Le Journal (Paris. 1892) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Journal (Paris. 1892). 1909/08/16.
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une Il £st question d'élever à Paris Julien. statue à l'empereur Moi,je veux de bien. Ce Julien, que les historiens l'Eglise ont appelé l'Apostat et dont Volextrêmement taire tenta la réhabilitation posthume, peut passer pour- le fondateur de Paris capitale. Avant lui, Paris était moins que rien, un affreux cloaque avec quelques huttes informes-auprès de l'archipel aux cinq îles qui fut le berceau de la cité. Qui eût deviné l'avenir de ce yillage perdu dans les marais il y avait déjà, et les brumes, quand sur le territoire de la Gaule, de grandes villes romaines, grecques, gauloises, Reims, Marseille, Nîmes, Lyon, Autun, devoir la qui emporter paraissaient ? coupe cousin de Ce Grec du Bas-Empire, fut envoyé d'Asie l'empereur Constance, cette frontière en Gaule pour défendre il avait contre les Germains, Jusque-là, il se passé son temps à philosopher et Prenant, révéla soudain grand général. d'hientre deux victoires, ses quartiers à « sa chère Luver à Paris, il s'attacha tèce ». Y ayant trouvé à peine une ébauliles premiers che de ville et peut-être au rèd'un palais remontant néaments Consgne de l'un de ses prédécesseurs, en cinq ans que dura son tance-Chlore, « exil » il acheva, orna, embellit, et, en de donner son on est convenu somme, monument nom au plus remarquable nous, de l'antiquité, qui subsiste, parmi les Thermes de Julien. Si, on veut lui élever une statue, on le n'aura pas de peine pour en trouver modèle: au musée de Cluny, il y a un à la grande barbe, le rouleau empereur à la main : c'est lui. C'est bien lui, si à son propre portrait on s'en rapporte « La tel qu'il nous l'a laissé : nature, dit-il, ne m'a fait ni beau, ni séduisant, et comme j'ai, au travers du visage, une énorme barbe, vraie forêt pour les bêni tes, je ne puis ni beaucoup manger, d'avaler boire: je craindrais beaUcoup aux baides poils avec mon pain. Quant mon mensers, il n'y faut pas songer : en fuite les jolies ton de bouc mettrait filles. J'ai la poitrine velue comme celle d'un lion; mais mes doigts sont tout tachés d'encre. Je ne vais jamais au théâtre; je couche -sur la natte et un court sommeil ne suffit pas pour apaiser mon cœur sauvage. » Il exagère. Cet Athénien de Paris, — car du fond de son palais ses regards tournés vers la Grèce, restent toujours Athénien de Paris fait le méchant et le morose. C'est encore une affectation Ûh'il a laissée en héritage, avec tant d autres, à plus d'un Parisien. Par ces chaleurs, le jardin de Cluny est assoupi au pied des murailles du où Julien la nuit, à la palais veillait, clarté des lampes, la pour prolonger lecture des écrivains grecs. Des nourrices bien en chair, des retraités au visage des bourgeoises le apaisé, surveillant, mioches qui doigt levé sur l'ouvrage, les de grimper au piédestal des essayent vieilles ruines, des étudiants et des étudiantes cherchant un coin propice aux tout le reconversations sentimentales, ville de province s'est pos d'une petite en plein tumulte, réfugié, là, dans le des auto-taxis tourbillon qui ronflent et des tramways qui déferlent. L'endroit est mélancolique et se sent encore de la rudesse de son fondateur. Dans la lumière éclatante de l'été, un trou noir et sombre fait peur aux petits enfants : s'ils s'approchent et s'ils reaux barreaux de la grille, ils gardent voient en dessous des caveaux profonds, au-dessus des piliers décharnés, des voûtes suspendues, et, surplombant le tout, de hauts murs prêts à s'écrouler. C'est tout ce qui reste du palais qui ; couvrit la Montagne Sainte-Geneviève et - dont les communs s'étendaient jusqu'à 'l'actuelle rue Soufflot, peut-être à la rue Des bains magnifiques, Gay-Lussac. des ornés de marbres, de moappartements de statues et de fresques, saïques, des des écuries, des casernes, le cuisines, luxe grec et le luxe romain réunis en faisaient un vrai « Louvre ». Les voies Paris en relation qui mettaient avec les à des guichets provinces aboutissaient donnant accès à ses vastes esplanades: S'ilse fût fermé, il eût intercepté la vie. L'eau y était amenée directement par les magnifiques aqueducs qui, soit au delà soit d'Arcueil, à Passy, les captaient sources des collines environnantes. L'ensemble de l'édifice était colossal. Du pied des fondations au comble des il mesurait toitures, peut-être vingt ou et, si les Parisiens vingt-cinq mètres qui vont si loin pour voir d'aujourd'hui, de vieux murs, daignaient seulement ils contempleraient ces restes s'arrêter, éloquents d'un palais qui fut leur baptisla tère et qui donna, pour première fois, du marécage aux horizons originaire, de la l'aspect grandeur. L'habitant de ce palais, Julien, fut un On loue de lui original et un précurseur. certains actes qui sont, en effet, louables. Il se prononça contre l'impôt sur le revenu et il traqua un ministre échauffé qui avait trouvé ce moyen de soulever des. contribuables. Il y a un, mot l'argent de lui qui ferait croire à ses aptitudes « pas d'impôts financières : nouveaux, les disait-il, parce que ce sont toujours pauvres qui les payent, et pas de dégrèles vement, parce que ce sont toujours riches qui en profitent ». Il fit la guerre aux fonctionnaires; il les appelait « bêtes .féroces » ; ceci est un peu dur. Il les agents de sa propre police blaguait tout en se vantant « le premier d'être des flics » et il ne les ménageait pas d'entretenir l'orquand ils négligeaient dre et la propreté dans les rues: il ne pouvait supporter que la neige et la boue entravassent la circulation. Il détestait 'la bière, mais il trouvait délicieux le vin de Suresnes; c'est même lui qui a fait la du vin. On convient .que sa réputation ne détestait pas la réclame philosophie *et qu'elle était amoureuse d'une vaine Pour se faire bien venir, il popularité. allait jusqu'à louer * les moeurs sim-
Adresser lesmandats à M.L'ADMINISTRATEUR Xes manuscrits non insérés ne sont pas renia»
Y. XALT, Fondateurs, <
REDACTION-ADMINISTRATION
pies et sévères des habitants de Lutèce. » Il y a longtemps. çe. général était antimilitariste. Imil voulut apprenprovisé chef d'armée, dre tous les exercices militaires ; on lee; vit faisant une, deux, droite, gauche, dans la cour de la caserne. Pour s'assouplir, il dansait la pyrrhique au son de la flûte militaire. Mais, on l'entendait qui murmurait en soufflant et peinant : « 0 Platon, divin Platon ! » Une fois rompu aux travaux du méil se mit à la de ses troupes, tier, tête marcha sur le Rhin, reprit aux Allemands Strasbourg, Trêves et Cologne ; ces philosophes avaient du bon. En un mot, le fondateur de Paris fut un souverain selon le cœur de M. Ernest modérément Renan, un peu sceptique, tolérant non sans un grain réformateur, de superstition, vaniteux et susceptible en tant que gens de lettres, bavard comme une commère. Il sautait d'idées en idées, d'engouements en engouements, de systèmes en systèmes et ne tenait à rien qu'à ce qu'on l'admirât Il toujours. se retrouvait lui-même quand il s'agissait de choses pratiques et de l'intérêt des affaires. Sous le rhéteur on voyait alors le byzantin fin, prudent, reparaître rusé. Athènes et Paris cédaient le pas à sa vraie patrie, Constantinople. Où cet éternel raisonneur déraisonna le plus, ce fut en matière de religion. Il fut d'abord chrétien et, peut-être même, reçut les premiers ordres; on a des raisons de penser qu'il se fit affilier aux mystères d'Eleusis et autres suspratiques pectes; il cultivait les sophistes et les et leur emprunta à tous hiérophantes Il quelque lambeau d'une foi passagère. enfin de restaurer et entreprit l'Olympe c'est ce retapa les vieux dieux désuets, qui nuisit le plus à sa mémoire. En cela, il n'eut pas le sens de l'avenir; il se prépara une bien mauvaise presse. il retourna Finalement, vers les religions de la Perse et il ne crut plus qu'à une seule divinité: le soleil. Il adressait à l'astre qu'il proclamait le père de toutes choses une prière qui n'était pas sans beauté : « Je supplie le soleil, roi de tous les Etres, de répondre à mon dévouement par sa grâce, de m'accorder une vie pure, la science des choses divines et, quand viendra l'heure fatale, une douce fin, puis un essor facile vers lui, et s'il se peut, le séj our éternel dans son sein ». comme Louis XIV Empereur-Soleil, Julien devait être plus tard, Roi-Soleil, fut tout de même quelqu'un. Va pour une statue. GABRIEL HANOTAUX.
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a valeur nutritive des blés est proporL tionnelle à leur teneur en matières azotées. A ce point de. vue, presque tous les blés étrangers importés en France sont supérieurs aux blés indigènes. C'est ainsi que les blésj russes donnenf une moyenne de 15,25 o o de matières azotées; les blés du Danube, 13,75; ceux de l'Argentine, 12,75, et ceux de lAmérique du Nord, 11,75, tandis que la teneur moyenne de nos blés français serait inférieure à 10 0/0. La richesse en gluten des blés durs de l'Azov et du Don fait de ceux-ci la matière première la plus recherchée en France et en Italie pour la fabrication des pâtes alimentaires. Depuis quelques années, les blés américains connus sous le nom de Durum et et du provenant du Dakota septentrional les blés Minnesota viennent concurrencer russes pour cette fabrication. u bord de la mer, dans les villes d'eaux, A sur la montagne, le livre que tout le monde lit et relit en ce moment, c est le curieux volume Revue d'été, de Max et Alex Fischer. (Librairie Universelle, 20, rue SaintMarc, Paris.) affluence, hier, a été considérable de ceux qui ont tenu à aller voir chez eux L les 300 curieux nains qui forment l'hétéroclite population du Royaume de Lilliput, installé, chacun le sait, dans l'endroit le plus frais et le plus ombragé du Jardin d'Acclimatation. La foule ne saurait être moins grande aujourd'hui lundi, où le roi lui-même, S. M. Smaun Sing Poo, recevra tous les visiteurs, petits et grands, qui lui accorderont de leur aimable visite. l'honneur
IL
ire en cinquième page-le Lundi de Mià vous la .Prose* 'cheliu..;. Ecrivains.
à Vaucresson
Tombés dans un Ravin 5 morts. — 2 blessés ROME, 15 août (Par dépêche de notre, correspondant particulier). — Un terrible accident d'automobile s'est produit ce* matin, dans la petite République de SaintMarin. Une.grande voiture de tourisme, appartenant à M. Postpici, qui avait avec lui sa femme, sa fille, ses deux fils et deux La chute f'ut a versé dans un ravin. amis, si violente que M. Postpici, sa femme, sa fille et. ses deux amis ont été tués sur. le coup. Les deux fils sont grièvement Messes. Les
LES DIFFERENTS ASPECTS DE PARIS DANS LA JOURNEE D'HIER La gare Saint-Lazare Le boulevard Bonne-Nouvelle Les terrasses abandonnées ..:. des bateauxParis se mettait au vert. Aussi, comme Paris a pris, hier, en ce jour de soleil extra-muros, aux stations torride, l'inhabituel aspect d'une vaste cité mouches ce fut 4a bousculade énorme d'une ses longues avenues furent mornes et ses Les trottoirs endormie dans le repos do- foule bigarrée, pressée, tapageuse, qui se boulevards tranquilles. brûprovinciale minical. ruait, pour quelques heures, vers la paix laient ; aux terrasses d'à s'es cafés somnoLa journée avait commencé de la façon des campagnes vertes, et la fraîcheur de laient les garçons placides. Et l'on s'éla plus poétique, dans la sérénité d'une aube berges proches. C'est ainsi que près de tonnait dans ce Paris désert de voir passer ont été re- en ferraillant fies bruyants autobus vides. très douce. quatre cent mille, retardataires Mais dès aujourd'hui les Parisiens laboDe sept heures à dix heures du matin, joindre les six cent mille citadins qui, sarieux lui rendront son activité coutumière. dans les gares, aux terminus des tramways medi, avaient quitté la capitale.
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: M. TROUILLOTPARLE DES COLONIES e pauvre Homère n'a pas de chance ! LOCHES, 15 août. —La statue d'Alfred de c On a déjà prouvéou presque — qu'il a été inaugurée ce matin à dix heun'a pas écrit l'Iliade s'il a écrit l'Odyssée Vignysous res, la présidence de M. Alfred Capus. qu'il n'a pas existé, que (ou inversement), Des discours ont été prononcés par M. son nom est une raison sociale d'aèdes éche- Chautemps, député, qui a remis la statue lonnés sur plusieurs siècles, qu'il est né par- à la ville, et par M. Leroux, maire. M. tout et nulle part: que sais-je? Alfred Capus a glorifié ensuite l'oeuvre et le poète. Voilà que le docteur-sculpteur Zweiniger Une ode a été lue par le poète touranétablit, sur l'effigie célèbre de Naples, qu'Homère n'a jamais été aveugle. Ses yeux vides geau Chollet. M. arrivé par train spécial à sont les yeux que la statuaire grecque a don- 10 h. Trouillot, 40, avec le préfet et MM. Belle, Binésà Socrate, à Périclès, à Pallas, à la Vé- dault, Pic-Paris, sénateurs ; Besnard, Founus de Milo, à la Victoire de Samothrace. cher, Gosnier, députés. a malaria de l'Ecole française de Rome. L Ça va très mal à la villa Médicis. On se rappelle encore 1 insuccès d estime de ses produits envoyés à l'Ecole des beaux-arts et l'accès de fureur de l'Institut, qui prohiba l'exhibition de la plupart de ces navets. Aujourd'hui, après que les élèves en ont pris pour leur grade, c'est la tête, le directeur luimême, qui est visé, critiqué, sinon menacé. On lui reproche d'être, pour parler comme Beaumarchais, plus danseur que calculateur, plus fastueux qu'administrateur, trop homme de représentation, pas assez directeur. Pauvre Carolus! Nous ne pouvons nous empêcher de nous rappeler le bon père Henner disant, avec son impayable accent alsacien : — Charles Durand! Carolus-Duran quand il peint! Caracolus Duran quand il monte à cheval! Et Carambolus Duran quand il joue ; au billard! -
tué
Au lieu de ramener au garage de Neuilîy l'automobile dont ils venaient d'effectuer la réparation, trois employés de l'usine MM. Richard, Peugeot, à Levalilois-Perret, Bonvallet et l'apprenti mécanicien Henri, résolurent de faire une escapade. C'est ainsi qu'ils se rendirent à Vaucreason. Au passage à niveau de cette localité, le conducteur Richard, dont Faute filait à toute allure, aperçut, à dix mètres devant lui, la voiture d'un maraîcher qui obstruait la route. L'auto s'engagea à droite de la voiture, sans même avoir eu le temps de ralentir. De son côté, le maraîcher, réveillé' en sursaut par les sons de la trompe, appuya. sur sa droite. Dans un fracas épouvantable, les deux voitures entrèrent en collision. L'infortuné Bonvallet fut précipité à terre et tué net. La tète était broyée entre le compteur kilométrique et l'arrière de la charrette. Les deux autres voyageurs en furent quittes pour la peur.
ÉCHOS a duchesse d'Aoste, qui a été très dangeL reusement malade, est restée très faible et demeure sujette a de très graves rechutes. On assure qu'elle ira passer l'hiver prochain au Caire, puis elle voyagera dans le Soudan. Sa dernière étape sera un voyage dans la colonie du Benadir.
Collisions
SECOUSSES
fl
A Tokio
et
LU PANIQUE EST GRANDEAU JAPON TOKIO, 15 août. — De fortes secousses de tremblement de terre ont été ressenties hier après-midi, vers 3 heures, dans tout le Japon central, et particulièrement dans îles districts du 'lac Biona, de Kioto et d'Osaka. Les secousses ont été moins fortes à Tokio. La ville de Nagoya a été très éprouvée. Une partie de la préfecture de Chiga serait détruite. Le volcan éteint Isuki se serait effondré près du cratère. Par suite de l'interruption des chemins de fer et des lignes télégraphiques, les détails sont rares. il a 21 morts et 70 blesActuellement, y sés signalés..
Carnet
d'un
le
Osaka
SniNT-PNDRIER MEURT Santini
Soldat
IL SUCCOMBEAUX BRIMADESENDURÉES TOtlLON, 15 août. (Par dépêche de notre — Santini, l'incorrespondant particulier.) fortunée victime des brimades barbares, dont le Journal a partlé le premier, est mort dans la. nûit de samedi à dimanche, à où on l'hôpital maritime de Saint-Mandrier, avait dû le transporter de 6 août. Doux et d'une nature fruste, s'exprimant mal en français, Santini, incorporé à la 10e compagnie du IIIe d'infanterie, était, on s'en souvient, en butte aux tracasseries des gradés et aux brimades de ses camarades., Il demanda vainement à changer de compagnie. Pour avoir manqué une corvée de- pommes,de terre, il fut puni de 8 jours de cellule,, et, pour ne pas avoir été reconnu malade, il se voyait infliger 8 jours dè prison. Peu après, il entrait à l'hôpital, où il vient de mourir. Une enquête sérieuse s'impose.
Victimes
de
Vittefleur
ROUEN, 15 août. — Suivant les derniers recueillis - sur l'accident! renseignements Mme Mouti-el: d'automobile de Vittefleur, est morte sur le coup. Mme Pottier, et non Mouthiez, a ou un bras cassé et est en danger de mort par. suite d'une violente commotion cérébrale, Mme Pottier est la femme d'un restaurateur de Paris.. M. Lagrange n'a presque, rien. mais, dans un accès de désespoir, il a tenté de se suicider. L'enfant a le cuir chevelu arraché. M. Amitte, cousin de M. et Mme Pottier, et le sixième voyaa eu une jambe cassée, geur, M. Moutier, employé de banque à Paris, est blessé sur diverses parties du corps. Seul M. Pottier est indemne. 40. Le Chien sur la Route LILI^E,15 août. (Par dépêche, de notre correepondant particulier..) A Mousoron (Belgique), M; Charles Fontaine, marchand de métaux à Tourcoing, conduisait 4on auto, dans laquelle avaient pris place à l'arrière deux de ses confrères de Roubaix, MM. Elie Planquart, 40 ans, et Louis Tolmant, 42 ans. Voulant éviter un chien de forte taille, il actionna le volant de direction. Un pneu avant creva, et toute la car.. rosserie d'arrière se détacha. ., M. Tolmant se releva avec-une contusictrl à l'œil ; quant à M. Planquart, son dt4t était beaucoup plus grave. On l'a reconduit à son domicile à Roubaix. Les médecins ont dû lui couper le pavillon de l'oreille ar., gauche qui était presque entièrement raché. Le Cycliste rencontré CAZOULS-LES-BÉZIERS,15 août. (Par dbqpêche de notre correspondant particulier.)' — Une automobile appartenant à un prodes environs de Narboanè a priétaire heurté, hier après-midi, sur la route dé Marcorignan, un cycliste qui venait à contre sens. Le cycliste, nommé Raynaud, qui est des environs de Caunes-d'Aude, a été très sérieusement blessé à la poitrine et àf. la tête. Ses jours sont en danger.
Sauvage LA
trouvent .Les agents de .police que- sur nos scèn'es on des caricature trop. Ils ont tort, car ils oubliant que le rila gloire. dicule, c'est le commencement, de Il y a beau temps qu'on en a fini avec la vieille légende que le ridicule tuait/Le riet l'on n'a pas besoin dicule-mène a jout, de l'abandonner, contraire. 11 au n'y a jamais eu un homme plus caricaturé que ce qui lui a, singulièreLouis-Napoléon, ment facilité l'honneur de devenir Napoléon III. Je ne connais pas un personnage arrivé dont on ne se soit "moqué à ventre déboutonné : ceux qu'on ne bafoue ; pas sont sûrs de rester dans leur obscurité. La culotte de Dagobert et la chanson de Marlborough ont plus fait pour la renommée de des deux grands hommes que toutes les belles choses qu'ils ont pu accomplir ; et LE MONUMENT .sans ces calembredaines nous ne connaîUne réception a eu lieu à l'hôtel de ville. trions même pas leurs noms. Les malins le savent bien, et sont les Ellea. été suivie d'un banquet de mille couverts, sous la présidence de M. Treuilpremiers à se réjouir quand on veut bien lot, ministre des colonies. se moquer d'eux. Il n'y t que Lamartine Le maire de Loches, le préfet, MM. Besqui se refusait à la blague, croyant, lui nard et Chautemps, députés, Belle et Picaussi, comme nos agents, que cela nuiParis, sénateurs, ont .pris la parole, puis sait à sa dignité. C'était une faiblesse. Heutrès apM. Trouillot, dans un discours reusement pour lui, on le blagua tout de plaudi, a parlé de l'œuvre réalisée par la troisième République au point de vue co- même. On ne l'en admire que davantage. Ils lonial. Que nos braves sergots se rassurent. ne perdront pas un atome du respect qu'on - Jamais, a-t-il conclu, aucun régime, leur doit parce qu'on les aura. ohansonpar l'oeuvre politique, économique, sociale à laquelle ne cesse de travailler l'effort nés, pas plus que le commissaire n'a perdu n'a acquis, au de son prestige bien que depuis des siècles commun des républicains, point de vue du maintien de la .paix extéil soit battu par Guignol. de la liberté, de rieure, du développement J'ai assisté à Londres à un spectacle où l'amélioration des conditions de la vie pour les tètes des les comédiens reproduisaient plus de droits fensemble des travailleurs, magistrats qui, la veille même, avaient jugé de la nation.. à la reconnaissance un grand procès. Comme si, par exemple, nous mettions sur la scène des Nouveautés il,avcrcat général en personne qui vient de du "pragon" réclamer en nasillant la tête d'un innocent. La Catastrophe Cela n'empêchait pas à Londres les gens cela n'empêcherait pas Le nombre des victimes est plus élevé qu'on d'être pendus, et ic( les innocents d'être condamnés.' Que ne l'avait cru; il y a vingt morts. voulez-vous de mieux ? SAINT-PÉTERSBOURG,, 15 août. — D'après Si le ridicule pouvait nuire en quoi que les dernières nouvelles, le nombre des vicce soit aux institutions humaines, il y a du submersible times dans la catastrophe Dragon est beaucoup plus élevé qu'on ne le longtemps qu'elles auraient toutes disparu. Il n'en est pas une seule, en effet, qui ait croyait au premier abord. à localiser Les matelots, en cherchant échappé aux sarcasmes, et je dois ajouter Tincendie afin de conjurer une deuxième qu'il n'en est pas une qui ne des ait larles les entrées et explosion, bouchèrent gement mérites. du mais ils à l'intérieur sorties, oublièrent sont si durables. C'est pourquoi elles submersible une quinzaine d'ouvriers qui Henry. MareL ,.. sont morts étouffés ou brûlés vifs.
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C'est
SAISON
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NORMANDIE
deTrouVille-Deauville
courait, d'une
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pour allocation
la première cette fols, de cent mille francs.
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7
Un coin de la tribune des dames TRouviLLr,, 15 août. (Par dépêche de notre envoyé spécial.) — Depuis 1866, époque de sa fondation, le meeting do Deauville, dont les débuts furent modestes, mais dont le prestige fut toujours grand, est arrivé progressivement, grâce à une sage et prévoyante lentement à suivre administration, mais sûrement 'le mouvement créé par courses dans l'augsociétés de d'autres M. Michel Ephrussi mentation des allocations. Le prix de 100,000 francs qui s'est dissans lequel il ne peut y, grande pureté, puté hier pour la première fois sur l'hiavoir de belles fêtes sportives complètes, podrome de Deauville couronne dignement de rayons brûlante de la cé- inondait l'hippodrome l'oeuvre des habiles organisateurs bienfaisante brise tempérait fort qu'une lèbre réunion normande. Le succès de cette heureusement Tout ce que l'on a pu dir* journée a été sans précédent à Deauville. .«î- écrira jusqu'à ;Ce„ jour, de Deauville". Le, temDs.était merveilleux i^iitsaleikd'uiieK
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LE JOURNAL
2 de. sen habitue1!-suecè.?, -- et Dieu sait sii ^s-é.l.Qgeaont .-été. pompeux, —est bien auà ee^jtte» dessous de la vérité. Relativement les privilégiés qui assistaient à cette inouK, ^ii^le journée; ont pu. Voir et admirera c"~t~encbre te yeux remplis d'unç vision ou, •exquise; qu'ils ont quitté l'hippodrome, tout. l'après-midi; la mousseline de,soie. le. les ilinon, les dentelles plus riches, l&s-.ga^ zes les plus souples ou autres étoffes légères de grande valeur, portés par des femmes délicieusement belles, ont tourbillonné sans fin dans un cadre 'admirablement fleuri. Spectacle unique au monde, que l'étranger nous envie à juste titre. Une; épreuve dotée d'une allocation de cent mille francs a aussi le don d'intéresser les plus indifférents aux choses ordicette catégorie de naires du turf : c'est à laquelle sont resportsmen' occasionnels encaissées , par la Sodevables les recettes ciété des courses. Eh bien, elle n'a pas manqué à Trouville. Jamais les rives de la vu affluence à n'avaient pareille Touques Trouville, à Deauville et dans les pays enAlvironnants. Tout est plein, archiplein. ies bienfaits de liez demi:-,nier, maintenant, des courses! On avait, du d'institution reste, eu une idée de l'a multitude des personnes qui se porteraient à l'hippodrome, en voyant, dans la matinée, la foule compacte qui se pressait rue de Paris, rendant (toute circulation impossible. Pourra circonstance, les tribunes avaient une iété pavoisées. En outre, se trouvait estrade où l'on remarquait MM. Hornez, officieldirecteur des haras, représentant Viger, ancien îlement-M. Ruau, empêche; Le Hoc, maire de Deauville ; .ministre; maire de Trouville ; r.etellier, Eugène e Marois, président, et les coinmissaires dela Société. Tous les records ont été battus'. Le chiffre enregistré aux entrées s'est, élevé à ,78,000 francs contre 04,000 francs l'année de 14,000 dernière, soit une augmentation •francs. Les opérations du pari mutuel qui, avaient atteint 1,016,915 j'année dernière, hier, à 1,116,575 francs, se sont.'élevées, de près de francs, soit une augmentation cens mille francs. Le Grand Prix a donné lieu à une course superbe. Disons tout de suite que le vainqueur a été Biniou, qui s'était, au cours de cette présente campagne, montré moins bon que los années précédentes. Le fils de Le Pompon n'en avait pas moins pour lui sa facilité de porter k; poids et un très hoensemble de performances. Sir norable Martin.'et ChuLo se partageaient, hier, les .préférences des sportsmen ; ils ont tous deux été à l'arrivée, mais derrière Biniou. Le train -parti, hier, a uncçpte d'outsider. a été très vif. Alexis et L'Inconnu ont tour à tour.', ffibné devant Sir Martin, Lieutel et •Biniou;A l'avant-dernier tournant, la physionomie de kl, course s'accentuait. Alexis ,et L'Inconnu'disparaissaient Sir Martin ; avait', à ce moment, le commandement; mais, rejoint dans la ligne droite par Biet le vieux niou; «ri SuccomMit aussitôt, cheval l'emportait de deux longueurs et demie. Chulo, troisième à quatre Ion, unissait lui-même tueurs, devant Alexig et Talfr Biribil. a Biniou; qui couru sous les couleurs de M. Miche! Ephrassi." appartient, on le sait, de iiipiti6 à M." Wysocki. Ses gains s'élèvent, à l'heure actuelle, à 586.000 francs d'argent publie. —.Lysis .DENAINT.
Un
Drame
à
la
Roquette
LAEROSTATION
SA SŒUR POUR DÉFENDRE iJ drame s'est déroulé, hier 'n~itftH'veau matin, à la Requête. Il y a environ un an, à la l'été du mardi gras, M. Georges Lanchy, employé d'assurances, âgé de dix-neuf ans, demeurant chez ses parents, 163, rue de Sèvres, faisait la connaissance, sur le de Mlle Louise Goby. qui Champ-do-Mars, travaillait alors dans une crémerie de Grenelle et rentrait, chaque soir, au domicile paternel, 66, rue Saint-Charles. Le couple s'installa dans un petit logement, 3 rue Petion. Mais, au bout de quelque temps, la discorde survint, M. Lanchy se laissait même aller à des voies de fait sur sa maîtresse, qui, lasse de cette vie, menaça, à différentes reprises, d'ahandonnrr. Te métier de modèle qu'elle avait embrasse et de retourner chez ses parents. Une dispute très vive avait mémoéclaté, à ce sujet, dans la nuit de samedi à dide la colère, manche, et, au paroxysme avait frappe sa l'ejn ployé d'assurances maitresse d'un coup de couteau au bras.
Utilisation des v reconnaissance
NA
VALE
— Recherche dans la marine. des épaves ballons des des fonds. —Découverte sous-marins-
et ,1,'
lenet, Paivre, Jtfu, Lanohy,: Laslâ.Hû<Miv Le Otly, Mentrier, Monnier, Monpin, Morel-Fourrier, ParLes Fêtes rlaux, Schwartzmann, VurpiUot. — de Besançon I MM. Birch, Médailles d'honneur du travail. Bium' Médailles de la. mfltuàïUê;,Médaiîfesid ar';:.' gent: M. Bêllegy, Mme Grosjean, femme du A LA MÉMOIRE D'UN DRAVE 1 maire de Besancon. Médaillesde bronzo, MM- Lombard, Longchamp t.. BôSA^'çox,15 Mût. —.lté monument éleMentions honorables: MM. Éourliér, Bôyon, vé par la Société des Vétérans des armées C®uieret. :FlambecL Elisée. Gazin, Mercier. 'BoistUFfeLTeel de mer en riTonnëur de son presellet, vice-président-de section des VéLérans dés armées de terre et de mer; Dubost. secrémier président d'honneur, le général Jeàntaires dés Vétérans des années de. terre et de ningros, a eu lieu aujourd'hui. >Cornme on "mer; vice-président de -la Société de-sele «ait,- cette cérémonie a été présidée par cours Jobin, mutuels des .Vétéransdes arméesdé. terri le général Brun, ministre de la guerre, qui .et de mer , Çianchi. ; est arrivé ce matin à Besançon. Grand-officier du .Vleharn^Iftïkhwr. —M. MilLe ministre de -la guerre, reçu à la gare p-réfet du Doube. et lettau, par MM.Milleteau, préfet dll Dotibs, Officier du XicJiam-JfMHJtpr-* -.MM* Sade Besançon, (Jrojsean, sénateur maire voyc, Fhbrer, t.irardbt, Poirey, Duûrev, Lanoù le s'est rendu aussitôt à la préfecture, quetin, Bure, Toubin. Chevalier du Nichdm-lftikhatr. '-'-"M. Ruelle. ébrtège s'est formé. 'Il était huit heures et demie. DeUa préLe cortège se rend ensuite à la ptéféC'fécture- lé cortège officiel se rend au rondture,* crti dnt lieu éce'pti ons <o/fic i elles. tu point. de la gare de Viotte, sur l'emplaceA midi, un banquet de sept lJen-ts conYIment duquel a été élevée la statue du géves a eu lieu. II y arrive une heure néral Jeanningros. Au dessert, le préfet a salué le ministre M. Sansbœuf, président générai des a rappeié le passage la-campagne de ffarmée .de la guerre, dont..il Vétérans. après. rappeUe d'arde l'Est en 1870 et remet le monument à la en qualité, de colonel Ju-4e régiment tillerie. ville. Le général Brun a répondu qfu'il' étai.t car heureux de venir "assister à la'fête, Besançon lui rappelle les plus- belles années de sa carrière.. M. Sansbœuf, président géhéral des Véun discours. térans, a également prononcé A cinq heures, le ministre'de la guerre militaire et,- s'arrétant visite-l'hôpital près des Mts, il cause à tous-les maJades, puis il va à l'expasition des maquettes du monument Proudhon, qui sera inaugure au prochain salon. A six heures,. le ministre rentre à la préfecture, puis, après un dîner intime, le général Bimn a pris lé train à neuf heures deux pour rentrer- à Paris. Sur tout l'e pancouns, le ministre-a été très acclamé..
'T:aéros'tatloo est d-ar-tualilé. Voyons ce! sous cette teinte, à travers la côucffie'liquiqu'on peut en attendre au point de vue de de. Mais dès qu'il fut peint en gris, on ne le et militaire. distingua plus sous les vagues à plus de 1 utilisation scientiuque 1 deux mètres de la surface. la nacelle d'un ballon plaPeut-on, de : En découvrant dans ces condiUÓns un nant au-dessus de la mer, distinguer, les sous-marin, serait-il possible, avec des gadétaxa du fond ou les objets en suspennons à tir rapide, de ratteindrè; ,el de, je sion dans l'eau ? couler ? Non. Pour deux motifs. D'abord du relèvement desgiSoit qu'il s'agisse d'eau de une cuirasse deux mètres.d'épaissemenità des écueils ou de la recherche seur est suffisante pour 'amortiras csqujp^ des corps tlotLaht ëùtre' deux eaux, tels les plus violents que l'on puisse "iniagjnei^ cette question qu'épaves ou sous-rnarms, et pour faire dévier les obus des plus .grosn présente : un vif intérêt ; - elle a été étu- ses pièces ; ensuite, il faut ramarquer. que diée par M. Renaud: ingénieur hydrographe lé-sous-marin, lorsqu'il pénétret-n Allns¡)è én chef de la marine, qui. à la suite de ip- cône de vision dont nous avons parle, aura vés hydrographiques qu'il a dirigées penv pu, depuis longtemps déjà. torpiller le cuiconsécutives aux dant quaire années rassé que le ballon sera censé protéger.,.; abords dé BréM, a rédigé une note pour Prenons un exemple. Supposons que, la que dernière plate-forme appeler l\lUen,lion sur les services de la tourEUIersÓït retidre les aérostats dans la;repourraient la nacelle d'un ballon captif et quela mer cherche dég- dangers sous-marins. baigne le pied de la tour. .! Au cours de ses travaux, M. Renaud Un sous-marin s approche pour faire 4. découvert un geand nombre de roches sauter les fondations, représentant la coqui que du cuirasse, ses oeuvres vives. Kh 'bièn, très dangereuses pour la navigation, Il a l'observateur avaient échappe aux levés antérieurs. sur la ne placé plate-forme verra le sous-marin été nécessaire,'.pour obtenir ce résultat, que lorsque celui-ci de faire des sOndes én. suivant: des lignes touchera presque de son avast..les piliers de la tour. Or, le-.-'capitaine--.d'w. très rapprochées disposées systématiquesous-maen passant à' proxirin- pourrait, c'est bien évidmlt;<litne{'r sa ment: on peut .ainsi, 'les cir- torpiïOe bien avant d'avoir été aperçu par' mité des roch'e.4, les découvrir, si lanrobservateur. Il pourrait, d'ai constances som .J:,ivonlbles, sort, au chande l'eau, soit aux recer de plus loin encore, après àyàirpWs des gement de couleur Mais d'expéà mousqu'elles provoquent. repères dans une très courte apparition rience prouve que ce moyen est très aléa- la surface, C'est surtout 1éEn résumé, actuelilement, les ballons sont toire et très insuffisant. tude détaillée et systématique du relief efficacement la séimpuissants à assurer la carte où. l'on a inscrit curité des bâtiments exposés aux attaques du fond, sur et il semble bien évident les c,okte,;fournies par la sonde, qui a perdes sous-marins Uiis de voir oùil y avait lieu de présumer que leur emploi dans la marine doit être des hauts, foTïids dangereux. On est venu limité à la recherche des épaves, à l'expIa;.. iNFORMATiONS ensuite les rechercher en se guidant au ration des fonds sur les atterrages et peutdes lignes de mimoyen de -la sonde et de la vue, ou môme être à la reconnaissance d'un procéda spécial de nes sous-marines défendant les passes d'un en faisant usage :,.: LE TEMPS dragage. Malgré l'application ..systématiport de guerre. un certains nombre Raymond Léstonnat. que de ces méthodes, OBSgRVATom'ltMCNICirAIiéroun SAîNÏ'-.ÎACOtrŒS? Membredu conseil supérieur d'àigui1les rooheuses auraienréciiappé au^; La tctnpr1 rature moyonno2^4.a dtd. hier, supfrieuïefle de la navigationmaritime. 40 a la uortnale.Les étS; 18"2 à recherches jA.n^.Ies r!enseighemehts tournis ostrêmesabsolusont cinq heures du matin et 3(X° & deuxlicures QuarlÚltedu t'ar les pêcheurs.. V goir. M. Renaud, s'appuyant sur ce fait bien; ¡.(OsVentsdnt sonfflêael'est avec' une vitesse de 12 ",Uoroètres, connu que, .l'on ypit facilement les hauts beau IfUoiuêoturrcdis. 'hui: * CAMORRA EN ITALIE i'robabUit&s : tempstemps. trèà:/3tatd. fonds quanid, on domine sufflsamiment la LA mer, a proposé remploi d'un, ballon; dans un obserobserplacerait un la nacelle duquel se — Onn'a pas'oublié qu'à ROME;15 août. paravateur qui. s'élé~'ant'aû-'d~ssù5"aes' la suite d'un assassinat commisil y a trois les points où ans à Torre-del-Goco ges à étudier, découvrirait et dans lequel fu- l,'. LA STATUEDtJ "iA S.rAtfuE Db, GÉNÉRALJjÊ.OîNmGH09 1 ETIENNE GOBY la présence des hauts fonds est probable. rent impliqués les principaux affiliés de la On viendrait ensuite les étudier en em- Caimorra, une enquête fut ouverte contre leur, position exaeM. Grosjean prend le premier la parole. Le lendemain matin, le frère du modèle, barcation et déterminer quarante-trois ifJeI'sünnes qui représentent tètes. Il f-®V, Dans un très beau discours il dit que le 70, rue ie et la cote de leurs ,la une fleur de la -section Tiupo-litaine : eUes Etienne Goby, garçon épicier, et monument sera pieusement conservé, et il Saint-Charles, âgé de dix-neuf ans, vint, tir réconomie"" .cQHSjdérd.blé'<'dé temps furent arrêtées et eniprisOTinées. de ce procédé : un en compagnie d'un ami et de sa sœur de travail qui résulterait Par suite des lenteurs de hl justice ita- rappelle que le gênerai Jeanningros fut 'FrancheLouise Goby les para''ges dàRgpr.e,ux"^étapt..ainsi à'ècQhenfant du peuple de la vieille Jeanne, couturière, chercher 1hivne, l'enquête dure tou j ourset les camorbut n'auraient rius, .losso:n¡dagcs plus pour Comté. et soir amant pour j'ai m"une promenade.. i'isti^s iitcri/minés n'ont pas pu encore être que l'étude générale du relief et de la na- traduits devant les assises. Le mairedli; Besançon' fut chaleureuseC'est alors qu'à l'angle du boulevard Ix! veutest faib.Iir et Uedirectionsynriablwi«urnos ] navigatuer la Oamoroa en la ment applaudi. Voltaire et de la rue Sedaine une nouvelle turç foi^,. nécessaire.,pour - Si l'wi s'imaginait côtes de lii Manchaet de la Méditerranée, il souffledus Le général Brun, ministre de la guerre, régionsEst sur l'OcPari. a uième des régions qiré'ce- moyen décapitant, on s'est bien trompé ; dass-ces querelle, suscitée par la jalousie, éclata- en- turç.'ldluy Desplui" sonttu.nbêes-daBS le centre et l'£st «K).contiles permettra à basse mer, : menaces aux acseul d'explorer Gamoq-i-a ensuite tre le couple. Passant des -derniers jours, les adeptes dela parle nent. courants étaut, à ce .«îor&eût,: à leur maxiEn France,le'tetdpsft été bMtM et ébaiRL < tes, M. Lanchy fit le simulacre de prendre ont tejiu une réunion a Napies pour élire La températurea ruonté, dansj le Nordet l'Ouest de mum d'intensité et né permettant pas aux de nouveaux chefs en —Je suis doubl&mentheureux, dit-il, de me l'Europe. elle a baisitôdâJis le dénti'eet t'KM. son revolver dans sa poche pour le braquer reimipiaoement de Hier matin il 7 heures,le tbermom^tse de cette marquait: 7®& navires ou embarcations d'v évoluer. sur sa maîtresse. ceux-là qui sont iprésetnteimen'tsO'Uà le«s ver- trouver au milieu de vous à l'occasion 15°il Vienne, 29° il Algétdu gouverne- Vardœ, 21» il Touloust*. Re- rous. La mise eh pratique, de fiméideM. solennité. Comme représentant Le garçon épicier bondit et lança sur ,.Onuotuit 17° an VoatouS,15°au ,puyde Dôme,13° au et dB ici le tribut d'admiration ment, j'apporte du Midi. , nombre :de pm- -Le nouveau chef suprême'de la Ca-morra reconnaissance coup de canne si naud soulève , uacertain l'employé d'assurances-un ,:orazeUJ:dans la République doit a tous picEn France,mi tempsbeau et Pinâ,chaud. un autre a été élu les enfants de laqueFrance' qui ont travaillé à la l'Ouestet le Sud,,est probable.. violent que M. Lanchy s'affaissa dans une blèmes qui ont fait l'objet d'une étude de est un nomméArthur ; .--Fêtes MM. L . Favé et Rollet de Lisle, Ingénieurs Patriotiques mare de le crâne fracturé. aux fils de la 1 sang,. stjcpétaire-général. : LA MABINÉ gloire du pays,et, particulièrement La solution de Le blessé fut transporté, à ..hydrographes dé la*'mariné, Ce qu'il y a de plus bizarre, c'est que démocratie qui, comme le général Jeanningros, mourant, Promotion.—Par décretdu 14août spot promus asles auteurs, - La délégation deà l'hôpital Saint-Antoine. îles journaux peuvent annoncer cette double ont poursuivi-toute. leur vie un idéal de civisme, pirants de 1p<> classe polir prendre rang du 5 octobre, Il dut subir l'opé- la question éompor-té, d'après •j^vIpltOT'TE^ao(ût. celle des deux problèmes suivants : 1° déles aspirants de 2« classe Dayeî, Tonneic, Boyer, élection sans que ]a'police prenne la moinde courage et d'honneur. Wtf&afftiritè français;'ayant à sa tête M. Baudot, ration du trépan au milieu d'une crise de terminer la pdPltioA'.de robéérvàieur, c'èstEvrard, Troley de Prévaux. Robbe.Baujfiry-LacanJe clairon de Malakoff, est arrivée vers midi, démence furieuse, ne sait Le gênerai Jeanningros est sorti des rangs du tlnerie, les membres emprisondre mesure. Malheureusement,-, on Massé, Véroti, Bdrtjicr, Carioii, Fabre, Il se du baljamais l'oublier. rappela avec UH drapeau français. Elle s'est, rendueepla peuple.-'Il sut-nea dire celle du pied de verticale bien qu'une des primeipaleis raiTanzi. Thierry d'Arg-eulleu.U6yb«i, BarhoiliB, Plennés dans une camisole de force. que trop succession de luttes toujours quec'est par une 20 au neau, Engrand, Caumartin, Barnouin,Kéretig-er, de -éSMé^tatUo/çdnun<anorative.: C»SLI ellea été lon et son"altitude.. ; déterminer, la de de Caimorra et-de Etienne sons ila persistance Goby, qui regretté profondéquel'on peut conquérir les faveurs Blie, Châtetcau, \ugier, Longaund, Bôuxin,Thépbt, T'éçtfé "par le président de la Lorraine, entouré ment son acte la nacelle, la difficulté de l'extirper, est qu'aucun, des etded'efforts et qui-n'a frappé que parce moyen d'Qbsérvatjions faiteâ-dë la destinée. Cette conviction, soutenue par Durande, de Gorlleiï, Uàubo, Albertinï, Daubas, de plusieurs fonctionnaires de la préfecture de la où de points l'aspect l'existence de sa sœur mena- la position des partis .politiques, y compris le paiii, gour uné volonté des plus fermes, suffit Kernéis, Pineau, Bolssat-Mazer^t, Hure, pour expli- Baule, Metz' et-"d'une. députation des anciens CQIIlbat- qu'il croyait du mer fait présumer l'existence- de hauts Tour, Terme, Qliéméiiei', Boisson.Serpette, Kès, yernegïîiental, ne peut ^P^ser. de aes serquer toutes les îq^lttés.x^Mlvdépâay5axi-iu -tacts'allemands, avee leur drapeau. cée, a été dirigé sur le Dépôt. dé 'Lbys. té1 HOtii.-Nouvel Nouvel de i/oys.-KraDtz, KraOlz.)L~'HO:~ la Cade lui ..Te)!tO,.Fel'ry,de vices en tmnips et: que fonds. ': * cours de sa longueexistence ;ei qui flrent 4es présentations réciproques, la déIJa Flèche.« v.. -v ..:5," 'i' le te .pèrede famUlele plus attentif, protecteur a montré que, imorra fait eii défait les députas ,t|e_àpjes., négation'française a dépose au pied dé la statue L'étude.de ces problèmes Médaille militaire. - Le deuslèmç,maître alécale plus diligent, le citoyen le plus intègre, le nlcleîi aussi com:couronne çravafcéèaux couleurs francises pour en faire une discussion Léger, grièvement blô^é en'SeJ'vtce comde la chef le plus vénéré. Commeministre Forêts en feu et allemandes, portant les inscriptions suivaninscrit d'office au,Ubleau 40 concours ,, et .pourétablir; des mandé, .que. possible l'uerre, je suis fier d'apporter le salut de la pour la est piète JcJéjsA no».frères-d'arnies », et « A nos chemédaille militaire. '-", DIRIORABLB ,méthodes bien définies, il serait nécessaire LE PRIX D UN arméea celui fut un des jeune qui plus dignes firàlerèàques adversaires ». , 15 août. de Commandements ààla!<!mer. —S~Qt Sont nommés aux MARSEILLE, (Par dépêche de posséder des .données que des expérienmp!*.—' représentants de la vaillante et forte génération conifiiandements suivants : particulier•)* — De-- ces et-la pratique courante pourront - seuBRUXELLES, 15 août. — M. Godnrt, -le militaire qui nous a précédés. !..)JETZ, 45 aoM. — Après là commémoration notre correspondant de du 96U9-niaLes lieutenants vaisseau Frocbot, les vastes bois de les fournir. de l'anniversaire de 1810, célébré au cimetière puis la nuit dernière, Quelle est, par exemple, la constructeur de là Belgique, a fourni les riiv Archimède ; Prioul, du sous-marin Aigrette, et flUlitaire dç Gr-avelùtte par les sociétés alle- pins de la région de Carry-le-Rouet et hauteur à .laquelle.devra :: de la Frochen, du sous-marin Thermidor,dans la pfel'obserindications suivantes : fait ensuite l'historique s'élever ,Vora,teur thaudes. les anciens militaires et délégués des Sausset, où est situé le beau château de vateur pour voir le mieux possible le fond « Le prix d'un dirigeable commela Belvie du général Jeanningros et termine en tniftre flottille dela Manchà. eônabaftants français. sous la conduite du claien feu. L'inMÂSlÀGBS .Roux,-sont de la mèr,,.pardi.,N,..,erses; profondetit-s.? Jus- gique est de 175,000 francs. Le hangar, de disant ron Baudot, et de 4ornbreuses sociétés pa- M. Jules-Charles Onannoncele prochainmariage s'étend sur une de t. 70 mètres de long, coûte 25,000 francs; en longueur de plus qu'à quelle distance du pied de la verticale M. Claude Caaimlr-Perier. fils del'ancienprésident a.e* la ''t-r.iotjques allemandesavec treize drapeaux se cendie ,-:-c'.Les bataillons scolaires-ont disparu, mais, de kilomètres et a dévoré les avec Mme PaulineBenda. cette visibilité sera-t-elle sufflsant,e? ce 90,000 République, Sctat réunis près du iiionument du 678régiment quatorze déjà fer, serait francs. du mouvement qui les avait fait naître, est —M. Kobert l'ytirondeBoistieury. ancien officier, fils i> Les frais pour installations diverses d'infanterie -prussien, aux environs de la ferme bois de l'ancienne propriété de M. Jourde, Quelle est l'approximation d'altitude que est venue l'extension donnée en France à la de Mme,néede I'uybernettu,avecMlleïilandhe de Lamofille de Mme.nfe Thierryde SaiptroLomuid ;§aint-Hïiberf, pour l'anniversaire des bataillons ancien directeur du Siècle, qui appartiensont de 10,000 francs. 'gyninastique et à tous les exercices corporels. lère, d',Uu,rt, ^'observation du baro-mètre peut fournir ? - M. François fils da de Jacquelot du Bolsi<iti*-ruy, «pli ont <K"nbattu sous Metz, Etaient présents: à ses héritiers, MM. CaLes sociétés de préparation militaire, avec tous vicomte, nent actuellement » Le gonflement d'un ballon de la capaancien inspecteurdes forêts, conseillesgénéral Le travail de MM. Favé et RoUet de Lisle Je comte Zeppelin, préfet de Metz; plusieurs ont achevé l'œuvre leurs moniteurs,si dévoués, dela vicomtesse.nfe'oe LiUiur.avecMile neveux. la duMorbihan et poduro, ses cité de soit de 2,700 mètres curésultat de les Belgique, a eu pour montrer que si fonctionnaire».civils et des députations des ofBrunet de la Clitirie; d'aguerrissèment de la jeunesse; comme le de- Marguerite Tout d'abord, les quartiers environ — M. Alexandre de Valepoubes, nécessite de Vienne,ljeqteça^tiau,.,..; 31edragons, Observations en aérostat sont plus délicates une dépense de ifclers de la garnison de Metz. L'abbé Neumandait le général Chanzy, elles donnent à avec Mlle Ixjuisede Cholet. du vallon Caillat, furent at'«îaim, aumônier supérieur ceux 2,500 francs. militaire catholique, ,la-Traverse, et les procédés plus l'armée des hommes pour en faire des soldats. — M.Edmond dç Lesseps.fils de Mme, compliqués que née Slnatlino, » L'entretien à- prononcé une allocution exaltant le dévoue- teints et, devant le rideau de feu qui s'a- qui sont usités dans les levés ordinaires, en gaz, les appointements IyouiseIAlCaze.filledu baroflet de la baronne, Jeanningrosavait dû renoncer à son œuvre fa- avecMlle de Souancfi. ,HlelÛt. l'abnégation et le courage des guerriers vançait, les habitants du hameau la Pastisà 5,000 francs par du personnel -s'élèvent vorite; mais, sa tâche éducatrice interrompue, née — M. GustaveWalwejn,architecte,iflisde l'architecte ils sont néanmoins abordables dans la prade 1870,.sans distinction de nationalité. La cé- sière durent abandonner leurs maisons et » le vieux général. trouvait encore auprès de diplômédu gouvernement, oflicierdé 14Légiond'hdûnëtr, tique. Mais il ne nous renseigne pas sur mois. réhiônie religieuse a été rehaussée par l'exécu- s'enfuir. avec Mlle MadeleineLéo. vous, messieurs, dans la présidence d'honneur — des aérostats pour la Dubois, professeurdè l'Université, fils tion de chœurs et de morceaux de musiqueinsl'utilisation pratique armées de terre du M. Charles dela Société des vétérans des de musique,membrede l'Institut, comLe courrier partant de Carry pour Mar- recherche compositeur T/urruentale. des sous-marins. Nous allons et de mer, le plus digne. et le plus sûr emploi mandeur de la Légiond'honneur, avec MlleJeauneGaudry. seiile n'a pas pu passer. Bientôt, les flam- donc envisager la question à ce point de - M. Emile dévoué aux futurs l'etitjean, ingénieur dè'Ire classedu génie de son activité. Aprèss'être DANS LE FOSSÉ DES FORTIFS' V. SCBE (llalle), 15 août. — Aujourd'hui, àu pied mes s'étendirent avec AilleElisabethde l'ourcetde Sahune,Une sur une longueur de près vue particulier. maritime, la défense allait vous soldats de nationale, il cavalerie. de l'aticleccapitainede du muât Cents, a eu lieu la commémoration du desix kilomètres. aider1 à constituer le — « puissant organisme qui M. AndréGodard,lieutenantde avecMlle En faisant sa sieste sur les fortifs », hier, Serait-il cinquantenaire de la campagne de 1859, possible, de la nacelle d'un balfillé du filateor;vaisseau, dans une secouranle fraternité, les hom- Marié-Madeleine Orès, Le sonné au village de M.Alphonse Marcagnet, vingt et un ans, soldat unit, — M. Charles de Witt.Rogers, avee Mlle Marge] lon captif, de distinguer un sous-marin Un tr^in • spécial a conduit de Milan deux Rouet, tocsin, constituent aujourd'hui la ia mes aguerris qui mobilisa en à les Carry-leau 37e d'infanterie, garnison habitants, qui allèrent régiment cents Milanais, qui; 4Vee les .représentants du manœuvrant de nos réserves. Vous avez gardé le HolUngswortb. pour attaquer le bâtiment au— M. EugônePoirée, lieutenant auSOa elartlllerie, efforts étaient stériles. Il Troyes, habitant chez ses parents, 9, rue Cor-t masse Souvenir français, ont participé à cette fête pa- au feu. Leurs retenu? culte de celui qui, pendant une vie si longue et fils de l'Ingénieurdes mines, avec Mlle MarguerIteDarce ballon serait Suffirait-il, quel à est tombé dans les fossés. beau, Paris, .fallut réclamer des places de Marseille et triotique. patriotiques es- tigues, - M. Edouard Bouquet,Ingénieur,avec Mlle Suzaona Gravementblessé, le malheureuxa été trans- si remplie, sut nourrir tant de vous pour conjurer le danger, de signaler la préen félicitez d'Harcourt,fille Eoirs. Laissez-moi, messieurs, de l'ancien chef die , Sur Aa façade de l'hôtel de ville, on a inau- d'Aix .l'envoi de troupes. Malheureusement, sence de l'invisible ennemi aux canonniers ? porté h l'hôpital militaire Bégin, à. Vincennes. - M. Jacques Rivière,étudiantenbataillon lettres, fils da proles communes sur le territoire desquelles hautement. coimnémoratives en f^ré-douX'-plaques broilze, le canonner utileCeux-ci pourraient-ils agrégé à la Faculté, chirurgienen chefde la maBesançon conservera pieusement le dépôt que fesseur une onerte par les Milanais pour rappeler sévit l'incendie sont pauvres et, comme ment ? Les ternité de avec MUeIsabelleFouruier. résultats des faites Bordeaux, expériences vous lui contiez, et l'armée de la République, et de L'wniéc française près du moirt elles n'ont pu assurer qu'eHes prendraient à ion le service aérostatiDécès en Méditerranée par suspect de la France saluera longtemps de ses armes et CADEAUX l'autre offerte par l'association• du Sou- leur charge les frais DEMARIAGE, ',<C.énis,': de déplacement Prévost, OPfèv., 41, BdIlalesherbs5 et de la marine permettent au moins d'en de ses fanfares Jeanningros, cet enfant du peuvenir français etr mé;iioire du général Bonat. d'entretien des troupes, celles-ci ne sont que des zouaves ». douter. LES TROUSSEAUX DE LACOUft BATAVE A la cérérfionie, plusieurs discours ont été point parties et le feu a pris un développeUn individu, paraissant âgé d'une trentaine ple, le « Bayard Il a été démontré qu'on pouvait, en efLes troupes et les Vétérans défilent de- Devis depuis 600 fr. Demanderie prononcée, notamment par le ruaire de Suse, Je ment formidable.. d'années, s'affaissait soudain, cette nuit, rue de Catalogue. fet, de la nacelle du billIon captif employé représentant de Milan, M. Gustave.Bonat, neveu la Douane. vant le ministre et la statue, puis le généCet après-midi, il a redoublé d'intensité. du géBérîU, et par le consul de France, M. Bilun sous-marin à à son DEUIL par l'escadre, apercevoir On s'empressa secours, mais tous les ral Brun remet les décorations, suivantes ; On ne signale, pour l'instant, aucun acci- la condition Les obsèques de M. W.-E. Ingersoll,28 viceJecoj. lfotli les orateurs ont rappelé les expétoutefois que. celui-ci -ne fût soins demeurèrent inutiles, la mort ayant été du —MM. ditioo* de "armée française en 1859 et la fra- dent de personnes ; mais les dégâts' sont pas à une profondeur de plus de six'mètres Chevaliers Mériteagricole. Siffert, la foudroyante. président de New-York, Cie d'assurances sur énormes. Dans les poches de l'inconnu, il fut trouvé Blerè. 'Gualdry, Rivet, Girard, Chopard, Billet, la vie, décédé à Houlgate (Calvados) le 13 couternité .franco-italienne. et que le cône de vision dont l'observateur Les admirables bois de pins qui faisaiept [ différents papiers au nom de M. Lambert. Mais Lavier. rant, auront lieu mardi matin à 11h en l'église La Cérémonie a été suivie du défilé d'un corle sommet n'eût pas une ouveroccupait on n'a pu établir, d'une façon exacte, l'identité Officiers 'de l'instruction puMtgue. — MM. américaine,23, avenue de l'Aima. tège .patriotique et d'un grand banqueté Partout l'orgueil de ces parties de notre banlieue ture de plus de dix degréj. Encore faut-il du défunt. Dessirier, Mauveaux. une grande animation et sont menacés d'une 4»^ la vjlit* régirent destruction presque remarquer était alors Le décès paraissant suspect, le cadavre a été A LA RELIGIEUSE. — Deuil immédiat que le sous-marin Officiers d'académie. —-MM,Abry, Barbier, *4n grand enthousiasme. totale. aisément, Bouvet. Brunet, Calama, Dangél, Duband. Fail- 32 place de la Madeleine,2 rue Tronchet. Paris. peint en 'blanc et transpaimissait transporté à la Morgue, aux fins d'autopsia. DU
FEUILLETON I
LES
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16
ÀOUT
22 —
NAUFRAGES
DU
"JONATHAN"
XIÈME
PARTIE -
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1 (Suiv.e) La tonte abritsint çés pro'virions était gardée jour et nuit, e'ii elïet, j ar les seize de réqdipage, divisés en iiui-t survivants :scctioM de detix hommes, qui se relevaient toutes les trois heure-s. Ceux-ci, y compris .¥8llnedy et Sirdey, 5U\b.ï«isaient, du reste, docilement- l'ennui de b<?s trois heures de garde quotidiennes. Au<)un d'eux ne se peynletlaît le moindra jnurmure et ils faisaient preuve de la mémo oiwSissance envers Hartsous ses lepool que. lorsqu'ils naviguaient ordres Leur esprit de discipline demeurait intact. Ils formaient un groupe numériQueitient faible,- mais que l'union rendait fort, sans même tenir coArpt^ du précieux concours que Dick et Sand n'eussent pas manlui apporter, le eis qué i^peiidant de échéant. Pour le moment, tout au moins, personne ne SMffeaifeàr -nriettre à eontpi'buti4n la bonne volonté des dpux enfants. Dispen»és de garde à ca/upB de leur âge, ils jouissaient d'tïiie -coi-nj)-lètp qu'ils emrœur perdu. ployàient à- s'amus^r Le ferait certainetem^ J>a£sé-^S> i'tle Hosté T -r t v 10 V' • '*'«.0..;. J • Copyright 1909 by * le,.Journal »,
ment époque dans leur existence et resterait gravé dans leur esprit coimme une période de plaisirs incessants. Ils modiCaiéht leurs jeux selon les'circonstances. La neige tombait-elle en.épais flocons? Ils y creusaient des cachettes où se livraient de prodigieuses parties. La température s'abaissait-elle au-dessous du point de congélation ? C'était le moment des glissades, ou bien, à cheval sur une planche en guise de traîneau, ils s'(lanç,aient le long des pentes et goûtaient l'ivresse des chutes vertigineuses. Le soleil 'brillait-il au contraire ? Accompagnes d'innombrables galopins de leur espèce, ils se répandaient alors dans les environs du campement et inventaient mille jeux dont l'agrément se mesurait à la , violence..: Au cours d'une de leurs randonnées au bord de la mer, ils découvrirent un jour qu ils n'étaient accompagnes par hasard de trois ou que quatre enfants, une grotte naturelle creusée dans les flancs de la falaise, au revers du cap limitant à l'Est, la baie Scotchwoll. Cette grotte, dont l'ouverturè, orientée au Sud"regardait par conséquent Je rivage sur lequel s'était perdu le Jonathan, n'eût pas retenu longtemps leur attention sans une particularité qui' la rendait infiniment Au plus intéressante. fond s'ouvrait une fissure aboutissant, après deux ou trois mètres, à une seconde caverne entièrement souterraine, où naissait une galerie sinueuse, qui s'élevait, au travers du massif, jusqu'à une grotte susur le. versant périeure, ouverte, celle-ci, nord de la falaise. De là, on..apercevait le où l'on pouvait descendre en campement, se laissant glisser sur la pente rocailleuse. Cette découverte remplit d'aise les petits explorateurs. Ils se gardèrent bien de la publier. Ce chapelet de grottes, c'était un domaine qui Jour appartenait,'et dont ils étaient friands de conserver l'exclusive Ils au y allèrent, contraire, en propriété. grand mystère, afin d'y organiser des-'amusements supérieurs. Ils y furent successi-
vement des sauvages, des Robinsons, des Jj résolu la question sociale. Ils vivaient comfme en pays conquis, ne -se- privaient dé voleurs,, avec la même passion. sou- rien, thésaurisant môme, en vue de mauDe quels crl^ "retentirent'ces'voû tés ;• terraines ! De quelles effrénées galopades vais jours possibles. C'était merveille que leurs victimes fisrésonna la galerie qui réunissait les deux sent preuve d'une telle longanimité. Il en étages du système ! était ainsi cependant. Les exploités repréLa traversée de cette galerie n'était pas sans danger cependant. En un point de sentaient assurément mais ils le-nombre, et il ne leur venait même pas son parcours, elle paraissait prête à s'efl'ignoraient, fondrer. Là, son toit, élevé d'un mètre tout à la pensée de grouper leurs forces éjpar.au plus, n'était soutenu que par un bloc ses. La bande de Dorick formait au conunique, dont la base mordait à peine sur traire un faisceau compact et s'imposait un autre rocincJiné; et que le plus petit, parla peur à chaque émigrant individuelr effort eût fait glisser. De. là,, nécessité, de lement.. En fait* personne n'osait ré.s.ister s'avancer sur les genoux et de s'insinuer aux exactions de ces tyrans. , : avec la plus/êxtrême des moyens prudence dans l'esPar moins répréhensitentre le bloc insd'autres naufragés pace étroit -restant-libre bles, une cinquantaine table et la paroi de la galerie.. Mais ce avaient également réussi à lutter contre la danger, pour terrifiant qu'il fui:en réalité, dépression qui résultait de cette vie stagnante. Sous la direction de Karroly»; ils n'effrayait pas- l.es. enfants, et, «son-seul effet était de donner plus de piquant à leurs occupaient leurs loisirs à pourchasser .les jeux. loups marins. 1 Ainsi Dick et Sand occupaient joyeuseC'est un difficile métier, que celui de ment leur temps. Ils-ne. se souciaient de louvetier. Après avoir attendu patiemment rien, pas même de leur les amphibies, dont la méfiance est que qu'ils rencoaitraienti parfois de loin et de- très grande, s'aventurent sur le rivage, il vant lequel ils pii-enaienf alors la fuite sans faut faire en sorte de les cerner sans leur laisser le' temps de prendre la fuite, L'opéyergogne. L'émigrant-.n'esgayait pas, d'ailSa colère était ration ne va pas sans risques, ces animaux leurs, de les poursuivre. tombée, et ce n'est pas contre les deux en- choisissant toujours les pOInts les plus esfants que subsistait ;.sa ; -raççune. carpés pour s'y livrer à leurs ébats. Au surplus, que Fred Moore fut irrité Bien guidés par Karroly, les chasseurs ou non. ceux-ci ne songeaient pas à se le obtinrent un brillant succès. Ils firent un Rien n'existait que butin considérable de loups marins, dont la demander. pour eux leurs jeux,-grâce auxquels les jours, pas.- graisse pouvait être utilisée pour l'éclair saient avec une rapidité, qu'ils estimaient rage et le chauffage, et dont les peaux assudéplorable; • reraient un bénéfice important, au jour du on eut consulté Si, par un referendum, rapatriement. Dick et les émigrants, Sand eussent probaAbstraction faite de ces énergiques. les blement,'été'les .sèols> de;cet avis. Autant le émigrants, très déprimés, se préféraient autant il sem- terrer frileusement dans leurs demeures. temps leur semblait court, blait long aux autres.-vconfinés le-plus sou- La température n'était pas excessive pourdemeurer. - ventr dans leurs ifrconfortables tant. Pendant la période la plus froide, qui Bien entendu, il convient de faire ex- s'étendit du 15 juillet au 15 août, le- mini.fut de douze degrés, ception pour Lewis Dorick et son cortège mum thermométrique et la moyenne de cinq degrés au-dessoujàtife Ç.dsutf» e«ii9^'-T>i, -.Wirvt^tiage avaient zéro, Lei affirmations du Kaw-d*?jÉ étâiëait s'écoulait agréablement. Cesraaïius
donc justifiées, et la vie dans cette région pour ainsi dire, qui, dans une catastrophe n'aurait rien eu de particulièrement si exceptionnelle, et tout réduits qu'ils fuscruel, n'eÙt été. la fréquence du mauvais sent. aux dernières limites du malheur, et temps et la pénétrante, humidité qui en était la toutes pareilles que fussent leurs destinées sans joie, les jetait pour des riens, les uns conséquence. Cette .humidité .perpétuelle avait de dé- contre les autres, comme si la nature mêlait plorables résultats au point de vue hygiéaux germes de vie un obscur, un impérieux maladies se multipliaient. Le instinct de détruire ce qu'elle crée. nique. Les les enKaw-djer arrivait 'généralement à La veulerie de ses compagnons frappait -payer, mais il" n'en' était pas ainsi quand aussi le Kaw-djer. A peiné si quelques-uns eHesse développaient dans des organismes tels que les quatre familles dissidentes et affaiblis, et par suite incapables de réagir. les chasseurs de loups marins, avaient eu Aucours de l'hiver, il- se produisit pour le courage de réagir. Les autres se laiscette raison huit décès, dont Lewis Dorick saient aller.au jour le jourt Ils avaient pidut être désolé, car ils frappèrent: en,majotance et logis. Ils n'en demandaient pas rité dans la partie de la. population qui -se davantage. Aucun besoin de lutter contre laisSâit le plus bénévolement mettre. à con- la matière pour la soumettre à leur votribution. i lonté, aucun désir d'améliorer leur sort au Un-de ces décès désespéra Dick et Sand. prix d'un effort. aucune prévision d'avenir. ,Ce fut celui, de MarC'ël Nôrely. Le petit in- Esclaves dociles, disposés' à'exécuter ce ils ne faisaient firme ne put résister à ce rade climat. Sans qu'on leur commanderait, H un soir rien de leur initiative propre, et s'en re$ouffran'oe, sans, agonie, s'éteignit en souriant. mettaient à autrui du soin de décider pour Les survivatits ne fort eux., semblaient pas Outre qu'elles émus de ces disparitions.. Le Kaw-djer. ne pouvait méconnaître la enfin cette lâcheté générale, qui étaient en quelque 'sorte noyées dans permeton se flatte volontiers foule, d'échapper tait, a un petit pombre.de dominer une aux malheurs du voisin. majorité immense, qui créait quelques rapersonnellement L'annonce d'une'mort nouvelle n'interromres exploiteurs aux dépens, d'u.n' troupeau pait qu'un instant leur léthargie.' A vrai d'exploités. : dire, ils paraissaient ne plus avoir de vitaL'homme est-il donc ainsi ? Ces lois lité. hormis pour s'égosiller dans des disimparfaites qifi le contraignent a penser putes aussi violentes d'expression que futiet à tirer parti de g.Ón' intelligence contre les. dans-;leurprincipe. • • : tendent à lila force-brutale des choses,qui La fréquente répétition do ces quel,'d\'lE'£ miter le despotisme des uns et- l'esclavage inspirait au: Kaw-dj.er dt'amtires.. réflexions. des a"utres,: qui tiennent on brides les insIf était trop, intelligent pour nje pas voir tincts haineux, ces lois sont-elles donc .néles choses sous leur vrai jouis trop sincère cessaire's, et ¡ésJ-«;lle nécessaire. l'autorité pour échapper aux conséquences 'logiques qui les appliqué. ? de ces observatioTis.' -: JULES VERNE Dans cette réunion fortuite d'hommes Ve• nus de: tous :'lps:pÓjnts:du' monde, la maî- ,, '(4 fitïvre.) ,. I tresse passion était-décidément la haihé.Noh pas la haine blâmable enegre,du moins lo- , Rappelons à nos abonnés qua toute demaftdt giquo,• qui gonfle le coe^r ;de celui qui dè chang«méntd'adresse doit être accompagnée souffrit un grave -et"i-nj[us-fe dommage, mais i «9 SOIXANTE CENTIMES etl, t-imbr.po.ttr ,-' r de nouvelles bandes. iioe. h^ine l'écinEûCUieet latent essentielle CflîMùsSjaoteijçtion
fS»-S»»09 CONTES
LE JOTTRïfÀli
Î3
fat qui était, au visage de M. Julot, ce - LE CQNPUTJ>RI£NTAL t. , 4 qu'au firmament est un arc-enGazette Rimée pluvieux —ilH - IfitLOlDÉGSlFtE ciel.. r y •-i R IE «nu NUI — On va dîner à la campagne, dis ? - Je sors d'en prendre, tu sais! ob-, QUI N'A PAS SON PETIT VENT DU NOMt DE TOMBE 'ET PETITE :FAIT r EIPLOSIOR li i EOIÊMIEHE AVANT. L'ACTION nll'BIEN VEN Uf libre. jecta l'homme 1 Jf' —Voulez-vous — Ma foi non, ilm'accompagner son projet, elle admirait Regrettant : fait trop chaud. de cette réplique. M. JuM. Julot, à sa sortie de prison, était un aussi l'à-propos Lectrices belles et « OST ma fille!» Vif émoi à la Saron ne-colombes' hônnestes, dit MmeBeaufils de lot, mis en verve, décria la banlieue Les Tenez, voici des éventails. peu pâle de visage ; mais Crétois veulent résister l'emploi qu'il aux guinle Paris. Mlle Bidoche songeait allait faire de sa liberté lui échauffait Regardez-les bien en .détail. « Ce n'est pas mère!» dit la, funitive sains et saufs à tonnelles croulantes sous la n Les Aéronautes "f Ils ont appétit de vos gestes fies Turcs sont sang. Pour un peu, il aurait baisé le sol guettes plus Sa mémoire mariait les modérés1 Et réclament la volupté dans la cour de la gare Saint-Lazare. Il vigne vierge. de la exhalaisons et l'odeur végétales domina son enthousiasme De caresser votre beauté.afin de n'être Nous avons pu joindre, hier, Mme BeauAu beau milieu de la fête de la Garenne, Il y a peu de chances pour qu'une évo* friture. Même de ce dans la compagnie Rue du Havre, il acheta fils, cette mère qui s'acharne, avec une perpas remarqué. lution radicale de la crise orientale rse proColombes, dans la foule considérable qui Les uns sont en nacre,. en ivoire, rentier de la rue du Bouloi l'empetit son qui sévérance déconcertante, à réclamer une banane à une marchande se pressait au alentours de la gare, un reambulante, duise avant quelques jours. C'est Je délai J En écaille blonde, en santal. menait à Joinville ou à Chelles, elle de- enfant, laquelle prétend, de son côté, avoir nécessaire mous que tout le monde connaît bien,*fit et il entra dans un bar, rue de Provence, pour l'achèvement de la concenEt d'un travail oriental venait et à enlevée cette tendre la été femme à les heures poétique façon des par Jérusalem. tration les lever toutes têtes hier, d'une tasse de café noir le des nouvelles forces navales que à cinq pour arroser subtil que l'on n'y peut croire. * :. >..- .,.. à la vue des arbres, de la riGrande, d'allure élégante, portant aux puissances envoient dans les eaux Cretoises. de l'après-midi. 0 fruit pâteux. Ensuite, les, mains dans les romances, bras et aux mains de nombreux D'autres bijoux, Un ballon ! sont peints par des malins vière aux herbes molles et des nuages On aurait pu, sans doute, envisager une acil marcha d'un de poches, pas promeEn effet, à quelque distance de hauteur, Sur des satins et des vélins. Un chant d'oi- cette femme, très brune, a le type arménien tion plus prompte avec les quatre croiseurs aux formes capricieuses. nade dans la direction de la Bastille. prononcé. à la la vers un aérostat de forme concentrés Sude sur côte méridiol'Ouest, superbe à Sa façon de regarder les sergents de seau lui tirait des larmes et l'excitait Mme BeaufiJs s'en tient à la version priVeuillez considérer la trame , nale non de l'île — comme une erreur ty- sphérique pavoisé des couleurs nationales ville était un défi. S'il croisait une belle se rappeler son enfance, à cause des nids mitive qu'elle fournit à M. Verdeau, com- pographique avec une vitesse prodigieuse De celui que vous tenez là, TOUS l'a fait dire hier —mais descendait '• aux branches. suspendus missaire de police du quartier des Quinze- de la presqu'île de La Camée. Cette éven- vers les spectateurs étonnés. fille, ses yeux s'allumaient pour lui renMadame. Est-ce — pas beau, cela? dre hommage : car il savait le prix de la Ça repose, d'être à l'ombre, ah! tu Vingts. tualité n'est plus à considérer. On préférée il n'était Bientôt, plus qu'à. quelques C'est à peine s'il pèse un gramme, On en revient. kif kif un nous a-t-elle dit, dans un attendre le moment où l'on disposera de mètres, l'on distinguait parles !. - J'affirme, nettement les trois - Et pour beauté. Les plus désabusées de l'amour, main votre petite des bains de mer. bel. élan de sincérité, que cette petite fille torpa de débarquement assez importants. à force d'en vendre les grimaces, bourgeois retapé, passagers, quand, au milieu de la panique 11 est comme un brin de jasmin. remarElle est née à New-York et Les ressources des na viras de guerre forteremis à neuf!. m'appartient. sont le ballon, paraissait générale, qui ce passant. Elles le devinaient quoi!. quaient son père, mon premier mari, s'appelait très restreintes à cet égard., Puis il faut ment dégonflé, s'abattit dans un champ en Elle ne put s'empêcher de lui propoAimM-vous mieux cette merveille de tracas analogues aux leurs, préoccupé Confalone. Pendant un an, je l'ai élevée compter avec les défais nécessaires pour bordure de la route de Lutèce, près du De grâce et de fragilité? en révolte contre les lois, tirant de ses ser encore de dîner à la campagne : son les conférences des officiers et des consuls, chez moi-même; puis je l'envoyai de la Puce. — On prendrait pont le bateau jusqu'à ChaCet éventail, en vérité, le moyen de vivre et de tendre charmes à Jérusalem, où elle resta grand-père, les derniers avertissements.Tout Au passage, malheureusement, l'aéroscela pouret puis après. Tenez pour certain qu'une abeille vers un idéal. entre C'était, eux, un renton. pendant quatre ans. rait nous amener au milieu de la semaine tat frôlait les fris électriques qui bordent le ',..r. — Le briserait en s'y posant : Non, que je te dis! lui cria M. Julot. d'encouragements Deux hypothèses seulement seraient sus- chemin et provoquait un court-circuit, échange qui les ré— Comme tu voudras, alors ! fit-elle, Un rien lui serait trop pesant. , confortait. Un clin d'oeil, de petits signes les choses. ceptibles de précipiter qui lit exploser le gaz. Durant un instant, La première est UTilesoumission des Créces découragée. le vulgaire, imperceptibles pour Ne voilà-t-il pas qui renverse? Elle un destin mauvais tois. Elle est fort vraisemblable. Le pressentait peu âmes soeurs avaient communié et elles Ceux-ci, qui sont de vrais bijoux, {.ouvemement provisoire présidé par M se détachaient. Celle de M. Julot eût été pour elle et pour lui, dans l'air orageux Venizelos vient de démissionner parce Je vous les donne pour cent sous, de la ville. Elle n'en souffla mot, sachant toute bassesse si la passion n'ennoblisn'a A seule fin que mon commerce qu'il pas pu trouver d'il- l'assemblJe sait ce qu'elle agite, même pour le scandes hommes trop l'incrédulité qui, pour crétoise ni dams l'opinion les concours néMe permette, les jours d'été, avoir la force en méconnaisdale des honnêtes partage, gens.. cessaires pour tenir rengagement pris enD'aller boire à votre santé. dont Il avait été surpris dans une entreprise sent la foule d'influences secrètes vers les puissances d'abaisser le drapeau ils sont les <ie cambriolage les risdans il Hélas! faut-il que je vous aime jouets.. ét::'T)'t l'état l'île, qui comportait grec..T.el d'esprit — M'en ont-ils fait à toute aventure finann'y a aucune raison de pense- que le nouPour vous les èéder à ce prix! ques inhérents bouffer, des fayots, veau gouvernement, dont on n'a aucune cière. Il n'aurait Et du riz, les cochons ! ses des nentilles. point accompagné J'en suis tout le premier surpris. nouvelle, se montre plus conciliant- Tout camarades dans une telle expédition si pire qu'un Chinois !. Et soyez sûres que moi-même, au les de La contraire, dernières dépêches d'un coup de reins, il se .la maladie n'avait tiré du trottoir qu'elle Là-dessus, Si je n'étais pas le marchand, Canée signalent une surexcitation croisde sa jupe, pour la mettre à l'hô- leva du canapé où il était, sur le dos, .éventait J'en achèterais sur-le-champ. sante, l'arrivée de campagnards qui s'orune de l'indolence : où l'on soigne les afpital Saint-Louis, image ganisent pour défendre l'étendard litigieux Une miraculeuse floré fections de la peau, Mlle Clémence on va - Fringue-toi, Bidoche, aller, On peut espérer encore que ces velléités Sur cet autre s'épanoui:. chez Trompette! de la Bastille à la Râpée, pour l'apéro, céderont devant des sommaKerhuon, dite, tombaitives Un Hiroshigé inouï « la môme Bidoche », et qui était sa femElle irait là ou ailleurs, du moment tions appuyées par la menace des canons Sous ses pinceaux la fit éclore. me par les liens d'un amour fortifide L division internationale. Nous n'en qu'il ne voulait pas franchir les éperdu, Il y manquait l'essentiel. sommes pas encore là. cations. quoi qu'elle accordât à d'autres hommes, Le second risque de surprise réside dans Un regard .de vos yeux de cièl. — Fais une autre tête que ça, tout de -par vénalité et. sans pudeur. une détermination éventuelle de la TurLa nécessité, même! lui reprocha-t-il. avait conduit donc, Et puis, sur ceux-là, mes chéries, quie, qui précipiterait un conflit. De ce côteM. Julot, après la fermeture Pour le calmer, elle sortit d'entre ses des guiLe C'est Fragonârd, Boucher, moins inquiétante. la. situation paraît Watteau, d'un fesse-matrois chemises un rayon chets, dans les bureaux qui occupaient l'orgouvernement ottoman' a contremandé Qui mènent l'amoifr en bateau thieu. On les prétendait du de la le couteau dre donné à ;son escadre de se rendre dans garnis d'argent. placard, près fenêtre, Au pays des galanteries. "t,. à virole qu'elle avait acheté en remplal'île de Karpathos, au seuil des eaux crétoiil y trouva, par l'entremise de la police, Mais écarquillez bien vos yeùx, ses. La concentration navale turque va s'ol'occasion de sa première rencontre avec confiscement de celui que lui avaient Car voici le plus merveilleux : les jurés de la Seine d'où résulta pour pérer dans la baie de Mar.maritza.suiI' la côte qué les gens de la police, lors de son ard'Asie Mineure, en face de Rhodes, à plus On emporte la nacelle du « Taquin". — Dans xIl vient de Marie-Antoinette, lui cet emprisonnement fâcheux. restation. de cent milles de la Crète. Cette détermile médaillon, le capitaine Frequenez il songeait aux — Tiens, Julot ! Il est Lorsque dans ses royaux pourpris Place de la République, nation doit être attribuée aux observations pareil que ton Elle, paissait Grâceset mois détestables cette qu'il venait de vivre à ancien. Ris, les à grosse masse fut la proie des flamprésentées par ambassadeurs GonsAu beau tempsqu'elle mes. Une énorme bousculade se produisit, était jeunette. Nombre, soumis, par sagesse, à des rèMne- Beaufils et la petite Anita Avant de remercier, M. Julot vérifia, tantinople. Il est permis d'en conclure que non sans brûsi vous dont la défectuosité offensait que quelques jupes fussent Que m'âvez bien compris, la Porte nest pais insensible aux conseils glements sur l'ongle de son pouce la gauche, » A la mort de ce dernier, des voisins la des puissances et incline à attendre Cet éventail n'a pas de orix. son sens de la perfection. Le coup de pointe de la lame et, dans les lées par les flammèches, puis, le feu'éteint, il l'espace, en attendant vienne la toute la foule d'accourir au secours des recueillirent, je de l'action que résultats internationale en le rappela au simula un lancer d'attaque : trompe d'une automobile Passons à cet autre, un peu leste. chercher. trois passagers et d'essayer d'arracher les Crète. : — On le tient bien, dit-il. présent » Vous connaissez du lambeaux de l'étoffe du ballon. Il vient d'une grand'mère à moi Merci, la les péripéties — Quoi! Restent, Al est, vrai, 10s aléas du conflit on n'est pas des chiens ! •j Les trois aéronautes se nomment : le gosse. voyage. A plusieurs reprises, la fillette, qui gréco-turc. Les "inforinatiôhs de source Qui fut des mieux avec son roi. cria-t-il au chauffeur. demeula tendance alarcapitaine, M. Eugène Elle vint recevoir le baiser qu'il lui est menteuse, vicieuse et voleu&e, échappa Frequenez, Ah! nos grand'mères, malepeste! hellénique accentuent Celui-ci, un homme du monde pour le offrait. H le à ma surveillance. A rant allée du à Pavillons-sousMarseille, notamment, 19, Tir, mante, dans le dessein évident d'exercer donna, tout à son arme dont (Dieu les garde sous les cyprès!) M. moins, lui répliqua: où des achats de d'étofBois, M. j'effectuais savons, une internationale Duponchel, sellier, Galland, il assura, flattant le manche de bois jaupression sur l'opinion N'y regardaient pas de si près. marchand de papier, passagers du ballon fes et de bijoux pour m'établir à New-York, , —Va donc, eh ! barbeau ! et les chancelleries. Elles donnent de la une boule. ne, fuselé, que terminait le Taquin. Et M. Julot ne se sentit point offensé, Anita se sauva, une fois de plus, et j'eus dernière note des interprétations Voilà un flic, je me trotte. — Le meilleur turque copain à bibi : ça turNous nous approchons du capitaine, qui toutes les peines du monde à la retrouver. enp.lus intéressées qu'exactes. Ainsi, dans- les parce que l'honneur professionnel bine et ça se vante pas! » J'attends à l'heure acveut bien nous donner jRAOUL PONCHOR. impatiemment, nouvelles on insisté beauquelques détails de cette 'source, racines. fonçait en lui de profondes 1 — Tu vas pas faire de dis ? tuelle, que ma fille me soit rendue, car ma coup sur les engagements que le gouversur cette émouvante aventure : blagues, —C'est moi, la gosse ! — Je Nous étions à suis nement turc Mlle Bidoche. provision d'argent s'épuise. obligée voudrait à la Grèce partis quatre heures, interrogea imposer .@m." 1 - Julot lmon Julot!. Attends que — A condition de vendre mes bijoux personnels pour vi- au sujet de la Crète. On s'efforce de met- de la fête de Bagnolet, à bord du ballon le meilteor qu'on m'en fasse pas ! IiTIrscoriM î j'ouvre ! » le Taquin, dont vous voyez les débris, et les fi81 vre. tre en la opposition politique ottomane et Chez on félicita M. Julot — .1. Trompette, .,",. Il avait escaladé les deux étages de Mme Beaufils porte, dans ses bras, une li politique 633 mètres de gaz qu'il cubait m'avaient des puissances.' Or, si nous de sa libération et Mlle Bidoche de la VHôtel de Quatre-Vingt-Neuf, comme si petite fille d'un an, Marri, qui ressemble sommes bien informés, le document in- permis d'emmener mes deux amis. Après Une Statue délicate prévoyance de Jeanne qui l'avait induite à étonnamment avoir traversé Paris à une hauteur d'envid'Arc le ciel eût été son but. Mlle Bidoche, l'enà la petite bohémienne troucriminé parle peu de la Crète. Il enrechoisir ce cadeau pour la bienvenue de vée à Bercy. de non- interveri t ion ron 600 mètres, dans les .conditions les lui montra des cartes rangées gistre les promesses traînant, 15 août, =, Un' e statue de son amant. Elle en CoMPIÈGNE, un orOn a à nous sommes éprouva juste retrouvé, d'autre part, Marseille, données cabinet et plus agréables, auen arc de cercle sur le lit : par;lie Rhàllys exigent passés du sa.. Elle seulement le désaveu des agents grecs qui dessus du Sacré-Cœur, filant droit sur As-, Jeanne d'Arc, œuvre remarquabe gueil, au lieu-denses craintes vagues que la trace du passage de l'Arméniflipie. les brèmes, ce 'qu'elles — Regarde tutaire Desvergues, a été inaugurésfe auflt passer la petite bohémienne pour sa do- ont participé aux derniers incidents crétois. nières. , les boissons achevèrent Elle de dissiper. ma crotte, à Beauli<5u-les-Fontaines. m'annonçaient, jourd'hui pour mes à l'hôtel » alors huit Par la C'est l'action de la chaleur donna raison à M. Ju.lot, qui assurait : mestique et séjourna jours contre, que voulant garder *, Turquie, C'est dans cette localité que Jeanne d'Are. Vin gt-'qùatfë lïétires ! amena le où, prétend-on, elle battait et enfermait là è barre » sur la Grèce, dénonce énergiprogressivement — La gosse voulait dégonfleM. Julot savait qu'on aille bouffer que le « valet de ment de l'aérostat. Tant que nous eûmes pendant quelques jours,, resta prisonnière petite. en pauvre quement l'agitation hellénique MaCéà la campagne. coeur» le représentait dans les consultaMoi, je suis venu ici du lest, tout alla bien, mais lorsque notre de Jean de Luxembourg, et un comité local doine. De ce côté, iJ n'y a d'issue possible Dans la soirée du 4 août, Mme Beaufils qu'il convenait de conserver ce sousort qui délassaient pour revoir les copains. On leur doit quitta - Marseille et lia connaissance avec que dans des explications tions du sa bonne loyales et des provision en fut épuisée nous fûmes bien pensa .:,., — venir de marquer cette étape de la globien ça ! la ployant une femme qui lui déroba, en cours de rou- décorations où le sort voudrait. précises. Mais un conflit peut forcés d'atterrir Et rieuse ethéroïne amie. Il lui baisa la bouche, vers Rouen. Ce fut la raison, somme de fr. L'Arménienne facilement une c'est ainsi nous te, une 1,200 être évité, si que eûmes, d'une par~, la de la fête sur son bras droit, du geste autoritaire prompte soluIls le lui prouvèrent, en l'abreuvant. d'aujourd'hui, dans ce coin délution de la question crétoise amène une dé- malchance de tomber, commevous l'avez Marseille, assuredont sa main gauche écartait le front de Il y avait là M. Totor, qui, à narrer les .connaîtrait parfaitement cieux d'un pays ombragé et frais. tente. : - - , vu, sur les câbles conducteurs d'électricité t-on, et elle aurait deux frères, actuelletandis la femme, nermoments de Mlle La CouleuSous les que sa dextre, grands aff ces, les corporations suprêmes à où descendent de la ment logés l'hôtel Rousse, C'est le devoir des puissances d'agir dans ville, qui déterminèrent l'explosion avec la taille contre lui, violeurs bannière-s, veuse, en attirait #>-,ï; écoliers'asw*; leurs vre, avec une émotion du ballon et, d'autre part aussi, dit M. trop évidente, des Arméniens, place d'Aix, hôtel dont, on ce sens, sans perdre de temps. Il paraîtrait l'es lemment. étendards, sociétés de s'attira cette remarque s ec o tirs -mu tuels, de la personne ne sait pourquoi, elle aurait été chassée. qL.. les derniers événements auraient pro- Frequenez en un sourire, la veine de nous de blanches —Ah ! ils t'ont tout de même lâché, sont contradicjaunes filles avoodesfleun. se rousse associée à son existence Tous ces renseignements 'une en tirer, mes compagnons et moi, à si voqué chez certains gouvernements peu hoet un public nombreux groupèrent enbon compte. » les chameaux ! norable : toires et ne paraissent pas être de nature réaction d'énergie surprenante. Nous nous vahit la où petite place se trouve la statue. sommes laissé dire que l'Italie Nous échangeons alors une poignée de à apporter la lumière sur cette mystérieuse C'est pas trop tôt ! notamment 1 — Quand tu auras fini de me, charTrès simplement, le comité confia la. affaire. , en nous féliciproposerait d'arrêter au besoin par la force main avec les aéronautes Ils se prouvèrent, l'un à l'autre, qu'ils du monument, aux habitants rier, Totor ! garde de ia flotte Ce ne serait ait dans cette turque. peut-être pas tant qu'il y eu, affaire,, plus S'aimaient en amants enmagnifiques; Beaulieu-les-Fontainès. Èn .'ordre, les. cor1? meilleur moyen d'arranger Ce couple entraîna M. Julot et sa comles choses en de peur que de mal. des et de suite, côté* à côte, ils s'entretinrent porations corps métiers .défilèrent «t Ori ent. Les'chancelleries ont-mi eux à faire. pagne dans une de arrière-boutique les fillettes déposèrent leurs gerbes treUgens de leur caste. Il y avait eu des di- traiteur, Qu'elles ne se bornent pas à résoudra à nomMénilmontant, qu'ils ries au pied de la statue. vorces à l'amiable, des mises en mél'incident de La Canée, qu'el- C3FFBES-FDBTS promptement « Ménilmuche FIEiitT'.;. maient » par un souci Une cérémonie religieuse eut lieu enl. le décès de Mlle- La nage, Couleuvre le. portent un peu plus loin leurs vUeG. 1.1-11 Le suite, au cours de laquelle Mgr Douait; d'élégance. quatuor mangea sans apcherchent les bases du avait foudroyée. Qu'elles nouveau réqu'une méningite de pétit d'un, lapin sauté et but force litres évêque Beauvais, vanta les vertus de ;-:, Et Totor qui faisait peine gime crétois qu'i,l. va bien falloir définir à voir. CHAPEAUI LE MME DE aBHOi-mam Jeanine d'Arc. d'un vin blanc qui ménageait la soif. irrémédiablement puisqu'on a compromis le Cette fatalité quand on a été avec lui reconnaître les Hommes ; tout à rajeunissent le statu quo. Qu'elles fassent promptement -qu'avait pressentie ---17.11huit Mort de M. Moisans corps à Saint-Antoine. pas jours à Constanti-nople des propositions satisfail'heure la fit parler les Femmes plus jolies. Mlle Bidoche, de rendent avec La Marine!. après, il marchait santes pour l'amour-propre M. La Souris dans les termes d'une exturc, sans hiesL'enquête ouverte par la justice a révélé ÂW Ng~,,.EIRBE Craignant que M. Julot ne se reméser trop vivement les susceptibilités que les héros du drame navrant de Saintcessive indulgence. La fille aux cheveux grecTuîjvvlcKEL116 n'étaient morât pas cette personne pas unis par les qui avait si ardents ques et crétoises. Voilà le chemin de la Leu-Taverny ..1renchérit ATEÉs E avoir dessus, après Il n'y en a pas d'autre. liens réguliers du luariage. vite console M. Totor de son immense SAINT1& 1-it LC paix. 1 FILLETTE M. Totor d'un clin d'oeil, — 1. LE MARTYRE DUE tranquillisé Alfred Moisans et la malheureuse Aimée BRICE. déboire, Mlle Bidoche précisa : déchaîner l'héroïsme Bettancourt pour couvant de ensemble une vivaient depuis - Tu sais bien, la rouquine à PasseM. Julot. dizaine d'années et jamais aucun nuage ne ÉLECTIONS MUNICIPALES des CouronLES m'en, le, type, de l'affaire Accablée de travail et torturée par sa mère, — Si je le troubla leur union. C'était le-couple le plus .,, ce vois, mec-là, je le crève, nes ? elle dénonce la mégère qui est arrêtée. Aéroplanes et. Dirigeables parfait l'on .rêver. A SAINT-ÉTIENNE que puisse aussi vrai est à cette table! Oh!, qu'on quatre notre — LE MANS,15 août. (Par dépêche de je suis pas un flic. pour pas M. Moisans, que l'on désespérait de sau— La justice Or, M. La Souris entra, moins de cinq comprendre! protesta M,'Julot. correspondant particulier.) 15 août. (Par dépêche de notr* A Bouy, Roger Sommer réussit un vol de ver, ainsi que le Journal le disait hier, est SAINT-ETIENNE, minutes d'une afaprès, -arrive actuellement, lamentable mort la nuit dernière à l'hôpital de POIl- correspondant particurier.) Elle se réjouit de" cette boutade parce que tout s'occupe Oh §^lt' que iêS contre ., plus d'une heure. dans la vie, à croire qu'elle est l'œuvre fait un certain anciennes élections municipales complémentaifaire d'enfant martyr, qui Il sera inhumé au les gardiens toise. cimetière de cette de la paix et, embrassant à Bouy, 15'-aoM<.-^».Ge.nîatin;A>,çinq heures à Saint-Etienne ont la majorité du déplacé ! ville. ,,,.:. d'un dramaturge vieil et artificieux. Les bruit dans notre région.. --,: -" : les mordre les lèvres qui l'avaient M. Richonnet, le nouveau -pilote-dé promunicipal, qui était libéral,, depuis l'an A Viviers (Mayenne), habite depuis qu.el- res, Les dépouilles de sa compagne et de sa «onseilfemmes pâlirent. Afin d'exciter son ami, YAntoinette, a fait, vols. Au dernier, avec M. Jean comme férée, Mlle Bidoche pensa qu'elles pourquelques petit? Neyret maire* et ques années une femme Lemarchand avec dernier, il a brusquement atterri Sa jnt-Leu, demain mardi; ses sept adjoints qui avaient démissionné M. Totor le délia de sa parole donnée. au et a, brisé fille,..quitteront raient subir les baisers d'une rémpla-r la plus noire neuf enfants. La misère à onze-heures, pour &tre déposées'daus ses un du scrutin de Mlle lendemain ballottage du 1er aoû", Bidoche une le châssis et un reçut taloche de M. d'atterrissage 'patin. çante : caveau que la famille Bettancourt possède Ces démissions ont été accopteeSpar le nourègne dans le taudis qu'ils occupent. M. Sommer a fait un vol d'unn durée de — Tu ferais pas ça, toi. si je mouJulot, pour en avoir voulu entraver les a- cimetière d'Arcueil-Carhan, Pour l'aînée des enfants, une affreuse où l'inhuveau préfet de la Loire. À 6 h. 56'-;mouvements. Elle cria, lorsqu'elle le vit détresse s'ajoute aux tristesses de la pau- l-hvSO". Il-s'étajt.éle.vé Les comités radicaux et socialistes, qui avaient rais ? demanda-t-elle. aura lieu à quatre heures de Il a continué ses essais ce soir et les re- mation adhéré à la concentration républicaine, se sont son couteau. en Il eut ce sourire préparer vreté. La pauvre Marie-Louise, effet, très supérieur l'après-midi. de prendra demain en vue de la-semaine, d'ade s'accorder pour le choix du maire et — Qu'est-ce efforcés A la suite' de cette 'effroyable tragédie, qu'il te prend ? hurla M. est depuis longtemps forcée par sa mère viation de Reims. des adjoints. A la Fédération socialiste autol'homme aimé, qui agace prodigieusede la suppléer en tout pour les soins du la femme de ménage, Mme Coulombier-, est Souris menacé. La nome étaient attribués les sièges du maire et ment toutes les femmes ; après quoi, il — Il me avant le jour, couchée la ménage. Levée Le capitaine Ferber à Juvisy tombée dans une telle, prostration qu'elle de trois adjoints. Les radicaux.et le parti sociamurmura: prend. ça ! la doit la n'a à dernière, pauvrette. souvent, liste ouvrier avaient à se partager les quatre « 15 août. —i-' Hier pu reparaître, hier, la maison fatale - Tu ne vas JUVISY, soir, .pour la preÇa », c'était l'arme de M. Julot,.plonAlors !. pas mourir?. lever pour changer le. dernier-né mière fois, M. Austin est sorti avec son bi- de la rue de Pontbise, ni,. répondre aux autres sièges d'adjbints. Le;parti socialiste unifié gée jusqu'à sa virole dans la gorge de nuit, se au vif, elle sauta du -es En reavait refusé, Piquée lit et, M. autres petits frères.. des intéressés. l'écharpe d'adjoint pour SOR repréou soigner plan de système américain et a fait uij vol questions La Souris. sentant dans le conseil- .ai uni ci pal. tour de ses -services, la petite est privée d'environ 200 mètres à une hauteur de 2 narguant M. Julot, elle déclara : M. Petrus Fauré vient d'être désigné par le les mômes ! —Caletons, souffla M. d'aliments et battue. — Moi. je ne t'aurais plus. que je mètres. comité central; de l'Union socialiste autonome. Totor. Il y a trois jours, sa mère lui a donné Ce matin, le capitaine Ferber est sorti à prendrais La Souris ! maire. M. Faure, qui réupie. pour, choisir, le Il leur recommanda de dissimuler Séjour confortable exerce, la'profession de tailleur, a. été rapporEn moins de rien, dans le ventre un coup de pelle à feu. La 5 heures pour mettre son moteur au point AXX-J~KSS5-~AÏI~S3 par un poignet, il teur du- budget, au 'conseil municipal. Les trois émotion leur traverser le très et a fait un vol de 7 kilomètres à une haului pour cabaret pauvre enfant, grièvement blessée, contre la ram-ena adjoints que devaient désigner les socialistes et il appela M. Julot, à haute voix, d'un s'est décidée, malgré ses craintes, à tout ré- teur de 15 mètres. LES GRÈVES DE STOCKHOLM autonomes sont MM. Chapelan, Vinet et le docpeu ? menaça-t-il. Répète un M. Kœchlin est sorti avec son monoplan, véler aux voisins. Le médecin a constaté nom emprunté : teur Sachant Angeli.. elle hoqu'elle serait battue, — Viens-tu, que le corps de la petite Marie-Louise, de 6 à 8 heures, essayant son moteur et Le Préfet ! Les autres partis de lar concentration désiBERLIN, 15 août. (Par fil spécial.) O'n cet absent qui portait nora de son choix d'une maigreur, était couvert de roulant mais sans effroyable plusieurs kilomètres, leurs candidats mardi. Par mande de Stockholm à la de : gnerdnt miracle, M. Julot évita l'énorme Gazette Voss un surnom équivoque; et, sous les coups, ; Les os avaient été déformés par les effectuer aucun vol. Le lendemain, le conseil municipal se réunira .« .L'ordre continue à être maintenu. Les jet de sang que lança la blessure de plaies. elle inj uria M. Julot, détestant et adol'élection du maire et des adjoints. pour coups reçus. ouvriers organisés tiennent toujours bon, M. La Souris. Et, très calme, il taillada Une sortie du « Colonpi-Renard » rant tout ensemble la force qu'il emLa fillette a avoué qu'un jour l'institumais sans, enthousiasme, et les autres, fléle restait 15 août. de notre sur la MEAUX, (Par dépêche demi-pain qui table, ployait à la punir d'une parole témétrice lui avait fait un pansement sur une chissant déjà, ont repris le travail. Dans raire. pour essuyer proprement son couteau. Sa mère s'en correspondant particulier.)—on leLe dirigeable la grève des typograGL YCO.PH lauENCgU DrD£CLAT plaie qu'elle avait au bras. Antiseptique, de GorgEda e,Toilotte, Ilsai"& plusieurs endroits, Colonel-Renard, destiné, à l'ad- Parions Il eut ensuite la précaution, sait, tandis le et que étant arracha pansement mit aperçue, manque son but, car que je le crève, ce mec-là! phes a complètement ministration de la guerre, était immobilise, M. Totor le la payait de fermer de la moutarde sur plaie. les tous les. Julot cabaretier, journaux paraissent jours en appliquant défiaM. contre le à depuis plusieurs semaines, sous son hangar Drame familial double tour la porte de l'arrière-boutimarbre La femme Lemarchand vient d'être mise du parc de Beauval, près de Meaux. Cet régulièrement. Le vote des employés des de la cheminée ses paumes chemins de fer sera vraisemblablement la clé. Sur le trottoir, Il a fallu pour s'en que et d'empocher en état d'arrestation. chaudes de la besogne accomplie. son moteur fit un essai de 15 août. NÎMES, (Par dépêche de notre contre la grève. l'arracher d'un tonneau, où élle après-midi, — Ah! laisse donc! dit Mlle les deux femmes énervées se dispuemparer trois heures, qui donna un fonctionnement correspondant p'art'iculier.). - A la suite de Bidoche. Les- entreprises et institutions de l'Etat taient. s'était cachée. très régulier. dissentiments très vifs, un nomElle frottait, tour à tour, l'un et l'aufaniiliaux fonctionnent les rues ont mé Léon — Au Métro, les mômes! régulièrement, a été conduite à leur cria La petite Marie-Louise Bonne, accompagné" de ses deux Vers sept heures du soir, MM. Kapferer et contus. Il y tre, ses bras douloureux et des repris leur physionomie habituelle son état est alarmant. Les au- et Surcouf décidèrent l'hôpital ; a tiré M. Julot. une sortie sur le frères, cinq coups de revolver sui avait en son cœur de l'admiration véhicules de toutes sortes sont en circulaet de tres enfants ont été confiés à l'Assistance son beau-frère sans l'atteindre. Il expliqua à M. Totor, qui le rejoiterrain de manœuvres de la garnison de tion. Pour les travaux du port., des ouS'emparant la rancune. publique. à son tour d'une arme, le beau-frère, nomMeaux, où le dirigeable évolua jusqu'au — Faudrait vriers non syndiqués se sont offerls gnait : pour insista pas m'en défier! mé une vitesse de Mathieu :' fait crépuscule. Il donna marche Mazzeo, feu sur son être embauchés lundi et peut-être les au-Le Métro, c'est commode pour les M., Julot. Il de soixante-dix ses lui a balle A votre amie le tendre rébus kilomètres, que agresseur. logé une dans la proposez pilotes tres suivront-ils leur exemple. L'esprit des alibis ! Simplement, elle haussa les épaules encore troupes à Stockholm '; tiré de,la poésie Les Vieux, par Mme Rose- considèrent comme bien inférieure et en province est tête. Dans le M. d'une wagon, Totor punit La s'accrochant à le blessure et, les mains au cou de son monde Rostand, et composé sur joli bijou celle qu'il fournira lorsque plein renreçue par Léon Bonne; est excellent et. aucune manifestation ne s'est des yeux or ciselé et pierres fines, par A. Augis, joailgifle son amante, qui dévorait dement sera demandé à ses moyens, qui produite en faveur des grévistes. considérée comme mortelle. Il a été translui fouillant chevalier, le regard d'yeux M. Julot, dont Mlle Bidoche râlant à l'hôpital. pressait r. de à d'ailleurs, très porté Son meurtrier énamourés, 32, la sont, puissants. elle murmura : République, Lyon. A Karlsham, les typographes ont rélier-éditeur, s'est laissé arrêter sans opposer la moindre - Ah! c'est donc que tu es louf, mon doucement les mains. On sait que ]e superbe croiseur aérien Celui-ci, inquiet solu de reprendre le travail lundi, les oumètres mesure 75 résistance. de son encube 4,100 cubes, mètres avenir, protesta pour imposer mardi. vriers municipaux Julot! de longueur et a un moteur de 120 chevaux. core aux autres : Il est probable que les chefs du mouveHORRIBLE SUICIDE Il permit qu'elle lui baisât longuement — Et A huit heures du soir, le détachement la défaite m'en fous! ment considèrent maintenant Deibler, je la bouche; puis, Les puis, il déclara : du 1er génie rentrait Meilleures d'aérostiers le diricomme inévitable. Le seul moyen restant La muette admiration de M. Totor et -.L- Je suis pas louf, mais tant qu'à être sous son d'où il sortira tous 15 août. dépêche de notre geable hangar, se LA ROCHELLE, (Par serait la violence, mais on le grisait gardera de des deux femmes délicieuse— la Voiturettes Dans l'île d'ûié- les jours de semaine prochaine pour l'employer, poire, il est moins cinq aussi, la gosse ! correspondant particulier.) sachant que le gouvernement — Oh! je sais bien, va!,.. et que c'est ment; car, au fond de lui, la peur gratles plus économiques ron, à Chéray, une jeune femme.de vingt-deux évoluer en présence d'une commission d'é- sévirait très énergiquement. sont sans contredit elle ans, Mme Emile Morpain, a répandu sur tait, déjà. , Le parti libéral prépare déjà une mémoi, la poire! a ensuite allumé. La malheu- tudes. du pétrole qu'elle CHARLES-HENRY BIRSCR. diation cour mettre tin à cette guerre soles DELAUGÈRE-CLA YETTE Elle se sentit allégée d'avoir, par cette reuse a été carbonisée. Elle était mariée et mère — Emwoî franco du catalogue. ,pOrle. ciale ce sourire d'un enfant. COINTREAU humble confession, provoqué (Traduction interditeJ .t!.h
DU « JOURNAL »
45
LE TCJlTRîfAIi
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Riffains croit-on, peuvent, mettre en ligne une armée de 60,000 hommes
MELILLA (source anglaise), 15 août. L'armée espagnole est maintenant concentrée; elle n'attend plus qu'un régiment de hussards EUe se compose de aujourd'hui. 30,000 fantassins, 1,400 cavaliers, et est muiiie de 16 canons de campagne, de 40 canons de montagne, outre l'artillerie de forteresse. , Le moral des troupes est admirable. Les chevaux sont en excellent état. La marche en avant ne commencera prode bablement pas avant une quinzaine jours, car il faut finir d'élargir le chenal de 520 mètres de longueur et de 5 mètres et de largeur, de la lagune de Mar-Chica, des approvisionnements. concentrer l'armée La plus grande partie de prendra position dans les plaines au sud-ouest du mont Gurugu, où il y a de l'eau, où la cavalerie, peut opérer et où l'infanterie peut avancer sur un terrain favorable. On tentera de tourner le mont Gurugu, position d'une force naturelle considérable, avec ses 3,000 pieds de hauteur, son fouillis semé de ravins et de rochers déchiquetés, de "précipices de 40 pieds de profondeur, au rttilieu desquels des milliers de Riffains se tenir cachés à l'abri foie» armés peuvent du, feu de l'artillerie, et dont il est impossisbie de se rendre maître de front. espagnoles autour de Melilla 1 5 MJELUXA, août (Source anglaise) — On hissera de fortes à Melilla et garnisons daàsles' postes fortifiés destinés à empêdes du Gurugu de cher les Maures gorges Les se livrer à des irruptions soudaines. les pentes du Gurugu trofupes occupèrent à touau nord-ouest de Melilla pour parer de ce côté. te surprise fortifiés occupés par les EsLes postes pagnols au pied du Gurugu sont admirablement construits avec des sacs de terre et de fils de protégés par des entrelacements le 18 juin par feEj. Enlevés à la baion ette ile général Marina et une poignée d'hommes appuyée de deux canons,' ils ont été conservés en dépit des attaques incessantes de postes, dans leur ordre, jotçr'MÏt(|<e nuitées ,à -èartir de Melilla, sont le blockhaus de de El-Hach et iSitjli;-JSfejsa,: le .blockaus lâetaJayuu. Plus loin, au sud-ouest, se trouve Nador occupé par les Maures. C'est laïque sont les mines. C'est près de Nador que seront concentrés les approvisionnements qui arriveront par mer. Les Espagnols; sont toujours maîtres de la iigi ie du chemin de fer qui conduit aux mines et qui court à huit kilomètres au SUÈd,allant de Melilla au pied du Gurugu ; mais cette ligne est trop petite et trop insuffisante des approvipour le transport sionnements jusqu'aux postes avancés ; c'est pourquoi on creuse le chenal de la iMâr-dkica, lagune qui donne accès aux. plaines ouvertes au sud-ouest du Gurugu. ;C'est de là qu'on partira pour tourner -le jCkirugru. Uûe fois cette opération accomplie, les Espagnols seront maîtres * de toute la péninsule, de la rivière Kert. au nord-ouest à la rivière Selouan au sud-est de Melilla, qui comprend la totalité de la région minière. Les Riffains peuvent mettre 60,000 homïaès ''m eflPr a e'e, -ai-ines pour un tiers d'armes modernes. Les autres ont des fusils se chargeant parla bouche, mais le.terrain est si accidenté que de vieilles armes y sont encore d'un excellent, usage. des Rifains sont actuelleLa majorité ment dispersés, parce qu'il serait imposisiMe pour eux de nourrir tant d'hommes à la fois sur les pentes du Gurugu, mais ils être concentrés en douze heures peuvent au premier signal qui sera donné par de feux allumés sur les grands collines. Cinq mitle Maures seulement restent éparpillés dois la montagne, tiraillant contre les postes avancés, harcelant les convois qui-viennent tousJes jours de Melilla ravitailler les portes ou encore augmentM- les dépôts pour ilâ concentration des troupes. 'La santé des troupes est excellente. Le gtqiëral- a toute confiance dans ses hommes et ceux-ci ont toute confiance en lui. Tous sont très désireux de marcher contre les RiSains. Les opérations promettent d'être étant données l'excellence heureuses, des et les prises dispositions remarquables qua-î lités du soldat espagnol. t Moulai Hafid intervient en conciliateur TANGER, 15 août. - On mande de Fez ien date du 12 août : Boudhta ben Bagdadi et ben Hench sont partis hier pour Tanger et Melilla porteurs de l'ordre pour les tribus du Riff de cesser les Espagnols et de fournir des d'attaquer constituer contingents'. pour une mehalla dans la Riff. C'est le calme nécessaire pour permettre l'achèvement '• des négociations avec Ma4rid; Le sulltan a ordonné à Ben Mouhaz d'aviser l'Espagne de l'envoi de cette mission et de demander la suspension de 'l'offensive du général- Marina. Le sultan ajoute qu'il enverra dans le RilT toutes les troupes nécessaires pour le rétablissement de l'ordre. tLes positions
Alphonse XIII à Saint-Sébastien SAINT-SÉBASTIEN,15 août. — Le roi, acl'infant don Fernando, le gécompagné.par néral Ethague, chef de lia maison militaire, et par le mar-quis.de la Viana et le com,te de Aybar, aides de camp. et par M. Zario del iValle, introducteur des ambassadeurs, est arrivé par le Sud-Express. On ignore, à Miramar, quelle sera la durée de son 'Séjour, Le ministre des affaires M. Allende-Salazar, étrangères, est arrivé le même train. par
L'EXPLORATION DE
CATASTROPHES
Un
Tunnel
Des
trains
s'effondre s'entrechoquent
M.
CHÉRON
Il
inspecte comme
L'ATTAQUE
CONTINUE à
il a fait
Cherbourg au
Havre
Les
PaysansCrotois
;
l'offensive
ajourne jXes
1 1
MISS
MANSFIELD
LONDRES, 15 août. (Pdr fil spécial:) — Miss Mansfield est rentrée à Londres, hier soir, après avoir parcouru l'Afrique, du seulement de Cap au Caire, accompagnée ses porteurs noirs. Le but principal de son voyage était, at-elle dit, d'étudier la Rhodésie au point de vue de l'émigration, et la voyageuse en est enthousiasmée. Pendant son voyage de 218 -jours, elle a traversé bien des village-s et des tribus. Jamais elle n'a eu à se plaindre des nègres et, à son avis, les plus affables sont les moins civi-lieési Miss Mansfield pense que l'on ferait-bien mieux de laisser aux nègres leurs mœurs et leurs religions. Le christianisme ne leur convient nullement et en fait des êtres faux et remplis de vices. En arrivant à Londres, miss Mansfield a eu la désagréable surprise de se voir rayée du « Lyceum Club» parce que, dans son dernier roman, elle avait fait allusion à ce ce qui est interdit par les cercHe féminin, úatu tg,
PAU, 15 août. (Par dépêche de notre corCHERBOURG,15 août.. (Par dépêche de no— Un éboulement tre correspondant — M. Henrespondant particulier.) particulier.) s'est produit à l'entrée du tunnel d'Escot, ry Chéron, sous-secrétaire d'Etat à la masur la .ligne en construction vient d'arriver à du Transrine, Cherbourg pour pyrénéen. Une locomotive de manœuvre a procéder à une enquête sur les cinquante cas d'indisposition été écrasée par un gros bloc de rocher : qui se sqnt produits deux ouvriers ont été tués, trois autres parmi le personnel de la défense fixe, à la sont grièvement blessés. suite de l'absorption de viande de bœuf. Au capitaine de vaisseau qui le reçut à 8 morts. — 50 blessés la gare, M. Chéron exprima son vif méconDeux tentement d'avoir été informé de l'affaire CoLORADO-SPRING, 15 août. trains de la ligne Denver-Rio-Grande lan- sur laquelle il vient enquêter, par la presse cés à toute vitesse sont entrés en collision Comme l'officier protestait du parisienne. à une courbe près de Golorado-Spring. peu de gravite des cas d'indisposition qui Deux wagons se sont emboîtés. se sont produits, M. Chéron demanda : — Ont-ils absorbé de la viande de conHuit voyageurs ont été tués et une cinblessés. Beaucoup ont été bles- serve ? quantaine - Non, du bœuf frais ! sés dans la cohue en s'efforçar' dl fuir les - Avez-vous des malades ? décombres enveloppés de vapeur. Les bles- Oui.. dont sont sés, quelques-uns mourants, ont été transportés à l'hôpital de ColoradoM. Chéron s'est fait conduire immédiatement dans l'arsenal afin d'interroger le Spring. commandant Levreu, les officiers mariniers et les marins. LES TREMBLEMENTS DE TERRE L'arrivée inopinée de M. Chéron à Cherbourg a causé une grande surprise aux auAU JAPON torités maritimes. Un télégramme a été aussitôt adressé à l'amiral Bellue, préfet Des villages entiers sont détruits maritime, qui se trouvait à Barfleur et qui LoNDRES, 15 août. (Par fil spécial.) >— a rallié la préfecture maritime en automoUn nouveau tremblement de terre a été bile. T>essenti au Japon, hier. On sait que quaC'est le de frégate Levreu, de rante personnes ont été tuées et qu'il y a la défense capitaine fixe, qui a conduit M. Chéron un grand nombre de Messes. dans l'arsenal, où il a commencé aussitôt Il est probable que la liste des morts son enquête. s'allongera à mesure que .les nouvelles parLe sous-secrétaire d'Etat à la marine a viendront des centres atteints. Des vil^aes- "interrogé d'abord, le personnel. A l'heure entiers se «ont écroulés. Dans plusieurs vtfr-r "où je vous télégraphie, il poursuit encore las, les éCûl-es, les temples et autres mo- ses investigations. On ne connaîtra que plus iiuimieiits publics «o sont effondrés. Des mil- tard le résultat de ses constatations. Encore liers de familles sont sans gîte. dont se sont plaints les que l'indisposition lies secousses ont camrr&eœçé samedi, vers marins de la défense fixe paraisse, bénitrois heures et demie du matin, et, plus ou gne,. le passage de M. Chéron ne pourra moins violentes, ce qu'être profitable au personnel et les maont contippé jusqu'à l'arrivée du rins, qui viennent d'apprendre matin. Les gens qui habitent h!ajbib(,m~tprès ,rè~.sdu du volcan sous-secrétaire de sa d'Etat, se réjouissent éteint Isuki disent Iiii que le haut du cratère présence. C'est qu'en effet ils attendent s'est effondré avec un bruit de tonnerre beaucoup de M. Chéron. Souvent, ils euet que la montagne a changé d'aspect. rent à se plaindre de la nourriture qui leur Les secousses oqt été très violentes auest servie et ils ont hâte de voir se réaliser tour 'du lac Biwar. pour la marine ce qui a été fait pour l'arDans le centre de Howio, la plus grande mée de terre. .île du Japon, Nagova, • vilie de trois cent Pour l'alimentation, toin de se conformille habitants, a beaucoup souffert. mer au vœu du roi Henri, qui voulait que A Osaka et à Kioto, ainsi qu'à Kobé, de-j chaque dimanche on mît la poule au pot, la secousses ont été ressenties. marine fournit aux hommes des repas dominicaux plus négligés et moins substantiels que les autres jours. Il n'est pas douEDOUARD VII ET M.CLEMENCEAU teux que l'inspection de M. Chéron n'apporte certains avantages pour le personnel. Le souverain a reçu hier, à Marienbad, A la suite de ses investigations dans l'arl'ancien président du conseil. à l'hôpital senal, M. Chéron. s'est rendu — M. Clemenceau, CA.RLSBAD,15 août. maritime, où sont entrés neuf hommes du ayant reçu hier soir une invitation du roi contre-torpillleur Carquois, lesquels sont est allé aujourd'hui, Edouard, à midi, à atteints, de la fièvre typhoïde. Marienbad, en compagnie d'un journaliste Sitôt qu'il apprit que des cas d'intoxication s'étaient à la défense fixe, français. produits Outre M. Clemenceau. l'ambassadeur de M. Chéron ordotinà uhe enquête afin de déles causes qui ont contribué à France, M. Grozier, a été invité par le roi terminer à déjeuner à 1 h. 1/2 cet indisposer les marins. d'Angleterre On lui étaient dus à ce après-midi. annonça qu'ils que le bœuf servi vendredi soir aux bornâmes avait été .livré aux subsistances merUN ETUDIANT TUE SA MERE credi matin. Il n'est donc pas surprenant, en raison de"!a chaleur, que cette viande se ACCIDENTEllEMENT soit trouvée contaminée et que, consommée, les effets l'on sait. 15 août. (Par fil spécial.) — elleM.ait produit Mlâssabiementque BERLIN, Chéron, curieux, se fit En nettoyant un fusil, un étudiant, nommé conduire au garde-manger de l'équipage. 11 de l'arme qui Engel, appuya sur lagâchette découvrit une. certaine quantité de viande était 'chargée et le coup atteignit la mère malodorante. Mais le commandant Levreu de l'étudiant, qui fut tuée sur le coup. Dé- se hâta de n'était pas réqu'elle sespéré, le jeune homme rechargea le fusil servée à la déclarer consommation. TI ajouta qu'à la et se logea une balle dans la tête. Il tomba suite de, l'incident qui vient de se produire à côté du cadavre de sa mère. il avait donné des ordres afin que, désormais, on ne consomme plus de viande après heures de séjour aux subsisvingt-quatre GREVE SANGLANTE tances et dans le garde-manger. Le sous-secrétaire d'Etat prit ensuite EN ALLEMAGNE passage à bqrd d'un canot qui le conduisit afin d'examiau magasin des subsistances, Il y a un mort et plusieurs blessés ner la viande qui sera livrée demain matin RHEINFELDEN(Duché de Bade),15 août.— aux équipages. Mais O ne fut pas possible Unecollision s'est produite vendredi soir de. trouver la clef de la porte du magasin entre les ouvriers en grève d'une fabrique des subsistances dans lequel se trouvait d'aluminium et des ouvriers étrangers ve- cette viande — Mais qui a ces clefs? demande M. ,nus pour travailler à leur place et que proIl y a eu un mort et Chéron. tégait la gendarmerie. — Les fournisseurs, un homme blassé grièvement. répondit-on. La situation restant menaçant., On juge de la déception de M. Chéron, les directeurs de la fabrique ont demandé samemais il ne se découragea pas. — C'est bien, dit-il philosophiquement, di soir qu'on envoyât de Consta ice des soldats à leur aide. demain matin à la première je reviendrai Ce matin, dimanche, Je tiens absolument à ce qu'on place 'est arrivée heure. une un planton en face le magasin, afin que les de micompagnie avec deux détachements trailleuses. Ces troupes surveillont. Je pont viandes soient bien gardées. du Rhin. La tranquillité n'a pas été trouEt M. Chéron regagna son hôtel. blée depuis.
Les puissances adressent torités crétoises un avertissement
aux suprême
au-
LA CANÉE, 15 août. (Source anglaise.) — hier arrivaient, Tandis que les députés soir, une bande de paysans armés entra dans la ville et occupa la forteresse pour garder le drapeau. Un
fonctionnaire en grec assassiné Macédoine. — 1 5 août. du SALONIQUE, Le secrétaire consulat grec de Serrés, M. Coussis, a été assassiné par des inconnus.
SANGLANTE:
Le mystère persiste au Jardin du Roi TOULON, 15 août. (Par dépêche de notre — Aujourd'hui, correspondant particulier.) l'instruction a chôme ; mais à Hyères, les recherches la continuent poui retrouver trace du maçon italien, le mystérieux Jacl'hôte de du ques, énigmatique l'auberge Jardin du Roi, disparu depuis le 8 et que l'on prétend avoir été tué et c'pecé par Si on ne retrouve Ri-ibaud, le cabaretier. pac cet individu, les présomptions de crime ne, feront que s'accroître. Un agent de la Sûreté garde l'auberge avec mission de donner leur nourriture aux animaux. Ce matin il a reçu du facteur des cartes postales de parents de Marie Pepion, qui ignorent son arrestation et lui souhaitent la fête. J'ai parcouru les salles de l'auberge; les de ces jours-ci les ont laisperquisitions sévj dans le plus grand désordre. Seule, la salie de l'estaminet, avec son comptoir et ses tables, est à peu près propre. Les curieux stationnent au bord du parapet, de la rue Mirabeau et regardent l'auberge dans laquelle il a pu se passer quelque chose. L'ouvrier Jacques avait travaillé, en dernier Jieu, à Hyères, chez M. OMivier, régisseur agricole. Mme Rimbaud, femme de l'inculpé, est arrivée ;ce matin à Toulon pour répondre à la convocation du juge d'instruction.
Avertissement aux Crétois CoNSTANTINOPLE,15 août. — D'après une LES DE L'AIR CONQUERANTS nouvelle reçue de la Canée, les consuls des ont adressé le 13 puissances protectrices août au gouvernement une déclaration exLe monoplan construit par deur officiers de la garnison de Fontainebleau, MM. Berposant les dangers pouvant menacer l'autonomie de l'île, si les Crétois rejettent liaux et Salètes, a fait ses essais, hier male conseil des puissances protectrices d'enletin, sur la route d'Orléans. ver le drapeau. Le Pourquoi-Pas ? n° 2 s'est él-evé à deux mètres du sol et a tenu l'air pendant trenteAppel au calme deux secondes. La descente s'est opérée CONSTANTINOPLE,15 août. — Selon les sans accident. Cet aéroplane a 6 m. 50 d'envergure et journaux, la Porte a chargé les autorités des provinces de recommander à la popu7 mètres de long. Il pèse 61 kilos et tout, lation de garder son sang-troid et d'éviter dans ce nouvel appareil, est réduit au strict 'toute manifestation tout acte nécessaire. antigrecque, pouvant causer un malentendu, parce que Sur l'aérodrome de Francfort, le baron de les rapports entre la Turquie et la Grèce Caters fait des vols réussis. sont normaux. FRANCFORT-SUR-LE-MEIN, 15 août. — Le baron de Caters a essayé,, ce soir à sept. Doléances grecques — heures, une première envolée avec l'aéro.,.. VIENNE, 15 août. La Neue Freie Presse plane Voisin; il est resté dans les airs enpublie une courte interview du président du .conseil de Grèce, -M. Rbaililys, lequel a viron plus d'une minute, puis est survenu déclaré que l'exigence de la Turquie que un petit accident au moteur ; après la réla Grèce doive renoncer formellement à paration de ce dernier, le baron a fait, à tout intérêt en Crète contredit huit heures, une nouvelle envolée, tournant la déclafois autour de l'aérodrome ; ration faite au roi de Grèce par les puisplusieurs il sances protectrices. Pour tenir compte dams est resté dans les airs. en tout 5 minutes lia mesure du possible des aspirations l'aviateur a du 17 secondes. En atterrissant, peuple crétois, les puissances ont convenu été salué de la façon la plus chaleureuse une foule un millier de de proposer au roi que, chaque fois que le par comptant perde Crète sonnes. poste de commissaire supérieur deviendrait vacant, le roi présentera un LE DIRIGEABLE « BELGIQUE » candidat. Par conséquent, la Turquie en critiquant Il fait, à Bruxelles, une sortie au milieu de l'action de la Grèce en Crète prend posil'enthousiasme général. tion contre l'initiative des puissances, desBRUXELLES,15 août. (Par dépêche de nole roi tient son quelles mandait. tre correspondant-pai-ticulier.) - Le dirile raid geable Belgique a fait, aujourd'hui, Berlin reste réservé annoncé depuis quelques jours. BERLIN, 15 août. (Par fil spécial). - La Il s'est rendu au palais de Laeken, où question crétoise et les commentaires de la l'attendait le roi. Mais il n'a pas atterri, il des conpresse se ressentent aujourd'hui s'est contenté d'évoluer avec aisance, et tradictions relevées, ces jours derniers, avoir décrit des courbes savantes, après dans les télégrammes d'Athènes et de Cons- au-dessus du parc public, où s'étaient mastalIltinapJle. On croit cependant que là nousées des milliers de personnes, la Belgique, velle note des puissances aura sur l'attitude a traversé Bruxelles à très petite acclamée, de la Porte un effet salutaire et que l'on ; elle a été sur tout son passage l'oble danger comme allured'ovations pourra enfin considérer délirantes de la part du pujep écarté. blic. La Gazette de l'Allemagne du Nord se Elle est rentrée ce soir, à huit heures, à contente d'exposer la situation sans y ajouson garage, sans aucun incident. ter de Réflexions. Il ne faut pas s'étonner de cetïïW réserve de l'organe officieux, le1 gouvernement ayant déoJiaré qu'il désire!; rester en dehors de l'a question. TRANSATLANTIQUE EN FEU Le Lokal-Anzeiger « Les Jeunesdit : Turcs cherchent à manifester leurs sentiPendant seize heures, les flammes sont ments nouveaux d'indépendance. Si, à à bord du « Lucania », combattues Athèmes, on a montré de la modération, dans le port de Liverpool. c'est que l'on y a conscience de l'impuisLIVERPOOL, 15 août. Un incendie qui sance militaire et financière. La dernière note turque cherche à empêcher la Grèce; a duré seize heures s'est déclaié à bord du et on n'a pu s'en Lucania, de se réfugier derrière le large dos des transatlantique rendre maître qu'en submergeant le naet il sera difncile puissances protectrices vire. au gouvernement d'Athènes de se déro- ! C'est samedi soir, à 7 heur?, qu'on a ber. » découvert que le feu s'était déclaré dans le La Post écrit : « Les puissances ne consalon dès premières. à sentiront pas déplacer la question, C'est! Toute la brigade des pommiers de Liverde la Crète- seule qu'il s'agit, et si les habi- ) avec deux puissantes poçl est accourue tants de l'île ne veulent pas entendre raiautomobiles et ont inondé les compompes son,les puissances sauront les y ramener. Le gouvernement ottoman ne peut oser re- partiments de 1re classe sans pouvoir maîl'incendie. Les dégâts prirent alors pousser les conseils de quatre puisstein&es et ; triser de telles proportions qu'on décida de noyer Rendre leur bienveillance. Au&si le probl<è-; le nayire. Au cours de cette opération, les mecrétois aura-t-il une solution pàcificïuè,• cheminées s'abattirent contre les grues du même si beaucoup de notes sont encore? et furent fortement endommagées. échangées 'entre Athènes, OoinstaniUnople et.. quai Une douzaine de pompiers qui se trouailleurs. sur la à la vaient passerelle coupée furent dans le mais tous furent bassin, projetés LE GÉNÉRAL VON DER GOLTZ sauvés. En résumé, la partie des secondes classes BERLIN. 15 août. (Par fil spécial.) — du navire, Le général von der Goltz, étant arrivé aù ainsi que la partie postérieure terme de son congé, est rentré à Berlin, de y compris la machinerie, n'ont pas souffert, mais il faudra un temps considérable avaJ.t Turquie. le cours que le Lucania puisse reprendre ARRESTATIONS MOUVEMENTÉES de ses voyages. LILLE, 15 août. — La brigade mobile a arrêta deux mineurs et un brocanteur qui, LE SAUVETAGE CHAMP DE TIR 6 ans, volaient du fil de cuivre à la INCENDIE DANS UN depuis ATTAQUEE TRAIN 11 DU SOUS-MARIN société électrique de Bauvin-Provin. C. ll" Plusieurs centaines de mineurs ont fait NIMES, 15 août. (Par dépêche de notre FRANCFORT,15 août. (Par dépêche de noun cortège hostile aux agents qui venaient Londres, 15 août (Par fil spécial). - Les tre correspondant correspondant — Un sinistre ^pœrticvii'er^i JPAU-»! particulier.) ces arrestations. d'opérer vel attentat s'est produit" cette nuit, contre "opérations de sauvetage du sous-marin C s'est déclaré au champ de épouvantable de une dame voyageant seule dans un coupé 11, qui avaient été abandonnées en raison tir Massilian. Sous l'action du vent qui DOCKS EN FEU d'un accident survenu à un des caissons de r* classe, sur ia ligne Nancy-Francs'était levé, très violent, il s'est développé LE HAVRE, 15 août. — Un incendie a avec une rapidité fort, près de Rauhenheim. Un individu allégés, ont été reprises, hier, mais, l'areffrayante, prenant des étant plein d'eau, il éclaté ce soir, à 9 h. 1/2, à l'intérieur des proportions tellement considérables, que! masqué sauta dans le coupé, arracha là sa- rière du sous-anarin coche de .la dame et. sautant' ensuite du •sera nécessaire de faire descendre des sca- Docks Libres, sur le quai Fressard. Le feu lorsque les soldats de la garnison de Nîmes, naissance dans des bateaux arrivèphandriers pour faire une voie d'eau à a pris qui distante de quelques kilomètres, train, disparut dans la forêt. le long des hanétait impossible. Le Les recherches tentées pour le rattraper l'avapt et rendre ainsi le poids de l'épave étaient en stationnement rent, tout secours l'incendie a pris de champ égal partout. gars. Immédiatement de tir a été presque comn'ont donné aucun résultat. On espère relever le sous-marin dans le grandes proportions. plètement dévasté. Sur une superficie de Les dégâts sont évalués à 100,00 francs, cours de cette semaine. 500 hectares, tous Les arbres ont été déau minimum. Tout un hangar, où étaient • @,fruits. LE PHOTOGRAPHE SURELLE entassés de nombreux sacs de café et de Ce quartier agreste, qui était réputé LA VIE DANS est détruit sur LA JUNGLE cacao, une longueur de 75 comme le modèledes garrigues méridionaARRÊTE A NOUVEAU mètres sur 12 mètres de largeur. les, présente un aspect de désolation profondement impressionnant. Un millionnaire projette d'aller photoDEUX ENFANTS BRÛLÉS VIFS SAINT-OMER, 15 août. — On avait anles fauves chez eux. graphier noncé que le photographe Surelle avait été ORAN, 15 août (Par dépêche de notre LONDRES, 15 août. (Par fil spécial.) — L'AUTOMOBILE AGRICOLE mis en liberté par le Parquet d'Ypres ; — A Frenda, de Chicago, annonce le correspondant particulier). rien n'était plus exact.. La justice belge, Uo millionnaire 15 août. — Des exMER (Loir-et-Cher), deux gamins, Raymond Alba et André Fusde en ce qui la concernait, n'avait rien trouvé Daily Express, M. Boyce, propriétaire de faucheuses et de moissonneude neuf périences ter, âgés ans, étaient à deux a été la occupés journaux, inspiré par campade repréhensible dans le dossier de M. ses avec tracteurs mécaniques ont eu lieu d'une bordelaise, de M. Roosevelt. Non pas soutirer de l'eau-de-vie, gne sud-africaine Surelle, elle le renvoya donc chez lui. dans une casserole. Le premier, pour voir près de la gare de Mer. Le terrain étant veuille faire une hécatombe de bêtes qu'il M. Surelle était rentré à Saint-Orner machines ont été si le récipient était plein, alluma une al- peu propice, plusieurs les photograféroces, il veut seulement immobilisées par l'éclatement de cylindres. samedi matin, à neuf heures. phier dans leurs repaires. Il a engagé, pour lumette. Aussitôt, l'alcool prenant feu, la Il se croyait parfaitement libre. bordelaise fit et les explosion malheureux un an, M. Lawrence, qui est considéré comPARTIE DE PLAÎSIR QUI FINIT MAL Vers six heures du soir, M. Mirande, me Je prince des photographes enfants, enveloppés de flammes, se sauaméricains. BERLIN, 15 août.. (Par fil spécial.) — faisait arrêter Surelle chez un Il lui substitut, vèrent à travers la cour de l'habitation, ac- Deux donne 500 fr. par jour et organise médecins, un magistrat et un libraire ami. tivant encore des flammes par le déplacede Dresde, ayant passé la nuit en de coOn estime qu'il y a eu malentendu entre son expédition avecde ballons captifs, cerfsd'air. volants, appareils précision pour la lu- ment pieuses libations, molestaient, au petit la justice belge et la justice française. Le jeune Fuster, atrocement brûlé, malmière au magnésium, etc., etc. de jeunes fleuristes. Celles-ci appe— L'expédition me coûtera, au bas mot, gré les soins qu'il reçut, ne tarda pas à jour, lèrent un dut entamer agent, qui une lutte succomber dans d'horribles souffrances. 500,000 francs, dit M. Boyce. Mais j'aurai ASSAILLI PAR DES CONTREBANDIERS sérieuse Elle eut une issue fatale. L'aatla plus belle collection de tableaux deRaymond Alba. quoique grièvement en tira son sabre. L'un des mé— gent, effet, 15 août. Hier n'est en DELLE, après-midi, un mœurs de la faune africaine. teint, pas danger de mort. decins tomba sur l'arme si malheureusedouanier, avisé du passage d'une automoIl y a 3 ballons, 23 cinématographes, 40 littéralement. ment qu'il s'empala Les enbile chargée de marchandises LES ADIEUX DE L'AMIRAL MARIN D'ARSELL étrangères, 4 kilomètres cerfs-volants, de pellicules, trailles s'échappèrent blespar l'horrible lui faisait des sommations pour la visiter, 6,000 plaques et tout à l'avenant. 15 août. (Par dépêche de notre TOULON, il fut. à sure, et transporté dans entre Suarce et Vellescot, à la frontière — Ce soir, à un état désespéré, tandis quel'hôpital correspondant particulier.) ses compaallemande du territoire de Belfort. Il estrois heures, une salve d'artillerie a salué POUR VOIR LE « ZEPPELIN» ! le gnons, dégrisés, prenaient chemin du deux de feu et fut assailli à suya coups Marin d'Ar"- le pavillon du contre-amiral Dépôt. coups de crosse, puis la voiture prit la BERLIN, 15 août. (Par fil spécial.) arriva au terme de son bel, qui commanfuite. A Cologne, les soldats préposés à la garde dement de la 38 division de l'escadre LESIOUVRIERS DU TEXTILE de la du Zeppelin avaient.trouvé Une enquête est ouverte pour retrouver un moyen de Méditerranée. LYON, 14 août. (Par dépêche de notre recette. la trace des contrebandiers auteurs de faire une * fructueuse Moyennant 11 a quitté le Bouvet, salué par le cri ré- correspondant — La séance de particulier.) 50 centimes, ils accordaient cette agression. du l'entrée » l'après-midi s'est ouverte à trois heures. glementaire de : « Vive la République ! hangar qui abrite le dirigeable. Naturellela M. secrétaire qui a pu apprécier bonté de Renard, général de la FéBRUTALITÉ ALLEMANDE ment, les curieux venaient en foule et le L'équipage, son a poussé ensuite les cris répétés dération, a fait adopter à l'unanimité une un de-« chef, BERLIN, 15 août (Par fil spécial). — Le. commerce allait bien.Malheureusement, » Vive l'amiral ! tandis que son ca- déclaration disant que le onzième congrès indélicaconseil de guerre de Chemnitz a infligé, officier découvrit ces opérations escorté ceux de tous les national ouvrier de not, par commanl'industrie textile se de Cologne, entre trois mois tes et avisa le gouverneur hier, des peines variant dants de la division, quittait le Bouvet, déclare solidaire de tous les travailleurs Les trop ingénieux fantassins seront et cinq semaines de' prison à quatorze pour -se rendre à terre. luttent pour améliorer les conditions qui traduits devant un conseil du 18e de ligne pour brutadeglterre. sous-officiers L'amiral est'parti, ce s-ir, par le rapide économiques et sociales du prolétariat. lités envers leurs hommes. Le sergent CHAMPIONNAT CYCLISTE DU MONDE de six heures. Il a été accompagné à la gare Le congrès a consacré toute la séance de Laimn a été accusé de mauvais tracements — Le championnat pro- par de nombreux officiers généraux et su- l'après-midi à la discussion des rapports COPENHAGUE, 15 août. dans 75 cas. de moraux fessionnel cent kilomètres derrière motocy- périeurs, et financiers de la Fédération, qui Il a été dégradé, ainsi que son camarade Il prendra, mardi, ses fonction clettes a donné les résultats suivants : ont été acceptés à l'unanimité. de chef Fr&nke. ( 1* Parent 2. Darragon, 3. Nat Butler.' -, d'état-maior centrai de la marine. Séance demain matin à huit heures
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Une auto emballés LE PETIT JOURNAL : LISIEUX,15 août. — Un bizarre accident d'a"", tomobile s'est produit, hier soir, à un kilomètre de Lisieux. Une voiture appartenant à M. Lafon, de Paris, et dans laquelle se trouvaient quatre personnes, dont une darne, se rendait à Cherbourg et suivait la route nationale, quand, à un tournant, une chaîne de commande étant venue à sauter, la voiture descendit la côte très rapide de Paris, bien connue des nombreux touristes, à unè allure qu'on évalue à quatre-vingts kilomètres à l'heure. Le chauffeur, heureusement, ne perdit pas la tête..Il tâcha, en rasant le talus, de ralentir sa vitesse. Il n'y parvint pas, et, alors, lança audacieusement sa voiture dans une haie. La voiture se cabra sur ses roues d'arrière, mais s'arrêta; Par bonheur, personne ne fut blessé, mais les voyageurs eurent une belle peur. PREMIERS-PARIS et les policiers '"Usses' (Sur les terroristes L'HUMANITÉ.- M. Jaurès; Les crimes de la contre-révolution russe sont décidément incorpores à l'histoire. Je ne veux pas discuter aujourd'hui les conclusions si sage. et si fortes que Silber et Longuet ont déduite de ces événements. au sujet de .la tactique socialiste en Russie et surtout dans les démocraties de l'Occident.Je veux seulement répéter r la question que je posais l'autre joue: comment ceux des membresde la Douma qui prétendent que nous ne sommes pas justes pour les résultats déjà obtenus pourront-ils nous tenir sérieU" sement ce langage tant que subsisteront, toutes les conséquences de l'abominable régime caractérisé par le rôle des Azeff et des Harting C'est l'odieuse politique de compression pratl- quée durant tout le règne du tsar Alexandre III, c'est la persécution atroce dirigée contre la propagande la plus pacifique des idées de liberté, c'est la sournoiserie cruelle -du tsar Nicolas II répondant par un assassinat prémédité, dont, un des grands-ducs faisail sonner la veille le pif-paf dans de cyniques vanteries de salon, à la marche innocente et confiante du peuple ouvrier vers le Palais d'Hiver; c'est l'hypocrisie meurtrière qui a organisé les pogroms aussitôt -après le manifeste d'octobre annonçant la Constitution, c'est toute -cette violence et cette filoutérin du pouvoir qui ont açculé les plus exaltés des combattants de 14 révolution à l'emploi des moyens terroristes ou aux mouvements révolutionnaires. > (Sur la question crétoise) LA PETITE RËPumjQUK ; Les Crétois, pratiquement, jouissent d'unt autonomie presque absolue. Les musulmans y sont en nombre intime et les chrétiens de laû* gue ottomane n'ont rien à en redouter. Up statut de leur autonomie sera rédigé incessamment. L'intérêt qu* leur portent les puissances, auxquelles ils doivent la douceur de leur sort actuel, leur est garant du libéralisme des mesures qui seront prises. Les puissances protectrices ont est'mé que, pour une question de vanité, — et le drapeau grec n'a même jamais été le drapeau crétois,,elles ne pouvaient laisser compromettre en Orient l'état de paix précaire, mais d'autant plus précieux, qu'elles y maintiennent au prix de tant d'efforts. Et c'est pourquoi elles ont assumé ce rôle ingrat, mais utile et honorable, de gendarmes dç la paix, et seront sages et prévoyantes pour las Crétois qui se refusent à l'être. LE RADICAL : Nous sommes évidemment à la veille de graves incidents en Crète. Ou plutôt, si l'on peut parler ainsi, d'incideiUs,définitifs. C'est demain mardi — les dépêches nous l'affirment — que les escadres internationales arriveront en face de La Canée. Si. à ce moment, les Crétois ne sont pas revenus à de meilleurs sentiments, s'ils n'ont pas abaisse le drapeau, source de tant de complications, les escadres débarqueront leurs détachements respectifs. Les soldats internationaux sommeront les gardiens du drapeau de l'amener sans retard. Si les Créait refusent, l'opération suivra. Cela veut dire qgç ce que l'on n'aura pas obtenu par la persuâf sion, on sera contraint de le demander à ht force. A qui la faute, sinon aux entêtes Cr.é.toqui n'auront qu'à s'en prendre, à £U£rOiêmes des vitres cassées? (Sur la guerre espagnole^ r'3" L'EcLAIR. M. Judet : , Maintenant que l'autorité et la confiance ont repris le dessus, il est difficile que le corpf expéditionnaire de la côte marocaine n'aille pas jusqu'au bout, pour en finir à jamais avec d'interminajbles conflits et des agressions sana issue. Pourtant, n'ouhlions pas qu'en se dirigeant sur Selouan, les Espagnols cherchent moins une conquête qu'une place stratégique qui leur permette d'accentuer leurs avantages et peut-être de marcher sur l'intérieur, après la prise de Gurugu. L'opération sera pénible, mais le succès est la récompense des obstinés. M. Maura ne semble ni un timide ni un léger. Il sait qu'une victoire réelle rendra au régime le prestige qui lui manque parfois; il serait bien étonnant qu'il arrêtât les troupes à la porte dti massif riffain, sans achever l'œuvre de pacifica^ tion militaire. LE ORIME
DE LA FOLIE-MÉRICOURT
Une adresse de condoléances est votée paJ; la municipalité de Guéret aux veuves de MM. Blot et Mugat. GUÊRET» 15 août. — Le conseil munies pal de Guéret a voté une adresse de condoléances en faveur des veuves Blot et Mugat, dont les maris ont été' tués par le malfaiteur Delaunay. Le conseil a, en outre, voté une indemnité de 200 francs pour Mme veuve Mugat. ACCIDENT
D'AUTOMOBILE
Trois
personnes gravement blessés à Bagatelle. Dans la nuit d'hier, vers minuit, l'automobile 130-G-4, de la Compagnie générale des voitures, conduite par le chauffeur Jacques Brutus, quarante ans, 70, rue Lévis, suivait la route de Suresnes à Bagatelle. Daog la voiture se trouvaient Mme Brutus, épouse du chauffeur ; M. Philippe Montmaron, âgé de 26 ans, domicilié 70. rue Lévis, et Mlle Henriette Maurenge, 128, rue Cardinet. La nuit était sombre et, malgré ses phares, le chauffeur n'aperçut pas à temps une voiture dite « glacière ",-arrêtée sur le bord de la route. L'automobile se fracassa avec violence contre le véhicule et fut réduite en miettes. Les trois voyageurs furent blessés, mais lIeur état n'est pas inquiétant 1 Ils furent transportés par le tramway au poste de secours du pont de Suresnes, pu ils reçurent les premiers soins, puis ramenés à leur domicile. UN
HOMME
EVENTRE
Hier soir, vers huit heures et demie, d.ns la cour de l'immeuble n° 14'0 de la rue de Crimée, à la suite d'une discussion, M. Charles Fellelon, charbonnier, âgé de quarante ans, a reçu un coup de couteau dans le ventre, dun individu 'nommé Bil,", haut, âgé de vingt-cinq ans. La victime, dont l'état est grave, a. été à l'hôpital Saint-Louis ; transportée quant au meurtrier, qui est en fuite, il est rele service de cherché par la Sûreté qui a informé M. Becker,,commissaire de police du quartier du Pont-de-Flandr-e. NOUVELLES
BRÈVES
Villefranche. — M. Prie, restaurateur à Bouillac, se 'baigne avec un de ses clients dans le Lot. Double noyade. Brest. — Le matelot Jocquin, 23 ans, s'efforce, en rade de Quiberon, à regagner son bord à la nage. Pris soudain de faiblesse, il se noie. Brest. — M. Le Clech, propriétaire à Stang, a un bras broyé dans le cylindre d'une machine à battre le blé. Brest. — Mme Prion, débitante au pont de Buis, succombe aux suites d'une insolation. Niort. - En faisant chauffer du lait sur un réchaud à alcool, Mme Amelin, 80 ans,, ..-. renversa celui-ci, et se brûle grièvement..
16 - 8 - 09 CHRONIQUES
hes
Points
DOCUMENTAIRES
surIes
i
Si nous reparlions un peu des vipères ? Tout c'est un sujet qui pasd'abord, de gens : sionné énormément j'en ai sous les esau,,il y a quelques semaines, de centaipèces et apparences plusieurs incontestable. nes de lettres, la preuve Puis, c'est au suj et de saison, puisque c'est au mois d'août, à dire d'experts, sévissent avec le plus ces monstres que fait -est que, quand on lit de fureur. Le les journaux de province (dont quelà ce effet une rubrique ques-uns ouvrent du nombre des spéciale), on est surpris accidents constatés la moisson. pendant les plus De ce phef)ouB les départements et la divers logent à la même enseigne, plaine n'a rien à envier à la .montagne: me vienj'en ai des témoignages qui nent de tous les coins de .la-France, et moi-même ces j'ai pu, jours derniers, me rendre personnellement compte que ni la Bretagne ni la Normandie n'étaient à l'abri du fléau. Il semble bien cependant que c'est le de Seine-et-Marne département qui,pour de mystérieuses raisops d'ordre géologile ou semble détenir que climatérique, record; Il me reste même à -fournir à ce propos, pro domo, quelques précisions définitives Songez que, pendant la seule année 1908, rien que dans la forêt de Fontainebleau et ses environs immédiats, il n'aurait pas été tué moins de cinq mille vipères ! -' Telle est l'information que, dans une Journal du 21 (V. récente chronique en donner, juin), j'avais cru pouvoir dans tout bien tout honneur, l'unique ma thèse. but de corser scientifiquement le caJe me doutais bien. pourquoi — cher ? ne passeraient que mes chiffres et qu'ils me vaudraient pas inaperçus, amère. Ça n'a plus d'une récrimin. tion croire que j'ai pas raté, et je vous de pris quelque chose. de lettres D'abord, une demi-douzaine bien entendu, dans d'injures, anonymes, on metraitait, sans plus de lesquelles cérémonies que de style et même d'orde « menteur. », de« calomthographe, intéressé de niateur »,"v-oiÈe' d'« ennemi la forêt de Fontainebleau (sic) ! » of(PuiSy Sont venues 1-e». rectifications officielles dont voici un ficieuses ou à dans un magazine spécimen, découpé gros tirage : La Forêt de Fontainebleau et les Vipères. Il ne faut pas prendre au tragique les renseignements publies, de bonne foi, par nombre dé journaux et desquels il résulterait qu'on a tué, en 19Q8,environ 5,000,vipères dans la forèt de Fontainebleau. L'exacte vérité est qu'il faut ramener ce chiffre à un millier à peine. Donc, sanâ négliger les précautions d'usage, les touhardiment visiter les -Gorges ristes peuvent de Franûnard, le Désert, la Mare aux Fées, la Tour I>ennecourt. Grâce aux primes accordées, àjjïi'e surveillance active et à des destructions incessantes, la quantité de vipères existant dans.la forêt de Fontainebleau est de plus en plus réduite.. — avec Bref- je suis accusé d'avoir t)ieux du ciel ! — quelle arrière-pensée, la vérité dans le sens altéré sciemment ; exagération impardonnable. d'une; Je n'aime pa^ les insinuabeaucoup tions de ce.,genre. J'ai, en effet, la faiau bénéfice blesse de prétendre d'une absolue bonne foi, et s'il m'arrive parfois de me tromper, comme les camarades, je n'ai jamais trompé volontairement personne; Seulement,- dans l'espèce, je ne m'éce n'était pas sans taispas trompé# e£ raison incriminée se. que la chronique de ». Pas plus « documentaire qualifiait ne ce qu'à l'ordinaire, je m'étais, jourlà, embarqué sans biscuit. A l'extrême il est peut-être rigueur, de soutenir permis qu'il n'a pas été tué, en 190&, cinq mille vipères dans les paLe rages de la forêt de Fontainebleau. chiffre exact est, en réalité, de 4,921, ce — par tête n'est-ce qui, à 35 centimes pas lA prime payée par l'administration départementale."? représentera jolie somme de 1,722 fr. 35. Voudrait-on sémirieusement me mécaniser une pour de 30 sèrw-de 179 reptiles et de moins francs ? Il me serait facile d'établir par comde ces 4,921 vipères, mune le décompte mais comme cette arithmétique n'amude pas beaucoup serait probablement mes lecteurs, on me pardonnera de m'abstenir. Je me bornerai à signaler — serais en mehistoire de montrer que je s'il le fallait, les points sure de mettre, surdons les i où il —que les communes a été tué le plus de vipères sont les comde Reelose2 de Noisy munes (1,166), \(563) et de Champagne (486). Ni Edmond 468 de Recloses, Pelletier, qui a détruit
EN
PLEINE
MODE
Trouville est actuellement en pleine fièvre de chiffons. C'est une profusion de et de aussitôt renouvetoilettes chapeaux, lés que vus, et qui donne une Hère idée de la richesse de notre pays, ainsi que de la masculine. pn en change à prodigalité toutes les heures et à tout propos. Les
.--.. Chapeauboléro
t
UB'JXiuiiîîAL
1 , i,, * en velours noir avec tond de tulle et aigrette decôté.
matins xle la rue de Paris veulent des petits costumes de toile ou de shantung, et, comme coiffure, de minuscules béguins certains minois à la diaqui transforment ble en autant de charmants visages à la Par contre, les après-midi miss Hetyett. exigent un luxe fou de robes et de cha-
core définitive mais dont nous pouvons! vipères., ni Emilien Plé, de Saint-Angedire dès, aujourd'hui que les membres 300, ni Pierre le-Vieil, qui en détruit LUNDI OE MICHELIN 'Seront1 choisis parmi l'aristocratie r de 'la Cassé, de Champagne, qui en a eu 286 LGMidM~Mituj~i~ ni le garde champêtre littérature et qu'jtl. donnera toute garantie pour sa part, avec ses 55 têtes ne éux cofiçuirejits,. • Breuillé, seulement, a Les trois œuvres s'inscriront en faux là contre. Voilà primées 1. premières 17° corps d'armée à nos frais et dans des seront publiées Les troupes qui doivent prendre part aux pourtant quatre gaillards qui comptent toute satisfacà eux seuls, à leur actif, 109 vipères de conditions manœuvres d'automne du 17e corps, sous la qui donneront tion aux auteurs. Nous resterons libres haute direction de M. le gênent Michal, acplus que le petit millier « à peine » si cusé dans le communiqué de publier les autres œuvres primées, opéreront leurs mouvements de concentrareproduit plus NOUVELLES D'EXTRÊME-ORIENT tion ainsi le sans autre qu'il haut ! nous payement suit désirons, les en33e division d'infanterie (général Bruneau). —» Faut-il ajouter, pour parachever la déque celui du prix. En principe, La sécheresse, la famine et le brigandage 1 de la 33" division, quartier générât la Etat-major route de mes imprudents vois longueur ne devront.pas dépasser contradicteurs, à Valence-d'Agen le 7 septembre, î désolent, en ce moment, plusieurs du Journal, c'est-à-dire les moins éprouvées d'une nouvelle que les communes Se la 65e brigade à Agen lé 7 sepprovinces chinoises. Etat-major deux colonnes. Toutefois nous ont été Ecuelles. où deux vipères seuleenviron tembre. MARSEILIM,15 août. — Le journal VEcho de 1,000 le même une nouvelle ment ont été tuées, et Egreville, où il n'y de Chine, arrivé ce matin à Marseille par accepterions Etat-major de la 66e brigade :à AtjviJlars 7 septembre. 1200 être en a eu qu'une ? à publiée lignes qui pourrait la voie anglaise, nous apporte les nouvelEcrivains!. à mus la ira»!. de Cahors 7e d'infanterie partant le 4 sepBien entendu, il ne s'agit là que des par séries; mais un roman en 870 feuil1 ei suivantes d'Extrême-Orient : tembre pour se trouver à. Valence-d'Agen le letons risquerait de nous encombrer. détruites c'est-à[Un télégramme de ivensou a été commu7 septembre. vipères officiellement, Après avoir fait aux sculpteurs, 9e d'infanterie, en garnison à Agent, n'aura appel les œuvres dire de celles dont les têtes ont été niqué aux notables de Shanghaï disant que Et bien entendu, qu'on aux c'est aux de de mouvement préparatoire à exécutera la' famine et la sécheresse la puis dessinateurs, gens pas plus grande. bien nous envoyer devront pouentre les mains de échangées, voudra qui de 11e d'infanterie, venant -de Montauban, sera* lettres que nous venons aujourd'hui désolent Lang-Tchéou, capitale du Kensou, de- voir être lues par tous. Mais nous somla prime. Mais le nombre à Auvillars le 7 septembre, après avoir pris droit, contre — de chercher leur concours et en offrir où il est nécessaire 400,000 mander au passage le bataillon.de Gastelsarrasin.. des vipères réellement mes entre hbnnêtes tuées a certainegens et point n'est taëls pour distribuer aux faméliques. un !. N'ont-ils 20° d'infanterie, partant de Montauban et de pas droit, eux Vussi, à ment été beaucoup besoin d'ihsister, là-dessus. plus considérable, Ge même journal annonce que dans quelMarmaade, sera le 7 septembre à Francesowi toute notre bienveillance ? Et- ce sport Michelin. de personnes, indifférentes à ques pays dela province du Houpé, il sévit beaucoup et Sainl-Nicolas-de-1a-Grave. de l'automobile de inspiré a déjà la récompense ne se souciant Le i0* dragons, venant de Montauban, éan., promise, une très grande famine causée par les ré- belles œuvres d'artqui ne N.. B. — Les manuscrits ne seront pas la peut-il fournir à Gastelsarrsain, tonnera le 7-septembre Bard'aller déclarer leurs centes inondations. Les et les fabrigands pas trophées. matière de quelque récit dramatique et signés. digues et Saint-Aignan. Pas plus tard que la semaine dernière, méliques, profitant de cette occasion, se lien tête une devise ou épiLe 18e régiment d'artillerie fournira deux Ils porteront et spivivant, d'un dialogue vrent au fantaisiste me trouvais aux mines piHage. partout pendant que je groupes <ïui partiront de Toulouse le 5 sepdevra être la rituel ou d'une anecdote amusante ? graphe. A chaque manuscrit L'Echo de Chine reçoit du Kiang-Si tembre pour cantonner à Valence-d'Agen" et de fer de la Butte-Rouge, dans l'Orne, cachetée contenant, Le pneu prête au développement; son jointe une enveloppe Auvillars le 7 septembre. dépêche suivante : les ouvriers prirent deux vipères de belle la devise ou «Dans les environs de Houchéou et Yongavec le nom de l'auteur, Le groupe fourni par le 24e d'artillerie quitr, élasticité le prouve assez ! L'automobitaille. C'étaient de pauvres gens pour qui révolutioninscrite en tête de la nouvelle. tera Tarbes le 2 -septembre et sera, renmi k Toun au Kuang-Si, formes plusieurs lisme se mêle à toutes les de la épigraphe une pièce de deux sous est une aubaine, Agen le 7 septembre. naires, aidés par une grande foule de va- vie actuelle, il intéresse toutes les devra figurer seulement classes Sur l'enveloppe à la compagnie divisionnaire du génie? mais comme ils ne pouvaient toucher la gabonds, se sont soulevés contre les manau elleQuant devise ou épigraphe de la il fait vivre de la correspondant sera transportée en chemin de fer' 'cIê société, des milliers de perdre une darins et lés notables riches du pays. prime qu'à la condition il a créé un courage spémanuscrit. Montpellier à Valence-d'Agen. travailleurs,, à aller porter leurs «Un violent incendie a éclaté dans la nuit demi-journée victir les personnes 34* division d'infanterie (général Martin). héros et ses martyrs. L'iToutes qui désirent parcial, il a ses. où mes à la mairie, ils préférèrent du 16 dans la ville de Harg-Tché, les metjuillet Etat-major de la 34e-division, quartier général -doivent avoir fait la vitesse s'est emparée de ticiper à ce concours par vresse-ae tre à griller dans les fours. La même plus de 200 maisons ont été détruites à Toulouse le 7 septembre. le 15 novembre, les manuscrits, tous:.. et les femmes elles-mêmes le feu. » n'y ont parvenir chose a dû se passer Etat-major de la 67e brigade à. Toulouse le' souvent en Seinedernier Cie, délai, à MM. Michelin et 7 septembre. : '-, ,': L'Echo de Chine annonce que sir John pas résisté ; telles qui jadis se faisaient ce qui fait autant de cadaet-Marne ; à Pékin, a un cauchemar se 105, boulevard Etat-major de la 68e brigade à Auch le7 seJministre d'Angleterre du moindre Pénètre. voyage vres de vipères à ajouter aux 4,921 de la Jordan, tembre. , de téintimé l'ordre d'enlever l'installation 120 à l'heure !. lancent joyeusement-à * Les 14e et 83e régiments d'infanteriè, en garstatistique. légraphie sans fil qui existait et qui perDans leurs rêves, la 45 HP a remplacé nison à Toulouse, n'auront pas de mouvement Et voilà mon chiffre de 5,000 ampleau large avec les mettait de communiquer ON 00 üft: C'É~r à effectuer; cependant, la portion centrale du v ment justifié ! sans fil. le. collier de perles. vapeurs possédant la télégraphie cantonnera à Et l'automobilisme est une source iné'ClU'IV.Rt NICKÈ U ~'OgRet 83e en garnison àleSaint-Gaudens , 7 septembre. L'Isle-en^Dugnon de scènes joyeuses puisable qui se dé59e d'infanterie, de Foix et de PamieM. ae à Est-ce dire que je déconseille auX roulent à travers tous les paysages et concentrera à Rieumes. touristes d'aller visiter la forêt de Fon88e régiment d'infanterie restera dans jés dans tous les décors.. Rosières et Prix de Vertu respectives: Auctt et Mirànde. ; garnisons tainebleau ? Jamais de. la vie, et je vous Comme dit le poète P.-J. Toulet : : Le 9e chasseurs cantonnera le 7 sepléofl>t|é fiche mon billet que moi-même, malgré à Combarieu, sauf l'état-major et quelques escaLa fête de l'Assomption a donné lieu, en L-^auto nous a rendu le goût, de l'aventure. mon incoercible horreur des serpents en beaucoup drons à des élections de ro-'" qui n'auront pas à effectuer de mouv..de localités, Et 't'Mt'un beau - prétexte à la littérature^ •" ment préparatoire. et des serpents général venimeux en sières. C'est ainsi qu'à Maisons-Alfort la jeune Nous donc un 23e ouvrons Le régiment d'artillerie- feurnir.a: denx, lauréate est Mlle Hélène Clavière, vermicellière, aujourd'hui' si l'occasion se présentait particulier, qui, 7, rue Carnot. Elle à été élue conformément aux concours groupes, et le 14e régiment, un groupe AUch entre tous les prosateurs fransous ses clauses du legs de Tarbes le 4 septembre, sera-u d'aller passer quelques jours les filles partant Simon, par jeunes de - ; le 7 septembre. r ombrages, je ne la raterais la ville, par 25 voix contre 22 à Mlle Angèle.Du? çais. pas. seule Nous ne ioap La compagnie divisionnaire du g^nle. sera imposons qu'une A vrai dire, cette magnifique forêt n'a jarrie. Le montant du legs est de 500 francs. I pourle port transportée de Montpellier4 Toulouse..par .voie, s'impose d'elle-A Villeneuve-la-Garenne, le legs" de 600 condition^, qyi du reste pas de plus sincère admirateur que vode même dé la cOnW¡ignle i ferrée, n en sera francs institué par Marie de Chambon a été dé- même: c'est que, bien entendu, îeiïr oeuA l'automne survenant d'Avignon. soussigné. de tre serviteur cerné à Mlle Pierrette Bonnet, âgée de dix-huit vre du pneumatique onde-l'auf ; recommande du 17e corps d'armée et s'inspire Enfin, corps l'état-major futaies et taillis commentout, lorsque ans, domiciliée quai d'Asnières. La remise de la tomobile. Il va sans Toule quartier général seront concentrés à dire qu'il ne s'agit cent à revêtir leur livrée de pourpre et dot a été faite solennellement dans le préau de Les officiers en faisaot | lotise le 7 'septembre. ici réclame ni de ADRESSE l'école du hameau. de |IO.CKdAntin Paris; point prospectus. elle l'effet j me fait d'être l'un des d'or, partie seront employésau mieux des besoins, Cette cérémonie, toute laïque, à laquelle as- Pfous indiquons- simplement .le .ç,hoix du plus prestigieux spectacles qu'il puisse sistaient le's autorités et les sociétés locales, a, La journée du 8 septembre sera conaaCAMBRIOLÉE de la belle été suivie du mariage de Mlle Bonnet, célébré sujet : libre aux concurrents -de 'traiter ILA BANLIEUE être donné à un amoureux u créé au repos par toutes les troupes; comme ils l'entendront et sous la forme à l'église de Gennevîlliers. nature de pouvoir contempler. Profitant de l'-abèence de M. Léon Gilbert,, leur le mieux: Le de vertu fondé M. et Mme Ôl-: nouvelle tamiprix par qui plaira ,~Cela vaudrait r bien, m'est avis, l'inconcûttlwteur-près de" Bonnièoes..(Seine-etr-Ojiae), C-leris a été remis officiellement à Mlle Jeanne conte q\i fantaisie, ou dramatique, U * vénient de rencontrer des cambrioleurs se sont introduits dans sa EN VILLEGIATURE quelques-unes des Savatier, âgé de vingt-deux ans, giletière, de- que main nasse sur une lettre ou maison et ont fait imporinnombrables vipères ses meurant chez sa mère, boulevard Saint-Jean, dialogue. qui peuplent Teinturier possiftlo"{j comportera vingt prix: tante somme d'argent, sur des valeurs et des Le Seul veuve depuis deux ans et demi, et qui, elle- Notre concours fourrés, si, par le fait, les promeneurs "bijoux. avait obtenu le prix Olleris en 1885. MILLE francs 'le même, le DEUX premiér, de Mais on la avaient à le craindre. pourrait A Haudétour, près de Magny-en-Vexin, La rosière est l'aînée de sept enfants, dont de MILLE francs; le troisième, vivre des mois entiers dans la forêt sans cave d'un rentier, M. Eugène Meunier, a été déplusieurs sont en bas 1âge, et c'est elle qui se- second, CENTS francs; le quatrième Les soupçons de la gendarmerie se porde CINQ valisée. la conde sa mère élever sa famille. d'une seule pour apercevoir queue vipère. mPOUYANNE ) CENTS tent sur une femme. 16, Avenue de l'Alma, Paris de DEUX u Enfin, à Fontainebleau, le conseil muni- et le cinquième, Ces sales bêtes recherchent, en effet, H A Méry-sur-Oise, des objets de valeur 1 qui retourne dansles trois jours '• j le 15 etles autres, du sixième au cipal, charge, chaque année, août, de re- francs, l'ombre et la fraîcheur ; elles ne s'avende Mme Meu- I .sont dérobés .dans la propriété remis à neuf comme seul il saittefaiff»* les objets mettre le prix dé vertu, qui se monte à 420- vingtième, ue CENT franes. - n4er par des malfaiteurs encore' inconnusturent que par exception le long des senfondé Mme Guérin, l'a décerné à francs, par un -—————-——-———Tous les envois seront soumis à ~v~—~—-—~——-~——-~* tiers battus et prennent la fuite — avec Mme Briard, qui est restée veuve avec cinq jury dont la composition n'';eS"t pas envélocité ! —à la enfants. quelle extraordinaire DENTO-NIENTHOL ALLEMANDES moindre alerte.Elles ne sont dangereuses PRODUITFRANÇAIS.— EN VENTEPARTOUT 1 MANŒUVRES DENTIFRICE IDEAL. que pour les chiens et pour ceux qui s'aDE LE SAUT LA DES FUMEURS çt DES ORATEURS musent à farfouiller dans MORT A TAMDEM Première application du nouveau règlenaenfG l'épaisseur - Poudre ;l Élixip-Pâte des broussailles sur la cavalerie, » h,' ou à dormir dans l'herbe. Les auteurs de l'hécaresponsables MULHOUSE,15 août. (Par dépêche de »op — Les matombe précitée sont, pour la plupart, ne tre correspondant particulier.) du Mauvais Accueil L'Auberge de-cette année seronfi l'oublions véritables nœuvres impériales pas, profession< de Mulbouai,. précédées^ pour la garnison nels, des chasseurs de" métier, qui trouCOMPIVGNE',"' LT) àoûL' \D"e "Moiré' corret-* inténi d'un graod de manoeuvres spéciales, vent le gibier et saPeur des raisons parce - qu'ils veulent Poha 'ùîit Tarticulie,?.) rêt militaire.. —: ! vent le trouver. M. Hachet, débitant à Elinoourtintimes, lieu dans la parCes manœuvres auront Sainte-Marguerite, voyait 'd'un mauvais de la Forêt-Noire, entre tie méridionale Oeil un jeun^ homme du pays, M. Fermier, et Sairft-Blasien * au nord et ie Rien de plus en simple, d'ailleurs, assidûment sa maison. Jl ca- Schcpnau fréquenter Rhin au sud. Y participeront la 58e brigaœ mettant même les choses au pis, que de son mécontentement, mais, cha longtemps 112 et 142) et ta d'infanterie (régiments réduire le risque, s'il survient malenconà la fin, sa colère éclata, bien qu'aucunen" 22 t%' 2ge. brigade d-e cavalerie (dragons au ment et il à M. minimum. Il a motivée, chercha treusement, n'y qu'à querelle chasseurs n' 5), toutes, troupes garnisonvoulut chasser de chez lui. avec en outre des qu'il soi, classiFermier, emporter nées à Mulhouse, placées sous les ordres Comme M. Fermier, qui se trouvait, avec du général von Deimling, ancien commaivou de permanques flacons d'hermitine plusieurs amis, ne s'en allait' pas assez dant du corps expéditionnaire la fameuse ganate de potasse, brochure du Sud~ vite, le débitant se jeta sur lui et le frappa ,"',' de mon ami Lapierre - Une méthode in, avec férocité. Le jeune homme.ne dut son: Ouest africain. — Les opérations de la cavalerie seront infaillible contre la morsure des vipères salut qu'à l'intervention de son camarade en ce sens qu'elles verront 4b dont j'ai déjà parlé à maintes reprises, et de Mme Hachet, qui tout téressantes l'arrachèrent, du première application nouveau règlent a et dont le succès été fabuleux. sanglant, des mains du débitant. d'exercices pour la cavalerie, qui m On se souvient que la méthode LapierM. Fermier a reçu les soins de M. le ment été mis en service il y a trois mois seulere consiste dans l'emploi interne et ex-c docteur Léfèvre, de Ribéeourt. ment. Ce règlement constitue, paraît-il, ua — une plante terne du suc de plantain grand progrès dans la tactique de la cavase eri forêt. NÉVRALGIESMIGRAINES trouve de qui partout lerie. Il prévoit la suppression difféen quelques minutes si l'on rentes formations anciennes et ramené 1^9 Les vertus du plantain disparaissent antitoxiques sont effectivement aussi incontestables prend 3 ou 4 Perles d'essence de térébendispositifs de combat a queiques mo\! vQ.;thine de Clértan. Le flaeon 2 fr., toutes Ce n'est pas seulement ments simples. L'importance des féux dan a. que singulières. pharm. Maison FRERE, 19, r. Jacob, Paris. tous les dispositifs de combat — le point M. Lapierre c'est la com.s. qui l'affirme,, '—————————— ———-————— de l'actuelle allemande , "faible cavalerie la tradition mune renommée, univermise en évidence. L'innoest spécialement selle — vox populi.Il m'a été adressé à ce consiste' daW vation la plus remarquable et si un RequIn capture au large ae Quffien propos tout un dossier si probant et le remplacement des commandements résister au curieux que je ne saurais des sonneries par des dispositions prélimir août. de notre désir de le dépouiller le LORIENT, 15 (Par dépêche grand devant naires et des ordres écrits-pour les mouveM. Henry correspondant particulier.) de s'intéments par masses. Comme, d'autre part, rp , public qui me fait l'honneur du yacht Zig-Zag, Fouâssier, propriétaire nouveau du servicé en camparesser à ma prose. Le tandem de Mme carnier et M. Peyrusson quittant la plate-forme à 20 mètres auet son équipage ont capturé en baie de gne donnerèglement d'autres instructions pour \&!J Mais j'ai déjà pris trop de temps et dessus de la Seine. un opérations Quitber,on, non -loin de Port-Maria, et de reconnaisd'exploration aborder ce trop de place pour pouvoir énorme requin (mesurant tro-is métrés vingt les manœuvres se désv de la est à l'arrière sance, feront d'après Au programme r.usson, qui du tandem, fut Ce sera, si première journée dépouillement aujourd'hui. de longueur et pesant trois ceinte kilos. idées tout à fait nouvelles. , ; < du meeting de natation de Puteaux était très correct. Quant à Mme Garnier, elle ne vous le voulez bien, le thème d'une proLa ipriésence dê ce requin avait été siLes manœuvres des deux brigades coiQr épinglé, hier, un numéro émouvant : le put'se -dégageo; l'eau, à,' aUs chaine chronique. ^nsvlée par l'escadre. ,.-18 le La roue avant fut août., Quand tandem aux pieds. menceront le ejles serdftt saut de la mort à tandem, par Mme GarEMILE GAUTIER. brisée au fond du fleuve, peu profond à cet t les troupes seront transportée nier et M. Peyrusson. Notre photographie AdoliritIp-171"14 terminées, verrée à Carlsruhé, où aura îi^ia. double m'aie tira par voie — le départ de la machine endroit, l'intrépide nageuse,s'en ., de l'Orme. Où trouver le représente donne au teint P.-S. Jean ", • ',. des manœuvres impésituée à vingt indemne. la revue inaugurale du haut d'une plate-forme Jubol — le meilleur des laxatifs, le seul EVAIU II GORLIaEREPe f' Adoucit la Fôaa9 même, Flacon2'50. 5"60, 10 fr. Vente Nouveau « saut « cet après-midi Partout. incomparables] riales. inoffensif, le seul dont l'effet soit sûr ? — mètres de hauteur. Le plongeon de M. Pey-;'tll,.' 1-..J Mais dans toutes ¡les finies pharmacies, et au Laboratoire du Jubol, 207r boulevard ILE Pereire, Paris. (La boîte, franco, Blancs), C. R., Central-Hôtel. — L'une des principales qualités de VUrodorval (qui en a strictement inoffensif d'autres), est d'être et de n'influencer ni l'estomac, ni les reins, ni le cœur. Donc, bueno et all's right 1
les réUnio.nsd u l peaux. C'est surtout pour polo et, les courses de Deauville que l'on s'habille. Robes de mousseline brodée, très de haute écourtées malgré leur caractère robes de liberty, courtes aussi, élégance; de et dont quelques-unes s'agrémentent comme en plein hiver. Avec les fourrure, unes et les autres, on porte d'immenses de velours noir et de feutre. chapeaux Vous vous demandez sans doute ce que nous porterons au moment des grands ainsi, en froids, puisque nous empiétons leur plein été, sur ce qui restait jusqu'ici de pour l'instant, privilège ? Impossible, Très à cette. troublanterépondre question. chies aussi d'énormes tricornes de velours, sans la moindre garniture, et que l'on pose crânement sur l'oreille ; de même les toques de velours, bleu ou de nuance violette, dont s'accompagnent avec distinction les robes de lingerie. Je ne vous parle pas des élégances du soir à l'hôtel de Paris, dans les villas et sur les yachts: c'est inimaginable. Des toilettes en mousseline de soie, emperlées et brodées, et une richesse inouïe de manteaux qui donnerait au geste de saint Martin, si nous étions disposées à le faire, une valeur peu commune. Mais ce sont là les de la foraimables folies des privilégiés tune. Les autres femmes qui sont obligées de compter, la majorité pour tout dire, arrivent très bien à soutenir leur réputation tenues de chand'élégance sans se croire ger de robe et de chapeau trois ou quatre fois par jour. Elles ont pour cela un syselles ont recours au tème bien simple: tailleur, au bon petit tailleur si commode s'accomet toujours de mise, pourvu qu'il pagne d'un joli chapeau et que l'on soit irréprochablement gantée et chaussée. La robe, toute d'une pièce, qui supprime blouses et chemisettes, offre trop de commodité une pour que l'on n'en ait pas au moins dans sa penderie. La robe du soir se transau forme de façon charmante, grâce jeu des écharpes de dentelle et de mousseline, dont on peut varier à l'infini les tissus et les coloris. On a tort de croire que le sens pratique est incompatible avet; la coquetterie. Au contraire. Les Américaines, qui nous ont de L beaucoup dépassées «n Jui t. d'élégance., ne.
renoncent pas pour cela à certain?? comet modités d'un caractère fort, appréciable C'est ainsi que l'on me s-gaah ingénieux. de San-Francisco, l'existence, aux environs d'une fabrique de « bouts de pieds ». Voila, n'est-il pas vrai, qui est nouveau ? Cela
demanoo..une,. explication Ces « bouts* depieds » sont en fin lainage- tricoté et destinés à protéger les chers ongles rosés par l'art de la pédicure contre le fâcheux contact de la poussière. Ils protègent les également de soie contre bas la coupure des mêmes
AUGOLFDEDEAUVILLE ftePÇ.4e serge blanche avec haute ceinturede liberty Robe blousée en toileait ce col de linon. - Chapeau ',' ,- .-.I Uavin de -feutre torsade de ruban. ,.-" Se ieutre et nœud de tQulard, r
- ongles,, qui, pour..être rosés, ct féminins n'en sont pas moins pointus et acérés coin? me de petites griffes.. Ces « bouts de pieds »,— le nom leur a été — donné de l'autre côté de l'Atlantique, font aujourd'hui partie des accessoires de toute -neles avons pas encore adoptés, mais cela viendra. Ei* fait de lainage tricoté, nous nous en tenons aux vestes et aux jaquettes, qui sont actuellement la. grande vogue de Trouville. Sitôt que le vent fraîchit et que la brise se fait vivace, on en voit sur les toilettes les plus chic. Le polo les recherche,: ét sur le pont des bateaux de plaisance, reluisants comme des joujoux, elles gainent silhouette, des passagères. Les gentiment la sacs à .main sont, cette saison, l'objet d'une On en fait en maro.grandê' coquetterie. léger et de nuance quin, extrêmement toutes les Champagne, pour accompagner d'autres sont en peau de Suède toilettée ; ou de daim très souple, dans la gamme de la nuance naturelle et des gris. D en est enou en liberty, asfin en toile1, en'shantung sortis, en tant que couleur et que tissu, aux robes mêmes. La forme carrée, en honneur l'année dernière, cède le pas cette année-ci à la forme ronde de certaines aumônières ancienneo. Ces sacs sont admirablement conditionnés pour enfermer toutes les menues choses dont une femme ne se sépare jamais, y compris la houpette à Duvet de Ninon, la délicieuse poudre de riz de la Parfumerie Ninon, 31, rue du Quatre-Sepélégante emporte partout, tembre, qu'une sur les plages en vogué principalement comme celle de Trouville. La fleur du moment, —car notre goût pour les fleurs change au gré de notre casur price, — c'est le lilium ; il l'emporte la rose. La joliesse de sa fleur 'blanche et de rosé et (a douce odeur de vanille tigrée le^-rendent» «précieux pour la décoration des appartements surchauffés par le soleil de l'été. Non seulement le lilium est d'un ravissant aspect,, mais il dégage un parfum subtil et grisant, très cher à nos sens, qui recherchent en tout la prenante griserie parmi' laquelle la -vie-is'écoule plus carressante et plus jolie. - FRISETTE. • P.-S. a
Palumba. —Il
faut vous
résigner 1
à ce sacrifice puisque le médèçin roraern-ne ; mais votre chevelure repoussera viv&ment, abondante, souple et' belle, si vous vous servez de l'Extrait Capillaire des Bê*< nédictins du Mont-Majclla. En très peu d&' temps le petit malheur sera brillamment réparé. Demandez ce produit au dépositaire, M.E. Senet, 35, rue du Quatre-Sertertr bre. - F.
Robe et veste entoile de soie drapée d'une irAtnTJÍl' de liberty. — Chapeau cloche en feutre Q8'IIt" d'une cocarde de denteUe.
o
LE JOURNAL
SUR
ET
UN
SOUS
Les douze grands il lut un temps ou ceux qui avaient a •charge la beauté des villes réservaient de vastes espaces et formaient des ensembles harmonieux, des îles de splendeur qui donnaient impresà l'étranger et de puissance. sion de grandeur de cet admiraA Paris,: les exemples ble souci sont la place des Vosges, conde Louis XIII ; la place Ventemporaine dôme* œuvre du siècle de goût ; la place des Victoires, créée par l'amour d'un maréchal de Lafeuillade, et, au-dessus du reste, cet alignement sans pareil de de palais, de rues, d'avenues, de places, de immense fontaines, statues, joyau dans un cercle de satin vert, qui va du des Tuileries à palais l'Arc-de-TriomSainte-Madeleine au phe, de l'église Palais-Bourbon. Ce décor sans pareil arrachait à la reine Victoria cette exclad'Angleterre mation : —Voilà ce que toutes les capitales du monde ont imité, comme les dames de toutes les cours suivent les modes de Paris. sans avoir le mouvement. Cet ensemble n'a pas seulement la forme et la couleur : il vibre ; il vit.
SA
CHAIR
Les ampoules électriques, enjuponnées formaient de,.tulle, des petits halos très doux et très lointains dans l'ombre tiède. A travers 'les. rideaux fermés, le bruit de la rue, amorti, ouaté, transformé,-ronronnait doucement comme un souffle de brise dans des* arbres ou la plainte des values sur une rive de galets. L'eau de la théière chantait • entre deux de fleurs lassés, des gerbes roses. Une pendule tinta. Robert de Luc en. compta les .cinq coups successifs, prêta un moment l'oreille, se leva du divan où il s'alanguissait, puis, deux où trois tours en rond parmi les après jnewbles chargés de bibelots dont s'encom-1 brait la pièce, revint tomber dans la mollesse des coussins et attendit. A celle qu'il attendait, d*il-,)rd, il songea. Devant son rêve passèrent, la silhouette lente de Mme Le Haluin, son profil fin et ses d'infini blond, yeux bleu, sa bouche à douce et apaisante, peine sensuelle, plutôt et ses mains aux caresses berceuses. L'amour et tendre de cette profond femme avait été .pour Robert la' joie de ses de sa vingt-huit ans, 'l'épanouissement l'oubli de toutes les meursanté morale, Il s'était plongé en trissures antérieures. cet amour commeen un définitif bonheur n'avait vécu et" -oublieux des lendemains, désormais que pour lui. Entre le jeune Jeanne Le Haluin, mariée à un hommeet vieillard insouciant, une liaison de six mois avait déjà rivé des liens de tendresse délicate et de reconnaissance, plus forts cent fois que ceux d'une passion sauvage. Cette joie calme semblait devoir être éternelle quand, brusquement, Robert apprit un matin, par les journaux, l'accident survenu.à sa maîtresse : l'incendie subit d'une auto-' mobile, aa cours d'une promenade avec des amis, Mme Le Haluin brûlée grièvement, son transport dans une maison de santé. Robert n'avait Affolé par cette nouvelle, cessé de s'enquérir; chaque jour, de-ce que devenait la' jeune femme. Enfin, après une il avait obtenu par, quinzaine d'angoisse, des tiers l'assurance que rien de grave n'était à craindre blessée pourrait, et qve la d'ici peu de semaines, reprendre'sa Vie couiumièr-e. Dans l'accident, le visage n'avait pas souffert du feu. Seul, le bras gauche, à la naissance de l'épaule, avait été atteint. Pour faire disparaître l'horrible stigmate, un chirurgien habile avait dû recourir à la greffe humaine et l'opération, a ce qu'on réussi. * disait, avait admirablement Des jours, et des jours encore, s'écoulèrent. Robert reçut-enfin un billiet hâtif de son aanie-,,'EHe s'exscuisait de n'avoir pu, 'et 'le jeune elle-même pour, cause,. rassurer lui promettait d'aller chez lui, 'hofmmeet 8e lendemain, à'là noiit tombante, « comme au temps d'autrefois, disait-elle, qui me si lointain. n, semble déjà Le lendemain, la nuit d'hiver, précoce et était tombée. Derrière les enveloppante, rideaux bien clos, le bruit de la rue ronla théière chantait et Tonnait doucement, attendait celile qui deRobert, impatient, vait v^nir.
hommes
qui reposaient sur
PONT
les piédestaux
Une artère de la France bat en ce point de Paris. Et pourtant; si vous vous placez au de la Madeleine, un défaut, -un perron vide plutôt, étonne l'œil. La rue Royale se prolonge et les par les balustrades statues de la place de la Concorde. Puis, le regard doit faire un bond pour rejoindre les colonnes du Palais-Bourbon. La Seine est invisible ; le pont n'a pas de saillie et le regard reçoit l'impression de ce que, dans l'ancienne architecture, on appelait un saut-de-loup. Cette impression n'a pas toujours été ressentie. La perspective n'a pas touété le de la Concorjours coupée : pont de, qui fut le pont Louis-XVI, est un mutilé. L'opérateur pauvre fut le bon roi Louis-Philippe qui fit aux pierres ce avait fait au roi que Philippe-Egalité Le pont de la Concorde martyr. est un L'histoire de l'accident est peu décapité. connue. en 1840 une Louis-Philippe entreprit restauration du palais de Versailles. Il trouva la cour d'honneur trop vaste, trop et il la ouverte, rétrécit par la construction de deux pavillons qui déshonorent encore l'auguste façade. Puis, le
1 vre, il eut quelque crainte de brusquer la Il voulut goûter encore le joie promise. bonheur calme de la certitude prochaine, de l'attente satisfaite à l'avance. Il attira sur les coussins la jeune femme et, le front appuyé sur la poitrine de son amie, resta ainsi dans l'attitude d'un enfant avide de tendresses berceuses. N'était-ce pas de la sorte qu'il avait passé les minutes les plus heureuses, les plus intenses de sa vie ? N'avait-il pas trouvé là, dans ces bras consolateurs, l'oubli de toutes ses rancunes anciennes ? Son existence antérieure, il la revoyait comme le naufragé maintenant, parvenu miraculeusement au rivage regarde sombrer à• l'horizon le navire qui le portait dans la tempête. C'était d'abord ses premières tristesses de jeune homme, écœuré par la réalité brutale,, ses heures maussades et lasses, tout au regret de l'amour idéal — et impossible. C'était surtout (mais pourquoi ce souvenir en cet instant ?) c'était l'aonie, d-e sa virilité livrée aux mains déchirantes d'une maîtresse cruelle, trompeuse, hypocrite, perverse. Ah 1 comme il la haïssait, maintenant, cette Cécile Morel en qui, jadis, il avait cru trouver une affection véritable et fidèle et qui l'avait odieusement bafoué! Rien qu'à la souvenance de ses traîtrises, sop cœur saiIl lui sa chair se révoltait. gnait encoreet venait aux lèvres un- âcre relent de dégoût, un âpre désir de mordre,, pour se. venger. La liaison de Robert et de cette femme avait été courte ; ae longs jours de solitude y avaient succédé. Pourtant il n'avait pas fallu moins que tout le charme, toute la douceur, toute la passion de Mme Le Haluin pour panser la plaie ancienne.
La pendule £inta encore. Près de la théière, une rose, plus lasse, s'effeuilla. son visage sur celui du J.eanne, penchant 'jeune questionna : ; -'A homme, penses-tu ? quoi Il se redressa, d'un geste chassa les idées mauvaises qui sourdaient en lui et répondit, apaisé :— A quoi puis-je penser, sinon au bonbeur que je te dois ? à la déLentement, Robert commençait vêtir. Hors du corsage mi ouvert, les épauIl de lents baisers les apparurent. y posa du \doigt* une ligne dévoli'eux..lndiq¡mnt plus rose sur la chair plus mate de son bras gauche, Jeanne murmura : - Regarde ! C'est ici que je fus brûlée ! Mais il n'y paraît qu'à peine, maintenant ! - A peine, en effet f dela bles> Et sur la tèpwe, presque jolie, sure, il promena ses lèvres. Mais une curiosité soudaine poussa le jeune homme à demander : ,. ,. , — Pour'que les brûlures de la flamme il a fallu que' quelaient ainsi disparu, qu'un se dévouât, , te sacrifiât un peu de ? chair — Assurément. — J'aurais 'voulu être celui-là I — Etait-ce possible ? — .Qui donc, à maplace, eut ce courage ? — Une amie! Une amie à moi- que tu ne connais pas. - ELle t'aimait donc à ce point ? — Il faut le croire.' - Alors, je veux la connaître. - Que t'importe ! et demie allaitent sonner Cinq heures - Dis-moi son nom, je t'en prie 1 quand, à la porte d'entrée, ets coups tam— -, Cécile Morel. bourmèrent avec fièvre. Il rourot ouvrir. Une ombre, un parfum Robert, affreusement pâle, s'était levé. d'autrefois n'avait La maîtresse abhorrée délicat mêlé au parfum plus "âpre des fourà Jeanne un lambeau d'elle-même donné mate balbutiés, écrasés rures, quelques caresses de que s'offrir encore aux pour sous des baisers, une, étreinte longue, infison ancien amant, le défier dans son afniment longue et grisante. son récent fection nouvelle, empoisonner Assis côte à côte, maintenant, dans le pe-, les mains avec bonheur. tit salon, ils se tiennent Mais, cette fois, il pouvait, des reprises ; ils se %uavait, il allait plan(l'ardeur tremblante des morsuter ~dan-s dans cette c~ette chair ehai-r maudite > .11allait les. regards dans les regards, contemplent, de sa haine inapaisée. res, les morsures tout à l'ivresse de retrouver, proche, le viils restent Pourtant cette chair, c'était celle de Jean'désiré ; sage passionnément et c'était toujours celle savoune, aujourd'hui. lIDuets, heureux de ce silence plus de.Cécile. Non ! non! il ne fallait pas qu'il reux qu'un dialogue d'amour. Cependant, retrouvât sous ses lèvres le souvenir via-a ctiute incessante des minutes les pressa vant de l'autre. Cela ne se pouvait pas, ou et c'est bientôt un échange confus de consàns cela. fidences et d'aveux, d'interrogations et de Une vision sanglante flottait devant ses prières : — Tant de jours sans te voir ! yeux. — Et moi, tant de jours sans 'savoir, seuil montra la Alors, d'un geste brusque,, et, d'une lemæt, si je te reverrais jamais ! porte à la, jeune femme haletante — - J'ai souffert plus encore de ton abvoix rauque, la chassa : ne Va-t'en ! Va-t'en vite! Je sence que de ma blessure ! puis plus *— J'ai souffert, moi aussi, de tes propres t'aimer maintenant. douleurs 1. Mme Le Haluin avait retiré son chapeau, ,.. Jeanne Le Haluin est partie. Robert, ses gantas, sa longue pelisse au parfum écroulé parmi Les coussins tièdes encore, Pâle et mince en une (lûngue robe fauve. sanglote désespérément. sombre, plus mince et plus pâle qu'autreROGER REGIS-LAMOTTE,. doucefois, elle semblait une revenante Conte primé au Concourslittéraire du Journal. ment attendrie. Seul le feu vivace de ses rêveurs disait veux habituellement son JUMELLE GRANDE PUISSANCE aé-ir des caresses. Modèle nouveau, indécentrable, grande préLe jeune bamime avait compris cet apmerveilleux instrument ayant toutes les cision, pel. Dans ses bras noués, il enserrait cette qualités des jumelles de course ou de camtaille abandonnée et, nichées dans lia tiépagne. avec une portée beaucoup plus grande, deur du oou, ses 'lèvres murmuraient des et vendue à des conditions uniques au monde. choses folles. Pourtant, avant de poursui(V-oir aux annonces.)
:
Les
1 des piles et que Louis-Philippe
;
et
Statues
exila à Versailles
roi bourgeois voulut meubler cette cour où jadis les vingt-quatre de carrosses Louis XIV, attelés de six chevaux, tenaient à l'aise et tournaient à grandes fit donc placer guides. Louis-Philippe dans la cour d'honneur nombre de statues. Pour aller plus vite, il en prit'partout un peu et même sur le pont LouisXVI, baptisé pont de la Concorde. Ces douze statues étaient placées, six à droite, six à gauche, sur les piédestaux de la balustrade et à l'aplomb des piles. en marbre blanc, elles repréSculptées sentaient et représentent encore les célèimages de douze grands hommes, bres dans l'histoire de France. Remises à leurs réinstallées sur leurs places, elles rendraient au pont l'élésocles, a gance qu'il perdue,' compléteraient heureusement l'ordonnance de la place et achèveraient le trait d'union entre la Madeleine et le Palais-Bourbon. L'histoire du pont Louis-XVI est d'ailleurs une suite de curieuses aventures ; il faisait partie des constructions et embellissements prévus par l'édit de septembre 1787. Un emprunt de trente millions avait été ordonné, sur lesquels douze cent mille livres étaient affectées
les
Pierres
de
celui
de
la
Concorde
-.
au nouveau Perronet pont. L'ingénieur avait fourni les dessins. L'entrepreneur Levai commença, le 10 juin 1787, à battre les pieux des pilotis. En 1789, l'enétait ruiné : la dépense trepreneur dédes transports passait le crédit. Les prix avaient doublé à Paris. L'état des routes, retardait l'arqui étaient impraticables, rivée des moellons. La crue périodique du fleuve emportait les premiers travaux mal défendus. Le sieur Levai eut une idée de génie : il acheta aux entrepreneurs de la démolition de la Bastille les nécessaires à l'achèvement du pierres pont. Il trouva même de belles masses bien taillées et fit venir le tout par eau. Il fut sauvé et le pont fut heureusement achevé en janvier 1791. La balustrade fut empruntée aux jardins de l'hôtel dé fut pris Créqui. Le marbre des statues aux réserves de Simonnet, l'entrepreet le pont parut neur du Père-Lachaise, être le plus élégant de Paris. Il se montra tout neuf et pourtant chargé d'histoire jusqu'en sa moelle. Le jour de un orateur se leva pour l'inauguration, déclarer que « les eaux de la Seine al-. laient désormais et laver des purifier et des crimes du souillures passé les
Le pont n'a pas de saillie ;
pauvre
décapité,
de la tyranpierres, infâmes complices nie et de l'arbitraire »,. Le sauveur du château de Versailles, M., de Nolhac, artiste. consciencieux et perpétuellement sans doute la démoliéveillé, obtiendra tion des petites bastilles de laideur qui sont les pavillons de Louis-Philippe. Ne demander pourrait-il pas, en attendant, la cour d'honneur soit rendue à sa que noble nudité et que les douze grands
il montre
ses piédestaux
mutilés
exilés en Seine-et-Oise, hommes, re-* viennent à Paris, sur leurs socles préCes parés. gloires de marbre avaient, au la joie temps de l'Assemblée nationale, de contempler les parlementaires. Cette joie leur serait renouvelée et la Madeleine serait reliée pour le regard attentif au Palais-Bourbon. JEAN DE BONNEFON.
V* Au cours des rafles opérées, la nuit derjournalier, demeurant 11, rue Secrétan. Ils SON nière, à travers la capitale, 240 individus ont tirent pour vider leur querelle, et, dans la rue été arrêtés et envoyés au Dépôt. Secrétan, à la hauteur du passage Montferrat, La t. 6. T. crtre l'Kldoolisois 1 w En sa fillette allait être Nouvelles Diverses empoignant qui Gapelle frappait son rival de deux coupsde couteau à la tempe gauche. écrasée, rue Réaumur, par une voiture, M. QuéLes militants de la C. G. T. se rendent domicilié rue des a été La victime a été transportée à l'hôpital Sainttier, Blancs-Manteaux, renversé par une automobile.Il a été trans- fort bien compte que les violences commiLouis. Quant au meurtrier, qui avait pris la Les instructions à Saint-Louis. ses les ouvriers en sont souvent par grève porté l'hôpital fuite, il a été arrêté peu après et envoyé au — Le chemineau %*>Le conducteur du train 229, M. Maingot, causées par l'abus de l'alcool, aussi font-ils Dépôt par les soins de M. Becker, commissaire En liberté. Emile tous leurs efforts de police. tombe de son fourgon, hier après-midi, entre pour que les chômeurs Preux, qui avait été arrêté, après l'incenBellevue et Pont ue Sèvres. Il a été ne s'enivrent Leurs malheugrièvepas. discours, die qui, a détruit, la ferme de M. Nantier, ment blessé à la tête et souffre de douleurs reusement, sont quelquefois inutiles. C'est à Bailly, près de Compiègne, a été remis internes. ainsi qu'à Méru, le dimanche 28 mars dercivil à Gentilly en liberté. Baptême Un bébé âgé de quinze jours environ a nier, malgré les recommandations de M. été trouvé, hier matin, dans le couloir d'un Lefèvre, actuellement Mort de ses blessures secrétaire adjoint de Continuant la série des civils insbaptêmes immeuble. 18, rue Cuvier. Il est aux Enfants- la C.,G. taurés dès 1904, par M. Calmus, maire de GenT., des boutonniers grévistes s'atJoseph Eresman, le jeûne imprimeur do- Assistés. tilly, et, M. tardèrent au cabaret. heures depuis lors, adoptés par Coûtant, micilié Quelques plus 17, rue Jean-Robert, qui a été Les inspecteur'!; de la Sûreté ont arrêté, et incendiaient la mai- député; maire d'Ivry, M. Carpentier, maire de tard, ils priaient frappé avant-hier soir, rue Stephenson, de hier, les nommés Alexandre Rivet, quaranteGentilly, a procédé, hier, à midi, dans la salle deux coups de couteau à la poitrine par deux ans, graisseur, et Louis Fourreau, vingt- sonde M. Doudelle. Seul, leur état peut atdes mariages, à la cérémonie du « parrainage de cet acte de bandiun nommé Auguste Audebert, fleuriste, âgé neuf ans, palefrenier, tous deux employés d'une ténuer l'importance civil» des deux enfants d'un de ses anciens des travaux forde dix-neuf ans, est mo.rt hier après-midi compagnie de voitures de Belleville, coupables tisme, puni ordinairement administrés, M. Bednarick, domicilié actuellede nombreux détournements. Ils sont au Dépôt. cés. ment à Aubervilliers. à l'hôpital Lariboisière où il avait 'été L'arrestation des receleurs est imminente. M. Ricordeau combat également l'alcooAprèslia:isolennité, M.Carpentier a félicité, transporté. M. Monentheuil, commissaire de VfcAyant bu plus que de raison, par ces dans une allocution fort goûtée de l'assistance, fait à un autre de vue. Il a mais point prépolice du quartier de la Goutte-d'Or, les parents et les parrainset - marraines des, torrides, Marie Vauvray, vingt-cinq lisme, tend l'ouvrier qui « a fait le lundi » le corps sur la Morgue aux fins chaleurs diriger deux jeunes enfants, à l'égard desouels ces ans, 47, rue Bisson, tombe de sa fenêtre, au doit que travailler avec plus d'acharnement derniers ont pris l'engagement d'honneur de d'autopsie. troisième étage. Elle est transportée à l'hôpital ce n'admet Saint-Louis dans un état grave. pendant cinq jours, qu'il pas. suppléer leurs parents, le cas échéant, pour les élever dans le seul culte de la raison, en Au Petit Saint-Thomas, nouveautés, rue Dérapant, une automobile entre dans une De plus, il conseille à ses camarades terdehors de toute confession ». d'économiser sur leurs dépenses diîBac, Paris, les achats peuvent .être payés pâtisserie, 67, Grande-Rue, à Enghien. Une rassiers en 8 mois, au'mêmé prix qu'au comptant et se produit. Les dégâts s'élèvent à au cabaret afin d'acheter des revolvers francs. sans versement d'avance. Demander la Note 1,500 vive panique pour se défendre contre les attaques des « apaches en uniforme ». et le Catalogue Général. L'attelage du charretier Coulon accroche explicative L'ENSEVELI DE et culbute, à l'Isle-Adam, la voiture de Mme CUVERGNON miliUn grand nombre de syndicalistes Fouché, laitière, qui est assez sérieusement Untriple baptême de méthodes différentants, d'opinions et blessée. SENLIS, 15 août. (Par dépêche de notre Une cérémonie des plus curieuses s'est ont jugé qu'il était temps de combat%* Mme Louise Fabry, cinquante-quatre ans, tes, correspondant particulier.) — Les travaux déroulée hier après-midi dans le dix-neutre énergiquement le mal. domiciliée rue à tombe de 16, Joinville, Beaubourg, sauvetage, conduits depuis plusieurs « l'Association vième arrondissement. La famille de M. accidentellement Ils ont fondé récemment dans la Marne, près le pont avec un jours opiniâtre se Aristide Hermant, honorable », dont le sont terminés dans la nuit dévouement, employé de de Joinville. Le corps de la malheureuse n'a des travailleurs antialcooliques de samedi. commerce, âgé de vingt-huit ans, domisiège social est à l'annexe de la Bourse du pu être retiré qu'une heure après. En présence du sous-préfet de Senlis, du cilié 33, rue Tandou, était en fête. Trois rue Le M. Eugène Grave, qui avait été grièvement travail, 35, Jean-Jacques-Rousseau. des conseillers généraux et d'arronde ses jeunes enfants, Maurice, âgé de trois est M. Lucien Méti- maire, brûlé en faisant fonctionner un cinématogra- secrétaire permanent dissement, du colonel Tartin et du capians et demi ; Roger, âgé de deux ans et phe, dans un café du faubourg Saint-Denis, vier, ouvrier biscuitier. les sapeurs du génie de gendarmerie, est, mort de ses brûlures, hier, à l'hôpital Larine se propose pas le but taine L'association demi, et le dernier de ses bébés, de dix boisière. ont atteint enfin, à l'extrémité de la galerie elle explique mois, ont été tous trois baptisés à l'église par M. Ricordeau; péniblement creusée dans le sable, le corps *%Une domestique, Claire Godéfroy. dix-sept indiqué « à la population dans une affiche adressée Saint-Jacques-Saint-Christophe. Duronsoy. ans~r avale, chez ses maîtres, 155, faubourg ouvrière », répandue à profusion dans les du malheureux Le cortege était des plus pittoresques. Ainsi Samt-Denis, un bol de sel d'oseille. Elle est a qu'on l'avait l'infortuné prévu, Les six marchaient parrains et marraines syndicats français, que l'alcool « déprime dans un état des plus graves. Lariboisière, était puisatier mort, tué vraisemblablesolennellement tenant par la main les deux Arthur Pelletier, âgé de l'homme et en fait un être veule à qui tout ment par l'éboulement Un des roches. journalier, amis de la fa- trente-quatre ans, domicilié en garni, 94, rue de raisonnement, toute pensée sont interdits.»' aînés, suivis de nombreux Les obsèques de cette victime du travail, mille qui jouit de l'estime de tous. Le plus Brémont, à Noisy-le-Sec, rentre complètement Elle cite ensuite les déclarations de deux qui laisse une femme et trois enfants, ,ont dormait sur les bras de ivre à son domicile. Mme sa hommes d'Etat éminente. Les voici : paisiblement Barban, logeuse, jeune eu lieu hier après-midi, au milieu d'une sa jeune mère, âgée de vingt-six ans, dont veut l'empêcher de continuer à boire. Il la L'alcoolisme de nos jours, plus de ra- assistance très douloureusement impresque sa femme, à coups de cou- vages que n'en fait, l'état de santé ne se ressent pas de cette frappe, ainsi famine et la sionnée. font la la peste, les au teau qui atteignent bras et à la poitrine. — GLADSTONE. abondante maternité. m Une voiture de place renverse, à l'an- guerre. est un merveilleux agent de la misère Hommesatteints virile d'impuissance gle de la rue Denis-Roy et du boulevard Curie, et L'alcool de force. Ce que nous demandons, c'est qu'on Léon Pierre, âgé de Si vous voulez retrouver la virilité sans à Argenteuil, un ouvrier, été les lampes, les réservoirs des remplisse Y. le maire déjeune. quarante-neuf ans, qui a légèrement blessé. en danger et à tout âge, il y a pour vous intérêt automobiles, les foyers des chaudières et qu'on à consulter la notice que le Dr Orhiny, 20, ne le verse pas dans les estomacs. — CASIMIR Les gendarmes de la brigade de Houdan arrêrue Richer, Paris, vous enverra franco. Con- &UX DffiTlERS. acîiat, LOUIS, 8. raub. Montmartre. -PARI, PERIER. indisultationsj mardi, jeudi, samedi, de 4 à h, --. ——— Les travailleurs sont dé- taient, hier matin, pour vagabondage, un antialcooliques ~r~———— vidu, lequel, depuis plusieurs jours, errait à à Pacidés à faire une active p/opagande l'aventure, sollicitant l'aumône aux habitants. Disparition ris et en province. M. Lucien Métivier vient Ce dernier, ivre-mort, refusa, de marcher et VICTIMES DE Là. je«aè Maurice iLe^e&ii, iQèmeurank 68, LES Il fera es jours-ci se coucha sur la route. Il de ,partir en-Bretagne. déclara aux genLA CHALEUR r e Ro&iy^âônVlè'Journal sigrralait'tl'erlumineudes conférences, avec projections darmes qu'il ne se rendrait à la chambre do la disparition, n'a pas été reLa chaleur continue toujours à faire des vic- ses à Guingamp, sûreté de leur caserne nièr^ment LanPlouaret, Morlaix, qu'en voiture. tfmes. Sur ce, les gendarmes se rendirent trouvé à "NoiSy-Ie-Grànd. I^es-parents chez le du nion, Brest, Quimper, Pontivy, Loudéac, A la des c'est maire de la M. dans l'afgare Invalides, Mme Désirée localité, Mary,' et prièrent le j-eufié homme, toujours plongés Dinan et Rennes. Il démonSaint-Brieuc, de grand cœur à Desmontieu, cinquante-trois ans, 16, me des trera que « Ja classe ouvrière a intérêt à magistrat municipal de leur procurer une voifliction, rembourseraient qui est frappée de congestion. ture, à seule fin de ramener l'ivrogne à leur celui^pji~j:e4»»uverait 4eur enfajitjiispàr u, Roses, la combattre l'alcoolisme », puis, il parlera caserne. +*>A gare de Lyon, Eugène Mutther, de son voy^&irtSîfopS'r ensuite à ses auditeurs de la C. G. de M. Mary était en train de déjeuner. Furieux **•" T., Vendôme, tombe, terrassé par la chaleur, en son de son fonctionnement et •d'être dérangé par les représentants de la force organisation, descendant du train. - BIJOUXMEYER « 5S.BHAU5SMANN fl se mit à publique pour un,cas aussifutile, du but se d'atteindre. qu'elle propose Rue Bisson, 47, Mme Marie Vanoray, conlui dressèrent inj urier les gendarmes, - qui gestionnée, perd l'équilibre et tombe de la feprocès-verbal. Suicide au cimetière nêtre de son logement. Elle se fracture le crâne. Copie de la pièce fut adressée à la sousSANS EAU ARCUEIL d'anu Place de la Nation, Alfred Allary, soixante a été -Un homme âgé d'une quarantaine préfecture de Mantes et une enquête s'affaisse sur la ordonnée. n'a pu être établie, ans, chaussée. nées, dont l'identité Par suite d'une rupture de tuyau dans Quant à l'ivrogne, il profita de l'aubaine pour w Mme Heffer, trente ans, demeurant 48, rue s'est tiré hier après-midi une balle de rela canalisation d'eau, survenue rue de l'A- marcher seul et prendre une direction inconnue. volver dans la tête au milieu du cimetière Chariot, est frappée d'insolation sur l'impériale queduc, dix milUe habitants — auprès un du tramway Boulogne-Madeleine. de Colombes avertissement répandu par te tambour de *%• à la Grièvement il a été Travaillant construction d'une maison blessé, transporté été privés 15 Les d'eau, hier Ouvriers du Textile du « Foyer Versaillais », un ouvrier couvreur, ville - à- ont d'urgence à la maison de santé de Nanterre. partir de midi jusqu'à cinq heures f' Emile Vaurabourg, âgé de quarante ans, tombe août, du Un vilain personnage soir. de son échafaudage, frappé d'une congestion. Leur congres, s'est, ouvert ^ier à Lyon La. fuite d'eau était insignifiante. La-pluLa mort a été instantanée. Aux Lilas, hier, la petite Lucie M., — Ce matin, s'est des habitants n'ont point été préveLYON,i5 août. Ouvert part Boulevard de le numéro Denain, devant 5, treize ans, jouait, en l'absence des siens, hier à deux le onzième congrès de la Fédération natioM. Louis Lionnard, cin- nus et -l'eau a été coupée à. midi juste. heures, de sa aux alentours demeure. , nale textile de France. rue du Port, L'absence-de vanne d'arrêt a nécessité l'imquante-deux ans, journalier, 30, un vieillard d'elle à Saint-Denis, s'est affaissé subitement, en proie mobilisât ion Soudain, s'approcha Cent syndicats des différents centres texgénérale des conduites d'eau et l'invita à consommer chez un marchand à une insolation. A Lariboisière. tiles français sont représentés dans toute la ville. par 80 défillette suivit l'inde vins,,de Bagnolet. La w Boulevard Magenta, en face le numéro 3, Les plaintes sont générales et le méoonlégués environ, dont plusieurs dames, manconnu, qui la grisa, puis l'entraîna dans un M. Elie Lombart, trente-trois ans, bijoutier, 7, tentement -est vif. datés par 35,000 adhérents. particulièrement terrain désert, Où il se livra sur elle à d'i- rue de Bretagne, a été terrassé par une congesQue pense M. le député Goûtant de ce Après les souhaits de bienvenue du cotion. Transporté à l'Hôtel-Dieu. renouet de M. Guerry, segnobles pratiques. de l'eau, mité d'organisation supplice de l'interdiction Dénoncé par l'enfant, l'odieux personM- Quai Valmy, M. Jean Loirier, quarante-neuf velé des anciens, infligé ainsi à ses élec- crétaire général de la Bourse du travail nage, Louis Moret, soixante ans, a été arans, rentier, rue de Crimée, 71 bis, est tombé teurs le jour de leur fête doGa.te de a M. Renard, Lyon, auxquels répondu ? inanimé et a été transporté à Saint-Louis. rêté et envoyé au Dépôt. secrétaire générale de la Fédération textile, le congrès a ordonné l'horaire de ses tra,,ciloteCa« 4,BIltaUens des Coiffeurs de France D U S A U S O Y/ bSou?" *3* Italiens L'Union vaux. Il a décidé que la presse ne sera pas admise. Un communiqué sera fait à l'issue société de VILLACABRASI Les cours de la EAU PURGATIVENATURELLEptts ACTIVE philanthropique de chaque séance. Enfant noyé --. 1 secours et de retraite « l'Union des coiffeurs de A Cires-les-Mello, le fils du directeur de France » rouvriront prochainement, 20, rue du l'usine des soies artificielles, 'le jeune Jean Louvre. AGRÉGATIONS Une de Croup La société a décidé de faire, cette anéée, des Épidémie Caranhac, âgé de trois ans, jouait sur les De l'enseignement secondaire démonstrations de massage facial, de, maquilla rivière le il bords de Thérain, quand de coiffures de de coiffures de fillage, style, Une grave épidémie sévit actuellement à qu'il se noya. glissa si malheureusement lettes et d'enfants, tous ces sujets étant géné(CONCOURS DE 1909) Son père, qui se trouvait à ses côtés, ne • ralement trop négligés. Elle espère qu'en raison Crépy-en-Valois. Plusieurs cas de croup sont signalés depuis de secondaire des dans les et tous Agrégation l'enseignement le vit pas disparaître flots, de cette heureuse innovation ses cours gratuits, filles (section des lettres). —. Le jury faits par des spécialistes éminents, seront en- quelques jours, dont un mortel. Toutes les préles efforts qu'il tenta, par la suite, pour re- jeunes cautions ont été prises pour enrayer .le mal. de l'agrégation de l'enseignement secondaire core trouver le petit cadavre, demeurèrent inuplus fréquentés que les années précédentes. Les écoles maternelles sont fermées. des jeunes filles (ordre deslettres), présidé par tiles. M. Gabriel Cornpayré, membre de l'Institut, recIl est impossible de dépeindre sa douleur. teur honoraire, inspecteur général de l'instrucCONCERTS DU tion publique, a proposé au ministre de l'insLA JALOUSIE JOUR En raccordant une conduite de gaz, rue du truction publique, par ordre de mérite, pour le 5 à 6 du, Temple, un plombier, Louis François, titre d'agrégée, les candidates dont les noms (de heures) Depuis déjà plusieurs jours, Jacques Capelle, — 103ed'infanterie,chef, M. PLACEDU COMMERCE. trente-sept ans, rue des Couronnes, subit un suivent: dix-huit ans, garçon blanchisseur, demeurant Job. —En Goguette(Wesly) ; Joseph (Mébul) ; Au Lac commencement d'asphyxie. On-La transporté Section littéraire : Mlles Proust, Riveau, de 37, rue des Chaufourniers, pratiquait le vaga- d'Amour (Goelett) Patrie : (Paladilhe) ; Danse annamite à dans un état grave l'Hûtel-D-= Vernet, Richerol, Fauré, Gibert, Bard, Prornoy- bondage spécial. Il avait mêmeété arrêté avant- (Maquet). Le Jemtel. — hier pour ce motif, et relâché parce qu'il avait SQUAREDES EPINETTES. 28e d'infanterie, chef, ** Le cadavre d'un homme d'une quaran- rat, Nepveu, André. — Marche tunisienne(Bresles) ; Brunehaut Section historique: Mlles Foubert, Glotz, Char- un domicile. Le soir même, il se rendit dans un M. taine d'années a été irepêché. hier matin, en (André) ; Daphnis et Chloé(Maréchal) ; Carmen (Biset) ; aval du Pont-au-Double. Il est à la Morgue. pentier, Kauffmann, Bidal, Blanc. bar, où il rencontra un rival. Henri Botillier, Cypris,pour cornet (Petit).
la - 8.
Théâtres
59
&
Concerts
:AUJOURD'HUI,ËN MATINEE: -, À Chàtelet, 2 h., Michel Strogoff. v Déjazet, 2 tu l']En.fantde. ma Sœur.i Ambassadeurs. 2 h., la revue A la Mayolaise '—Théâtre sotts Bois de Marnes-la-Coquelte : (près Saint-Cloud), 3 h., les Ouvriers et II ne faut jurer de rien, avec MM. Joliet, de la GuéGoniédie-Fcanijaise; ,Barras, Rollan;:'Mlles neau ét Marîèn, de l'Odéon. - -* Dê11îï.à G b., au Jardin d'AçclimaJaiion, le Royaurïie de jLilljput (300 nains dans leur ville anaUle); Teà'es^la voyante naine. Àltractions div. CESOlll:" -'.S' le groâ succès du Jour, Fûlias-tiramatiques : Vne Fetntft-t de Feu; Jeanne Bloch, Daffvers, Lelières, M-yaUs) Darbelly. m. Marigny :: Fréd Lindsey, champion d'Australie miss Lily Flexmore, theilejflble girl; les Meiody; CàhoVa'â: Barnold et son chien pôchard. G,4, f! La Cigale (Jardin d'Eté, 407^0) : A [â rev.,à gr. speçfc.aV. lâne Marnào, Claudius, Paul Berre,Albpns. Ardot.Darville^Fabiâni, LitOe'-Pafacë:'i 9 Pascal/Exa h., l'Arno'ùrest né de la Mort (MaguéràJJ '-fa .jjfievue. Danses grecquca. -+ Au ^o#'veàu»£ifgué : à 8 h. ^attract. div.; et naut. à 19 h.: Foottit réserviste, tant. corn, avec Mme Gâll OPEftAr. &Q..&ïr, Fmt$,tt et Ni., Frant. V: '-<1 i*-* M. COMED1E-PRANÇA!*E. Jules- Claretie, ancien lieutenant de la garde nationale en 1870, présidera aujourd'hui, à Mars-la-Tour, la c-érémunie, annuelle qui se donne en mémoire-de la ' - - * bataille de Rezonvillf?. —f Tout fait présager un accord prochain dan* les pourparlers engages pour que la Gomédie, la .sal^oft.porchainf', donne une séné de , repfésentatibft's à Londres/ REN.UBSANCÊ. —Poignée de nouvelles sur ce théâtre: M. Tarnde,, le nouveau directeur, vient: d'engager •Mliif .Làcy Gérard1 qui, depuis , quelque?''teiu'pl; ,H"avaii paru snr aucune Scène. M. Juies .kenïaître a l.u sa pièce à M. Tarride, qui 'l'a siijjérftp; ijDc Renaissance ouvrira, corimie' nôVte'l^vofts' d^j^ dit, avec une reprise du Scandale,, ae M..Bataille, lequel auteur, actuellenia^iii. écrit $aè~ autre pièce qu'il destine à ia :Rei^'i$saiwe.v MOUUN-ROUGË. — On annonce pour mardi la et premièfè'de Gosse, avec --.'Mlle Polaire M. Guâtan Ma Silvestre. Î Ce spectacle, intercalé dans la revue, .ne sera, donné que pendant quelque représentations. Il est accompagné de Scènes nouvelles d'actualité. C'est donc une véritable première que va nous offrir mardi le Moulin-Rouge. — Aujourd'hui lundi, à l'ocAMBASSADEURS. casion des fêtes de l'Assomption, matinée à 2 h., de MM. Henry avec la revue A la Mayolaise! Moreau et Rouvray. Mayol, Pougaud, Strit, Mafer, Gertnaiae Chârley. Même spectacle que le Knif ! * On est en train d'aménager les locaux de -l,a rue de Madrid:pour y installer notre Ecole nationale de musique,et de déclamation dès la rentrée d'octobre. La plupart des- classes y seront transportées à cette époque. Il se peut, toutefois, que certaines d'entre elles demeurent pendant quelques mois encore dans l'immeuble du faubourg Poissonnière. Les examens d'admission se feront dans la salle..du Ih^tre. actuel, qui servira encore pendant une année a la Société des Goncerts. On sait que le logement du directeur avait étd actuel. Il déjà supprimé dans l'établissement avait Ste question de supprimer aussi celui du secrétaire général, notre excellent confrère, M. Fernand Bourgeat; mais, au dernier moment, on s'est ravise et- on1 procède actuellement, rue de Madrid, à l'installation nouvelle du logement de notre confrère. II Y à aujourd'hui exactement 80 ans (août 1820) qu'eut lic-ti la première représentation de Guillaume Tell, le chef-d'œuvre de Rossini. Lesy,ccès, on le. sait, fut éclatant. C'est à la suite de-cette représentation qu'une Jeune spectatrice de dix-huit ans, subitement éprise de l'auteur.-qu'elle ne connaissait point, d'ailleurs, .—' .eut l'idée de broder pour lui quelque et elle ne chose en témoignage d'admiration; trouva :rieo de mieux .à. broder que des bretelles. Sans doute, dans son imagination, Rossini était ,un beau jeune homme, un prince charmant .svelte et élancé. En réalité, le maëstro était, lorsqu'il reçut. ces bretelles, d'un embonpoint à ne plus pouvoir les porter. Elles sont donc encore intactes .etv dans le semis. de'fleurB^brç* dées qui i<Sfe>3détachant sur leur soie gorge-desing la moindre -' et de sa usure, usure, les initiales du grand artiste platonique0amoureuse. Ces bretelles figurent dans les vitrines du muséede l'Opéra.. H Notre collaborateur M. Auguste Villeroy vient de terminer une comédie moderne en quatre actes. Titre: la Traverse. w M'Camille.Erlanger a composé, avec l'Assomption d'fjannelé Matterrde MM. de Gramet mont Thorel, d'après l'œuvre de Gerhardt Hauptmann, un rêve lyrique en cinq tableaux, qui doit se jouer sans éntr actes. Ç\est l'Opéra-Comique de Berlin qui aura, l'hiver prochain, la primeur de cet ouvrage. H De' Vçrnet-les-Bains : On ne saurait trop féliciter la troupe d'opéracomique du Théâtre du Casino pour les excellentes représentations des Dragons de Villars, et de Rip. La le chef-d'œuvrede':\-laillart, bataille des-fleurs fut très animée et les nombreuses voitures qui y participèrent étaient déli. cieusement fleuries. Le Tout-Vernet élégant assistait également au feu d'artiflee et à 1 embrasement du parc, mercredi dernier. Le comité des- fêtes, dont l'entrain est infatigable, prépare de grandes réjouissances pour aujourd'hui 16 et demain 17 août. H De Plombières : Au Casino, gros succès pour la troupe de d'artistes de comédie, composée exclusivement valeur, parmi lesquels il convient de citer tout particulièrement Mlle C. Bienfait, la charmante artiste de l'Athénée. Le rôle d'Hélène de la Rafale a trouvé en elle une interprète absolument -, remarquable. L'Ami Frite et Gringaire ont valu un succès à MM. J. mérité Prévost, Saint-Germain, etc. De Cauterets : La grande artiste Marié de l'Isle, del'Op'jr.i" Comique, vient de donner au Casino Club deux Werther et Mignon. superbes représentations, Dans ces deux rôles si différents, la chanteuse et la comédienne qu'est Marié de l'Isle a été littéralement acclamée. A la représentation de Carmen, son succès a été si considérable qu'à chaque acte la nombreuse et élégante assistance, enthousiasmée, l'acclamait. Le 22 août aura lieu, au Casino de l'Espla,nadè,' une représentation de Rigoletto. Elle sera donnée en plein air. On joue en ce moment à Londres, raconte
DU
FEUILLETON Il
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7
LE JOURNAL
i6
AOUT
-
Supplice
d'Amants
tout d'un coup, Parfois, il se retournait le portait agitant en Q'air te foulard, à sa bouche, et sa course. Bien-, reprenait à tôt, il n'y eut plus, acharné l'atteindre, qu'un jeune garçon. Pascal, cependant, allait moins rapidement ; le garçon gagnait du terrain et, comme une bête qu'on va donnait forcer, Pascal ne plus que des élans vite brisés. Du haut d'une dune, au milieu de paysans qui excitaient l'un et injuriaient l'autre, Michèle et Pierre, angoissés, regardaient. Dès le lendemain, Michèle et Pierre s'inquiétèrynt du fou, mais personne ne l'avait vu. Deux semaines plus tard, des pêcheurs supposèrent qu'il s'était réfugié dans les à la mer. Les gagarennes qui touchent rennes sont vastes et mystérieuses ; des sables, toujours des sables, les uns nus et d'une blancheur les autres aveuglante, d'oyats dont les tiges aiguës se plantés courbent mollement de pins odorants, de aux fleurs jaunes qui tremmille-pertuis blent ; on -s'y perd aisément ; nul sentier et tout y est semblable. Un enfant ajouta, qu'un matin, dans les- garennes, près d'un avait aperçu le fou, albouquet d'épines,-il longé à terre. Pascal avait levé la tête, et l'enfant, saisi de peur, s'était enfui. Cepen-, dant, f enfant rçe pensait, pas que le fou eüt, COPYright 1909 by Paul Acker,
The Sketch, une petite pièce, la Mort de Bonaparte, dont le principal rôle, le rôle de l'empereur,est tenu par un certain Juan Bonaparte, qui revendique une descendance en ligne droite - rien que cela — par une branche. polonaise, i Au fait, sait-on jamais ? Tout de même, un Bonaparte authentique jouant le rôle de Bonaparte, ce n'est pas banal. Les cas de ce genre, d'ailleurs, ne sont pas si rares qu'on peut le croire. Nous avons bien vu dans une fournée de province une pièce sur la Révolution, où le rôle du bourreau de Louis XVIétait tenu par un arrière-petit,-fils, para!t-il,,foi't authentique, du fameux Sanson. Et, sur l'affiche,il le proclamait bien haut. ,H De Constantinople- : M. Stavro Pappadopoulo, directeur de l'Amâtre municipal des Petits-Champs, pendant la grande saison de comédie, s'est assuré le conr.ours.dgs,.artistes dont les noms suivent : Mmes V. Leprince, du Gymnase; Bernard, de la Porte-Saint-Martin; Mlles Perron de Reinive, du Blanche Daini, Vaudeville; Layrac, du Théâtre Réjane; Deroche, Berthe Gayez, des Vadu riétés; Marguerite Talle, Palais-Royal ; MM. Jean DUlae, Berthoud, Perron, du Théâtre Sarah-Bernhardt ; Fertinel, du Vaudeville; Dupuis, du Palais-Royal ; Bernard, de la Renaissance ; Harniemault, des Variétés ; Faivre, de l'Ambigu ; Gheleyns, du Gymnase. Au répertoire se trouvent inscrits: le Grand Soir, Cyrano de Bergerac, le Roi, Israël, Madame Sans-Gêne, Résurrection, Marceau ou les Enfards de la République, le Juif Errant, les Misérables, Sherlock HOlmes, Pairie, le Chemincau, le Chopin, les Dragées- d'Hercule, Coralle et C1*, le Vieux Marcheur, Mademoiselle Josette, etc. & u Un fait bizarre, nous raconte le Menestrel, s'est produit dans un théâtre secondaire, d„e Lisbonne. Le directeur, M.Alfonso des Reis Tavares, avait annoncé une matinée extraordinaire pour fêter la 50e représentation de l'éternelle Veuve joyeuse. A l'heure dite, le théâtre plein d'une foule aussi joyeuse que l'héroïne de ia pièc;e, le rideau 'se "leva, laissant voir. une longue table autour de laquelle étaient assises cinquante vieilles femmes vêtues de deuH. Stupéfaction du public, comme on pense. Mais avant que celui-ci .fût revenu de son étonne-: hient, la protagoniste, de la pièce se présenta' aux spectateurs et expliqua qu'elle voulait faire un' cadeau à cinquante, pauvres vieilles veuves à l'occasion de la cinquantième, de la Veuve foyeitsë. Et,; de fait, oh distribua à chacune d'ailes tfn pain, ,un demi-kilo de viande, autant de lard et de riz, et 100 reis par tête. Le. Théâtre municipal de Cologne a donné, pendant .la saison 1908-1909, des représentations '¡j'opéra et. d'opérette au nombre de 249. Les œuvres présentées au public comme nouveautés pour cette scène ont été: Chérubin, de Massenet; Tragaldabas, d'Eugène d'Albert; Versiegjelt, de Léo Blech ; Madame Butterfly, de Puc-cirii, et VElisire d'amore, de Donizetti, d'après la version de M. Félix Mottl. L'Opéra royal hongrois de Budapest, pendant sa dernière saison qui a duré 2G3 jours, du 17 septembre 1908 au G juin 1909. a donne 220 représentations, ainsi réparties: 10 opéras de 9 compositeurs hongrois, 22 représentations; 21 opéras de 11 compositeurs allemands ou autrichiens, 79 représentations; 12 opéras de 10 compositeurs français, G2 représentations ; 15 opéras de 7 compositeurs italiens, 56 représentations ; 1 opéra de compositeur russe, 1 représentation ; en tout, 59 opéras de38 compositeurs, 220 représentations. On travaille dans les Opéras étrangers ! w On assure que le directeur du ManhattanOpera de New-York, M. Hammerstein, veut désormais rédiger ses contrats d'engagement de telle sorte qu'il ne soit plus loisible aux artistes dont il se sera assuré le concours pour la durée de la saison américaine d'employer ..les mois de liberté, qui devaient être consacrés au repos, à augmenter leurs honoraires en se faisant entendre dans les théâtres de l'Europe. CeLLe mesure a été prise afin d'éviter que les chanteurs et les cantatrices se surmènent pendant les mois de congé et arrivent. reprendre leur, service à New-York, au commencement de la nouvelle saison, avec des voix fatiguées. M. Hammerstein a déclaré que, payant fort cher les artistes qui signent avec lui des contrats, il prétend que ces derniers réservent tous leurs moyens pour assurer l'éclat des représentations qu'il veut offrir au public du Mannattan-Opera et des autres scènes qu'il dirige actuellement ou veut encore établir. — CmspiN.
Les
Suites
d'une
Partie-
de'Chatouillement COMPIÈGNE, 15 août (De notre corres— Un postier d'Es. pondant particulier.) M. Albert Bidal, avait trées-Saint-Denis, été passer quelques heures dans la famille Maillot. Comme à la campagne les distractions sont rares, on s'amusa à se chatouiller. Mme Maillot chatouilla le postier'dans le cou, tandis que sa fille Marguerite, âgée de quinze ans, lui chatouillait les jambes. un bon de moment Après cet agréable on jugea bon de se reposer passe-temps, un peu. La jeune Marguerite profita de ce moment de répit pour aller faire une course pressée. A son retour, le petit jeu du chatouillement recommença, et le postier crut s'apercevoir qu'une main en profitait pour se dans sa poche. glisser Lorsque M. Bidal rentra chez lui, il constata que l'on s'était introduit dans sa maison et qu'on lui avait volé une somme de 160 francs, renfermée dans un coffret. Deux voisines lui apprirent que, pendant son absence, Marguerite Maillot était venue et, munie de la clef, avait pénétré dans la maison. Le postier, qui en conclut aussitôt que les deux parties de chatouillement n'a-' vaient eu pour but que de lui prendre, sa clef dans sa poche, puis de lui remettre a porté plainte.. ASSASSIN
DE
SON
FILS
LA ROCHELLE, 15 août. (Par dépêche de notre — La correspondant particulier. ) COÛTd'assises vient de condamner aux travaux forcés à. perpétuité un alcoolique, Gustave Gourivaud, quarante-six ans, cultivateur à Bois, qui, à la suite d'une querelle, avait tué à coups de fu.H son fils Maurice, âgé de dix-huit ans.
IS LA
JOURNÉE
SPORTIVE
£ yl'J iI/{if. 'ri..;;. — Uu Vélodrome de NeuiUy. La dernière réunion dif meeting de t'Assomption aura lIeu ce soir, à neuf hefures, au lieu de l'après-midi. Au programme, finale du Grand Prix d'Eté. » ,. Résultats d'hier : * Handicap 800 mètres. - Les séries sont gagnées par Germain, Goven, Comès, P. Didier, Gauthier, Rutt. Finale : 1. Germain; 2. P. Didier ; 3. Rutt. Bourse de deini-rond. 30 kilomètres derrière à un tour; grosses motos. — 1. Gutgnata; 2. Simar, 0 ' 3/ëérès,- à un tour et de«à. h" .r ( Résultats : T $arfo-H4n/letir.~--voi6f .les . Maujéan ; 5.' 1. Aubert Derche;; 2,Professionnels, Trrbtuillard ; 3. quatrième LannôyK;4eaW^arie.— a. canoia ; T. Lacot; 8..Dfcfirâ >.®..Gabory; 10. Her13-eliii, ew. v ATOate^ifS*. ; 3. Dlot, ptc. —-f. Paquief; £?.Mazeron 'pari^D-étppe.4- et la course le sur parcours ParisDte~pë: ./! 't d'amateurs ~.<.oi-garîisée Jîiier Bicyclettes. — 1. Godard, en, 5 h. 29; 2. Deçy; 3. Àbry;:4.'Legrànd ; 5. Âmard j 6. DObdis ; 7. HoltBaldit Pébôurg ; 8. Bétemps ; 9: Jfcnney 10. ; 11. liaalflP. Î li.Wiru; 13. ÉpâreslW®PÊc-Aussy-, «L*. P«31cetier; 16. Combes ; 1T, Ko'ùiHetî -f8: Lieury, Me.2. Tandems. —1. Loisc>H;ïy,ittol};; J'oisspn-Batr f 3. De Coster-PatoVA 4. jortin-Goichet.:i. tJiëleffirçr Le.",.Championnatsdu Monde. <..:,--:.;.Les.éliminatoires rin Championnat dit Monde.U<.A.J1ÛÛJjUomfctres ont été cutirues à Copenhague >!ii' .40 kilomètres. 1.3 prnriière série, qui avait réuni trots partant?. et fut Hmlowàe par Darragoti devant Butler Urtini. i La sepoade- septe fut l'oceasian d'un nouveau triomphe pour Parent: ; WSltour nnit second et liieile tfr)isi£Jiîé. * • 1 i1 iT 'Èri nrt.ii.wfriTi*'' Une
heureuse
innovation ! du Cycle | l'Histoire ", I dans le Catalogue des ^desjpî
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U 350 grammes est tombé - aérolithe'de : i j. à Maisons-Laffitte. f L'aéroJithe dont nou? donnons la phototombé graphie en grandeur naturelle. à Mai-f^t)S--Laffl't<tfe. dimanche, dernier ? Vorcn dans rireôtostances : quelles •W^ledosteai" Paul Nou^t^ de "Ça-rtrouville, se rendait, vers neuf heure?tt i s^ir, (lu feu tfart-ifk'^ deMai aona- {.a (41tlj?,,. j or squa tout a coup. çn. face du château, une. langue fraîn-é^liiarinelisç, se itjtîrlgfean't.djj,. Nord au Sufa; jj&ssa Sutdesaij^"de, sa tôi^u à • inàii^ctivameiit, Je'doctèur,'" erdya-nt -u,n,e - fu'Sée du fèÙ d^art+lfc-ç;: se recula vivethe~t. , en • Quelle ti-ô -fu-t.. pas* -sjou fefàetipn en voya~~es piedê,. l/jgènè£ftent ^foncée te,rjié,.. une-,boule hwnirifuyç, qui?lui parut de la gRûèâeur du iiping. 11 fe baissa pour la ramasser, mais son impatienceJuLcausa .<Je-^M^s-br-û-luTfe« — Après avoiVlaisse'1 rpf;'<'t;d)r_guc!qups insfantl] cd. étrange ipr^et'fuo.qui rayait Jailli rèrassontiner, M. Notrëi-*put l'examiner et '-:: :;""--; connutun ftéif)]jthç.: pèse Il est «oarplètûnaenti&plîâFiqaevet ne pàs motos de trois cent cinquante grammes. Le noyau qui se compose de silicate de fer présente! à la surface des taches blanches, qui sont du silicate de chaux et de la silice pure.
CLEMEN-T Le Jockey Stern, qui montait Biniou, fils de Le Pomp.oit et^ Brie, à Brac. Le vainqueur fenvoigratis. Pré5'0ervais.Seine appartient par moitié à MM. Michel EphrusçiYet Wysocki.. ~)~w~it<f~t~~<t~ o Prixde Satnt-Arnoult. - A réclamer. —3,000 fr. COURSES '-'- lîï?00 métras. — 1. Marc Aurèle, à M. W.-K. Van-, (Deauville) < t t ., AVIATION , n (Hellhouse); 2. Tfcpé \G. Clout) ; 3. ProAu camp de Châlons. — Hier matin, en vue (es LUNDI 10 AOUT(à deux heures) 1 derbllt mise (Colin). de la semaine de Champagne, M, Roger épreuves Non l'Al' PRIXDEBLONVILLE Winlerflood'8 Sydney.40^ placés-•: *Pattes en (Ryan), Caprleo,(J. a fatt, au camp de Châlons un vôl d'une Vt'l'onlarcc..2bruyère. 49^ Chllds) Adaer (pa ris" SaltilllbanQUe IV (CûrryJ, Sommer durée d'une heure et demie énvironj vers les sept Aréclamer heures du matin. PRIXDU C ANISY • MONT Uue -, * longueur, encolure. 3/300francs.- 1,6CO mètres. Un autre concurrent du prochain meeting, M. RuGrand Prix de Trownlle-Deauville:— 100,000 fr. chonnet, a réussi quelques envolées sur son monoEphrussi ô Ascalon 06 10,000IrsEC». 2,000mètres. '— 2,600 mètres. — 1. Biniou, à M.,Michel Ephrusàl V. Charron.;,à Amalecile.66 Ejjlirùsst. matsdans uti'atterrissage brusque il a brisé t.. OAsralon. 57; (G. Stern); 2. Sir Martin Cliiilo plan, (J-H. Martin) ; 3. son châssis. Mason-Carnes -4. ElBiar..5'J% Darraeq 4Pyrénéen II. 5i. (Ch.. Uhilds). ,,-,' DeMunim.;. CConstance.69 A Juvisy. - Le capitaine Ferber est sorti le H Cam.HIane..4 Vénitien.84 Non placés: i.ietjtcl (Q'NI'IJ)' L'Inconnu (Bel-, F.Charron.', i l'JerrolIII..Sa Vanderbilt.3SiIverSir. 49Téuaslssant unvol d'environ 5 kilomètres. lhouse), Talo Biribil(M. Baran. Olivièr (A.-C. Tay-" matin, J. Lieux4-SonneHa.J)(i^î E.l'ifdiliof.. 3Cortado.4î Alexie (J.*Cbilds),'l-triiosophy (G.Bartholomew). M.Cuillault..3Uriens.,..îi3>£ M.Caillault..3VS'hite I1..4'i^ -lor), longueurs et demie, trois longueurs, -. ,. Cam. Blanc.. HSeptcnnat.53^ 'H.lIally. Canlinier.-4"î)é lieux , AEROSTATION Prix 'ci(>Bèhïeviller—*-Mixte:—--4,000 francs. J.Lieux. 8 Cireée 5i J. HellDeBSY. 3Clytehiiieslre.461,000mêlrhs'. — 1. figadicée;'4-M. E, Deutsch 0«.la. , Le. K. ColoneX-tïendrd » y' 'êt le<'k''Baydrd-VtéTi\vnt deAy.51 HANDICAP HRijîaud. 3Boom est donc de la même catéCet aérolithe DELAMANCHE ftfeurthe (Ch. CttlldS); 2. Guirlande (Bellhouse) ; 3. à Bétheny. - On a commencé, à Ileaux, le gonfle-, J. Prat 3 Galeœbour..5l ," ment du nouveau dirigeable militaire Colonel-Re- gorie que ceux trouvés en Bretagne ét qûi.. Constance Il (M. Barat). J. Henness);.. 3 Prixdela Société d'lînçouragem.Non placés: Ciatterfoot (R. Mltcli'eïl),El Biâ,r XM, nard. Ce bonnementsera terminéa temps pour que sont appelés - «'pïèrfe#'d« vulgairement DeFontarce. H Mina.;.49)é ChèvreRo.49% ,J raéropat puisseparticiper à la Oraudq âemaina de20.000Ill1tU.,".3,400métras. Henry), LoiTette(Hyait). 1101 ; lune. » Champagne. ; PRIXDEMKAUTRV Pr. Murât. 3Lovelacé, longueurs. H.ePrixdu nry), longueul's: quatre' '87 le sera CGlWUlQS. r-rillaocucap.:-=> ®tOO0vfraAcs, —' Ajoutons que Bayard-Clément regonfléenLa de ce météorite .-es? une Cl.Procureur4 SteI.ivrad.ôti^" sph-é^icité Prixde la Société d'Enconragem. Murât., tièrementdans .quelques Jours. .1 a'u..prince 5 Aquarelle,.55 2,000 mètres. 5,000iraiCf.- 1,000mètres. 1A.l'ellerin.. doncae-faire que noue assistions aux chose très ra-re; «ies piej~~s quiunetoot~e~~ Champion.4 Reine d'Or1154: Il pourraitdcpluéieuiia '• du ciel » ayant, presque toujours ,''--' 'évoltitiows dirigeables à Bétheny. io~e~. • Besnard. <4ClichyII 04 M.Calmann. 4 lldico il. 51 Kéllett), Non de leur éclat®-/; Vénitien (J-, Chlkls), arrêté, Pyréfragmentaire qui wan'lt-e' DeSaavedra..'6' Syphon. 61 W. Flatman.4Hiiparandaou^ néen11 placés(M.Barat), Baïram II (RyaIl), Sylviaque (Co- Lieuxj Sylviaque.5'JJi bl~) J. Sylviaque. y A. Pellerln..LaBelte11.. bO lin), Mélle ATHLETISME ment dans l'atmosphère. II ^Rovella), Nectar(Doumen), The- F'--Due Decazes..3 Troyen M Grenouillet. 4D'onaSol..46^ mer Les chutes d'aérolithes sont, en effet, ie NATATION (curry), tombé, Quintessence (Bona), Mina (E.. \V. Flaiman. 4 Alaciel. 4S SolJoël..,.; 3Géoereuse.S2>£ -, , it Le Meeting International de put eaux.— La deuxiè- plus souvent précédées d'une folle détecM.Caillault.. ï&Sixte. E)2k G.BruSsctte.3 Maurienne.46 CricKmf're). Deml-loflgUeur, trots longiueiirs^ '--..,me réunion du Meeting international, organisée M. le docteur Nouët ne dit pas en Rigaud. 4 Valak 45 tion ; or, PRIXDEL'ESTACADE Il. 45 dans le bassin de Bagatelle par les Tritons de Paris, :,avoir .entendu et, de fait, le bc^i^^ayep jia, DeGanay. 4 Cb;wi)œrops. A réclamer ,.. EUe. est réservée auxflro-LeMarois/ 4 Cyrène. 4'î^" aura .lieu, c«U«DJEèSsjnl£Ut -. ,~ ~t Pes. t Pel. rHr'vtt~ ! P~T fei. d'un petit astéroïde, èst fessionneis, et parmt les engagés il faut relever lés forme sphérique 3,000francs.—1,000mètres. 1(;rcnouillet..a Diab(dic,.J nomi .de. Billingtbn,, d'Otto ..5rllClt..et.ùe3, français arrivé, intact sur le. soL. 110Cro, 5 rr. r/t E. Dcutsch..2 Intrépide. îi'Js Deifthamps. 3 Agra 40 etc. „ • ,' ".J! BDrmet,--Bomft)ui-n, Chrétien,, -Ce curieux phénomène ne paraît pa?/ lft> * t li: Deuttcii..2 Yaiss.Faut.;jo PRIXDE LA TOUQUES lé programme dé là réunion : -Biniou-.y.-.«0iïtvv; -SS*-tîô! 'Vôic'f Ch.iirossette.2La Porte..54 8.000 lianes.— IÏOO mètres VistitAlèg..--GMut) M car 1. de 100 mètres. Débutants. avoir été isolé, plusieurs personnes dnf l'Avenir, — : — ..1' 40.50'29 p'• 2860- 47.8»! .2. Prix Ephrtisii - i-. - MistralVI Prix de France, Militaires, 200 mètres. déclaré avoir vu, du cT5féde Sar'ttoùvme^ is DefooÙ¡rce',.. 2 l'aUenl'ASi^ pue Derates.2 L'iûn. ,51M! *47 r. *25^» Sir Waptirt^R 3"ITarïdicapinternational, 200 mètres.. Chulo P 2050 12 luencore avant-hier soir, des trajectoires Vanderbilt. ~iSerpenteau ..52 C"T!n"amplonriat 'du'"Monde, -'100 mètres. ; «f A.Aumont ., ï Aloés I tï. 5i Tioàd.ièü. G J * E. Deutsch.» 3 Rieta. 49)4 ChatVu P tgmo 9 20 80 13 5. Championnat de watur mineuses semblables à celle produite par 13 Grenouillet W.itotten. 22Adriiitic.,..31 Tyché 49>£ E. Dcutsch..2 LeJuyeux.51 La:\lervell.. Boadicée. V 17 8 Concours de plongeons. chute du bolide de Maisons-Laffitte. , Chatou, ilP \i15 «.,, l Guirliiide P 30.. 1030 6. Championnat du Monde de 500 mètrea. 7: T Il y a peut-être lieu de rai t,tacher cette RESULTATS DE DEAÛXILLE Voici maintenant les résultats de-la réutiftfn MarcAurèleG 20-50H50 Mélopée-.G• ét) 50 3430 au ph lomène des ~t'o;~, était réservée aux amateurs et qui a obpluie d'aérolithes d'hier, MarcAurèleP 44 P 2350 H 50 tenu unqui DÉAUviLtE,15 août. (Par dépêche de noire; beau succèa : de l'essaim des Perséides qyé. nojia Ti'Ché.:P - - 30 13- Procès. P .23M)io 50 - 200 mètres handicap.-. 1. Radmllovlc(85); {J.,: filantes envoyé spécial.) —Les épreuves encadrant e traversons en ce moment. , Grand Prix de Trouville-Dêauville — dont noua promise. iP S2i "i -- toiyteainast.pi Hiosot.-t:$.- -•Barfiïevier. S'. 0.-U.--F.<40); 3.-^torme, T. p, (60). favoris âdm indiqués' en ittnïqhes*: Concours de-plongeons. —+1. Schwaab, T. P. ; 2.' Rappelons pheore, à ce sujet, que les m4- f parlons d'autre part - ont offert un excellent' 1 N os 3. Briard 4. intérêt. Les Prix de la Plage, de Saint-Arnoult Vighétti ; ; Lagorce. ne sont que.des débris d^astres^ Critérium de .100mètres.— 1. Dockrell (Anglais); téorites, qui -0 et de Benerville ont présenté la rriime physiodisparus, constituent l'une des richesses les AUTOMOBILISME 2. Meyboom (Belge) ; 3. Sallturl (Brésilien). > nomie"Chatou, Marc Aurèle et Boadicée ayant - l. Radmilovic, en plus précieuses du Muséum d'histoire Of-; Critérium de*. 5 00 mètres. gagné de bout en bout. La chance de ces troiS Lès épreuves du Ballan d'Alsace. — Les épréiivçs,' 8' 50'".2/5 ; Yasseur, à 10 mètres; 3. Hill; 4. De- turelle. M. le professeur Stanislas Meunier, chevaux avait .été fortement appuyée. Il n'en dU Ballon d'Alsace; '«ngaiiisé/îs par l'Automobile. coni; 5. Rousset. dans le remarquable article qu'il s publié Vosgierr/ sefont disputées. dimanche^pçocjiaiH avait pas été de même en ce,qui concernait VisLa; CLÏIB 22 août. :a na^/e. — Latraversée de Londres à le 20 avril Alègre et Mélopée, dont le ,SUCC&fi. dans les A cette occasion, un grand/bâhquet Éera donné le la nage, disputée samedi, a été gagnée par Taylor, ici même, millions de dernier, estima,iï.>è Prix de Fervaeques et du, Calvados était loin franrs'la et 1908,Jarvis, de près plusieurs valeur, de. même Jour,à -jnidl, .hôtél ,(ios "D.euji-filg.fs,.à. Btrs-- battantle vainqueur de 1007sà. d'être, attendu. ,,: sang. Tous les automobilistes de lâ;rjégion y çopt dé si* rnin-uteà.' -Kearslcy classe -troUi^ne, et, .cette collection de météorites, dont le poii^l?, 1 conviés, ainsi que ceux qui vont contribuer au sucSmith de Ttgumouth quatrième. total atteint 2,250 kilos et qui forme m mr , Prix de-,Mi?rv"aequet. A'réclamt-r. L' trl* La première, des nageuses est miss Ethel Shipley,1. Vl'sia.Alègre, à M. H.-C.J.anc! e^s -du meeting. , • f 2,000 mè'treâ. «emW^rde jc pierres tombées du ciel - &,$ La -à peifr'^tltf"dis-?cpt (C. Hasley); 2. UhèvreRoche. (Ryan) ; 3. Clroéé 'ans-, '~J^ 532 localités différentes. '1 * L(Colin). ", ,'' :'-'- Non COURSES Ptt!) L'une des plus impàrt»n.tés^ 4«,V 111.(M.Barat); BntJTa de IV de l'U. S. S. A.— (ü'Neil), Susquéhanna (Bona).. - , Le Championnat d'Athlétisme Charcas (Mexique), qui pèse 780 kilos.; Deux longueurs et demie, une. longueur. Hier, à Colombes, s'est disputéle Championnat enIl y en a de bien plus considérables d'Athlétisme de l'O. S. F, S., A. Meutrel,de l'A.S. F., core. Prix dela Plage. — 5,000 francs. — 2,400mètres. On conserve même, à'New-York, un ; jt brillamment 'ec .17 points'1/2 devant a triomphé: — i. ChatQp,à M. J. --Prat (U. Stem) ; 2. La Mer1" PM~~)~&-.' Thiberville,19 points 1/2, et Moine, 32 points 1/2. bloc formidable defer météorique du poids -T)es-, tu veille (M, Barai); 3, Hérault (J. Cnilds). « Au cours' de cette réunion, Tison a battu le re- de 37,000 kilos, rapporté de la région boMOTEUR AOGMEMtE Non placé : Brown Éyes (ColIn). ,., LA~ORCEDU.MOTEUK du poids, réussissant France du lancement14. Deux longueurs, une longueur et demie. d cord"'de ~'aelvv',,¡¡,,:ooiiiiticl edi iiiUiUde iJo^ilUXA..Lt là mission M. Caun jet magnifique de 13 m. réale" par Peary mais — Au mille Flammarion affirme que cette énorme Labry gagne les dix kilomètres de Neuilly. brillamment VéiBdrome de Keuilly, Labry a gagné maE e n'a de commun avec les aérQlithes la coursei?de4"4}xkilomètres réservée aux'pédes- ,<rue, le métal dont elfe est formée 'et qu'elle à Courses de Peau ville. — Pronostics la Presse trtans professionnels, devant-SnCtick 2e &MOm; ; ne serait jamais tombée du , i-el. — te. }" r 3°, Thonnon ; 4e, Watispurger; 5e, Dugourd. , Prix Prix Prix du Prix JOURNAUX 1 Blonville (fc Méautry )de l'Estacade 1 Mont-Canisy; de Handicap lu Manche de LaTouques iotrnNAUX: .de MARCHE : t. Jaornat Oriens Troyen Intrépide III Cortado Diabolle. Serpenteau f POSTAGE Le brevet de 30 kilomètres du G. S. M. S. - Le te journal. Le 3ourlial' MARITIMES j' El Biar 1Clichy Ee. Flatman - Le Joyeux Ec. Bruyère Cantinier Joyelix CliellyII Il Bruyère Groupement desSociétés militaires et sportives a le parcours habituel Chèvre Rose fait disputer, hier matin,sur Troyen Mistral VI Silver Streak -Sainte Livrade m Serpenteau à mettre à la poste demain mardi 17 août; "*"-v Rald VillaecuCourriers Clrcée d'Arcueil, la Vache-Noire, le PetitïBicetre, Cortado Syphon Eç. Fontarce Ec.GrenoulHet LeJoyeux le*-départs quiauront lieu lfc_lS Iiwgç.«ai£çyl&ry bay, l'Hôtel-Dieu (virage à la borne 3,500 avant pour les lettres le matiu) Oriens Syphon EC.Gr.enoulllet Serpenteau T. xT'tfTBva Intrépide III Cortado Versailles), retour par le Petit-Bicétre, Malabry, lé mettre De Marseille,par Vharlcs-Rnux(C.G.T.),pourAlger,? Tije« RIigFRaAr RN El Blar • Clichy II , Bruyère Silver Streak Reine d'Or II -Petit-Chûtenay, la Croix-de-fferny, Bourg-la-Reine, 1 De Cherbourg,par OceantetW.S.L.), pour Etats-Unisff* 'Arcueil, la Vache-Noire, son unique épreuve de 30 III Canada. Syphon Ec.GrcnouUlet gerpè itéau Intrépide III Silverstreak Pierrot Le Gaulois K-Wiïhelni-lî(N.D.L.),• pour Rfa. : Circée (borbourg, Clichy II La Porte Cortado Reine d'Or II Aloès III kjlomètres pour '909, en vue de l'obtention du bre- De Unis et Canada. r vet militaire. De Cherbourg,par Atralo (R.M.S.P.),pourLà Barbade. ClichyIl Cortado Ec.Grenouillet 0rlens Bruyère Serpenteau ; Le a été donné exactement a neuf heures départ SavaHUla,Varthagene,OoJftn Trinité, Puerto-Coiembia, Pierrot III Sixte petit Journal. , à 45 concurrents, sur 55 engagés. Après une lutte La * Le Joyeux La Int;'éplj)e III Silver gtreak Chamœrops et Jamaïque. Orielig acharnée, rendue d'autant plus dure par la chaleur Saint-Thomas, Troyen De l'aulllae, par Montrcal(C.G.T.),pour Intrépide III. Cortado. Diàbolic Serpenteau Ilatti Mt Santlag{)o(}è-Cuba. accablante. les arrivées ont été jugées dans l'ordre Torto-Rico,Saint-Domingue, Clichy II Ec. Flatman Le Joyeux Lre—s E>poris. g] Biar Bruyère Cantinieu* De Gènes(dC-part10),pur K-Wilhem-I(B.N.S.C.).pont SU Troyeh Mistral VI Cortado Batavia Padang, SamuTupg, Kurabava, CUeribiAi, oi-leiis , 1. Lebret (V. S. S. C.), en3 h. 11 m. 43 s. 2/6 ; l'ékalongan;Java, Macassar. l'alembang, Muntok,Tégâl, At>eb,x Petit ParISIen calembour Cantinier Le Joyeux Tyclié Clianioeropà Polnsot; Clichy II Alaciel 1 Serpenteau 2. Didier (G. S. M. S.), 3 h. 14 m. 2 s. ;S.3,M. TJilatjap et lies 4 Défaut (C. O.'F.); 5. Leberton (G. S.) ; 6. l'ontiauah, Bandiermaasitig, Calembour" Syphon Mistral VI Cortado Chamœrops T Serpenteau , Moluquée.. Le M.t<Tt MMaattiin n Constance II Clichy Lhuillier ; 7. Félix ; 8. Conti (G. S. M. 8.); 9. Dv- RI.. Silver Streak Cyrène L'Inn II Ec. Deutsch —— quesne ; 10 déad-heat. Ternat, Hardoin, Gaultier, Le,T'cfPnçxlnaiîrr Oriens Troyen IntrépideIIICortado Chamœrops Serpenteau Pelleton, Schneider 16 dead-heat. Ritter et bail, ; ROYAL HOLLANDAIS eircée. Clichy. II Bruyère Silver Streak Le Joyeux 20. Milloyd Charbonneau ; 18. Bichot;. 19. Dupuls ; chaud ; 21 Wacrenier ; 22. Kachel ; 83. Lacarde; Diàbolic IntrépideIII Service postal rapide entre Amsterdam, Echo de Paris Oriens Pierrot III ,Cortado Chamœrops Le Joyeux S. M. M. 25. (G. S.), 24. Dibon (G. S. S.) ; Metzger Troyen La Porte White Hart Diabohe le Brésil et La Plata, Serpenteau La Rochelle-PaUice, etc., etc. „ ortado à deux hélices Lib Pole Oriens., Troyen Intrépide III Cortado jDiabolic olie Serpenteau Serperiteau Syphon jdiabTii.îuhjm rarPa«rrooilefiBiar Sixte par les splendides Cantinier Heine d'Or II Le Joyeux Bruyère Prochains et Frisia. paquebots départs de Eollandia La Hochelle-Pallice DU DOUANIER LA FOLIE Hollandia, 4 septembre. — Frisia, 2 oc-' itobre. tk Y ,.' il tue sa Relâché de l'asile d'aliénés, Pour renseignements, s'adresser à L. Desbèlle-mèrer .:" b,nis, agçqt: Paris, 9, rue de Rome, 9 (têt.: Rue Blanche. PARIS notre 280-99) ; Bordeaux, pl. de la Bourse, 16 i B ,. cfj~H~ u c rt LILLE, 15 août. (Par dépêche de ..-.failli ophAnoN' c~L~o n ~~It~~j~' H' —A Merlimont Marseille, r. de la République, 80; Nice, quai ; particulier.) .HJP ij corïespox\dant le douanier Aimable DauLunel, 4; et à M. Arpin.à. la Rochelle-Palfice. (Pas-de-Cail^is), tOTOES OPèRATIONS BANQUE ET DE BOtJRSE A A Jl W • ® COMPTANT — TERME DE — COMPTES-COURANTS à brède, trente-sept ans, ancien brigadier H HT Ouverture de COMPTES-COURANTS à S'/ol'an, pou Sai i 1 y- lez-tannoy, i-écemment sorti de l'aRappelons à nos abonnés que toute demande * V belleM gille d'Awnentières, a tué sa d'aliénés de changement d'adresse doit 6'.e accompagnée de10 0/0 du MONTAIT de l'Achat. tous TITR.ES cotés, moyennant versement la do188 Envoi franco de la Notice explicative et de tous Renseii/pements (Maison mère, la dame Waeogne, soixante-sept ans, de SOIXANTE CENTIMES en timbres-poste JBt confection de nouvelles bandes. de epessede fusil, eu r la tête. pour -t't' d'u^coup f A *
une de bougé du lieu où il l'avait découvert ; mais soleil déjà chaud, tout annonçait Michèle et Pierre explorèrentces belles journées où l'été finissant jette vainement, ils en tous sens les garennes. Olive, interun ardent éclat. Michèle descendit : elle. n'avait encore revêtu qu'un peignoir bleu, rogée, raconta qu'un soir, vers cinq heures, comme elle fermait l'étable de la cour, une ample, qui laissait nu son cou. Pierre l'en-* grande ombre, debout et immobile, avait traîna dans le jardin. Depuis qu'ils habiporté ses deux mains à la bouche et, ridi- 'taient la campagne, la vie active et minului avait envoyé des bai- tieuse des plantes et dès, insectes les pascule, lamentable, sers : il lui avait semblé que cette ombre sionnait. Appuyés au bras l'un de l'autre, était Pascal. On ne put rien savoir de plus : Des feuilles longtemps ils se promenèrent. elle balbutiait, mortes se desséchaient dans les allées, les elle se .taisait, elle s'irritait. hommes de Camiers firent le fruits n'avaient mûri se détachaient Quelques guet: qui pas Pascal ne se montra pas. Un matin, comme des arbres, les pucerons couvraient les Pierre se rendait à la propriété, une fem- branches des rosiers ; grimées par la chasur la me, route, lui annonça qu'on avait leur, les abeilles,au bord des ruches,tuaient trouvé dans le puits de Mauves le cadavre les derniers mâles. de Pascal. Aux premières lueurs du jour, Ils marchaient lentement, presque à un paysan, qui venait tirer de l'eau, avait chaque -pas amusésr intéressés. Une fourmi en se un Pierre distingué, penchant, corps. qui, toute seule, tirait à travers les cailloux courut au village. Le cadavre était encore une grosse mouche, les arrêta un grand sur le sol, contre la pierre ; un étendu sur quart d'heure. Comme ils revenaient nœud grossier retenait au cou le foulard leurs pas, le. facteur, qui entrait, leur reson mit des lettres et des d'Olive, un grand calme empreignait journaux. Devant la visage, et dans ses yeux ouverts, on lisait d'osier entouraient maison, des fauteuils comme un bonheur très' doux. une petite table de. fer. Pierre et Michèle s'assirent, .pierre, dépliait les journaux; XVII à tout avec paresse, sans envie, indifférent il racontaient ; ce qu'ils n'y avait de letamenait avec lui les pluies Septembre les tres Michèle. Tout en lisant, que pour soudaines qui embrument le.ciel, et les vaPierre ; son avoué lui depeurs épaisses qui, le soir, flottent sur le elle renseignait au mandait si elle dressait opposition juà creuser sol; les charrues commencèrent gement prononcé contre elle. Mme Troissy leurs sillons réguliers. Tout changeait aude son la félicitait avec hypocrisie prochain rien ne tour de Michèle et de Pierre, chanmariage. Elle prit' une autre lettre, l'engeait en eux. d'adresses l'ératurées arriva Un matin, Pierre comme Mme veloppe chargée elle tonna, .l'egarda de plus près et, soumontait en voiture. La Monnier-Davignac dérober un mouvement fête patronale de Meuves approchait, une dain, ne pouva<nt d'effroi, la reposa sur la table. pauvre fête sans baladins, sans boutiques, Eh et cette lettre ? bien, dit Pierre, sans chevaux de bois, où, pour tout plaiCe n'est rien. sur la place de l'église. sir, l'on dansait à cette date, Mme Et instinctivement elle la dissimula avec' Aussi, chaque année, distribuait aux familles la main. Monnier-Davignac —' des vêtements d'hiver et aux enfants des Tu iiè' l'ouvres pas ?-" ; .:- Non, c'est inutile. elle s'en allait donc à Boulogne jouets : - Pourquoi ? faire ses emplettes. Les nuages qui se dis- Je ne suis pas pressée. -,' un ciel d'un bleu si persaient dégageaient - De qui est-elle ? De ton mari ? tendre qu'il paraissait blanc, ie presque
- Non, ce n'est pas à cause de toi. — Non. Alors ? —De qui alors ? renferme ne m'intéresse -m '"quelle., —De Jacques. --":' — De sans pas. * Jacques T répéta Pierre, ,0"t" d'abord comprendre. donc 1 avec une — Allons répliqua-t-il Il subite violence sur le champ maîtrisée. Mai'sauasitôt,"il ajouta: — Ah ! de Jacques de Thièle ! c'est para- n'ignore pas que tu as tout quitté pour II t'aime il fait." moi, et il ose t'écrire. toujours - Pierre, ce nom m'est échappé ; sans ne peut pas oublier le bonheur que tu lui que je m'en doute, jer te lé jure, j'étais si as donné, et il te pourchasse jusque dans ,;; :" - ,troublée. ta retraite. Assurément, i.la quelque chose • - Tu l'appelles Jacques, fit-il. avec un de fort intéressant à te dire. ma sourire ironique. C'est -très naturel, — Ouvre-la, toi, si tu veux. ', chérie. ; ; - Tu deviens folle ? , ,, ; ;.. Elle tendit les bras vëirs.îûi.: Tu as tous les droits. Moi, —Ouvré-la, je ne l'ouvrirai pas. Il'r— silj'Sjt Pi erré,, je ", t'êii : .prie., , ,, donc que jè veuilile lire, - Comptes-tu ? —Tu eè'Certaine qu'elle ést"^ lui lettre où sans doute il parle de son une c'est bien son écriture, - Oui, amour persistant, rappelle le passé et te reIl hocha ia tête : proche de profaner par une nouvelle liai- Tu as une bonne mémoire. -, tenson le souvenir de- votre .première Une rosé du mur. s'eileuillait ; le fac- dresse ? J'ai naguère assez souffert et je teur, qui avait bu à l'cflloe. un verre de vin, Tepassa Rêvant eux çt tes: salua. Piè'rrè'garsouffrir. dait toujou-rs Ja lettre -des. pensées, qu'il — Moi, non plus, je ne veux pas l'ouse fîgTrï*ait à jamais abolies/- se révmtfa lent lourdeiment au plus profond de lui, dans ces vrir? — Tu es décidée à ne pas l'ouvrir ? recoins obscurs da. l'âme qui demeurent — Oui. qu'uiv • souvent pqu,r .toujours endormis,mais voitlà ce .que rien aussi parfois ébranle. Il considérait r- Eh bien,, s'écria-.t-il, de Jaccette écriture droite-qui avait trace le ncin j'en fais de cette lettre, .de la lettre ques, comme tu dis. Ainsi, ni toi ni moi ne. <:Je' Michèle,.r;ù Bierin-e, ces timbrer étrance qu'elle rende- Michèle malgré lui, it -::c:"" Il i o— connaîtrons au moins jamais gers, ce"papiét..fragile; voyait M. de TJaièsle ainsi qu'au- jnur pu jl'. fermait. ,. De ses doigts furieux, il déchira la lettre tée à Paris,.avait ; un coup de vent les disacoompti uHgrand voy;tj[ ;.; jeu cent"morceaux depuis des semaines. èll(> .courait après ,Mi- persa. Il suivit à travers le jardin leur <'liele,".çi]]o pouvait s'égarer, ne jamais parcourse incertaine ; ils. allaient sur, le gavenir, le destin l'avait menée sûrement loin zoti, dans les massifs/ sur les bordures de du 'monde, dans un vite immobiles, les auvillage ignoré, pour buis, quelques-uns çfu'elle y affirmât r(:f^rne,no pour continuant leurs zigzags, tres-tournant, pàssé. JYUI1 geste_brusq{u;"'i)"la ¡prnsenLà a tf>tls c.mpprtanL à jamais leur secret, Bientôt on n'en distingua Michèle: » , plus que trois ou '.,' ,.;.; Ouvre-la. 'quafr-e. Midièle,, ttatfo/.pàle, ne .bougeait Non. /'a,s. Pierre se rassit, la-' ligure sombre"; un — C'est à cause do moi que tu, ne, veux "posant silence les accablait. Pierre feignit pas rouvrir,? itttarroa^a PiePro. Tucanapais' de lipa un jourûaL A quoi bon ? Devant ses tort. de Thièle jeux fixes, i'émUïre de-Jacques
se mêlait aux.caractères,d'imprimerié. Il ne songeait qu'à cette lettre. Que renferde Thièle l'amait-elle ? Pourquoi Jacques vait-il écrite ? Vainement: c,es questions il désirait maintenant savoir, l'obsédaient, il ne saurait jamais. Il essaya d'imaginer; un amer regret l'étreignit. Que pouvait-il imaginer ? Le vent ramena près de lui un bout de papier ; il le contempla, comme-s'il devait; avec ces jambages coupés, tout reconstituer. Il -faillit le ramasser. Il s'était cru l'ancien mal, de -nouveau; iee-rnpa-à guéri; rait de lui, plus forcené parce que tant de semaines l'avaient assoupi. Ah! - sM! avait pu lire cette lettre, il aurait été sauve, il en était sûr; de ses propres mains il avait rouvert la blessure mal cicatrisée. Michèle, d'une voix hésitante, l'appela,' il il ne répondit pas; elle voulut* sé"lever, l'en empêcha. Elle se leva cependant; jl affecta de ne pas s'en apercevoir ; un instant elle demeura derrière, lui. 11 devinait son corps ses lèvres penché et craintif, son visagedoletit, 'et, loin d'étremblantes, prouver de l'émotion, il n'était qiifexcédé. ',t Elle posa la main sur son épaule : - Pierre ! supplia-Uiîlle. '," 11 se taisait. , --- Tu me repousses ? '-, - Mais non. Seulement. Seul-ement ? .:. Ta-tendresse, en cé morrie'ht::. '-- Eh bien ? ;; - Ta, tendresse. en ce moment. eh bien, elle m'est insupportable. — Pourquoi ? — Tu. veux le savoir ? : — - Ou i Oui. , Il se dressa et l'a regarda rënfient fo ce regard mauvais dont .eHe'ne sé" souvé- c'' • nait plus. Elle m'est in'supportable, parce q'ue j' •le,vo'is, lui, tu entends, je lé yoi^ -,' PAUL ACKER, ; (A suivre.
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Revue 1
Financière
de
la
Semaine
La semaine qui vient de s'écouler a été bonne. fout d'abord, les inquiétudes qu'avaient fait naître la situation intérieure cfe l'Espagne el ses'embarras au Maroc se sont beaucoup atténuées et il en est résulté une reprise sensible des valeurs espagnoles, qui a été secondée, d'un autre côté, ,par 1 amélioration du change. Quant Aux affaires de Crète- et aux bruits de guerre entre la Turquie et la Grèce, la Bourse se refuse à croire à des complications Ide quelque gravité et la réaction passagère qui s'était produite sur les fonds ottomans'et helléniques a été mise à profit par la spéculation pour acheter. On constate, d'autre part, des symptômes satisfaisants en ce qui concerne la situation industrielle et économique, et, dès lors, les dispositions du marché ne pouvaient être que favoIjables. Elles se sont traduites par beaucoup de fermeté dans tous les compartiments de la cote et par une-reprise notable des valeurs cuprifères et de la De Beers. Les nouvelles d'Amérique continuent à présenter le mouvement industriel sous ur jour très favorable que souligne la dernière statistique de l'Association des producteurs de cuivre américains. La forte diminution pour le ,mois de juillet: de 32,261,454 livres dans les stocks de cuivre a surpris le marché et renversé ses dispositions à l'égard des valeurs cuprifères. On comptait seulement sur une diminution de 15 à 20 millions de livres et comme les stocks en Europe avaient grossi de t,000 tonnes environ, durant le même mois de juillet, les expéditions en Europe auraient, en ce cas, compensé simplement la réduction dans les stocks- américains. Le marchéa. donc été surpris de constater que les délivraisons à la consommation indigène aux Etats-Unis accusent une augmentation de 25 0/0 par rapport au mois de juin et que c'est à cet accroissement de la demande locale que l'on doit la réduction en Amérique. importante des stocks FONDS D'ETAT Les Rentes Françaises maintiennent leûr fermeté : la RenteS 0/0 finit à 98,07 et l'Amortissable à 98,10.On espère que le nouveau ministère mettra plus de souplesse que son prédécesseur dans ta lanière detraiter les questions fiscales. En outre, la publication du rendement des impôts pour le mois de juillet 1909 a produit bon effet. La marche des recouvrements est évidemment satisfaisante et la plus-value des sept crémiers mois de l'année, s'élève à 51 millions
et demi par rapport aux évaluations budgétaires correspondantes et à 80 millions par rapport aux recouvrements de la mêmepériode ftn 1908. Mais il ne faut pas perdre de vue que le total des crédits supplémentaires demandes au Parlement s'élève déjà à 86 millions et que le budget n'a été équilibré qu'au moyen de l'émission de 55 millions d'obligations à court terme. Les plus-values budgétaires sont donc déjà absorbées et au delà. L'Extérieure reste à 96 40. Les recettes du Trésor espagnol, en juillet dernier, accusent une augmentation de 2*71,757pesetas. En revanche, le ministre des finances craint que, polir le mois en cours, les résultats ne soient pas ausi favorables, en raison, principalement, de la suspension des rachats du service militaire. La Rente Italienne se tient à 103 80. Le com.merce extérieur de l'Italie, pendant le premier semestre de 1909, s'est élevé, pour les importations, à 1,580 millions de lire. Les exportations ont atteint le chiffre de 800 millions de lire. Par rapport à la période correspondante de 1908, les importations sont en augmentation de 182 millions et les exportations sont en plusvalue de 38,400,000lire. Le Portugais 3 0/0 se négocie à 62 50. Les projets de réorganisation économique ne seront pas votés dans la présente session, en ce qui concerne la Dette intérieure, la Banque de Portugal ou la Caisse des dépôts et consignations. Les questions que le gouvernement veut se voir autorisé à liquider, le plus tôt possible, sont celles qui ont trait aux « sanptoria » de Madère, parce qu'il compte retirer d'une noude ces stations hivernales, velle adjudication les ressources nécessaires pour désintéresser les précédents concessionnaires et pour liquider les avances faites au défunt roi. Les Fonds Russes, après avoir fléchi, en raison du conflit gréco-turc, sç sont ensuite relevés et dépassent les niveaux de la semaine dernière: les Consolidés 4 0/0 finissent à 90 40, le 3 0/0 1891 à 74 65, le 3 1/2 1894.à 80 65, le 5 0/0 1906 à 102 80 et le 4 1/2 0/0 1909 à 96 70. Les recettes ordinaires du Trésor pendant les quatre premiers mois de l'année se sont élevées à 732 millions et demi de roubles et les recettes extraordinaires à 142 millions de roubles. Il y a des augmentations sur le timbre et l'enregistrement, les postes et les chemins de fer. Il y a diminution, notamment, sur les pétroles, les douanes et les alcools. Le Turc Unifié 4 0/0 subit, à 94, le contrecoup des nouvelles relatives à la Crète. Toutefois, il semble probable que le conflit s'apaisera. -,,'En attendant, la. Chambre turque discute paisiblement le budget. Le premier chapitre du budget des dépenses relatif à la Dette publique et les chapitres des indemnités des sénateurs et députés ont été votés.-Le ministre des finances a déélaré qu'il présentera le prochain budget à l'ouverture de la session de novembre. Le budget des dépenses s'élèvera à 29,971,000 livres turqu'es- Le déûciL est d'environ 4 millions et demi,
Les Fonds Argentins sont fermes. Le projet de budget pour 1910 va être incessamment soumis au Parlement. Malgré les dépenses afférentes à la guerre et à la marine, lesquelles sont en augmentation sensible, le projet ne comporte pas d'élévation de recettes. Les Lots du Congo ont des demandes à 92. On sait que les obligations, qui constituent, en réalité, un emprunt ayant la garantie du gouvernement belge, présentent l'avantage d'un véritable bon de capitalisation, ayant, en outre, l'attrait de nombreux lots répartis sur toute la période d'amortissement de l'emprunt. C'est le 20' août courant, à Bruxelles, qu'aura lieu le troisième des six tirages annuels des Bons à lots du Congo. Ce tirage comprendra un gros lot de 20,000 francs, un lot de 2,500 francs, trois lots de 750 francs et vingt lots de 400 francs. On sait que toutes les obligations émises par l'Etat du Congo en 1888 ont été réparties en 60,000 séries de 25 obligations chacune. Les premiers numéros sortis bénéficieront des lots, mais tous les autres numéros appartenant aux séries qui ont gagné les lots, soit environ 500 par tirage, sont remboursés au pair de 100 francs, avec, en plus, à titre d'intérêt, une augmentation de 5 francs par an depuis 1888. Il en résulte qu'en dehors dés 25 premiers numéros sortis, qui gagnant les gros lots, environ 500 numéros sont remboursables, cette année, à chaque tirage, à 210 (francs. Les Lots du Qongo constituent la seule lo.teri,e .d'Etat autorisée en France. A la garantie de l'ancien Etat Indépendant s'est ajoutée, depuis l'année dernière, celle de la Belgique qui, en s'annexant cet Etat, a pris à sa charge son. actif et son passif. ETABLISSEMENTS DE CREDIT La Banque de France s'inscrit à 4,225. On remarque que l'encaisse or a cessé, de s'accroître et l'on peut en conclure à plus d'activité commerciale et industrielle. Le dernier bilan hebdomadaire accuse les variations suivantes : le portefeuille a diminué de 49 millions, les avances sur titres de 10 millions et demi, le compte courant du Trésor de 21 millions et demi et la circulation des billets de 134,583,500 francs ; par contre, les comptes eourants particuliers ont augmenté de 23 millions et l'encaisse de 3,514,766 francs. Depuis le commencement du second semestre, les bénéfices s'élèvent à 3,925,844 francs contre 4,140,247 francs pour 1908, soit une moin's-vîeltze. de 214,403 francs. Le Crédit Foncier donne lieu à des échanges réguliers à 760. Le bilan au 39 juin accuse un bénéfice de 8,305,657 francs, alors que le bénéfice, total de l'exercice 1908 a été de 16,463,924 francs, ce qui fait ressortir, pour l'exercice en cours, un léger excédent du solde créditeur du compte de profits et pertes. Le Crédit Lyonnais est recherché à 1,260. On augure très favorablement des résultats de .l'exercice en cours et, partiçj.Uièl'emeût,. de ceux_ des six^greroiers -mois/-"
La Banque de Paris est fermement traitée à 1,637. Les opérations réalisées par cet établissement depuis le commencement de l'année et celles qui sont, en préparation permettent de en cours prévoir que les bénéfices de l'exercice seront sensiblement supérieurs à ceux de l'année dernière. LaSociété Générale s'échange à 674. Le premier semestre a été favorableà la Société'. Les bénéfices, pour cette période, sont, en effet, supérieurs de 712,000 francs à ceux de la période correspondante de .1908. La. Société Marseillaise se maintient à 831, le Crédit Mobilier Français à 608 et la Banque Privée à 422. La Banque Ottomane reste à 713. On mande de Constantinople que M.Deffès, directeur. de la Banque impériale, ottomane, est parti pour. Paris, porteur d'ùn' projet concernantle service général de trésorerie qui est confié a cet établissement. On a de nouveau parlé de la création d'une Banque Nationale turque constituée avec le concours financier,de M. Ernest Cassel et de la Société Générale. Cette nouvelle Banque obtiendrait du gouvernement ottoman une concession de vingt ans, qui ne toucherait en rien au privilège de la Banque Impériale. CHEMINS DE FER ET TRANSPORTS Le marché des actions des Chemins de fer" le Nord clôture Français reste sans animation: à 1,685, le Lyon à 1,279, l'Est à 897, le Midi,à 1,1-45,l'Orléans à 1,355 et l'Ouest à 935. Signalons, à propos de la Compagnie de Lyon, qu'elle se refuse à prendre à son compte la totalité des dépenses de construction de la ligne Frasnes-Vallorbe, et qu'elle amande à l'Etat une contribution que les ministres des finances ônt trouvée exagérée. Les Chemins Espagnols conservent d'assez bonnes dispositions: les Andalous à 193, le Nord de l'Espagne à 331 et le Saragosse à. 387. La dimininution des recettes, à fin juillet, s'élevait à601,484 pesetas pour les Andalous, à 1,036,446 pesetas pour le Nord de l'Espagne et à 1,249,752 pesetas pour le Saragosse. Il faut noter, toutefois, que les moins-values de recettes ont fait place, depuis quelque temps, à des plusvalues qui réduisent, de décade en décade, les diminutions précédemment enregistrées. Les Chemins Autrichiens se tiennent à 782 et les Lombards à 113. On précise le sacrifice qui serait demandé aux obligataires. De toute manière; le coupon serait indemne. On songerait, par contre, à réduire le taux du remboursement, qui est actuellement de 500 francs par obligation. Il est peu vraisemblable que les obligataires consentent à cette diminution de leur capitai. Les Chemins Portugais finissent à 289. La plus-value des recettes, depuis le commencementde l'année, se monte à 281,144 francs. >',Le Métropolitain garde son avance à 559, tan-
dis que les Omnibus sont en reprise à 1350. La ment améliorée. Le métal s'est traité en avança récente baisse des actions Omnibus a été moti- sensible sur les deux places de Londres et de 'vée par le bruit que cette dernière Compagnie New-York. On signale de cette dernière ville, aurait pour concurrent le Métropolitain, dans que de fortes ventes de cuivre ont été faites? sa demande en concession des aulobus. Ce bruit, par les principales agences. D'autre part, le d'ailleurs invraisemblable, a été démenti. stock actuel aux Etats-Unis est en forte dimiDu 1er janvier au 5 août, les encaissements nution, ainsi que l'indiquent les dernières statotaux de la. Compagnie des Omnibus s'élèvent tistiques des producteurs américains. à 26,663,838 fr. 60 et présentent, sur ceux de la Le Rio-Tinto progresse à 1,957, le Boléo ,là;. même périodede l'année précédente, qui avaient 4,125, Cape-Copper à 205 et Tharsis à 159. ,/ été de 27,037,476 fr. 95' une moins-val ue de Le zincest fermement traité aux environs dei 373.688 fr. 35,' 22 livres sterling la tonne. L'entente entre leS! Dansle groupe des tramways, les Tramwaysproducteurs de zinc, qui est en vigueur depuisi' Sud finissentà l'Est-Pàrisien à le commencement de l'année, a jusqu'à présent 188, 54;75, les Chemins NogenÜÙs à 508,les Tramways de Pa- répondu aux espérances' qu'on -avait fondéesi Iriset de la Seine à 460 et la Compagnie Géné- sur elle. Il ya quelques, semaines, le prix-du rale de Tramways à 575. zinc a été élevé de 1 mark par 100 kilos et,, actuellement, 'les demandes de la consommaient continuent à être satisfaisantes. L'action de Malfidano se négocie à 585 Jas VALEURS INDUSTRIELLES Vieille-Montagne à 844et les Zincs de SiIésia" : L'action du Canal de Suez conserve ses bon- à 1,495. nes dispositions à 4,750. Les recettes sont touPour la première décade' MINESD'OR.— Dans son ensemble, le marché jours satisfaisantes. : du mois en cours, elles s'élèvent à 3,330,000 des mines d'or manifeste de bonnes disposé francs contre 2,760,000 francs pour la décade tions. La liquidation de quinzaine s'est effectuée, correspondante de 1908 et 2,800,000 francs pour à Londres, très facilement et il en est de même celle de 1907. Du 1er janvier au.10 août, les à Paris. Il est certain que sur les deux places, encaissements totaux se chiffrent par 72,961,659 les positions d'acheteurs sont très restreintes. francs et présentent sur ceux de 1908, qui Au comptant, on note un courant d'échanges avaient été de 65,596,750. francs, .une plus-value réguliers qui ne peut qu'aller en s'accentuant au fur et a mesure des rentrées des vacances. de 7,364,909 francs et sur ceux de l'exercice La Rand Mines clôture à 250, la Goldfiéldsprécédent, qui s'étaient élevés "à 70,333,458 à. 170 et l'East-Rand à'l3â,50, francs, une augmentation de' 2,628,206 francs: coupon de 4 fr, 'ra On peut,-dès à présent, émettre l'opinion que détaché depuis le 9 courant. la dernière crise n'a eu d'autre action sur le La Ferreira s'inscrit à 453,50 :«t'la* Rôbinscût trafic que d'arrêter, momentanément -"la marche à 266. ascendante des récettes. La Crown Mines se traite à 221. Pour le pre* Les valeurs gazières donnent lieu à peu de mier mois de son exploitation, le bénéfice réâ-r transactions, tout en conservant leurs cours pré- lisé par cette Compagnie s'est élevé à 109,950 cédents. : le Gaz de Paris reste à 288, .le Gaz liv. st. ou 16 sh. 7 d. par tonne traitée. L'a, Central à 1,500 et l'Eclairage, Chauffage et teneur a été de 32 sh. 2 d. Force Motrice à 264. La Ferreira Deep varie peu à 164. Les résulLe marché des valeurs d'électricité a été un tats de l'exploitation en juillet fee sont traduits peu plus animé que durant la semaine précé- par un bénéfice de 49,000 liv. st., à peu près l'Electricité de Paris finit dente : à 447, la à celui du mois de juin. Compagnie Edison à 1,335, le Secteur de la égal La Modderfontein B est négociée à 74 75. La. Place Clichy à 1,295 et le Secteur.de la Rive mine comprend 1,400 claims minéralisés d'un Gauche à 334. seul tenant et, de plus, la Compagnie est pro, valeurs Le marché des métallurgiques fran- priétaire de la partie sud de la ferme que le: çaises -conserve toute sa fermeté. Le courant gouvernement se propose de lotir prochainedes commandes est suffisant pour attendre la ment, en vue de sa mise en exploitation .Ímnié. reprise espérée pour l'automne. Le mois d'oc- diate. 'En sa qualité de propriétaire de la sur" tobre semble, en effet, devoir être le point de face du terrain, la Modderfontein B recevra départ d'un redoublement d'activité, en raison chaque année une somme importante soua des ordres que doivent passer les, administra- forme de licence. tions de la marine et de la guerre. La General Mining est; à. 6125 et la New* Les Aciéries de la Marine se traitent à 1,401, Goch à 54.. les Forges du Nord et de l'Est à 1,945, le CreuOn demande toujours activement les actions sot à 1,925, Denain et Anzin à 2,070, Châtillonet. les parts de rOuest-Africain Français, qui Commentry à l,-i60'-et< les Ateliers -de- Jeumont s'inscrivent, respectivement, à' 630 et 350. Le à 358. marché escompte les bénéfices que les action• VALEURS MINIERES naires de la Société mère retireront de leur droit de souscription privilégie au capital dea La tenue du marché du cuivre s'est notable- filiales.*'