Légion étrangère 2011

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Éditorial du général Alain Bouquin commandant la Légion étrangère

De tous temps, une des forces de la Légion étrangère est d’avoir su susciter autour d’elle un formidable courant d’amitié et de soutien.

Ces amis regroupent des militaires et des civils, des laïcs et des hommes de religion, des élus et des administrés, des acteurs du secteur public, des entrepreneurs privés et des gens travaillant dans les milieux associatifs mais aussi des artistes, des juristes, des historiens, des journalistes, des vignerons… Ce réseau d’amis ne se raisonne pas en termes de services rendus ou d’obligations à rendre ; sa logique est celle de l’amitié, du désintéressement, des valeurs partagées et de l’amour porté en commun à ce personnage à la fois mystérieux et attachant qui s’appelle le légionnaire.

L’honorariat, pour la Légion étrangère, c’est la manière singulière de rendre hommage à ceux de nos amis qui se distinguent par leur abnégation et leur dévouement au profit de notre Institution et de ses membres.

Distinction créée par le général Rollet, premier Père Légion, elle n’est attribuée qu’avec parcimonie.

Elle n’est pas une récompense ; elle est plus que cela : un geste du cœur vis-à-vis de ceux qui ont su pénétrer l’âme de la Légion étrangère. Cette année, dans son traditionnel agenda, la Légion étrangère a voulu rendre hommage à tous ces hommes et femmes dont le parcours a croisé l’histoire de la Légion étrangère à un moment donné de leur vie.

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Histoire de la Légion étrangère

Le 9 mars 1831, le roi Louis-Philippe crée la Légion étrangère, pour l'employer en Algérie. Après vingt années de maturation, cette unité s'illustre en Crimée (1854-1855), en Italie (1859) puis au Mexique (1863-1867) où elle livre son plus fameux combat à l'hacienda de Camaron de Tejeda. Ce jour-là, 30 avril 1863, les 63 légionnaires du capitaine Danjou tiennent crânement leur serment de combattre jusqu’à la mort. Pendant presque douze heures, malgré des pertes sévères, ils font face à 2 000 Mexicains. Ces hommes livrent un combat à la fois perdu, lointain et désespéré. Pourtant, leur comportement exemplaire fixe l’esprit légionnaire.

Dans la vie comme au combat, le légionnaire demeure fidèle à la parole donnée et à l’exécution de la mission, coûte que coûte, quel qu’en soit le prix. Ils sont 36 000 depuis 1831 à avoir honoré le contrat qu’ils ont signé par le don de leur vie.

Du sol français aux guerres coloniales En 1870, lors de la guerre contre la Prusse, la Légion fait partie de l'Armée de la Loire et combat devant Orléans, puis Belfort. Elle devient ensuite le refuge des jeunes Alsaciens-Lorrains qui refusent de servir dans l'armée allemande.

Cette Légion à majorité francophone, va participer à la partie la plus dure de la conquête coloniale, en Indochine, au Dahomey (Bénin), au Soudan (Mali), à Madagascar et dans le Grand Sud Oranais.

La première guerre mondiale En 1914, ces hommes d'expérience renforcés par 10 000 étrangers, engagés volontaires pour la durée de la guerre, constituent quatre régiments de marche, regroupés le 11 novembre 1915 en un seul corps : le célèbre Régiment de marche de la Légion étrangère. Lazare Ponticelli, décédé en 2008, engagé en août 1914, était le doyen des légionnaires mais aussi le dernier poilu de cette épopée.

La Légion dans la seconde guerre mondiale Après-guerre, la Légion augmente son effectif et atteint son maximum avec 48 900 hommes sous les armes, début 1940. Elle est constituée de quatorze régiments. Certaines unités disparaissent dans la tourmente de mai 1940,

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d’autres sont dissoutes à l’armistice car elles n’ont plus de raison d’être.

Néanmoins, elles obtiennent trois citations à l'ordre de l'Armée pour cette campagne. Certains légionnaires choisissent la France Libre et forment la 13e DBLE, première unité combattante du général De Gaulle ; ils sont ensuite rejoints par les régiments d'Afrique du Nord et participent ensemble à la campagne de la libération du territoire national et la campagne d’Allemagne.

La guerre d’Indochine et l’Algérie En Indochine puis en Algérie, les légionnaires sont encore aux avant-postes des combats et sont de tous les coups durs de la RC4 jusqu'à Diên Biên Phû. De Batna aux Aurès Nementchas (Algérie), 11 000 des leurs dorment à jamais en terre indochinoise ; 2 000 reposent en Algérie.

Le départ d’Algérie et le retour aux opérations Implantée en Métropole depuis 1962 et entretenant des unités à Djibouti, en Guyane, à Mayotte et en Polynésie (jusqu'en 2000), la Légion étrangère se place désormais à la pointe de l'Armée française. Ses interventions à Loyada en 1976, à Kolwezi et au Tchad en 1978, à Beyrouth en 1983-1984, ont confirmé sa capacité opérationnelle, ce qui lui vaut de former l'essentiel de la Division Daguet, lors de la première Guerre du Golfe (1990-1991).

Un nouveau cadre d’emploi Sa capacité d'adaptation face aux problèmes africains, mais aussi face aux situations complexes de l'ex-Yougoslavie en cours d'explosion, la désigne comme le laboratoire de la professionnalisation militaire que conduit la France à partir de 1997. Ouverts à cette tâche, les régiments n'en poursuivent pas moins leur entraînement et la recherche de l'excellence, les réussites techniques, comme la numérisation du champ de bataille, en respectant la base la plus profonde de notre tradition : le service de la France.

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, la lEgion AUJOURD HUI , , sa place dans l armEe de terre

En 2010, la Légion étrangère compte 7 768 hommes répartis en 445 officiers, 1 801 sous-officiers et 5 442 légionnaires.

La Légion est articulée en dix régiments et un groupement : 7 régiments et un groupement en métropole et 3 régiments hors métropole.

Tous les régiments projetables de métropole sont intégrés à des brigades placées sous commandement du CFT (Commandement des forces terrestres).

Les huit régiments de combat, qu’ils soient stationnés en métropole, hors métropole ou à l’étranger, sont la raison d’être de la Légion étrangère. Les formations du socle n’ont d’autre vocation que d’aligner les unités de combat sur leurs effectifs avec des cadres et des légionnaires qualifiés, compétents et motivés.

Les régiments des forces stationnés en métropole La Légion étrangère fournit cinq régiments projetables à l'armée de Terre. Ces régiments dépendent pour emploi du Commandement des forces terrestres (CFT) par l'intermédiaire de leur brigade. La brigade est le cadre normal de l'entraînement et peut être aussi celui de l'engagement, mais la plupart du temps les régiments en opérations extérieures (OPEX) agissent aux ordres d'un PC fourni par les états-majors de forces (EMF).

Trois régiments appartiennent à la 6e Brigade légère blindée : - le 1er Régiment étranger de cavalerie, stationné à Orange,

- le 1er Régiment étranger de génie, stationné à Laudun, - le 2e Régiment étranger d’infanterie, stationné à Nîmes, un à la 11e Brigade parachutiste : - le 2e Régiment étranger de parachutistes, stationné à Calvi, un à la 27e Brigade d’infanterie de montagne : - le 2e Régiment étranger de génie, stationné à Saint-Christol, sur le plateau d’Albion.

Ces régiments participent aux opérations extérieures (OPEX), soit en unité constituée soit en détachant une ou plusieurs de leurs unités élémentaires, et aux missions de courte durée outre-mer (MCD de quatre mois), dans le cadre des cycles fixés à leur brigade par le Commandement des forces terrestres.

Le 2e REI et le 2e REP fournissent en outre, régulièrement, la compagnie d’infanterie en mission courte durée (MCD) de la 13e DBLE.

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Les régiments de Légion sont également concernés, comme le reste de l’armée de Terre, par les opérations de projection intérieure : participation au plan Vigipirate, qui est la mission la plus courante et qui revient de manière cyclique, ou aide aux populations sinistrées, sur réquisitions préfectorales, dans le cadre des étatsmajors interarmées de zone de défense (EMIAZD).

Les formations stationnées outre-mer et à l’étranger La Légion étrangère compte trois formations stationnées hors métropole : - le 3e Régiment étranger d’infanterie, à Kourou, en Guyane française, aux ordres du Commandement supérieur des forces armées en Guyane (FAG), - la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), sur le territoire de la République de Djibouti, aux ordres du Commandement des forces françaises de Djibouti (FFDj), - le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), à Dzaoudzi, aux ordres du Commandement supérieur des forces armées dans la zone Sud de l’Océan indien (FAZSOI).

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Toutes ces formations fonctionnent selon le système adopté désormais par l'armée de Terre pour ses forces stationnées hors métropole. Une partie de l'effectif est formé par du personnel dit "permanent", effectuant un séjour de deux ans, le reste de l'effectif de la formation est fourni par des unités en mission de courte durée, issues de régiments de Légion ou non, pour une durée de quatre mois. Ce modèle s’applique aussi à l'ensemble des unités stationnées outre-mer, ce qui vaut aux unités élémentaires des régiments étrangers de métropole de pouvoir effectuer des séjours au sein de ces différentes formations prépositionnées outre-mer (Sénégal, Côte d'Ivoire, Gabon, Nouvelle Calédonie, Djibouti...).

Les formations du socle Le général commandant la Légion étrangère dispose d'un état-major stationné à Aubagne, et de trois formations à vocation spécifique, qui lui sont directement subordonnées : - le 1er Régiment étranger, à Aubagne, assure l’administration centrale de la Légion étrangère, - le 4e Régiment étranger, à Castelnaudary, est le régiment d’instruction et de formation de la Légion étrangère, - le Groupement de recrutement de la Légion étrangère, à Fontenay-sous-Bois, est en charge du recrutement des candidats à l’engagement.

spécialistes ou combattants qui participent notamment aux OMLT (operational liaison and mentoring teams), aux régiments des forces.

Subordination Le général commandant la Légion étrangère exerce son autorité sur l’ensemble des régiments de Légion dans les domaines de la gestion et de l’administration du personnel, de la formation et de l’instruction, de la protection et de la sécurité du personnel servant à titre étranger et enfin dans les domaines du moral, du patrimoine, des traditions et de l’action sociale.

Pour emploi (entraînement et conduite des opérations), les formations appartenant aux forces dépendent de leur brigade pour celles qui sont stationnées en métropole ou des commandements supérieurs (commandement des forces pour Djibouti) pour celles qui sont stationnées outre-mer et à l’étranger.

Dans les domaines relevant de la vie courante (budget, alimentation, infrastructure, matériel…), les régiments de métropole et hors métropole, dépendent des Bases de Défense de rattachement.

Ces trois formations travaillent au profit de l'ensemble de l’Institution et forment ce que l'on appelle le "socle" de la Légion étrangère. Ils n'ont pas vocation à être projetés, mais fournissent régulièrement des renforts individuels,

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, la lEgion AUJOURD HUI , , PARTIE INTÉGRANTE DE l armEe de terre

La Légion étrangère est une troupe professionnelle forte de 7 768 hommes, dotée des mêmes équipements, des mêmes structures, des mêmes règlements et assurant les mêmes missions que les autres unités d’infanterie, de cavalerie ou de génie de l’armée de Terre.

La Légion occupe néanmoins une place particulière au sein de l’armée française.

Elle le doit au lien particulier qui unit ses étrangers à la France, matérialisé par le statut à titre étranger.

La Légion occupe une place particulière au sein de l'armée française. Son histoire faite de gloire et d'héroïsme, son efficacité au combat, le mystère qui, à tort ou à raison, continue toujours à entourer le passé de ses hommes, lui valent l'incontestable attachement de la Nation. Cette flatteuse réputation a manifestement dépassé les plus lointaines des frontières puisque des volontaires viennent aujourd'hui du bout du monde pour porter le képi blanc. Au sein même des armées françaises et au-delà de son atypie statutaire, la Légion étrangère se singularise par une certaine conception de la vie militaire qui fait que le légionnaire considère la Légion comme sa famille plus encore que comme une simple entité militaire.

La Légion a une forte personnalité et il y règne un puissant esprit de corps, fondé sur l'adhésion profonde à un système de valeurs militaires traditionnelles. Le recrutement d’étrangers issus des cinq continents implique une organisation particulière, mais aussi un esprit et un style de vie, propres à garantir une parfaite intégration des étrangers volontaires pour servir au sein de l'armée française.

Le statut à titre étranger Reprenant l'esprit de la loi aujourd'hui abrogée qui, le 9 mars 1831, décidait de la création d'une Légion étrangère, la loi du 24 mars 2005, portant statut général des militaires, est à l’origine du « service à titre étranger ». L’unique spécificité de la Légion étrangère repose sur sa capacité, reconnue par la loi précitée, à recruter, dès le temps de paix, des étrangers à qui l'on va confier une partie des armes de la France. Le statut à titre étranger a pour unique objet d'encadrer cette extraordinaire capacité résultant d'un véritable choix politique. Le 16 septembre 2008 a été publié au Journal Officiel de la République Française, le décret relatif aux militaires servant à titre étranger. Il abroge les deux décrets de 1977 qui l’auront régi pendant les trente dernières années. De ce corpus de textes, que complète l'instruction ministérielle relative à l'organisation du Commandement de la Légion étrangère, on peut dégager quatre points essentiels qui fixent les caractéristiques actuelles de la Légion étrangère et qui la distinguent du reste de l'armée de Terre.

La Légion étrangère est une formation combattante, composée d’étrangers sous commandement français Formation combattante : La Légion étrangère est uniquement composée de régiments de mêlée, (infanterie et cavalerie) et d'appui direct (génie combat).

Le légionnaire s'engage au titre de la Légion étrangère et non au titre d'un régiment ou d'une spécialité. C'est en ce sens que l'on dit que le contrat est inconditionnel. A l’issue de leur instruction initiale d’une durée de quatre mois, les légionnaires sont affectés dans l'un ou l'autre des régiments en fonction des besoins. Ils doivent donc être capables de tenir à tout moment un poste de combattant. De plus, un militaire servant à titre étranger n'a vocation qu'à servir au sein d'une formation de la Légion étrangère.

Formation composée d’étrangers : C’est dans l'essence même de l'Institution. La Légion étrangère fait exception à la condition de la possession de la nationalité française exigée dans le reste des armées.

Sous commandement français : La Légion étrangère est commandée par les officiers des armes issus des filières classiques de formation de l'armée de Terre. Notons toutefois que dix pour cent des officiers servant à la Légion sont des

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officiers à titre étranger c’est-à-dire issus du rang légionnaire.

Tout militaire à titre étranger sert sous contrat, quel que soit son grade Cette disposition vaut aussi quelle que soit la catégorie de grade : officiers, sous-officiers ou militaires du rang. Il n’existe donc pas la possibilité pour un sous-officier de Légion d’obtenir un statut de carrière en servant à titre étranger. Le choix délibéré du commandement de la Légion étrangère de recourir au seul contrat comme lien d'engagement entre la Légion et le volontaire étranger trouve son fondement, d'une part dans la nécessité pour la France de renouveler régulièrement sa confiance à l'étranger et, d'autre part, dans l'acceptation réitérée pour cet étranger d'exécuter la mission confiée, si besoin au péril de sa vie.

La troupe est l’unique vivier dans lequel sont sélectionnés les cadres Les sous-officiers sont tous issus des rangs des légionnaires. La formule a fait ses preuves depuis longtemps à la Légion et elle participe à la cohésion de l'Institution, en forgeant un "passé commun" à chaque légionnaire. Mais elle exige aussi de faire vivre un système de détection des élites destiné à satisfaire, sans apport extérieur, en qualité et en quantité, aux besoins d'encadrement des formations.

Lorsque les circonstances le commandent, la Légion peut toutefois faire appel à des "cadres blancs", qui sont des sous-officiers du régime général, pour honorer certains postes techniques ou administratifs.

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Le candidat peut être engagé sur simple déclaration d’identité Cette atypie, exclusivement offerte au recrutement des volontaires à la Légion étrangère, trouve sa source dans le chapitre spécifique aux militaires servant à titre étranger de la loi portant statut général des militaires. On a vu précédemment que cette disposition, simplement utilitaire lorsqu'elle fut édictée, offrait une "deuxième chance" à tous ceux qui voulaient tourner une page, qui avaient besoin ou envie de se faire oublier. La plupart des candidats viennent actuellement à la Légion sans souci particulier, avec le seul désir d'y servir, voire d'y faire carrière. Néanmoins, la possibilité qu’offre la Légion de proposer une nouvelle identité à ceux qui s’y présentent, lui impose une grande vigilance ; c’est pourquoi, depuis 2010, seuls les candidats qui en font expressement la demande, sont engagés sous identité déclarée. Les autres candidats sont recrutés sous identité réelle à l’exclusion de ceux pour lesquels la Légion estime avoir besoin de temps pour vérifier les déclarations faites à l’engagement. La Légion étrangère n’accepte d’endosser le passé du légionnaire qu’à condition que ce passé soit intégralement connu. Ce passé est ainsi soigneusement étudié, après vérification des déclarations des candidats. Seuls les candidats semblant capables et désireux de s'adapter aux règles de la vie en collectivité peuvent prétendre à être incorporés. Le principe du recrutement à titre étranger autorise également un candidat français à postuler pour la Légion même s’il sert comme ses camarades étrangers sous statut à titre étranger.

un afflux de volontaires en provenance de Chine et d’Amérique du sud. Les francophones, essentiellement des Français, représentent près de 20% du recrutement. La présence d'un minimum de francophones dans la troupe est indispensable au bon fonctionnement de la Légion car elle permet, par capillarité, aux étrangers de s'adapter et de s'intégrer plus facilement à la culture française.

Mais le jeune légionnaire est surtout quelqu'un qui a été sélectionné et choisi…

Pour 80% d’entre eux, ils sont étrangers.

La Légion compte aujourd'hui près de 146 nationalités dans ses rangs. En 2010, les candidats à l'engagement venaient de plus de 70 pays différents.

Traditionnellement, le recrutement de la Légion est le reflet de la situation internationale du moment.

A l'heure actuelle, ce recrutement est à dominante slave et balkanique avec un peu moins de 38% de l'effectif incorporé. Cette population est toutefois en retrait par rapport aux années précédentes, il est noté

La carrière Le contrat. Le contrat initial est de cinq ans. Il comprend une période probatoire de six mois renouvelable une fois, pendant laquelle le légionnaire peut demander la résiliation de son contrat. La carrière se poursuit ensuite par rengagements successifs.

Pour postuler à l’engagement, il faut avoir dix-sept ans au moins, quarante ans au plus et être physiquement apte au service en tous lieux. Quelle que soit leur situation de famille, les candidats sont considérés comme célibataires au moment de leur engagement.

Le légionnaire Quel est le profil du jeune engagé d’aujourd’hui ?

La moyenne d'âge des engagés est de vingt-trois ans. La Légion recrute donc des hommes jeunes mais qui ont déjà une certaine maturité et une certaine expérience, souvent militaire. Le niveau général est supérieur à la moyenne de ce que l'on attend d'un engagé, ce qui est justifié par le fait que se trouvent parmi les jeunes engagés les futurs sous-officiers de la Légion. S’il n’est pas nécessaire de parler français lors de l’engagement, il est toutefois essentiel que le candidat à l’engagement dispose de la capacité à apprendre la langue française, seule langue utilisée à la Légion étrangère

La vitalité jamais démentie du flux de ces candidats étrangers témoigne d’une double attractivité. Il y a bien entendu l’attrait qu’exerce la Légion étrangère en tant que telle, connue au delà de toutes les frontières pour être une troupe de qualité, mais on peut légitimement y voir aussi, ne serait-ce qu’en filigrane, le reflet de l’estime et du prestige dont jouit toujours notre pays dans le monde entier.

La Légion recrute environ 1000 hommes par an parmi les 10 000 candidats (2009) qui se présentent dans ses postes de recrutement. Pour les étrangers, cela veut dire qu’ils ont obtenu un visa pour sortir de leur pays et qu’ils ont financé leur voyage vers la France, ce qui est déjà en soi un gage de la solidité de leur motivation…

Sur le plan administratif, le recrutement à titre étranger impose certaines contraintes qui modifie la vie sociale. La procédure dite de régularisation de situation militaire (RSM) permet au légionnaire de servir définitivement sous son identité véritable et de s'affranchir de ces contraintes. Par décision de l’autorité militaire, la RSM intervient pour la majorité au cours des six premiers mois de service. A partir de trois ans de service, les étrangers qui le désirent peuvent demander leur naturalisation.

Le parcours professionnel s’inspire de celui du reste de l’armée de Terre avec des certificats et des brevets qui se passent soit au sein de la Légion soit à l’extérieur, en fonction de leur niveau et de leur degré de technicité.

Le taux d’encadrement de la Légion est d’un sousofficier pour trois militaires du rang. Cela veut dire que sur quatre légionnaires qui s’engagent aujourd’hui, un sera sélectionné pour devenir sous-officier. Les soldes sont les mêmes que dans les unités du régime général.

Répartition géographique en 2010

(Fin juillet)

Europe Centrale et Balkanique 24,07%

Monde occidental 13,65%

France 10,17% Monde slave 18,36%

Amérique Latine 10,05%

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Asie 11,54%

Afrique noire 8,56%

Monde Arabe 3,6%

38,5 38,5 % % de de Parlant Parlant Français Français (PF) (PF)

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, la lEgion AUJOURD HUI , , PARTIE INTÉGRANTE DE l armEe de terre

La singularité de la Légion procède directement du particularisme de son recrutement.

La responsabilité du personnel servant à titre étranger lui impose d’animer, depuis le recrutement jusqu’à la fin de contrat, un système centralisé de sélection, de formation, de gestion et même d’entraide.

Ce système repose sur une organisation structurelle atypique, mais également sur un ensemble de valeurs qui soudent une population par nature hétérogène en un corps homogène qui se reconnaît dans sa devise :

“Legio Patria Nostra” Le dispositif de recrutement Le dispositif de recrutement de la Légion étrangère est autonome par rapport à celui de l’armée de Terre, même s’il concourt comme lui à la réalisation des effectifs de l’outil militaire français.

Intégré au Groupement de recrutement de la Légion étrangère, il s’articule en deux composantes.

Au niveau local, il s’appuie sur un maillage national de 12 postes d’information (PILE), commandés par des sous-officiers. Ces postes sont répartis en deux grandes zones géographiques, placées chacune sous la responsabilité d’un Centre de présélection.

Au niveau central, se trouve la deuxième composante qui est le centre de sélection et d’incorporation (CSI) à Aubagne.

Le système fonctionne en continu toute l’année, sans aucune interruption pour le candidat, depuis sa présentation dans un poste de recrutement jusqu’au démarrage de son instruction. Il fonctionne par filtres successifs visant au départ à trier sommairement les candidats puis à écarter au fur et à mesure ceux qui ne présentent pas le profil souhaité par le commandement ou qui préfèrent ne pas poursuivre le processus. La durée moyenne du cycle de recrutementsélection est d’environ 15 jours.

Elle est variable d’un candidat à l’autre car les étapes de la sélection peuvent être plus ou moins longues en fonction du profil présenté.

Les épreuves de sélection à Aubagne, comportent : • une visite médicale approfondie, • des tests sportifs, • des tests psychotechniques, • des entretiens de sécurité, • des entretiens de motivation.

En fin de circuit, le dossier du candidat est présenté devant la commission hebdomadaire de sélection, présidée par le chef d’état-major du COMLE. Compte tenu de la qualité du recrutement, la commission de sélection dispose d’une réelle liberté de choix.

Ce système, largement déployé sur le terrain mais très centralisé au final garantit l’équilibre et la sécurité du recrutement étranger.

La Légion est en équilibre quantitatif car c’est à Aubagne que sont connus en temps réel les besoins en effectifs à instruire, eux-mêmes fonction de la constatation des flux de départ. La Légion est également en équilibre qualitatif car le COMLE peut peser sur les proportions de nationalités grâce à des informations sur la nature des effectifs dont il est le seul à disposer globalement et en fonction d’éléments de jugement qualitatif qu’il est le seul à maîtriser.

La sécurité est du ressort de la division statistique et protection de l’état-major, antenne DPSD. Cet organisme solide, documenté et expérimenté, dispose de tous les linguistes habilités à mener des entretiens avec les candidats. C’est à partir des conclusions de

cet organisme que le chef d’état-major va décider d’écarter le candidat jugé indésirable ou simplement douteux, ou bien, au contraire, décider d’accorder sa chance à celui qui paraît capable et désireux de repartir du bon pied.

L’outil de formation Régiment d’instruction pour l’ensemble de la Légion étrangère, le 4e Régiment étranger, implanté à Castelnaudary, est au cœur du dispositif de formation et de sélection des futurs cadres.

La formation initiale Là encore, le système est fortement centralisé. C’est un héritage historique qui reprend les traditions de l’instruction centralisée telle qu’elle était pratiquée à Sidi-bel-Abbès, à Saïda ou, plus récemment, à Corte.

C’est surtout une nécessité car la Légion a besoin d’un moule unique pour faire une troupe professionnelle du plus haut niveau de cohésion et d’efficacité à partir d’individus aux motivations parfois incertaines et aux origines très hétérogènes.

Besoin d’un moule unique également parce que le contrat prévoit que chaque légionnaire puisse servir indifféremment dans n’importe lequel des régiments de la Légion, régiment d’infanterie, de génie ou de cavalerie.

La formation du légionnaire se fait donc sur la base la plus exigeante, celle du combat d’infanterie, qui est la plus propice à développer l’esprit “troupe d’assaut” que la Légion attend de ses hommes, quels que soient leurs métiers, leurs spécialités ou leurs affectations futures, et qui demeure le fondement de la culture de la Légion.

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La formation des jeunes engagés volontaires recouvre deux volets : l’instruction du soldat, relativement classique, telle qu’on la pratique dans n’importe quelle armée, dès lors que l’on veut former un fantassin rustique et endurant, et l’éducation du légionnaire, qui procède d’une démarche plus originale.

Il s’agit en premier lieu de faciliter l’intégration des engagés volontaires avec la double priorité de l’apprentissage de la langue française et de celui de la vie en collectivité. Ces méthodes sont présentées plus en détail dans les pages consacrées au 4e RE. Mais il s’agit surtout d’inculquer à l’engagé volontaire, à force de patience et d’exigence, toutes les valeurs que l’on attend d’un légionnaire : • Honneur et Fidélité • valeur et discipline • amour du travail bien fait • sens de la solidarité • esprit de sacrifice Ces valeurs sont formalisées dans le “Code d’honneur du légionnaire”, le référentiel permanent du comportement, pour la vie courante comme pour le combat. C’est l’adhésion de tous à ce Code d’honneur qui fonde l’esprit de corps de la Légion et c’est dans cet esprit de corps très fort que la Légion puise une partie de la force qu’elle ne saurait tirer de sources plus classiques telles que le patriotisme ou le sentiment de citoyenneté.

pour suivre un stage ne se fait pas sur la base du niveau scolaire ou universitaire. Il faut faire ses preuves en régiment et confirmer ensuite au peloton. Fondé sur le principe du respect de l’égalité des chances, ce système, que l’on appelle l’avancement au mérite, a fait ses preuves et fournit à la Légion des petits gradés et des chefs d’une qualité reconnue.

La gestion des hommes Le général commandant la Légion étrangère est responsable de la gestion de l'ensemble des militaires servant à titre étranger. Le système de gestion de la ressource humaine est centralisé à partir d'Aubagne par la cellules des ressources humaines de la Légion étrangère (DRHLE) et relayé au niveau local par les cellules des Ressources Humaines des régiments. Dans l'enveloppe globale des droits qui lui sont attribués par l'armée de Terre, la DRHLE assure tous les actes de l'administration individuelle et collective du personnel. Elle prépare entre autres le plan annuel de mutation et les propositions pour les différents tableaux de nomination et d'avancement. Elle a en outre la responsabilité de la reconversion.

Au-delà du travail technique propre au domaine de la gestion du personnel, la Légion étrangère accorde une grande importance au suivi de carrière de chaque légionnaire. Le suivi de carrière est essentiellement une responsabilité de commandement. En bout de chaîne, c’est aux colonels et aux capitaines qu’il revient de préciser aux sous-officiers et aux légionnaires des objectifs de carrière à horizon visible et de s’assurer que ces objectifs soient bien atteints.

Après la fin des services Le bureau des anciens de la Légion étrangère (BALE) a la charge importante, sur le plan pratique comme sur le plan moral, de gérer tout le personnel TE rayé des contrôles. Il est le correspondant désigné des anciens qui veulent faire valoir leurs droits pour reconstituer des carrières, valider des services ou obtenir des décorations.

Un dispositif de suivi social La Légion étrangère dispose d'un système d'action sociale propre et complémentaire de celui des armées.

Il vise à répondre aux questions spécifiques et s’adapte en permanence aux problématiques rencontrées par les légionnaires en activité ou ayant quitté le service actif.

La sélection et la formation des cadres Le système de l’instruction centralisée permet également, dans une deuxième phase, de détecter et d’étalonner selon un référentiel commun les futurs cadres de la Légion. Les régiments envoient les meilleurs de leurs légionnaires à Castelnaudary pour en faire des caporaux. Tous se retrouvent au peloton, en position de compétition, mais à égalité de chance.

Les meilleurs des caporaux reviendront ensuite au 4e RE pour y suivre le peloton de sous-officier. La désignation

Le dispositif s'adresse aussi bien au personnel d'active, avec le Centre des permissionnaires de la Légion étrangère, à la Malmousque (CPLEM) et le Centre d'hébergement de La Ciotat (CHALE), qu'aux anciens avec un dispositif dont le fleuron est l'Institution des Invalides de la Légion étrangère (IlLE), à Puyloubier. Ces différents centres sont l'expression de la solidarité que la Légion étrangère témoigne à ceux qui ont servi dans ses rangs avec Honneur et Fidélité.

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Le code d’honneur du légionnaire Légionnaire, Légionnaire, tu tu es es un un volontaire volontaire servant servant la la France France avec avec honneur honneur et et fidélité. fidélité.

Chaque Chaque légionnaire légionnaire est est ton ton frère frère d’armes d’armes quelle quelle que que soit soit sa sa nationalité, nationalité, sa sa race, race, sa sa religion. religion. Tu Tu lui lui manifestes manifestes toujours toujours la la solidarité solidarité étroite étroite qui qui doit doit unir unir les membres d’une même famille. les membres d’une même famille.

Respectueux Respectueux des des traditions, traditions, attaché attaché àà tes tes chefs, chefs, la la discipline discipline et et la la camaraderie camaraderie sont sont ta ta force, force, le le courage courage et et la la loyauté loyauté tes tes vertus. vertus.

Fier Fier de de ton ton état état de de légionnaire, légionnaire, tu le montres dans ta tenue tu le montres dans ta tenue toujours toujours élégante, élégante, ton ton comportement comportement toujours toujours digne digne mais mais modeste, modeste, ton ton casernement casernement toujours toujours net. net.

Soldat Soldat d’élite, d’élite, tu tu t’entraînes t’entraînes avec avec rigueur, rigueur, tu tu entretiens entretiens ton ton arme arme comme comme ton ton bien bien le le plus plus précieux, précieux, tu tu as as le le souci souci constant constant de de ta ta forme forme physique. physique.

La La mission mission est est sacrée, sacrée, tu tu l’exécutes l’exécutes jusqu’au jusqu’au bout bout et, et, s’il s’il le le faut, faut, en en opéraopérations, tions, au au péril péril de de ta ta vie. vie.

Au Au combat, combat, tu tu agis agis sans sans passion passion et et sans sans haine, haine, tu tu respectes respectes les les ennemis ennemis vaincus, vaincus, tu tu n’abandonnes n’abandonnes jamais jamais ni ni tes tes morts, morts, ni ni tes tes blessés, blessés, ni ni tes tes armes. armes.

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lE COMMANDEMENT DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

L e général commandant la Légion étrangère est directement subordonné au chef d'état-major de l'armée de Terre (CEMAT). Il en est le conseiller technique pour l'ensemble des questions spécifiques de la Légion étrangère. Vis-à-vis de l'administration centrale, il est le correspondant de l'état-major de l'armée de Terre (EMAT), de la direction des ressources humaines de l'armée de Terre (DRHAT) et des différentes inspections dont dépendent les personnels servant dans les formations de la Légion étrangère, pour ce qui concerne :

• la politique d'ensemble de la Légion étrangère, l'emploi et la formation des personnels, • l'affectation des officiers dans les formations de la Légion étrangère, • l'adaptation des directives générales et des textes réglementaires aux conditions particulières du service à titre étranger.

Vis-à-vis de l'ensemble des corps de la Légion étrangère, le général COMLE exerce les prérogatives que lui confère l'instruction ministérielle n°950 du 25 juin 1984. Ces prérogatives s'appliquent aux domaines suivants : • la gestion des effectifs et l'administration du personnel, • la formation et l'instruction, • la protection et la sécurité du personnel servant à titre étranger, • le moral, le patrimoine et les traditions, • l'action sociale.

Le Commandement de la Légion étrangère est stationné à Aubagne. Il s'appuie pour son action sur le personnel du 1er RE. Pour accomplir sa mission, le général commandant la Légion étrangère, secondé par un colonel adjoint, dispose d'un état-major.

L'état-major est articulé de manière à permettre au général d'exercer ses responsabilités : • la division des ressources humaines (DRHLE) de la Légion étrangère est responsable de l’échelon centralisé de la gestion du personnel à titre étranger (TE) pour l’ensemble des formations de la Légion étrangère. Présente dès la sélection des candidats, son travail s’achève jusqu’au traitement du dossier de tous les légionnaires rayés des contrôles. Composée de 7 groupes, en liaison avec les chefs des cellules des ressources humaines des régiments, l’ensemble des actes de gestion de la DRHLE sont réalisés aux bureaux : - Gestion Collective : elle est en charge de la ventilation dans les régiments des forces et hors métropole des jeunes engagés volontaires formés par le 4e RE, ce groupe est également responsable du Plan annuel de mutation, c’est-à-dire de toutes les mutations entre régiments.

- Gestion Individuelle : cellule où sont les chanceliers qui œuvrent pour la notation, l’avancement des sous-officiers et militaires du rang mais également pour la gestion administrative des décédés.

- Gestion Administrative : elle regroupe en son sein la majeure partie des actes de gestion propres de la Légion étrangère : immatriculations des jeunes engagés, rengagements, traitements des fins de contrats et « retraitables », naturalisations et titres de séjour, régularisations de situation militaire, etc.

- Formation : cette cellule est responsable de la coordination, de la cohérence de l’ensemble des mises en formation ou stages dont peuvent bénéficier tous les légionnaires des unités.

- Gestion Contrôle Qualité : avec l’outil Concerto, logiciel spécialisé à la gestion du personnel, ce poste s’assure de la qualité des éléments entrés dans la base de données nationale, pour le personnel à titre étranger.

- Enfin, le Bureau d’aide à la reconversion (BARLE) et le Bureau des anciens de la Légion étrangère (BALE) qui constituent le point final de la carrière d’active d’un légionnaire : d’abord en l’aidant à reprendre une activité dans le monde civil, par l’accès à un stage de reconversion ou par un placement en entreprise; puis, en administrant et en stockant toutes les pièces constitutives de son dossier individuel afin de pouvoir garantir, même plusieurs années après son départ de l’Institution, la totalité de ses droits administratifs.

- La division SIC de la Légion étrangère a été créée le 20 septembre 2004. Dans le cadre des directives de l’EMAT, elle a pour mission: - d’élaborer et de conduire la politique en matière d’équipement et de maintenance des systèmes d’information et de communication du socle, - de concevoir les procédures et administrer les outils de sécurisation des applications propres à la Légion étrangère, - de défendre les intérêts de l’Institution au sein des différents comités relatifs à l’informatique, - Enfin, de participer à la coordination des actions entre l’administration centrale, la chaîne TEI et les régiments du socle.

Ses missions sont également des missions d’études et de conception au profit de la gestion des militaires à titre étranger (ex : SIREC LE).

• La division statistiques et protection (DSPLE) est un poste identifié auprès de la DPSD qui a compétence, en matière de sécurité et de protection, sur l’ensemble du personnel servant à titre étranger, où qu’il soit stationné. Dans le cadre de ses attributions, cette division participe, entre autres, à la sélection des candidats à un engagement à la Légion étrangère.

• La division communication information, (DCILE) est en charge de la communication institutionnelle de la Légion étrangère. Elle regroupe plusieurs cellules correspondant chacune à un domaine de communication : Médias-Relations publiques, Internet, Audiovisuel et Evènements-promotions. Ces cellules relaient et amplifient le rayonnement des activités et prestations de la Musique de la Légion étrangère (MLE) et des courses de l’équipe de cross des légionnaires-athlètes de l’Institution, l’Athleg.

• La division histoire et patrimoine (DHPLE).

Assure la conservation et la présentation du patrimoine de la Légion étrangère. Elle comprend le

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Le Conseil de la Légion étrangère Créé en 2010, le conseil de la Légion étrangère (CLE) est une instance consultative chargé de fournir autant que nécessaire au chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) et au général commandant la Légion étrangère les éléments d’appréciation sur la situation générale de la Légion étrangère. Il donne également un avis au CEMAT avant toute décision d’ordre général pouvant avoir un impact sur la Légion étrangère. Il donne enfin un avis au COM.LE pour les décisions d’ordre particulier portant notamment sur la mise en œuvre des normes et directives dérivant du statut relatif aux personnels servant à titre étranger et sur les conditions particulières du service à titre étranger. Composé de membres représentant les différentes catégories, il est présidé par le chef d’étatmajor de l’armée de Terre et le général commandant la Légion étrangère (vice-président).

Musée du souvenir, le Musée de l’uniforme légionnaire et trouve des relais dans les différents salles d’honneur régimentaires. Elle assure l’accueil de chercheurs et l’organisation de conférences au sein du Centre de documentation et supervise le projet de construction du Grand Musée.

• Le bureau d'action sociale et d'entraide de la Légion étrangère / foyer d'entraide de la Légion étrangère (BASELE/FELE), a dans ses attributions l’aide sociale aux membres de la Légion étrangère, en activité ou rendus à la vie civile, ainsi qu’à leur famille. Cette aide complète les prestations de l’action sociale aux armées, mais ne se substitue pas à elle. Le magazine Képi blanc est un outil de solidarité et de rayonnement, créé en 1947, sous tutelle du FELE. Sa large diffusion (uniquement sur abonnement) dépasse le strict cadre national et pérennise le lien traditionnel entre la Légion d’active et ses anciens. En outre, KB est la seule revue d’actualité légionnaire, faite et conçue par et pour des légionnaires.

Le chef d'état-major a également à sa disposition un bureau études et un bureau “réserves.” Le Commandement de la Légion étrangère peut être considéré comme un échelon déconcentré et délocalisé de l'administration centrale de l'armée de Terre. A son échelle et dans sa sphère de compétences, il exerce les mêmes métiers que les organismes de l'administration centrale avec lesquels il collabore.

Le Commandement de la Légion étrangère Colonel Colonel adjoint, adjoint, conseiller conseiller santé, santé, chancellerie, chancellerie, président président des des sous-officiers sous-officiers de delala Légion Légion étrangère étrangère DRHLE division DRHLE :: division des des ressources ressources humaines humaines de de la la Légion Légion étrangère étrangère DIVSICLE division DSICLE : : division des des systèmes systèmes d’information d’information et et de de communication communication de de la la Légion Légion étrangère étrangère DSPLE division DSPLE :: division statistiques statistiques et et protection protection de de la la Légion Légion étrangère étrangère DCILE division DCILE :: division communication, communication, information information de de la la Légion Légion étrangère étrangère BASELE/FELE bureau BASELE/FELE :: bureau d’action d’action sociale sociale et et d’entraide d’entraide de de la la Légion Légion étrangère étrangère foyer foyer d’entraide d’entraide de de la la Légion Légion étrangère étrangère DHPLE division DHPLE :: division histoire histoire et et patrimoine patrimoine de de la la Légion Légion étrangère étrangère Bureaux bureau Bureaux :: bureau études, études, bureau bureau réserve réserve

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Commandement de la Légion étrangère

Créé en 1984 stationné à Aubagne L E G I O N

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le 1er rÉgiment Étranger la maison mÈre

Le 1er Etranger, doyen des régiments de la Légion, constitue avec l’état-major du Commandement de la Légion étrangère, ce que l’on appelle la Maison mère de la Légion. Cette expression, héritée de l’époque où le régiment était stationné à Sidi-bel-Abbès, tient pour une part au rôle important que joue le régiment dans la conservation des traditions, puisque le quartier Viénot, à Aubagne, abrite le monument aux morts et le Musée de la Légion.

Elle vient aussi de ce que le 1er RE constitue une véritable plaque tournante pour l’ensemble de la Légion. Le jeune légionnaire débute sa carrière à Aubagne, au Centre de sélection et d’incorporation. Il y revient à sa sortie de l’instruction. Il y repassera encore chaque fois qu’il changera de régiment et enfin, il y accomplira ses formalités de départ, à la fin de son service actif.

Le 1er RE est un régiment à vocation essentiellement administrative dont la mission majeure est de soutenir la Légion étrangère et l’état-major du commandement de la Légion étrangère. Il est articulé en 3 compagnies : • la compagnie de commandement et des services régimentaires (CCSR), assure le soutien courant de la plate-forme d’Aubagne.

• la compagnie des services de la Légion

étrangère (CSLE), fournit le personnel qui arme les services communs de la Légion étrangère, depuis le personnel qui travaille dans les divisions du COMLE, jusqu’aux musiciens de la MLE. • la compagnie administrative du personnel de la Légion étrangère (CAPLE), gère tout le personnel isolé (congés de fin de campagne, séjours en milieu hospitalier, indisponibles de longue durée…), fonctionnant comme le GTAPI de la Légion.

Evolution du GSBdD* d’Aubagne Dans le courant du premier semestre 2011, le personnel du 1er Régiment étranger provenant des services dédiés aux soutiens dits « communs » sera rattaché à une nouvelle unité élémentaire, une compagnie d’administration et de soutien (UAS). Dans le cadre de la réorganisation du soutien des Armées, cette nouvelle unité maintenue sur place au 1er RE et composée de personnel servant à titre étranger et de personnels civil de la défense, sera placée pour emploi au GSBdD de Marseille. Toutefois, cette unité restera aux ordres directs d’une structure intermédiaire qui s’appellera « antenne » d’Aubagne du GSBdD de Marseille.

Les centres de La Ciotat et de La Malmousque, qui dépendaient auparavant du

Foyer d’entraide de la Légion étrangère, sont désormais sous tutelle du 1er RE, qui les gère au profit de l’ensemble de la Légion. Le site de la Malmousque, à Marseille, abrite le Centre des permissionnaires de la Légion étrangère (CPLEM). Le camp Picquart, à La Ciotat, abrite le Centre d’hébergement et d’accueil de la Légion étrangère (CHALE). Il est également ouvert aux personnels d’active et aux familles.

Du 1er RE dépendent aussi un certain nombre d’organismes à vocation particulière, qui méritent mention : • Le magazine Képi blanc, organe de solidarité et revue de l’Institution, est armé par des cadres et légionnaires qui relèvent presque entièrement du 1er RE et œuvrent au profit du FELE. Située dans le même bâtiment, la Division communication et information de la Légion étrangère dispose d’informaticiens, de photographes et de cameramen qui sont fournis par la compagnie des services de la Légion étrangère (CSLE).

• l’équipe de cross, qui défend les couleurs de l’ensemble de la Légion, lors de grands rendez-vous nationaux et internationaux.

• la Musique de la Légion étrangère (MLE), la plus prestigieuse ambassadrice de la Légion, qui se produit partout en France et à l’étranger.

• le Musée de La Légion, comprenant outre le musée lui-même, le Centre de documentation qui lui est rattaché, où de nombreux chercheurs viennent y faire des travaux d’études.

* GSBdD : Groupement de soutien de base de défense

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1er Régiment étranger Créé en 1841 stationné à Aubagne

610 hommes Commandement de la Légion étrangère

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le 4ème rÉgiment Étranger CREUSET DE LA LÉGION

La Légion pratique le système de l’instruction centralisée. Le 4e Régiment étranger, stationné à Castelnaudary, est le régiment d’instruction et de formation de la Légion étrangère. C’est sa mission unique ; il n’est pas projetable en unité constituée même si certains de ses cadres et légionnaires peuvent renforcer les unités opérationnelles.

Le 4e Régiment étranger est le creuset de la Légion étrangère : il forme tous les jeunes légionnaires, tous les caporaux, tous les sergents et une grande partie des spécialistes de la Légion étrangère.

• Les légionnaires sont formés au sein des trois compagnies d’engagés volontaires (CEV). Leur instruction dure seize semaines.

• La compagnie d’instruction des cadres (CIC) forme les caporaux (10 semaines), les sergents (15 semaines), les chefs de groupe d’infanterie blindée (10 semaines) et les sergents « rang » (2 semaines).

• La compagnie d’instruction des spécialistes (CIS) assure la formation au niveau élémentaire et premier degré, pour certaines disciplines, dans les branches santé, administration, informatique, transmissions, restauration collective, sport et maintenance. La CIS est également responsable du centre d’instruction et d’entraînement à la conduite (CIEC) et de la formation des moniteurs de conduite.

quarante kilomètres autour de Castelnaudary, le régiment dispose de quatre fermes, une par compagnie d’engagés volontaires et une pour la compagnie d’instruction des cadres. Ces fermes sont d’anciennes exploitations agricoles, réhabilitées pour accueillir l’effectif d’une section, entourées d’une cinquantaine d’hectares aménagés pour l’instruction tactique élémentaire. Le régiment possède également un poste de montagne dans les Pyrénées, à Formiguères, près de Font Romeu. Les jeunes engagés volontaires y passent systématiquement une semaine au milieu de leur période d’instruction, pour un séjour d’initiation à la montagne.

Instruire le soldat, éduquer le légionnaire Une attention toute particulière est portée à la formation des jeunes légionnaires. Il ne s’agit pas simplement, on l’a vu dans les pages précédentes, d’instruire des soldats, mais aussi d’intégrer des hommes venus de tous les pays à la collectivité que constitue, au sein de l’armée française, la Légion étrangère. In fine, le légionnaire doit sortir de l’instruction en ayant fait siennes les valeurs du Code d’honneur.

L’apprentissage du français tient une place fondamentale dans le processus d’intégration. Il se fait grâce à la méthode dite “Képi blanc”. Cette méthode, essentiellement visuelle et phonétique, permet d’enseigner le français aux étrangers sans jamais utiliser leur langue maternelle (langue que ne connaissent d’ailleurs pas forcément les instructeurs…). Le système du trinômage complète le dispositif d’apprentissage : pendant les quatre mois de l’instruction, les légionnaires travaillent dans leur section en trinômes, avec un francophone pour deux non francophones, le francophone servant de répétiteur et de tuteur à ses deux camarades.

L’apprentissage de la vie en collectivité est également facilité par le fait que le premier des quatre mois d’instruction se passe dans la ferme de la compagnie où la section de jeunes engagés vit en autarcie.

L’encadrement y partage la vie rustique d’une section à l’instruction, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le reste de l’instruction se déroule ensuite au quartier Danjou et dans ses installations périphériques.

Le parcours professionnel d’un légionnaire est donc ponctué de passages périodiques au 4e RE, au cours desquels il va côtoyer ses camarades des autres régiments étrangers et se mesurer à eux, en toute égalité de chance.

Le 4e RE bénéficie au quartier Capitaine Danjou d’un ensemble d’installations récentes et de très grande qualité : gymnase, piscine couverte, ateliers d’instruction, salle de simulation de tir… Il fait par ailleurs largement appel à l’enseignement assisté par ordinateur (EAO), aussi bien pour l’apprentissage de la bureautique que pour les cours spécialisés. Il met également en œuvre le CIEC de la Légion étrangère, comportant salles d’instruction, simulateurs de conduite et pistes d’entraînement. Durant leurs formations initiales, les jeunes légionnaires sont formés aux nouvelles techniques du tir de combat (IST-C). Dans un rayon de

535 permanents, 350 engagés-volontaires, 350 stagiaires 1 CCS 3 CEV 1 CIC 1 CIS 1 CIEC

compagnie de commandement et des services compagnies d’engagés volontaires compagnie d’instruction des cadres compagnie d’instruction des spécialistes centre d’instruction et d’entraînement à la conduite

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4 ee Régiment étranger Créé en 1920 stationné à Castelnaudary

Commandement de la Légion étrangère

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GROUPEMENT de recrutement de la Légion étrangère

Crée le 10 juillet 2007, le Groupement de

sienne, prend en charge dans les gares et aéro-

recrutement de la Légion étrangère a pour voca-

ports parisiens le personnel en partance ou

tion la mise en œuvre de la politique de recrute-

arrivant de mission en métropole ou d’outre-

ment du général commandant la Légion

mer. La Compagnie de Recrutement de la

étrangère. Troisième « unité du socle », le

Légion étrangère, unité atypique, comprend un

Groupement est stationné au Fort de Nogent à

poste de commandement basé au Fort de

Fontenay sous Bois (94) et est articulé en un

Nogent et douze postes répartis sur le territoire

état-major et deux compagnies. La Compagnie

national. Premier contact des candidats, les

de Transit de la Légion étrangère et la

postes informent les volontaires à l’engagement

Compagnie de Recrutement de la Légion

avant de les diriger sur les deux postes de

étrangère. La Compagnie de Transit de la Légion

présélection : Paris pour les postes situés au

étrangère gère le personnel du Groupement,

nord de la Loire, Aubagne pour ceux implantés

assure le suivi des hospitalisés en région pari-

au sud. Après une série de tests et une visite

médicale, les candidats sont dirigés vers le Centre de Sélection et d’Incorporation au 1er Régiment étranger à Aubagne où, s’ils sont reconnus aptes, ils sont dirigés sur le 4e Régiment étranger pour leur instruction de base. En outre, le GRLE est en mesure de projeter des moyens lourds de communication et d’information par le biais de son « car-podium » véritable « treizième poste d’information » ambulant. Vitrine de la Légion étrangère, le Groupement de Recrutement assure les missions d’honneurs en région parisienne, celles d’accueil des amicales d’anciens légionnaires d’Île-de-France ainsi que toutes prestations particulières.

141 148 hommes CRLE compagnie de recrutement de la Légion étrangère CTLE compagnie de transit de la Légion étrangère

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Groupement de recrutement de la Légion étrangère Créé en 2007 stationné stationnéààFontenay-sous-Bois Fontenay sous Bois Commandement de la Légion étrangère

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le 1er rÉgiment Étranger DE CAVALERIE

Le 1er Régiment étranger de cavalerie est le régiment de cavalerie blindée de la 6e Brigade légère blindée.

Le 1er REC peut se prévaloir d’une double unicité : • il est le seul régiment de Légion étrangère spécialisé dans le domaine “combat des blindés”, • il est le seul régiment de Légion étrangère au sein de l’arme blindée cavalerie.

Le régiment est stationné à Orange, au Quartier Labouche. Il s’y est installé en 1967, venant de Mers el Kebir. Il a un effectif de 780 hommes et compte six escadrons et une antenne du groupement de soutien de la base de défense à son ordre de bataille : • un escadron de commandement et de logistique (ECL), • trois escadrons de combat montés sur AMX 10 RCR, à quatre pelotons chacun, • un escadron d’éclairage et d’investigation (EEI), • un escadron d’aide à l’engagement (EAE), à un peloton A/C longue portée (HOT), 2 pelotons de recherche et d’investigation A/C et un peloton d’appui direct (20m/m).

• une antenne du groupement de soutien de la base de défense de Nîmes.

L’EEI est composé de trois pelotons de reconnaissance sur VBL et d’un peloton de commandement.

L’escadron est armé par le personnel du 1er REC mais est aux ordres, pour emploi, du général commandant la 6e Brigade légère blindée.

Le régiment aligne 36 AMX 10RCR, blindés sur roues, à la fois mobiles et puissants, avec leurs canons de 105 mm. Il faut noter que beaucoup de légionnaires du 1er REC ont également servi au cours de leur carrière à Djibouti, au sein de l’escadron blindé de reconnaissance de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, équipé d’ERC 90 Sagaie. Cette double qualification de la plupart des personnels est un atout appréciable pour un régiment d’intervention qui a jusqu’ici été employé dans les configurations les plus diverses.

Le 1er REC a été créé en 1921, à une période où la Légion ne comportait que des unités d’infanterie. A la même époque, la Légion incorporait dans ses rangs de nombreux Russes venant des armées blanches battues par les troupes bolcheviques. Ce sont ces hommes, qui arrivaient avec toute l’expérience de l’excellente cavalerie légère russe, qui permirent à la Légion de s’imposer dans une discipline qui n’était pas la sienne. On notera que l’idée de faire du légionnaire un cavalier n’avait pas fait à l’époque l’unanimité à Sidi-bel-Abbès. L’histoire a heureusement montré que la rigueur légendaire de la Légion étrangère s’accommodait très bien de la souplesse et de la spontanéité du style des cavaliers.

L’histoire aura également retenu la faculté d’adaptation des légionnaires cavaliers. Ils se sont battus à cheval, en Syrie et au Maroc, sont passés sur automitrailleuses pendant les campagnes de France, en 1940, et de Tunisie, en 1943. Il ont été équipés ensuite sur les standards de l’armée américaine, avec des AM 8, pour la libération de la France. En Indochine, ils ont transformé leur régiment en unité amphibie, combattant à bord de Crabes et d’Alligators. De retour en Algérie, ils ont retrouvé un emploi plus classique, avec leurs EBR. Depuis 1978, date de sa première intervention au Tchad, le 1erREC a participé, au complet ou en détachant ses escadrons, à la plupart des engagements récents de l’armée française : au Liban en 1983, en Iraq de 1990 à 1991, au Cambodge de 1992 à 1993 et en ex-Yougoslavie, à de nombreuses reprises, notamment en fournissant l’ossature du bataillon d’infanterie n°2 en 1995.

En 2005, de janvier à juin, le 4e escadron a été engagé dans le cadre de l’opération PAMIR X, à Kaboul, en Afghanistan. Puis, d’octobre 2005 à février 2006, le 5e escadron a été engagé en Côted’Ivoire. En 2006, le 3e escadron a illustré à nouveau la faculté d’adaptation du 1e REC en testant, en Côted’Ivoire, la numérisation de l’espace de bataille (NEB) dans sa composante blindée. En 2007, le 1er escadron, le 3e escadron et une grande partie de l’ECL et de l’EAS ont armé le bataillon français au Kosovo (opération TRIDENT). La fin d’année 2007 a vu le départ du 2e escadron au Tchad (opération EPER-VIER) et du 5e escadron à Djibouti. Depuis 2008, le 1er REC a été engagé plusieurs fois en Afghanistan, en RCI et au Tchad.

En Afrique, il a participé aux opérations Tacaud, Manta et Epervier au Tchad et, en 1997, aux opérations d’évacuation des ressortissants européens au Congo et en Centrafrique. En 2002, il était en Bosnie où il a fourni l’essentiel du GTFR (groupement tactique français) de Mostar. En 2003, ses escadrons ont été engagés en Côte-d’Ivoire, au sein du dispositif Licorne ou en renfort des forces prépositionnées à Abidjan. De juin à octobre 2004, le régiment a armé

780 hommes

GSBdD

EAE

PAD

le GTIA 2 Licorne au nord-ouest de Côte-d’Ivoire, d’abord à Duékoué puis à Man.

HOT

MILAN

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1 escadron commandement et logistique 1 l’escadron d’aide à l’engagement 3 escadrons d’AMX 10 RC 1 escadron d’éclairage et d’investigation L’antenne l’antenne du GSBdD de Nîmes

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1 erer Régiment étranger de cavalerie Créé en 1921 stationné à Orange

6ee Brigade légère blindée

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le 1er rÉgiment Étranger DE GÉNIE

Le 1er régiment étranger de génie est le régiment de génie d’assaut de la 6e Brigade légère blindée. Créé en 1984 sous l’appellation de ˝6e Régiment étranger de génie˝, il est devenu le 1er REG en 1999, lorsqu’a été créé un deuxième régiment de génie à la Légion.

Il remplit au profit de sa brigade des missions d’appui à la mobilité, à la contre-mobilité et d’aide au déploiement d’urgence. Il est en outre apte à effectuer des missions de participation directe au combat interarmes et d’appui aux opérations spéciales. Le 1er REG a un effectif de 794 hommes et compte six compagnies.

• une compagnie de commandement et de logistique, • une compagnie d’appui, • trois compagnies de combat mécanisées équipées de MPG et de VAB génie, • une compagnie de réserve.

Chaque compagnie de combat comprend une section de commandement, 3 sections de combat et une section appui. La compagnie d’appui regroupe les moyens spécialisés d’appui du régiment et est articulée en cinq sections : une section commandement et quatre sections spécialisées dans l’organisation du terrain, l’aide au déploiement, la réalisation d’obstacles et dans la mise en place de moyens d’équipement de plages.

dant la guerre du Golfe au sein de la division Daguet, puis au Koweït, en déminant les plages aux abords de la ville.

Son expérience du déminage a été largement mise à contribution, que ce soit pendant la phase active d’un conflit comme en ex-Yougoslavie, ou pour dépolluer une région sécurisée et former les démineurs locaux.

Ce fut le cas notamment au Pakistan en 1989, au profit des Afghans (opération Salam) et au Cambodge en 1992 dans le cadre de l’administration provisoire des Nations Unies. En 2003 et 2004, le régiment a été engagé en Côte-d’Ivoire en fournissant des compagnies dans le cadre du dispositif Licorne et au Kosovo, où il formait le bataillon d’appui. En 2006, le 1er REG a été engagé en Côte-d’Ivoire et au Liban, en préambule des engagements de la FINUL renforcée.

Depuis l’été 2007, le régiment a fourni de nombreux personnels pour renforcer les OMLT (Operational Mentoring Liaison Team) ou les compagnies Génie en Afghanistan.

Le 1er REG ne compte plus les interventions à caractère humanitaire : ses légionnaires son intervenus en Somalie, au Rwanda, en République centrafricaine, en Erythrée (MINUEE) et en Indonésie pour reconstruire les infrastructures dévastées par le tsunami de décembre 2004. Ils étaient également à l’œuvre sur le territoire national lors des inondations de la Somme en 2001 et dans le Gard, en 2002, 2003, et 2005, puis au printemps 2010 dans le VAR. Au cours de l’année 2011, le régiment sera présent en RCI, en Guyane, à Mayotte et à Djibouti.

Créé sous l’appellation ˝1er REG˝ à partir du 6e REG par changement de numéro, le régiment a eu le privilège de conserver sur son nouveau drapeau la cravate ornée de la croix de guerre avec palme gagnée pendant la guerre du Golfe. Indirectement, le drapeau du 1er REG, avec ses deux cravates, continue à perpétuer la mémoire du 6e REI, le régiment du Levant, dont le 6e REG était l’héritier direct.

Le régiment compte également dans ses rangs les Plongeurs de Combat du Génie (PCG) et un groupe d’Elément Opérationnel de Déminage et dépollution (EOD) qui est spécialisé dans la neutralisation de pièges. Ces éléments sont regroupés au sein de la Section de Liaison et de Reconnaissance Offensive (SLRO).

La diversité de son matériel et la vaste palette de qualifications de son personnel font que le 1er REG est en mesure d’assurer un très large éventail de missions.

Le 1er REG peut se prévaloir d’une solide expérience opérationnelle. Le régiment s’est en effet illustré pen-

792 hommes 1 compagnie commandement et logistique 1 compagnie administrative et de soutien 3 compagnies de combat mécanisées 1 compagnie d’appui 1 compagnie de réserve (USR)

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1 erer Régiment étranger de génie Créé en 1984 stationné à Laudun

6ee Brigade légère blindée

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le 2ème rÉgiment Étranger d’infanterie

Crée en 1841, le 2e Régiment étranger d'infanterie est le plus ancien des régiments d'infanterie de la Légion étrangère.

Son histoire est glorieuse tout au long du XIXe et XXe siècle. Le régiment se distingue particulièrement lors du combat d'El-Moungar, au Maroc, le 2 septembre 1903. Cette date symbolique est devenue fête de tradition du régiment.

A l'image des autres régiments étrangers, le 2e REI a été engagé lors des combats d'Indochine. Son premier bataillon s'est illustré notamment lors de la bataille de Diên Biên Phu. Par la suite, il sera engagé dans les très durs combats de la guerre d'Algérie.

Aujourd'hui stationné à Nimes, le 2e Régiment étranger d'infanterie est l'un des deux régiments d'infanterie blindée de la 6e Brigade légère blindée.

Avec ses 1320 hommes, le 2e REI a la particularité d'être le plus gros régiment de l'infanterie française.

quatre sections de combat, dont l'une possède une double dotation en armement.

Cette section peut être engagée soit comme section d'infanterie, soit comme section d'appui, avec un groupe mortier 81 LLR et un groupe Milan.

Le 2ème REI est articulé en neuf compagnies : • 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL) • 1 compagnie administrative et de soutien (CAS) • 5 compagnies de combat • 1 compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) • 1 compagnie de réserve (8e Cie)

Les sections de combat disposent d'une gamme d'armement leur offrant une importante puissance de feu s'étageant de la courte distance jusqu'à 1 200 mètres : Famas, fusil de précision FRF2, PGM, mitrailleuses Minimi, mitrailleuses 12,7mm montées sur les VAB, lance-roquette ABL (antiblindé, consommable, appelé AT4CS), LGI (lance-

Les cinq compagnies de combat sont identiques.

Elles passent actuellement, dans le cadre de la quaternarisation de l'infanterie, sur une structure à

grenades individuel) et enfin Eryx, missiles antichars d'une portée de 600 mètres qui peuvent être tirés à partir d’un espace confiné.

Ancré dans les traditions de la Légion étrangère, le 2e REI n'en reste pas moins un régiment “technologique”. Dans le cadre de la numérisation de l'espace de bataille (NEB), le régiment est doté du Systeme d'Information Régimentaire (SIR) et du Système d'Information Terminal Elementaire (SITEL) Sa devise “être prêt”, trouve depuis 1841 sa juste signification. Le régiment participe à toutes les opérations majeures de l'armée française: Liban, Tchad, Golf, Cambodge, Balkans, Côte-d'ivoire, République du Centrafrique. Deployé massivement en Afghanistan en 2009, le régiment a formé l'ossature de la Task Force Dragon avec pour mission d'assurer la paix et la stabilité dans le district de Surobi.

1320 hommes 1 compagnie commandement et logistique 1 compagnie administrative et de soutien 5 compagnies de combat 1 compagnie antichar 1 compagnie d'éclairage et d'appui 1 compagnie de réserve

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2 ee Régiment étranger d’infanterie Créé en 1841 stationné à Nîmes

6ee Brigade légère blindée

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le 2ème rÉgiment Étranger dE GÉNIE

Créé le 1er juillet 1999, le 2e REG est l'unité de génie d'assaut de la 27e Brigade d'infanterie de montagne, le plus jeune des régiments opérationnels de la Légion étrangère.

Le 2e REG possède un effectif de près de 927 hommes, répartis au sein de six unités élémentaires : • une compagnie d’administration et de soutien • une compagnie de commandement et de logistique, • une compagnie d'appui, • trois compagnies de combat Les unités de combat sont fortes de 126 cadres et légionnaires. Elles remplissent leurs missions prioritairement dans les zones montagneuses les agglomérations et dans tous les domaines du génie combat : aide au déploiement-appui à la mobilité ou à la contre-mobilité. Elles sont projetées à Djibouti au sein de la 13e DBLE au préalable de leur départ en mission en Afghanistan, un hiver sur trois.

Unités de montagne, elles entretiennent leurs savoir faire spécifiques en la matière par au moins deux séjours annuels en zone montagneuse, un à dominante hiver, l’autre à dominante été. Le poste de montagne de Valloire constitue la zone idéale pour s’entraîner ou acquérir les compétences nécessaires.

Unité de combat (par réversibilité, d’un volume de deux sections) et de montagne comme toutes les compagnies du régiment, la compagnie d’appui se distingue par la diversité de son matériel de dotation et les multiples qualifications de ses légionnaires. Afin d’appuyer au plus près l’action des unités de combat, elle est organisée en sections ayant chacune des missions spécifiques : production d’eau potable, production d’énergie, construction de ponts Bailey , de ponts de charpente, de tyroliennes, de chalets en bois ou d’abris en neige ; interdiction d’axes au moyen de mines ou de charges explosives enterrées de forte

puissance, création d’équipements de passage, rétablissement d’itinéraires en déneigeant des routes, déclenchements d’avalanches. Une de ses sections est présente en permanence à Canjuers afin de créer des infrastructures et des pistes.

Le régiment compte dans ses rangs une section de renseignement et d'intervention offensive (SRIO), composée d'un groupe de recherche humaine (GRH2) spécialisé dans le renseignement opérationnel et d'une équipe de plongeurs de combat du génie (PCG). Leurs membres, tous sélectionnés selon des critères spécifiques, sont des plongeurs et montagnards hautement qualifiés, mais également des spécialistes capables d'utiliser les techniques d'action dans la profondeur les plus diverses, allant pour certains de l'infiltration offensive en kayak jusqu'à l'exfiltration sous voile, en parapente. Le groupe régional d'intervention (GRIN) Nedex, expert dans la détection et la neutralisa-

tion des mines et pièges, vient compléter les équipes spécialisées du corps.

Le 2e REG est implanté en Haute-Provence, à SaintChristol sur le plateau d'Albion, dans le Quartier maréchal Kœnig.

Le régiment dispose d’un poste de montagne à Valloire, dans lequel les unités élémentaires conduisent l’instruction technique propre au domaine montagne de leurs légionnaires, au cours de séjours de plusieurs semaines, à différents créneaux dans l’année.

En 2010, le 2e REG a été engagé en Afghanistan dans le cadre des OMLT et de détachements génie, a participé à l’exercice Cold Response en Norvège ainsi qu’à des travaux liés à l’instruction opérationnelle (construction d’une FOB à Djibouti).

927 hommes 1 compagnie d’appui (avec les sections OT/FCHT - AD - OBST - SEM) 3 compagnies de combat (avec la section APPUI et 3 sections de combat) 1 compagnie administrative et de soutien

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2 ee Régiment étranger de génie Créé en 1999 stationné à Saint Christol

27ee Brigade d’infanterie de montagne

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le 2ème rÉgiment Étranger dE DE PARACHUTISTES

Héritier des glorieuses traditions des BEP, les Bataillons étrangers de parachutistes d'Indochine, et des Régiments étrangers de parachutistes d'Algérie, le 2e REP est l'un des quatre régiments d'infanterie de la 11e Brigade parachutiste.

Le régiment est stationné en Corse, à Calvi. Il compte mille cent quatre vingt un hommes répartis en neuf compagnies : • une compagnie de commandement et de logistique.

• une compagnie d'administration et de soutien.

• quatre compagnies de combat, composées d'une section de commandement et de quatre sections de combat chacune, dont une en double dotation, de missiles antichars et de mortiers de 81mm LRR. • une compagnie d'éclairage et d'appui, avec une section de reconnaissance régimentaire, une section de tireurs d'élite, une section antichar et le groupe de commandos parachutistes.

• une compagnie maintenance (armée par du personnel Légion et de l'arme du matériel), qui assure le soutien du régiment et des organismes militaires stationnés en Corse.

• une compagnie de réserve (unité de réserve de régiment professionnalisé).

Le 2e REP a la singularité d'avoir spécialisé chacune de ses quatre compagnies de combat dans un domaine d'emploi particulier. C'est le colonel Caillaud qui a mis en place ce système novateur en 1963 quand le régiment était à Bou Sfer.

Les domaines de spécialisation ont évolué avec le temps mais le principe est resté le même. Chaque compagnie est pilote dans son domaine et fait profiter le reste du régiment de son savoir-faire. En opération selon le terrain et selon le contexte, elle joue de ses capacités particulières pour préparer l'engagement du régiment.

Les cadres se forment et se perfectionnent dans les centres nationaux d'instruction, au sein de l'armée de Terre (Ecole des troupes aéroportées, Centre national d'entraînement commando, Ecole militaire de haute montagne, Ecole du génie) ou de la Marine nationale (Ecole de plongée de Saint-Mandrier)

• la 1re compagnie est spécialisée dans le combat en zone urbaine incluant le contrôle de foule. La compagnie s'entraîne régulièrement dans les villages de combat français, britanniques et allemands.

• la 2e compagnie est spécialiste du combat en montagne et en zone accidentée. Ses cadres sont formés à l'EMHM de Chamonix. Au sein de la compagnie les légionnaires passent le brevet d'alpinistes, de skieurs militaires et de premier de cordée, brevets qui sont effectués en Corse ou dans les centres d'instructions nationaux.

• la 3e compagnie est la compagnie amphibie. Après un saut en mer (drop ou parachute), elle a la capacité d'aborder les côtes et de mener une action d'infanterie à terre (infiltration en Zodiac ou par kayak). Dans ce but, elle travaille également très fréquemment avec la Marine nationale.

• la 4e compagnie regroupe les spécialistes du tir de précision, les snipers et les experts en maniement des explosifs. Elle développe des savoir-faire de harcèlement et d'embuscade.

Le 2e REP dispose au camp Raffalli de ses propres installations de saut, d'un chalet pour l'entraînement en montagne, implanté au Vergio, au pied du Monte

Cinto, d'un centre d'instruction nautique, au centre de la baie de Calvi, et d'un village de combat en localité, dans le sud de la Corse.

L’intervention aéroportée est le mode d’action privilégié du 2e REP mais le régiment est capable de s’engager sous blindage avec VAB et VBL, comme ce fut le cas ces dernières années, en ex-Yougoslavie, au Centrafrique, au Congo et en Côte-d’Ivoire, sans oublier le Tchad en 2007, dans le cadre de l’opération Epervier.

En 2010, en Afghanistan dans le cadre de l’ISAF, le Bataillon Altor, soit un EMT (PC, CCL, CEA, 2e et 3e compagnie) a été engagé dans des missions délicates rappelant les opérations d’Afrique du Nord.

De violents accrochages ont marqué cette mission difficile, écrivant ainsi une nouvelle page de gloire de la saga des hommes des troupes d’assaut. Dans le même temps, les 4e et 1re compagnie étaient projetées à Djibouti au sein de la 13e DBLE dans le cadre des accords de défense qui nous lient à ce pays de la Corne de l’Afrique. La CAS assurant pendant ce temps la vie au camp Raffalli et la formation des jeunes affectés au régiment, dans la pure tradition des légionnaires parachutistes.

1181 hommes 1 compagnie commandement et logistique 1 compagnie d’adminsitration et de soutien 1 compagnie d'éclairage et d'appui 4 compagnies de combat 1 compagnie de maintenance 1 compagnie de réserve (URRP)

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2 ee Régiment étranger de parachutistes créé en 1948 stationné à Calvi

11ee Brigade parachutiste

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le 3ème rÉgiment Étranger d’infanterie

Héritier des traditions des deux régiments de marche de la Légion étrangère, le RMLE de 1915 – 1918 et le RMLE de 1943 – 1945, le 3e Régiment étranger d’infanterie est le régiment le plus décoré de la Légion étrangère. Ses légionnaires portent la fourragère double aux couleurs de la Légion d’honneur, avec olive 39-45, et aux couleurs de la Croix de guerre 14-18, ainsi que la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire.

A la fin de la guerre d’Algérie, le régiment a pris garnison sur l’ile de Madagascar, à Diego Suarez. Depuis 1973, il est implanté en Guyane, à Kourou.

Le 3e REI aligne un effectif de 616 hommes dont 75 pour cent sont des légionnaires permanents en mission de longue durée de deux ou pour certains de trois ans. Le reste de l’effectif vient de métropole en séjours de quatre mois. Il s’agit pour l’essentiel du personnel de la compagnie d’appui. Le régiment est articulé en 5 compagnies : • La compagnie de commandement et de soutien, à majorité constituée de personnels permanents Légion et de renforts en mission de courte durée.

la surveillance et de la défense très courte et courte portée de l’espace aérien.

Les unités d’infanterie participent au contrôle de zone grâce à l’activation de postes de surveillance, de patrouilles terrestres, aériennes et fluviales. Pour quadriller les zones de marécages qui entourent le site de lancement, le régiment utilise des engins chenillés Häggelunds BV206.

Souveraineté de la Guyane : A partir des postes de Saint-Georges de l’Oyapock et de Camopi, les sections effectuent des missions en forêt dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage, opération HARPIE, en soutien des forces de la gendarmerie ou en autonome pour des missions de reconnaissance.

Projection dans la sous région : Le régiment est en mesure d’armer un EMT avec un noyau de la CCS et une ou deux compagnies de combat. Le bataillon serait alors apte à intégrer jusqu’à 3 unités élémentaires venant des Antilles, de Guyane ou de métropole, pour intervenir dans la zone Antilles – Guyane ou dans la sous-région si la situation l’exigeait. En 2004, le 3e REI a fourni la 2e compagnie de combat en renfort

au bataillon français engagé dan l’opération CARBET en Haïti.

Formation au CEFE : à ces missions opérationnelles, s’ajoute une mission d’instruction qui contribue à la notoriété du régiment. Le Centre d’Entraînement à la Forêt Equatoriale (CEFE) de Régina, implanté à 190 kilomètres de Kourou, fait référence en matière de mise au point et de maintien des savoir-faire techniques et tactiques liés à la vie, à la survie et au combat en forêt équatoriale. Ses officiers et sous-officiers instructeurs possèdent toutes les qualifications d’instructeurs et de moniteurs commandos et ont pour la plupart effectué des stages dans des centres d’instruction jungle au Brésil, en Colombie ou en Equateur. Le centre accueille à leur arrivée en Guyane des compagnies en MCD pour un stage d’aguerrissement et de préparation opérationnelle. Le stage CEFE fait désormais partie de la formation d’élèves officiers des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Il est, par ailleurs, régulièrement fréquenté par les armées étrangères qui y envoient leurs meilleures unités. Les compagnies permanentes y effectuent des stages d’aguerrissement et des stages de combat en forêt.

• La 2e et la 3e compagnie d’infanterie. La section de reconnaissance et de renseignement du régiment est rattachée à la 2e cie.

• La compagnie d’appui en mission de courte durée, composée de deux sections d’artillerie solair et d’une section du génie.

• La 4e compagnie de réserve qui a vocation à renforcer les unités dans le cadre des opérations TITAN et HARPIE. La structure du régiment est étroitement liée à ses missions et au milieu très spécifique que constitue la forêt équatoriale.

Le contrat opérationnel du 3e REI comprend quatre volets : La protection du Centre Spatial Guyanais (CSG) : C’est l’opération TITAN. Avant et pendant chaque lancement de fusée, le régiment se déploie en surveillance, au sein d’un dispositif interarmées, autour du site de lancement. Les deux sections d’artillerie du régiment, l’une équipée de missiles Mistral, l’autre de canons de 20mm, guidées et coordonnées par le système de défense aérienne NC1 30, sont chargées de

616 hommes : 443 permanents Légion 173 MCD

UIR

24 24 personnels personnels civils civils 11 compagnie compagnie commandement commandement et et soutien soutien 22 compagnies d'infanterie compagnies d'infanterie 11 compagnie compagnie d’appui d’appui (MCD) (MCD) 11 compagnie de compagnie de réserve réserve (UIR) (UIR) CEFE CEFE :: centre centre d'entraînement d'entraînement àà la la forêt forêt équatoriale équatoriale GTMF : groupe de transport maritime GTMF : groupe de transport maritime et et fluvial fluvial SGS SGS :: poste poste de de Saint Saint Georges Georges de de l'Oyapock l'Oyapock CMI CMI :: poste poste de de Camopi Camopi GSBDD Kourou GSBDD Kourou L E G I O N

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3 ee Régiment étranger d’infanterie créé en 1920 stationné à Kourou Commandement Supérieur des Forces Armées en Guyane

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la 13ème DEMI-BRIGADE DE LÉGION ÉTRANGÈRE

Créée en 1940, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère a connu pendant et après la deuxième guerre mondiale, une période ininterrompue de vingtdeux années de combats, au cours d’un parcours étonnant qui a débuté en Norvège, pour se terminer en Algérie, après être passé par Bir-Hakeim, la Tunisie, l’Italie, l’Alsace, l’Allemagne et l’Indochine.

La 13e Demi-brigade de Légion étrangère fait partie depuis 1962 des Forces françaises stationnées à Djibouti. La présence des armées françaises sur ce territoire, indépendant depuis 1977, s’inscrit dans le cadre des liens historiques entre la France et la République de Djibouti.

• La 13e Demi-brigade de Légion étrangère est un régiment interarmes fort de 735 hommes. Comme toutes les formations stationnées outre-mer, ce régiment fonctionne avec un noyau de permanents et un renforcement de personnels en mission de courte durée qui, dans le cas de la 13, provient quasi exclusivement des régiments de Légion étrangère de métropole. La mission du régiment consiste à conduire sur le territoire de Djibouti ou dans la sousrégion, des missions opérationnelles allant du combat de haute intensité à la gestion des crises. Conduites au sein d’un Groupement Tactique Interarmes, ces missions obligent le régiment à adopter un état de vigilance permanent et un niveau de réactivité élevé.

Le régiment doit être également capable de s’engager sans préavis dans une manœuvre interarmées et dans un contexte multinational.

La 13e Demi-brigade de Légion étrangère compte cinq unités élémentaires : • Une compagnie de commandement et de soutien, composée d’un tiers de personnel en MCD (mission courte durée) et de deux tiers en MLD (mission de longue durée). La compagnie de commandement et de soutien est une unité opérationnelle, capable d’armer simultanément un poste de commandement régimentaire et un train de combat n°2, tout en continuant à assurer le soutien organique de la portion centrale.

• Un escadron de reconnaissance permanent, stationné en poste isolé à Oueah et équipé de blindés à roues 6x6 ERC 90 Sagaie.

• Une compagnie d’infanterie, fournie alternativement par le 2e REI et le 2e REP, équipée de VAB et de VLRA. • Une compagnie de génie, armée alternativement par le 1er REG et le 2e REG, qui peut mener aussi bien des missions propres au génie combat que participer au profit des autorités locales, à des actions civilo-militaires.

• Une compagnie de maintenance, en charge du soutien des matériels tactiques terrestres des FFDj. Ce soutien s’étend sur un large spectre puisqu’il englobe les domaines mobilité terrestre, approvisionnement, munitions et réparation multi-technique.

Cette unité est composée de personnel en MLD et en MCD, un tiers étant issu de la Légion étrangère, le reste provenant du régime général.

Aux débouchés de la Mer Rouge et du canal de Suez, Djibouti est actuellement le seul pays stable de la Corne de l’Afrique. Aussi, la 13e DBLE adopte en permanence une posture opérationnelle. Depuis près de 20 ans, les interventions du régiment sont régulières, aussi bien sur le territoire de la République de Djibouti comme en 1991 (opération GODORIA), puis de 1993 à 1995 (opération ISKOUTIR), qu’à l’extérieur. En 1992, la 13e DBLE est engagée en Somalie au coté des Américains (opération ORYX), et en 1993 dans le cadre des Nations Unies (opération ONUSOM II). En

1994, elle participe au Yémen aux opérations DIAPASON I et II pour évacuer des ressortissants européens.

Elle intervient, toujours en 1994, lors de l’opération TURQUOISE au Rwanda. Elle projette en 2002 en Côte-d’Ivoire sa compagnie d’infanterie dans le cadre de l’opération LICORNE. En décembre 2004, elle participe suite au Tsunami à l’opération BERYX en Indonésie. De mars à mai 2007, elle renforce l’opération BOUALI à Birao en République Centrafricaine.

Enfin de juin à octobre 2008, elle soutient les forces armées djiboutiennes (opération RIGEL) dans le Nord du pays suite au différent frontalier avec l’Erythrée.

Dans ce contexte, les légionnaires de la 13 s’entraînent durement pour maintenir une capacité opérationnelle de haut niveau. Les vastes étendues désertiques du territoire constituent un terrain idéal pour les exercices de grande ampleur combinant la totalité des moyens interarmées présents sur le territoire.

Cette recherche de l’excellence se cultive à tous les niveaux, le CECAP en est d’ailleurs une excellente vitrine. Pur produit de la 13, le Centre d’entraînement au combat d’Arta-Plage (CECAP), a acquis depuis 1982 une véritable expertise en termes d’aguerrissement et d’apprentissage des procédés de combat en zone désertique et côtier. Recherchant en permanence à innover pour apporter sa contribution aux nouveaux engagements opérationnels de l’armée de Terre, le CECAP se tourne depuis deux ans vers l’instruction du combat de contre-guérilla en s’appuyant sur les retours d’expérience du conflit afghan. Des cadres de l’armée djiboutienne aux lieutenants des écoles de l’infanterie et de l’arme blindée cavalerie, en passant par les unités alliées (US, Yémen,…), c’est environ 1 600 stagiaires qui viennent se former dans des conditions climatiques extrêmes à un type d’engagement particulièrement exigeant.

Enfin, première unité constituée à avoir rallié les Forces Françaises Libres, la 13e DBLE est aujourd’hui l’un des rares corps de l’armée française qui porte le cordon vert et noir des Compagnons de la Libération.

735 hommes : 339 permanents 396 MCD ( 9 légionnaires embasés au GsBdD) 1 compagnie de commandement et de soutien 1 escadron blindé 1 compagnie de génie (MCD) 1 compagnie d'infanterie (MCD) 1 compagnie de maintenance (mixte)

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13 ee Demi-brigade de Légion étrangère Créée en 1940 stationnée à Djibouti Forces françaises de Djibouti

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LE DÉTACHEMENT DE LÉGION ÉTRANGÈRE DE MAYOTTE

Placé en sentinelle avancée dans l’océan indien, à l’entrée du canal du Mozambique, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) tient garnison au quartier Cabaribère, sur le rocher de Dzaoudzi et est subordonné pour emploi au commandement supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan indien (FAZSOI) dont l’état-major est basé à Saint-Denis de la Réunion. Avec un effectif de 260 hommes dont 106 permanents Légion et 154 personnels en mission de courte durée, le DLEM est la plus petite des formations opérationnelles de la Légion étrangère. Il est constitué de deux unités : • l’Escadron de commandement et de soutien (ECS) armé essentiellement par des militaires à «titre étranger » en mission longue durée (MLD).

Un module de spécialistes comprenant une vingtaine de personnels en mission de courte durée (MCD) vient renforcer l’ECS. Comme l’indique son nom, l’ECS a pour mission générique de fournir les personnels et les moyens destinés à assurer le soutien logistique au profit du DLEM mais également des autres formations militaires de l’île.

• La compagnie de combat PROTERRE 4 articulée en quatre sections. Cette compagnie est armée par du personnel en mission courte durée (quatre mois) provenant aussi bien d’unités du régime général que de la Légion étrangère.

Le DLEM constitue plus que jamais une force de souveraineté française dans une zone éminemment stratégique. Au-delà de sa mission générique de soutien des forces armées de Mayotte au quotidien, le DLEM est apte à un engagement opérationnel de crise qui peut prendre deux formes : • soit un engagement avec ses moyens propres au sein d’un groupement tactique inter-

armes à deux compagnies. Le contrat opérationnel du DLEM prévoit en effet la mise sur pied de la compagnie de combat TTA activée en moins de 24h, puis la mise sur pied en moins de 72h d’un état-major tactique (EMT) et d’une deuxième compagnie de combat prise sur la substance de l’escadron de commandement et de soutien (ECS).

du milieu maritime, qui sont indispensables en cas de crise sur l’archipel mahorais.

• soit la mise en œuvre d’une plate-forme logistique susceptible de faciliter l’engagement d’unité provenant de l’extérieur. Le DLEM a été engagé dans ces deux postures distinctes en 1989 et en 1995 lors des interventions des forces françaises aux Comores.

Le DLEM participe enfin à la coopération avec les états riverains. Il envoie régulièrement un détachement intégrant son groupe de mortiers à Madagascar pour des campagnes de tir qui servent à la foi d’école à feu pour les légionnaires et de période d’instruction pour les forces malgaches. Il participe aussi à un certain nombre d’exercices pilotés par les FAZSOI et arme ponctuellement des Détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des pays limitrophes d’Afrique de l’est.

Historique : Le DLEM a été crée sous sa dénomination actuelle en 1976, lorsque le Détachement de Légion étrangère des Comores (DLEC) armé à l’origine par la 2e compagnie du 3e Régiment étranger d’infanterie, fut regroupé sur Mayotte, à l’issue du référendum d’Independence au cours duquel la population de « l’île aux parfums » avait décidé de demeurer dans le giron français, contrairement aux populations des trois autres îles de l’archipel.

En 1984, le DLEM a reçu la garde de l’étendard du 2e Régiment étranger de cavalerie.

A sa manière, le DLEM a été un précurseur du système désormais adopté par l’armée de Terre pour bon nombre de formations stationnées outre mer et à l’étranger puisqu’il accueille en son sein des unités en missions courte durée depuis sa création.

Depuis le 01 janvier 2010, le DLEM est intégré à la base de Défense Pilote de La Réunion-Mayotte. Une antenne du GSBdD, basée à Mayotte est chargé du soutien de l’ensemble des forces armées de ce futur département français.

Au titre de ses missions de souveraineté et audelà de ce double contrat opérationnel de crise, le DLEM arme un détachement militaire permanent sur les îles Glorieuses, l’une des « îles Eparses » françaises intégrées aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

C’est au titre de ces mêmes missions de souveraineté qu’une section de la compagnie TTA ou de l’ECS est en permanence en mission de nomadisation sur Grande Terre.

Le DLEM arme par ailleurs un Centre nautique en Petite Terre qui délivre au profit de tout le personnel les savoir-faire nécessaires à la maîtrise

Le DLEM arme enfin un camp de brousse, à Kwalé en Grande Terre, où les unités ont tout le loisir de s’entraîner aux procédés techniques et tactiques de vie, survie, et combat en zone tropicale.

260 250 hommes : 106 permanents 154 MCD

1° Cie SK

1 escadron de commandement et de soutien 1 compagnie PROTERRE 4

S1 S2 S3 S4

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Détachement de Légion étrangère de Mayotte Créé en 1976 stationné à Dzaoudzi Forces armées de la zone Sud de l’Océan Indien

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l’action sociale de la légion puyloubier, la malmousque, la ciotat

Formée d'hommes qui, en s'engageant, ont pour beaucoup rompu avec leur passé, leur famille ou leur pays d'origine, la Légion étrangère constitue un milieu social particulier. Partie intégrante de l'armée de Terre, elle bénéficie bien entendu de tous les moyens classiques de l'action sociale des armées.

Elle a cependant développé une système d'action sociale spécifique permettant à tout légionnaire qui le souhaite de trouver accueil, soutien et réconfort, qu'il soit en activité ou qu'il ait quitté l'uniforme. Bon nombre de légionnaires et d'anciens légionnaires sont privés des points d'ancrage traditionnels qui pourraient leur permettre, de s'intégrer facilement à la société civile française. A ceux-là, la Légion offre des structures et une organisation d'accompagnement L'intégration du légionnaire dans la société française est d'ailleurs l'objectif prioritaire fixé par le général commandant la Légion étrangère dans sa directive d'action sociale.

ment de La Ciotat (CHALE) sont désormais sous la responsabilité du 1e RE. Agissant au profit de l'ensemble de la Légion, le 1e RE gère ces deux centres, dans le cadre de la nouvelle réglementation de l'armée de Terre sur les cercles-mess.

Le BASELE/FELE rassemble quant à lui tous les moyens dont dispose le commandement dans son action, pour apporter l'aide matérielle et morale à ceux qui ont été éprouvés au cours de leur service dans les rangs de la Légion et une partie des moyens pour assurer le bien-être du légionnaire.

sociales), sous la surveillance administrative de la Région Terre sud-est (RTSE) et sous le commandement direct du général commandant la Légion étrangère. C'est par le biais du foyer que sont mises en œuvre toutes les mesures qui tendent au maintien du moral de la Légion, que ce soit dans le cadre de l'animation de l'action sociale au profit des légionnaires d'active, des anciens légionnaires et de leurs familles, ou dans le cadre des relations tissées avec la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE).

Les moyens de l'action sociale L'action sociale de la Légion peut prendre la forme d'aides administratives et juridiques, d'aides financières individuelles (sous forme de secours ou de prêts d'honneur qui complètent l'aide de l'ASA) et d'aides collectives, qui s'adressent aux régiments et

De la DSM/FELE au BASELE/FELE…

à certains organismes d'entraide légionnaire.

L'action sociale relève du BASELE/FELE, le bureau d'action sociale et d'entraide de la Légion étrangère/Foyer d'entraide de la Légion étrangère. Il a succédé à la division du service du moral et foyer d'entraide de la Légion étrangère (DSM/FELE). Il a pratiquement repris toutes les missions, à la différence toutefois que le Centre des permissionnaires de la Malmousque (CPLEM) et le Centre d'héberge-

En plus de ces missions importantes mais parfois peu

Le foyer d'entraide

connues, le FELE a la responsabilité de l'Institution

Le Foyer d'entraide de la Légion étrangère (FELE) est un organisme administratif à vocation sociale et culturelle, sans but lucratif, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du ministère de la défense (direction de la fonction du personnel/sous-direction des affaires

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des Invalides de la Légion étrangère (IlLE), implantée à Puyloubier, et également de deux antennes, à Paris et à Strasbourg, chargées en particulier de l'aide à apporter, sous diverses formes, aux anciens légionnaires implantés notamment dans la région parisienne, dans l'Est de la France ou en Allemagne.

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vie" et qui rencontrent des difficultés à se réinsérer dans la vie civile. Le foyer propose des activités occupationnelles dans les ateliers de céramique, de sérigraphie, de reliure et d'agriculture. Le vignoble, idéalement exposé au pied de la Sainte Victoire, est entretenu avec le plus grand soin et il fournit des vins de Côtes de Provence dont la qualité est désormais unanimement reconnue.

Récemment rénové, le centre propose des installations parfaitement conviviales, qui satisfont aussi bien les amateurs de villégiature que ceux qui apprécient les vacances sportives et les loisirs nautiques (club de plongée subaquatique assurant baptêmes et formation aux niveaux de plongée, kayaks, planches à voile, etc…).

Le Centre d’hébergement et d'accueil de la Légion étrangère (CHALE) Implanté à La Ciotat, le CHALE assure l'hébergement temporaire des anciens légionnaires à la recherche d'emploi ou en position de stage de reconversion. En mission secondaire, il offre également une possibilité d'hébergement "de dépannage" pour le personnel d'active, rentrant d'outre-mer avec famille, lorsqu'il

Le Centre des permissionnaires de la Légion étrangère de La Malmousque (CPLEM)

L’Institution des Invalides à Puyloubier L'institution est implantée sur le site magnifique du domaine Capitaine Danjou, à proximité du village de Puyloubier, au pied de la montagne Sainte Victoire. La mission de l'Institution est d'accueillir et d'héberger les anciens légionnaires et d'assurer la rééducation des invalides. Sa capacité d'accueil est de 120 pensionnaires, célibataires ou acceptant de vivre en célibataire. Ils sont acceptés, qu'ils soient pourvus ou non de ressources. Les anciens sont logés en chambres individuelles, fonctionnelles et très confortables, qui ont toutes été remises à niveau en 2001.

Puyloubier est un établissement de vie sociale, offrant un suivi paramédical, qui comprend trois pôles indissociables et parfaitement complémentaires:

n'a pas encore trouvé de logement dans sa nouvelle garnison. En fonction de la place disponible, il accepte

Situé dans le pittoresque quartier marseillais de La Malmousque, le CPLEM héberge les légionnaires et les sous-officiers célibataires qui souhaitent y passer leurs permissions de détente, leurs congés de fin de campagne ou une permission de convalescence.

Sa capacité est de 100 permissionnaires, hébergés en chambres individuelles ou collectives. Jouissant d'une situation privilégiée en bord de mer, face aux îles du Frioul, le centre offre l'un des plus beaux cadres de Marseille.

aussi les anciens et leurs familles pour des séjours de vacances. Le centre a une capacité d'accueil basé sur deux appartements équipés (F3/4), quatre studios équipés (2 à 4 personnes) et deux bâtiments hôtels totalisant 72 places en chambres à 2, 3 ou 4 lits. Le CHALE peut également héberger, dans une infrastructure fonctionnelle et agréable, l'effectif d'une section lorsqu'elle se trouve en séjour ou en transit dans la région d'Aubagne.

• un foyer d'accueil et d'hébergement, • une structure hébergeant des personnes âgées dépendantes, • un foyer occupationnel.

Ce foyer sert de cadre à la réinsertion professionnelle et sociale des anciens légionnaires réformés par suite de maladies ou de blessures contractées en service, mais aussi de ceux que l'on appelle les "blessés de la

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LES TRADITIONS DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

Les emblèmes et les fanions Les emblèmes (drapeaux et étendards) des régiments étrangers portent l'inscription “Honneur et Fidélité” en lieu et place de l'inscription usuelle “Honneur et Patrie”. Ils portent tous la mention “Camerone 1863”.

La Légion a le privilège de conserver les emblèmes de ses régiments disparus et les anciens drapeaux des régiments actuels. Ils sont conservés par le Musée d'Aubagne et une partie d'entre eux est exposée dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur l'avers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers a les couleurs réglementaires correspondant à la numérotation de l'unité.

héritées des Suisses de la 2e Légion de 1835.

On retrouve ces mêmes couleurs également sur les fanions des unités élémentaires. Le port des épaulettes de tradition a été interrompu par périodes et l'usage en a été définitivement rétabli en 1946.

La ceinture bleue

Le béret vert Initialement, cette coiffure n'était portée que par les légionnaires des bataillons étrangers de parachutistes.

Son apparition ne date donc que de la Guerre d'Indochine. A partir de la Guerre d'Algérie, son usage fut généralisé à l'ensemble de la Légion.

A l'origine, c'était un accessoire destiné à protéger le personnel servant outre-mer des affections intestinales et elle se portait sous les vêtements. Peu à peu, elle fut portée sur la veste ou sur la capote. La couleur bleue fut retenue et devint le signe distinctif de la Légion.

La cravate verte Elle fut adoptée après la découverte d'un important stock venant des Chantiers de jeunesse par le Régiment de Marche de la Légion étrangère. Elle devint réglementaire en 1946.

Les plis Légion Les légionnaires portent sur leurs chemises et chemisettes de tenue de sortie une série de plis, à l'ordonnancement parfaitement codifié, qui donnent à ces effets réglementaires une élégance particulière. Pour les cadres chargés de l'instruction, apprendre aux jeunes légionnaires à faire correctement les plis de leurs chemises est un moyen simple, concret et très efficace de leur expliquer ce que "travail bien fait" veut dire et de leur en donner le goût.

Le képi blanc Le képi blanc est synonyme de légionnaire dans le monde entier. A l'origine, il s'agissait d'un couvre-képi de couleur kaki comme en portaient toutes les unités qui participaient à la pacification du Maroc. A la Légion, sous la double action du soleil et des lavages répétés, il prit vite un aspect immaculé et devint l'objet de fierté des anciens. Il fera sa première grande apparition officielle à Paris le 14 juillet 1939 et son port sera étendu à tous les régiments à la fin de la guerre. Il n'est porté que par les militaires du rang, les sous-officiers et les officiers portent le képi noir frappé de la grenade à sept flammes.

Les pionniers portant la barbe et le tablier de buffle, défilant la hache sur l'épaule, rappellent la vocation de soldat bâtisseur du légionnaire. Selon une tradition reprise de la Grande Armée, ils sont placés en tête des défilés, en ouverture de route. Dans leur régiment, les pionniers constituent l'équipe chargée de l'entretien et de l'amélioration de l'infrastructure du quartier.

La Musique de la Légion étrangère La musique de la Légion étrangère compte une soixantaine d'exécutants. Sa réputation dépasse largement les frontières et elle se produit en moyenne trois à quatre fois par an dans des tournées à l'étranger. En dehors des cérémonies militaires classiques, elle donne des concerts en salle ou des aubades. En formation de défilé, elle se distingue des autres musiques de l'armée française par ses fifres, son chapeau chinois, par un port du tambour particulier (cercle inférieur au niveau du genou) et par une cadence de 88 pas à la minute (contre 120 pas à la minute pour les autres unités), cadence qui lui confère puissance et majesté.

Les épaulettes de tradition Les épaulettes portées sur la tenue de parade ont pris leur allure définitive, à corps vert et tournantes rouges, dès 1868. Ces couleurs vert et rouge ont été

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La tenue des pionniers

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Le Boudin Les origines du mot, comme celles du célèbre refrain, sont assez mal connues. Il s'agirait du rouleau parfait de la toile de tente, fixé sur le sac et que l'on appelait volontiers "boudin". C'est, peu de temps avant le départ du Régiment étranger pour le Mexique, que monsieur Wilhem, chef de musique, composa cette marche qui est devenue la marche de la Légion étrangère : “le Boudin”. Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870, alors que le Roi des Belges avait demandé que ses sujets ne combattent pas en France tandis, que de nombreux Alsaciens et Lorrains s'engageaient à la Légion.

La grenade à sept flammes La grenade à sept flammes est un symbole largement utilisé. On le retrouve aussi bien comme motif ornemental dans la décoration des quartiers, sur le fanion des compagnies et des escadrons, que sur les épaulettes de tenue de sortie ou sur les insignes de béret. Ornement réservé à certaines unités d'élite, elle a été officialisée à la Légion en 1874 et a pris progressivement son allure actuelle, avec ses sept flammes dont deux en retour et la bombe évidée. Sur les insignes de béret, le corps de la bombe porte le numéro du régiment. Sur les épaulettes, la grenade est surmontée des trois chevrons verts distinctifs de la Légion. Les trois chevrons sont portés par les unités qui, comme la Légion étrangère, appartenaient à l'ancienne armée d'Afrique.

Les fêtes de la Légion Deux fêtes ont un éclat particulier à la Légion : Camerone, fête de la tradition militaire légionnaire et Noël, fête de la famille légionnaire.

Camerone : l'anniversaire du combat du 30 avril 1863 est célébré d'une manière solennelle partout où se trouvent des légionnaires. Traditionnellement, les régiments accompagnent la prise d'armes d'une opération portes-ouvertes à laquelle sont invités les anciens et la population de la garnison.

Camerone 30 avril 1863

Ils furent ici moins de soixante, opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa.

La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français, le 30 avril 1863.

Le Le 30 30 avril avril 1863, 1863, dans dans la la hacienda hacienda de de Camerone, Camerone, les les 33 officiers officiers et et les les 62 62 légionnaires légionnaires de de la la compagnie compagnie du du capitaine capitaine Danjou Danjou résistèrent résistèrent pendant pendant toute toute une une journée journée àà 2000 2000 Mexicains.

Mexicains. Au Au soir soir d'une d'une lutte lutte épique, épique, les les cinq cinq derniers derniers survivants survivants chargèrent chargèrent àà la la baïonnette. baïonnette. En En se battant jusqu'à la dernière extrémité, les légionnaires avaient se battant jusqu'à la dernière extrémité, les légionnaires avaient empêché empêché les les Mexicains Mexicains d'attaquer d'attaquer le le convoi convoi que que la la compagnie compagnie devait devait protéger. protéger. En En se se sacrifiant, sacrifiant, ils ils avaient avaient permis permis au au convoi convoi de de paspasser, ser, ils ils avaient avaient rempli rempli leur leur mission. mission. Ce Ce combat combat est est resté resté comme comme le le symbole de la fidélité à la parole donnée, de la mission remplie quel symbole de la fidélité à la parole donnée, de la mission remplie quel qu'en qu'en soit soit le le coût. coût. Le Le symbole symbole du du devoir devoir et et du du sacrifice. sacrifice.

Le Le 30 30 avril avril est est devenu devenu la la fête fête traditionnelle traditionnelle de de la la Légion Légion et et ce ce jour jour là, là, toutes toutes les les unités, unités, où où qu'elles qu'elles soient, soient, se se regroupent regroupent pour pour assister assister àà la la lecture du récit du combat. lecture du récit du combat.

AA Aubagne, Aubagne, cette cette cérémonie cérémonie prend prend une une dimension dimension particulière. particulière. Le Le capitaine capitaine Danjou Danjou portait portait une une main main articulée. articulée. Cette Cette main main en en bois bois fut fut retrouvée retrouvée sur sur les les lieux lieux du du combat combat et et ramenée ramenée àà Sidi Sidi bel bel Abbès.

Abbès. Elle Elle est conservée aujourd'hui à Aubagne, dans la crypte du musée de est conservée aujourd'hui à Aubagne, dans la crypte du musée de la la Légion Légion étrangère. étrangère. Le Le 30 30 avril, avril, elle elle est est présentée présentée devant devant le le front front des des troupes, troupes, portée portée par par un un ancien ancien valeureux valeureux que que la la Légion Légion souhaite souhaite tout tout particulièrement particulièrement honorer. honorer.

Noël : c’est par excellence la fête de famille de la Légion. Si cette célébration y revêt un caractère particulier, beaucoup plus important que celui qu'il peut avoir dans d'autres corps, c'est que la Légion se doit, ce soir-là plus que jamais, de tenir lieu de famille aux légionnaires. La nuit de Noël réunit au quartier, autour des crèches, des cadeaux et des chants, tous les officiers, les sous-officiers et les légionnaires du régiment.

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LES TRADITIONS DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

Le magazine Képi blanc

Musée de la Légion étrangère

Etre accueilli en maison de retraite

Entrée gratuite.

Créé en 1947, le journal Képi blanc est entièrement réalisé par l’équipe du magazine, au quartier Viénot.

Cette publication mensuelle renforce la cohésion de la communauté légionnaire en diffusant l'image vivante de la Légion d'aujourd'hui et en délivrant, à chaque parution, un témoignage sur son histoire. Le journal n'est distribué que par voie d'abonnement.

Cet abonnement peut désormais se faire sur internet de façon sécurisée. Pour obtenir tous les renseignements qui vous permettront de vous informer régulièrement sur la vie de la Légion étrangère, contactez : Képi blanc - BP 78 13 673 AUBAGNE Cédex

Horaires d'hiver : du 1er octobre au 30 avril, le mercredi, le samedi et le dimanche, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.

Horaires d'été : du 1er mai au 30 septembre, tous les jours (sauf le lundi et le jeudi) de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 19h00. Visites guidées pour les groupes sur réservation.

Monsieur le général commandant la Légion étrangère Division histoire et patrimoine BP 21357 -13784 Aubagne Cedex Tel : 04 42 18 12 41 courriel : museelegionetrangere@hotmail.com

Tel : 04 42 18 12 39 - Fax : 04 42 18 12 98 courriel : redaction@kbmagazine.com site web : www.kbmagazine.com

Centre de documentation Tel : 04 42 18 12 42

Musique de la Légion étrangère

courriel : centre-documentaire@comle.terre.defense.fr

Pour connaître les modalités vous permettant d'obtenir une prestation de la Musique de la Légion étrangère et en connaître les conditions financières, adressez vous à : Monsieur le général commandant la Légion étrangère Division communication - information BP 11354 - 13784 Aubagne Cedex Tel / Fax : 04 42 18 12 11 Vous pouvez également consulter le programme à venir de la MLE sur la page web de la MLE du portail internet Légion étrangère

Musée de l'uniforme légionnaire Entrée gratuite.

Le bureau d'action sociale et d'entraide de la Légion étrangère active des centres d'hébergement qui peuvent recevoir d'anciens légionnaires sous certaines conditions. Ecrivez ou contactez : Monsieur le général commandant la Légion étrangère Bureau d'action sociale et d'entraide de la Légion étrangère / Foyer d'entraide de la Légion étrangère RD 2 - BP 21355 - 13 784 Aubagne Cedex Tel : 04 42 18 12 33 - Fax : 04 42 18 12 15

Il existe également, bien que ne dépendant pas de la Légion d’active, la Maison du légionnaire.

Dirigée par un ancien légionnaire, elle accueille les anciens de tout grade qui se retrouvent seuls, moyennant une participation financière forfaitaire et graduée selon le type d’hébergement (chambre individuelle ou double).

Ecrivez ou contactez :

Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.

Institution des Invalides de la Légion étrangère 13114 Puyloubier (à 30 km au nord d’Aubagne et 15 km à l’est d’Aix-en-Provence)

Monsieur le directeur de la Maison du légionnaire Domaine de Vède - 13 390 Auriol Tel : 04 42 04 70 07

Tel : 04 91 45 49 15

Résoudre vos difficultés

La SAMLE soutient le Musée de la Légion

Ancien légionnaire, vous êtes en difficulté et vous avez besoin d'aide ou de solidarité. Des cellules existent, qui peuvent vous renseigner, vous guider dans vos démarches.

La Société des Amis du Musée de la Légion étrangère est une association 1901 chargée d’appuyer l'action de l'équipe responsable du patrimoine de la Légion.

Elle agit essentiellement dans le domaine de l'enrichissement des collections et dans celui des actions culturelles. Depuis 2007, la SAMLE pilote la souscription ouverte pour le financement du projet de Grand Musée. Vous pouvez vous aussi soutenir le Musée de la Légion en devenant membre de la SAMLE ou en effectuant un don en ligne.

SAMLE - BP 21357 -13784 Aubagne Cedex Tel : 04 42 18 10 25 courriel : comle.samle2@wanadoo.fr

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Ecrivez ou contactez : Monsieur le général commandant la Légion étrangère Bureau d'action sociale et d'entraide de la Légion étrangère / Foyer d'entraide de la Légion étrangère RD 2 - BP 21355 - 13 784 Aubagne Cedex Tel : 04 42 18 12 33 - Fax : 04 42 18 12 15

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Servir comme réserviste à la Légion Pour embaucher un ancien légionnaire Adressez vos offres d'emploi au Bureau d'aide à la reconversion de la Légion étrangère.

Monsieur le général commandant la Légion étrangère Bureau d'aide à la reconvertion BP 21355 - 13784 Aubagne Cedex

Si vous désirez servir dans la réserve de la Légion, comme officier, sous-officier ou comme militaire du rang, adressez vous à : Monsieur le général commandant la Légion étrangère Bureau réserves BP 38 - 13 998 Marseille Armées

Tél : 04 42 18 12 34 - Fax : 04 42 18 12 34 courriel : barle@comle.terre.defense.gouv.fr

Tél : 04 42 18 10 11

Rechercher des documents administratifs

Le bureau réserve est ouvert tous les mardis. Vous pouvez également contacter directement les régiments étrangers de métropole. Ils ont tous des droits ouverts en réservistes, en compléments individuels (cas de tous les régiments) ou en unité constituée au 1er REG, au 2e REP, au 1er REC et au 2e REI.

Les anciens légionnaires peuvent être aidés pour obtenir des documents utiles à leurs démarches administratives (dossiers de pension, certificats de service, dossiers de décorations). Ecrire à : Monsieur le général commandant la Légion étrangère Division des ressources humaines Bureau des anciens de la Légion étrangère BP 21355 - 13784 Aubagne Cedex

Votre shopping à la boutique de l’Institution des Invalides de Puyloubier La boutique de l'Institution des Invalides vous propose une large gamme d'articles produits par les pensionnaires ou ayant trait à la Légion : livres, insignes, figurines, foulards, articles de bimbeloterie et les célèbres céramiques de Puyloubier….

En achetant à la boutique de Puyloubier, vous achetez solidaire et vous aidez l'Institution à vivre.

Tél : 04 42 18 12 81 - Fax : 04 42 18 12 83

Institution des Invalides - 13 114 Puyloubier Boutique : 04 42 91 45 14 Vous pouvez également consulter le catalogue et commander les produits sur le site internet de l'Institution (paiement sécurisé) :

www.legion-boutique.com courriel : webmestre@legion-boutique.com

Le site référence de la Légion étrangère

Les amicales Il existe dans le monde plus de 180 amicales d'anciens légionnaires.

La fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE) saura vous indiquer l'amicale la proche de votre domicile.

Tous les renseignements sur la Légion étrangère sont accessibles d’un simple clic.

A partir du portail Légion, visitez les sites de la communauté légionnaire et informez-vous (histoire, traditions, actualités...).

Depuis l’espace téléchargement, visionnez les dernières vidéos, les fonds d’écran et écoutez les chants régimentaires.

Ecrivez ou contactez : Sur le livre d’or du portail, faites-nous part de vos réflexions ou témoignages.

Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère 15, avenue de la Motte-Picquet 75 007 Paris Tel : 09 61 68 37 32 - Fax : 04 45 51 00 12 internet : www.legionetrangere.fr

L’internet Légion : www.legion-etrangere.com courriel : webmestre@legion-etrangere.com

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Groupement de recrutement de la léGion étranGère Fort de NogeNt - 94120 FoNteNAY SoUS BoIS - PNIA : 821 943 49 68 Ptt : 01 48 77 49 68 - FAx : 01 49 74 50 64

postes d’information de la léGion étranGère

• BordeauX : 260, rUe PellePort - 33000 BordeAUx - PNIA : 821 331 31 72 Ptt : 05 56 92 99 64 - FAx : Idem

• strasBourG : QUArtIer lecoUrBe - 67016 StrASBoUrg - PNIA : 821 671 53 33 Ptt : 03 88 61 53 33 - FAx : 03 90 23 29 47

• paris : Fort de NogeNt (PArIS 1) - 94120 FoNteNAY S/BoIS - PNIA : 821 943 50 58 Ptt : 01 49 74 50 58 - FAx : 01 49 74 50 64

• paris : Fort de NogeNt (PArIS 2) - 94120 FoNteNAY S/BoIS - PNIA : 821 943 50 56 Ptt : 01 49 74 50 56 - FAx : Idem PArIS 1

• paris : Fort de NogeNt (PArIS 3) - 94120 FoNteNAY S/BoIS - PNIA : 821 943 50 70 Ptt : 01 49 74 50 70 - FAx : Idem PArIS 1

• lille : lA cItAdelle - 59998 lIlle ArmeeS - PNIA : 821 591 20 30 Ptt : 03 28 36 08 72 - FAx : Idem

• lYon : QUArtIer géNérAl Frere - 69998 lYoN ArmeeS - PNIA : 821 691 26 50 Ptt : 04 78 58 40 21 - FAx : 04 37 27 35 48

• marseille : gAre SAINt-chArleS - 13001 mArSeIlle Ptt : 04.91.62.15.91 • toulouse : cASerNe PérIgNoN - 31000 toUloUSe - PNIA : 821 311 39 74 FAx : 821 311 38 58 - Ptt : 05 61 54 21 95 - FAx : 05 62 71 41 74

• nantes : QUArtIer deSgréeS dU loU - 44998 NANteS ArmeeS PNIA : 821 441 76 32 - Ptt : 02 40 74 39 32 - FAx : Idem

• nice : cASerNe FIlleY - 06998 NIce ArmeeS - PNIA : 821 061 48 83 Ptt : 04 93 80 59 06 - FAx : 04 93 62 78 43

• perpiGnan : cASerNe mANgIN - 66998 PerPIgNAN ArmeeS PNIA : 821 663 22 81 - Ptt : 04 68 35 05 38 - FAx : Idem

postes de recrutement de la léGion étranGère

• paris : Fort de NogeNt (PZN) - 94120 FoNteNAY S/BoIS - PNIA : 821 943 50 50 Ptt : 01 49 74 50 50 - FAx : 01 49 74 50 64

• auBaGne : QUArtIer VIéNot (PZS) - 13600 AUBAgNe - PNIA : 821 133 12 57 Ptt : 04 42 18 12 57 - FAx : 04 42 18 10 09

Directeur de la publication : Stéphane SORRENTE - PES Conception - Rédaction : CES Fréderic DAGUILLON / CBA Bertrand MOREL / LTN Rodrigue MELT - CBA Alexis NEVIASKI Maquette / mise en page : David DEROLEZ / Képi Blanc - Impression : Imprimerie Horizon - Aubagne Crédit Photos : Képi Blanc

Edition Réalisation : Presse Edition Services 355, Avenue Albert Einstein - 13852 Aix-en-Provence Cedex 3 - Tél. : 04 42 97 30 33 - Fax : 04 42 97 30 34 - www.pes-edition.com Pour commander cet agenda sur internet : www.legion-boutique.com L E G I O N

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