Les Échos des anciens combattants - 07/1925

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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

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Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1925/07. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


LES ÉCHOS DES ANCIENS COMBATTANTS

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ORGANE OFFICIEL DE LA FÉDÉRATION FRANCAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES & COMBATTANTS

le 8Juillet 1924

Reconnue d'utilité publique par Décret présidentiel

SOMMAIRE:

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passe. Avis. .,.,.. chef. Tribunelibre • : ité-Directeur

A la Fédération Com Ce qui se M. Largier

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Législation. , Pointe. TIemcen. France Un grand

Le Casque à Quelques aspects de A tous les Poilus de la vieille Deuxième Marne (juillet 1918) Chronique Théâtrale et les Chronique

Livres Médicale.

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-HT 'I132' is.

FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIETÉS D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS (Reconnue d'utilité publique)

COMITÉ DIRECTEUR

BUREAU HONORAIRE

MM.

MM. MAURER. C.

JOURDAIN,@.Vice-Président BROCHET. *, id. CHAIX @ id. GUITTER, id. SAUNIER, Secrétaire Général GROLEZ. Adjoint MACPHERSONrésorier Général BARUTAUD, Adjoint

Président Honoraire

LEMAIRE

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père père LIONVice-PrésidentHonoraire Dr. *,J. id. GUIGARD VIRAT

id. id. id.

OSOUF

PICHAUT

id.

QUIDET,

SERVICES DE LA

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MM. GIBON

Réunions MULLERCommission des Fêtes DESPAGNE, .MutualitéPostRégimentaire

G J. ¡.

*,¡ *, LION.

,

PORTE-DRAPEAU DE LA

X.Archiviste

Service des Remises Dr. MARCHAL, ¡.Service médical, dentaire HERIVAULI,, Directeur et pharmaceutique

duTir

F.F.A.M.C.

WALCH,

COMITÉ DE RÉDACTION

MM. JOURDAIN

I,

FORTOUL, F.F.A.M.C MM.

£

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*..,Président

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CHAIX — SAUNIER — FORTOUL DESPAGNE X — — Dr. MARCHAL, — TRIBOULAT GUITTER DUBRULLE, J. Secrétaire de Rédaction M. BLANCHARD

LISTE

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-

des Sociétés fédérées

1

dancienneté

i Reischoffen Feu. D.I Légion.:.-.4' Bigors. 1" .76', R.I. Moselle. des 4 I" s. R.I 2* Jeudi Loups. 331* !! !!."!! ! 1" Territorial 4« R.I.T. D.I 8« Jeudi Bagatelle. D.I.:.;.

etAnciensdu6-7 d'Afrique!!!!!! «,?Ml«î*„n Strasbourg. Spahis Burnous. 2* «aErR<5" F—~ Mercredi CHIFFA*.24" RJ!!!!!!!!?. l'Argonne.113', R.I.T of« [ jtr endj i*dji Sapeurs-Pompiers 22« R.I.T. L „ DI •; RIt Guépins131Mardi' S M Frires ••••.r. *s' C.O.A. ..Un — Samedi. TITRE

Amis

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ordre par

ANCIENS DES

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Union Nationale des Anciens Chasseurs d'AffriqneAnciens Chasseurs Anciens Défenseurs de Le La Ch i fTa Anciens Cuirassiers de 313* et 39* La Moskowa et Au La Cavalerie 741 274' Sébastopol 274,R.I. et 224 , Les et 331' R.I., 40' et Anciens des 20' et 60' D. Le.Gros 11' et12'

JOURdeREUNIONLIEUXdeREUNION Bel Strasbourg Strasbourg

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Commis et

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et 128'

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Samedi coloniale. Samedi~~ R.I.T.!!!!!!!!!!'!l»

Mardi 2' Samedi Régiments Mercredi

R.I. et 36* 149' et 349' Union des 4 Régi m e nt 168' et 368' 276*

AnciensZouavesUnion Anciens Zo u a ve Vei A. C. du Anciens du 38* as* A. C.

du 25' Anciens du 221' et de la 71'

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Mardi

Mercredi.

et 850'

Anciens du Amis de la 52' 245', 320', 328', 291', 347', 211' Anciens du 264' Anciens Sous-Officiers du Anciens des Régiments Nantais, lIerblhannaia et

Génie 2* Anciensdu289* LTundi D.Ii3.f

-

-Mardi. R.A.L*4* Mardi. Mercredi Vendredi. Vendéens Jeudi Lundi.199, Américaines. etc. Sur convocation au présent bulletin

150*

8*

3.

199,

Anciens Interprêtes de la Grange Guerre près des Armées Anciens de la 69* 29', 39', 296' R.I., 210' R.A.C.,

(Voir page Il de la couverture la suite de la liste des Sociétés fédérées).

St.;llartiJa rue St-Martin


Comité Directeur de la Fédération FrançaisedesUnions

& Sociétés

d'Anciens Militaires & Combattants (Jean-Emile), ingénieur, président des A. C. de la Légion depuis 1899, commandeur de la Légion d'honneur, président fédéral. 2. JOURDAIN (Bienaimé), chef de service au Ministère des Pensions, secrétaire général des Mutilés de la Face, « Les Gueules Cassées », chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, membre du Comité d'entente, 1er vice-président 1. MAURER

de la F.F.A.MC.

(Hector), inspecteur d'assurances, président de la Société de tir, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, vice-président de la F.F .A.M.C. 4. CHAIX (Marcel), principal clerc de notaire, président honoraire des A. C. du 89e R.I., chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, membre du Comité d'entente, viceprésident de la F.F.A.M.C. 5. GUITTER (Edmond), avocat à la Cour d'appel de Paris, président des A. C. du 25e R.I.T., Croix de guerre, vice-président de la F.F.A.M.C. 9. SAUNIER (Léonce), commissaire de police à la sûreté générale, secrétaire général de l'Association des commissaires de police de France, vice-président de la Société de tir, Médaillé militaire, Croix de guerre, membre du Comité d'entente, secrétaire général de la F.F.A.M.C. 6. MACPHERSON (Marius), négociant en écaille, président de Solférino (A. C. du 76e R.I.), vice-président de la Société de tir. Médaille militaire, Croix de guerre, trésorier général de la F.F .A.M.C. 10. GROLEZ, comptable, délégué du Ralliement (A. C. du 69e .R.I.), secrétaire de la Société de tir, Croix de guerre, secrétaire-adjoint de la F.F.A.M.C. 11.BARUTAUD,ex-secrétaire général des Magasins Du3. BROCHET

fayel, négociant, vice-président de la Légion, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, trésorier-adjoint de la 7. FORTOUL (Louis), publiciste, secrétaire général de « La Croix de Guerre ), chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, secrétaire-archiviste de la F.F.A.M.C. 14. Docteur QUIDET, secrétaire du Syndicat des médecins de la Seine, président honoraire de Sébastopol (A. C. du 7-4 R.I.), ancien chef du service médical de la F.N.A.M., secrétaire général des A. C. de la 5e D.I., chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, vice-président honoraire de la F.F.A.M.C. (Anciens 16. GIBON, tailleur, délégué du « Burnous Spahis), ancien vice-président de la F.F.A.M.C., délégué fédéral à la propagande. 13. DESPAGNE, instituteur public, délégué à la propagande mutualiste, président de la mutualité post-régimentaire, Croix de guerre. 15. MULLER, représentant de commerce, officier de l'Ins, truction publique, vice-président des Chasseurs d'Afrique, président de la commission des fêtes. 12. HÉRIVAULT, industriel, délégué des A. C. des 113e et 313e R.I. (La Moskowa et l'Argonne), Croix de guerre, officier d'Académie, directeur de la Société de tir. 8. LION, ancien secrétaire des A. C. du 6-7, vice-président honoraire du 6-7, officier d'Académie, vice-président honoraire de la F.F.A.M.C., directeur du service des remises commerciales. 17. MARCHAL, docteur en médecine, délégué de la 52e D.I., chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre, directeur du service médical pharmaceutique et dentaire de la F.F.A.M.C.

F.F.A.M.C.

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LES ECHOS DES ANCIENS COMBATTANTS ORGANE OFFICIEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIÉTÉS D'ANCIENSMILITAIRES & COMBATTANTS

le 8Juillet 1924

Reconnue d'utilité publique par Décret présidentiel

CE QUI SE PASSE :

ciens Coloniaux. -- Le congrès aura lieu les Par suite des fêtes du 14 juillet, le Comité- jjy Directeur se réunira le vendredi 3 juillet, à 22, 23 et 24 mai, à Toulouse. Notre association sera représentée par nos camarades 21 heures, et le Comité de direction le lundi marquis de Barthélemy, Borriès, Diesnis, Sainsot. 6 juillet, à 21 heures. s Colonies de vacances. — Nos camarades 'nécessiteux qui voudraient faire bénéficier leurs enfants du séjour à la montagne pendant les vacances sont invités à adresser leur « LA COLONIALE Il Bulletin du mois de mai demande au président avant le 15 juin. Les renseignements leur seront donnés di1925 rectement sur les dates de départ. Contrairement à ce que Adhésions. — Nous avons reçu les adhénous vous disions dans no- sions suivantes tre bulletin d'avril, nous 692, Buret Charles, garde particulier, châcontinuerons encore et jus- teau de Donaville, a Paray-Donaville (S.-et-O.) qu'à nouvel avis, à vous in693, Brugeais Jules, directeur de manufacformer de tous les faits ture, 13, rue Solierino, à Chinon (Indre-etconcernant l'Association par la publication Loire) 694, Pétro, sans adresse l'inspour d'un bulletin mensuel, comme précédemment. tant — 695, sergent Richer Albert, 21e coloLe journal l'Echo des Anciens Combattants nial, 8, rue Duris, à Paris (20e). Divers. — Le médecin-major Le Coz, le lieuparait trop tard. Une modification à sa parution doit être faite en octobre et nous atten- tenant Deporte, le maître-armurier Braun, drons jusqu'à ce que nous puissions aviser Brugeais, adressent leurs bonnes amitiés à nos adhérents d'une façon plus sûre au moyen tous leurs camarades. Lebaigne, en Espagne, regrette que son éloidu dit journal. lui permette pas de se réunir plus gnement ne Notre champêtre 3 sortie Sortie du mai. — à ses amis et leur envoie son affecsouvent Gaieté, entrain, Il obtenu un plein succès. souvenir. beau temps, bon menu, entente parfaite. Nous tueux Farant, de Phnom-Penh. son cordial souvede avons, en passant, déposé des bouquets nir à tous. des muguet aux monuments aux morts comRéunion. — La prochaine réunion aura lieu munes de Favières et de Tournan. samedi 30 mais, à 21 heures, au Café des NéBarthélemy, Décès. — Notre ami Georges 42, rue du Louvre. gociants, des Anprésident de la Fédération Nationale Il nous a é'tl agréable de constater que de de décès ciens Coloniaux, nous a fait part du dames avaient accompagné leur nombreuses son père, M. Charles Barthélemy, contrôleur mari à la réunion du 25 avril. Un peu de bonhonoraire des contributions indirectes, otage des camarades qui oublient que volonté ne de terre, survenu à Fourmies le 29 avril. réunissons el dernier samedi de nous nous camarade, Nous adressons à notre excellent réunions mensuelles demois et chaque nos ainsi qu'à toute sa famille, nos bien vives viendront de vraies réunions familiales. sympathies. Comité-Directeur. Naissances. — Nos camarades nous ont fait part des naissances suivantes Biraux : de son fils, Maurice Cochard : de son fils, Pierre AMICALE de. 147e et 347e R.I. Tourneville : de sa fille Simonne-Andrée ; capitaine Videau : de son Compte rendu de la réunion mensuelle du troisième enfant, Michel. Nos bien vives félicitations aux papas et l.', mai 1925 La séance est ouverte à 21 h. 30, sous la aux mamans. Mariages. — De notre ami Schwab, 32, rue présidence des camarades Sontag, président vice-président, assistés de notre tréde Coulmiers, à Verdun, avec Mlle Yvonne Tricotet, sorier Marielle, des camarades Hardy, conseilChaize. Nos meilleurs vœux de bonheur. Changement d'adresse. — Capitaine Ray- ler; Simandre, censeur; Feyaubois, secrétaire. Notre dévoué président nous donne communaud, major à Rufisque (Sénégal); Doyen, 5, de la lettre de M. Blum, de Sedan, nication médecin-major Paris (15e); à Belloni, de rue hôpital co- qui en des termes-les plus cordiaux accepte 2- classe Le Coz, médecin traitant, lonial à Haïphong (Tonkin); médecin-major l'invitation formulée par l'Amicale le priant de 1re classe Nogue, Ecole de médecine à Da- d'être parmi nous au banquet du 23 mai. adresse ses affectueuses amitiés à kar (Sénégal) lieutenant Delaporte, adjoint M. Blum tous les camarades. Laïchau à (Tonkin). militaire territoire 4e au Lecture de la missive adressée par un vieux Congrès de la Fédération Nationale des An

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le camarade sedanais Bourgès ancien sapeur. Bourgès nous fait part de sa confiance en ce qui concerne l'organisation du Groupe Sedanais et nous promet de recruter les sangliers A. C. des 147e et 347e R.I. Communication par notre président Sontag de la lettre de Mme Pécheur, mère de nos regrettés camarades. Cette lettre concerne l'expédition d'un mandat adressé il y a un certain temps à l'Amicale mais non parvenu. Mme Pécheur, après plusieurs démarches auprès des P.T.T., a obtenu confirmation que le mandat n'était pas parvenu à l'Amicale. Mme Pécheur adresse à nouveau un mandat de 20 francs qui cette fois parvient à bonne destination. Nous formulons à Mme Pécheur nos respectueux et vifs remerciements. Nous abordons la question du Groupe Sedadu

147e,

nais.

Lebeau, très surpris que notre président ait adressé à quelques camarades de Sedan et environs un appel. moral pour la création du Groupe, demande à ce que les camarades de l'Amicale lui acçordent confiance Pas un seul instant les membres de notre Amicale n'ont eu le moindre doute à ce sujet, les camarades, surtout ceux qui se sont trouvés aux côtés du capitaine Lebeau n'ont douté que la tâche de créer le Groupe de Sedan ne pouvait être mieux confiée. M. Lebeau adresse aux camarades vifs ses regrets de ne pouvoir être présent au banquet du 23 mai. Lecture (toujours par notre camarade Sontag) d'une missive de M. Meunier, député des Ardennes, qui s'excuse de ne pouvoir donner un appui plus efficace à notre Amicale. M. le député Meunier espère que l'Amicale deviendra de plus en plus importante. les camarades, eux, en sont certains Notre président (toujours lui. ah-! le malheureux quel travail) nous fait part que M. Maurer, président de la Fédération à laquelle l'Amicale des 147e et 347e R.I. est affiliée, a fait don de 10 bourses de 500 francs, destinées aux veuves, mères de famille d'au moins deux enfants, d'A. C. membres de la Fédération depuis deux ans au moins. Notre Amicale ne peut profiter de ces généreuses bourses,ne remplissant pas la condition exigée en ce qui temps daffiliation. concerne le camarades adressent à notre cher Tous les et dévoué président M. Maurer leurs respectueux et vifs remerciements pour ce beau geste. Enfin il est dit que nous aurons, à chaque deux,unepetite réunion, le plaisir d'enregistrer naissance une dernière comportait (la en Unepetite RayOdille pour M. Paysant monde pour le cyclo Gerbaud).Cette,foislino M.

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remercia les dames, félicita les Notre camarade Simoni nous ques mots fait part de la naissance de Mlle Georgette organisateurs Glachant et Fontanges et nous Simoni. Mon vieux toutes nos félicitations, dit, au sujet de la Section de Sedan, tout l'innon seulement pour toi mais surtout à l'heu- térêt qu'elle a de se joindre à nous en toute reuse maman, et vœux de bonne santé pour sincérité plutôt que de rester indépendante. Après avoir exposé la situation de notre la charmante bambine. L'Amicale, au cours de sa réunion, donne camarade Van Acker qui, malade depuis cinq mois à l'hôpital Laënnec, vient de rentrer chez la preuve que ce mot Amicale n'est pas vain lui non guéri, le docteur Gand, après avis de Les camarades Sontag, Tricotet, à peine ontils fait part aux membres présents que notre l'assistance, fait une quête pour venir en aide cher conseiller Vanacker, pilier de la fonda- ¡. notre camarade dont le travail de l'épouse tion de notre Amicale, était éloigné de nous seule ne peut désormais assurer l'entretien du par une cruelle maladie, depuis plusieurs foyer et la vie d'une fillette de 4 ans. Le docmois, que tous nous décidons qu'un petit bil- teur Gand annonce le résultat : 316 francs let de 100 francs, prélevé sur la caisse de se- qu'il ira remettre lui-même à notre camarade cours, lui sera remis le dimanche 17 mai. avec les bonnes paroles témoignant t'intérêt et Feyaubois est prié de lui remettre au nom de l'amitié que tous nous avons pour Van Acker. Notre camarade Desquiens, mutilé, nous ditous cette petite somme et de transmettre à Van Acker le vœu de tous prompt rétablisse- vertit par ses chansons, ainsi que Delaunay, tandis que Lesage est au piano. ment. Sur proposition du comité et après imméA minuit, le général Rémond nous renoudiate approbation, les camarades Delcourt et velle sa joie de s'être retrouvé parmi nous et Pique sont invités au banquet, l'Amicale pre- on se sépare en emportant un bon souvenir de cette soirée. nant à sa charge les frais. La somme de 5 francs sera versée à la FéNécrologie. — Le comité a la douleur de dération, somme destinée à amplifier celle nécessaire à l'achat d'une palme qui sera dé- faire part à tous les anciens de la mort de posée le 28 juin sur la Tombe du Soldat notre camarade Marcel Van Acker, dans sa 30e année. Ancien sergent, titulaire de la méInconnu. daille militaire et de plusieurs citations, Van Un petit mot qui fera plaisir aux futurs Acker était conseiller de l'Amicale. mariés et aux autres camarades également Pendant son séj our à l'hôpital, notre cher Rouel (fabricant de meubles), 15, passage de camarade voyant que son état ne s'améliorait la Main-d'Or, accorde une remise de 10 aux membres de notre Amicale. Nous remer- pas, demanda à rentrer chez lui. Malheureusement, le mal qui le minaiteut raison de son cions notre camarade de cette gracieuse réénergie et le lundi 8 juin il expirait en pleine duction. connaissance entouré de l'affection dessiens. Nous avons l'honneur d'avoir parmi nous, Par suite de circonstances regrettables, le notre réunion, Mme Gibert, mère de notre camarade disparu dans la tourmente. Gibert comité n'eut connaissance de sa mort que très était un ancien de la 5* Cie, classe 1911. Capo- tard dans la soirée, la veille de l'enterrement. ral à la mobilisation, Il était sergent lorsqu'il Néanmoins grâce au dévouement de notre setomba. Mme Gibert prie les camarades qui ont crétaire Feyaubois, l'Amicale a pu offrir une connu son fils de lui écrire, 5, rue Thibou- couronne et quelques camarades ont pu être méry, Paris (15e). Notre président donne lec- convoqués. Les obsèques ont eu lieu le 10. Le cercueil ture des glorieuses citations de notre regretté Gibert et au nom de tous, A. C. des 147e et disparaissait sous les fleurs offertes par la famille et les amis. Dans le convoi venait, der347*, il adresse ses respectueux hommages à rière la famille, ladélégation de l'Amicale Mme Gibert qui a tenu à s'inscrire comme membre honoraire de notre Amicale. A son composée de Sontag, président; Tricotet, vicel'abbé cher enfant, les camarades adressent un affec- président; Feyaubois, secrétaire;Folz Deniau, qui avait assisté notre camarade dans tueux souvenir. Notre secrétaire après avoir pris connais- ses derniers jour et lui avait procuré les sesance du courrier qui lui était adressé au sujet cours: de la religion Le service eut lieu en l'église Sainte-Marie du banquet, communique aux membres présents le vif plaisir d'avoir notre petite fête des Batignolles, à 15 heures, à l'issue duquel présidée par nos chers président et vice-prési- le président Sontag prononça les paroles suident d'honneur, MM. les généraux Rémond et vantes Claudon, ainsi que la présence du colonel AuMon cher Van Acker, bry. Trente-cinq camarades environ seront présents au banquet. Le joyeux Fontanges en Pour la première fois, au nom de l'Amicale prend bonne note. des A. C. des 147* et 347° R.I., j'ai la pénible M. Roblin nous donne comme certaine l'amission de venir m'incliner sur la tombe de dhésion au banquet de M. Rougeaux. l'un de nos membres. Il y a un an tu venais, dans les premiers, Le secrétaire, FEYAUBOIS. nous donner tonadhésion et ensuite, chaque Banquet du 23 mai. — Le 23 mai, l'Amicale mois,avec ton excellent esprit et ta bonne hudonnait un banquet dans salons Bonvalet, meur. tu venais jeter la note gaie dans nos sous la présidence des généraux Rémond et réunions. Claudon assistés du lieutenant-colonel Aubry. Malgré le mal dont tu souffrais, tu fus touAutour des tables magnifiquement dressées, 30 jours fidèle à nos rendez-vous et nous savons convives prenaient place et comme les dames au prix de quel effort tu assistas, pour la derétaient admises, quelques-unes avaient tenu à nière fois, hélas ! à la manifestation du 11 rehausser de leur présence l'éclat de cette soi- novembre. rée et témoigner ainsi leur attachement à Quelques jours après la maladie t'obligea à l'Amicale. garder le lit et la mort que tu avais bravé si Bien des camarades s'étaient excusés : Trisouvent vient de t'ajouter aux victimes de cette cotet, vice-président, pour mariage ; Feyau- guerre pendant la durée de laquelle ta conduite bois,secrétaire, en voyage Marielle, trésorier, fut exemplaire ta médaille militaire et tes et l'abbé Deniau qui tous deuxassistaient à citations en sont la preuve. Tous ceux qui t'ont connu conserveront de un banquet, l'un d'anciens élèves, l'autre de l'artillerie ; Vinoy, en période d'instruction ; toi le souvenir d'un bon camarade. L'Amicale MM. Clayeux et Debaissieux en voyage, Glaperd en toi le conseiller dévoué et actif de la chant et Longhi retenus par leur travail, première heure. Jombart pour réunion de famille, lieutenant Au nom de la Fédération et au nom des Gallois retenu à Rouen. Anciens du 147* et du 347e. j'adresse à ta mère, Une tenue parfaite digne des anciens mar- à ton épouse dévouée, à ton enfant et à ta qua cette soirée où régna la bonne camaraderie famille nos sincères condoléances. Et toi, mon cher Van Acker, va reposer tranet une saine gaieté. Le général Remond prit la parole en quel- quille dans cette terre dont tu fus in si vailfillette encore

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lant défenseur. Ton nom restera gravé dans nos cœurs comme celui de nos camarades victimes, comme toi, de cette maudite guerre. Sois certain que nous n'oublierons pas ta famille, notre désir est de lui procurer l'aide et la protection dont elle se trouve aujourd'hui privée et nous voulons qu'elle trouve chez nous un peu de consolation. Au nom de tous, mon cher Van Acker, je t'adresse le dernier adieu ! » L'inhumation a eu lieu au cimetière de Saint-Ouen.

ANCIENS du 1328 R.I.

:

Compte rendu rectificatif de la réunion du 18 mai 1925 La séance est ouverte à 9 h. 30 sous la présidence de M. Poulain. Excusés G. Lapointe, L'Hoste, Derain. Après adoption à l'unanimité du précédent procès-verbal, il est donné lecture de la correspondance. Nous avons le regret d'apprendre la mort du père de notre camarade Pigneux. Nous assurons à notre camarade ainsi qu'à sa famille l'expression de nos bien sincères sentiments de condoléances. Nous adresson à notre camarade M. le marquis de Juigné, l'expression de nos vifs sentiments de condoléances pour le malheur qui l'a frappé en la personne de son fils, l'enseigne de vaisseau de Juigné, décédé à Malte. Nous avons le plaisir de féliciter notre cacarade Sadi Gérard, heureux papa d'une charmante fillette. Nous adressons à notre camaradeainsi qu'à madame nos meilleurs vœux de félicitations. Notre prochaine réunion aura lieu le lundi 15 juin, à 21 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Nous prions les malades de bien vouloir en prendre note, car il ne sera pas envoyé d'autres convocations que celle insérée au bulletin de la Fédération. Le secrétaire. Réunion du 15 juin 1925 La séance est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Poulain. Excusés M. di Gesso, Geldreich, Buévoz. Le délégué à la F.F.A.M.C. rend compte de la réunion qui avait eu lieu le mardi 9, Il propose de voterc omme toutes les années une somme de 10 francs pour l'achat de la couronne qui doit être portée sur la tombe du Poilu Inconnu le 28 juin prochain.Adopté à

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l'unanimité. Le camarade Sadi Gérard rend compte que toutes les sociétés doivent recevoir un appel pour venir en aide (sous une forme à étudier par le comité-directeur de la F.F.A.M.C.) au profit des poilus du Maroc. Si les appels étaient répétés, une somme mensuelle de 10 francs serait remise au trésorier de la Fédération. Si l'appel est unique, le 132* répond présent en envoyant 50 francs et nous espérons que cet appel sera entendu par tous afin que les poilus qui se battent aient un peu leurs souffrances atténuées par l'envoi de choses de premières nécessités. Le trésorier devra donc faire le nécessaire pour cela. Leprésident est chargé d'envoyer à M. Marchandeau, maire de Reims, les félicitations des Anciens du 132°, à l'occasion de son élévation de premier magistrat de cette ville. Il est décidé de se mettre envacances à la prochaine réunion qui aura lieu le lundi 19 octobre. La séance est levée à 10 h. 30. Le secrétaire-adjoint, Sadi

GÉRARD.

LA COLONIALE 0) Conférence de M. Martin sur la Tunisie Le 24 mai dernier, M. Emile Martin, administrateur de la Caisse des Ecoles du 14e ar-


rondissement, a bien voulu passer sur l'écran, à notre siège social, plus de 250 vues inédites sur notre beau protectorat tunisien : chacune de ces vues était commentée comme il convenait et parfois avec beaucoup d'humour, par l'excellent conférencier qui avait pris lui-même les clichés au cours de ses voyages en Afrique. « La Coloniale a admiré cette nouvelle terre promise, rappelant à certains camarades des souvenirs déjà lointains, quelques-uns ayant même participé à la conquête. M. Martin avec son talent d'artiste a sû tirer parti des sites admirables qu'il a vus pour nous les montrer sous leur vrai jour. Aussi chaque vue projetée constituait-elle un véritable tableau d'art que chacun enviait nos yeux ne pourront avoir que le beau et long souvenir à défaut d'une réalité plus objective. Du départ à l'arrivée à Tunis, puis à travers la Tunisie elle-même, ce fût un véritable enchantement. Nous vîmes d'abord les soutes de Tunis, le quartier français avec ses belles promenades Carthage, la rivale de et ses beaux jardins Rome, avec ses ruines, rappelant les longues années de lutte soutenues par Annibal contre Scipion l'Africain Sbeïtla et Dougga ; les catacombes de Sousse Kairouan, la ville sainte ; El Djem et son amphithéâtre romain; Sfax avec ses oliviers le riche oasis de Gabès Médenine, poste avec ses 200.000 palmiers avancé dans le Sud-Tunisien à 100 kilomètres de la frontière Tripolitaine la Chott El Djerid avec ses deux villages indigènes situés aux eonfins du désert. M. Martin nous parla ensuite des mœurs tunisiennes particulièrement de la population indigène où il ressort avant tout le peu de ainsi, à considération réservée à la femme la naissance d'un garçonc'est une très grande fête, tandis qu'à la naissance d'une fille aucune joie dans la famille ne marque cet avènement. La femme exécute toujours les travaux les plus durs on voit assez fréquemment le mari à cheval sur un âne, tandis que la femme suit par derrière avec des colis et des enfants sur le dos. La femme voile sonvisage et ne doit pas regarder les hommes toute femme qui n'obéit pas à cette règle est considerée comme prostituée. L'Arabe est très hospitalière. Lorsqu'une personne étrangère rentre au logis, elle est reçue par le chef de famille, qui serre la main au visiteur; cette formalité accomplie, l'invité occupe la meilleureplace et, à table, il a ce qu'il y a de meilleur., La religion est le mahométisme. Au 9e mois de l'année lunaire musulmane, les indigènes observent l'abstinence la plus compléte depuis le lever jusqu'au coucher du soleil du haut des minarets à l'aide de trompes, les fidèles sont appelés à la prière. Cette période de jeune la fin du ramadan est appelée le ramadan est marqué par de très grandes fêtes. M. Martin fût très applaudi par toute l'assistance. Le camarade Rigaut qui présidait le remercia au nom du nombreux auditoire.

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G. QUÈs.

Réunion mensuelle du 24 mai 1925 A l'issue de la conférence de M. Martin, la séance est ouverte à 18 heures pour la réunion mensuelle. Présents Vidal, Huon, Desmarest, Avrillier, Jacquiot, Gibert, Depuille, Meyer, Ques, etc. Excusé général de Trentinian. Le camarade Rigaut qui préside, rend hommage à notre regretté camarade Humbert, décédé au cours du mois il renouvelle à Mme Humbert présente, les sentiments de condoléances de toute La Coloniale. Le camarade Quès donne ensuite lecture du compte rendu de la réunion mensuelle du 22 mars 1925. Procès-verbal adopté sans observations. Le président donne lecture d'une lettre du

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Souvenir Français 11, invitant La Coloniale à assister le 28 mai, à 10 h. 30, à Notre-Dame de Paris, à une cérémonie qui sera célébrée à la glorieuse mémoire des militaires et marins fiançais et alliés morts pour la Patrie. Une délégation de quatre membres avec fanion se rendra à Notre-Dame pour représenter La Coloniale ; les camarades Huard, Chaperon, Plé et Hays sont sur leur demande désignés comme délégués. Le camarade Rigaut annonce qu'une réunion de propagande aura lieu à Houilles le il invite les sociétaires de Paris à se 14 juin joindre aux camarades de Rueil afin d'assurer un plein succès à cette manifestation. Une matinée dansante suivra cette réunion. D'autre part, le camarade Rigaut annonce que notre prochaine promenade est définitivement fixée au 21 juin, à Brevannes : une circulaire en réglera les détails en temps utile. Après le compte rendu de la situation financière donné par le trésorier et l'admission des membres nouveaux, la séance est levée à 19 h. Le secrétaire général, G. QUÈS. «

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Réunion de propagande de Houilles (S.-et-O) De concert avec la section de Rueil, La Coloniale donna le 14 juin, à la salle Roquillon, à Houilles, une grande réunion de propagande. Cette manifestation était présidée par M. le maire de Houilles. Dès le début de la séance, le camarade Rigaut, vice-président de « La Coloniale », remercia M. le maire d'avoir bien voulu accepter Ia~ présidence de cetté réunion. Celui-ci dit avec éloquence toute sa joie de présider cette manifestation d'anciens coloniaux, ayant lui-même servi sur la terre d'Afrique et ayant de la famille aux colonies d'autre part, ayant pris connaissance des statuts de « La Coloniale », il félicita les dirigeants pour l'œuvre admirable et désintéressée qu'ils accomplissent au point de vue de la mutualité. Le camarade Rigaut développa les principes de la mutualité et rappela des paroles prononcées par l'illustre M. Léon Bourgeois, ancien président du Sénat, qui aurait voulu voir la mutualité s'étendre encore davantage en France, pour le bien de la société, tant au point de vue matériel qu'au point de vue moral. Il fit appel aux auditeurs anciens coloniaux de venir se joindre à notre grande famille coloniale où règne encore, loin des tropiques, cette même cordiale fraternité qui fait honneur à tous ceux qui ont servi la France sur le sol de notre grandEmpire colonial. Le camarade Legrand, président de la section de Rueil, donne connaissance des avantages accordés aux membres de « La Coloniale : Prime à la natalité de 150 francs; indemnité au décès de 1.000 francs versés aux ayants-droit; services juridique, de placement, de remises commerciales, etc. D'autre part, le Conseil d'administration met à l'étude un projet qui sera une merveille de I.. mutualité et qui consistera à allouer aux enfants âgés de moins de 15 ans, en dehors du pécule annuel que notre société verse sur leurs carnets de caisse d'Epargne, une indemnité mensuelle de 15 francs à tous les enfants qui auraient le malheur de perdre leur père avant leur quinzième année. la cour Le camarade Me Bossant, avocat d'appel de Paris, dit toute sa joie de se retrouver à Houilles au milieu d'anciens coloniaux, cette ville lui rappelant d'excellents souvenirs de jeunesse. Tous les orateurs furent très applaudis et les adhésions furent nombreuses. La fanfare des tambours et clairons que préside notre tout dévoué camarade Roussel se fit entendre et connût un grand succès. Une matinée dansante gratuite avec le concours de l'excellent jaz-band de Houilles fût donnée par « La Coloniale et termi cette magnifique manifestation.— G. Q.

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AMICALE du 38' R.I.T. Le dimanche 24 mai, les Ancien du 38e R.I.T. reçurent, à la gare de Montargis, entre 9 et 10 heures, leurs camarades Parisiens dont plusieurs étaient accompagnés de leurs familles. Le groupe visita, dans la matinée, le stade en forêt, la salle des fêtes, la mairie, la sous conduite des camarades Laroche et Moreau. La réunion générale eut lieu vers midi, chez le camarade Charron, où fut servi le déjeuner qui réunit 88 convives, parmi lesquels des dames et des jeunes filles pleines de gaieté et d'entrain. Au dessert, le commandant Viscardi, au nom des Montargois, félicita les Parisiens de leur initiative et fit ressortir la portée amicale de la réunion le président de l'Amicale du 38e remercia les convives, les organisateurs; la municipalité, représentée par I2 camarade Laroche, pour l'intérêt des visites effectuées dans la matinée l'amphitryon pour son excellent repas, le camarade Mazet qui a offert ses pralines exquises il définit ensuite les buts de l'Amicale du 38e : entretien du souvenir, entr'aide et solidarité adressa un souvenir ému aux morts de la Guerre, invita enfin les camarades de la région à assister réunions aux de la société à Paris. L'après-midi fut consacré à une promenade par Paucourt, Cepoy où un arrêt permit de retrouver des camarades du lieu Chalopin, Tellier on traversa ensuite Buges, Vésines, Montalibert, avant de rentrer à Montargis où la dislocation eut lieu. En résumé, excellente journée. Elle a permis à bien des camarades de guerre de se revoir et de renouer les liens d'amitié qui les ont unis sous les plis du drapeau du 38e R.I.T. de campagne. Le secrétaire général, GEISSLER.

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SOLFERINO (Anciens du 76e, 276e R.I. et 36' R.I.T.) Compte rendu de la réunion du 2 juin 1925: La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Macpherson, assisté de Casset, Rosier, Dupuis, du bureau, et de quelques camarades, parmi lesquels Blanpin, Boyer, Cazelle, Handebergue, etc. Le président nous avise que notre ami Lehongre, dont l'état de santé était précaire depuis quelques temps, a dû partir.d'urgence à la campagne, en raison des soins nécessités par son état, et qu'un bon mois de repos lui sera nécessaire. Macpherson nous fait part qu'il a rendu visite à notre dévoué secrétaire général, et qu'il a été notre interprète à tous, en lui adressant nos meilleurs vœux, pour un «

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prompt et complet rétablissement. Le secrétaire-adjoint Dupuis lit le procèsverbal du 5 mai, lequel est adopté sans observations. Le président prenant la parole, avec une bien vive émotion, nous fait part des décès de: M. Moskawitz, l'un de nos membres bienfaiteurs; Mme Auguste Griser et Mme Danel, épouses de nos camarades. Il nous informe qua'u nom de Solférino, il a adressé aux familles éplorées nos condoléances les plus sincères et émues. Il nous apprend qu'il s'est rendu auprès de la femme va notre camarade Marty, dont fillette est toumieux, mais dont l'état de la jours stationnaire. Puis il nous donne connaissance de la correspondance Une lettre de Vitali nous annonce une amélioration de son état de santé, et il nous assure de son concours pour notre prochaine fête annuelle. Bille, qui accompagné de sa Une carte de femme vogue vers Saïgon, tous deux en excellente santé. Une demande de l'historique du régiment notre camarade Vaillant. parL'adhésion comme membre honoraire de M. Brochet, vice-président de la F.F.A.M.C., et président de la société de tir de la Fédération. Les deux demandes faites aux Amis de la «

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» ont obtenu satisfaction, les deux jeunes candidats pourront passer leurs vacanFrance

ces à la mer. Notre président tient à remercier le camarade Réméné pour les démarches nécessaires qu'il a dû faire à ce sujet. Une messe a été célébrée le 24 mai dernier, à l'église Saint-Louis des Invalides, organisée par le comité commémoratif de l'Argonne et une autre à Notre-Dame de Paris, organisée par le Souvenir Français. A chacun de ces

services religieux, Solférino était représenté pai une délégation avec le drapeau. Notre président fait un pressantappel pour que nous soyons nombreux le 28 juin, pour aller à l'Arc de Triomphe, déposer une couronne sur la tombe de notre Frère d'armes Inconnu. Rendez-vous à 10 heures, place de la Concorde, statue de Strasbourg. Fête annuelle. — La date du 22 novembre est adoptée en principe, sous réserve de l'accord avec la mairie du 10e. Il est convenu de convoquer individuellement les membres du comité à la prochaine réunion, pour la mise au point de cette question, ainsi que pour cell£ posée par la radiation éventuelle des membres en retard dans le paiment de leurs cotisations. Le trésorier donne lecture de la situation financière, approuvée à l'unanimité. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures. Le secrétaire-adjoint, DUPUIS.

« BIGORS (Anciens de l'artillerie de marine LES

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et coloniale)

Réunion du 6 juin 1925: La séance est ouverte à 20 h. 45 par le président Minault. Sont présents, les camarades Deltheil, Epeaux, Fourny, Guillemant, Minault, Tiget, Triboulat,Vernet,etc. La parole est donnée au secrétaire pour la lecture du procès-verbal de la dernière réunion qui est adopté à l'unanimité. Le président. donne lecture d'une lettre de la Fédération française des Anciens militaires et combattants, nous convoquant ocmme les années précédentes à assister à la cérémonie instituée pour rendre hommage au Poilu Inconnu. Plusieurs camarades se rendront à la cérémonie au cours de laquelle une couronne pour laquelle une souscription est votée, sera déposée sur la Tombe sacrée. Une demande d'admission du camarade Maco, officier d'administration d'artillerie coloniale à Marseille est parvenue au président. Acceptée à l'unanimité. Il est décidé qu'à l'avenir les délégations pour représenter la société uax diverses cérémonies où elle est appelée à figurer ainsi que dans les circonstances spéciales, seraient désignées pour trois mois. Convocation. — La prochaine réunion aura lieu le samedi 4 juillet, 28, boulevard de Strasbourg, à 20 h. 45. Compte rendu de l'excursion champêtre. Une cinquantaine de convives, sociétaires ou invités, avaient répondu à l'appel des Bigors. Le déjeuner sur l'herbe sous les ombrages de la forêt de Marly fut d'autant plus délicieux, qu'un grand nombre de dames et de jeunes filles avaient bien voulu apporter la note aimable et gra cieuse indispensable à la réussite de telles réunions. Et pendant le retour du soir, après les jeux et les chansons, chacun se promettait de participer l'année prochaine à la sortie champêtre et familiale des «Bigors».

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Leprésident.Lesecrétaire, G. MINAULT.

Henri

EPEAUX.

AMICALE des 2e et 2" bis ZOUAVES Compte rendu de la séance du 6 juin 1925: A l'encontre de notre fête de mai, à laquelle nous avions groupé un nombre satisfaisant de camarades, notreréunion mensuelle du 6 juin 1925 a été terne par suite du petit nombre de présents.

Nous n'en accusons que le temps qui a permis à beaucoup de nos camarades de profiter de la semaine anglaise pour filer à la nous ne leur en voulons pas, au campagne contraire nous souhaitons que chacun ait sa petite maison avec jardin en banlieue et reste fidèle à l'Amicale. Le bureau était presque au complet. Nous avons eu le plaisir d'y voir figurer notre président-fondateur et actif: le camarade Devet; nos deux vice-présidents, Mme la générale Grossetti et le camarade Bonnigal; notre se-

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crétaire-général Raymond; notresecrétaireadjoint Palaizy, et notre trésorier-général Idalgo. Nous avons également noté la présence du capitaine Lacanal, des camarades Lombard et Journet (commissaires aux comptes), etc., etc. S'étaient fait excuser Beaudemoulin, Ego. Etaient absents : Boris et Cochet. La séance fut ouverte à 20 h. 45 par le président-fondateur Devet, assisté des membres du bureau. Le président donne la parole au secrétairegénéral Raymond pour lecture des procès-verbaux moraux de la dernière réunion mensuelle et de notre fête du 10 mai 1925. Le trésorier fait connaître ensuite la situation financière de l'Amicale, situation qui s'améliore sensiblement. Après adoption à l'unanimité des membres présents des procès-verbaux moraux et financier, le président Devet donne lecture de la correspondance. Le président du Conseil Municipal de Paris, fait connaître que la demande subvention que lui a adressé notre président en faveur de notre Association, a été soumise pour examen à la 4* commission. M. Doumergue Gaston, Président de la République, ancien président du Sénat. M. Painlevé Paul, président du Conseil, ministre de In Guerre, ancien président de la Chambre des députés. M. Antériou, ministre des Pensions. M. Gouraud. général de division, membre du Conseil supérieur de la Guerre, gouverneur militaire de Paris. M. Fiquet René, conseiller municipal de Paris, conseiller général de la Seine, font connaître à notre camarade Devet qu'ils l'autorisent à placer sous leur patronage l'Associtaion qu'il a l'honneur de présidé Lettre du camarade Maurer, président de la F.F.A.M.C., nous informant que fidèle à la tradition, comme profondément attaché à tout ce qui peut entretenir le culte vénéré du souvenir de la Grande Guerre, la F.F.A.M.C. a décidé de rendre, comme chaque année, un solennel hommage au Poilu Inconnu. Rendez-vous le samedi 28 juin 1925, à 10 heures précises, à la statue de Strasbourg, place de la Concorde. La couronne déposée sur le dalle sacrée étant offerte par souscription des Amicales fédérés, les membres présents de notre Association décident de participer à cette souscription moyennant la somme de 10 francs. Lettre du camarade Péricard. nous invitant h assister, le 14 juin 1925. à la manifestation de la « Drac ». Lettre des « Camarades de Combat ». Lettre du Comité de la Chapelle de la Marne, sollicitant de notre association unie souscription pour l'élévation d'un Monument du Souvenir. Le président Devet fait connaître que la société Il Pan, Pan, l'Arbi « est décidée à fusionner avec notre Amicale, qu'il a assisté à leur réunion mensuelle le 4 iuin et que notre chère vice-présidente Mme Grossetti assistait également à cette entrevue amicale. Au cours de la réunion, le président a fait connaître que si nous pouvions nous féliciter de la réussite de notre première fête, c'était grâce à Mme la générale Grossetti, vice-présidente du comité et présidente de la commission des fêtes ; enfin notre sympathique et dévoué président Devet remercia tout particulièrement Mme Grossetti et lui offrit au nom du comité-directeur et des membres de l'Amicale, une magnifique gerbe de roses. ~~s~)oo~. t~" .t.++th'

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les membres présents ont voté à l'unanimité l'exclusion de l'Amicale (tu sieur Outil Léon. Notre cher président informa les membres

présents que notre prochaine réunion aurait lieu le samedi 4 juillet 1925, à 20 h. 30, au siège social. Il les invita cordialement à se rappeler que nos réunions mensuelles ont lieu le premier samedi de chaque mois à 20 h. 30 et à s'abonner aux Echos des Combattants, organe officiel de la F.F .A.M.C. et des Amicales fédérés. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 23 h. 55. Le secrétaire-général, Le président-fondateur, Léopold DEVET. Pierre RAYMOND. Un bon nombre de nos sociétaires n'ayant pas versé leur cotisation de 1925, nous les invitons cordialement à se mettre en règle le plus tôt possible avec notre trésorier, afin de profiter des avantages qui leur sont accordés par l'Amicale, les commerçants, etc., etc. Nous rappelons que la correspondance doit être adressée au nom du camarade Devet, président-fondateur, 28, boulevard de Strasbourg, Paris-10e. En cas d'urgence à son domicile: 12, impasse Milord, Paris-18e. Téléphone : Marcadet 12-50. Les adhésions au camarade Raymond, secrétaire-général, 28, boulevard de Strasbourg, Paris, ou à son bureau, 74, rue Montmartre, Saint-Ouen (Seine). Tél. Marcadet 36-54. Les cotisations au nom du camarade Idalgo, tréosrier général, 28, boulevard de Strasbourg, Paris. Tél. Nord 40-70. Le président-fondateur et le secrétaire-général reçoivent sur rendez-vous. Nous recommandons et invitons cordialement nos camarades à s'abonner aux Echos des Combattants. Faire parvenir le montant des abonnements au trésorier de l'Amicale des 2e et 2* bis Zouaves. A la demande de beaucoup de nos camarades, nous avons le plaisir de publier à partir de ce numéro les noms des personnalités et des camarades qui ont accordé leur patronage ou adhéré à notre société. — L. D.-P. R. Liste nominative du comité d'honneur et

du comitéactif : M. Doumergue Gaston. Président de la République, ancien président du Sénat M. Ponicaré Raymond, sénateur, ancien président M. Painlevé du Conseil et de la République Paul, président du Conseil, ministre de la M. Antériou, ministre des Pensions ; Guerre Les maréchaux de France Joffre, Foch et le général Gouraud, gouverneur Lyautey militaire de Paris, membre du Conseil supérieur de la Guerre les généraux Decherf, Boichut. Niessel ; M. Violette, gouverneur général de l'Algérie; M. Fiquet René, conseiller municipal de Paris, conseiller général de la Seine, ancien viceprésident du Conseil Municipal de Paris ; Les colonels de Metz, de Saint-Maurice et Godehot ; M. Duvernoy. secrétaire-général de la Préfecture de la Seine; M. de Montluc, préfet

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honoraire

Léopold. publiciste, mutilé de guerre, fondateur-président général de l'Amicale des Anciens des 2e et 2e bis Régiments de Zouaves: Mme la générale Grosseti, vice-présidente: MM. Bonnigal Georges, vice-président: Raymond Pierre, mutilé de guerre, secrétaire-général: Frutoso José, mutilé de guerre ecrétaire-général honoraire; Palavzl, secréfaire-adjoint; Cochet Emile, secrétaire-adjoint; Idalgo Vincent, trésorier-général; Ego. trésorier-adjoint: Beaudemoulin Jean. mutilé de guerre, docteur en droit, administrateur; Boris,administrateur; capitaine Lacanal, administrateur; Journet et Lombard, commissaires aux comptes. Membres correspondant : MM. le général de Toumadre(Marseille-», capitaine Henri Paul (Nancy), capitaine Palmier (Trèves), lieutenant Sorrochè (Chartres), Ségalen, officier d'administration çfilsiitiiëèii M. Devet

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Membresactifs MM. les lieutenants-colonels

Delalande, Weisweiller; les commandants Péron, Crépet, Fabre et Guillaume; les capitaines Fournier, Charmet, Vacclet, Quérioux; le lieutenant Eoche-Duval; MM. Coblentz (dentiste), docteur Ferry, docteur Escurre, Bachelier, Douilly, Gosselin, Gouineau, Pons, TouHsse, Bastid, Beaujoin. Gignoux, Héros, Lapon, Hullemaire, Mettais, Outil, Mayne, Mègue, Valladon, Lefranc, Passervant, Fauvau, Petit, Ribeil, Fontenay, Perret, Maigret, Durrieu, Ricard, Stucky, Aube, Deliège, Loison, Deudon,Romain, Bouriaud, Michaudet, Chapelain, Huzo, Laliaye, Lauzanne, Poncelet, Caen, Moulinier, Brunel, U. Beurto, Vigueur, Genty, Dumonteil, Mme Sertp, Dumagnon, Revol, Dumayet, Mme veuve Jonneaux, Michelet, Guillomet, Guillouet, Sanson, Moulis, Gleize, Huver, Juge, Goyard, adjudant Grappin, Rappellin, Moreau (hospice de Brévannes), Loncle, Bonnefoy, Bonmel, Bonmeldil, Bonnefoy, Bongain, Russ, Brotel, Contegaz, Salmon-Martel, Rosenfelder, Dennie, Cauchois, Etienne, Abel (membre honoraire), Etcherry (membre bienfaiteur) Bran, d'huy, Dumontier, Lacampagne, Morla, Degent, Barrat, L'Hernault,Rouach. — A suivre. AMICALE de la T.C.R.P.

Procès-verbal de la séance du 8 juin 1925: Sont présents au bureau: Margot, Battesti, vice-présidents; Grossette, secrétaire général; Crosmarie, trésorier général; Georgel, secrétaire de la section des chefs contrôleurs, chefs machinistes et contrôleurs; Pornon, secrétaire; Fayadat, trésorier adjoint de la section des receveurs et machinistes. Sont excusés: Berger, président de la section des receveurs et machinistes; Violette, Senn, Schneider, Pouisard, Brazey, pour service de nuit. Malades. —Beckemans à qui nous adressons nos vœux de prompt rétablissement. Dureuil, trésorier généEn congé annuel ral Perruger, secrétaire. Le président général donne lesture de diverses lettres d'excuses. La parole est donnée au secrétaire général pour lecture du procès-verbal de la séance précédente qui est celui de l'assemblée générale. (Le procès-verbal est adopté à l'unanimité.) Le président donne la parole au trésorier Crosmarie, faisant fonction de trésorier général pour le compte rendu financier, qui est adopté à l'unanimité. Bulletin personnel. — La parole est donnée au vice-président Margot, qui rend compte de ses démarches en vue de la création d'un bulletin mensuel. Il déclare que certains points sont à l'étude et que diverses démarches sont engagées pour la réalisation rapide du projet. Nouvelles de la grande famille. —Le président général annonce à l'assemblée qu'il vient d'apprendre indirectement que des camarades ont été frappés dans leurs affections par suite de décès cruels et que n'ayant pas été prévenu il n'a pu faire représenter l'Amicale à ces diverses cérémonies. Le président demande à chacun que dès qu'ils apprendront qu'un incident quelconque touche un adhérent de l'Amicale, le fasse savoir immédiatement au secrétaire général afin que ces faits regrettables ne se reproduisent plus et adresse à tous ceux qui ont été cruellement frappés dans leurs chères affections, l'assurance de nos sincères condoléances et nos excuses. Le secrétaire général est heuNaissance. reux d'annoncer à l'assemblée qu'il vient d'apprendre que le camarade Matteï était papa d'un gros garçon. Nos sincères félicitations à notre camarade Matteï ainsi qu'à la jeune maman et nos meilleurs vœux de prospérité au futur adhérent de notre colonie de vacances. Colonie de vacances. — Le secrétaire général annonce à l'assemblée que la forniation

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de la colonie de vacances se poursuit favorablement et qu'elle compte déjà près d'une trentaine de petits gas et invite tous les camarades à continuer h faire de la propagande dans une courte et ferme allocution il dit tuot la nécessité de faire appel à de généreux

tenant Demangeat, du 12e cuirassiers, sont père d'une fille. Le commandant Fabre donne ensuite naissance des lettres des colonels Richaud,con1er spahis; de Varon, 2' spahis; Dommanget, 8e spahis, qui présentent chacun un candidat donateurs. pour le prix du « Burnous », en joignant le Drapeau. — Le président annonce à l'as- relevé des services des intéressés à l'appui. semblée qu'il a reçu une lettre de nos généCes trois candidatures sont acceptées, après reuses bienfaitrices, Mmes Bigeault et Prévost, examen. 1H spahis que nous serons en possession d'un magnifique le spahis de 1re classe Ben Aïssa drapeau vers le 15 juillet. Cette nouvelle est ben Badoui, matricule 1355, 1" escadron, à longuement acclamée par l'assemblée et un Laghouat,réunissant 15 ans de services, 11 triple ban retenti à l'adresse des généreuses de Maroc et de France, deux blessures, ans une bienfaitrices qui trouveront ici nos sincères citation, aucune punition. remerciements et l'assurance de notre recon2' spahis : le maréchal des logis Emile Briènaissance. re, matricule 1231, médaillé militaire, croix de Excursion du 31 mai. — Le président rend guerre 1914-1918, croix de guerre T.O.E., trois compte à l'assemblée qu'un ballon d'essai a citations, 12 ans de services. Sous-officier irréété lancé le 31 mai en vue des prochaines prochable et particulièrement méritant. excursions; il dit que cette sortie n'était offi8e spahis le maréchal des logis El Miloud ben Boudouya, 1er escadron, à Guercif, 15 cielle et que pourtant elle fut très réussie. ans Excursion du 9 août. — Le secrétaire géné- et 5 mois de services, 15 blescampagnes, une l'assemblée fixer la date de de à ral demande sure. Gradé sérieux, expérimenté, brave, sobre, celle-ci est fixée au 9 envoie à sa famille la sortie en bateau partie sans ressaurces une fixé à 20 francs août le prix est par personne, de sa solde. retour compris. Pour Il est décidé également que le Burnous repas et voyage aller « », d'habitude, le leur désireraient apporter qui repas, comme ceux joindra le 28 juin à la se seul fixé 10 francs à est prix du voyage par Fédération pour se rendre à l'Arc de Triomphe, sur la dalle du Soldat Inconnu, et le trésorier personne. Les enfants de ans à 10 ans paieront reçoit des ordres pour effectuer le versement habituel à la Fédération, en vue de l'achat 5 francs, repas et voyage compris. Les enfants d'une au-dessous de 4 nas ne paieront pas. Le secrétaire lit la lettre du lieutenant-coloIl y aura à bord un bal et un concert par l'orchestre « The Flower's Jazz », sous la di- nel Courtat, chef du cabinet militaire du rérection du distingué compositeur et chef d'or- sident à Tunis, remerciant l'Association de ses chestre Raphaël Chabrière, bien connu dans félicitations à l'occasion de sa promotion au grade de commandeur de la Légion d'honneur, les milieux artistiques. Comme cette fête sera donnée au profit de a la suite de sa mission automobile « Tunisiela colonie de vacances des enfants et orphe- Niger menée à bien. Enfin, il est donné connaissance de 23 adhélins des A. C., venez tous nombreux. Il est décidé par le conseil d'administration sions nouvelles reçues depuis le mois dernier. Lordre du jour étant épuisé, la séance est d'inviter les membres des autres sociétés et de ils n'au- levée a 11 heures. les considérer comme sociétaires ront qu'à s'adresser au gérant de la F.F.A.M.C. pour tous renseignements. Le président Lesenfant demande que tous « SEBASTOPOL » (Anciens des 74e,274e R.I. et 22e Territorial) les gosses soient coiffés d'un béret blanc (genre basque) en vue de les faire photographier en Réunion du 10 juin 1925 : groupe. Le retard très fâcheux dans la publication chargé Le secrétaire général est Insigne. des « Echos des A. C.» est de cause que nombre de faire toutes les démarches utiles en vue de camarades ont été prévenus trop tard pour la création d'une insigne. la cérémonie de la Flamme, qui a lieu le préLe souscription. eu et gratuite Tombola — 5 juin. Notre président d'honneur, le général d'ouvrir lieu qu'il une Schmitz, accompagné d'une y a sident rend compte de sociésouscription en faveur de cette colonie de va- taires, a ranimé la Flamme dizaine la tombe du sur de billets des décidé d'émettre il est et cances Soldat Inconnu. droit franc donneront qui souscription à un A l'avenir, en cas de réunion dans les tombola gratuite. preau tirage d'une miers jours du mois, une convocation spéciale Le président est chargé de s'adresser à touadressée à tous les membres. sera susceptibles établissements tes les personnes et Il est rappelé que les Anciens de la 5. DJ. des offrir lots. de pouvoir nous auront l'honneur de ranimer la Flamme le le dans publiée lots prodes sera La liste samedi 25 juillet prochain rendez-vous à Combattants. Echos des des chain numéro 17 h. 45 sous l'Arc de Triomphe. qu'une président rend compte Le Musique. — Obsèques du général Mangin. Plusieurs fait camarades musiciens sont — se vingtaine de camarades ont pu représenter la société aux afin appel renouvelle que connaître et son funérailles de notre regretté chef. Par une l'exemple. d'autres suivent délicate attention, les Ancins de la 5e D.vision est levée 10. à 24 h. séance La étaient placés en tête de l'escorte d'honneur. Le secrétaire général, GROSSETTE. Correspondance. Avis de faire-part du Convocation. — La prochaine réunion de mariage de notre camarade Rigal, célébré le l'Amicale des A. C. des T.C.R.P. aura lieu le 4 juin le adressé les félicitaprésident lui a 30, siège. h. 20 à au 20 juillet, tions et vœux de la société. Le camarade Verschoote envoie ses amitiés à la société et manifeste son intention d'assisBURNOUS LE » « ter au pèlerinage des Anciens de la 5e D.I. Le camarade Majoral, installé à Prades, L'Association amicale et philanthropique des son cordial salut aux camarades. Anciens Spahis a tenu sa réunion le 10 juin, adresse C du Le président de la Fédération invite la socommandant Fabre, assous la présidence ciété à prendre part, le 28 juin, à la manifescomité. sisté dès membres tombe du Soldat InAprès l'adoption du dernier procès-verbal, le tation du Souvenir,à de 5 francs est votée président fait part du décès du père de M. connu. Une somme pour société la de participation auxfrais d'achat de Louis Martin, survenu le 21 mai, ainsi que la couronne. celui du brigadier Cucchi, noyé le 12 mars, au des Droits du Religiuex Ancien Ligue La l'Euphrate, du de le 4e escadron par passage Combattant demande à la société de se faire 12e spahis. Le comité a envoyé aux familles de représenter le 14 juin, à l'assemblée générale ces camarades ses condoléances émues. et à la cérémonie de la Flamme. Deux autres nouvelles, héureuses celles-ci : Nous enregistrons avec plaisir l'adhésionde le capitaine Emonet, du5espahis, et le lieu-

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couronne.

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Gally, classe 1909, à qui le président souhaite la bienvenue parmi nous. Œuvres littéraires du général Mangin. — Répondant au désir exprimé par plusieurs camarades, le secrétaire-trésorier Ducout fait connaître qu'il se met à la disposition des sociétaires pour leur obtenir aux meilleures conditions les livres écrits par le général Mangin. Pèlerinage dans III Somme. Par suite de difficultés d'organisation dues à la prolongation des démarches auprès de l'administration du chemin de fer d'intérêt local, le pèlerinage aux environs de Frise, primitivement envisagé puou le 5 juillet, est ajourné à une date ultérieure. La date du 5 juillet, disponible, est retenue p tir la sortie champêtre qui avait été annoncéepour le 14 juin. (~loir ciale.) (Voir conn,ocation convocation spéM. E.

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Prochaine réunion : le mercredi 8 juillet, à 21 heures, au 28, boulevard de Strasbourg. Le secrétaire de séance, A. R. AMICALE des 32e, 232e R.I. et 69e R.I.T. La réunion mensuelle de juin s'est tenue le 10 courant, au siège social, sous la présidence de notre camarade Lasseron. Les vacances et la chaleur ont quelque peu éclairci nos rangs, et c'est devant une assistance réduite que notre président ouvre la séance. Il nous rend compte du banquet du 32e R.I. qui a eu lieu à Tours le 7 juin, et auquel il a assisté avec les camarades Debelle et Steymann. Les camarades de Tours ont été très touchés de leur présence et nous ne pouvons que nous féliciter de voir ainsi se resserrer les liens qui unissent nos deux sociétés. Nous avons l'espoir que nos camarades de Tours nous rendront notre visite à l'une de nos fêtes. Fête champêtre du 24 mai. — Dès 9 h. 30, l'avant-garde prenait possession de l'Etang de l'Ursine au nom de l'Amicale, et après avoir choisi un emplacement favorable, elle délégua une fraction à la rencontre du groupe principal qui déboucha de la gare, en bon ordre, fanion en tête, à 11 h. 30. Malheureusement le beau temps n'était pas avec nous et malgré l'ardeur communicative de tous et la présence d'un ancien Sénégalais, force de nous est de constater que la température resta plutôt fraîche. Par bonheur nous trouvons asile dans un restaurant accueillant qui met sa plus grande salle à notre disposition. Après un apéritif d'honneur bu à la santé des absents, on se mit à table plein d'appétit. Le déjeuner très réussi par la mise en commun des provisions les plus diverses se prolongea fort avant dans l'après-midi. A 4 heures tout le monde dansait avec le plus bel entrain, et nous nous trouvions encore 42 pour le dîner. Quoique le temps fût resté maussade, la journée passa vite et le soir à 8 h. 30, nous nous dirigions sur le chemin du retour, heureux d'avoir passé une bonne journée, et avec l'espoir qu'à la prochaine fête de ce genr, nous serions encore plus nombreux. Réunions supprimées. Nous rappelons à tous nos camarades qu'en raison des vacances, les réunions de juillet, août et septembre sont supprimées. Notre prochaine réunion est donc fixée au mercredi 13 octobre. A tous, nous souhaitons bonnes et heureuses vacances. Deuil. — Nous avons eu la douleur d'apprendre le décès de Mme Rémi, femme de notre excellent camarade, à qui nous exprimons ici nos plus vives condoléances. Le secrétaire général.

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AMICALE des 8* et lS" GENIE Notre président, M. Largier, nouvellement promu chevalier de la Légion d'honneur, prend' place au milieu de son comité. Au moment où il veut ouvrir la séance, une formidable manifestation de sympathie éclate dans la salle. Tous sont debout, les bravos partent de toutes parts. Notre président, visiblement ému, se


des Vosges, qui publie l'historique du 149e R.I. de nos camarades Chappuis et Duval. Une quarantaine de numéros de ce journal sera demandée et distribuée aux membres de la société qui le demanderont au trésorier (joindre un timbre de 0,10). Il est rappelé aux camarades qu'il n'y aura pas de réunion avant le 2e samedi de septembre ; une convocation sera adressée exceptionnellement à cette date en plus du journal Les Echos des Anciens. Prière d'adresser tout envoi de fonds au nom de M. Drouin, 13, rue du Cherche-Midi, sans aucun autre titre, afin d'éviter tout retard à la poste. Le président lève la sénace à 10 heures, aprèsavoir souhaité bonnes vacances aux présents et. aux absents.

AMICALE des 20e et 60e D.I. Sortie du 14 juin. — Cette sortie à Fontainebleau a eu le succès des précédentes malgré l'heure matinale fixée pour le rendez-vous à la gare de Lyon, il n'y a pas eu de retar-

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dataires.

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Après une trop rapide visite du château qui est plein de souvenirs historiques et de merveilles, et une promenade dans lé parc, les autos-cars nous ont conduit ua Mont Chauvet. Après un copieux déjeuner sur l'herbe, à l'ombre des grands arbres, des groupes se sont formés soit pour jouer, soit pour aller excursionner à pied dans la forêt. A l'heure fixée les autos-cars sont revenus nous chercher pour nous conduire dans le parc d'Avon, où nous avons dîné, non moins copieusement, au bord du canal que fit creuser Henri IV. Notre cher camarade Roulic remercia au nom des 44 participants à la sortie, les organisateurs de cette promenade en les félicitant de leur réussite, sans oublier notre cher camarade Lesouë qui a su à nouveau nous faire plaisir, en joignant aux victuailles et aux'vins quelques bonnes bouteilles de vin mousseux et des surprises. Vers 21 heures, nous prenions le chemin de la gare et à 22 h.30 étions de retour à Paris. Quoique un peu fatigués par le grand air, tous nos camarades et leurs familles étaient enchantés et se sont promis de ne pas manquer la sortie de 1926. Cela nous fait plaisir et nous comptons que l'année prochaine nous serons encore plus nombreux. La franche camaraderie n'a pas cessé de régner et la jeunesse ayant contribué par sa gaîté au succès de la sortie, nous ne pouvions demander mieux et en sommes heureux. à

Le secrétaire, L. DÉON.

Convocation. — Réunion amicale au siège, le mercredi 1er juillet, à 21 En raison des vacances, comme les autres années il n'y aura pas de réunion en août et en septembre. A la réunion du mercredi 7 octobre, le trésorier sera à la disposition des retardataires

heures.

Devorsine, agent d'assurances à Nantes; le capour le paiement de leur cotisation annuelle,nirie; | pitaine Courtois est passé dans la gendarmed'ailleurs. mois chaque comme le lieutenant Bellec est gérant d'une froNous invitons à nouveau nos camarades magerie en gros le capitaine Lamarche est ne peuvent venir aux réunions, à adresser leur cotisation au trésorier en se reportant au.M passé au 65e à Vannes; le lieutenant Guilloteau au 135e à Angers; Inial est adjudant au recommandations que nous avons données 118e. Echos » de juin (page 13). ¡t ce sujet dans « Les Renon a reçu de Huelgoat une carte postale ainsi conçue: « Les camarades Bregeon et Jean-Louis, le vrai, le seul, l'as des as de la RANCOURT-VERDUN » « 22". adressent au capitaine Renou et à tous les (Anciens des 151e et 351e R.I.) anciens du 264e leur plus amical souvenir. Notre réunion de juin s'est tenue le ven- (Signé: Pierre Bregeon et Jean-Louis.) Il dredi 12, à 21 heures, à notre siège social. Jean-Louis Cadiou, le populaire aide-cuistot Le président a rendu compte qu'il avait. de la 22e, habite rue Saint-Laurent, à Huelgoat accompagné de quelques camarades, repré- (Finistère). senté l'Association au service anniversaire céBeaucoup de camarades que nous avions lébré le 24 mai, en l'église Saint-Louis des l'habitude de voir à nos assemblées, ne vienInvalides, en souvenir de tous les combattants nent plus; nous savons que certains, par leurs français et alliés morts sur le front d'Ar- occupations, ne peuvent disposer de leurs soiporte- rées; mais d'autres, et ils sont nombreux, gonne. Il a rappelé que la Fédération rait le 28 juin une couronne sur la tombe du n'ont pas cette excuse, ils pourraient avec un Soldat Inconnu et a engagé vivement les ca- peu de bonne volonté sacrifier une heure par marades présents à l'accompagner nombreux mois à l'Amicale. Allons, chers camarades, un bon mouvement, et venez tous au 31 mercredi à cette cérémoni epour que notre Association de juillet. soit dignement représentée. Il a fait part, ensuite, de l'ajournement du Le comité. projet de déplacement sur le front de Verdun, le nombre d'adhérents n'étant pas suffisant ~I :.-::~ =--.::;..:::~::;.::_-,_-.. '-' ---'-,"'-=.--'" réductions de voyage avanpour bénéficier de tageuses. Il est convenu que ce projet sera ji repris ultérieurement. Le président est heureux de faire connaître proposition de Lenfant camarade que sa au de nos anciens camasecours à la veuve d'unété accueilli favorable|; rades mort au front a RUBANS ment. Il le prie de servir d'intermédiaire pour remettre personnellement la somme allouée à f, :, ETRANGERS l'intéressée. FRANÇAIS Ordres et tous pour du demande la Lenfant, camarade sur Le président, expose le résultat de ses démarches FABRICANT, près de quelques camarades de la région lilloise pour organiser la filiale projetée dans le Nord. Le président le remercie de son dévoue- yi) 26, Rue Vivienne (2') près la Bourse |) ment et lui demande de continuer ses démar- M 1nbuDal de Commerce de la Seine 87869 d'aboutir. peuvent manquer ches qui ne 156.60,PARIS YSFËIEP CENTRAL POSTAUX C/C 17-43 décidé président, il est Sur la proposition du |( DIETSRAPID-PARIS TÉLÉGRAPHIQUE RTF n'y Adresse septembre, il et août aura pas que pendant mensuelle. La prochaine réunion !|[ || de réunion Spécialité d'ORDRES qui se tiendra au siège social, le vendredi 10 Diamants et Pierres Pines juillet, à 21 heures, sera par conséquent la dernière avant les vacances. La réunion suiJOAILLERIE elle aura à son vante se tiendra en octobre H «LjW de l'Asfixation de la date la ordre du juor REPARATION ET REMISE A NEUF fI semblée générale de fin d'année. DE TOUTESDECORATIONS Le président, L. ROBERT. Crêation d'insignespourSociétés

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ANCIENS du 264e R.I Peu de monde à la réunion de juin. Parmi les présents, le camarade Renou, qui nous donne quleques bonnes nouvelles d'anciens du 2641, notamment des camarades Dauvé, capitaine au 65e R.I.; Constant, capitaine au service divisionnaire de l'instruction physique, à Nantes. Le camarade Guillet, capitaine, est cotaire, place Royale, à Nantes; le capitaine

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M. LARGIER C'est avec le plus grand plaisir que nous apprenons la nomination de M. Largier, président des Anciens des 8e et 18e Régiments du Génie, au grade de Chevalier de la Légion

d'honneur.

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Conseiller général de l'arrondissement de Villeneuve de Berg, dans l'Ardèche, son pays natal président du Syndicat président de - la très des Agents Immobiliers de France importante Société des Ardéchois de Paris président de l'Amicale des Anciens des 8e et 18e Génie, M. Largier,mieux 4012 quiconque à mérité iie 'Vo;¥ t:i.,» dévouement à sa*

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œuvres récompensé à la juste limite des efforts qu'il ne se lasse pas de fournir au détriment du temps qu'il consacre à ses affaires. Le Haut-Commissariat de la Guerre ne pouvait mieux faire que d'orner du ruban rouge la boutonnière du si distingué et si sympathique président des Anciens des 8e et Génie. Nous en sommes tous fiers et c'est d'un cœur affectueux que nous lui adressons nos plus sincères félicitations, 18°

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RÉDACTION,


AVIS Pour nos morts qui dorment en Belgique Dinant-sur-Meuse est une jolie petite ville

de 6.700 âmes. Décorée de la croix de guerre française, Dinant,ville française de cœur, est dotée d'une sociétéd'Amitiésfrançaises, fondée par l' avocat Edouard Gérard. Cette société ne compte pas moins de 1.500 membres, c'est dire son activité si l'on songe que Dinant compte environ 1.700 familles. Point besoin de grands mots, les chiffres prouvent aisément combien cetteville est francophile. 1 Il y a également à Dinant une autre société, Le cercle des XXI, présidée par M. Emile Dony, vice-président des Amitiés françaises. En août 1914, la Meuse fut défendue à 1.100 Dinant par des troupes françaises des nôtres y sont restés. Ils sont là, écrit M. Paul Agnel, dans L'opinion nationale, dormant côte à côte, en quatre ossuaires comptant chacun 190 inconnus et en 12 tertres parsemés actuellement chacun de 25 à 32 croix,sur grande majorité desquelles se lit un nom, une date, une indication de régiment. Les Amitiésfrançaises de Dinant ont décidé de leur élever un monument et le Cercle des XXI d'entretenir leur champ de repos et d'en fleurir les tombes. Afin que le monument à nos chers disparus soient dignes d'eux, M. Culot Norbert, au nom des Amitiés françaises, me prie de demander à tous ls Français d'apporter leur petite obole. Je m'empresse de le faire. Les dons doivent être adressés à M. Emile Dony, Cercle des XXI, à Dinant-sur-Meuse (Belgique) Christian DORCY.

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Amicale du 409e R. I. Monsieur, Mon cher camarade, Le 409e R. I. a, en tant que régiment de marche, participé à toutes les batailles de la grande guerre, son drapeau est décoré de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire; le front est jalonné de tombes des poilus du 409e qui ont payé de leur sang la délivrance de notre pays. Mais, en nul endroit de notre front, ne s'élève un modeste monument rappelant l'héroïsme de nos camarades, le sacrifice de leur vie, sacrifice librement et largement consenti. Il nous a paru qu'il était du devoir de notre Amicale de réparer cet oubli, et que ses membres avaient à remplir le devoir de rappeler, par l'érection d'une stèle modeste — modeste comme la bravoure des poilus du 409e — que plusieurs milliers de nos camarades sont morts pour sauver la France. Emplacement du monument Notre bureau ayant accepté leprincipe de cette pieuse mission, nous avons pensé que le meilleur emplacement du futur monument se-

rait la station de Veuilly-la-Poterie, attaquée quatre fois les 6 et 7 juin 1918 par le 409e. prise enfin après deux ours de durs combats par le 409e seul,Veuilly où 400 des nôtres sont

restés. Réalisation de notre projet

Notre Amical eavant de s'engager dans la réalisation pécuniaire de ce projet avait le devo r, connaissantlesfaibles ressources de sa trésorerie et sachant que son fonds social est destiné à soulager les infortunes de ros camarades malheureux, a longuement étudié cette question et a songé que le meilleur mode de réalisation consisterait en l'achat d'une borne de Touring-Club. Cette borne est en granit rose et pèse environ 900 kilogs; surmontée du casque du poilu, elle est de lignes sobres et porterait au-dessous de l'inscription « Ici, fut repoussé l'envahisseur — 1918 », la mention « Aux morts du 409e d'Infanterie », et sur le socle audessous du Touring-Club de France « Don de l'Amicale du 409e d'Infanterie ». Le prix global de la borne est fixé à 3.600 francs. Souscription

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CHASSANG.

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L'assemblée générale annuelle a eu lieu au siège social, le II juin 1925. Au cours de cette assemblée, il a été procédé à la refonte des statuts. Par suite de cette réorganisation et dans un but d'économie, les réunions mensuelles du premier mardi sont supprimées. L'Amicale se réunira désormais sur convocationsindividuelles confirmées par (La l'Echo des Combattants. insertion à une réunion de juillet est donc supprimée.) Il a été procédé en outre à la radiation définitive d'un certain nombre de membres pour défaut de paiementdes cotisations. Un dernier appel est adressé aux retardataires pour qu'ils se mettent en règle avec le trésorier. Un exemplaire des nouveaux statuts et la liste à jour des membres de l'Amicale seront adressés incessamment à chaque sociétaire.

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Nous sommes persuadés que cette somme sera facilement atteinte et nous ouvrons dès aujourd'hui une souscription en vue de recueillir les fonds néce ssaires ; dès maintenant nous sommes assurés de compter parmi nos souscripteurs les municipalité intéressées et plusieurs hautes personnalités. Notre souscription sera close au plus tard le1er septembre prochain afin que linauguration ait lieu si possible le deuxième dimanche d'octobre et que nous ayons le temps matériel de commander au Touring-Club notre borne et de régler les détails de l'inauguration à laquelle participerontlamunicipalité de Veuilly-la-Poterie, le Touring-Club et notre Amicale. Nous vous ferons connaître ultérieurement le programme et l'ordonnance de cette cérémonie que nous voulons digne de la mémoire de nos morts. Si les sommes recueillies dépassaient le prix du monument, soit 3.600 francs, nous emploierions ce crédit supplémentaire à la mise en état des douze tombes de nos camarades qui dorment dans le cimetière de Veuilly-la-Poterie. Nous espérons, monsieur et cher camarade, que notre appel recevra de vous le plus généreux accueil et que vous aurez à cœur de nous aider à la réalisation de la noble tâche que nous voulons mener à bien, en souvenir de nos frères d'armes tombés à l'ennemi. Nous vousprions d'agréer l'hommage de notre profonde gratitude. Le secrétairegénéral, Le président,

P.

Amicale des 3e,105e, 111e, 311e et 102e Régiments d'Artillerie Lourde

A.

DUBRULLE, Avocat à la Cour.

Les souscriptions sont reçues à l'Amicale du 409e, 28, boulevard de Strasbourg. Compte chèque postal: Paris 368-13.

L'industrie morutière Sous ce titre, M. de Penfentenyo, administrateur délégué de la Société des « Œuvres de Mer », publie des notes fort intéressantes et des réflexions judicieuses, concernant la pêche à la morue, une de nos industries nationales. L'examen des courbes régulièrement ascendantes la production anglaise et allemande rend frappante les bonds désordonnés de la nôtre. D'autre part, l'Espagne, l'Italie et le Portugal, ls grands consommateurs de morue, affirment, et cela se conçoit, leur volonté de ne pas rester tributaires de l'étranger. Un accord a été conclu entre les maisons italiennes et les firmes allemandes; l'armement portugais a porté de 13 en 1919, à 70 en 1924, le nombre de ses navires affectés à cette pêche. Utilisons-nous toutes les ressources qui sont à notre disposition; n'y a-t-il pas lieu de réformer nos méthodes routinières et de tirer un meilleur parti du gros atout que représente pour la France sa base de Saint-Pierre Telles sont les questions étudiées dans ce livre, édité par la librairie de l'Agence Générale Maritime(55, rue de Châteaudun, Paris. L'ouvrage est illustré de 34 curieux clichés hors texte, sur papier couché et orné de graphiques et de cartes de pêche.

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UN GRAND CHEF LE GÉNÉRAL MANGIN EST MORT La France et l'armée viennent de perdre un de ceux parmi les citoyens qui honorent le mieux leur pays et qui ajoute à sa glorieuse Histoire de nouvelles pages à cette longue lignée de généraux illustres, qui sont le témoignage de la prodigalité du génie militaire de notre race. Le général Mangin est mort, enlevé brusquement à l'affection des siens, à l'admiration et à la reconnaissance du pays, qui perd en lui un de ces hommes de belle trempe, un de ces chefs dont l'armée s'honorait, parmi cette pléiade de généraux, que la Guerre de 1914 nous a révélés. Pour ceuxqui connurent ce magnifique soldat, cet entraîneur d'hommes, dont la seule présence au milieu de ses soldats galvanisait les énergies, relevait les courages et qui toujours forçait le succès, dans les entreprises les plus difficiles, savaient cequ'il y avait de volonté ardente et de patriotisme, dans cette vaste intelligence, qui se consacrait toute entière au succès de la tâche qui lui était confiée et qui ne vivait que dans cet espoir de voir la France victorieuse chasser l'ennemi de son

lecteur de la race, au milieu de laquelle il avait vécu sa carrière militaire et qui en connaissait le mieux les défauts .et les qualités. Et pour ces noirs simples de cœur, mais ardents dans leurs convictions, le général Mangin synthétisait la Grande France, sa puissance, son génie, qu'ils aiment aujourd'hui comme une nouvelle patrie à laquelle ils se sont rattachés par les liens du sang. *

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Une légende s'est formée en France autour du nom du général Mangin. Des esprits chagrins ou malveillants

l'ont encore amplifiée. On a dit de lui qu'il était peu mé-

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nagé de la vie de ses soldats on a même accolé à son nom un qualificatif que par respect pour sa grande mémoire, je ne transcrirais pas ici. Eh bien la vérité est toute autre. Peu de chefs avaient autant que Mangin le souci de la santé de ses soldats et des sacrifices qu'on attendait de leur vaillance. Mais ce qu'on oublie de dire et ce que l'opinion publique en France semterritoire. ble trop ignorer, c'est que les soldats Etde Cette tâche dont il connaissait de Mangin étaient soumis aux plus rutoute la gravité, toute la grandeur, quel des épreuves. redressement de volonté, qu'elles Lorsqu'il s'agissait de donner un étaient vibrantes ses paroles quand il coup de boutoir à quelque endroit du parlait de la France souillée, par une front où une pointe d'attaque était néagression criminelle, dont la seule pen- cessaire, ou pour boucher un trou dansée faisait jaillir de son regard pro- gereux, c'est à la division Mangin qu'on fond ces éclairs de colère et de haine, faisait appel. qui aux heures de bataille électrisaient Mais si le succès répondait toujours ses soldats a l'effort qu'on demandait à cette diviC'était un chef et un homme. Dans sion prestigieuse, dont Mangin était ces natures ardentes et fatalistes, qui l'âme, il en coûtait des sacrifices caractérisent la race noire, le général d'homme, parfois élevés, car dans les Mangin exerçait un ascendant qui était circonstances où Mangin était appelé en quelque sorte un symbole, car pour a intervenir avec sa division, il ne falil fallait tenir ou ces « grands enfants » que sont les lait pas reculer noirs de notre terre africaine, Mangin mourir. apparaissaitcomme l'ami et le proCe qu'a fait Mangin avec sa division,

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puis avec son corps d'armée promenés, aux heures les plus angoissantes, tout le long du front, en Artois, en Champagne ou ailleurs,est inimaginable. Et cet héroïsme dans le poste d'honneur qui lui était confié, toujours menant l'attaque, là où elle se produisait, n'allait pas sans des pertes de vies humaines, trop élevées, hélas et qu'il fallait souvent renouveler, par l'envoi des dépôts. Pouvait-il en être autrement, dans ces conditions Que ne lui en a-t-on pas fait le reproche cependant. C'est ainsi que la légende s'est créée, amplifiée, à tort.. L'Histoire dira la grande part prise par le général Mangin à la Victoire de la France, à la libération du territoire. Mais déjà la reconnaissance nationale s'est affirmée par les grandioses funérailles que Paris, la France, lui ont faites, car à cette fin tragique d'un Grand Chef et d'un Grand Soldat, la conscience du pays s'est retrouvée devant une mort prématurée qui mettait en deuil la Patrie, à la délivrance de laquelle le général Mangin avait tant contribuée, au moment de la grande offensive allemande de juillet 1918, quand débouchant inopinément de la forêt de Villers-Cotteret, il fonça sur le flanc de l'armée allemande, en avance sur Paris, et obligea celle-ci à remonter vers l'Aisne et à la couper ensuite en avant de Château-Thierry. C'était la défaite de l'Allemagne son prestige militaire anéantie ; la puissance de ses armes vaincue et la route de l'Allemagne ouverte pour nos armées victorieuses. Mais l'armistice du 11 novembre 1918 a empêché Mangin d'accomplir jusqu'au bout sa tâche et de conduire ses divisions victorieuses jusqu'aux portes de Berlin. L. FORTOUL.

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POUR LES HUIT ENFANTS DU GÉNÉRAL MANGIN Sous les auspices de MM. les maréchaux de France Joffre, Foch, Pétain, Lyautey, Franchet d'Esperey, Fayolle, un comité s'est fondé en vue d'assurer aux huit enfants du général Manginles moyens d'achever leur éducation et de s'assurer un établissement. Le Comité est composé ainsi qu'il suit Président M. le maréchal Joffre.

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Mme la générale Famin, le général Archinard, le général Balgénéral Marchand, le docteur fourier, Emily, le commandant Die. Membres

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Trésorier

M. Roume, ancien gou-

verneur de l'Afrique occidentale. Le comité fait appel aux villes, colonies, institutions, etc.,particulièrement redevables à la mémoire du général

Mangin et les prie instamment de l'aider à atteindre, par des concours affectés spécialement à la situation des enfants du général, le but de solidarité nationale et patriotique en vue duquel il s'est constitué. Une permanence du comité est établie a la Société de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain.


TRIBUNE LIBRE Nous recevons la lettre suivante que nous nous faisons un plaisir d'insérer et sur laquelle nous serions heureux d'avoir l'opinion de nos camarades : Cher camarade, Voici déjà quelques temps que nous n'avons plus correspondu. Toutefois j'ai de vos nouvelles par les divers bulletins que je reçois régulièrement. Je viens aujourd'hui vous faire part d'un vœu qui est certainement exprimé par tous, mais qui ne reste qu'un vœu. Par les temps qui courent, les partis extrêmes sont organisés et la giande masse la plus intéressante n'a aucune liaison ni de direction. Serait-il impossible d'arriver à une « Union Nationale »en se servant d'une ossature existante, les sociétés militaires et civiles. Les gouvernants eux-mêmes la demandent, mais ne peuvent la réaliser, car la politique est une cause de division. Mais nous sociétés d'anciens combattants qui ne faisons pas de politique, ne sommes-

nous pas tout désignées pour tenter un essai. N'est-ce pas même notre devoir Pour une organisation ayant , pour but l'union de toutes les forces saines du pays, je paierais volontiers de ma personne pour aider à une telle réalisation avec un nombre de camarades qui serait nécessaire et qui seraient facile à trouver. Qu'en pensez-vous Je crois que ce culte du Soldat Inconnu ne doit pas se borner à des visites, mêmes journalières sur cette tombe, il peut et doit se passer autre chose, une entente entre toutes les bonnes volontés, scellée par un serment, entente qui dans bien des circonstances serait d'une utilité incontestable (point de vue économique, financier, mutualité aux élections, etc.). Je joins à la présente un petit exposé. Le développement en serait trop conséquent. Excusez ce mot écrit un peu rapidement, les temps de loisirs sont tellement limités. Ce n'est d'ailleurs qu'une pensée que je vous soumets. Cordialement à vous. M. SPEYSER, du 42e R.I.T. '.iiiiiiiiiiiimiiiiiniiniiniiuiiitiniiiiiiiiiiiiiiMiiiii!iiiiii!"iiiiiiiiiiiuiiiiiumiiiiiimmmm' £

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payement a lieu à Paris, à la Direction générale; dans les départements, par l'entremise des trésoriers-payeurs généraux et receveurs particuliers, et en Algérie, par le trésorier général, les payeurs prinCe

cipaux et les payeurs particuliers, sur une autorisation du Directeur général, auquel la demande doit êtreadressée par le président de la société assurée, avec l'acte de décès du sociétaire, et un certificat délivré par le président, attestant l'identité de l'assuré lorsqu'il y a divergence entre les indications fournies par l'acte de décès et celles contenues dans la liste police. Tarif faisant connaître la prime à verser à chaque âge, pour assurer le payement d'une somme de 100 francs en cas de décès survenu dans l'année de l'assurance. p:oir articles 9, 10 et 11 ci-dessus.)

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DOIT-ON REVISER LES PENSIONS DE CEUXQUIN'ONT PAS FAIT LA GUERRE

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troisième congrès interfédéral des victimes de la guerre de l'Afrique du Nord, marquera une date importante. ordre Pour la première fois, un congrès de mutilés a porté à son du jour la question de la revision des pensions. aient été abuActuellement, personne ne nie plus que des pensions mutilés s'étaient sivement attribuées. Mais jusqu'ici, les congrès de entre opposés d'une façon absolue à ce qu'une distinction fût faiteavaient les pensionnés du front et les pensionnés de l'intérieur. Ils proclamé l'intangibilité de la loi du 31 mars 1919, particulièrement en ce qui concerne la présomption d'origine. Après un débat passionné, les conclusions du rapport de M. Darot, repoussées en commission, furent adoptées en séance plénière par 7.592 mandats contre 4.888. 1919 Ces conclusions tendent à Il la revision de la loi du 31 mars octroyées à des largement abusives pensions qui les concerne en ce proclamant « l'intangibilité des pensions acquises non-combattants orphelins et ascenles combattants, à toutes aux veuves, anciens aux présomption de illimité délai d'un demandent l'ouverture et « dants », d'origine en faveur de la seule catégorie desanciens combattants Le

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PROPOSITION DE LOI tendant à instituer la Retraite du Combattant, Ferprésentée par MM. Robert Thoumyre, Paul Bignon, René Coty, nand Rimbert, Georges Ancel, Georges Bureau, Paul Anquetil, Amédée Peyroux, députés. —(Renvoyée à la commission des pensions sous réserve de l'avis de la commision des finances.) EXPOSE DES MOTIFS

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de mes Messieurs, à la date des 20 et 15 juin 1922. avec plusieurs d'amendéposé un certain nombre collègues de la Seine-Inférieur, dements au projet de loi sur les assurances sociales, dans le but d'indans ce projet. combattant du la rente corporer fjprtiiTA, effet, que, parmi les risquessociaux contre lesquels

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doivent être mis à l'abri les membres d'une même nation, la guerre devait êtreenvisagée aussi bien que la maladie, la vieillesse et le décès. Ces amendements avaient POUl- but d'attribuer aux anciens combattants, bénéficiaires éventuels du projet de loi sur les assurances sociales, une majoration gratuite de rente et d'allocation, ainsi que certains avantages en matière d'assurance facultative. Ces dispositions étaient destinées à compenser l'usure physdque et morale qui, née des risques de guerre, est la résultante des épreuves et des souffrances patiemment supportées par les soldats de la grande guerre dans la vie des tranchées. Elles répondaient aux sentiments de reconnaissance et de gratitude maintes fois exprimés à l'égard des défenseurs de la patrie. La commission d'assurance et de prévoyance sociales a cru devoir retenir nos amendements en ce qui concerne les assurés facultatifs. Suivant les dispositions du projet sur les assurances sociales, l'admission pour les assurés facultatifs était subordonnée à la double condition que les intéressés soient âgés de moins de trente ans et qu'ils ne soient atteints d'aucune maladie chronique ou incurable, ni d'aucune invalidité totale ou partielle susceptible d'élever leur morbidité. La commission d'assurance et de prévoyance sociales, tenant compte de nos amendements, a décidé ce qui suit : 1° Pour les anciens combattants, fermiers, oultivateurs, métayers, petits patrons, travailleurs intellectuels et non salariés l'âge limite de l'admission a été reporté de trente à trente-cinq ans 2° D'autre part, comme il serait profondément injuste de frapper les anciens combattants d'exclusion en raison d'affections contractées au service de la patrie, les maladies, blessures, invalidités, dont l'origine militaire est dûment certifiée par l'autorité militaire, ne peuvent, enaucun cas, motiver le refus d'admission. Par contre, la commission n'a pas cru devoir incorporer dans son projet le principe de la retraite du combattant sous la forme d'une majoration gratuite de la rente ou de l'allocation. Dans ces conditions, mes collègues et moi, nous avons l'honneur de déposer une proposition de loi qui, tenant compte de l'importance des services rendus et des risques encourus pendant la guerre, fait bénéficier l'ancien combattant d'une retraite annuelle, dans le but de combler unelacune importante du projet de loi sur les assurances sociales. La retraite du combattant doit être le payement d'une dette nationale. C'est la part de vie, de santé, de résistance physique dont ranci.

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combattant a fait le sacrifice à la patrie et lui a permis de sauvegarder. l'ensemble du patrimoine national. C'est donc ce patrimoine qui doit payer la dette de reconnaissance et de réparation. Divers termes ont été employés pour la désignation de cette dette. Certains l'appellent « rente du combattant », d'autres « part du combattant », d'autres enfin « retraite du combattant Il. Le mot de part, qui implique l'idée de partage et, par conséquent, d'attribution d'une fraction du capital une fois donné, est impropre, et nous devons l'écarter. Restent les expressions de rente et de retraite. Ce dernir terme nous paraît beaucoup plus précis : qui dit retraite dit rémunération de services rendrus, et cette définition répondbien à la conception de dette et de léparation. 1 Examen des divers systèmes I. —

Part du combattant

C'est pour les motifs que nous venons d'exposer que nous écartons ie système dit •' part du combattant Il, déposé par notre collègue, M. Xavier de Magallon, le 5 juillet 1921. Par ce projet, M. de Magallon attribue à chaque ancien combattant un titre viager, nominatif, incessible et insaisissable, d'une valeur nominale de 5.000 francs. , Ces titres, producteurs d'intérêt au taux légal, devaient être remboursés par voie de tirage au sort sur les ressources concédées à un office spécialement créé à cet effet ou que celui-ci se procurerait. Ce système soulève deux objections : 1* L'attribution d'une allocation sous forme de capital. Il est à craindre que beaucoup d'attributaires manquant de prévoyance, le versement en une fois d'une somme importante ne remplirait pas le but cherché d'aide à la vieillesse et risquerait d'être dilapidé 2° Ce projet repose sur le tirage au sort. Par ce procédé arbitraire et aveugle, certains ayants droit seraient mis en possession de leur capital alors qu'ils seraient en pleine jeunesse et en pleine force. D'autres, au contraire, risqueraient d'attendre encore longtemps, alors qu'ils auraient atteint depuis longtemps l'âge normai de la retraite.

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II. — Mutualité La forme la plus fréquente envisagée pour la réalisation de la retraite est la forme mutuelle. Certains la préconisent comme étant seule susceptible de réaliser cette retraite. D'autres, en vue de l'augmenter, veulent la combiner avec la retraite obligatoire de l'Etat 1* Sans doute la mutualité est une forme de prévoyance sociale qu'il faut encourager, mais la réalisation de la retraite du combattant par la mutualité ferait trop bon marché des obligations de la nation à l'égard des anciens combattants ; 2° La retraite exclusivement mutuelle ferait également trop bon marché du principe d'égalité de tous les anciens combattants. Nous voulons, en effet, que ce principe soit à la base de la retraite, principe intégral, intangible et suivant lequel, à sacrifice égal, il doit d'avoir pour tous réparation égale. Il ne faut pas que, parce qu'un malheureux n'aura pas la possibilité d'effectuer les versements exigés, soit que ses charges de famille l'en empêchent, soit que ses moyens d'existence soient insuffisants, puisse être exclu du bénéfice de la retraite 3° La forme mutuelle aurait également pour effet d'éliminer de la retraite nos camarades Agés, que leur âge obligerait à des versements

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annuels considérables ; 4° L'acceptation de la forme mutuelle serait un danger très grave pour l'indépendance des anciens combattants et de leurs groupements. La mutualité peut seulement intervenir dans la retraite du combattant comme moyen d'appoint pour ceux qui le peuvent, appoint recherché librement et selon leurs préférences et les moyens de réalisation de leurs associations ou fédérations.

III. — Dotation des anciens combattants belges S'il était besoin d'un argument supplémentaire pour justifier la retraits de l'Etat et pour en confirmer la possibilité de réalisation, la Belgique nous en donnerait un exemple saisissant. Ce merveilleux pays, qui a su le premier, après la guerre, effectuer son redressement économique et galvaniser l'activité de ses enfants, panser ses plaies et venir au secours de ses défenseurs mutilés, a compris, le premier encore, quelle dette il avait contractée envers ses anciens combattants, et il a su les payer en instituant, par la loi du 25 août 1920, la dotation des anciens combattants. Cette dotation, variable comme le serait notre retraitesuivant le temps passé dans les unités combattantes, consiste en un capital payable par fractions annuelles de un seizième au maximum et productif d'intérêts. Cette dotation s'apparente à la fois à la « part » et à la « retraite », mais évite les écueils de la première, en mettant le titulaire en possession d'un titre immédiatement négociable et en réduisant les chances d'imprévoyance par l'échelonnement de la négociation sur six années au moins. Toutefois, elle ne présente pas le caractère viager quenous voulons

attacher à notre retraite. amené à conclure que L'examen de ces différents systèmes nous la retraite des combattants doit être assurée par un organisme d'Etat. Les grandes lignes de la proposition de loi que nous présentons ont étéposées pour la première fois par M. Dubourdonnay, président de la société des combattants et mobilisés de Blosseville-Bonsecours (Seine-Inférieure). La retraite initiale est fixée à A. — Montant de la retraite. 100 francs, majorée de 25 francs par campagne, de durée variable. B. — Bénéficiaires. — Sont bénéficiaires tous les mobilisés de l'armée de terre et de mer, à l'exclusion des mobilisés en usines et les militaires de carrière. La durée de chaque campagne est de : C. — Taux d'application. 1° Trois mois dans la zone de feu 2° Quatre mois dans la zone de front 3° Six mois dans la zone des armées 4° Le mobilisé à l'intérieur touche seulement la rente initiale de 100 francs, sans majoration. D. Age de la retraite. — Cinquante-cinq ans, dans tous les cas. E. Ressources financières. — Un travail remarquable, établi pair M. Maillard, secrétaire adjoint de la fédération départementale de la Seine-Inférieure, permet de déterminer la charge que présente pour l'Etat l'établissement de la retraite du combattant. En 1924, la retraite coûtera 120 millions, En 1925, la retraite coûtera 162 millions, En 1950, elle arrivera à un maximum d'environ 722 millions, pour décroître ensuite jusqu'à extinction. On voit, par ces chiffres,, dont les bases d'établissement serrent la vérité d'aussi près que possible, que nous sommes loin des 2 milliards que certains prétendent nécessaires au service de la retraite. Pour faire face à ces dépenses, nous proposons de recourir aux ressources suivantes 1° Pourcentage à prélever sur l'impôt sur les bénéfices de guerre 2° Une augmentation spécialement affectée sur le produit du pari mutuel et des jeux 3° Une loterie nationale dont le produit pourrait être versé à un organisme spécial, établi sous une forme administrative calquée sur celle de l'office national des mutilés, ou même à ce dernier dont on élargirait les attributions. Mais nous estimons ces ressources accessoires et secondaires, les sommes nécessaires à l'établissement de la retraite devant être trouvés, une part qui est affectée au service des pensions, majorations et vées dans le budget actuel de l'Etat, dans le budget des pensions. Les contribuables français payent, sur les impors dont ils sont greallocations de guerre. Cette partie des charges fiscales serait, si l'on pouvait en faire la discrimination au regard du contribuable, celle qu'il payerait avec le plus d'empressement, car elle correspond à des impôts dont il reconnaît la légitimité. Nous pensons que, par le simple jeu des extinctions normales, ce budget doit laisser les disponibilités nécessaires au service de la retraite, et nous allons le démontrer par l'examen des différents chapitres des dépenses de ce budget. Pour la clarté de cet exposé, nous nous reporterons aux tableaux et graphiques annexés a la présente proposition de loi dont les bases de calcul sont expliquées et qui démontrent la véracité de cet exposé. De ces documenls, il ressort qu'au 1er janvier 1923 il était payé, à titre de majorations d'enfants, de veuves ou de pensions d'orphelins, une somme totale de 2F4.395.827 francs, pour 563.734 bénéficiaire. 540.000 veuves touchaient 432 millions de francs, 770.000 ascendants 510 millions de francs et enfin 1.278.000 mutilés représentaient un total de 1.387 millions de francs. Or, il est incontestable que les orphelins vieillissent et arrivent petit à petit à l'âge où ils cessent de bénéficier de pensions et majorations. Les documents vi-joints nous montrent que ce chapitre du budget sera complètement éteins en 1940. D'autre part, les veuves, les ascendants et les mutilés eux-mêmes disparaissent petit à petit, et c'est en se basant sur les chiffres probables de ces disparitions que ces calculs sont établis. Les fommes devenues disponibles et qui, la première année seulement, seront insuffisantes à couvrir les services de la retraite, seront réservées dans la limite nécessaire à ce service. Il ne faut d'ailleurs pas s'effrayer de cette insuffisance momentanée. Nous voyons, eneffet, que si, en 1924, la retraite coûtera 120 millions, pour une disponibilité de seulement 82 millions, ceci représente un déficit de 38 millions, qu'il sera facile de combler par la compression de quelques dépenses d'intérêt secondaire. Ce souci sera d'ailleurs bien vite écarté, puisque dès 1925, pour une dépense de 162 million;, nous nous trouvons en présence de 167 millions de disponibilités. L'écart en faveur de la retraite va ensuite en s'accentuant, et nous voyons qu'en 1950, point culminant de la dépense, laquelle s'élèvera alors à 722 millions, les économies résultant de l'extinction normale des pensions s'élèvera, elle, à 1.602 millions. Ainsi., nous réaliserons la retraite, et nous la réaliserons sans augmenter l'effort fiscal du pays. Cet effort, nous le prolongerons, c'est entendu, puisque nous maintiendrons presque i, leur chiffre actuel des dépenses qui, normalement, devraient être prévues en décroissance constante.

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Non seulement cette prolongation passera inaperçue auprès des contribuables, mais encore qui donc se refuserait à cette continuité d'effort financier pour assurer aux sauveurs du pays le payement de la dette de reconnaissance qu'il a contractée envers eux. PROPOSITION DE LOI

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Art. 1er. — Tout Français ou étranger appelé ou engagé dans l'armée française, ayant contribué à la défense du pays pendant la guerre 1914-1918 a droit, à l'âge de cinquante-cinq ans, ou dès qu'il sera atteint d'infirmités le mettant dans l'impossibilité de subvenir norvalement à ses besoins, à un titrede rente annuelle de 100 francs, qui sera augmenté du taux afférent au nombre de campagnes acquises. Art. 2. — Chaque campagne donne droit à une majoration annuelle de 25 francs. Art. 3. — La durée d'une campagne est de : Trois mois dans la zone de feu Quatre mois dans la zone du front Six mois dans la zone des armées. Art. 4. — Lse mutilés, réformés pour blessures de guerre ou maladies contractées aux armées, bénéficient des dispositions de la présente loi.

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Art. 5. Chaque tranche de séjour commencée dans une des zones ci-dessus stipulées donnera droit à la de retraite corresmajoration pondante. Art. CI, Les marins et soldats envoyés aux colonies ou en territoire allié seront considérés comme étant dans la du front, feu de ou zone suivant lescas. Les marins embarqués des navires de guerre au delà des eaux sur françaises pour combattre, le caséchéant, seront considérés comme appartenant a la zone de feu. Art. 7. Les prisonniers de seront considérés comme apparguerre tenant a la zone des armées pendant la durée de leur captivité. Tout séjour dans les camps de Représailles correspond unsejour de la zone de feu. Art. 8. — Tout sursitaire réaffecté dans l'armée jouit des droits dus ii sa nouvelle affectation. Art. 9. — Les condamnations militaires pour trahisons, renseignements ou dénonciations a l'ennemi entraînent la perte de tous droits. Les dispositions de la présente loi ne sont applicables Art. 10. ni aux mobilisésdans les usines, ni aux militaires de carrière. Art. 11. — Un règlement d'administration publique déterminera, les modalités d'application de la présente loi.

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Le Rôle de Mutualité dans le Pays Dans notre organisation sociale actuelle, la mutualité prend de jour en jour un rôle plus actif. Le projet de loi sur les assurances sociales, qui sera une des plus importantes réformes accomplies par la République pour le monde du travail, si non la plus grande, va reposer sur la mutualité. Les mutualistes ont eux-mêmes réclamé par la voix de leurs grandes associations, l'honneur d'en assurer l'application. Ces mêmes mutualistes qui, fiers à juste titre 4e leur passé, de leur expérience et de leur connaissance de la famille ouvrière dans lesquelles pour l'accomplissement de leur devoir ils sont si souvent appelés à pénétrer, ont discuté cette loi bienfaisante, article par article ; ils ont apporté leurs statistiques, ils se sont fait entendre par la grande commission parlementaire qui avait à connaître le projet, ils l'ont discuté dans leur congrès où les parlementaires étaient appelés, et devant le ministre compétent qui présidait la séance de clôture ils ont manifesté leur opinion, faitconnaître le résultat de leurs enquêtes et de leurs discussions ils ont été heureux de voir leurs suggestions en partie retenues par M. le rapporteur de la Chambre et au Sénat. Si les mutualistes ont pu s'affermir ainsi, c'est que depuis longtemps déjà ils ont pénétré dans notre organisation sociale. C'est qu'ils représentent toutes les classes de la ils se réclament société, et surtout le monde du travail de toutes les opinions sociales ou politiques, de toutes les ils sont les plus dévoués œuvres sociales et humanitaires auxiliaires. L'Etat a si bien compris la portée sociale du mutualiste qu'il lui prodigue ses plus efficaces encouragements sous toutes ses formes et qu'il lui demande sa collaboration dans de nombreuses commissions où partout il marque sa place d'une façon active, que ce soit aux commissions d'appel contre les décisions municipales, des secours et allocations aux vieillards, infirmes et incurables, aux commissions

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cantonal et allocations militaires, aux soutiens de famille. Commission cantonale, Office départementale, Officenationale des pupilles de la Nation, Office départemental de chômage, d'habitations à bon marché, de placement, etc., etc. les sociétés de secours mutuels légalement constituées qui fournissent en temps voulu à l'administration préfectorale l'état de leur situation morale et financière, sont appelés à nommer leurs délégués à ces différentes commissions ou offices qui toutes sont d'une si grande importance. Si les mutualistes de nos chères fédérations veulent pouvoir affirmer leurs droits aux autorité, s'ils veulent être représentés partout où se débat l'intérêt de beaucoup de nos camarades, si nous voulons en un mot participer à la vie sociale de notre pays, y défendre notre point de vue et notre doctrine, il faut que nos sociétés de secours mutuels se groupent au sein de notre fédération. Pensons que nous sommes 180.000 fédérés, que si nous restons isolés, ils nous sera difficile de faire entendre notre voix avec autorité, et partant d'être utile 'à nos camarades. Or, nous nous devons à nous-mêmes de nous aider les uns et les autres. Pas une fédération ne peut rendre autant de services que la nôtre, mais pour cela il faut que chacun d'entre nous donne le meilleur de lui-même dans la mesure du possible afin que notre cause soit défendue avec succès partout où nos camarades ont besoin d'être représentés. Après avoir été unis au régiment et au front, soyons-le dans la vie civile, par tous les moyens en notre pouvoir. Or le pouvoir mutualiste est grand, il n'est divisé par aucune prévention ni par aucune classe et sa devise humanitaire : tous pour un, un pour tous, est de celle qui doivent rallier tous nos fédérés sous un même drapeau. Henri TRIBOULAT, Président honoraire de Bigors. Il

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LES ECHOS

DES

ANCIENSCOMBATTANTS REVUE MENSUELLE LITTÉRAIRE, ARTISTIQUE, SCIENTIFIQUE, ETC.

Souvenirs gais parmi les jours noirs

LE CASQUE A POINTE Son nom patronymique se terminait par la syllabe « bour », ce qui lui valut le sobriquet de Topinambour. „ Lorsque les Russes proscrivirent les désinences germaniques, pour y substituer des finales de caractère slave et que Pétersbourg devint Pétrograd, Topinambour se mua

automatiquement en Topinangrad. L'on disait « le père Topinagrad

»

et par abréviation

Topi M. C'est ainsi qu'une langue évolue et voilà pourquoi les étymologistes sont fréquemment embarrassés. La guerre arracha ce digne homme, ex-capitaine d'infanterie, aux plantations de choux qui charmaient les loisirs de sa retraite. Les fonctions d'adjoint au colonel lui furent octroyées situé à quelques kilomètres du et, dans un « burlingue front, il mit au service de la patrie sa notoire compétence en matière administrative. On pourrait écrire beaucoup de choses sur les méthodes si chères aux ronds-de-cuir militaires, mais il sied de se montrer généreux. Pendant la durée de l'offensive deChampagne, le père Topinangrad fut expédié avec le train des voitures, qui détela dans une petite localité de l'arrière en attendant «

»

notre retour. Le 2H septembre 1915, le régiment soufflait sur les tranchées ennemies, brillamment emportées par lui la veille et prenait des forces pour un nouvel effort. La débâcle allemande, escomptée pour le premier jour, se trouvait retardée, disait-on, du fait que l'aile droite avait progressé avec moins de célérité que le centre et la gauche. Cependant nous nagions dans la félicité de fouler une parcelle de la France reconquise et dans l'espérance qu'une poursuite rapide entraînerait la libération définitive. Ah le beau moral, que celui d'une armée victorieuse ; les plus las étaient devenus les plus ardents. A quatre kilomètres en avant la fusillade nourrie crépitait. Des obus arrosaient la vaste plaine où passaient constamment, enformation déployée, des troupes et encore des troupes fraîches. Sous la pluie, nous flânions, inventoriant le champ de bataille retourné, labouré, reconnaissant à peine des lieux !

mal entrevus au cours d'explorations nocturnes, ou par la fente d'un créneau. La boue, consistante comme de la poix, blanche comme de la chaux, adhérait aux chaussures qu'il fallait décoller à chaque pas. , Le terrain était jonché de cadavres, d'équipements, d'armes rompues, de casques défoncés et de ferraille. Des fragments de 210, de la dimension du bras et dentelés en scie, donnaient le frisson. Le crâne béant d'un misérable laissait apercevoir la cervelle sanguinolente. Aux abords d'un tertre gisait une section de Marocains fauchés dans leur élan. On distinguait la racine des cheveux et des poils de barbe implantée dans les chairs pâlies. Ces hommes au visage et aux mains exsangues, avaient pris l'apparence des poupées qu'on voit dans les musées de cire. Non loin deux fantassins, l'un debout, l'autre un genou en terre,s'étaient mutuellement et furieusement transpercés de leur baïonnette. Les ennemis soudés par la mort et figés en des attitudes rigides, gardaient encore l'aplomb. Des blessés refluaient vers les postes de secours, grimaçants de douleur, mais réconfortés par la perspective du lit blanc et par celle des gâteries que prodiguent les belles dames dans les ambulances. Cahin-caha, clopin-clopant, ils cheminaient, isolés ou par bandes, les plus valides prêtant assistance aux impotents. Un soldat blessé à la jambe se traînait*les aisselles soutenues par une paire de fusils en place de béquilles. Beaucoup criaient « Bonne chance, les gars » Ces débris de bataille provoquaient une compassion, vite émonssée, car la guerre lapidifie les cœurs et chacun pense « Demain, ce sera mon tour. » Et nous devions être rejetés dans la fournaise. D'un gourbi à double issue des hommes expulsaient à brassées les fins copeaux sur lesquels couchaient les boches et chiffonnaient avec ardeur. Des exclamations ravies saluaient la trouvaille d'une lampe électrique ou d'une boîte de marmelade intacte. Un poilu avait revêtu la capote feldgrau d'un haupiman colossal se pavanait comiquement, sous cet accoutrement

:

et

!

:


démesuré, tout fier d'endosser un vêtement doublé de soie. Pour ma part j'avais découvert des épaulettes numérotées et un emblème de casque peu banal au grand aigle de Prusse, motif principal, s'accolait un second aigle, minuscule celui-là. Sur une banderole, barrant les ailes éployées, figurait en français, cette inscription « La belle Alliance». Pour augmenter ces souvenirs peu volumineux, je ramassai un casque à pointe, du modèle ordinaire de l'infanterie et j'en détachai l'insigne métallique seulement retenu sur la partie convexe par des griffes. Il ne fallait pas songer à conserver la coiffure encombrante, que je balançai machinalement au bout de sa jugulaire. A ce moment, je croisai un cycliste qui avançait péniblement dans les fondrières, en portant sur l'épaule sa machine envasée. — Le colonel m'envoie au T. C., dit-il. Ne pourriez-vous pas me donner ce casque, pour le père Topi, qui a grande envie d'en envoyer un à sa famille. Volontiers, prenez-le. — Et le messager boucla à son ceinturon le casque banal nanti d'un paratonnerre, mais démuni de son insigne. Huit jours après cet incident, Topinangrad me remercia avec effusion.

: :

Quelquesaspects

— Savez-vous que vous m'avez offert un objet de collec-

-- Bah

tion?

Oui c'est un spécimen rare. Puis il expliqua, doctement, en branlant menton son en galoche et en me regardant par dessus son binocle — En Allemagne, tous les soldats sont de première classe et l'aigle impérial décore leur coiffure, mais les hommes gravement punis perdent cet avantage et reçoivent un casque spécial privé d'ornement. Celui que je dois à votre amabilité est simplement troué, le frontal, de deux sur œillets cerclés de cuivre. L'avez-vous remarqué Mon capitaine, je vais éprouver des regrets de m'en être séparé, répondis-je, en réprimant une gaieté intem-

:

?

-

pestive.

Tant pis pour vous, l'expérience s'achète. Vous bénéficierez désormais de mon érudition. A trois semaines de là, le fameux casque était exposé dans une vitrine de magasin, à l'intérieur du pays. Une notice, rédigée par le pèle Topi, renseignait les passants sur les particularités de cette « pièce rare». (Reproduction interdite.)

deTlemcen

-quils

Ce passage fait suite au texte publié en mai.Al'aide des indications trouveront plus loin, nos lecteurs rétabliront facilement l'ordre normal de la mise en pages.

Le convoi tardigrade roule dans le noir. Rarement on aperçoit Ke tremblotante lumière dans les ténèbres. Minuit. Tlemcen Je débarque au milieu d'une aveuglante tempête de neige. Le froid vif contraste péniblement avec l'ardeur du soleil qui brûlait tantôt. Pas de voitures à la sortie de la gare. Personne aux alentours. Flagellé par la tourmente, je m'enfonce dans une obscurité de four, sur un chemin désert et, après un faux parcours, j'aboutis aux portes de la cité, sans avoir rencontré âme qui vive. Le dieu hasard se montre bon prince et mon gîte est trouvé sans trop de recherches. La maison dort. Une domestique produit d'un Arabe et d'une Espagnole, à moins que ce ne soit l'inverse, me conduit à une chambre dont la fenêtre et la porte vitrée s'ouvrent sur une galerie extérieure, commune à tout l'étage. Je grelotte sous la couverture mince. Nulle part on ne souffre plus du froid que dans les pays brûlants quand la température s'abaisse d'une manière anormale, car ces régions sont dépourvues de moyens

!

de chauffage.

*

**

Tlemcen, fondée jadis par les Vénètes, devint la capitale d'un petit royaume et les Marocains, les Turcs et les Espagnols se la disputèrent longtemps. - Le 12 janvier 1836, le maréchal Clauzel en prit possession au nom de la France, puis elle fut cédée à Abd-el-Kader, qui en fit sa capitale, jusqu'en 1842, date de notre occupation définitive. La ville, close d'une forte muraille, compte une quarantaine de milliers d'habitants. Elle est située à 800 mètres d'altitude, sur un plateau, gradin le plus bas des pentes échelonnées, qui remontent vers le sud, jusqu'au mont Nador, élevé de 1.560 mètres. De grands vergers d'oliviers, des figuiers, des amandiers, des cerisiers, des térébinthes, des noyers, des jujubiers, lui forment une délicieuseenceinte de verdure. La vigne prodigue un vin excellent dont la réputation n'est pas usurpée. Tôt, le lendemain, je sortis à l'aventure, car aux programmes

Robert

LABBÉ.

(suite)

Texte et dessins inédis de A. Robert LABBE N. D. L. R.

A.

Une rue de Tlemcen


minutieusement combinés, accomplis sous la dépendance d'un cornac, je préfère les promenades sans but défini, et la joie des découvertes. Laissons les procédés de l'agence Cook aux voyageurs britanniques La Mosquée, yes. Un de pas gymnastique l'école arabe, temps — le musée, yes. It's breakfast time, yes. — Cinq minutes après — ladies and gendlemen well !

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:

Après une tournée de ce genre, on pourrait signer, comme sur les VU que je n'ai rien vu. » Un pardessus paperasses administratives « d'hiver, emporté à contre-cœur, protège tout juste dé l'air matinal fort piquant, mais à dix heures le thermomètre marque +29 à l'ombre. Mon premier soin est de fuir les rues de caractère banal. pour gagner les quartiersindigènes, où les artisans de la même corporation sont groupés comme en France, au moyen-âge. Rien n'est plus distrayant que la flânerie devant ces petites échoppes, sans dèvanturès, dans lesquelless'exercent toutes les professions connues et inconnues. ., Me voilà dans le domaine des tisserands. Les métiers, invraisemor blables, sont composés de bouts de roseau et de planches mal assujetties, souvent par des ficelles.L'on se demande, non seulement comment l'appareil peut fonctionner,mais encore comment il tient debout. Ça marche, pourtant la navette, alimentée par un énorme dévidoir qui tourne en criant, conduit la laine, aux couleurs vives, dans une trame de fils. Ici, l'onfabrique des couvertures. J'enmarchande une, au fond rouge sombre, éclairé de raies jaunes, qui enferment des dessins originaux et multicolores. Le vendeur en réclame un prix exhorbitant, dont je propose carrément la moitié Volubile, il discute en sabir à peu près incompréhensible : « Li laine il est cher, m'z' ami H » Je tourne les talons. claque des sandales derrière moi et, déjà, ses prétentions ont baissé d'un quart, mais je ne veux pas me laisser fléchir, quoiquel'étoffe

:

!

me tente. Sur une petite place, les orfèvres assemblés rappellent les poilus ciseleurs de bagues. Avec leurs outilsgrossiers, leurs creusets de terre, ils confectionnent des bijoux pour les femmes, principalement des bagues et des rholrhalsd'or et d'argent. Les rholrhals j'écris le mot comme il se prononce des sont — — brisés les Algériennes, même les plus pauvres, anneaux que toutes portent autour des chevilles nues. J'enacquiers une couple, que j'enfile au poignet, en les remontant aussi haut que possible pour les dissimuler, car rien n'est odieux comme un homme paré de bijoux féminins, fussent-ils exotiques.

:

Au détour d'une rue, un chœur étrange frappe mes oreilles. Le bruit sort d'un rez-de-chaussée. Curieusement je m'approche c'est une école pour les tout-petits. La salle blanchie n'a d' autre meuble

qu'une longue horloge de campagne, le luxe suprême du peuple, dont le balancier oscille dans la boîte vernie. Jambesrepliées,unevingtainedegarçons fillettes, à peau blanche, safranée, olivâtre ou noire, sont assis en demi-cercle, sur un tapis, autour du magister. Chacun tient un carton, chargé de caractères hiéroglyphiques, et hurle à tue-tête, d'une voix perçante comme une vrille et acide comme le verjus. Le faux-bourdon du vieux professeur à barbe neigeuse, renforce les soprani. Au rythme, la marmaille balance le buste, d'avant en arrière, à faire croire que les exécutants vont s'abattre sur le dos, à la manière des capucins de cartes. Il y a là d' adorables négrillonnes de cinq à six ans, dont les cheveux crépus ressemblent à de l'astrakan, et de petites Mauresques à la carnation chaude, aux yeux de velours. Les unes et les autres la couleur chante aussi sont habillées d'oripeaux jaunes et rouges dans un rais de lumière dorée. L'ouïe s'étonne et les regards sont charmés. Mais un des enfants m'a aperçu. Toutes les têtes virent sur les épaules, des sourires éclosent, reflétant le mien. et la mesure est perdue. Je salue le vieillard et, par gestes, je lui fais comprendre mon désird'assister à la leçon. Il y consent avec bienveillance et la symphonie reprend de plus belle, pendant que les torses chaloupent éperdûment en cadence. Puis gravement le patriarche trace des signes cabalistiques sur une feuillevierge de mon album. En échange, je griffonne quelques phrases sur une page détachée à son intentions

etde

;

Et je m'en vais déjeuner en fredonnant l'air bizarre qui me poursuit. 11

* .- **

:

Continuer la lecture à la page 20 du numéro de juin « La grande Mosquée de Tlemcen, etc. » Enchaîner la dernière phrase de celle page, avec le début de la page 19 : « L'hôtesse vint au-devant », etc. Poursuivre et raccorder, avec le texte suivant, la 5e ligne de la pagne 20 : « Pour rentrer à Tlemcen, je traverse le -villagefrançais qui s'appuie aux ruines de l'antique Mansoura. Sur la route passent des cavaliers indigènes, montés sur des mulets harnachés avec des cordes, ou à califourchon sur des ânes minuscules, qui trottinent vite et menu. *

**

De l'autre côté de Tlemcen, à trois kilomètres, la Mosquée de Sidi-Bou-Medin est accrochée sur une hauteur. L'âyant choisie comme but d'excursion, je pars de bon matin. Aux portes de la ville, près d'un gourbi analogue à ceux de nos soldats pendant la guerre, un nègre colossal tresse des claies d'osier. en se servant autant de ses pieds que de ses mains. il discourt, Plus loin, un Arabe se livre à.mille excentricités danse et vocifère. Aurait-il contrevenu aux préceptes du Coran, en Non, car les passants le considèrent buvant des liqueurs enivrantes avec une respectueuse indulgence et lui glissent une aumône dans les doigts. « Maboul, Maboul », répètent les enfants qui font cortège au dément, en riant de ses contorsions. Les fous sont bénis d'Allah. Une fillette, qui porte sur son dos un bambin de deux ans, s'attache à mes pas. Son fardeau ne l'empêche ni de gambader, ni de grimper les fossés comme une chèvre. Subitement, au coude de la route montueuse qui mène au lieu saint, apparaîtuneinterminable théorie de formes blanches. C'est le jour de la semaine consacré aux morts et les femmes vont par centaines, lentement, processionnellement au cimetière. Les hommes s'y rendent séparément, l'après-midi. Une petite Arabe empoigne le pan de mon veston et m'entraîne dans le makhara (cimetière), planté de pierres verticales et ombragéde grands arbres au tronc noueux. Un peuple de femmes babillent et rient sur les tombes, les enfants jouent et se poursuivent. Le champ du repos éternel n'est pas un lieu de recueillement et de tristesse, comme chez nous, les âmes des visiteurs demeurent sereines, gaies même, devant les restes des disparus. Parvenu au faîte de la colline, je marche dans un sentier étroit. Nonloin, des laveuses savonnent leur linge, dans les eaux gazouillantes et claires d'un petit torrent, qui bondit entre les rochers. Le tableau est ravissant. Toutes ces femmes dévoilées se retournent sans affectation, pour dérober pudiquement leur visage au roumi. Mû par la curiosité agaçante, qui porte à regarder ce. qu'on veut vous cacher, j'accomplis un brusque demi-tour après avoir dépassé le groupe. Mais un mouvement simultané ramène, comme au commandement, les têtes à leur

?

;

position première. La Mosquée, érigée par la piété mahométane à Sidi-Bou-Medin, Maure Andalou, qui, au XIIe siècle, fit entendre sa parole à Bagdad, à Bougie et en Espagne, est un des plus intéressants spécimens de

revoir.

l'architecture arabe. Après avoir passé des heures d'enchantement à la parcourir, à étudier les beautés de sa décoration, on éprouve le regret de la quitter et le désir de la J'erre longuement, revenant aux endroits déjà admirés, goûtant la


;

détail gracieux d'un bouquet de fioritures compliquées et légères et le reflet d'une faïence montant et descendant les degrés de la porte splendide et j'arrive à la Koubbra, au tombea uni. Un jeune marabout, à la noble figure encadrée de barbe soyeuse et noire, vêtu d'une djellaba d'étoffe foncée, dont les plis retombent harmonieusement, m'accueille. Dans la crypte, les pupilles aveuglées par la lumière crue qui, au dehors, inonde la blancheur des murs, ne distinguent que la flamme immobile de quelques cierges. Petit à petit, elles se dilatent et, comme si l'on enlevait successivement des rideaux de gaze, la forme d'un catafalque apparaît. Je perçois la nuance des soieries accumulées, le scintillement d'objets épars. La clarté est mystérieuse, le silence parfait, le lieu imposant. L'émotion chère, qu'on éprouve de plus en plus rarement à mesure que se déroule le fil de la vie, va se réaliser. Mais, tout à coup, j'avise, suspendues au plafond, des boules de plusieurs de ces affreuses sphères qui, dans les intérieurs verre étamé paysans, voisinent avec les boîtes incrustées de coquillages et la couronne de mariée déposée sur un coussin de satin cerise. Horribile visu Le charme est détruit. Sans désillusion, je contemple le fin et pur visage du religieux qui, d'une encoignure, est allé se poster dans l'embrasure de l'entrée basse. Les contours de son profil se détachent, lumineux et superbes. Entre la populace arabe et les classes dirigeantes, très affinées, de ce pays, on remarque une différence physique considérable. Pareille chose se constate en Chine. Chez ces peuples, le haut et le bas de l'échelle sociale semblent appartenir à des races distinctes. Les regards absents, le gardien de la Koubba écarte des vieilles femmes, des pauvresses en haillons qui s'agglutinent à la porte. Elles lui tendent des pièces de billon, cependant, qu'il reçoit avec une dignité incomparable, comme il accepteramon offrande, tout à l'heure. Tour à tour les dévotes saisissent à pleinemain, chacun des barreaux croisillonnés garnissant une lucarne, puis s'en vont. Mais la présence d'un étranger les intrigue fortement je les retrouverai assemblées et

bavardes, à la sortie. Autour du minaret, entre les rocs qui éventrent la terre, s'étend un village.Lesmaisons de pisé, très rudimentaires, s'étagent sur la pente du mont et nulle habitation européenne n'en gâte le cachet. Des terrasses, où croît l'herbe, on embrasse un immense horizon, limité par la chaîne bleuâtre de montagnes. En bas, la vallée emplie de collines moutonnantes et les tours de Tlemcen, comme des phares dans la mer, pointent au-dessus d'une végétation touffue. On resterait des heures devant le magnifique spectacle offert par la nature. Au propre et au figuré. on ne peut toujours vivre sur les sommets, le souci prosaïque du déjeuner me ramène dans la plaine, sous un soieil torréfiant. (Reproductioninterdite.) A. Robert UBBÉ.

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A tous les Poilus de la vieille France AuDrapeau Au cours interminable des années affreuses, lorsque brûlés par le feu du soleil implacable, ou noyés dans l'im-

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monde fange glaciale, nous subissions l'averse meurtrière des bombardements effroyables aux moments angoissants de franchir le parapet, alors que la bête en révolte, cependant matée à force d'énergie, hurlait en nous « Je ne veux pas, non je ne veux pas mourir » Lorsque nous nous morfondions dans la plus atroce des géhennes, au milieu d'un enfer que l'imagination de Dante n'eut pas créé, une idée bienfaisante venait apaiser nos âmes insurgées, consoler leur détresse et leur fournir un renfort de courage, un surcroît d'héroïsme, même. Chacun songeait « Ces horreurs, ces massacres, ce fléau, synthèse abominable de toutes les tortures humaines exaltées au paroxysme, cette guerre, déshonneur du monde, sera la dernière. la dernière Si, par miracle, la tourmente m'épargne, j'aurai contracté pour moi et pour les miens, une assurance onéreuse, certes, mais définitive, contre l'insécurité des lendemains. En face d'un horizon purifié, je panserai mes blessures et je recommencerai ma vie dans le calme. Au contraire, si la mort me désigne, mon holocauste n'aura pas été vain mes enfants, eux, ne verront pas cela. Enfin délivrés d'une menace perpétuelle, ils jouiront de la paix féconde mon sacrifice, mes souffrances indicibles, forment la rançon sanglante de leur bonheur affermi. T'en souvient-il, Poilu Nous pensions ainsi dans l'obscurité des gourbis méphitiques, où-l'on philosophait entre deux gardes au créneau, et cette idée devenait particulièrement nette à la veillée des armes précédant les grandes offensives, lorsque nous risquions le va-tout, comme un joueur expose sa fortune sur l'incertitude d'un coup de dé. Et le flambeau vacillant, prêt à s'éteindre, se ranimait, brillait d'une clarté pure, dont l'éclat transparaissait sur le visage ravagé et boueux du plus humble paysan. Combien, parmi nous, ont-ils été fauchés, les prunelles illuminées par ce radieux espoir Enfin, l'heure de la bienheureuse délivrance, si longue, si longue à venir qu'on doutait de la voir arriver jamais, l'heure bénie entre toutes, sonna. Le monde entier frémit d'une émotion intense la bête féroce, vaincue, avait roulé par terre, non sans avoir, une dernière fois, enfoncé ses griffes et planté ses crocs dans notre chair pantelante. Tandis que sous l'impulsion des milliers de sonneurs aux muscles raidis, le bronze retentissait à pleines volées, dans tous les clochers de la vieille France éperdue de joie, à la sourde voix des canons devenus inoffensifs, tu t'avanças, Poilu Un peuple délirant, qui semait des lauriers sous tes godillots maculés de la glèbe arrachée aux champs de bataille, t'acclamait et tous, les paupières mouillées de pleurs, s'inclinaient pieusement au passage de tes drapeaux, déchiquetés noircis, claquant orgueilleusement ausouffle de la brise. Ces loques déteintes, ces chiffons symboliques, résumaient en leurs plis, dix siècles d'une gloire encore accrue et que des hommes, maintenant, ne sauraient dépasser. Dans cette atmosphère d'apothéose, devant l'autel de la Patrie, le front nimbé, tu dis à cette foule remuée jusqu'en ses fibres les plusintimes, en lui tendant tes mains réunies « La Victoire, nous avons tout donné pour elle, un million !

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et demi de mes frères dorment à jamais là-bas, mon corps est meurtri, mon champ dévasté, mais la voilà triomphante et belle, je vous l'apporte, elle est à vous. Le cœur des mères se tordit dans leur poitrine, sous l'étreinte de fer de la douleur, leurs entrailles tressaillirent, mais, sublimes, elles levèrent au ciel leurs yeux rougis, en murmurant « Mon fils, mon petit, mon héros, tu n'es pas mort pour rien. » Puis, méprisant noblement les chacals repus de cadavres, les odieux mercantis enrichis de dépouilles, tu ajoutas, tel Cincinnatus reprenant les mancherons de la charrue « Maintenant, travaillons en paix. L'Allemagne, hors d'état de nuire, expiera ses crimes monstrueux et paiera ses déprédations. Nous allons refaire à la France ce sang généreux dont elle a été si prodigue et l'or qu'elle a dispersé à mains grandes ouvertes pour que la civilisation ne disparaisse pas du globe. Regarde autour de toi, Poilu Ote ton aveuglant bandeau d'indifférence, considère la situation de cette France qui mérite cependant d'être grande et prospère, car elle est laborieuse, loyale, généreuse et pacifique. Qu'a-t-on fait de ta Victoire

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Ouvre les yeux Vois le franc avili, estimé cinq sous (demain ce sera moins encore) par tes principaux alliés d'hier. Par ceux-là mêmes qui, menacés comme toi par la marée dévastatrice allemande, tenaient, en 1918, aux plus beaux jours de leur effort, 165 kilomètres de tranchées, alors que tu en gardais, toi, 646 depuis quatre ans. Par d'autres, dont le sens pratique sut, à la faveur des circonstances, drainer la moitié de la fortune universelle. Pendant que les étrangers s'abattent sur ton sol, en nuées compactes comme des vols de sauterelles et profitent, à l'abri, de leurs honteuses manœuvres, nos industriels gémissent sur la difficulté des affaires, aggravée par les exigences sans cesse croissantes du fisc. Le commerçant, le travailleur intellectuel et manuel, étroitement solidaires des chefs de la production et écrasés eux-mêmes d'impôts, triment afin d'entretenir chichement une existence précaire. Sept ans après l'armistice, les grands mutilés attendent une pension suffisante pour ne pas mourir de faim. Tu as gagné la Victoire

?

!

Eh bien, paye, Français Paye pour réparer l'infamie allemande, paye à tes alliés les capotes qui ont servi de linceul à tes chers morts, paye encore, au prix fort, pour les munitions fabriquées dans leurs usines Tu allais les tirer à leur place, objectes-tu. Chacun sa part, voyons !. Paye toujours, épuise-toi, jusqu'à la ruine elle accourt à grands pas. n'es-tu pas le débiteur du monde que Paye, Français tu as sauvé Ah ! il était malheureusement aisé de prévoir la conclusion logique des événements, dès que s'engagèrent les pourparlers. Tes habiles et courageux mandataires n'ont-ils pas, en de conférences, où le tragique se le disputait au gron'ont-ils pas actesque, accepté tous les renoncements quiescéaux plus révoltantes injonctions des illuminés et

!

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?

des hommes d'affaires aux âmes de forban — Vous voulez réduire notre créance sur l'Allemagne de 410 à 106 milliards, puis à 67 milliards

?

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— Mais comment donc — L'Allemagne, dont l'industrie intacte reprend un développement considérable, qui reconstitue sa flotte de commerce, complète son réseau de chemins de fer, construit des lignes stratégiques réclamées par le grand état-major, et bâtit des logements pour son peuple, la pauvre Allemagne, objet de votre commisération, se dérobe une fois de plus à ses engagements et ne verse rien. — Eh bien, messieurs, nous ne prendrons contre elle aucune mesure coercitive, puisque tel est votre bon plaisir et, pour hausser son mark à la parité du dollar et de la livre, nous lui prêterons de l'argent. Une fois de plus nos dociles administrés mettront la main à la poche, ils en ont

contracté l'habitude. — Nos dégâts s'élèvent à la petite somme de 218 milliards, chiffre à la vérité supérieur à celui dont justifient nos bons amis d'outre-Manche et dépassant même l'ensemble des pertes occasionnées aux dix-neuf puissances alliées, mais pourquoi aurions-nous plus d'un représentant à la Commission des Réparations, qui compte cinq membres ? — Notre flotte, cependant si réduite (les navires germains qui devaient compenser nos pertes sont restés dans la baie de Scapa-Flow, vous ne pouvez l'ignorer), notre pauvre marine d'échantillons démodés vous offusque, et vous, qu'on ne saurait taxer d'impérialisme, désirez conserver la domination indiscutée des mers Comment n'avons-nous pas pensé plus tôt à vous offrir cette petite satisfaction. entre dans nos traditions de laisser les autres tirer les premiers, exception faite, toutefois, pour tirer les marrons du feu. Et tout cela s'accompagnait de pompeux « bourrages de crâne », de promesses fallacieuses, parfois de rodomontades ridicules et stériles, de belles phrases creuses et sonores, qui transformaient les sinistres, les humiliantes défaites en succès. Encore un triomphe comme ceux-là, et nous sommes perdus. Où nous ont conduits ces capitulations systématiques Au mépris de nos voisins (pour juger de son étendue, il faut fréquenter les étrangers), et à la ruine. Comme les méthodes ne varient pas, le passé permet d'augurer de l'avenir. Les coffres du pays sont vides et, puisque l'Allemand, moins écrasé de taxes queson vainqueur, ne règle pas, chaque crise se résoud par un nouveau tour de vis sur le contribuable il en sera ainsi jusqu'à la faillite finale. Nous avons vu amnistier les traîtres et les bandits de droit commun. Maintenant, sans craindre des simulacres de poursuites, opèrent, au grand jour, les innombrables agents de cette effrayante puissance de désagrégation matérielle et morale, qui a contraint des millions de Slaves à manger de la terre et à se dévorer entre eux, avant d'expirer. Chacun de leurs crimes est un coup de sonde, un pas accompli vers l'anéantissement. Nous avons entendu des paroles sacrilèges clamées du haut de la tribune officielle les Riffains, pillards, hostiles à la Nation, ont été ouvertement défendus, encouragés

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Du train dont nous allons, la guerre civile est à craindre. Commences-tu à te rendre compte des désastres suspen-

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dus sur ta tête, Poilu Examine ta conscience, elle est trop saine pour te tromper ; demande-lui si tu n'as pas une part dans la responsabilité du triste .état de choses présent et dont consciemment, ou sans t'en rendre compte, tu pâtis. Jugeant que tu avais droit au repos, n'as-tu pas estimé prématurément que ton rôle était terminé N'as-tu pas voulu jouir à tout prix d'une quiétude trompeuse T'es-tu soucié comme il convenait des affaires du pays qui sont les tiennes propres Nous avons été trahis, répliques-tu. Assurément nous l'avons été, mais on n'est pas trahi pendant une longue suite d'années sans crier Halte-là Les autres nations, elles, ont su défendre leurs intérêts, cependant moins respectables que ceux de la France, parce que moins justes. Près de la frontière, l'Allemagne, indéniablement galvanisée par l'espoir de la revanche, a formé une nouvelle et redouble armée, ses chimistes élaborent de terribles formules et l'homme qui tient les rênes du gouvernement, de par la volonté du peuple, figure, en belle place, sur la liste des grands coupables impunis. Si tu n'y prends garde, le réveil sera terrifiant. Guerre à l'extérieur, guerre à l'intérieur, voilà les périls qui nous menacent. Est-ce pour cela que tu t'es battu. Est-ce pour cela, vous autres, que vos os ont blanchi sur la plaine La France est-elle donc comme ce tigre vieilli, dont un écrivain contait récemment l'histoire, et qui, vivant encore, mais incapable de réagir, se laissait ronger les flancs par les rats immondes, sans pouvoir esquisser un mouvement de préservation. Non ce n'est pas vrai, cela n'est pas, cela ne sera pas

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Nos enseignes sortirent peu fréquemment de leur gaîne, durant la période d'immobilisation sur les tranchées elles furent cependant déployées en de rares occasions parfois même elles coururent le danger d'être prises. Ceux qui entendirent alors la sonnerie « Au drapeau », frémirent de tout leur corps et un élan irrésistible les jeta, bouleversés, fous, du côté où résonnaient les notes haletantes du cuivre. Aujourd'hui, ce n'est plus l'emblème de la France, c'est

la France elle-même qui est en péril. AU DRAPEAU, LES GARS

!

Jean

VILLEBLOT.

'LETABLISSEMENTS pour vous apprendre sur place l PIIA MET I correspondance ou par bufkreau @MpTAB1UTÉ

LE RASOIR FRANÇAIS

APOLLO

Lame épaisse, à tranchants courbes Se REPASSEindéiinimeat En vente dans les Maisons nous accordant des remises.

des renseignements leur sont fournis pour les aider à tuer nos soldats, et les sans-patrie, justiciables d'un code qu'on ne veut pas appliquer et passibles du poteau, continuent, en liberté, leurs démoralisants exploits. Si les révolutionnaires de 89 égorgeaient, eux du moins savaient faire face à l'ennemi du dehors. Quelles mesures a-t-on prises La censure, la censure simple, même pas l'exclusion temporaire Des mesures d'éloignement Admirons l'euphé-

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VR. 96, Rue de Rivoli. PARIS. Seine 53.252. mmmmmmmmmmmmmonrammk C.

SlÊOK SOCIAL

OHATUIT

1.


Deuxième Marne - Juillet1918 .Enfin, la Marne, offrant ses pentes en corbeilles,

Les recueillit. Sans doute, en une nuit pareille A ces fiévreuses nuits d'il y avait cinq ans, Quand le fleuve avait mis devant ses fils fuyants, Rejettés par la Somme et l'Aisne après la Meuse, Au cours des retraites fameuses, Son bouclier d'eau scintillant. Retour tragique Encor ces hommes et ce fleuve Ainsi tout se trouvait à refaire. L'épreuve De quatre ans. tant de morts. pour n'aboutir qu'au point Initial. Que dis-je En quels cœurs restait-elle, Cette fougue surnaturelle, Dont l'an quatorze fut témoin La Foi danschaque cœur était si fort ancrée Que la retraite, alors, la plus désespérée Semblait ruse et prétexte à n'espérer que mieux. Plus loin Passez La Loire Si la Marne avait dit Eut été la rive de gloire. Qu'importaient le mois et le lieu ?. Les mêmes maintenant revenaient centenaires, Courbaturés par leurs exploits et leurs misères. Certes l'Espoir survit aux croyances mystiques (Qui donc disait que l'Atlantique Déferlait à Château-Thierry ?) Mais l'Espoir seulement, fragile, aléatoire. Qu'espérer est cruel à qui n'ose plus croire Un renfort trop tardif, un ordre mal transmis, Le caillou de Cromwell, un rien, une seconde Et changeait la face du monde, Et, sous les haros ennemis, Victoires de fuir comme l'onde

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Victoires blanches sur champ d'or, N'aurez-vous été que mensonges Et ne sera-ce qu'en nos songes Que vous ornerez le décor De nos triomphales entrées Avant que d'être consacrées, Rentrerez-vous toutes d'accord Sans l'ombre où tout renom s'endort, Vos silhouettes déchirées

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et

Et toi, Victoire Iphigénie, Aisne, vierge au front ingénu Qui croyant tes peines finies Pour avoir, trois hivers, tenu, Tendait vers la Paix tes bras nus, Tandis qu'un traître par derrière Entravait ta course légère, Semant des trappes meurtries Et des fils sous tes pieds menus.

!

Victoires que créent nos armées Tant que l'avenir souverain Ne vous aura pas confirmées, Vous risquez au choc du destin De vous perdre dans les fumées Du désastre final, demain, Tant que, gagnant d'un bond le Rhin, La plus jeune agitant ses torches Ne vous aura pris par la main Pour vous entraîner sous le porche Où doit passer le genre humain.

! !. En

ce temps, Maître Insigne,

Seigneur,

Pour vous fléchir nous n'avions que nos pleurs Indignes, Que le remord de nos frivolités Passées Dont ne s'était jamais votre Bonté

?

Sœur aînée O Marne Parmi Les blés mûrs, criant dépeignée, Vierge de la même lignée Que Bouvines et que Valmy. Levant quand l'assaut se déclenche Saint-Cyr ta plume rouge etblanche Et lançant d'un geste insoumis Legant de la Grande Revanche A la face de l'ennemi.

Lassée. Mais maintenant. nos veines jaillissant Nos plaies, Nos compagnons emportés sur des claies, En sang

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L'écoulement de tant d'âpres journées, Des nuits d'ennuis, Pleines de peurs, d'angoisses. Damnées Nos coups, privés d'enlacements, qu'avril

!

et

Dévore, Que vous faut-il, Seigneur, que vous faut-il

Boueuse Argonne, bras en croix Au versant des ravins de chênes Et qui récluse dans tes bois L'oreille aux rumeurs souterraines, Les yeux aux lisières lointaines, Fouillait le sol, serve aux abois, Et traînait en pleurant tes chaînes De Ville-sur-Tourbe à Vauquois, Sans horizon à ta géhenne

?

Encore

Or ce fut en ce temps — après qu'en la fournaise Reims eut su résister, comme Verdun en seize Que Gouraud ayant vu ses postes repliés Sur son ordre, au-delà des Monts Maronvilliers, Dans l'espoir que suivant sa tactique éternelle Ludendorff reprendrait le plan d'Ham et de Nesle. La fortune hésita. D'une tour le kaiser Vit sa vague et ses vœux s'abattre en ce désert. Et ce fut en ces temps que Foch, maître lucide, Unique répondant du destin, qu'il décide Sentant d'une part l'œuvre irrémissible au point Et d'autre part le monde affluer à son poing,

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!

Sous les rafales, dans tes trous, Verdun, dont on ne devrait dire, Ainsi qu'on prie une martyre Les deux syllabes qu'à genoux. Toi dont le mérite humble et sombre Fut de t'accrocher aux décombres

Et, prodigue encore au trépas, Somme austère magicienne, Semblable à la Minerve ancienne, Lui portant boussole et compas, N'avançait qu'en comptant tes pas, Laissant sur tes traces, la zone Où s'effondraient Combles et Chaulnes. Bouchavesnes Maurepas

Une autre Marne

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!

Sous les tirs d'écrasement fous, Calme en serrant des dents de loup Et croisant les deux bras dans l'ombre.

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Tandis qu'il observait, courbe après courbe, en outre La poche de Dormans se gonfler comme une outre, Y vit le fruit, déjà qu'en esprit il cueillait. Et ce fut vers ce temps, soit le dix-huit juillet Mil neuf cent dix-huit, dans cette forêt qui borde Lamarée épuisée et veule de la horde Que Mangin, désigné pour l'acte, saisissant Ce moment qu'il avait payé de tout son sang, A son tour s'éleva sur son observatoire Pour flairer dans le vent la Suprême Victoire. Les victoires, les yeux fixés sur la forêt Où se jouait leur sort, attendaient son arrêt. Vaste cœur où le sang du pays se retire, Vers elle convergeaient tous ceux dont le martyre Avait erré de Thann à la mer, par Nieuport,

COMÉDIE-FRANÇAISE

La Nuit des Amants, de M. Maurice Rostand, trois actes en vers. L'action se passe au dix-huitième siècle. Faustine aime Paolo. Cet amour est par-

tagé. Les deux amants voguent sur une galère, qui sur l'annonce de la guerre, prendra le large pour soustraire Paolo aux dangers et risques qu'elle comporte. Par la suite, nous voguons toujours, mais en pleine incohérence. Faustine apprend à Paolo que ses jours sont comptés, par suite d'une maladie cruelle et inexplicable pour ie spectateur. Elle lui propose le suicide. Mais Paolo s'enfuit, abandonnant la malheureuse qui expire au dernier acte au cours d'une longue crise déclamatoire! De ci, de là, quelques beaux vers, mais au point de vue drame, il n'y a pas grand'chose Mme Piérat et M. André Luguet figurent les deux amants avec conviction, au milieu de somptueux décors.

!

ODÉON La Robe d'un soir, pièce en quatre actes de Mme Rosemonde-Gérard, musique de scène de M. Claude Corbreuse. Tandis que son fils faisait jouer sur la scène du Théâtre Français la pièce que nous venons

de décrire, Mme Edmond Rostand (Rosemonde Gérard en poésie) nous donnait la Robe d'un soir. Des costumes clairs, des rimes légères La marquise doit aller au bal, mais sur la prière de la couturière Midinette, elle lui prête sa robe et son équipage. Dès lors, l'amant de la marquise aime Midinette, et celui de Midirette la marquise. Tout le monde s'aime, s'em-

!.

La Somme, Reims, Verdun, d'autres enfers encor. 0 forêt de Perraut où de nouveau les fées Sortaient des sources pour s'éblouir des trophées, Parmi tes lierres frais tu dois les voir s'asseoir Ces troupes, attendant ton oracle ce soir L'écouteur note au vol une onde qu'il recueille, L'artilleur trace un angle au crayon sur sa feuille. Le mitrailleur surveille une zone à faucher. Le chef de section médite un débouché. Vois-tu, drapé d'orage, un peuple entier se taire Et les chars légers prêts à surgir des tonnerres. N'entends-tu pas, ainsi qu'aux foudres, Jehova Une voix commander à la Victoire Va

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André PIOT.

brasse. C'est touchant et même un peu monotone. La musique de M. Corbreuse illustre ce madrigal. Des costumes clairs, des rimeslégères

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THÉATRE SARAH-BERNHARDT chez les riches est une comédie Mon en cinq actes, tirée du roman de M. Clément Vautel par MM. André de Léorde et Pierre

curé

Chaîne. Le brave curé Pellegrin, escorté de son fidèle chien Poilu, y chante tour à tour les cantiques sacrés et la Madelon. Il ne craint pas de dire leur fait brutalement aux snobs, auxmondains, aux nouveaux riches, auxquels il fait vertement la leçon en un langage plein d'une rudesse toute militaire. Ses voisins, les enrichis de la guerre Cousinet en savent quelque chose et en prennent pour leur grade, comme on dit. Ce qui ne les empêche pas d'ailleurs d'estimer à sa juste valeur le bon curé, si bien incarné par le jovial Vilbert, auquel Mme Cassive donne avec brio la réplique. Bonne pièce, l'on rit et l'on s'amuse.

tune, Philippe Le Hallier, elle épousera le millionnaire Baugereau auquel M. Tarride prête ses brillantes qualités d'acteur; quant à Mlle Mazulier, c'est la très élégante Mlle Jane Renouardt. M. Bélières a, dans lerôle de Mazulier dessiné une très amusante silhouette de père très et même trop moderne ! CONCERTS A l'Institut National des Invalides, le sergent Laloy a, sous la présidence du général Mariaux, donné en fin de mai un très intéres-

sant concert. Notre camarade qui s'est fait applaudir comme violoniste et chanteur, était secondé par les virtuoses que sont MM. Saurv. Emile Prenez, Mmes Charpin et Wizonne et la toute jeune pianiste Mlle Ellegaard. Beau succès pour notre camarade et son excellente petite troupe vivement félicités par le général et le public militaire et civil. A la salle Comœdia, Mlle Suzanne Bouguet, cantatrice, a brillamment interprété des œuvres de Fauré, G. Pierné, Laparra, ce dernier accompagnait lui-même ses oeuvres. Belle séance, très intéressante au pointde vue musical. THÉATRE DE LA MADELEINE Jeunes filles de Palaces, comédie en trois Pour finir, mentionnons la fête artistique organisée par la Principauté de Montparnasse, actes, de MM. Armont et Cerbidon. Les deux jeunes filles de palaces, papillons avec distribution de fleurs et de chansons aux de nuit aux brillantes antennes, font la chasse ouvrières parisiennes. L'orchestre Bordenaveau mari, pourvu de la grosse fortune qui puisse Beaudelot et de nombreux artistes ont prêté satisfaire leur goût de luxe et leurs besoins leur concours, ainsi que l'Amicale du 14coûteux. Le nouveau riche Baugereau est par- arrondissement, à.cette populaire réjouissance. ticulièrement visé par la demoiselle Mazulier, Louis-Emile FOUQUET, secondée par son équivoque famille. En dépit Sociétaire de la Critique dramatique d'une intrigue avec un jeune homme sans foret musicale.

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Les Livres

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L'épopée du 91, par son poète

MarcelCaruel

Bienheureux les héros qui ont été chantés par l'un d'eux d'une façon plus chaude, plus intime, que dans un « historique » froid comme la mort. Bienheureux ceux dont la gloire est consacrée par un témoignage plus palpitant qu'un document d'historien. L'artiste émet des ondes que ne perçoit pas toujours l'archéologue. Les anciens du 91 ont cette rare fortune un poète pour monographe. M.Marcel Caruel n'avait pas attendu 1925 pour rendre un hommage sincère et vibrant à ses frères d'armes il avait déjà dit son calvaire, lui le trois fois blessé, dans ce recueil intitulé Pleurs et Délassements, qu'on peut considérer comme le livre de chevet du fantassin ; cette fois le ménestrel suspend sa viole aux branches de sa vieille forêt d'Ardenne', car il veutque tous ses camarades, les plus humbles troupiers, et quel que fût leur matricule, le comprennent et revivent avec lui les jours tantôt sombres tantôt burlesques, toujours glorieux de la grande guerre. Caruel dédie son livre « pieusement et affectueusement » à l'Infanterie, « la reine et la martyre des batailles ». Il y retrouve le ton familier de la tranchée, en quoi il marche dignement sur les brisées de son illustre confrère, Roland Dorgelès. Car si dans la première partie de son ouvrage Carue1. rappelle la geste de son régiment, voire de son escouade, il a rassemblé dans la seconde quinze anecdotes, quelques-unes touchantes et émouvantes au point de vous fendre le cœur, les autres désopilantes à souhait, à vous tordre les côtes de fou. rire Cette histoire des deux Bègues, pour n'en citer qu'une (mais toutes se valent), doit faire le tour du monde des Poilus, et je parie un coup de pinard que quiconque aura lu Je livre de Caruel me dira dans un geste de reconnaissance qui fût toujours apprécié « Aboule ton quart » Jean-Paul VAILLANT. On trouve le livre « Avec le 91° d'Infanterie, de Mézières à la Marne, et quinze anecdotes de guerre », chez l'auteur M. Marcel Caruel, 12, rue Monge, à Mézières (Ardennes). Prix franco cinq francs.

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Alerté en hâte en mars 1917, il d'un band du camp de accourt Crèvecœur jusqu'au canal Crozat, de nombreux éléments réusque sissent a franchir pour se heurter aux puissants retranchements de la ligne Hindenburg. Puis voici avril1917 : le haut commandement attendait des cavaliers un concours des plus précieux qu'ils s'apprétaient a apporter de tout leur cœur, mais auquel l'arrêt subit de

I offensive

ne permit pas de faire appel. Voici 1918enfin, et, dans toutes les phases difficiles, le corps de cavalerierépond présent certes ses missions sont toujours temporaires, mais toujours il les mène à bonne fin ; il ne pouvait être question pour lui de stabiliser le front ses effectifs réduits (1) lui défendaient une telle prétention mais sa mobilité lui permettait d'être en très peu de temps à pied d'œuvre et, sinon d'arrêter, tout au moins de ralentir fortement la marche de l'ennemi lui faisant subir de en lourdes pertes, et d'attendre l'arrivée des réserves d'infanterie. En mars, de Channy au sud-ouest de Montdidier, en mai-juin sud de au l'Aisne, en juillet sur les bords de la Marne, la cavalerie a défendu pied a pied de concert avec l'infanterie le sol français — que foulaitl'envahisseur et contribué largement à rétablir front notre ébranlé. Et, en octobre, elle est prête à exploiter le moindre succès de l'infanterie et a talonner l'ennemi retraite. en Missions temporaires, oui mais dans l'intervalle de ces missions, la cavalerie n'est pas restée inactive ; elle a pris les tranchées comme l'infanterie, permettant ainsi à diverses unités de prendre un repos mérité. Puis elle a travaillé, s'adaptant aux missions que l'on pouvait attendred'elle, perfectionnant peu à peu l'instruction des combattants et suppléant chaque jour par une improvisation nouvelle l'insuffisance d'une organisation qui n'avait eu en vue qu'une de guerre mouvement. Et ce sont ces perfectionnements successifs qui ont fait peu a peu du I*r corps de cavalerie une grande unité de combat, au même titre que le corps d'armée, mais qui, en raison de sa mobilité, constituait une réserve de forces particulièrement précieuse, dont les opérationsde1918 ont démontré la nécessité. Tous ceux qui s'intéressent à l'arme de la cavalrie et à son rôle pendant la guerre, tous ceux qui veulent se documenter impartialement, liront avec intérêt lse deux volumes du colonel Boucherie et y joindront les deux ouvrages qui les complètent et dont je regrette de ne pouvoir parler, ne les ayant pas sous les yeux l'Historique des corps de cavalerie commandés par le généralConneau du 14 août 1914 au 2 mars 1917 (2) et l'Historique du 2" de cavalerie corps du octobre1914 au 1- janvier1919, rédigé le général par Boullaire (3). Ces quatre volumes constituent magnifique florilège un de la cavalerie française (4).

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COLONEL BOUCHERIE. Historique du Corps de cavalerie Sordet. Paris. Lavauzelle, 1923, un vol. in-8 (7 fr. 50). Historique — du Ier corps de cavalerie(mars1917décembre 1918). Paris, ** GÉNÉRAL RAMPONT. Guide de l'homme d'action. Paris, Bossard, Lavauzelle, 1925, un vol. in-8 (20 francs). La cavalerie a été fortement décriée au cours de la grande guerre. un vol. in-8 (9 francs). Le Guide de l'homme d'action s'adresse particulièrement Certes elle n'a pas eu à son actif des charges et pour cause — Reischoffen, — aux jeunes il n'en intéressera mémorables comme celle de nos aïeux à mais l'historien pas moins tous ceux qui songent à l'avenir vraiment impartial devra reconnaître unjour que, si son rôle fut plus et que préoccupe le développement intellectuel et économique du pays. Le Rampont général envisage l'homme d'action elle demeurent immenses particulièremodeste. les services rendus par sous tous ses aspects s'il choisit plus fréquemment des exemples militaires et, ment dans les moments critiques. qu'il a — plus à portée de la main du le conseils ne s'en appliquent prétendre moins monde Aussi les cavaliers, ses moins sans se compas — à l'industriel et au commerçant. tâche glorieuse fut la l'honneur infanterie qui à à à et notre sans parer Je ne saurais trop conseiller la lecture de arrêt pendant plus de 4 ans, — sauront-ils gré au colonel Boucherie ce livre à tous ceux qui des deux beaux ouvrages qu'il leur a consacrés en rédigeant l'historique « agissent » et ne se contentent pas comme trop de gens, hélas ! — de vivre leur vie sans s'inquiéter du lendemain, à du 1er corps de cavalerie à deux époques de la guerre où il eût partiqui, pour ceux affronter les difficultés ont culièrement à faire preuve d'admirables qualités combattives. une volonté forte. Je ne puis d'ailleurs Car le 1 eï corps de cavalerie, commandé alors par le général Sordet, mieux faire que de citer la conclusion du général Rampont • Nous voici à l'heure où chaque citoyen fut employé dès le début des hostilités et ce n'est pas sans angoisse enchaîné à son rang sur — la galère de l'Etat doit s'appliquer à remplir sa fonction dans toute heures tragiques revivront qui l'auteur la vécu ont ces que ceux avec son intégrité, sans faiblesse et avec un dévouement sans bornes Les bataille de Belgique, la retraite sur Paris et la bataille de la Marne, difficultés financières sont grandes. La paix reste boiteuse. Au moment des bourrasques, le marin vérifie ses machines, phases au cours desquelles le jeu de son assure gouvernail ou il renforce la voilure et resserre les nœuds de Malgré des moyens matériels insuffisants, sans aviation, avec une comartillerie réduite, presque toujours sans soutien d'infanterie, cons- mande. Nous sommes à l'heure grave où il faut serrer les nœuds tamment au contact de l'ennemi, passant chaque jour d'un comman« », et cela réussira qu'à force de méthode, ne de volonté et d'action. dement à un autre, le corps de cavalerie a toujours rempli les misJeunes gens, sur qui repose le salut de la France. sions qui lui ont été confiées. Il a fourni un effort sansexemple dans GARDE A vous le passé (ayant parcouru environ 1.200 kilomètres du 4 août au 8 Jean VICAIRE. Il septembre 1914); il a supporté les plus rudes épreuves morales et (1) Une brigade de cavalerie pouvait tout physiques, conservant la même confiance inébranlable et la même plus mettre en ligne au à pied l'effectif d'un bataillon d'infanterie. volonté de vaincre. Dans le volume qui vient de paraître, le colonel Boucherie reprend (2) Un vol. in-8. Paris, Lavauzelle. 12 fran~< (3) Un vol. in-8, Paris, Lavauzelle, 20 francs. le corps de cavalerie à l'époque où, sous les ordres du général F éraud, (4) La librairie Lavauzelleconsent le prix réduit de 50 francs il va participer à nouveau de façon active aux opérations. fan lieu de 59 fr. 60) à tout acheteur de la collection complète.

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CHRONIQUE MÉDICALE rhumatisants et goutteux atteints de névralgies tenaces, de douleurs articulaires ou musculaires, de raideurs et d'impotence fonctionnelle qui viennent demander aux sources minérales la guérison ou l'atténuation Le nombre de

de leurs souffrances, est devenu depuis la guerre plus considérable, car ils sont légion les combattants qui ont contracté ces affections pendant la grande tourmente. Beaucoup de stations en France ont la réputation méritée d'améliorer, de guérir ces états, et parmi elles Evaux-lesRains, bien que moins connue que certaines autres, tient une des premières places. Evaux est située au nord-est du département de la Creuse, sur les derniers contreforts du Massif Central, dans un pays des plus pittoresque. Grâce à son altitude — 460 mètres — aux bois et aux montagnes qui l'entourent, la température l'air, fortement chargé d'éléments y est agréable en été radio-actifs et ionisés, y est pur et sec sans excès, les brouillards inconnus, les vents rares, l'ensoleillement parfait. La vie y est calme et tranquille, loin des agitations mondaines, circonstance heureuse qui vient renforcer l'action du trai-

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tement thermal.

LES SOURCES ET LEUR RADIO-ACTIVITÉ.

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Ce sont des eaux

hyperthermales (58°) peu minéralisées et dont les nombreux éléments minéraux qui les composent sont d'une importance capitale. Se sont, à côté des sulfates de soude et de chlorure de lithium, potasse et des bicarbonates alcalins, la silice, le manganèse, le fer, le brome, l'iode, l'étain, etc. Plusieurs d'entre elles sont légèrement sulfureuses. Elles possèdent surtout une radio-activité des plus remarquables qui les font classer parmi les plus radio-actives

le

connues. L'on sait que le radium dégage d'une façon continue un gaz radio-actif, appelé l'émanation du radium ou niton, qui décharge les corps électrisés, ionise l'air, pénètre les corps qu'il touche et se détruit en se transformant en gaz rares dont le principal est l'Hélium. Nous vivons enveloppés d'éléments radio-actifs qui sont surtout nombreux dans les eaux et les gaz de certaines sources et qui donnent :'i ces sources une action thérapeutique particulièrement

La Source du Rocher, sulfureuse, plus stimulante, plus tonique, employée chez les déprimés et dans les manifestations arthritiques de la peau et des premières voies respiratoires. La Source Vesta, dont l'actionexcitomotrice sur l'appareil utéro-ovarien rend de grands services dans les troubles de la formation des jeunes filles (prof. Albert Robin). LA CURE EXTERNE est donnée dans un Etablissement Thermal très bien aménagé, situé dans le Grand Hôtel. El!? consiste en bains de température et de durée variables, habituellement suivis de douche sous-marine ou de douche directe. La première est un véritable passage vibratoire, très doux donné à travers l'eau du bain et que supportent les articulations les plus douloureuses, les téguments les plus sensibles. Quant à la douche directe, on l'emploie chez les torpides, dans les arthrites ankylosantes, les lumbagos chroniques, les hydarthroses, etc. Une autre particularité de la Station est le Pulvérarium, ou étuve à vapeurs naturelles à 45°, dont sont justiciables les rhumatisants et goutteux chroniques, les emphysémateux, etc. Sous l'influence de l'ensemble de ce traitement, les douleurs s'apaisent, le nervosisme s'atténue, le sommeil devient meilleur, l'état général se remonte, se tonifie, les articulations et les tendons se désempatent, les muscles s'assouplissent, les urines sont plus abondantes, des décharges d'acide urique se produisent, l'organisme se désintoxique, la nutrition s'améliore. LES MALADES JUSTICIABLES DE LA CURE. De ces pro— priétés à la fois sédatives, stimulantes, toniques, désintoxicantes découlent les indications d'Evaux. La spécialisation est anti-arthritique, et ce sont surtout les douloureux, les névropathes, les excitables qui sont en même temps des surmenés qui en retireront le meilleur profit. Qu'il s'agisse de goutteux ou de rhumatisants, y obtiendront les meilleurs résultats, les névralgies, les névrites, surtout les sciatiques si tenaces, si douloureuses, les rhumatismes musculaires, les lumbagos, les rhumatismes articulaires subaigüs, quand les articulations sont encore gonflées, empâtées, douloureuses, les hydarthroses, le rhumatis chronique à forme ankylosante, le rhumatisme déformant au début. Les maladies des femmes sont aussi une grande indication de la Station. En sont surtout justiciables les troubles de la formation des jeunes filles et les troubles du retour d'âge, les névralgies pelviennes, les métrites et salpingites chroniques douloureuses. Notons enfin les sequelles névralgiques et articulaires des blessures de guerre, la neurasthénie, le goitre exophtalmique, la paralysie agitante, etc.

intéressante. L'on connaît aujourd'hui l'action de l'émanation chez les nerveux, les rhumatisants, les goutteux. Elle est sédative de l'élément douleur, antiphlogistique, doucement stimulante de l'état général elle active les combustions intracellulaires, facilite l'élimination de l'acide urique du sang, provoque des débâcles d'acide urique ordinaire. L'émanation du radium est non seulement importante dans les eaux d'Evaux, puisque celles-ci en renferment 2 millimicrocuries 34 par litre, mais elle est surtout considérable dans les gaz spontanés qu'elles déversent dans l'atDocteur GRUZU, mosphère. La teneur de ces gaz en émanation varie selon Médecin-major de 2e classe de réserve, les sources de 53, 44 à 80,09 millimicrocuries par litre. Et Ex-médecin chef du 6e B. T. chasseurs alpins, à elles seules les sources César, du Pulvérarium, du Calda363e R.I. et 36e R.A.C. du rium et du Puits du Milieu donnent plus d'un million de litres de gaz qui contiennent plus de 114 millions de milliEVAUX-LES-BAINS (Creuse), 358 kilomètres de Paris. Chemicrocuries de gaz rares par an. min de fer direct de Paris-Evaux 6 heures par OrléansSi l'on songe qu'il existe encore une vingtaine de sources, Montluçon. Arrêt des trains rapides. dont le débit gazeux n'a pas été mesuré, l'on voit de quelles Hôtels et pensions. Appartements meublés. quantités d'effluves radio-actives l'air de la Station est consRenseignements Directeur de l'Etablissement Thermal, tamment baigné. Evaux-les-Bains (Creuse). LA CURE THERMALE.— Elle est mixte, c'est-à-direque la boisson y tient une part importante à côté du traitement P.-S. — L'Etablissement Thermal et le Grand Hôtel externe. d'Evaux-les-Bains accordent pour les mois de juin et de La Source César, très diurétique, dissolvante de l'acide septembre une remise de 10 surleurs tarifs à tous les urique. décongestionnante du foie, calme les douleurs des membres de la F.F.A.M.C. ainsi qu'aux membres directs hyperpeptiques de leur famille porteurs de la carte fédérale annuelle. La Source Sainte-Marie, légèrement sulfureuse, de digesLe docteur Gruzu appartient au service médical de la tion moins facile, est un peu laxative. Fédération et réside à Evaux-les-Bains.

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3' R.L. R.I. R.I.T 3* R.I 2* .2' R.AJL.

Houx. R.I 4* Samedi — R.I 4* R.I. RJ R.A.L. AIT 2* R.L. .,.. R.I.T.,.,. Coloniale.,..,..,.,. 2 Face. Hussards2* .4' XI',.,.,.,. SUITE Je la LISTE DES SOCIÉTÉS FÉDÉRÉES

La Branche de Anciens du 201' Anciens Pharmaciens Anciens des 170' et 174* Anciens Combattants du 89' Association Amicale du 8* Génie et Bataillons

mobilisés.,.;

Amicale des A. G. des147* et 347' Anciens Combattants des 3*, 106', C. I. M. Section X, Les Iéna Vauquois A. C. du Anciens du 28' La La Union des Blessés de la A. C. du 8*

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Marjolaine.27'

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régiment

4*

Dimanche, 16 h.28, Bd Strasbourg Sur convocations fois par an Bd Strasbourg Mercredi tous les 2 mois

3*

Jeudi

Les Gueules

Association Amicale des Croix de Guerre A. C. du 73* Anciens du 4' Cuirassiers. Harmonie du Amicale du 96* Anciens du 29* Anciens du 409'

, ,

R.I. 233' , Nationale. Paris. D.L. ';"

Mercredi

SamediBrasserie r -

R.L. .2' 1" Rio. R.I..3* :. D.I R.I.T.,.3' R.I.,. R.I.T.1** 2*

Anciens des 153* et 353* Anciens des 33* et Amicale du Personnel de l'Imprimerie Union des Anciens Combattants et Mobilisés de la Société du Gaz de Association Amicale des 82* et 282* 73' et 128* La Division du Territoriaux combattants de Les Pépères de Anciens du 23* A. C. des 26' et 255' Amicale des 21', 23', 41* et 43* R.I.ColanIaIe.

Vendredi

Zimmer place du Châtelet 28, Bd Strasbourg

Lundi

., 272* R.I 1*'Samedi 7, R.I.T. Cheval. Jeudi

T" les Jeudis, 17 h.

PYser.8* ., Dragons.,..,..,.,:. RA.C.,., , lr Samedi28, Samedi4, colonies.

Bois-le-Prêtre. l'Yser.,

Association Nationale des Anciens Militaires des Armées de terre, de mer et des Amicale des Anciens du

,

RA.P.

4*

Samedi Vendredi

Taverne Parisienne Fg Montmartre Bd Strasbourg

Dernier Samedi..Café desl'égocianta 42, rue du Louvre 1" Bd de l'Hôpital, Café de la Consigne

Amicale des A. C. du 100'

Anciens des 172' et 372* Amicale du 328' R.I. et 14' Anciens du 12' Chasseurs à Amicale des Anciens du 5*

pa.

--

tirailleurs 3* cheval.,

mixte zouaves 20" chasseurs à Anciens du 46*

,, , , ,

-

Mardi Samedi tous les 3 mois 36, rue Richelieu 3* Samedi Palais des 2* 199, rue St-Martin Vendredi 28, Bd Strasbourg 1" Mardi Mardi Samedi

,Télégraphiste.,. Jeudi.

et

Spectacle.

28, Bd Strasbourg

Mercredi

3*

Mixtars.,.1' 111% 311*

3*

SamediComptoir

la Bourse, r. Vivienne pl. Hôtel-de-Ville Taverne de Paris I" Jeudi Place République de la Garde Nationale, place de l'Hôtel-de-Ville Mercredi rue de Rennes r. du Pont-Neuf Bd Strasbourg Vendredi 4*

,

JeudiCafé 165,

Cuirassiers d'Auvergne.19, R.AL.1or 28

Association des Ane. Combat, du 11* Le Régiment Les Anciens du 17* Amicale des Ane. des 113', 313', 413 et 458* A. C. du 72' des 151* et Rancourt-Verdun Mutualité A. C. de la 5* A. C. des 51*, 251', 402' R.I. et 11', 211' Ane. Officiers de Réserve de la Région A. C. des 116' et 316* Anciens des 32', 232' R.I. et 69' P. Cercle Amical des Militaires Automobilistes. A. C. des 31«, 231' R.I. et 35* Groupement des Anciens de la 6'

.,.Anciens R.I.2' Post-Régimentaire. 351*

parisienne. 103

de

Samedi Vendredi

4,

-

r. Saint-Laurent

Mercredi

R.I.T., D.IR.I.T. „3*,SamediC.N.A.T.M., R.A.L R.I.T. 211' Dardanelles .4* Rhénanie. v l*r -Algériens 4* l'Assurance. combat. 510'R.A.L. ,.. -

1**

S.

lIr

Amicale des A. C. des 28', 228' R.I. et 18' A. C. des 83* et 283*

4, rue St-Laurent

Mercredi17-19,

Jeudi

r. Pont-Neuf

49, avenue Opéra

Mercredi. Brasser.ChAteaudun ChAteaudun 12, rue

Vendredi115,

rue St-Lazare 28, Bd Strasbourg 28, Bd Strasbourg

Mercredi Amicale du 42', 130., 211' Mercredi Association Nationale des A. C. des Samedi Fédération des Ane. de la Ruhr et de la Jeudi A. C. du 1" Tirailleurs Les Mobilisés de 1er Jeudi Régiments chars Amicale des Anciens du 24, r. de Ponthieu Amicale des Anciens des 81', 181* et 281' Samedi, 20 h. 30.28, Bd Strasbourg Amicale des Anciens des 2' et 2' bis de 8, rue Saint-Denis Union des Association Amicale d'A. C. Chefs Contrôleurs, Chefs Machinistes et Contrôleurs de la T.CLRJ*.

1"

Zouaves Crapouillots., , F.F.A.M.C.2' F.F.A.Bf.C

2*

Comité Directeur. Présidents et délégués à la

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Lundi Mardi

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