Le Radical (Paris. 1881) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Radical (Paris. 1881). 1909/08/16.
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les postscolaires, filles, ont intérêt à
Petites A de jeunes la connaître, à prendre contact elle, à lui confier des adhérentes on donnerait Le siège Saint-Germain.
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l'adolescence
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ouvrière, qui Elle constitue
Elle travaille.
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surchauffée, qu'en .août les débutants mique prennent nuent à s'anémier. Le jeune homme sports,
ou bien en juillet de la vie éconoleur repos. Ils conti-
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banlieue, pédaler, à quelques réunions
peut se livrer aux moins la grande se rendre canoter, de
sociétés
de
Grâce à des gymnastique. groupements qui vont se multipliant, il a l'emploi de ses loisirs. La jeune fille n'a pas mêmes ressources. De sortir il n'y faut seule, Et les féminins guère songer. sports ne. sont pas encore organisés, comme comme en Angleterre. Elle en Suède, à travailler; continue la elle s'étiole, petjte
« commise
», l'employée au pair, au lieu de prenouvrière, et couleurs. La ville la re-
l'apprentie dre forces tient
la ruine. l'affaiblit, prisonnière, un mouvement de sympaPourtant, , thie, une ébauche d'aide fraternelle se dessine en faveur de cette abandonnée, de cette recluse. L'adolescence semble être
moins
et l'on oubliée ; se rend les milieux compte, dans privilégiés, que l'on a des devoirs à remplir envers lui doit soutien, elle, qu'on affectueux dévouement. Une
société
rAssociation vail féminin,
s'est des
formée
en
1906 : tra-
du
villégiatures
M. qui a pour président Siegfried~ député, pour vice-président M. Henry Péreire, pour secrétaire Mlle M. Korn. Elle a général pour but de faciliter aux jeunes filles ou femmes qui vivent de leur travail Iules
des cures
d'air
ou des séjours de conà la campagne, à la montagne, ou au bord de la mer, dans les meilleures conditions et d'économie valescence
Elle encourage d'hygiène. la création de « centres de vacances » aujourd'hui à toutes celles qui gaindispensables gnent
péniblement le pain quotidien. à des dons, à des cotisaDéjà, grâce tions, l'Association possède quatre en toute les chamaisons propriété : lets Cordialité, Fraternité, Solidarité, ¡Espoir, situés à Onival-sur-Mer (Somme), plus la de deux maijouissance sons aux environs de Paris, la maison à Saint-Prix
iSedaine,
(Seine-et-Oise), Mme Guieysse, la villa Duà la Bretèche, rand-Claye, près LongElle loue, à Onival jumeau. encore, les services, pour centraliser deux chalets aux noms invitants et coquets : likiaison-Bleue et Bonne-Humeur. La clientèle afflue qui veut profiter prêtée
rdes
par
beaux
ou bien de la le vent du large ; aux jours de liberté,
ombrages, rafraîchie par
jplage qui veut échanger, sa mansarde à tabatière
contre
Succès
considérable, mais succès Et comme le dit un récent apcoûteux. de l'oeuvre : pel des promoteurs '« Le nombre croissant des demandes provenant d'ouvrières ou (lans l'incapacité de réunir
d'employées les sommes
s'accorder nécessaires pour quelques repos nous impose le devoir jours de de trouver de nouvelles chaque année ressources à alimenter ce chapropres et nous comppitre de notre budget, tons de plus en plus sur la générosité adhérents,
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DIRECTEUR POLITIQUE AOUT
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Paris.
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et blessé»
Tokio, 15 août. de De fortes secousses de tremblement hier soir, à trois terre ont été ressenties heures et demie, dans les districts du lac Bioua, de Kioloet d'Osaka. La circulation sur Jps cheest complètement suspendue mins de fer dans ces régions. Les secousses ont été légèrement ressenties à Tokio.. Le tremblement de terre a été grave dans tout le Japon central. Ln. ville de Nagoya a été très éprouvée. des chemins Par suite de l'interruption de fer et des lignes télégraphiques, les détails sont rares. il y a vingt et un morts Actuellement, et soixante-dix blessés signalés. de la préfecture de Chiga seUnepartie rait quasi-détruite. Le volcan -éteint Isuki se serait effondré près du cratère. informations Les dernières parvenues montrent que le tremblement de terre a été violent et prolongé et qu'il a été ressenti sur une superficie fort étendue. On parle déjà de 30 morts et de 82 blessés ; mais on s'attend à voir doubler ces chiffres, lorsqu'on aura On -des nouvelles des localités éloignées. compte 362 édifices v compris beaucoup de sont très fortemènt tentes -détruits, 1,026 endommagés. Le mont Isuki s'est éboulé au milieu d'un bruit formidable. La moiutagne Les sea, complètement changé d'aspect. cousses ont continué jusque dans.la.matinée du lu»
Et maintenant c'est l'heure des chansons ; 0Ih 1 mais des chansons pas comme vous l'ancien temps, le croyez. pas commedans le trémolo du cousin oula basse du père de famille. C'est bon pour les grands-mères L.. le siècle a marché depuis. Et, du buffet grand1 ouvert, avec des précautions inouïes, comme on ferait d'un trésor, la maman metiioutleuse et adroite sort le phoà rouleaux! Crac! Untour de nographe clé. voilà du plaisir pour tout le monde !. L'instrument chante, touir à tour, au gré du grand frère qui choisit les rouleaux, Le Cor à l'adresse de l'aïeuleVui a vu ça, la curée : J'aimele son du cor. le soir au fond des bois! Puis Sambre-et-Meuse et Pan pan l'Arbi, pour le toniton qui est militaire, et aussi pour le grandHpère qui a fait ses sept ans aux chasseurs d'Afrique et qui, mes enfants, était en Crimée, au ipont de Traktir et dans les tranchées de Sébastopol. Ah ! mes enfants !'le monologue humoristique pour bélbé qui rit aux larmes de retrouver dans le grand pavilloh d'angent lès couplets de la petite chanson qu'il écorche. Et, enfin, la chanson sentimentale, pour Marie, celle-là, pour toutes les Maries..-, qui On a aiment, qui ont aimé, qui aimeront. acheté tout exprès les rouleaux où se rencontre le nom de Marie. Il y en a de burlesques et de rigouillards, mais il y en a de touchants et de très gentils qui sont pleins de conseil édifiants. Marie était une humble moisSOnneUSe, Dans le pays chacun la chérissait En çe temps-là, Marie était Ik-ureuse , Pour,«ne fleur placée à son corset. Unjour Marie a perdu sa sagesse. Les pleurs viendront, quand viendra le réveil. Ah! croyez-moi, lwgueil et la richesse iNe valent -pas un rayon de solai.11
:
Adolphe
MAUJAN
1909 Rédaction & Administration : TÉLÉPHONE : 102.55- 102.68
CENTIMES
Maintenant, c'est fini. On a épuisé tous les morceaux, burlesques ou sentimentaux, graves ou patriotiques, diseurs de bons mots ou donneurs de bons conseils. On a fini et. l'on recommence. * C'est ennuyeux. Mais que voulez-vous ? C'est le progrès ! Si l'on ne profite pas du progrès !.
Et le 15 août s'achève ainsi, un peu partout. comme un dimanche. Ah ! ce n'est pas la fête nationade, le 14 juillet. Elle l'était pourtant jadis, du temps où le 14 juillet La au tombait le 15 août, et pas plus tard qu'il y fête Logis a quarante ans, lorsque vingt et un coups de canon saluaient encore, au réveil, la fête de l'empereur et de l'impératrice. On déguste en famille le picolo C'était la journée des fêtes publiques et des réjouissances et le saucisson nationales, finissant, comme il est d'usage, par des illuminations, des feux .de joie et des feux d'artifice 1 Mais ce temps-là est passé, périmé, obliLa rue vide, comme un dimanche. téré. Aujourd'hui, la fête s'éteint, douceIl faudrait y mettre de lIa. bonne volonté comme se meurt une se faire écraser ! ment, doucement, pour vieille légende, sans cris poussés par les A la terrasse des cafés, des étrangers, reconnaissables à la coupe de leurs vête- danseurs des halls populaires, sans le tudescentes de Courments et à leur -mine ahurie de gens qui ne multe, les innombrables et. l'ivrosont pas du pays; l'Anglais, avec son com- tiUe, sans les rixes nécessaires inévitable. Et le tille, soir magique, où l'air à ses gne plet jockey qui sied admirablement tiède fraîchit d'avoir caressé allures sportives et les étoiles, ; l'Allemand, replet rougeaud, engraissé par la bière, tenant -le n'est troublé que par le retour des voyade geurs banlieue, des ménages heureux, trottoir et parlant haut, avec des gestes ; par la franche gaîté d'un bon le Tyrolien menu, exhibant dans un cos- ragaillardis dîner sur l'herbe. tume cycliste ses mollets découverts, gaiEn dehors des bien rares fidèles qui, finés de « leggins » ; le Méridional aussi, gés dans leurs opinions et dans leurs préjuhâlé par le soleil du Midi et brun comme à fêter, chrétiens, gés, continuent l'Asun. toréador. Mais les quelques fiacres qui circulent somption, bonapartistes, Napoléon, le peua ple laissé ce 15 roulent à vide, avec un cliquetis de ferparisien passer août, raille secouée ; les cochers causent aux comme les précédents, sans manifester autrement son allégresse que par les agapes stations, adossés aux réverbères et aux ar- en Thonneur des Marie et les distractions bres, ne comptant guère sur le client. Il des jours de repos. de guides, plans n'y a que les marchands Sur le gazon brûlé des campagnes parciet monuments de Paris, qui travaillent un les charmilles hantées de monieuses, sous peu: d'abeilles et de mbuches, tramguêpes, les Les impériales des omnibus et des ways, bondées ce matin pour l'exode des Parisiens ont, comme de coutume,ce quinze un août, peu plus peut-être, car il faisait Parisiens vers les banlieues, sont clairsemées maintenant de quelques voyageurs au- plus chaud, arrosé en famille, sans parti pris aucun, avec du picolo à vingt sous, les dacieux, en rang d'oignons, jeu de massacre désaligné, où manque la mariée, la tranches de veau froid et le saucisson traditionnels. plus belle. Célestin Pageaud. La chaleur écrase. Les avenues les plus ressemblent à des rues de passantes Bourgogne ou de Villejust dans des quartiers chics. Les rues, les places les plus sont autant de saharas incenfréquentées diés où nul piéton ne se hasarde volonParis La fournaise tiers. moindre feuille d'arbre, brûlée, recroquevillée, jaunie déjà, évoque de fraîches villégiatures, et le gobelet d'étain des fQn',,t.nes Wallace luit, au bout de sa Dans une semaine finit la canicule comme un chaîne, espoir captif. Ifil
Nous sommes évidemment à la veille de graves incidents en Crète. Ou, plutôt, -si l'on peut parler ainsi, d'incidents définitifs. C'est demain mardi — les dépê— que t s escal'affirment ches nous dres internationales arriveront en face de la Canée. Si, à ce moment, les Crétois ne sont pas revenus à de meilleurs s'ils n'ont pas abaissé le drasentiments, peau, source de tant de complications, les escadres leurs détadébarqueront chements Les soldats interrespectifs. du nationaux sommeront les gardiens de l'amener sans retard. Si les drapeau Crétois refusent, suivra. Cela l'opération veut dire que ce que l'on n'aura pas obsera contenu par la persuasion, on traint de le demander à la force. A qui la faute, sinon aux entêtés Crétois, qui n'auront à eux-mêmes qu'à s'en prendre des vitres cassées ? Et on se demande, quand on envisage ces conséquences, plutôt désagréables, de l'entêtement crétois, à quoi visent ces derniers. Quand, le 27 juillet, les trou— France, pes internationales Angleont quitté la Caterre, Russie, Italie.entendu née, il était formellement que le statu quo serait respecté par le gouvernement de l'île. Il était entendu que la tout au moins nominale, de suzeraineté, d'aucune la Tutquie ne ferait l'objet Elle a f Vst la fête toutes les Maries! manifestation. Vadiscussion, d'aucune fleuri les marchés et les places, qui débort'en voir s'ils viennent ! Le dernier croident de fleurs diverses émergeant, pour la seur n'avait pas disparu à l'horizon que plupart, de cornets en papier blanc : marœillets, héliotropes, dahlias, casur guerites, lauriers les Crétois se hâtaient de planter, et roses, des roses surtout, mélias, d'abandonner les casernes que venaient blanches et rouges, blanches de la blancheur immarcesible des robes nuptiales ; les troupes des puissances protectrices, à larges dans gouttes le drapeau grec. Aucune objurgation n'a rouges, saignant leurs collerettes immaculées, au-dessus du pu décider les Crétois à le faire dispapot banal en fer-blanc ou en terre. raître. Il y flotte toujours, comme un Les Parisiens qui ont une Marie pour devant défi à la Turquie. parente, amie ou alliée, s'arrêtent t'év^htaire, regardent, choisissent, achèfort bien que le gouverOn comprend tent et emportent couché religieusement, nement crétois, soucieux des grosses res- sur leurs bras, comme un bébé dans ses d'autre part langes, le pot de fleurs à collerette qui, ce ponsabilités qu'il encourait, ait pris le soir, fleurira la table de famille : « Vive complètement impuissant, Marie )) parti de se retirer. De sorte que la Crète n'a plus personne et conseiller, pour la Si le centre est vide de Parisiens, livré non plus pour agir. Aux derpersonne dès le matin à l'invasion étrangère, les faules Crétois auraient nières nouvelles, bourgs roulent un flot de ménagères qui vont aux provisions. le drapeau, peu envie" d'abaisser qu'une Le train de plaisir a amené ce matin les forte garde de paysans se serait formée parents de province, et il faut les régaler. Nous verrons demain EL ce sera, toute la journée, la joie popupour le .défendre. dans la salle à si ces résolutions tiennent, laire, belliqueuses manger dont on a tiré les persiennes ou baissé les stores. On a la fumée des croiseurs se détaquand sorti la vaisselle à fleurs sur la crédence chera à l'horizon. Souhaitons qu'il n'en époussetée du buffet Henri II et les complisoit pas ainsi. Et s'il en est ainsi, si le ments de fête sur les lèvres mal essuyées d'Aramon. On est allé réquisitionner les doit être enlevé par les troupes drapeau chaises en paille de la cuisine, qui coIttras. les Crétois ne pourront internationales, tent assez piteusement avec le luxe des vraiment ne sièges de cuir, cloutés de cuivre, orgueil pas se plaindre. L'Europe veut cependant du ménage. pas, pour leur être agréa— Mais vous m'excuserez, n'est-ce pas ? de nouveaux nuable, voir s'amonceler On a mis des rallonges à la table comme Nous en ges sur le ciel d'Orient. aux sentiments. R avons déjà trop vu. Et vous savez? C'est à la fortune du pot î Tu parles l Ils sont douze mais il y a bien à manger pour vingt-quatre, à iboire Toutes les économies y ont pour trente-six, DE CARLSBAD L'ENTREVUE passé. Quel menu! Quelle vaste godaille ! On mange, on 'boit, on reboit : « Vive Marie! Vive Marie! » Un pot d'e fleurs VII M. Clemenceau est l'invité d'Edouard il trône sur la table, dans une assiette; s'épanouit, il s'étale dans sa large collerette Carlsbad, 15 août. Et la Marie de ttes blanche. son côté jette M. Clemenceau, ayant reçu hier soir une regards attenjdiris. Le vin s'en mêle, le vin invitation du roi Edouard, est allé aujourhonnête les choses et enlève les qui (brouille en huit à midi, à Marienbad, compagnie aux visages. masques Et, ma foi, au d'un journaliste français. dessent, quand le petit garçon bien sage ou Marienbad, 15 août. la jolie petite fille en robe blanche a récité de son compliment, Marie pleure, Marie pleutre Outfe M. Clemenceau, l'ambassadeur France, M. Crozier, a été invité par le roi de vraies lartmes, aussi tendires et délicates Le déjeuner a eu lieu à une d'Angleterre. que les gouttes de rosée qui perlent sur les heure et demie cet après-midi. dahlias cueillis ce matin, pour elle, par l'oncle prévenant dans le petit jardin du Oh! le mignon chérubin ! garde-barrière. Oh l le joli petit ange! Et Marie plaque sur de l'enfant un gros Terre tremble les joues en pourpre La baiser où claque toute sa joie d'être aimée et ainsi fêtée.
une
chambrette claire et gaie. En 1908, 850 jeunes filles ont été réparties entre les maisons achetées, prêtées ou louées ; 16,000 journées de séjour ont pu être assurées.
'de nos
LE
de
l'apprentissage qui peine aux bureaux, aux ateliers. Quand vient le congé annuel, — quinze jours .d'ordinaire, rarement trois semaines,c'est dans le taudis étroit, dans la rue
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avec
à qui des « bourses de séjour ». social est 224, boulevard EDOUARD
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QUINZE
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ET DÉPARTEMENTS
Elle ouvre une voie nouvelle couragée. où s'engageront sûrement des sociétés iPtM)Ui
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ECHOS
142, rue Montmartre, Paris - ADRESSE TÊLÊGR. : Radical-Paris
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coutumées, Se trouvaient en face de salles vides. En vain l'huissier glapissant appelait les causes une à une, nul ne se préseniàit pour soutenir le procès qui, par force majeure, restait en Tétat. Dune part, MM,les avocats, étant mondains, n'aiment guère à se lever de banne heure ; et puis ils ont leurs hab':tuàes,. c' est matin qu'ils reçoivent les clients et ils n allaient pas changer leur mode de faire. A*cette tentative de progrès, ils'ont opposé la force d'inertie, tant et si bien qu'ils obtiennent gain de cause et que l'on se voit dans la nécessité de supprimer purement et * simplement la chambre supplémentaire. Il est bon que le client mijote, il est alors plus tendre et plus facile à manger. JULES LERMINA.
Un rayon d'or. Voici quelle est la production mondiale de l'or : Depuis un demi-siècle, elle s'est accrue dans des proportions surtout formidables, vers la fin du dix-neuvième siècle. La production aurifère du monde entier étiit, en 1851, de 206,191 kilogrammes par an, représentant une valeur de 710 millions de francs. En 1896, la production annuelle était de 294,602 kilogrammes, valant un milliard quinze millions. Quatre ans après, lextraction aurifère s'était élevée à 380,530 kilogrammes ; valeur, 1 milliard 310 millions. En 1904, nouvelle > progression : 507,783 kilogrammes, pour une valeur de 1 milliard 790 millions. La Vente Coopérative En 1908, elle a dépassé 600,000 kilogrammes et 2 milliards de francs. Les principaux pays producteurs furent AGRICULTEURS QUI SE LIBÈRENT d'abord l'Australie, les Etats-Unis et la Russie. Le Transvaal s'est développé depuis 1886 et a pris bientôt la tête des pays auri-La viande a augmenté depuis 1900 dans fères. Le Klondike a pris son essor à pardes telles que le fait préoccupe titr de 1896, sans atteindre le à la proportions cependant -fois commerçants et consomTransvaal. Depuis 1900, les mines d'or de mateurs. éleveurs, Le fait brutal est colui-ci : ce qui l'Inde et du Mexique sont en progrès. coûtait deux francs il y a dix ans en coûte Bref, depuis vingt-cinq ans, on a retiré de trois aujourd'hui, .soit cinquante pour cent la terre plus de 25 milliards en or. ",d'augmentation. Il semble bien que -ce soient surtout les Que d'or! Que d'or ! agriculteurs qui recherchent Le plus activeQui donc a dit que l'or est une chimère ? ment les moyens de prévenir une crise* qui pourrait finalement résulter d'un pareil état de choses. Il est fort heureux que cette'ini. tiative des producteurs se maniféste, bien iEn Chine, il y a une cité de jeu, Macao, naturellement qui n'a rien à envier à Monte-Carlo. Le jeu qu'en fait ceux-ci souffrent moins que le consommateur ; mais on sait qu'on y pratique se nommé le « bacouan ». que ce dernier n'a jamais pris aucune meIl ressemble à la roulette en ce sens qu'on sure efficace pour améliorer les choses 'en y ponte sur les p-airs, impairs, transversales, de pareilles occurrences. Il crie, mais il verticales et. horizontales.. paie. Et puis, surtout, les croupiers, à l'instar Le moment n'est, en tout cas, pas mal des nôtres, se servent de râteaux. les joueurs choisi -pour examiner un peu si des cas anasont ratissés plus facilement. logues ne se sont pas, ces temps derniers, Les Fils du Ciel n'ont rien à envier à nos aussi produits dans d'autres pays, et si compatriotes du côté du jeu, car, si pour la .l'on n'y a pas fait des expériences intéressantes. réclame on a dit un jour : le Français né N'y aurait-il point, par exemple, quelque malin, on pourrait dire : le Chinois. né A glaner en Allemagne, qui enseignement joueur-1 a su déjà si bien se tirer d'affaires dans d'autres domaines ?
Il faut songer à ses vieux jours. Une tentative qui échoue Un mendiant professionnel, nommé Peter Encore huit jours à souffrir de cette épou- Lebauch, a été arrêté, hier, à Pittsburg, pour Pour des raiso.ns diverses, le prix de la viande consommées'était, vantable chaleur, puisque la canicule, cette être interné dans un asile d'aliénés. il y a une dichienne d'Erigone, comme l'appelaient les Tandis que la police opérait des recher- zaine d'années, aocru en Allemagne dans des proportions anciens, doit prendre fin officiellement le ches chez lui, elle fut surprise de découvrir considérables, et en fait 23 août. que l'éleveur y ait trouvé avantage, la Un peu partout, sous les meubles, dans des sans — Gulf 1 faute ne sera tôt ! étant à la mauvaise Ça pas trop entendsorganisation poilV placards, dans des trous ainsi que dans un le passage de la viande du producteur je dire. au* — Mais songez bien, c'est la vague de vieux poêle, des liasses de billets de banque consommateur. et d'or. Il New-York, ta fameuse vague de chaleur des pièces s'était finalement produit une agitation Il y en avait pour plus de 600.000 francs, très vive contre « la viande chère ». Mais que les Américains nous envoient dès qu'ils. sont servis ! Cette fois-ci, cepensans compter des récépissés de dépôts opé- agiter ne suffisant pçis pour réformer, on se mit à la recherche de remèdes. dant, ils en ont gardé plus de la moitié de rés par Lebauch dans différentes banques. Le premier qui vint à l'idée fut celui qui îeur vaguA puisqu'il fait là-bas uAe tempéavait si bien, réussi au Danemark pour la rature, d environ 400 centigrades. Heureusement ! Ils sont tbien gentils, les Newconquête "du marché anglais. Yorkais!. On sait que les Danois se sont ingéniés Maman, .les petits bateaux. Cette famepse , ,1.2. population la plus intéressante ils canicule est en train de des à. rendr-e la vie facile aux Anglais ; leur nous cuire littéralement, les choses tout à fait à le sol est brûlant Tuileries est dans la désolation. préparent et les nuits sont trop chaudes pour qu'il point, fromages, beurre, légumes, fruits, Voici plus de deux mois. en effet, après puisse se raffralchir. on ne pourra bientôt des travaux de curage, qu'on oublie de met- et les portent ainsi prêtes à leurs voisins insulaires. Les bons Anglais n'ont plus poser le pied à terre ; c'est vraiment. qu'à tre de l'eau dans le classique bassin où de caniculant ! payer, à prendre, a faire cuire et à se metEt puis elle rend des gens malades, elle futurs amiraux ont essayé leur premier cui- tre à table. les ronge, les déjvore ; on a soif. on boit. rassé, leur premier croiseur et leur dernière Pour ce faire, les Danois ont installé des de la tta~i~emet.ts périssoire. Que les divers Neptunes et, le lendemain, les fièvres, les dysentefrocoopératifs,- beurreries, ries d'arriver, sans compter les insolations enVille de Paris se le disent : on demande de mageries, etc., où chaque producteur brutales au résultat immédiat et horrible. l'eau aux Tuileries. voie sa production individuelle, laquelle est transformée en Et de tout teamps cette canicule a opéré produit consommable, sur les générations successives. puis vendue, et chacun touche le prix au — (<<r,jour où Suivant Pline - l'Ancien prorata dp ce qu'il a fourni. lir appliquèC'est cette année que sera fêté le 350* an- rent également ce procédé à la viande et elle commence, la mer bouillonne, le vin des abatages coopératifs, tourne, les chiens deviennent enragés, la niversaire de la création des boîtes aux let- organisèrent bile augmente et s'irrite, tous les animaux d'où la viande, dépecée, préparée, fut extres, invention bien française. sur le ont de la langueur, de l'abattement, Il est vrai qu'au seizième siècle, il en exis- pédiée marché anglais et s'y enleva de la dysenterie, de la frénésie. ta en Italie, sous le nom de tamburi, mais comme du bon pain. Ah ! cette frénésie. Cet exemple séduisit les Allema.nds;' qui quelle évocation du elles étaient exclusivement réservées aux décc.?n des satyres se mirent aussi à tenter de l'abatàge coosi nonciations que nous retrouvons anonymes. souvent ! pératif. Mais au lieu de travailler en vue De nos jours il y en a bien encore, mais d'un débouché Et puis, songez: le vin tourne. ils le faisaient il tourne étranger, dans le tas. se voit moins. et' se même les têtes, et cela est la cause de draça pour la consommation intérieure, en face de tout mes parfois sanglants. trouvèrent par conséquent un d'un commercial exisil est s'arrête 1 monde, outillage Décidément, temps qu'elle - Quoi donc ? Sait-on quelle est l'île la iplus petite dé- tant .et résistant qu'il eût faliu des années - La canicule ! Ah!. la canicule ! pendant du territoire français ? C'est l'île et des années pour supplanter. Hier, la température s'est élevée à trented'Hœdie, située à l'est de Belle-Isle, en face quatre degrés à l'omlbre ! Les Parisiens — du département du Morbihan, et qui dépend Une expérience qui réussit ceux qui ne voyagent pas — avaient quitté arronmarcha pas. On chercha autre leurs logis surchauffés pour aller dans les de la commune de Bangor-du-Palais, ne Ça dissement de Lorient. Ses deux cent trente- chose. En fait, il fut constaté un peu sur qu'une bois, aux environs, dormir l'herbe. herbe déjà rôussie. Il fallait les huit habitants, gens frustes et désintéressés, grande partie du mal venait de ce que les — ne le ni les bons mo: si l'on éleveurs ne connaissaient parlent pas français, excepte voir, ayant mis bas veste, corsage. que ments ni les bons endroits pour se défaire sais-je encore ; devant la chaleur, il n'y a le curé et l'instituteur, — mais le c oelte z. de leurs élèves, bestiaux de toute sorte, plus de pudeur ! Tous vivent de la pêche et subsistent à tne en un mot, de relations. manquaient, auberge tenue par les femmes du nays, et qu'ils un sxstème Les On adopta par conséquence victimes dont les bénéfices sont partagés, chaque au qui avait déjà prouvé sa. valeur dans le Malheureusement il y a encore une Ion.. née, entre les habitants. M. et Albert DuSchleswig-Holstein, que C'est dans cette île qu'il y a quelques an- lac, qui a fait part au « Musée social » gue liste de victimes à déplorer, bien qu'hier il y ait eu à Paris environ 350,000 personnées se trouvait une vieille femme qui n'a à ce sujet, d'une enquête fort intéressante nes de moins — parties à la campagne ou vait caractérise en disant que le système « conjamais vu de vaches !. aux bains de mer — de nombreuses à persistait Ah 1 il a des heureux î simplement déléguer aux "opéray gens sonnes ont été atteintes dsàns la capitale tions de la vente un représentant très indevenue fournaise. formé sur le marché et capable de choisir rheure la plus favorable aux réalisations, »** Une garde-malade, Mme Hepter, 1— Bob, quel âge a le fiancé "de ta. sœur ? ainsi que les points d'envoi les plus proans, qui se trouvait sur l'imtrente-quatre — à l'écoulement--, des ne sais pas. pices au groupement et a périaile du tramway Boulogne-Madeleine, — produits ». été frappée d'insolation place de l'Etoile et Je Jeune? On fit donc une coopérative d'autre sorte, - Pour sûr 1 il n'a pas encore ses 3ents. à l'hôpital Beaujon. transportée mais de renseignenon plus d'abatage, Panurae. .et Rue des Récollets, une sexagénaire, ments pour l'écoulement de produits viMme Nestor, demeurant avenue Malakoff, vants sur les marchés ordinaires, mais les d'informations s'est aftaissée. On l'a transportée à l'hôpiplus favorables. Un service tal Lariboisière où elle a succombé. fut institué, qui recueillit tous renseignements utiles sur l'état de l'élevage et l'imBAVARDAGE Mme Julie Chassaint, cinquante-neuf portance de l'offre dans les régions de proans, sortait de chezelle, hier matin, 10, rue duction. On rendit les cotes des cours comterrassée la chaleur d'Héliopolis, est par les statistiques homogènes-, et ces On sait quel est l'encombrement de nos parables, morte aussitôt. à profufurent reproduits renseignements les causes s'éternisent, les infortribunaux : sion. A Mme de Bellardet, 43, rue -Saint-DoCette organisation fut dénommée la « Cenminique, qui sortait de l'hôtel d'une de ses tunés plaideurs pantellent pendant des mçis et des années avant que leur droit, souvent trale pour la mise en valeur du bétail ». a été frappée amies, rue de l'Université, inssont des agriculteurs d'insolation. On l'a reconduite chez elle. évident,soit reconnu, sans parler de tous les Ses adhérents ou des groupements crits individuellement dédales où la mauvaise foi des procéduriers A heures ou m neuf et demie, hier, Mme les entraîne et les d'agriculteurs qui sousarivent une pluégare. Désirée Desmoutiers, âgée de cinquanteentraînant une On avait cru remédier à cette pléthore de sieurs parts de 125 francs trois ans, rentière, demeurant 16, rue des dix fois plus forte. Elle a son siège garantie dossiers en créant une cour civile Roses, est tombée frappée d'insolation à la suppléà Be-rlin. gare des Invalides. Elle a succombé pen- mentaire, siégeant le matin et dont le rôle Quand un du plusieurs producteurs adétait justement d'opérer une sorte de ventidant son transfert à l'hôpital Laënnec. hérents ont des animaux prêts pour le marlation dans cet amoncellement d'affaires en ché, ils lui écrivent ou lui télégraphient. »•« Ala mê-riie heure, M. Georges DuJan, retard. La. Centrale alors, d'après l'état des différentes &gé de soixante ans, comptable, demeurant L'idée était juste, tout le monde tavait ac- places, leur répond aussitôt s'il ya intérêt rue. Saint-Sauveur, frapipé rue Montmartre à la vente immédiate ou.,s'il est préférable : mais on avait d'-usne cong^fetion cérébrale est mort dans cueillie avec satisfaction Si la vente immédiate, est cond'attendre. la pharmacie où il avait été transporté. compté sans MM. les avocats qui, en posses- seillée, elle indique en même temps le lien Les corps ont été transportés au domicile sion du privilège exclusif de plaidoirie, en-. d'expédition, celui où les prix, étant tenu, des défunts. seront lesi ¡ tendent en faire à leur tête et plier la juscompte des; frais de transport, A leur arrivée, les aniEn sortant de l'église Notre-Dame de tice à leurs exigences. plus rémunérateurs. Venir plaider dans la matinée 1 Ah non! maux sont reçus par l'agent de la « CenVersailles, le comité de Roubin, âgé de cinon ne les avait pas regardés. trale ", qui les vend a.u plus tôt, et AUX. cmante:sept ans, conseiller référendaire à par exemple meilleures conditions possibles. là cour des cOlTIlpltes, a été, hier matin, Et pour paralyser le bon vouloir du garde Devant les résultats de l'expérience, à laIl mourut peu après frappé d'insolation. des Steattx, ih ont tout simplclment imaginé concouru les chambres de chez lui, boulevard de la Reine. ceci: ils ont fait grève, formant ainsi une quelle avaient commerce, l'Etat lui-même s'y intéressa, ce C. T. occulte et ne petite G. insaisissable. Ils le qui permit de transformer totakmient ..*. Mme Chateau, Agée de quarante ans, s'est affaissée subitement vers trois heures, se sont pas présentés à ce tribunal nouveau marché de Berlin, qui fut scientifiquement en sortant. de la gare Saint-Lazare. et les juges qui, fidèles à leur mandat, il faut Transdans lequel, dit M. Dudac, « on amenagé et honcortée à l'hôpital. le reconnaître, siégeaient à ces heures inac4 réussi à. transformer en transactions
;
LÉ RAMCAfrj?
Bétes les pra.uqT.Les douteuses avaient cours autrefois ». Moralisation
des
qui, seules,
transactions
te public se trouve naturellement très lien de ce nouveau régime, les producteurs, Jes petits surtout. encore mieux. Grâce, en eSet, à leur organisme associé ces derniers échappant aux pièges qui leur étaient aupa/lavant tendu"s ; 13 échappent encore ù d'autres risques, car leur société les en a garants parqua sy d urances. contre. les acckjWrfepet ta mcfrtàlite de leur bétail ; elle a TpnTtplQoè tout ce qui était incertitude, aouree d'ietnreurs, o. par des notions exactes. <MNes. Elle a fait plus encore. L'-élevage est lent A coûteux, de sort# que tes éleveurs étaient wpaî^vantasirmntsà solliciter des avances, des prêts de la part de leum futurs acheteurs,, de. sorte qu«u moment de la venté ils devaient céder leurs animaux au pris leurs ffue, leur imposaient créanciers. La Cehtï'ïtte a remédié à "cette forme d'exploitation p~ là création d'uh burami de cré* dit qsai ^vasnce au- producteur jusqu'au tiers de la valeur des animaux plusieurs mois avasJt Ja. vente. Sur cet organisme central se sont greffées des associations locales de ventes auxquel* les petit avoir recours même le tout petit el,,a.gv,.m,&rnp celui qui n'a qu'un animal à v&frérè-de -temps en temps et qui était ja. dis naturellement le plus exploite, tel|ferhent qw dans son ignorance et dans soft isole* ment il cédait presquè toujours sa tion à viçgt-eirkj pour cent et plus au-dessous du cours réel. Ces petits éleveurs n'ont pas besoin de souiaeriré-d'&ctions4e la uC&tïtrale n; Ils sont adhérents, et jouissent de en retour tous les avantages de l'organisme d'un versement unique de quelques b-acs (un ef-M mfirks). ét' m. Ille l'expérience tout d'abord, développée C'est dans les'est Hanovre et en Bavière que avec un progrès croissant, de sorte qu'on peut dâj$*considérer que c'est, pour un avenir donne, le marché du bétail administré J et dîngS par les agriculteurs eux-mêmes. Ernest Lesigne. QlJESTI0NS
NOS
MILITAIRES
SOULIERS
tant de choses Pendant qu'on améliore 3ans l'armée, on devrait bien songer à aménotre liorer quelque peu chaussure militaireî" Sont la forme vaut la qualité, et ce D'est- pas peu dire. Les sections techniques ont été créées, on le sait; pour doter leurs armes respectives des accoutrements les plus baroques ; elles de leur mission s'acquittent avec brio, mais quand elles s'unissent à l'intendance et au corps de santé pour étudier une innovation quelconque, alors on peut être ceritaiû é-'av^nœ que les résultats seront gran.. ¡WQ.ge!. C'est "îe cas de - notre brodequin national. Est-il rien de plus laid de plus incommode, de plus défavorable à la marche ? Certes- non. Je ne parle pas, pour l'instant, de la^oùàlité. Du brodequin, chaussure très pratique, o*1 à faire pour l'armée une chose informe,' possédant toutes invraisemblable, les qualités requises pour empêcher le fantassin de marcher. Tous peuvent juger quelle grâce donne tu càVaher et à l'artilleur cet ustensile sompléte par la jambière. Quand on décida de. supprimer le légen-: Jaire godillot, peut-être eut-il été bon de consulter les fantassins qui marchent sur tes routes ; ces principaux intéressés eussent dit ;; « Donnez-nous un soulier qui, tout en étant solide et ne blessant pas l'homme,: lé chausse convenablement. » Mais-on consulta surtout des fantassinsqui dans dès narcbfiQt les bureaux, médecins 3t autres gens très idoines, lesquels, après Mûre réflexion, décidèrent que la chauslune devait, être « rationnelle ». Or, une rationnelle ne saurait ehaus^uçç avoir c'est vite pn coupe gracieuse, évident, trouva cette chose qui, de façon lamentable, chausse maintenant toute l'armée, et les CQnditions. qui réunissant théoriquement Indispensables, jÉÉalt-il, pour la vraie chaussure de marche, n'en est pas moins la cause certaine de trop nombreuses indisponibilités Il est évident qu'on ne saurait donner auc souliers vernis* lui affinant le troupier des pied, mais de là à le parer de ces horreurs, il y a loin. Voyez nos soldats le dimanche, voyezles. cavaliers qui avec la culotte et les jambières seraient si bien; tous sont car tous sont- lamentablement affreux, chausses. Inutile de demander un changement dans la fapteé' du brodequin ; on ne l'obtiendra ,pas. JÇTcfilleurs, il y a tout lieu de présu,mer ",qtftine modification -nous donnerait q^fekjue àhose d'encore plus laid. Mais- si l'on ne peut obtenir quelque ne serait-il pas possible aTécChose dejoli, moins d'avoir quelque chose "de Donne qua.. IIté ? Non seulement nos 'brodequins sont laids tinais ils sont défectueux ; tous se plaignent : les soldats de n'avoir que. des sava., tes, les commandants d'unité de ne potivoir chausser leurs hommes, et tous ont fa~~L La défectuosité des chaussures est main. tenant une vérité Indiscutée ; elle a fait des commandants f objet de plaintes de et l'on a reconnu que si la corps d'armée, matière première était généralement bonne, la fabrication laissait beaucoup à désirer. Les coutures étant mal faites, il se produit on déformation et une usure rapides, d'où
une mise hors de service anormale et une co^feOTbmaBaR dépassant les prévisions. En raison de l'adage connu: (t C'est lé lapin qui a commencé b4 les fournisseurs remettentla faute sur les corps de trastfee ; ils ont été peut-être tirop Soutenus par tiatèndtLtJCc. Mais tes meilleures raisons ne tiennent pas contre le fait, et le fait -eSt là : quantité de semelles abandonnent leur empeigne avec un enthousiasme -exagéré. Lee chaussures seraient conformes *U Cahier des charges mais les hommes n'en auraient pas soin ;•<ils attendraient trop longtemps avant de dcmahder la réparation ! C'est ne pas connaître les commandants ne font pas leur d'unité et supposer qu'ils devoir. Certes, en général, le troupier est négu. gent; il attend qu'm le serve, quitte à se plaindre de rétards duis surtout à son apa* t'hie ; mais lé commandant d'umté est là, son intérêt exyze qla chaussure soit rué. nagée, qu'elle dure le plus longtemps pús. sible, donc que les réparations soient faiLa chaussure est en tes en terru utile. eliet, une ueé plus grosses dépenses de des soih4 l'unité ; si elle n'était l'objet eoafitants dé Wmgradsés.'ies fonds particuliers déjà si malgré seraient vite en triste posture. Majoré ces soins, 15 de souliers sont inutilisables six mois après la mise en service et le reste ne vnut pas cher. Pour rnénager. les ',fonds particuliers on retape les brodequins qu'on fait porter jusqu'à usure complète, et j'en ai vu aux pieds dés hommes qui étaient de véritables ctsriogités.la véritable cause du mal, les marchés sont passés pour six ans avec-minimum annuel garanti de cent mille paires ; c'est assez dire que la foruniture devient le monopole d'un oupetit nombre de maisons spécialement tillées. Ce système fonctionne depuis 1375; la chaussure auparavant, était. fabriquée par les. maîtres .ouvriers ; quelques corps spéciaux, les coloniaux, par exemple, sont encore sous l'ancien régime. La comparaison entre les deux systèmes peut donc se faire facilement. Pendant la de campagne Chine, on a constaté que les chaussures étaient bonnes, elles étaient fabriquées par les maîtres ouvriers ; à Madagascar, elles ont causé de grands déboires, elles provenaient de l'adjudication. Les résultats sont donc favorables à l'ancien système, tout auquel l'Etat aurait avantage à revenir et qui, de plus, favorisant l'ouvrier, serait aussi un élément de prospérité peur les garnisons. La chaussure par adjudication revient à 15 fr. 80, et le tarif ministériel fixe à 14 fr. 35 le taux dis remboursement aux maîtres ouvriers, soit une différence de 1 fr. 45 par paire ; l'économie est plus que sérieuse. D'autre part, l'ouvrier reçoit du fabricant J fr. 10 par paire -et fournit le fll, alors les maîtres ouvriers il est payé qu'avec 1 fr. 25 et reçoit le fil Dans les aleliers des maîtres ouvriers, la est de tous les instants ; surveillance les' malfaçons-ne peuvent se produire; pour les croire possibles, il faudrait admettre une du négligence du conseil d'administration, de l'inmajor; du capitaine d'habillement, tendance ; ce n'est guère admissible. Enfin, les ouvriers civils répartis dans les ateliers des corps verraient leur situation morale même temps que s'améliorer, en leur situation matérielle. Tout cela est évident. Cependant, il est revienne à l'ancien peu probable qu'on système, La lutte qui existe depuis de nombreuses années entre fournisseurs et maîtres ouvriers durera encore longtemps, et nos soldats continueront à recevoir de lamentables brodequins. Mais il appartient à tous de réagir et de n'accepter qu'avec réserves les fournitures des magasins centraux. Les conseils d'adles commissions de réception ministration, des corps, qui comptent un représentant des commandants d'unité, peuvent et doivent sei à défendre pied pied, assaillir de rapports l'administration centrale, réclamer sans répit. Peut-être arrivera-t-on ainsi à obteniif enfin une chaussure, sinon convenable, tout moins à utilisable. au peu près Commandant M.
LA
CEjïSUflE
ANGLAISE
L'interdiction du Blanco Posnet, de M. Bernard Shaw, par la censure anglaise a eu pour conséquence la nomination d'une commission parlementaire qui poursuit en ce moment sur la censure une enquête assez divertissante. Le lord chamberlain, qui sabre les auteurs au nom du roi, paraît avoir sur la moralité au théâtre des idées précises et originales. Il interdit les pièces qui mettent en scène des personnages bibliques et celles qui traitent de situations scabreuses d'une manière grave. Samson et Dalila a mis trente ans à se faire accepter, et Monna Vanna est toujours à l'index. En revanche, l'adultère gaLtrourve gràçe devant le lord-chamberlain ; la Merry widow a été accueillie à bras ouverts, et l'on a vu il y a quelques années sur la scène anglaise" la Femme sans sourire, de M. Pinero, qui aurait pu être écrite par Villiers de l'IsleAdam. La déposition de M. Beerbohcti Tree, le oélèlbre acteur-directeur du His Majesty'si Théâtre, a mis en pleine lumière cette éthiM. Tree a raiconté que dm lord-chamberlain. que le lonl-cOiamiberîain l'empêcha naguère de faire représenter une pièce française oi* il était question d'adultère. Comme il pro., les tendances de la pièce n'é. testait que taient pas immorales, le censeur lui repon.. dit que la pièce n& serait acceptable que si on la rendait comique. Le lord-chamberlain est un esprit profond qui n'admet le péché que s'il fait rire.
.mot, son amant ; t4vre d'une pferre "eus coups, une bonne aclioi cf une bonne amie J'ai été heureux 0IH4 ans La petite a l'unit - 3 — i , ',C-de ces voix qui sont J. xcrlune d'un théâtre, et je ne peux la <pjAlii.„ autrement qu'en disant que c'est Dupr-^z en jupons. Elle m'a coi\té deux mille fr mes par an, uniquement pour lui donner son talent de eantatrice. Cousine Bette Elle m'a rendu fou de la musique, j'ai eu pour eUe et pour malille> une lôge aux ItaPAR liens. J'y allais alternativement un jour avec un jour ayee Josépha. Célestine, H. DE BALZAC — Comment, cette illustre cantatrice ?. — Oui, madame, reprit Crevel avec orgueil, cette fameuse Josépha me doit tout. PREMIERE PARTIE Enfin, 'quand la petite eut vingt ans, en 1834, croyant l'avoir attachée à moi pour prodigue toujours, et devenu très faible avec elle, je Xj9 - .P,ère voulus lui donner quelques distractions, je lui laissai voir une jolie petite actrice, —Mol, veuf depuis cinq ans, reprit Cre- Jenny Cadine, dont la destinée avait quelyel en parlant comme un homme qui va rar que similitude avec la sienne. Cette actrice conter une histoire, ne voulant pas me re- devait aussi, tout à un protecteur, qui l'avait élevée à la brochette. Ce protecteur était le marier, dans l'intérêt de ma fille que j'idobaron Hulot. lâtre^, no,.'voulant pas non plus avoir d'ac- Je le sais, monsieur, dit la baronnt cointances chez moi, quoique j'eusse aiore •une"iêès jolie dame de comptoir, j'ai mis, d'une voix calme et sans la moindre altération. 'eom:œe on dit, dans ses meubles une petite -- Ah bah ! s'écria Crevel, de plus en plus couvrière de quinze ans, d'une beauté mirade culeuse, et ébahi. Bien .! Mais savez-vous que votre qui, je l'avoue, je deviw à en perdre la tête. Aussi, ma.amoureùx monstre d'homme a protégé Jenny Cadine b dame, ai-je prié ma propre tante, que j'ai l'âge de treize ans ? — Eh bien, monsieur, après ? dit la bafait venir de mon pays (la sœur de ma mère !), de vivre avec cette charmante créa- ronne. • - Comme Jenny. Cadine; reprit l'ancien ture et de la surveiller pour qu'elle restât aussi sage que possible dans cette situa- négociant, en avait vingt, ainai que Josépha, tfofi, comment dire ?. chocnoso. non, tl- lorsqu'elles se sont connues, le baron jouait licite,!..-. La petite, dontla vocation pour la le rôle de Louis XV vis-à-vis de Mlle de Romusumeîwit visible, a eu des maîtres, eUe mans, dès 1826, et vous aviez alors douze s reçu: ^e l'éducation (il fallait bien l'occu- ans de moins. — Monsieur, j'ay' eu des raisons pour per !.}-;. Et, d'ailleurs, je voulais être à la lois laiffort père, son bienfaiteur, et, lèchona 16 aar à M. sa liberté. FEUILLETON
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DU « RADICAL
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On inaugure une statue On offre un beau banquet Le ministre fait un discours
La statue d'Alired de Vigny a été in au* guirée à Loches, hier matin, à dix heures, sous la présidence de M. Alfred Capes. C'est par un soleil radieux et. chauid la cérémonie au couina de la. qu'a eu lieu quelle M. Trouillot, ministre des colortif,, est arrivé par train spécial à dix heures quarante avec le préfet et MM. Belle-Bida.ull,, Pic-Paris, sénateurs ; Besnand, Fou* dault, ohsr, :COsni(ià\ Cosniai\ députés. la ville La ville de Loches, une des p,r,1.1$jolies de ce pittoresque département d'Indre-etLoire, q,ui en enferme de si belles dans le3 'ffitéandres de ses deux rivières et le cadre de ses larges prairies, est depuis hier en tête. Des girandoles multicolores et des guirlandes fleuries s'entrecroisent aux carrefours et soir les places, courent joyeusement le long des rues et montent jusqu'au donj'on à la masse sombre, qui, depuis Thibaut de Tours, Jean d'Alençon et là fameUIX candinal de la Balue, dont la cage fut une des plus ingénieuses inventions de Louis Xl, vit tant d'illustres captifs. Par d'autres chemins et pair d'autres voies, les fleuries redescendent guirlandes jusqu'à la maison mhtale, qll; le poète aimait à revoir au lendemain des déceptions de sa vie de soldat et d'artiste, où il vécut parfois, loin de ses terres de Maine-Giraud, et dans la société silencieuse de Mme de Vignv, des d'amertume heures indicible. Et ainfi tout du. milieu sévère et de paratt changé l'homme éternedlement triste qui sont les héros de la fête de ce jour. A contempler le détail de ces manifestations touchantes, à vivre aujourd'hui en contact avec cette foule, qui prononce son nom sans se lasser, qui n'aimait point la foule, vécut loin d'elle solitaire et s'enferma dans la «tour d'ivoire » symbolique, desieendrait volontiers de cette tour pour aooueilîir d'un beau sourire les hommages affectueux de sa patrie. et Phomme io poète Alfred de Vigny naquit à Loches en 1797. Alfred de Vigny avait d'abord été officier, sous-lieutenant aux escadrons des gendarmes routes, qui faisaient partie de la maison militaire -du Jtiî Louis XtVIII. Le jeune de Vigny avait alora seize ans et demi. Mais sa carrière- militaire fut conen 1814 et après huit trariée. Onétait mois de services, il se trouva sur la route de Gand, derrière la berline du roi qui fuyait devant. Napoléon. Pendant cette période des Cent Jours, les escadrons de la Maison Rouge furent licenciés et Vigny dut renoncer à porter le bel unifonme écarlate dont il était si fier. Après Waterloo, il prit du service dans la garde royale à pied et tint garnison à Vincennes. Huit ans après il Xurt nommé capitaine et démissionna en-1828. Dès 1815, il avait commencé l'œuvre lit devait l'immortaliser. téraire qui Après avoir quitté l'armée, il se fixa à Paris et se consacra à la littérature.. entièrement Ses principales œuvres sont Moïse, Eloa, Le Cor, lés Amants de Montmorençy, Grandeur et Servitude militaires, Cinq-Mars, Stello, le More de Venise, la Maréchale d'Ancre, et surtout Chatterton qui eut un sujçscès très vif/' • Hautain et renfermé, Alfred de Vignv mourut dans l'isolement, en 1863, après une année de maladie. ',.
à appeler le « Raphael noir *: )J..!ev),A}Outôft7 tier dans sa statue. Le banqpté* A midi à eu lieu un banquet de 1.000 couvlrts sous là présidence d'e M. Trouillot, ministre dèS 'colOOJes.. Parmi les convives, on remarquàît là pré.sence d'anciens combattants républicains de l'arrondissement de Loches. te, iITlàitedé Loches, lé préfet, MM. Beshard et Chaùtearïps, Réputés, Belle et ont pris la parole, Pic-Paris, sénateurs, puis M. Trouillot, dans un discours, très applaudi, a parlé de l'céuvre accompli par la République. Dans ses périodes, Je ministre des colonies a opposé l'œuvre de paix, de progrès de réformes sociales de la économiques, troisième République, à l'œuvre des régi" mes antérieurs qui, par deux fois, a abouti à tant d'humiliations et de désastres. Insistant sur l'œuvre coloniale, le riufiis* tre fait ressortir quel contraste elle réalis# avec les ruines et les démembrements du passé. En trente ans à" peinë; le domaine cofojtiiàl est devenu vingt fois plus considé* rable qu'il n'était autrefois, huit fôis plu$ important comme population, et cela, aveç de moindres sacrifices que ceux qui se sont imposés aux autres nations. ii iNous avons constitué, dit-il, aVec un minimum d'efforts, sur cette planète où le$ peuples civilisés, à l'étroit «jetfis leurs an* ciennes frontières, sont contrants de chercher partout des débouchés nouveaux, une réserve d'autant plus inappréciable pout notre agriculture, notre commerce, notrç industrie, que de tous côtés nous voyons. par suite des barrières douanières, 13erestreindre le marché international. La misé en valeur de cette énorme réserve est pour* suivie avec activité i le développement im cessant des échanges de nos colonies le En 1880, ces échanges prouve. ne s'éle* valent qu'à 287 millions ; ils dépassent lart gement le milliard aujourd'hui. « Jamais aucun régime, par l'œuvre po. Jitique, économique, sociale à laquelle ne cesse de travaiBer l'effort commun des tT-et publioains, n'a acquis, au point de vue du maintien de la paix extérieure, du développement de la liberté, de l'amélioration des conditions de la vie pour l'ensemble des travailleurs, plus de droits à la reconnaissance de la nation. » Le ministre a ensuite décerné les distinctions honorifiques suivantes : Palmes académiques. — M}M.Louis ChaI. Jet, homme de lettres à Tours: AugusteModeste Marnay, médecin à Loches; Léon à Tours; Desohamps, sculpteur Jacques homme Rougé, de lettres à LigueU; Ed. mond-Louis-Jules substitut Lefébure, du de la République à Tours; lpq'ocureUl' -les Rover, publiciste à la Chapelle-surLoire (Indre-et-Loire). Char- *
.siatu^-Ji monument.
q.uLM
-.. du Propos
Discours
du
Le ministre de la guerre prend la parole après le sénateur M. Grosjean : « Je suis doublement heureux de me trouver au milieu de vous à l'occasion de cette solennité. Comme représentant du gouvernement, j'apporte ici le tribut d'admiration et de reconnaissance que la République doit à tous les enfants de la France, qui ont travaillé à la gloire du pays et particulièrement aux fils de la démocratie qui, comme le général Jeanningros, ont poursuivi toute leur vie un idéal de civisme, de courage et d'honneur. « Le général Jearmmgro<? est soHi des rangs du peuple. Il sut ne jamais l'oublier. Il se rappela toujours que c'est par une suc* cession de luttas et d'efforts que l'on peut conquérir les faveurs de là destinée. Cett. conviction, soutenue par une volonté de$ plus fermes, suffit pour expliquer toutes le4 pufes qualités .qu'il déploya au cours de SA longue existence et qui firent de lui le père de famille le plus attentif, le protecteur lé plus diligent, le citoyen le plus intègre, lé chef le plus vénéré. Comme ministre de la suis fier -d'apporter le salut de là guém, je jeune armée à celui qui fut un des plus di. de la vaillante et. forte gnes représentants génératica militaire qui nous a précédés. » Tjn peu ;pa-us loin le ministre termipant ,.
ajoute,
en
(t Messieuinj, te Vouî aVez gardé le (suite de .eetUt ~i, ipendant une vie si longue et si remplie. sut nourrir tant de patriotiques espoirs. Laissez-moi, messieurs, vous en lélicitef (hautement.1 - (1 Besançon conseiTera pieusement le dé. (pôt que vous lui confiez et l'arméo de la iRépubliquè et de la France saluera long* temps de ses armes et de ses fanfares Jeanningros, cet enfant du peuple, le te Bayard des Zouaves. » Après ce discours fort applaudi, les troupes et tes vétérans défilent devant le ministre et la statue, puis le général Brun remet de nombreuses décorations dont nous (publierons la liste demain. 1-dze
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PRÉCURSEURS
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d'Artistes
ministre
OUlNIIÈME
SIÈCLE
On signale encore un précurseur de l'a. viation, dont tes exploits remontent à 1494. C'est à Pérouse que Giovan-Battista Daoti effectua à cette date un vol de cinq cents mètres. Cette remarquable performance fut accofnptUe à l'occasion du mariage du faMf~mm meux condottière Bartodomeo di Alviano. Un historien du temps, Cesare Alésai, qui Un Monument assista, alors enfant au vQl de Danti, a racçnté que celui-ci, qui avait fait au préaau général lable de nombreux essais seorets. dont un JeannSngros au-dessus de l'eau, s'élança d'une tour de trente mètres de haut, traversa en volant .la place San Lorenzo pendant que le corBesançon, 15 août Le général Brun est arrivé à Besançon tège nuptial y défilait et alla se poser sur la ce matin; il a été reçu très simplement à, -terrasse d'une maison. la gare par M. Milleteau, préfet du Douibs, rendait un sifflement aigu et L'appareil et par M. Grosjean, sénateur, maire de strident qui augmentait le saisissement des Besançon. Le professeur Oscar Salvanti, 'spectateurs. Le ministre de la guerre a été conduit à qui a fait de nombreuses recherches suala préfecture. A huit heures et demie, de la* cette curieuse tentative, dit que Danti était le officiel se préfecture, <:orlàge mit en marévidemment un mécanicien extcaordinaireche à travers des rues superbement pavjiment habile. Son appareil n'était pas un sées pour se rendre aux Glacis où se dresse simple parachute ; il comportait deux granla statue du général Jeanningros, président des ailes qui étaient mues par un mécade la Société des vétérans, mort en 1902, à nisme spécial, la force musculaire d'un l'âge de quatre-vingt-deux apa.. homme ne suffisant pas à les mouvoir diA neuf heures, sur la promenade des rectement. Glacis, le ministre de la guerre a passé en Les contemporains ajoutent que Danti dut revue, les troupes de la garnison et les interrompre son vol à cause d'une défectuosociétés de vétérans venues de tous les sité de l'appareil, et que, cependant, il. att points de la France en délégations très tarrit sans aucune brusquerie et sans se nombreuses. faire le moindre mal. Cette expérience eut M. Saneboeul, président de la Société des le plus grand retentissement les conparmi La statue fit la remise de la statue du citoyens de Danti, qui le surnommèrent vétérans, à la ville général de Besançon dont il fut « Dédale ». Il faut savoir gré au président du comité, un des glorieux enfants. M. A. Chautemps, député de Loches, d'avoir Le monmnent., œuvre du sculpteur, lseli.!. en quelques mois intéressé à son projet ded de Marnay, est en bronze. Le originaire personnalités comme MM. Anatole F rancèi brandit son épée et d'un bras il UN Bibot et Deschanel, et, d'avoir réuni les général PEU PARTOUT serre étroitement un drapeau. à l'inauguration du mofonds nécessaires les réceptions officielles, qui eurent Après nument. Plusieurs l'avaient tenté avant lui, lieiiià onze heures à Phôtel de la préfecture, en particulier un de nos confrères en jourun grand banquet de quatre cents couverts Les femmes qui votent M. Dron, qui, Tourangeau dans nalisme, a été servi au Kursaal. l'àme, trouvait que ses .compatriotes gar.. sur la promenade Cha* Le correspondant du Times à Wellington L'après-midi, de daient une trop grande indifférence envers mars, a eu lieu un grand festival musical envoie une dépêche concise et éloquente sur ceux des enfants dç la Touraine qui, comme ont pris part dnquante--i Jatre la question du vote des femmes. L'attorneyauquel sociéRonsard, Michel Colombe, Paul-Louis Cou.. tés vienli de faire, général de Nouvelle-Zélande comptant deux mille musiciens. rier et Alfred de Vigny, avaient honoré leur A trois heures et demie, le ministre et le paraît-il, un discours où il reconnaît que de la ville pays. Il avait fallu *l'initiative ont fait leur entrée sur la l'affranchissement de la Néo-Zécontègeofficiel politique de Paris pour rendre au poète d'Eloa le et ont pris place dans les trilandai-se a produit d'assez bons résultats ; promenade premier hommage public. Le monument bunes. Les sociétés musicales ont défilé, et c'est grâce aux femmes que le gouverneque l'on peut voir sur les pelouses du jar- une quinzaine de sociétés réunies ont attament néo-zélandais est parvenu à faire din du Luxembourg marque cette manifes» voter des lois fe tempérance, et qu'il esqué la Marseillaise. tation, déjà vieille de onze années. M. Gelin, président de la Fédiération mud'autres réformes père accomplir politiques Du moins, le comité actuel a-t-il répart sicale de Franche-Comté et du territoire de et sociales. Mais d'autres détails sont moins l'injure d'un aussi long oubli. D'avoir CQn. Belfort, prononça un discours dans lequel réjouissants. pour les hommes. Dès mainfié l'exécution du monument à un sculp. il demanda au ra>""Htre d'user de son in- tenant, les Néo-Zélandais ont la majorité leur, François Sicard, dont Chatterton et fluence auprès des membres du gouvernedans les dix-sept circonscriptions et les stale Journal d'un Poète furent les livres dt ment pour maintenir les musiques militaitistiques établissant qu'elles auront partout chevet, est déjà une preuve d'éclectisme. res menacées de suppression. la majorité dans dix-sopt ârconscnptions M. Sicard a en effet conçu sa statue dl Entre temps, le ministre s'était rernlu ay et témoignent vne aversion croissante magnifique façon. Il a représenté le poète bâtiment des musées, à l'exposition pour les travaux domestiques et la vie à la des debout, dans une attitude tout empreinte du maison. Le Forum monument les- absorbe, telles les maquettes Prouidhon, qui de dignité et de grandeur : sur ses épaules, sera inauguré l'an prochain pw le président suffragettes qui veillent à la porte du Parles grand manteau militaire l (imité de l'amt de la République. lement de Westminster. La ville de Besançon avait mis le monupie cape esipagnole) que toute la génération En somme, l'expérience néo-zélandaise n'a romantique de 1830 arbora et dont Vigny se ment au concours. Neuf artistes franc-compas été fort encourageante jusqu'à di- ait fièrement ; l'éléganoe de l'attitude, tois avaient pris part à ce concours, et c'est Privés de foyer domestique, les malheureux présent. la sérénité du visage, a douceur du re- M. Laethier, un jeune sculpteur bisontin, hommes n'ont même plus la ressource de élève du statuaire Just Beoquet, mort il y noyer leur chagrin dans un verre, puisque gard, la mélancolie de tout l'être ont été a deux ans et dont on inaugurait rendues avec fidélité, et celui qu'on se plut hier la les législatrices ne le souffrent pas.
- Ce mensonge-là, madame, suffira san~ après le mariage de son fils avec ma Céles- si puissamment riche, qui protège les arts. doute à effacer tous les péchés que vous tine, Hulot(je ne sais pas comment je pro- Comment l'appelez-vous ?. un nain ?. avez commis, et vous ouvrira la ! car il nous a Ah ! le due dllérouville. Ce grand seigneur porte dij nonce son nom, l'infime eh a la prétention d'avoir à lui seul Josépha, paradis, répliqua Crevel d'un air fin qui fit trompés tous les deux, madame !.), tout le monde courtisanesque en parle, et rougir la baronne. Dites cela, femme su* bien! l'infâme m'a soufflé ma petite Joséblime et adorée, à d'autres ; mais pas U14 pha. Ce scélérat se savait supplanté par le baro1) n'en sait rien ; car il en est au treizième arrondissement comme dans tous père Crevel, qui, sachez-le bien, a trop sou- un jeune conseiller d'Etat et par un artiste vent banqueté dans des. parties carrées avec (excusez du peu !) dans le cœur de Jenny les autres : l'amant est, comme les maris, votre scélérat de mari pour ne pas savoir mes instruit. Cadine, dont les succès étaient de- plus en le dernier Comprenez-vous tout ce que vous valez 1 Il s'adressait-paraet il m'a pris ma pauVotre époux, belle plus ésbroutfants, droits,-maintenant ? fois des reproches, entre deux vins, en m. m'a vre petite maîtresse, un amour de femme ; dame, privé de mon bonheur,de la seule détaillant vos perfections. Oh 1 je vous con- mais vous l'avez vue assurément aux Ita- jpie que j'aie eue depuis mon veuvage. Oui, nais bien: vous êtes un ange. Entre une liens, où il l'a fait entrer par son crédit. Vo- si je n'avais pas eu le malheur de rencontre homme n'est pas aussi sage que moi, trer ce vieux roquentin, je posséderais enjeune fille de vingt ans et vous, un libertia core Josépha ; car, moi, voyez-vous, je ne hésiterait ; moi, je n'hésite pas. qui suis réglé comme un papier de musique - Monsieur 1. l'aurais jamais mise au théâtre, elle serait (il avait été déjà pas mal entamé par Jenny — Bien, je m'arrête. Mais apprenez. restée obscure, sage, et à moi. Oh !si vous Cadine, qui lui coûtait bien près de trente sainte et digne femme, que les maris, une mille francs par an'. Eh bien 1 sachez-le, il l'aviez vue il y a huit ans : mince et nerfois gris, racontent bien des choses de leurs achève de se ruiner pour Josépha. Josépha, veuse, le teint doré d'une Andalouse, comme est juive, elle se nomme Mirah. on dit, les cheveux noirs et luisants comme épouses chez leurs maîtresses, qui en rient madame, commedes crevées. de Hiram), un chiffre du satin, un œil à longs cils bruns qui jetait (c'est l'anagramme de duchesse Des larmes de pudeur, qui roulèrent enr israélite pour pouvoir la reconnaître, car de.s éclairs, une distinction dans les gestes, la modestie de la pauvreté, tre les beaux cils de Mme Hulot, arrêtèrent c'est une enfant abandonnée en Allemagne de la grâce honnête, de la gentillesse comme net le garde national, et il ne pensa plus à (les recherches que j'ai faites prouvent se remettre en position.. Par la faute du sieur qu'elle est la fille naturelle d'un riche ban- une biche sauvage. - Je reprends, dit-il. Nous nous sommes quier juif). Le théâtre, et surtout les ins- Hulot, ces charmes, cette pureté, tout est devenu piège à loups, chatière à pièces de liés, le baron et moi, par nos coquines. Le tructions que Jenny Cadine, Mme Schontz, baron, comme tous les gens vicieux, est Malaga, Carabine, ont données, sur la ma- cent sous. La petite est la reine des imputrès aimable, et vraiment bop enfant. Oh I nière de traiter les vieillards, à cette petite res, comme on dit. Enfin, elfe blague, auelle qui ne connaissait rien de m'a-t-il plu, ce drôle-là ! Non, 11 avait des in- que je tenais dans une voie honnête et peu jourd'hui, là ces souvo- coûteuse, ont développé chez elle l'instinct rien,, pas même ce mot-là ! ventions. Enfin, laissons En ce moment, l'ancien parfumeur Nous sommes devenus comme deux des premiers Hébreux pour l'or et les biuirs. s'esLe scélérat, tout à fait régence, es- joux, pour le veau d'or! La cantatrice cé- suya les yeux où roulaient quelques larmes. frères. lèbre, devenue âpre à la curée, veut être ri- La sincérité de cette douleur agit sur Mme sayait bien de me dépraver, de me prêcher le saint-simonisme en fait de femmes, de che, très riche. Aussi ne dissipe-t-elle rien Huilnt. qui sortit de la rêverie où eMe était des idées de grand seigneur, de de ce qu'on dissipe pour elle. Elle s'est es- tombée. mejionner — Hh bien, madame, est-ce à bleu ; mais, voyez-vous, j'ai- sayée sur le sieur Hulot, qu'elle a plumé jusfaucorps cinquantemais ma petite à l'épouser, si je n'avais pas net, oh ! plumé, ce qui s'appelle rasé ! Ce deux ans qu'on retrouve un pareil trésor ? craint d'avoir des enfants. Entre deux vietU: malheureux, après avoir lutté contre un des A cet âge, l'amour coûte trente mille francs nous l'étions, com- Keller et le marquis d'Esgrignon, fous tous par an ; j'en ai su le chiffre par .votre mari, papas, amis comme. et moi, j'aime trop Célestine pour la ruiner. ment voulez-vous que nous n'ayons pas deux de Josépha, sans compter les idolâtres pensé à marier nos enfants t Trois mois inconnus. va se la voir enlever par ce dviç Quand ie vous ai vue, à la première soirée •î^'
-7- Sitôt que l'on domine de quelques centaines de mètres le soi où grouille notre ohét-ive gent humaine, les pensées s'élargissent avec notre vision plus étendue. On se sent pris, alors d'un respect religieux „p.our.-ia puissante nature, en même temps que d'un mépris profond pour nos mesquines batailles d'intérêts égoïtes, dans lesquelles nos individuels appétits, hélas! si momentanés, s'exaspèrent sans beauté ! "') — Ob! oh! Comment ae peut-il, vieux sceptique, -que tu admires si profondément les sites naiureis ? Ton ordinaire et borilevardière rosserie se serait-elle subitipmtnt à ta récente curè'd'eûr anémiée grâce au , .', beau pays vosgièn ? — Moque-toi si tu veux, mais les pensées qui m'ont été suggérées par mes promenades au travers des hautes montagnes couronnées de sapins sont plutôt de tour. nure philûsophtqne. J'ai songé, dans lô sévère grandeur de ces paysages, à la parfaite inanité de nos méchancetés urbaines et de nos jalousies professionnelles. J'ai été amené à réduire dans une notable ¡propÓrtion la haute appréciation que nous faisons trop souvent de nos actes. et de nousmîrne& Dans ces splendides, immenses 'et ,saines cathédrales naturelles fojmées..mt les troncs dénudés des sapins céntenaires, sveltes et s'érigeard en hautes coloçne^.çn se recueille et l'on réfléchit. pî'U? sagement. Parfois l'on 'suit des yeux k jeu vivant et des rayons solaires .tamisas changeant cOMne au travers d'un vitraH de coloration exquise et fine; cette lumière délicate,' adoucie et vibrante, baigne !e touriste fê< veur et l'incite à de graves méditations. —V'lan Lça y est! Le contact de la beJlé nature a, eu le don d'émousser ta verve satirique ! Je doute que ccJa dure; mais, néanmoins, ,¡te.s adversaires y ont bénir le beau pays de Gérardmer, tes promenades à la Schluicht et au sommet du Hohneck, lesquelles t'ont rendu, momentanéà leur égard ! 1 ment, moins agressif l - Garde-toi d'imaginer que ma comhafi- j. vité nécessaire a pu s-ç trouver détournée de son but par un trop court séjour sur le bord des lacs vosgiens, Certes, mes impressions esthétiques y furent très vives, et je garderai notamment un souvenir inoubliable dès heures de repos, si pleines de charmes, pas. sées à Longetmer. Sans doute, la vue immense et admirable -dont j'ai joui au sommêt du Ho'hneck m'a profondément ému. J'ai ressenti aussi le caractère particulièrement exquis des heures crépusculaires en ce beati pays, alors que la luznièredécroissarite. s'irise dans une brume légère qui s'élève des prés teintés de verts clairs ; ces der. niers faisant opposition avec le ton d'un bleu sombre qui détache en vigueur ks montagnes, boisées jusqu'au faîte, surle cfel finement dégradé par le soleil couchant. Mais toutes ces impressions ne constituent .en réalité qu'une trêve, doucement repo- moi. sante pour — Sapristi, mais sais-tu que tu devîçns lyrique ? Je gage que tu as commis quelque .poème dans lequel tu décris le charma pdMnant de ces sites sylvestres ? — Les dieux m'en .gardent, car je ferais un trop piètre poète 1 - Je pensais que tu allais me conter les joutes oratoires, les discussions techniques qui ont eu pour théâtre l'hôtel de ville de Nancy, oùse tint le congrès de l'Union provinciale des arts décoratifs. J'espérais que ta verve ordinaire commenterait, avec quelque rosserie, par quelle vigoureuse dialectique tes amis et toi-même vous aviez eu raison de vos contradicteurs. Au lieu de cela, j'ai la surprise de retrouver un Scopas repris par le culte du grand PfrfïV•Tout^pa»«êt à ne plus songer qu'aux Sylvains, aux Dryades, voire même aux RfarnadryadaH Ce n'est plus Juvénal, mais bien plutôt Virgile! Je te surprends en flagrant, délit d'èmû': tion littéraire, toi l'homme positif qui ne méaux littérateurs nage guère tes critiques prolixes qui causent de l'art- en-poètes ! Cette évolution mentale est fort-grave I -r- Permets que j'abandonne un -moment ma glose trop technique, que, d'ailleurs, je reprendrai assez vite au gré -de beaucoup de mes contradicteurs. Il me plaît; en effet,d-e. "',,,. tenter d'evprmpr tes Sr.r.0o^r-^~ tantes que j'ai perçue au cours de ma rade rendre hompide randonnée. Il meplaît mage à ce pays admirable I Quant à toi, assoiffé de satires, tu ne perdras rien pour, attendre un peu. Nous causerons longuement du congrès de Nancy : je t'expliquerai comment j'ai vu poindre 1 aurore d'une ère d'action féconde et énergique pour nos artistes artisans et ouvriers d'art français. Ne crains pas que ma collaboration tenace,documentée et parfois rude à certains égoïsmçs, fasse jamais défaut à nos auteurs. Mais j'ai bien le droit de me laisser aller parfois à philosopher un peu. Je puis bien songer qUO{\¡ si nos contemporain# étaient plus affinés: par une. éducation leur permettant die rçsles grandes émotions seflltir profondément esthétiques, nos luttes seraient moins mesquines, et peut-être moins âpres. Nos "èJ. » moins d'égoïstes forts sincères, rencontrant entraves, donneraient plus rapidement dpé , résultats probants et bienfaisants. Laisôeun moment aux larges m«i m'abandonner penséçs résultant <ie \de mes .impressions A ma comme moi tn ; montegnés.. place et aurais senti combien nos civilisés sont mes& quins, petits et, surtout, très nuisibles eux-mêmes. Que ne savent-ils comparer leurs gestes à ceux de la grande évolutioJ* , de la Nature, laquelle, jamais lasse, reste .', sans défaillance dans son perpétuel, adiintv rable et fécond labeur. GrauMgneàuX.
que vous nous avez donnée, je n'ai pas coinpris que ce scélérat de Hulot entretînt une Jenny Cadine. Vous aviez l'air d'une iœpératrice. Vous n'avez jpas trente ans, madame, reprit-il, vous me paraissez jeune, vous êtes belle. Ma parole d'honneur, ce jour-là, j'ai été touché à -fon^i, je.merdissM^"î- , « Si je n'avais' pas m'a Josépha, puisque '1» père Hulot délaisse sa femme, elle: m'irait comme un gant. » Ah ! pardon ! c'est un mol de mon ancien état- Le parfumeur revient de temps en temps, c'est ce qui m'empêdle à la députation. d'aspirer Aussi, lorsque j'ai été si lâchement trompé par 'te baron. car, entre vieux drôles comme nous, les maîtresses de nos amis devraient être sacrées, me suis-je juré de lui prendre .m: femme. C'est justice. Le "baron n'aurait rfën à dire, et l'impunité nous est acquise. Voua m'avez mis à la porte commeun chien galeux aux premiers mots que je vous ai too" ohés de l'état de mon cœur ; vous avez redoublé par Là mon amour, mon entêtement, si vous voulez, et vous serez à Aloi. — Et comment ? : '? <:c — Je ne sais pas, mais ce sera. Voyezun imbécile de parfume#.?: vous, madame, (retiré!) qui n'a qu'une idée en tête est plftff o fort qu'un homme d'esprit qui en. a des m.Uliers. Je suis toqué de vous, et vous' êtes <: ma vengeance! C'est comme si j'aimais deux fois. Je vous parle à cœur ouvert, en, homme résolu.De même que vous me dite^ *'. « Je né serai pas à vous u, je cause froide ment avec vous. Enfin, selon le proverbe, je joue cartes sur faible. Oui, vous serêif è Oh I vous étr^' moi, dans un temps donné. riez cinquante ans, vous seriez encore'fô'ai'' 1 '* maîtresse. Et ce sera, car, moi, j'ètténD' ioyk 4g, m#.»*.. lA ."re.)
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*
LA SITUATION Les Cretois
mille
Espagnols
15 août. Môiilla (source anglaise), maintenant conf L'aiîrïéô espagnole est centrée ; -elle n'attend plus qu'un régiment àe .hussards aujourd'hui. Elle se compose de 30,000 fantassins, 1,400 cavaliers et est munie de 16 canons de campagne, de 40 canons de montagne, outre l'artillerie de forteresse. 1 Le moral des trompes est admirable. Les ahevaux sont en excellent état. 1 La marche en avant, ne commencera probablement de, pas avant une quinzaine jours, car il faut finir d'élargir le chenal de 520 imètres de longueur et de 5 mètres de largeur d,8' la lagune de la Mar-Chica et approvisionnements.concentrer des Tactique espagnole .-/t:a plus grande partie de l'armée espadans les plaines au gnole prendra position sud-ouest du. imont Gurugu, où il y a de l'eau, où la cavalerie peut opérer et où l'infanterie peut avancer sur un tenrain favorable. On tentera de touirner le mont Gurugu, position d'une force naturelle eonsidérable, avec ses 3,000 pieds de hauteur, semé son fouillis de rochers déchiquetés, de ravins et de précipices de 40 pieds de des milliers profondeur, au milieu desquels de Riffains bien armés peuvent se tenir cachés à l'abri du feu de l'artillerie et dont il est impossible de se rendre maître de Iront. On.laissera de fortes garnisons à Melilla -et dans les postes fortifiés destinés à empêcher, les Maures des gorges du Gurugu de se livrer à des irruptions soudaines. Les les pentes du Gurugu iroupes occuperont au. nord:ouest de Melilla pour,parer. à toute surprise de ce côté.
marche
en
la ligne du chemin de fer qui conduit aux au mines et qui court à huit kilomètres sud, allant de Melilla au pied du Gurugu. riffaines Les forces Les Riffains peuvent mettre 60,000 homarmés pour un tiers mes en campagne, d'armes modernes. Les autres ont des fusils se chargeant par le canon, mais le terrain est si accidenté que de vieilles armes y sont encore d'un excellent usage. La majorité des Riffains sont actuellement dispersés, parce qu'il serait impossible pour eux de nourrir tant d'hommes à la fois sur les pentes du Gurugu, mais ils en douze 'heures peuvent être concentrés au premier signal qui sera donné par de grands feux allumés 'sur les collines. Cinq mille Maures seulement restent éparpillés dans la montagne tiraillant contre les posconvois tes avancés, harcelant les qui viennent tous les jours de Melilla ravitailler les postes ou encore augmenter les dépôts pour la concentration des trompes L'armée
du
sultan
Tanger, 15 août. Fez, 12 août. — Bouchta ben Bagdadi et ben Hench sont partis hier pour Tanger et Melilla porteurs de l'ordre pour les tribus les Espagnols du/ Riff de cesser d'attaquer et de fournir dés contingents pour constituer une mahalla dans le Riff. C'est le calme nécessaire pour permettre l'achèvement des négociations avec Madrid. Le sultan a ondonné à Ben Mouhaz d'aviser l'Espagne de l'envoi de cetite mission et de demander la suspension de l'offensive du général Marina. Le sultan ajoute qu'il enverra dans le iRiff toutes les t rompe pour le s nécessaires du Gurugu Au pied rétablissement de l'ordre. Ç Les postes fortifiés occupés par les Es- ., Tanger, 15 août.. pagnols au piéd du Gurugu sont admirableRaisaouli a attaqué les Beni Idder, les avec sacs ment construits des de terre et Beni Arrous et les Beni Msaoum avec le protégés par des entrelacements de fils de concours de la mehalla chérifienne. Cellefer. Enlevés ii la baïonnette le 18 juin par ci a eu huit rnorts' ; ; et une poignée d'homte général Marina Raissouli a dû se replier. Tî/e3_«appuyée de deux canots, ils ont été conservés en dépit des attaques incessantes des L'espoir Espagnols ie jour et de nuit. Ces postes, dans leur jrdre à partir de Melilla, sont le blockhaus La santé des troupes est excellente. Le 3e Sidi-Musa, le blockhaus de El-Hach et général a toute confiance dans ses hommes Maîayon. Plus loin, au sud-ouest, se trou- et ceux-ci ont toute confiance en lui. Tous ve Nador, occupé par les Maures. C'est là .sont très désireux de marcher contre les que sont les mines. C'est près de Nador que Riffains. Les opérations. promettent d'être les approvisionnements seront concentrés heureuses, étant donné l'excellence des disqui arriveront par mer. positions prises et les remarquables quali; Les Espagnols sont toujours maîtres de tés du soldat espagnol.
EN EN
ANGLETERK*.
SUÈDE AU
La
Grève
FEUILLETON : s
PORT
DE
LIVBRPOCL
générale
, : Stockholm, 15 août. de dimanche s'est passée «•Lai Journéefans le calme absolu habituel; il n'y a aucun signé d'un 'changement brusque dans la situation. La direction centrale des syndiqués met par une ciraujourd'hui à leur disposition, culaire aux quatre cents commissions de la grève, un premier secours. i Jusqu'à présent, -aucune aide n'a été jugée nécessaire. 15 août. j, Stockïiolta, |:<La ville,, aujourd'hui a un dimanche, aspect désert ; les moyens de communication sont rétablis ; le résultat définitif relatif à la grève des employés de chemins de fer ne sera eonnu; que lundi OUImardi; la décision concernant, la grève des balayeurs ie rues sera.prise aujourd'hui : la grève de solidarité des ouvriers agricoles a peu d'excelle des' typographes a échoué ; enslon ; !es journaux même paraissent, beaucoup avec le l'aimait ordinaire ; le public exprime son contentement ,de ce que les nouvelles lui soient données sous une fonne pl-us concise ,qu''hatoitlfi £llement. En différents lieux dit royaume et a Stockholm même le jravail a ^repris eor-pa-riie. t Les ouvriers syndiqués du; -port ont l'infeiiticm^e reprendre .le travail à Goethebezg nmdi ou- -un jour très prochain. La corporation des (bopiangers a menacé les hôpitaux île Stockholm de les laisser manquer de vivres dépasse les pain. L'arrivage des Desoms. L'ordre est complet.
DU « RADICAL ï : - Si —
Un
Un éteint hier, dans
transatlantique est en partie
géant brûlé
Londres, 15 août. incendie assez sérieux, qui n'était pas à. une heure très avancée, a éclaté, à bord du transatlantique Lucania, le port de Liverpool.
Liverpool, 15 août. L'incendie du transatlantique Lucania a duré seize heures et on n'a pu s'en rencLre maître qu'en submergeant le naVire. C'est samedi soir, à sept heures, qu'on a découvert que le feu s'était déclaré dans le saIon des premières. Toute la brigade des pompiers de Liverpool est accourue avec deux puissantes pompes automobiles qui ont inondé les comde première classe sans poupartiments voir maîtriser l'incendie. Les dégâts prirent alors de telles proportions qu'on décida de le navire. Au cours de cette opéranoyer tion, les cheminées s'abattirent contre les grues du quai et furent fortement endomUne douzaine de magées. pompiers qui se trouvaient sur la passerelle à la coupée furent projetés dans le bassin, mais tous furent sauvés. En résumé, la partie des secondes clasdu nases, ainsi que la partie postérieure vire, y compris la machinerie, n'ont pas souffert, mais il faudra un temps considérable avant que le Lucania puisse reprendre le cours de ses voyages.
cabinet de toiChaque chambre avait son lette et un salon indépendants. Les deux vivre côte à côte et sépaépoux .pouvaient ., rés sans que la domesticité pût Ise douter que la séparation vêtait si complète -et que Reine et son mari devaient rester l'un pour l'autre deux étrangers. .fut dans cette Quandelle chambre où allait s'écouler sà vie de martyre, Reine.comDernier Baiser Le enlever les mença à fleurs de .ses cheveux PAR et se laissa décoiffer par sa mère, puis elle .., resta liabillée. C'est tout habillée qu'elle de -Jules voulait attendre son mari. Gastyne Elle ne disait ipas une parole, et sa mère, dont le cœur était brisé d'une incomparable douleur, n'osait pas lui offrir une consolation qu'elle savait illusoire. PREMIÈRE PARTIE Elle avait la conscience du mal qu'elle avait fait à la tpauVre enfant et elle souffrait atrocement. XXVIII ,:.', ":'" Un silence profond, pénible, S'était fait entre les deux femmes, dont la souffrance ; srns —» était peut-être égale, bien, qu'à celle de la d'amers d'uidhesse se mêlassent remords, <!Oncërf la duchesse, avec cette charnquand celle de sa fille-était toute volontaire, tre, située au deuxième étage de rhôtel, qui et comme les beaux sagrande pure plus ûevéxt être consacré tout entier aux jeunes ôpouXv £ ette chambre avait été spécialement crifices. Mais la pauvre enfant aimait, et elle aménagée pour la destination qu'en , leur son amour détruit, mis en pièces esprit lui donnaient les deux femmes, qui voyait par ses propres .mains et iblessant de ses savaient que le mariage ne devait pas être ne devait débris un cœur tendrement aimé. consommé et qu'aucun rapiport Et au-dessous des deux femmes l'hôtel exister entre Mlle-&le-Fauci-onyet son mari, danse, et trépidait encore des bruits de la RolanKî doMaubuée. des sons d'orchestres s'élevaient, retentisCelui-ci avait accepté ces conventions, de sants et joyeux. mais» Reineet sa mère doutaient un peu Avant de monter, Reine avait été saluer sa loyauté et avaient pris leurs-précautions son père, et, comme elle l'avait quitté avec heureux, elle l'avait en A côté conséquence. de la chambre nuptiale avait été un visage d'apparence laissé souriant au milieu de ses invités. installée pour M. de Maubuée une seconde chambre séparée de celle de sa femme par Personne, pas même lui, qui leur tenait une porte,à double portière que fermait, du par tant de liens si chers, personne ne se côté de la chambre de Reine, un solide yer- doutait du drame qui se jouait ce soir-là --, ,-' dans l'étage snnérieut de. cet hôtel en fête. jnm. ï <
Colorado
EST
LA MÊME
SE RENCONTRENT
Soixante morts et blessés
DÉFINITIVE
RÉPRESSION
Trevte-ciîtq
le
CRETE DEUX TRAINS
11.
du
spéciaux
Catastrophe Riff
et leur drapeau La Canée, 15 août (source anglaise). hier Tandis que les députés arrivaient, soir, une bande de paysans armés entra dans la ville et occtupa la forteresse pour garder le drapeau. Variante de la Note turque Constantinople, 15 août. La deuxième note turque à la Grèce ne aux analyses correspond pas exactement qui en ont été données dans les journaux occidentaux. Ce document visie surtout les agissements des agents grecs en Macédoine, auxquels la Turquie désire qu'il soit mis fin. 11 enregistre en outre la déclaration du cabinet hellénique affirmant sa non-intervention dans la question crétoise dont le règlement incombe aux puissances protectrices et à la TunIllie. La note turque demande cependant le désaveu des agents grecs qui ont pu participer à la violation du statu quo du 27 juillet. Le ton de la note turque est ferme, mais il ne constitue pas un ultimatum, et le départ du ministre de Turquie à. Athènes n'est plus envisagé.
15 août. Colorado-Spring, Deoix trains de la ligne Denver-RioGrande, lancés à toute vitesse, se sont rencontrés à. une courbe près de Coloradosont emboîtés. Spring. Deux wagons se Huit voyageurs ont été tués et une cinquantaine blessés. Beaucoup ont été blessés dans la'cohue en s'efforçant de fuir les décombres enveloppés de vapeur. Les blessés, dont quelques-uns sont mourants, ont été à. l'hôpital de Colorado-Spring. transportés
EN
LA
ITALIE
La Camorra et son utilité Rame, 15 août. On n'a pas oublié qu'à la suite d'un assassinat commis il y a trois ans à Torre del Greco et dans lequel furent impliqués les principaux affiliés, de la Camorra, une contre quarante-trois enquête fut ouverte personnes qui représentent la fine fleur de la section napolitaine ; elles furent arrêtées et emprisonnées. Si l'on s'imaginait tuer la Camorra en la décapitant, on s'est bien trompé. Ces derniers jours, les adeptes de la Camorra ont Effervescence en Turquie populaire tenu une réunion à Naples pour élire de nouveaux chefs.en remplacement de ceux-là Constantinople,. 15 août (source anglaise). sont présentement sous les verrous. Les manifestations hostiles a la Grèce qui Le nouveau ohef suprême de la Camorira continuent à se produire, et on a mis à est un nommé Arthur ; un autre a été élu l'index le commerce grec dans plusieurs secrétaire général. ports. Ce qu'il y a de plus bizarre, c'est que les La nouvelle de la mauvaise volonté des annoncer cette double journaux peuvent Crétois à se soumettre aux recommandations des puissances tend à augmenter l'ef- élection sans que la police prenne la moindre mesure. Mallheureusement, on ne sait fervescence populaire. que trop bien qu'une des principales raisons de la Camorra et de la Ce que dit M. RhaUys de la persistance difficulté de l'extirper est qu'aucun des Vienne, 15 août. partis politiques, y. compris le parti gouLa Neuo Freie Presse publie une courte ne peut se passer de ses servernemental, interview du président du conseil de Grèce. vices e.n temps d'élections et que la Camorra M. Rhallys a déclaré que l'exigence de la fait et défait les députés de Naples. forune renonciation Turquie concernant melle de la Grèce a tout intérêt en Crète, faite au roi de contredit la déclaration Grèce' par lés puissances protectrices. LES DE FRANCE TISSEURS la mesure du Pour tenir compté dans des du possible aspirations peuple crétois, Le congrès de Lyon les puissances ont convenu de proposer au roi que chaque fois que le poste de commis,; ," r -Lyon, 15 août. deviendrait vasaire' supérieur de Crète Ce matin s'est ouvert le onzième congrès cant, le roi présenterait un candidat. de la fédération nationale textile de France. Par conséquent la Turquie, en critiquant Cent syndicats des différents centres textil'action de la Grèce en Crète, prend posi- les français sont représentés -par quatredestion contre l'initiative des puissances vingts délégués environ, dont plusieurs daquelles le roi tient son mandat. mes, mandatés par Après les souhaits de bienvenue du coRecommandations 35,060 adhérents. et de-M. mité d'organisation Guerry, se15 août. crétaire général de la bourse u travail <le Constantinople, , a répondu M. Renard, seSelon les journaux, la Porte a chargé les Lyon, auxquels le de recommander à crétaire général de la fédération textile, autorités des provinces et a ordonné l'horaire"de sbs. tracongrès la population de gardeir son sang-froid vaux. Il a décidé ne sera toute manifestation que la presse pab d'éviter antigrecque, admise. Un communiqué sera fait à l'issue tout acte pouvant causer un malentendu, de chaque séance. parce que les rapports entre la Turquie et normaux. la, Grèce ; Lyon, 15 août. ., sont La séance de l'après-midi s'est ouverte Une note des puissances à trois heures. M. Renard, secrétaire géné15 août. ..H Constantinople, ral de la Fédération, a fait adopter à l'unanimité une déclaration disant ; D'après une nouvelle reçue de la Canée, les consuls des puissances protectrices ont « Le 11e congrès national ouvrier de l'inune adressé le 13 août an gouvernement dustrie textile, réuni à Lyon, avant d'adéclaration exposant les dangers - pouvant border son ordre du jour se déclare solimenacer l'autonomie de l'île si les Crétois daire de tous les travailleurs qui luttent rejettent le conseil des puissances protecles conditions économiques pour améliorer trices d'enlever le drapeau. du et sociales prolétariat. (C Il revendique : ,. Un fait grave pour toutes les catégo., ries, en un mot pour tous les fonctionSalonique, 15 août. naires ou soi-disant tels, la liberté de s'orLe secrétaire du consulat grec de Ser- ganiser en syndicats et de bénéficier pour res, M. Coussis, a été assassiné par des ince fait du droit commun. , connus. a Il appelle de .tous ses vœux les travailleurs à l'organisation qui seule pourra leur donner la, - l'éalisation. de leur idéal : les travailleurs associés et libres dans une EN RUSSIE ',' exhumanité débarrassée du capitalisme ploiteur. » .,.. ,'" Le congrès a consaeré toute la séance de Explosion à bord d'un sous-marin à la discussion des rapports l'après-midi 15 août. Saint-Pétersbourg, et financiers de la Fédération, qUi D'après les dernières nouvelles le nom- moraux à l'unanimité. ont été acceptés bre desr victimes dans la catastrophe du Séance demain matin, à huit heures. submersible Dragon est beaucoup plus élevé qu'on ne le croyait au premier abord. en cherchant à localiser -Les matelots, une deuxième l'incendie, afin de conjurer Ùp&tne de fpoîîtièire explosion, bouchèrent les, entrées et les sorà l'intérieur oublièrent du ties, mais ils submersible une quinzaine d'ouvriers, qui La contrebande en automobile vifs. sont morts étouffés ou brûlés Delle, 15 août. un douanier, avisé du > Hier après-midi, de marpassage d'une automobile chargée A SAJQON chandises étrangères, lui faisait des sommations pour la visiter, entre Suarce ,et Vellescot, à la frontière allemande du terJournaux poursuivis , ritoire de Betfort. Il essuya deux coups de feu et fut assailli à coups de crosse, puis Saïgon, 15 àoût. la voiture prit la fuite. Deux journaux français du Tonkin sont sous l'inculpation Une enquête est ouverte pour retrouver actuellement poursuivis -de publication de fausses nouvelles d'un la trace des contrebandiers auteurs de cette caractère alarmiste et séditieux. agression.
NUIT RADIOAli
LES
JOURNAUX DE
et
LIS rtlAtIN
; GENDARMES DE LA PAIX De la Petite République (Editorial) : Les Crétois, pratiquement, jouissent d'une autonomie presque'absolue: Lesmusul|iaxis y sont en nombre infime, -et Les chrétiens de langue grecque n'ont rien à en. redouter. Un statut de leur autonomie sera rédigé incessamment. L'intérêt que- leur portent les puissances auxquelles ils dpivent la douceur de leur sort actuel, leur est garant du libéralisme des mesures qui seront prises. Les .puissances' protectrices ont estimé que, pour une question de vanité, — et le drapeau grec n'a même jamais été le drapeau crétois, — elles ne pouvaient laisser compromettre en Orient ,l'état de paix précaire, mais d'autant plus précieux, qu'elles y maintiennent au pnx de tant d'efforts. Et c'est pourquoi elles ont assumé ce rôle ingrat, mais utile et honorable, de gendarmesde la paix, et seront sages et prévoyantes pour les Grétois qui se refusent à l'être. PRIS A LEUR PIEGE De La Lanterne (Editorial) : Les « bienfaiteurs » des églises ont revendiqué, comme leur appartenant,: beaucoup d'objets qui font actuellement partie du mobilier des édifices cultuels. Ils croyaient encore cette fois jouer au plus fin. La propriété d'un certain (nombre de ces objets ayant été reconnue aux « bienfaiteurs Il, l'administration préfectorale va, nous alfarmet-on, les prier de les retirer. Quoi de -plus juste? Ils les réclament, on les leur donne et on les met en demeure d'en prendre possession. « coup de Fureur dans les sacristies !. force JI. s'écrie-t-on, et voici nos perfides curés pinoés encore unefois et perdus, par leurs propres malices. Ils veulent enlever à l'Etat, cestà-dire à la collectivité, quelques oripeaux et bondieuseries,. mais ils veulent aussi ne les point rendre à ceux qui les payèrent. Jamais l'échec de la fourberie ne fut plus compLet,plus réjouissant, et nous devons nous amuser un peu de cette résistance de l'Eglise qui tournesi magnifiquecoent à sa confusion. TROP TARD dans ParisDe M. Gérauit-Richard, Journal : Les initiateurs de la grève des postiers goûtent présentement ces fruits amers de l'impopularité. Ce POUTquoi on les acclamait aux jours héroïques de l'ifippodrome, leur tombe à charge, maintenant. Leur audace "d'alors, les décisions qu'ils pueraient eû petit comité secret et qu'ils imposaient au troupeaudocile, leur valaient des acclamations. Quels hommes 1 Quels chefs ! Quels héros ! En voilà qui n'avaient pas peur et .qui ip-oi'is m&m.ientun mouvement tambour battant ! S'ils avaient triomphé, ils eussent été sacrés définitivement hommes, chefs, héros ! Ils ont .échoué et les voilà traînés sur la claie.Ils seront demain, peut-être, cloués au pilori, comme M. traîtres, tyrans, concussionnaires, voleurs. Le Gléo ,qu.l but dp larges rasades à la coupe du pouvoir,, doht Jes grévistes acceptaient .comme lettres d'évangile les ordres, comparut' l'autre jour devant,.ses sujets transformés en juges. été ses Quels qu'aient torts, il aura toujours raison contre eux au tribunal du sens commun. Ce n'est pas maintenantqu'ils devraient peser ses acteset critiquer ses ordres.Il eSt trop tard et toutes,teurs récriminations rie serviront de rien, pas même de leçon, car demain ils retomberaient avec la mêmedocilité sous le même joug. Il fallait Tester soi-même, maître de ses propres résolutions et, de. ses propres actes qtuand le sort de ohacun et de tous en dépendait. Ah! si les peuplas. ouvriers ou autres, se résolvaient enfin à ne plus penser par procuration, que de bêtises ils éviteraient 1 ; ,
ENCORE LES FONCTIONNAIRES Du Socialisme : On ne peut pas mieux dire aux pauvres dia^ bles à qaii l'on permet d'aller reprendre leur gagne-pain : - Gare à vous! Vous n'êtes -pas mais si vous l'étiez, vous n'auriez révoqués; rien à dire. Le Conseil d'Etat a jugé que même les semblants de garantie accordésaux fonctionnaires par radministration, tant qu'il-n'y a pas et aussi quand il y aura un nouveau c statut des fonctionnaires i), ne comptent nullement en cas de grève. Ainsi, tenez-vous bien: soyez (fociles et fidèles au gouvernement qwi vous emploie! .Les postiers révoqués ont bien fait de porter la question devant le Conseil d'Etat, bien que la réponse ne put être douteuse. Ils mettaient ainsi la bourgeoisieen face de sa propre légalité, qu'elle viole paisiblement dès qu'elle ya quelque intérêt.. Le Conseil d'Etat, ag^ravani la jurisprudence de la Cour d3 cassation, a simplement décidé qate le fonctionnairese trouve,vis-à-vis cte i'Etat dans dès; rapports qui ne sont- pas ceux d'employé à employeur; C'est la vieille thèse invoquée contre le « droit de grève ».
rlTIS
DE
BESANÇON
Besançon, 15 août. : -. A cinq heures, le ministre de la guerre visite l'hôpital militaire et, e'aretant-au-i près il cause à tous les malades ; puis il va à l'exposition des maquettes dti — sera monument inattguré" Proudhon, qui au prochain Salon. A six heures, le ministre rentre à la préfecture; puis, après un dtner intime, le général Brun a pris le train de neuf heures ::: deux pour rentrer à Paris. Sur -tout le parcours, le. ministre a été très acclamé.
Raffinement
épouvantable ]
dans
le
suicide
:::."
"<
La Rochelle, 15 août Mme Emile Morpain, vingt-trois ans, demeurant à rue d'Olaron, s'est suicidée en s'induisant le corps de pétrole, auquel elle mit le feu. Elle a été carbonisée. Elle laisse - un enfant.
Les
Docks
Havre
du
brûlent
-
PARTICCLlERÎ (DRNOTRECORRESPONDANT Le Hawe, 15 août. Un incendie dont oji, ignore la cause a éclaté subitement, vers neuf heures et'demie, sur les docks libres situés le long du , quai Frissart.. , En un clin d'oeil le feu, qui avait Ipti$/* naissance dans un wagon, en atteignit -plu- * et s'étendit sur un espace sie.urs autres, de soixante-quinze mètres de longueur sur douze de largeur.. De tous côtés les secours affluèrent ; les ; pompes de la Compagnie Transatlantique et,,::,.,. du chemin de fer furent mises en batterieet secondèrent utilement les efforts des .:. pompiers de la ville. Au bout d'une heure le péril était ^njuré.»-^ Les pertes sont évaluées à une cehtâîrïff ",":r' de mille francs, au moins, les wagoa^ ; étaient remplis de café et de cacao. >:'.
LA COMMÉMORATION
DE
B0HN7
Borny, 15 août. C'est au milieu du concours de plusiët "LIW" milliers d'assistants de la conununer. de; -: Borny, de Metz et des localités voisines, que l'anniversaire de la bataille de Borne r' a été célébré aujourd'hui.
LE
CRIME
DE
ARRESTATION
VINCENNES IMMINENTE
2
, ?
aura peut-être Une arrestation litii au*..: jourd'ihui. Les recherches de la Sûreté _î?e du côté raiHr_ sont pomtlées exolusivement taire. La tâche était pénible avec les-1,500 réservistes qui font maintenant acte dcpré: sentie au corps..; :",
LES
FAITS
DE LA
Un ballon
SOIREE
qui brûle
Pourquoi ? L'Echo de Chine annonce que isir John Jordan, à Pékin, a ministre d'Angleterre intimé l'ordre d'enlever l'installation de télégraphie sans fil établie par un hôtel de Shanghaï, de sorte que cette ville se voit démunie de la seule installation de télégraphie sans fil qui existait et qui permetde au avec les vatait communiquer large peurs possédant la télégraphie sans fil.
.: Le ballon Le Taquin, conduit par ~;' pitaine Frequenez, parti à quatre heures de. de la fête de Bagnolet, passai^ l'après-midi à cinq heures au-dessus du poht de la Pudfi».. à la son atterrissage préparant Colombel. Garenne. ':.,.:' fils .11 toucha soudain-les électriques de ce l'Ouest-Lumière, qui provoqua immé-'^ : -n..-'" diatement tin court-circuit.. Le ballon tprit feu aussitôt. Ce fut un jet de feu immense, une lueur rapide qui arrà-' T:; cha aux spectatetirs un cri d'épouvante. Immédiatement détruit, le ballon, telle uné sur le sol. Le loque, retomba capitaine-~êt les trois voyageurs qui se. trouvaient dans la nacelle ne furent, heureusement,-po'&ï. blessés. vu les conséquences Néanmoins, grayag qui auraient pu se produire, l'émotion à été énorme l : ; Les suites d'une rixe ., Au cours dfune violenté discussion quV ? avait éclaté à neuf heures entre deux loun cataires du 140 de la rue de Crimée, charbonnier, Charles Felelon, quaranted'un de cod-" cinq ans, a été frappé, cbap teau au ventre par son voisin, Bilèaurt, ", vingt-cinq ans, journalier, qui a pris là fuite. Le blessé, dontl'état parait grave, s-étér" M.~-.Btt transporté à l'hôpital Sain~t-Louis. de police, fait cker, commissaire reebw, cher le meurtrier.
• La duchesse — la- fatalité.. ou •? - et Reine avaient éloigné chose, ce mariage - auquel Quoi ? ; Elles avaient - Abuser toutes leurs domestiques. plutôt la faute de ta, mère, le soin de son voulu rester seules, absolument seules, Reine dressa la télé* honneur, t'ont obligée. — Sa foi én moi devait être entière — Un éclair brilla dans son regard. pour qu'aucun œil 'Profane ne pût pénétrer le secret de leur douleur. comme la mienne,; ma inère Et elle apparut si haute, si dédaigneuse absolue quoi qu'il arrivât et si fière que, la duchesse demeura comme Cependant, l'heure s'écoulait. * M. de Maubuée, qui les avait vues dispa* Il n'aurait jamais dû, malgré les appapétrifiée d'admiration. — Oui, 'dit-elle, tu n'auras railre discrètement, allait-venir. rences, me supposer capable de le trahir. .pas besoin de — Mmede Faucigny se disposa à se retirer. Tu parles ainsi, ma pauvre enfant, moi. , : me faire tu Elle prit dans ses mains qui tremblaient croire que ne l'aimes plus. Je te laisse. .pour tête et de son enfant et Mais ne la pâle je crois pasà ton pieux mensonge. résignée Et .elle alla ouvrir. — En toutrcàs, dit Reine, je ne le reverl'embrassa. avec une sorte d'emportement C'était bien Roland de Maubuée qui était -en la contre sein rai maintenant. posant tendre son qui plus derrière la porte. Je ne dois plus le revoir. Il était extrêmement palpitait d'émotion et en mettant sur ses blême et tremblait Ne parlons donc plus de lui. cheveux l'humidité de ses larmes. de tous ses membres. — Ah ! mon enfant, s'écria la duchesse, Et elle lu4 dit 11s'inclina la duprofondément devant — Vous partez demain ? comme tu es grande et supérieure à moi, chesse.' chesse. - Demain matin, ma mère. ,.et comme je t'admire ! Celle-ci le regarda à peine et dit ; - Je vous aime, ma mère, dit Reine douIl voulait partir ce soir. Je m'y suis re. —Jai votre parole, monsieur. - Spyez sans crainte, fusée. cephenf. madame. L. il Tu maimes malgré ?. Et J'avais peur de me sentir trop seule près passa. - Malgré tout, car. vous souffrez. de lui pour la première fois. 11 trouva Reine debout, tout lhabillée, ain— Comme tu vas être isolée ! murmura Et il n'est pas de faute que la douleur si qu'on le sait, mais nu-tête et sans sa et le repentir n'effacent. la duchesse. Auras-tu le courage ? couronne d'oranger. — Admirable enfant! fit la duchesse de — Oui, ma mère, ne craignez rien. Il s'approcha d'elle. La mère se mit à sangloter. Du la fille lui indiqua la porte doigt jeune Faucigny. — Pardon encore, ma pauvre Et de nouveau elle serra-sur son sein de la chambre voisine. t nîant, — la tête adorée et si 'belle de sa fille. Voici votre chambre, monsieur. pardon ! A ce moment, on frappa Roland de Maubuée flré'mitCette soirée, qui aurait pu être l'our toi doucement au •Mais il ne voulut {pas laisser paraître sa si heureuse avec l'époux de ton choix— dehors.. • Les deux femmes tressaillirent et s'arrarage. Elle n'acheva pas. Il s'attendait à cet accueil. Sa fille l'interrompit. chèrent à leur étreinte. — Ne parlons plus de cela, ma mère. Mme de Faucigny Il n'y avait pas la pour lui do déception. essuya précipitamment ses yeux. Ce qui est fait est fait. Il espérait pourtant que Reine lui laisse— C'est lui! fit-elle tout bas. Je suis résignée maintenant. rait dire une parole, poser les jalons de la — Oui, dit Reine, voilà Ne' m'enlevez pas monén2 "gie. à jouer. su- comédie qu'il s'apprêtait l'épreuve Il était froissé dans sa dignité et avait D'ailleurs, Raymond ne m'ai naît pas. prême.. Voilà l'assassin. Voilà la honte et l'hor-Il ne m'aimait pas comme je devais être peine à maîtriser sa colère —qui s!augmenaimée. reur ! : tait de toute l'impression que produisait sur il n'aurait pas douté de moi. lui la vue de Reine, qui jamais peut-être Sans cela, —Veux-tu que je reste ? —Et qui te dit qu'il en a douté, mon enne lui avait porasi tentante et sUbeUe. Que je sois là quand il entrera ? - A quoi bon? ma mère 1 fant ? Il Il n'alla pas vers la porte. l - Je sais, madame, dit-il, à quoi je me cette monstrueuse - Et s'il voulait..* Et pouvait-il s'imaginer
suis engagé dans u-n moment de folie~q&?-— je regretterai toute ma vie. Mais vous me permettrez bien cependant de plaider ma cause. <. thjjM~ Reine lui jeta un regard empreint : violente indignation et- d'un intraduisible *: mépris. — Quelle cause? demanda-t-elle. ; — La cause d'un malheureux qui se repent et qui souffre. Il voulut se prosterner à ses pieds. ; Elle l'en empêcha. — Je serai obligée, monsieur, dit-elle fermement et sans que ea voix glacée dénotât la moindre émotion, je serai obligee, si vous me parlez ainsi, de vous laisser et d'aller .me réfugier près de mon père, 0-': risque du scandale et de ce qui pourra arriver. — Vous ne voulez donc pas m'entendre 1 :'' gémit ie malheureux. - Je n'ai rien à entendre de vous. ;. —Vous êtes ma femme.. J' —Vous savez dans quelles conditions/ et plus loin de vous bien que liés 4m chaînes qu'on dit sacrées, frais rqui soni loin (ie pour moi cent lois odieuses plus vous que si jamais nous ne nous étions connus. Loin de nous rapprocher notre hymen s creusé entre nous un abîme que rieB -,ja- ;..:, ._-..,. mais ne viendra combler. 4 Il ya entre nous deux, monsienr, trop-de v ,. méïpîris ! : Roland de Maubuée devint plus pâle en- ';core. ""v' Mais ses yeux s'étant portés sur celle qui • était encore et serait peut-être-toujours potir de lui, malgré son mariage, mademoiselle il nepouvan'peis, Faucigny, p-ensa.qu'il •. tout ce lui la halit et disait, malgré qu'elle -~a maudire. » Et il ne répondit à ses injures qu'eû s'Ira..-
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Uiière chambre, sous un amaë de fleurs, ET1 -e---« i ,: -,;:- 0 OONTJES Moisan formait son dernier sommai, CHEZ LES JUGES Mme la seconde Dans chambre, au milieu d'une fumée suffocante, étaient étendus les cen,3 : de la 'pe.ifîe Hélène et de .son père; la filr D'INSTRUCTION lette était morte, le ipère respirait encore. Des soips énergiques lui furent donnés, .du Vésinet salllv Ir Oi",et L'affaire (puis on le transporta à l'hôpital de Pontôise dans un état désespéré. du propriétaire de l'hôtel Chalet, La jeune femme, née Armée Bettancourt, M. Mien; un interprète, M. Fourcail ; une était originaire d'Arcueil-Cachan. Mme Peigné, et une placeuse, couturière. Vers ta fin d'a l'après-midi, La. mer était démontée. Le comte Lionel La brise furieuse effritait la cime des vaM. Hallé, - JMmë- CrOcheton, ont été interrogés par avait r4wai ses hommes sur la jetée qui gues. l'enlevait en lames cinglantes, qui M. Corne, juge d'instruction à Versailles, au suppléant du juge de paix de Montmorency, à des domine la cale de Dinard; De la a procédé rapposition scellés, aprè3 pointe fouettaient avec des bruits de lanières les sujet de la tentative criminelle commise le Derôme fait les constatadu on le travers daa matelots. que docteur eut Moulinet, apercevait, par visages jaunes par Mme Dallemagne sur Mme Bergé. de> Cézambre, un grand steamer en perdiLe clapotement sinistre des remous sur D'autre part, sur commission rogatoire, le tions médico-légales. les hurlement des houJes dans tion. écueils, le ipige de paix de Saipt-Gerraain, M. Quesnel. des falaises et parfois le. luPar moments, la coque noire du navire les crevasses _8Îinterrogé Mme Bergé qui lui a fait le récit sous on furieus soulèvement gubre écouàômont de tnoht&gnô». liquides 4e' l'attentat et exposé la longue persécution disparaissait ef-d'em,bruu$. qui, poussées par le vent, déferlaient, ; ; dont elle était victime dé la part 4e l'anLE CRIME DE FRÉJUS Mes — enfants, leur dit-il d'une voix frayant jusqu'aux goélands qui se réfuoeûne amie de M Merlou. brève et mordante bien giaient d'un coup d'aile dans le ciel, toutes quiv -s'entendit en révolte mettaient clairement à travers le sifflement du vent ces forces aveugles Un mari qui tue sa femme dans la chair et dahs le sang de Lionel dans les agrès des côtres réfugiés à l'abri de et de l'âpre sensation des luttes l'esprit la mes des 15 de jetée, enfants, il y a là-bas la matière quelque chose comme la volupté Voici lés détails sur un drame qui s'est frères en péril, il faut y aller. de Prame r Alcool du en face un dompteur du fauve, magnidéroulé jeudi soir dans la villa de Mme de .?- PeuhI des Anglais!. dit un vieux: de soi, et céda le consolait un Gasquet, à Fré] us. loup de mer en crachant par terre pour fique orgueil peu des affres et des angoisses de la pasM. Vitalis, qui a tué sa femme, ainsi que montrer sa vieille antipathie de Breton enindomptable1 Un ivrogne nous l'avons annoncé, est âgé de cinquante têté en rancune contre les insulaires d'ou- sion indomptée et du désespoir poignarde ancien officier ministériel, il avait déjà qui le mordaient en plein cœur comme au ans; des Anglais, ça peut crever, tre-Manche ; ? une débitante et sa fille premier jour divorcé deux fois lorsqu'il épousa Mme le diable y trouvera son compte. — Parbleu, je le reconnais bien, dit-il en algérienne ; il Un regard froid du maître coupa la pa- se faisant Vers quatre heures de l'après-midi, la Blanche RQJtker, d'origine un abri de la main gauche, c'est ses dépens, comme il avait role au matelot : j-ue Brémont, è Noisy-le-S?ec, a été le théâ- voulut vivre-à le bateau de Sou'thampton, un bon mar— Il n'y a que les làdbes qui se-souvienfait avec ses deux premières femmes. Mais tre- d'un drame sanglant. solide sur l'eau, la machine doit nent qu'un ennemi en danger est un en- cheur, , Au numéro 94 de eatte rue se trouve un fatiguée de® demandes continuelles d'argent avoir avarie, quelque puisqu'il s'en vient que lui faisait son mari et de la vie déré- nemi, Kermalec ? dit-il au entends-tu, petit hôtel, auquel est adjoint un restaule travers et ne .par qu'il gouverne NaMme Vitalis introduisit, plus. qu'il menait, vieux; si tu veux rester à terre pendant rant, où la tenancière sert .les repas à des glée geons, les gars! il n'est que temps. des pensionnaires. Mme Bouve- au mois de février,une demande en divorce : que les camarades iront au lairge, c est que habitués, Les rameurs, avaient quff légèrement raNice. Mme Vitalis alla tu n'es ,pas le fils de Kermalec le pilote, fon, c'est son nom. se fait aider par sa les époux habitaient rue Pastorelli, tandis que son qui a sauvé plus de. navires dans les pas- lenti le mouvement -pendant que le patron demeurer fille. de nouveau sur les pesèrent avimari louait une chambre meublée avenue ses qu'il ne te reste de cheveux sur la parlait, Il y a quelque temps, un des pensionnairons avec une vigueur dont les tolets géde Beauiieu. Crâne. res, un journalier âgé de quarante ans, Aule mirent du long plat-bord. A Vitaiis supplia sa reprises, Le fils de Kermalec eut une pâleur terguste Pelletier, prit dans la maison cer- femmeplusieurs On distinguait maintenant l'échevellede reprendre la vie' commune, puis reuse, sous le hâle farouche de sa peau. II. se .considérait comment affolé des agrès dans la mAture, maist ,-'" taines familiarités. la menaça. Mais il n'osa rien dire : le comte Lionel me le propriétaire. de la haute çilieminée jioirg aucune fuméd Le divoixie ,fut prononcé le 26 mai dernier La patronne n'en était * guère satisfaite et et. Mme Vitalis servit à son ancien époux avait le poing dur et solide comme un bou- ne montait plus là-haut; le navire faisait au gênant locataire des reprolet, un poing maigre et sec de boxeur. adressait sans et les eau, fourneaux étaient doute, une pension mensuelle de 150 francs. Le mathurin cracha sa chique dans son éteints. phesr de plus en plue vifs. Auguste n'en tePour fuiir les menaces de Vitalis, elle se de toile cirée, qu'il enfonça sur nait aucun compte d'ailleurs, il répondait Pas un homme n'apparaissait sur la pasréfugia chez Mme de Gasquet ; V-italis l'y re- chapeau crâne celtique d'un large coup de sa serelle et sur le pont. Il était funèbre grossièrement, continuait- son manège, le la gendarmerie dtut son poussant même jusqu'à garder les clefs de joignit et, récemment, main droite, épaisse comme un bordage comme un immense cercueil, ce grand vaintervenir. i la cave. de chaloupe. noir. désert. peur Vitalis renouvela par lettre ses menaces ; — Ohé. C'était Le comte Lionel s'était fait patron de trop fort1 Et les. reproches de du vapeur! Y a-t-il quelqu'un à il devait les mettre à exécution. jeudi, sauveteur à la suite d'une aventure canot bord ? pleuvoir et les réponses d'aller leur train, clama le comte Lionel, quand il fut à Mercredi, il arrivait à la gare de Saint- d'amour qui avait clos tragiquement le ro" portée de la voix. ; dégénérant en scènes de plus en plus vio- Raphaël, déposait à la consigne un paquet man de sa vie • lentes chaque jour. Or, Auguste s'enivrait parisienne. Clubman épris Ses paroles s'en allèrent déchiquetées par contenant des vêtements de rechange. riche de cent mille francs de le vent comme des lambeaux de toile. - d'une ce qui le rend'élégance, façon épouvantable, Jeudi, vers cinq heures de l'après-midi, dait irascible. célibataire Personne ne répondit. rentes, enragé, beau garçon, aux aguets, remarqua que Mme de grand et blond, ayant le regard clair et La nuit tombait des nuées coulleur de sou. Hier donc, étant ivre, il pénétra dans le Vitalis, son ex-femme étaient seules Gasquet et droit de habitué aux vastes esdes deux l'homme fre et d'étain, la côte au loin disparaissait. gêbifc femmes et, impérieusement, dans la-villa. Elles se trouvaient dans la et aux membre le paces pointes d'épée, du Seuls, deux ou trois phares timides s'aldemanda à boire. comptoir, devant Vitalis s'avança, un bâton cuisine, lorsque conduire une embar- lumaient dans Pestompement Mlle BQuveron était seule. Effrayée par crépusculaire dans l'autre : Yacht-Club, sachant dans une main, un poignard attitude agressive de l'ivrogne, malgré les Mme Vitalis voulut fuir; H.se jeta sur elle cation comme un pilote de Douarnenez, il qui effaçait la terre amincie. — avait les la trenAccostons î commanda le iordres de sa mère, la jeune fille se disposait éprouvé, dans parages de comte Liola et Jui porta Un coup de poignard dans - & 3ll$r chercher un litre de vin à la cave. de façon à aborder le poiinne. Mme de Gasquet saisit un bocal et tième année, une de ces tempêtes du cœur nel, qui manœuvrait la sous le vie. navire vent. Un grappin fut jeté :'M{iÁs, à ce moment, Mme Bouveron mère le jeta àla. tete du meurtrier ; célui-ci, pour- qui dévastent dans les haubans, Lionel aima la femme.d.e son meilleur l'embarcation heurta Arriva et, énergique, intima à Pelletier 'l'or- suivant sa femme, la frappa de onze coups le peintre René Marsac. rudement la coque, quoique une douzaine de sortir immédiatement ami, oh,4 de poignard. Le mari aurprit leur trahison -et s'en ven- de bras se fussent tendus de l'avant pour —De quoi ? hurla l'ivrogne. Mme Vitalis tput gagner le jardin, où .eUe -Et furieux, sortant son gea en leur léguant le remords 4e son sui- nmortir le choc. CQUteau, effilé. tomba morte. Le steamer était bas sur l'eau : évidemil cide. Goiurne ua poignard, bondit sur la mal. Aux cris poussés par Mme de Gasquet, La femme dit mort s'enfuît, affolée, en ment il coulait; heureuse et, frénétique, la larda de plu- des payants parfois des paquets de et des voisins accoururent ; le et Paria sieurs le comte abandonna mer venant du large passaient par-dessus eoups fje SOft arme. Affolée, Mlle meurtrier avait disparu. On croit qu'il a pu Angleterre, une dans le se sur le pour solitude au bor4 dela mer, et retombaient en cascade sur le Bouveron précipita meurtrier, pont prendre un train pour Marseille. unsite sauvage. canot» tpour seoourir sa mère, qui chancelait, perle parquet de DragutVendredi matin, dant le sang en abondance; mais, à son ffnan s'est randu à Fréjus; il a constaté que Depuis deux ans, il vivait sans autres Liondi saisit un grelin qui pendait le long du bord et, à la force des poignets, il se lour, elle s'affaissa que ses "hardis sauveteurs, sur le plancher, griè- Mme Vitalis avait été tuée à l'aide d'un poi- compagnons sans autre luxe son blessée. sur la dunette. (vernent que bateau, toujours iiissa gnard japonais long de vingt et un centi',' Aux cris des deux victimes, les voisins prêt à prendre le large. Entre deux coups de mer, il eut le temps mètres. '.-. accoururent Et il avait d'âme de et on parvint avec même quand n'y pas de courir aux cabines de l'arrière et de aussitôt chrétien à sauver par le travers du cap descendre dans l'entrepont ceine à désarriier le meurtrier qui, les yeux des premières. Frehel ou vers les récifs de la Conchée, il Pas un être humain à bord, pas un vihagards, brandissait son arme, menaçant de tuer quiconque l'approcherait. prenait la mer avec ses gar3 par les temps vant, pas un cadavre 1 Le navire avait été Travaux de chien, histoire de leur entretenir la poi- abandonné. :Çopduit au commissariat de police, il fut, Les du Louore i gne et de leur affermir le cœur. Le maître sauveteur allait remonter sur de M. Lacroix, com-Hp~èa interrogatoire C'était son dernier plaisir de blasé, sa -le pont, lorsque, tout à coup, une atroce an.jnissaire, envoyé au Dépôt. Nous nos « Echos » folie de de déL'état des deux victimes anponcions dans Suprême bravoure, sa façon inspire les plus goisse lui étreignit le cœur. d'hier, les travaux accomplis penser le trop-plein de sa vie et de sa force t graves inquiétudes. importants Etait-ce une illusion ou décevante au Louvre. énamourée des choses extrêmes et vio- chimère de son imagination quelque enfiévrée ? SurLouvre sera-t-il car lentes. Mais quand le lini, le parquet "du salon, ballotté par le roulis, La mer était sa dernière maîtresse à lui, il reconnut un sac de il né l'est, point. voyage. Il se baissa et c'était pour la posséder qu'il dépensait Le Louvre attend toujours son achèveet, sur la plaque de cuivre, lut un nom Le Orai de SaM-Lsii-Taray ment. Il l'attend depuis que François 1^, royalement sa belle fortune, car non seule- très à la lueur dé la lampe encore distinct, trouvant trop triste et trop sombre le vieux ment il payait très largement son équipage, dans l'habitacle. mais il faisait vivre les orphelins et les iallumée château de Philippe-Auguste et de CharLa seule aimée de sa vie, la tant regret-. 11 aimait sa femme trop les V, entrëprit d élever un palais,aux lieu veufves de ceux qui mouraient à la peine tée de sa vie, s'était donc trouvée dans ce inu- dans, tout lie pays de Saint-Enogat. et place de cette forteresse, d'ailleurs imminent, dans cette disparition c'est-à-dire Du reste, il avait le flair des périls gran- naufrage depuis près de quatre d'êtres enfouis et, sans doute, a diJ:-h'ij¡Ït..meJB environ, venaient ha- tile, humains, Hy des braves cents ans. Il est à craindre qu'il ne l'attende dioses où le cœur s'élargit. à travers la tourmente implacable, biter u~ coque| psi Villon, 76. rua de PonSon canot, long de vingt et un ¡piied.s,.poor- perdus longtemps, si ce n'est même toujours. et il ne pourrait pas la sauver, elle, lui qui toise, à Saint-Leu-Taverny, M. Alfred. MdiL'odieux mur, triste et nu, que l'on voit tait un nom d'oiseau marin: (c La Mouette », arraché tant d'êtres humains à la électricien à Paris, sa femme et leur encore dans la cour du Carrousel, 'san, et qui li- et. vraiment il volait à la eime des lames, lavait ,-• fillette Hélène, $.gée de six ans. voracité de la mer ! les constructions : élevées sous la di- parmi les folles écumes et la colère des emOui !. Le jeune ménage — M. Motsan était âgé mite c'était bien elle. Hélène Marrection de Lefuel, de 1871 à 1870, que bruns. ..H de .trente-cinq eac. Ce n m à ses yeux sur le ans et sa femme de. vingt- l'amorce d'un pavillon que, faute n'est Quand les gens de la côte voyaient ap- brillant de la flambaitde d'argent, — plaque cuivre. - liuit. .était très uni et vivait très heureux, on sembile ne plus songer à édiner- Ainsi pareiller la « Mouette », ils venaient au seuil Alors, il cria d"une voix étranglée nar tofsfcjue lundi dernier Mme Moisan, depuis la en --0;>--.de.a et secouaient tête disant : le n'est portes quatre siècles, Louvre - quelque temps souffrante, dut s'aliter; le donc, après - Il va y avoir du tabac pour la nuit ; ies sanglots : encore entièrement terminé. Dans — Hélène! Hélène! Hélène! médecin diagnostiqua une méningite tutoer- point le budget du service des v'tà monsieur le comte qui prend le large, soii sur rapport culeuse et ne cacha pas au il fouilla toutes les casa tôt les Et, fiévreusement, que. il n'est de rentrer embarcaibeaux-arts l'exercice pas trop mark iy06, M. Henry pour femme était perdue. -bines. tions derrière le môle et de doubler les hausen tète"des travaux urgents Dans l'une, sur une mince couchette, une Vendredi soir, il n'y avait plus d'espcdr ; Maret notait, sières. l'exécution au Louvre : s'impose - M. Moisan décida de ne pas survivre à sa dont forme féminine était étendue, très pâle. Ce soir-là, les Vagues montaient les unes « Terminaison des ravalements et des et d'emmener dans Ses yeux étaient grands ouverts, vagues çonçagn e la tombe des deux escaliers Henri II et sur les autres, comme les wagons d'un train sculptures avec eux la petite Hélène. et vitreux. achèvement et mise èn état du qui déraille. Henri IV, C'était bien elle, avec un galbe cadavéIl écrivit cmq lettres à l'adresse de sa fa* vestibule Les nuages couleur suie rasaient l'horiqui les réunit au premier étage mille et de celle de sa femme. A minuit, rique, les traits tirés en un sourire navré. zon. attendent leur terminaison • - "Mme Moisan (ces travaux Il se jeta à genoux près du lit de bord, expirait. Son "mari nota 'Le comte Lionel sauta le premier dan$ la Renaissance) ; - terminaison des de ses bras Hélène - l'heure dans une de ses lettres. Puisil des- depuis Marsac et prit la barre, pendant que entourant l'embarcation ravalements des inférieures parties, dea cendit au jardin, cueillit toutes les neufs et comme pour la réchauffer de sa vie. deux escaliers de la colonnade et des ves, les huit hommes levaient .le grappin et vail— 1 - alla les déposer sur le lit de la morte. Hélène cria-t-il encore. lés avirons. lamment saisissaient Il emmena ensuite la petite Hélène dana tibules qui les précèdent. » Et ce n'était pas sa bouche, c'oétait son douibla le môle. L'embarcation Enfin, tout arrive et les amis de l'art vont une chambre voisine, calfeutra soigneuseles yeux Au loin, dans une qui suppliait gr&aîfye de brume, le cœur qui parlait, être contents. ment toutes les issues, plaça sur une plaqua aimés de vivre et de regarder encore paquebot .grandisgait.La tourmente de' nord. idtezinc un amas de charbon de bois allumé, comme au temps de leur fohe 1 ouest le poussait en jpîein. se coucha à cOté de sa &lette et attendit la Un miracle d'amour s'opéra. On percevait distinctement le pavillon Un Aéroplane à : ,mor!. Les yeux s'animèrent et le reconnurent. quatre places anglais, qui faisait une tache rouge sur là — Toi Hier matin, la femme de ménage, Mme 1 murmura-t-elle* tête rede et,sa la jner. teinte plombée et arrivant à sept heures, selon Coutombier, tomba. d'eau mouvante Parfois^ des épaisseurs une On mande de : 8Orihabitude, aperçut petite pancarte Berlin au JTijrçes qu'un in- se dressaient entre A ce moment, une lui et la côte et la massç effroyable masse accrochée à la porte: achève la construction génieur allemand noire du navire semblait plonger de l'avant d'eau déferla sur le navire et, brusque.. « Vous trouverez, était-il écrit, lesr clefs d'un aéroplane avec lequel il espère pou- comme une baleine qui rentre dans les pro- ment, par l'escalier des cabines, une nappe aoua lepaIN-amon et a&ee jeter aussitôt à fa transporter liquide jaillit dans l'entrepont quatre personnes, y com- fondeur -: poste les lettres que je laisse sur la table de voir - Allons, pris le pilote. Les dimensions du nouvel Le comte Lionel entoura Hélène d'une ferme, les enfants : - la $aJIe à manger. » § eu égard .étreinte appareil ne sont pas considérables souquez 1 surhumaine, l'enleva et bondit Hardi, là 1 hardi Pressentant un malheur, la fépume de mé, au poids qu'il devra soulever. On dit qu4 Maintenant. le canot doublait la pointe du vers l'espace libre à travers le tourbillon l'autorité militaire allemande s'intéresse nage appela les voisins et courut chercher à MouMnet et bondissait par-dessus l'escalier. les mu- qui on médecin. ce nouveau type Il emplissait railles surplombantes d eau lourde qui veeut la force de s'élancer d'aéroplane dont les essais jusqu'à la On pénétra dans la maison ; dans la pre* doivent commencer prochainement. nait du large. passerelle en criant :
1 —Ohê 1 de la 'Mouette ? ôt' moi lés gars Autour du grand navire qui naufrageait, la clameur 4es houles couvrait tout bruit humain. Le canot sauveteur avait disparu dans la tourmente avec les huit hommes, et le était sur le comte seul avec l'abandonnée navire qui sombrait. — 0 mon Dieu! mon Dieu! supplia-t-il dans le vide. « — Non, je ne veux pas, je ne veux pas mourir ! Nous allons vivre, n'est-ce pas ? râla Hélène Marsac. La côte semblait plus proche, la lumière des phares avait grandi dans l'ombre tumultueuse où des silhouettes de houles se dressaient confusément. Tout à coup le navire plongea de l'avant, et coula à pic. Il y eut un immense reijiôus à la surface et comme une méuté deflots voraces qui se battaient pour la curée. Puis, rien. que le hurlement des fauves de la mer qui se poursuivaient dans la nuit. Henri Le Verdier.
Aux forges de Stenay On considère que la fermeture des usines de Stenay est maintenant définitive. La direction a tout fait pour amener une entente, elle avait même arrêté une liste de 168 ouvriers, réembauchage comprenant mais les manœuvres du comité de grève ont fait échouer cette décision. On craint de nouvelles manifestations.
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— Dont je n'étais pas l'amant, répété avec aplomb Roland de Maubuée. La jeune femme le l'ext regarda avec dû plus souverain mépris et pression laissa tomber ces mots : — Je vous croyais moins vil. Il frémit de la tête aux pieds. - Vous ne me croyez pas — Non, je né vous crois pas. Comment voulez-vous que je vous troie'? Pensez* vous que je puisse un instant admettre que ma mère qui m'aime, que ma mère que j'ai ',Vue pleurer «jfs larmes de sang de me voir malheureuse par sa faute, pensez-vous donc. que je puisse, admettre que ma mère m'aurait, si elle n'avait rien à sé laissée contraindre à ce ma. reprocher, riage, qui m'est à cette heure plus odieux XXIX que jamais ? D'ailleurs, elle m'a confessé sa faute. Je Reine de Faucigny avait été tellement lui ai pardonné, le mal qu'elle m'a fait. Et cette audacieuse déclaraabasourdie par donc pas de m'abuser n'essayez par des tion qu'elle resta un moment sans voix. ne peuvent que vous ren+ mensongésqui. • Roland crut que c'était un acqulescedre plus méprisable à mes yeux. avec feu : .j' onentet il poursuivit Je ne vous aime pas. >- Non, je ne suis pas l'amant de Mme Je ne vous aimerai jamais. e Si je l'avais été, aurais-je Faucigny. Je ne pourrais pas vous aimer sans accepté, malgré tout ce qui pouvait m'y d'être votre mari? Ne seraitcrime. contraindre, un à Laissez-moi donc en crime de me voir cette heure pleurer paix mor$ -ce pas mon "bonheur à vos; pieds, implorant d'être aimé, si déj. amour, ma jeunesse, C'est la aimé mère et si seule de vous t surtout grâce que j'exige j'avais votre j'avais Roland de Maubuée eut un geste accaét$aimé d'elle ? que nous avions l'un pour blé. — L'affection - Tâutre, Il resta interdit, comme écrasé. Mme de Faucigny et moi. était Mais Il ne bougea pas. ; fûûe affection d'un autre genre. Et je vous dirai un jour, quand vous me tl ne fit pas un pas vera sa. chambre. -. connaîtrez donc encore quelque chose î mieux, quand vous aurez plus Espérait-il en « cle cQuUauce moi, pourquoi on m'a surNon. la nuit? dans la de la' prTs chambre duIl se disait, -au contraire, que tout était jçhefw. fini, que jamais il ne vaincrait la résis"— Dont vous n'étiez ipas l'amant ?. fit tahce de et des contractions cette enfant ; fteiz*, Aie xaœ foUe. exilaient sa choix.
reparler comme vous venez de le faire. Je ne le souffrirais pas. Quoique marié, je vous laisse libre d'aimer qui vous plaira. Je ne vous demanderai seulement que de ne pas traîner dans trop de boue. — Madame 1 - .le nom que votre tante m'oblige à , porter. En entendant ces cruelles paroles, l'ao. cablement qui s'était emparé de Roland de Maubuée fit place tout à coup à une de ces colères froides qui ne reculent pas devant les crimes. Il plongea dans les yeux de Reine ses yeux cruels. Et il dit avec un accent de méchanceté et d'ironie : '* - Et vous allez me demander pour vous, sans doute, la même liberté ? - Que voulez-vous dire, monsieur ? - Vous allez me demander que je vous laisse la latitude d'aimer aussi, quoique mariée, quoique portant mon nom, qui bon vous semblera, en exigeant seulement de vous ce que vous exigez de moi, que vous ne le traîniez pas dans trop de boue. Reine tressaillit. Elle fixa avec une expression de suprême hauteur celui qui lui parlait ainsi et elle dit ; — Je suis la fille du duc de Faucigny, monsieur. J'ai été une honnête fille. Je resterai une honnête femme. Je ne demande aucune liberté pour moi, sinon celle de pleurer mon bonheur perdu et de vivre dans la solitude. Je suas trop fière pour m'exposer à un reproche de votre part. A défaut d'amour, mon orgueil me gar-, dera !
Et -comme nous n'avons plus rien tffl dire,.. Elle le poussait vers la porte. Il continua. —Vous m«,chassez? : * -<v,.W 1 — Je vous prie de me laisser. r * .,. Vous me poussez dehors, et je su|s |Û tre mari. ;. — De nom seulement. — J'ai sur vous - Vous savez ledes'droits, . contraire. - Et ceux qui me verraieml votik obêisr sant. • — Eh bien ? Ceux-là me — traiteraient de jobard. Vous *vez 4es; devoirs.^ : - Aucun envers vous. - Ah ! comme on roe- gouaillerait I. - Je ne sais pas, dit Reine, si on awad le droit de se moquer de vous en 'Vow. me voyant respecter, mais je sais bien œ! qu'on aurait le droit de penser et 44.4^ ail vous tentiez, par quelque ëUÊ4 pre le serment que vous avez fait,-— On me traiterait de coquin de bt&t dit. Eh bien 1 soit !. J'aime mieux ; : Je suis votre mari. :.:.:. : —Voici deux fois que vous le d1tej. et d'un air qui semble me menacer; On voit bien que vous n'êtes pas bien sûr de rétx<e. — Ah 1 madame, fit Roland devenait U* vide de rage, ne meraillez pas ainsi. Ne me à '.<' boutl.: .J.:'. poussez pas - Parce que ?. - Parce que je pourrais dépasser Wvti mesure. parce qu'on ne jou.e .pas,p}tt» la passion d'un homme qu'ôVéc le féu^ tbp* dame, ou les griffes des tigres. pdrce^Uff. Il s'était tourné vers Kçbei ïa bou~he:~* mante. :'. ':' 'fa.a_J LA
r ~ii&a~, lvi dont le tempérament fougueux n'avait jamais œrtl sujpporter même un re:.: proche 1 se borna à répondre : Il — Vous ne parlez ainsi, madame, que parfe que* vous me jugez mal, sur des apfâcheuses en effet. parences pour moi, Elle le regarda et dit, ne comprenant - pas : t '"- Srït des apparences ? : Qui,, les apparences sont contre moi. Vous avez cru, comme votre père, que j'étais ramant de votre mère. - Et ee n'est pas ? i -r- Non, dit RoJa^d, et sur un geste d'éde la jeune fille, il nergique (tentation ajoute : Permettez-mol j,.; rr de m'expUquer.
— Ma mère, reprit Reine, sait trop quel malheur est pour moi ce mariage auquel on m'a obligée pour n'avoir pas tout fait pour m'y soustraire. Done vous me mentez, monsieur. Vous me mentez pour essayer de dimi. nuer l'horreur que j'éprouve pour vous. — Comme vous me haïssez 1 murmura sourdement Roland de Maubuée, devenu plus blême. — On ne hait, dit Reine, que ce que l'on estime. - Et vous ne m'estimez pas, moi ? .-:. Comment vous estimerais-je, vous qui avez trompé ma mère, trompé mon père; à et qui essayez de me tromper mon tour t — Je ne vous trompe pas, du moins, ma* disant vous aime. dame, en vous que je — Vous l'avez dit à ma mère. Et ne l'avez-vous pas trompée en le disant ? — Non, car. je l'aimais. — Vous l'aimiez 1Et maintenant vous ne l'aimez plus. — Je vous avoue que depuis que je vous ai vue. — Vous m'aimerez jusqu'à ce que VOU$ en ayez vu une autre. — Une plus belle que vous ? Il n'y en a ,pas 1 — Aujourd'hui. — Toujours. — Votre amour n'est pas de ceux pour lesquels çn peut employer ce mot-là. Car votre amour à vous, comme à tant d'autres de votre espèice, c'est le désir du mo. ment, le caprice d'un jour. Vous faites colr lection de cœurs, comme d'autres font colr teetion de pfcupîllons, sans vous préoccuper si ces coeurs que vous avez blessés souffrent et expient après votre .passage. Vouai avez séduit ma mère. Vous cherchez à me tromper. et à me »éduire,
Et si j'étais assez faible pour vous croire, demain vous séduiriez quelque autre femme ou quelque autre jeune fille. — Je vous jure. Reine. - Ne jurez pas. Et d'abord ne m'appelez, pas Reine entre nous. Je ne vous autoriserai cette appellation que devant le monde, pour donner le chan* ge et faire croire que nous sommes véritablement mariés, puisqu'il nous faut jouer pour mon pauvre père qui ne doit ras souffrir de tout cela cette atroce comédie. Ne jurez pas. Je ne vous croirai jamais. Et d'abord, à quoi bon tout cela t Un abîme de 'honte et de crime est en" nous tre que jamais je ne franchirai, je vous l'affirme. Il est inutile de rien tenter. Nous ne -serons jamais époux que do nom. Je vous l'ai dit. Ma mère vous l'a dit. Nous ne pouvons ni l'une ni rautre revenir lu-dessus. Et je m'étonne que vous-même vous ayc.' pu. ne fût-ce qu'un instant, y songer. Vous savez que ce serait un crime. Et que rien ne me fera devenir criminelle. Môme si je vous aimais comme j'ai aimé et comme j'aime encore — je ne rougis pasde le proclamer — M. de Mau-léon,même si je vous aimais ainsi, sachant ce que vous avez été, -je vous fuirais. A plus forte raison quand je ne vous aime pas et que vous me faites horreur ! J'ai voulu vous donner ce soir toute? ces explications une fois pour toutes, pour que vous n'y reveniez plus. Si vous voulez que nous vivions dans une paix relative,, ne tentez Plus de me
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DE KOJTIGIE
PEUX TUÉS - TROIS BLESSÉS Un éboulement s'est produit à Escot, à l'-entrée d'un tunnel de la ligne transpyréUn néenne actuellement en construction. bloc de roches pesant environ 14,000 kilos s'est détaché de la montagne et est tombé sut' une locomotive en manœuvre. Deux ouvriers ont été tués sur le coup, et trois autres ont été grièvement blessés. LE
MOUVEMENT SYNDICALISTE
Malgré la chaleur tropicale que nous subissons, un millier de terrassiers, répondant à Tappel du comité de leur syndicat, ont hier au assisté, matin, meeting que nous avons annoncé hier. MM. Maucolin, Mathieu, Sur l'estrade, Le Dû et autres militants révodu parti lutionnaire. La séance, ouverte à neuf heures, a été comme ses devancières, acerbe, virulente, et violente. Le gouvernement et le capital honnis. La seule nouont été copieusement veauté à signaler, c'est la propagande faite en faveur d'un nouveau journal intitulé créé pour défendre les intéle Travailleur, rêts de la corporation et dont voici l'urticle#rogrpirnme.. ; « Les journaux politiques quotidiens ne répondent pas au besoin de combat social qui est au fond de tous les travailleurs. « Les journaux syndicalistes d'ensemble sont trop vagues ef, prétendant s'occuper de tous, en réalité ils arrivent à ne s'ocde cuper personne. tc Seul, le journal professionnel, d'industrie ou de métier, répond réellement aux besoins' que nous signalions plus haut, parce que les camarades peuvent suivre l'action de tous les instants, les conflits au fur et à mesure qu'ils se produisent et, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, comprennent plus vite ce qui touche leur partie,: leur chantier ou leur salaire à eux, que ce d'un autre méqui touche les camarades tier — dont théoriquement, ils sont solidaires. » M. Le Dû a vivement engagé les syndiqués à s'abonner au journal de la corporation,' puis de nombreux orateurs ont fait le procès des entrepreneurs qui veulent im.. planter en France les « briseurs de grève ». A onze beures et demie, la séance a été levée et la sortie s'est effectuée sans incident. LES
Les
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plaques
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« Bécane
vélocipèdes
»!
-
Le Jomml Olficlel a publié, hier XE»y», lW rêté vStiivant : ! -" Article premier. — La plaqué'"d £ que doit porter tout véiocipètie-'ftU appareil analogue, en exécution de l'articii 2à dfc la loi du SUjanvier 1907, s~rn, p~M'MUtK~ : 1911, conforme aux modèles- ci-anaexés Al1 modèle A pour les plaques de véi&fr pèdes ordinaires. Au modèle B pour léà plafuès 'dr«ète<pèdes munis de machine moti-ice., Les plaqu.es seront frappées par l'Admihistration des monnaies et médaillés d'ufl poinçon spécial. Les vélocipèdes seront munis d'aut&ift de * qu'ils coinportm de S~e~ Art 2. La .plaque sera "fixée par le pôy, sesseur du vélocipède sur le tube de dlféc^ tion soit au moyen de la lame métallique? délivrée en même temps qufc la plaque, soitl par tout autre procédé de manièrè à sé btéH senter de face sur le devant du Pour les vélocipèdes à plusieurs places, la première plaque sera fixée à l'endireit déle terminé par vélocipède. lee paragraphe précédant, autres sur les tuhes diagonaux du cadre qui supportent chacune des selles à•partir- ds la deuxième. j Les plaquçs de vélocipède à moteur mëçSj seront ûjrêesf nique ayant plusieurs places les unes au-dessus des autres sur le t$H de direction. « j Les plaques doivent toujours rester a £$8( rentes sur les vélocipèdes.
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Huile d'olive pure Huile de table. Huile blanche.
âBX Fervents
GRÈJ-VES
FÊTES
&
RÉUNIONS
Association des gymnastes de la Rttmmà les sociétés Toutes du département avaient tenu à honneur de participer ati concours organisé par l'Associatign gymnastes dè la Somme. Aussi les çonctjrrents étaient-ils nombreux, malgré la dilitiJ culté des exercices imposés. ; ; Le concours, placé sous la présidence de MM. Cauvin, sénateur, et Klotz, député, , sidents d'honneur de l'A. G. S., a ieu litfu dans la plaine dé Sàlouel, où un terrain avait été spécialement aménagé par les ofLe jury était composé de proganisateurs. fesseurs et de membres compétents dès SO1 ciétés de gy" mnastique des département limitrophes. ! été Les prix ont vivement disputés £ 4$ une pleiade de jeunes gens, rivalisant 4 è?Hj train, de force et de souplesse.. A l'issue du conçQurs individuel a eu .îiçT* un concours de course en section. i Un banquet présidé par M. le préfet de la Somme a réuni, à côté de MM. Jottàncoux, député, et Valant in, commandant 1« 8e batatllon de chasseurs â. piçd, les -présidents de sociétés, les membres "du ury et quelques invités. En tout; uàèi'j^ii.^iaÉitailia de personnes. Les sociétés 'se sont réunies à swéux- polit le défilé. Précédées de la fanfare des anciens élèves, elles se sont rendues sur le terrain de la fête, autour duquel les attendait Unfl foule nombreuse. Exercices libres, pyramides, mouvement* spéciaux, etc., ont été tour à tour présenta au public enthousiasmé. Les mouvements d'ensemble de la fête fédérale d'Angers, e*é' cutés en musique, ont été l'objet .d'une Véritableovation. ; ~i des pri^ présâSée p# M, La distribution s est faitê j} Dupuis, président de 1A.G. S., la mairie de Salouel et a tejrçniné la. jour» : née. Nous donnons ci-dessous lçs |iom| de! premiers classés dans chaque division !Concours individuel. detir. — Tir d"hoflf neur : Louis Tettart (Espérance d'Albert) ; lre division : Ducellier (Société de gj'iuhaàtique d'Amiens) ; 2» division- : Louis Teltari (Espérance d'Albert). Concours de délégations. Espérance da Saleux, Espérance de Vi 11ers-BretonhçUX, Espérance d'Albert, Société^*de gymnastique, d'Amiens. ., ,. Concours individuel de gymnastique. — Division de championnat ; Laurent (Société de gymnastique d'Amiens), champion pour iy09, 69 points 75 ; Tettart (Espérance d'Al69 points 50; adultes flre division) : bert), Cavillon (Société de gymnastique d'Amùetis adultes (militaires) : Abadie (Société de gymnastique du 72e de ligne, Amiens); adulte 2° division) : Gaffet (Société de .gymnastique d'Amiens) ; pupilles (lre division) : Pôgiï (Patriote, Amiens) ; pupilles (2e Dubrulle (Société de gymnastique d'Amiens). } Concours de course en section. — Abberj villoise (Abbeville), Société de gymnastique division) 3 (Amiens), Espérance (Albert),. (Corbie). Corbêethfll!f: j VACANCES
A
LA
MER
.,FAITS ,.
DIVERS
DANS
PARIS
Le toi au poivrier Un Anglais, M. Oswald Smithson, trentequatre ans, de passage à Paris, où il'était Oescendu dans un hôtel du faubourg SaintHonoré, s'était rendu, samedi SON-,dans un établissement de la Porte Maillot et y fit ®oflBBfâi§sanc«ede deux gentlemen qui le grisèrent. abominablement. Ils poussèrent l'obligeance jusqu'à ewaeompagner M. Smithson à son domicile, promettait de venir le chercher le lendemain ils ne vinrent pas, pour aller promener. bien entendu. mais l'ihfortuné Anglais eut la douleur de constater que ses deux eompulgIlons de plaiair l'avaient soulagé de son portefeuille contenant une somme dé 3,500 francs, de sa montre el de sa chaîne en or et de sou de police, qui aa porte-or M. Baube, commissaire bien garni. reçu Laplainte de M. Smithson, recherche les deux voleurs. Le ifièUrtrier de Bohillot Samedi soir, vers neuî heures, une Violente discussion s'élevait, rue Seerétân, deux entre jeunes gens de dix-huit ans, Henri Uobillui, journalier, et Louis Capelle, employé, à propos d'une jeune fille que tous deux courtisaient. Soudain Capelle sortit un couteau de sa poche et en porta .un coup violent à Bobillot çai, atteint à la tempe droite" tamiba sans connaissance. il a été transporté à l'hôpital Saint-Louis. Son état est grave. M. Becft&r fait rechercher son meurtrier, qui a pris la fuite. Il défendait sà sœur ,Une scène tragique s'est déroulée hier anatin, vers dix. heures, rue Sedaine, à l'angle du boulevard Voltaire. et Deux jeunes gens une jeune fille discutaient vivement lorsque tout à coup l'un des jeunes- gens, exaspéré, brandit- une à énorme 'canne et en frappa violemment la tête son adversaire qui tosniba le crâne fracturé. pes agents accoururent et pendant qu'on le blessé à l'hôpital- Sainttransportait le Antoine, où son état fcut jugé désespéré, meurtrier et sa eompi'gne furent conduit? commissaire de du chez M. Çatrou, police quartier de la Roquette. Le meurtrier a déclaré se nommer Etiencier, 70, âjgé de dix-neuf ans, garçon épicier, 70, rue Saint-Charles. P a ajouté qu'il avait frapfpé son adveirBairs Lanchy Georges, dont les parents habitent 1G8. rue de Sèvres, parce que sa soeur, maîtresse de Lançhy, avait été (menacée de mort par lui et qu'il avait voulu la protéger. Gobya étfé consigné à la disposition de M. Cutrou. Accident de travail un ouvrier gazier, Louis Hier après-midi, François, trent-neuf ans, rue des Couronà des dans nes, était oceuipé réparations une tranchée de la rue du Temple, quand B fut aux trois quarts asphyxié par des femanaligns de gaz.. Il a été conduit à ITîôteî-pieo. Le meurtre de la rue Stephenson En Ornière heure de notre précédent numéro, nous avons raconté qu'un jeune homme de vingt ans, Joseph Eresrnan, imavait été primeur, 17, rue Jean-Robert, frappé, samedi soir, de deux coupa de couteau e, la poitrine par un nommé Auguste Audebert,.. dix-neuf ans., fleuriste, 100, rue de la Chapelle. à l'hôpital LariboiLe blessé, transporté sière, y est mort hier matin. Le cadavre a été envoyé à la Morgue. Automobile contre tombereau ta nuit dernière, vars deux heures, une laquelle se trouvaient six tutwohile dans à a tamponné personnes un tombereau fflace sur la route du Bord-de-l'Eau, au bois Le chauffeur a eu la jambe Boulogne. prisée et un des voyageurs a été égatômç.nt blesâé assez grièvement. Ils ont tous ieus été transportés à l'hôpital Beaujon. a été complètement L'automobile démode. En célébrant sa fête Mlle Marie Vauvray, âgée de vingt-cinq lus, couturière, cabrait, samedi soir, dans ion logement, 47, rue Bisson, sa fête avec quqlqués amies. Elle voulut se pencher à la renttre, mais elle perdit l'équilibre et tomba du deuxième étage dans la cour, se fracturant le crûne. La mort a été instantanée. Le feu d'incendie s'est dé' Un commencement CÎaré, hier matin, à dix heures, dans l'appartement de M. Lechemaiin, maroquinier, : 13 rue du Faubourg-du-Temple. Les pompiers s'en sont rendus maîtresjrystsitûf, onze heures, le feu s'est déclaré au »% A 4tàge, 26, rue Merlin, chez M. quatrième Dangin, maître maçon. Le ïeu, dû à l'explosion d'une lampe à alcool, a été éteint presque aussitôt par les pompiers. <% Vers la. même heure, le feu éclatait sixième étage, la, boulevard Voltaire, au lans la chambre de Mie Trémaux, couturière. Les voisins l'éteignirent avant l'arriféQ des -pompiers.
Un
DEPARTEMENTS
LES
suicide d'une institutrice 15 août. Clermont, Un émouvant suicide a eu lieu à l'aricienne maison centrale de Clermont, auen école de preset. jourd'hui transformée vation. une jeune institutrice de cet établissement, Mlle Loui$e Jaç-ob, âgée de vingltrois ans, s'est jetée par la fenêtre d'une cJiainbre de gaflde, située aù quatrième étage du donjon. La malJUeure.use jeune fille est tombée .sur un mur de ronde et, par ricochet, so^i .corps est venu s'abattre dans une cour èi. térieure. oon état est désespéré. Mlle Jacob devait se marier prochainément. Quelques heures avant de se jeter par la fenêtre, elle avait dit à une de ses collègues : « J'ai trop d'ennuis, il fout que j'en nlllsse. ;> Emouvant
Capture d'un requin Lorient, 15 août. Un requin, mesurant 3 mètres 20et pesant 300 kiios, a été capturé dans la baie de Quiberon par l'équipage du yacht Zig. Zag. Vémoi causé par cette pêche. presque imiraculeuse est très grand parmi les bai.gneurs. Noyades en Bretagne Brest, 15 août Le jeune Hourmant, quatre ans, s amusoit hier ,sur le bord de la rivière de Poullaouên, qui passe devant la maison de ses parents. Il glissa, tomba à l'eau et se noya. «% Anain Goarîn dix-sept ans, et Jean tLe Fiblec, vingt-huit ans, pêehaient, hier, dans la rivière du Guindy ; la barque chavira et les deux jeunes gens, qui ne savaient pas nager, se noyèrent. fou blesse sa femme et tue Un douanier ôa belle-mère XVimereux, 15 août. A la suite d'une attaque dirigée contre lui par un contrebandier, le sous-brigadier des douanes Daubrées était devenu fou et .avait été interné à l'asile d'Armentières. Semblant gúérÍ, il fut relâché et vint habiter avec sa famille à Merlimont. Malheureusement, une crise de folie ne tarda pas -a le reprendre et, dans son accès, Dau* .brées blessa grièvement sa femme et tua sa belle-mère à coups de bâton. Il ; tenta ensuite d'incendier la maison d'habitation. L'afiaire
de Saint-Omer se complique 15 août. Saint'Omer, On avait annoncé que le photographe $u.. relie, dont la femme était morte de façon si bizarre, avait été mis en liberté par le exact. parquet d'Ypres ; rien n'était plusconcernait, La justice belge, en ce qui La n'avait rien trouvé de répréhensible dans le dossier de M. Surelle; elle le renvoya donc chez lui. uM. Surelle était rentré à Saint-Omer, samedi matin, à neuf heures. Il se croyait libre. Vers parfaitement six heures du soir, M. Mirande, substitut, faisait arrêter Surelle chez un ami. On estime qu'il y a eu malentendu entre la justice belge et la justice française. A (.'LTIÎAIGER Inondations
en Indo-Chine
Saïgon, 15 août. Par suite de la crue, le fleuve Rouge a rompu, sur une longueur de trois kilomètres, la digue des rapides de Bac-Ninh. Les dégâts matériels sont importants. M. KIobukowsky part pour inspecter les lieux inondés. Le fleuve commence à baisser.
1.
Concerts
Publics
IJEJRADIÇAJC_ nues pour prendre part au festival permanent, avaient jxrgS â propos de se promener dans les rues et sur la digue dans une tenue par trop débraillée. Lorsqu'on a voyagé durant quelques heures et qu'il fait bien chaud, il est tout naturel que les vêtements que l'on porte soient légèrement fripés, mais il n'est pas utile d'exagérer le laisseraller de rigueur en toute partie de plaisir par le port d,insignes ridicules, et par l'exHIER hibition de petits emblèmes plus ou moins grotesques. Il n'est pas utile non plus de Sa Théâtre de Verdure de Sceaux parcotirir la ville en jouant plutôt mal que Les soC'est le dernier né de tous les théâtres de bien des pas redoublés-bruyants. ciétés musicales françaises la nature, celui qui eest blotti dans un nid qui, je suis heureux de le proclamer, sont souvent si cor de verdure au milieu de l'admirable pâle de si disciplinées, devraient avoir une Sceaux, Imaginez un long berceau enserré en- rectes, tenue Impeccable lorsqu'elles vont dans un tre de grands arbres dont les branchages for le pays étranger, et ce n'est pas rehausser ment voûte; tout au fond, une scène gentiprestige de l'orphéon français que de Se ment aménagée, dont les frais décors s'batsaire remarquer par une mauvaise tenue, 'e -n'hésite donc pas à dévoiler la très pémonisent heureusement avec la verdure envi Ut le plus nible impression ronnante. C'est le plus verdoyant, que j'ai éprouvée à ende. le frais théâtre qu'on puisse imaginer ; soPar contre. à Anvers, j'ai eu la très leil le plus tropical ne parvient pas à transù. un superbe congrande joie d'assister, percer le rideau de feuillage qui recouvre le cert donne au jardin zoologique par l'or« salle » et la scène Dans et cadr*? iep<J- chestre symphonique que dirige si brilsant et exquis, M. Garay nous a servi uji lamment le maestro Keurvels, et auquel à ia sauce Comédu chorale des Mélospectacle (excusez peu ?) prenait part la fameuse manes de Gand. die-Française. Cette phalange vocale, dont le dire et eut* Le programme comprenait un aimable ! est M. Liévin.DuVo'iel, est toujours à la propos en un acte et en vers et le feu de hauteur de sa vieille réputation. L'exécul'Amour et du Hasard. tion des Esprits de la nuit (Riga) a été admirable comme L'„4 propos, fort agréable badinage dit- particulièrement jushunième siècle, neus fit revivre un .moment tesse, comme style et comme diction, et c'est un vraiment rare plaisir artistique l'époque de l'aimable duchesse du Maine, une chorale au$si disciDlique d'entendre pour qui Lenôtre créa le parc de Sceaux. née et dont ldfe voix sont aussi bien fortMme Blanche Sudrand, MM. Dmnontet, dues, et son président, l'honorable M. Van Tristan le Rcux, le Moslac enlevèrent avec Zantvoorde, me permettra sans doute de lui adresser ici mes félicitations pour la légèreté cette piécette. L'interprétation manil administre Jes indont qua néanmoins un peu d'entrain par suite de façon exemplaire térêts matériels et\fnoraifX de sa belle sol'insuffisante connaissance que les artistes ciété.. : avaient: de leur rôle. Le Jeu àe ïAmour et du Hasard fut inLe cûiicourâ qui aura-lieu» à Taverny le terprété de façon tout à fait irrépMcltablé. 19 septembre prochain s'annonce comme Mlle Mitzy-Dalty fut une fort élégante et devant être très intéressant.. fort tendre Sylvia et Mlle Dussane une Les sociétés qui ont envoyé à Taverny le de la façon gracieuse et mutine Lisette, gentille sou- leur adhésion se décomposent brette aux grands yeux rieurs. suivante : treize chorales, dont une de fanfare^ ei harmonies, douze Une, quatre M. Guilhène (Dorante) fut un amoureux de trompettes. fort touchant, M. Brunot un Pasquin à l'al- quatre .groupes da"S Etant donné le cadre merveilleux lure comique, alerte et amusante, M. Lafon cette fête orphéonique. lequel se déroulera représenta Orgcn avec verve et conviction. il n'est, pas douteux que les visiteurs al M. Le Roy fut tm. Mario correct mais un nueront à Taverny le jour du concours. H tout a été pré-vu pour qu'ils soient bien peu froid. reçus. Toutes nos félicitations à M.' Garay qui Ajoutons que le jury, placé sous la préorganisa si brillamment les représentations sidence d'honneur de M, Paul Vidal s'T-r. du théâtre de verdure de Sceaux.. pré^idié par M. J. Rousseau, l'exquis c'n pesiteur d'Incanto et de tant de jolies œuvre*. AUJÔMIP'HÎJI ;;;;; Opéra (8 h.): Faust. * Comédie-Française (8 b. 1/2) : Hamlet. confrère l'Harmonie nouNotre excellent * Gymnase (8 h. 1/2) : L'Ane de Buridan, vellç organise'" un concours de composition tous ses abonnés pourront musicale auquel NOTES FT PDTINS prendre part. Le sujet du concours est un morceau pour -harmonies et fanfares pour OPW: 2" et 3e divisioRs, écrit dans la forme libre Il semblait que NL Alvarez eat dit à l'Opéra. d'une fantaisie.- Les morceaux couronnés, un éternel adieu. seront édités par les-soins de la maison F. Il n'en est rien, et voici que le tânor au nom Andrieu et Cle. laineux est affiché pour venuredi prochain dans Toutes les conditions de ce concours se itoméd et Juliette. trouvent dans le règlement qui a paru dans le numéro du 1er août-de- l'Harmonie nouCOMÉDIE-FRANÇAISE : velle. Ce concours sera clos le 1er octobre On répète tous les jours les Fausses Confiden prochain. Les personnes qui désireraient y ces, dont la reprise aura lieu, sans doute, avant prendrç part ont donc tout intérêt à réclala fin du mois. mer le plus tôt possible le dernier numéro de l'Harmonie. nouvelle (4, faubourg PoisOPÉRA-COMIQUS ; sonnière; à Paris). Ondit. M. M. Jean Périer ne serait pas réengagé par Albert Carré. Le congrès de la Fédération de la Sarthe, réuni SQUS la présidence de M. Perlât, a RENAISSANCE : décidé que la fête fédérale de 1910 aurait M. Abel Tarride, qui va partir pour Houlgate, à lieu Fresnay-sur-Sarthe. vient de faire une courte apparition à son tliédHenri Brody. tre. Le nouveau directeur de la Renaissance, qui a vu sa prépare activement saison prochaine, avant-hier M. Jules Lemaître, qui lui a lu une pièce superbe et dont M. Tarride s'est monti'é enthousiasmé. De !à, en auto, à Louveciennes, afin de s'entendre également avec M. Henry Bataille au sujet de la pièce que le mordant auteur écrit pourlui. Entre temps, M. Tarride a engagé MIte I.ucy Gérard, ce dont il faut féliciter directeur et interprète. Ajoutons que- le théâtre de la Renaissance ferasa réouverture avec le Scandale, la belle pièoe NOTRE d'Henry Bataille dont les représentations furent interrompues pour cause de chaleur.
DULUNDI 16 AOUT ClBKT: Ce n'est qu'en janvier 1910 que passera Né. nuphar, la nouvelle pièce de MM. Ch. Quinel et Moreau. La saison oommencera, comme nous l'avons déjà annoncé, par une reprise de Plumard et Barnabé.
De 5 à 6 heures PLACEDU COMMERCE 103*d'infanterie. Sous-chef : M. Job En Goguette (Wesly). Jcseph, ouverture (Méhuî). - Au La.c d'Amour (Goôslett). - Patrie, sélection (Paladuhej.— Danse Annamite (Maquet). U. KÛUVEAU MUSIC-Itktt: SQUARE DES EPINETTES Un théâtre situé sur les boulevards extérieurs 28®infanterie. Chef : M. André et qui a connu tous les succès — même des sucMarche Tunisienne (Bresles). — Brunehaut, il y a quelques années — mais ouverture ^And:ré). - Daphnis et Chloé (Mare- cèslittéraires, où le mélodrame règne depuis deux ans, sera chal). — Carmen fBiietj. — Cypris, pour cornet très probablement transformé la saison pro(Petit). chaine en music-hall, sous la direction actuelle.
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Plusieurs nous informent propriétaires que les vignobles ont été très éproravés cette année et que, vu le mauvais temps, une assez importante était à pré augmentation voir. D'un autre côté, les vins des dernières récoltes s'épuisent et bientôt il sera très diffl elle d'en avoir. Aussi croyons-nous sage de prévenir nos lecteurs et amis et de les engager à s'spprovisioimeir au plus tôt, PRIX
LE THÉÂTRE FRANÇAIS ES Tt*psQUiî: M. Stavro Pappadopoule, directeur de l'Amphithéâtre jxwœicipaldes Petits-Champs, penREGION PARISIENNE dant la grande saison, de comédie, s'est assuré Pièce nu 1/2 pièop le concoursdes artistes dont les noms suivent : Observatoire municipal Tour (Saint-Jacques) Mmes V. Leprince, du Gymnase ; Bernard, de Hérault 50 26 15 AOUT 10ORNÉE BU DIM.VNCHE la Porte-Saint-Martin ; Mlle Perron de Reiruive, Mlie Daini, du Vaudeville; 51 26 50 Gard Température-la plus basse : 5 b. matin. + 18'2 du Vaudeville; +20*6 Blanclie Lavrae, du théitre Ré]a ne ; Mlle De- Rousslllon a 7 heures du matin. 63 ÎJ2 50 des Varié+ 29'8 roche, VariétC-3 ; Berthe Gavez, c\^s T— a 2 heures après-midi. 34 50 YHnervois 67 tés ; Marguerite Talle, du Palais-Royal. + 25't à 9 heures du soir MM. Jean Dulac, Berthoud, Perron, du théâ- v lorbières vieux supér. 73 37 50 à minult. + 22°0 tre Sarah-Bernhardt ; Fertinel, du Vaudeville ; Gaillac vieux. la plus élevée : 2 h. 40 soir. + 30'4 75 38 50 + 2-4*4 Dupuis, du Palais-Royal ; Bernard, de la lieRepêchages —; moyerme de la journée— 51 vieux. 100 4°5 naissance ; Harmernault, des Variétés ; Faivre. .teauj&lais supérieure à la normale die. ont retiré, hier matin, de Des mariniers du de l'Ambigu ; Gheleyns. Gymnase. Fronton 105 53 50 vieux Hauteur barométrique à minuit : 762 (stationla Seine, près du Pont-au-Double, le cadaAurépertoire se trouvent inscrits : Le Grand 66 naire). 130 ilédoc 1903. rre d'un ouvrier âgé d'environ quaranteSoirt Cyrano de Bergerac, le Roi, Israel, Madu vent : Est kilonsèDirection dominante (12 dame Sans-Géne. Flêsurrection?*Marceau (.u les îiaq ans, dont là mort ne paraissait remontrès). En vins blancs : Enfants de la République, le Juif Errant, les te qu'à quelques heures. Etat du ciel à Paris et dans la région : Beau. Misérables. Sherlock Holmes, Patrie. le ChtHili. les Drapées d'Hercule, Corolle Côtes du Rhône. 67 34 50 .-.. A neuf heures, on «siretitré du canal neau. le Chopin. LUVN POURAUJOURD'HUI et C-if;,Amour et Cie„le Vieux Marcheur, Meule. Graves supérieur 42 50 Bamt-Martin. au quai de Jemmapes, le cavieux. 83 du matin coucher à : Leverà 4 h. 54 ; moiselle Josette, etc. davre d'un individu vêtu d'un complet vesSolpd 48 50 Saumur 95 vieux. 7 h. 13 du soir. en toile Bartholo. toît grise, paraissant âgé de vingtune : Lever à 4 h.57 du matin; coucher à \zay4e-Rideau (1et cru huit à trente ans. H avait sur lui tm porte- T£ h. 57 du soir. 56 110 Touraine). foonaaie contenant 1 fr. 40 et une addition élevée. probable: Beau, température Temps 130 66 Château-de-Lestrelle 1903 4'un déjeuner pris dans un restaurant de la SITUATION GENERALE samedi matin, et se monme d'Allemagne, une aulre Par quart de 55 litres avec tant à 1 fr. 80. central méteorologique nui Bureau niomi commande : Les deux corps ont -été transportés à la Dimanche 15 août. — La pression barométrique Morgue aux fins d'identité. 28 » Fronton vieux. s'abaisse rapidement en Islande (143 aixn.;, dans 0. Médoc 1904. 34 58 le sud-ouest des iles Britanniques au large de Un festival-concours aura lieu a Croissy nos eôbes ouest; elle est encore supérieure a (Seine-et-Oise) le dimanche 12 septembre 29 50 Azay-le-Rideau (1er cru Touraine). le nord et le centre de la France, 765 mm. sur RÉGION Cette est réservée 34 56 PARISIENNE prochain. solennité, qui 1983. Château-de-Lesirelte la Suisse et les Pays-Bas. aux harmonies et fanfares des 2* et lre, Des pluies sont tombées dans le centre et 1est Se trois jours, en pièce de Livraison sous une épreuve de divisions, comportera du continent. * Sauveteurs cambrioleurs lecture à première vue, qui aura lieu à huis >25 litres environ, franco à domicile pour En France, le temps a été beau et chaud. Paris. La a monté dans le nord et l'ouest clos dans la et température matinée, un concours d'exéSaint-Ouen. 999 de l'Europe, elle a baissé dans le centre et l'est. cution auquel chaque société aura à faire M. Legée, commissaire de police, a prole thermomètre mar- entendre deux morceaux à son choix. Ce matin, à sept heures, Pour le département de la Setne nos lecteurs de cinq jeunes gens de quait : V à Vardœ, 15' à Vienne, 18* à Paris, cédéà l'arrestation d abonnés jouiront des mêmes avantages en A l'issue du défilé, qui aura lieu à quata localité, qui, au cours d'un incendie, rue 21* a Toulouse, 29* à Alger. t,emant compte de la différence des charges entre les Rosiers, s'étaient improvisés sauveteurs On notait : 17* au mont Ventoux, 15e au puy tre heures et demie, ies sociétés exécuteParis et leur localité. Midi. de 13' au du morceau rt avaient dérobé de nombreux de Dôme, pic ront, comme d'ensemble, l'œuvre objets Cotte différence variant avec chaque comtenté d'écouler à des En France, un temps beau et plus chaud, ora- qu'elles auront eu à déchiffrer, et dont le mune, nous ne pouvons la donner d'une façun wtfew quTls avaient est l'ouest et le sud, - brocanteurs de la région. dans probable. précise que par correspondance à tout lectèvr geux matériel sera laissé à leur disposition. en fera la demande. des récompenses se fera par quiPour L'attribution une les autres départements, les conditions Fillette écrasée par automobile la méthode des points, et des primes en es- sont les mêmes que pour la banlieue, les frais Courbevoie. du te transport, depuis la gare de Paris, et les La Cuisine. seront accordées au nompèces prorata à la charge du client et La , jeune Marie Leringer, âgée de sept bre de points obtenus. Indépendamment de droits de commuas lui à la réception du vin. habitent par lus» dont les parexits Aubervilliers ces primes, des couronnes, palmes et mé- payés 16 août Menu du lundi Pour exactement ces frais, les deconnaître la journée d'hier chez sa était venue passer dailles seront mises il la disposition, du jury. mander au chef de gare de la station la plus Déjeuner : Radis et beurre. — Omelette au tante, rue de Colombes, à Courbevoie. En adhésions au de se— Les concours Croissy près. fromage. — Foie de veau sauté. — Salade. voulant traverser la rue, devant la maison Ajoutez aux prix ci-dessus 7 francs pour les ront reçues par M. Plet, secrétaire général, Haricots mange-tout. — Fromages. - Desserts. de sa tante, elle vint se jeter sous les roues à Croissy-sur-Sçine (Seine-etpièceei 5 francs pour les demi-pièces et 5 francs — place d'Aligre, mouTimbale de Dîner: Potage alsacien. La malheureuse pour les quarts de pKMe. d'une automobile. enfant le 30 août. avant — Com- Oise), les. — Bœuf mode. - Laitues braisées. Les fûts vides, en bon état, feront repris aux est morte sur le coup. — Desserts. pote d'abricots. - Fromages. prix facturés à la prochaine commande. Noyade Recette du potage alsacien. — Ayez un bon : ::-: J'ai été récemment passer quelques jours bouillon gras, quand il est en ébullition jetez-y Joinville. Les commandes sont payables d'avance et 2outteà goutte la prép&ratiôtt suivante : Mettez en Belgique, et, comme bien vous pensez, Mine; Alphansine Fabry, Tentière, âgée de dans un bol deux cuillerées de farine et deux j'ai assisté à quelque manifestation doivent être adressées au Service des Priorphéo16, cinquante-quatre ans, demeurant quai bureau du « Radical a, 142, rue œufs entiers, que vous délayez en y ajoutant de nique. J'ai éprouvé, à ce point de vue, une mes, Beaubourg, est tombée accidentellement l'eau petit à petit, jusqu'à ce que ce soit une été de voir, Montmartre. ç'a peine et unejoie. La peine, îaos la Marne, avant-hier soir, vers huit crème tisse, versez doucement dans le bouillon rautre dimanche, à Ostende, certaines so.. heures. Son cadavre a été repêché Jbi$r ma' e«i remuant confiaitellement et laisses cuire îr^açaises qui. teciétés instrumentales cinanïlattteft. à-Cinq bgureâ BULLETIN
METEOROLOGIQUE
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DEAUVILLE Lundi 16 août, à 2 heures NOS PRONOSTICS Prix de Blonville. — Ascalon, Oriens. Prix de Meautry. Syphon, Qichy II Prix de l'Estacade. - Intrépide III, Mistral IV. Prix du Mont Cànislj. — Silver Streak, Cortado. Handicap de la Manche.— Csrètiï, SainteUvrade. — Serpenteaù, Prix de la Touques. Aîoès III. DEAUVILLE Résultats du dimanche 15 août La réunion du Grand Prix a été favorisée sous le rapport de la température ; elle a obtenu un succès vüiment colossal, et jamais l'assistance n'avait été au&si JQUrnie qlle ceUo qui se pressait hier sur l'hippodrome. La grojiùc élprellrve, dotée cette anun lot née; de .^60,000 francs, avait réuni fqrt'^jçn çgrnpo.# et l'intérêt de la partie moment SWWHÏfënr^s'eSft r%ncnfie à adcuti Les résultats ont été réguliers dans l'ensemble. Le prix de Saint-Arnoult n'a été qu'une promenade de santé pour Marc Aurèle, qui a pris la tète au signal et a gagné sans avoir jamais été approché. Tyché et Promise ont uns les places à la lin., séparées par une encolure. ne Biniou, que ses récentes performances recommandaient guère, a enlevé avec une aisance remarquable le Grand Prix de Trouville-Deauville. Au début, Alexis a pris la tête devant L'Inconnu, Sir Martin et Biniou et l'ordre est resté ainsi les jusqu'entre où le concurrent anglais a tenté tournants, de s'échapper ; mais Biniou s'accrochait à lui et, à la distance, il le dépassait pour de deux et demie. Sur l'emporter longueurs la fin, Chuio, vraiment pénalisé, prenait la troisième pdaoe à Alexis Douze partants se sont présentés dans le handicap final, .prix du Calvados, et la victoire est revenue à Mélopée, battant facilement à la fin Proclés, qui avait fait le jeu. The Farme,r, en bonne 'SituatiC'l1, heurtait un piquet en face et tombait. Quant à Vénitien, boiteux, il dtvait être arrêté. PRIX DE PERVACQUES A 3,000 francs, 2,000 mètres Pesage Pelouse t. 'Vi.$taAlègre. à M. H.-C. Lane -,,l 80.50 51 » 40 50 29 » Aiègre placé 2. Vista Chèvre Roche, au vicomte G. » 25 50 -de Foutarce (Ryanj, 12/1 47 Non placés : 3. Ciroée, Pierrot III, Susquebqanna, Boom de Ay. Gagné de deux longueurs et demie, le troisième à une longueur. PRIX DE LA PLAGE 5,000 francs, 2,400 mètres Pesage Pelouse 1. Chatoitt à M. J. Prat (Stern) 85/100. 18 50 9 » Çhatou 750 , plaCé 13 » 2. La Merveille, à M. Champion 15 » 10 » (Baratj, 19/i c Aon pi-aces : :1..Hei-aui^ isrown tyes. Doux longueurs et une,longueur et demie. PRIX DE SAIXT-ARNGULT A réclamer. — 3,000 francs, 1,200 mètres t Pesage Pelouse Pesa.ge 1. Marc Aurèle, à M. W.-K. 20 50 11 50 Vanderbilt (Belibouse),Egal. 7» Marc Aurèle placé 34a 2. Tyché, à M. Greaouillet (G. 28 50 13 ». Clouta 10.1. 3. Promise, à M. J. Lieux (Colin) 22/1 32» 20 » Non placés : 4. Sydney, PaLtes en l'Air, Caprico, Adler, Saltimbanque IV, Ricka. Gagné de une longueur, le troisième à une encanire. GRAND PRIX DE TROUVILLE-DEAUVILLE 100,000 francs, 2,600 mètres Pesage Pelouse 1. Biniou, à M. Michel Ephrussl (Stern;, 2Zi/2. 134 » 58 50 Biniou 2850 5cb 17 50 placé 28 2. Sir Martin, à M. L. Winan 19 » 12 » (J.-H. I\1artin), 22/10. 3. Chulo, à M. A. Henriquet (Ch f'hi'~, 7<2. 2050 12 » Nîon placés: 4. Alexis, ÜeuLei: L'Inconnu, Tala Biiribil, Olivier, Philosophy. Gagné de deux longueurs et demie, le troisième à trois longueurs. PRIX DE BENERVILLE Mixte. - I},OGO francs, 1,000 mètres Pesage Pelouse 1. Boadicée, à M. E. Deutsch 13 p (Ch. Childs), Egalité 20 50 Boadicée placé 17» 8» à 2. Guirlande, M. M. Epbrussi » 8 (Bellholise), im. 30 » - 1650 : 3. Constanoe II, El Biar, Lûrlette, Non placés Clatterfoot. Gagné de deux longueurs, le troisième à quatre longueurs. PRIX DU CALVADOS Handicap. — 6,600 francs, 2,000 mètres Pesage Pelouse 1. Mélopée, au prince Murât (Sharpe;, 6/1 69 50 34 50 11 50 placé 2350 Mélopée 2. Procles, à M. André Prévost 23 50 1050 (G. Clout), 47/10. 3. Clytemnestre:, à M. James Hf»nnpssv II. Kellett.). 73/10.. 40 iiO 23 » Nonplacés : 4. Pyrénéen II, Vénitien^ Baïram II, Sylviaque, Mélie II, The Farmer, Nectar. Quintessence, Mina. Gagné de une demi-longueur, le troisième a trois longueurs. JKos (avons sont indiqués en italique, Gurdilan. CALENDRIER
DES
COURSES
AOUT Mardi 17. — Deauville. Vendredi fl. - Saint— Deau18. Cloud (trot). Mercredi Dimanche 29. — Cbanville(trot). Jeudi 19. - Dieppe. tilly (prix La Rochette). Samedi 21. — Dieppe. Lundi M. — SaintDimanche 22. - Saint— Dieppe. Cloud(trot). Cloud (trot). Mardi 31. — Le TremLundiM. — LeTrtport. — Dieppe. Mardi M. — blay. iewdi$6. Dieppe. SEPTEMBRE 17. — SaintMercredi 111.— Chan. Vendredi Ouen. tilly. — Jeudi2. Saint-Cloud Samedi 18. - Le Trem(trot).— Aix-les-Bains. blay. Vendredi S. — Fontai- Dimanche 19. — Paris (Grand Critérium). — nebleau. Marseille. Samedi 4. — St-Cloud 20. — MaisonsLundi (trot). , Laffitte. ChantilDimanche 5. ly. — Aix-les-Bains. Mardi 21. — Rambouillet. Lundi 6. —Saint-Cloud Mercredi 22.— Maisons(trot]. — Laffitte (Handicap de Mardi 7. Compièla Seine). gne. Mercredi 8. — Chan- Jeudi 23. — St-Ouen. Vendredi 24. — Maitilly. sons-Laffitte. Jeudi 9. — Enghien. 25. — TremVendredi 10. — Mal- Samedi — S0TI&-Lafiitle. blay. Evreux. Samedi 11. St-Cloud Dimanche 26. — Paris (Prix Vermeille). (trot). Dimanche 12. - Paris Lundi 27. -— St-Qoud. Mardi 28. Enghien. (Prix Royal-Oak). Lundi 1S. - St-Cloud. Mercredi 99. — TremMardi 14. EU * en. blay. Mercredi 1* - n>wnrj- Jeudi M. /m- Miiâoo»blay. Laffitte, Jeudi 16. Laffitte.
-
Divers
LES
RÉSULTATS
D'HIER
Cyclisme Vélodrome Bujfalo. — De nombreux,spor-tsmen se pressaient, hier après-midi, autour des balustrades dé la coquette piste de Neuilly, où se déroulaient les épreuves de la seconde journée du meeting du J5 août. Parmi les plus belles cour.Ms. il laut ret^air celle de Rutt (scratch) dans le handicap. Voici d'ailleurs les résultats : Handicap (800 mètres). — Prenu£ re.^s4rie : en 57 s. 1/5 : 4. BerUiet-(3u;, 3. (ûOj, Wirtz T" i^/dérae Série : 1. Goven (50. en 50 s*,i,î ; 2 Bouteiller (31';, 3. Pommier (65. Troisième série : 1. Gomès (15), en 58 s. 4/5 ; Quessard 2. 3. 3. ô ^••n ^'5v - 0«atr;ème (45), ao). - Cinquième série : 1. série : 1. P. Didier(30), ('fi 56 s. 3,5 : 2.' Costet Gauthier («0!,en5B"s. 3/5 ; 2. Hourlier (10),3. pu. puy (30). — Sixième série : 1. Rutt ((t)" p.!1 57s. i 2. Danjou (25),3. Sifnéoni (1.0\. Prix dénefeura^etrent (3,000 mètres'* —i- GerlU s. 3/5; 2. Charlot. 3. Bénvoru main,en Finale :4ffi. 1. 2. P. Didiet. 3. 3Rutt (0). TempsGerma.-'~,i ; 57 s. & * R (derrière 10 10 kiJ. kil. :: 1.Guignard, GmgooJ'd" enen 8 m. 29 s. mQw(S). 1;"5: 2. mar, à un den;j-toul> ; 3. Sérl~S, Ii un tOU!I' éi demi. 20 kil.1 :: 1.i. Guignard," Origr:ard: enènlfi'16 m. ri1-iS's. 48,'-.s. i/51x!5; • et 2. Simar, à un tour; 3. Sérès, à un tour Avis ttles i??î !» rtant. En r-, ison la cha. ce soir, à £ deT'Asson'bde lieu leur, aura tion la lieu réunion finale duneu Meeting - Montgeron-Fontainebleau et retoursur cent quatre engagés quatre-VMigi-seize couen ligne hier matin au départ reurs se minent de oreanisée par, i'Lnion Sportive des ^^P^-^nts. Danty Ufrasce accomplit une remarquable performant en Iúchant tout le Pe'oton dans.la. côte de Fontainebleau 4t.m.conservant son avance, triomphait eu 27 s. Voic-idu reste l'ordre des arri2h. 19 vées : en 2 h. 19 1. Danty 27s. ; 2. Le. riche, en 2 Lafrance, h. 21 m. 45 s. ; 3. m. Waneri.à tune longueur, ? Petit, 5. Braussin. 6. Rox,7. *iBer. 10. nelt, 9.i Brard. Leri12. \iî che J.8. :Mourlat. lolivet Dutbôis, etc En 11. rhumé, bon succès dû à l'organisation excellente. Godard gagne Paris-Dieppe. - Plus de de cents coureurs et une vingtaine d'écrûiDes tandems ont quitté Saint-Germain hier matin pour gagner Dieppe, but de la classCiqvuSe 'coTurSe* l'UMon des cycliste organisée Cvc dA dotée de par magnilicrues par Pariset rice de Cltèves. Duprix départ a Iarrivée, la-lutie fut vive et la chaleur et les crevaisons vinrent conSle lca laïinarrh des couraSeltt- Voici natote. nant le clMsement : en 5 h. 29 m. ; 2. Degy 6.1.Dubois(C.R.L.C.), Godard(C.A.I.L.), 7. Hoffbourg(U.C.P.), 8. Bé(A.C.P.), 4. Legrand(U.C.P.), 5. Profinet (G.C.B.), (C.C.A.), à trois quarts de longueur ; 3, Abry (C.A.S.G.), 16. Combes (C.G.A.), 17. Doley(C.C.A.), temps (V.C.L.), 9. Massicot (U.V.F.), 10. - Baldi (V.C.L.). ';.' Engel (C.C.A.), 14. Grec (C.C.A.), 15. ~Pelletier 11 Pélissier 18. Lieury(U.V.F.), (F.A.S.° 19. 12. PaulWartz Bor(C.S.I.), (V.C.L.), 20. 13. Bernay
3.
(V.C.N.),
Le.. Le-
21. Trivière (A.S.C.P.), 22. Jolly (C.S.C.L.),
Catégorie tandems; 1. Loisel-Guitton, 2. PolsClassement des vétérans : 1. Paul Bor, 2. Leroux, etc. etc. 4;..F~rtln. Leroux Les Championnats du monde. - LesenLièin*» meeting international des championnats du monde de nataJiQlli Il com,mencé midi. C'est diUnsle bassin de Puteaux:hie<r.'(lprèspris la pelouse de Bagatel. en plein bois de Bouiogne, que se sont déroulées les éDreuvpç/Jo cette première .iourn&-eau--N .-aumteurs. Il est superflu de S,te4Tet?î"lspPrèSusionnantes !e.g luttes que se livrèr.E'nt tous l~es meilleurs champions dans les diverses épreu. ves. L'accueil quele public a fait ù ces merveilleux nageurs amateurs est de bon ûuguté ixnnr le succès qu'attend la seconde réunion qui aura lieu aujourd'hui, dans l'après-midi, au même droit et au cours de laquelle nous pouprms np. en. plaudir les plus célèbres professionnels' étranvie-ndiont rio£ gers qui athlètes. (Lsp-Liter Ia Viçl0^ meilleurs Prix Comité de Paris (200 mètres,-htindlcap). - dÜ Première &:':rie:' 1. Chaiia~-,e 65; 2. Aubeau(L.), 55 ; 3. 2. 6 de Paris), 60 ; -C.U»Inier (Tritons Deuxièmesérie : 1. Radmilovich (Anglais); 85 ; (S.C.F.), 60 i 2. Herrnan (A.S.P.Tfr. ;40 (S.C.U.F.),55. — rTr^oisième série • 1' 2i"Bangester (S.C.U.F.), 60 ; 3. Storme (Tritons de PaFinaleGO. 1. Radmilovich (Anglais), 85; ris), on de Concours plongeons. —.1..Scbvvâab* (Tritons de Paris), 2. Viglietti (Tritons de Briard (Tritons), 4. Ug0rC9 (Qub Athlétique Paris, 33 Dyonisien). Critérium de 100-mètres. - l Dockrell (Anglais), 2. AîeyioOm (Belge),3. SabtSWâlien), etc. Course splendiaede l'Anglais qüi bat de peu le célèbre Meyboom, bien fewnu Salituri, mal parti, finit près de Meyboom. .Athlétisme :., ;;;. Unebelle marche. - Le Groupementdes 50.. ciétés Militaires Sportives a fait dÀaputéf"Sur le parcours Arcueil Petit- Bicêtre-Malabrv4rJuelL son brevet de 30 kilomètres. Quarante-cinquconcurrents ont pris le départ et les arrivées ont été enregistrees comme suit : • -.-rh. il m. 43 s. : 2. 1.r iU.S.S.C.), en 3 14 m. ; 3. ^fflsot ; h. 4. Conti, Duquesne, 10. Ternat. Hardoin, Gal8. n SHUl9' Dikuquesne, 10. Ternat. Hardoin^GaU tier, Lebail, Pedeton et Schneider, 16, Ritler Charbonneau, 18. Bichot 19. Dupais^ êOr \u. et chaud, ete. MM. LeGloahec, Gerodias. La loue. Mathis e" Sehwaab assuraient les fonctions of-! Champ - Course à pied de Paris à Il v a d excellents pédestrians Noisy-le-Graiïd. parmi les indépendants, et l'épreuve que l'Union Amicale du onzième organisait à leur intention en'-est une nouvelde preuve. Coq, arrivé premier, a parcouru, sous un' soleil de plomb, les li kiloinétrès d'un parcours assez dur, en 42 m. 50 lA départ avait été donné du polygone de^'lnces*nés et l'arrivée à Noisy a été jugée oommesuit 1. Coq,en 43 nJ. : 2. Lools MinQt.3. Daniel, 4. Dlot. 5. Bault, 9.6. Sauvage, 7. Georges. 8. Caplamont, Margotin, etc. Signalons la VMerparfaite organisation. , Aviatioa A Jvvisy. - L'aérodrome désormais célébré de Port-Aviation est, pour les habitants- de Juvisy et des environs, une source de distractions sportives. <0.', Chaque jour, vers six et sept heures, la foule des spectateurs s'augmente. Hier, il la fin de la journée, un publie nom* breux assista à la .première sortie de M. Austin, pilotant son banian de système américain. M. Austin, pour ses débuts, fit un vol d'environ 200 mètres, à une hauteur de 2 mètres. A cinq heures, le capitaine Ferber sortit son appareil et axécuta de suite un vol de 1 kilomètres, à une hauteur de 15 mètres. M. Ferber, qui voulait simplement se-àendre compte de la marefae de son moteur, satisfait des résultats obtenus, remisa son aéroplane avant six heures. Quelques instants après, M. Kœchlin sortait avec son monoplan qu'il essayait jusqu'à huit heures, roulant plusieurs kilomètres, mais - -sans effectuer aucun vol.
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ORLEANS Relations entre Paris et la rég,ion des PyCerdagne, fêneës-Orientales (Boussilton, etc-.). -*~ Onsait combien est intéressante pour le touriste la région des PyrénéesOrientales qui, au delà de Carcassonne, célèbre par sa belle cité, offre de façons diverses, sous le triple aspect de la mer, de -la tant de beautés plaine et de la montagne, naturelles et tant de sites agréables : plages stalumineuses de la côte roussillonnaise, tions thermales d'été et d'hiver, vallons pittoresques et plaines riantes de la Cerdagne, (du Confient, du Haut Vallespir, etc. vacances attirent toujours Les grandes dans cette belle région nombre de viside rappeler teurs, il est intéressant que les Pyrénées-Orientales les relations avec sont. des plus commodément assurées par un train rapide avec les trois classes partant de *Paris (Quai d'Orsay) à sept heures du soir. Ce train correspond à Toulouse avec un autre rapide, de toutes classes également, partant de cette dernière ville à 6 h. 28, à. 8 h. 9, à Perpour arriver à Carcassonne pignan à 10 h. 56, desservant ainsi dans la matinée les principales stations de l'Aude et des Pvrénées-Orientales (lignes de Car* à Villecassonne à Quillan, de Perpignan et d'Elne à Arlesfranche-Vernet-les-Bains «ur-Tech). il Au départ de Paris (Quai d'Orsay), existe une voiture directe de lro et 2e classes arrivant à midi 28à ViUeîrar.che-Vernet-les-
3L.-A.
françaises, Obligations
Fonds diverses 7 août 14 août
9802 98 07 8 Terite 98 » 97 87 3 Comptant J' Amortissable 98 05 98 10 'Opérations des caisses d'épargne ordinail'es avec la caisse des dépôts et consignaWons, du 1er au 10 août 1009 : 7.133.314 25 Dépôts de fonds 3.293.313 03 Retraits de fonds 3.840.001 52 Excédent de dépôts Excédent de dépôts, du 1er janvier au 10 août 1009, 39,279,113 50. Capitaux employés en achats de rentes, du 1er au 10 aoùt 1909 : des 1° Pour le compte des déposants caisses d'épargne ordinaires, 287,892 85 ; des excédents de dé1. 2° Pour placement, et des capôts et, en outre, des arrérages encaissés sur les valeurs composant pitaux le portefeuille des caisses provenant 3,995,453 74. d'épargne ordinaires, ont donné lieu à coloniaux Vi$'Tonds iie& demandes un peu plus suivies. Les obligations de la Ville de Paris, du Crédit Foncier, des Chemins français, ont au-leurs habituels achats. - >.' Fonds étrangers 7 août 14 août 95 95 85 80 10 96v 40 :le terésifr-4 ne 4 85 6096 , Espagne I.:.spa 01 Italien 3 3 10 103-45 103 95 96 60 97 20 Japonais 4 10630 Japonais 5 %10Ç 50 - fiusse Consolidé 9030 90 40 89 65 1901 4 89 50 7490 —. 1901 3 74 65 60 72 55 -=-1-1896 3 72 80 60 80 65 1894 3 1/2 102gO 1906 5 'Q 102 80 96 70 do 96 70 44 112 1/2 Pl 1909 lib 81 95 81 90 Serbe 4 93 75 94 » Turc 4 Le Lot du Congo reste très terme a Lc'^Ô courant aura lieu à Bruxelles le troigième tirage annuel de l'emprunt du Congo un gros lot de 20,000 fr. 1888, comportant Toutes les autres obligations non primées soit à peu près cinq qui sortent au.tirage, au pair de cent cents, sont remboursées francs avec, en plus, à titre d'intérêt, une de cinq francs par an depuis augmentation 1888 jusqu'à la date fixée pour le remboursement. C'est-à-dire que, à chaque tirage, bons à lots du Congo enTiron cinq cents à 210 francs. sont.remboursés le seul à lots du Congoest L'obligation titre de loterie d'Etat autorisé à circuler ien France. Elle jouit d'une triple garantie : éelle d'un fonds d'amortissement eonstitué en valeurs de premier ordre, qui lui permet d'assurer le paiement des lots et le remboursement des obligations non priannuel de 5- fr. mées avec l'accroissement à titre d'intérêt ; oelle de la coloniè qui subvient largement. à ses dépenses avec son propre budget; puis enfin celle de l'El'Etat indépentat belge qui, en annexant dant du Congo, a pris à sa charge l'actif Etat. de cet ©UiS'passif sont lourds, par -Les fonds helléniques euite du conflit turco-hellénique et aussi des moins-values de recettes des revenus affectés à lia dette extérieure. Le total des recettes brutes pour les cinq premiers mois de contre 1909est de 13,488,183 draclimes, 14,819,430 drachmes pour les cinq premiers mois de 1908. Affaires peu suivies sur les fonds austro.. d-onhées statistiques hons^rois. Suivant-les de la Hon. officielles, le bilan commercial les grie, pour cinq premiers mois de l'année1909, se solde par un passif de 87 milont lions de couronnes. Les importations atteint une valeur de iOl millions, tandis se chiffre par 614 millions fue l'exportation jeuleiijént. un peu améL'Extérieure d'Espagne s'est liorée. Les chiffres publiés jusqu'à présent, concernant les rentrées des impôts espagnols pendant le mois de juillet, n'étaient que le détail de prçnMSofres. On a maintenant et le voici..: ces recettes, 30.684.129 Recettes générales 12.980.189 > chicorée,alcools,sucres. 15.598.542 ^Contrôlé, tabacs .,. 6:358,825 Timbre ,.,.:. 2.131.870 îiQtêriës , - h 't. 6.592. .35 tr .» 6.592.«35 Autres chapitrèsi Argentin
1896.•*
en
EST Eillels d'aller et retour à prix réduits délivrés aux familles à l'occasion. des vacances. — La compagnie délivre chaque année, du 15 juin au 15 septembre inclus, aux familles d'au moins trois personnes payant place entière des billets collectifs d'aller et retour de vacances à prix très réduits (lro, 211et 38 classes;, de ou pour toutes les gares de son réseau, sous condition d'effectuer un parcours minimum clp, tOO kilomètres aller et. retour compris ou de payer pour cette distance. , Les billets sont établis pour l'itinéraire à la convenance du public. Le prix total dubillet collectif s'obtient en billets simples ajoutant au prix de quatre ordinaires, pour les deux premières personnes, le prix d'un de ces billets pour la troisième personne, et la-moitié de ce prix pour la quatrième et chacune des suivantes. En outre, toutes les gares des réseaux de l'Est, du Nord-et dé P.-L.-M.(les haltes exceptées) délivrent pendant la même période des billets analogues pour toute gare de chacun de ces réseaux (les haltes exceptées). Les billets de vacances sont valables, quelle que soit la date de leur émission, jusqu'au 5 novembre inciusy sans faculté de prolongation. Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours. Lorsqu'un billet de famille comprend plus de trois voyageurs, trois d'entre eux au moins sont tenus de voyager ensemble à l'aller et au retom. les" autres ont la fa-
culte,. sous certaines conditions, de voyager mSÎsoous réserve que la isolément, demande en sera faite en même temps que celle du billet de famille. Nota. — Il peut être délivré à un ou plusieurs des voyageurs inscrite sur un billet de famille et en même temps que ce billet de une carte d'identité sur la présentation
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le
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THEATRES 8 h. 1/2. — Hamlet. COMÉDIE-FRANÇAISE, OPÉRA,8 h. — Faust. ÙIATELET, 8 h. 1/2. -- Michel Strogoff. DÉJAZET. 8 h. 1/2. - L'Enfant de ma sœur. 8 h. 1/2. — Une femme de FOLIES-DRAMATIQUES, feu. 8 h. L'Ane de Buridan. GYMNASE, 3/4. 8 h. 3/4. — Monsieur Zéro. PALAIS-ROYAL, 8 h. 1/2. — Patrie. GRENELLE, 8 h. 1/2. — Marie Tudor. BELLEVILLE, GOBFXINS. 8 h. 1/2. — La Fille du Régiment. — Les Noces de Jeannette. MONTPARNASSE, 8 h. 1/2. — Latude. 8 h..3/4. — Rat d'hôtel (pièce cinéPOPULAIRE, matographique).
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Le cogérant : AUGUSTIN CASTBTS. SIMART, IMPRIMEUR Imprimerie de la Presse, 16, rue du Croissant
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Comme les recettes de juillet 1908 s'élevaient à 75,399,108 pesetas et que celles de juillet 1909 se sont remontées à 71,670,862 en fapesetas, cela fait une augmentation veur du dernier mois de 275,757 pesetas. Tel est le résultat het : sur les douanes et pour des raisons connues,, il Y a une moins-value de 2,572,386 pesetas, qui est compensée et au delà par les augmentations sur les autres chapitres. La direction générale des douanes à Madrid vient de pi4>kier la statistique du commerce extérieur de le l'Espagne pendant mois d'avril et les quatre/premiers mois de cette année, comparés aveC celui des mêmes mois de l'année précédente. Nous en relevons les résultats suivants : le mois Commerce extérieur pendant d'avril : V T' 1908 1909 Impofiation. Exportation
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laquelle le titulaire sera admis à voyager isolément- à moitié prii du tarif général, de la de -la fadurée villégiature pendant la mille, entre ie lieu de départ et le lieu de destination mentionnés sur le billet collectif. L'itinéraire à suivre pour ces voyages sera celui inscrit sur ce billet ou un itinéraire .plus court, sans arrêt en cours de route.
SEMA.IWE3
aux Lq marché, indifférent tout d'abord, nouvelles peu favorables d'Orient, mais esdu conflit, grâce ^raiit une- heureuse issue s'est monti l'intervention des puissances, Il fut d'aittre soutenu dans l'ensemble. leurs- encouragé dans cette attitude par la ienue réellement ferme des places étran• A Londres, la liquidation s'est elleciuée aisément, et la situation monétaire apparaît très facile; à Berlin, les tendances sont bonnes ; enfin, à New-York, la hausse et l'animation qui des valeurs cuprifères règne sur les grandes valeurs ont produit, effet. un excellent par répercussion, Quant aux nouvelles relatives à la question crétoise, elles ont été assez contradictoires. En premier lieu, on a annoncé que 'la réponse de la Grèce était déclarée satisfaisante par la Turquie ; puis, le bruit a heures après, que la couru, vmgt-quatre 'Porte 'exigeait des affirmations plus nettement précises et rassurantes. Le marché s'est alors montré assez hésitant voire un peu lourd. Il est vrai que 4es échanges sont réduits à leur plus simple expression et que quelques réalisations surfisent amplement pour provoquer un tassement plus ou moins appréciable. Rentes coloniaux*
Bains, centre Cerdagne.
de-s plus bellesexcÚrsions Il
88.501.679 80.164.712
80.847.410 80.912.751
Dette turque au 1/14 mars 1909, de laquelle nous empruntons les extraits suivants. Le capital nominal de la Dette est de £ tq. 128,131,264, sur lequel on avait amorti £ tq. 9,256,142, coûtant £ tq. 11,505,423, laissant (ainsi £ tq. 118,875,122 en circulation. Les deux principaux emprunts compris dans les chiffres ci-dessus sont la Dette unifiée et les Lots Turcs. Le premier, d'un capital nominal de £ tq. 42,275,782 (dont JE tq. de £ tq, fl,788,402 amorties), le dernier (15,632,548 (dont £ tq. 3,352,002 amorties). il faut le chiffre total Toutefois, ajouter que de la Dette comprend l'emprunt Bagdad, séries II et III et l'emprunt 4 1908. Ces deux emprunts se montant à un total de £ tq. 14,699,124 ne sont pas encore en circulation. Sociétés de crédit 7 août 14 août
4.220 4.225 Banque de JFraaoe.« 1.637 1.637 Banque de 1.281 1.280 Ensemble Pes. 168.666.391 161.754.161 Crédit Lyonnais. Paris. 8: Union Parisienne. 840 836 D'où il résulte que ,<«est l'importation qui Banque Ottomane. 713 711 * soutandis diminue, que ^'exportation se 784 Foncier d'Egypte.783 tient. '; Association Minière.* 277 274 Central Mining 421 - - 423 Commerce extérieur des quatre premiers '7"'r\","'¡~ An. • âuvio uc La Banque -de France est calme. 1909 1008 : L'encaisse-or de la Banque de France pré-.:.. de sente aujourd'hui une augmentation 336.457.833 Importation. Pes. 334.029;Ô11 a versé 4,182,000 francs. La circulation 294.728.163 Exportation 310.29^414 2,199,000 francs à Paris et 2,364,000 francs dans les succursales; les achats de maEnsemble Pes. 644.321.425 631.185.996 tières ont été de 2,327,000 francs, et les ventes de 2,708,000 francs. Le stock d'argent Les fonds japonais demeurent calmes. On diminue par contre de 667,000 francs. Il est en annonce de Tokio que le gouvernement, entré par les. guichets 1,374,000 francs à exécution de la-loi sur la nationalisation Paris et sorti 201,000 (francs dans les sucdes chemins de fer, va prochainement pro- cursales. Il a été reçu 160,000 francs des code checéder au rachat de dix-sept. lignes dont 110,000 francs de Madagascar et mins de fer appartenant à des compagnies 50,000 lonies, francs du Sénégal. Il est sorti par privées. La somme globale que coûtera au contre 2 millions die francs à destination de Japon cette réforme se monte à plus de îa Belgique. Les .billets en circulation flé81 millions de plus de chissent de 134millions ; les comptes cou* de yens, supérieure On rants particuliers 60 millions auxévaluations primitives. s'accroissent de 23 millieu à lions, mais lé portefeuille et les avances répense que.ces dépenses donneront l'émission d'un emplmt qui serait gagé par trogradent de 49* et de respectivement de 11 millions. les bénéfices fournis par l'exploitation ces lignes, bénéfices qui se sont élevés à Le Crédit, Lyonnais est très ferme. 34 millions de francs en" 1907-1908. Cet établissement voit ses opérations L'Italien n'a pas varié. prendre une extension croissante, non seu:; Comme on le sait, le 30 juin dernier a été ement par sa participation dans les grosses clos l'exercice financier 1908-.l1909.Le minisémissions, mais encore par les placements Trésor a à ce tère du communiqué de titres qu'il effectue directement dans sa çujet la note suivante : clientèle. .:,', ; v Le Crédit Foncier se maintient à ses préu Les recettes de l'exercice 1908-1909 accédentes limites. 90 millions sur cusent une plus-value de Le Comptoir National d'Escomptei concelles de l'exercice 1907-1908, et de 31 milsa fermeté. également toute lions sur les prévisions «budgétaires, en te- serve Nous que les 100,000 actions nant compte des dernières- variations du nouvelles rappelons viennent d'être adde la société budget définitif. Il ,,, , mises à. la cote officielle, où eles figurent sous la^mêimertubrique que les actions anIl ne faudrait pas conclure de ce commuvenue ^ur le marché de ces niqué que la. situation financière du pays est ciennes. Latitres n'a sur nouveaux aucunement pesé prospère. ; il oublie, en effet, de nous spéclasseentiè- les cours, ce qui prouve l'excellent cifier que l'excédent protient, presque — ment de la valeur. du rement du rendement des douanes Société Générale reste bien disposée. produit de l'importation des céréales. Si la LaLamarche progressive des' affaires et des récolte de 19d n'avait pas été mauvaise, très :ré:g.ulière-ment. bénéfices se l'exercice aurait laissé un déficit de 34 mil- Les profits du poursuit premier semestre de l'exerà lions.. L'exercice 1909-1910».'-n'aura pas cice en cours marquent une augmentation compter sur une pareille ressource et cepen- de 981,419 francs sur ceux de la période cordant il lui faudra faire face à d'énormes de 1908. respondante augmentations de dépensés pour la guerre, La Banque de .Piwis a une excellente alLa marine et quantité de lois sociales. et son marché est assez suivi. lure, entre Les échanges commerciaux la L'Union Parisienne reste en bonnes tenFrance et l'Italie, pendant le premier semesest calme. dances. La Banque Française tre de 1909 ont atteint la somme de 305 mil- On dit que le dividende pourra être pointé lions 832,000 francs, dont 78,895,000 francs de 12 50 à 1350. italiennes importées pour les marchandises Les banques intéressées aux mines d'or par la France. Par rapport, au premier se- sont fermes, maie sans grand changement. mestre de 1908, les expqétations françaises sont calmes Les banques algériennes tandis ont augmenté (le. 15,65aM francs, avec des cours cependant bien tenus dans que celles d'Italie ont diminué de 3,361,000 leur ensemble. La Banque de l'Algérie ne :..,,, francs. modifiée. Le bilan s'est pas sensiblement La direction de la statistique générale du de cette Société au 31 juillet 1909 permet ministère des finances de Roumanie vient de constater le compte portefeuille et que seulement de puiblieà* son volume annuel avances sur titres enregistre une augmensur le commerce''éxtè&reùir de la Roumanie tation de 7,479,000 fr. sur le" mois de juin en 1907. • V' -.: dernier. Le compte du Trésor public a diBien que tamIDf, ce travail se présente minué en juillet de 5,318,000 fr. ; on sait dans les meilleures conditions, et le monde favorable que c'est là une .circonstance commercial .et industriel consultera avec Dour la Banque. Les bénéfices au 31 juillet profit de ce riche faisceau de données et re- s'élèvent à 1,383,425 fr. 52. marques.. Le Crédit Foncier d'Algérie, et de Tunise sie s'immobilise. Én 1907, l'inÍIp&iæiÓn' etTexportatiôn On annonce que le gousont totalisées par 5,134,755 tonnes, reprémis d'accord vernement marocain - s'est sentant une valeur de 984,527,746 francs. avec l'établissement pour que ce dernier Pour l'importation, nous relevons 934,792 de rembourser la lui fournisse les moyens tonnes de produits-valarit 430,509,000 francs, créance de la maison Renschausen, qui de à une soit, par rapport 1906, progression avait exécuté certains travaux à Tanger. 200,440 tonnes et de 8,394,990francs. Quant le Crédit Voici la combinaison adoptée : à l'exportation, elle a donné 4,199,963 tonnes et-de Tunisie se substiFoncier d'Algérie comfigurant pour 5ú4;018,tIO francs,- soit,, tue à la maison allemande -dans tous ses parativement à l'année antérieure, une augdroits et obtient particulièrement pour la mentation de 13,368 tonnes et de 62,658,450 garantie de ses avances les gages immofrancs. concédés à la maibiliers antérieurement Le mouvement commercial en 1907, qui sa son Renschausen. Cette opération* aura chiffre en total par près d'un milliarQ, est le pour but d'aplanirTes récemment difficultés statistique du com- soulevées au sujet du paiement des traplus considérable que la merce extérieur''ait enregistré jusqu'ici. publics exécutés à Tanger et de donLa progression presque en entier de 71 vaux ner au maghzen un nouveau déf\i d'un millions 53,443 francs, par rapport à 1906, an pour acquitter les dettes contractées. bien que la quanprovient de l'exportation, La Compagnie algérienne est en hausse. tité de produits exportés ait légèrement dé- Nous avons dit que les bénéfices du precliné. semestre de 1909 étaient en mier L'actif de la balance commerciale a été en tion de 43,000 francs environ suraugmentaceux de ~69,246,053 1907 de 123.509,516 rfancs,.contre de 190S. période correspondante francs en 1906 et 119,563,409 francs en 1906. la Fermeté des sans banques étrangères concerIl appert de l'examen des chiffres à signaler. mouvements particuliers nant ces huit dernières, années, que l'exportation a toujours été supérieure à l'importade fer Chemins tion, hormis en 1904, année où elle fut très 7 août 14 août à cause de faible, car là récolte fut infinie, la sécheresse. • 890» 397 » Est Les emprunts russ^ sont fermés: 1.275 » 1.279 » - 'Le Serbe a montré de meilleures ten- Lyon » 1.145 » 1.144 dances ; toutefois, làv olientèle de ce fonds Midi 1.680 » 1.686 » : d'Etat est toujours aussi, ipdécise et fort Nord 1.345 » défavo- Orléans 1.34& » au premier -bruit impressionnable 931» 935 » Ouest rable qui circule. .,:' 191 » 193 » très Andalous Le Turc a fait preuve de dispositions 330 » Nord-Espagne 329 » Il a reconquis une partie de satisfaisantes. Saragosse 387» 380 » l'avance précédemment gêrdue. Autridtiîehs 780 j> 782 » L'adfministràtipn .de j^ D'étte publique ot690 » * « Méridwnajtix ," tomane vient dé publier la situation de la
La recette totale réalisée par .chacun des grands réseaux de chemins de fer français pour la semaine du 21 au 27 juillet 1909 présente les différences suivantes avec les résultats de la semaine corresde l'année 1908 : ipondante •Recet. brut. kil. 10 Etat (réseau ancien) « 23.400 - 2.01 (réseau racheté). -f 96.000 + 2;02 :+' 370.000 + 3.42 Lyon * Chemins ,Algériens. + 2.000 + 0.60 Orléans + 269.000 + 4.42 Midi 4- 78.000 + 2.31 Nord — 33.000 —0 63 + 380.000 + 8.62 Est Les lignes algériennes se sont peu modifiées. Au compartiment étranger, nous retrouvont les Autrichiens très calmes. Nous avons dit que, suivant le traité de rachat du réseau, le gouvernement autrichien s'est substitué à la compagnie pour la remise de ces différentes obligations qui dès lors vont constituer une catégorie spéciale de rentes autridIiennes, soumise à un régime d'amortissement. A partir du 16 au, timbre août, elles seront, désabonnées français, et ce sont les règles fiscales concernant la circulation de fonds d'Etats étrangers qui vont leur devenir applicables; elles seront donc sujettes au droit de timbre de 2 au comptant qui devra être acquitté par le porteur, si le gouvernement autrichien ou la compagnie n'accepte pas d'en supporter la charge. Or, d'après le contrat de rachat, l'Etat autrichien assume le service des emprunts, à l'exception des charges éventuelles pour droits de cote à mais cela doit-il dispenser la l'étranger, société d'exécuter rengagement pris à l'éEn toute gard des obligations ? équité, non, mais, fait observer le Pour et le contre, il est à craindre pourtant que la baisse de ces titres ne soit un signe, avant-coureur des intentions dm conseil d'administration dans le sens d'un oubli des droits des .porteurs français. Le bruit court que des pourparlers auraient été entamés entre le gouvernement autrichien et le gouvernement français pour régler cette question de droit de timlbre ; mais, étant donnée la clause cidessus rappelée du contrat de rachat, on n'aperçoit pas la raison de cette intervention de l'Etat autrichien auprès de l'adiçjnistration française, d'autant plus que les règles fiscales régissant .pareils cas sont bien établies. Quoi qu'il-en soit, dit notre confrère, une des cours de ces différentes appréciation ne peut être faite maintenant obligations qu'en prenant pour terme de comparaison ceux des fonds d'Etats autrichiens cotés à Paris, en observant, toutefois, que si ceuxci sont des rentes perpétuelles, les obligations 3 et 4 des Chemins autrichiens sont amortissables d'ici 1965; à part la série A 3 %, réseau complémentaire, dont l'amortissement se fait à concurrence de 25 seulement par tirages au- sort et de 75 par rachats en Bourse, les autres séries sont remboursables au pair. Cela permet d'attribuer à ces dernières une valeur a la parité de la Rente autrisupérieure chienne. Or, la Rente 4 or étant sensiblement au pair, l'obligation 3 lre, 28 ou 4e hypothèque devait donc valoir 375 francs, plus la valeur actuelle moyenne de-la prime de remboursement, soit enviibn 25 francs. Au total, que les titres soient de 1re, 28 ou 4° hypothèque, leurs cours comparés à celui de la Rente autrichienne devraient donc être de 400 francs environ, ex-coupon, chiffre duquel il faudrait encore déduire, vrai10 francs pourdroit, de timsemblablement, bre en France. Pour les obligations 3 nouveau réseau, au. lieai de 25 francs pour tenir compte de l'amortissement, ce n'est guère que 6 à 7 francs qu'il faudrait ajoutitres ter, et ces devraient, semble-t-il, théoriquement être cotés 15 francs environ plus bas que ceux des autres séries. En définitive, pour les uns, comme pour les autres, la baisse, en tout état de cause, apparaît comme ayant été conforme à la logique. Les Lombards somt délaissés. L'élévation décidée des tarifs de transports des chemins de fer autrichiens ne rentrera en vigueur qu'au 1er janvier 1910. Cependant, le gouvernement est favorable à l'avancement de la réforme pour la Compagnie des Glemâns de fer du Suid de l'Autriche (Lombards). Toutefois, cela ne pourrait se faire avant le 1" novembre. La Compagnie pourrait ainsi profiter de l'élévation des tarifs pendant les deux bons mois de novembre et de décembre 1909. Le produit de cgtte majoration pour la Compagnie est évalué à 5 millions de couronnes par an. des Ondit qu'en raison de l'augmentation bénéfices, des sociétés dans lesquelles elle est intéressée, la Compagnie des Chemins de fer Méridionaux pourrait porter son dividende de 30 ii 32 lire. Les lignes espagnoles ont été calmes et assez fermes. ',
chiffres ronds. On .peut donc, sans optimisme, tabler sur une plus-value de 5 millions de francs pour l'année entière, d'autant que le réseau en exploitation va augmenter d'ici quelques mois de nouveaux tronçons de la ligne n° 4 du Châtelet à la porte d'Orléans, et du prolongement de la ligne no 3 de Villiers à la porte de Champerret. La Thomson est indécise. Rappelons que, par suite de la fusion de la Tihomson-Houston avec les Accumulateurs Union, les actionnaires de cette dernière société peuvent demander jusqu'au 15 octobre l'échange de leurs titres, à raison de une action Thomson française pour quatre actions Accumulateurs Union, ou leur remboursement en espèces à raison de 162 fr. 50 par action Accumulateurs Union. En raison de la fusion de la Thomson de la Méditerranée avec la Thomson française, 4l'échange des titres s'effectuera jusqu'au 15 octobre prochain à raison de 2 actions Thomson française contre 3 actions Thomson-Houston de la Méditerranée. Les actionnaires qui n'accepteraient pas cet faire à se rembourser échange peuvent raison de 43 fr. 33 par action ThomsonHouston de la Méditerranée. La. Parisienne Electrique est ferme à 273. On sait que cette Compagnie détient dans son portefeuille un grand nombre d'actions du Métropolitain qui viennent de parcourir une étape de hausse de plus de 50 francs en quelques semaines. III est -en outre question d'une vaste opération qui donnerait à l'activité de la Parisienne un aliment nouveau et important. dans la réorganisation du Elle consisterait réseau des tramways de Saint-Pétersbourg. Les Omnibus ont eu quelques fluctuations. On avait parlé d'un nouveau demandeur en concession qui devait se mettre sur h-s rangs et qui n'était autre que là CompaLe groupe intéressé gnie dû Métropolitain. a fait démentir cette information en déclarant qu'il n'a jamais songé à se taire en cuinrence à lui-même en sollicitant l'expl ntition des autobus. Les Voitures à Paris se sont un peu améliorées. Les valeurs gazières et d'électricité i-ont subi aucune modification bien appréc able. Les Télégraphes du Nord restent lourds. « Pendant l'exercice 1908, dit le conseil d'administration dans son rapport, nos câbles ont été plus éprouvés quà l'ordinaire ; en Europe, onze câbles ont subi vingt-quatre en Asie six càblés en ont interruptions et suibi dix, sans compter cinq interruptions voloiïtaires de notre part, causées par de extraordigrands travaux de renforcement naire que nous avons exécutés, notamment sur les câbles-entre Hong-Kong, Ghanghaï et Nagasaki. «Il n'existe aucun réseau de câbles sousmarins qui ait autant souffert de détériorations causées par les navires de pêche que le réseau européen de notre compagnie, les câbles qui traversent la spécialement mer du Nord; or, les pêcheurs étendent leurs opérations même jusqu'aux îles Féroë et Mslande. M
Les valeurs conservent métallurgiques une attitude très ferme. Les prix sont, d'ailsur le marché leurs, en voie d'amélioration D'autre part, on s'attend à sidérurgique. de nouvelles commandes pour les chemins de fer, bien que -l'Etat vienne déjà de passer un ordre de quarante locomotives et que la Compagnie du P.-L.-M. ait également donné commandes de d'importantes à diverses sociétés de conscette nature tructions mécaniques. Hausse du enivre à New-York. A Londres, le métal vaut 61 1/16, au 58 9/16, et 61, à terme, comptant, contre contre 59 1/2. La statistique a révélé pour juillet l'énorme diminution de 16,000 tonnes environ au stock visible. Le Rio, que nous laissions à 1,929, a coté 1,995 au plus haut. J. Legrand. Le marché en banque Après des mouvements de hausse qui faisaient la joie des spéculateurs, les mines d'or ont légèrément fléchi et les valeurs de diamants se sont tassées, à la suite de cours très résultant de la proavantageux messe d'un acompte à recevoir sur le prochain dividende. L'expérience nous a montré qu'il suffit du moindre propos tendancieux pour influencer les cours des valeurs sud-africaines. En dépit des vacances, il faut constater un certain volume d'affaires à la coulisse. To!.llt.est relatif. Le Brésil 5 18% s'est relevé d'un demipoint à 97 50, après 97, 99 10, 99 40 et 99 25. Ce petit succès, une semaine après le détachement d'un coupcfi de 2 51, mérite d'être noté. Le. Brésil 5 1903 a gravi 0 15, comme il avait fait la semaine précédente : il est monté de 100 85 à 101 (100 70, 100 55, 10120 Valeurs industrielles et 101 25) ; le Brésil (rescision), s'est contenté de progresser 7 août 14 août de 0 10, depuis huit il est négocié à 84 40 (8425, 86 10 et jours: 86). 4.750 Suez. 4.750 558 559 L'Intérieure Métropolitain * Espagnole est descendue de 679 677 Thomson trois sous, de 76 80 à 76 65. Cette baisse est 1.452 1.453 Sosnowice insignifiante, après les fort.es secousses d'il 1.350 Omnibus. 1.330 y a quinze jours. Elle ne tardera pas à re335 331 Sels Gemmes. prendre les cours d'il y a trois et quatre 1.957 semaines, à savoir 79 50. et 79 35. Rio 1.929 Le Mexicain amortissable est resté imL'action Suez n'a pas varié. muable à son co.urs de 52 95. Les cotes anLes recettes du 1er janvier au 10 août 1909 térieures n'étaient du reste pas bien diffés'élèvent à 72,961,659 francs contre 65 mil- rentes de la cote actuelle : 53, 52 92, 52 77. lions 598,750francs pour la période corresLa Banque de Commerce de VAzoff-Don est à 1,453, après avoir atteint 1,470 et plus. pondante de 1908. Les coûts antérieurs avaient été de 1,413, Le .!vJ.ét.ropolitaiil est très ferme. • La plus-value des recettes est, au. 31 jtlW. 1,416,1,4^5, 1,424, 1,438, i;441 et/1,419. n'est 3 Le Crédit foncier Mutuel ïlusse isoi.t imlftbûiè eh ae£ 'te ?..991.56V fXïM*es. ,:..,' \: , ;. '-~,
guère mouvementé. Il se négocie à.333 ; Ia semaine dernière, il était demandé à 332 50. Quand donc retrouvera-t-il la faveur du mois dernier : 340, 335 et 336 ? i Nous énumérerons ci-desous les courat comparés des principales banques étrangères qui se négocient avec nos établisementa de crédit. La Banque Franco-Espagnole9 que nous avions laissée en baisse aprèst 32et 36 25 à 29 50, a chiffré seulement 25 et £7 fr. (coupon défàché). La Banque de Sa.* Ionique est montée d'un point à 124 après 123, 125, 126, 126 50 ; la Banque NlJJionale; d'Egypte a fait des prouesses, nous l'avions 'laissée à 550 après 526, 524, 520, 512, 505 et 524, elle cote aujourd'hui 565 ; la Banque Nationale du Mexique demeure à 767, cote atteinte par elle après 761 et 762 ; Je Crédit Foncier de Santa-Fé se traite à 253. 1 Les obligations des principales villea sont cotées nous l'indid'Europe comme quons ci-dessous : Copenhague 475(473, 474, 475, 470 50) ; Anvers 101 50 (103 50, 104, 106 50, 104) ; Saint-Pétersbourg 5 4908% 490 (485, 481, 485, 480, 478, 475) ; Moscou 1908-1909, 507 50 (501 50, 499, 500,497, 494) Odessa 4 4/2 0/0 1903, 240 (239, 23950, 237J: 235, 236) ; Vienne 4902, 423 (413 50,-410,409,' 409 50, 409, 410) ; Christiania, 435 (436,435, 436, 434) ; Milan 4864, 58 50 (64, 56, 63, 60; 62 50) ; Madrid 1868, 67 50 (67, 66, 67 50. 67 75, 69 70, 71) ; Venise 1869, 33 (33 50, 31 50, 32 50, 31 50, 34) ; Liége 1853, 1091 (108 50, 101, 108, 107, 106) ; Liège 1897, 84' (8050, 82, 80 50, 82 50, 79, 81 50) ; Helsing1 fors 4 1(2 OjO 1902,' 450 (447 50, 451 50, 449, 455, 456) ; Stockholm 4 %, 505 50 (504J 504 455,503 50, 504 50, 503, 505) ; VarsomeJ 237 (236 50, 235 50, 233 50, 236 50) ; Zurich 3 1/2 0/0 1894, 490(489, 492, 48250, 488) j Les valeurs de traction ont été négociées aux prix que nous constatons ci-dessous, en fious bornant à signaler un certain nombre d'entre elles : l'Union des Tramways, 23 25; (23, 22,21 75, 23 25, 21, 21 50) ; les Cheminé ottomans toujours à 17475 (175, 174 25* 173) ; l'Electrique Lille-Roubaix-Tourcoing, 280 (283 50, 284, 282 50, 279, 274 50, 270) ; les obligations des chemins de fer de Sé•» ville-Xérès, les grises, 224 (225,217 50, 223, 228, 228 50, 230) ; les jaunes, 220 (227, 220, 285, 230, 230 50, 230) ; les Tuses, 276 (270, £79, 280, 279, 274, 278). Ces derniers titres qui avaient baissé de 9 points lors du dé-* itachement du coupon ont vite regagné It1 terrain. La Cape Copper est à 205 50. Nous l'a. vions laissée à 200 50; elle avait eu un mouvement de hausse qui s'est interrompu tout à coup. Ses cours antérieurs avaient été de 198 50, 201 50, 194, 193 50, 195, 206v 201, 215, 215 50 et 187. La Tharsis cote* 15750 après avoir été négociée à 15850J 155, 151, 152 50, 156, 157, 158 et 166 50. ; La De Beers a vu interrompre sa nou-î velle évolution, que de bonnes dépêches la distribution promettant prochaine d'un acompte du dividende avaient Elle avait atteint 401, elle a baissé d"u point à 400. La semaine dernière elle ee négociait à <384 et antérieurement à 38150, 365 50, 362 50, 365, 371 50, 364 50, 388,occasionnée. 395 et 372. La New Jagersîontein est à 177 50 176, 166, 167, 154 50, 152 50, 157, 157 50 150 50. et après Les importations de pierres précieuses aux Etats-Unis — et c'est surtout de dia-j mants qu'il s'agit — se sont élevées lâ: semaine dernière à 805,000 dollars contre; 1,635,000 dollars pour la huitaine précé-i dente et 479,000 pour la semaine correspondante de 1908. Nous mentionnerons encore un certain nombre de valeurs qui sont fréquemment à la coulisse : la Vieille Montai négociées gne, qui est traitée à 844 (823 50, 827, 825,; 830, 840, 831, 835, 843, 850, 835); le Cas 477(473, franco-belge gne, M, 831, 477 (473, 476, 475, 474, 476, 479, 480, 475, 485); le Gaz de Maubeuge 180 (186, 140) ; le Syndicat Minier à 47 (45, 48 50, 44, 41 50, 40 50, 42, 43 50) ; les Zincs, de Silésie à 1,500 (1,485, 1,490, 1,495, 1,498,' 1,490. 1,485, 1,490, 1,502, 1,490, 1,499); Balia Karaïdin à 434 (430, 414, 419, 430, 436, à 84 50 456, 475, 474, 485): Huanchaca 83 75, 83 50, 83, 86, 85, 85 50); le Cinématographe Eclipse à 144 (152, 132 50, 142,, 155, 156, 155, 162, 152) ; la Compagnie in-* dustrielle du Platine en grande hausse à 475(449, 427, .423, 416, 420, 410, 411, 421, 435). t Les usines russes donnent les cotations suivantes : Hartmann 552, apjès, 537, 529,1 507, 508, 504, 521, 537, 535 et 544); les Usines] Maltzoff 898, après 886, 877, 853,852, 851,{ 862, 865, et les Laminoirs et Cartoucheries de Toula 339, après 332,331, 327, SRI 50, 330, 335, 332, 322 et 333. Enonçons les couïrs des principales valeu,rs de charbonnages : EkaterinowHa 524 (485, 477, 486, 482, 490, 500, 501, 510, 511, 1,535 (1,538, 1,539, 1,540, 515) ; Harpener 1,510, 1,455, 1,497,1,503, 1,448, 1,503,1,505) : Urikany 162 (161, 162, 157 50, 156, 162, 16450, 170, 168, 167 50) ; Czeladz 2,030 (2,040, 2,010,2,000, 1,987, 2,050, 2,098,. 2,100, 3,074, 2,030, 2,040) ; la Compagnie Générale des 204 (205, 204, 193. 189, 204, Charbonnages 209, 206, 219, 211, 225, 225 50, 228). Le marché des mines d'or donnait à la cote de samedi les résultats ci-dessous. Nous notons dans les parenthèses les cours minimum et maximumdepuis le début de l'année: Rand Mines 250 (194-268) ; Geduld 78 25 170 (11750-170) ; East (62-80) ; Rand 13350 Gold[ields (109 50-144 50) ; Chartered 44 50 (20-44 50) ; Ferreifa 453' 50 (381 50-566) ; ,French Band 22 50 (18 25-23) ; May Consolidated 34 25 (31-42) ; Bobinson Gold 366 and Jack 51 25 (4950(249 50-291); mer. • 53 75). •
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