Le Gaulois du 07/12/1912.

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Le Gaulois (Paris. 1868)

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Le Gaulois (Paris. 1868). 1868-1929. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisationcommerciale@bnf.fr.


somptueux. Iies cours sont ornées 'de pilastres | et de colonnes. On y voit des escaliers monmentaux, aux cages de pierre ajourée, de grands balcons qui, d'un étage à l'autre, reSOMMAIRE lient deux corps de logis. Ce n'est pas la blancheur lumineuse des patios espagnols et mauMondanités. resques, avec les dentelles de leurs stucages et XIIIe Salon les couleurs vives de leurs faïences, ni le faste La prochaine Promotion. décoratif et un peu pesant des palais italiens, Société des Conférences Portraits de Femmes mais c'est quelque chose de très original aussi au X Ville siècle. plus de et charmant peut-être. L'effet d'ensemLa reconstitutionen relief de la Rome antique. Paris de< ble est produit par l'ampleur des lignes, la jusLes Approvisionneurs des Halles de d'Etat. le conseil vant tesse heureuse et l'harmonie des proportions, La Saint-Nicolas des Lorrains à Paris. le choix discret des motifs ornementaux. A Chambre des députés. côté de ces vieux logis parés avec cette grâce A l'Extérieur. sobre et légère, les maisons modernes ont l'air Dernière Heure. de grosses paysannes endimanchées ou de parNos Informations. vulgaires et prétentieuses. venues Tribunaux. Le plus réussi, certainement, de tous ces édiHôtel de Ville. fices, celui qu'on a transformé en tribunal c'est spectacles. Courrier des de commerce, et qui servait autrefois d'amphiSport Pronosticset résultats. Déplacements et villégiatures des abonnés du théâtre anatomique aux chirurgiens de MontpelGaulois lier. Malheureusement, toute une partie en est Feuilleton « Les Démentis de la Vie », par M. fort délabrée;. La rotonde centrale, avec ses fenêJean Dorigny. tres sans vitres, ouverte à tous les vents, a l'air d'une ruine vouée à la destruction. On s'afflige que ce pur bijou de style Louis XVI soit traité si négligemment. Il est vrai que s'il fallait entretenir ou restaurer tout ce que Montpellier contient de reliques architecturales, le budget entier d'une municipalité n'y suffirait pas.

automobile..

Sur

a terrasses

du Peyrou

Je n'ai pas la prétention naïve de découvrir, Montpellier, qui est, d'ailleurs, pour moi, une vieille connaissance. Je fus même un peu Montpelliérain, au temps ,où, comme saint Augustin, j'enseignais la rhétorique à une jeunesse turbulente. L'Université, marâtre, sournoise, m'y abreuva d'amertumes. Mais le charme de "Montpellier est si vif, que je ne me souviens plus d'y avoir souffert. Je l'ai revue, ces joursci, avec le même plaisir émerveillé qu'il y a idouze ans. Un de mes amis, qui se gausse volontiers de la littérature régionaliste, me répète avec obstination II n'y a plus de provinces Il y a la Province et Paris et c'est tout » Il a sans .doute raison pour nos pays du Nord et du Centre, qui se confondent, quoi qu'on dise, dans une même grisaille. Mais le Midi reste le Midi. Montpellier est une de nos villes méridionales les plus fortement caractérisées. La vieille vie provincialeet traditionaliste s'y perpétue, sans rien rejeter de la vie moderne. Non seulement Montpellier est, comme Nîmes sa voisine, ardemment royaliste, mais elle est active, commerçante, pleine de mouvementet d'animation. Elle est mondaine, élégante et savante aussi. C'est un véritable centre intellectuel, où se rencontrent des illustrations comme le cardinal de Gabrières et le docteur Grasset, qui sont l'honneur de l'Eglise et de la science françaises. Enfin, elle a, derrière elle, un long passé d'art et de haute culture. Elle possède tout un ensemble de monuments qui en font une des villes les plus curieuses et'les plus belles de France. Pour juger combien elle est demeure? la capitale de toute une région, c'est le mardi, jour de grand marché au vin, qu'il faut y venir. De vingt lieues à la ronde, les princes dé la. futaille s'y donnent rendez-vous, mêlés aux plus modestes vignerons. Tous ces gens-là sont riches, cossus ou aisés. L'Hérault, terre de vignobles, est un pays de grosses fortunes. Ce jour-là, la place de la Comédie, qui est le forum de Montpellier, regorge de foules accourues de tous les points de la contrée. Elles vahissent les cafés, refluent jusqu'au centreende la place, jusqu'à Y œuf, le. terre-plein oval, où se dressent les « Trois Grâces » de Pradier, beautés plantureuses, qui ne sont pas trop dépaysées dans cette capitale de l'abondance. On débat les prix, les conciliabules s'animent. Puis, quand on s'est bien chamaillé, quand les marchés sont bâclés, soudain, sur le coup d'onze heures, tout le monde se précipite à table. Les hôtels, comme les cafés, sont pris d'assaut, tous les endroits où l'on déjeune, depuis les auberges crottées des faubourgs jusqu'aux Métropoles et aux Continentaux du chef-lieu. On se dispute les places. Les garçons affolés n'entendent plus les commandes. Cependant, au milieu du tumulte, des gens assis mangent avec sérénité. Montpellier est une des dernières villes où l'on mange, où 1 on prend le temps de manger, et des plats copieux, excellents, qui se succèdent avec une étonnante prodigalité. Un étranger, ignorant des usages, s'il se contente de deux plats, est regardé d'un œil de commisération par les domestiques. Les indigènes en exigent quatre et cinq, sans préjudice deshors-d'œuvre, des entremets et des desserts. Parmi tous ces propriétaires campagnards qui savourent avec lenteur des choses succulentes, il en est plusieurs cela se devine qui, nulle préoccupation du négoce, sont venussans exprès à Montpellier pour faire un bon déjeuner. Et ce bon déjeuner coûte trois francs cinquante dans les premières maisons de la ville, des prix de l'Âge d'or

Outre le musée, qui est un des plus riches de France et qui renferme quelques authentiques chefs-d'œuvre, que de choses encore méritent d'être vues, à commencer par la cathédrale Mais, quand on parle de Montpellier, il faut se hâter d'en venir au Peyrou, dont la louange est inépuisable et toujours nouvelle. Cette esplanade exiguë est, en somme, la reine de nos promenades provinciales.Il en est d'elle comme d'un petit nombre d'œuvres fameuses, qui doivent leur valeur unique autant à un heureux concours de circonstances qu'à la volonté ou au génie de l'artiste. Ce sont des « réussites » qui ne se recommencent pas. En réalité, quand on les examine de près, elles ne sont point si extraordinaires. Ce qui les met vraiment à part, c'est la rencontre d'un beau cadre, quelquefois, comme ici, d'un simple accident de terrain, qui donne à leur physionomie toute sa signification. Non seulement le piédestal ajoute à la beauté de la statue, mais aussi l'horizon, le ciel, l'atmosphère où elle se détache. Tel est le cas pour le Peyrou. Ce parterre de dimensions restreintes, flanqué d'étroites terrasses en contre-bas, doit son aspect grandiose à l'ensemble d'édifices avec lequel il's'harmonise, surtout au merveilleux paysage qu'il domine. L'arc de triomphe, qui ouvre la perspective, l'effigie équestre, qui en occupe le centre, le temple de style rocaille qui la termine, tout cela, peut-être, ne produirait pas tant d'effet, sans la hauteur favorable du site, sans les belles lignes de la plaine et les montagnes. Et pourtant ce petit temple à lui seul ferait déjà l'orgueil' d'une villa princière Mais comme il chante sur les fonds bleus des Cévennes, parmi les miroitements de la mer et des lagunes toutes proches C'est au crépuscule surtout qu'il faut le voir, quand les reflets de la lumière et des eaux teignent d'un mauve si suave ses colonnes blondies comme des ivoires. L'étendue qu'il commande est vraiment royale. Je me rappelle avoir contemplé, sous son péristyle, des couchers de soleil d'une splendeur presque vénitienne.

Oui, les pélerins de la grande beauté classique doivent faire une station pieuse sur le Peyrou. Pour moi, j'y ai goûté les mêmes émotions que dans. les villes d'art les plus célèbres des pays méditerranéens. Sans doute, la douceur de la vie montpelliéraine y ajoutait un charme que le simple passant ne peut guère éprouver. Et c'est sur ce charme que je veux finir. De toutes les villes de province que j'ai traversées, celle-ci est non seulement une des plus riantes, mais la plus ,avenante et la plus sympathique. L'esprit local, cependant très fort, n'y a point l'intolérance, ni l'étroitesse qui rendent certains milieux régionalistes si insupportables. On y accueille avec bonne grâce l'étudisant et le fonctionnaire, comme le voyageur. :L'Université surtout, dont Montpellier se montre très fier, y est entourée de la plus flatteuse considération. Dans les boutiques, on vous appelle « Monsieur le professeur » gros comme le bras. Et cela n'empêche pas les mêmes gens de se montrer également très fiers de leur vieille aristocratie. Comme je m'étais arrêté devant un superbe hôtel, au portail muni de lourds

marteaux que surmonte une couronne héraldique, je demandai à une vieille femme, qui passait, quel en est l'heureux propriétaire. Elle me regarda avec stupeur, pleine de pitié pour mon ignorance Mais, monsieur, me dit-elle, c'est M. le comte de Z. Le ton dont elle .le dit fut admirable. Cependant, elle vit bien que je n'étais qu'un étranger. Hélas c'est vrai je ne suis je suis plus un Montpelliérain pas ou ne Louis Bertrand

Ce

qui se passe

Mais Montpellier est fertile

en jouissances d'un ordre nlus relevé. Il y a beaucoup à voir, beaucoup

plus qu'on ne le croit d'abord dans les petites rues tortueuses de la vieille ville. Jean-Jacques Rousseau, qui y fit un séjour vers le milieu du dix-huitième siècle, a fort maltraité le vieux Montpellier. Il ne s'y plut point. Pour lui, Montpellierest une ville noire et triste, une ville de charbonniers, et la figure des femmes lui rappelle la couleur des maisons. Mais il était malade, quand il y vint. Il était venu là pour soigner sa poitrine (car Montpellier fut longtemps un sanatorium pour phtisiques: on les y envoyait, comme aujourd hui à Nice ou à Menton). Quand se croit poitrinaire, il est assez naturel qu'ononsoit d'humeur chagrin© et qu'on aperçoive les choses et les gens sous leur pire aspect. Et puis l'esthétique du citoyen de Genève est déjà tout américaine symétrie, régularité sont, pour lui synonymes de beauté. Il se pâme devant les rues bien alignées de Turin. Nul doute qu'il préféré Turin à Venise, pour laquelle il n'an'ait pas un mot d'éloge. Ce peintre de la nature n'avait point le sens de l'art. Que les rues du vieux Montpellier soient

étroites et enfumées, c'est possible. Mais il suffit d'un rayon de soleil pour leur donner une gaieté et un pittoresque, qui prennent les yeux tout de suite. Et d'abord,vous elles portent des noms si jolis, si imprévus, où revit toute l'histoire de la cité Rue de la de rue l'Ancien-Couvrier, rue des Etuves, rue de la Blanquerie, rue Embouque-d'Or, rue des Trésoriers-de-France. J'en passe, et de plus suggestifs peut-être.

Saunerie,

LA POLITIQUE LA BONNE DAME DE LA HAYE

La Conférence de la Haye e fub instituée pour arbitrer toutes les querelles qui peuvent surgir entre nations européennes, réconcilier les

puissances ennemies et remplacer les guerres par de sages conseilset de bonnes raisons. M. Léon Bourgeois y a conquis une renommée de bon aloi, bien que l'occasionlui ait jusqu'ici manqué d'accorder deux gouvernements qui se chamaillaient. La Conférence de lai Haye jouit d'une honorable réputation on en parle souvent, mais l'on n'y va jamais, et jusqu'ici l'on ne fait appel à ses lumières que pour des broutilles sans importance. On la respecte cependant, car elle a de la dignité, et l'on sait que, récemment,elle s'est fait bâtir un beau palais, ce qui est façon d'affirmer qu'elle existe. Aujourd'hui, l'occasion s'offre belle pour utiliser cette superbe construction la guerre balkanique touche à son terme, et la Conférence de la Haye aurait toute autorité pour distribuer les prix à ceux qui en ont mérité, aussi modérer leurs prétentions et venir en aide dans une juste proportion aux malheureux vaincus. J'imagine que les membres de la Conférence s'attendaient à jouer ce rôle, et qu'au Palais de la Paix les tables sont parées et les lampes allumées. Or, par un superbe oubli des traditions, c'est à Londres que se réunissent les ambassadeurs, c'est à Londres qu'on examinera, qu'on discutera et que, peut-être, si la Fortune s'en mêle, on prendra des décisions. Jamais, cependant, la nécessité d'un arbitrage n'apparut plus impérieux mais il y a d'autre part des intérêts que certaines grandes puissances ne veulent pas soumettre au juge'ment de gens, bien intentionnés sans doute, mais peut-être insuffisamment éclairés. Ce n'est point la raison pure qui doit décider entre l'Autriche et la Serbie, et les légistes de la Haye sont de trop éminents juristes pour admettre ce que l'on peut appeler familièrement une « cote mal taillée ». On ira donc à Londres et l'on négligera og la

Ces petites rues, emprisonnées entre leurs hautes murailles, avec leurs durs pavés en tête de chat, on ne peut s'y promener découvrir, presque à chaque pas, de vieuxsans hôtels, qui sont des merveilles de goût et d'élégance. Tous nos styles y sont représentés, depuis le gothique jusqu'au plus pur Louis XVI, en passant par la Renaissance. Les façades ne se distinguent que par une- décoration très sobre des mascarons, des coquilles, des guirlandes, quelquefois des cariatides pour soutenir les entablement des portails. L'intérieur est plus Haye.

Aussi bien le tribunal arbitral est-il destiné rôle d'une, chambre d'enregistrement je crois bien que l'on ne fera guère appel à elle que pour donner une certaine solennité à des accords préalablement consentis par des puissancesqui voudront terminer leurs différends sans tapage et sans éclat. M. Léon Bourgeois, fatigué de la gloire un peu platoniquequ'il y recueillait, en est revenu pour devenir ministre, eut s'il décroche la timbale élyséenne, il n'y retournera plus. Je ne sais qui préside aujourd'hui la Conférence et je m'en accuse, car c'est assurément de bien mais ur juriste éminentet un homme au temps où nous vivons, on connaît mieux les gens de guerre que les pacifistes, et cela suffirait à indiquer que l'établissement du tribunal arbitral en Europe est une entreprise: assurément fort louable, mais peut-être un peu préL. DESMOULINS. maturée. à jouer surtout, dans l'avenir, le

ÉCHOS DE PARTOUT Dans sa séance d'hier, l'Académie des inscriptions et belles-lettres a procédé à l'élection d'un membre ordinaire, en remplacement de M. Philippe Berger, décédé.. Il n'y avait pas moins de onze candidats. Au cinquième tour de scrutin, M. Monceaux a obtenu 20 voix sur 35 votants, contre 6 à M. Psichari et 9 à M. Thureau-Dangin. Né en 1859, à Auxerre, ancien élève de l'Ecole d'Athènes, docteur ès lettres, M. Monceaux a succédé au Collège de France à M. Gaston Boissier, dans la chaire d'histoire de la

littérature

latine.

Il s'est spécialisé dans l'histoire de l'Afrique chrétienne à laquelle il a consacré un ouvragé, considérable qu'il a commencé en 1901 et terï miné en 1906. La direction du musée du Louvre a demandé à l'Académie de vouloir bien rédiger une inscription destinée à perpétuer les noms des sauveurs de notre grand musée national en 1871 MM. le lieutenant marquis Bernardy de Sigoyer, Barbet de Jouy et Héron de Villefosse. L'Académie a transmis cette demande à la commission des inscriptions et médailles. Nos relations amicales avec les Etats-Unis n'ont pas cessé depuis cent trente-six ans, c'est-

à-dire depuis l'origine de leur indépendance. Pour resserrer ces liens, un comité FranceAmérique, présidé par M. Hanotaux, a organisé, on le sait, des conférences qui ont toujours beaucoup de succès. Sous les auspices de ce comité, M. James H. Hyde, qui parle admirablement le français, qui est des plus érudits et compte beaucoup d'amis à Paris, fera une conférence sur les rapports historiques entre les deux pays, depuis Washington jusqu'à nos jours, le mercredi 11 décembre, à cinq heures du soir, au théâtre Michel. On connaît l'histoire de Lafayette et de Rochambeau, mais combien d'événements depuis lors, combien de circonstancesdifficiles et intéressantes! M. Hyde nous dira cela avec tout son talent.

Depuis hier, le gentil petit tramway Auteuil-Saint-Sulpice n, que traînaient allègrement deux solides percherons, a été remplacé .par la traction électrique. Ainsi disparaissent peu à peu, sous la poussée du progrès, les derniers omnibus à chevaux que connurent des générations de Parisiens. En même temps que s'en va l'antique tramway d'Auteuil-Saint-Sulpice, il est un brave homme, le doyen des receveurs d'omnibus, que ses camaradesappellent familièrementle « père Mathieu », qui prend lui aussi sa retraite. Durant trente ans, il a perçu sur cette ligne le prix des places, traversé les mêmes rues, suivi les mêmes boulevards, stoppé aux mêmes carrefours. Dans sa longue carrière de receveur, il a connu bien des personnages célèbres Victor Hugo, Alexandre Dumas, Emile Augier, le général Boulanger, Mme Steinheil, le docteur Roux, directeur de l'Institut Pasteur, et combien d'autres Poli, empressé, prévenant, le père Mathieu s'était fait des amis de la plupart de ses clients. Il a. sur eux des souvenirs qu'il se plaît, parfois, à conter. Ainsi, le général Boulanger se tenait toujours sur la plate-forme, caressant sa barbe blonde d'un geste doux et lent le docteur Roux, aussitôt assis, se plongeait dans la lecture, et bien souvent il fallait l'avertir qu'il était arrivé à destination. Le père Mathieu fait comme ses chevaux et son antique tramway Il s'en va et cela lui esb infiniment triste. NOTES D'UN VIEUX GARÇON LE BEEFSTEACK ÉLECTRIQUE

Je vous annonce une très forte baisse sur les briques. On sait que ces parallélipipèdessolides constituaient jusqu'à ce jour la nourriture ordinaire des malheureux qui n'avaient rien d'autre à se mettre sous la dent. Combien de ces pauvres gens étaient réduits, selon l'expression populaire, à « sa caler les joues avec des briques Eh bien, les briques vont être délaissées. Personne n'en voudra plus. On finira par les offrir pour rien. Un savant médecin bordelais, le professeur Bergonié, vient, en effet, dé trouver le moyen de nourrir son monde avec rien du tout. Il suffit de soumettre les gens à des courants de baisse tension et de haute fréquence pour suppléer à toute alimentation. En leur faisant passer de ces courants-là, on leur fait passer le goût du pain, dans le bon sens de l'expression. Ils n'ont plus besoin de pain. Ils sont nourris suffisamment par les calories dégagées par lesdits courants, ces calories remplaçant avantageusement celles que produisait jusqu'à présent la combustion des aliments. Avec une intensité de deux à trois ampères et des différences de potentiels de mille à deux mille cinq cents volts, on est rassasié. Un client du docteur Bergonié, d'une taille de 1 m. 76, ne pesait que 49 kilogrammes. Bien qu'il mangeât beaucoup de viande, il était très faible, ne pouvait maxcher plus de cent mètres sans être soutenu, était incapable d'aucun travail. Il présentait, au résumé, tous les caractères de la misère physiologique la plus avancée. Après une série d'applicationsd'une durée de quarante minutes, correspondant environ à 1,700 calories absorbées par séance, le poids du malade augmenta sensiblement. Aujourd'hui, notre homme pèse 63 kilos 200. Il ne mange presque plus. Il marche longtemps sans fatigue et possède une vigueur normale. Voilà une révolution grosse de conséquences. Que vont devenir les bœufs, les moutons, les porcs? Ils vont, sans doute, retourner à l'état sauvage. Et dans les gazettes de l'avenir on lira sans doute des faits divers dans ce genre

Quand on pénétra dans la chambre du malheureux,

il avait cessé de vivre. L'ameublement sommaire et mi-

sérable, les quelques hardes trouvées sur une, chaise revêtaient un extrême dénuement. A n'en pas douter, le pauvre garçon était mort de faim. Avant de mourir, en effet, il avait mangé ses dernières ampoulesélectriques. »

Arnolphe. On vient d'adopter au ministère de la guerre le nouvel équipement en tissu de coton de cou-

leur gris ardoise qui s'harmonise bien avec le bleu de la capote actuelle et

avec le gris bleu de la nouvelle capote d'infanterie. L'équipement en tissu se compose d'un sac complet, d'un appareil de suspension et d'une bretelle de fusil. Le sae a une forme rectangulaire et comprend deux pattelettes latérales, munies d'oreilles, une pattelette inférieure et enfin une pattelette supérieure recouvrant les précédentes. L'intérieur du sac comporte une poche en toile pour le linge de corps et une pocette formant sacoche pour les vivres de réservie. Les ustensiles de campement et les outils sont arrimés sur le sac et sur les côtes au moyen de

courroies. Le nouveau sac a été expérimenté par le 6° corps et est très en faveur auprès de nos braves petits lignards

Voici le mois des emplettes. N'attendons pas

au.dernier moment pour aller jeter un coup d'oeil sur les expositions de nos magasins pré'

l'armée francaise se trouvait au centre de l'armée russe, débordée par trois corps austro-

russes. Ainsi se précisait la faute qu'escompférés, nous risquerions de n'y plus trouver le tait l'Empereur avant de donner le signal il cadeau que nous aurions précisément choisi. attendit que l'ennemi, comme il l'avait prévu, Allons donc, sans plus tarder, faire une visite eut quitté les hauteurs pour tourner sa droite à Beaudouin-Massin, notre orfèvre-joaillier du et que le jour eût éclairé cette marche fatale. de la rue Saint-Honoré. Nous verrons chez Le soleil se leva radieux, le 2 décembre, comlui non seulement de délicieux bijoux, variés me pour saluer l'anniversaire du couronneà l'infini, mais encore de charmants objets de ment où devait se passer l'un des plus grands vitrine ou d'étagère et aussi tout un assorti- faits d'armes du siècle. A huit heures et demie, Napoléon fit mettre ment de jolis petits meubles en marqueterie grande l'armée tables-bureaux ou à jeux, etc. La nouen marche. Les voltigeurs ouvrirent le veauté de Beaudouin-Massin est, cette année, feu en gravissant les collines de Pratzen pendant que la cavalerie du roi Murat chargeait. 1' « Etoile du Bonheur L'ennemi apercevant le mouvement dirigé sur Il y a en ce moment à Paris nombre d'étran- son centre chercha à renforcer les hauteurs. gers de marque, que les fêtes de Noël attirent Le général Kutusof s'avança avec sa réserve. toujours. Les Parisiens désireux de faire con- Mais les Russes, surpris dans leur marche de naissance, au moins de visu, avee ces hautes flanc par la division du comte Saint-Hilaire et personnalités, ont un moyen bien simple c'est du général Varé, furent culbutés, évacuant de se rendre, le soir, aux Folies-Bergère, dont Pratzen. Le. roi Murât avait pendant ce temps la brillante revue attire tout ce que Paris compte attaqué Blazowitz où étaient la garde impériale de Parisiens et d'étrangers amis de l'esprit et les deux Empereurs, que le général Kellerfrançais. mann avec les chasseurs et la division Caffarelli mettaient en fuite. La gauche de l'ennemi, à' Les grandes ventes et expositions: Telnitz, était aux prises avec le corps du prince C'est aujourd'hui qu'a lieu, à l'Hôtel Drouot, d'Eckmuhl, les Russes culbutés déposaient déjà salle 6, la vente des tableaux composant la col- les armes quand notre infanterie essuyant le lection de M. X. Les enchères seront dirigées feu du 108" régiment suite du brouillard par M*3 Lair-Dubreuilet Henri Baudoin, assis- intense se vit décimer.par Les Russes reprirent tés des experts J. et G. Bernheim-Jeune. alors courage et se reformèrent. Cet incident de la bataille rappelle celui de la guerre actuelle, Il y aura foule aujourd'hui, à la Galerie à Kir-Kilissé, où les Turcs, dans la nuit, firent Manzi-Joyant, pour l'exposition particulière de feu sur leurs propres régiments et provoquèl'admirable collection laissée par feu Henri rent un grand désarroi. Rouart. Cette exposition comprend les tableaux anciens et les tableaux modernes qui seront Enfin, à Sokolnitz, les troupes du comte vendus dans les vacations des 9, i0 et il décem- Priant battaient et repoussaient l'ennemi, à sous la direction de M" Lair-Dubreuil et l'aide des divisions Saint-Hilaire, Levasseur et Henri Baudoin, assistés des experts Durand- Varé, qui était jeté dans les bas-fonds de KleinRuel et Fils et Hector Brame. Hostieradeck, malgré les efforts du prince LichOh sait que cette collection a été formée par tenstein. Les hauteurs de Pratzen nous restaient un homme de grand goût, et, pour les tableaux donc, ainsi que Blazowitz, emporté une modernes, notamment, on aura, en des œuvres mémorable charge du roi Murât et duparcomte vraiment remarquables, la synthèse de l'Ecole Nansouty. Il était midi les Autrichiens et les française au dix-neuvième siècle. Russes avaient les deux tiers de leur armée Corot y est magnifiquementreprésenté, ainsi cernés dans les bas-fonds et les marais. L'Emd'ailleurs que Cals, Cézan:ne, Daumier, De- pereur, qui n'avait pas encore voulu faire dongas, Delacroix, Diaz, Jules Dupré, Forain, ner la garde, sentit qu'il fallait en finir. Il déHarpignies, Manet, Monet, Millet, Berthe Mo- tacha les chasseurs, mamelucks et les grerisot, Renoir, Ricard, Th. Rousseau, Tassaert, nadiers, soutenus par les l'artillerie, sur la gauche: de Toulouse-Lautrec, etc. de l'ennemi. Les chevaliers-gardes russes fuDimanche, l'exposition sera publique. rent alors décimés et leur général, le prince Repnin, fait prisonnier. La victoire, dès ce moNOUVELLES A LA MAIN ment, fut assurée. D'ailleurs, Napoléon avait si bien disposé ses troupes que les alliés, coupés La dernière de Toto Dis donc, papa, est-ce que c'est dur une en deux, n'auraient pu, même avec cinquante mille hommes de renfort, se reformer. Jamais position ? plus grande bataille ne fut décidée en moins Pourquoi me demandes-tu ça ? de temps. A une heure, le combat avait cessé Mais parce qu'on dit que maintenant que l'armistice est signé entre les Turcs et les Bul- au centre et à gauche. Toutes les hauteurs. les bagages, l'artillerie, un tiers de prisonniers gares, ils vont coucher sur leurs positions. étaient à nous. A deux heures, les Austro-Rus'Un Domino ses espéraient s'échapper par les étangs gelés, car l'armée française tenait, à Augred et Menitz, tous les débouchés. Ils s'engagèrent sur les UN lacs, et ce fut le plus tragique spectacle, alors que l'artillerie de la garde bombardait la glace, de voir englouties des colonnes entières de soldats, les canons et la cavalerie. Ainsi s'acheva la destruction de l'armée ennemie. Les troupes françaises avaient rivalisé d'arj deur et de courage dans cette célèbre journée, terminant par un coup de foudre une immortelle campagne les soldats l'appelèrent « la Brunn, 2 décembre 1912. bataille des trois Empereurs La prodigieuse marche militaire des BulgaCe fut dans les plaines de la Moravie, où, des qui vienres, dans les trois semaines de lutte déux extrémités de l'Europe, se trouvèrent aux nent de se dérouler, ressemble, par son côté prises l'habitant du Kamtchatka et le paysan de foudroyante rapidité, à cette mémorable du Finistère, que Napoléon remporta sa plus épopée napoléonienne qui a nom la campagne glorieuse victoire. Il avait eu l'occasion d'y déd'Austerlitz. ployer ses admirables qualités de général, Dans une villégiature en Autriche et grâce il aurait pu, dans la position dominante car de aux indicationsd'un officier général, il a été pos- Brunn, y livrer bataille. Mais ses préférences sible de suivre les péripéties de la grande lutte l'incitaient à profiter de la mauvaise tactique qui mit aux prises les trois empereurs à la tête des généraux ennemis, inexpérimentés dans des armées françaises, autrichiennes et russes, l'art de la grande guerre, pour laisser éclater décembre 1805. son génie militaire. Le 28 octobre, l'Empereur partit de Munich L'anniversaire d'Austerlitz ne peut donc être Haag. Il avait précédé, le été le 26, oublié, pour par car ce fut une grande journée pour les prince de Ponte-Corvo et le duc de Raguse, qui, armées de France. avec la droite de l'armée, se dirigeaient sur Marcel Fouquier l'Inn, pendant que le prince d'Eckmuhl, le duc de Dalmatie et le duc de Montebello, avec le quartier général, prenaient la route de Muhldorf et celle de Braunaü. L'ennemi, commandé par le général Kienmayer .à la tête de l'armée autrichienne, et le LES VEILLEURS DE NUIT général Kutusof, commandant les Russes, défendait l'Inn. Les Autrichiens se tenaient à Salzbourg et les Russes à Braunau. La Hon- 1 Un fype ancien qui revient Bohème en des temps la grie, et l'Autriche avaient envoyé nouveaux toutes les troupes valides et disponibles pour renforcer Kienmayer. Le premier contact eut Il est assez curieux de remarquer combienl'extrême cilieu le 28. Le prince de Ponte-Corvo prit le vilisation nous rapproche quelquefois des les plus pont de Muhldorf. Le duc de Montebello entra primitifs, combien le progrès nous ramèneusages sans lien aplendemain à Braunau. parent aux mœurs d'autrefois. En voulez-vous des exem-

bre'

ANNIVERSAIRE

Souvenirs d'Austerlitz

le

Bloc-Notes Par m'en

le

L'ennemi avait été un peu décontenancé par cette, marche, entravé qu'il était par ses nombreux équipages. Il se replia sur Vienne, mais il n'allait pas tarder à être rejoint. En effet, le roi de Naples, avec le corps du prince d'Eckmuhl, était arrivé près de Lambach le 1er novembre. Là, le 17° de ligne, commandé par le général Couroux, s'était trouvé aux prises avec les Russes, qui, voulantdonner à leurs bagages le temps de passer la Traun, se firent battre, en abandonnant leurs canons. Dès lors, les Autrichiens eurent quelques doutes sur la valeur si réputée' de l'infanterie russe. Pendant temps, le duc de Montebello entrait Lin.tzceet s'emparait du grand pont sur le Danube, suivi de l'Empereur et du roi de Ba-

la rapidité de

vière. A Vienne, la population était dans la plus grande inquiétùde l'Autriche demandait un armistice, mais Napoléon le refusa, et le roi de Naples s'emparait du pont de Vienne le 13 novembre. L'Empereur établissait en même temps son quartier général à Schœnbrumn. L'ennemi avait laissé dans sa capitale 2,000 canonset 100,000 fusils, et se retirait sur le nord, avec les corps russes, dans une marche de flanc, du côté de la Moravie. Le 17, l'Empereur, prenant la tête de l'armée française, se mettait à leur poursuite et entrait à Znaym, ville pittoresque, située sur une hauteur, que les Russes avaient voulu incendier, comme ils le faisaient dans leur retraite un peu partout. Le 20 Napoléon était à Brunn, où l'ennemi, dans sa fuite rapide,.surpris, avait laissé des vivres, les magasins à poudre remplis et soixante pièces de canon. Une grande bataille ne pouvait tarder à s'engager. Les Russes et les Autrichiens, épuisés par cette marche rapide, harcelés, perdant bagages, canons, devaient prendre-contact.De son côté, Napoléon était dans une position avantageuse Brunn regorgeait de vivres, de fourrages. Il résolut de donner à son armée quelque repos et d'attendre le mouvement de l'ennemi, qui, le 28, commença à s'indiquer. Quittant aussitôt Brunn, l'Empereur se rendit à PozorzitzenPost et fit son plan de bataille. Des hauteurs d'Austerlitz, on voyait les Autrichiens et les Russes massés sur sept lignes. Il prit toutes dispositions, parcourant les plateauxenvironnants, et résolut de préciser le mouvement ennemi en l'encourageant à tourner la droite de. l'armée française. Le 1or, à neuf heures du soir, il visita les bivouacs et fit lire aux troupes une proclamation dans laquelle il indiquait le plan général de la bataille du lendemain, anniversaire de son couronnement. Son génie militaire s'appliquait à ne livrer combat qu'en temps opportun, et ses prévisions, toujours réalisées, donnaient à l'armée et à leur chef la plus grande confiance. L'ennemi s'était étendu sur une grande distance, en sorte que l'extrémité de la droite de

ples ? Ils abondent. Un voyage était pour nos grandspères et nos grand'mères une affaire d'état; un mois avant de se mettre en route il fallait aller au bureau des messa-

geries retenir sa place pour pouvoir, au jour fixé, commencer le voyage. Et nous nous sommes demandé comment dans une vie active et bien employée on pouvait savoir un mois à l'avance ce qu'on ferait tel ou tel jour. Or, aujourd'hui, quand vous voulez aller goûter le doux climat de la Côte d'Azur ou l'air vivifiant de la Côte d'Argent, que faites-vous? Huit ou dix jours avant de pénétrer dans le train de luxe ou le sleeping-carqui vous emmènera là-bas, vous allez retenir votre place à l'agence des Wagons-Lits; et même si vous ne prenez pas de place de luxe, vous vous assurez un coin dans un compartiment de votre choix moyennant une très modeste redevancepayée à la Compagniede chemin de fer. N'estce pas un retour en arrière? Autre exemple: la police a eu maille .à partir cette année avec une série de bandits dangereux, armés de pied en cap. Quel moyen a-t-on donné aux agents pour affronter les malfaiteurs en limitant les risques de blessure et même la mort? On a donné aux agents le simple bouclier dont se servaient les Grecs et les Romains, les Francs et les 'Gaulois et nos ancêtres du moyen-âge. Evidemment, ce bouclier n'est pas aussi artistique que celui d'Achille chanté par Homère en son Iliade ou Virgile au neuvième livre de l'Enéide. Mais ce n'en est pas moins un retour à des moyens d'autrefois, une singulière reculade que nécessite le progrès. des malandrins.

A

Et c'est la même raison qui vient de décider un groupement de commerçantsparisiens à s'unir pour se défendre contre les voleurs et les cambrioleurs. Il est inutile de vous remettre sous les yeux la liste dès-exploits qui défraient chaque jour la rubrique des faits-divers dans tous les journaux. M. Georges Berry, à la Chambre des députés, M. Armand Massard, au conseil municipal, ont signalé le danger qui menace les magasins, les banques chaque nuit. Le préfet de police est certes plein de bonne volonté et ne ménage pas son zèle; mais il a à compter avec les ressources supplémentaires que ne devrait pas lui marchanderl'autorité supérieure, toujours prodigue de bonnes paroles et très avare de deniers qu'elle emploie

ailleurs.

Aussi ce que les pouvoirs publics ont à plusieurs reprises refusé ou tout au moins ajourné, l'initiative privée vient-elle de l'entreprendre. A partir du lor janvier prochain, les commerçants et les particuliers des quartiers de l'Opéra, de la plaine Monceau et des Champs-Elysées auront pour veiller sur eux et leurs propriétés un corps de Gardes de Nuit payés par eux. Ces Gardes de Nuit formeront une police officieuse à côté des agents officiels ils seront au nombre de cent cinquante, tous anciens militaires, braves gens et solides gars, travaillant non pour gêner les sergents de ville, mais pour venir à leur aide en cas de besoin et faire avec eux le coup de poing quand ils en seront requis la nuit. Les veilleurs de nuit en question seront armés d'un revolver et d'une matraque solide; ils seront escortés d'un chien de police; ils auront un uniforme en drap de troupe bleu foncé et porteront un casque en cuir bouilli. Les fonctions de ces soldats du devoir ont été établies

à la suite d'une entente entre les commerçants adhérents

et les futurs représentants de la défense privée. Ils se promèneront par groupe de deux ou trois, selon les cas, et auront sous leur surveillance un pâté de dix maisons. A la première alerte, ils lanceront un coup de sifflet qui sera l'appel aux gardiens de la paix mais en attendant ce recours, ils commenceront par opérer, et il y a tout lieu >io croire qu'à l'arrivée des sergents de ville ils auront

accompli leur tâche. De même, les sergents de ville pourront, grâce au même sifflet, appeler à leur aide les' Gardes de Noit. Les affiliés à la Ligue de protection et de sécurité bénéficient d'un avantage: c'est qu'ils sont munis du fameux sifflet et qu'ils peuvent, s'ils sont, assaillis dans la rue, dévalisés chez eux, faire accourir immédiatementet sans rétribution aucune les Gardes de Nuit. Il va sans dire que l'assistance en question sera prêtée à tout le monde indistinctement,mais une rétribution sera due par les gens qui ne font pas partie de la Ligue en question. Le Garde de Nuit sera le terrible chien qui met en déroute les malandrins, mais ce sera aussi le brave homme qui veillera sur notre existence, surveillera les allées et venues des gens sortant de nos maisons. Il prendra pour ainsi dire part à notre vie sociale, s'intéressera à nous, ea nous demandant où nous avons passé notre soirée. et même si nous nous sommes amusés. Oh l'esprit parisien commencera par en faire des gorges chaudes. Il y aura des chansons sur les Gardes de Nuit; on verra ce fidèle serviteur dans les revues de fin d'année; il y aura des vaudevilles qui feront d'amusants quiproquossur les aventures de fêtards déguisés en gardiens ou de noctambules faisant leurs confidences aux veilleurs. Mais au bout de trois mois le Garde de Nuit sera devenu un type parisien, sa fonction sera classique, normale, et on aimera le brave homme, cet ange gardien qui aura par modestie oublié ses ailes.

Et ainsi, tout doucettement, tout naturellement, le moyen âge refleurira parmi notre capitale parisienne. C'était le temps où des fonctionnaires du même genre que ceux qui prendront leur service au lor janvier prochain nichaient dans les beffrois et, penchés sur le sommet de la ville comme une mère sur son enfant au berceau, veillaientsur la sécurité des habitants. Ou bien, dissimulés dans les encoignures des maisons, drapés dans leurs manteaux couleur de muraille, ils guettaient les vide-gousset, les tire-laines et autres ancêtres de nos apaches modernes. Souvent aussi les veilleurs de nuit, armés d'une lance ou d'une pertuisane, munis d'une lanterne, parcouraient la ville en annonçant l'heure. Scribe nous en montre un au troisième acte des Huguenots: Rentrez, habitants de Paris, • Tenez-vous clos dans vos logis, Que tout bruit meure, Quittez ces lieux, Car voici l'heure, L'heure du couvre-feu. C'est par les opéras que nous pouvons nous rendre compte de ce que fut cet important personnage municipal. N'est-ce pas Wagner qui, dans cet admirable finale du deuxième acte des Maîtres Chanteurs de Nuremberg fait arriver après la bacchanale et la dispute de toute la ville le veilleur de nuit tranquille, placide, qui chante la cloche a sonné onze heures gar« Ecoutez tous dez-vous des revenants qu'aucun méchant esprit n'entre en votre demeure louez Dieu, notre Seigneur! » Et la lune éclatante se lève à l'horizon et, ironique, lait pâlir la lanterne du fonctionnairearrivé après la bagarre. Le veilleur de nuit existe encore dans quelques petites villes d'Espagne; il s'appelle le sereno; il est le gardien et aussi la chronique, le journal parlé dans ces coins pittoresques où la presse du soir n'existe pas pour donner des informations rapides et sûres. Les grandes capitales européennes comme Saint-Pétersbourg, Londres, Vienne, Berlin, moins fertiles en attaques nocturnes et en cambriolages que Paris, ont depuis longtemps un corps de veilleurs de nuit. II était tout juste que Paris ne restât pas en arrière; car chez nous la fonction de Garde -de Nuit ne sera sans doute pas une sinécure.

Tout-Paris

LE CONFLIT ORIENTAL

Les Gofiféfenees

ES INTRIGUES QU'ILFAUTDÉJOUER PAR M. RENÉ D'ARAL

Quel brusque changement de tableau

Il

y,

a huit jours encore, tous les regards étaient fixés sur les lignes de Tchataldja et sur la frontière austro-serbe. On attendait la chute d'Andrinople, on craignait un coup de force de

l'Autriche contre Belgrade, suivi d'une vigoureuse entrée en scène de la Russie. On croyait Constantinople menacé d'une révolution ou d'un investissement et l'on considérait avec. épouvante les ravages du choléra. Aujourd'hui, tout cela paraît. déjà loin. La signature de l'armistice a chassé les fantômes alarmants elle a suffi pour que les canons se taisent, pour que l'épidém,ie disparaisse. Du même coup la Russie est devenue pacifique, la Serbie s'en remet à la décision des puissances, l'Autriche a paru rentrer ses griffes, l'Allemagne s'est multipliée dans son rôle « d'honnête ». courtier de la paix elle a apaisé Vienne, elle a parlé à l'oreille da Pétersbourg, sans qu'on sache exactement la promesse ou la menace qu'elle lui a glissée elle a dépêché le prince Henri de Prusse à Londres, messager de pro<

positions flatteuses elle a dit à tous « Cau. sons », tout en ayant soin d'engager avec chacun un entretien confidentiel, afin sans douta que nous n'entendions pas. Avec nous, par contre, elle a affecté une réserve polie son jeuest clair elle cherche à élever un mur autour des entretiens diplomatiques, afin de rnous laisser dehors. comme par mégarde.. C'est ainsi, quoi qu'on prétende, que s'engage pour l'instant la seconde phase de la crise. Berlin loue notre « pacifisme », et nous couvrira de fleurs, il nous tiendra des propos de salon, mais s'enfermera dans le cabinet de travail avec les autres puissances pour causer sérieu« sèment. Aussi bien, si nous ne prenons pas nog précautions et si nous nous laissons évincer, la détente à laquelle nous avons, avec raison, contribué, risque de s'accomplir contre nous. Nous n'avons pas d'intérêts primordiaux en Orient, je le veux bien, mais il ne s'agit pas seulement de défendre notre politique dans les Balkans, il s'agit de sauvegarde notre autorité et notre rang dans le concert des nations européennes et de ne pas laisser s'engager dea apartés lorsque nous sommes présents. Les négociations entre les Etats balkaniques et la Turquie vont, comme on le sait, s'ouvrir dans six jours, à Londres. On assure qu'elles seront laborieuses il est probable que la discussion sera vive, lorsqu'on abordera la question d'Andrinople, de Janina et de Scutâri il est également vraisemblableque le règlement du statut de la future autonomie albanaise et la, délimitation des frontières du nouvel Etat indépendant n'iront pas sans difficultés. Toutefois, il est à prévoir que la Turquie ne se montrera pas trop intransigeante, puisqu'elle est désormais assurée que ce qu'elle céderait au delà de certaineslimites lui serait rendu par les puissances, qui se proposent de reviser le traité dès qu'il sera conclu et qui ont toutes déclaré qu'elles entendaient maintenir en Europe un Empire ottoman assez puissant pour continuer à représenter un facteur politique et économique avec lequel il faudra compter. Les pourparlers directs ne seront donc qu'une simple préface aux délibérations qui suivront. Ces délibérations seront-elles scindées en deux parties ? Aurons-nous une conférence d'ambassadeurs, puis une conférence de puissances ? On l'ignore encore. J'ai dit, dans un précédent article, l'inutile et dangereuse complication dont nous menaçait, à mon avis, cette procédure. A quoi bon éterniser un débat qui tiendra l'Europe en suspens et qui, fatalement, prolongera l'incertitude singulièrement énervante dans laquelle nous vivons depuis deux mois ? Il me semble que la conférence d'ambassadeurs, qui paraît réunir pour l'instant la majorité des suffrages, est parfaitement qualifiée pour prononcer en dernier ressort la -sentence des puissances et reviser le traité turco-balka-


La Prochaine Promotion

notre histoire, de nos moeurs, de nos lois, de spécial. Elle ne comporterait aucune contributionnotre vie nationale. Si mêlée qu'elle soit de financière de l'Etat. • La commission du budget, s'est déclarée France; la fa.vcwagermain de moitié dans sang une amendement, notre race est néanmoins fille de Rome au point de vue intellectuel et moral, et par là t-'équilibre du budget de 1913 Vingt-cinq généraux seront nommés ce mois-ci tout centre du intéresse de. cette ville, nous faire. face aux charges qui incomberaient La promotion dans l'état-major général qui monde, où s'étaient concentrées toutes les auPour budget dé 1913 atteindraient 1e chiffre de sera signée ce mois-ci sera la plus importante richesses, toutes les splendeurs de l'empire. Les ~o millions .et demi et qui chargés' de l'incorde toutes celles qui ont paru depuis plusieurs collectionneurs existaient alors comme aujour- poration, dans le- budget de résultant l'augmentation années ils avaient seulement des procédés traitements des instituteurs et des allocations des elle ne comprendra pas moins de d'hui familles nombreuses M. Klotz, ministre desaux vingt-cinq généraux, dont neuf généraux de moins coûteux, comme Verres. fidivision. Après les Vapdales, d'autres vandales sont nances, propose de recourir à la « péréquation de existantes », savoir la graduation du droit Les généraux de division à remplacer sont venus, notamment l'armée allemande de Char- taxes les quittances (9 millions) la péréquation de les généraux Massiet du Biest, décédé Oudard, les-Quint, commandée par le connétable de sur taxe de main-morte avec les droits do mutation placé par anticipation au cadre de réserve Bourbon, qui, tué au moment de l'assaut, ne la, (4,15.0,000 francs) la majoration du droit sucput empêcher le sac de Rome et la destruction cession en ligne directe lorsque le d,éfuntdelaisse riez, passés au cadre de réserve Maunoury, de tant de monuments. D'autres vandales en- moins de trois enfants vivants ou représentées disponible, core les riches particuliers qui prenaient la m-iJJions 1/2 pou<r six moins) Lacroisade, de Paris gouverneur tota.l 27,650,000 au et Ferré, commandant le 5° corps, à Orléans, pierre où ils voulaient pour bâtir ici ou là. Le francs, « ce qui laisserait une marge de 2 milqui atteindront la limite d'âge dans le courant palais de Venise, demeure des ambassadeurs lions pour assurer l'équilibre avec une suffisante du mois. Les généraux de brigade à remplacer d'Autriche, a été bâti avec les pierres du Coli- élasticité ». sont les généraux Baril, Heymann, Saski et sée. Les vieux monumentstombaient en ruine, Taxes sur l'éclairage Bouchard, passés au cadre de réserveArriyet, et au lieu de les relever, on aidait à leur desM. Kl-otz, ministre des finances, a saisi hier la 'Grillot et Lalorre, qui quitteront ces jours-ci -le truction. Combien solides étaient ces construc- commission du budget des dispositions tendant à service tions pour qu'il en reste encore de' si beaux réaliser la péréquation des taxes qui atteignent Dans la Liste des généraux de brigade suscep- fragments 1 les consommations effectuées en vue de l'éclairage. tibles de recevoir la 'troisièmeétoile, nous releOn se.souvient que l'an dernier le ministre des

nique sans qu'il soit nécessaire de convoquer sances, auront pour effet de hâter la solution,de femme fut tuée et plusieurs personnes blessées, vient d'aboutir à l'arrestation de l'épicier Veritier, une autre assemblée, qui serait sans doute com- la crise internationale. Le gouvernementbritannique mettra à la dis- dont le magasin occupait le rez-de-chaussée de posée des mêmes personnalités. position des délégués des Etats balkaniques et l'immeuble de sa sœur et de son beau-frère. René d'Aral A. B. de la Porte les bureaux du ministère des Indes. Quant aux ambassadeurs, ils se réuniront très vraisemblablementdans les salons du FoPaix Une Carrière glorieuse flégoeiatioiis reign Office., Le vieux proverbe « Tel père, tel fils, » se pourrait relativement traduire, en matière de Le Discours de M Poincaré Ce qu'on dit à Constantinople construction automobile, par « Tels métaux, Constantinople, 6 décembre, 8 h. soir.. tels châssis. » Car il est de toute évidence qu'un L'opinion allemande constructeur qui consent le sacrifice d'employer On confirme officiellement que les négociades métaux irréprochablesne saurait, en outre, tions de paix auront lieu à Londres. Elles comdécembre. Berlin, 6 négliger prochaine. de les mettre en valeur par une façon mençeront à la fin de la semaine On accueille- avec sympathie, dans les milieux à Le Sultan a donné une longue audience officiels allemands, le discours de M. Poincaré savante, par un absolu fini de fabrication. Nous ne pourrions en donner meilleure Nazim pacha, qui lui a fait un rapport sur la qui, dit-on, contribuera à affermir la tendance naturelle internatiosituation à une détente dans la preuve que l'excellence des voitures Hotchkiss. guerre. Osman-Nizam pacha passera à Berlin en al- nale. M. Poincaré, en exprimant sa confiance Construites avec ces mêmes aciers Hotchkiss dans une entente entre les grandes puissances et auxquels nous dûmes les célèbres mitrailleutant à Londres. en évitant toute expression qu'on eût pu mal in- ses et qui sont réputés universellement, leur Le bruit court que la Grèce enverrait deux terpréter, un discours qui rendra ser- compréhensible robustesse s'allie à d'autres délégués pour négocier directement avec la vice à la a prononcé de la paix. Quant à l'affirmation qualités essentielles elles sont, cause Turquie. en particulier, d'intérêts Orient, elle n'a infiniment souples et très silencieuses. spéciaux de la France en les dans Russie consuls de On assure que les pas plus lieu d'étonner que l'affirmation analoEt les trois types de châssis que les usines' de, vilayets arméniens ont déclaré que la Russie gue relative à l'Allemagne .contenue dans la déclaSaint-Denis exposent cette année sur leur stand était disposée à protéger les populations armé- ration récente de M. de Béthmann-Hollweg. nieiines en cas de désordre. La Gazette de la Croix, conservatrice, estime du Salon, dans l'allée centrale, à gauche de la que M. Poincaré a donné à nouveau la preuve grande entrée (trois 4 cylindres 12 x 16, 18x22 L'opinion des Etats balkaniques que, dans l'époque critique que traverse l'Europe, et 20x30), témoignent éloquemment de ces diil s'est constamment efforcé de faire peser la vers mérites, les plus appréciables qui soient. Cettigné, 6 décembre, 9 h. 20. France faveur de la paix. Le discours du présiDotés de perfectionnementsde détail très reLes délégués monténégrins désignés pour dent duenconseil français, dont le journal loue la marquables, qui n'altèrent en rien les prendre part à la conférence de la paix sont par- modération et le ton pacifique, permet de croire grandes lignesmais modes modèles précédents tis ce matin pour Londres. que depuis le discours du chancelier de l'empire dèles que nous avons eu si souvent occasion Le roi Nicolas est rentré à Cettigné,,où il a allemand, l'entente internationale a fait de noumagasin de vente de la Société d'admirer reçu plusieurs ministres accrédités auprès de veaux progrès et que d'autant s'accentue et par Hotchkiss, au 21,. avenue dés Champs-Elysées, et suite s'affirme la perspective du maintien de la paix. De même, on peut en tirer la, conclusion que, qui ont fait leurs preuves ces trois châssis La population monténégrine manifeste, en officieuse suivront sans peine la carrière glorieuse de on est convaincu que la Russie général, peu de confiance à la suite de la con- àneParis, belliqueux. nourrit projet aucun leurs aînés. clusion de l'armistice. Les milieux bien inforLe Reichsbote, ultraconservateur,, tire une tout més redoutent que la conférence de la paix, à autre conclusion, car il estime que le gouverneLa Maison Picon désormais 6e range Londres, n'entraîne certains froissements et ne ment français se trouve dans une situation très Parmi les maisons royales, voici procure pas au Montenegro les avantages qu'il délicate tant à l'égard de la Russie qu'à l'égard de De par sa confiture, qu'elle aussi espérait au commencement de la guerre. La l'Angleterre. Aussi le président du conseil, poudes difficilement n'a-t-il choparler, dit que vant Devient la Maison d'Orange. Scutari ici l'acquisition question de de joue un ses vagues. On attendait une affirmation des raprôle capital. On craint que si on ne taille pas ports étroits existants entre la France et la RusMARSOLLEAU. une part avantageuse au Montenegro, il ne se sie le discours ne la contient pas. manifeste un grave revirement d'opinion conA LA SOCIÉTÉ DES CONFÉRENCES L'opinion autrichienne tre le gouvernement.

e

actif.

Sofia, 6 décembre. Le Mir constate que la situation particulière

de l'Orient, qui se trouve le point de rencontre des intérêts de toutes les puissances. Il rappelle que c'est par déférence pour celles-ci que les alliés ont répondu à la demande d'armistice de la Turquie, avant la prise des Dardanelles et de Constantinople, afin que la question des Balkans garde son caractère balkanique et ne devienne pas une question européenne pouvant entraîner les puissances dans une guerre. Le journal conclut en exprimant l'espoir que cette attitude des alliés sera appréciée comme il faut par l'Europe, qui a le devoir d'aider au règlement équitable et définitif de toutes les

questions de nature à devenir dans l'avenir une source d'inquiétudes pour la paix de l'Europe, qui dépend de l'établissement définitif de la paix dans les Balkans. Athènes, 6 décembre,

12 h. 10.

On ne sait encore rien d'officiel au sujet des délégués plénipotentiairesgrecs à la conférence de Londres. On cite comme noms probables ceux

de MM. Stéphanos, Scouloudis, Génadius,

ministre de Grèce à Londres le général Brangli et le capitaine Métaxas, officier d'état-majour.

La confrmation de la nouvelle que la Grèce, malgré son refus de signer l'armistcie, participerait aux négociations pour la conclusion de la paix, a produits une bonne impression sur l'opinion publique, un moment troublée par les commentaires des journaux européens sur un désaccord des Etats balkaniques à propos de la situation générale. L'idée d'une conférence gagne du terrain. L'opinion publique en Grèce y est favorable et considère que le partage se ferait ainsi avec moins de heurt et peut-être plus d'impartialité.

La Grèce signera-t-elle l'armistice ? Athènes, 6 décembre, 6 h.

30.

Rien ne confirme, jusqu'à présent, la nouvelle de source turque disant que la Grèce signerait l'armistice aujourd'hui ou demain. Des personnes bien- informées ajoutent que l'armistice ne peut être signé que si la Turquie accepte

lés condition^ de la Grèce. v. On apprend

que les fonctionnaires turcs de Chio et de Mytilène, amenés prisonniers au Pirée, vont être remis en liberté et renvoyés à Smyrne par le premier paquebot en partance. La princesse Alice va partir incessamment pour l'Epire, où elle doit installer un hôpital. Les journaux .disent que 50 Turcs albanais qui se rendaient à Constantinople, à bord du navire autrichien Salzbourg, ont été arrêtés aujourd'hui au Pirée. Constantinople, 6 décembre.

Vienne, 6 décembre. Le discours de M. Poincaré a produit par son allure pacifique la meilleure impression dans les cercles politiques de Vienne. Le ton mesuré et calme de ce discours est interprété comme un signe que la politique française continue à être pacifique et montre que la France est d'accord avec les autres puissances pour amener un règlement amiable des questions soulevées par la crise balkanique. La presse accueille aussi de façon sympathique

Portraits de femmes

du flfflT Siècle £f

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Vigée=Lebrun

cet

vons les noms suivants Les généraux, Colle, commandant par intérim la 30° division d'infanterie, à Avignon Leblond, Gécommandant la 23° division, à Angpulême rard,.commandant la 41° division, à Remiremont Micheler, commandantla 36° division, à Bayonne Belin, commandant la 15e division, à Dijon Lescot, commandant la 21 division de cavalerie, à Luhéville Rémy, gouverneur de Toul Silvestre, commandant la 5" brigade de dragons, à VincenBouchez, commandant la 20° brigade d'innes fanterie, à Paris Boutégourd, commandant la brigade, à Nantes, etc. Parmi les colonels inscrits pour le grade de général de brigade, nous citerons Les colonels Matton, gouverneur par intérim de Besançon Bidon, gouverneur'de Dunkerque Brundsaux, gouverneur de la Corse Burckardt, adjoint au gouverneur d'Epinal Pellarin, adjoint au préfet maritime gouverneur de Rochefort Collas, adjoint au préfet maritime gouverneur de Cherbourg Piarron de Mondésir, adjoint au préfet maritime gouverneur de Toulon Trinité, adjoint au préfet maritime gouverneur de Brest Duplessis, commandant par intérim la 4e brigade d'infanterie, à Saint-Omer Bertin, commandant la 25° brigade, à Lons-le-Saulnier Weiss, commandant la 42° brigade, à La Roche-sur- Yon Chaplain, commandantla 44* brigade, à Quimper Chandezon, commandant la 50° brigade, à Aurillac Gasquy, commandant la 590 brigade, à NîHuguet, commandant la 61° brigade, à mes Béziers Diou, commandant la 63e brigade, à Narbonne Wirbel, commandant la 746 brigade, à Toul Imbert, commandant la brigade de cavalerie du 16° corps, à Carcassonne Déprez, commandant l'Ecole d'artillerie de'Fontainebleau Bernard,; commandant l'artillerie en Algérie Hirschauer, inspecteur permanent de l'aéronauti-

Laissera-t-on ce plan merveilleux disparaître sans profit pour personne, alors qu'il pourrait être si utile aux études latines ? Nous lisons avec plaisir Stendhal, Ampère et Gaston Boissier, dans leurs études sur la Rome antique plus vivante encore serait la vue de ce plan, qui. résume tout. Il a été exécuté avec le concours du gouvernement et de l'Université de Paris c'est à la Sorbonne qu'il doit appartenir, où une salle spéciale lui sera réservée, abordable à tous. Mais ce plan est en plâtre, par conséquent fragile, impossible à transporter. Il faut le couler en bronze, et, pour cela, une somme de cent mille francs au moins, est nécessaire. M. Liard vient d'inscrire la Sorbonne, en tête de la liste, pour une somme de cinq mille francs. D'autres souscriptions, non moins enthousiastes, ont snivi mais on ne fait que commencer et nous sommes heureux de faire appel, avec le Figaro qui a ouvert la souscription, et d'autres journaux, à la générosité des archéologues, des lettrés, des anciens élèves de l'Université, à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire. Il faut se hâter, car le gouvernementitalien réclame l'emplacement accordé jusqu'ici à ce plan et le fondeur attend la commande. M. Liard a décidé que le nom des principaux donateurs serait inscrit à la Sorbonne sur une plaque de marbre dans « la salle de Rome ». vre. On ne peut le laisser périr. Il se trouvera certainement des esprits généreux pour le sauver et en doter la Sorbonne, centre des études. Nous le souhaitons et nous l'espérons.

par les paroles de M. Poincaré. ROUJON M. Henry Le Fremdenblatt constate avec satisfaction que la France se place, de son côté, au même point de de l'Institut vue que l'Autriche-Hongrie. On peut, dit-il, attendre du discours du président du conseil français Louis de Meurville M. Henry Roujon nous a fait hier un déli- que militaire Cauhoue, commandant, le génie de un heureux éclaircissementdes vues professées au cieux portrait de Mme Vigée-Lebrun. la 6° région, à Châlons-sur-Marne Ville, comsujet de la crise balkanique et de l'attitude des Vigée-Lebrun Notre confrère a raison Mme mandant le génie du le= corps, à Lille, etc. puissances. La Voiture la plus vite La Neue Frète Presse déclare déduire pour le est restée populaire, et elle le doit, sans aucun moment de l'exposé de M. Poincaré que les forces doute, à l'œuvre délicieuse devant laquelle Ce serait témoigner d'une ignorance absolue agissant en vue de la paix ne sont encore nulle- s'arrêtent tant de visiteurs, au Louvre, et qui des choses de la mécanique automobile que de En outre, il y aura lieu de remplacer deux ment ébranlées et que le conflit austro-serbe ne représente Mme Vigée-Lebrun elle-même et sa intendants militaires, par suite du passage au ne pas reconnaître la valeur démonstrative de dégénère pas en cette chose monstrueuse que se- fille. cadre de réserve des intendants Double et certains records. Il est indiscutable par exemrait une grande guerre européenne. En regardant cette toile célèbre, on peut, Donin de Rosières, ce dernier par anticipation. ple que la voiture avec laquelle Hémery parvint dit le conférencier, reconstituer la psychologie Quant aux promotions, dans les différentes l'autre jour, sur la piste de Broooklands, à batOui, de Mme Vigée-Lebrun elle-même. sans et différents services, elles seront égale- tre, entre autres records mondiaux, ceux de 1 doute, mais à la condition de bien se pénétrer armes ment très importantes elles comprendront l'heure, des trois heures et des six heures, est de l'époque et du milieu où s'agita la belle et notamment de trente-cinq à quarante colonels. une voiture incomparable,prodigieusementroVoici beaux jours qu'il est impossible de grande artiste. Or, de cette époque et de ce D'autre le prochain départ du général buste, d'un rendement extraordinaire, en un faire quinze pas dans une rue, ou quinze cents milieu, M. Henry Roujon a fait une étude at- Maunourypart, laisser vacantes les fonctions de mot bien révélatrice sur la maîtrise de ceux qui mètres sur une route quelconque, durant la tentive, ce qui lui a permis d'évoquer une des gouverneurvamilitaire de Paris et une place de la construisirent. belle saison, sans rencontrer certaine voiture. plus gracieuses et des plus sympathiques figu- membre du conseil supérieur C'était une 60 HP Lorraine-Diétrich. Et nous de la guerre. Son capot est tellement populaire que les pro- res de la galerie des femmes du dix-huitième Pour le gouvernement de Paris, plusieurs la verrons au Grand-Palais. Elle servira de noms muet fanes les plus profanes le reconnaissent. D'où Commentaire aux trois choisis 12, 16 et ont été mis avant, notamment ceux du gécela provient-il ? Tout simplement de ce que Tout d'abord, .lé conférencier, qui a puisé néral Michel,enmembre du conseil supérieur qui seront ses compagnons sur le stand de 40 HP de cette voiture est le type par excellence de la nombre des faits de la vie de Mme Vigée-Le- la Lorraine-Diétrich, la et nous ne doutons pas que guerre et ancien généralissime, et du général construction française dans ce qu'elle a de brun dans ses Mémoires, nous a dit que si ces d'Amade, le 6° corps, à Châlons- ce commentaire sera compris des visiteurs du commandant clair, de logique et de pratique. Mémoires n'ont pas été écrits par l'artiste, c'est Nous croyons savoir que rien, jus- Salon. Au XIIIe Salon de l'Automobile, comme lors elle, du moins, qui les a inspirés. Ce point ré- sur-Marne. qu'ici, n'a été décidé. de chaque Salon depuis quinze ans, nous n'au- glé, M. Henry Roujon a partagé la vie de son Quant à la succession du général Maunoury rons donc, pour apprendre les tendances ac- héroïne en trois périodes. Premièrement, celle au conseil supérieur de la guerre,, on cite les tuelles de nos constructeurs, qu'à nous rensei- qui se termine en 1789 et qui marque l'apogée des générauxPlagnol, commandant le 17e gner auprès de cette marque-reine, toujours à de la gloire de Mme Vigée-Lebrun seconde- noms corps, à Toulouse Dubail, commandant le 9° la tlte de l'évolution et du progrès. ment, celle de l'exil, qui dure une douzaine corps, à Tours Bonneau, commandant le 711 (De notre correspondant particulier) Que verrons-noussur le stand Renault ? Mê- d'années troisièmement,celle de son retour en à Besançon d'Amade, le commandant corps, mes lignes élégantes et robustes que par le France à sa mort. Rappelons pour mémoire 6° Nancy, 5 décembre. corps, à Châlons-sur-Marne Picquart, compassé, mais modifications assez importantes que Mme Vigée-Lebrun, née en 1755, mourut mandant Amiens, Fidèles le 2° corps, à aux anciennes coutumes, admirateurs etc. dans les détails de construction suspension en 1842, c'est-à-dire âgée de quatre-vingt-sept passionnés de la tradition, les Lorrains célèbrent Enfin, il la fin du mois, de y aura nouvelle -et particulièrement douce, avance à ans. chaq.ue année la Saint-Nicolas avec une pieusedéremplacer le, général Ferré, commandant lé 58 l'allumage automatique sur les moteurs à gros éclat'tout particulier. et c'est pour votdon et traversé ainsi la période la plus agitée, alésages, généralisation à tous les 4 cylindres la plusadramatique de notre histoire, et on comles bambins l'occasion où le grand saint On le voit, la prochaine promotion sera d'une répand à profusion funefête sucreries, de l'essieu arrière forgé d'une seule pièce, aug- prend à quel point les souvenirs de cette femjouets et Au' ministère de la '.L'enfant abandonné'- et- déshérité du sort,' aussi mentation de puissance du moteur 12 HP et de me, qui avait connu la reine Marie-Antoinette importance exceptionnelle. on y travaille activement de manière à bien que le favorisé de la fortune s'unissent en la voiturette, Nous y verrons aussi des et les plus grandes dames de la Cour, les con- guerre, soit complète pour être publiée quel- une allégresse commun©, et c'est un tableau à la torpédo Il et 12 HP 4 cylindres vendus en ventionnels, la grande Catherine, les hommes ce qu'elle jours avant. Noël. fois touchant et pittoresque que de voir déambuordre de marche, avec tous accessoires. Et nous du Consulat, ceux de l'Empire, qui avait ap- ques ler le 5 décembre de chaque année, à travers lies Lucien Nicot ne saurions trop applaudir à cette dernière ini- plaudi avec transport au retour des Bourbons, rues des grandes cités comme celles des plus humtiative que nous avons maintes et maintes fois en 1815, devaient être intéressants, bles bourgades, crosse en main et mitre en tête, préconisée. l'ami des petits, accompagné du père Fouettard, UNE GAMME INCOIP ARABLE Sur deux autres stands, les usines de Billanla terreur des mauvais garnements, et suivi de la Parmi les portraits célèbres que Mme Vigéecourt présentent leurs camions automobileset Le Grand Palais devient une manière de classique bourrique portant les récompenses si atleurs moteurs pour applications agricoles et in- Lebrun a peints, figure celui de la reine Ma- glorieuse succursale pour les usines Clément- tendues. Une jeune Académie, au nom bien lorrain, le rie-Antoinette, pour laquelle l'artiste conserva Bayard. Voici deux mois à peine, elles occudustrielles. « Couarail », fondée à Nancy il y a quelques anEt là comme sur le stand des voitures de tou- toute sa vie un véritable culte, de Marie-An- paient, lors du Salon de l'Aéronautique, une nées et dont l'étoile toujours heureuse brille a,ui risme, on se convaincra que le secret de M. toinette, a observé M. Henry Roujon, qu'on place d'honneur. Aujourd'hui, le XIII0 Salon firmament des lettnes des Marchés de l'Est, suiLouis Renault est un secret très simple, mais comimence seulement à connaître par des pu- de l'Automobile leur fournit l'occasion, d'une vant à son tour cette ancienne coutume, a tenu à qui n'est pas à la portée de tout le monde un blications récentes et où la reine de France manifestationplus flatteuse encore, les concur- célébrer dignement, à sa façon, la Saint-Nicolas. choix judicieux des matières premières, un fini montre un courage, une dignité, une noblesse rents étant autrement nombreux et autrement Poètes chantant leur pays natal, littérateurs déde fabrication sans égal, quinze ans de labeur qui remplissent d'admiration. crivant avec amour les industries du fer et de laavertis. Ce que voulait surtout, dans ses portraits, continu, d'expériencesincessantes, le tout servi cier, essayant d'imprégner leurs ceuvnes Disons-le tout de suite, les modèles exposés de je peintres sais quel cliengoût du terroir de La Haye et la Mme Vigée-Lebrun, c'était d'être agréable à ses sur le stand Clément-Bayard prouvent qu'il n'y ne par une rare intuition des besoins de de la Woëvre, compositeurs modèles. aux œuvres originales a guère de lutte possible avec les usines de et possédantle charme de la forêt, avocats défenN'y cherchons pas la vérité, dit M. Roujon. Peici- Levallois-Perret. Trois châssis polis de 10 HP, des grandes causes, publicistes façonnant dre les belles personnes du siècle comme elles vou- 12 HP et 18 HP permettront aux visiteurs un seurs AUGMEN TEZVOS REVENUS chaque jour la rude âme du paysan, oetbe jeune laient l'être, voilà le secret de Mme Vigée-Lebrun. examen minutieux de la partie mécanique, assemblée, réunit en son sein des éléments de taElle tes représenta toutes d'après une image menéminent compatriote Maurice par l'achat d'une rente viagère auprès d'une talé examen qui les convaincra qu'on ne saurait lent que notre d'un type d'élégance, toutes lui ressemblent l'Académie Barrés, de française, préside et dirige. Compagnie ancienne (fondée en 1857) de toute plus moins. Elles ont des teints de plus loin le souci du fini les dans ou Répondant à rase et de lis, pousser aimable invitation d'un de ses une solidité, sise en pays neutre, telle que la « So- des boucles moindres détails, ni montrer plus d'ingéniosité membres d'honneur, M. Georges échappées, des yeux de gazelle et de Ducrocq, direcciété ,Suisse d'Assurances générales sur la vie petits nez frémissants. Tout le monde devait être pratique dans la solution des problèmes si teuir des Marches de l'Est, revue littéraire, lie humaine, à Zurich (entreprise privée assu- content telles étaient la devise et la méthode de nombreux que soulève l'assemblage des divers Couarail à organise Paris, le samedi 7 décem» « jettie au contrôle de l'Etat). Surveillance des cette aimable femme et elle les appliquait presque organes d'un bre, salle Maïakoff, une grande manifestation arà ses modèles masculins. Elle peignit le comte de gouvernementssuisse et français. D'autre part, trois voitures montées avec tistique et littéraire et ce great event, auquel asTous renseignementsgratuits et confidentiels Provence, pourtant difficile à embellir Vaudreuil, carrosseries de série 8 HP et deux' tor- sisteront toutes les personnalités de l'Est, habitant figura au Salon de 1785, et aussi pédos 10 HP et 12 HP une auprès de la direction pour la France, 57, rue dont le portrait et sera un véritable régal, la Saint-Nicolas un luxueux coupé Paris, Galonné, le ministre d'Etat Cela lui valut quel- de ville monté des intellectuels. de la Chaussée-d'Antin, Paris. châssis HP évo18 sur un nous ques calomnies qui tiennent grande place dans ses queront les élégantes Sous la présidence effective de M. Maurice Barsilhouettes qui nous sont rés, souvenirs. do l'Académie française; cette fête permettra tellement familières. d'apprécier et de goûter l'âme lorraine à Mme Vigée-Lebrun, En grâce la tous 1783, à proen peu de mots tection de la Reine et à l'appui de Joseph Versous ses aspects les plus complexes et dans ses replis les plus intimes. net, fut admise à l'Académie royale de peinUN 1 CHEF-D'OEUVRE FRANÇAIS

ha Marque 'Reine

siècle.

électriques,, charbons pour lampes à arc, brûleurs pour lampes électriques à gaz raréfié, mançhona à incandescence.

de

l'Automobile Ce matin, à neuf heures, le président de la république, accompagné des ministres de la, guerre et de l'intérieur, des présidents de la Chambre et du Sénat, du sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, des présidents du conseil général et du conseil municipal et du gouverneur militaire de Paris, inaugurera le XIII0 Salon de l'Automobile. M. Fallières sera reçu aux portes du Grand Palais par les membres du bureau du comité d'organisation MM. Armand Peugeot, président Niclausse, vice-président, et André Citroën, secrétaire. Deux épreuvestriomphales, un Salon'magnifique, tel est donc le bilan de cette année 1912. C'est plus que nous n'osions espérer lorsqu'aux jours de somnolence nous répétions inlassablement qu'il y avait, pour notre industrie automobile, péril à ne point faire parler d'elle, à vivre sur sa gloire d'antan, sur son prestige. Le Salon de 1910 n'avait été qu'une demimesure, une demi-satisfaction accordée à ceux et ils étaient par bonheur en nombre imposant qui portaient sur la situation jugement identique. L'année 1911 fut pour ainsi dire inexistante. L'Automobile-Club de là Sarthe prit bien, il est vrai, la courageuse initiative d'organiser un Grand Prix,, le Grand Prix d( France, mais cette épreuve, contrariée, le joui où elle se courut, par une température sénéga lienne, n'eut' qu'un médiocre retentissement, Une seule voitureparvint à couvrir convenablement le circuit. Et les choses en étaient là quand nos constructeurs, éclairés tout à coup par une lumière qui n'avait rien de surnaturel, comprirent qu'ils glissaient sur une pente au. plus

LaSaint-Iicolas flesLorrains âParis

lieu,

Elle

'

etc.

Quelques journaux signalent que le bruit court que la Grèce aurait l'intention d'entamer directement les négociations avec la Turquie, au sujet de l'armistice. L'ex-ministre Djelal, l'ex-vali de Salonique Hussein-Kiazim et trois autres Jeunes-Turcs emprisonnésont été relâchés sous caution. Hier, on a enregistré 53 cas de choléra et 24 décès. Les opérations militaires de la Grèce L'armée du Diadoque continue à poursuivre les bandes d'irréguliers turcs et les débris de l'armée turque de Monastir. On mande de Salonique, de source non officielle, qu'un corps grec a occupé Coriba. On mande de Mitylène que, dans le nord de l'île, les officiers ottomans enrôlent de force tous les Turcs valides. L'armée turque, commandée par Gand bey, s'est fortifiée à Keptumno et sur les hauteurs environnantes. Le Scrip publie la nouvelle que les habitants de l'île de Symi, occupée par le Italiens, se sont réunis dans l'église Saint-Jean et ont proclamé leur union à la Grèce. Le conseil des anciens a porté cette décision à la connaissance du gouverneur italien, ajoutant que non seulement les habitants sont décidés à empêcher les Turcs de revenir, mais même à se soulever contre les ItaLA JOURNÉE liens si ceux-ci voulaient aider les Turcs à décatholique à 5 h. 1/4, M. Gautherot barquer. Un millier d'habitants en armes, sous « Instttut Henri de La RochejacqueleinIl.: le commandement d'un ancien prêtre crétois, se tiennent prêts à toute éventualité. A PARIS L'anarchiste Lecoin, qui est actuellement Les Grecs inculpé dans trois affaires différentes, est renvoyé devant les assises sous l'inculpation de provocaDémarche de l'Autriche et de l'Italie tion de militaires à la désobéissance et au meurRome, 6 décembre. tre, pour la dernière affiche qu'il rédigea à l'inOn mande d'Athènes que le ministre détails tention des jeunes conscrits. B déclaré au gouvernementhellénique que l'IDANS LES DEPARTEMENTS talie ne peut consentir à la possession par la La municipalité de Trouville- s'est émue de Grèce de Valona et de l'île de Sasseno. la. l'asile d'Hautpou'l dont nous parfermeture Le ministre d'Autriche-Hongrie a fait une lions dans derécent écho. Après entente avec les un démarche analogue. propriétaires, la réouverture de l'asile a été décidée à cette condition stipulée dans le bail, que la direction et le personnel seront religieux. En traversant les voies, M. Moulin, chef de ,La conférence des ambassadeurs gare à Samt-Reray-du-Plain(Sarthe) eut le talon de sa bottine serré entre un rail et un contre-rail. Berlin, 6 décembre. Un train entrait en gare à ce moment. M. Moulin On a l'impression, dans les milieux diploma- n'eut le temps de se dégager et fut horribletiques allemands, que la réunion des ambassa- ment pas broyé. deurs, qui doit être tenue à Londres, s'ouvrira gare de Survilliers (Oise) une rame de avant les négociationsde paix entre la Turquie wa,gonsEnpartie à la dérive est venue heurter un et les Etats balkaniques, par conséquent vrai- train de marchandises qui stationnait. Plusieurs semblablement vers le milieu de la semaine wagons furent brisés par la violence du choc. Le prochaine. mécanicien et le conducteur du train tamponné On estime que la situation internationale est ont été blessés. marguée. par une tendance à l'amélioration, A Rouen, Mme Langlois renverse accidenparticulièrement en ce qui concerne la question tellement une lampe à essence en faisant son médu port serbe sur l'Adriatique. nage et tombe au milieu des flammes. Atrocement Le point de vue russe et le point de vue au- brûlée, elle est morte après une nuit d'horribles trichien ne seraient pas, dit-on, aussi éloignés souffrances. Deux audacieux voleurs, dont l'arrestation qu'on le croit. serait imminente, ont volé un ciboire, des candéLa Gazette de Cologne publie aujourd'hui là objets divers du culte à la cathédrale de labres et note suivante, qui présente un caractère èffi- Nîmes et à l'église Sainte-Baudile, après avoir cieux très accentué profané le tabernacle, et jeté les hosties consaLes puissances ne pourront décider de leur atti- crées. tude dans la question balkanique que lorsque les Un saboteur a été surpris, près de Vauxchangements résultant de la guerre auront été re- sur-Seine, sur la ligne de Mantes, au moment où connus par les belligérants est formulés dans un il coupait des télégraphiques. Les gendarmes traité de paix. Si les puissances essaient, en l'état de Meulan l'ontfilsarrêté. actuel des négociations,d'imposer leurs vues, elles Nérac, on annonce la mort de M. Jean risquent un échec direct. D'un accord ou d'une soDarlan, député et ancien garde des sceaux ancien lution même provisoire, il ne saurait être encore dernier cabinet Méline. Après son échec dans le attende question. Qu'on d'abord les résultats des négociations. aux élections de 1898, il avait été nommé percepteur à Paris. Londres, 6 décembre. carbonisé découvert par des L'impression générale est de plus en plus op- soldats Le cadavre le plateau de Malzéville a été identisur timiste. On considère que la prochaine réunion fié. C'est celui d'un tanneur nommé Alphonse des délégués, chargés de conclure la paix, et Denis. Il s'agit d'un suicide. que le prochain conseil des ambassadeurs, L'enquête ouverte à Marseille au sujet de chargés de sauvegarder les intérêts des puis- l'incendie de la rue de Lodi, au cours duquel une

châssis..

celles

dans l'Adriatique

finances avait proposé de faire contribuer les modes nouveaux d'éclairage (gaz, électricité, acétylène) au même titre que le pétrole et les bougies. Ces propositions furent écartées par la commission du buget. Aujourd'hui, M. Klbtz d'une part cFabaisser de 30 francs à 20 propose francs par 100 kilogrammes le taux de l'impôt d'Etat sur les bougies, tout en limitant les taxes d'octroi que les pourront percevoir à leur profit sur cescommunes produits, afin d'éviter que celles-ci ne reprennent, par un relèvement du tarif local, ce que l'Etat aurait abandonné d'autre part. « en vue de compenser la perte résultant de ce dégrèvement et de réaliser la péréquation », le ministre propose d'établir un droit .intérieur de consommation sur l.es lampes

r–

LA

De

ture,

«

qui, de tout temps, s'est montrée éclec-

tique ». Nous passons sur 'l'histoire de son mariage

La Reconstitution

avec M. Lebrun, peintre également, mais sans talent et, de plus, homme peu scrupuleux. Ce en relief de fut un singulier ménage, si singulier même que nous préférons n'en rien dire. Mme Vigée-Lebrun fut une royaliste passionnée au retour des Bourbons, elle donna des et des fêtes, puis se résigna à vieilTous ceux qui ont visité Rome pendant l'exlir.soupers Elle mourut le 17 mai 1842, « très entourée très oubliée position universelle, ou depuis lors, n'ont pas et Georges Wulfi manqué d'aller voir, dans la rotonde des Thermes de Dioclétien, un vaste plan en relief de la Rome antique, patiemment dressé et exécuté Un en dix années d'études et de labeur, par M. P. Bigot, grand-prix de Rome pour l'architecture, « Qui peut le plus peut le moins. » Or, nous ne connaissons point de travail plus pénible élève de la villa Médicis. sait que nos élèves -architectes, pensionque celui exigé en général des voitures charpublics. les services Il naires de la célèbre villa, sont tenus de faire, d'assurer leur faut gées être d'une robustesse sans défaillance, d'une pendant loür séjour à Rome, la restitution d'un régularité de marche parfaite, il leur faut en- ancien monument de ce fait, nous avons vu; core la plupart du temps être vite. Et ce sont parmi les envois annuels; les travaux les plus là, d'ailleurs, les qualités primordiales qui ser- intéressantsmalheureusementenfouis sitôt leur vent de base d'appréciation dans les concours apparition. M. Bigot, qui est le frère d'un artiste de beaucoup de talent, sculpteur et aqùaau terme desquels elles sont choisies. Quand nous aurons rappelé qu'à la suite de relliste, ne s'est pas contenté d'un temple ou ces concours la Société Delahaye a fourni les d'un palais c'est presque toute la Rome antii80 voitures qui font quotidiennement,à Paris, que qu'il a fait revivre avec ses palais, ses temet dans les conditions irréprochables que l'on ples, ses maisons, au quatre centième de la sait, le service des postes et télégraphes, qu'elle grandeur, la Rome la plus monumentale, ema construit le matériel automobiledes pompiers bellie par tous les Empereurs depuis l'incendie de la Ville de Paris, les voitures de télégraphie* de Néron, qui n'avait détruit qu'une partie de sans fil en service dans l'armée, enfin une la ville, Rome, enfin, telle que l'ont trouvée les escadrille d'aviation complète qui a déjà fait Barbares, lorsqu'ils l'ont envahie et saccagée ses preuves lors des dernières manœuvres, au quatrième siècle. quand nous aurons insisté sur ce point qu'elle Ce plan occupe onze mètres sur six. C'est dire dût établir sa préexcellence sur des concur- quel fabuleux travail il représente, quelles rerents redoutables entre tous, on conviendra cherches, quelle érudition, quelle patience qu'il n'y a guère lieu de s'étonner, pour les aussi. Nôtre Ecole d'archéologie du palais Farvisiteurs du Salon, lorsqu'ils se trouvent en nèse ne lui a pas été inutile, mais il a voulu face des merveilleusesvoitures de tourisme et tout voir, tout vérifier, et souvent il a trouvé de ville qui occupent le stand de la Société des conclusions nouvelles, arrivant à une cerDelahaye. Il y a là une gamme de châssis com- titude presque 'mathématique. plète et savamment comprise, qui va des 10-12 RP cylindres au 20-30 HP 4 cylindres, en 11 est des esprits indifférents à tout passant par le 12-16, le 16-20 4 cylindres et le ce qui 18-24 6 cylindres. Chacun de ces châssis ré- n'est pas du présent. Fort heureusement il en pond à des besoins différents, mais ils y répon-* reste encore qui ont le culte de l'histoire et des dent tous de la même façon irréprochable. lettres latines, qui aiment à se représenter la Ils sont enfin agrémentés d'une voiture de Rome dont parlent Quinte-Curce, Tacite" Salgrand luxe, une limousine 16-20 HP, qui prou- luste et même Horace que l'on comprend si peu ve que la Société Delahaye a la main aussi aujourd'hui, tant il est plein d'allusions aux heureuse sur le chapitre de l'ha,rmonie des personnes et aux choses de l'époque. lignes que sur celui de la perfection mécaniSi la Grèce est pour nous la mère des arts et des lettres, Rome est la source jaillissante de que

la Rome antidue

Stand instructif

On

Baron Jacques Riston

Pour la treizième fois, le Salon de l'Automo-

bile sera inauguré ce matin. Nous avons pu pénétrer avant l'ouverture dans le Grand Palais, afin de nous rendre compte, des nouveautés et progrès réalisés. Nos constructeurs ont tenu à exposer leurs voitures en parfait ordre de marche, en préconisant notamment l'éclairage électrique. Nombreuses voitures fort luxueuses sont munies de dynamo et phares C. A .V. Système le plus sûr et le plus simple. Les différents modèles sont exposés au Stand

Glaenzer et Cie,

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Pour des commerçants, avisés, la crainte d'une concurrence sérieuse, c'est le commencement de la sagesse. Ce que les meilleurs raisonnements du monde n'avaient pu obtenir, cette crainte, grâces lui en soient rendues, l'obtint sans peine. Elle était au reste fondée. Mettant à profit notre longue nonchalance une nonchalance qui offrait, hélas l l'apparence du découragement, presque d'un aveu de défaite, venant après le circuit de Dieppe 1908 quelques constructeurs étrangers s'étaient lancés, avec une énergie formidable,à l'assaut des positions que nous avions conquises. Et; reconnaissons-le loyalement, ils ne s'étaient point contentés de répandre aux quatre coins du monde des agents avertis, au courant des desiderata de toutes les clientèles. Ils avaient aussi' tiré la plus utile leçon des joutes auxquelles nous les .avions conviés, et les voitures qu'ils opposaient aux nôtres devenaient chaque jour plus dignes de la grande bataille qu'elles livraient. Il en résulta que, peu à peu, nos ex-

portations témoignèrent d'une moindre m.arche ascendante. Nous venons de voir comment ce fut un mal pour un bien. Nos constructeurs, sourds à toutes les éloquences, prêtèrent brusquement une oreille attentive à celle des chiffres. Il était convenu déjà que la Chambre syndicale des Constructeurs 'd'automobiles organiserait un'

Salon en décembre 1912 l'Automobile-Club de France décida de faire courir un Grand Prix en juin. Et l'Automobile-Club de la Sarthe, plus persévérant que jamais en son effort, annonça pour juillet un second Grand Prix de France.' C'était, à n'en plus douter cette fois, lâ renaissance des manifestations automobiles en

France.

Renaissance des manifestationsautomobiles, ou:i mais non point renaissance de notre industrie automobile. Il ne faudrait point confondre, et la nuance a trop de portée pour qu'il ne soit pas indispensable d'insister sur elle. Pas une seconde, au cours de ces quatre années d'apparent sommeil, notre titre n'avait été compromis. La suprématie de notre fabrication demeurait indiscutable pour tous les initiés et pour bonne partie de la clientèle mondiale. Alors, où était le danger ? En ceci qu'on commençait à tenir ri-? gueur à cette grande dame de s'enfermer orgueilleusementen sa tour d'ivoire et que les mauvaises langues avaient beau jeu d'interpréter cette réserve au mieux de leurs intérêts. Il ne suffit pas de régner pour tirer tous les béné-' fices de la première place, il importe encore d'être populaire. Et sa popularité d'antan, notre industrie ne la pouvait reconquérir pleine et entière, envers et contre tous, qu'à condition d'infliger à oeux qui 'répandaientsur elle de méchantes rumeurs un démenti éclatant. A quel point fut celui qu'elle leur infligea, ont

à la journée et mois. Champs-Elysées-Garage,P. Charron, prop", 34, Ch.-Elysées. 575.36-523.88. le sait.

Et ce serait précisément, s'il en était besoin, la preuve qu'il ne s'agissait pas d'une résurrecLES SALONS DE LESPËS tion. Sur le chapitre du progrès mécanique, ôni Coiffeur, parfumeur, manucure ne.rattrape pas en six mois un retard de quatre, sont situés 21, boulevard Montmartre ans. Et si nos constructeurs sortirent victorieux de la lutte à laquelle ils s'étaient offerts, c'est Automobiles Delaunay Belleville Paris, Nice qu'en dépit de leur attitude insouciante ils avaient travaillé tout aussi ardemment, tout méthodiquementque leurs adversaires et aussi HISPANO-SUIZA gardé de la«sorte l'avance que jadis on ne leur, Pour essais et renseignements, s'adresser contestait point et qu'on ne leur contestera plus stand 6, galerie A, ou 33, rue Marbeuf. désorma:is s'ils veulent bien s'en donner la

Coulisses politiques

peine.

Nous n'évoqueronsqu'en termes brefs les glo-

rieuses journées du Grand Prix de l'Automobile-Club et du Grand Prix de France. Cinquante-sept concurrentsfranchissentla ligne de départ du Circuit de Dieppe, le 25 juin. Treize Pour la conservation des églises et monuments ublics d'entre eux seulementcoupent la ligne d'arrivée 26 juin. Et après match terrible, MM. Landry, Honnorat, députés, et un grand au soir du revient à Boillot un sur voiture Peugeot. la victoire nombaie de leurs collègues, ont déposé un amendequ'elle avait plus été disputée chèreA cause ment à là loi de finances tendant 1Q à la création le rival s'était affirmé plus ford'une caisse des monuments historiques, 2°'. à la ment et que cette victoire infiniment était création d'unie caisse des édifices et monuments midable, suggespublics. Ces deux caissesseraient investies de la personLe 9 septembre, le Grand Prix de France nalité civile. réunit dix-sept concurrents. Les engagés étaient La deuxième ca.isse aurait pour but exclusif de plus grand nombre, mais déjà la destinée faciliter la conservation de tous tes édifiés ou en à nos constructeurs une première commonuments publics non classes comme monu- accorde pensation aux sacrifices qu'ils ont consentis. ments historiques. Les ressources. de cette deuxième caisse se com- Leurs adversaires, à l'exception de quelquesposeraient de dons, legs, produits de souscrip- uns qui se trouvèrent vraiment empêchés, semtions pouvant d'ailleurs êtra affectées à un but blent craindre une seconde rencontre et ile

tive.


Dernière Heure

Belvallette mesure qu'il devient moins facile de erfectionner les châssis, la perfection étant atteinon se préoccupede les habiller mieux. Préoccupati.on aussi intéressante que l'autre, et davantage même parfois pour la clientèle, puisqu'elle se traduit par un plus grand confort. Sur ce terrain, d'aucuns excellent avec un sens prodigieux à la fois de la ligne harmonieuseet de la commodité. Tel Belvallette qui doit à ce mérite de paraître sur un si grand nombre de stands. Nous citerons ainsi chez Brasier, une limousine transformable instantanément en double-limousine, conduite intérieure, innovation au sens le plus absolu du terme, d'autant plus remarquable que pour opérer la transformation, il ne faut ni temps, ni force, ni outils, et que la voiture est également séduisante sous ses deux aspects, l'un ne laissant pas deviner l'autre chez Hotchkiss une limousinetorpédo classique chez Delahaye un grand coupé torchez Clémentpédo pour ville et tourisme Bayard un torpédo de tourisme avec capote. très légère et très rigide pouvant être rtianoeuchez Charron i vrée par une seule personne une limousine landaulet etc., etc. Enfin, sur le stand personnel de la maison Belvallette une limousine torpédo merveilleusement apte au tourisme, une conduite intérieure six places capote à maniun torpédo avec une originalemontée velle, une limousine landaulet sur Hotchkiss nouveau modèle, un grand coupé torpédo très étudié, très vite toutes voitures parfaites qui donneront la note de ce qu'on fera A

te,

La Paix dans lesBalkans La conférence de la paix Londres

nière, il croyait son passé oublié, quand, le mois dernier, les gendarmes l'arrêtèrent chez sa mère, à. Fourchambault, où .il était ,venu passer un

Mesures prises à

La conférence des

ambassadeurs

Londres,

6

décembre..

La conférence de la paix balkanique, qui ouvrira à Londres le vendredi courant,

congé de convalescence. Nicolas a comparu en tenue de caporal de la légion le conseil de guerre l'a acquitté. Comme il est menacé d'aller aux bataillons d'Afrique, il va adresser une requête au ministre de la guerre pour être autorisé à continuer son service à la légion étrangère.

13 ne sera probablement pas tenue dans les bureaux d'un UN PAYS TERRORISÉ ministère le gouvernementoffrira des locaux appropriés au besoins de la conférence. Les bandits continuent leurs exploits dans la Quant à la conférence des ambassadeurs, aurégion du Midi cune disposition n'a encore été prise, car les pourCannes, 6 décembre. parlers en vue de sa convocation continuent. Des malfaiteurs ont incendiéaujourd'hui à midi Vienne, 6 décembre. maison de campagne à Roquette, quartier du une mande de Berlin à la Neue Freie Pressé. Rouret, maison appartenant à M. Boulle et habiqu'on affirme dans les milieux compétents que la; tuée location en par la famille Bastian. Les habiconférence des ambassadeurs est assurée la tâ- tants se sont sauvés en hâte, mais la bergerie, auche des ambassadeurs sera de préparer l'unité des rez-de-chaussée, été détruite quatorze brebis a puissances au sujet des questions en suspens dans ont été les Les bandits ont laissé des menaces écrites sur Belgrade, 7 décembre. des portes sur lesquelles on lit « Nous allons Les plénipotentiaires serbes sont définitivement fa,ire parler la poudre ». Le pays est terrorisé. désignés. Ce sont MM. N;ovakovitch, Nicolitch, Vesnitch, Boyovitch et Pavlovien. M. Stefanovits,chef FÊTE FRANCO-ANGLAISE de la section politique .au ministère des affaires étrangères leur 'est adjoint comme secrétaire. Le banquet de la Chambre de commerce Les demandes du Montenegro britannique de Paris Hier soir, banquet annuel de la chambre de Cettigné, 6 décembre. Les délégués monténégrins à la conférence de commerce britannique de Paris. Remarqué dans MM. Bodington, président de la Londres ont reçu dés instructions précises fixées l'assistance chambre de sir Francis Bertie, ambascommerce hier au conseil des ministres qui a été tenu sous la sadeur d'Angleterre Fernand David, ministre du présidence du Roi. Une' des demandes essentielles commerce Chaumet, sous-secrétaire d'Etat des du Monténégro est la cession de Scutari. et télégraphes lord Rotherham et nombre Les délégués monténégrins séjourneront à Pa- postes de notabilités françaises et étrangères. ris, où ils se rencontreront, assure-t-on, avec le M. Bodington a porté un toast au gouvernement ministre de Serbie, M.' Vesnich, et les délégués français et assuré la France du dévouement de la serbes qui passeront également par Paris: chambre de commerce britannique. D'autres toasts ont été portés par sir Francis Bertie M. Fernand Retour des attachés militaires David, qui a levé son verre à l'Angleterre, à son Belgrade,, 6 décembre. Roi et à son gouvernement sir Roberts Walton, Les attachés militaires -étrangers, qui se trou- ancien président de la chambre de commerce brivaient sur le théâtre, dé la guerre en Macédoine, tannique M. Taverner, agent général de Victoria M. Fletcher, vice-président de la section du sont revenus à Belgrade. Canada M. Galli, président du conseil municipal de Paris, qui a porté un toast à l'Entente cordiale, laquelle doit être forte pour la sauvegarde de nos intérêts communs et pour la défense du droit. Nouveau message de M. Taft Washington, 6 décembre. nouvelles de j, M. Taft, dans un message au Congrès, annonce qu'il laissera la revision du tarif des douanes à métropolite de Moscou, Mgr Vladimir, l'administrationdémocrate qui va arriver au pou- est nommé métropolite à Saint-Pétersbourg et président du Saint-Synode. Il recommande la reforme monétaire et propose général Moinier, commandant le 19° qu'an prenne de nouveau pour principe de consfait hier son entrée officielle à Alger. corps, a mais qu'on en truire annuellement deux cuirassés, retard le afin de rattraper Le croiseur français Jules-Ferry, après construise trois en 1913, de cette année. avoir fait escale à Latakié, a mouillé, hier, à TriIl déclare que la protestation britannique contre poli de Syrie. la loi du canal de Panama sera très prochaineministre de la guerre est autorisé à acment examinée on fera des efforts pour arriver à cepter,Le au nom de l'Etat; le don d'un aéroplane une solution satisfaisante. auquel sera donné le nom d'Avenir. Cet appaIl demandeenfin que le constructeur du canal de reil est iloffert à l'année par la chambre syndicale Panama soit promu major général. du cycle et de l'automobile. Le renforcement de la marine On 'mande de New-York à l'agence Fournier M. Pierpont Morgan, indisposé, est obligé Washington, 6 décembre. de garder la: chambre toutefois, son état n'insLe secrétaire d'Etat de la marine a présenté au pire aucune inquiétude. congrès son rapport annuel. Le ministre estime Hier, à Londres, dans un match de boxe, à qu'un total de 41 cuirassés est le minimum requis la seconde reprise, Bombardier Wells, champion pour la sécurité des Etats-Uniset qu'il est néces- d'Angleterre, envoie trois fois à terre Rodel, chamsaire d'arriver à ce chiffre, le plus tôt possible. pion du sud l'Afrique, qui, à la troisième fois, de La mobilisation de la flotte a montré le besoin relève pas. Les deux reprises avaient duré 'de croiseurs et de navires plus petits, tels que des ne se 4 40 secondes. tout minutes en éclaireurs, contre-torpilleurs, canonnières, sousToulouse Des perquisitions ont été efmarins, vaisseaux-charbonnierset navires de, 1'0.fectuées au domicile d'un médecin toulousain, au vitaillement en munitions. L'administration de la. marine reconnaît la va- sujet d'une affaire de trafic de décorations belges leur des torpilleurs et sous-marins et désire en dont l'organisation centrale serait à Brucelles. avoir un plus grand nombre, mais tient à rempla- Une volumineuse correspondance a été saisie. cer d'abord par de nouveaux ses vieux cuirassés. Dans le budget de cette année ne figurent des crédits que pour 3 cuirassés, mais la commission générale recommande la, construction annueue de Le marché de New-York 4 cuirassés, 2 grands croiseurs, 16 contre-torpilleurs, 1 allège pour contre-torpilleurs,2 transports, (Par cdble spécial) 1 navire de munition, 6 sous-marins, 1 allège pour New-York, 6 décembre. sous-marins, 1 navire-charbonnier, 2 canonnières, Aujourd'hui le marcéhé a été particulièrement 2 remorqueurs tenant la mer, 1 cale sèche, 1 dock actif. Pendantla matinée, le marché a été lourd et d'essai pour les sous-marins. a encore accusé la tendance qu'il avait marqué hier. Dans le courant de la journée, sur des raCHOSES D'ANGLETERRE chats du découvert, la tendance devint meilleure. Le resiseinrement monétaire, les poursuites diriDans l'armée et dans la marine gées contre le « Money Trust », le jugement rendu contre l'Union et le Southern Pacific sont autant Hean or, 6 décembre. de facteurs qui à l'heure actuelle! rendent incerLe colonel Seely, ministre de la guerre, dans un taine la tendance du marché. discours, s'est élevé contre ceux qui déclarent à La clôture été ferme. Le nombre des transaca un moment si peu opportun que la Grande-Breta- tions fut 706,000 titres. Claude DUTREIL. gne est faible. « La Grande-Bretagne,dit M. Seely, n'est ni faible ni impuissante, et les experts du ministère de la guerre déclarent que son armée est prête pour son service elle est en meilleur état qu'elle ne LA PAIX fut jamais. L'armée territoriale va se développant et est de beaucoup supérieure aux volontaires De M. Ernest Judet, dans l'Eclair qu'elle a remplacés. » Nous serions naïfs de croire au désintéressement des L'amiralsir F. Bridgeman, premier lord naval, puissances, et nous sommes persuadés qu'elles ont presqui était souffrant depuis plusieurs mois, a donné que toutes le désir ardent de prendre une bonne part sa démission. Il est remplacé par le prince Louis dans l'héritage ouvert de l'homme malade mais elles de Battenberg, deuxième lord naval. Celui-ci est ne songent qu'à s'arranger à l'amiable, en évitant les remplacé par l'amiral Jellicoe, comme second lord pénalités si lourdes de la guerre, celle qui se fait avec

On

carbonisées.

Balkans.

Petites

la nuit

Le

.,Voir.

Le

De

Informations financières

LES JOURNAUX

L'amiral

sir F. Bridgeman est promu à cette oc-

casion chevalier grand-croix de l'.ordre du Bain.

LES

ÉVÉNEMENTS DU MAROC

Le voyage du Sultan et l'agitation Casablanca, 5 décembre. Le Sultan poursuit son voyage sans incident il est arrivé à Berrechi. Le général, Franchet d'Esperey, commandant en chef des troupes, sera samedi à Fez. On signale une l'éprise de l'agitation chez les Béni M'Tir, au sud de Fez.

DÉSERTEUR ACQUITTÉ Un soldat

q

ui se

réhabilite

Bourges, 6 décembre. Le conseil de guerre du 8e corps a jugé aujourd'hui un cas curieux d'insoumission. L'accusé, Nicolas Honoré, originaire de Fourchambault (Nièvre), aurait dû rejoindre, en 1909, le 1er bataillon d'infanterie légère, en Afrique. Nicolas, redevenu bon sujet après avoir subi une grave condamnation et qui redoutait de servir dans les compagnies de discipline, s'engagea pour cinq ans, six mois avant la date de son incorporation, sous le faux nom de Houder, à la légion étrangère. Nicolas, excellent soldat, gagna l'estime de ses chefs et reçut les galons de caporal. L'année der-

s'éclipsent à la dernière minuter. Goux se charge de leur donner raison. Non seulement il gagne la Coupe de la Sarthe en formule libre, cependant que Zuccàrelli s'adjuge le Grand Prix dans la catégorie des cylindrées de 3 litres, mais il bat les records: du monde, bouclant les 648 kilomètres du parcours à l'allure moyenne de 117 kilomètres à l'heure. Ceci, c'est l'histoire. Voyons sa moralité, maintenant. L'expérience nous apprend qu'il n'y a qu.'une façon de. la tirer si nous voulons qu'elle soit féconde; c'est de la traduire par des chiffres. Les chiffres qui l'expriment sont faciles à découvrir, nous les trouverons sur le tableau de nos exportations automobiles. Or, ce tableau accuse 188,000 quintaux pour les dix premiers mois de 1912 contre 142,000 en cette décade 1911, soit une augmentation de 46,000 quintaux. Jamais on n'eut meilleure occasion d'employer le cliché habituel « Ce résultat se passe de commentaires ». Voilà pour les conséquences, dès à présent appréciables. Mais elles feront boule de neige, et cela d'autant plus sûrement que, par un très normal, très logique effet de répercussion, le Salon que nous inaugurerons aujourd'hui bénéficie, des événements mémorables qui lui servirent de prélude, en reçoit un plus grand lustre, et ne peut manquer d'être, à cause de tout cela, plus profitable à nos constructeurs. La bataille est-elle gagnée définitivement ? Non. Plus grave serait notre faute de nous endormir à nouveau sur nos lauriers, parce que moins excusable. Le tableau que nous invoquions tout à l'heure, s'il est infiniment remarquable et flatteur par son total, comporte en ses détails quelques avertissements. Nous y voyons nos exportationsfléchir de 400 et quelques quintaux en Russie, de 500 quin, taux en Suisse, de 1,200 en Autriche, de 800 en Turquie. Enfin, nous constatons qu'en certains pays notre industrie rencontre une résistance opiniâtre aux Etats-Unis, par exemple, où nos affaires .se chiffrent par 4,621 quintaux

les fusils et les canons. L'esprit commercial qui préside à toutes les querelles continentales l'emporte cette fois encore c'est pourquoi la paix a repris son éclat, après une éclipse passagère, toute provisoire et locale. De la République française A la veille du jour où les pourparlers de paix vont commencer et où les puissances elles-mêmes vont, dans une conférence ou une réunion d'ambassadeurs prendre contact plus étroitement., il est essentiel que personne ne vienne, par des déclarations (qui n'ont pas le pouvoir, d'awanger les choses, mais peuvent les gâter), compliquer encore la situation, et on ne peut, par conséquent, que souhaiter que partout l'on s'applique à être, it cet égard, aussi prudent et aussi mesuré que l'a été avanthier M. Poincaré. NOS INSTITUTEURS

De la Petite Répubtique Les syndicalistes entendent s'affranchir de tout contrôle. Ils veulent l'école aux maîtres. C'est une conception. Elle ne peut être soutenue sous le régime actuel. Elle est incompatible avec l'organisation de notre démocratie. Comme le déclarait avec raison M. Poincaré il Nantes, un fonctionnaire discipline n'est pas un citoyen

diminué.

De la Libre Parole La preuve est faite un certain nombre d'instituteurs professent non seulement dans le secret de leur pensée, mais de manière ouverte et publique, que le patriotisme est une blague, que la désertion est légitime et que l'insurrection, en cas de guerre, est le plus sacré des de-

voirs Et les instituteurs qui font profession d'antipatriotisme

et d'antimilitarisme continuent d'enseigner L'Etat per'leur confier de petits Français, il leur remettre le siste soin de former des citoyens L'Etat s'obstine il rendre obligatoires les écoles qui ont de tels maîtres

renaissance des manifestations automobiles en France ne portera donc tous ses fruits qu'à condition d'être durable, et nous comprenons moins que jamais l'hésitation de nos constructeurs devant l'appel de l'A. C. F. pour un Grand Prix en 1913. La

Mais laissons de côté cette ombre-

et soyons

tout à l'événement du jour. Que sera le Salon 1912 ? D'abord, c'est là beaucoup plus qu'un

détail, MM. Loisel et André Granet, qui avaient mission de le décorer, y ont réussi merveilleusement, comme eux seuls savent réussir. Ils ont étendu leur sollicitude, leur souci de splendeur jusqu'aux alentours du Grand Palais qu'ils ont dotés d'une féerique installation lumineuse. L'organisation n'est pas moins parfaite, grâce à M. Cézanne, dont le dévouement se double aujourd'hui d'expérience. Quelles surprises nous ménagent les stands ? Il va de soi que l'automobile n'en est plus aux jours des découvertes sensationnelles. C'est d'.ailleurs le plus bel éloge qu'on lui puisse faire. Mais il y a des perfectionnements si ingénieux, si pratiques, qu'ils valent en fin de compte bien des nouveautés. Et, sous ce rapport, Je Salon nous réserve plus d'un émerveil-

lem e n

t.

Aida Voici M.

Fernand Charron et sa dernière

création. Un type, un seul, une 15 HP suffisamment puissante pour le tourisme, suffisamment souple pour la ville et, dans les deux cas, réalisant à la perfection la voiture luxueuse de force moyenne.

L'ingéniosité bien connue de M. Charron s'est affirmée dans nombre de détails qui ne sont pas à dédaigner, mais ce que l'on ne manquera pas de remarquer, ce qui sautera.aux yeux, pour ainsi dire, de tous les visiteurs, c'est la suspension idéalement douce qui, une fois de plus, vaudra à l'excellent constructeur les suffrages de la clientèle soucieuse d'aise et de confort.

Cranmore à six places et la 6 cylindres dite « Modèlenspécial » carrossée en limousine « Compton » six places. Ces deux voitures méritent plus qu'une mention aussi brève, nous ajouterons donc que le landaulet Cranmore est du type abaissé créé par la Daimler et qui eut tant de succès cette dernière année espace ample pour tous les occupants à l'avant comme à l'arrière, sièges larges et garnis de coussins épais, décoration intérieure argent et palissandre. La limousine « Compton » modèle spécial est de couleur grise avec panneaux de custode de nuance plus foncée. L'aménagement intérieur est imaginé avec un minutieux souci de confort. Tout cela est traduisible, mais ce qui ne l'est pas, c'est la pureté de lignes de ces deux merveilles. M. Emile Stern, dont on connaît les liens si étroits avec la. Daimler, se montre presque aussi fier de ces carrosseries d'un goût délicieux que de la partie mécanique des sans-soupapes sans rivales qui ménagent, cette année encore, à leur légion d'admirateurs, des perfectionnements de détail sur lesquels nous aurons à revenir. Disons d'ores et déjà que ,la nouvelle direction et le nouveau graissage, qui représentent sur tout ce qui a été imaginé jusqu'à ce jour un progrès si considérable,sont appelés à faire sensation. .On peut d'ailleurs compter sur l'activité enthousiaste de M. Emile Stern, pour mettre en valeur jusqu'au moindre détail des Daimler dont il s'est institué le champion le plus ardent. «

De Dion-Bouton

Cette année, nous signalerons particulière- ses devancières, nous verrons un châssis 10-12 ment les phaétons demi-fermés, création toute HP et un châssis 14-16 HP comportant le fanouvelle, d'une jolie forme, d'une* construc- meux pont arrière à trois vitesses, toutes en tion extrêmement légère et dont la capote est prise directe, qui assure un rendement maximunie de stores à carreaux de celluloïd, d'un mum à la jante. Ces châssis, comme tout ce qui sort des usimaniement très facile et fermant la voiture sur le côté. Les carrosseries de Kellner et ses fils nes de la rue de Lourmél, sont étudiées jusn'ont d'ailleurs que des admirateurs, et la com- qu'aux moindres détails. mande d'une limousine faite par S. M. l'empeUnie reur de Russie est une flatteuse consécration à la réputation de cette maison. Unie possède naturellement deux stands, un pour ses voitures de tourisme, l'autre pour ses Mercedes véhicules industriels. Nous nous en tiendrons, Peu de stands aussi intéressants à visiter, peu ce jour de vernissage, à parler du premier. Il de catalogues aussi instructifs à consulter que nous offre cinq types différents de châssis, étuceux de Mercedes. Sans idée préconçue,sansau- diés très minutieusement pour satisfaire de la tre dessein que de fournir, en même temps manière la plus complète aux besoins précis en qu'une preuve d'ailleurs superflue de sa maî- vue desquels ils furent créés un 10 HP, un trise hors pair, un choix à sa clientèle, la 12-16 HP 4 cylindres, un 12 HP de même course Société Mercedes présenteentre 10 HP et 90 HP, et même alésage que le précédent, mais renforcé et carrossé en coupé de ville par Kellner deux onze modèles différents, les six premiers HP HP 17 HP, l'un carrossé en torpédo 6 places, l'autre HP, HP, HP, 100 x 130, 35 10 15 25 35 à cardan les renforcé et portant un phaéton-limousine en110x130, et 50 HP cinq autres 35 HP 110x150, 50 HP 120 x 160, fin un châssis poli 17 HP, type renforcé. Qu'il s'agisse du service de ville ou de grand 70 HP et deux 90 HP de même puissance, mais d'empattementdifférent à chaînes. La 90 HP, tourisme, on trouvera donc chez Unie la voiture, en particulier, avec son radiateur spécial coupe- parfaite. vent, est une des plus belles voitures de grand Méry sport que nous ayons jamais vues.

ateliers.

d

cle.

perdu!

qui, désiL'histoire glorieuse de l'année automobile et « Un temps précieux par tous ceux n'ont parfait, goût d'un étrennes des aéronautique 1912 est évoquée toute entière par r.eux d'offrirvisité des exposiplus merveilleuse la encore le stand Oléo. La bougie Oléo a trouvé la bonne pas La variété et la richesse des plus séduisantions. manière de faire parler d'elle, elle s'engagedans tes nouveautés forcent l'admiration de tous toutes les épreuves et les gagne. Il en fut ainsi qui, cherchant à satisfaire les exigences les ceux plue lors du circuit de Dieppe, du Grand Prix de diverses à dies prix dont la modicité stupéfie, France, du circuit d'Anjou, du meeting de Mo- grossissentle nombredes clients du bazar de l'Hônaco et tout dernièrementencore, c'était sur une tel-de-Ville. )1 60 chevaux Lorraine-Diétrichmunie de bougies Oléo qu'Hémerys'adjugeait à Brooklandsles records mondiaux que l'on sait.

Une petite exposition dans la grande, voilà cette a.nnée. ce qu'à leur ordinaire, nous donnent les usines De Dion-Bouton. Nous n'entreprendrons pas Léon Bo llée de décrire dès aujourd'hui, d'un seul jet, .tout que les divers stands de notre grande firme L'automobile est un peu la propre chose de ce nationale offrent de remarquable à l'examen. M. Léon Bollée. Il compte parmi le petit nom- Il y faudrait un volume. Ce volume, nous manbre des précurseurs audacieux et persévérants querions, il est vrai, à notre devoir d'informaà qui elle dut de naître et de grandir. Il en teurs impartiaux en ne l'écrivant pas. Nous suivit l'évolution avec la sollicitude d'un père, l'écrirons donc, mais nous l'inserrerons par Rolland-Pilain à maintes reprises il dirigea cette évolution chapitres. Et ce matin, en manière de préface, il deenfin dans son sens logique et utile, et nous nous permettrons une prophétie. Si diffiDans sa construction 1913, Rolland-Pilain a d'ayantconstructeurs parmi les meure rares cile que soit le choix quand il s'agit de se pro- cherché à réaliser l'accessibilité de tous les orgarde qui créent la vogue parce qu'ils devinent noncer entre plusieurs chefs-d'œuvre sortis leur facilité de graissage, de démontage les besoins nouveaux de la clientèle. d'entre les mains du même génial artisan, ganes, et d'entretien. Le démontage de toutes les Bollée, Léon A chaque Salon nouveau, M. les initiés et la clien- pièces mécaniquespeut doutons ne pas que nous s'effectuer sans toucher fort de son expérience, instruit par ses recher- tèle d'élite paieront un tribut d'admiration tout la carrosserie. La grave question du silence ches incessantes, nous a donné des voitures qui spécial à cette 8 cylindres 20 HP, dont nous devenaient immédiatement les types de l'an- causions l'autre jour comme d'une création a fait l'objet de minutieuses recherches sur les dimensions et formes à donner aux engrenée. Cette fois encore, il témoigne de cette sensationnelle. qui intuition pour les empêcher de produire aucun même science et de cette même S'il va de soi en effet que la 6 HP 2 cylindres nages bruit.. Notons enfin que dans la 10 chevaux, la valurent aux usines du Mans l'estime très par- et la gamme harmonieuse des 4 cylindres qui mairche est encore plus silencieuse que sur les ticulière dont elles jouissent. Les deux 12-16 HP, s'échelonnent .entre 8 et 25 HP, conviennentà la l'une à trois, l'autre à quatre vitesses, et la grande majorité des acheteurs, s'il est évident autres modèles, et ce n'est pas peu dire. 18-24 HP 6 cylindres répondent aux exigences qu'elles possèdent des qualités de perfection Rolls-Royce du grand comme du petit tourisme. mécaniqueet de fini extrêmes, par ce fait même Dans là série forte, pour carrosseries plus qu'elles sortent des usines de Puteaux, il est Ainsi l'a très exactement défini un technilourdes ,les usines du Mans ont créé une gam- non moins certain que la 8 cylindres 20 HP cien qui que fait autorité et qui est à la fois un pratime savamment graduée, qui va de la 18-24 HP réalise une formule trop négligée jusqu'à ce cien averti, la Rolls-Royce, « c'est la quintes4 cylindres à la 75-100 HP 6 cylindres, en pas- jour par nos constructeurs. Et elle la réalise sence de l'agrément, du confort, la vitesse et sant par les 24-30 HP 4 cylindres, 35-45 HP 4 et d'une manière qui ne laisse point prise à l'équi- de l'économie de consommation deSes construc». 6 cylindres, et la 45-50 HP 4 cylindres. valence. tours ont poussé le souci de la perfection aussi Cette variété de modèles, entre 12 et 100 HP, La 8 cylindres 20 HP De Dion-Bouton, c'est loin qu'il est possible, et ils ont créé une voiture révèle de quels moyens exceptionnels M. Léon la voiture de luxe d'une puissance rationnelle, absolument irréprochable, aussi bien dans ses Bollée dispose en ses usines du Mans. idéalement souple et silencieuse. moindres dans ensemble. organes que son On connaît d'ailleurs sa devise, à laquelle il La synthèse de ses mérites est au reste facile. La 40-50 HP 6 cylindres Rolls-Royce offre tous n'a jamais failli « La plus nouvelle voiture Ils découlent de deux causes primordiales les raffinementsconcevables. par la plus ancienne usine l'une très personnelle et l'autre qu'on peut Grâce.aux ressorts et à la disposition des orNous ne quitterons pas le stand Léon Bollée étendre à toutes les voitures de la même mar- ganes sur le châssis, la suspension, est incompasans rappeler qu'aux Etats-Unis,où l'industrie que la régularité cyclique parfaite du moteur rablement douce. Le, moteur un 6 cylindres indigène est pourtant si jalouse de ses droits et 8 cylindres, les ingénieuses et savantes parti- de 114 x 121 fondus en groupes de trois est reles défend si bien, du moins par la modestie de cularités de construction que cette voiture doit marquable par son absence complète de vibrases prix si ce n'est par les qualités de sa fabrica- à son origine. Et nous citerons avec insistance tions et son silence. Le graissage est sous prestion, notre grande marque doyenne est de tou- parmi ces particularités la transmission origi- sion et l'allumage est double, magnétoet actes les firmes françaises celle qui a incontesta- nale De Dion-Bouton par cardans transversaux cumulateurs, permettant la par mise en marche blement le mieux établi sa préexcellenceet et fusées creuses. au contact. Une pompe centrifuge et un radiacombattu avec le plus de succès la résistance Donc, pas de vibrations et une infinie doci- teur tubulaire avec ventilateur assurent le reopiniâtre dont nous parlions au début de cet lité à la manœuvre, grâce à la continuité de froidissement.Le cône d'embrayage.muni d'une article. Il ne faut pas chercher à cette victoire l'effort moteur sur l'arbre une douceur inac- garniture spéciale, fonctionnetrès progressiveflatteuse d'autre cause que la régularité de mar- coutumée de suspension grâce à la transmis- ment. La boîte est à trois vitesses (la troisième che et la robustesse des voitures Léon Bollée sion que nous venons de dire, une marche en pris© directe), obtenues par deux baladeurs. qui leur ont permis d'affronter sans fatigue absolument silencieuses par les vertus propres Le pont arrière, du type oscillant, est à la fois sérieuse, léger et très robuste enfin, la direction est aucune les terribles routes américaines. au 8 cylindres enfin une économie point et les extrêmement stable et docile. Tels sont les les organes du châssis ne fatiguant Brasier économie traits essentiels de la partie mécaniquedans la pneus subissant une moindre usure, et à Rolls-Royce. vibrations de totale l'absence imputable à Six châssis ou voitures au stand des voitures route. Il la de tenue irréprochable nous Nous accorderons encore une mention spéde tourisme deux camions aux véhicules in- une caractères quelques qu'à résumer ces ciale au carburateur. Grâce à un dispositif oridustriels, en voilà plus qu'il n'en faut pour semble vienconcise, formule essentiels en ginal, on commandé par un levier placé sur le voen une assurer à ce Salon, comme aux autres, le suc- drait à la définition exacte de la voiture lant de direction, on plus la peut régler la quantité d'escès des usines luxe. de à fournir carburateur,d'où plus grande sence au De quoi ce succès est fait ? Quelles sont ses souplesse et meilleur rendement qu'avec le carFiat causes ? J'en ai renouvelé l'impression maintes burateur ordinaire, parler d'une économie sans fois ressentie déjà en allant rendre visite, làla grande appréciable. toujours juste et sort n'est Le qu'il ingénieur pas bas, rue Galilée, .à l'émment méCette description rapide montre quel souci faut voir là, dans ce cadre à sa mesure que sont maraue triomphatrice de tant d'épreuves les qu'elle constructeurs de la Rolls-Royce ont eu de celle place meilleure ocritait que une ses créer avant tout une voitureoffrant une parfaite Avec une très grande simplicité, sous la- cupe. les sécurité de fonctionnement mais ce qu'elle ne exposées Qu'importe Où que seront le mot quelle perce malgré tout la passion peut traduire.c'est le fini de cette fabrication exune n'est pas trop fort- de la mécanique, M. Bra- Fiat, on ira les voir, car elles représentent ceptionnelle. faut qu'il supériorité telle d'une construction ceci sier m'expliqua les progrès réalisés et Une visite au Salon de l'Automobilecomblera il les connaître les types Fiat de l'année, les avoir parfois technique comment trop sera cette lacune. Elle en comblera une autre, non l'auest réalisa, un à un, pas à pas et non sans diffi- examinés en détail pour savoir où en moins inévitable l'impossibilité où nous somculté. D'abord une division du travail logique. tomobile. Cet engouement n'est pas d'hier, il dure, il mes de traduire l'élégance incomparable des Aux usines de Reims, les gros travaux, la forge, grandit, et c'est le meilleur éloge que l'on carrosseries montées sur les châssis que nous l'estampage à Ivry la besogne délicate, les M. venons de décrire. ajustages fignolés. Puis un souci constant non puisse faire des Fiat, le compliment auquel E. Loste, leur propagateur chaleureux et compas de susciter les éloges des techniciens, mais pétent, Rothschild sera le plus sensible. bien de satisfaire aux desiderata de la clienPour la Fiat aussi, ces quelques lignes ne tèle. Pionniers de la carrosserie automobile, MM. De là sont nées la 10 HP 4 cylindres 67/110, sont qu'un prélude à tout le bien que nous Rheims et Auscher qui furent les premiers, le dont on verra ici le châssis poli seul, de même aurons à en dire. demeurent. Protagonistes, il y a beau jour, des Tandis cylindres 90/140. HP pour la 24 6 lignes fuyantes, du torpédo, de la limousine à que Hispano-Suiza adcylindres laissera la HP 70/130 12 4 pavillon embouti adapté aussi au coupé de se que mirer à la fois dans le même état et aussi avec Peu de conquêtes furent aussi rapides, aussi ville, les célèbres carrossiers demeurent fidèles un ravissant coupé Belvalette. La 16 HP 4 cylin- décisives que celle de la clientèle française par aux formules qu'ils ont créées, qui leur ont dres 85/140 se présente carrossée en torpédo, et l'Hispano-Suiza. Nous ne connaissons point valu leur grande et légitime réputation. Il c'est sur un châssis 22 HP 4 cylindres 100/150 non plus de conquête qui soit plus aisément n'est pas besoin de dire le goût qui a présidé à la construction des quelque vingt voitures que figure la nouvelle limousine Belvallette, explicable. transformable en conduite intérieure. La caracde exposées secret On pourrait en donner le par MM. Rheims et Auscher, tant en peu téristique des voitures Brasier cette année, mots:«« Les moteurs leur Hispano-Suiza sont des mo- sur propre stand que sur ceux des granc'est la disparition complète, absolue, des vibra- teurs à haut rendement et à faible consomma- des marques Berliet, Daimler, Delaunay-Beltions du moteur. tion ». Or, voici des années que nos construc- leville, Fiat, Hispano-Suiza, Lorraine-Dietrich, A quoi tenaient-elles ces vibrations tant de teurs ne recherchent pas autre chose que la Mercedes, Renault, Gobron, etc. Ce goût, cette fois regrettées, déplorées ? Les uns l'ignoraient; réalisation la plus parfaite possible de cette for- perfection ont force d'axiome pour le moins d'autres, le sachant, feignaient l'ignorance, de mule. Cela est si vrai que l'Automobile-Club averti des choses de l'automobile. Nous reviencrainte de désorganiser la construction de sé- de France l'a choisie en quelque sorte comme drons d'ailleurs en détail sur certaines de ces ries toutes prêtes. carrosseries si parfaites. base au règlement du Grand Prix 1913. Dès que M. Brasier l'a su, il n'a pas eu une Pour aujourd'hui, nous préférons signaler à moteurs Il n'est donc pas étonnant que les seconde d'hésitation, et voilà pourquoi ses mo; Hispano-Suiza, représentant sur ce chapitre es- l'attention des visiteurs le lève-glace Hera, qui teurs sont muets sur ce chapitre. sentiel un progrès considérable, ils aient cap- permet la manœuvre des glaces en commande N'est-ce pas là un véritable, un réel progrès ? tivé d'abord, puis enthousiasmé tous les auto- par une élégante poignée, la montée et la desProgrès aussi que la transmission à vis tan- mobilistes pratiquants. cente1, sans effort, sans bruit et sans heurt, l'argente appliquée à toutes les voitures de ville, La voiture Hispano-Suiza est devenue d'em- rêt de la glace à la hauteur désirée étant absocylindres, du les l'adoption, même six pour blée la voiture de grand sport. A quel point lument automatique. Voici un gros, un très gros que moteur monobloc. elle répond, aussi bien par ses lignes que par progrès dont les automobilistes seront redevaProgrès aussi que l'expansion incessante des perfection mécanique, à cette réputation dé- bles à ces messieurs. Brasier à travers le monde, que leur organisa- sa La capote Reversa, basée sur des principes de sormais universelle, nous le verrons au Salon, plus s'en même chez rivaux les tion qui nos va, où l'usine modèle de Levallois-Perret expose construction absolumentdifférents de ceux emhardis, porter la marque si française du trèfle un châssis long 15 HP, 80/180, type Al- ployés jusqu'ici, ne sera pas moins appréciée. à quatre feuilles. phonse XIII, une conduite intérieure sur ce Il en sera de même aussi des serrures de sûreté, même châssis, un coupé deux places sur 15 HP si ingénieusementlogées dans la poignée même Charron 80/130 et un double phaéton torpédo sur 15 HP de la porte, et de tant d'autres perfectionnements qui réussissent à faire disparaître un à Qu'y aura-t-il sur ce stand ? On pourrait 80/180. de curiosité admiintense mouvement et Le un les quelques reproches que l'on peut encore répondre comme toujours « de belles et bonadresser aux autos actuelles. quand on fait proces divers modèles ne nes voitures depuis la 10 HP vendue tout rative que soulèveront fession de sybaritisme. par un travail de équipée, le triomphe de l'année la 12 HP, type manquera pas de se traduire se metde ville par excellence la 12 HP racing la toutes les secondes pour M. Magne, qui Rudge-Witworth du magasin 33, rue en son 14 HP nouveau modèle de l'année et dont nous tra, au Salon comme Marbeuf, à la disposition de tous les visiteurs La perfection ne se peut atteindre, dit-on. recauserons plus d'une fois, ainsi que tous les désireux d'essayer ou d'examiner plus minu- Nous visiteurs du Salon la 16 HP, robuste et fidèle croyons qu'il ne sera point facile de trouHispano-Suiza. châssis Et les tieusement nous dont la souplesse est inHP cylindres, 6 la 18 une roue amovible plus parfaite que la roue de ce très ver croyable, j'en pus juger au cours d'une prome- ne doutons pas qu'entre lales mainsdont démontable type 1913. Elle il s'est est la sûreté,Rudge-Whitworth sportsman cause nade que me fit faire dans Londres M. Kœnigs- sympathique la simplicité Qu'on en même. le champion ne remporte de nouvelles vic- juge le double verrouillage automatique warter, l'aimable autant qu'actif directeur de la fait qui toires.. Société Charron. existait dans l'ancienne roue Rudge-WhitEnfin, la 25 HP 4 ou 6 cylindres, la voiture worth se trouve remplacé par une bague Kellner frères rêvée pour le grand tourisme, pour les longues filetée or le filetage est disposé de telle marandonnées et que n'inquiètent ni les côtes ni nière que le serrage s'opère de lui-même lorsplus des intéressantes, Voici une exposition les distances. non seulement par le nombre des modèles et que la voiture avance. Et en marche arrière, cette rapide détailsaurait, On ne revue, en des nouveautés vraiment pratiques que MM. dira-t-on ? Rien à craindre, car il faudrait bor- Kellner frères montrent au public, mais aussi reculer continuement de 1,200 mètres pour que ler les mérites de cette série glorieuse les qualités de solidité, d'élégance et d'art l'anneau se dévisse d'un tour. Cela restent à nons-nous à la signaler pour nous garder le plaisir d'y revenir souvent au cours de la quin- parle mot n'est pas trop fort qu'ils réunis- conclure qu'il faudrait parcourir des kilomèzaine qui commence. sent. Des trente et une carrosseries exposées tres en marche arrière pour que l'anneau se on' saurait Cependant, ne passer sous silence par cette maison et réparties dans différents dévisse complètement.. Il est impossible, répétons-le, d'imaginer disle passé glorieux, les progrès ininterrompus de stands, on serait embarrassé de dire laquelle positif plus simple et offrant sécurité plus la Charron Ld, ses succès commerciauxcorol- est la plus heureuse. laires de sa fabrication plus parfaite chaque Ce qui caractérise toutes ces carrosseries, absolue. jour. c'est leur parfait bon goût, éloigné de l'exagéSizaire et Naudin Pour les Charron, le marché est véritable- ration des formes boule ou ovoïdes, lourdes, fament mondial et les agents les plus réputés du tigantes et incommodes pour la route c'est La voiture de l'avenir, nous rie nous lassemonde entier tiennent à honneur de s'assurer aussi les magnifiques travaux d'ébénisterie et rons jamais de le répéter, c'est la voiture venune partie de la production des usines de Pu- de marqueterie qui constituent le pins souvent due toute équipée, en ordre de marche, avec teaux. il y a des enca- capote, glace, phares, lanternes, trompe, pneuleur charmante décoration Grâce'à quoi il n'est guère de voiture fran- drements qui imitent à ravir les anciens galons matiques et tous accessoires. Nous applaudiçaise dont la renommée soit aussi universelle- de soie et surtout leurs accessoires et leurs rons donc à l'initiative de Sizaire et Naudin, aussi brillamment contribue qui ment connue, à dispositifs, qui se recommandent par leur ca- qui exposent, sous cette forme, un torpédo corser le tableau de nos exportations, dont nous chet, leur nouveauté et leur ingéniosité prati- deux places 8 HP 4 cylindres. Pour sa carroscitions quelques chiffres au début de cet arti- que à l'attention des amateurs. Ce sont d'abord serie, ils se sont inspirés de ce qui se fait en vaste et confortable. La ligne, les glaces sans châssis et sans cordon, qu'une Angleterre simple poignée permet de fixer à n'importe fuyante à souhait, donne en même temps Daimler quelle hauteur puis les attaches élastiques une forte impression de robustesse. Si le Après son triomphe du récent Salon de pour fixer la caisse de la voiture sur le châssis, confort de la carrosserie est anglais, le prix l'Olympia, Daimler fait plus que jamais figure de façon à éviter l'effort de torsion, les trépida- par contre est américain cette voiture est vende marque-reine au Salon de Paris. Mais deux tions et le bruit du moteur et des engrenages due toute équipée 5,800 francs. Un record que voitures surtout lui vaudront les suffrages de les ailes sans boulons, les avants en torpille, rend explicable la fabrication par grosses sédont le premier obtint un si grand succès au ries. la clientèle d'élite qui a toujours été sienne Salon de 1902, etc., etc. carossée_d'un HP. 26 cylindres 4 landaulet A côté de cette création aussi-heureuse que une

d'Ivry.

Il a été

Oléo

MONDANITÉS LES COURS

Monseigneur le Duc d'Orléans a nommé le comte Rodolphe de Maistre président du comité royaliste de l'Eure et le comte Guillaume de Bonvouloirprésident du

Calvados..

comité royaliste du La conférence que doit donner Mgr le Duc de Montpensier sur son voyage en Indo-Chine, à la Société de Géographie de Marseille, aura lieu le 12 courant, dans la vaste salle de l'Eldorado, place Castellane. Cette conférence sera présidée par M. Lucien Ëstrine, vice-président de la Société de Géographie, président honoraire de la chambre de commerce de Marseille. Au sujet de l'état de santé du Roi des Belges, l'Etoile Belge dit que le souverain a eu une forte fièvre. Son état s'est considérablementamélioré, mais néanmoins le Roi suspend encore toutes ses audiences et il continue à garder ses appartements. Très nombreuse assistance à la messe anniversaire de S. M. Dom Pedro, Empereur du Brésil. La messe a été dite et l'absoute a été donnée par Mgr Albans, évêque de Bethsaïde. Au premier rang, remarqué Mme la Comtesse d'Eu et Mgr le Comte d'Eu, LL. AA. II. et RR. le Prince et la Princesse Louis d'Orléans-Bragance, le Prnice Pedro d'Orléans-Bragance, accompagnés du baron et de la baronne de Muritiba. Dans l'assistance Comte, comtesse et Mlle da Silva Ramos, Mlles M. et E. da Penha, Mme Pandia Caligeras, comte et comtesse d'Araguaya, vicomtessede Cavalcanti, baron et baronne de Nioac, comte Albert de Nioac, baron d'Albuquerque, princesse Aurélie Zurlo, baronne d'Itajuba.vicomlesse de Faria, Mlle de Lima, marquise de L'Eglise, baron de Rio-Negro, -comtesse Ch. Monteiro de Barros, Mlle Texeira-Leite, M. et Mme B. Monteiro de Barros, Mme de Lima-Braga, MM. de Souza-Mello, Araujo-Gomes, Mme Nabucode Caldas, M. et Mme d'Aguilar, M. et Mme de Mello-Rezendo, Mme de Mirande-Jardès, comtessede Riancey, M. et Mme Georges de Buysieulx, M. et Mme Roxoroïz de Bellord, comtesse de Motta-Maria, vicomte et vicomtessede Montbron, comtesse de Montbrial, Mme C. Braga, M. et Mme de Silva-Guimaraës,Mlles de Silva, vicomte A. Correa. Mme Estrella, Mlles C. Freire et R. Castro, M. et Mme de Mello-Vieira, vicomtesse de Taunay, MM. M. Beretti et Otto de Caldas, Mmes de A. Vasooncellos, Pereira de Souza, Cavalcanti d'Albuquerque et Rheingantz, docteur J. Souto, M. et Mme Soûlas, MM. Muller, J. Pereira-Pinto, Vilhena da Cunha, colonel Kelingelhœter, Mme G. Ferrah, MM. et Mmes Sauvage, de Souza-Queiroz.MM. Martins da Silva, Mlle Abbemu, vicomtesse de Sistello, Mlle Roque-Barbosa, Mmes C. d'Almeida-Prado et Prado-Penteado, et toutes les autres notabilités brésiliennes de. Paris.

LES.AMBASSADES La vicomtesse Benoist d'Azy, femme de l'attache

naval aux Etats-Unis, s'embarque aujourd'hui au Havre, sur le -paquebot France, à destinationde Mew-York.

Léon beyKarakeyia, troisième secrétaire de l'ambassade de Turquie à Paris, est promu deuxième secrétaire et maintenu sur place. Mouzzaffer bey, ancien attaché au bureau des conseillers légistes à la Sublime Porte, est nommé troisième secrétaire à l'ambassade ottomane à Paris. Les nominationsdiplomatiquessuivantes nous sont annoncées d'Athènes M. André Papadiamantopoulos, consul général de Grèce à Salonique, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaireprès S. M. le Roi de Roumanie, en remplacement de M. Carusso, démissionnaire. M. Jean Alexandropoulos, consul général à Odessa, qui avait géré pendantde longs mois, en l'absence de M. Gryparis, la légation de Grèce à Constantinople, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près S. M. le Roi de Serbie. M. Eugène Eugéniadis, consul général à Cettigné, est promu envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près S. M. le Roi du Monténégro. M. Fontanu, consul général à Gênes, est nommé consul général à Marseille, en remplacement de M. Scotidis, décédé.

DANS LES CHATEAUX Au château de Menetou, le prince et la princesse P. d'Arenberg ont reçu quelques amis pour lesquels des battues avaient été organisées. Parmi, leurs hôtes le prince et la princesse de Faucigny-Lucinge, M. et Mme André de Neuflize, les comtes Adrien et Antoine de Gramont. Ce dernier est parti en automobile pour le château de Vallière. La duchesse de Doudeauville vient de partir pour Pau. La duchesse de Conegliano, venant du château de Bâillon; le duc et la duchesse de Lesparre, venant du château de la Gidonière, sont réinstallés à Paris. La comtesse V. de Talleyrand, la comtesse C. de Maleissye, le prince Constantin Radziwill sont, au château d'Esclimont, les hôtes du duc et de la duchesse de Bisaccia. Le général et Mme Zurlinden, le comte et la comtesse de Plancy ont été, au château de Tanlay, les hôtes du marquis de Tanlay. La princesse Edmond de Polignac a fait un déplacement, au château de Maintenon, chez le duc et'la du-

chesse de Noailles.

Mercredi dernier, Mme Keller donnait, dans son hôtel de Lunéville, une brillante réception à l'occasion de la signature du contrat de mariage de sa fille, Mlle Paule Kéller, avec le baron J. Brossard de Corbigny, ingénieur. Dans la corbeille bague émeraude et diamants, bague de Lalique émail et perles, rivière de diamanst, fil de

perles, broche perles et diamants, broche or et saphir, bracelet saphir, manteau et manchon de loutre, étole et manchon d'hermine, étole et manchon de renard argenté, dentelles, missel ancien. Parmi les principaux donateurs Baron et baronne de Corbigny, argenterie complète M. et Mme G. Keller, piano d'Erard comtesse de La Loyère, pendentif perles et diamants comtesse de Pesquidoux, voile point d'Angleterre ;Mme Keller, mobilier salon, petit salon, salle il manger, chambre à coucher baron et baronne du Biaise], manche d'ombrelle ivoire japonais comte et comtesse de Pesquidoux, bague ancienne diamants et rubis commandant et Mme Keller, lit de repos ancien Louis XVI M. et Mme Keller, sautoir or ciselé comte et comtesse H. de La Guichardière, éventail ancien Mlle Olga Keller, sac de voyage, garniture vermeil et cristal Mme Bougrain, commandant et Mme Garçon, lieutenant et Mme Bougrain, thé complet argent baronne de Ravinel, saucière argent Mme Maxime de Corbigny, pla.ts argent. M. Edmond' Guérin, plateau argent, surtout de table, baronne Maurice de Ravinel, guéridon ancien MM. et Mlle Guérin, bourse mailles or vicomte et vicomtesse de Pardieu, parapluie, manche cristal et émail vicomte et vicomtesse de Vauichier, éventail de plumes M. et Mme de Buyer, lampe électrique baron et baronne d'Acher de Montgascon, flacon de sels comte et comtesse Dillon, service à fraises vermeil comte et comtesse Jacques Dillon, cruche à Champagne capitaine et. Mme de Breuilles, boucles de soulier strass vicomte et vicomtesse de Jacquelot, saladier vermeil et cristal baron et baronne de Ravinel, guéridon M. et Mme G. Barbey, lampe de Daum M. et Mme A. Barbey, table ancienne baron baronne Pierre de Ravine!, pendule marbre blanc comte et comtesse de Guichen, service madère cristal et vermeil vicomte et vicomtesse de Montureux, confiturier cristal et vermeil commandant et baronne Taylor, vases de Sèvres colonel et Mme de Montbeillard, flambeaux commandant de Conegliano, bouts de table anciens colonel et Mme L'Hotte, boîte à gâteaux cristal et vermeil colonel et Mme de La RueHe, corbeille à fruits Mlle de Beauffort, table à thé vicomte et vicomtesse de Montessus, flacon cristal et vermeil comtesse d'Yanville, flacon Mlle de La Bouainière, boîte à thé M. et Mme Michaut, vase cristal de Baccarat Mlle Le Brun, jatte à crème colonelle Domenech de Celles. glace à main lieutenant et Mme du Closel, pendule de voyage Mme de Grand.seille, sac à main Mme de Salinis, plateau de cartes M. et Mme Triboulot, vase de Daum colonel et Mme Moine, vase de Gallé Mlle Simon, nécessaire Mme Grandjean, classeur docteur et Mme Lallemant, service à hors-d'œuvre M. et Mme André, coupe de Daum Mlle Lalande, boutonnière ancienne M. et Mme Gadel, plateau de cuivre M. et Mme HenrJet. vase cristal et vermeil M. et Mme Georges, salières M. et Mme Prêcheur, vase comtesse Hélène de Reinach-Foussemagne,.surtout de table les employés et les ouvriers des faïenceries Keller et Guérin, service de de table Mlle Bieth. service à thé argent et

et


vermeil; M. Habasque,service de cristal

Statuette Mme Pierron, coussin. Parmi les autres donateurs. M. et Mme de Lucy, M. et Mme C. de Lucy, comtesse Albéric de La Loy&re, vicomte et vicomtesse de Marcé, baron et baronne de Landre, M. et Mme de Rozières, Miles Lyautey, de Ravinel, Picot, etc.

NOUVELLES CYNEGETIQUES Le Rallye. Chambl au Prince Murât, a fait, ces jours derniers, une chasse très intéressante en forêt du

Lys.

Une deuxième tête. attaquée au 'carrefour du Puits a

ité prise à la Fosse-aux-Cerfs,après trois heures de poursuite très vive et très mouvementée.

Les honneurs du pied à la comtesse Vigier. Etaient présents au rendez-vous Prince Murât, maître d'équipage Princesse Mural, comtesse Vigier, Mme Chanu, baron de Saint-André, général Jacquin, M. et Mme Gardin, M. Potron, M. de Saint-Alary, M. Besnier, M. Michel Jacquin, M. Sargenton, etc. Le Rallye Chambly a de nouveau chassé hier jeudi, mais en forêt de Chantilly. Le rendez-vous était fixé à la Reine-Blanche.Cette chasse a été favorisée par un temps splendide. Très belles battues le mois dernier chez M. Léonce Bezard, dans sa belle propriété de la Prévostière, en Sologne. Au tableau très varié de la dernière chasse plus de 350 pièces, dont 160 faisans, 60 perdreaux et 40 lièvres. Parmi les fusils Mmes Bezard, de Chabaud-LaTour, Desplanches, comtes de Chuteauneuf-Randon,comte Robert de Lesseps, comte de Saint-Ceran, MM. Louis Goury du Roslan, d'Verville, Desplanches, A. Bezard, lieutenant F. de Beauregard, etc. L'équipage du Francport, au marquis de L'Aigle, fait, il y a quelques jours, une chasse tout particulièrea ment brillante. Rendez-vous au carrefour du Terrier-àRenard. Attaqué au Boissonnet, une troisième tête fut servie par le comte de L'Aigle près de l'étang de SaintPierre, après deux heures et demie de chasse. Etaient présents: Marquis et marquise de L'Aigle, comte et comtesse de L'Aigle, comtesse et Mlle de Galard, comte Pillet-Will, Mme et Mlle Ternaux-Compans,comte de Bourbon-Chalus, comte F. Pillet-Will, marquis, marquise et Mlle de Gabriac, vicomte de Quénetain, baron G. de La Motte, vicomte de La Tullaye, général Rousseau, M., Mme et Mlle des Hières, M: de Glos, M. et Mme Wagner, comte Foy, baron de Mandell, comte M. de Lassus, ocmtesse P. de Segonzac, comte et comtesse R. Durand de Beauregard, baron de Graffenried-Villars,comte et comtesse d'Orsetti, comte C. Costa de Beauregard, M. Saint-Clair, commandant et Mlles de Beauvoir, Mlle Hennet de Bernoville, M. et Mme Allez, M. et Miles Pepin-Lehalleur, comte D. de Beauregard, M. et Mme Valton, capitaine dé Toulgoêt, M. et Mme F. de Vatroger, Mme BinderMestro, baronne de La Laurencie, Mme Houllier, M. Godillot, Mme Depew, lieutenant et Mme de La Brosse, vicomte d'Anterroch-es, M. de Sonneberg, comte et com¡;esse de Bussy. lieutenant et Mme de Corny, capitaine et Mlle de Bellegarde, comtesse L. d'Orsettt, lieutenant de La Gatinerie, M. et Mme du Boys, Mlle de Failly, Mlle Guynemer, M. Jaubert, M. Ph. Gallart, M. Catoire, M. et Mme Debruxelles, Miss Pari:, lieutenant de Montmarin, lieutenant Bouchacourt, M. Jénart, lieutenant Pelle, etc. Le Rallye Saint-Hubert vient d'arriver en déplacement à Beaulon, chez le comte de Monspey. Lundi 2 décembre, rendez-vous aux Chappes. Attaqué aux bois de Montgoux une grosse chèvre qui se fait tourner dans les enceintesd'attaque pendant une heure et demie, débuçhe et se fait prendre à la Chassagne, après une heure cinquante-cinq de chasse. La curée a été faite au vieux château de la Chassagne. Les honneurs à Mme Edmond de

Villaine.

Présents à l'hallali: M. Chambon, maître d'équipage comte de Monspey, M. et Mme Edmond de Villaine, M. et Mme du Jonchay, baronet Mlles de Larouillère, M. et Mme Guy de Villette, MM. Jacques Chambon, Desboudet, Turlin, Landois, Rogier, baron de Vazeilhes, etc. Laisser-courre par Jacques Desmolles. En forêt de Bagnolet, dans l'Allier, le Rallye la Jouette, à M. Aladane de Paraize et au vicomte de Conny, vient de sonner plusieurs fois l'hallali. Les honneurs ont été faits à la comtesse de Montlaur pour un levraut; au vicomte de Chaîné pour une grande

hase.

Assistaient à ces chasses:

M. Aladane de Paraize et vicomte de Conny, maîtres

d'équipage

vicomtesse de Conny, Mme Henri Aladane de Paratze, Miles Duryc, comtesse de Montlaur, comte de Montlaur, MM. Guy et Bernard de Montlaur, M. De-

lageneste, vicomte de Chaillé, comte Renaud de Fréminville, MM. Guy Olivier,de Champgrand, lieutenant Grosjean, du 3' chasseurs, etc. L'équipage de Fleurus, à M. Grandin de L'Eprevier, a repris, le 11 novembre, au Pavillon de Campar;rouy (Landes), la série de ses chasses en forêt de Cère. La dernière a été particulièrement difficile et méritoire; Rendez-vous au château des Vignes le samedi 30 novembre vent d'ouest violent et pluie torrentielle. Les chiens ont connaissance à dix heures d'un grand lièvre dérobé depuis trois quarts d'heure ils le rapprochent péniblement et parviennent à le relancer. L'animal fait une chasse tournante, prend continuellement ses doublesvoies sous des rafales incessantes il se fait relancer à plusieurs reprises et finit par se remettre dans les fonds de Camparrouy, sur les bords de la rivière, où il est relancé une dernière fois; chargé vigoureusement par les beaglesharriers, il est pris à midi sur le plateau de Cère, à quatre cents mètres du rendez-vous. Curée dans la cour du château des Vignes, en présence de Mmes Grandin de L'Eprevier douairière, Lagelouze, des aimableschâtelains le baron et la baronne de Poyferré de Cère, de. Mlles Charlotte et Marguerite de Poyferré de Cère, de Mme Grandin de L'Eprevier. A cheval, derrière le maître d'équipage Mlle Grandin de L'Eprevier, sa fille, qui apporte pour ses débuts un entrain et un allant du meilleur augure pour le maintien des traditions de l'équipage de Fleurus; sa charmante cousine, la comtesse Joseph de Laurens; M. d'Arman de Bernède, le comte Joseph de Laurens, le commandant marquis de Peyrelongue et sa fille, etc. Les honneurs à la comtesse Joseph de Laurens. Les très accueillantschâtelains ont aussitôt prié à leur table tous les veneurs, et un excellent déjeuner a été l'agréable et joyeuse suite de cette jolie chasse. Peu banales les chasses que vient de faire le RallyeMène-à-Mort, au vicomte F. de Simony. Un grand bouquin lancé en forêt 14 novembre. d'Occey à une heure est pris à deux heures et demie, après un débucher de huit kilomètres en ligne droite. On découple les briquets pour chas15 novembre. sangliers tir dans la même forêt. Au tableau les à ser quatre sangliers, un chevreuil, trois renards. Un broquartattaqué en forêt de Cour16 novembre. tivron (Côte-d'Or) à une heure est hallali dans la rivière la Tille, à quatre heures et demie. 17 novembre. Les briquets sont de nouveau découplés en forêt d'Occey dans la voie du sanglier. Au tableau un ragot, deux lièvres et un renard. Etaient présents au rendez-vous Vicomte F. de Simony, maître d'équipage vicomte Ch. de Simony, marquis de Buyer-Mimeure, comte de Montangon, comte d'Autume, MM. E. Chevreul, André Detourbet, capitaine de $ézille, comte P. de Courtivron, etc., etc.

CARNET DE LA CHARITE Le dimanche 15 décembre, sous le patronage de la comtesse Louis de Montesquiou-Fezensac, M. Germain Bapst, l'érudit historien, fera, à Bourron-Marlotte, près

de Fontainebleau, une conférence sur la Croix-Rouge. Cette conférence sera agrémentée de projections lumi-

neuses..

Aujourd'hui samedi et demain dimanche aura lieu, avenue Hoche, une vente de charité au profit de l'Œuvre nouvelle des Crèches parisiennes. Cette œuvre reçoit dans ses crèches des enfants de familles nécessiteuses dont les mères sont obligées de travailler hors de leur domicile. Ils y sont soignés, nourris et habillés gratuitement. Les salons de la Faculté de médecine seront ouverts les 7 et 8 décembre pour la vente de charité du Vestiaire des Hôpitaux. Nous recommandons tout spécialement cette œuvre à l'attention et à la charité de nos lecteurs. Elle a pour but d'assister les indigents qui sortent de nos hôpitaux parisiens, en donnant aux uns les vêtements de première nécessité et en habillant plus décemment les autres pour leur permettre de retrouver la modeste situation que la maladie leur a fait perdre. Puissions-nous par notre appel aider au développement de cette œuvre, qui soulage tant d'infortunes et dont la prospérité est liée de façon si intime au sort des malheureux.' Au profit de l'Aide du Foyer, oeuvre de solidarité féminine fondée par Mme Domange, des ventes de charité auront lieu les 9, 10 et 11 décembre, de deux heures à six heures, dans la salle des Fêtes, 21, rue Cdaet. Elles seront sous le haut patronage de S. M. la Reine de Roumanie, de S. A. R. la Duchesse de Vendôme et de la duchesse d'Uzès, née Mortemart. L'entrée des salles est gratuite; des objets de lingerie, tricot, broderies, dentelles, pyrogravures, étain, aquatelles, etc. sont vendus à des prix exceptionnels.

DETIT CARNET

ij-

Robert Thuret partira ces jours-ci pour la KabyIte voir son frère, M. Pierre Thuret, lieutenant aux tirailleurs algériens, dont le départ pour le Maroc aura lieu prochainement. La comtesse Eugène d'Harcourt vient de donner le Jour, à Saint-Marcel-d'Ardèche,une fille qui a reçu le prénom de Gülonne. marquise di Rudini est repartie pour Rome, la princesse W. Orlon pour Saint-Pétersbourg. La comtesse et Mlle de Sainte-Aldegonde ont passé plusieurs semaines il. Rome. Le comte P. de Quinsonas est parti pour le Caire. Mme Jean Charton de Fos a mis au monde, au château de la Motte, en Maine-et-Loire,un fils qui a reçu le nom de Jacques, Mme de Grandry, née de Vaux de Foletter, a donné heureusement le jour, à Niort, à un fils qui porte le pré nom de Jean. Mme Louis de Saiat-Blancard de Saint-Victor, née de Landerset, vient de mettre heureusement au monde un fil» qui a reçu le prénom de Jean. M,

.La

l'insuffisance des crédits destinés à assurer

MARIAGES

M. Lachenal,

On annonce le prochain mariage de Mlle de La Ferté-Sénectère avec M. Paul de Metz, industriel à Nancy. Le mariage de M. Roger de Dampierre, duc de San Lorenzo, beau-fils et fils du prince et de la princesse Pierre de Caraman-Chimay,avec donna Vittoria Ruspoli, fille du regretté syndic de Rome et de la princesse de Poggio Suasa, sera célébré la semaine prochaine, à Rome.

Nous apprenons le prochain mariage de M. Ernest de Royer, lieutenant au 1er chasseurs, avec Mlle Made-

leine Sohet. En raison d'un deuil récent, le mariage aura lieu dans l'intimité, le 19 décembre, à Limoges.. Jeudi dernier a été béni, en la basilique NotreDame de Mayenne, le mariage de Mlle Germaine de La Charie avec le baron Odet de Fontenay. Les témoins étaient, pour le marié le colonel de Champvallier et le comte André de Robien, ses oncles; pour la mariée M. J. de La Charie, son oncle, et le vicomte F. de Jacquelot du Boisrouvray, son beau-frère. La quête a été faite par Mlles d'Halewyn, Marie-Josèphe de Robien, M. de La Charie et de Champvallier, accompagnées du baron André de Fontenay, MM. Maurice de La Charie, Robert de Fontenay et J. de La Cha-

rie.

Après un éloquent discours du chanoine de La Villerabel, vicaire général du diocèse de Saint-Brieuc, la bénédiction nuptiale a été donnée par le chanoine de La Villeaucomte, curé-a"rchiprêtre de Notre-Dame de BonneNouvelle, à Rennes, oncle de la mariée, qui a transmis aux jeunes époux la bénédiction que le Saint-Père avait daigné leur envoyer. Remarqué dans le cortège, à la sortie de l'église Baron et baronne Odet de Fontenay, M. et Mme M. de La Charie, .baronne de Fontenay, douairièra baron et baronne F. de Fontenay, vicomte et vicomtesse F. de Jacquelot du Bcisrouvray, baronne et Mlle d'Halewyn, comte, comtesse et Mlles A. de Robien comte, comtesse et Mlle de Bercé; comte du Couëdic de Kergolaer, M. et Mme de La Charie, marquis de Quatrebarbes, comtesse et Mlle A. de Hercé, marquise de Foucauld, colonel comte et Mlle de Robien, baron de La Bouillerie, Mlle de Hercé. lieutenant et comtesse du Couëdic, Mlle Chaudron de Saint-Fargeau, M. de Cenival, comte, comtesse et Mlles Th. de Rbbien comte et comtesse H. du Pontavice, vicomtesse de Saint-Pern, vicomte et vicomtesse de Neuville, M. Charles de La Charie, colonel et Mme de Champvallier, M. et Mme J. de Brunville, barons E. et H. de La Bouillerie, vicomte et vicomtesse R. de Pontbriand, Miles du Boys de Couësbouc, marquis et marquise de Chavagnac, comte de Quatrebarbes, comte Louis de Robien, vicomte Le Bouteiller, etc. A l'issue de la cérémonie relgieuse, Mme de La Charie a reçu en son hôtel les nombreux parents et amis venus apporter aux jeunes époux leurs vœux de bonheur. De Gand on annonce les fiançailles de M. Guy

d'Udekem d'Acoz, fils de M. Paul d'Udekem d'Acoz et de Mme, née de Nieulant et Pottelsberghe, avec Mlle Gabrielle de Smet de Naeyer, fille de M. Maurice de Smet de Naeyer et de Mme, née de Thier. Egalement hier, Mgr de Cormont a béni, dans la chapelle des catéchismes de Saint-Philippe du Roule, dans la plus stricte intimité, en raison d'un deuil récent, le mariage de M. Jacques de Cormont, lieutenant au 6" cuirassiers, avec Mlle Jeanne Boutai. En la cathédrale de Lavai vient d'être célébré le mariage du vicomte Jacques d'Héliand, fils du comte d'Héliand et de la comtesse, née Richard, avec Mlles Charlotte de La Monneraye, fille de Mme de La Monneraye, née Turpin de La Tréhardière. Les témoins du marié étaient M. Jules Richard, son oncle, et M. de Vaubernier, son beau-frère; ceux de la mariée étaient M. H. de La Monneraye et M. Roger Lambelin, ses oncles. La bénédictionnuptiale a été donnée par Mgr de Durfort, évêque de Langres, qui a prononcé une charmante

allocution. La quête a été faite par Mlle Yvonne de La Monneraye, accompagnée de M. Pierre Richard, officier aux haras, et par Mlle de Vaubernier au bras de M. Louis de La Monneraye. Reconnu, tant dans l'assistance que dans le cortège Comte et comtessed'Héliand, Mme de La Monneraye, comte de La Monneraye, capitaine de vaisseau et Mme de La Monneraye, M. et Mme Jules-Marie Richard, M. et Mme René de Vaubernier, M. Le Breton, sénateur comtesse et Mlles d'Elva, Mme de Tréglodé, M. et Mme de Chaloron, M. et Mme de Vaucenay, M. et Mme Alfred d'Angleville, M. et Mme Dulong de Rosnay, M. et Mme Le Tourneurs, Mile de Saint-Luc, M. de La Motte-Rouge, vicomteet vicomtesse de Kermel, Mme et Mlle de Passillé, Mme Turpin de La Tréhardiëre, comte et comtesse de Sainte-Marie, Mme de La- Bauluère, comtesse d'Argouges, etc. Mme de La Monneraye a donné après la cérémonie une brillante réception au cours de laquelle on a beaucoup admiré les nombreuxcadeaux adressés aux nouveaux

époux.

NECROLOGIE Les obsèques de la marquise de Bracnet de Floressac, née du Douët de Graville,.seront célébrées mercredi, à dix heures, en l'église de Bernières (Seine-Inférieure). Nous apprenons la mort de Mme André Perrot du Vernay, née de Châteaxmeuf-Randon, veuve du commandant Perrot du Vernay; décédée à Riom (Puy-de-Dôme), le 5 décembre.. ,1. De Poitiers on annonce la mort du'comte Enguerrand de Clisson. Né dans cette ville en 1847, il s'était engagé aux zouaves pontificaux le 25 avril 1866; caporal le 1er janvier 1867, sergent le 1er novembre de la même année, il fit la campagne contre les garibaldiens, et la guerre franco-allemande comme capitaine au 35e mobiles. Chevalier de Saint-Sylvestre,décoré de la médaille de Mentana et de celle de Bene-Merenti, le comte de Clisson était un royaliste ardent et fut pendant de longues années conseiller municipal de Fontenay-le-Comte. Il était le père du vicomte de Clisson et de M. Bernard de Clisson, le beau-père de M. de La Grange et de M. Babinet On annonce la mort du comte Amédée-Aubert de Vincelles, ancien lieutenant au 38 dragons, décédé à Grasse, dont les obsèques seront célébrées aujourd'hui samedi, en l'église de Trégunc, dans le Finistère. Marié à Mlle Delarue de Beaumarchais, fille aînée du colonel Delaque de Beaumarchais, ancien commandant du 3" régiment de dragons, il laisse de ce mariage huit enfants. On a célébré avant-hier, en .l'église Saint-Symphorien, à Versailles, les obsèques de Mme Robert de Larosière, née Eugénie-MarieThébaut, décédée en son hôtel, 22, boulevard de la République,à Versailles. La défunte était la femme du capitaine de frégate Robert de Rosière, fille de Mme Jules Thébaut, sœur de Mme Well et cousine de Mmes Buisse de Saint-Victor, Bullock de Gougy et Bérauit de Saint-Maurice. Après la cérémonie religieuse et l'absoute, qui fut donnée par M. le curé Boyer, le corps a été transporté par fourgon au cimetière du Père-Lachaise,où l'inhumation eut lieu dans le caveau de la famille, à une heure de l'aprèsmidi. Les obsèques de Mme Robert Villatte des Prugnes, née Revenaz, ont été célébrées, comme nous l'avons dit, en l'église paroissiale de Vallon-en-Sully, dans l'Allier: Les cordons du poêle étaient tenus par Mme de Champigny, la comtesse Costa de Beauregard, la baronne de Louhansde Courçays .et la vicomtesse de Fadate de Saint-

<,

George.

Le deuil était conduit par M. Robert Villatte des Prugnes, son mari; MM. Joseph, Bernard et Xavier Revenaz, ses frères; le baron de Lamotte, M. Verny, le comte des Bordes de Jansac, le baron de Landevoisin, le comte de Villedey de Faulc, ses beaux-frères; le général et le colonel de Lestapis, ses oncles, et, les autres membres de la famille. Les obsèques de M. Jules Mancini, secrétaire d'ambassade, seront célébrées après-demain lundi, à onze heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau; celles de Mme veuve Esmoingt de Lavaublanche auront lieu également lundi, à dix heures, en la basilique Sainte-Clo-

tilde..

Valîleury

l'entretien et les restaurations des monuments historiques. Au seul point de vue de la sécurité, il y a des réparations urgentes à entreprendre, a dit M. Sibille, dans nombre de cathédrales gothiques, telles celles de Meaux, d'Orléans et de Nantes. A Orléans, l'abside s'est écroulée pendant la

nuit.

frapper les instituteurs qui avaient commis cet

acte d'indiscipliné. A ceux, qui ont pu être, un moment,

dre, sans défaillance, leurs responsabilités. A vendredi prochain la suite du débat.

tours sont en mauvais état. Georges Foucher Les architectes ont signalé, depuis longtemps, l'urgence de restaurations à effectuer sur les parements extérieurs, les contreforts et les meneaux. L'administration s'est contentée.de réduire les crédits d'entretien. Cependant, le 11 décembre 191i, un jeune médecin de Nantes, qui assistait à un office, a été tué par une 'pierre tombée de la voûte. L'Etat a dû, à la suite de devant le cet accident, payer une indemnité supérieure à 100,000 francs. CONSEIL D'ÉTAT Le sous-secrétaire d'Etat ne pense-t-il pas, a demandé en terminant M. Sibille, à réclamer les crédits nécessaires pour procéder, dans la: Un arrêt vient d'être rendu par le conseil cathédrale de Nantes, aux restaurations dont d'Etat d'un intérêt pratique considérable, comla nécessité s'impose ? parimarché grand tout qui touche me ce au A quoi M. Bérard a répondu qu'il était d'ac- sien, et d'une importance doctrinaleplus consicord avec l'orateur sur les travaux à effectuer dérable encore. Aussi sauront nos lecteurs nous et que dans la répartition des crédits, une part gré, croyons-nous, d'en texte mettre le sous importante sera affectée a la cathédrale de leurs yeux. Mais quelques mots d'explication, Nantes. d'abord, ne seront pas inutiles. Etes-vous jamais allé aux Halles de bon maJe ne veux pas enterrer le budget des beaux- tin ? C'est une excursion que l'on ne saurait pittoarts sans signaler encore l'intervention de M. trop conseiller aux amateurs de spectaclephysioet plus curieux de encore aux Maurice Barrés en faveur du jardin des Tuile- resque ries, dont il serait facile d'assurer, en créant logie sociale, désireux de savoir comment foncquelques emplois de gardiens et en améliorant tionne la vie de la grande ville. Longtemps le salaire des jardiniers, la propreté'morale et avant d'arriver aux pavanions, construits par Baltard, dont les silhouettes noires se découmatérielle. Le sous-secrétaired'Etat a promis d'examiner pent au loin, vous aurez prouvé toutes les rues qui y accèdent, transformées -en fleuves de légula question. • mes et de fruits leur ensemble forme le carLes Incidents de l'Estaque reau forain, gigantesque' ,marché dont il» faut chaque nuit renouveler les apports pour que Combien j'avais râison d'écrire, hier, que, Paris, en s'éveillant, trouve son alimentation. sans aucun doute, il devait y avoir une diffé- quotidienne. La part principale dans cette fonction si esCadenat racontait les incidents de l'Estaque et sentielle à la vie de la caspitale revient à une catégorie de modestes commerçants qu'on la réalité des faits. Des explications apportées, en effet, à la tri- appelle les approvisionneurs. « Dans la morte bune, par le ministre de l'intérieur, il résulte saison, dit l'exposé des motifs d'un projet de sans contestation possible que les agents de po- loi récemment présenté à la Chambre par le lice mis en cause par le député socialiste de gouvernement, on peut estimer que les approMarseille n'ont encouru aucune responsabilité visionneurs représentent les quatre cinquièmes pénale cela est établi par l'instruction judi- des arriva,ges du carreau dans la belle saison, ciaire et qu'on ne saurait leur imputer non cette proportion reste des deux tiers. » Les approvisionneurs sont donc les principlus aucune responsabilité administrative, puisqu'ils se sont scrupuleusement conformés peux intermédiaires entre les consommateurs Indispensables aux instructions de leurs chefs, leur preserj- parisiens et les cultivateurs. moins utiles aux premiers, ils sont d'abde vant ne se servir du revolver qu'en cas pas aux ne la culsouvent de seconds. Sortis eux-mêmes solue nécessité. Un homme tué, iÇ'est r.é. régions certaines igrettable mais il a été tué par une balle blin- ture, à laquelle, surtout dans dée l'autopsie l'a démontré alors que les de Bretagne,ils demeurent étroitementattachés, balles des revolvers des agents sont des balles organisés fréquemment en, petites sociétés familiales dont un membre reste aux pays de proordinaires. Il ne faut pas, a conclu M. Steeg, que la pitié duction pour surveiller les achats et les expélégitime qu'inspire la victime fasse oublier les ditions, tandis que les autres viennent aux Halservices rendus par la police le .gouvernement les, les approvisionneursrendent aux cultivane pourraient ne saurait accepter le projet de résolution de teurs des services dont ceux-ci effet, chercher MM. Cadenat et Bouisson, qui est une condam- se passer. Ils vont sur place, en faibles lots trop leurs produits, groupent les nation injuste de ses agents. assurent pour faire l'objet d'envois séparés, en l'écoulement, fournissent les emballages, et, ferme, prennent à leur charge les risM. Bouissoni, cependant, est revenu à la achetant de transport de mévente. Leurs exigen-. charge, s'attaquant plus particulièrement au quessont d'ailleurset modestes, ce sont des gagnepréfet, M. Schrameck.Assurément ce fonction- ces ils petit n'ont pas de gros capitaux à rémunaire est essentiellement antipathique, et je nérer et la concurrence est active entre eux. crois bien qu'il n'est guère de méfaits administratifs ou politiques qu'on ne puisse lui *i imputer avec quelques chances de ne pas se de lors l'émotion qui se proOn comprend tromper. Mais, en l'espèce, il se trouve qu'il n'y apprit soudain,* duisit quand on en juillet 1911, a rien à lui reprocher. M. Chanot le constate qu'il d'un n'enle Conseil d'Etat, saisi cependant, bien spécifier, tient à recours pour qui que de rapports pouvoir de d'autres excès Schrameck tretient avec M. par un groupe négociants fonctions des environs des Halles, avait déclaré illégale que ceux qu'exige l'exercice de ses l'existence des approvisionneurs de maire. La loi du 11 juin 1896, qui régit'actuellement Après que M. Thierry, député de Marseille, lui aussi, eut pris nettement position contre la le grand marché parisien, avait, par son article motion Cadenat, dont l'adoption aurait pour premier, « réservé le carreau aux propriétairésultat d'affaiblir les très sages instructions res de légumes et fruits vendant leur propre adressées par le ministère de l'intérieur le marchandise ». De ces mots dont le sens ne pouvait faire doute, le règlement d'administradébat s'est terminé par l'adoption, à la majorité publique du 23 avril 1897 avait donné le du jour tion l'ordre de de 367 voix contre 179, pur qu'imposaient à la fois l'usage de gouvernement. commentaire et simple, accepté par le les travaux préparatoires de là loi. De l'intervention de M. Bouisson il faut ra la langue et banquet jadis Propriétaires sont tous ceux qui ont un droit de tenir ce détail savoureux, qu'tf un offert à M. Combes, le préfet lui-même faisait :propriété,et.cedfoiit on peut l'avoir .acquis ou comme acheteur. Son arsa partie dans l'exécution, par les convives, de comme producteur reproduit ticle 57, l'Internationale.' par l'article 61 du règlement réservé mélancoliquement donc de 1907, disait Depuis lors, constate « Le carreau est produits leurs amènent M. Bouisson, l'attitude du gouvernement a aux cultivateurs qui y et aux approvisionneurs vendant des denrées changé 1. heureux. dont ils sont propriétaires. » d'ajouter c'est fort Est-il besoin que Depuis onze ans cette disposition était en viLa uestion des instituteurs gueur. Elle avait été sanctionnée, dans cet inpar tous les pouvoirs publics, et conantimilitaristes tervalle, firmée à quatre reprises par le Conseil d'Etat, vertu de la délégation à lui conféagissant Cette affaire réglée, la Chambre a repris la rée par laenloi de 1896. suite de la discussion'-qui a déjà occupé pluContrairement à tant d'autorités réunies et sieurs séances des interpellations sur les ins- tant d'avis solennellement rendus, les nétituteurs antimilitaristes et des mesures prises gociants installés dans les magasins des envipar le gouvernement à la suite du congrès de rons des Halles s'avisèrent que là où la loi avait Chambéry. dit propriétaires et marchandise, il fallait Au début du long discours qu'il a prononcé lire cultivateurs et roduits récoltés. Ils y pour répondre aux divers interpellateurs, M. avaient un si grand intérêt Les approvisionGuist'hau a posé en principe neurs exclus des Halles, ils pouvaient espérer 1° Qu'avant d'examiner les droits et les deeffet que le monopole de la vente des provoirs de l'instituteur, il faut se préoccuper du en duits du département leur appartiendrait, ou bien de l'école peu s'en faut. 2° Que, si certains instituteurs estiment ne Comment pareil recours a-t-il pu être accueilli pouvoir concilier leurs fonctions d'instituteurs par le suprême tribunal administratif? Sans qu'à ils.n'ont liberté de citoyens, leur romdétails qui, pour aujouravec entrer ici dans des pre loyalement le pacte qu'ils ont passé avec la d'hui, nous entraîneraienttrop loin, disons seucommune et avec l'Etat. lement que la cause principale en est, sans nul Puis, cette double déclaration faite, le minis- doute, que les principaux intéressés, je veux tre a immédiatementabordé l'examen des faits. dire les approvisionneurs, ne furent pas entenLe gouvernement, a-t-il expliqué, a sévi dus. Ils ignorèrent jusqu'au bout que leur sort contre des actes qu'il juge intolérables pour se décidait uniquement sur la. parole de leurs l'école et pour l'ordre public. Déjà, depuis trop adversaires. longtemps et malgré les avis réitérés du gouMais l'article 37 du décret du 22 juillet 1806 vernement, la campagne syndicaliste se pour- qui, aujourd'hui encore, règle la procédure du suivait chez les instituteurs déjà le syndicat Conseil d'Etat, statuant au contentieux, a prévu cas « A ceux qui n'ont été ni appelés ni retention d'adhérer à la Bourse du travail, à la ce lors des décisions rendues par le présentés suivant Conseil d'Etat C. G. T. et à l'Union des syndicats en matière contentieuse,il ouvre avait deRhône syndicat du le exemple, son la voie de la tierce opposition, conformément mandé, lui aussi, à adhérer à la Bourse du tra- au principe posé dans l'article 474 du Code de vail. C'est dans ces conditions que s'est réuni procédure civile ». le congrès de Chambéry. A Nantes, les

Les approvisionneurs

des Hallesde Paris

été

Les approvisionneurs présentèrent donc une requête en tierce opposition contre l'arrêt du 7 juillet qui les avait condamnés sans qu'ils eussyndicat. sent été entendus, et ils chargèrent M" Dedé, blement discutées par chaque Il en a été ainsi, sans aucun doute, pour la avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassaproposition concernant le « Sou du soldat». tion, de soutenir leur cause. Serait-elle acciaeillie ? Malgré le texte formel L'Ecole émancipée, dans son numéro du 31 août où la séance du 17 du décret de 1806, on pouvait concevoir quelaoût, fait le récit de cette question a été discutée. La Bataille syn- ques doutes. Depuis une dizaine d'années, en dicaliste, dès le 18 août, avait publié un autre effet, certaines théories se sont fait jour, parécit. On ne peut pas soutenir que les institu- tronnées par d'^émmients professeurs, qui tenteurs ignoraient ce qu'était le « Sou du soldat » dent à faire sortttr des voies et règles ordinaire moment où la question a été discutée *cela de la justice les recours pour excès de pouvoir, résulte clairement du compte rendu des jour- dont on sait l'énorme importance dans la jurisConseil d'Etat. naux contre lequel aucun groupe, aucun insti- prudence actuelle duseulement antécédents Deux pouvaient être protesté. tuteur n'a relèvement des traite(ville de du En Cannes Lebon, invoqués. 1882 Pour la question d'acïïon, ments, on a proposé divers moyens p. 387), le Conseil d'Etat s'était très nettement prononcé pour la recevabilité. Un arrêt de notamment la grève des écoles normales. des journaux républiémue s'est 1899 (ville d'Avngnon Lebon, p. 719), était plus La presse et le Radical Lantern,e ont puambigu et laissait place à des doutes dont s'arcains comme la eu, articles connaît. Il n'y à ce mait l'opinion dont je viens de parler. qu'on blié les a De fait, elle avait ses partisans jusque dans moment, aucune protestation de la part des le sein du Conseil d'Etat, puisque la section instituteurs. Le gouvernement, qui savait ce qu'était le se prononça dams ce sens, et proposa en consédevait prendre sa responsa- quence à l'assemblée générale du contentieux « Sou du soldat bilité. de rejeter la tierce opposition des approvisionIl décida qu'il ne pouvait laisser passer cette. C'est dans ces conditions que l'affaire fut apsérie de manifestations émanées de syndicats' dissoudre. qu'il le devoir de les pelée avait à la séaince du 23 novembre dernier, tolérés et expliqué M0 Dedé soutint avec une grande force ce C'est alors que les instituteurs ont dans quel sens ils étaient patriotes que j'oserais appeler ici la thèse de la justice, Le ministre a répondu qu'il était pour le pa- puisqu'elle n'est que l'application à ce cas des triotisme sans commentaire, que le patriotisme règles judiciaires les plus essentielles: les approvisionneurs tenant des droits véritables de ne se définissait pas. l'art. 61 du décret du 8 octobre 1907, leur tierce opposition devait être déclarée recevable aux Les faits ainsi exposés, l'orateur indique termes de l'art. 37 du décret du 22 juillet 1806 dans quelles conditions il a invité les syndi- et de l'art. 474 du Code de procédure civile. Le commissaire du gouvernement, M" Léon cats d'instituteurs à se dissoudre. Il n'a pas ordonné de poursuites individuel- Blum, était celui même sur les conclusions dules parce que ceux qui étaient à Chambéry quel l'arrêt du 7 juillet avait été rendu, conclusions étranges d'où il appert que M. n'étaient que des mandataires. lieu d'atten- Blum a ignoré jusqu'au texte de la loi qu'il Cependant, les instituteurs, au dre la décision des tribunaux et du Parlement, avait alors la ha.ute mission de défendre. Cette ont, à la date du 16 septembre, publié un ma- fois-ci, M. Blum conclut qu'il ne devait pas nifeste dans lequel ils ont expliqué les déci- être permis à ceux qu'il avait ainsi condamnés sions de Chambéry, défini le patriotisme des de présenter leur défense, créant, pour apsyndiqués, et où ils ont porté un jugement puyer un tel avis, une distinction qui ne sacrifiait guère moins les droits de la loi et de la contre le ministre de l'instruction publique. Le gouvernement a considéré qu'il fallait logique que ceux des approvisionneurs. L'usage, dit le ministre, veut que les questions à soumettre au congrès aient été préala-

CHAMBRE DES DlPUTÉS

le

Budget des Beaux-Arts

Avant le vote des derniers chapitres du budget des beaux-arts, MM. de Villebois-Mareuil et Sibille ont mis à profit les quelques instants durant lesquels M. Thalamas a daigné permettre à ses collègues l'accès de la tribune pour attirer l'attention du sous-secrétaire d'Etat sur deux questions d'un incontestableintérêt la sauvegarde du mont Saint-Miche! et la conservation et la restauration des cathédrales. A M. de Villebois-Mareuil, désireux de connaître les projets du sous-secrétaire d'Etat, en ce qui touche le mont Saint-Michel, M. Bérard a répondu que l'administration des beauxarts n'a pas cessé d'être d'accord avec la commission du budget et avec la Chambre sur le but et sur l'urgence des travaux à exécuter au

mont Saint-Michel. Il s'agit de restituer au mont sa situation insulaire pour cela, il faut couper, à une certaine distance des remparts, la digue insubmersible. Il s'agit aussi de dévaser la digue de Roche-Torin, pour permettre aux deux rivières, la Sée et la Célune, de se déverser dans la baie.

Le conseil général des ponts et chaussées a approuvé les modifications à apporter à la digue de Roche-Torin. En ce qui touche la coupure de la digue insubmersible, plusieurs solutions sont en présence. L'administration des beaux-arts a proposé l'établissement d'un tunnel sur l'établissement duquel le conseil générai des ponts et chaussées délibère. Elle s'emploiera a faire aboutir Je programme qu'elle a

dressé. Les observations de M. Sibille ont porté sur

égarés,

le ministre demandera de revenir à ce qu'il appelle a la vraie tradition républicaine ». Il veut effacer les équivoques. Mais si, cette œuvre accomplie, il reste quelques retardataires, le gouvernement et le Parlement devront pren-

au

neurs.

,r

jian, M. Thakireski serait l'inventeur d'un parachute pour aéroplane, à raison duquel il avait, pour le lui soumettre, obtenu une prochaineaudience de notre ministre de la guerre,

En présence de cette double thèse, le conseil eut, paraît-il, un long délibéré. Ce fut enfin celle de M° Dedé qui l'emporta, ainsi que nos lecteurs le verront par le texte de l'arrêt rendu dans la séance du 29 novembre. Nous le citons intégralement

Félix Belle

NOS INFORMATIONS

Le conseil d'Etat statuant au contentieux. Ouï Me Fuzier, maître des requêtes en son rap-

port,

Ouï M0 Dedé, avocat des sieurs Boussuge et autres, en ses observations, Ouï M0 Blum, maître des requêtes, commissaire du gouvernement, en ses conclusions. Considérant que si, en yertu de l'article 37 du décret du 22 juillet 1806, toute personne qui n'a été ni appelée ni représentée dans l'instance peut former tierce opposition à une décision du conseil d'Etat rendue en matière contentieuse cette voie de recours n'est ouverte, conformémentà la règle générale posée par l'article 474 du Code de procédure civile, qu'à ceux qui se prévalent d'un droit auquel la décision entreprise aurait préjudicié Considérant que l'article 61 du règlement d'administration publique du 8 octobre 1907, tel qu'il avait été promulgué, portait que le carreau forain des Halles est réservé aux cultivateurs qui y amènent leurs produits pour les vendre euxmêmes et aux approvisionneurs vendant des denrées dont ils sont propriétaires Considérant que par la décision ci-dessus visée, en date du 7 juillet 1911, le conseil d'Etat a annulé ledit article 61, en tant qu'il admet sur le carreau forain des Halles de Paris, concurremment avec les cultivateurs qui y amènent leurs produits, les « approvisionneurs vendant des denrées dont ils sont propriétaires » Considérant que les requérants soutiennent qu'en leur qualité d'approvisionneurs, ils ont été personnellement privés, par la décision précitée, d'un droit qu'ils tenaient de la loi du 11 juin 1896 su!" les Halles centrales de Paris et du décret du 8 octobre 1907 que, dès lors, leur requête en tierce opposition est racevable.:

La température Une zone de basses pressions couvre tout le nord-ouestde l'Europe. En France, des pluies sont probables dans le nord et l'ouest avec temps doux. Hier, à Paris, assez belle journée. Thermomètre, 10°. Baromètre, en hausse, 765 m/m.

FAITS DU JOUR Beaux-arts. La très remarquable exposition du peintre Yves-Edgard Muller, à la galerie Reitlinger, rue de la Boétie, que nous avons annoncée, est prolongée jusqu'au mardi 10 décembre. L'Etat s'est rendu acquéreur du tableau n° 17

l'heure mauve. Les lauréats du prix Nobel et la Légion d'hon. M. Guist'hau, ministre de rinstruction neur. publique, vient de faire signer par le président de la république un décret nommant M. Sabatier, doyen de la Faculté des sciences de Toulouse, officier de la Légion d'honneur, et M. Grignard, professeur à la Faculté des sciences à Nancy, chevaNu

lier.

On sait que M. Sabatier et M. Grignard sont les deux titulaires, en 1912, du prix Nobel, pour la chimie. Le cours de Mme Madeleine Lemaife.Mme Madeleine Lemaire, dont le beau talent veut être inculqué à ses élèves de l'Université des arts, ouvrira après-demain lundi, 9 décembre, mais chez elle, cette fois, à son atelier de la rue de Monceau, un cours supérieur d'aquarelle et de peinture, avec causeries sur l'art et réunions artisti* ques. Nous- ne*ûoutons pas 'du succès de cet enseigne* ment.: Un don de la Fondation Lucien de JReinacK. M. J.. Charles-Roux, au nom du comité de la Fondation Lucien de Reinach qu'il préside, vient de 'remettre à M. le général Lyautey une somme de dix mille francs pour; être répartie de la.manière

Décrète

Article premier. La requête en tierce opposition des sieura Boussuge et autres est déclarée recevable. Il sera ultérieurement statué au fond Art. 2. les conclusions de la requête sus-yisée. sur Les approvisionneurs pourront donc, par la voix de leur excellent avocat, Me Dedé, faire entendre leur défense. Ce sera en même temps la défensede la loi de 1896 et de tous les corps

administratifs qui en ont poursuivi l'application depuis seize ans, à commencerpar le conseil d'Etat lui-même. Sans doute, personne n'a; jamais pu envisager sérieusement la possibilité de supprimer effectivement les approvisionneurs des Halles. A peine l'arrêt du 7 juillet 1911 était-il rendu qu'en présence des réclamations unanimes qui s'élevèrent de toutes les régions travaillant pour l'alimentation de la capitale et de sa banlieue même, non moins vivement que de la Bretagne et du Vaucluse, le gouvernement annonça l'intention de présenter aux votes du Parlement un texte qui mît hors de contestation la disposition controversée de la loi de 1896, et ce projet a été en effet déposé en juillet 1913 je lui ai emprunté plus haut une citation sur l'importance du rôle des approvisionneurs.Mais c'est à la haute juridiction administrative que ceux-ci tiennent d'abord à confier leur cause, assurés qu'après avoir été entendus, la surprise d'un premier arrêt ne peut manquer d'être réparée. L'importance doctrinale de l'arrêt du? 29_ no. vembre dépasse encore de beaucoup son 6ntérêt pratique. En admettant, avec la netteté que l'on a vue, la recevabilitéde la tierce opposition, dans l'espèce dont il s'agissait, la plus grave où le recours pour excès de pouvoir ait jamais été appliqué, puisque pour la première fois lei-conseil d'Etat statuant au contentieux y avait prononcé l'annulation d'une disposition de règlement d'administration publique, la haute juridiction administrative a répudié les doctrines qui tendaient à l'entraîner, en matière de- recours pour excès de pouvoir, hors des principes et des voies de la justice pour lui conférer je ne sais quelles attributions nouvelles. On ne saurait trop .souligner la gravité-d'une telle décision.

suivante

1° Deux mille francs aux professeurs et instituheurs qui, dans les postes de l'intérieur du Maroc,. accomplissentune tâche pénible et ingrate 2° Six mille francs aux femmes d'officiers et d'hommes de troupe, tués à l'ennemi 3° Deux mille francs aux soldats libérés et sans

ressources. L'attribution «de ces sommes sera faite par le résident général, de -concert avec ses chefs de service.

C'est la Une inauguration sensationnelle. grande nouvelle du jour, et le tout-Paris élégant Paillard l'accueillera avec une joie unanime inaugure aujourd'hui les Thés-Paillard, qui réuniront chaque après-midi, dans le fameux restaurant de la Chaussée-d'Antin, l'élite parisienne désormais dotée de ses five o'clock attitrés. Institution patronale. Les journaux spéciaux publient ce matin le compte rendu de la réunion annuelle du Printemps. Cette assemblée a unanimoment applaudi l'exposé des récentes améliorations apportées par la direction aux multiples institutions organisées par ces grands magasins en faveur de leur personnel. Le taux minimum de la pension de-retraite, entièrement constituée par des versements de la Société du Printemps, est porté de 360 francs à 600 francs Je droit à la pension reste fixé à 50 ans d'âge pour les hommes et à 46.ans pour des fem-

A. D.,

NECROLOGIE Les obsèques de la marquise de Bracliet de Floressac auront lieu mercredi, à dix heures, en Cet; avis l'église de Bernières tiendra lîeil d'invitation. X/t

Mexique Mexico, 5 décembre.

C'est

à' tort qu'on a annoncé la nomination,

comme agent financier à Londres, de

M.

poste.

Esnesto

Madero, ministre des finances. M., Ernesto Madero ne quitte pas son M. Lascurain, ministre des affaires étrangères, a démissionné et est parti pour l'Amérique du Nord. Ce voyage n'a aucun caractère politique.! L'Informé

HOTEL DE VILLE Le conseil municipal Le conseil a décidé hier de consacrer 7,000 -francs à l'amélioration des plantationsde la place de l'Etoile. En ce qui regarde les arbres, M. Pierre Quentin-Bauichart est intervenu pour demander qu'on leur épargne le goudron en usage pour les chaussées mais qui leur est nuisible.

Adrien Oudin sera approuvé par l'opinion pour la protestation qu'il a portée à la tribune au sujet de la façon si lente dont sont menés les travaux entrepris au caipefour Haussmann-Laîayette et dans les rues voisines. L'administration 'a mis plus d'un mois à donner l'autorisation de les com mencer et l'on me prévoit pas quand ils seront terminés. La gêne qui en jésuite pour les passants est grande, surtoutà cette époque de l'année où la circmiation est, plus qu'en aucune autre, intense. M. de Puymaigre a réclamél'électrification de la ligne Sadrat-Lazarie-Invalides.et de nombreux collègues ont appuyé ses regrets. Il est de fait que l'on .ne voit pas bien pourquoi, cette ligne est restée en dehors du programme d'électrification des voies ferrées récemment décidé. Une rue parisienne portera bientôt, grâce à l'initiative de M. Adrien Mithouard, le nom d'Emmanuel-Chabrier, le compositeur regretté. Enfin le conseil, hier, a accepté le legs de M. Leblanc de Candrie une propriété, près de Meulan, et 400,000 francs, pour une maison de convalescence réservée aux femmes et aux enfants et leilegsde Mme de Guerry 100,000 francs, pour le dégagement d'objets de première nécessité, au M.

Mont-de-Piété.

La Micbodière

CHANGEMENTD'ADRESSES Nous 7appelons à nos abonnés que toute 'de. mande de changement d'adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste

pour Irais de réimpression.

Chroniquedes Tribunaux LÀ DOUBLE POULICHE IRÈNE

La .neuvième chambre de la cour vient de confirmer le jugement de première instance du tribunal de Versailles, lequel avait condajmné M. Georges Casamajor .à un an de prison et 2,000 francs d'amende, M. Gagé à six mois et 1,000 francs, M. Autran à six mois avec sursis et 3,000 francs pour substitution de cheval. .Selon l'accusation, M. Casamajor, avec l'aide de M. Gagé et les fonds de M. Autran, aurait acheté en Angleterre une excellente pouliche et, dans le Var, une pouliche de moindre valeur nommée Irène. Celle-ci étant engagée dans le prix Hautié, il. Maisons-Laffitte, aurait été au dernier moment remplacée par la pouliche anglaise, qui n'eut pas de peine à gagner le prix: Seulement, la! combinaison découverte aurait empêché là Société sportive d'Encouragement de décerner le prix et les poursuites s'en se-raient suivies, AÉROPLANE ET PARFUMERIE

La dixième chambre correctionnelle a condamné hier à deux mois de prison, pour vol de flacons de parfumerie dans les grands magasins, un ingénieur roumain, M. Thakireski. Ainsi que l'a expliqué l'interprété, M. Hand-

mes.

En dehors des œuvres déjà:existantes allocation de maternité,' secours pendant la durée de la' maladie au moins égal à la moitié des appointel'attribution acments, vacances payées, etc., cordée à l'occasion du mariage est étendue aux employés des deux sexes. Enfin une nouvellle allocation familiale, pro« gressive avec le nombre des enfants, est instituée.. Tout employé du Printemps gagnant moins de 3,000 francs par an reçoit 100 francs à la naissance de'son premier enfant, 200 francs à la naissance du second, etc., l'allocation étant augmentée de 100 francs à chaque naissance. Si le père et la mère sont l'un et l'autre employés au Printemps, chacun d'eux reçoit, l'allocation. Cet encouragement aux familles vaut d'être particulièrement signalé, à l'heure où se pose avec tant d'acuité le problème de la dépopulation.. A la Maison des Etudiants. Dans le vieil hôtel de la rue de la Bûcherie, à deux pas de Notre-Dame-de-Paris, M. Lucien Le Foyer, ancien député de la Seine, adonné, à la demande des étudiants, une brillante conférence sur la Il Philosophie da Victor-Hugo j>. M. Couyba, sénateur, 'ancienministre, présidait, assisté de MM. d'EstournelIes de Constant et Léon

Riotor, secrétaire général de 1' Il Art à l'Ecole n. Mme Caristie-Martel, que M. Couyba a saluée comme la « Muse du peuple n, a dit éloquemment des poésies du maître. L'école de chant choral, dirigée ipar M. Raniguet, a fait applaudir des airs anciens. Société des artistes indépendants. La Société des artistes indépendants vient d'obtenir, de nouveau, du conseil municipal, la concession d'un emplacement au quai d'Orsay pour y organiser sa vingt-neuvièmeexposition, du 1er mars au 31 mai 1913. Le comité fait connaître que les inscriptions,, pour le Salon 1913, seront closes le 31 décembre. Le prix Il Vie Heureuse n. Le comité du prix Vie s'estxéuni chez Mme Claude FerHeureuse » Il val, sous sa. présidence. Le prix de 5,000 francs a été attribué par 10 voix sur 17 votantes à Mme Jacques Morel, auteur de Feuilles mortes 3 voix s'étaient groupées sur le noan de Max Daireaus,, auteur de Timon et Zozo Mlle Bouyér Karr, auteur de Pauvres' diables, a obtenu 2 voix Annie de Pêne et Gaillard, 1 voix Après avoir voté des remerciements au bureatl sortant, composé de Mmes Claude Ferval, présidente Jean Demis, vice-présidente MaroeÊe TInayxe, secrétaire, le comité a élu son hureau pour Mmes 1913. Ont été nommées à l'unanimité Jean Darnis, présidente Gregh, vice-présidenjte.i Etaient présentes Mines Juliette Adam, Barra* tin, C. de Broutèlles, Alphonse Daudet, Dieulafoy, Jean Dornis, Duelaux, Claude Ferval, Judith' Gautier, Félix Fauire-Goyau, Femand Gregh, Myriam Harry, Delarue-Mardrus, Catuelle Mendès,de Peyrebrune, Poradowska, duchesse de Roham,. MarcelleTinayre. Accident de chemin de fer. La- Compagnie-dû' Chemin de fer du Nord mous comm'uiHqraie' 1a note'. suivante Il Dans la irait -du 5 aiu 6 décemibr,e, vers deux' heures du matin, au couirs d'une manœuvre à la gare de SuinvillieaiSj une rame d'une vingtaine de wagons, formantla queue du. train de marchandises n° 4146, est partie en dérive, et, après un parcours de 6 kilomètres, est arrivée en. gare d'Orry-, la- Ville, où elle est entrée en coffision avec le train de messageries n° 3826. Le garde-frein d'arrière du train 4146 a été tué. Le mécanicien!et le conduio; teur du train 3826 ont été légèrement Messes. Une enquête est ouverte. La circulation» a été momenta-* nôment interrompue suit les deux voies principal les et un aervice de transbond ement a été organisé.. L'une des .deux voies a été .rendue à la. circulation'! vers dix heures du matin. » NOUVELLES RELIGIEUSES Nominations dans le ulergé de Paris. Parr 'décision du cardïnal-arehevêue M. l'abbé Gilly, curé da Sainte-Genevièvede la PlaineSaint-Denys,est nommé curé de Noisy-le-Seo. Son installation aura jleu Je dimanche 15 décembre, à deux heures et demie, et sera présidée par M. l'abbé Leîetwre, vicaire général, archidiacre de Samt-Denys. M. l'abbé Amfot, vicaire à Romaarsille, est nommé vicaire à Vitry. L'installalaon'deM. l'abbé Charron, cnre»de Samt-JeanSaint-François, dont nous avons annoncé la nomination comme curé de Samt-Merry,aura dieu le jeudi 12 décembre, à deux heures «et demie,et sera présidée par Mgr Fages, vicaire général, archidiacre de Notoe-Pame. L'archcvéquc de Sens en correctionnelle. Mgr Chesnelorig, arcnevêqme de Sans ayant fait appel du jugement du tribunal de simple police en date du 4 juillet 1912, par lequel il aété condamné à 6 francs d'amende et aux dépens pour avoir, à l'occasion de la fête Jeanne d'Arc, pavoisé sa demeure aux couleurs pontificales,l'affaine est venue hier devant le tribunal correctionnel de Sens. Après plaidoirie de M' Flèche pour Mgr Chesnelong, le tribunal a remis son jugement à huitaine.

FAITS DIVERS .VENGEANCE ANARCHISTE

Les recherches faites pour retrouver le Bandit Lacpmbe restent toujours sans résultat. Où peut-il aujourd'hui se cacher ? La Sûreté parisienne et la Sûreté générale ne sont pas d'accord. M. Guichard et ses collaborateurs croient que le dangereux anarchiste n'a pas quitté Paris et qu'il sa cache à Montmartre chez un ami sûr. A la Sûreté générale, on est enclin, au contraire, à penser qu'il a trouvé une retraite dans la banlieue. L'opinion de la Sûreté générale est basée sur ce fait. Au lendemain des attentats dont Lacombe fut Fauteur présumé, il y eut chaque fois quelque mystérieuse histoire d'automobile volée. Lacombe ayant quitté nu tête, l'autre matin, le passage de Clichy, on suppose qu'une automobile l'attendait encore à proximité pour le reconduire dans sa retrai te. M. Ducret père, qui depuis cinq ans était brouillé avec son fils» est arrivé hier matin à Paris et s'est immédiatement «rendu à l'hôpital


Bichat auprès du blessé, dont l'état s'était considérablement aggravé pendant la nuit précédente. Dès la nouvelle de l'attentat, M. Ducret père, qui habite Fribourg, où il est à la tête d'une importante usine, s'est mis en route malgré son ressentiment contre son fils. L'entrevue d'hier matin a été des plus émouvantes. Le père, extrêmement ému à la vue du moribond, a *reproché doucement à celui-ci d'avoir dilapidé sa fortune personnelle et surtout d'avoir fréquenté les milieux anarchistes, ce qui l'a perdu. Pour tes utopies, a-t-il ajouté, tu as abandonné notre pays, où tu aurais pu vivre si heureux et te créer une belle situation. L'entretien a pris finalement un ton plus réconfortant pour le blessé, qui aura eu la consolation de se réconcilier avec son père. Naturellement, cette scène émouvante a fort agité le blessé qui, avant le départ de son père, a eu une longue crise de larmes. Si je meurs, a-t-il dit, veille sur ma femme, sur mon enfant. Ils n'avaient que moi dans la vie en me perdant, ils perdront tout. immédiatement M. Ducret père a promis et a tenu parole puisqu'il s'est fait conduire sans tarder auprès de sa. bru et de son petit-fils qu'il n'avait jamais vus. A l'heure actuelle, le bandit Lacombe, qui s'est vanté d'avoir reconstitué la bande sinistre Bonndt-Garnier et autres, est l'objet de quatre mandats d'amener l'un du parquet de Villefranche, le second du parquet d'Orléans, le troisième du parquet de Versailles enfin, le dernier qui date de quarante-huit heures émane du parquet de

là Seine. Ce n'est qu'après l'attentat des Aubrais que la Sûretégénérale, au cours de ses investigations, apprit les relations de Lacombe avec les bandits

anarchistes. Jusqu'alors, on ignorait même' que ce sinistre individu fréquentât les milieux libertaiDe ses rapports avec Bonnot, Garnier et tous les membres de la tragique association, Lacombe a hérité non seulement de l'audace incroyable qui rendit tristement légendaires les ateurs des attentats de la rue Ordener, de Montgeron et de Chantilly, mais il a gardé le souvenir des habiles transformations des ingénieux maquillages en honneur parmi la bande, et maintenant il est passé maître dans ce genre. Le lendemain de l'assassinat du contrôleur Tharry, aux Aubrais, Lacombe portait une moustache assez fournie et une opulente chevelure noire. Lorsque, le soir même de l'attentat de Bezons, deux inspecteurs de la Sûreté générale l'aperçurent passage de Clichy, trop tard pour l'arrêter, mais assez tôt pour l'examiner, le bandit était méconnaissable sa chevelureétait d'un châtain tirant sur le blond, sa moustache se confondait .avec une barbe d'un blond doré son allure dégagée s'était épaissie. On sut après qu'il portait sous ses vêtements des bandes épaisses garnies d'ouate à la manière des entraîneurs cyclistes. Enfin, mardi soir, il apparut aux époux Ducret, la tête rasée, la moustache singulièrement allongée, si allongée qu'on se demande si elle n'était pas postiche. Il est probable qu'aujourd'hui le bandit est complètementrasé. On voit quelles difficultés rencontrent les inspecteurs de la Sûreté lancés sur ses traces. Et cependant il s'en fallut de peu, avant-hier, qu'il ne fût pincé à Vaugirard. Ce matin-là, un coup de téléphone arrivait au service de la Sûreté annonçant que l'insaisissable bandit se trouvait caché au domicile d'un serrurier nommé Matacq, demeurant rue Olivier-deSerres et dont râtelier se trouve 285, rue de Vaugirard. Une demi-heure s'était à peine écoulée que dix .inspecteurs de la Sûreté sautaient de deux taxis et se dissimulaienttant bien que mal derrière les fusains du square de Vaugirard. L'atelier de serrurerie du compagnon Matocq ,se trouve situé juste en face on pouvait donc en surveiller facilement les abords. M. Niclausse, chef-adjoint de la Sûreté, qui commandait la petite troupe d'inspecteurs, prit à la ,hâte ses renseignements.et apprit. que Lacombe était parti depuis environ dix minutes. Mais le chef-adjointl de la Sûreté ne rentra pas bredouille. Il a,rrêta Matocq, qui venait de donner ;asile à Lacombe comme, jadis, il avait accordé l'hospitalitéà Carrouy, de la bande de sinistre mémoire.

Il y a quelque temps, la police arrêtait les chefs du gardepratiquaient le

neuf heures, sur la place Vendôme, lorsque, pris d'une syncope, il s'affaissa sur le sol. On le transporta immédiatementdans une pharmacie où on lui donna des soins. Reconduit à son domicile, M. Huguet, qui est âgé de quatre-vingtdix ans, à dû s'aliter. L'ESCROC DES CHEVALIERS DE LA LÉGION D'HONNEUR

Portant beau, la tête grisonnante, la boutonnière ornée de la rosette rouge, M. Louis Delahaye se faisait des rentes depuis 1909 en escroquant les chevaliers de la Légion d'honneur nouvellement promus. Dans le mois qui suivait la publication des nominations au Journal officiel, il se présentait au nouveau légionnaire comme l'envoyé du général Robert, ancien gouverneur de Lyon, sous des noms divers, tantôt capitaine Former, tantôt commandant Margot et tantôt encore commandant Alix, et sollicitait des subventions pour l'oeuvre des anciens combattants de 1870-71. Ses victimes furent innombrables, mais, parmi les dernières, quelques-unes flairèrent l'escroquerie et firent arrêter le pseudo-commandant. Mis à la disposition de M. le juge Bourgueil, Delahaye était confronté hier avec le général Robert et plusieurs témoins MM. Donckèle, Roubaudi, Hector Lièvre, qui sont de notables commerçants parisiens, et M. Rotival, qui est juge au tribunal de commerce. Les preuves fournies contre lui étant évidentes, Delahaye avoua, accusant sa vieillesse et sa misère de l'avoir poussé à pratiquer sa trop ingénieuse industrie. L'escroc est un ancien communard qui fut condamné à la déportation en 1873 et gracié en 1879. Il fut depuis souvent condamné pour escroqueries. M. Bourgueil l'a envoyé à la Santé. Les bijoux, diamants, perles, sont achetés très

m_

cher au comptant, par Dusausoy, expert-joaillier, 41, boulevard des Capucines, qui met gratuitement des fonds à la disposition des personnes ayant des bijoux au Mont-de-Piété et désirant les dégager pour les faire estimer. M. Dusausoy recommande aux personnes désirant acheter des diamants, perles et pierres fines,de toujours le mettre en concurrence. Les expertises de M. Dusausoy sont toujours faites de la façon la plus sérieuse et sans aucune ré-

minoration.

ENCORE UN DRAME CONJUGAL

Louis Martinet, ouvrier polisseur, âgé de trentehuit ans, demeurant 7, rue des Envierges, qui vivait séparé de sa femme, s'est rendu hier matin, à huit heures et demie, au parloir de l'école des Sœurs, 20, rue Bouret, où il savait trouver sa femme qui venait y accompagner sa fillette. Une vive discussion éclata entre les deux époux. Comme Mme Martinet refusait de reprendre la vie commune, son mari sortit soudain un revolver de sa poche et fit feu sur elle à quatre reprises. Atteinte de deux balles au bras et à la gorge, Mme Martinet a été transportée à l'hôpital SaintLouis. Le mari meurrtier est allé se constituer prisonnier au poste de police. Exposition de mobiliers complets par milliers aux grands magasins Dufayel sièges, tapis, tentures, salons en Aubusson, Beauvais, etc. Articles de chauffage, éclairage, ménage, outillage, voyage, sports, photographie, billards, cycles, voitures d'enfants, machines à coudre. Tous les aprèsmidi,, sauf le dimanche, concert, cinématographe, five o'clock tea.

DRAME DU VITRIOL

De nombreux ouvriers et employés se rendaient hier matin à leur travail et traversaient le boulevard Pasteur, lorsque leur attention fut attirée par un homme et deux femmes qui, arrêtés sur le trottoir, se diputaient violemment. Soudain, l'une des femmes, écartant le manteau qui la recouvrait, lança dans la direction de ses compagnons le contenu d'une bouteille remplie de vitriol. L'homme avait vu le geste et essaya de désarmer la vitrioleuse. Le dangereux liquide jaillit de tous côtés, atteignant au visage les trois combattants, qui durent être transportés d'urgence à l'hpital

Necker. La coupable a déclaré se nommer Louise Robin, âgée de vingt-deux ans elle avait été pendant plusieurs années l'amie..de M. Ménager, qui l'avait abandonnée avec un bébé. M. Ménager s'était marié tout récemment et, poussée par le désir de vengeance, Louise Robin avait résolu de vitrioler les

d'une bande qui « coup chàmpêtre avec maëstria or, l'un des affiliés de nouveaux mariés. cette association demeurait rue Vasco-de-Gama. L'état des blessés ne présente pas de gravité Quelques jours plus tard, M. Buchotte se rendait quelques brûlures au visage seule la coupable a pour y saisir quelques objets. été atteinte rue Vasco-de-Gamaaccompagné sérieusement à l'oeil gauche. de Matocq, qui ouLe magistrat était A. Magne vit la porte avec sa coutumière habileté. de la concierge Un matin, Une semaine se passa. l'immeuble accourut prévenir M. Buchotte que l'appartement du chef de bande avait été cambriolé. La police chercha longtemps l'au.teur, mais ce fut en vain. Tout à coup, sur des indications venues de différentes côtés, M. Guichard, chef de la Sûreté, .fut amené à soupçonner le serrurier Matocq co2nme TautëUr présumé du cambriolage. L'enquête a révélé que Matocq hébergeait souvent avec le plus complet désintéressementdes camarades dénués de ressources. La Sûreté affirme que ceux-ci étaient anarchistes.

dramatiques* vous voyez mieux les défauts des concurrents d'opéra ou d'opéra-comique. Ce qui prouve qu'en somme le testateur n'a pas eu tort de former un jury mixte.

NOTES D'UN CURIEUX

duit a« poste une heure plus tard on le mettait en liberté. avoir été brutalement frappé par Prétendant les gardiens, M. Cochon adressa aussitôt au préfet de police le télégramme suivant « Arrêté sans raison par vos agents, traité comme, un, malfaiteur, je vous préviens que je suis

Me Lalr-Dubreuil, qu'assistait l'expert Georges Guillaume, dispersait hier, à la salle 1, des bois sculptés, des meubles et des tapisseries appartenant à M. Eugène de C. Le produit de la vente s'est élevé à 74,000 fr. environ. L'on a payé 2,400 francs une boiserie Louis XV comprenant trois panneaux et deux glaces 2,860 fr. une commode '.résolue me défendre et je vous prie de m'accorder Louis XVI en acajou, ornée de bronzes 3,000 fr. » une audience d'urgence. à cylindre en acajou de l'époque Louis bureau a été fait droit à cette requête. M. Yves Du- un XVI 2,200 fr. une table-bureau Louis XVI en acairand, directeur du cabinet du préfet, a reçu hier jou ceinturée de cuivre 3,600 fr. deux bibliothèÎM. Cochon, II lui a expliqué que parmi les objets d'appui, en acajou ciré, époque ques àXVIhauteur qu'il avait1!enlevés il y en avait qui avaient été Louis 1,390 fr. une paire de consoles en bois saisis. dix-huitième siècle 1,520 fr. un grand Vous avèz eu .tort, ajouta M. Yves Durand, de sculpté, acajou, époque Louis XVI 2,,800 fr. guéridon thé pas obéir aux agents et de leur résister. Votre un grand en de lit en bois laqué blanc, époque sans le compliquer Louis XVI 1,720repos cas était déjà très ennuyeux fr. un lit de repos Directoire en encore par de la rébellion. Estimez-vous donc heu- acajou 4,300 fr. un petit mobilier de salon Louis reux si vous n'êtes pas poursuivi pour détourne- XVI acajou sculpté (un canapé et quatre fauments d'objets saisis. » teuils, etampille de Jacob) 1,020 fr. deux fauteuils M. Yves Durand a, d'autre part, informé M. Directoire,en acajou (Jacob) 2,060 fr. quatre fauCochon que procès-verbal avait été dressé contre teuils et deux chaises en acajou, époque Louis XVI, le directeur des Ambulances Moncey pour compli- couverts en velours 1,800 fr. quatre chaises de cité de détournement d'objets saisis. Jacob, en bois sculpté. La vente s'est ainsi terminée M. Cochon, de son côté, a déclaré qu'il ferait sur un produit de 90,200 fr. environ pour les deux constater par un médecin les coups qu'il a reçus ,jourset 'poursuivait en correctionnelle le brigadier n° 25 et les agents 259, 247, 192 et 385.

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tluguet, sénateur du Pas-de-Calais et doyen matin. vers rimtTihvû hnntfl

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Phèdre.

M. COCHONFAIT DES SIENNES

Le secrétaire du syndicat des locataires, M. Cophon, apprenait, il y a quelques jours, qu'une sàisie-gagerie avait été pratiquée sur le mobilier du directeur des Ambulances Moncey, 11, avenue de Clichy. M. Cochon se rendit à cette adresse et, aidé de M. Boulanger, croque-mort, se mit en devoir .d'emporter les objets personnels du directeur. La concierge de l'immeuble s'y opposa et prévint les agents. M. Cochon fuit alors invité à remettre à leur place des objets qu'il avait enlevés et à s'en aller. M. Cochon ne l'entendit pas ainsi il émit la prétention d'emporter avec lui les objets en question, et, bousculant les .agent.s, il tenta de se frayer un passage. On l'en, empêcha il se débattit, fut empoigné, placé dans une voiture et con-

ration du théâtre national belge d'expressionfrançaise subventionné par l'Etat sur la cassette royale et par la municipalité bruxelloise pour nommer sociétaire l'auteur, si populaire, dans les Flandres, de la pièce qui servit d'ouverture à ce théâtre Valdus et Josina M. Paul Spaak. Avant de se séparer, la commission tout entière a L'Opéra affiche ce soir Givendoline, le chef-d'œugrand tenu à féliciter son président de son beau discours si Chabrier, dont la reprise eut un vre de succès. Toujours avec la même très belle interpré- de la veille et de l'heureuse autorité avec laquelle tation, c'est-à-dire Mlle Campredon, MM. Duclos il avait présidé la réunion des stagiaires. Il faut reconnaître que dans cette réconciliation et Lassalle. En fin de spectacle, Les Denx Pigeons avec Mlles Aïda Boni, Johnsson, Meunier et M. générale, la plus grande part revient à M. Pierre Decourcelle. En provoquant cette réunion, en donAveline. nant aux membres présents les assurances qu'il si La répétition générale de Fervaal est fixée, à leur a données et aussi en trouvant des paroles fortifié justes il noblement confraternelles, si et a l'Opéra, au dimanche 15 décembre. La première la Société des auteurs. représentation aura lieu le mercredi 18 courant. La commission a décidé de se réunir mardi prox chain au siège habituel de ses réunions. Hier soir, à l'Opéra, remarquable représentation de Faust. Une salle comble acclama les excelM. Henri Kistemaeckers a adressé hier à M. lents interprètes. Mlle Yvonne GaH, Marguerite de Pierre Decourcelle, président de la Société des premier ordre M. Altchewsky, Faust tout à fait Auteurs, la lettre suivante remarquable; M. Grosse, Méphistophélès excellent; Mon cher président, Mlle Courbières, Siébel charmant Mlle GoulanAprès la consultation de NI* Busson-Billault,je ne me court, MM. Dangès et Chappelon. plus le droit d'appartenir à un groupement qui crois Dans le divertissement, on fêta Mlles Urban, pourrait menacer les destinées de notre chère Société. Je Schwarz, Barbier, Piron et Sirède. me sens, par contre,- le devoir de vous faire connaître que je viens de donner ma démission du Syndicat et de A la Comédie-Française, ainsi que nous l'avons vous assurer une fois de plus, mon cher président, de profond dévouement, social et personnel. à répémon annoncé déjà, on commenceraaujourd'hui Henry Kistemaeckers. ter YAthalie de Racine. réude lecture comité Mercredi prochain, le ;Ajoutons que MM. Henri Bocage, Courteline, se nira pour écouter une pièce en un acte, en vers, de Georges Duval et Gaston Leroux ont également noM. Antoine Yvan, qui a pour titre Les Camélias tifié à la commission des auteurs que, pour des raisons identiques, ils donnaient leurs démissions de membres du Syndicat. L'Opéra-Comique a donné hier soir lVertlcer A ces noms, il y a lieu de joindre celui de M. dans le Léon pour la rentrée de Mlle Marié de L'Isleété Hennique, vice-président du Syndicat, défêtée missionnaire rôle de Charlotte. L'excellente artiste a lui aussi depuis quelque temps déjà. elle comme l'enfant prodigue revenant au foyer de a été rappelée à chaque acte il est difficile La question du droit des pauvres, plus naïve, rêver une Charlotte d'abord plus maLa commission organise à l'effet de aux ternelle, puis plus touchante. La diction de Mlle moyens qui donneraient satisfaction à parer l'adminisMarié de L'Isle sait donner sa valeur propre à tration de l'Assistance publique et à l'Association chaque phrase de l'admirable œuvre de Masse- des directeurs de théâtre a tenu hier sa seconde net et la voix au timbre velouté est remarquable- séance, au ministère de l'instruction publique, ment conduite. Aux côtés de Mme Marié de L'Isle, sous la présidence de M. Paul Hervieu, assisté de les interprètes de lGerther se sont surpassés. M. MM. Hennion, directeur de la Sûreté^ vice-présiSalignac donne au rôle de Werther une intensité dent Adrien Bernheim, commissaire du gouverdramatique que peu de ténors savent réaliser et nement près des théâtres subventionnés Pierre une sincérité aussi profonde que rare. Le baryton Decourcelle, président de la Société des auteurs Vigneau chante Albert d'une voix souple, pleine, Mesureur, directeur de l'Assistance publique All'organe sonore, large de bert Carré, directeur de l'Opéra-Comique Géartistement conduite souhait convient à M. Dupré au rôle du Bailli et mier, directeur du théâtre Antoine Campagnole, le personnage de secrétaire général de l'Assistance publique, et dans été, Mathieu-Lutz Mlle a Sophie, le sourire frais et printanier de cette tra- Nicole, contrôleur général. gédie passionnelle. La salle était comble depuis en La commission a ,entendu hier M. Antoine, didu recteur haut jusques en bas et il a fallu refuser de l'Odéon, et M. Duberry, contrôleur gémonde ce'st dire que l'attraction était grande néral de la Comédie-Française, qui ont expliqué elle a du reste pleinement justifié l'attente des comment le contrôle est assuré dans ces théâspectateurs. tres. Le théâtre de la Porte-Saint-Martin donne deHier a eu lieu, à deux heures de l'après-midi, au annoncé, l'avions main dimanche une matinée des Flambeaux, l'ceuConservatoire, ainsi que nous qui, Osiris, du prix l'attribution le concours pour vre magnifique de M. Henry Bataille, dont le mille de cinq triomphe s'accentue de jour en jour avec l'admiconsiste en une somme on le sait, des l'un année à prechaque interprétation de MM.. Félix Huguenet, Jean rable attribuer francs à d'od'opéra et tragédie, Suzanne Després, Yvonne de comédie, de Coquelin, Mmes prix de miers péra-comique, couronnés en juillet dernier, con- B^ay, Simone Frévalles et M. Charles Le Bargy. courant cette fois tous ensemble. La séance devait être présidée par le ministre de Le théâtre du Palais-Royal annonce pour dil'instruction publique ou le sous-secrétaire d'Etat manche la deuxième matinée de La Présidente de l'autre se trovant re- MM. Maurice Hennequin et Pierre Veber, avec aux beaux-arts; mais l'un et budget des beaux-arts à Armande Cassive, Germain, Lamy, Le Gallo, Deldu tenus par la discussion volonté du tes- phine Renot, Marg. Lavigne, Palau, etc., et Lévesselon la la Chambre, le concours, Fauré, direc- que. Gabriel M. présidé été tateur, a par Conservatoire. du teur Aux Bouffes-Parisiens-Cora-Laparcerie Pour Les membres du jury étaient au nombre de dix. des Noël de Pierrot, le mimodrameen trois actes de le Cinq représentaient la section dramatique Paul Fernand Beissier, musique de M. V. Monti, qui M. MM. études M. Jules Claretie, Mme Bartet, s'ajoutera à partir de lundi à La Bonne Vieille cinq Mounet-Sully Hervieu, Maurice Donnay et étuCoutume, il des musicale section sera donné une répétition générale autres représentaient la la fixée à lundi, à deux heures trois souffrant ces qui, pour presse des :'MM. André Messager, quarts de l'après-midi. Camille vote apporter son jours-ci, était venu Chevillard, Paul Vidal, Louis Diémer et Gillet, Les Aujourd'hui, à deux heuA l'Ambigu-Comique fonctions de secrétaire étaient dévolues à notre confrère M. Fernand Bourgeat, secrétaire général res et demie, 6e matinée rouge avec La Ruse, dradu Conservatoire. me en deux actes de MM. Claude Roland et HerSur les quatorze premiers prix appelés à con- sent Mlle Fifi, de M. 0. Méténier d'après Guy de courir, trois ne s'étaient pas fait inscrire et par Maupassant, et Le Négociant de Besançon, de M. conséquent n'ont pas pris part à l'épreuve Mlle Tristan Bernard. On commencera par La ReconMichel, engagée à l'Odéon Mlle Hemmerlé, en- naissance, de MM. Monnier et Léon Michel. Tous gagée à l'Opéra, et Mlle Bugg. Enfin, une qua- les soirs et demain dimanche en matinée, contitrième, Mme Bonnet-Baron, inscrite, n'avait pu se nuation de l'immense succès de Cœur de Franrendre au Conservatoire et s'était excusée car, çaise. au moment même du concours, elle donnait un Si dans La Vie pubtique, qui triomphe en ce citoyen à la France. moment ainsi le quesau théâtre Antoine, il est beaucoup que Les dix élèves inscrits ont concouru, tion de politique durant les quatre actes' qui stigscènes dans les veulent les termes du legs Osiris, avec un relief si puissant nos moeurs qui leur ont valu le premier prix. Ils ont concouru matisent électorales, attribué été avait au milieu des passions déchaînées se par dans l'ordre suivant qui leur joli roman d'amour, très pur, qui poursuit Mlle BoManon, dans un Vorska le sort Mlle Paule surajouté n'est à l'action, qui s'y mêle étroiteMlle Déserteur, Le dans pas Déloger M. Aïda, rel dans de M. Emile Kirsch dans Alceste, Mlle Malraison dans La Ra- ment: Et voilà pourquoi la belle œuvremonde, plaît Fabre, être tout le qui peut vue par fale, M. Varny dans Il ne faut jurer de rien, Mlle Dublics. à tous les Le Copiste Arcos dans La Tosca, M. Reynal dans (de Meilhac), Mlle Lubin dans Faust et Mlle GuinMlle Yvonne Garxick, la gracieuse ex-pensiontini dans de la Comédie-Française, aura un rôle imnaire délibéraentré est jury Après le concours, le en à la Comédie-Marigny dans Les F.claireuportant deux tours après et minutes vingt tion. Au bout de nouvelle comédie de M. Maurice Donnay. la de scrutin, il a attribué le prix Orisis à Mlle Paule ses, Vorska, qui avait obtenu la majorité absolue. Mlle Vorska est la quatrième femme qui' obtient A l'Apollo, où Le Soldat de Chocolat continue à le prix les concurrents hommes n'ont pas encore faire salle comble et où le public s'amuse folleil faut d'autant plus se hâter de retenir ses eu la chance d'être déclarés légataires des cinq ment, places pour la soirée du réveillon que le tarif n'est mille francs du legs Osiris. augmenté. de qui du jury, membres pas A la sortie, un des le concours, nous tenons les renseignements sur l'a La première d'Ordre de l'Empereur aura lieu disait à un de ses collègues qui nous répété irrévocablement au Trianon-Lyriquele samedi 14 Nous autres musiciens, nous nous apercevons décembre, cette distribution dans les princiavec bien mieux des défauts des concurrents de comérôles die ou de tragédie, alors que vous autres, auteurs paux

IflE. I Hll 56,

bdHaussmanû(prèsle Printemps)

La. seconde représentation du Petit Due à la Gaîté-Lvrique fut un véritabletriomphe pour l'œuet pour sa belle vre admirable de M. Charles Lecoq Dziri et Dancrey, Mmes Anne interprétation Audoin. Polin et Ferny, MM. Afin de permettre aux spectateurs d'entendre la brillante ouverture du premier acte, on commencera, à partir de ce soir, à huit heures un quart très précises, Au Gymnase, le Détour de M. Henry Bernstein n'aura plus que quatorze représentations, y compris deux matinées des dimanches. M. Alphonse Franck retient dès aujourd'hui les dates du jeudi 19 et du vendredi 20 pour la répétition générale et la première représentation de La Femme libre, la nouvelle .comédie dé M. Brieux. Aujourd'hui, à la Renaissance, à cinq heures, Samedi de la Parisienne ». Au programme Abordage en Seine, sketch de M. Ed. Bigot M. de Beaumeroy, Mlles Antoinette et Thérèse Payen, M. Duard, Mlles Ridde et. Borckeim Le Captif, pièce de M. Tristan Bernard, jouée par MM. Victor Boucher, Cognet, Mlle Morgane. Tous les soirs, L'Idée de Françoise triomphe toujours sur la scène du boulevard Saint-Martin, délicieusement interprétée par Mmes Marthe Régnier, Marguerite Caron, Huguette Dastry, etc., MM. Noblet, Victor Boucher, Colombey, Bullier, Dechamps, Cousin, Alerme, etc.

La commission- de la Société des auteurs s'est réunie hier, sous la présidence de M. Pierre De-

courcélle, pour l'examen des affaires en cours. D'OCCASIONS BIJOUX BEAUX La commission a saisi le prétexte de l'inàuguGd CHOIX DE

Bari, Ch. Castin, Mmes Léone Devimeur, Alice Clairville et Andrée Coquet joueront Comme on fait son lit. Enfin M. Castin et Mlle Doriane chanteront comme chaque soir, délicieusement, L'Ecoie des Chastes de M. Paul Franck, ihusique de M. Edouard Mathé. C'est le 20 décembre prochain que le Lord Byron de M. Albert du Bois sera créé au théâtre de Monte-Carlo. Cette pièce, qui parut dans la Revue Bleue, puis en volume chez Fasquelle, sous le titre L'Aristocrate, sera la sixième pièce représentée du Cycle des Douze Génies.

SPECTACLES DIVERS Demain, à deux heures et demie, les Folies-Bergère donneront une grande matinée de la triomphale Revue des Folies-Bergère de M. P.-L. Flers avec tous ses merveilleux tableaux, ses brillants interprètes et ses attractions sensationnelles. L'Olympia donne demain en matinée le succès du jour, La Revue de l'Année, de MM. Rip et Bousquet, avec toute la brillante distribution du soir. Irrévocablement, demain dimanA la Cigale che, dernière matinée et dernière soirée de la revue avec Régina Badet. Lundi, mardi et mercredi, relâche pour répétitions. Jeudi 12, répétition générale sur invitations de Miss Alice des P. T. T., comédie musicale à grand spectacle en trois actes de MM. Tristan Bernard et Maurice Vaucaire, musique de M. Claude Terrasse. Le lendemain vendredi, première à bureaux ouverts. La location commencera dès mardi. Tristan Ajoutons que les noms des auteurs Bernard, Maurice Vaucaire et Claude Terrasse ceux des artistes notamment miss Campton, Claudius, Yvonne Maëlec, exercent une véritable attraction sur le public.

Les Phares Saubigou viennent de remporter à la Comédie-Royale un très vif et très légitime succès que la presse a constaté et que le'public a ratifié par les enthousiastes ovations qu'il a faites

bien à l'auteur,

Tristan Bernard, qu'à

aussi ses admirables interprètes, la délicieuse Thotes de M.

massin, Arquillière, Marthe Alex, Carmen Raisy, Jean Guitry, Lurville, Prad, Violette et Ville en tête. Marcelle Lender et Lugné-Poë dans Dozulê, l'acte charmant et si profond de M. André Picard, avaient eu auparavant leur grande part d'applau-

«,

GAULOIS»

Les Démentis de la Vie XIV.

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je.

de

Mais Julien, éperdu, voyait osciller tout ce qui l'entourait un moment, il tendit les bras en avant, comme pour se préserver d'une chute ou d'un mortel danger. mademoiselle, vous ne m'aviez donc Oh pas deviné là-bas, à Artangy ? Oh que vous me faites de mal Ma vie est perdue. Je vous aimai dès que je vous vis, et, depuis, je n'ai vu que vous. Ah je souffre bien. Mais, pardon. je n'ai plus rien à vous dire cela ne vous intéresse pas. Et je serais indiscret et grotesque ,en insistant. Pardon, mademoiselle, je me tais. Allons rejoindre mes parents, qui sont inquiets de votre absence prolongée. Marguerite s'inclina et reprit sa marche, escortée du jeune homme qu'elle torturait autant qu'elle l'aimait. Elle allait, elle allait toujours dans le silence et le désespoir. Et ces deux vaillants remontèrent vers le chalet, séparés par un orgueilleux mensonge qu'inspirait le souvenir d'une offense injuste. Vers huit heures, à la clarté lunaire d'un beau soir de juin, arriva dans le fracas des aboiements des chiens la voiture de Mlle Le..

la plus cruelle souffrance et que ce Julien dont elle avait souhaité ardemment le retour, elle le fuyait en lui affirmant, par la plus horrible et la plus pieuse tromperie, qu'elle aimait un autre que lui.

du

our

de l'An

Nous avons, cette année encore, l'honneur d'informer nos abonnés et lecteurs que la maison Vicomte F. de Castellane, première maison de ce nom fondée par le vicomte lui-même, à Epernay (Arnoux et C°, successeurs), a bien voulu mettre à la disposition du Gaulois une cuvée réservée de son excellent champagne authentique de la Champagne nouvellement délimitée. Nous pourrons livrer à titre de prime, du 5 décembre jusqu'au 15 janvier 1913, des paniers de champagne de douze bouteilles, à un prix qui n'est consenti par la Maison

Vicomte F. de CASTELLANE que pour faire connaître et apprécier la qualité de ses champagnes. Franco 47 fr. 58 Au lieu de 72 Nous pourrons aussi faire livrer des paniers de

domicile.

24 demi-bouteilles.

Franco

domicile 53 fr. 50 Au lieu de 78

Par suite des prix très élevés des vins de la Champagne nouvellement délimitée, la maison de Castellane offre égatement aux lecteurs du Gaulois un vin hors délimitation aux prix de fr. les paniers-de 12 bouteilles fr° domicile et 42 fr. les paniers de 24 demi-bouteilles Ainsi qu'une certaine quantité de paniers

36

SPORT

lent tour à tour acrobates, équilibristes, jongleurs et musiciens accomplis. C'est un spectacle d'une haute curiosité que tout le monde voudra applaudir ce soir samedi et demain dimanche, en matinée ou en soirée. Au cirque Médrano, ce soir, débuts des trois soeurs Plaetz Larillas, melange-act. Très légitime succès des cyclistes Boller, des athlètes Liévin et Pantzer, des singes, chiens et poneys dressés par miss Thaléros d'Augustin et Hartley, sauteurs de tonneaux. Grandes ovations aux clowns et Augustes du cirque Médrano. Demain, à deux heures et demie, matinée.

COURSES A SAINT-OUEN

Vendredi 6 décembre Le programme de cette journée était fort bien composé xt les courses ont présenté tout l'intérêt qu'on en pouvait attendre. Malheureusement, dans le prix Fragilité, deux chutes graves celles d'Amphyction, qui s'est donné un tour de reins, et de Made in England, qui s'est brisé les vertèbres cervicales à la dernière haie, La vogue du Palais des Mira- ont enlevé tout prestige à la victoire facile de Musée Grévin. Made in England, qui était ges ne se dément pas un moment le public est Remue Ménage merveiltoujours enthousiasmé et ébloui par les déjà détaché, paraissait en effet maître de la leuses danses de lumière de Mlle Lydia Créoli. Le course. Remue Ménage avait succombé la cinématographe,déson côté, attire une nombreuse veille, à Auteuil, contre Maki II, et son proaffluence, grâce à son programme d'un intérêt priétaire avait d'abord décidé qu'il ne se prétoujours soutenu cette semaine, entre autres à Saint-Ouen mais, revenant sur Le dressage des éléphants, Le Simplon, Les Ver- senterait pas de décision la veille, il l'a fait partir et, comsa reries artistiques, etc. bien lui en a pris Remue Méle voit, me on nage était du reste, après Made in England, le Au Bal Tabarin Ce soir, grande fête à Cléopâtre, bal de nuit. A minuit et demi, défilé des jo- compétiteur le plus qualifié, et il est parti bien soutenu.. lies esclaves. Danses antiques. Grand cortège char des belles courtisanes, la galère de Cléopâtrè, DETAILS apothéose de la divine Jmpératrice. Demain diPrix du Calaisis (haies, vendre 3,000 francs, 2,800 manche, matinée à deux heures et demie.

Sous

PETIT

ce titre Massenet hvstorien, notre confrère Albert Soubies fait paraître une plaquette curieusement illustrée où l'on trouvera cataloguée d'après une méthode originale l'oeuvre si considérable du maître dis-

paru.

L'assemblée générale de la Solidarité Théâtrale le mercredi 11 décembre., a quatre heures un lieu aura quart, au foyer du public du théâtre Antoine. La Petite Pensionnaire, l'amusante comédie de MM Georges Nanteuil et Léon Mirai, représentée avec succès sur la scène des Capucines, vient de paraître chez Stock.

Nicolet

du Salon de l'automobile, auquel participeront tous les artistes Lucy Jousset, le dessinateur Moriss, Pierre Bressol, Pierrette Monfray et Maurice Poggi chanteront et danseront Le Pousse-t'AMM. Georges Coquet, Victor-Henry, Léon

Hé f non, papa, vous ne m'aurez pas à ArLe colonel de Grézier arriva et s'installa dans! pas m'y fixer. une partie de l'appartement de l'étage supé- tangy je ne veux où veux-tu allez ? Julien, Comment rieur. Ce vieillard, d'une noble élégance et DU 7 DÉCEMBRE 1912 Mme Verglez, qu'estajouta Mon enfant, d'une courtoisie attentionnée, et qui aimait Georges et Julien comme s'ils eussent été son ce que ce nouveau projet ? Depuis quand as-tu fils et son petit-fils, fut un ami dévoué de plus renoncé à ton installation dans notre maison XV ? pour Pauline. Il avait réalisé à Lyon les débris paternelle précisément vous aviser, papa voulais Je la Ce fut une vîe heureuse qui commença pour de sa fortune, et il pouvait accepter dans je complète indépendance l'hospitalité offerte et vous, de mon changement d'idée quand Mme Verglez elle dut se déshabituer de ses plus jours colonel, cette maison, dont il était bien résolu à suis allé à Lyon, auprès du carrière ces tourments et de ses insomnies, et son bonheur dans d'avocat derniers, j'ai pensé que ma faire asile suprême. son si brusque paslui fit mélange peur un sans serait autrement sérieuseet avantageuse à Lyon Quelle existence tranquille sera la nôtre sage du chagrin à da joie, était-ce humain, Artangy. disait un jour Pauline. Que je suis contente de qu'à cela ? Pendant que Julien plaidait la cause de sa Georges lui était revenu sage et doué d'une mon exil définitif, ici, dans mon cher Chessain, nouvelle détermination, Mme Verglez se debonté intelligente. Et sa conversion retentissait et en si bonne compagnie Georges, il est bien mandait si elle devait s'en féliciter à cause de et bien entendu, n'est-ce pas ? que tu t'y Marguerite, ou s'en inquiéter. non seulement sur sa manière de vivre, mais sûr plairas toujours et que jamais tu ne regretteras encore sur sa physionomie. Que ses cheveux Mais comme le commandant discutait contre grandes villes ? fussent tout blancs sur une tête jeune encore et tes qu'il penson fils avec d'autant plus de chaleur an.imée, c'était un moindre changement que Non, chère amie, je ne les regretterai pas éviter lui et femme plaire ainsi à sait un chasa SUITE'–1 l'expression de ses traits devenus sympathiques c'ë.st au point que je t'autoriserais à élever une grin, d'ordinaire il arriva que le jeune homme, et attrayants, affinés par une pensée noble et muraille de la Chine autour de Chessain. Celui qu'elle aimait, qui avait su lui inspirer et doux, parla soudain avec une telle vicalme toujours dont la flamme regard délicate et tendresse un autant d'estime et des Confiance que de Mais ici, Georges, c'est le désert, la soli- vacité qu'il dut s'en excuser, et, le visage conqui âpreté vivre cette à marquaitplus vive fort et humrespectueux, ne et fier tude, une vraie Thébaïde pour toi. Ne préfére- tracté, l'air réellement affligé, il se retira de la vive, était là, Duchable, mais président tant effravé le avait craintif. et implorant elle, ble, incliné devant rais-tu pas au moins Artangy et sa société un salle à manger avant la fin du repas pendant praire bienfaisant. Sa d'être et de indisposition l'ardeur chercher exprimant la la plot, venant pour une Et quelle franche physionomie peu variée tout de même, Artangy ton pays na- lequel avait lieu cette conversation. de sa tante le télégrammede l'après-midi était femme dut reconnaître que la vie, par les le- tal ? certitude d'offrir le bonheur en offrant sa vie Qu'est-ce que cela veut dire ? s'écria Mme qu'elle surtout remords le punitions, les fille impératif. jeune et 1 net l'ardente tentation çons, Cruelle pour Non, ni Artangy ni toute autre résidence Marguerite, pâle et tremblante, embrassa inflige, est une éducatrice infinimentsupérieure ne m'attirent. Je te l'ai écrit du Brésil, je désire Verglez. Elle n'y succomba pas elle se rappela son Je n'y comprends rien, déclara son mari. élève de Fénelon. affront, et son serment, la violente apostrophe Mme Verglez en la remerciant encore de ses à la plus savante vie je organiser Chessain tout vais et c'est Colonel, reprit Pauline, d'abord pardonma entre ce mari devenu donc Julien, La voilà heureuse, elle à Georges Verglez, tempête., et bontés M. de à la soir le Verglez, sa emploi Mme de ici, chercher avec le colonel le meilleur nez ce petit orage tout à fait nouveau, car jadoué fils d'une inet supérieur, jeta homme puis elle dans son glacée hétendit main hautaine; et un courageuse, se une ici une mais jusqu'ici mon fils n'éleva la voix en conpropre ,promesse délicats. de la force motrice du torrent, installer sa fuite, sa douleur et telligence charmante et de sentiments réduit tradiction avec nous et puis, pendant le sétrès personnel roïque mêmes, elle accomplit le suicide de son son coupé, renouvelant industrie comportant un ensemble le cher domaine lui Ils parcoururent d'été chaude nuit qui cette larmes, dans ses travail le voilà le et amour. recruté dans pays, pour jour de Julien à Lyon, auriez-vous remarqué à leur attaparut aussi froide que celle au cours de laquelle familial qui avait failli être arraché Monsieur Julien, dit-elle avec un frisson étudier tout bibliothèque et quelque chose permettant d'expliquer ce chànjoie là où le puis compléter la leur promenèrent ils chement pendant même accompli paroles; elle avait je de voyage remercié ce voix, dans la vos vous gement ? Un avocat, ou un avoué, lui a-t-il la sépa- l'hiv er. de jour premier du cruel déchirement dois l'hiver. Julien, veux, .mais, monsieur Oh 1 Georges, combien ce que tu me dis donné quelque conseil en ce sens ? Elle n'eut qu'une pensée au cours de cette ration, puis les déceptions de l'attente avaient là me fait plaisir être franche. Vous me faites l'honneur de deNon, madame, je n'ai rien remarqué et volontaire, car la femme de traîné leurs pas. j'ai. mon longue solitude tante mander ma main eh bien Pauline, Artangy ne sera pas je peux même affirmer que votre charmant fils D'ailleurs, du séjour fin récits furent des envoyée s'était Et avait lui couchambre ce sans plus libre. n'est que sa mon cceur cœur. cabi- ne m'a pas quitté il n'a vu qu'avec moi les et Julien abandonné son chevauchée la autant de aurons à Lyon y dit nous du elle côté cocher à que placée siège, rageux meurtrière le phrase se Il était temps que cette sur de loi avec qui j'avais affaire. du Brésil et ce fut le pardon vingt net d'avocat. N'est-ce pas,, cher maître ? ajouta hommes vaillante incompréhensibles étaient prolbn) événements terminée fût l'autre et l'un ces que Pauline, pour pour ma chère amie, interrompit GeorGeorges plaisamment en se tournant vers-- son qui faisaient que Mme Verglez, malgré sa sin- fois demandé par l'un, le silence vingt fois fils gée, elle eût peut-être exprimé le contraire silencieux, ges, ne te mets pas martel en tête pour cela-; l'autre. inaltérable de l'affection causait imposé lui jeune amie, comprendré. affection par cère faire q u'el le finit I pour sa par ce

FEUILLETON DU

et

BIBLIOGRAPHIE

dissements. Ce soir, le Théâtre-Impérial donnera son deuxième samedi de gala en l'honneur de l'inauguration

mour

Fêtes de Noël

Le Moulin-Rouge est une des attractions de la de « Carte Rouge capitale. Les Jolies Filles de Cottenberg y font 50 fr. le panier de 12 bouteilles courir tous les soirs les spectateurs désireux de délicieuse soirée, cette agréable car passer une opérette dont le succès fut ai grand en Angleterre Ces avantages sont réservés aux lecteurs du' est interprétée merveilleusementpar Marise Fai- Gaulois et sont uniquement limités à la période de ry.Hédia, Paul Clerc, Luguet et l'excellente troupe Noël et des fêtes du jour de l'An. du Moulin-Rouge. Demain dimanche, à deux heuPour bénéficier de ces primes, il suffit d'adresres et demie, matinée réservée aux familles. ser un mandat-poste aux bureaux du Gaulois, La Boîte à Fursy annonce pour le samedi 14 rue Drouot. Nos lecteurs feront bien de profiter de ces dercourant, à trois heures, une unique matinée de nières primes qui leur donneront toute satisfacattire son spectacle actuel, dont le gros succès tion. Boîte. tous les soirs la clientèle élégante de la A cette matinée paraîtront les chansonniers Dahl, Paul Marinier, Lucien Boyer, Hyspa et le patron Fursy dans ses chansons rosses et ses improvisations. Puis la Revue de la BoîteR.dans laBussy. quelle triomphent Mlle Delmar'ès et M. M. François Monod nous donne une précieuse On peut retenir ses places dès maintenant sans traduction de John Befcher Les Principes de l'araugmentation de prix. chitecturei qui permettra aux moins initiés de le devenir davantage et qui évitera à tous de bien Un de nos sportsmen les plus distingués a fait lourdes erreurs. C'est un fort bon livre, technique hier soir, à son cercle, le pari de sauter à cheval, excès, sans dans la Grande Chasse d courre, au Nouveau-Cir- essentiels. précis et clair, donc rempli des mérites que, du praticable dans la rivière. Après avoir endossé l'habit traditionnel rouge, notre clubman, Un sabre, par le capitaine Fabien Mougenot, esï et exécuté plusieurs sauts d'obstacles très réussis, plus qu'un roman c'est un livre d'histoïre a gagné son pari. contemporaine,vivant, ardent, allègre, et du plus n'en question est sportsman Ajoutons que le en patriotisme. L'auteur veut travailler à mieux chaque pur puisqu'il remporte plus à faire ses preuves, faire connaître l'armée qu'il aime, dont il est, et steeple, ainsi succès brillants année de qu en en qui droit à l'affeictuleuse estime de tous. Son lia concours hippiques. contribuera à vre y coup sûr. Motte-Picquet. la de de Paris, Cirque avenue Le dernier clou du beau programme, si curieuL'Essai sur le Monteuegro, que Mme Alice sement renouvelé par M. Houcke, est la troupe de Nolte publie, est un bien intéressant exposé histophoques savants présentés par miss Elia. Ces ani- rique, d'une aimablie érudition, pittoresque et comaux extraordinaires, dans une série d'exercices loré. Il est, de plus, aussi actuel que possible.' déconcertants d'intelligence et d'adresse, se révè-

SEANCES MUSICALES M. Georges Petit, un des plus brillants élèves de notre Conservatoire,où il obtint il y a quelques années des premiers prix fort .remarqués, est del'atvenu un de ces artistes sur lesquels s'exerce tention du public et de la critique. Son art du chant autant que son souci de la composition lui MM. JosôThéry La Galette ont assuré une des premières places au théâtre de Julien' Sainprey lui un Le marquis Brunet' la Monnaie de Bruxelles et ont révélé en mot. Il du l'acception Tillet toute Laramée' artiste moderne dans salle Bourgueil Patoulet neuf heures, novembre, à 16 donnera le lundi Mmes de Poumayrac Marcelle Gaveau, un superbe récital de chant, qui sera Perroni Nicette classique, romancomme une revue de la musique Maud Samson Hélène de la Comédie-FranRoch, Mlle actuelle. et tique Jane Ferny Edwige à belle séance. cette prêtera concours son Rappelons que Topéra-comiquede Justin Clé- çaise, musicale G. Astruc et Ce et Société à la Billets rice sera donnéle 24 décembre, soir du réveillon. chez les principaux éditeurs de musique. CONFERENCES Rappelons que le théâtre des Capucines donet demie nera demain dimanche, à deux heures Aujourd'hui, 'à' cinq Université 'des Annales. (au tarif spécial des matinées), la triomphale re- heures romaines Fêtes », conférence par M. « vue de M. Hugues Delorme, Potins et Pantins Henri Cain, Mlle de Mme Auditions Basset. Serge l'amusante comédie de M. Maurice Hennequin, Fresques romaines réFrancell. M. et de Sorga Flirt pour deux, et La Mèche fatale, la pièce de M. glées par Mme Mariquita. Jean Gusky, avec la même interprétation que le soir, Mlles Edmée Favart, Alice Guerra, et M. BerCOURRIER thëz en tête.

GAULOIS-»

PRIMES DU

mètres) 1. Gay Centre, à M. G. de Kerhallet (J.-B. Moreau).. 2. Tibi Fide, à M. G.-P. Esbran (Byrne). 3. Cagoule, à M. A. Veil-Picard (G. Parfrement). Non placés Carmencita III (F. Berteaux), Satyrana (Delvigne), Savate (Perry), Masinissa (A. Benson), Vert. d'Eau (G. Sauvai), Toinette IV (Lovegrove), Cavallo II (Morin), Buckshank (Dale), tombé. Gagné par quatre longueurs le troisième à une en-

colure.

Mutuel 50 fr. 50. Placés Gay Centre, 15 tr. 50 Tibi Fide, 21 fr.; Cagoule, 17 le. 50. Prix de :la Thiérache (steeple-chase, handicap -4,009 francs, 3,600 mètres) 1. Le Tremblay, à M. W. Evener (W. Head). 2. Agami, à M. A. Veil-Picard (G. Parfrement). 3. Napo, à M. A. Gurdjian (E. Hardy).. Non plachs Drinker (G. Sauvai), Renée II (Higson), Vingt Hanaps (P. Thibault), dérobé Rosshampton (F* Berteaux), tombé Headed Fox (Lesperon), tombé. le troisième à six. Ion*' Gagné par une longueur gueur-s. Mutuel

28 fr. Placés Le Tremblay, 14 fr.; Agami, Napo, 46 fr. Prix du Santerre (haies'- 4.000 francs, 2,500 mètres) 1. Lumigny, à M. R. Francolin (G. Pratt). 2. Usurier, à M. L'. Duffourc (Biaise). 3. Le Scorpion, à M. A. Veil-Picard (Higson). Non placés Rapp (J. Horan), Shillelah (G. Mitchell), Coutances (Powers), Foxcatcher (Gaudinet), Prossba (Riolfo), Piper (Smitli), Antonello (Hamshaw), Isard (Ed. Haës), Ramsès (J. Harty), Makkach (Beechinoor), La Gartempe II (E. Hardy), For Ever'IV (Edwards),Callaïs (Las-, sard), tombé. Gagné par trois quarts de longueur le troisième 9

15 fr. 50

trois longueurs. Mutuel 114 fr. 50. Placés Lumigny, 47 fr. rier, 83 fr.; Le Scorpion, 42 fr. 50.

50

Usu<

Prix Fragilité (steeple-chase 10,000 francs, 3,400 me« tres) 1. Remue Ménage, à M. CamilleBlanc (R. Sauvai). 2. Roitelet IV, à M. H. Goodacre (A. Benson). 3. Monticello, ù M. D. Kélékian (F. Berteaux). Non placés Violent IV (Powers!, Kurwenal (P. Thibault), Reporter (G. Mitchell), Herminette (J.-B. Moreau), Made jn England (W. Head), tombé Amphyction (A.-V.

Chapman), tombé. Gagné par quatre longueurs

le troisième à cinq longueurs. Mutuel 4? fr. Plncés Remue Ménage, 19 fr. 50 Roi« telet IV, 20 fr.; Monticello, 34 fr. 50. 4,000 francs, 3,30P Prix de la Deule (steeple-chase mètres)

1. Roanne, à M. H. Rémy (Heath). 2* Yquem, à M. Muller (A. Benson). 3. Hydromel III, à M. A. Harduin (G. Mitchell}.

Julien préfère, comme tous les jeunes gens, la¡, grande ville à la petite et n'a pas réfléchi à la peine qu'il pouvait nous causer. Et le commandant s'entêta à reconnaître ens son fils l'horreur de la petite ville. Seul, le colonel eut un diagnostic exact comme en ont les; médecins qui, soignant un étranger, gardent leur sang-froidet voient plus clair et plus juste. Julien, dit-il, est un amoureux, tout simplement. A vous, chère madame, de le confesser., Oh colonel, que dites-vous là ? Mais Georges intervint Le colonel a probablement trouvé la solution, dit-il prends donc ton fils à part et obtiens. de lui une prompte confession et ce sera pour ajouter à notre contentement car le choix de Julien doit être excellent. Oh mon Dieu 1 Georges, ce que vous me dites, le colonel et toi, me fait peur. Oui, je tremble en pensant à une telle nouveauté, à ce risque que va courir notre Julien et que nom courrons avec lui. Chère madame, toutes les mamans éprouvent une semblable impression pour une semblable nouvelle. Suivez le conseil de Georges, allez confesser Julien. Mme Verglez rejoignit son fils. Il errait sous la charmille où il s'était réfugié repentant de son mouvement d'humeur, et triste et sans courage le froissementdu gazon sous les pas de sa mère n'attira pas son atten-i tion, tant il était étranger à tout ce qui l'entourait aussi, elle put le voir de loin avant de l'aborder, et elle fut frappée du changement qui s'était produit en lui sans qu'elle l'eût remarqué auparavant, il avait le visage pâli, l'air souffrant et maladif.


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quarts de longueurs. Mutuel

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Monte-Carlo, 6 décembre 1912 (De noire correspondant particulier). Le Prix de la Noix, à 26 mètres, a réuni neuf tireurs. En voici les résultats M. Viganego,tuant 5/5, premier MM. Moncorgé, Nemo, Flip et Bail, tuant 4/5, se partagent les deuxième et troisième Les autres poules ont été gagnées par MM, Boin, Viganego et Bail. Lundi 9 décembre 1912, à une heure, Prix des Muguets

places.

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Marché officiel 0/0 est très ferme à

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Caisses achètent 29,000 francs de Rente au comptant. Parmi les Fonds d'Etats étrangers ,l'Extérieure s'avance à 91 70, le Serbe à 82 42, le Turc unifié à 86 10, l'Italien à 98 70. Les Emprunts russes s'améliorent le Conso-

contre 2,040. Le Rio manque d'entrain et fixe à ri, 889 contre 1,886 cependant leseCuivreAlétal s'inscrit en hausse de 1/8.

des abonnés du

la générale Bailloud, à Tours. Ernest Bernard, à Cannes. Comtesse Charles de Brissac, au château de Pont-

callec. Comtesse de Brosses, au château d'Ailly. Max Catoire, à Lille. Droineau, au Mans. Geynet, à La Léotardie. Comtesse du Maisniel de Saveuse, à Abbeville. P. de Mengeon, au château de Chabassière. Comtesse de Pange, à Biarritz. Duchesse d'Uzès, au château de Bonnelles.

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Diamantifères soutenues De Beers 535 50, Jagersfontein 168 50. Les valeurs de cuivre se tiennent aux environs de leurs cours de la vieille Cape Copper 170, Tharsis 164 50, Pena 25 75. Mines porphyriques en léger recul: Chino 239, Ray 119 50, Utah 323 50. Les valeurs caoutchoutières, d'abord très fermes, reperdent finalement une partie de leur avance Financière 150 50, Malacca 294. Les Industrielles russes débutent en nouveaux progrès, mais par la suite se tassent de façon sensible Hartmann 698, lIaltzoff 1,146, Toula 945 (ex-coupon de 46 fr. 47),

Platine 753.

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BRUXELLES, 6 décembre

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95 Alpines 956.. Tabaosottom. 279 50 280 Lots turcs. 205 90 G63 W9(W«autr. Cb.aar Paris. 9605 96 H54 Marché calme, s'alourdit en clôture.) Rente hongroise soutenue. Banques calmes. Valeurs de transports faibles Lombards 90 95. Industrielles sans animation Alpines 951 50. 82

«•Aust.-Hong. 2039 Crédgautrich.

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Finances espagnotes. Le budget des dépenses pour 1913 est voté par le Congrès. Comme le Sénat a été saisi au fur et à mesure des votes partiels de la Chambre, les divergences qui ont apparu entre les deux Cortès seront aplanies et solutionnées conformément à la constitution, par une commission mixte. La commission budgétaire du Congrus examine maintenant le budget des recettes, et elle déposera son rapport à la fin de la semaine. De toute façon, la gouvernementcompte que le budget sera définitivementvoté entre le 20 et le 25 décembre. Le budget des recettes, d'après les déclarations officielles faites samedi à la commission par le ministre des finances, présenterait un déficit initial assez important, et très considérable (on parle de 150 millions) si le gouvernement doit renoncer, pour diverses raisons, aux réformes proposées sur la contribution territoriale; industrielle ,sur l'impôt du revenu (utilidades) sur la taxe d'éclairage par le gaz ou félectricité, sur le sel enfin. La potitzgue financière des Eiats-Unis. Dans son message au Congrès, parlant de la politique financière extérieure des Etats-Unis, M. Taft a déclaré qu'il était nécessaire de réhabiliter les finances des Etats de l'Amérique centrale, pour les libérer des révolutions intérieures et de la tutelle des créanciers eurooéens.

50 447 50

Quarts 1894-96 2 y,%

Une certaine quantité de ces rapports a été déposée chez MM. Dupont et Furiaud, banquiers,

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Cette Compagnie publie une édition spéciale en français de son rapport- trimestriel pour le troisième trimestre de 1912.

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Crédit mobilier 671, Crédit français 502. Dans le groupe étranger, la Banque ottain.ane progresse de quelques points à 644, les Banquesmexicainesdemeurent calmes, la Nationale du Mexique à 938. Au comptant, la Banque de Rome se traite à 111 75. Chemins français plus animés Nord 1,653, Lyon 1,253, Orléans 1,322, Est 915, Midi 1,150. Les Cheminsespagnols conservent leurs cours de la veille Nord-Espagne 465, Saragosse 434, Andalous 315. Le compartiment de la traction est mieux orienté le Métropolitain fait un pas à 641, de même que l'Omnibus à 785 et la Tharnson-Houston à 765 le Nord-Sud tient à 231. seBonne tenue d!es valeurs d'électricité Parisienne de distribution 670, Electricité de Paris 799, Eclairage électrique 140. Les valeurs russes s'inscrivent généralement un peu au-dessus des cours de précédente clôture Briansk 481 contre 479, Sosnowice 1,475 contre 1,458, Briansk 2,035

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Rochechouart SOUS LA SURVEIlLANCE DE L'ÉTAT MM. les Actionnaires sont très instamment Les Petites Annonces et les Offres et Impérial Chines Troop, (Tél. 282.13), 8 h. 1/2. priés, l'importance VERSÉ exceptionnelle d'Emplois sont reçues soit dide réucette Demandes CAPITAL vu Fr. 25,000,000 Darius' M., Mason et Bart, Mme d'Estress, pour nion, d'un intérêt considérable l'avenir de la Réserves Fr. 10,900,000 Darbi Bros, Lucette de Verly, Dodok, etc. Société, d'y assister ou de s'y faire représenter. rectement au bureau du journal, soit par La moitié, au moins, des actions est, en effet, lé- lettre, quand elles sont accompagnées Attractions CIRQUE ,MEDRANO, 8 h. 1/2. GA RDE ET GÉRANCE DE TITRES galementnécessaire, quelque nombre de fois que d'un mandat sur la poste représentant diverses. l'Assemblée ait été convoquée, pour qu'elle puisse le prix de l'insertion. délibérer valablement sur la prolongation de la DOSSIERS ET COMPTES JOINTS GAUMONT-PALACE(Hippodrome) (Tél. 516.73); durée sociale. La Vie ou la Mort. Les Rivales. 8-h. 1/2. Un jeton de 1 franc par titre inscrit ou déposé Bébé, Bout-de-Zan et le Voleur. Les Filmpar- Exécution d'ordres à toutes Bourses et ayant pris part au vote sera payé à tous les Attract. sens. Gaumont. Phonoscènes lants et Comptes à vue ou à préavis Actionnairesprésents ou représentés. PALAIS DE GLACE (Ch.-Elysées) (Tél. 659.26). Des circulaires explicatives et des formules de CHEMINS DE FER D'ORLEANS Platinage sur vraie glace. Tous les jours de pouvoirs sont à la disposition de MM. les ActionLOCATIONS DE COMPARTIMENTS naires dans tous les établissementsci-dessus et 7h. et de 9 h. à minuit. 2 h. La Compagnie d'Orléans porte à la connaisleurs agences. KINEMACOLOR(19, r. Le Peletier) (Tél. 159.79). de MM. les chasseurs que le train rapide DE COFFRES-FORTS sance Les titres déposés et les pouvoirs donnés pour De De 2 h. 1/4 à 6 h. 1/2 (2 séances). n* 3 qui part de Paris-Quai d'Orsay à 8 h. 20 et la réunion annulée du décembre demeurent 9 va- correspond aux Aubrais avec le train 329 arriLes Deux 8 h. 1/4 à minuit (2 séances). Rivaux. Les Vandales. Le Mililon du Général. TOUTES OPÉRATIONS DE BANQUE lables pour celle du 23 décembre. vant à Vierzon à 11 h. 29, comportera les dimanches et jours de fête. pendant toute la durée De 5 à 7 h.: Apéritif-concert. BAL TABARIN. de la chasse, une voiture mixte de 1" et 2' Tous les soirs Quadrillesexcentriques. Les MORGAN, classes à couloir permettant d'effectuer sans LIVERMOKE& CI0 Samedi praGelhart, troupe tyrolienne. WSucces«lons,Nue«-Propri4tés',U*ufrult8,lmmeub, transbordement le. trajet de Paris à La FertéI OFFICIAL-BANQUE,20, r.de La Rochefoucauld,Paris.. Saint-Aubin, La Motte-Beuvron et Salbris. 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BOURSE DE PARIS Paris, le. 6 décembre 1912. physionomie' de la séance peut, auLa iourd'hui comme hier, se résumer en quelques lignes vif mouvement de hausse à l'ouverture, suivi de réalisations de bénéfices, clôture calme et ferme. En somme, bien que les places étrangères, telles que Vienne et Berlin continuent à manifester une certaine nervosité, et que New-Yo,rk ne soit pas très brillant, Paris semble attendre de pied ferme les événements. Après le discours prononcéhier par M. Poincaré à la commission des affaires extérieujfes, on peut interpréter cette attitude' d© notre place comme un vote de confiance dans la politique du quai d'Orsay. La hausse de la Rente et de quelque'sunes de nos grandes Banques, dont on connaît les attaches dans la péninsule balkanique nous paraît également significative. Toutefois, ainsi nous le disions hier, il ne faut pas aâlerquetrop vite, car nous ne sommes pas encore au bout des difficultés. Et, à ce propos, il importe d'enreigstrer avec satisfaction, la modération de notre marché on achète un peu au début, sur les nouvelles de la matinée, pour tâter le terrain, et, pour plus de sûreté, on revend le jour même mais toutes ces opérations se font sur une très petite échelle, car, à ,vrai dire, dans tous les groupes, vous entendez la même phrase « Pas d'affaires 1 Pendant combien de temps encore trouverons-nous ce lieu commun dans toutes les bouches ? Cela dépend un peu de l'Europe, beaucoup de l'Autriche. Il paraît que rue de Varenne on est optimiste Alors, tant mieux. Mais qu'on se dépêche.

mètres.

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Fr. de Le Hoye, à Val-Mont-sur-Territet. -Ch. Levesque, au Havre.

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Le 22, Rabat-Casablanca,soit 90 kilomètres. Tous ces vols ont été accomplis .sur monoplan Blériot-Gnome qui, a permis à l'heureux aviateur de faire ce bon travail sans la moindre anicroche.

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LA CIGALE.(Tél. 407.60). La Revue (Régina Badet). Prochainement Comédie musicale

de

1,010

Le

AUTOMOBILISME

PROGRAMME DES SPECTACLES

~Le lieutenant Brûlé, après sa belle randonnée de 250 kilomètres,. effectue la deuxième épreuve parcourant le circuit de 200 ki-

lomètres Pau-Mont-de-Marsan-Tarbes-Pauà 1,200 mètres d'altitude par une journée superbe. Le lieutenant Cazes poursuit aussi méthodiquementson entraînement. Le garage parfait, celui en lequel les chauffeurs peu. vent avoir toute confiance, c'est Paris-Automobile,48 et A l'aérodrome Blériot de Bue. Le pilote Perreyon 50, rue d'Anjou, à deux pas de la Madeleine. réceptionne en présence de la commission militaire composée du capitaine Destouches, du capitaine Leclerc, du .lieutenant Camerman et de l'adjudant Remia, deux apOn nous communique l'attestation suivante fournie pareils dits taxi-pingouins » et deux appareils ordinaipar le propriétaire d'une limousine Rolls-Royce 40-50 HP res destinés aux Ecoles militaires françaises du camp d'Arvor. 6 cylindres comte de Lareinty-Tholozan,sur Blériot 80 HP, va « De Noël 1909 il Noël 1910, l'entretien de ma voiture m'est revenu à 9,100 francs, tout compris impôts de rendre visite à son frère à l'aérodrome Farman. 530 francs, salaire du chauffeur, essence, garage, pneus Le baron Pasquier s'entraîne longuement au-dessus de et autres dépenses. Et cela pour une distance totale da ila campagne, et M. Charles Verminck exécute de nom15,350 kilomètres. Le kilomètre m'a donc coûté 0 fr. 59 breux vols planés, de. même que le lieutenant', Morteau,environ. Le poids de ma voiture est de 1,930 kilos. Je nouvellement breveté. L'élève Foucher s'entraîne aux n'ai subi aucune panne. « huit » qû'il boucle très bien, et MM. Del Moretto, SlaMagasin d'exposition 102, avenue des Champs-Ely- wow et Leclerc font des tours de pisté. sées. Bureaux, ateliers et garage, 83, boulevard GouvionNos aviateurs au Maroc Saint-Gyr. Ainsi que nous l'avons déji fait remarquer,.ilil est très Au prochain Salon de l'Automobile stand 32, à droite réconfortant de voir l'activité que la jeune aviation déde l'entrée principale.

fr. 50.

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Pau.

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Comte de Cornulier, aux Gastey. Marquis Marco Doria Lamba, à Combreux.1 Comte d'Elva, au château de Changé. De Lavigne, à Toulouse.

LA FRANÇAISE-DIAMANT Magasin de vente, 16, avenue de la Grande-

naissance sur la région des Zaers et retour. a Rabat, soit 420 kilomètre, en quatre heures quarante de vol a ,1,800 mètres de hauteur, étant donné que le pays laait très accidenté et comportait des pics d'une altitude de

Hermann Bemberg, a Tunis.

De Bienville, à Pouzauges.

Dupré a battu le record du kilomètre et Lapize le record des 100 kilomètre Tous deux sur'bicyclette à direction tricolore

mètres sans escale. Le 21, de Casablanca au camp Marchand, puis recon-

Aux aérodromesBlériot.

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Grande-Armée.

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ploie en ce moment au Maroc. C'est ainsi que. -nous apprenons que Tien qu'en six jours, du 17 au 22 du tnois écoulé, un seul aviateur, le maréchal des logis Perretti, seul, plus, de 1,000 kilomètres comme a couvert, suit Le 17, de Casablanca el Dechra et retour, 175 kilomè-' très sans escale. Le 18, Casablanca-Solçrer et Djaja et retoar, 250 kilo-

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pendant toute la durée de la Foire. Tous ceux qui ont des autos, aéros, canots, cycles et accessoires d'occasion sont conviés à la Foire Automo-

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