L'Avenir de Bel-Abbès. 20/10/1892

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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et [...]

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L'Avenir de Bel-Abbès. Journal agricole, commercial, industriel, politique et littéraire paraissant les mercredis et samedis. 20/10/1892. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


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'0OEin»K ÀNNiïE. — N» 9SS

Feuilleton d'actualité

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OÇi;C!BRiE,(o92 JEUDI 20 si

s'èxpri* destiné à passer sous nos yeùicl liais'isir • quels Voici termes en ; pointdyi'appartefiire^ mait; dans la session de 1866, le gnaler le mal n'estquelque mède^ il faut chose de plus; président du Conseil générai; ; qui radical.et ,-.<. était un fonctionnaire, puisqu'il était Ce quelque chose de plus radical ; décret, désigné par ne futtouy;4qu!ejçti8^ II est effrayé des sommes englouties le voto de la loi sur la nouvelle orgaLes efforts désespérés faits par \ par Tentr&tién et là réparation des routes hisati^d^ïcp.nse^jgéjâérau^ ÎVÏ. lé préfet Fburnier pour égarer qui, cependant, laissent toujours à 'dësi-'. àsëémbl^es déiïnë à l'opinion publique, et par cela même peu 5 pTùl^ ces im portés fait dés un" à: chiffres relevé rer. Il des chefs hiérarchiques, sur les ori- aux budgets des sept dernières«années, de pouvoirs, que l'administration gines et les causes du conflit qui a et ir a trouvé qûè la'seule ligne d'Oràri à centrale ; actuelle, digne:., çpnjtinuacreusé à l'heure actuelle un infran- Mascara a abrorbé 1,§59,294 fr. 05 centi- trice sur ce, point des traditions im^ j, chissable fossé entre le Conseil géné- mes dans lesquels 114,955 fr. 59 seule- périales, çhërçhejà.lui^nleyeripetlt,. ment ont été employés en travaux neuts, à petit luij, ral et par étranglements, suççessj$$:\ nous obligent, afin de rér de telle sorte que l'entretien a coûté tabiir les faits,sous leur vrai jour et 1,744,338 fr. 46 centimes. S'il faut en deyant;un conseild'^tat-jàiS^nqmiT.v de permettre à tous de porter un croire la notoriété publique la presque nation. ; Ce. quelque fihose fui jle^ren-çj jugement en pleine conscience, nous tonalité de cette somme aurait été emplo- voi^el'ia^minrè^ obligent,disons-nous, à remonter un yée entre Oran et St-Denis-du-Sig, c'est- Chaussées cassée aux gages, etjft,, à-dire sur une étendue de 55 kilomètres. constitution d'une Voirie départe-,, peu loin dans le passé, aussi ded'un entretien mentale. Que pensez-vous à cette vrons-nous consacrer ques„ tion, dont le grand intérêt ne sau- qui a coûté par an 4,527 francs On voit, sans qu'il soit besoin de, a rait (êp^a,p^ér,^pe^qiine,,une sérié- . par 'kilomètre1 Janûais rien ..d'aussi rééditer ,*V4kfâiiâjrait à<t$ volumes d'articles. Sans autre avant-propos, scandaleux n'a été relevé dans les —les réquisitoires,prpnoncés,à cha«H, administration. nous entrons immédiatement en fastes d'aucune que session, les qauses détermir* Poursuivant son examen, le pré- nantes.de, la, création, dje,larVpir^e,., matière. ajoutait : « départeinentale II, restait .de ,1a ges?,,, I. — Jusqu'en 1872, les chemins, sident de 1866, Le rapport de M. l'Ingénieur en Chef tion ; des, Ppnjts ,et,|Chaussées; d,esy, relevant des subventions inscrites en outre, de singuliers aveux. préyention.s }es plus .légitimes e£ lçs,n au budget départemental, avaient contient, les causes auxquelles peut être plus justifiées.qulippuyaieni;,se .tr,|T.!(., été confiés à l'administration des. Parmi attribué, selon lui, le mauvais état de nos Ponts et Chaussées et les finances routes, il signalé tes suivantes : mauvai- duire p(ar un mot* unique : Gasdu département avaient eu peu à se se qualité des matériaux employés, peu pillage. ;.:MU,,J louer de ce service. Il suffit de par- d'expéiience de beaucoup de conducteurs La Voirie fut donc çr£éelaye^uiiie courir les procès-verbaux des séan- des Ponts et Chaussées, inhabileté et hâte^exçessiye,: tt fallait se^débar-ji^ paresse des cantonniers II faut —Unissait rasser d'un mauvais serviteur. Cette du Conseil convaincre ces pour se l'orateur — que le mal soit grand, bien, combien a été néfaste cette admi- grand hâte permettait d'autant moins une qu'un service chef de donne pour nistration. ainsi son appréciation dans un rapport j étude approfondie de l'organisation BEL-ABBÈS, LE 19 OCTOBRE 1892

tin peu de lumière passionnantlesyespritsen'cemoment, on peutviènaffirmerque c'est !fiellë :';../'. i;.':-v der ,..-.'.',:-•,:« ,

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•Nous aùëiiseu:la bonne fortune de recevoir déjà d'wn de nos amis qui fait partie du corps expéditionnaire, plusieurs lettres, des plus intéressantes, ~p4tXlésqMeïlës notre correspondant, d'au-delà les mers, se proposé Ué nous donner'un hisiotique complet des opérations de la cam' ^pqgne du colonel Dodds ,( u t

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Nous commençons aujourd'hui la publication, en feuilleton, du journal de route de notre excellent ami'.; L'EXPÉDITION DU DAHOMEY Nous espérons être agréable à nos lecteurs en leur réservant cette publication du plus haut intérêt, dont ils auront ainsilaprimeur. LA RÉDACTION.

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!En effet, dès le lendemain, la nouvelle se Quel que soit le coin du monde où on rappelle' confirmait, prenait corps, et le télégraphe nous pour se battre, son coeur s'exalte et sa joie départir apportait ce complément d'information : n'importe où, n'a plus de bornes. dè; laH s'abordaient dans la Les troupiers cour l'État, dont on termine Mytho, Le de transport « ÉPARSES NOTES D'UN VOLONTAIRE les escaliers, dans les chambrés : vaste caserne, sur « l'armement à Toulon, sera sous peu à Oran pour qui écopè». Légion Alors voilà la encore « — «; embarquer, dans les premiers jours d'Août, un disaient disaient uns.— sais la nouvelle? les Tu I. • '—' lia; Légion va encore trinquer « « détachement de la Légion Étrangère. les autres : Le 1er Etranger va encore trinquer ! « Ce bâtiment a été désigné par le Ministre de Quelle veine t... » devant la ponton-hôpital Marine servir de Le 23 Juillet 1892, les journaux lançaient « pour ainsi de suite de tous côtés, Et brusquement, dans le public et la garnison de « Kotonou, pendant toute la durée des opérations Moi, je suivais depuis quelque temps, •'très.'|f :', ; Bel-Abbès, l'information suivante bien faite pour «; et il a été aménagé à cet effet. attentivement, dans mes diverses garnisons de surprendre agréablement la Légion Étrangère et « Son état-major administratif se composera de Beî-Abbès, de Bedeau, d'Àïn-Sefra,Tes faits et gestes flatter l'amour-propre de ces braves régiments «!M. Baraillier, médecin principal de la Marine, des Dahoméens et, tout particulièrement, les! «J faisant fonctions de médecin en chef, qui sera toujours appelés les premiers au feu : frasques insolentes de leur souverain" le roi'; j aidé par médecin-major de lre classe et un Milistrè « un Béhanzin à qui là France, toujours grande, toujours'*'"' dé Ta « POUR'LE DAHOMEY. — Le | médecin de 2e classe. « Ministre'de la généreuse et souvent dupe de sa bonne foi, avait eu « Guerre a mis à la disposition du M. l'abbé Huet, et un En aumônier, outre, un .« Étrangère, la! bénévole pensée d'obtroyer une rente de 20,001)" « Marine, un bataillon de la Légion « ; sous-commissaire de la Marine, feront partie de francs par an, pour éloigner ce tyràh de Kotonou ' « qui partira le 4 Août pour le Dahomey. Ce T'état-majdr du Mytho. « » bataillon 800 hommes, composé de dont moitié etj de Porto-I^ôvo, nos comptoirs principaux danà « « du l* Régiment à Bel-Abbès, et moitié du 2me : Dans la caserne de la Légion, à Bel-Abbès, ce le? golfe de Bènih!, et pour l'obliger à se tenir' Àbomey 'sa capitale:1 tranquille, dans des Régiment loin côtes, à Saïda, commandé M. le joie à de n'étaient l'ouverture cris l'annonce de sera par « que « Chef de bataillon Faurax. La désignation des de; cette nouvelle campagne. Le soldat est ainsi 'Et lui, pour réconnaître, comme il convient^ les.>l « Officiers et Sous-Officiers n'est pas encore fait !.... Il s'arrache les places vacantes à chaque largesses de la France, employait cet argent à acheter des canons Krupp et des fusils allemands envoi de la relève pour aller au Tonkin. « définitivement arrêtée. » :

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La déclaration et l'isolement sont aussi un pressant appel aux minotiers algériens et les prie de lui faire par- obligatoires pour tout animal mort d'une venir sans retard des échantillons maladie contagieuse ousoupçonnée contaainsi que pour tout animal abattu de farines de blé tendre et de blé gieuse, en dehors des cas prévus par la présente dur. loi et qui à l'ouverture du cadavre, est reCes échantillons devront être \ connu atteint ou suspect d'une maladie d'au moins 3 Mlogrammes et être i; ^contagieuse. Il est interdit de transporter l'animal accompagnés des indications, du le cadavre avant que lé vétérinaire saprix de vente —prix de gros — ou nitaire l'ait examiné. La même interdicd'Algérie, quai des franco à un con- tion est applicable à l'enfouissement. ditions de vente, de courtage et de PÉNALITÉS paiement. Les colis postaux seront ï la perfection; Art. 43. — Toute infraction aux dispo-. Les deux pouvoirs en. présence adressés au Musée Commercial de sitions de l'article 3; du présent décret concoururent aux arrêtés précités^ l'Algérie^ à PMis\ 40, rué du Lôùvrèi; sera punie-d'Une amende de 46 à 400 fr. sans préjudice des autres pénalités du et ce n'est pas un petit sujet d'étonnement #e constater la déférence :GOMMUMCATi03VS^::;: présent décret; «M»—»—^—a^^^—————^ qu'a eue" ;potjr le Conseil général M. le Préfet Nouvion, fonctionnaire de CHRONIQUE LOCALE Police sanitaire animaux des l'ordre moral dansTes plus mauvais " ET ÏIËGTONALE jours Me çeJpi-^L. Si on met en préLe Maire de la Commune de Sidi-IMsence la capacité, l'urbanité, le libé- Abbès, Chevalier de la Légion d'Honneur ràlïsme'dans Tafàgon d'interpréter âJ'honnèùr/•de-rappelw à ses eo'noitbyèns BJOB visiteurs. "— M. Tandonnet, les dispositions dy_Pécrel.du.l:2.Novem-. conseiller général, avocat du barreau de son droit légal de M; Nouvipn avec la hre 1887, concernant lés propriétaires ..Mostaganem, a passé la. journée d'hier Gonduite-de âl^ Fournjerj on est. 'd'àn"ifnSi.1x~'"atteints de maladips contagiëu- -parmi nous, ii a profité d'un voyage àobligé^«econnaître^queTe^second :sW ët:: le^-"méëurês sanitaires"'qui leur Tlemcen, où il va plaider une affaire, . ne peut/êtrei comparé., même avec,; sont applicables.; '3;;?. .;; -.-• pouf s'arrêter pendant quelques heures de grandes; différences au premier. .Ârt.;i;,'>f Lés,maladi.es; îles-- animaux à.BelrAbbès et s'entretenir avec des amis C'est là une constatation des plus qui sont réputées contagieuses:et .qui don- qui lui o.nt lait visiter, notre ville et lesr nent'iieu à l'application de$ dispositions, environs.;; .'., t;% i;':i 'o^':- p-'-'-.T f'H tristes. présent décret sont : '_"' du [Amiùre) '>v "' -%>m j-,:•:,r^ -A-r:La peste bovine dans .'toutes'les)espèces Droits de places et d'abattoir. —

qu'à cette époque, -—20 avril 1872 avait peu, ou presque point, — on de précédents pouvant servir de; ' repères. ',£• ,-., Les arrêtés successifs dés 21 novembre r^73 etsâO maio|t877^ ont corrigé île prterïïiér acte «t modifié des":qué!stioitë dé détails L'avenir : seul et l'expérience qui devait s'en dégager, pouvaient permettre de se rapprocher,autant que possible, de

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de ruminants. : ; vt ,, ., le. . péripneumonie contagieuse.,. La ; charbon emphysémateux pu, jSycnptoma-,, tique et la. tAa.beppulose;i,.,dan's\.!}'!esp^c.e'-bOT,:vine. -,.' ..y.\;. . -.. .,.,•..': ,.; . .. JLa çlayelée et .la gale dans l'espèce' ovine "Surteihstaricés de là Direction et caprine.*,-. .,; ,•.•-'-.•• ëbmmèrciài l'Algérie duMùsëè de La. fièvre aphteuse dans les espèces à "Paris; là 'Commission des fârine'sï: boyine, ovine, caprine et porcine.,, :' P&uzè-Mârqùè!*; ;dè; Paris! à bien ; La morve pu, farçin, la dourine, dans chevaline et Asine. les espèces voulu (s'intéresseri; aûx: produite de j La fièvre charbonneuse ou sang ç|e rate. lamihôterieâlgerieniiè:^Mle a côti- ; dans les espèces chevaline et Asine, bo-. sèntrà^e que des ëxpërienëès sdênt •vine,, ovine et caprine*...;;:. . dans Tespêi'e Le rouget faites par ses soins et sous son porcine La rage dans toutes les espèces contrôle pour rechercher si les faArt. 3. — Tout prnpiiétaire, toiHe peirines d'Algérie pouvaient être adsonne ayant, à quelque titre que ce soit, mises sut le tnarçhé^de Paris. * la ; chfargèr des' soinsls ou - la garde* -d'un.Ce marché'ètait^jusqu'à aujour- animal atteint ou soupçonné d,'être atteint d'hui complètement fermé à nos d'une maladie contagieuse, dans les cas produits, à nos' blés durs et à nos prévus par l'article 1<" est tenu d"en faire farines. Il est donc du plus grand sur le champ la déclaration au Maire ou à l'Administrateurde la Commune où se intérêt rpoûr ' l'Algérie; aussi bien trouva cet animal. pôUr l'industrie delà minoterie que L'animal atteint ou soupçonné d'être pour le producteur de blé, de se atteint de l'une des maladies spécifiées prêter à ces expériences d'où pour- dans l'article lur immédiatement et avant l'autorité administrative ait même ébnsidéque débouché sortir un ra répondu à l'avertissement « séquestré, rable. séparé et maintenu isolé », autant que En conséquence, làdirection du possible des autres animau?, susceptibles Musée Commercial de l'Algérie fait; de contracter cette maladie.

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L'adjudication aux enchères desdruits de place, stationnement et de perception à l'abn't'tbiri a eu lieu samedi, dernier, à^ la MàMe.- ;:-'':;;''" •.- .",>::' !;':'••", ": ;,^::'- . ML Jauffret, -fermier actuel, est finalo^ ' ment.restéiadjudicalaire pour la 'nouvelle péripdtv de trois ans,, sur -J'enchèrè annuelle de 159.300 francs. C'est un sérieux profit acquis à la commune., si l'on considéré'que l'adjudication prehai.it fin. était consentie sur lé prix 'annnuel de 114.200 francs ; soit ;un excédent de ; recette de plus de cent:mille francs.,-,':

Rentrée. — M.

le colonel Zéni, du

clranger, est rentré des grandes manoeuvres et à replis le commandement du 'régiment.

Agression.— Le

nommé Mohamed ben Lhassen, victime d'une agression au Plateau du Village-Nègre dans la nuit de dimanche à lundi, est mort des suites de >;es blessures. La justice est sur les traces du meurtrier.

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Bracelet trouvé.

— Un bracelet en argent, trouvé rue de Mascara par M. Teissêirè, a été déposé au Commissariat de Police, h la disposition de son proprié-

taire.

Fièvre aphteuse. — Des cas de fïiè-

vre aphteuse ayant été constatés au marché de Bël-Àbbès, le Préfet vient de prendre un arrêté interdisant, pendant une durée d'un mois, l'accès du dit marché, à tous les animaux de l'espèce; bovine.

lia fête indigène.

— La fête de rOùahda, donné?, parla population indi; gène de Bel-Abbès, a eu lieu,dimanche et lundi de la manièrelia plus brillante.;. Rien n'y. manquait; pour satisfaire les bons estomacs et les amusements fort en faveur chez les musulmans, fantasias et ràhbas^ ont obtenu îrt plus grariii succès. Pas d'accident à : signaler ; tout ê'ést passé au mieux, grâce aux soins de MM. Muley..Aîi ^t se^^arnih qui avaient admirablement? b'"gàmsé: cette fête -et-qui ont reçu de la part de tous, les félicitations bien méritées à cette occasion. -

ContributionsDiverges. — Par dé-

cision gouvernementale du llqctpbre courant, M. Roman, contrôleur de l 8? classe, 1er f ommis de la Direction des Contributions.Diverses d'Oran, a été :ppmmé inspectent ai; Oran^, eri; rarnplkcèment de M. Kiilecwszki, noinmé à Bône. M. Nippert,.receveur, à Blida, a été nommé receveur à Oran (banlieue-est), en remplacement dé M. Fortiër admis à faire valoir ses droits à'la retraité.

VARIÉTÉ Allez vous asseoir

4or

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Jury. —

Au nombre des personnes appelées à siéger à la prochaine session d'assises qui s'ouvrira à Oran, le 7 novembre prochain, nous remarquons MM. Schmith, Hçnïi, et Prévost, Narcisse, de Bel-Abbès. •

lié l*» Etranger. —

Au nombre dos

décorations obtenues au titre du Dahomey, nous remarquons le nom de M. Kieffer, lieutenant au lor étranger, nommé Chevalier de là Légion d'Honneur. :

Madame Henry, qui, la semainedernière, à Paris» a comparu en police correctionnelle 1. — en qualité de, plaignante d'ailleurs — a, sur le coecr, un magistral coup de poing que lui appliqua, le mois dernier, son locataire M. Garraux. Ge coup de poing qui lui fut donné dans l'escalier, n'eut pas de témoins, aurait dit Galinp, mais les habitants de la maison l'entendirent, parait-il, al c'est, par leurs dépositions que Mme Henry prétend faire la preuve a de l'odieuse voie de fait dont elle a été victime. » M. Garraux, lui, nie formellement et affirme que tout ça «c'est des histoires de vengeance » ; aussi le président, fort

naient à ses petits roitelets nègres vassaux du roi pour, nous faire la guerre. On ne pouvait donner II. — Historique du conflit Gléglé, constamment.pressurés et pillés par lui. plus complaisamment des verges .pour se. faire Malgré ces traités signés en bonne et due forme, fouetter. cela, il faut remonter à 1889, ou 1890, et par les, parties contractantes, le roi de Dahomey Pour il deux déploré, j'avais monde, Comme tout le ya droits sur le Dahomey. rappeler lecteur nos au avait été l'action ne tint aucun compte de la convention qui plaçait dont enfantine ans, la façon Notre commerce, notre industrie nationale, le royaume de Porto-Novo et ses dépendances sous roitelet première rupture engagée dans une avec ce des factoreriesj la protection de notre pavillon. mprica^d, par suite du peu d'entente entre notre avaient installé, depuis* longtemps, Esclaves, dans lé Tous les ans, à l'époque des grandes fêtes appelées des des la comptoirs, côte sur le Bayol, docteur et le Gouverneur civil, M. golfe de Bénin, notamment à Grand-Popo, à «Coutumes» et dont nous reparlerons plus tard, suite aussi Fournier, et par capitaine de vaisseau Whydah, à Porto-Novo. et. à Kotonou-, ports le roi Gléglé descendait d'Àbomey lui le conclu traité du d'efficacité par avec ses avec du peu importants s^r l'Atlantique. :; guerriers et ses amazones, faisait envahir le qui Guvervjlle, traité de Guvellier amiral contre trafiquants étaient inquiétés par les territoire de Porto-Novo Souvent nos P. le R. même Abomey par ses troupes sauvages avait été préparé à par les prétextes les plus et barbares, lesquelles; incendiaient, pillaient les noirs : de l'intérieur, • sous spécial. envoyé Dorgère, notre Le igouveraement français résolut de cases des paisibles Porto-Novéens, tuaient les futiles. brûlait, la torchon le bien que Je sentais que efficacité ces comptoirs commerciaux, habitants récalcitrants et emmenaient corde, trèsétendue, allait ^casser ; mais, ce que je ne protéger avec en esclapossessions du de dépendances de nos nos une c'est de vage, souvent pour les égorger, des milliers de loin prévoyais pas, ce à quoi j'étais songer, ' nègres nos protégés et nos alliés. qu'une nouvelle campagne allait s'engager si tôt Sénégal. , . 1868 mai signé, traité fut et effet, A cet Un en C'est ainsi passèrent les choses en que se entre notre armée et les dahoméens. le 19 avril 1878, par. lequel Gléglé roi du septembre 1889. renouvelé allaient militaire la vie de hasards C'est que les définitivement à la France le cédait Dahomey volontaire, simple moi sanglant, conflit memêler à ce (A Suivre). Kotonou. territoire de et m'appeler à prendre part à l'action !...... Mais, avant de vous raconter les détails de la1 Deux ans plus tard, les. territoires de GràndJ. BERN. l'ouest, et de Porto-Novo, à l'est, furent Popo, à dire permettez-moi de 1892, de Î vous campagne (Reproduction interdite) Ces deux petits protectorat. placés notre de sous ceÎ quelques mots sur l'origine et les causes grands comme des serviettes, apparteroyaumes, conflit. nouveau


Etat-Civil àe Bel-Abbès

embarrassé, pose-t-ïl à tous les témoins la même question : — Avez-vous vu Garraux donner un coup de poing à Mme Henry ? — Non, monsieur le président, mais je l'ai entendn. — Alors, allez vous asseoir. Le tribunal ne pouvait guère condamner Garreaux sur des témoignages aussi peu catégoriques ; Mme Henry s'est doncentendu débouter de sa demande; mais voici où l'histoire se corse. A peine le jugement était-il rendu que la bonne dame, furieuse, se retoarne vers le tribunal du côté pile et fait entendre un bruit cher à Armand Silveslre> -Stupéfaction du président qui, tout rouge de colère, interpelle là plaignante : — Madame ! savez-vous que vous venez d'insulter le tribunal ! Alors Mme Henry gouailleuse : — Pardon, .monsieur le président, Pavez-vous vu 1-..- ; — Non., mais nous avons entendu. Èh bien, allez vous asseoir. TVous pensez si l'auditoire se faisait du bon sang 1 Qui n'a pas ri, c'est là « batytonnantè a dàrne quand elle s'est entendu condamner à un mois de prison pour injure aux magistrats ! Ils n'avaient pas besoin d'avoir VU, eux 1 Monsieur Charles HAYî>î, et ses enfants,; Madame veuve HAYN ; Madame veuve LEPI US ; Monsieur et Madame Désiré LEPLUS, et leurs enfants ; Monsieur et Madame Alfred LEPLUS, et leurs enfants. Ont l'honneur de faire part; à leurs amis; et connaissances qu'un service de bout de l'an, à là mémoire de

DU 15 AU

18 OCTOBREINCLUS

NAISSANCES Joaquina Martinez ; Encarnacion Leonardo ; Maurice Pfister ; Vicente Segura ; Josefa Almanza ; Francisca Gil ; Adda Tomine ; Maria Granados ; Halima Abdoun ; Diego Cazoria ; Ahmed Gafour. DÉCÈS Mohamed Nessal, 44 ans ; Augustine Rolin, épouse Penâu, 43 ans ; Zolikha Chaibeddra, 4 mois ; Aziza Bedok, 20 jours ; Francisco Sinchez, 49 ans ; Louise Durassier, 30 ans ; Vicen'.a Sanchez, 3 mois ; Françoise Ruggieri, 4 ans ; Mohammed ben Lhassën, 45 ans • Mohamed Berkane, 85 ans ; Josefa Alarcon, 30 ans ; Diego Rodriguez, 44 ans.. MARIAGES Pedro Bàllestef et Josefa Mondejar. Antonio Goméz et Louise Kohler. Juan Ceriian et Maria Cerdan. PUBLICATIONS Maurice Champenois et Marie Agullo. John Àloïs Chapuis et Marie Carcelès Francisco Gonzalez et Joaquin Hidalgo. Pedro Barber et Vicenta Lloret. José Soplona et Maria Gùillen. j

Madame ^Charles HAYN née Marie LEPLUS sera célébré dans l'Église paroissiale de Sidi-belrAbbès, lé Vendredi, 21 octobre courant, à 8 heures du matin. . .. Il n'y aura pas de lettre de faire part.

Hôtel Continental

se

Bel-Abbès

Paul PHILIPI,

es-gérant de l'Hôtel Continental d'Orân, a l'honneur d'informer MM. les Officiers, Voyageurs, Négociants et Touristes, qu'il vient de M;

faire, à Bel-Abbès, l'acquisition de l'HOTEL CONTINENTAL qu'il dirigera lui-même à partir d-j 16 courant. Il s'efforcera Je rendre lé plus confortable possible cet établissement par un nouvel agencement, la bonne cuisine, et les soins les plus complets.

vamÊÊimÊÊÊiËÊÊÊËKÊËÊÊmÊÊBiÊÊËËËiËam*

MUSIQUE DO

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PBOGRAMMB

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE

RÊ6IBENT ÉTRANGER

bb 20

ÔcrÔBrtE 1892

Le Petit Faufan Iosneau ,.... Genève (puv.)....... Gurtner Magdèleiriè (valse)......... Zikofï Carmen (font.)-. G. Bîzet Les Tannhausei'i.......... R. Wagner Lcclief de mtisijte: PortSCH

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Département d'Oran Commune Mixte du Télagh

Location des Communaux A ALFA

AVIS Le public est prévenu que la commune mixte du Télagh met en location ses communaux à alfa dont les noms suivent, pour la durée d'une année (y compris la période d'interdiction) par emplacements dé deux hectares, moyennant une redevance de 60 francs (soixante ' francs) par bascule employée aux achats et par mois :

Pour recevoir la formule des baux à passer, joindre un timbre de 0,15 centimes à la demande. Oued-Télagh, le 19 Septembre 4892: L'Administrateur, A, FENECR.

avec jouissance de juillet. Ces obligations sont remboursables a 500 francs.

M. MATHIEU,mercier à Sidi-Bel-Abbès.

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Revue de l'Afrique

la Mule publication «rai permette 4e m tait M courant de lHiitoire.la OeograoUe, IIxtlonilM la Colonisation, l'Agriculture, l'Iadutrb'tf I» Commerce des contrées ifrieainet et qui publia loj mercuriales des produits africains dans loi élit» rents ports français et étrangers, ainsi que la ow> des râleurs africaines à Paris, à Londres ot è Bruxelles

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demoiselle rlAmanrlp fin une \JU UeilicllHlC de magasin chez

Pour tous renseignements, s'adresser \ M. l'Administrateur de la commune mixte du Télagh.

Le prix des obligations de la fusion, émises en Algérie par la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée est actuellement fixé à 473

chement la question. — Eh bien ! Albert, la boucherie ne LES vous va donc pas ? — Pas beaucoup. — C'est pourtant un rude métier, allez. Avec votre instruction, j'y aurais gagné PAR au jour d'aujourd'hui plus de trente mille GEORGES DUVAL livres de trente. — M. Dut and n'a pas commencé, comme DEUXIÈME PARTIE toi, à faire voyager des bêtes, interrompit Mme Colibois, qui, par excèï de bonXIII té, cherchait à excuser tout le monde. Je me doutais bien qu'il ne pourrait pas s'y Et, comme son mari ne bougeait point : faire. Evidemment, monsieur Durand, Tu sais qu'on va t'attendre ? Il est inu- c'est tant pis, parce que, je puis bien tile qu'ils sachent ce qui se passe. Ça ne vous dire ça, je sais que vous n'êtes pas regarde que nous. Tu préviendras mon heureux. Mais nous sommes là pour paoncle qu'il n'ait plus à s'occuper de toi, rer au plus pressé. Vous comprenez que voilà tout. Lui qui était si heureux de t'ê- si nous vous encouragions à travailler, ce n'était pas pour rattrapper notre artre agréable. gent, n'est-ce pas ? Seulement, Colibois y — Je m'en fiche pas mal ! Il rejoignit sa femme quelques minutes voyait pour vous un avenir d'association, voilà tout. Il ne faut pas nous en vouaprès. Esther avait déjà parlé, car madame loir. Albert fit un geste de remerciement, Colibois jeta sur lui un regard plein- d'inquiétude. M. Colibois, lui changeait diffi- sans répondre, comme si lo sujet lui était cilement son air de satisfaction. Il avait désagréable. Esther regarda sa tante en d'ailleurs fait une excellentejournée, sans haussant légèrement les épaules, puis compter que la chance ne l'avait pas quit- manifesta le besoin de prendre l'air. Elle té au piquet. Ce ne fut qu'au dessert, sur avait le sang à la tête, cela tenait à son

faire connaître à tous ceux qui sont atteints d'une maladie de peau : dartres, eczémas, boutons, démangeaisons,bronchiteschroniques, maladies de la poitrine et de l'estomac et de rhumatismes, un moyen infaillible àe se guérir proniptement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette offre dont on appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un voeu. Ecrire par lettre ou carte postale à M. VINCENT, 8, place Victor Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier, et enverra les indications demandées.

Celui numéro 7, de Sidi Youcef, loué sous le nom de Hari-Harao,, au sieur Jules Cénac, sera disponible à partir du 3 Mars 1893. Superficie, 19,711 hectares.

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Numéro 1 Oulad Balagh, Ras-el-Mâ, superficie 2380 hectares.. Numéro 2 Oulad Balagh, Mouilah, superficie 2740 hectares. Numéro 6 Oulad Balagh, Aïn-el Hamar, superficie 8000 hectares. Numéro 8 Oulad Balagh, Tàtfaman, superficie 829 hectares. Numéro 9 Oulad .Balagh» Melghir, superficie 1200 hectares.

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Un comptable

UN MONSIEUR

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— Faul-il absolument repasser demain

cette troisième grossesse était plus péni- matin ? répliqua l'horloger d'un air mable que les autres. Mme Abraham préten- lin. dait que c'était le ciel qui se vengeait d'a— Mais non, mais non, répondit-elle, voir eu jusqu'à présent des bontés pour en essayant de rétablir le désordre de sa une mauvaise juive. Esther et sa tante coiffure rousse et de sa toilette. C'est un attribuaient plus sagement ses fréquentes officier qui me doit de l'argent. „ indispositionsau mauvais sang qu'elle se Et qui s'acquitte des prévenanavec — faisait. Elles allèrent toutes deux, après ces. avoir couché Noémie, rendre visite à — Que vous êtes botes ! C'est mon Mme Monliveau qu'elles trouvèrent lisant amant, là, êtes- vous content ? Je lui ai un traité de chiromancie, en attendant rendu un petit service, c'est comme ça son mari, qui n'avait pas dit à qu'elle que nous nous sommes connu ; et puis... heure il rentrerait. Quant à M. Colibois et puis, au fait, ça ne vous regarde pas. il continua à fumer sa pipe jusqu'à ce Il est obligé d'aller à la caserne ; par conqu'il se fût endormi sur sa chaise, ce séquent, ce ne sera pas long. Attendez dont profita Albert pour monter dans sa un instant dans le salon. chanbre et se reposer de ses diverses Elle introduisit Marsupier dans une peémotions. tite pièce meublée de fauteuils recouverts de reps rouge, aux murs de laquelle étaient accrochées des glaces et des phoXIV tographies de militaires. 11 s'assit, prêtant Tandis qu'Albert dormait — rêvant à l'oreille et cherchant à comprendre queldes veaux égorgés — Marsupier, tou- que chose aux chuchotements qu'on enjours en quêtes d'affaires malpropres, se tendait dans la chambre d'à côté. dirigeait vers la rue de Turbigo, et sonnait à la porte de Mme Lechesne. ( A suivre ) La marchande vint lui ouvrir. A cette heure-ci ? — . — C'est pour une affaire pressée, — Je ne suis pas seule.

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Sidi-Bel-Abbès. — imprimerie àe l'Avenir de Bel-Abbès.

VupourlaiégalisationdelasignaturedeM.C.LA.\wuE, Gérant. Sidi-Bel-Abbès, le

Le Maire,

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