Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/01/06. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
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PUBLICATIONHEBDOMADAIRE, 18. Rue d'Enghien, PARIS EN RAISON DE L'AUGMENTATION CONSIDÉRABLE DU PRIX DU PAPIER ET DES MATIÈRES PREMIÈRES SERVANT A LA FABRICATION DU "MIROIR", CETTE PUBLICATION SERA VENDUE 0 FR. 30 PARTIR D'AUJOURD'HUI
A
LE PRÉSIDENT MACHADO, BANNI PAR LES RÉVOLUTIONNAIRES, QUITTELISBONNE L'un des premiers gestes du commandantSidonio Paès,après lecoup d'Etat de Lisbonne, de faire arrêter
le président Machado.Celui-ci, banni aussitôt, a quitté
fut
tePortugal avec lessienspour se rendre à Madrid.
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NOS SOLDATS SE BATTENT AUSSI AU MAROC
Une pièce de 80 tirant au poste de Touahar avancé. Spahis et muletiersàl'étaoe -
Dès le début de la guerre les Allemands ont essayé de nous créer des difficultés auflflaroc en soulevant contre nous des tribus non encore soumises. Les exploits de nos soldats sur les fronts d'Europe ont fait oublier ceux des brave- territoriaux qui
se battent dans IÎ bled. Voici au poste de Touahar des artilleurs tirant sur des pillards et, au dessous, un campement sur la route de Fez à Tazza. Les opérations actuelles ont pour but de faciliter l'établissement d'une voie ferrée entre ces deux villes.
LA Jeudi 20 décembre. — L'artillerie ennemie, contre battue efficacement par la nôtre, a bombardé nos premières lignesau sud de Tuvincourt en Argonne, au Four-de-Paris. Sur ce dernier point, l'ennemi, qui tentait d'aborder nos positions, a été repoussé à deux
et
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reprises avec des pertes. En Woëvre, un coup de main allemand sur 110s tranchées, devant Regnéville, a échoué sous nos feux. En Lorraine, nos patrouilles ont fait des dont un officier dans les secteurs prisonniers, de Flirey et de Nauroy. Canonnade à l'Hartmannswillerkopf et au Schoenholz. Des avions allemands ont lancé une cinquantaine de bombes dans la région de Dunkerque. Une incursion de gothas a eu lieu sur Lon- dres. On compte 80 victimes dont 10 morts. Un des gothas a été abattu. Sur le front anglais, des reconnaissances ennemies ont été arrêtées dans le secteur de passchendaele. Des prisonniers ont été capSur le front italien, les Austro-Allemands ont attaqué à nouveau sur une large étendue, dans la zone montagneuse. Ils n'ont remporté que de légers avantages et ont subi de fortes pertes. Vendredi 21 décembre. Activité moyenne des deux artilleries sur l'ensemble du front, plus vive dans la région des Caurières. En Lorraine, une forte attaque allemande, précédée d'un violent bombardement, sur nos tranchées au nord de Reillon, a complètement échoué. L'adversaire a laissé de nombreux cadavres sur le terrain. En Haute-Alsace, nous avons repoussé un importantcoup de main ennemi tenté sur nos positions du Gluckérveld (sud-est d'Altkirch). Des avionsallemands ont lancé des bombes dans la région de Dunkerque et de Calais : blessés. tués, 10 4 Dans la région du lac Doiran, activité d'artillerie assez vive. Les troupes britanniques ont exécuté un coup de main au cours duquel elles ont capturé quelques prisonniers. des Dans la région lacs, les troupes russes ont dispersé des reconnaissances ennemies. Sur fe front italien, les Austro-Allemands ont attaqué sur le front Tasson-col dell'Orso. Ils ont été rejetés avec des pertes très graves. Un autre détachement a été repoussé au mont Solarolo. Au sud de Sasso-Rosso (val Frenzola), nos alliés ont fait des prisonniers. Sur la Vieille-Piave, activité locale de combat. Toutes les tentatives ennemies pour passer italiensle fleuve ont été déjouées. Les marins ont fait 35 prisonniers. Deux avions ennemis ont été abattus.
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Samedi 22 décembre.
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Activité d'artillerie intermittente en quelques points du front, plus vive dans la région du bois des Caurières. En Alsace, les Allemands qui tentaient d'aborder nos tranchées à l'ouest de Cernay ont été repoussés par nos feux. A l'Hartmannswillerkopf, l'ennemi, à la faveur d'un très important coup de main qu'il avait fait précéder d'un bombardement intense, avait pu pénétrer dans les éléments avancés de notre ligne il en a été entièrement rejeté àpremière la suite d'un combatcorps à corps au cours duquel il a subi de lourdes pertes. 118 obus ont été lancés sur la ville de Reims. -, Sur le front belge, activité d'artillerie peu intense. Nos alliés ont bombardé les organisations ennemies des abords de Dixtnude etde Kippe, en représailles de quelques tirs ennemis effectués vers nos batteries. En Macédoine, les troupes anglaises ont capturé 1 officier et 54 soldats bulgares. Sur le front britannique, une tentative allemande a échoué au nord-est de Messinessous les feux d'infanterie et de mitrailleuses. Les Italiens, sur le mont Asolone, ont réussi à enlever à l'ennemi une grande partie des gains qu'il avait pu obtenir le 18. Une forte contre-attaque autrichienne a été enrayée.
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Nos alliés ont fait des prisonniers sur le plateau d'Asiago. Les Capronis ont bombardé les troupes autrichiennes sur la Basse-Piave. Dimanche23décembre.—; Actions d'artillerie
assez vives dans la région du Fayet (nordouest de Saint-Quentin), sur le front Beauforêt d'Apremont, mont-bois Le Chaume, en Haute-Alsace dans la région de la Thur
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Dans lesecteur de Bezonvaux, un coup de main allemand a échoué sous nos feux. En Champagne, un de nos détachements, pénétrant dans les tranchées allemandes au sud-ouest de Moronvillers, rentré au complet dans nos lignes après avoir détruit des abris et infligé des pertes sérieuses à l'ennemi. Sur le front britannique, des coups de niain ennemis ont échoué vers la route Bapaume à Cambrai, à l'est de Monchy-le-Preux et au sud-est d'Armentières. Sur le front italien, dans la région du mont Asolone, les troupes de nos alliés ont maintenu en éveil l'activité combative et réalisé quelques progrès. Une contre-attaque ennemie a été sur-lechamp repoussée plus à l'ouest, vers Osteria di Lèpre. Un détachement qui essayait, grâce au brouillard, de faire irruption dans les positions italiennes, a été arrêté par les fils de fer barbelés et rejeté par la fusillade. Au mont Solarolo, un coup de main ennemi a échoué, après une lutte à la grenade. Sur le plateau d'Asiago, les troupes ennemies ont été combattues avec efficacité et à l'est du pont de la Priola, des batteries ennemies ont été réduites au silence. Activité réciproque Lundi 24 décembre. des deux artilleries sur la rive droite de la Meuseetdanslarégion du Moit-Homme. L'ennemi a tenté sans succès un coup de main au bois des Caurières. Des avions ennemis ont lancé une quarantaine de bombes sur Dunkerque et sa banlieue. Une personne de la population civile a été tuée, trois autres blessées, dont une femme et un enfant.
est
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NOTRE
DÉCEMBRE CONCOURS DE
:
Voici les résultats de notre 32e Concours Mensuet de Photographies de Guerre Ier Prix (1.000 francs) :
TANKS ENACTION PENDANT LE COMBAT
Photo parue en pages 8 et 9 de notre-n* 213,portant la date du 23 décembre.
Prix (500 francs) LE BARRAGE DE LA PIAVE EN ITALIE 2e
Photo parue en pages 8 et 9 de notre n* 211, portant la date du 9 décembre.
Prix (250 francs) : LE BOMBARDEMENT DE REIMS VU EN AVION 3e
Photo parue en pages 8 et 9 de notre n* 214. portant la date du 30 décembre.
Les résultats de notre Concours de Janvier seront publiés dans notre n° du 3 Février. I
"MIROIR" A PARTIR DU 1er JANVIER 1918
TARIF DES ABONNEMENTS AU
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mois. 12mois. 6
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Canonnade sur le front belge. Le général Guillaumat remplace à Salonique le général Sarrail qui recevra une autre affectation. Sur le frontitalien, petites rencontres d'importance locale. Au nord de Pedescala, les occupants d'un petit poste ennemi ont été surpris et anéantis. Sur la rive gauche de l'Assa, à l'ouest de Canove di Sotto, un détachement italien, après une courte mais efficace préparation d'artillerie,et. après avoir dépassé avec un mordant magnifique les défenses accessoires adverses, a tait irruption dans un poste avancé et ramené 12 prisonniers avec du matériel. patrouilles Dans plusieurs secteurs, des des ennemies ont été repousséès avec pertes. A l'ouest d'Osteria di Lèpre, capture de prisonniers. Echec de tentatives autrichiennes au mont Solarolo et au sommet du val Calemo. Canonnade dans la plaine de la Piave. Les pourparlers de paix russo-allemands s'ouvrent à Brest-Litowsk.
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Mardi 25 décembre. Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont lancé deux coups de main sur nos postesde la région de Bezonvaux et du bois des Caurières. Ces tentatives ont échoué sous nos feux. La lutte d'artillerie a été assez active sur la rive gauche, dans le secteur de Béthincourt. Sur le front britannique, -quelques-uns de nosalliés ont disparu au cours de l'attaque d'un poste par l'ennemi, près d'Epéhy. Un détachement qui tentait d'aborder les lignes sur la route de Menin a été rejeté. Grande activité des deux artilleriesau nord de Poelcapelle. Les aviateurs britanniques ont jeté des bombes sur une pièce de gros calibre, dans la région de Lille et sur d'autres objèctifs; tels que baraquements; cantonnements et tranchées. Ils ont tiré plusieurs milliers de cartouches de mitrailleuses sur l'infanterie allemande dans les tranchées. Quatre avions ennemis ont été abattus en combat aérien. En Macédoine, faible activité de combat sur l'ensemble du front. En Albanie méridionale, dans la région de Devoli, nous avons capturé deux reconiiaissances ennemies fortes de cent cinquante hommes au total. Les Austro-Allemands ont légèrement avancé sur le plateau d'Asiago, en Italie. Nos alliés ont déployé une puissante contre-attaque. Mercredi 26 décembre.— Canonnade intersur divers points du front. Un coup de main ennemi sur nos petits postes du bois des Caurières n'a donné aucun résultat. Au sud de uvincourt, nous avons réussi une attaque dans les lignes ennemies et ramené des prisonniers. Les Belges ont bombardé Schoore, Leke et la route de Schoorbakke en représailles d'un tir ennemi à obus toxiques dirigésur Rams-
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capeTe.
La lutte d'artillerie a été légèrement intense dans la région de Bixschoote. Des prisonniers ont été faits à l'ennemi dans la région de Merckem. Une escadrille anglaise a bombardé, avec d'excellents résultats, Mannheim sur le Rhin. Une tonne d'explosifs a été jetée sur la ville et des explosions ont été observées à la gare centrale, dans les usines et dans la ville, où des incendies ont été provoqués. Un feu très violent a accueilli les aéroplanes de nos alliés l'un d'eux aété contraint d'atterrir avec des avaries. Tous les autres sont rentrés indemnes. Labataille continue, acharnée au front italien, sur le plateau d'Asiago. Les contre-attaques entreprises par nos alliés ont réussi à arrêter l'ennemi et à ramener le combat sur les positions évacuées par. eux précédemment. Au cours de la lutte, de nombreuses mitrailleuses ont été capturées. L'aviation britannique a bombardé les aérodromes de Flandre.
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LAGUERRE
CIVILE AU CANON DANS PETROGRAD
Instantanés pris le lendemain du jour où les maximalistes firent tonner le canon
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Junkers ou aspirants après son bombardement par les maximalistes 29 l'Institut Smolny, siège de Lenine et Ttotsky, où a été préparé l'armistice 30 un croiseur, de Cronstadt qui bombarda le Palaisd'hiver défendu par le bataillon 1° L'école des
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féminin fidèle à Kerensky 40 les tombes des élèves officiers, massacrés par la garde rouge et qui firent leur devoir jusqu'au bout 50l'entrée de l'Institut Smolny, où siège le comité révolutionnaire, est gardée par un canon et une mitrailleuse.
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LES DÉSORGANISATEURS DE L'ARMÉE EN RUSSIE
KAMENIEF, LE COMPLICE DE LENINE ET DE TROTSKY
LOUNATCHARSKI, MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
L'ÉTAT-MAJOR DES MAXIMALISTES GROUPÉ AUTOUR DE TROTSKY ET DES COMMISSAIRES NATIONAUX 10 Kameqief, l'un des membres du sinistre trio complètent haine de la France et de l'Angleterre; 301'état-major des maxique sa Lenine et Trotsky 20 Lounatcharsky, le ministre de l'Instruction malistes groupé autour des commissaires nationaux Trotsky; i, publique, qui se trouvait encore à Paris au moment où la révolu2,Piazanof Derbychef. Achetés par l'Allemagne, 3, Skrypnik tion russe éclata et qui ne manque jamais cependant d'affirmer ces gens ont employé leurs efforts à désorganiser l'armée russe.
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ELECTIONS LES CANADIENNES DEVANT CAMBRAI
Canadian officiai photographs.
Cavaliers attendant leur tour pour voter. - Soldats lisant la liste électorale Des élections viennent d'avoir lieu dans les différents districts ainsi qu'on peut s'en rendre compte d'après nos photos. Les du Canada, et malgré l'éloignement oùils se trouvent de leur électeurs-appartiennent à la cavalerie et ont pris part à la -
se
patrie, les Canadiensqui battent en France ont été appelés à voter. Ces élections ont pris un aspect çurieux sur le front
bataille du Cambrésis. Les voici attendant leur tour de vote. On aperçoit l'und'eux prêtant serment sur le seuil de la cabane,
M. VENIZELOS AU G. Q. G. DE L'ARMÉÉ BELGE
Un officier lui explique le fonctionnement d'un minenwerfer allemand Au moment où la Grèce s'organise afin de joindre son effort à celui de l'Entente, M. Venizelos est venu en France et en Angleterre pour résoudre le triplç problème des ressources financières, du ravitaillement et du matériel nécessaires à son pays.
Il s'estégalement rendu au Grand Quartier Général belge. Le voici, en compagnie du général Rucquoy, généralissime de l'armée belge, écoutant les explications que lui fournit un officier sur un minenwerfer pris tout récemment à l'ennemi
L'ATTENTE DEVANT LES BOUTIQUES A CONTRIBUÉ PoUR UNE GRANDE PART A SOULEVER LE PEUPLE RUSSE1
1-
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• 1.:.
-Habitants de Petrogradet de Moscou faisant la queue des journées entières pour acheter:cartes à jouer; 2.dusucre; 3° des ciltarettes: 4*du lait; 5"duoctroi. sortie de l'attente faite parle peuple devant les boutiques disait récemment,dans son dernier supplémentillustré, le Rousskoie Slovo".Le grand organe moscovite ayant eu l'audace d'ajouter queces files d'acheteurs devenaientplus nombreuseset plus lit La révolution russe est
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longues depuis le renversement du tsar, s'est vu supprimer puis piller par les rnaxirnalistes. Et pourtant, depuis quelques mois, principale' ment depuis la chute de Kerenski, le ravitaillement des grandes villes est si mal assuré que les habitants de Petrograd et de Moscou doivent -
souventattendredes
à
euf,une demi-Jï.æ journées entières, dans la rue, pour obtenir un chandsdetabacoudecartes jouer, car on joue énormément depuis r s'enretournent-ils de pàm, voire "une" pomme de terre. Encore la révolution, que devant les épiceries. Pendant ces longues attentes souvent les mains vides. Des numéros sont distri- on cause, et de ces conversationsentre mécontents etmalheureux tués aux est clients
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et les foules sont aussi compactes devant les mar-
née une exaspération qui a vite conduit le peuple aux pires excès.
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UN AVION SUR LA MOSQUÉE D'OMARAJÉRUSALEM
Cettephoto a été prise au moment de l'entrée des alliés dans la Ville Sainte L'entrée dans Jérusalem délivrée du général Allenby, escorté des chefs des détachements français et italien, a constitué un tableau impressionnant, mais rien ne pouvait être plus symbolique que l'arrivée des aéroplanes sur la ville. La cité sainte
assoupie dans sa gloire millénaire, survolée par des machines de guerre. quel contraste, quel raccourci de l'histoire du monde sur une simple photographie Celle-ci a été faite au moment où un avion anglais passait sur la mosquée d'Omar.
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RETRANCHEMENTS ITALIENS DANS LES MONTAGNES
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FInstitutlieu lilOt. derinstitut iialiende Paris i nouae Barricade, de troncs aar4bres et mur de pierre au fondd'unravin On n'insistera jamais assez sur le côté particulièrement pénible d'établir des tranchées commesurlesautres fronts. Dans les dé la montagnes soutenue par les Italiens. de guerre boisées, «
L'une des difficultés les plus grandes consiste à se retrancher dans ces régions où la pioche n'entame pas- le sol et où il est impossible
contrées il est relativement facile d'établir des abris avec des troncs de sapins, maispartout ailleurs il faut accumuler les pierres une à une pour obtenir une barricade imparfaite.
LA COOPÉRATION FRANCO-ITALIENNE SUR LA PIAVE 1
-Infanterie italienne descendant des lignes. - Chasseurs français montant au front La belle résistance des Italiens sur le mont Grappa a eu une grande impdiftance, car en empêchant l'ennemi de déboucher dans la plain, de Bassano nos alliés ont considérablement gêné l'état-major allemand dans ses plans d'offensive générale. Nos
et
soldats envoyés en Italie l'ont compris c'est dans une étroite union qu'ils combattent avec leurs frères d'armes sur la Piave. Voici, à Cavasso, de l'infanterie italienne descendant des lignes et des chasseurs français faisant la pause à Castel Cucco.
EN OBSERVATION DEVANT L'ENNEMI SUR LA PIAVE
-Officiers italiens et français dans une tranchée au bord de la Piave, près de VidorLa Piave, considérée comme infranchissable dans les conditions actuelles, à marqué l'arrêt de l'ennemi dans son invasion de l'Italie comme l'Yser lui avait barré la route en novembre 1914- Les adversaires se canonnent et se mitraillent d'un bord
à l'autre de la rivière et c'est sur cette partie du nouveau front qu'ont été engagées les troupes franco-anglaises. On voit ici, dans la région de Vidor, le colonel Pietro Gleifeses donnant des explications à des officiers français au bord de la Piave.
A 5,000 MÈTRES EN AVION AU-DESSUSDES ALPES
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C'est au cours d'un voyage de Milan à Lyon que ce rare instantané a étépris
Lorsque Saussure tenta l'ascension du mont Blanc (4.810 mètres), il ne se doutait guère qu'un jour venant, l'homme, se riant des glaciers et des crevasses, franchirait les Alpes en volant. A vrai dire cette prouesse n'est pas encore à la portée
de tous. L'aéroplane italien, piloté par un aviateur français, d'où a été prise cette photo, est le septième, depuis l'exploit du malheureux Chavez, qui ait franchi les Alpes sans avaries, allant de Milan à Lyon. Le cliché a été fait près du mont Blanc.
LE G. GUILLAUMAT SUCCESSEUR DU
Le généralSarrail lui être confié un
SARRAIL
Le général Guillaumat
Le généralSarrail qui, après avoir défendu Verdun lors de la bataille de la Marne, organisa avec la maîtrise que l'on sait, le camp retranché de Satonique, été appelé en France où doit
a haut poste militaire. Il estremplacé
GL
en Orient
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par l'un de nos plus jeunes généraux, le général Guillaumat, qui commandait récemment une armée sur le front occidental. Il a participé aux dernières attaques de Verdun en septembre 1917 et a reçu la plaque de grand-officier de la Légion d'honneur.
LE COLONEL PEPPINO GARIBALDISUR LA PIAVE L'ancien combattant l'Argonne commande un régiment qui s'est très souvent distingué. Le voici avec des officiers français.
de
L'UN DES VAINQUEURS DU CUIRASSÉ WIEN Deux bâtiments italiens ont réussi à torpiller deux cuirassés dans le port de Trieste. Le "Wien" fut coulé. Voici l'un des vainqueurs.
UN ANCIEN OUVRAGE ALLEMAND. A NEUFCENTSMÈTRES DE L'ÉGLISE DE LENS c'estt aux portes mêmes de laville de Lens que ce cliché a été pris. obus britannique, discutent le coup en connaisseurs. Les ruines Deux soldats canadiens observant les ravages provoqués par un sont celles d'un formidable ouvrage bétonné des Allemands.
TA CHINE NOUS ENVOIE D'EXCELLENTS OUVRIERS
à
Notre grandealliée d'Asie continue nousenvoyerdes ouvriers habilesqui, leur débarquement, séj ournent dans descamps.
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OTRÉVEILLONSOUSLES
BOMBES A ÉPERNAY Souvent visités par les avionsennemis, habitants d'Eperaayse réfugient dans leurs caves. Ceux-ci y ont fait le réveillon à NoëL
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