares,limitée: quarante ares, 498 sud, le 155, numéro plan le par 162, ; au numéro de la sous au nord, par les numéros 161 et 215; ares, sur lequel existe un hectare de contenance de vingt-deux hectares, sur laquelle se trouve une vieille àaul'est, de sept ans ; ledit lot borné : par un chemin; à l'ouest, vigne soixante-quatre ares, quatre-vingtsj' masure non habitée et en très maunord, par le chemin d'Aïn-Tellout par tes numéros 158 et 159, et au auBoukanéfis centiares, sur laquelle se trouvent : vais état. à et par le lot numéro sud, les 158 numéros 156. et par puits, une pompe, un manège, un Troisièmement 192 dans lequel se trouve un cimeTous lesquels immeubles, à l'exainsi abreuvoir, qu'une maisonun tière réservé ; à l'est, par le numéro ception de quelques chemins qui Une Terre de Culture renfermant le l'excepnette tout, à séparent, forment presque un 174 du plan à Has (Jean-Georges); tion du manège et de l'abreuvoir ; lai broussailles et sapins, appelée El les tenant et sent, en grande partie, dans la partie sud, par le chemin de dite maisonnette construite en mo- Hariga, située à Touaïta, douar- seul Tiffilès à Boukanéfis ; à l'ouest, par clôturés . des de rangées pierres par ellons et couverte en tuiles. commune de Messer, portée au plan sèches, et sont situés sur le terri- le numéro 190, à Paul Vernet, et au sous le numéro 157, de la conte- toire du douar-commune de Messer, sud par le territoire des OuledHuitièmement nance de vingt-deux hectares vingt- commune mixte de Boukanéfis, ar- Brahim, moyennant le prix princiquatre ares quarante centiares, limi- rondissement de Sidi-bel-Abbès, dé- pal, outre charges, de deux mille VIVE TERRE DE EAROVR! tée : au nord, par le numéro 152 ; à partement d'Oran. trois cent trente-cinq francs. Ledit entièrement défrichée et ensemen-. l'ouest, au point trigonométrique ; à Lesdits immeubles, cultivés en immeuble dépendant des succescée, appelée El Kethma, située auxJ. l'est, par le numéro 156 et au sud en entier et exploités par le sieur sions de feu Benoît Payre et dame ouled El Haouari, douar-commune par le numéro 154. Amaré, Pierre, Locataire du sieur Isabelle Verdu, veuve, en premières de Messer, portée au plan sous les Laude. Quatrièmement noces, de J.-B. Schmidt, et des communauté ayant existé entre la numéro 214, de la contenance de^ Une Terre de Culture dame Isabelle Verdu et les sieurs seize hectares, soixante-dix-sept PROCÉDURE J.-B. Schmidt et Benoît Payre. ares, soixante centiares, sur laquellei broussailles et tuya, appelée Hammar est édifiée une grande barraque eni es Senoubra, située k Touaïta,douarCopie collationnée de ce jugement planches, de seize mètres de lon-- commune de Messer, portée au plan. Les immeubles ci-dessus dési- d'adjudication a été déposée au gueur sur quatre mètres de largeur,, sous le numéro 166, de la conte-• gnés ont été réellement saisis à la greffe du Tribunal civil de Beldivisée en trois pièces dont une ser-- nance de douze hectaves soixante- requête du Crédit Lyonnais, au pré-, Abbès le quatre mars mil huit cent vant d'écurie et couverte en tuilesj deux ares, limitée : au nord, par les; judice du sieur Victor Laude, sus- quatre-vingt-quatre et le procèsdu pays. numéros 177 et 178 ; à l'est, par 1 nommé et qualifié., par procès-ver-• verbal de dépôt délivré par le gref-
Etude de M" Louis ROUIRE, avoué, rue Lord-Byron, maison Bedock, VIVE ' à Sidi-bel-Abbès.
Neuvièmement
VENTE
'
'
-
PURGE
-
Le Gérant,
Certifie à la somme de
finsertion n°
BEL-ABBÈS,
—
IMP.
P.
PERRIER.
Pour la légalisation de la signature de
M.
P. PERRIER 4884.
Sidi-bel-Abbès, le LB MAIRE,