Le Figaro (Paris. 1854)
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Figaro (Paris. 1854). 01/09/1916. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.
Gaston
CALMETTE
H. DE VILLEMESSANT
Directeur (1902-1914) RÉDACTION
Fondateurr SÉDACTION
ADMINISTRATION
26, Eue Drouot, Paris (9= Ait1)
26, Rue Drouot, Paris (9TÉLÉPHONE, Trois
ALFRED CAPUS b.j • en ChefA jM.M;ROBERT RedacUon
DE FLERS
Paris,
sont également reçues Les Annonces et à la Société 6'° dès Annonces, 8, place de la Bourse
de France
On
Un régiment est un mur d'airain mobile prier le directeur de se mettre en règle et chaque homme un planton intrépide vis-à-vis de M. le maire de Brest. qu'on lâche, dans la rescousse, à la Or, ce soir, en rentrant à Paris, je° fête de Rosalie. *Et parfaitement trouve cette lettre de Ch. Baret exact, en effet. Avec l'art militaire, J'ai bien recu votre lettre contenant le téet, comme lui, son artisan a évolué, légramme du Préfet. Mais le cas est bien et celui qui travaille sur le barbare différent. est le soldat patriotique, conscient et fier M. le maire était en possession du livret de ce qu'on appelait en 1792 « son ci- de l'Impromptu du paquetage, et il a dit texvisme », le guerrier du peuple-roi ayant tuellement au directeur du théâtre « Le l'Humanité a fait un article qui son sceptre électoral dans sa musette, journal condamne cette pièce et, puisque l'Humanité l'ouvrier de sa liberté. Je pense que le journal de notre parti, je m'oppose à c'est ainsi, la paix rétablie, qu'il sera est ce que la pièce soit jouée sur notre scène. » typiOé par le statuaire qui en fixera Vous voyez, il n'y avait aucune erreur l'allégorie, impavidum ferient ruinas, possible.le Qu'arrivera-t-il demain?La repréjeune, souple, calme et souriant à la sentation aura-t-elle lieu ou non, je ne sais fureur des dieux. Elle n'a pas eu lieu. Voilà. ` Ce que l'artiste n'exprimera ni par le socialiste, Il y a donc une censure un marbre ni par le bronze, car un Michel- index socialiste. Une pièce patriotique Ange même ou un Auguste Rodin ne le très union sacrée », où l'on constate « sauraient faire, le poète américain le émotion sincère-les vertus ad-
c'est
Alan Seeger est le nom d'un jeune poète des Etats-Unis qui est venu délibérément combattre en France à nos côtés et y est tombé parmi les nôtres, fauché dans la fleur de sa vie. Je prie nos fils de ne pas l'oublier et leurs mères de songer .à la sienne. Dans une lettre à sa famille que le Temps a publiée le 23 août et que j'ai découpée et collée sur mes tablettes, l'héroïque jeune homme épanche son admiration pour le soldat français et dit la joie de son compagnonnage militaire avec les poilus de la République. Hoche et Marceau n'en parleraient pas
fait flotter sur le ries vont avoir à bouleverserjusqu'à ce .Tchad lors de.«on expédition do 1905. les tranchées ne soient plus qu'un que Rien ne peut toucher davantage la veuve amas de décombres et que se taisent les du premier explorateur de cette région, qu'un batteries qui les défendent, soit déhommage rendu au pays, où M. Emile Gentil truites, soit en fuite. C'est encore l'avion a réussi à faire flotter nos couleurs, au qui réglera le tir de la batterie. La temcours de la mission qu'il a accomplie avec pète de fer et de feu éclate. Un jour. succès près de dix ans plus tôt, de 1895 à Deux jours. 1898. Ma pensée n'est donc pas d'ouvrir sur ces A-t-elle fait son œuvre? L'a-t-elle faits une controverse historique, bien inu- seulement ébauchée? L'avion s'envole à tile, d'ailleurs, pour des personnalités aussi nouveau. Son télescope transcripteur informées que les membres de l'Académie, rapporte nouvelle image du terqui les ont vécus en contemporainset ont bien rain sol une creusé de trous d'obus, forêts voulu, j'en suis sûre, garder le souvenir du bon Français qui a réussi, le premier, à ravagées, villages en miettes, talus effaire pénétrer l'influence française sur les fondrés, tranchées bouleversées, comme des chaos, broussailles de fer éventrées. rives lointaines du grand lac africain. Il m'a semblé cependant, bien que je sois Est-ce assez? La destruction est-elle seule au monde avec mes jeunes enfants, et assez complète? Non. Il reste encore que leur seul patrimoine soit la gloire dont trop de tranchées intactes, trop de nids le pays s'est montré si généreux à l'égard de de mitrailleuses prêtes' a chanter à la leur père, qu'il m'appartenait de ne pas mort dans de mystérieux abris. La milaisser s'accréditer une légende, qui tendrait à faire perdre à la France le bénéfice moral traille reprend. L'avion s'envole encore. de l'occupation du Tchad, pendant une pé- Il revientencore, avec de nouveaux clidix chés qui parlent comme des faits. riode de années. J'ose croire, monsieur le Secrétaire perpéCette fois-ci, l'œuvre est bon. Les tuel, que ce détail historique sera de nature tranchées sont nivelées, les batteries à solliciter l'intérêt des membres de votre démembrées ou dispersées.Voicil'heure Compagnie, et je vous prie d'agréer, etc. de l'infanterie, de la vague d'assaut. Veuve Emile GENTIL. Je ne puis tout dire. Vous n'avez lu qu'une esquisse résumée et prudente. De nouveaux riches. On ne pourra connaître qu'après la vicC'est une espèce à part. L'espèce ca- toire tout le détail, ingénieux et magninine, c'est-à-dire les petits chiens de fique. L'intelligence à cette perfection, c'est de'la beauté.. ceuxque la guerre enrichit. Polyba. Très vite, ils vont devenir des rafpar fines et, exemple, voici l'annonce publie que pour eux le plus important Une journée historique journal d'une grande ville suisse M. le capitaine Lenfant a
une dit clairement dans sa lettre posthume, avec mirables du peuple, eh bien, précisé« Quelle que puisse être au juste, et l'hommage moral qu'il rend d'une ment dit-il, dans les conflits internationaux, bouche expirante à la probité de l'arparce qu'elle est « union sacrée », l'importance d'avoir de son côté la jus- mée démocratique du Droit nous sera parce qu'elle n'est pas « lutte des clastice et tous les principes moraux, il est leplus sensible. Peut-être fait-il bénéfi- ses », certains socialistes peuvent la jude fait que leur possession donne au cier notre drapeau du discrédit de l'autre ger injouable, subversive,' dangereuse soldat français la force de dix hommes et du contraste que lui oppose l'infamie et prétendre que l'auteur « y malmène contre un adversaire qui n'est armé que d'adversaires qui n'ont reculé devant au- le peuple jusqu'à l'insulter ». Dans les heures que nous traversons, de sa brutalité. Le Français qui court à cune honte d'aucun genre. Il y a un code je trouve cela infiniment triste. l'assaut est soulevé par une passion au- d'honneur dans les horreurs d'elaguerre. près de laquelle pâlissent toutes celles Cet honneur sanglant, nous seuls l'avons Maurice Donnay. qui rendent la vie digne d'être vécue. respecté et il n'y en a'que dc notre C'est une bénédiction de marcher avec côté pour un Plutarque. Il n'est chez les de tels hommes, et rien ne me ferait Allemands que des traits d'héroïsme souhaiter d'être, n'importe,. '.où. ailleurs animal. De ce bord-ci du Rhin, le soldat que là où je suis. » est resté honnête homme. Nous avons Ce jugement d'un intellectuel, scellé tué et nous nous sommes fait tuer loyaNous recevons du directeur de la par une mort probante, ne sera pas in- lement, peau pour peau, sans y raffiner Maison X. Au sous-sol, une salle de l'histoire. l'acceptera Elle firmé par sur par la trahison, sans orgie d'assassinat, Compagnie du canal de Suez cette bains séchoir électrique et tout le avec la foi d'un poète témoin et naturalisé le front haut devant l'éventualité du lettre confort moderne, où les petits animaux par sa fraternité' d'armes. Dès mainte- duel à mort. Nous n'avons pas triParis, le 31 août 1916. avoir un bain, un shampooing, une pourront nant il est ratifié sans conteste ni débat ché sur les quatre rivières. Sans doute n Monsieur le Directeur, friction, etc. non seulement par les officiers quand n'est-il pas d'une haute stratégie d'enCet établissement n'a pas de succursale. Vous avez annoncé, d'après une agence, ils parlent de leurs hommes mais par voyer un aviateur sur Berlin, ville Il en aura. que la Compagnie ùu canal de Suez étudiait ces hommes s'ils causent de leurs offi- ouverte, assurer les femmes et les en- une proposition des Compagnies de navigaLe Masque de Fer. ciers. Dans l'empyrée, section de Bel- fants de notre pitié pour les innocents et tion anglaises et italiennes tendant à interlonc, Alexandre, César etl'Autre peuvent les faibles, et le général Bernhardi a-t-il dire le passage du canal de Suez aux navires militaire se montrer, en .proies, de la Meuse à la dû en rire dans la houblonnière de sa austro-allemands pendant dix ans, à partir Se l'Armée de la conclusion de la paix. à la Marne, l'Yser de Somme et barbe. Il est encore peu scientifique, Je vous serai obligé de faire savoir que idéale sur les quatre rivières. chimique et industriel de réintégrer sur cette nouvelle ne repose sur aucun fondeparole le pays neutre et confiant qui ne ment. Front de la Somme. Quels que soient les sentiments personnels pose point d'autre condition à son hos•• Piuupiou d'un sou, pousse-caillou, pitalité, à l'instar de Régulus, vieille ba- des administrateurs de la Compagnie de Il m'est arrivé assez souvent de détourlourou, troubade ou bonhomme, de derne. Il paraît être, et ilest, dérisoire, ù Suez, et ils les ont manifestés en plus noncer des abus et des erreurs, mais, quelque .sobriquet qu'on rà"ffubl'e, ce en raisonner, de partager sa boule de son d'une occasion, il ne leur appartient pas au contraire des épouilleurs de lion, je soldat de France, en sa nouveauté dé- et son pinard avec les prisonniers affa- d'exclure du Canal les navires d'une natio- ne sais pas me défendre contre la dounalité quelconque. La concession en vertu mocratique, n'a pourtant pas changé. més et désarmés que l'on relève dans de ceur et la joie d'admirer. laquelle la Compagnie obtenu privile a Vercingétorix, de celui de fois décombres villages les reconquis, lègeexclusif de construire et d'exploiter •C'est à la des Il m'a été donné de regarder aujourun guerrier lide la le Joffre, et, seul, Térence, et de auteur comique, apDanton canal à travers l'isthme de Suez lui impose d'hui au'détail d'un mécanisme qui fait berté, L'antique garde-frontières. Au prouve cette bêtise d'un vers ridicule. l'obligation de le tenir ouvert sans aucune dis- apparaître dans toute son ingéniosité et pays des espions, il faut, pour en avoir Ce sont des traits de guerre périmée et tinction, exception ni préférence de personnes dans une véritable beauté l'intelligence douté une minute, que ceux qui mar- qui ne sont excusés que par la victoire, ou de nationalités. La Compagnie ne peut militaire. chent au pas de l'oie en laissent pour la qui aime les gens propres, étant déesse. que se conformer à cette obligation. L'action combinée, de .la. guerre de Veuillez agréer, etc. bêtise à ce palmipède. Ils ne nous Laissons, et relevons sans plus un cas 'tranchées et des artilleries à longue disLe Directeur, avaient pas regardés. Dans notre diable extraordinaire de l'historiographie du tance rend impossible tout progrès sur Edgar Bonnet. de pays où l'on s'amuse, la race est à poilu indiqué au Michelet futur par la terrain qui n'a pas été a l'avance un n'avions Nous inséré la nouvelle de reconnu, puis écrasé de mitraille. Ce fond de guerrier. Elle ressemble à cet lettre testamentaire d'Alan Seeger. l'agence que comme une « ingénieuse village, ou cette crête, ou ce bois sont Achille, habillé en femme dans le gynéEn dehors de toute théorie politique, proposition cée de Lycomède,et qui bondit d'instinct, par la force logique des faits et de la so». L'idée lancée mérite d'être puissamment fortifiés et défendus, en les yeux en feu, sur l'épée cachée lidarité dans l'œuvre de guerre, dans la étudiée. Et chacun sait d'avance que la outre, par des batteries établiesà pluparmi les fleurs. Il a manqué un tranchée enfin, pour tout dire d'un mot, Compagnie aura tout à la fois le respect sieurs kilomètres de distance. Il n'est Ulysscà la diplomatie de l'Agamemnon c'est le soldat de France qui aura résolu scrupuleux do son statut et le souci le pas nécessaire de rappeler qu'il ne peut boche pour le mettre en garde contre l'un des problèmes sociaux les plus ar- plus grand des intérêts patriotiques. plus être question de reconnaissances d'ailleurs histodus de la démocratie, le problème de -0-<:><>-<> notre tempérament, de cavalerie. Via Sibérie. simple injure, moindre l'égalité, et, cela, sans y songer, la pipe rique. La un C'est à l'avion qu'a passé la succession gendarmes même, costume âne la défi en C'est l'inscription dont nous vaste en- des escadrons d'avant-garde d'autreaux dents, autour de gamelle. Depuis 'du droit, tout bottés, et nul type n'a les apôtres cent ans et davantage de veloppe qui nous arrive est timbrée. fois. Il est l'œil de l'armée. Mais des hautrouve qui bonnet, triangulaire près perdaient du cette vertu l'entête plus se L'envoyeur est la Chambre de commerce teurs de l'air d'où il domine le champ de y par aventure. être lephrygien cette fois, cre et la.salive, sans parler de la Cons- française de Chine, qui a son siège à bataillede demain, il ne peut apercevoir guerre n'est pas notre profession tituante dont les lois ne l'avaient point Shangaï. Le document contenu dans qu'un vague plan en relief. Il lui faut Si la pour notre imposée à nos mœurs, incurablement l'enveloppe, c'est un rapport (dont nous recueillir des renseignementsnombreux nationale, mieux,1 hiérarchiques et n'avaient obtenu reparlerons) « sur les mesuresà prendre et précis, ou il se sera aventuré en vain l'aimez jeu favori, ou, si vous l'exercice auquel nous sommes le plus d'elles que le tutoiement révolution- en Chine, après la vue de fa- au-dessus des lignes ennemies. Comaptes et toujours dispos à l'occasion. Le naire. Sous le nivellement des obus ciliter et développer le commerce fran- ment peut-il à la fois découvrir. tous les plaisirs ici des s'est établi s'exalte l'équilibre sport de la mort de Krupp, en- çais et lutter efficacement contre la accidents du terrain et, sans en omettre cri Nous les la Le de allemande ». classes, les entre les divers chasse. tre « comme parconcurrence un seul, qui peut se trouver le plus imaurons! » est un grand tayaut, pour en tis et les cultes, l'unité est faite, Mais voici pour l'instant, une indica- portant, en'rapporter la vision pardéfinir bien celle caractère.' aussi des âmes que celle tion intéressante. La lettre d'envoi du faite ? le Militaristes, non, mais militaires, as- de la langue et du sol, la patrie est com- président de la Chambre est datée Ainsi faut-il pourvoir cet œil d'un tédu surément, et dès la nourrice, la chèvre plète. Et voilà ce que c'est, beau sire 1er août. Le Rapport, d'une exécution lescope qui ne se contentera pas de tout ou le biberon. L'école seule arrache à Wilhelm bis, que de venir embêter les typographique irréprochable, a été mis voir, mais qui relatera tout. Le pilote de l'enfant le sabre de bois et le tambour Français chez eux il vous flanquent à la à la poste, à Shangaï (sous timbres-poste l'avion sera donc accompagné d'un obdont les parents récompensent ce qu'ils tête une bonne République. français) le 5 août; et hier, il arrivait au servateur qui tiendra entre ses jambes appellent sa sagesse, et les pauvres qui Figaro. Vingt-cinq joursde voyage pourr un appareil photographique d'unegrande Emile Bergerat. le marquent reçoivent point n'en pas, aller de Shangaï à Paris, à travers le puissance, appareil dont l'objectif sera chemise pendante, au tambour-major remue-ménage et le vacarme d'une tourné vers le sol et dont il fera jouer du régiment de Détaille. tiens L'Incident de V «Impromptu»>> guerre née de trente déclarations de rapidement le déclic pendant tout le J.'ai tenu ce pari je le encore guerre, ce n'est vraiment pas excessif, temps où il survolera dans tous les sens qu'à un congrès de La Haye, je ferais et notre planète demeure encore, par le terrain convoité. peau d'âne bondir d'un ronflement de endroits, presque habitable. L'avion ne peut rien contre les canons rédacteur chef, M. Alfred Notre Capus, de la salle, parles portes ou par les feen perpendiculaires de l'ennemi qui le Donnay de Maurice la M. lettre suireprésentants de notre a reçu nêtres, tous les Carcassonne au-dessus de tout poursuivront dans le ciel, sinon de s'évante tricolore tel le et que, pacifisme que je lever aussi haut et de voler aussi vite. vieille existe Il Mon Mon cher cher ami, chanson qui déune vieil Bourgeois, Léon ami, connais, qu'il sera possible. Il est impuissant mon triste destin plore le d'un infortuné claironnée la trompette, de lapremière à Je lis ce matin dans le Figaro, à procontre les avions ennemis, le pilote divu Carcassonne lâcherait la présidence pour courir chez pos de l'interdiction d'une représenta- qui n'arvait pasgénéral rigeant,l'observateurphotographiant.Il conseil de l'Aude Le veut armurier. ne l'Impromptu du tion de le faudra donc faire escorter d'avions paquetage, un malheur arrive désormais à de chasse qui lui ouvriront les voies Si aveuglée que l'Allemagne ait été par Brest, un écho auquel je désire appor- pas que ce ou quiconque. Tout le ira monde voir Carles reflets de son casque pangermani- ter quelques éclaircissements. défendront. L. les cassonne, quand le vœu que voici aura que, il est inexplicable que cette éviIl y a une huitaine de jours, comme Mais le temps n'est pas toujours clair été examiné Perros-Guirec, dence ait été méconnue par ses ethno- me trouvais à je reçus et pur. Quand des nuages s'interposent logues et qu'ils aient supposé qu'Achille une dépêche de l'impresariobien connu, Le Conseil général de l'Aude, considérant entre la terre et lui, son hasardeux resterait habillé en fille à la vue de l'é- M. Ch. Baret, m'informant de cette in- que la cité de Carcassonne constitue le mo- voyage aura été inutile. nument militaire le plus complet et le plus pée nue, chez Lycomède. terdiction. Deux fois, trois fois, il recommence de la curieux France, qu'elle contient parce Immodifio donc et immodifiable le aussitôtà M. le préfet du Je télégraphiai Enfin le ciel lui a été favorestes des vestiges des siècles passés, l'aventure. gai chasseur d'hommes de la terre des Finistère, le priant d'avoir l'obligeance les cette forteresse du moyen âge est un rable, et le destin. Il revient au camp Gaules, mais néanmoins transformé par de me faire connaître les raisons de cette que cadre unique pour un musée d'artillerie, avec sa collection de clichés. cette guerre nouvelle, métallurgique, mesure inattendue contre une pièce qui qu'i: conviendrait Quelque chose de gris, avec des d'y placer des canons et aérienne et chimique, dont les Archi- a été jouée près de cent fois à Paris, et autres trophées que les valeureux soldats ombres plus noires et de petites lignes mèd'es de Berlin viennent de doter la qui vient d'être représentée dans plu- ont conquis sur les Allemands, pour rappe- blanches, de minuscules carrés ou cercivilisation. Il ne lui fallait que le temps sieurs villes de France, sans avoir ja- ler que le courage est une qualité de notre cles blancs. Les lignes sont des trande s'y Héliopolis, adapter et, mais soulevé, devant aucun public, au- race, aussi bien chez ceux qui défendirent chées ou des routes. Les points des maioh pas long la petite patrie au moyen âge, que chez ceux d'y cune protestation, bien au contraire. comme le bon Kléber à sons, ou des batteries, ou des trous aujourd'hui luttent la France et qui pour facultés C'est fait préparer et J'ajoutais que, comme écrivain et pour la civilisation, émet le d'obus. Les ombres sont des pentes, ou ses au ». « des vœu que « décuple des inventeurs. A guerre boche, commedramatiques, Société président de la des Au- canons et d'autres trophées soient attribués des talus, ou des valonnements, ou des Nous leur damons surboche. le je protestais teurs bois. guerre cité de Carcassonne ». « dès après la guerre pion sur le terrain des cataclysmes arti- maintenant»contre cette interdiction On développe les photographies, on Rien de mieux et nous ne voudrions ficiels. Les éruptions du cratère de Ver- surprenante. faire il l'Aude nulle peine, même lé- raccorde les épreuves, on les transcrit dun ne nous font pas lâcher d'une seJe reçus bientôt cette dépêche de la gère. Seulement, la cité de Carcas- sur une carte à grande échelle; on lit, Herculanums Pompéis et nos melle nos préfecture on interprète, o n devine. est chef-d'oeuvre de reconstisonne un brûlante jusqu'aux pulvérisés, et, la lave Il faut deviner, raisonner comme pour moyenâgeuse et parmi tant de tution Article 7, convention intervenue entre réalisons dans les trangenoux, nous un problème à la fois de mathématique créneaux, poternes, puits, oubliettes, Brest directeur théâtre maire et municipal, type imprévu du soldat-labouchées un de psychologie. Car l'ennemi dissiporte que toute pièce comédie ou concert don- échauguettes et machicoulis, on se de- et poètes. des reur nés soit par directeur ou troupe passage, doi- mande si les 77 boches, engins d'une mule ses batteries dans des bois, dans Cet avatar du troupier français est vent être soumis à agrément du maire, qui modernité trop réelle, casemates camouflées, sous les roune choqueeraient des l'étonnement d'Alan Seeger qui sans se réserve interdiction représentation, sans tes, dans des cavernes. J'observe à celui doute en restait encore à La Fayette. Il que la ville soit tenue à indemnité envers pas un peu. qui m'explique «La caverne de Fafner». la tradition théâtre délaisse napoléonienne direction directeur n'ayant pas M. René Cagnat, l'éminent secrétaire Le poilu, ô Saint-Saëns répond en sifcru en devoir l'agrément ancestral à prescrit pièce perpétuel de l'Académiedes inscriptions flant le leit-motiv de l'oiseau. Et il v a de soumettre de la grande lédu grognard s'agit, croit de dont le maire son droit, ainsi et belles-lettres, a reçu de Mme veuve vraies pistes qui mènent à la batterie, et gende popularisée par les Raffet, les qu'il vient de déclarer, le devoir faire ap- Emile Gentil la lettre suivante me Charlet et autres Bérangers de l'image- plication de l'article il y en a de fausses qui ne mènent à 7. rie nationale. Il omet d'y relier le poilu. rien. Et les vraies ont été recouvertes de Préfet. Monsieur le secrétaire perpétuel, terrible Et les fausses ont été tracées tout la vertu de la baïonIl semble que gazon. Par de communiqué publié dans un presse Bien, pensai-je, c'est une question différents nette soit pour lui le lieu commun de exprès. Et, parfois, il n'y a plus qu'une journaux, j'apprends que vous vous seule piste exacte, qui notre histoire militaire. La furie fran- d'administration, de rapports entre la disposez, ne se peut imau nom de l'Académie, à écrire au primer, et c'est la çaise est sous-entendue. Son enthou- direction du théâtre et la mairie. trace qu'a laissée ministre de la guerre, pour lui demander siasme va à notre endurance de légion J'envoyai à Ch. Baret la dépêche l'envoi aux Invalides, après lui le souffle monstrucuxducanon. milieu de nos romaine.. Les vélites se sont faits hop iites. de la préfecture, en lui conseillant de autres glorieux trophées,aud'un drapeau que Voici donc le secteur que nos artille-
autrement.
Départements françalses j 9
Étranger
Réclames
ÉCHOS jLL~L~JrJL~LJ~
l'intelligent
la
toujours
en
:,
à
je
la
Le 27 août à Bucarest
)Q
TROIS *ois
et Colonies
S'adresser 26, rue Drouot, à l'Hôtel du FIGARO
02-4&
M. HENRI VÙNOVEt'i
Abonnements
LES ANNONCES ET LES RÉCLAMES
Arr')
lignes: Gutenberg 02-43 02-47
Secrétariat Général
POUR LA PUBLICITÉ
Le Soldat
ADMINISTRATION
Union postale.
18 50
SIX MOIS
18
fi
36 »
un a*
34 ~» 70 »
s'abonne^dans tous les, bureaux de poste de France et d'Algérie
La Guerre 760" jour de
•
guerre
4
Communiqués officiels
31 AOUT
3 HEURES APRÈS MIDI
Nuit calme sur la plus grande partie du front. En Lorraine, les Allemands ont tenté, hier, en fin de journée, un coup de main en forêt de Parroy et ont pénétré dans un élément de nos tranchées d'où ils ont été rejetés immédiatement par notre contre-attaque. 31 AOUT
11 HEURES SOIR
Sur le front de la Somme, notre artillerie s'est montrée très active au cours de la journée. Au nord, une attaque allemande à la grenade sur nos positions du bois de Maurepas a été aisément re-
poussée.
Au sud de la Somme, nous avons
réussi des opérations de détail qui nous ont permis de réaliser quelques progrès au sud du village d'Estrées et au sudouest du bois de Soyécourt ou nous avons fait des Canonnade habituelle sur le 'reste du front.
prisonniers.
Dans la région de Dixmude l'artillerie belge a exécuté des tirs de destruction Bucarest, 28 août. Dimanche matin 27 août, la guerre a sur les ouvrages allemands de la rive été déclarée a l'Autriche-Hongrie par un droite de l'Yser. Conseil de la couronne. Le décret de mobilisation a paru a cinq heures. L'état Communiqués britanniques de siège est proclamé. Comme les sujets austro-hongrois, les Turcs, les Allemands et les Bulgares sont. internés dans les camps de concen31 AOUT. 1 HEURE 55 APRÈS MIDI tration. Au cours de l'opération signalée hier Le Roi, dont l'attitude pleine de grandeur et de loyauté fait l'admiration de soir au sud de Martinpuich, deux offitous,a déclaré au Conseil de ta Couronne ciers et cent vingt-quatre hommes se auquel assistaient les membres du gou- sont rendus. Ils appartiennent àun régivernement et les chefs de parti. ment bavarois, et la promptitude avec Entre mes sympathies personnelles et laquelle ils ont mis bas les armes, sans l'intérêt du pays, je n'ai pas le droit d'hé- tenter de rejoindre leurs lignes, est tout siter. Je déclare la guerre à l'Autriehe-Honii fait caractéristique. gric. '• Des émissions de gaz exécutées sur un. M. Carp a exprimé ses convictions germanophiles et a formulé son désir large front près d'Arras et dans les ende voir la Roumanie vaincre avec le virons d'Armentières ont donné d'exsystème d'alliance où elle s'engage. cellents résultats. MM. Majoresco et Marghiloman sontt La nuit dernière, le bombardement de restés neutres dans la discussion. La mobilisation mettra sous les armes Béthune par les Allemands a provoqué 800,000 hommes, dont 600,000 combat- une violente riposte de notre artillerie. tants. Une grande effervescence et un grand enthousiasme règnent dans les rues. 11 31 AOUT • .10 HEURES son manifestaproduit de nombreuses se Aux environs du bois des Foureaux, tions patriotiques. Le P. Lucaci, l'apôtre de la cause roumaine en Transylvanie, l'ennemi est sorti de ses tranchées en qui a passé tant de jours dans les pri- vue d'attaquer. Mais il a été immédiasons de Hongrie, a été porté en triom- tement arrêté par le feu de nos mitrailphe. Une manifestation émouvante a eu lieu devant la légation de France. A leuses, et son attaque n'a pu se déclenla suite d'un vibrant discours de M. de cher. Saint-Aulaire, la foule s'est emparée du Dans la matinée, la guerre de mines drapeau français et l'a porté en triom- s'est poursuivie avec une certaine actiphe à travers les rues de la capitale. La Roumanie intervient en toute ré- vité de part et d'autre vers Neuvilleflexion, en toute sincérité, non point Saint-Vaast et dans le saillant de Loos. pour des motifs de circonstance, mais Au cours de la journée, le bombardepour des raisons profondément patrio- ment a été assez intense dans différents tiques et qui se résument en ces seuls secteurs. mots « Faire la grande Roumanie ». Dès les premiers instants, la guerre a Parmi les prisonniers signalés ce maété populaire; elle aura la noblesse et tin se trouvaient huit officiers. l'ardeur (De notre correspondant particulier.)
d'une guerre nationale.
Armée d'Orient
Le Serpent sous les fleurs
Dans la journée d'hier, on ne signale
aucune action d'infanterie sur l'ensemVoici de quelles fleurs Guillaume II ble du front. Canonnade en décroissance couvrit la disgrâce du général von Fal- dans les régions de Doiran et du lac kenhayn. Il lui écrivit Désirant ne pas m'opposer à votre, désir d'être déchargé de vos fonctions, je saisis l'occasion pour vous remercier cordialement du dévouement et du loyalisme que vous avez déployés pendant les deux années au cours desquelles vous avez consacré toutes vos forces et toute votre personnalité ù l'accomplissement des devoirs d'une charge lourde et pleine de responsabilités. Vos travaux énergiques et prévoyants, votre activité infatigable pour l'armée et la patrie ont donné des résultats que l'on n'oubliera jamais. 'Il appartient de laisser à une période ultérieure la pleine appréciation de vos mérites pendant la guerre comme chef d'état-major général. En ce qui me concerne personnellement, vous avez été un conseiller on ne peut plus loyal et désintéressé. Avec mes remerciements, mes meilleurs souhaits vous accompagnent' pour l'avenir. Je vous confère la croix et l'étoile de commandeur de mon ordre royal de la maison de Hohenzollern avec épées. Vous continuerez à toucher vos appointements actuels en. attendant que je décide de vous employerà un autre poste. GUILLAUME.
dostrovo. L'Avance roumaine
Prise de villes hongroises
Prise de Roustchouk Les troupes roumaines poursuivent leur avance en Transylvanie. Elles ont pénétré à des distances variant de 15 à 25 kilomètres. Trois villes hongroises sont occupées Petroseny (au nord de la frontière roumaine, à 10 kilomètres au nord du col,
Vulcain, et à 00 kilomètres à l'ouest d'Hermannstadt(Szeben), qui est également menacéepar les forces ayant passé le col de la Tour-Rouge) Brasso (Kronstadt) (dans l'angle sud-est de la frontière hongroise, à 15 kilomètres au delà du col de Tomos) Kezdi-Vasarhély (à 25 kilomètres à l'ouest de la frontière orientale de la Transylvanie). Plus au nord, les colonnes roumaines s'avandans le massif de Gyergio. Pas chaude, la lettre de congé. C'est cent D'autre part, en Bulgarie, sur le Dal'histoire qui discernera les mérites du nube, les Roumains auraient occupé congédié! Le Kaiser, lui, se garde de Roustchouk. les apprécier. Et quant aux qualités de stratège, elles se bornent à « la loyauté [Hermannstadt ou Nagy-Szeben, chef-lieu et au désintéressement» Que d'épi- du comitat de Szeben, Transylvanie, à 780 thètes se présentaient banalité de kilomètres de Vienne: 29,600 habitants. style de l'Empereur conseils prudents, Brasso-Kronstadt, chef-lieu du comitat de Transylvanie, à 731 kilomètres de hardis, ingénieux, sagaces,éclairés, heu- Brasso, 36.700 habitants. Commerce très « Loyaux et désintéressés ». Budapest. reux. Non. étendu avec la Turquie, la Roumanie, la Ce chef d'état-major n'obtient pour ses Croatie, Vienne, etc. avis militaires aucune autre louange. Kézdi-Vasarhély, comitat de Haromszék, Guillaume.II; pour un peu, serait allé Transylvanie, 5,600 habitants. Gyergio-Szent-Miklos, bourg de Transyljusqu'à constater que Falkenhayn le vanie, comitat de Czik, 5,500 habitants, parquitte « libre de tout engagement ». Et Hongrois, partie Arméniens. • s'il lui maintient ses appointements, tieRoustchouk, jusqu'à nouvel ordre, c'est, sans doute, rive droite du ville forte de la Bulgarie,sur la Danube, au confluent du Karaà titre d'indemnité pour brusque ren- Lom'. 30,000 âmes. Entrepôt, pourles mar-
la
'
VOL
chandises d'Allemagne et de Vienne qu'on
L'intervention roumaine nève par le comité national « L'Effort de la et la presse allemande France et des Alliés». M. Paul Labbé, secrétaire général' du Comité, a parlé de la La Kreuz Zeilimg, dans une forme Serbie. Une note des plus comiques et qui voilée, laisse cependant percer ga mauUn grand déjeuner qui comptait 70 conviopérette, vaise empruntée à quelque humeur a semble ves a été offert hier au Kurs^al par le comité viennois de été rédigée par « le Bureau fois émis l'avis qu'il national « L'effort de la France et de ses pinceurs Nous l'émotion avons peut-ê{pe alliés calmer » en correspondance » pour l'honneur des représentants des eut contraindre, préférable do été causée par ces nouvelles. Elle ne fera, il longtemps, la Roumanie à prendre pays alliég en Suisse. y a ministre de Roumanie à malgré les formules bouffonnes qu'elle parti. Après nos grands succès de 1915 sur .la M. Paçliano, ôta,it venu 13erne, avec tout le personnel de autriemploie, que confirmer le recul Russie, et surtout après l'écrasement de la légation ont pris part également chien. Voici ce document Serbie, nous eussions pu, peut-être, obtenir sa
DERNIÈRE HEURE
embarque pour l'approvisionnement de lu Bulgarie.]J
A propos des combats
sur la frontière rou-
maine, les correspondants de guerre annoncent que l'infanterie roumaine a cherché à forcer tous ies cols des montagnes, depuis le col de Tolgyes, sur la frontière orientale de la Hongrie, jusqu'aux contreforts des monts Vulcain. Des combats assez importants ont eu lieu, près de Orsova, sur le col de la Tour-Rouge, au sud de Brasso, ainsi Toutes les que dans les monts de Gyergyo. attaques roumaines ont été repoussées. Ces combats se sont presque tous déroulés dans une région de forêts, souvent à des
hauteurs de 1,600 à 3,000 mètres.
Des patrouilles et des détachements rou-
l'adhésion de la Roûnianiéaux puissances centrales; peut-être eussions-nous pu obtenir plus tard encore le même résultat, à un moment où à l'autre. Si même nous n'avions pas réussi, il nous paraît indiscutable que l'éclaircissement de cette question eut été préférable à l'incertitude qui a maintenant pris fin. La Vossische Zeitung reconnaît dans ces termes la gravité de la situation Ce serait erreur complète que de professer, en faoe de la situation ainsi créée, un complaisant optimisme. Elle nous place devant des problèmes militaires tels que nul peuple au monde n'en eut jamais, à résoudre. Mais la Vossische Zeitung se console
mains ont cherché à tourner nos lignes par des sentes de montagne et des ravins. Sur divers points particulièrement exposés, pensant que, d'une part, la Roumaoù les conditions du terrain favorisaient l'en- en la Bulgarie un obnie présentera nemi qui pouvait réussir à cerner nos déta- jectif nouveau,pour tant militaire que polichements, nous avons dû nous plier à la né- tique que, d'autre part, le danger russe cessité et aux exigences momentanées de la rapprochera des alliés turcs. situation qui nous commandaient d'évacuer seEt la Vossische Zeitung en conclut que certains points de la frontière. Nous avons tout ceci ne peut manquer « de susciter donc, conformément à nos plans, ramené nos des énergies » lignes en arrière pour maintenir l'intégrité Les Grecs voudraient. absolue de notre frontière. Athènes, 31 août. Les Roumains ne manqueront naturelleUne manifestation populaire a eu lieu ment pas, comme les Italiens, de prétendre conquis les positions que nous au Pirée en faveur de l'intervention. La qu'ils ont momentanément abandonnées parce foule s'est dispersée en bon ordre. avons qu'il ne nous convenait pas de les garder, et Le gouvernementa interdit les manide transformer en victoire une évacuation festations pendant huit jours afin de stratégique. pouvoir envisager la situation
nouvelles.
né convient pas » aux Autrichiens calme. de garder leurs villes. L'adversaire qui La Patris écrit s'en empare peut tout de même, légitiLa Grèce a subi trois mement, déclarer qu'il les a prises. Il
avec
«
Dans les Balkans Proclamations du Roi de Roumanie Bucarest, 31 août.
chocs au cours de le premier, lorsque,
la guerre européenne en février, elle ne sortit pas de sa neutralité et que l'Italie prit sa place le second, quand elle ne-voulut pas venir en aide à la Serbie, dont le rétablissement se décide au détriment de l'hellénisme le troisième, à l'heure actuelle, par suite de l'intervention de la Roumanie. Ce journal exhorte le peuple à impo-
Le Roi a adressé à l'armée l'ordre du ser sa volonté et à sauver l'hellénisme agonisant. jour suivant Le front de Macédoine Soldats, j'ai fait appel à vous le cœur plein dcespoir. Les ombres des grands chefs, Michel le Brave et Etienne le Grand, dont les restes immortels sont inhumés dans les provinces que vous allez délivrer, vous exhorfils tent à la victoire. Vous serez les dignes alliés. vous vaincrez de ces héros et avec nos Une lutte acharnée vous attend au cours de laquelle vous aurez à supporter les mêmes difficultés que vos ancêtres. Dans les siècles à venir, notre race vous bénira et vous glorifiera. FERDINAND.
Londres,
31
août.
On' mande de Salonique au Times
Lundi, dans l'après-midi, les Bulgares ont attaqué de nouveau les Serbes près d'Ostrovo. La bataille a duré jusqu'à la nuit et les Bulgares ont été rejetés en désordre.
Deux jours avant l'invasion bulgare en Macédoine, le commandant des troupes grecques de Drama reçut l'ordre d'évacuer vers Cavalla les canons du fort
D'autre part, le Roi a adressé la pro- trois seulement sur dix-sept furent enclamation suivante à la nation rou- levés le reste tomba aux mains des maine. Bulgares. Roumains, la guerre qui depuis deux ans et enserre de plus en plus nos frontières fondaébranle profondément les anciennes tions de l'Europe, prouve que le jour est arrivé où doit être assurée la vie paisible de siènos peuples, le jour attendu depuis des de jour nationale, le cles par la conscience des prinpar l'union fonder l'Etat roumain cipautés, préparée par la guerre de l'indéinfatigable de la peudance et par le travail nationale. race pour la renaissance Aujourd'hui nous devons achever l'ceuvre de nos pères et réaliser pour toujours ce que pour que Michel-le-Brave ne put réaliser des deux Roumains des l'union un instant des des et monts versants des Karpathes, plaines de la Bukovine où Etienne-le-Grand repose depuis un siècle. En nous, en nos •vertus, en notre vaillance,' réside le moyen de restaurer la grande et libre Roumanie, prospère et pacifique, conformément aux aspirations de notre race. Roumains, animés par le devoir sacré qui nous est imposé, résolus à affronter virilement tous les sacrifices inhérents à une guerre acharnée, marchons au combat avec i'élan puissant d'un peupie qui a une confiance inébranlable dans son destin. Les fruits glorieux de la victoire nous récompenseront. Pour Dieu, en avant.
Ferdinand. Le premier communiqué Signé
Bucarest, 29 août.
Voici le texte complet du premier communiqué officiel du grand quartier général roumain
La mobilisation générale de l'armée roumaine a commencé dans la nuit du 27 au 28 août et elle continue. La déclaration de guerre à l'Autrichellongrie a été remise à Vienne, le 28 août. à neuf heures du soir. Les troupes alliées impériales russes
commencent à passer la Dobroudja. Elles sont reçues avec enthousiasme par la population. Pendant la nuit du 27 au 28 "août, les troupes roumaines ont passe la frontière d'Autriche-Hongrie. Les unités de la flotte russe sont arrivées à Constantza où elles concourrent à la défense des côtes de la mer Noire. Les monitors et les batteries austrohongroises ont tiré sur les villes de Verciereva, Turnu-Se vérin et Giurgevo. La dernière audience de M. von den Bussche Genève, 31 août.
On mande de Bucarest à la Tribune de Genève que le dernier entretien à Sinaïa, entre le roi de Roumanie et le
ministre d'Allemagne, aurait été particulièrement dramatique. Le ministre demanda en vain des déciarations rassurantes au Roi qui ne pouvait plus les donner. A deux reprises, le ministre s'écria qu'un Hohenzollern ne pouvait pas déclarer la guerre à un Hohenzollern. Le Roi répondit avec fermeté qu'étant un souverain constitutionnel, il ne pouvait pas s'opposer aux aspirations légitimes de son peuple et qu'il suivrait les conseils de ses ministres. La Bulgarie désemparée Genève, 31 août
On mande de Sofia que la déclaration
de guerre de la Roumanie a complètement surpris tout le monde à Sofia. A la séance de clôture du Sobranié, le 18
Ceux-ci recrutent à l'est de laStrouma tous les hommes de race bulgare ou turque. Afin d'éviter de froisser les susceptibilités grecques, on prétend que ces
engagements sont volontaires. Les autorités bulgares ont interdit l'émigration des populations grecques des districts envahis.
Cruauté allemande
AUTOUR DE LA GUERRE UN DISCOURS DU ROI D'ESPAGNE Madrid, 31 août.
Dans le discours prononcé par le roi d'Esbanquet qui lui fut donné hier à pagne Bilbao au par le Sporting Club, Alphonse XIII, faisant allusion à la guerre, a prononcé les paroles suivantes Nous sommes de coeur avec tous les pays qui interviennent dans la lutte. Nous nous apitoyons sur leurs douleurs et leurs souffrances, la véritable chacar c'est en cela que consiste rité chrétienne mais nous devons aussi être toujours prêts, moralement et physiquement, afin que si les circonstances nous mettaient dans une situation critique, comme cela est arrivé à d'autres nations, nous puissions l'aborder le front haut et l'esprit serein. Par bonheur, les circonstances nous éloignent de plus en plus d'un semblable danger. Piépondant ensuite aux éloges que le présideut du SportingClub lui avait adressés au sujet de l'œuvre des prisonniers de guerre, Alphonse XIII a dit Puisque aujourd'hui le drapeau flotte pas sur les champs de bataille et que tous les Espagnols sentent la nécessité de faire aimer je l'ai En jJorté et respecter l'emblème de la patrie, charité. de la paix le champ de la le et sur faisant, je ne mérite personnellement aucun éloge, car étant roi d'Kspagne, je- représente les Espagnols et c'est à tous mes sujets que revient la gloire d'une œuvre qu'ils approuvent.
LE
9Ôe
DE LIGNE
Toulouse, 31 août.
Le colonel de Flourac, commandant le dépôt du 96e de ligne à Béziers, auquel ap-
partenait le commandant Raynal, a fait paraître à la décision la note suivante Le généralissime passant la revue du 90e sur le front, a décoré son drapeau de la croix de
guerre avec palme. Cette haute distinction est la juste récompense de l'héroïsme déployé juillet. par le régiment dans les combats géants du 30 t. LES DÉPORTATIONS DU
NORD
positions sur la rive occidentale du tleuve Stochod, dans la région du village Guelenin. Cette attaque a été repoussée avec de grandes pertes pour l'ennemi. Vers Kovel, dans le rayon du village de Velizy, deux avions ennemis ont attaqué un de nos avions qui a été abattu et est tombé sur notre terrain. Les braves aviateurs, sous-lieutenant Tikhomirou et lieutenant Danilewitch ont péri. FRONT DU CAUCASE
août. Le Grand Conseil vaudois a voté, ce matin, Lausanne,
La retraite de Falkenhayn »i,
Un aveu
état'
Communiqué du soir du grandi Bjbikoff, M. André Lachenal, tous les attachés militaires, tous les consuls généraux et major tous les présidents des Chambres de commerce des pays alliés, M. Herriot,sénateur et maire de Pétrograde, 31 août. Lyon; M. Chauvet, .président du conseil admiAu matin du 30. août, après un bref nistratif de la ville de Genève M. le professeur bombardement, l'ennemi a attaqué nos Oitramare, M. Roy, etc., etc.
Amsterdam,
31
LES DECLARATIONSDE GUERRE
Que fera la Bulgarie ?
intéressant 31
août.
Le comte de Rozentlow, dans la Tages Zeitung, dit qu'il semble clair que la retraite de von Falkenhayn est due en partie à l'échec du prince héritier devant Verdun. Il n'est pas nettement établijusqu'à quel point il a eu à obéir à des considérations politiques dans les opérations militaires ou dans ses omis-
sions.
'Amsterdam, 31 août. On mande de Sofia, le 29 août, au Berliner Tageblatt, que le cabinet a discuté dans la soirée la situation créée par la déclaration de guerre de la Roumanie. M. Radoslavoff était allé auparavant conférer avec le Roi à sa maison de campagne. Berne,
31
août.
Le Bund du 31 après-midi s'étonne · Du Deutsche Zeitung que la Bulgarie n'ait pas encore déclaré guerre à la Roumanie. Si la politique a joué un rôle dans les la visées de von Falkenhayn à Verdun, la Une mise en demeure chose n'est pas établie. A notre sens, il est certain» que des espoirs politiques erronés étaient liés au plan de Verdun.
Les attaques turques, à l'ouest de HINDENBURG INTERVIEWÉ été repoussées. à l'unanimité et sans discussion, une motion Goumiche-Khana, ont devant ont laissé nos posiLe Sunday Pictorial vient de publier priant l'assemblée fôilérale d'inviter le Conseil Les Turcs beaucoup morts. de tions fédéral à protester contre la déportation en une interview prise par M. de Beaufort de près à non-combattants dans les continuons des terriNous avancer masse au feld-maréchal de Hindenburg. En toires français occupés par les Allemands, en Diarbékir. voici les passages les plus caractéristiviolation de la Convention de La Haye, Sur le lac de Van, un de nos navires ques signée par la Suisse. a canonné avec succès un bivouac turc Hindenburg a plus de six pieds de haut. près du village de Toukha. LA GONSCIUPT ION EN AUSTRALIE personnalité de la force,
Genève, 31 août.
.
On affirme que le gouvernement alle-
mand aurait mis la Bulgarie en demeura de déclarer immédiatement la guerre à (Petit Parisien.) la Roumanie. Les Bulgares demandent des Tiïrçs Lugano,
31
août
La Bulgarie, pressée par le gouvernement turc de déclarer la guerre à la Roumauie, déclare Squ'elle ne prendra cette décision que si la Turquie lui as-
Toute sa rayonne une force brutale, animale. Il est âgé de sure un renfort de 200,000 hommes. (Radio.) soixante-dix ans, mais paraît beaucoup plus M. Hughes a déposé aujourd'hui sur le 31 août. Pétrograde, bureau de la Chambre des représentants un jeune. Ses cheveux et sa moustache sont ensont Des navires de guerre arrusses core entre poivre et sel. Son visage et son La situation sur le front roumain projet de référendum concernant la consrivés à Constantza. front sont profondément labourés de rides. cription. En attendant le résultat de cette mesure, Son nez et son menton sont proéminents, mais ce qu'il y a de plus frappaut en lui, ce enrôlements insuffisants, si les sont une Bucarest, 31 août. proclamation sera publiée, appelant sous les sont ses yeux. Ils sont d'un bleu d'acier, On peut résumer ainsi la situation mais très petits beaucoup trop petits pour drapeaux les célibataires sans charges de Rome, 31 août. famille. sa tête, qui, de son côté, est beaucoup trop des opérations sur tout le front rouCommandement suprême petite pour son grandcorps. Mais si ses yeux main vallée sont petits, ils ont de l'intensité et de la péDans la Haute-Posina et dans la L'armée roumaine était prête, le soir même nétration. de YAstico, nous avons repoussé de peentrer en Hindenburg, d'avoir rencontré je de la déclaration de guerre, àfranchit Avant l'adversaire. de attaques tites les et, d'un premier bond, que les yeux du général rebelle ligne, calibres a pensais L'artillerie ennemie de touscontre Bukovine Carpathes, de la Dacrêtes des au mexicain Villa étaient les plus cruels que LaTurquie'a déjà déclaré la guerre à concentré hier un feu violent nos j'eusse. vus. Mais ils sont doux comparés à nube. L'attaque a été dirigée concentriquela Roumanie.Elle s'est empressée, plus nouvelles positions du Çauriol, d'où ceux du général des. prussien. Jamais, dans ma ment, de la Valachie vers le nord, de la Molvers l'ouest. que la Bulgarie, de faire sa courbette au nous dominons la vallée de Fiemrne et vie, je n'ai vu yeux aussi durs, aussi davie côté de la Valachie où s'est porté l'effort Du maître de Berlin, sans s'exposer beau- menaçons les communications entre cruels, aussi complètement brutaux que l'attaque fut dirigée en trois direcceux de Hindenburg. Il a l'habitude désa- principal, coup, du reste, puisqu'elle est hors Cavalese et le Haut-Avisio. principales 1° par la vallée du Jiu tions d'atteinte. comme s'il ne 2° parla vallée de l'Olt Nos troupes ont tenu solidement les gréable de vous regarder 3° par la vallée de Mais la Bulgarie ne semble pas avoir lignes conquises qu'elles renforcent ra- croyait pas un mot de ce que vous dites. Prakova. Hindenburg et moi nous parlâmes pengagné beaucoup il avoir différé sa déci- pidement. A l'extrême gauche de la ligne, du côté sur la dant divers sujets quelque temps sion. On annonce, et la nouvelle vient Dans la vallée de la Drava, les gares Hollande, l'Italie, l'Amérique, mais surtout, d'Orsova, les troupes roumaines furent un Roumains d'Allemagne, que les ont oc- de Toblacco et de Sillian ont été de nou- naturellement, de 8a campagne Il s'efforça moment tenues en échec, mais l'arrêt fut de cupé Routschouck. de me montrer combien il était important courte durée et, depuis deux jours, toute la frappées par nos tirs ajustés. veau écrasât la zone d'Orsova au nord et à l'ouest a été franLa nouvelle est d'importance. RoustDans la zone de.Gorizia et sur le Carso, domination pour la Hollande que l'Allemagne universelle de l'Angleterre. Il chie en suivant la ligne du Danube. chouk est le principal port bulgare sur on signale l'activité des travaux défenDu côté de la Moldavie, l'attaque en direspect du soldat russe.« Dans le Danube; une fois installés ù Roust- sifs de l'ennemi qu'il protège par le feu parla avec armées russes la discipline signilîe une rection de l'ouest s'accentua particulièrechouk, les Roumains n'auront aucune de son artillerie et un intense lancement les obéissance aveugle et muette. Le soldat ment dans les trois directions de Ghimesh, difficulté à embarquer leurs troupes à de bombes. demeure à son poste lorsqu'on lui a Palanca et Oituz. A l'extrême nord de cette russe leur port de Giurgevo, enface, pour leur d'hier, journée de la nous donné l'ordre de le faire, et il y reste comme ligne, la liaison a été établie dès le premier Au cours faire passerle Danube, et comme Rouls- avons repoussé une attaque ennemie s'il avait été cloué sur place n. jour entre les troupes russes de Letchitsky la et l'armée roumaine. chouk est à peine à une soixantaine de dans les environs de Tivoli, à l'est de « Nos ennemis comptent sans deux grands Cette attaque générale permet d'enregiskilomètres de la frontière terrestre rou- ville. facteurs inconnus du temps de Napoléon trer, au 30 aflût.une avance de 40 kilomètres mano-bulgare, c'est-a-dire du point où Des avions ennemis ont lancé de nom- les chemins de fer et l'organisation alleAprès l'artillerie, des si- en moyenne sur tout le front cette avance cette les Russes, qui ont passé le Danube au breuses bombes sur Lugano et Marano. mande. guerre gnifie des chemins de fer, chemins de est, sur certains points, plus considérable, nord de la Dobroudja, vont déboucher Une femme a été tu>e. Il y a quelques notamment du côté de Hermannstadt (en plus de chemins de fer »» fer et encore territoire le bulgare, les troupes Il population. blessés parmi la sur y a peu Puis il passa à l'armée britannique, spé- roumain Szeben). roumaines et l'armée russe auront tôt de dégâts. Il importe de noter que toute la zone encialement l'armée de Kitchener. « C'est une fait d'opérer leur jonction. Or, quelle grande erreur de sous-évaluer un ennemi, levée avait été, depuis le débuts de la guerre, africain l'Est dit Hindenburg, faisant allusion aux atta- puissamment fortifiée par les Hongrois qui que soit l'importance des effectifs rusDans maintenaient des effectifs nombreux et un ses que l'on ne connaît pas, il n'est pas ques continuelles de la presse allemande matériel considérable. L'avance très rapide Londres,' 31 août. contre la « méprisable petite armée ». douteux que cette jonction aura pour .1 Il 'fut très difficile de tirer de lui aucune des troupes roumaines a eu pour résultat conséquence de faire tomber sur le dos Communiqué officiel. Les Allemands probable d'annihiler la résistance sur les nombreuses des Bulgares. une force à laquelle il leur continuent leur retraite à la fois vers affirmation défini sur le résultat là durée de la gnerre « Jusqu'à ce que figues de défense successives, et a permis de et et Tahora convergent L impossible résister, où de même Salaam Dar sera avec es s'emparer de matériel et de dépôts de muninous ayons gagné une paix honorable », fut tions. l'appui des contingents austro-alle- plusieurs colonnes anglaises et belges. sa réponse énigmatique. Mais il refusa d'émands qui leur ont été laissés depuis Les Anglais ont occupé Mrogor, sur la noncer ce qui, dans son opinion, constituait L'avance continue. (Agence Radio.) les victoires russes de Galicie et de Bu- voie ferrée centrale, à 160 kilomètres de une paix honorable. kovine, même avec l'appui de ce qui Dar es Salaam, le 26 août. Version allemande La flotte russe
Melbourne, 30 août.
L'ITALI^ilTGUERRE --ooo-
••
Sus au Bulgare
y
Le nouveau colonel suisse
L'état d'esprit des Allemands
selon le premier ministre bavarois
demande une sanction Berne,
31
août.
La lettre du colonel Loys a produit dans toute la Suisse une profonde émo-
tion.
La presse socialiste a violemment protesté. Dans un journal aussi modéré de Zurich, le que la Nouvelle Gazette conseiller national d'Olton von Aex a dénoncé le « parti de la guerre ». Les Basler Nachrichten ont protesté énergiquement. Le Bund, plus embarrassé, a cependant dû déclarer qu'il ne pouvait pas approuver la lettre du colonel Loys ou du moins ia forme dans laquelle cette lettre est conçue. Seules, les germanophiles Berner Tagwacht ont approuvé le colonel, encore avec quelque embarras. En Suisse romande, l'émotion a été grande. Dans un langage énergique, le colonel Secrétan dans la Gazette de Lausanne d'hîcr, réclamait des sanctions. Cet après-midi, les journaux publient le communiqué suivant du Conseil fé-
des Russes, des
forts de' Cavalla, tandis que les paL'affaire en est là. On remarquera triotes d'Athènes, entraînés par la voix deux 1° le Conseil fédéral commude M. Venizelos, adjurent le Roi de se niquefaits à la presse la démarche qu'il souvenir de son passé, sans pouvoir vient de faire auprès du général sans même obtenir une réponse. que l'on sache la réponse qu'a faite à Pauvre Grèce Infortunés Grecs à cette démarche le général 2° on notera qui on a fait croire que le rêve oriental fait insolite que le Conseil fédéral de Guillaume II était une réalité! Qu'en s'est adressé par écrit au général. reste-t-il déjà de' ce rêve ? Qu'en res-
tera-t-il demain?
A. Fitz-Maurice.
LA GUERRE AERIENNE
Une espionne au confessionnal ~0
Amsterdam,
31
août.
Toutes les tentatives pour découvrir
Le bon
vent Londres,
31
août.
Le correspondant du Daily Tclcgraph
à Rotterdam télégraphie que huit zeppelins, apparemment en route pour l'Angleterre, ont été arrêtés par la tempête qui a sévi sur la Hollande hier soir, et
ont dû regagner leurs hangars.
de la Politique
Commission de l'année La commission de l'armée, réunie aujourd'hui, sous la présidence du général Pédoya, a adopté, à l'unanimité, les conclusions du rapport de M. d'Aubigny sur l'organisation
la défense aérienne du camp retranché de Paris. Elle en a décidé l'envoi au ministre de la guerre et au président du Conseil.
de
Genève, 31 août.
Les dépêches officielles de Vienne M. von Wiegand, correspondant en rendant compte des opérations de guerre Allemagne du New York World vient roumaines, prétendent que les altaques d'interviewer le ministre président de roumaines ont été repoussées sur les
Bavière, sur la situation générale. Cette interview est reproduite par divers journaux dont la Gazette de Voss et les Dernières Nouvelles de Munich. M. Herlling a déclaré qu'en dépit des déclarations de guerre de l'Italie et de la
Roumanie, 'il considérait la situation générale avec calme. Le comte s'est exprimé sur la situation économique et les questions de l'alimentation. Il déclara que les emprunts de guerre fournissent la preuve de la florissante situation de l'Allemagne. Le nouvel emprunt sera, lui aussi, très certainement, un sujet de satisfaction. Dans la question de l'alimentation, on peut dire que toutes les difficultés ont été résolues jusqu'ici. Le peuple allemand, dans son immense majorité, est aussi résolu que dans les premiers jours a continuer la guerre derrière son Empereur et.ses princes, pénétré par une seule volonté la volonté de vaincre et d'assurer à la patrie l'indépendance et le droit de se développer pacifiquement. Si les ennemis de l'Allemagne comptaient sur des désaccords entre les Etats confédérés, ils auront une profonde désillusion. L'Allemagne est une nation dont les éléments ne sauraient être dissociés. C'est l'épée qui a forgé- sa solidariLé et aucune épée étrangère n'en pourra morceler les éléments.
politien cette qualité dans des discussions semblables coupable d'actes se rende Roumains et ducontingentdeSalonique? ques etqui sont reprochés au colonel de Loys. à Et tandis que l'entrée des Roumains à Leceux fédéral s'est adressé aujourd'hui Interrogé sur la dernière séance du Roustchouk ouvre ces horizons, les Bul- parConseil écrit au général, le priant d'ordonner les comité du Bundesrath pour les affaires entrent à Drama, d'où les Grecs sanctions disciplinaires sévères qu'imposent étrangères, gares les ont chassés en 1913, occupent les les événements. le comte a déclaré que ja-
seront allés au-devant
des opérations roumaines
Berne, 31 août.
Le Conseil fédéral
leur commande une prudente retraite, déral préparant ainsi l'opinion austro-alle- Le Conseil fédéral s'est occupé dans sa mande à la future grande déroute de- séance d'aujourd'hui de la lettre du colonel vant les armées alliées marchant à tra- divisionnaire de Loys, publiée dans la GaSoleure. LeCo:iseil ne peut admettre vers la plaine hongroise vers Budapest zetle decommandant d'une unité intervienne d'abord et Vienne ensuite, où les Italiens que le
ne Autour
août, neuf jours avant la déclaration de guerre, M. Radoslavolf parlaildes excellentes relations des deux pays dans le même temps, le Mir, organe de M. Gueschoff, parlait d'une entente bulgaro-roumaine à laquelle la Grèce pourrait être admise à participer, et on proclamait que la paix avec la Roumanie était assurée jusqu'à la fin de la guerre. On comprend le désarroi. L'Allema- UNE MANIFESTATION DES ALLIÉS A GENÈVE Genève, 31 août. gne insiste maintenant pour que la Bulgarie déclare la guerre à la Rouma- Hier soir a eu lieu, au Victoria Hall, la nie et les ministres délibèrent. dernière grande conférence organisée à Ge-
$?t~ RUSSE
M- do
Le gouvernement des Pays-Bas avait fait part au gouvernement "allemand du reste encore aux Turcs après le prélèvedésir de plusieurs comités hollandais ment des renforts qu'ils ont envoyés d'être autorisés à aller recueillir, dans sur le front de Galicie, si maigres soientles départements français envahis, des ils. enfants pour les transporter en Hollande Il est certain que l'on a dû comprenoù il serait pourvu à leur entretien. Le dre à Bucarest l'intérêtqu'il y avait à ligouvernement allemand vient d'éluder quider l'affaire bulgare de concert avec cette proposition, en prétextant des l'armée de Salonique. Car, la Bulgarie opérations militaires actuellement en annihilée, les communications une fois définitivement entre les emcours et des difficultés de communica- coupées pires du Centre et la Turquie c'est tion. Cette nouvelle produit en Hollande la d'abord le rétablissement immédiat des plus pénible impression. On sait, en relations entre la Roumanie elle-même effet, que depuis longtemps une propa- et de la Russie avec les Alliés par la mer gande a été organisée aux Pays-Bas Egée en attendant qu'elles le soient la mer Noire et les détroits, dès que pour provoquer la compassion en faveur par des enfants allemands débilités par une la Turquie aura rendu l'âme, ce qui ne nourriture insuffisante. Des démarches serait plus une affaire de bien longue étaient faites par le gouvernement alle- attente mais ce sera surtout la possibimand auprès des familles hollandaises, lité de faire remonter en bloc toutes les forces orientales des Alliés contre l'Aupour qu'elles consentissentà se charger triche-Hongrie, qui, attaquée en même d'un ou de plusieurs enfants moyennant temps sur un front énorme, allant de la le versement mensuel de 30 florins. Quoique la légation d'Allemagne ait Serbie réoccupéeà la Bukovine et au fait démentir-son intervention à ce su- delà, en jonction avec les Russes qui ne jet, il n'est pas douteux que cette orga- seront certainement plus, à ce moment, nisation ait été patronnée par le gouver- en deçà de Lemberg et de Kovel, ne opposer une résistance sénement allemand. Tous les jours la pourra plusenvahisseurs. presse signalait le passage de trains rieuse aux Déjà même, n'annoncent-ils pas de amenant des enfants à Leyden et à Haarlem. On estime à deux ou trois Vienne et de Budapest que la configumille le nombre des enfants ainsi re- ration de la frontière de Transylvanie
cueillis. D'autre part, les manifestations en faveur de l'hospitalisation des enfants français avaient pris de plus en plus d'extension. La propagande en faveur des enfants allemands ne fait que rendre plus odieuse la décision du gouvernement allemand à l'égard des enfants français.
w ~ppB~~n/s? L'OFFENSIVE
mais les affaires en cours n'avaient été discutées aussi complètement que dans cette session. Il a déclaré aussi que la politique suivie par le chancelier avait été nettement approuvée par tous les ministres présents. Interrogé sur une reprise éventuelle de la guerre sous-marine, sans restrictions, le ministre de Bavière a déclaré qu'il n'avait rien entendu à ce sujet. Il pense qu'il serait tenu au courant si quelque chose de semblable était en question.
hauteurs à l'est du front; elles avouent,
d'ailleurs, immédiatement après que « les troupes austro-hongroises qui combattaient dans le massif de Seik, ont occupé sur les hauteurs à l'ouest de Seik Szerada, de nouvelles positions ». Elles ajoutent que
«
sur les autres
points du front hongrois, il n'y a aucun changement important dans la situation. » Les mêmes dépêches constatent que, sur le front russe, les Russes ont déployé sur de nombreux points une activité d'artillerie de plus en plus intense.
Dépêches
& Nouvelles
On lit dans le Journal Le mérite civil. officiel paraissant ce matin Le gouvernement porte à la connaissance du pays la belle conduite de MM. Reg-naud, maire de Verdun; Cabrillac, secrétaire adjoint de mairie de Verdun Lecourtier,conseiller général de la Meuse, maire de Braex; Nauty, maire d'Ancemont.(Meuse) Brasseur, maire de Tilly Ulrich, président de la Chambre de commerce de Verdun, qui se sont particulièrement distingués au cours de la bataille de Verdun, en assurant l'évacuation des populations civiles.
la
Courses de Saint-Sébastien RÉSULTATS DES COURSES
Saint-Sébastien,31 août. Prix de Verdun (handicap 2,500 mètres}. 1, Veronèse, à M. Maguiro (Allemand) 2, Flying Man, à M. le comte del Rincon (Ferret) 3, Questure, à M. J. Parladé (Christian) (courte tête, 2 longueurs). Non placé Thirsty (Saunders). Prix Nuage, mixte, 1,000 mètres. 1, Roussalka, à M. J. D. Cohn (Stokes) 2, J'en Donne, à M. T. P. Thorne (.Milton Henry); 3, Etat Major, à M. P. Thèze (Marsh) (Tête, 1 longueur, 1/2 longueur). Non placésIrish Sing (Coudert), Ah Dame Oui (Higson), Salanio (Meunier), Floréine (Stem), Bootjack (Blix), Le Pantin (Rivière), Cri Cri II (Deboodt).
Prix d'As-d'Atout (handicap, 3,400 m.). 1, Héy Diddle, à M. U. Niguet (Grant); 2, que poursuit l'Allemagne, le comte a Our Love, à M. P.-T. Thorne (Milton Henry);
Interrogé sur
dit
les buts de la guerre
rimpri,merie et ses rédacteurs de la Libre Belgique ont jusqu'ici échoué L'existence de l'Allemagne,l'indépendance malgré l'ardeur désespérée et policière de la nation, la sécurité future de notre peua des Allemands. pie dans le développement pacifique de sUn Hollandais, résidant à Bruxelles, vie économique, industrielle et politique, rapporte la ruse policière suivante voilà les buts de guerre de l'Allemagne, voici Un prêtre, dans un confessionnal d'une ce que le peuple allemand défend.
3, Roi de
la Lande, à M. le duc de Toledo
(Floch) (6 longueurs,
Non placés
(Marsh)
1
long. 1/2).
Nectar III (Stern)
Pantagruel (Stokes)
Saint Pé Rockland Bénédictin
(Christiand) Fearless (Hanson) de Soulac (Gauthier) Va Tout (Deboodt)
Ablatif (Garcia); Sumbath (Allemand); Scarpin (Semblat) Silchester (Meunier). Prix Rouli. 1, L'Insurgé (Stokes) 2, Madjorsko, à M. le duc de Toledo (Stern) 3, Sois ia Feui.lée, à M. Jean Cerf (Marsh) (3 longueurs,1 longueur). Non (Floch), placés Souvenir d'Exil (Deboodt), Ordotz Pepita (Grant). Prix Brûleur. 1, Epsilon, à M. Jean Lieux (O'Connor) 2, Serpent V (Bowd) 3, Lamermoor, à M. le duc de Toledo (Touflans) (courte tête, 2 longueurs).
Nous devons lutter et nous lutterons aussi église, venait d'entendre la confession d'une longtemps que l'Angleterre poursuivra le dame fort bien mise qui, avant de se retirer, but qu'elle a affirmé d'anéantir le peuple lui g.issa un billet de 100 francs en disant allemand et de nous imposer, tel un dicta« Voici, mon Père, pour .a Libre Belgique ». Devinant un piège l'ecclésiastique alla teur, des prescriptions dans la manière dont porter le billet au journal bruxellois La Bel- notre peuple doit être gouverné. gique, et se fit délivrer nn reçu. A peine Enfin, comme on lui demandaitquelles rentré chez lui, il vit arriver deux officiers étaient les conditions de paix de l'Allea!lemands qui le co duisireat à la Kommanmagne, le comte Hertling a renvoyé au dantur où il fut accusé d'avoir reçu de l'ar- discours du chancelier clans lequel, gent pour la Libre Belgique. d'après la situation mi,itaire telle qu'elle Vous avez dû l'aire erreur, dit le prêtre, Non placés .-Mademoiselle de Hotot(Riolfo), existait alors, le chancelier a esquissé Quidor et il tira le reçu du journal La Belgique. Il (Heblish). Epsilon a été vendu hier à la paix qu'il entrevoyait. remis en liberté. M. Jean Lieux, par M. L.-N. André.
fut
Journauxet Périodiquespoésie^et Militarisme suisse La Gazette de Soleure, dont l'hostilité contre la France est notoire, blâma dans un article le gouvernementsuisse de ne pas prendre part à la guerre. Cet article, dirigé contre les Suisses romands, disait notamment Disons, une fois pour toutes, que le mécontentement est très grand dans la Suisse, orientale et centrale, et qu'il éclatera soudain, un moment ou l'autre. Que ces messieurs de Genève et de Lausanné se le disent
Le Solothurner Zeituhg reçut à la suite
de cet article cette lettre
Dans le numéro 195 du 23 août, de la Gazette de Soleure, je lis l'article du docteur E. Bi. « La Route de Canossa ». Enfin, un homme qui ose écrire ce que beaucoup pensent J'adresse à l'auteur, avec une profonde émotion, mes remerciements. Pourquoi avoir une armée,- pourquoi exercer des troupes, si devant l'étranger on s'incline comme des lâches ?. P.us aucun sentiment d'honneur, plus de fierté nationale L'amertume étreint les cœurs en présence de cette effroyable déchéance Soyez assurés, vous tous qui comptez sur nous, que la division sera debout sitôt que vous l'appellerez, et que mon se itiment est partagé par les officiers, sous-officiers et soldats que j'ai l'honneur de commander.
la 2e division, Loys.
Le commandant de
La Gazette de Lausanne considère que la publication 'de cette lettre constitue
les prix littéraires Montyon. tenant d'infanterie, tombé à l'ennemi au cours groupes de prisonniers de guerre avaient été ments de. très vive reconnaissance, le L'Académie adresse M. Paul Bour- d'un assaut, à l'âge de vingt et un ans. transférés par les Allemands 'd'Allemagne en ministre a tenu a reporter à la marine get le télégramme suivant Les obsèques de M. Jules Paiiton, père Russie, où ils étaient l'objet de traitements française le mérite du rapatriement de M. Louis Pauton, beaù-père de M. Paul inhumains, écrivit au Vatican pour prier le l'armée serbe, œuvre ù laquelle nos ofVos confrères de l'Académie française, de VilLebœuf, avoué prés la cour d'appel, et du Saint-Père d'intervenir en faveur de ces in- ficiers et réunis en séance, vous envoient l'expression docteur nos marins avaient été heureux fortunés. Il joignait à sa réclamation quelGilly, été célébrées Saint-Auà ont de. coopérer. Il a terminé en ,formulant de leurs plus vives sympathiesà l'occasion gustin. En ques documents établissant la réalité des raison des circonstancesactuelles, de votre accident et leurs souhaits les meil- la cérémonie faits. Il a reçu du Saint-Siège une réponse en le vœu de voir bientôt l'armée du prince lieu dans la stricte plus a eu leurs de complet et prompt rétablissement. intimité. date du 2<i août lui donnant « l'assurance que Alexandre reconquérir la Serbie et rendes négociations spéciales sont actuellement trer à Belgrade pour, de là, passer le M. Paul Bourget se trouve actuelleM. Jean Demouy, fils de M. Demouy, en cours entre le Saint-Siège et les Etats bel- Danube et libérer ses frères opprimés. ment à Saulieu (Côte-d'Or) et nous directeur des tramways des Vosges, et de ligérants, afin que la grave question' énoncée madame née Antigna, est tombé à l'ennemi ci-dessus puisse recevoir la plus prompte et sommes heureux d'annoncer qu'il est le 20 août. Il était sergent mitrailleur aux la plus équitable solution. » en voie de parfaite guérison. chasseurs et fut trois fois cité à l'ordre du. Hommage est fait à la Compagnie des jour. deux beaux livres Dialogues de la Des messes ont été dites, pour le repos guerre, par M. Henri Lavedan, et A V ar- de l'âme du jeune aviateur Pierre Barillori, rière, par M. Frédéric Masson. NOUVELLES JUDICIAIRES les 29 et 30 août, en la chapelle de l'hôpital Sur les réquisitions de M. l'avocat géCh. Dauzats. de,Chàlons et en l'église de la Couarde-enprisonniers Le pain néral Furby, la Cour suprême, présidée aux Ré. M. Bard, a reçu, hier, le serment Notre confrère, M. Rougier, de la DéSous la présidence du baron d'An- par nouveaux magistrats de ladite Cour pêche de Toulouse, vient d'être tué à l'ennemi. thouard, le conseil d'administration de des qui ont été aussitôt après, installés dans A Rome, est décédée donna Lutgarda la Fédération nationale d'assistance aux leurs fonctions. Brigaiiti, des ducs Giordano, mère du géné- prisonniers s'est réuni ces jours-ci. On Les nouveaux conseillers à la Cour ral Fileno Briganti. sait que la Fédération est chargée d'en- suprême DANS LES AMBASSADES sont M. Lombard, ancien On annonce, de Londres, la mort du co- voyer en Allemagne, à nos prisonniers, distingué général Tatitschef, premier lonel R. B. Riland-Bcdford, l'un des glorieux d'une façon régulière, le pain dont ils avocat à la Cour de cassation M. le très secrétaire de l'ambassade de Russie à Paris, blessés de la guerre de Crimée, décédé à ont besoin. Le service commencé de M. Sachet, ancien premier président à a la Cour de Montpellier; M. Fabry, anest nommé au poste de directeur de la chan- Lichfield à l'âge de quatre-vingt-six ans. d'admifonctionner juin. le Le conseil 5 à affaires étrangères ministère des cellerie au De M. Désiré nistration s'était réuni pour entendre un cien premier président à la Cour de On annonce la mort Pétrograde. Caen, et M. Collin, ancien professeur à Les nombreux Parisiens qui connaissent et Chevalier, décédé à Bar-le-Duc à l'âge de exposé des travaux accomplis depuis la Faculté de droit de Paris. Le nouvel Du commandant trois mois. ans; apprécient infiniment le diplomate qui les quatre-vingt-cinq Légion avocat général à la Cour suprême est chevalier de la d'honneur, déVico, communique Il et quitte après quatre années de séjour parmi sommes nous nous cinquante-septième à Paris dans sa Mais cédé reproduire exposé, qui M, Peyssonié, ancien avocat général à heureux de cet eux, regretteront vivement ce départ. année. la Cour de Paris. ils savent quels sont, à l'égard de la France, inquiètes familles de tant rassurera Serigny. M. Quercy,ancien premier président les sentiments de M.Tatitschef, et quelle est Em. B. interquestions à la Cour de Bordeaux, nommé conseilsa manière de voir dans les mois nationales actuelles. Leur patriotisme ne peut Obsèques d'Harpignies Sur 224 camps desservis pendant le ler à la Cour suprême, s'est excusé, par Les accusé réde l'influence juin, 10 n'avaient de l'idée donc que se réjouir à que pas encore lettre, de M. 1e président Bard, ception. Cette faible proportion est la preuve d'être auprès prendra, dans un poste tel que celui qui lui présenter à « empêché » de se de la bonne arrivée des envois. Ces envois est confié, un homme de cette valeur. l'audience. Son installatien a, en conséHier, à Saint-Privé (Yonne), ont eu lieu ont progressé de la manière suivante quence, été ajournée. Mois de juin.. 13 954 quintaux les obsèques du peintre Harpignies, obsèRENSEIGNEMENTSMONDAINS
à
NOS SOLDATS POUR
ques qui eurent un caractère de simplicité que le vieux maître eût approuvé. Aux gens du pays, qu'Harpignies connaissait tous, et qui tous étaient là, s'étaient joints des arprofessionZurich officier de haute valeur morale et tistes, des amis et des admirateurs venus de 1916, son chef de groupe Paris et c'est devant Le 11 juillet nelle. Jusqu'ici personne en Suisse ne songeait à étant mortellemént blessé, assuré le commanun cortège recueilli que Bonnat, a M. Léon membre de l'Iistitut, direcla guerre. Mais aujourd'hui, on ne peut s'y dement dans des circonstances particulièrement teur de l'Ecole des beaux-arts, nationale méprendre il y a des gens, il se forme un difficiles. S'est acquitté d'une façon parfaite, du donna, au paysagiste regretté, le dernier parti chez nous qui visent à la guerre. Ce 11 au 25 juillet, de la mission délicate qui lui adieu. parti a des représentants dans l'armée et s'ils incombait dans ses nouvelles fonctions. (A déjà étaient les maîtres, les, hostilités seraient reçu la croix de guerre.) Il a travaillé, dit-il, jusqu'au dernier jour, et déjà commencées. Cela signifierait que notre Le capitaine Maxime Berr est le fils de M. ses dernières œuvres toujours empreintes de sa jeunesse serait déjà décimée, nos villes bom- Louis Berr, conseiller à la Cour d'appel. forte originalité, ne s'ont pas inférieures à celles bardôps, notre pays envahi peut-être! En lui s'émédaille de sa jeunesse et de son âge mùr.plus (Charles-Emile), M. Duchenne glorieux ne teint un des représentants les ceux qui veulent pas cela, on les traite militaire, croix de avec palme paysagistes guerre qui a de cette pléiade admirable de de l|chës. française. régiment d'infanterie. Engagé jeté tant d'éclat sur l'école Le Conseil des Etats, le Conseil national (Caporal au seulement un grand peinHarpigniesétait s'est durée de la guerre, toupour la volontaire non qui ne veulent pas déclarer la guerre sont distinguépar son courage et son dévoue- tre et le maître le plus dévoué à ses élèves, c'étraités de lâches. Des chefs de notre armée jours grièvement le 26 juin 1916, a tait aussi un fidèle ami dont celui qui écrit ces Blesse trèsplus le disent et, si ces gens devenaient les maî- ment. preuve des beaux sentiments de pa- lignes a pu, pendant près de soixante ans, appréfait tres, demain nous aurions la guerre il suf- triotisme et d'abnégation. Amputé du bras cier le charme. D'un caractère entier comme son art vigoureux, il avait le sentiment de sa valeur, firait même qu'ils fussent. les maîtres un droit.) et parfois, il ne ménageait pas les coups de bouinstant pour qu'elle fût déchaînée. le petit-neveu du toir Duchenne C.-E. M. est à ceux qui ne partageaient pas ses avis Oui, l'ancien sentiment d'honneur, la fidé- docteur Duchenne, de Boulogne. duretés par des mais il tempérait souvent lité helvétique, la fierté nationale existent cité à l'ordre de douceurs de langage, des ces avait précédemment intonations de voix Il été toujours en Suisse. Mais ce que nous devons son régiment pour avoir secouru et pansé, d'une grâce infinie. Il était passionné de musique, et, jusqu'au commencer tout de suite avec ces vertus, sous le feu de l'ennemi, un de ses hommes c'est d'empêcher de tels «criminels»qui blessé. terme de sa longue existence, il a su s'entourer d'une élite de jeunes musiciennes auxquelles il poussent notre peuple à la guerre de nous (Georges-Jean-Etienne), Siry capitaine Le se plaisait parfois à s'associer pour interpréter nuire' plus longtemps et cela aussi rapide203e d'incompagnie du les grands maîtres qui le ravissaient « se s commandant la 13e ment et aussi radicalement que possible. dieux chevalier de la Légion fanterie, est nommé », disait-il. En somme, Harpignies eut une vie admirable Quelle mesure va prendre le gouver- d'honneur avec la citation suivante de travail et de succès, dont les dernières annement suisse contre le colonel de Officier brave et énergique. A été grièvement nées ont etentourées des soins les plus i otelLoys? blessé pour la troisième fois, le 11 juillet 1916, ligents, les plus dévoués d'une compagne à la-
Et
.»
L'emprunt allemand
y
s'annonce mal. Les nouvelles déclarations de guerre font, paraît-il, rélléchir les capitalistes boches. La Gazette de l'Allemagne du Nord l'avoue en H
d'un barrage en procédant à la reconnaissance du partie secteur dans la d'avant-ligne que sa compagnie devait occuper le lendemain. Déjà cité à Parmi les médailles d'honneur des épidémies décernées par le ministre de la guerre
l'ordre.
quelle, au nom dé nous tous, je me fais un devoir d'adresser ici les remerciements chaleureux qu'elle a si bien mérités.
Les obsèques du Dr Maubrac
aux infirmières de la Croix-Rouge nous releGuiraud, née vons le nom de Mme Edmond Hier, à onze heures, au Val-de-Grâce, ont Acézat, infirmiére-major, hôpital 214 à Bordeaux, actuellement à l'hôpital du Grand Pa- été célébrées, au milieu d'une très nombreuse assistance, les obsèques du méd.'ciulais, à Paris. principal Pierre Maubrac, médecin-chef de Mme Edmond Guiraud est la sensible et pathétique artiste, fréquemment applaudie au l'hôpital Michiîlot, assassiné dans les condil'on sait. Le médecin inspecteur théâtre Antoine, à l'Odéon et à la Porte-Saint- tions queFévrier, les médecins inspecteurs général Martin. Elle est la femme de l'auteur drama- Lendriot, Vincent, Sieur, plus de deux cents tique bien connu, le très distingué chef de médecins militaires de tous grades assiscabinet du sous-secrétaire d'Etat aux beaux- taient à la cérémonie. Après l'office funèbre, arts. le médecin-inspecteur Sieur, directeur du Mme Henry de Ferquc a donné le jour, service de santé du camp retranché de Paris, à Mantes, à une fille qui a reçu le prénom de a salué la dépouille mortelle de cette victime Colette. du devoir, au nom de M. Justin Godart et au nom de tous ses camarades de l'armée. BIENFAISANCE Sa voix brisée d'émotion redit les diverses de la vie de cet homme excellent et Une fête de bienfaisance, en faveur de étapes presse anglaise charmant qui fut un médecin de premier orsoldats aveugles des rééducation de l'Œuvre et le renvoi de Falkenhayn bretons, a été organisée à Trégastel (Côtes- dre, de haute culture scientifique et merveilleusement dévoué à ses malades. Comme gens en il avait couservé les fonctions Le Afo~M~ Post écrit qu'un officier du-Nord), par un groupe de jeunes de secrétaire de la baronne direction la villégiature, sous allemand fait prisonnier sur la Somme de Bourgoing et de Mme Courcoux. Une Loge rédacteur au Sénat, comme il avait le goût vif des choses d'art et plus particulièreavoue ceci et l'Anglais très pour Faust, de M. Pierre Veber, de la musique, certains ont méconnu tel qu'on le parle, de M. Tristan Bernard, ment mérites professionnels. Il faut dire à ceux Nous vaincus. savons que nous sommes ses « interprétés Mlles délicieusement, par furent Désormais toutes nos opérations seront que Pierre Maubrac, premier Guerrier, filles du colo- qui l'ignorent, l'Ecole du Val-de-Grâce, lauà conduites non pas vers des buts militaires, Jacqueline et OdetteMlles au concours Odette Sabine et Guerrier nel par réat de la Société de chirurgie, collaboramais vue uniquement de sauver la dynaset par MM. Pitet, Reichemberg, teur du professeur Forgues de Montpellier tie.» enOn reconnaît, en effet, que la disgrâce Quillevéré, Rivalta et Savary. de Falkenhayn est due à l'échec devant Paul et Yvon Courcoux, et du professeur Auguste Broca pour un très d'une conférence précédées furent pièces Ces Verdun. Or, les attaques contre cette place important traité de chirurgie cérébrale, fut patriotique d'une Goffic Le Charles et M. de l'une des plus vives intelligences médicales été menées en exécution des projets du ont dite de Montgomery, Lucie Mme de poésie de ce temps. kronprinz, dont Falkenhayn est un des amis ïchalié. Mme par A la mobilisation, il avait repris du serles plus intimes. qui francs, cinq dépassé cents La recette a vice, organisé au front un admirable hôpital Le Kaiser, ne pouvant frapper son propre soldats aveugles l'Œuvre des à versés été ont d'évacuation qu'il dirigeajusqu'au mois d'ocfils, a sévi contre le général chef de l'étatbretons. tobre 1915. Il était au service do chirurgie major. Il convient au surplus d'observer du Grand-Palais, quand la confiance de ses Hindenburg et Falkenque depuis janvier, chefs l'appela à la réorganisation du Michehayn sont on mauvaise intelligence. Leur MARIAGES let. Il s'y montra ce qu'il avait toujours été, désaccord vient de se manifester tout réde Mlle Eliane fiançailles les -On annonce plein de lucidité, d'énergie organisatrice et cemment sur la question des renforts. Hinfille du marquis de Marcillac, de bonté profonde pour ses malades et ses denburg réclamait le déplacement de contin- de Marcillac, conseil de la Société des Agricul- subordonnés. Le geste furieux d'un aliéné gents au profit du front oriental, mais Fal- membre duFrance, et de la marquise née de l'arrache à la tendresse de sa compagne, de kenhayn déclara « ne pouvoir rien distraire teurs de du Boishamon, capiHenri M. de ses de sesforces, ayant besoin devant Verdun Millon, avec son enfant, à l'affectueuse admiration M. Henry fils de coloniale, d'infanterie taine pour qui du plus grand nombre possible de soldats ». amis, de ses malades, de ses pairs, du Boishamon, et de madame née de Terves. cette perte est immense. Dr H. B. Le correspondant à Rotterdam du L'abbé Wetterlé vient de bénir, en • 1' Daily Telegraph signale qu'à Berlin l'église de la Trinité, le mariage de Mlle inscrit le 2S août Le docteur Maubrac a été l'opinion publique marque la plus vive Yvonne Floury, fille de M. Floury, éditeur, Légion d'honneur la pour ofau tableau de irritation contre le prince héritier, dont avec le baron René de Testa, du 59e chas- ficier cette mention avec les conceptions stratégiques ont coûté seurs à pied. étaient le desmariée Médecin de grande valeur, ancien médecin de Les témoins de la à l'Allemagne..un effort aussi ruineux sinateur Lecomte, l'armée Georges active, chevalier de la Légion d'honneur Hansi M. et anqu'inutile. 1908. depuis A été blessé grièvement dans l'exerde Société des letcien président de la gens fonctions. Le Liseur. de cice ses tres ceux du marié, le baron A. de Testa,, son oncle, et M. Jouet-Pastré, administrateur délégué des Forges et Chantiers de la Médi-
ces termes Maintenant, en Allemagne, nombreuses sont les. personnes qui disent que depuis l'entrée en guerre de la Roumanie^ la situation s'aggrave sensiblement, et qu'il est préférab e de conserver chez soi son argent que de souscrire à l'emprunt de guerre. Ces personnes ne se contentent pas seulement de garder leur argent, mais elles influencent leurs voisins. Il semble donc qu'il est nécessaire de faire dès à présent de la propagande en faveur du cinquième emprunt, et que nous expliquions clairement au peuple ce qu'il a à faire. Le clergé et les professeurs devraient être tout désignés pour faire cette besogne.
La
A L'INSTITUT
Académie française Au lendemain des premiers crimes commis au nom de la Kultur, l'Académie avait mis au concours, pour son grand prix d'éloquence, ce sujet La
civilisation française.
Les envois furent nombreux, et tous plus ou moins remarquables; l'un d'eux portait cette double devise sur le texte, et sur l'enveloppe qui cachait le nom du « Plus je vis l'étranger, concurrent
(de
Belloy) plus j'aimai ma patrie plus je suis Français, plus je me sens humain » (Sully Prudhomme). Ce dernier fut préféré par l'Académie.
«.Et
M. René Doumic, directeur de la Com-
terranée.
La cérémonie nuptiale a été célébrée dans la plus stricte intimité. On annonce les fiançailles de Mlle Ethel Saint-Maur d'Arnaud, fille de feu le comte de Saint-Maur d'Arnaud et de la comtesse de Saint-Maur d'Arnaud, avec M. Frederick William Strong, de l'Indian Civil Service. De Saint-Sébastien On annonce le prochain mariage de Mlle Anita de], Valle Iznaga, avec M. Lersundi, petit-fils du général Lersundi. f. DEUIL
VIENT DE PARAITRE
La sixième série des Commentaires de Polybe-, par Joseph Reinach, est dominée
par l'image magnifique de Verdun. Nos lecteurs aimeront à etrouver là l'historique, sobre, d'autant plus dramatique, des préliminaires et des premiers temps de la grande bataille, longue de six mois, qui aura commencé l'anéantissement définitif de la force allemande.
LE MONDE RELIGIEUX
juillet 29.324d' août.. 43.000 »
»
»
»
(cMire probable)
Les expéditions de pain ont été calculées sur le chiffre de la population qui a été communiqué par les Œuvres de secours, chiffre qui a été ensuite contrôlé par des documents officiels et par les renseignements émanant des Sociétés de secours dans les camps. Au ravitaillement des prisonniers français s'est encore ajouté le ravitaillement des prisonniers belges. Des stocks de réserve ont commencé à être constitués, en chaque camp, dans des magasins mis à la disposition des Sociétés de secours mutuels par les autorités militai-
A
Gazette des Tribunaux
Le J^onâe § fa Wfe
un scandale énorme. Parmi les dernières citations à l'ordre de Et le conseiller national von Arx écrit, 14 ^J'armée, nous relevons celles-ci à ce sujet, dans la Nouvelle Gazette de Maxime Berr, capitaine au ..<= d'artillerie
d'une boule de feu; elle est passée lentement au-dessus de la table, puis elle est ressortie, par la fenêtre, n'occasionnant aucun dégât. Agey, M. Martin Dufour, cultivateur, âgé de vingt-cinq ans, était occupé, dans les, champs, à charger des gerbes," lorsque la foudre tomba sur l'attelage. M. Martin Dufour, qui était monté sur le véhicule, fut tué, net: Quant à la voiture, elle fut réduite en' cendres avec les gerbes qu'elle contenait.
Nouvelles Diverses
La Température Le temps est généralement nuageux, nous dit le Bureau central météorologique. L'abaissement de la température s'est accentué dans les régions de l'Est et du Centre, A Paris, hier matin, 10°, et, à cinq heures,
21°. Assez belle journée. Eu France, un temps
Voyage ministériel Marseille. M. Louis Nail a visité aujourd'hui les chantiers de Port-dc-Bouc. Il s'est rendu ensuite, en compagnie des membres de la chambre de commerce, aux nouveaux bassins, à l'amorce du canal de Marseille au Rhône. II se propose de visiter successivement les
chantiers de l'Atlantique à Bordeaux, Nantes et Saint-Nazaire, afin de se rendre compte des conditions dans lesquelles leur activité pourra se développer. Argus.
Courrier des Théâtres Ce soir la Comédie-Française, à 8 heures, réouverPolyeucte (MM. Jacques Fenoux, Ravet, Le Roy, de Max Mlle Madeleine Roch) Le Médecin malgré lui (MM. Dehelly, SiA
ture
blot, Croué; Mmes Rachel Boyor, Yvonne Lit'raud, Andrée de Chauveron). Aux Variétés, à 8 h. 1/2, l'out avance, revue en 22 tableaux, 4 ballets, 200 costumes (Mmes Marguerite Deval, Suzy Depsy, Suzanne Le Bret (Poupette), Lyska, A. Pelucchi MM. Vilbert, Enthoven, Kerny, Fertinel, Morana, Bob O'Connor et Chocolat). A la Porte-Saint-Martin, tous les soirs, à 8 h. 1/ii, jeudi et dimanche, matinée à 2 h. 1/2, les Oberlé (MM. J. Kemm, Colas, Duval, Damorès Mmes Carmen Deraisy, Andrée Pascal et Grumbach). Au Vaudeville, tous les jours matinée à 2 h. 30, soirée à 8 h. 30, Saloniquc; Avatar, de Théophile Gautier; la Bataille de la Somme (sensationnel); le Match JohnsonWillard. Au Gymnase, à 8 h. 30, le Great Raymond, le Roi des Magiciens, le Magicien des Rois. Au Palais-Royal, à 8 h. 1/2, la Cagnotte (Charles Lamy, Palau,. Gabin, Louvigny, Mondos, de Livry, Fernal, Barrai, Vonelly, Eygen, Henri Collen Mmes Camille Calvat, Bailly, Degaral, de Gaultret, etc.). Matinées jeudi et dimanche. A la Renaissance, à S h. 10, l'Hôtel du Libre-Echange (MM. Marcel Simon, Lurville, Etchepare, de Canonge, Seylis et Gildès; Mmes Germaine Charley, Saint Clar et Jeanne Loury). Au théâtre Réjane, à 2 h. 3/4 et à 8 h. 1/2, l'Armée anglaise en action (films officiels). Au Grand- Guignol, à 8 h. 30, Une partie de manille Prisonniers des honimes bleus Une Femme un peu là (Matinées mercredis et dimanches.)
généralement nuageux, brumeux et assez chaud est probable, avec un peu de pluie dans le nord-ouest. res allemandes. (La ts.npérature du 31 août 1915 était, à En vue du contrôle de la distribution hebdomadaire du paiu dans chaque camp, des Paris le matin, 11° le soir, 18°. Temps listes d'émargement sont adressées aux Co- nuageux). mités de secours et sont renvoyées àlistes la FédéUne grave affaire ration. Un grand nombre de ces ont déjà été reçues avec la mention « Aucune M. le juge Coutant a communiqué hier au réclamation dans notre camp » et il s'agit de procureur de la République le dossier de l'instruction, camps importants. dont il était chargé depuis Le Bulletin de l'Office a publié déjà un près d'un an, concernant une plainte en certain nombre de réponses satisfaisantes accaparement du carbure de calcium et émanant des prisonniers. Il en publiera d'au- autres produits chimiques nécessaires à la tres encore, notamment en ce qui concerne la fabrication des munitions. distributiondupain dans les camps de travail, Cette instruction a donné lieu a de nomdétachés des camps principaux. Il en a déjà breuses perquisitions A l'Opéra. en province et à Paété reçu plusieurs remontant aux derniers ris. Il y aura, croyons-nous, six ou sept M. Jacques Rouché est définitivement ronjuillet jours de et au commencement d'août. inculpations définitives, dont celle de com- tré à Paris. A partir de lundi, le travail rer 11 était inévitable qu'une organisation metprendraà l'Opéra pour préparer les premiers merce avec l'ennemi. tant en jeu des éléments aussi complexes spectacles. Il est question de jouer deux fois dans des conditions aussi difficiles, ne pût en soirée pendant la semaine et le dimanche Prise d'armes aux Invalides fonctionner d'une façon normale dès le preen matinée. Ainsi que cela se passe tous les quinze mier jour. Mais les imperfections signalées On va s'occuper immédiatement de rejours, prise d'armes lieu hier été ont corrigées et la correspondance nous une a eu ma- mettre à lascène Roméo et Juliette, de Charles apporte des preuves journalières que le fonc- tin, à neuf heures, dans la cour d'honneur Gounod, et Hamlet, d'Ambroise Thomas. de l'hôtel des Invalides. Deux compagnies tionnement normal tend à se généraliser. des 230° et 237e d'infanterie territoriale avec La question qui a particulièrementretenu A l'Odéon. l'attention de la Fédération a été celle du drapeau et musique et une compagnie de Le théâtre national de l'Odéon reçoit à parravitaillement des prisonniers détachés dans fusiliers marins y rendaient les honneurs. les demandes d'inscription Le général Cousin a distribué deux insi- àtir d'aujourd'hui les camps de travail, Le premier point à éluabonnements ses pour la saison 1916-1917. cider était celui do. savoir par qui serait. ac- gnes d'officier de la Légion d'honneur et Cette année, M. Paul Gavault a organisé compli ce ravitaillement. De la correspon- douze croix de chevalier. L'une do celles-ci" deux catégories d'abonnement dance échangée à ce sujet, il résulte que ce a été attribuée à l'adjudant d'administration 1° Les matinées classiques du jeudi avec sont les camps principaux auxquels les pri- Poujol, grièvement blessé le 3 mai, à-Douau- conférences' (série verteet série rosé) •' sonniers continuent d'être rattachés au point, mont, déjà titulaire de la médaille militaire 2° Les matinées du samedi (matinées de de vue administratif qui envoient à ces pri- et de la croix de guerre avec palmes. Une répertoire), série orange. autre a été remise au lieutenant Laffrat, qui sonniers leur ration de pain. circulaire-programme conPour recevoirla dans allé placer ensuite les des est se rangs cernant les deux catégories, il suffit d'en, La Fédération a été avisée par un certain familles de militaires morts à la guerre pour faire la demande au chef du service des abonnombre de camps principaux, tels Munsrecevoir attribuée la croix à frère, y son nements, 18, rue de Vaugirard. ter II, Altengrabow, etc., qu'ils envoyaient tombé au champ d'honneur. inscriptions sont reçues tous' les jours, du pain à leurs camarades actuellement en D'autre part, le général Cousin a distribué deLes 2 heures a G heures de l'après-midi. f Russie. Afin d'être pleinement documentée cent douze militaires, médailles dont vingt sur cette question, elle a adressé une circu- avec croix de guerre et dix-huit croix de laire à tous les Comités de secours dans les Aux Variétés, ce soir, à 8 h. 1/2, xépéti-. remis à des familles de Enfin, il guerre. a exacsoldats tués sur le front une croix de la Lé- tion générale à bureaux ouverts de Tout camps, pour les prier de la renseigner s'avance!revue à grand spectacle, en 22 tatement sur la manière dont les prisonniers gion d'honneur, détachés dans les camps de travail en Al- quatorze croix dedeux médailles militaires et bleaux de M. A. Willemetz, musique nouguerre. lemagne ou en Russie sont ravitaillés. velle et arrangée par M. Sieulle. Ballets rég *|i glés par Curti. (Mme Marguerite I)eval, VilAprès avoir entendu ces explications, le Renversé par un tramway bert, Enthoven, Suzy Depsy, Suz. Le Bret, Conseil a estimé qu'il en résultait que les Alexandre Duchemin, âgé de trente-trois Lyska, A. Pelucchi, R. Railsy, Fertinel, camps avaient été approvisionnés à temps et d'une façon satisfaisante, que dans la ans, demeurant 8, rué Saint-Victor, a été Kerny, Morana, Bob O'Connor et Ghocohit.)1 rue Monge, par un tramway plupart des camps les autorités allemandes renversé hier, Villejuif-Châtelel. Relevé, le crâne de la ligne A la Porte Saint-Martin. ont facilité l'organisation de ces services, fracturé, il Les recettes actuellement réalisées a été transporté à l'Hôtel-Dieu. belles par les que les présidents des Comités de secours se classeut parmi Oberlé les plus qui sont occupés du ravitaillement des prisonse été réalisées depuis la ont La détachés dans les de niers travail en guerre. sucamps Lettres en souffrance perbe pièce de M. Haraucourt attire la foule Allemagne et en Russie, qu'ils ont organisé Des ouvriers plombiers étaient occupés à la Pjarte-Saint-Martin, désireuse d'appiaudes services de réexpédition à cet effet, que hier à réparer la conduite de gaz de la co- dir cette œuvre inspirée par le plus ardent plusieurs d'entre eux nous signalent déjà lonne lumineuse qui se trouve à l'angle du patriotisme et les artistes de premier ordre que leurs camarades détachés commencent à boulevard de Clichy et de la rue Gaulai n- qui l'interprètent MM. Jean Kemm, Colas, être ravitaillés, que les réclamations formuEn ouvrant le pied de la colonne, ils Duval, Mmes Carmen Deraisy, Andrée Paslées s'appliquent généralement au mois de court. juillet, époque de préparation, et que sur se trouvèrent en présence d'un énorme cour- cal, MM. Damorès, Almette, et enfin Mme cent trente-six plaintes reçues à ce jour, rier lettres destinées pour la plus grande Grumbach. soixante-huit étaient nettement non fon- part à des militaires, quelques-unes conteAu Gymnase. nant des mandats, celles-ci récentes, celles-là dées. Ce soir, à 8 h. 30, gala d'inauguration (à> En présence de ces résultats dont l'impor- vieilles de six mois. Le pied de la colonne bureaux ouverts) tance n'est pas niable, bien qu'il faille éviter supporte en effet une boîte aux lettres, et tel de 1 à 6 francs.) du Great Raymond. (Places toute généralisation, le Comité a estimé que M. de Crac sur son cheval qui n'arrêtait pas la Fédération, et avec elle les œuvres adhé- de boire, le facteur n'avait pas songé encore La censure de l'adjoint ou l'Impromptu rentes, ont pour devoir de calmer les appré- à se demander pourquoi sa boite était toupaquetage à Brest. hensions qui se sont manifestées dans le pu- jours vide. boîte On lira avec plaisir la réponse impromptu percée sera réparée, et les lettres La blic au début du fonctionnement de la nouque fit Mme Jeanne Granier à M. Hervagault. velle organisation. A ce moment, les œuvres seront retournéesà leurs expéditeurs. Le correspondant du Temps l'a notée dans et les familles ont été fâcheusement impresla dépêche suivante sionnées par l'obligation de renoncer à des La mort de Mmc Ducruzel habitudes qui leur donnaient satisfaction Mme Jeanne Granier devait jouer hier soir au capitaine Larcher, le M. rapporteur près le théâtre de Brest l'Impromptu du paquetage, de elles ont ressenti une inquiétude bien natu- 1er Conseil de vient, la demande guerre, sur relle. Aujourd'hui, elles peuvent constater du défenseur du sous-lieutenant Ducruzel, M. Maurice Donnay, de l'Académie française. maire de Brest par intérim, M. Hervagault, que la Fédération a rempli exactement la M. le bâtonnier Henri-Robert, de désigner a Le pris un arrêté interdisant cette pièce. Mme mission qui lui a été confiée, et que, sauf MM. le médecin principal Jeanne Granier, que nous avons vue, nous a déexperts comme imprévu, le système de ravitaillement en Pozzi, le. méde.iiu-major de i1'0 classe De- claré quo M. Hervagault lui avajt dit. « L'aupain, inauguré le5 juin, tend à fonctionner moulin, Gastinne-Renette, armurier; David, teur dans sa pièce a voulu dauber sur le peuple normalement au bénéfice de tous les prison- chef du service anthropométrique, pour Mme Jeanne on ne la jouera pasà Brest. pro- et ajouté Granier Savez-vous niers, sans exception. a « ce qui froisse céderà des expériences au sujet des parti- le maire ? C'est cette phrase « C'est surtout cularités relevées par le docteur Dervieux, dans le Métro que l'on prend contact avec le médecin-légiste,dans le rapport qu'il a re- peuple. » C'est de l'ironie, a dit le maire, et en écrivant mis sur l'autopsie de Mme Ducruzel.
m
du
Et
AVIS DIVERS son LAC.
Site merveilleux.
immense au bord du lac.
Arrg^ pr séjours.
ANNECY
ET
L'iMPERIAL-PALAGE Parc séculaire
Qplendeur liliale du visage, du
des jj épaules et des bras par le Véritablecou, Lait de
Ninon. Parf"c Ninon, 31, rue du 4-Septembre.
cela, l'auteur a voulu humilier le peuple. C'est encore ce désir qui fait dire au héros de la pièce DÉPARTEMENTS Odette est un nom de riche. répliqué au maire « Vons êtes le a seul juger temps cette pièce,, Le mauvais et comment allons-nous expliquer au public Le mauvais temps est général en pro- pourquoi nous ne jouons point '? Vous lui direz vince. Voici les renseignements qui par- ce que vous voudrez. » C'en était trop. J'ai réêtre socialiste, communard, pondu viennent de divers côtés « On peut l'administrateur d'une révolutionnaire Le vent souffle, en tempête dans la Man- grande ville Brest doit être au moins che la nuit dernière les anémomètres mar- intelligent, et comme l'êtes pas; monsieur ne quaient au Havre une vitesse de vingt-cinq le maire. » Celavous dit, j'ai quitté le cabinet du mètres à la seconde, et la mer démontée dé- maire.
J'ai
mais
Les parfums BICHARA SE trouvent Dans toutes les bonnes Parfumeries. A LYON Â MARSEILLE Maison M.T. MAVRO,69,r.S'-Fenéol ferlait par-dessus les digues. Sur la plage, BiciiAHA, parfumeur syrien, 10, Cli.-d'Antin des cabines ont été brisées dans l'établissement des bains Marie-Christine et les débris _•- y^~y*s* emportés par les vagues. Au cours de la nuit dernière, par suite du mauvais état de la mer, le steamer norvégien Tunge, venant de Goole avec un charde briques, a coulé à .cinq milles à gement Précieux hommage à l'amiral Lacaze l'ouest du Havre par suite d'une voie d'eau M. Yovanovitch récemment nommé qui s'est produite tout à coup. L'équipage a le
On annonce la mort, survenue au .châcomté de teau de l'Huiliére (Vendée), du volontaire Le sacre de Mgr Simeone, évêque et'AjacGuerry de Beauregard ancien cio. Le sacre de Mgr Simeone, par Mgr. hier dans les éclaireurs de l'armée de Chanzy, cn Fabre, évèque de Marseille, a eu lieu 1870, décédé dans sa soixante-sixième année. matin. Etaient présents NN. SS. Castellan, Il avait épousé Mlle de Beaumont. archevêque de Chambéry Maurin, évêque Au début de la guerre, l'un de ses fils, de Grenoble Bonnefoy, métropolitain d'Aix; lieutenant au 7e hussards,a été tué à l'ennemi, Guillibert, évêque de Fréjus Dom Gaubey, abbé mitre de Sainte-Ma rie-Madeleine. La ministre de Serbie à Londres, s'est aren Lorraine. On annonce la mort à l'ennemi de M. Ro- cérémonie s'est, déroulée dans la cathédrale rêté à Paris en rejoignant son nouveau bert de Vathaire du Fort, engagé volontaire, somptueusement décorée et illuminée, de- poste et a rendu visiteà l'amiral Lacaze, brigadier d'artillerie de campagne, tué à l'âge vant des mitliers de fidèles. On remarquait ministre de la marine, pour lui remettre de vingt et un ans. Son frère, M. Hubert de les délégations des paroisses, notamment de Vathaire du Fort est tombé pour la France Saint-Joseph et de Saint-Laurent, où Mgr le portrait du prince-régent Alexandre, Simeone fut curé, et de nombreux représen- avec cette dédicace « Au sauveur de en 1914, aux combats de Montfaucon. tants de la colonie corse. Dans le vaste l'armée serbe. Alexandre. » Villereglan, chœur M. Jacques d'Uston étaient tous les chanoines du chapiL'amiral Lacaze s'est montré particud'une des anciennes familles du département tre le vicaire capitulaire d'Ajaccio, l'ar- lièrement touché de la marque si flatavec de l'Aude, aspirant d'infanterie, décoré de la chiprêtre de Corte et plus de cent prêtres de teuse de sympathie que lui donnait le croix de guerre, a été tué au champ d'hon- Marseille, d'Ajaccio et de tout le sud-est. neur, à l'âge de dix-neuf ans. Le Pape et nos prisonniers. Le cardina. commandant en chef de l'héroïque arM. Charles Lamy, ancien conseiller gé- Luçon, archevêque de Reims, ayant été in- mée serbe.
Infop(nation6
pagnie, ayant, en séance d'hier, décacheté l'enveloppe, le nom de M. Victor Giraud, rédacteur à la Revue des Deux Mondes, en est sorti, et JY^. Victor Giraud a donc été proclamé lauréat. L'Académie a, d'autre part, décidé de partager les deux prix Bordin et Marcelin Guérin entre les soldats-écrivains combattants, et elle a choisi comme de titulaires de ces deux hautes récompenses notre très distingué et très sympathique confrère Gabriel Alphand, du Temps, et M.vl. Godet, Guiard, Ruplinger, Raoul Peyre, Merlant, Gebelin, de Renty, Alline et Louis Thomas. Tout en priant M. Yovanovitch de néral du Jura, vient d'avoir la douleur de formé de divers côtés, etspécialement par de Il reste à décerner quelques prix perdre son fils» M. Maurice Lamy, sous-lieu- des lettres de prisonniers français, que des transmettre au prince-régent ses senti-
la
chalutier arraisonneur été recueilli par Saint-André et ramené au port ce matin. Sur tempête continue également à sévir. Au cours d'un violent orage qui s'est abattu sur le village de Sainville (Eure-etLoir), la foudre est tombée sur une meule de paille où s'étaient réfugiés une femme et trois entants; 'deux de ceux-ci, Gabrielle Taillebois, âgée de neuf ans, et Charles Paris, âgé de trois ans, ont été tués; le troisième enfant et sa mère ont été grièvement brûlés. Dans la Côte-d'Or, à Montbard, la foudre est tombée sur la maison de M. Lefol, député. Entrée dans la cuisine sous forme
Aux
Bouffes-Parisiens.
•-
Demain samedi, ouverture de la saison
d'hiver et première représentation du Veilleur de nuit avec Sacha Guitry, Charlotte Lysôs Jane Renouardt et Arquillière après-demain dimanche, 260° représentation de la pièce en matinée à 2 h. 30, et 261e en soirée, a 8 h. 30.
A l'Athénée. Deux des principaux créateurs de la Charrette anglaise s'étant au dernier moment trouvés dans l'impossibilité de rentrer à Paris pour demain samedi, date pour laquelle était annoncée la reprise de la pièce de MM. Georges Berr et Louis Verneuil, M. Lucien Rozeuberg ne voulant présenter cet ouvrage qu'avec l'interprétation hors de pair qu'il lui destinait a décidé de reporterune' date ultérieure la série des représentations. qu'il comptait en donner dans son théâtre.
Au
Nouvel-Ambigu.
Les trois dernières du Chcmbieau.
Demain samedi, après-demain dimanche,
les deux dernières soirées et la dernière matinée du Chemineau. Jusqu'à la tin, la pièce de M. Jean Riclicsera. pin interprétée par Mme Moréno, par M. Daragon et MM. Monteïix, Cazalis, Bourdel.
SPECTACLES
# CONCERTS
Aujourd'hui Visions de guerre.
â
Entrée
1
franc.
Ce soir (Tél. Gut. 02-59), à 8 h. 30, la Grande Revue des Folies-Bergère, 2 actes Aux Folies-Bergère
et 22 tableaux
de MM. Hugues Delorme et
Lucien Boyer: Mistinguett, Albert Brasseur, Angèle Gril, Rose Amy, Magnard, Deschamps, Biscot, Harlane, Champell, etc. A l'Olympia (Centr. 44-68), à 2 h. 30 et 8 h. 30 Dorville dans « Un collage » sketch de Léonce Paco, avec Mlle Delorge et l'auteur; Joë Briffe and C°, Bonaudo, Thee Great Moralès, la Troupe Franco-Algérienne, Bruel, Georges Ross's, les Danielo, etc. A Marigny, relâche pour répétitions. Au Concert Mayol (tel. Gut. 68-07), Eve Lavallière, des Variétés, et sa troupe, dans son sketch l'Affaire de la rue du Petit-Thouars.
à
Partie de concert 15 artistes.
Aux Folies-Bergère. Dans la revue, à partir de ce soir, Antoine, Grétillat et Desfontaines jouent le Mercanti, sketch en deux tableaux de M. Gustave Grillet. Décider Antoine, le grand Antoine, à jouer un sketch.au music-hall est chose àlaquelle personne n'aurait oser penser. Et cependant M. Raphaël Beretta,
à qui
rien ne semble impossible, vient de réaliser ce tour de force. Notre grand artiste, tant aimé du public, débute ce soir aux Folies-Bergère dans un sketch passionnant d'actualitéécrit spécialement pour lui par M. Gustave Grillet, l'auteur des Pantins. Au cirque Medrano. Ce
Au
par
C'est le printemps, comédie avec l'inénarrable quelques reculs sont à signaler, comme sur Levesque la Vengeance du Grand" Pin, la Banque de Paris, le Suez, et les Chemins
Simulation, espagnols sont mous. deux comédiestoutes les vues du front Devant Péronne, Bans la région du MorlHommc, Jlevuc d'une division glorieuse et MARCHÉ OFFICIEL Nouveautés- Journal, laits-divers. Grand orComptant chestre symphonique, séances permanentes, 5»o/o Dôfansa.i" 03 75 10mnibUSACt. OmnibusAot de 2 heures a 11 heures, Voitures 203.. 0E!O/OOèf3nS9.11. 90 –Distribution. A
405.. 31/20/0407,. Suoz.. 4845.. 100.. Maroc 1914 430 25 1907. 1911 377.. unifiée 40/0
0/0.
1909
I
ord. Naphte
|
sot)
852.. Bolco. 1375
d'Elaine Dingo et le hérisson, comique les films militaires Revue d'une division glorieuse par le général Dans la région du Mort-Homme Devant Péronne Tivoli-Journal, faits divers, etc. Tivoli-Cinéma, 14, rue de la Douane, donne tous les jours des matinées 2 h. 1/2, avec le même programme que le soir. Location Téléphone Nord 26-44.
F.
Action
lïlidi
3
Nord-Sud 115..
PROGRAMME DES EXPOSITIONS
CAP-FERRAT LE
des
OCCASIONS
Déplacements et Vïlî&giaturas
Ventes, Achats, Echanges » ilJLJllii.'U.L T I20
Nos abonnés sont priés instamment de vouloir bien nous faire parvenir leurs demandes de
modification d'adresse accompagnées de leur bande et de cinquante centimes en timbres-
T»F TA AT Dil/ Fi ]JIUi\
iil\U
Mme Charles Bing, à Biarritz. M. G. Bachelet. à Boissy-Saint-Léger. Mme Charles Brunswick, à Salies-de-Béarn. M.
Paul Corbin, à Blamécourt.
ligna
Patté, à Aix-les-Bains. Henri Patenôtre, à Vichy.
M. Gustave M.
6 francs
Par Dix insertions ou cmquante4igae3
5
francs
Mme II. Ritzel, à Ru-eil. M. Miguel Rodriguez Orey, à Aix-les-Bains. Mme Salles, au château du Poulo. M.
TARIF RÉDUIT
Pour les annonces concernant l'Industrie et les Fonds de Commerce, les Occasions (Ven-
tes, Achats, Echanges), les Locations et. les
ligne.
Louis Pépin, à Agen.
francs
Edgard Stern, au château de Villette.
M. le comte de Saint-Léon, à Mazamet'. Mme Jean Thorel, à GommervilJe.
Marcel Verdet, au château de Saint-Hubert. Mme Vanier, au château du Boispréaux.
DK HA A PrePar"
N
Dentaire (en ft~ô Sam&ritaiC4)
Argent de suite
couponsiSBST »°*i cotésHongrole.
0~
8ulgares,
Turcs, etc. Banque A.LEVEQUE& C", i, Rue de la Banque, Parla.
RHUMEdeCERVEAU
Broderie rustique à gros reliefs prameublem'. Mille modèles à copier. 71, rue d'Aboukir. Mesdames,apprenezmanucure, pédicure, coiffure, massage
RHINO-GOMENOL Dans toutes les bonnes
pharmacies,2 fr. 25. et il. rue Ambrolse-Tnomas. Paris, contre 2 fr.50.
médical. Ecole américaine, 130,r.Rivoli.
OFFRES ET DEIBAHDES D'EMPLOIS
|SPÉCJALEMENT CRÉÉES
I
BOUBits ENVOIS SUR U FRONT
Dames ûe compagnie
f 9
Gouvernantes d'intérieur
ame Française, dist., 42 a., pari. angl. dem. sit. lldamecompag.pr.Mrseul,R.Dixi.l8,r.Clapeyron. Couturières Ouvrière dem. réparations linge, robe, chez elle journées. Schleinger, 6, rue Papillon. Couturière famille. grande maison, dem. journée dans Ecrire Mlle Boy, 74, rue du Temple.
Z"
Mme
(MM DE
où
I
PÂTÉS
GALANTINES & TOUTES VtANDES FROIDESJ
,:e
Lingères
L
M.
m^1
Cholli Bpéc'« er, 1 3O, ayette des p. j [_af Filles aux(facegare BrevetsNord) Elém »WWIIWet Sup' Cours spéciaux- "rotesseurs agrégés gk
TITRÉS
Imposition de Macramé d'Art. Leçons gratuites. Il
'-
Saint-Agnan.
Mme
I III II
woaa £TJ£Zt*nt,
Cours et Leçons
Agoulin.
S»dal>ANIODOL,33,Ruedal Mathurins.Parls
Gut. 25. SO. prix M. Maxime Drossner. Directeur général, reçoit lui-même sur rendez-cous 14, Acenue de l'Osera,
1914Torpédo
EHSEIGNEIfiEHT
Mme Chavolet, aux Essards-Condé. Mme Henri Chapu, à Fontainebleau. M. Gaétan Desaché, au château de l'Epan.
dans une tasse de fleurs d'oranger. 3.25 dsnt toutes f h«~. Renseignements et Brochures
«uceursaies sont ouverts de 9 h.futà 6Suiuittiu) et sesspéciaux heures. Renseignements.- Tèlèoh.:
Hp- Sport 1913. Torpédo places. Lumière électrique.
9/12 HP
PRIX
ifEilIBullfa 132,
limousines,
Mme Henri Michaud, à Montigny. M. Athanase Ménégault, à Vichy. Mme Alfred Oppermann, à Luc-sur-Mer. Mme la comtesse M. Orlowska, au château de
TARIF GENERAL
4
d'ANIODOL
D
4 places. TJTQP A ATA 15 HP- 80/180. Torpédo 4 plac. poste, au moins vingt-quatre heures d'a- illOI Lumière électrique. vance. l'administration étant 136, Malakoff, fermés Paris. Téléph. Passy 79.13. de Les bureaux avenue modification demandes de le dimanche, les d'adresse arrivant ce jour-là ne pourront être A TTTAQ DE MARQUES. Grand choix torp., coupés, landaulets, etc. exécutées que le lendemain. MM. MAURY F"», 1-7-9, r. Acacias. T. W. 32-04. EN FRANCE ilvendre. oxig., Longue vue sur pied, état neuf. Tube mille litr., avec manomèt. 3, r. Rossini. M. J. Allard, à Saint-Gervais-les-Bains.
M. Charles Gomel, à Saint-Cloud.
à 112
Pensions bourgeoises, la
RTPATATTT
II
I
ÏÎEiiTISTE E T 1 S T Instilnl E Instltnt DeBtaire "somnol" R. Rivoll (u
Abonnas du « Figaro
Mme Louis Helbronner, à Houlgate. Mme Felia Litvinne, au Cap Ferrat. Mme Charles-Michel Côte, au château do Saint-
à 169
Le PLUS PUISSANT ANTISEPTIQUE Réalisantsans Mercure ni Cuivre sûrement l'antisepsie intestinale, I a la dose de 50 à 1OO gouttes par I jour INTERNE
lundi.) Q
Verrières. Mme Geoffroy-Château, à Voiteur. Mlle Hélène Goldschmidt, au château de Trangis. Mme Henry Gradis, au château des Lauriers.
Petites Annonces
Par
hôtel
GRAND-HOTEL M' USEE DU LOUVRE: Sculpture du moyenà.g-eetde la Renaissance sculpturemoderne. Magnifique situation entre Nice et Monte-Carlo (Tous les jours, le lundi excepté). Pour rcineignemsnts s'adresser HOTEL ferras, 32, rue Hamelin, PARIS (11°;. MUSÉE DU LUXEMBOURG Rue de VauSTATIONS GLIMATÈRIQUES lyj girard. (Tous les jours, le lundi excepté). Tlf USÉE DES BEAUX-ARTSDE LA VILLE Si-JEAN-DE-LUZ, le GOLF-HOTEL, sur mer. M DE PARIS Petit Palais, Champs-Elysées.. STA11ONS THERMALES (Tous les jours, le lundi excepté). Dfi MAlilN PARC est ouvert. RM DU (BMS-P.yrén.).L-HOTEL U TP<3-lW-MrA MUSÉECARN AVALET Rue de Se vigne, 23. OALIIM 10 heures à 4 heures. (Sauf le EN France, les Annonces di MUSÉE GALLIERA 10, rue Pierre-Charron. Hi Villes d'Eaux, Hôtels et CasiExposition de travaux des Mutilés de la A^VIS nos jouissent d'une tres grande guerre. Tous les jours entrée gratuite. réduction rour un minimum de 15 insertions par mois. AVIS fflOHDÂINS
Pouldu. M. le comte d'Estienne d'Orves, au, château de
i/2.
BAINS DE MER TRATH/TT T F DE LA DIGUE iflULJ V iLJLl!/ i Belle situation. S'adresser Hôtel Ferras, 32, rue Hamelin, Paris. COTE D'AZUR
Musées
M. A. Droz, au
Portugal, 4 02 à 4 22 1/2. Petrograd, 1 90 à 1 96
LES REVUES l'Université, Paris. Sommaire de la livraison du 1er septembre 1916 Les Marais de Saint-Gond (les préliminaires de la bataille, les journées des 6, 7,8 et 9 septembre, l'aube de la victoire), par M. Charles Le Goffic; Charles Péguy et ses premiers « Cahiers », par M. Alexandre Millerand Prisonniers français en Suisse, par Noëlle Roger; l'Appel du sol [dernière partie), par M. Adrien Bertrand; Chez les neutres (enquête en Hollande), par M. Maurice Gandolphe Une campagne coloniale (Sur le chemin de Bagdad), par M. Charles Sticnon; les i emmes et la guerre (en France, chez nos Alliés), par Mlle Louise Zeys; Revue littéraire (les débuts de Venise dans notre littérature), par M. André Beaunier; Revue scientifique Le bruit de la bataille (le son de la canonnade), par M. Charles Nordmann Chronique de la quinzaine (Histoire politique), par M. Charles Benoît,, de l'Académie des sciences morales et politiques; Bulletin bibliographique.
Oural
Est-asiat. Danois Ouest
à
g
15, rue de
352 50 477 50 432 50
Londres, 28 03 1/2 à 28 08 Danemark, 1 60 à 1 64 Espairne, 5 90 1/2 1/2. Hollande, 2 40 à 52 9G 4i Italie, 90 à 92J.. New- York, 5 36 à 5 92 1/2. Norvège, 1 64 1/2 à 1/2 i 08 Suède, 105 Suisse, 110
Revue des Deux Mondes,
Chicalo. Central Pacific
MARCHE DES CHANGE»
LA MAGNETO Camions AVALETTE est sur les Militaires. DES BJâBrëa
Sucreries Ejypto
0/0. 350.. nouv. 346.. Act. métropolitain Obl. Midi
à
Pathé-Palace, 32, boulevard des Ita-
liens, et 6, rue du Helder. D' épisode en épisode les « Exploits d'Elaine conquièrent de plus en plus la foule. Le cinquième, que Pathé-Palace déroulera cette semaine, accroîtra cependant encore le succès de ce film prodigieux le Fil aérien apparaît, en effet, comme le comble de l'extraordinaire au cinéma. Un Prince à la fois bouffon et charmant la Servante de Rigadin, ainsi que le Journal de la Guerre, qui transporte littéralement le public sur le champ de bataille, compléteront un spectacle aussi attrayant qu'instructif. En outre, en suppléments facultatifs une le Harem de Salamalec scène comique
litnrè 30/0.
Ch.defer del'Etai. Extérieure Esp° tre, à côté des Variétés). Argentin 475 Voici encore un grand film américain, la Villede Paris 1855 MO 80 10 Bella Donna, superbe drame interprété par 1871 Egypte une artiste illustre aux Etats-Unis, miss 1875 502 Japonais Pauline Frederick, Ce sera encore un succès 1904 1913. 532 Serbe 5 considérable. Le programme comprend, en 1912 24a 433.. Russe 1867-69 77 outre, de magnifiquesvues du front De- Banaueda France.. 5400 Foncier. 775 1891-94. 62 G' vant Péronne, Sur la Somme et la Revue des Crédit BanquedeLyonnais Paris. 1175 80 45 troupes russes à Salonique la Servante'de Crédit 1310 Andalous 414 Rigadin, un Prince très amusant. « En sup- Communales 1899. 345.. Nord-Espagne. 430plément », l'Omnia donne encore un beau 1906. 403.. Obl.Nord-Espaa. 1rs 403 50 drame de M. Abel Gance, les Gaz mortels, 1912. 203 50 Saraaosse 428.. admirablement joué par la charmante Maud Foncières 1909. 211 j Rio-Tinto 1700 40/01913 445 Briansk Richard, le jeune Fleury, MM. Mathot, 435.. Act. Est 840 Maillard et Mme Pelisse. C'est un pro- Obi. Est 3 0/0. 313.. Prowodnik 469 400.. gramme incomparable, tel qu'on n'en trouve 346 50SchnoiderCto(Oounojv qu'à l'Omnia. Act. Nord 1450 Aciéries 2450.. Obi. Mord 3 0/0. 351 Marina A Tivoli-Cinéma. 75 Commontry-Fouroli nouv. 353 Les programmes de Tivoli sont toujours Act. Orléans 1200 Raffinerie Say ord.. 520 admirables et fort goûtés du public parisien. Obi. Orléans3 0/0. 360.. Havraise d'En. Eloo. 550.. 318 Boleo Ponnarrova Ouest 3nouv.. 0/0.. 378.. Celui de cette semaine comprend Les gaz Obi. Ouest 30/0.. 378.. 852.. mortels, drame sensationnel, interprété par 3GO.. Bergougnan nouv. Mlle Maud Richard C'est le printemps, in- «et. P.-L.-IKI 1OS5 lïlontbard 400 terprété par M. Levesque, du Palais-Royal Obi. Lyon fusion. 33» 75 Trèfileries 350 Tabacs Philippines. 631 Le Fil aérien, quatrième épisode des Exploits nouv. 343
L'E-ATT
OMNIA-PATHE, tous ls jours.matrnéesetsoirées. TIVOLI-CINEMA tousi»jours,matinéeset soirées.
La
rOmnia-Pathc (5, boulevard Montmar-
g
soir, à 8 b. 1/2, réouverture.
le Frire d'Hélène et
drame
Grands panoramas. Tran-
chées.Rue Edouard- VII. Ouvert de 2 heu6 h. 1/2 et de 8 h. 1/2 à 10 h. 1/2. res -Dimanches et fêtes, de 2 heures à 10 h. 1/2.
< l'espionnage interprété il en est de même des Fonds étrangers, en M. Navarre, l'arlist favori du public; général, et du Rio-Tinto. Mais, par contre,
vient secret, drame
ingère demande clientèle particulière. Houin, 23, rue Ramey
FER
I)
ORLEANS
(18=).
Fourreurs
.Nouveau train entre Paris-Luxembourg et Massy-Palaiseau '' ARRIVEES A PARIS Jos, maison confection dep. 1903, rue Bondy, ourreur'32. A dater d'aujourd'hui 1er septembre 1916, la Réparations, transformat. Teint. M. et Mme Gabriel Anspach, M. Joseph Ascoli, La ligne a trente-six lettres Compagnie d'Orléans crée un nouveau train solide. noir Elég., mieux meilleur et marché. M. le prince Léon 'Cantacllzène, Mme Eugène en Paris-Luxembourg à 19 h. 48 et arrivant à MassyChaloney, Mme René Dubost, M. Henri Gabriel, Palaiseau PROGRAMME DES THEATRES 20 h. 23. Gens de Maison M. le comte Hallez-Claparodo, M. Laty, M. AlCe train n'est mis en marche que le3 jours bert Manuel, M. Nignon, Mme Alice Nolte- Veuve, 52 ans, femme de de semaine. Théâtres confiance, enfants dés.place près Rouville, M. Perrot, Mme Roussel-Despierres, (jouée par Lui) Mésanges et Rouges-Gorges, ou pour diriger intér., couturière, réf. Mme Jules Supervielle, Mlle Cécile Sorel, M. 1er ord.MmeCarré, 0/0. 8 h. 5,r.St-Nicolas,Maisons-Laffltte. (Téî. 102.22. nOMEDIE-FRANÇArISE documentaire Select-Prestidigitation,et enfin Ij Polyeucle le Médecin malgré lui. Thébault, docteur Trapenard, Mme MauCHEMINS DE FER DE P. L. JHL Weill. les Gaz mortels (ce titre rice un drame palpitant dem.un bon chauffeur-mécanicien.S'adresser On seul on dit long), pourront être joints au OPÉRA-COMIQUE.– Relâche. Demain, 8 h. 0/0, M. Sagan, 80, av. des Ch.-Elysées, le matin, Saiiho. programme. 8 de AUTOBIOBIUSIBE h. à 10 h. ou le soir, de 7 h. 1/2 à 9 heures. STATIONS THERMALES Au Cirque d'Hiver, tous les jours en maIénage, chauffeur-mécanicien, 2 8 8 h. 1/2. Tout 09-92). femme \rARIETES (Gut. et avance ans, tinée et en soirée, les mêmes films seront Ventes Vichy, Aix-les-Bains, Evian-les-Bains, Vaischambre, 26 ans, cherch. places, bonnes les-Bains, déroulés. Allevard, Besançon, Thonon, Saintréférences. Marc, 1, rue Çaumartin. VOITURES NEUVES Gervais-les-Bains, etc. «g» PORTE-SAINT- MARTIN (Tél. Nord 73-53). MODÈLES DERNIERS 1914 DE Kéformé, chauff. a conduit 11 a 84, dés. pl. Paris ou I! Province, C'est ce soir, à 8 h. 20, que le Gaumonth. 1/2. Les Billets d'aller et retour collectifs Renault 11/12 HP, Coupé limous.can.,éclair.élect. Simonin, Pouchet. voyager. Palace rouvre ses portes. rue 2° et 3e classes 11 HP, Coupé de ville can., éclair. élect. VAUDEVILLE. 2 h. 1/4 et 8 h. 1/2. Salonique » Les habitués du Gaumont-Palace auront Valables 33 jours, avec faculté de prolongaChauffeur-mécanicien, HP, Torpédo quatre places. demande place, bonnes 'Li Avatar, d'après Théophile Gau- Berliet 12 HP, délivrés du 1er septembre au 15 octobre de leur plaisir spectacle tion, le retrouver soir références. conduite intérieure. 12 Schaus, 1, Le Match ce tier La Bataille de la Somme rue Caumartin. « dans toutes les gares du réseau P. L. M. aux favori. 16 HP, Torpédo six places. Johnson- Willard. »S'adresser familles d'au moins deux personnes voyageant Ëè'frî. 18, a compb'sé de La'direction Porto, rue pour cette preLa Nature, Revue des sciences de RfHSEIGHEffiEHTS UTILES Raymond: leurs et Great ensemble. 1/2. GYMNASE. 8 h. The mière semaine un programme hors de pair applications aux Arts et à l'Industrie. Les Minimum de parcours simple 150 kilomètres. CAPITAUX qui comprend deux films vedettes (Tél. 102.50). 8 h. 30. La ALAIS-ROYAL Cagnotte. images de la traînent les guerre toutes Prix La première personne paie le tarif géD'abord l'Aventurier, merveilleuse adapta- tables. Mais « La Nature» surressemble à Saint Antonin. LE SAINT DE DEMAIN Offres Demandes et néral la deuxième personne bénéficie d'une tion cinématographique de la célèbre pièce aucun autre périodique illustré CinémaANTOINE. 8 h. 1/2. THEATRE réduction de 500/0; la troisième et les suivantes au cours de M. Alfred Capus, de l'Académie fran- des événements, la technique de la guerre ASSOC. dem. p* aid. lanc' nouv. art. toil. bretograpbe. d'une réduction de 75 0/0. Mariages çaise. Gd succès. Bag, 26, rue Petrograd. les applications des scien- BOUFFES-PARISIENS. Arrêts facultatifs. Demain, Relâche. L'exactitude de la mise en scène, le choix s'est modifiée, RICHES et p' t>« situât enrichies, MARIAGES honor.M™ les appels aux inDemander les billets quatre jours à l'avance, se sont h. 1/2, Le Veilleur de nuit. judicieux des interprètes permettront à cette ces Hardouin,66, r.Rivoli, de 2 à 5\(Fond.en 1861. ) à la gare de départ. RECOHIfflAHDÉES dustries mAISONS nationales multipliés, sont les et se œuvre universellement connue, de rempor- conditions géographiques, pHATELET. Relâche. Samedi, 7 h. 50, Les même, Exploits joué \j ter|Sur l'écran le succès qu'elle a déjà connu des rôles variés. La Nature a tenuont Liqueur française d\me petite Française. ses lecsur la scène. Wn1^GeSTive au courant de toute cette intense vie NOUVEL-AMBIGU Nord 36-31). –Relâche. BÉNÉDICTINE Demain, 8 h.(Tél. Viendra ensuite un cinéma- vaudeville teurs B1J1V1JDIUTI1V1~ scientifique industrielle. et Mais jamais 1/2, Le étourdissant intitulé C'est le printemps, par La Nature ne s'est départie de son caractère RENAISSANCE l'irrésistible Levesque. iTôl. Nord 37.03). 8 h. 10. L'Hôtel de journal technique en s'adressant au grand IX Médecine, Pharmacie Libre-Echange. du Citons encore, après une série de films public cultivé et écrivant lui en pour américains, deux attractions sensationnelles elle n'a LE meilleur tonique EST LE VIN COCA MARIANÏ tou% voulu sacrifier à l' «à peu près». mHÉATM 2 h. 3/4 et 8 h. 1/2. pas X L'ArméeREJANE. et un film documentaire sur nos amis et Sur anglaise en action, films officiels. armement, industrie, éconouveaux alliés les Roumains, un film de nomie, ellesujets a publié de véritables petites \J de RESTAURANTS RECOffifTIÀH DES 8 h. 1/2. Une Partie guerre d'un intérêt soutenu qui montre les éludes, précises, informées et écrites par des nRAND-GUIGNOL. manille Prisonniers des hommes bleus Etude stratégique (1914-1915) généraux Fayolle, Balfourier et de pas- spécialistes. Voici le sommaire du n° 2210, Unl3 Femme un peu là. «, CAFE RICHE LE DE PARIS sant en revue quelques-uns de nos vaillants du 2 septembre 1916. Les chemins do fer régiments groupés autour de leurs étendards dans la conduite et la poursuite de la Cuisine française et Vins renommés. guerre. DEJAZET. Relâche. dans les plis desquels semble souffler le vent L'industrie et la guerre. espagnole Bourdes Italiens. Tél.: Cent.86.29, Gut. 68.32. Le Spectacles du jour de la victoire prochaine. nouveau aviation. fuselage Le scaEnfin, les Gaumont-Palace actualités, inté- phandre, en entièrement EUGÈNE FASQUELLE,ÉDITEUR métallique. Ce FOLIt:S-r)T?Dr'ï?BT7l (I T,1 p E G** HOTELS & PENSIONS DE FAMILLE (Tél. Gut, nu- FOLIGSGut. 02.59). 02.59). La DE)plAUlliriEj h. 1/2.~j1 ressanterevue hebdomadaire des évènements méro richement illustré contient 18 figures. Revue des Folies. ;i mondiaux. Un volume avec carte 3 fr. 50 RECOMMANDÉS Location, 4, rue Forest, de 11 à 17 heures. OLYMPlA(Cal4i.6S),à2h.30et8h.30. 20 vedettes. (Téléph. Marcadet 16-73.) Relâche. No u ve MARIGNY. 0 00.
'
•
3
le
8
à
de
Oberlé.
'•
ne
i
8
veté.
=
JOSEPH REINACH
DIGESTIVE
Chemineau.
SUR
P.
r.
8
Ile s Fin ancières
A l'Aubert-Palace.
Programme sensationnel avec le Feu, comme supplément, prolongé d'une semaine. Ah! le beau film que voilà, et vraiment extraordinaire, celui-là. A un point tel que, sans la moindre « réclame » préalable, il conquis immédiatement un enthousiaste pu-a blic qui ne se lasse pas de contempler la radieuse Pina Menichelli. Aussi la direction de l'Aubert-Palace a-telle dû, déférant à l'unanime désir, maintenir ce Feu triomphal comme 'supplément au nouveau programme, qui comprend
$'
BOURSE DE PARIS "" Paris, lt,3i; août 1016. La liquidation de fin de mois eu lieu a aujourd'hui, et bien que les positions en suspens soient de moins en moins importantes, elle a gêné les transactions. En Banque, comme d'ordinaire, aucun cours n'a été coté; cependant quelques échanges ont eu lieu, mais hors cote. Au Parquet, on est demeurécalme et, de nouveau, un peu irré-
Docu- gulier. Notre 3 0/0 est pourtant très ferme
Feuilleton du FIGARO du 1" septembre depuis quelques années, la crinoline, autrement dit les jupons de crin. La cage s'écarte au moindre mouvement, laissant voir de jolis genoux polis et roses, qui surmontent des jambes hàlées, et des petits pieds impatients, chaussés de solides souliers. Oui. explique Mlle Dominique
SOURICETTE
dépêche-toi
Me
Suite
Armande
qui a peut-être une obs-
cure préférence pour la tante Dominiquene voudrait tout de même pas que la tante Coralie pût être soupçonnée de quoi que ce fût de « pas correct», comme elle dit, ou plutôt, comme elle pense, car elle n'amène pas beaucoup à. la surface ses sentiments, ni même sensations. Elle ne le voudrait pas, ses non seulement pour la tante Co, mais surtout pour l'oncle Louis, son mari, qu'elle aime vraiment de tout son coeur. Certes, elle ne soupçonne pas que, d'une entente trop complète entre la jolie Mme de Varaize et M. de Faraman, ou n'importe quel monsieur, il puisse résulter le moindre préjudice pour l'oncle préféré, mais elle sait, à n'en pas douter, qu'il serait malheureux de voir sa femme, qu'il adore, trouver un réel plaisir aux compliments d'un autre que lui. • Va donc t'habiller, petit rat. répète pour la seconde fois Mlle d'Au-
tricourt.
M'habiller?. faitla petite qui
promène un regard bienveillant sur sa robe de percale pékinée rose et blanc. Cette robe s'évase autour d'elle, tendue sur l'horrible « cage », qui a remplacé, Droits de reproduction réservés.
faire
?. Tu
dépêcher?. Pourquoi donc
ne sais pas que tu goûtes chez
Maréchal?.
?. murmure joyeusement la petite qui regarde sa tante pour voir si le
Non
elle ne « blague pas. Vrai?. C'est farce, pas une tante Do?. Et comme Dominique hausse les épaules, elle demande, encore incrédule
?. Qui
Depuis quand qu'j'y goûte est-ce qui est venu m'inviter?.
Je n'en sais
rien!
h.
PARIS des illartyrs. (Tél. TTATl?! RFT T 17VV~[~W UJCj 39av.opéra,pans Centra!'¡O.651. Shl/2. IIUIIJjLdËiLLEj
à£2fœ$g:
Prixdeguehrb.
P A ma 1 AIlIlj
Hôtel BRIGHTON, 218, r. Rivoli (Tuileries.
Contre les MAUX DE TÊTE, prenez la
BOGRAININE PAQUIGNON
"asg
La boîte
PATRE PALACE ~2~ à il h. HOTEL l !t:J DE GRILLON J; l concordeLes euyploits d'Elaine. Actualités du front, etc. HOTùlL construit construit LOTTI A'P'PT Nouvellement UATUFT flUlrjL LU 111 r. de Castiglione (Tuileries) CTAU-90-NTT-PS wn\TT-PALA-CE Il. (Tél. <ïéL Marc.1I).73.). Mapc.is-73.). rilAU a n MU-N 1 h. 20. L'Aventurier. T-IATl? xl\J 1 JjJXJT PALAIS D'ORSAY, Gare du quai C'est
r àt lliejls Les films de
.v.
Cuisine réputée. Prix de guerre.
sa
printemps.
Nt-
n. Bibliothèque Charpentier
•'•
çqncertma yol aat'a .la. l Lavallière et troupe. \1 le
GUERRE
LE FRONT OCCIDENTAL
Paris.
CIRQUE MEDRANO Hl l Matinées jeudis, dimanches et fêtes à 2 h. 1/2.
d'Orsay.
guerre, etc. Il.
jjll
1
1i1
Cuisine réputée.
'Pmx
là.
fils. le fils du Général. L'est
5O
dé- que j'ferai quand j'aurai vingt ans. ou que tu me ressembles énormément et plus Oui, qu'est-ce que j'ferai si que tu ne l'ignores :
celle que j'suis maintenant, va, tante La chanoinesse d'Autricourt a disparu, Do! Vous la r'gretterez tous et pensant qu'il n'y avait l'aut?. ben, l'aut. vous l'aurez vite as- pour que l'interrogatoirepasprîtdefin.raison Arvue mande s'élance derrière elle, et desez Allons, viens je vais t'habiller mande, en parcourant les longs corrimoi-même, autrement ça n'en finira dors à grandes enjambées Tante Do! Où c'est qu'tu es, pas. La petite se rapproche de. sa tante et tante Do demande, câline Chez répond la douce voix Tu sais pas, tante Do?. Si tu étais de Mademoiselle d'Autricourt, qui semchic. mais là, vraiment chic?. ble venir de très loin. Quoi?. Armande se précipite dans sa chamBen, tu m'laisserais m'en aller bre, une jolie pièce ensoleillée, dont les comme j'suis deux fenêtres s'ouvrent sur la place folle?. d'Alliance. Et en entrant, elle constate Tu n'es pas C'est joliment joli, chez moi Pas folle du tout. Pourquoi est-ce qu'il invite desenfântsà goûter, l'MaréEt, tout de suite, elle ajoute: chal?. C'est pas pour qu'y viennent Quandj'pense que si l'oncle Chars'traîner dans son parc comme des les et la tante Pauline m'avaient pas'ralimaces, ficelés dans leur plus beaux vê- massée comme un paquet perdu, j'setements comme des gens du monde, rais dans quéqu' dortoir d'couvent, avec pas?. Alors, autant inviter tout d'suite des tas d'respirations autour de moi qui l'préfet. Nous, s'il nous invite, c'est me mangeraientmon air. Rien nous puissions nousamuseret qu'd'y penser, tante Do, j'en ai la peau pour que courir tout partout. d'poule. malgré la chaleur qu'y fait. Je ne sais pas si le Maréchal tient Oui. c'est entendu. Tâche seulecourriez ça a tant que tout ment de ne pas devenir tout à fait assez ce que vous partout. comme tu dis si élégamment. insupportable pour qu'on soit obligé de< Pourquoi donc qu'il n'y tiendrait t'y mettre, au couvent. pas?. La petite a un geste d'insouciance Et, brusquement, la petite demande, Bah! j'm'attends bien à pas touhérissée déjà jours être heureuse comme je suis, va, • Y s'est plaint?. tante Do. monde. Pas le moins du Et pourquoi. demande brusquesi Ça rn'étonnait aussi. L'est telle- ment la chanoinesse apitoyée ne sement bon Alors, quoi?. C'est le gé- rais-tu pas toujours heureuse comme qu'a mouchardé?. Ambroise néral tul'es?. Ça ne lui ressemblerait guère. Pac'que. pac'que des tas d'raiAlors, c'est l'gros Paul?. sons que j'flaire. mais que j'saurais Qu'est-ce que c'est que le gros pas expliquer.
?.toi!
cacliots
L'Imprimeur-Gérant QUINTARD. Imprimerie du Figaro, 26, rue Drouot. Paris,
MOD!~R~;S.
Quand jj'deviendrai raisonnable en congé. l'habite au Palais. J'le embêtante. et alors tu regretteras et la teste, moi, c'type-là
PRODUIT FRANÇAIS
c3.o 2 fxr. Pharmacie Normale, 19, rue Drouot, Paris.
ÂUBERT-PALACE^^irffiT MÊLTERMINDS ^ISS?" C1J Do~dhs
Maman m'a dit de te faire habiller dès que tu rentrerais et de t'envoyer au Palais par le vieux Pierre. Par le vieux Pierre s'écrie Armande, radieuse: -Alors, vous goûtez pas, vous autres?. Quels autres demande Mlle d'Autricourt qui ne comprend pas. Ben, les grandes personnes ya qu'des enfants Ah chouette Et Armande exprime sa joie en faisant ce qu'elle appelle « une chandelle », c'est-à-dire un énorme bond sur place, les talons serrés, les bras collés au corps. C'est ça cogne-toi la tète au Domilustre murmure la tante fâchée. nique, à moitié amusée, à moitié Quand donc prendras-tu les manières d'une fille de ton âge, au lieu de ces Paul?.1.. façons de poulain échappé?. Son
?.
r.™
LA
?. j'suis
?. Tu le seras. pas mariée
Pourquoi?. Tu l'es bien pas, toi qui es cent fois plus jolie que je n'serai jamais. Car c'est pas pour dire, mais c'que tu l'es jolie, tante Do Y a surtout des jours. comme justement aujourd'hui.
pas.
fait modestement Armande j'te ressemble en Non. Tu me ressembles en gai. C'est peut-être en gai. mais c'est aussi en laid. pac' que, pas plus tard qu'avanl|-hier, j'ai entendu Mme de Bressanges qui l'disait ainsi. Comment a-t-elle dit ça?. A proOh
laid!
Mlle d'Autricourt hausse les épaules pos de quoi?. J'sais pas à propos d'quoi. mais en riant. Elle est bien jolie, pourtant! Sa nièce n'exagère pas du tout. elle a dit « C'est extraordinaire comme et Longue, élégante fine, très mince la petite d'Ambérieux ressemble laid sans maigreur Dominique garde à à Dominique d'Autricourt. » en
trente-quatre ans l'apparence d'une très
jeune fille. Elle a d'admirables che-
ça?. d'Faraman.
A qui disait-elle
-r-. ;,A m'sieu même qu'y blonds, lui a et lourds, qu'elle répondu « J'trouve pas ça, moi veux soyeux laisse pendre dans résille, petite La ressemble à une souris, qui pas ne une selon la mode, mais dont elle fait une ressemblerait à un singe. et la çhanoiv seule grosse natte qu'elle tourne en cou- nésse a l'air d'un grand lis. Elle' est ronne autour de sa toute petite tête jolie comme un amour. ronde. Le front est bas, large et pur. Les Allons Metsaite tes bas
yeux verts, striés de roux, très allongés, voilés de' cils énormes, sont d'une douBrrr! ceur infinie. Le nez est droit, la- bouche sérieuse, les dents admirables. Les pieds, les mains, les oreilles toutes petites et roses, sont des bijoux. Merveilleusement faite, la chanoinesse ne porte ni corset, ni « cage », ni rien de ce qui peut la gêner. Et comme elle est très grande, elle ne porte pas non plus de talons, ce qui lui donne cette démarche glissante et élastique devenue si rare aujourd'hui. Ah pas la peine de hausser les épaules, va, tante Do. T'es épatante. et tu peux pas pas l'savoir. Je ne sais pas si je peupapalsavoir répète Dominique en riant mais, ce que je sais bien, c'est qu'en me fai-. Par exemple?. sant des compliments excessifs, tu t'en Par exemple. qu'est-ce que c'est fais à toi-même, mon petit rat, parcele
bas?. Des bas pour allerjouer à la cachette dans l'parc qu'est si tout plein dronces, que quand' j'ai'qu'des chaussettes j'ai d'jà envie d'les ôter! Des
Ben, pour une bonne idée, c'est une bonne idée Tu es trop grande pour mettre des
chaussettes!
Tellement
core douze
grande! J'ai pas
ans!
en-»
Tout en parlant,' la jeune femme a pris dans un placard, dissimulé, sous la boiserie, une petite robe de mousseline blanche, à fleurettes imprimées, qu'elle déchiffonne et s'apprête à poser sur le lit. La petite Armande, penchée, au-dessus d'un tiroir dans lequel elle fourrage, l'aperçoit en se relevant, et demeure la bouche ouverte et les yeux arrondis. (A suivre.)
Gyp.