Le Rire - 25/03/1911

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Le Rire (Paris. 1894) Source gallica.bnf.fr / BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine)


Le Rire (Paris. 1894). 1911/03/25.

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> LE RIRE A LA BOURSE

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Mme La Bourse mèneuneconduitedes plus irrégulières, et les plus ferventshabitués deses salons trouvent le procédé un peu cavalier. C'est à peine si on fait attention à eux, les pauvres ! Ils avaient fini par se croire si bien chez eux qu'ils sont désorientés par l'allure vagabonde de la maîtressede maison. Celle-cia des absences fréquentes; elle s'occupe de politique. — Oui, ma chère, disait la petite Lena à l'opulente Tarentula Oméga, figure-toique notre hôtesse s'est prise tout d'un coup d'un béguin pour M. Cruppi. Elle téléphonetoute la journée au nouveau ministre des Affaires étrangères pour avoir des renseignements sur le Mexique, sur le Maroc. Tout commeMmeAdam, elle entend faire de la grande politique internationale! Si tu voyais la tête de tous nos vieux amis, ils ont de la peine à faire bonne contenance. Nosalliés russes descendentl'escalier à qui mieux mieux, le Suez s'enfuit éperdu, et ceux qui s'oc- .cupent d'électricité perdent pied. Si cela continue on ne sait plus comment nous pourrons nous en tirer. Nous sommes vraiment tirés à hue et à. Diaz. DE LORENBARRE.

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DE LA MI-CARÊME CAVALCADE MUNICIPALE — Vous monterez sur le char, qui est un bateau, à côté de la Reine représentant la République, et vous vous croiserez les bras pour personnifler le Travail. LE

RIRE

DE

LA

SEMAINE

Il y a quelque dix ans —peut-être quinze— un écrivain russe entra en relations épistolaires avec Francisque Sarcey. Peut-être lui fournit-il quelques-unes de ces premières lettres d' « un vieil abonné » ou d' Il un fidèle lecteur » que notre oncle imprimait toutes vives avec la joie de « couper Il à la corvée d'un article. Quoi qu'il en soit, ce journaliste slave reçut un jour ce billet du prince de la critique: « Cher monsieur, Il Quand vous serez de passage à Paris, venez donc me voir rue de Douai. j'aurai grandplaisir à causer avec vous. « Bien vôtre, « Francisque SARCEY. » Les années passèrent. La semaine dernière, l' « homme de Saint-Pétersbourg » — qui,—en sa qualité de journaliste, était naturellement mal informé arriva à Paris avec l'intention de rendre visite a Francisque Sarcey. Rue de Douai, le petit hôtel de l'oncle dresse toujours sa modeste mais élégante façade. — M'y voici, dit notre ami et allié. Enfin,je vais pouvoir contempler mon illustre confrère. D'une main ferme, il sonna. Une aimable soubrette vint lui ouvrir. — Je suis, déclara-t-il, M. Serge Nimporteki, journaliste russe. — Bien, monsieur. — Voulez-vous ma carte? passer — Inutile, monsieur, on vous attend à bras ouverts. — Voilà bien l'hospitalité française. Serge Nimporteki fut introduit dans un salon assez vaste, orné de glaces nombreuses et de photographies de très jolies femmes. Il Des actrices, se dit-il, des étoiles du théâtre. Heureux critiques! Ils ne rencontrent pas de cruelles. » Quelques instants après, une dame imposante, sanglée dans une robe de soie damassée, pénétrait dans le salon. — Madame, déclara le journaliste, je vois que je suis connu ici. je ne l'espérais pas. — Oh! monsieur, nous ne demandons qu'à vous être agréables. — Le maître est-il visible? — Non, monsieur, mais je suis la sous-maitresse

— La sous-maîtresse? — Oui, je m'appelle Carmen. Etje peux vous présenter ces dames, qui sont toutes très gentilles. — Ces dames? Quelles dames? — Vous êtes étranger, monsieur? — Oui, je suis Russe. — Tout s'explique. La sous-maîtresse sonna et, à la femme de chambre qui se présenta, elle ordonna: — Faites descendre Olga au salon. Olga ne tarda pas à se présenter; elle était simplement vêtue de chichis et de chaussettes. — Et vous savez, dit la sous-maîtresse en la présentant à notre confrère médusé, vous pouvez y aller: elle ne refuse rien aux messieurs. Une heure après, le publiciste russe sortait de l'hôtel dela rue de Douai en vantant les raffinements de l'hospitalité française. - Comment, songea-t-il, lui rendrai-je la pareille, si M. Sarcey vient jamais à Saint-Pétersbourg?. J'ai donné un louis à cette demoiselle pour s'acheter des fleurs: je ne pouvais pas faire moins. J'aime à supposer que, depuis, notre confrère a appris et la mort de Sarcey et la transformation de son petit hôtel en une maison où l'on. cause. Seul, du mobilier de notre oncle, survit le légendaire canapé: les clients qui veulent s'en servir pour. causer paient un supplément. * * C'en est fait, le divorce est prononcé. Et, le plus étonnant, c'est que le tribunal a donné tort au mari. Celui-ci s'en est peut-être consolé en redevenant ministre au moment même où il désespérait de reprendre la place de Colbert; mais cela ne fait rien, sur le moment, il l'a, si j'ose dire, trouvée raide. Car voici son incroyable aventure : Il y a quelques années, ce grand Saigneur de la République (il saigne nos porte-monnaie chaque année) « distingua » la femme d'un de ses subordonnés. Nous avons le « fait » et même le « coup » du prince. Ce galant homme préféra épouser. Il fit divorcer celle qu'il avait élue, donna, sous la forme de sinécure, une compensation au mari et convola en justes noces avec la dame. Au commencement, tout alla bien. Mais après quelques mois, le ministre —vous ai-je dit qu'il était ministre? — constata que sa femme se montrait singulièrement froide a l'heure des épanchements. Que se passait-il?


FÉERIE PARLEMENTAIRE A chacun son Oiseau Bleu — Mon cher, lui dit l'Aimée, je ne vous trouve bien qu'en haut de forme. Pourquoi l'ôtez-vous? chapeau — Je ne peux cependant. Il y a des moments. — Votre tube a huit reflets. Hélas! votre crâne en a seize. — Je le vois bien, vous ne m'aimez plus. — Si l'on peut dire ! Le pauvre homme fit surveiller sa femme. Un jour, Tricoche, à moins quece ne soit Cacolet, lui demandaaudience pour lui dire: — Excellence, je sais tout. — Parlez! — Avez-vous du courage? — J'en aurai. — Votre femme vous trompe. — Moi ! Un vieux républicain. Est-ce possible? — Elle vous trompe avec. Ah ! jamais vous ne me croirez. — Mais parlez donc! — Elle vous trompe avec. avec son ex-mari! Le mari n° 2 se récria. Mais en vain. On lui prouva que son heureux rival était le mari n° 1. Hélas! ces preuves ne parurent pas suffisantes au tribunal, car celui-ci accorda le divorce aux torts et griefs de Son Excellence, — celle-ci n'ayant pu faire la démonstration de son infortune et ses soupçons constituant une « injure grave Il méritant pour Madame réparation, sous la forme d'une rente viagère de 18.000francs. Depuis, le ministre, qui en tient pour l'impôt sur le revenu, est surnommé, dans les coulisses parlementaires, l' Il adversaire de l'impôt sur le revenez-y Il. ** * M. Aristide Briand va entreprendre une croisière à bord d'un que lui prête ou que lui loue un médecin bien parisien. yacht — J'y serai toujours mieux, a dit l'ex-premier, qu'à bord de la galère ministérielle. Les amis de M. Briand déclarent : — Il a besoin de repos. Il lui faut la quiétude de l'esprit et du corps. Fort bien. Mais des gentilshommes de la cour prétendent que M. Briand n'a nullement l'intention de se reposer, - au contraire. Les profanes — comme vous ou moi — s'informent : — Prépare-t-il ses mémoires, comme Waldeck-Rousseau ? — Nullement. — Rencontrera-t-il, à cent milles au large, le yacht du duc d'Orléans ou le bateau qui porte le prince Victor et sa fortune?

- Vous n'y êtes pas. - Alors? - Notre grand homme ne part pas seul. - Le vieux roman continue. Et le décret de Moscou? - Non, l'élégante sociétaire ne quittera pas la terre ferme. C'est une femme du monde — aussi blonde que l'autre est brune — qui consolera notre homme d'Etat des vicissitudes de la politique. Elle est veuve, elle a beaucoup souffert, elle est très riche, elle est charmante, elle est ambitieuse. L'aventure ne date d'ailleurs pas d'hier: commencée sous le ciel gris de Paris, elle va se continuer sous l'azur éblouissant de l'Egypte. —Plus prudent que Bonaparte, Aristide emmène Joséphine. — Elle s'appelle Joséphine? — Vous m'en demandez trop. Mais je croirais plutôt qu'elle s'appelle Marie-Louise. *** Vous pensez bien que je ne terminerai pas cette chronique sans vous parler de la jupe-culotte. Comment n'en pas parler? Certains prophètes à la manque ont annoncé que cette mode serait bientôt adoptée par les odalisques de la place Blanche. C'est une erreur. Les petites femmes de Montmartre ne veulent pas de ce pantalon qui n'autorise aucune privauté et qui contrarie singulièrement les idylles de cabinet particulier. - La jupe-culotte, déclarent-elles, c'est bon pour les femmes qui n'ont jamais à montrer leurs jambes. Le fait est que si jamais vêtement fut chaste, c'est bien celuilà. Le pantalon hermétique décourage le hussard le plus entreprenant. Tandis que la jupe, la bonne vieille jupe, facilite toutes sortes de gymnastiques plus ou moins suédoises. L'autre jour, dans le cabaret de Montmartre où je partage mes genoux entre une danseuse et une poétesse, une petite femme obtenait grand succès auprès des Américains et même des Américaines en criant d'une voix aiguë: — Qui veut voir mon petit Ki? Son petit Ki? Et chacun et chacune de répondre: - Moi, moa!. — C'est vingt sous. Et tous et toutes d'y aller de leur pièce blanche. la jeune personne se retrousAprès quoi, la recette étant faite, petite sait jusqu'à mi-jambes et montrait, brodées sur son bas, tout en haut, ces deux initiales « KI ». Peut-être s'appelle-t-elle Kita ou Kiki. Eh bien! vous aurez beau dire, ce sont là des jeux de société PICK-ME-UP. que ne permet pas la jupe-culotte.

LES BIENFAITSDE M. BERTEAUX Les sous-officiersrengagés seront autorisés à s'habiller en sousDessinsde MÉTlVET. pékins.


UNE BROCHETTE » DE « SCHWEINHUNDE (Spécialité prussienne à l'usage des officiers. Exportation interdite.) LA

Dessinde D'OSTOYA.

LÉGION ALLEMANDE

Nous avons attendu que la campagne violente menée par la presse d'OutreRhin contre notre Légion étrangère à fût un peu calmée pour en parler notre tour et en rire. Il ne nous appartient pas de défendre la Légion étrangère contre ces attaques. Elle a bon dos. Mais c'est la mission du Rire de se rire des gens ridicules quand il en trouve l'occasion. est trop Et celle-ci franchement belle : La Prusse, le pays du pas de parade, de fer et des bade la discipline contre la brutalité guettes, protestant de nos cadres d'Afrique, ça c'est drôle. une semaine nous ouvrons Pour la campagne aussi notre campagne, contre la « légion allemande » où nous comptons aussi pas mal de nos « nationaux ». nous ont Les quotidiens prussiens soi-disant d'exaccablés de lettres qui se plaignaient de la légionnaires Légion. Nous y répondons par des dessins allemands qui authentiques d'artistes ont servi dans les cadres prussiens et vous verrez ce qu'ils en pensent. de cette colNous les remercions involontaire à notre camlaboration — Comment,tu voulais déserter? Crois-tu donc qu'on t'aurait traité à la Légion avec cette pagne POURRIRE. affectionque j'ai pourtoi ? LE RIRE. DessindeTHBSIMQ,


LA CASERNEALLEMANDE Commetout, ici, respire l'ordre et le bien-être!Et dire qu'il y en a qui préfèrent aller à la Légion française. Dessinde PierreLISSAC. LE JOURNAL

D'UN

LÉGIONNAIRE

ALLEMAND

Ich bin ein lüstig Legionnâr Youpoüdiyoupaïda! (Chanson de la Légion.) Il y avait quinze jours que j'étais à Bel Abbés que je savais déjà déboucler mon ceinturon et laisser pendre ma baïonnette à la manière des hommes du 1erEtranger. En fréquentant chez Samuel, dans la rue du Sénégal, en plein village nègre, je trouvai entre la double tentation des absinthes et des Juives, un petit manuscrit soigneusement écrit en gothique, dont le titre éveilla de suite ma curiosité aux dépens de ma discrétion. C'était le journal d'un jenne Allemand, soldat à la Légion Etrangère et qui avait consigné, sans littérature, ses impressions quotidiennes. Ainsi, en feuilletant les pages, il me fut donné de lire ce qui suit; Ceci est le journal de route de Hans Pfiffer, soldat à la Légion Etrangère. en Oudjda,1er août 191:.. — J'espérais, m'engageant à la Légion, prendre un cachet de parisianisme qui m'aurait permis de monter à Paris une boutique de bijouterie en toc. Je me suis trompé, je n'ai rencontré que des compatriotes. 2 août. — Les nouvelles apportées de Tafforalt sont mauvaises. La compagnie SANGBLEU — C'est à vous de lui céder le pas Mon chien vaut bien un licencié et il est de meilleure montée dont je fais partie est expédiée sur Dessinded'OSTOYA. la Moulouya. Notre calvaire commence. race que vous


LE DOUBLE-PAS EMBOITÉ (Cedessin, fait d'après une photographie authentique, nous montre un exercice de l'infanterie prussienne dont l'utilité nous échappe. Il y a probablement été introduit après l'affaire Harden.) DessindeGOUSSÉ. faire son absinthe. Je suis forcé pour calmer mes tortures de me pleurer dans la bouche. Je vais mourir. Je sens l'haleine fétide des chacals et des hyènes me frôler le visage. Je ne peux même pas tourner les yeux vers la Mère Patrie, car je n'ai pas de boussole pour m'orienter. Le manuscrit s'arrêtait sur cette mort atroce. Comme je portais depuis quinze jours l'épaulette rouge à patte verte, je fus on ne peut plus découragé par cette lecture. Je payai donc mon absinthe et très triste allai rendre au patron de la boîte le manuscrit que j'avais trouvé sous ma chaise. —Ah! me dit-il, c'est à M. Fritz; en voilà un savant celui-là, je ne sais pas où il va chercher tout ce qu'il écrit, et l'on peut dire qu'il en a dans la tête !

— C'est un légionnaire sans doute? — M. Fritz un légionnaire? Samuel éclata d'un rire sec et méprisant à mon égard, puis il me montra respectueusement dans un coin un gros monsieur vêtu d'un complet verdâtre et les yeux cachés par d'énormes lunettes rondes. Entre une pile de soucoupes et deux bouteilles de Champagne M. Fritz noircissait des feuillets absolument semblables à ceux que je venais de lire et quand Samuel m'annonça que le gros homme était à Bel Abbés depuis trois jourspourle compte d'un journal de Berlin, je ne pus m'empêcher de penser que cet estimable reporter devait appartenir à la classe des imaginatifs sédentaires avec en plus une pointe d'esprit teuton, ce qui ne gâte rien. Pierre MACORLAN.

Chacun sait qu'à la « montée » il y a un mulet pour deux hommes, les hommes portant le muletà tour de rôle. C'est une honte pour un peuple civilisé, j'ai porté le mulet pendant trois étapes. 7 août. - Il fallait écrire ces choses pour édifier les jeunes Allemands assez naïfs pour s'engager dans la Légion. Qu'ils sachent! Mieux vaut recevoir la schlague vingt fois par jour que de mener l'existence infernale que l'on vit ici. Il fait une chaleur torride! Le lieutenant qui commande la compagnie, faisant fonctions de capitaine, a pris nos capotes et nos scapulaires pour se faire un lit, nous mourons de froid. 10 août. — La caisse de saucisses que mes parents m'ont envoyée a été croûtée par lededoublard de la2e. Comme je lui faisais timides observations, il a dit qu'il me croûterait aussi. C'est un homme à le faire! 25 août. — J'ai assisté à une scène horrible, un légionniare natif de Berlin a été dévoré par les bêtes. Nous sommes dans le Bled avec les poissons de sable, les hyènes et les charognards. Comme j'ai des oignons à chaque pied le « double » les a fait couper pour mettre dans la soupe. jer,septembre. — Je marche encore, j'ai fait la dernière étape sur les mains. Quand mon martyre finira-t-il, Dieu puissant, feld maréchal des anges! 7 septembre.—J'ai le cafard! — J'en ai plein le dos de vous — de le soif; Je pleurs engueuler par cette chaleur. Tu vas te mettre à courir en répé10 septembre. lieutenant a desséchéla Moulouya pour tant 300fois: je suis un chameau et une tête de veau. DessindeGALANIS.


~*

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NANCY

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loin 1) (Lesjournaux allemands vont chercher en 1831des exemples d'incorporations forcées de légionnaires, en voici un qui remonta Dessili deF. FAU. encorepius

— Ça n'allait pas « là-bas ». Votre capitaine ne vous aimait pas, hein? - Si. au contraire !!!

Dessin


*

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DU

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— Croyez-vous, cher, encore trois « bourgeois » qui viennent d'entrer chez nous. Si ces gens-là veulent absolument être militaires, ils devraient se contenter d'être moniteurs de gymnastique.

—Attendez, vous, les réservistes, je vaisvous apprendre ce que c'est quela vie.

SIMPLICISSIMUS

»

*

— Dites-moi,Bacharach, pourquoi devez-vousvous sacrifier avec joiepour le roi ? — Mais en effet, mon lieutenant, pourquoi devons-nousêtre sacrifiés? Dessinsde THONY.

— C'est entendu, ton uniforme m'est sacré! Mais la viande qui est dedans, j'ai le droit de taper dessus tant que je veux! DessinsdBRUNO Paul. e


LE FAIT DU PRINCE — C'est idiot que je ne puisse jamais me souvenir de ce que je dois commander.Bah! ça ne m'empêchera pas d'être général dans six ans.

t

LA COLONELLE — Mon ami, ça n'est plus le chef,c'est l'amoureuse qui vous parle.

Commentle sergent Külike apprit, avec une angélique patience au soldat Hans la manœuvre et la propreté. Si le soldat Hans se désespéra avant d'avoir terminé son instruction, le sergent Külike n'en était pas responsable et il méritait bien le grade supérieur qui lui fut donné.

AUTRECOLONELLE — Tenez-vousmieux, lieutenant ; depuis quelque. temps, tous les officiers du régiment deviennent d'un « mou »1

LE BONMAITRE - Vous êtes le seul du régiment qui osez entrer chez moi comme ordonnance. Qu'est-ceque vous faites, dans le civil? — Gardien des fauves au Jardin Zoologique,mon capitaine.


GENTLEMAN-RIDER — Le service, c'est embêtant, Mais c'est encore la meilleurevie pour un sportsman.

LIEUTENANTS — Je lui apporte un beau nom, mon grade ; elle m'apporte l'argent. Qu'est-ce que vous voulez de plus pour que je sois heureux avec elle?

APPRENEZA PARLER — Comment,il « dîne»! Apprenez, feldwebel, que l'Empereur seul dîne; les officiers mangent et les hommes ça bouffe.

LE LABORIEUX

LE COLONIAL

INTELLECTUELS ! — Lire le journal, à quoi bon, madame? Si la guerre est déclarée,je le saurai à l'ordre du jour. Le reste m'est égal.

— Croyez-moi,il vous faudrait quelques nègres dans votre armée ; comme ça, personne ne pourrait plus vous attaquer pour la brutalité.

FILS DE FAMILLE —•C'est pas déplaisant comme métier, le service, mais on y travaille trop. wKnia BftAivvnftff Pâte Dentifrice Glycérine GELLÉ FRÈRES

— Ceux qui nesavent pas à quoi passer le temps dans les garnisons n'ont qu'à faire comme moi. J'ai déjà inventétreize mélanges originaux d'apéritifs,


Petits Échos =

du

=

Rire

(Dessins de Radiguet.)

-,

LE MALHEUREUX AUTEURET SA PETITEAMIE — La Société des Auteurs nous interdit formellement de déun sou pour les pièces que nous faisons jouer. penser — Alors? — Alors, ma pauvre petite,comme tu joues dans ma pièce, te voici obligée de te faire payer par un autre tes toilettes.

— Ça y est! La loi sur les retraites ouvrières sera le 3 juillet à midi. appliquée — Mauvaise heure : ça fera déjeuner tard, rapport à l'apéritif. mune et sans doute de l'arrondissement. Il a quatre-vingt-dix-huit ans. — Et comment a-t-il fait pour vivre si longtempt? — Je ne sais pas. Mais sans doute c'est parce qu'il n'a jamais fait autre chose.

—Mon mari est l'homme le plus généreux du monde. — Vraiment? — Oui. Je lui avais donné pour sa fête une boîte de cigares. Je les avais choisis moi-même. Il n'en a fumé qu'un seul, et il a offert tous les autres à ses amis.

~<= — Mon chéri, j'ai envie de sortir cet après-midi pour aller dans les magasins. Quel temps fait-il ? — Pluie, tonnerre, grêle, ouragan, tremblement de terre !

Nationalisme farouche: — L'Ouest-Etat et ses accidents, encore une occasion de triomphe pour les Juifs! —Non? — Evidemment. A propos de tout on parle maintenant de Block-systéme. <=~ On montre à un touriste, comme une curiosité, un vieillard assis devant une du village. porte — C'est le plus vieil habitant de la com-

— Eh bien, ça va, maintenant, avec votre automobile? — Ne m'en parlez pas. C'est-à-dire que je serais marié avec cette satanée machine, que ça ne serait pas pire. L.

A LA SOCIÉTÉDES ARTISTESAMATEURS — Tu m'avais dit qu'il y avait beaucoup d'études de nu.., — T'as mal compris Je t'ai dit: beaucoup !. de portraits de douairières.

— Je sors de chez Dusausoy. Il y avait un monde !. LE FAROUCHE M. DUJARDIN-BEAUMETZ — Dame ! depuis que Caillaux est revenu aux — Croyez que c'est une existence, ça!. Avez LAPÉTITION DESARTISTES POURLACONSERVATION Finances, Dusausoy, 4, boulevard des Italiens, encore découché sans permission Concert in? DESÉGLISES au achète moins pour un million de bijoux et — Ah! fichtre, oui, qu'on n'y touche pas à de diamants time. musique de chambre ? Serai forcé de jour. Quoi qu'on dise, il faut mettre une serrure de sûreté à l'Opéra pour nos églises, qu'on supprime plutôt toutes nos se méfier despar mesures inquisitoriales dont il vous empêcher de sortir! petites chapelles! nous a menacés! ---------The coiffe bien Sport 19, BOULEVARDMONTMARTRE,19


Cet

homme

lire

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d'après Comœdia UN BEAUTRAITDE CONSCIENCE PROFESSIONNELLE, Il paraît que M. Guitrv pour obtenir le vrai type de son rôle avait eu l'idée de superposer les photographies des trois derniers présidents du Conseil. Il fallut tous les efforts de MM. Porel et Bourget pour lui faire abandonner cette intéressante idée. » un spectateur « est cette Qu'est-ce irréparable? phrase : qui LE RIRE AU THÉÂTRE des galeries éternua avec violence. Aussitôt arrêté, il fut passé (Dessins de Gus. Bofa.) à tabac et conduit au poste voisin. Enfin, mentionnons, sans l'approuver l'audace de ce « Camelot de la Sociale » qui parvint à s'introduire sur la scène, aux lieu Le TRIBUN au Vaudeville donne lieu à de violentes et place de M. Lamothe, et sabota consciencieusement son rôle, manifestations. — Un accident. — Les blessés. du commencement à la fin. Le public, fort heureusement, feiLa vérité sur le cas Lamothe. Comme il fallait s'y attendre, la pièce de M. Paul Bourget a provoque, de la part des « Camelots de la Sociale », de violents incidents en réponse aux manifestations réactionnaires d'Après moi. D'importantes mesures d'ordre avaient été prises. Le Procureur de la République se tenait en permanence dans les couloirs et parut même un instant en scène, au 2e acte, sur un appel de M. Guitry. Mais n'anticipons pas. Dès l'entrée en scène du Grand Acteur une clameur s'éleva, accompagnée de claquements de mains. Ce bruit infernal dura aussi longtemps que Guitry fut en scène et recommença chaque fois qu'ily entra. Le célébre comédien avait d'ailleurs, dès la première minute, renoncé à parler. Il se contenta de gesticuler pendant les trois actes, sans ouvrir la bouche A un seul moment il ne put se contenir. Ayant cru reconnaître, dans un « acteur-à-fausse-barbe », un manifestant, il fit brusquement explosion avec un bruit épouvantable et ses éclats de voix atteignirent et blessèrent plusieurs personnes dans la salle. Quant à M. Jean Dax (l'acteur-à-la-fausse-barbe), il fut tué sur le coup et ses morceaux ne purent être retrouvés. Un autre incident: au 2e acte, quand M. Lerand prononce MlleYrven fait, à la Renaissance, une conférence très applaudie sur le « lit » et s'étend elle-mêmelonguement sur son sujet à la satisfaction générale du public. gnit de ne pas s'apercevoir de la substitution et l'incident, qui eût pu être grave, ne troubla pas la représentation. Les dégâts matériels sont (le fait est curieux) peu importants : quelques chaises brisées, un tableau de prix appartenant à M. Porel crevé, et un tibia de MmeGrumbach fracturé. Le tout est l'œuvre, bien entendu, des gestes de M. Guitry qui ne furent jamais plus beaux et plus énergiques. Malgré les pertes susdites, d ailleurs couvertes par des assurances, nous ne saurions trop louer M. Porel d'avoir refusé d'entraver les bras du célèbre tragédien comme n'avaient pas craint de le faire MM. Herz et Coquelin dans Chantecler! Le jeu du génial artiste y a beaucoup gagné. Dernière heure. —De même que M. Paul Bourget avait engagé M. Pataud pour conférencier durant la tournée de la Barricade, il vient de signer l'engagement de M. Clemenceau, ancien président du Conseil, pour accompagner la tournée du Tribun. Variétés. — MARIAGES D'AUJOURD'HUI Il ne m'avait pas été possible, la semaine dernière, de vous parler de la nouvelle pièce des Variétés: Les Mariages d'aujourd'hui. Ils sont devenus, depuis, les Mariages d'hier. Mais la pièce n'en est pas moins charmante. Je fus l'entendre mercredi et la salle était pleine comme à un soir de première. Le sujet, nos lecteurs le connaissent par les comptes rendus des quotidiens et savent comment une dame-écrivain (Jeanne Granier), pour obtenir la croix, bouleverse son ménage et quelques autres avec, ainsi que le cœur d'un Sous-Secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts. Cette amusante donnée, qui rappelle par certains côtés le bi-centenaire Bois sacré, a fort diverti le public, y compris UN INCIDENTDE GÉNÉRALE MM. de Flers et Caillavet, qui, dans la salle ce soir-là, avaient Pendant les deux derniers actes, M. Guitry fut obstinément poursuivi l'air tout réjouis du gros succès de leur confrère Valabrègue. hors saison il une mouche dont cherchait en vain à se par débarrasser, comme en témoigne ce curieux instantané. LE MÉDECIN D ESERVICE. ******"* —* — — '"nwifinnnnnnnnnnnniinnnn»nnnnn --COINTREAU

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Projet d'affiche proposé par LE RIRE au gouvernementallemandsur le modèlede cellede la Légionétranles jeunes solgère) pour dats de déserter. empêcher -

à marcher,ceque Ensuite,à tenirla ~letehaute,en dignefils Vousacquerrezvite ainsi Pourvous garantirdes frimas, Toutd'abordvousapprenez unesupérioritéincontestablevousserezrecouvert vousignoriez d'une chaude auparavant. - - dela Germania. surlevulgairecivil. capotequi vousdonneral'air martial convenable.

des Vousaurezdeuxpairesdebotteset au maniement Vous serez exercé des souliers(combien de vous n'en armesafinde pouvoirdéfendrevcotre quand vous attaquerez elle ontpointautantdansla viecivile!). patrie. desautres.

Necroyezplusau dicton en Deplus, danssa toutebonté,l'Empe: Misère Prusse,quandil s'agitde l'alimenta- reurvouspermetde recevoirde@ vospaune foispar jour rentsquelques tipn.Vousrecevrez colisdestinésàA amépetits unebonneportionde graissedebœuf liorervôtreordinaire. oudelardavecpoisouriz. f,%

enfinvousaurezle suprêmehonLEi Il vouspermetmême de vous neur d'avoir,au moinsune foisdans lier avecdescuisinières bourJ. Sousvotreuniforme,vousserez re- votrevie, échangévotre regardavec Sivous geoisesafin d'entirer quelques Aucontactde chefs paternels,vouscom- marquédansles rues dela ville,puis celuidevotrepère : l'Empereur. douceurs. nesaviez pas appréciertouscesavantaprendrezbientôtla véritablegrandeurde accaparé, choyé, adore. ges,vousseriezdignesd'être l'aristocratieprussienne. Français. 1 Dessin

BURRET, ,Dessin de L. BURRET.


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