Le Miroir - 08/12/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/12/08. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Enghien, PARIS

LE MIROIR paie n'importe quel prix tes documents photographiques d'un intérêt particulier.

AU PONT DE KEHL. — LES ALSACIENS DE L'ARMÉE ALLEMANDE REVIENNENT EN FRANCE Sur larive gauche du Rhin, au pont de Kehl, près de Strasbourg, ils sont recueillis par des soldats français qui les fouillent et leur enlèvent les pattes d'épaules portant le numéro de régiment ennemi.


LES BRUXELLOIS VOIENT,

!.

ENFIN

PARTIR LES HUNS

Photographies prises à Bruxelles au cours de l'évacuation allemande A l'exception du retour de l'armée belge, aucun spectacle ne pouvait être plus agréable à la population bruxelloise que le départ de l'ennemi abhorré. La photographie du haut montre, les fourgons germaniques reprenant la direction du Rhin.

tableau forme contraste avec celui que l'ennemi se plaisait à exhiber ily a quatre ans sur cette même chaussée bruxelr loise. La scène dti dessous représente des officiers ennemis. attendant le train qui doit les ramener dans leur patrie. Ce


E

LA GUERR Jeudi 21novembre.—- Suite de la marche en avant. Les prisonniers libérés continuent à rejoindre nos lignes. Eu Belgique, nous avons atteint Bourseigne,

ont été faits prisonniers avec leur colonel.

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En Lorraine, nous avons atteint la ligne Zitterheim, Neuville, Gottesheim,Hochfelden, Stutzheim Phalsbourg, Petite-Pierre et Marmoutiers ont été également occupées. Ces villes étaient pavoisées, et nos soldats ont reçu un accueil enthousiaste. La marche a continué en Alsace au milieu des mêmes manifestations de sympathie que les jours précédents. Nos troupes ont fait leur entrée solennelle à Neuf-Brisach et à Hu-

Vieille-Reenne. En Lorraine, tandis qu'un détachement poussait sur notre gauche jusqu'à Sarralbe, nos avant-gardes s'établissaient sur le front Kerberg Hommarting Saverne AllenvilliersHagen. L'entrée de nos troupes à Saverne, sous le commandement du général Gérard, s'est effec- ningue. tuée avec un grand enthousiasme. AMarkolsheim a eu lieu la remise d'un abonLe maréchal Pétain, commandant en chef dant matériel ennemi. -des armées françaises, a fait son entrée solenLes troupes britanniques ont continué leur nelle dans la ville de Metz, à la tête des troupes marche vers la frontière allemande. Ce moude la IOe armée, commandée, en l'absence du vement s'est accompli selon le programme et général Mangin, victime d'un accident de che- - sans incidents. A droite, les avant-gardes val, par le général Leconte. Toute la popula- progressent vers la Meuse, sud de Namur. tion, d'un élan unanime, s'était portée au A gauche, elles ont atteint la ligne Gemblouxdevant de nos troupes; qu'elle a longuement Warne. acclamées. Les Belges ont atteint Turnhout et HerenMême accueilémouvant a été réservé à nos thal. soldats dans Calmar. Les Américains ont atteint la ligne Vichtem, Les Américains ont atteint la ligne générale Schuttrange, Rentgen, Kattenhofeii. Etalle-Saint-Léger-Longwy-Audun-le-RomanUs ont traversé la ville de Luxembourg. Briey. La population les a accueillis en libérateurs, Les Belges ont atteint la ligne Daesrode les couvrant defleurs et les escortant parmi les (estdeTermonde),Alost. rues pavoisées. Une brigade de cavalerie et de carabiniersLa reddition de la grande flotte allemande tacyclistes a été poussée sur Bruxelles et un est un fait accompli. régiment de cavalerie a été envoyé à Malines. Les troupes deFEntente marchent sur Des dépôts de munitions ont sauté à Kiew. Skoropatski s'est rendu. Bruxelles aux gares du Nord, du Midi et de Deuikine a été nommé dictateur Le général l'assentiment Schaerbeck, mettant le feu à ces dernières. de l'Entente. avec M. Max, le bourgmestre bruxellois, revenu D'après les neutres, l'Allemagne n'est pas a fait son entrée à l'hôtel de ville. affamee. L'hetman Skoropatski a été renversé en Le débat se poursuit à Berlin au sujet de la Ukraine. Constituante. Le gouvernement prétend que Les pertes anglaises de la guerre, d'après les le groupe Spartacus prépare un coup dEtat déclarations du représentant du War Office La Bavière prend position contre les commisse sont élevées à 650.000 morts et 2.032.000 sairesdupeuple. blessés. Dimanche novembre. — Les troupes belges Vendredi 22 novembre. — Nos troupes, ont fait leur entrée dans Bruxelles libérée. dépassant, sur la gauche, Givet, ont poussé Le roi Albert Ier avait pris le commandeleurs avant-postes sur la ligne Rancennes- ment de ses troupes pour rentrer dans sa capiPromelennes-Massoudre. tale. Il était accompagné par la reine Elisa8.000 prisonniers alliés ont été recueillis beth, par le prince héritier et par un brillant à Givet, ainsi qu'un important matériel de état-major. guerre,batteries d'artillerie, tanks, mitrailLes troupes françaises, qui, depuis de longs mois, combattaient sur le front de Belgique Plus à l'est, nous avons occupé les villes de avec les Alliés, sont également entrées dans la Neufchâteau et d'Etable, où notre entrée a pro- ville de Bruxelles. A la tête de ces troupes voqué de grandes manifestations de sympa- étaient les généraux Dégoutté et Davignou. thie. L'occupation des localités délivrées de la - La ligne atteinte par les- têtes de colonne est Lorraine et de l'Alsace s'est poursuivie. A Colmar, l'entrée solennelle du général de Léglese, - jalonnée par Verlaine,Longlier, Habay-la-Vieille. Castelnau s'est effectuée au milieu des acclaEn Lorraine, nous avons poussé des déta- mations de toute la population, qui a témoigné --chements à Saint-Avold, Cocheren, Forbach d'une manière particulièrement touchante de ,et Sarrebruck. son attachement à la France. De la Moselle aux Vosges, la ligneatteinte En Alsace, nos troupes ont atteint Obernai, [ sud-ouest de Strasbourg. comprendThionville, Bouzonville, Volklingen, au Sur la rive gauche du Rhin, nous occupons Sarreguemines, Bitche. Neuf-Brisach, Huningue et Saint-Louis. En Alsace, nosavant-gardes ont atteint La année américaine a franchi la fron- Reipertswiller, Uberach, Dauendorf, Gendertière allemande 1914 et pénétré dans le theim, Vendenheim, après avoir fait leur entrée grandnctuché de Luxembourg. Elle a pro- à Ingwiller, Bouxviller elles à Brumath, gressé plus avant dans lesud de la Belgique. ont reçu le plus émouvant accueil. Bile traverséKsch et Arlon et atteint la Les troupes Ta britanniques ont occupé Namur ligne Gondringen, Wollmeringen,Dudelange, et dépassé Meuse au sud de cette ville. Mondercange, Autel Bas-Grendel. La progression continue. Nos alliés ont La Chambre française a rendu un solennel atteint la ligne de la rivière Ourthe et approhommage à Wilson et aux Alliés. chentd'Andenne d'AmbreSin. Plusieurs centaines de canons allemands, Le docteur Soif, ministre des Affaires étrangères de l'Allemagne, a envoyé une longue note un grand nombre de mitrailleuses et de canons aux puissances de l'Entente pour demander de tranchées sont tombés entre leurs mains au des modifications aux clauses de l'armistice. cours de l'avance. Hproteste en particulier contre la stipulation Les Américains ont poursuivi leur marche aux termes de laquelle l'Allemagne, doit livrer à travers le grand-duché de Luxembourg, atteignant Ingeldorf, Betzdorf, Remich,Schen150.000 wagons. On annonce que le président Wilson séjour- gen. L'armée roumaine est mobilisée tout entière nera en France beaucoup plus longtemps qu'il n'avait été dit d'abord: sous le commandement français. Lescombats continuent au sud d'Arkhangel Lord Robert Cecil, ministre anglais du entre les Alliés les bolchevistes. blocus, a démissionné. Lundi 25 novembre. Samedi 23 novembre. Nos éléments de L'occupation comcavalerie, enBelgique, ont atteint Bastogne. plète des territoires libérés de Lorraine et Plusausud, nostroupes ont fait leur entrée d'Alsace est en voie d'acheminement. à Habay-ia-Neuve. Dans cette localité, nous - Au cours de la journée, "nos troupes se sont villes et avons pris possession d'un parc d'aviation installées dans un certain nombre ennemi. Un millier de soldatsallemands, qui de villages de la vallée de la Sarre, en partise trouvaient encore dans le village de Groo- culier à Dillingen, Sarrebrut Sarrelouis, où

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le général commandant la roe armée est entré à la tête de ses troupes. En Alsace, les régiments français, atteignant

par leurs avant-gardes l'ancienne frontière, ont pris possession de Woerth, Frœschwiller, Reichshoffen, Soùetz et Bischwiller. La marche des Anglais continue dejmanière satisfaisante. Les éléments avancés de la 4e armée ont traversé l'Ourthe, au sud de Bornai, et progressent à l'est de la Le nombre des canons abandonnés par l'ennemi est de 600. La 3e année américaine, poursuivant son avance à travers le Luxembourg, a atteint la frontière allemande de Wallendorf Schengen. Les éléments avancés belges se sont portés vers la ligne Lounnel-Bourg,Diest. Les souverains belges ont fait leur entrée solennelle à Bruxelles. Albert Ier a lu, devant la Chambre, un vibrant discours. M. Giolitti a été accusé de trahison devant la Chambre italienne. La commission nommée pour enquêter sur les faits signalés a déclaré qu'elle n'avait été saisie d'aucun document probant. Le président du Conseil bavarois KurtEisner déclare que l'Allemagne est responsable de la guerre. Le général de l'armée suisse Wille, tenu pour germanophile, a donné sa démission. , Nos troupes ont pourMardi 26 novembre. — suivi leur progression en Belgique et dans le Luxembourg. Wiltz, Novillé et Nadrin ont été occupés. Notre cavalerie a poussé jusqu'à la frontière est du Luxembourg. Partout l'accueil a été enthousiaste. En Lorraine, d'émouvantes manifestations se sont produites à Wissembourg. Les habitants des villages voisins sont venus y participer. A Reichshoffen, la population a organisé une cérémonie patriotique devant le monument élevé en Mêmes manifestationsenthousiastes à -Salmbach, Seltz, et Fort-Louis. Les troupes britanniques, continuant leur marche vers le Rhin, ont atteint la frontière allemande au nord du duché de Luxembourg." Leur ligne générale passe par la frontière au sud de Belio,par Grand-Mesnil, Bornai et Huy, à l'est d'Avennes. 28 sous-marins allemands nouveaux ont été remis à l'Angleterre. Le docteur Soif a remis une protestation de plus l'entente. Kurt Eisner, président du Conseil bavarois, a publié unepartie des documents qu'il a en sa possession et qui prouvent la culpabilité de l'Allemagne dans la provocation de la guerre. Il est parti pour Berlin afin de réclamer l'éviction du pouvoir du docteur Soif et des autres fonctionnaires d'ancien régime. Une nouvelle république indépendante s'est constituée à l'ouest de l'Allemagne. Mercredi27 novembre. — Le maréchal Pétain, qu'accompagnait le général de Castelnau, a fait son entrée solennelle dans Strasbourg, à la tête des troupes de l'arméeGouraud. C'est aux acclamations d'une population débordante d'enthousiasme et d'émotion que les régiments français ont défilé dans la grande cité alsacienne, magnifiquement parée aux couleurs nationales. Dans un long cri de « Vive la France ! 1, inlassablement répété, tout un peuple a expripatrie perdue et mé sa joie de retrouver affirmé au monde l'inébranlable attachement de l'Alsace à la France. Le nouveau gouvernement bavarois, présidé parKurt Eisner, continue àpublier les documents extraits des archives de Munich, qui attestent les responsabilités allemandes aux origines de la guerre. Un accord est intervenu à Berlin entre le gouvernement des commissaires du peuple et le conseil des ouvriers et soldats. Làconférence des Etats confédérés commencé dans la capitale allemande. Le conseil national d'Agram a nommé le prince héritier de Serbie régent de l'Etat Sud-Slvp.

rivière.

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1870.

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LES FRONTIERES FRANCAISES DE L'EST EN 1801 ET EN 1814

CARTES DRESSÉES D'APRÈS LES CLAUSES DU TRAITÉ DE LUNÉVILLE ET DU PREMIER TRAITÉ DE PARIS


LES FRONTIERES FRANÇAISES DE L'EST EN 1815 ET EN 1811

CARTES DRESSÉES D'APRÈS LES CLAUSES DU DEUXIÈME TRAITÉ DE PARIS ET DU TRAITÉ DE FRANCFORT


BRUXELLES RENTRENT A BELGES SOUVERAINS LES -

Les souverains pendant ledéfile - Le bourgmestreMax lit

resse 4e bienvenue-

Le 22 novembre, le roi Albert Ier rentrait dans sa capitale. droite,le comte de Ftandr-e, le prince Albert, fils du roi d'AnC'est salués par les ovations que les souverains, à la tête de gleterré, le roi Albert, la reine et le prince héritier Léopold. l'armée libératrice, reprirent possession de leur résidence. La Au-dessous,M.lebourgmestreMax, retour de captivité, souphotographie du haut montre legroupe royal. De gauche à haite,au nom de la population, la bienvenue aux souverains.


COLMAR FÊTE MAGNIFIQUEMENT NOS SOLDATS

Castelnau salue la statue de Rapp. - Une Alsacienne offre des lfeurs au général Une patriotique allégresse enfiévrait la population colmarienne quand, tambours battant, clairons sonnant, les régiments de France firent leur entrée à Colmar. Le général de Castelnau, qui les commandait, avait pour la circonstance revêtu l'uni-

forme de 1870, culotte rouge et dolman noir à brandebourgs, qui fut aussi l'uniforme de 1914 avant l'apparition du bleu horizon. Après le défilé et la sonnerie Au drapeau! ", le général de Castelnau s'avança vers la statue de Rapp et la salua.


FACE A FACE.

-

LE MARÉCHAL FOCH, A QUI L'ON VIENT

DEREMETTRE,

A STRASBOURG, LE

P£^^ER,SALUE

SABRE

SON GRAND ANCÊTRE

AVEC L'ARME QUICONDUISIT, EN 1795, NOSLÉGIONS DU RHIN ALA VICTOIREJ


0

LIVRAISON AUX ALLIÉS DE

ALLEMANDE LA FLOTTE

Sous-marins et grosses unités germaniques photographiés après leur reddition Le 21 novembre les flottes alliées étaient concentrées dans les eaux britanniques pour prendre livraison de la flotte allemande. La photographie du haut montre un groupe de sousmarins après l'internement. Celle du milieu représente l'im-

pressionnant défilé des dreadnoughts allemands vu d'un avion britannique. Les vaincus traversent les lignes formées par les navires alliés placés sous les ordres de l'amiral Beatty. En bas, les équipages ennemis s'apprêtent à évacuer leurs bâtiments.


L'EX-KAISER ET LEX-KRONPRINZ EN HOLLANDE

Tous deux se promènent librement et en tenue militaire Avant la signature de l'armistice, Guillaume II quitta le sol allemand devenu inhospitalier, pour aller se réfugier en Hollande. En vue de cet événement, un de ses anciens officiers avait fait aménager le château d'Amerongen. Celui qui avait

rêvé l'empire d'Occident y mène actuellement l'existence de gentilhomme campagnard. On le voit ici se promenant dans le parc de son château. Quant au Kronprinz, il coule des jours non moins agréables à Wieringen, une ile du Zuyderzée.


LES FRONTIERES DU ROYAUME DE PRUSSE EN 1807 ET EN 1815

CARTES DRESSÉES D'APRÈS LES CLAUSES DU TRAITÉ DE TILSITT ET DU CONGRÈS DE VIENNE


DEL'ÉMPIRE ALLEMAND EN 1871ET EN 1918 LES FRONTIERES

CARTES DRESSÉESD'APRÈS LE TRAITÉ DE FRANCFORT ET LE PROGRAMME WILSON


RÉVOLUTIONNAIRES DE BERLIN LES TROUBLES

Des soldats attaquent à coups de fusil et de mitrailleuse les écuries impériales

à

Berlin, le 9 novembre, fut précédée d'un mouvement révolutionnaire dont la violence ne peut être comparée qu'à celle que déployèrent les Berlinois de 1848. La scène photographiée plus haut montre des sous-offi-

Laproclamation de la République

ciers et soldats de la garde attaquant à coups de fusil et de mitrailleuse les bâtiments des écuries impériales que défendaientdes officiers. Puis, les soldats, aidés de la foule, envahirent le palais impérial où ils découvrirent un stock de vivres.


LA DISLOCATION DE LA MONARCHIE DANUBIENNE

Scène révolutionnaire à Vienne. - Proclamation de la république à Prague

Les diverses nationalités composant l'empire austro-hongrois se sont déclarées indépendantes. Vienne, la capitale, est devenue le centre de la République autrichienne. La scène du

haut représente une manifestation populaire devant

le minis-

tère de laGuerre viennois. Un officier juché sur un bureau de tramways harangue la foule. Au-dessous, un cortège d'habitants de Prague se dirige vers le Hradschin, c'est-à-dire le palais royal, pour y proclamer la République tchéco-slovaque.


GEORGE

V

te

Le

FÊTÉ PAR LA FRANCE RECONNAISSANTB-

nhotographié surlepont de la Concorde du haut du Palais-Bourbon

George V vient c'être fêté à Paris, comme nul souverain ne le II, aux beaux jours de iut jamais, sans enexcepter Nicolas avait été le dernier souverain à roi George Le l'alliance russe. prendre visite à la capitale avant Jaguerre. C'était en 1914. La

guerre finie, il est revenu le premier parmi nous. Notre photocompagnie photographie montre le souverain britannique du président de la République, se dirigeant en voiture vers la résidence royale, après avoir franchi le pont de la Concorde.

en


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