L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]
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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 29/08/1883. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
Première Année.
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N8
5 CEiVTiïMtJSS
58.
BËt-ABBÈS, LE 29 AOUt 1883
paraît même qu'une dépêche d'hier, émanant de la Préfecture, prétend qu'on ne TOUJÔiIBS LIS JaRIGftTiONS peut prendre de décision avant l'arrivée de renseignements du Sig (sic). Après plusieurs jours d'orage, dans la C'est tout simplement renversant et nous région des Hauts-Plateaux, le mince filet nous refusons à croire que M. le Préfet ait 'd'eau delà Melierra s'esteonverli en uu tor- eu connaissance de ce télégramme. Peut-être nous est-il réservé de lire un rent impétueux ayant 40 mètres dé largeur, au gué de Ben-Yoùh. autre arrêté ordonnant de conserver et d'arLa crue est arrivée vers minuit, dans la rêter les eaux trop abondantes pour les connuit de vendredi à samedi ; diminuant un tenances des barrages du Sig ? peu dans la soirée du lendemain, elle a * repris dans la matinée de dimanche et, à Sommes-nous en Chine ou en France? l'heure actuelle, 27 août, ÎTheures du mâtin, toutes les parties basses de la plaine de VeutTon exaspérer les colons en les ruinant Kraled sont inondées. L'eau court, roulant de parti-pris ? Il est temps q.i'on en finisse ! La question des immondices et dégageant une odeur pestilentielle, tout le long de la voie ferrée. des irrigations est terminée pour celle anMais, les vannes des canaux sont encore née ; mais, il n'y a pas une minute à perdre fermées! La Préfecture n'a pas encore : pour empêcher le retour de pareille calamidonna l'ordre de reprendre lesirrigatiom l, té, et demander compte de l'immense préL'eau, heureusement, moins docile que les judice'causé. L'avenir de nos colons ne doil pas déhumbles mortels, déborde par dessus les pendre des légèretés ou de la négligence de ainsi bribes les de verdure et vannes sauve l'Administration ! qui ont pu résister aux mesures paternelles de l'Administration ! *
ECHOS ,
La situation devient réellement intolérable ! La création de deux nouveaux bataillons Comment, voilà une crue donnant depuis à la Légion étrangère, rendant indispen72 heures un débit de plusieurs centaines sable la présence à ce régiment de M. le de litres à la seconde ~-débit suffisant pour lieutenant-colonel Duchesne, actuellement remplir trois fois le barrage du Sig, et dont commandant supérieur du cercle de Saïda, la Préfecture devait avoir connaissance de- le Ministre, sur la double proposition de puis samedi malin — et l'ouverture des M. le Gouverneur gènéal et du général en vannes n'est pas encore ordonnée ! chef, a désigné, le 15 août courant, M. le l^euilleton de l'Avenir de Bel-Abbès. (N°52.j
LA
FOLLE de COHSTAWTIBE ROMAN IKÉDÏT
Par TURPIN DE SAKSAY. IX SPINOSI.
— LE
DÉMON DE LA JALOUSIE
Spinosi, au paroxisme du désespoir, déchirait sa poitrine avec ses onglesTiens, écoule... fit-elle comme en proie* — l'hallucination, on entend des murmures, lft-bas... c'est elle.... snr le bord du des cris étoulTés gouffre... Elle est aux prises avec le bourreau Elle est bien belle, n'est-ce pas ? c'est pour cela que tu l'aime» !... Eli bien ! elle ne sera jamais à toi !... En ce moment, la rage anéantissait Spinosi. — Tu ne me crois pas ?... fit-elle encore, poursuivant sa pensée ; écoule.. mais, écoute donc !... Une rumeur lointaine,apportée par lèvent tra-
versa l'espace. — Au plateau de la Casbah ? s'écria Spinosi ; oh! il est peut-être encore temps de la sauver où — Misérable !.., s'écria Spinosi, en se précipitant sur elle. de mourir avec elle !... je savais bien que lu me tuerais ?... La folle t'a touché !... murmura Judith, le bour— Oh !... fit Judith en fermant les yeux, merci !... reau n'oserait porter la main sur toi... . Non, je ne te luerais pas... mais je le for— — Alors je la verrai une dernière fois. , cerai à dire la vérité !... Qù'as-lu fait de la soeur ? Mais Judith, d'un seul bond, se plaça devant lui. — Elle va mourir. — Tu me condamnée vivre, dit elle, eh bien ! l'aveugle... réponds, lu vivras pour connaître tout ce que tu as encore — Mensonge! la passion où est-elle ? à souffrir... Tu m'as repnussée... je te liais plateau de la Casbah. maintenant el veux le rendre une à une toutes les — Au angoisses qui m'ont torturée... Chrétien, sois ««production interdite aux journaux qui n'ont f>s,ittrailéiree maudit !... Ji S«»ieté de? Gens 4t Lettres.
(Suite)
de bataillon Chaumonl, du 98" de Ligue, pour exercer le commandement de ce cercle. cL-ef
Il
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MERCREDI 29 AOUT 1883
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*5r :jf.i-i appelant toute son attention sur l'objet des vpjsiix $ ?• { dont il s'agit. M, Agréez, etc. Pour le Ministre cl par autorisation:
Le Conseille?-
Le Comice'agricole de Siùi-bel-Abbès, se préoccupant de la concurrence déloyale l'dile aux propriétaires de vignes en Algérie, par l'introduction en France de vins artificiels ou falsifiés, qu'ils fussent importés de l'étranger ou même dé la colonie, a jugé utile de s'associer' a un voeu émis récemment par la Société d'Agriculture de la Gironde, dans l'intérêt des producteurs de
.
France. Le Gouverneur général, ayant'saisi de la question, M. le Ministre de l'Agriculture, vient de recevoir la réponse suivante : I
Paris, le 17 août 4885.
(Monsieur le Gouverneur général, ^ bien Yolis voulu lettre communiquer avez une me i par laquelle le Préludent du Comice agricole- île Sii i-bel-Abbés transmet l'adhésion de celte associa.ion a un voeu émis par la Société d'Agriculture de la Gironde, en vue d'obtenir : " Qu'il soit fait une application plus sévère des lois existantes, dans le but d'empêcherl'entrée, en France, des vins artificiels ; î
i
2bJQuc l'administration des Contributions indi-
rectes perçoive, pour tout liquide reconnu par la douane comme étant falsifié, là taxe intérieure qui grève, les alcools. J'ai l'honneur de vous accuser réception de celle çomiiuniçalion; dont je prends bonne note. Croyez bien que toute la sollicitude du Gouvernement est acquise à l'Agriculturefrançaise, déjà si éprouvée, et que j* ferai tous mes efforts pour em-^ pêclibr les fraudes et les falsifications. Enjconséquence, je transmets la lettre du Présidenljdu Comice à M. le Minisire des Finances, en Judith, les.cheveux épars, ressemblait à une furie en prononçant, ces mots. -r Spinosi ne put d'abord supporter son regard; mais, bientôt, surmontant sa répugnance: '.j- Femme, <lit«il, ouvre-moi celle porte. Judith se cramponna à la muraille ; mais bientôt, saisi par un bras vigoureux, elle dût céder à la douleur el tomba sur ses genoux pour la seconde —
fois. Spinosi s apprêta à sortir ; mais, bondissant comme une hyène, Judith se retrouva encore en face dé lui.
Alors eu lieu une lutte terrible; Judith, désespérée, déploya une force surnaturelle ; mais un nuage passa devant ses yeux ; aiors, sortant un poignard de son sein, elle se dj.essa dans un suprême effort cl enfonça le poignard dans la poitrine de celui qui la dédaignait ainsi.
d'Elat,
Directeur de l'Agriculture, E.
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TISSERAND,
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Depuis longtemps on parlait d'installer, eu Algérie, de véritable pépinières de colons, en fondant des fermes-école où seraient instruits des enfants assistés. Plusieurs fois, nous avons entretenu nos lecteurs de ce projet, enlr'autres, quand la Commission, envoyée en Algérie par le Conseil général de la Seine, et composée dé MM. Tves-Guyol, Curé el Brùcyre., -. Le rapport, présenté par ces Messieurs, u été jugé si intéressant que la Commission, chargée de l'examiner, a décidé de venir, à son tour, en Algérie. La Commission arrivera le 4 septembre pour examiner trois domaines, sur l'un desquels il est question d'établir la première ferme modèle. Ce sont : 1° IJne ferme, de la contenance dé 835 hectares, dite propriété des Quatre-Ghemins, à 28 kilomètres d'Alger et 6 de Bouffarick; 2' Une propriété, située à quelques kilomètres .d'Alger, d'une contenance de 700
hectares; 3° Une, ferme de la commune de Mondovi, province de Conslantine, sur la roule de Bône à Soukarras; l'étendue des terres attenantes est de 525 hectares. Ces Irois domaines, en pleine'cùlture, se prêteraient a l'installation immédiate de la colonie. Les parents du vieux juif ramenaient Eslhcr si
heureusement sauvée. Légère comme un sylphe, Eslher était déjà sur le seuil de la maison de son pèreYlorsqu'un homme, le visage pâle, les vêlements en désordre, se précipita dans la cour. Esther poussa un cri ; elle avait reconnu-le chrétien. Spinosi, à sa vue, joignit les mains el dit avec un accent de profonde reconnaissance: Oh! mon Dieu, merci !... merci de l'avoir —
sauvée!...
Alors, épuisé par la perte de son sang, il tomba aux pieds de la jeune fille. Les parents du vieux Jacob s'einprcrsèrenl autour de lui. X t
LES INCONNUS. — LE POISON Puis, elle voulut se frapper elle-même... mais ses forces étaient épuisées ; sa main s'ouvrit, le Nous avons laissé Souka cl Montglave descenpoignard s'échappa, et Judilh, annéantic, s'affaissa dent vers les jardins de Conslantine. sur les dalles. Après avoir dépassé les masures bâties sur le Spinosi déchira son mouchoir, le mit sur sa flanc le la montagne qui supporte le minaret, ils blessure et se précipita dans la galerie. côtoyèrent un instant le revers d'un mamelon, En ce moment, des cris de joie retentissaient pour arriver plutôt au bas du ravin. dans la petite rue qui conduisait a la maison de (A suivre!. Jacob.
"
En outre, la Commission doit visiter, pbur en demander, s'il y a lieu, la concession à l'Etat, deux grands domaines "l'un, de * ,300 hectares, situé à 40 kilomètres d'Alger, provenant d'un séquestre opéré sur la tribu arabe de Bou-Zegza, après l'insurrection de Kabyfie en 1871 ; l'autre, situé à 22 kilomètres à l'est de Soukarras. Les enfants envoyés à la ferme y resteront jusqu'à leur appel sous les drapeaux; puis, à leur retour du service militaire, des terres seront concédées aux meilleurs d'entre eux... Là coloniëne pourra qu'y gagner. +
Le Ministère de la guerre va créer en Algérie un établissement hippique de premier ordre, pour assurer la remonte de notre cavalerie indigène. L'établissement sera installé dans la propriété domaniale de Ras el Oiied, province de Conslantine. La jumenlerie sera établie pour cent poulinières, entretenues avec leurs produits jusqu'à l'âge de cinq ans. . *
* *
La loi sur la réforme judiciaire sera promulguée dans huit jours. Le gouvernement, en effet, a résolu d'user du délai d'un mois que lui accorde la Constitution pour la promulgation des lois. De la sorte, la loi nouvelle entrera en vigueur et la suspension de l'inamovibilité commencera à produire ses effets le 1er septembre seulement, jour où les Cours et Tribunaux entreront en vacances. Déjà la chancellerie a préparé une partie des mouvements que l'application de la nouvelle loi va provoquer. De sorte, que la publication de ses mouvements à VOfficiel, pourra suivre de très près la promulgation delà loi. Nous apprenons que la nouvelle donnée par nous, il y a quelques jours, relativement à une demande de retraite anticipée, qu'aurait faite M.le colonel Brunetière, est absolument inexacte. Nous avons été induit en erreur par un de nos grands confrères de la métropole.
*** Voici le redoutable Ben-Baï de nouveau sur la selelte. Les bruits les plus contradictoires ayant couru sur la dernière affaire,
Feuilleton de YAvenir de Bel-Abbès.
L.E ROMAN
IÊFBICIEK D'UN
relative au bandit d'Aïn-Temouchent, nous voleur qui absorbait paisiblement son vercroyons devoir reproduire les renseigne- mouth. U fit part de sa découverte à une de ments que donne le Petit Africain: ses connaissances, M. B.,. un oranais, qui Deux Khamès, de la ferme Breuil, entendirent s'est fixé depuis quatre ou cinq ans à Alparler à voix basse près de la ferme, ils sortirent méria ; cel'ii-ci crut de son devoir de préveaussitôt armés de fusils. A leur approche deux in- nir le vice consulat de France. digènes se levèrent d'un leutisque : l'un, vêtu de Séva s'était fait raser ; il ne portait plus blanc; l'autre, d'une Djellaba brune et d'une calotte forte moustache noire et la mouche. rouge. Le premier s'enfuit et le second tira un coup que sa H était coiffé d'un casque indien. de fusil sur les Khamès ; ceux-ci ripostèrent. Ils 11 paraissait tout à fait à déchargèrentleurs fusils, dont l'un était chargé avec son aise ; allait du plomb numéro 1, l'autre de deux balles. Au de café en café, et se promeuail sur les places coup au plomb numéro 1, un burnous, que l'indi- avec la conscience tranquille d'un parfait gène portait sur l'épaule, tomba. Ce burnous était honnête homme ; il assista même à la course littéralement haché par !e plomb ; on l'a retrouvé de taureaux. sur le lieu du combat. L'indigène à la calotte rouge tomba deux fois, On apprit qu'il se disposait à partir pour comme si, deux fois, il avail été blessé. :1 put s'en- Carlhagène. C'est alors que ie vice-consul fuir cependant, mais, néanmoins, sur sa piste: on expédia une dépêche pour annoncer son n'a retrouvé aucune trace de sang, arrivée. L'un des Khamès a été grièvement blessé. isst. 11 s'embàrqna sur un vapeur qui partit ' ' ." '-'i*.. à l'hôpital. Dans leur déclaration première» les deux servir jeudi d'Alméria. Il n'y à de cette localité à leurs dé la ferme Breuil ont présenté le fait coni- Carlhagène qu'une courte distance et le me très ordinaire sans parler de Ben-Baï ; c'étaient, bateau a dû y arriver dans l'après-midi. A pour eux, deux maraudeurs qui, sur le point d'être partir de ce moment, nous, n'avons pas de surpris, s'étaient défendus. délails précis. M. C...a vu, toutefois, une Mais quand les journaux arrivèrent dans là région, annonçant que Ben-Baï avail élé blessé^ le dépêche du consul de Carlbagène au vicejuge de paix alla trouver les deux Khamès, quiyeux consul d'Alméria, annonçant'l'arrestation aussi, avaient eu vent de la rumeur publique, elles de Séva el la saisie de 83,000 francs. interrogea à neuveau. Voilà à peu près tout ce que l'on sait de D'abord la djellaba brune el la calotte rouge sont réellement exact. le signalement de Bcri-Bàï —et de bien d'autres D'après une version, que nous donnons Arabes du reste, — 11 était 9 heures du soir, les Khamès ne purent reconnaître l'assassin. Cepen- sous réserves, Séva aurait élé arrêté à Cardant, au deuxième interrogatoire, le Khamès blessé lbagène, pour défaut de papiers, par un mua ajouté que leur agresseur, en tombant, pour, la nicipal. Perdant la lêle, il aurait commis la deuxième fois, se serait exclamé : « Père de mon maladresse de se faire conduire au consulat père!... > et, qu'à la voix, ils auraient'reconnu, de France, le seul endroit où on pouvait alors, Ben-Baï. 1,1
•'-'.
Rien ne permet, encore, d'affirmer que c'est BenBaï qui a été blessé par les deux Khamès.
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Il arrive chaque jour à; Oran de nouvjjatix délails sur Séva, lé voleur de la Banque j mai» les version0 se contredise!)t telleràejvt que nous préférons; nous abstenir'defiéSj publior. Voici cependant des renseignj!-: menls que nous trouvons dans le Pc};'/'
l'arrêter.
Nous donnons ce bruit comme nous l'av.ous recueilli.
*..-..
•' •*.'*: '• Notre article sur les irrigations était composé, quand une dépêche, arrivée de la
Le malheureux était employé à la surveillance d'un chantier, sis entre Thélaghr et Tralimet. On ignore encore si l'on se trouve en présence d'un, crime ou d'un suicide ; mais toujours est-il que, depuis le décès de son fils, âgé de 16 ans, l'infortuné Rizarelli manifestait son dégoût de la vie et était complètement démoralisé. M. le Juge de paix de Boukanéfis s'est transporté sur les lieux. Nous saurons bientôt à quoi nous en tenir sur cette affaire. # # #
Dimanche dernier, à onze heures et définie du matin, Manuel Turquillo, 14 ans, revenait de son travail avec son frère, plus jeune que lui, lorqu'en passant sur la passerelle, située entre l'abattoir elle moulin Navarro, il glissa malheureusement et tomba dans la rivière. Il faut dire que celte passerelle a une penle très-prononcée et que, dimanche, grâce à la crue-, elle avait été entièrement mouillée. On s'explique facilement la chute du pauvre enfant. Le frère de Turquillo, en voyant disparaître celui-ci, appela immédiatement au secours, en poussant des cris déchirants, mais les nombreuses personnes accourues à sa voix arrivèrent trop tard. Vers 4 heures, des recherches furent dirigées par la Police, aidée de marocains et de deux légionnaires, et l'un de ces derniers, Freindenberker, fut assez heureux pour découvrir le cadavre caché dans un fouillis de racines. Il demanda aussitôt des cordes pour attacher le corps; mais, au moment où un Espagnol I ùi en faisait par; .venir une, le nbyé lui glissa des mains etful aussitôt entraîné par le courant. Depuis, malgré d'activés' recherches, le cadavre n'a encore pu être retrouvé.
Préfèetù^^^ autorisait la reprise des irrigations^ mais en stipulantexpressémentqu'il ne serait pris, * M f les irrigtiuls, le tiers du volume Marocain, travaillant Un Fanal: par que sur la ligne de Ben-Youb, a élé assailli par un de ses coreM. C... d'Oran, était parti peur Alnié- auquel ils ont droit. El pendant ce temps, l'eau, qu'on nous ligionnaires qui lui a ouvert la gorge d'un ria mardi, c'est-à-dire le lendemain du jour où Séva prenait la fuite sur le Victor. Au mesure avec une parcimonie inconcevable, coup de couteau. Le blessé a été transporté à l'hôpital; moment où il partait, la nouvelle du vo de se perd de tous les côtés ! ! lu Banque ètail déjà connue ; aussi son] atquanl à l'assassin, il a été immédiatement tention était-elle tenue involontairement en Un berger a découvert, dans un ravin, conduit à la gendarmerie. éveil, à la pensée que Séva l'avait précédé situé près de Tralimet, le cadavre d'un de quelques heures seulement sur le sol européen ; il a été reconnu comme étant Amar ben Mansour el Mohamed bel Baibérique. celui du nommé Rizarelli, ouvrier de M. chir, les deux flibustiers, dont nous avons Or, une des premières figures qu'il re- Ambroise Demarchi, entrepreneur à Bel- narré le tour d'escroquerie dans notre dernier numéro, sont sous les verroux. marqua en entrant dans un café, fut celle du Abbès.
appellerons, si l'on veut nous le permettre, la maladie de la terre. Oui, le colon a l'amour de la terre, dans toute l'acception que l'on prèle à celle expression : il aime la terre passion1 nément, ardemment, avec frénésie. Aussi, qu'arrive-lil ? Il arrive el, c'esl un reproche qu'on ne cesse de leur faire, il arrive trèsfréquemment que les colons veulent trop' eiii— que nous
brasser. PAK Le reproche, ou pour mieux dire le fail, est vrai; LÉON BEYJSET souvent ils entreprennent des cultures, des défrichements, au-dessus de leurs forces. Quelques-¬ xi uns s'enrichissent a ces tentatives ; beaucoup y (Suite) périssent ; mais, dans lous.les cas, la colonie cl le monde y gagnent. Simon et Marianne venaient d'entrer maintenant Est-on fondé, dès lors, a blâmer ces héros du dans une nouvelle phase de la vie du colon qui défrichement? N'onl-ils pas droit au contraire à la triomphe à force de labeurs : ils avaient pris pied reconnaissance publique. On tresse des couronnes de laurier aux défenau village ; ils étaient propriétaires. S'ils avaient eu le courage. — ou la lâcheté, — seurs de la patrie, cl c'est justice ; pourquoi n'acde s'astreindre à l'exploitation de leur concession corilerail-on pas aussi des récompenses nationales seulement, ils auraient pu s'y créer une existence aux défricheurs qui, par des tentatives audacieuses aisée cl définitivement assurée. Mais on sait l'in- et intelligentes, agrandissent et fertilisent les fluence terrible que le sol algérien, par sa fécon- champs de la patrie ? dité, exerce sur le colon. C'est une sorte de manie Dans les conditions où il se trouvait, pouvant, irrésistible,— analogue à la maladie de la truelle, par des fermages i bas prix, étendre ses cultures Reproduction réservée. pour ainsi dire a volonté, Simon, nature vigou-
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reuse, violente, ambitieuse, Simon, plus que beaucoup d'autres, devait subir l'enlraînemenl commun, et c'esl ce qui arriva. La contagion finit par gagner Marianne. A quatre ans de là, leur ferme était entièrement transformée. De vasle bâtiments s'élevaient sur l'emplacement de la première maison qu'ils avaient bâtie: il y avait des écuries, des.granges, des hangars, une remise ; on y voyait des chevaux, des boeufs, des vaches, des veaux. Simon possédait Ironie hectares de terrain. Et pourtant, jamais Simon et Marianne [n'avaient senti le poids des soucis cl les incitations de l'ambition comme aujourd'hui. Il est vrai que leur situation actuelle avait fait naître chez eux des préoccupations tout autrement, graves, tout autrement excitanlcs que celles de l'exploilations courante île la ferme. Mais, avant de dépeindre les perplexités auxquelles ils étaient eu proie el, pour bien les comprendre , il esl indispensable de faire connaissance avec un homme dont nous avons déjà prononcé le nom, el qui ne doit faire dans celte histoire qu'une courte apparition. Nous voulons parlé de Biard, un des types les plus curieux qu'ait proiluits la colonie algérienne, et dont beaucoup de vieux Algériens conservent encore le souvenir.
Celait en 1853; Biard s'embarqua pour Alger avec sa femme cl son unique enfunl, vigoureux garçon de dix ans. Il venait à Alger dans l'espoir d'obtenir une concession dès son arrivée el de devenir promplemenl propriétaire foncier. Comme il il avail deux mille francs comptant et l'intention de se mettre à l'oeuvre sans désemparer, rien ne lui paraissait plus facile que d'arriver rapidement à ce dernier résult, allorsque la première condition aurait été obtenue. Mais la concession ne vint pas, et son argent s'en alla. En attendant que la concession lui fut donnée, on l'admit avec sa famille au dépôt des colons où quelques secours lui furent distribués, comme à ses compagnons d'attente. Peu de temps après, sa femme mourut de chagrin el de misère. Le découragement le prit, et il s'ad.mna a l'absinthe cl aux liqueurs de cabaret. 11 descendait à grands pas vers le bas-fonds de l'abjection, lorsqu'il se ravisa subitement. Il acheta une pioche, une serpette, une petite hache, une besace, dans laquelle il mil un pain, un saucisson cl une bouteille de vin, et il sortit d'Alger avec son enfant, sans prévenir personne, — comme un vrai déserteur. (A suivre).
Il paraîtrait qu'on est sur la trace de quelques-uns de leurs complices.
DE Cï. DE LA
un régiment de marche à destination du Tonkin. rp » 01 Ce régiment sérail composé de Deux bataillons de la Légion Étrangère et de bat deux bataillons de Tirailleurs algériens. (\ev Le général Thihaudin ne quittera pas Paris Pai avant que la question reçoive une définitive. solution so' Cette mesure excellente à tous les points ^ vue sentit, nous n'en doutons p;is,'acde cueillie avec lie plus grand bonheur par nos CU( ardents tirailleurs el par les braves et infatian gables soldats de la Légion Étrangère. gai Ces derniers surtout—officiers et soldats de longs mois, depuis morfondent qui se ~~ — sui le seuil du Sahara, dans l'attente itnpasur tienle ou à la poursuite d'un ennemi, fuyant sans cesse, saisiront, avec empressement, sa, l'o l'occasion, qui leur est offerte, de se couvrir de gloire. L'expédition du Tonkjn, espérons-nous, sera le baptême de feu des deux nouveaux ,bataillons de la Légion Etrangère.
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ment à susciter des pronunciamienios et à. soulever des garnisons. sot Il faut s'habituer à voir l'Espagne aspirer de.plus en plus à devenir républicaine. rei Elle n'en perdra pas pour cela un pouce de g|| sa poésie ; les femmes n'en seront pas moins ga jolies, . . et il continuera toujours à courir par les rues uu bruissement de sérénades « à faire damner les alcades de Tolose au Guaf'ai da dalèté. » - Dans les commencements, il y aura peutêlre un peu de résistance de la.part de quelêli ques hidalgos arriérés. Don Guritàn murqu murera sous sa moustache grisé. Mais il mi finira par être entraîné par le courant. fin
ne faut pas désespérer : — la science Nouvelles des irrigations': fin finira par nous tondre'immortels ! On nous assure qu'un premier wagonCe qui ne sera guère amusant — soit dit citerne, provenant du trop-plein du Sig, a parenthèses, •— car la vie manque entré ei été envoyé par le'Syndicat de cette ville à de gaieté. souvent s 0' celui de Bel-Abbès. En -attendant que l'éternilé nous soit Syndire le laissé Nous nous sommes .que accordée, on trouve le moyen de restituer à consciencieux Sig, très et ne voudycat du de ses organes" qui ne notre corps ceux "° administratives, faveurs des lant pas abuser fonctionnentplus. l0< CiCs des auprès faisait des démarches Si j'en crois ce que raconte un jourP.^L.-M. et Ouest Algérien, pour obtenir nal, rendre, mainlenaut, des yeux peut on na disponibles, . afin de wagons-citernes les tous qui °u voient à un homme devenu aveugle. faire bénéficier dû trop-plein dn leurs bar;La nouvelle est-elle vraie ? Bélabbésiéns ! les infortunés rages Si elle l'est, voilà un vrai miracle ! '" Le Courrier des Etats-Unis rapporte une Malheureusement,pour nous servir d'une sYo'us vous rappelez, sans doute, l'afiaire proposition bien étonnante qui vient d'être expression vulgaire : ce sera, comme la mou-, nr , jje de Mme Gras. Celle Mme Gras était une faj fai te par un habitanl d'Hobpken ^ larde après dîner. .< ; ' courtisane qui, vieillir voulant sentant et fe se Cet homme commence par informelle Sous toutes réservés, . s'attacher un jeune monsieur, très riche, le public squ'il pèse 280 livres et qu'il netièu* iii — ——-— pi ¥¥ de la Roche, conçut le plan défaire drait comte Cl qu'à lui d'être un des membres les ,jr UNE PROVOCATION Le 28 août, vers 9 heures du soir, se je dans les yeux de ce pauvre garçon un plus jeter »| remarquables de l'Association desi hom- ' sont évadés de l'hôpital, militaire de Sidide vitriol. Le jeune homme, devenu bel-Abbès,- où ils étaient consignés en trai"J La Gazelle de l'Allemagnedu Nord, dans flacon m gras. Il offre de s'installer, au commenmes tement, les nommés : aveugle, Mme Gras le soignait et le gardait : cement de l'hiver, dans a' arbre creux dés ci-dessous, reproduisons article un ce nous que aif uu 1° Vicenle Serdan, Bernabé, s'élanl dit tel était le plan de la courtisane. Mais il fut Champs-Elysées ^ ci une.ennemie' France dénonce la et d'y rester trois mois enr pucomme Juan Marlinez, fils de Vicente Serdan et de "e et, aujourd'hui, Mme Gras est tiers (j, bli de la trauquililé européenne'. C'est découvert " sans boire ni manger, se réservant seuMaria Bernabé, né à Alicartte (Espagne), blique bagne. *" au a de Russie. le lement le droit inaliénable de se lécher la journalier, âgé de 25 ans, taille 1 '" 70, bar- notre celui la après tour, ne Eh bien ! c'est précisément ce M. de la graissé des mains et des pieds. Il fait remarbe, cheveux et sourpils noirs, yeux noirs, Les provocation de la presse germanique „• o ' visage ovale, nez large, bouche saillante, répondent toujours à . rendn aveuque sa maîtresse avait qu'au Canada les ours hivernent de " mol d'ordre officieux. Roche, n, quer front couvert, teint coloré. qui vient de retrouver la vue dans des celte manière, et S; quand revient le prinM. de Bismark satisfait (ravoir réuni gje, que, Ci N. B. A LE POUCE DR LA MAIN GAUCHE conditions tout à fait exceptionnelles : on a temps, des Elats ils,se trouvent en excellente santé, cortège Cl lu l'empire de [£ autour al COUPÉ PAR UN COUP DE FEU ; A REÇU UN COUP 1 fait lui une opération incroyable, extra- leur r* sur |e de les long jeûne ayant pour unique effet de essaie '« monarchiques, contre grouper W DE FEU A LA GOllGE. fantastique, et qui, pourtant, a les vagante, déil réussit v dont peuples à \e débarrasser de leur excès d'embonpoint d< deux Sous mandat d'arrêt. pas ne dans ses orbites ravagées par le viréussi r ; l'indépendance. truite t' e< de leur aiguiser l'appétit. et '2° Soler Franoisco, fils de Joseph et de 1 -; introduit, triol, greffé, ll on a on a comme ' H est convaincu que le résultat sera le Voici un extrait télégraphique de l'article Rose Escominès, né à Murcie (Espagne), cordonnier, ayant demeuré à Mercier-La- de une bouture de rosier sur un églantier, deux même d< la Gazette de l'Allemagne du Nord, si-. u pour lui et il tentera volouliers l'exn combe, âgé de 28 ans, taille lm 65, barbe, gnalé de lapin, — et les yeux de lapin ont périence, 'dans le seul intérêt de la science dépèche de notre correspon- yeux }' par une u „{ cheveux el sourcils noirs, yeux bruns, visapris racine et ont gardé vie dans les orbites et-de sauté, à la condition qu'un comité 1 dont , " :.".;,. e sa ;,: gë ovale^ l)ouGhé, sailluntc». iront couvert,: ,. de l'aveugle, M. de la Roche voit main- de et jj citoyens sérieux et « responsables » s'eny s'occupe allemand,on l'empire Dans que v ne teint ordinaire. ' Irés-bicn. l tenant d'une manière généralement très..rarement.el pasà vorgauiser Ame surveillance perma''/' < gagera N. B. —- A LÉ BRAS GAUCHE FRACTURÉ g sagèrè et superucielïe de la guerre incessante que1 ;; .C'est, du miiins, ce que l'on affirme. Si nente autour de l'arbre creux dans lequel il n DEPUIS HUIT JOURS. la Presse française de tous les partis fait au vpsin' ' ..'•''_.":le 29 juillet '-,' 1879, qPour moi, je n'essaierai pas ,'ùiio minute aura son gîté (pour empêcher les polissons •.",:: vvCondamné, a le Tri- allemand plus variées, pour par les les formés $ ,, sous , de dissimuler mon étontietnent. ,| le molester) et que la « Société de Newde bunal d'Oran, à 6 mois de prison, pour les i( motifs les plus divers, en faisant assaut tltr iOu disait jusqu'à présent, en parlant ;\York •tonps et blessures. potir ravançcment de l'hisloire natuv; violence el d'inconvenance. Condamné, le 5 octobre 1879, par la d'iinè chose précieuse : « J'y tiens comme relle ri prendra de son côté l'engagement de En raison de la froideur avec laquelle les Aile r » Coût d'Alger, à 5 aus de prison, pour coups mancls envisagent la politique, leur susceptibilité àj |( faire enterrer à ses frais, dans le cas où, mes yeux.» L'opération subie par M. de le ni et blessures. n'a été affectée, jusqu'à présent, que fortL |la Roche vient tout changer. Les yeux? nationale n. conviction raisonnée, il succombecontre sa c Expulsé de l'Algérie, par arrêté du Ils ne comprennent que difficilement les Belle peu. p affaire ! On n'aura rien à perdre eni rait à l'épreuve. 4 Mais, répèlé-l-il en terGouverneur général, en date du 21 no- passions qui cherchent leur expression dans une « r ï' Mi les perdant: les lapins sont là. vembre 1881. puisque les ours y résistent, je dois minant, r d'insultes d'excitation dont tempête pareille el p Ils étaient vêtus, au moment de leur Pauvres lapins ! leurs prunelles vont nousî yj résister aussi. française n'a jusqu'à la Presse de i su » organe aucun a fuile, des effets appartenant à l'hôpital. présent se défendre, même pendant quelque lemps,, servir à voir plus clair. p IIIni m. *** Ou prendra leurs yeux et on les greffera1 du moins que nous sommes en mesure de8 autant » Au moment de mettre sous presse, 5 l l'apprécier. dans les orbites vides. Dimanche, 2 septembre 1883, Fête de de j heures, cadavre le nous, apprenons que Toutefois, de loin en loin, il est peut-cire opporMais j'ai une crainte: pourvu que.cesi 1Turquillo a été "retrouvé Sidi-Lhassen. ce matin, à 11 tun, ne lûl-ce que par amour de la paix, de résudonnent pas à leur nouveau pro-. 'Iienres, dans le canal de prise du, grand Trains de plaisir a prix réduits i yeux ' ne renouvelant l'impression ces attaques, que se moulin Raiuisio. A l'occasion de la fête de Sidi-Lhassen, mer goûts priélaire les le ' tempérament et de ] toujours violence croissante, sont suscep-. , avec une a la gare de Sidi-bel-Abbcs délivrera, sur cellei libles leur ancien maître ! de-produire. i de Sidi-Lhassen, à lous les trains du dimanMusique de la Légion Etrangère Celte impression chez tous les observateurs dei Ce serait comme le rappelle un de mesi — même en France, s'il en existe encore* confrères che, 2 septembre seulement, des billets, sang-froid, s l'histoire de celte main dei •• — violence la France, la d dans est que par aller el retour, aux prix réduits, suivants : ce pays, pendu dont parle le romancier Gérard de Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi, 50 août, rfcîiàS heures du soir : extrême des apôtres de la revanche el vu l'écho0 ' ' lr« classe, 1 fr. 25. 2° classe, i fr. — X. X. X. une main de duelliste enragé, gref- li. Pas redoublé. . qu'ils trouvent non seulement parmi leurs propress Nerval, ' 3e classe, 0 fr. 75 centimes. •2. La Muette de Portici (ouverture). AUBER. le du fée poignet plus prudent des blourde mais parmi les agitateurs compatriotes sur encore e ( ; Mireille (fantaisie) 5. GOUSOD. Les coupons de retour de ces billets se- ' rAlsace"Lorrainc . qui partagent leurs manières dee geois : celte main souffleté toutes les5 \. ' Dani-llan (quadrille arabeV. .. . . LUCE. - l .— la France, disons-nous, apparaît comme lee joues roui valables jusqu'au premier Irain de laj voir, ^ qu'elle rencontre cl son nouveau 5. Au bord d un Lac (mazurka). . . LEROUX. ' ; , Le Chef de Musique, Etat qui menace constamment la paix dec journée de mardi, 4 septembre, dernierr seul s . possesseur passe son temps a s excuserr DOERING. l'kurope. délai, platement des incartades qu'elle commet ' En même lemps qu'on reconnaîtra cela, ou arriMarche des trains du dimanche : il malgré lui. nécessairement à la conviction qu'un pareil A vera ALLER. Départ de Sidi-bel-Abhès. de choses ne saurait durer, sans compromel< L— étal ** 1" train régulier 10 h. 10 malin. 2mc train1 tre * * t gravement la paix qui est le but de tous les ÎS VÉRONE de la Ville de La révolution l'étal régulier 4 h. 45 soir. 3"" train spécial 8} hommes normal de l'Es} politiques sérieux. est en faveur des inondés de la Haute-Italie Car, plus le flot des passions grossit chez ceux heures soir. ,x pagne. Cinq millions de billets divisés en 5 séries (A.. B. qui ne se laissent pas de provoquer une agitation '" ( Une année sans révolution pour PEspaRETOUR. Départ de Sidi-Lhassen. '" C. D. E.) de un million chacune. CINQUANTE MILLE — perfide dans des buts fort différents plus il estdif l*r train régulier 6 h. 52 matin. 2me train" ficile est comme une année sans pommes pourr lois en espèces, s'élevanl ù 2 millions 500.000 gue deprévoirsi, el combien de lemps encore, ces ( es francs, dont CINQ gros lots de 100.000francs. la Normandie. régulier 5 h. 11 soir. 5* train spécial i 1 passions dans les limites être contenues pourront es ] Les esprits superficiels seuls entrevoient Tirage prochain. h. soir. 4m* train spécial 1 h. malin. la paix extérieure. de ,1 < C'esl ici le cas de citer le dicton populaire allee* encore l'Espagne à travers le brouillard desS Conlic mandai-poste de « h: M. POIREYmand : « A force de peindre le diable sur les murs, s* BUSSON, 5G, Boulevard St-Germain, Paris, opéras comiques. Ce n'est que dans Carmen LA LÉGION ÉTRANGÈRE AU TONKIN . n " il finit par apparaître en personne. » expédie, groupe de cinq billets assortis (un que l'élément militaire commence à s'affir- billet de un chaque série). Le Temps dit que le Conseil des Minismer pour eux sous les traits de José ; enco)• tres s'est occupé de la question de former. r re ce soldat amoureux ne songe-t-il nulle* »
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BEL-ABBÈS,
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PERRIER.
Pour la légalisation de la signature de Sidi-bel-Abbès, le
M.
P.
PERRIER.
1885. LE MAIRE,