Les Échos des anciens combattants - 04/1926 by Président AALEME

Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires [...]

Source gallica.bnf.fr / Ville de Paris / Bibliothèque historique

Les Echos des anciens combattants. Organe mensuel de la Fédération française des unions et sociétés d'anciens militaires et combattants... ["puis" Organe indépendant]. 1926/04. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.

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des AnciensCombattants Organe Officiel de la Fédération Francaise des Unions Sociétés d'Anciens et Militaires et Combattants 1

le 8juillet 1924

Reconnue d'utilité publique par Décret présidentiel

:B.

DirecteurdeRédaction

SecrétairedelaRédaction:Dr MARCHAL

JOURDAIN.

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SOMMAIRE

Ce qui

sepasse p. =

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Tribune libre = p. 8 & 9 Maisons recommandées = p. 9 Avis = p. Il On rembourse = p. 11 Service des remises commerciales p. 11 = Nos fêtes= p. 12 & 13 Pour Vos réunions = p. 13 Chronique Théâtrale p. 13 & 14 = Les livres = p. 14 Lasituation économique&financière = p. 15

FEDERATION FRANÇAISE DES UNIONS & SOCIETES D'ANCIENS MILITAIRES ET COMBATTANTS (Reconnue d'utilité publique)

COMITÉ DIRECTEUR

MM. MAURER, C.

BUREAU HONORAIRE

JOURDAIN, BROCHET,

~,¡

Président Honoraire

MM. GUIGARD

VIRAT père OSOUF père

id. id.

DESPAGNE, &

Général

— Trésorier Général —

WALCH, SERVICES DE LA

MULLER

id. id.

SAUNIER, GUILHOT, MACPHERSON,

LIONVice-PrésidentHonoraire

MM. GIBON

*, Vice-Président id. *, ~g.

¡ Secrétaire ~J. Adjoint i ~, ~, i ¡.Archiviste Adjoint

CHAIX GUITTER,

id. id.

PICHAUT Dr. QUIDET,#,$.

*.président

Local et Réunions Commission des Fêtes Mutualité Post Régimentaire

DEBELLE, ifc, F.F.A.M.C.

Service des Remises Dr. MARCHAL, Service médical, dentaire et pharmaceutique HERIVAULT, Directeur du Tir

MM. LION

: *,¡.

Secrétaire administratif

Porte-drapeau de la F.F.A.M.C.

'VALCH,*,¡;.

FORTOUL,

Le mot d'ordre

Achetez

la Publicité.

dans les Maisons nous accordant des remises&de Ilsnousaident, aidons-les

Liste sur demande à la Fédération

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Les Echos desAnciens Combattants

MENSUEL

ORGANE MENSUEL DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES UNIONS <5 SOCIÉTÉS D'ANCIENS MILITAIRES ô COMBATTANTS. RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET LE 8 JUILLET 1924, NUMÉRO 19, TROISIEME ANNÉE, AVRIL 1926. ADMINISTRATION Ô RÉDACTION AU SIÈGE DE LA F.F.A.M.C. 128, BOULEVARD DE STRASBOURG, PARIS, (10e), COMPTECHÈQUESPOSTAUX691-41.ABONNEMENTS poUIl LES AFFILIÉS PROVINCE LA F.F.A.M.C. UN AN A PARIS 3 FRANCS POUR LES NON AFFILIÉS: 5 FRANCS PROVINCE 5 FRANCS 50. 3 FR. 50

Avril 1926

;

NOUVELLE

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CE QUISE PASSE

F.F.A.M.C.

Conseil d'Administration

notre Fédération. Acte est donné de cette communication. Lettre des A.C. des 2e et 2e bis de Zouaves portant composition du comité pour l'exercice 1926. Lettre du 100e R.I. Même objet. Lettre du 69e R.I. «Le Ralliement Même objet. Démission.— Lç président donne connaissance d'une lettre du camarade Plateau, pré-

(Séance du 9 mars 1926) La séance, ouverte à 21 h., est présidée par le vice-président Chaix, remplaçant le présidentMaurer. excusé. S'étaient excusés, les camarades Jourdain et Brochet, vice-présidents; Gotrot,du264e, Lévy, du « Ralliemènt ». Le procès-verbal, dont lectureest donnée par sident des Amis et Anciens du 6-7, société le secrétaire général, est adopté sans observa- dissoute faute de trouver un nombresuffisant tion. de membres, s'intéressant à l'Amicale.Le se46 sociétés sont présentes ou représentées. crétaire général faitremarquer que cette AssoCorrespondance. — Le président fait con- ciation est l'une des plus anciennes de la naître' le décès du père de notre camarade Fédération et ditses regrets de voir disparaître Poulain, président des A.C. du 132e R.I., à qui la société du colonel de Villebois-Mareuil, prédes condoléances ont été adressées. Il renou- sident-fondateur de la Fédération. Sur saprovelle à notre camarade la sympathie attristée position, le Conseil d'administration décide de du Conseil d'administration. mettre à la disposition des Anciens du 6^7 Lecture est donnée de la lettre d'excuses de une salle de notresiège social à titre gratuit, notre camarade Lévy, du « Ralliement o, qui lorsque nos camarades en exprimeront le dédonne quelques renseignements sur la camAdhésion. Sur la proposition du camapagne électorale du 2e secteur de Paris, et où il se propose de demander desexplications à rade Gibon, délégué à la propagande, l'Union deux candidats qui se recommandentd'asso- descamarades de Combat du XXe arrondisseciations d'A.C. Le président du « Ralliement » ment est admise à l'unanimité comme société précisera à notre camarade Lévy qu'il ne sau- affiliée. Le représentant de cetteAmicale relait intervenir au point de vue fédéral que çoit les félicitations du président, qui lui si notre groupement était nettement mis en souhaite la bienvenue. Subvention. cause. Lecture est donnée d'une Délégation. — Invitationdu 23e Dragons à lettre de l'Harmonie de Saint-Ambroise, muune soirée récréative. Le camaradeFortoul est sique de la F.F.A.M.C., qui sollicite le renoudésigné pour représenter la F.F .A.M.C. Le se- vellement de la subvention accordée annuellecrétaire donne ne quelques mots les raisons ment. Une discussion s'engage sur la particide cette désignation. pation de cette phalange de musiciens à nos 52e D.I. Banquet annuel le 13 mars: vice- manifestations fédérales et "C échéant aux cas président Guittér. réunions récréatives organisées par les Ami89" R.I. Banquet annuel le 20 mars: Saunier, cales fédérées. Le camarade Ecorchard, présisecrétaire général. fait condent de Moskowa et Argonne 1 « Le Burnous », Anciens Spahis. Banquet naître au Conseil la situation particulière de annuel le 20 mars: Jourdain, prçmier vice- cette Harmonie dont Ise musiciens seraient président. appartenant détenteurs d'instruments pro, Invitation de l'Union Fédérale des Associa- pre la Fédération et à quelques-unes denos tions de MutilésA.C. et victimes de la guerre sociétés adhérentes. Le nouveau président de à assister à son congrès annuel à Nice,.les 4 l'Harmonie, peu au courant; ne peut répondre et 5 avril prochain.. Le Comité-Directeur a de façon précisa et le déBat est renvoyé à demandé sonprésident,l'amiMaurer — un mois pour décision à prendre concernant quiseraencore à Nice à cette époque de l'octroi de la subvention. représenter Fédération. Avantages commerciaux. — En l'absence des Les Anciensdes 20/60e D.I. annoncent leur' camarades Lion et Cassèt, de ce service, lec.annuelle pour le 17 avril prochain. Des ture est donnée d'une note qui paraîtra fête au sont déposées cartes bulletin. Mais d'attirer l'attention est au siège. Courrier. Lettre du président du 264e R.I. des camarades fédéréalgur le fait que les somqui nous fait connaître que cette Amicale, de mes provenant de eure ,es commerciales, acsociété adhérente, devient société affiliée à tuellement déposive, dansaisse de. la buvette,

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et qui n'auraient pas été retirées au 13 mai prochain, seront versées à la caissefédérale, suivant ltis décisions prises par le Conseil d'administration. Invitation. — Une lettre du camarade J. Péricard nous invite à assister à une conféD.R.A.C. a. Le rence organisée par la ligue président faitremarquer le caractère politique de' cette Association et consulte l'assemblée sur le point de savoir si la F.F.A.M.C. doit y représentée. Lesassociaêtre officiellement tions adhérentes étant statutairement libres de leur action propre. Une longue discussion à laquelleprennent part avec le président, les camarades présidents des 113e/313° des 147e/347e; le secrétaire général etle président des« Chas' d'Af' ». On décide finalement de faire connaître au camarade Péricardqueconnaissance de sa lettre a été donnée aux Associations représentées à notre Conseil d'administration. La carte d'invitation est mise à la disposition de celui qui la désire. Le Conseil à l'unanimité, moins deux voix, décide ensuite de passer à l'ordre du jour. Félicitations. — Le président fait part de lanaissance du jeune Jacques Saunier, second filsde notre secrétaire général, qu'il félicite en lepriant de vouloir transmettre à Mrpe Saunier les souhaits de prompt rétablissement et d'accepter pour le nouveau-né vœux de santé et de bonheur. Le Conseil par ses applaudissements s'associe à ces vœux, et le secrétaire général remercie ses camarades. D'autre part, leprésident fait connaîtrequ'à l'occasion de la fête annuelle de la société de tir de notre Fédération, les palmes d'officier d'académie ont été décernées par le soussccrétàriat de l'enseignement technique à nos camarades Saunier et Macpherson, vice-présidents de la société de tir, pour services rendus à l'instruction physique et à la préparation militaire. Le président félicite les diplômés, le Conseil s'associe à ces félicitations et les deux nouveaux promus remercient leurs camarades de ce témoignage de sympathie; Bulletin. Le camarade Dr Marchal donne les directives que ses camarades et lui entendent suivre pour le bulletin fédéral. Il demande des collaborations pour toutes lesbranches del'activité sociale, des articlessur toutes les questions à l'ordre du jour des Associations de mutilés et combattants, comme sur les différents services fédéraux. Il invite toutes les sociétés à rendre compte de leurs réunions el leurs fêtes.

les

Situation financière. — Le trésorier signale de que les recettes du mois sont en excédent 2.000 francs sur les dépenses et fait connaître que la souscription en faveur de nos jeunes camarades du Maroc est toujours ouverte. Divers. — A ce sujet, le camarade Guitter, vice-président, fait connaître que des démobilisés de Syrie et du Maroc viennent demander des secours en même temps que des emplois. Le secrétaire général indique que le Comité d'entente s'est préoccupé de cette question et qu'il a créé une caisse de secours à cet effet. D'autre part, d'accord avec la Croix-Rouge, il a recueilli des sommes importantes qui ont été distribuées aux combattants. Il doit s'entretenir prochainement de l'aide aux prisonniers des Riffains. Les fonds recueillis par la Fédération serviront à secourir des nécessiteux en instance de pension de réforme ou d'emploi. L'ordre du jour épuisé, la séance est levée à 23 h.1/2.. Le secrétaire général, L. SAUNIER.

LA LEGION (Société de secours mutuels des anciens officiers, sous-officiers et soldats des régiments «

—étrangers). Compte rendu de la réunion du

février

1926: La séance est ouverte à 21 heures, sous la présidence du camarade Maurer, son président, assisté des camarades Mäder, Hildibrand et Kauffmann, vice-présidents; Van Grasdorf,

secrétaire général; Carket, trésorier général; Cuérel, secrétaire adjoint; Adamovitch, Gros, Oswald, Goldstain et Baudson, membres du Conseil d'administration, ainsi que du camarade Nordemann, vice-président honoraire. Le président donne la parole au secrétaire général pour la lecture du procès-verbal de la réunion de janvier, qui est adopté sans observation. Le président souhaite la bienvenue à M. le général Baulet-Desbareau, qui a bien voulu répondre à son amicale invitation et donne ainsi une nouvelie marque de cette grande solidarité qui existe à la Légion entre tous lesofficiers, sous-officiers et soldats et fait connaître à l'assemblée que notre hôte de marque a eu le très grand honneur de commander le 1er régiment étranger de mars 1920 à janvier 1925; tous les camarades qui ont eu l'honneur de servir sous les ordres du général Baulet-Desbareau font une ovation chaleuet le président reuse à leur ancien colonelmanifestation en souligne cette respectueuse disant combien l'assemblée est heureuse de pouvoir constater que le général continu dans la vie civile les belles leçons de franche amitié qu'il a su imprégnier à tous ceux qui ont eu l'honneur de servir sous ses ordres pendant cinq ans et il demande au général de l'autoriser à l'inscrire comme membre actif de la société le général y consent et toute l'assemblée lui fait une nouvelle ovation. Le général, très ému, se lève et félicite le président Maurer des éminents services qu'il a rendus à la patrie et que rappelle sa cravate de commandeur de la Légion d'honneur; il le félicite aussi de l'autorité, de l'intelligence et du dévouement qu'il apporte dans la présidence de la F.F.A.M.C. et dans celle de cette admirable société de secours mutuels qu'est l'Amicale « La Légion », qu'il a créée et qui rend tant de services aux légionnaires libérés, en leur permettant de devenir d'excellents citoyens. Le général exprime ensuite sa joie de se trouver au milieu d'anciens légionnaires. Puis, il fait l'historique de la reconstitution de la Légion étrangère depuis la démobilisation des légionnaires engagés pour la durée de la Grande Guerre. Mais il ne s'agissait pas seulement de créer, d'encadrer, d'instruire et d'entraîner des bataillons, des escadrons, des compagnies montées et des compagnies de sapeurs pionniers

de chemin de fer, il fallait donner à la jeune la journée, le bataillon chasse les Marocains Légion l'âme des légionnaires de Cameroun dans un combat de nuit. Le 6 juillet, le bataillon violemment attaet de Tinjen-Guan. Pour permettre aux anciens légionnaires, qué sur la face qu'il occupe, repousse deux à ceux d'avant-guerre comme à ceux de la assauts. Grande Guerre, de juger la jeune Légion, il Le 14 juillet, il est chargé de protéger le faudrait évoquer tous les combats où elle s'est décrochage du groupe mobile; il opère son illustrée depuis 1920. Ce n'est évidemment pas mouvement, seul en face d'un ennemi très possible au cours d'une seule causerie. mordant qui manœuvre à l'européenne et qui Le général suivra plus particulièrement un cherche à l'encercler. Les compagnies sont bataillon du 1er étranger au Maroc, en 1925, obligée sde se dégager à plusieurs reprises 1p 6e bataillon, commandé par le commandant par des contre-attaques à la baïonnette. Après Cazaban. avoir combattu toute la journée, sous un soleil Le 22 avril 1925, le bataillon quitte ses de plomb, le bataillon rentre le soir au camp, garnisons de Saïda et du Kreider à l'effectif ramenant ses tués et ses blessés. Les renforts envoyés de France commencent de 20 officiers et de plus de 300 légionnaires. Dès les premiers jours de mai, il est ratta- à arriver. Le bataillon, quoique ne cessant ché au groupe Freydenberg et opposé aux d'être sur la brêche, entre dans une période où, la fatigue mise à part, les missions sont troupes régulières riffaines. Le 4 mai, il est à l'avant-garde du groupe plus faciles à remplir. Pendant le mois d'août, il prend part aux mobile, qui pour mission de délivrer le poste de Taounat. Malgré le feu des Marocains opérations des Tsouls et des Branes, en septrès bien abrités, il enlève les retranchements tembre à celles qui ont pour but de nettoyer ennemis par une charge à la baïonnette, qui et de reprendre le massif du Bibane et les se termine aux portes du poste dont la petite régions avoisinantes, enfin il est envoyé dans garnison reçoit les légionnaires à bras ouverts. la région de Taza où il prend une part active Le 6 mai, le bataillon participe au ravi- aux opérations de grande envergure du 19e taillement du poste deBab Bou-Ender. Pen- corps d'armée qui nous mettent en liaison dant le décrochage, il est au poste d'honneur: vers l'Est avec 'l'armée espagnole. Le 7 décembre, le bataillon rentrait à Saïda, £ l'arrière-garde. Le 22 mai, il prend part à l'opération, qui aux acclamations de la population. Le général aurait été heureux de s'étendre doit permettre l'évacuation du poste de BouAdel; il est à l'avant-garde à l'aller, à l'ar- sur les opérations des autres bataillons. Il rière-garde au retour. Il est constamment aux doit se borner: prises avec un ennemi supérieur en nombre 1° A rappeler que le 2e bataillon du 1eÏ et que n'effraye pas le combat corps à corps. étranger, sous les ordres du commandant DesLa garnison de Bou-Adel est sauvée. landes, le 25 mai au Bibane, a rétabli la Le 4 juin, il a pour mission d'occuper l'an- situation par une magnifique charge à la cienne position du poste d'Astar pour protéger baïonnette qui assura le succès de l'opération. le repli d'un autre poste. C'est une position Le général Colomba a déclaré que cette charge formidable, aux pentes abruptes, chaotiques resterait à jamais gravée dans les annales des et garnies de défenseurs. Il arrive au sommet actions de guerre; 2° A donner connaissance: et s'y maintient pendant 30 heures, malgré le feu précis de l'ennemi et de nombreuses — De la citation à l'ordre de l'armée du contre-attaques qu'il repousse toutes. Une fois W bataillon du 1er étranger; de plus, il a rempli entièrement sa mission. — Des citations du commandant Deslandes, Le 5 juin, le bataillon reçoit l'ordre d'éva- blessé mortellement en chargeant le 8 juillet, cuer la position. Il descend rapidement à la tête de son bataillon, sur une position pentes à pic d'Astarsous le feu des mitrail- où il arriva le premier; leuses riffaines qui le prennent de flanc, pen— De la citation à l'ordre de l'armée du dant que des groupes ennemies essaient de lui 7e bataillon du 1er étranger; à peine rentré couper la route dans un ravin; il les bouscule de Syrie, ce bataillon sous les ordres du comà la baïonnette, nettoie le ravin et rentre au mandant Merlet fut envoyé au Maroc, où il

les

camp.

juin, le bataillon reçoit l'ordre de former un groupe franc pour délivrer la garnison du poste de Médoinna. L'opération doit se faire de nuit. On demande des volontaires. Tout le bataillon se présente. Les officiers choisissent 40 légionnaires. A la nuit, le groupe composé d'un capitaine, 4 lieutenants et 40 légionnaires part à travers le bled. Vers une heure du matin, on entend dans la direction du poste des coups de feu nombreux et des éclatements de grenades. Le lendemain, au petit jour, 1 sergent et 5 légionnaires rentrent au camp. Le groupe, après s'être heurté dans la nuit à tout un système de retranchements qu'il traversa à la faveur de la surprise, arriva au poste où quelques Sénégalais, sous les ordres d'un lieutenant, étaient prêts à partir. Mais les Marocains, alertés, les attendaient à la sortie. Dans un farouche combat corps à corps, ce groupe de héros fut décimé. Quelques jours après, le service des renseignements apprenait que les pertes des Marocains s'élevaient au chiffre de 197 tués. Les légionnaires s'étaient battus comme des lions. Le 12 juin, M. Painlevé, Ministre de la Guerre, décore le fanion du bataillon de la croix de guerre et remet des médailles militaires et des croix de guerre aux gradés et aux légionnaires qui se sont les plus distingués depuis l'arrivé du bataillon au Maroc. Le 27 juin, le bat >n est chargé d'enlever défendue par un enla position de Babnemi résolu, retr "lS des abris à l'és'être battu toute preuve de l'ar. Le 10

est encore; du — De la citation à l'ordre de l'armée Levant des unités d'infanterie et de cavalerie de la Légion étrangère; citations obte— De quelques-unes des 4741925 au Maroc; nues par les légionnaires en — De l'ordre donné par le général Naulin aux 2e et 6e bataillons du 1er étranger à leur départ du Maroc; — D'extraits de lettres Du général Théveney: « Votre beau régiment s'est distingué encore. Ses magnifiques bataillons ont été brillants entre tous. » Du général Boichut: « J'ai eu des bataillons de Légion sous mes ordres, de votre 1er régiment surtout, et j'en ai été si content au feu. Il Du général Naulin: « La Légion a toujours la grande cote au Maroc et les commandants de division et de brigade se disputent les bataillons que je possède. » Après avoir donné des nouvelles de l'Amicale des Anciens Légionnaires du département d'Oran et du Maroc, fondée par le commandant Nœgelin et qui, en un an, a recruté 458 adhérents avec 9.000 francs de versements, le général conclut: bien l'âme des légion« La jeune Légion a naires de Camerone et de Tuyen-Quan Elle est digne de la vieille Légion des campagnes d'Algérie, du Dahomey, du Soudain, du Tonkin, de Madagascar, digne de la Légion de Crimée, d'Italie, du Mexique, d'Orléans, digne des légionnaires de la Grande Guerre des fronts du Maroc, d'Orient et de France, digne des légionnaires de la double fourragère. C'est toujours la plus belle des troupes d'élite. ri

Et pour terminer, le général Baulet-Desbareau fait connaître que dans tous les centres importants du Maroc, des sociétés amicales d'anciens légionnaires sont en formation et qu'il sait de sources autorisées qu'au fur et à mesure qu'elles seront constituées, elles demanderont leur affiliation à la société mère de Paris, car au Maroc comme en Algérie, le nom du président Maurer fait autorité puisque officiers,sous-officiers et simples légionnaires lui témoignent à la fois la plus profonde gratitude et la plus fidèle admiration. Des applaudissements frénétiques saluent cette belle péroraison et le président Maurer remercie le général au nom de tous pour ses sentiments si noblement exprimés. Différentes adhésions sont enregistrées et plusieurs secours remis à des camarades légionnaires rentrés du Maroc et de Syrie, et personne ne demandant plus la parole soit dans l'intérêt de la Société, soit dans un but personnel, la séance est levée à 23 heures. Le secrétaire général, G. VAN GRASDORF.

IIIIIIIMIIIIIIIIIIIMIItlIlIIIIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIMIIMllIlllllllllIMMIl

ANCIENS DE « DUPLEIX

(1erCuirassiers)

Fête du 6 février 1926: Pour compléter le compte rendu de cette fête paru dans les Echos, numéro de mars, nous devons mentionner le très intéressant intermède qui permit à nos invités d'apprécier le réel talent des artistes qui avaient bien voulu nous apporter leur précieux concours, et il nous est agréable de citer entre autres Mlle Alice Gosset, une toute jeune virtuose, qui, au piano, interpréta supérieurement L'Aragonnaise » de Massenet et nous révéla « ensuite son jeune talent de chanteuse, qui marche de pair avec ses qualités de pianiste. < M. Raymond Guillermain ne fut pas moins applaudi avec « La Chanson pour Jean de Chizza, dont il sut faire ressortir toute la grâce émotionnante. M. Jean Fache et son frère qui l'accompagnait furent tous deux très fêtés dans« Pensée d'Automne ». Pour terminer cette intéressante partie de concert, M. Soullier obtint au piano, dans une de ses compositions, tout le succès que méritaient également et le talent de l'auteur, et le bri ode l'exécutant. Et. nos danseurs s'étant suffisamment reposés, le bal reprit avec unnouvel entrain pour ne se terminer qu'au matin.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinimiiii m.'minuit «

LE RALLIEMENT

(Anciens du 69e R.I.)

Fêtedenuitdusamedi20

février

Dans la vaste et élégante salle de la mairie du 10e arrondissement, toute ruisselante de lumières, sur l'estrade tendue de rouge rehaussé d'or et décorée de faisceaux de drapeaux, autour,de M. le général Lagrue, qui présidait, et des représentants du soussecrêtaire d'Etat l'Education physique, avaient prisplace les hauts délégués que la Fédération avait bien voulu envoyer, puis les présidents de la Société de tir et des Amicales régimentaires: « Ralliement », la « Moscowa et l'Argonne », « Solférino », qui s'étaient réunis pour donner la fête, et les couleurs vives des uniformes dont l'or scintillait, faisaient ressortir davantage les plastrons blancs. Massée au pied de l'estrade, la célèbre musique du 31e R.I. allait, devant une brillante et nombreuse assistance, exécuter les plus beaux morceaux de son répertoire. Après une allocution fort applaudie de M. le général Lagrue, lecture fut donnée du palmarès du concours de tir: un à un, les heureux élus venaient recevoir félicitations, diplGmes ou prix, et cette année la Société s'était surpassée car les récompenses étaient

de véritables objets

d'art.

Il eut été impossible de ne pas remarquer combien cette fois encorè le « Ralliement

faisait citer et parmi ses membres les plus nommés nous avons pu noter les camarades

Minet, Loretan, Chamerlat, Roullet, Lévy, etc., et les applaudissements nourris et répétés qui saluèrent leur succès fut la juste récompense de leur adresse deleur assiduité. Après l'exécution magistrale d'un dernier morceau, la musique du 31e se retira, ovationnée, laissant la place au jazz qui, s'il ne fit point preuve d'une aussi rare maîtrise,

n'en fut pas moins très applaudi dans son répertoire entraînant. Parmi les invités du 69e nous avons remarqué le capitaine Richard, président du Groupe de Nancy, et M, Porcher, président des « Enfants de l'Anjou ». Enfin, un souper servi irréprochablement permit aux danseurs de se remettre ed leurs fatigues et de ne pas s'ennuyer à l'entr'acte. Cette divertissante fête se prolongea jusqu'à l'aube. ,

Réunion de l'Association des officiers de la « Division de Fer a: Dimanche 7 mars, après le banquet traditionnel auquel prirent part de nombreux officiers de la 11' D.I., se tint, dans un des salons de l'Hôtel Lutetia, la réunion annuelle, fort amicale, sous la présidence de M. le général Vuillemot, ancien commandant de la division, entouré des anciens chefs de corps des différentes unités. M. le colonel d'Alauzier, de retour du Maroc, et vingt-deux officiers du 69e étaient présents, beaucoup n'ayant pas craint de longs déplacements pour se retrouver parmi leurs camarades. Les camarades Michelet, Quatrebœufs, Hébert et Baudelot étaient délégués du « Ralliement », dont le groupe de Nancy était représenté par le capitaine Richard, accompagné de tous les anciens officiers de la région. Au cours de la réunion, plusieurs projets furent mis l'étude et avec enthousiasme ont adopta la proposition de tenir des réunions plus fréquentes afin de maintenir plus efficacement la liaison de tous les camarades entre eux. Pour la resserrer davantage encore, on décida de se tenir en rapport plus étroit avec les Amicales régimentaires qui comptent déjà dans leurs rangs beaucoup de membres de l'Association. Le « Ralliement » enregistra avec plaisir les nouvelles adhésions de MM. le commandant Manhes, ex-chef du 2e bataillon; le capitaine Franot. ex-chef de musique. Enfin l'Association des Officiers de la Diyision de Fer s'est inscrite au Comité de la Flamme du Souvenir et la prochaine réunion fût fixée au jour du Tour de Garde qui sera postérieurement attribué. Le capitaine Guyon en fera connaître la date. Le Il Ralliement » convoquera MM. les officiers du régiment. Et au milieu de la plus respectueuse attention, M. le général Vuillemot remercia en quelques paroles tous les camarades présents de garder aussi vif le souvenir de leur belle Division, regretta l'absence d'un trop grand nombre encore et fit ressortir combien il était nécessaire de rester groupés: c'est dans cette camaraderie, dans ces amitiés contractées au milieu des plus dures épreuves que naissent l'ardeur et la foi, cette foi dans laquelle se retrempent les volontés. Il termina par une pensée émue pour tous ceux qui étaient restés, hélas trop nombreux, sur tous les champs de bataille de la Division. Se levant pour répondre, M. le colonel d'Alauzier, en une courte mais vibrante allocution, assura l'ancien chef de la 11e D.I. du profond et fidèle attachement de tous les membres qui malgré les vicissitudes et les déboires de l'heure présente, sauraient rester quoiqu'il arrive, dans la voie du devoir que leur chef leur avait si bien su tracer pendant :.:111 la guerre. ;

Réunion de Nancy, dimanche 7 mars Nous nous faisons un plaisir de rendre compte ci-dessous de cette réunion qui fut des plus agréables et restera pour nous, les privilégiés qui purent y prendre part, en même temps qu'une excellente journée, un délicieux souvenir. Au départ ,nous eûmes le regret de voir notre camarade Pol Henry ne pas nous accompagner, subitement indisposé. Après un voyage sans histoire, comme tous les heureux voyages, mais non sans entrain, les camarades Minet, Hébert, Fayolle et Baudelot reçurent à leur arrivée à Nancy un accueil des plus chaleureux. On se retrouva, heureux de refaire connaissance ou plutôt de renouer les liens d'amitié qui nous avaient toujours unis aux camarades de Nancy. Dès l'apératif se forma l'atmosphère toute amicale et de bonne camaraderie qui ne devait plus se dissiper. Plus nombreux encore que l'année dernière — et ce n'est pas peu dire — les Anciens des 69e et 269e R.I. et 42e R.I.T. se groupèrent ensuite pour le banquet dans les magnifiques salons de l'Hôtel de l'Europe. A la table d'honneur, présidait M. le colonel de Ripert d'Alauzier, ayant à sa gauche le camarade Minet, président du « Ralliement Il de Paris, et à sa droite le capitaine Richard, président du groupe de Nancy. Puis, les commandants Dehaye, Albertus, de Villeroy, Garnier, Perrey, les capitaines Franot, chef de Les membres de la musique, Muller, délégation parisienne: Hébert, Fayolle, Baudelot. Les membres du bureau du « Ralliede Nancy: Aubrège Pierre, Metzlard. ment Parmi les convives, on remarquait également la présence de M. Herzog, commandant dotl 42e R.I.T., et de la municipalité de Nancy, représentée par MM. Olriau et Poirot, anciens du A chaque moment on apportait au capitaine Richard les télégrammes d'excuse des camarades retenus éloignés, et, au champagne, lorsqu'il prit le premier la parole, le capitaine Richard, devant le monceau de lettres et télégrammes accumulés, dut se borner à ne donner lecture que des noms. Puis, en quelques mots, M. Richard remercia tous ses camarades d'être venus si nombreux assister à cette fête pour perpétuer le souvenir de la vaillante Division de Fer et du glorieux 69" dont les faits d'armes sur les champs de bataille ne se comptent plus. Il termina en rendant un touchant hommage à tous les camarades tombés sous les balles boches et leva son verre au chef aimé et valeureux.M. le colonel d'Alauzier. M. le colonel d'Alauzier, de sa voix bien connue et toujours respectueusement écoutée, en phrases courtes mais combien éloquentes, dit le plaisir qu'il avait de se trouver en ce jour au mileiu de ses anciens Poilus. A tous, avec autant de bonté que de sentiment, il leur parla paternellement, soulignant sa fierté d'avoir été leur chef. Il rappela la brillante campagne de Belgique et le passage de l'Escaut sous les rafales ennemies, où lui-même fut si grièvement blessé. Avec une émotion communicative, le colonel évoqua cette horrible nuit cependant toute fleurie d'étoiles, le acnal aux berges bouleversées, lesgrands arbres déchiquetés et bondir à son appel. Puis, les soldats prêts brusquement le barrage. Jamais, déclare-t-il, je n'oublierai cette « alors que frappé par une soirée tragique Il balle ennemie il fut relevé et soigné avec tant de dévouement par ses braves compagnons d'armes. Il rendit ensuite un éclatant hommage au courage des Lorrains, les premiers soldats du monde. Mais il tint à affirmer que les jeunes soldats d'aujourd'hui, et il avait eu l'honneur de les mener au feu au Maroc, étaient bien dignes de leurs aînés et de leur lourd passé de gloire. Il conclut par un chaleureux actede foi dans les destinées immortelles de la France

etc.

69e. »

et leva son verre au beau régiment dont le souvenir est impérissable: au 69°. Une formidable ovation qui dura plusieurs minutes salua la fin de son discours. D'autres toasts furent encore portés par MM. Hébert, vice-président du Groupe de Paris, et Herzog, du 42e R.I.T. Clôturant la série des discours, M. Ch. Poirot,conseiller municipal déclama une magnifique poésie de sa composition, dédiée aux soldats du 6ge, à nos camarades morts pour

la Patrie. Un excellent jazz nous permit de danser fort agréablement et en la compagnie de gracieuses nancéennes on oublia bien vite qu'il y avait pour le retour un train à 4 heures et un autre à 6 heures. Ce n'est qu'à 7 h. 1/2 qu'on se sépara et le capitaine Richard ne voulut point laisser repartir la délégation de Paris avant de la recevoir encore à dîner. A tous nos camarades de Nancy, nous adressons nos vifs remerciements pour leur sympathique et enthousiaste accueil. Nous nous adressons plus particulièrement au capitaine Richard dont l'exquise amabilité et la charmante façon de recevoir nous obligèrent à regretter l'heure du départ et à .désirer un, prochain retour dans la capitale lorraine, dont nous conservons un inoubliable souvenir. SOLFERINO » (Anciens des 76e, 276e R.I. et 36® R.I.T.) Réunion du mardi 2 mars 1926: La séance est ouverte à 21 heures, en présence de vingt camarades, sous la présidence de Macpherson. Etaient excusés: les camarades Desfossés et Benoit. Ce dernier nous fait part dans sa lettre de l'inauguration du monument de Vauquois; cette solennité est fixée au 20 juin. Correspondance Lettre du camarade Bille, à Saïgon, annonçant la naissance d'une petite fille. Macpherson a répondu, en envoyant nos félicitations et nos vœux. Lettre du lieutenant Godard, du 3e étranger, ancien du 276e, demandant l'historique de ce régiment. Lettre du capitaine Michaud, ancien du 76'', demandant une documentation sur les combats de Vauquois, ainsi que sur la participation du corps garibaldien, à la lutte de la 10e D.I. en Argonne. Le camarade Vitalis se charge de faire parvenir ces récits. Lettre du groupe des A.C. de Caen, relative à l'Exposition Interraliée des Artistes et Artisans Anciens Combattants. Après en avoir délibéré, le Comité décide de transmettre à la Fédération, qui pourra donner la publicité voulue à cettemanifestation. Décès Nous avons appris avec un vif regret la mort de M. Charles Briant, oncle de notre ami Lehongre.Solférino était représenté aux obsèques par son président, accompagné dlu camarade Caro. Fête de la Société de Tir. Macpherson nous donne un aperçu de cette fête et profite de cette occasion pour féliciter nos camarades Gardés et Barrier, à qui ontété attribués des diplômes d'honneur. Fête annuelle Le compte rendu financier n'aeffectuer; pu être établi, des rentrées étant encore à mais dès maintenant les dépenses sont Notre président nous dit sa satisfaction des résultats obtenus et remercie vivement les camarades qui l'ont aidé dans cette tâche d'organisation. La daté du banquet est fixée au Banquet 8 mai. Le Comité décide d'y convier les familles des sociétaires et quelques camarades sont désignés pour rechercher le lieu du festin. Macpherson demande ces bons fourriers de se réunir à nouveau le samedi 13 courant afin de comparer les menus présentés et de prendre une décision. Après échange de vue, il est admis- que le «

;

couvertes. : à

prix sera d'environ 20 francs. Adhésions : Les adhésions des Camarades: Lecoq Louis, 23$, rue de Charenton, et Taris Georges, 75, faubourg Saint-Martin, en qualité de membres actifs, et Romain Charles, 10, rue Saint-Marc, membre honoraire, sont ratifiées à l'unanimité. Situation financière : Notre dévoué trésorier donne lecture de la situation Au 28février, laquelle nous indique l'état toujours satisfaisant de nos finances. fédérales sont ensuite distri— Les cartes buées, et l'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11 h. 15. Le secrétaire, RÉMÉNÉE. Banquet annuel de « Solférino »~: Le prochain banquet aura lieu le samedi 8 mai, à 7 h. 30, à la Grande Brasserie du Pont-Neuf, 17 et 19, rue du Pont-Neuf (métro Châtelet). Le prix en est fixé à 22 fr. (service compris). Ce dîner, auquel sont conviées les familles de nos camarades, et gui sera suivi d'une sauterie, à déjà groupé de nombreuses adhésions; d'ores et déjà nous pouvons entrevoir son

brillànt succès.

Prière de bien vouloir adresser les adhésions, accompagnées de la cotisation, à notre trésorier, le camarade Rosier, 20, rue Saney, Paris (5e). AMICALE du 331e R.I. (Groupe Parisien) Notre prochaine réunion aura lieu le mardi 6 avril, à 21 heures, au siège social. Permanence assurée par les camarades Dyens et Cousin. Les cartes pour l'année 1926 seront distribuées à la réunion du 6 avril, et ceux de nos camarades qui ne sont pas à jour de leur cotisation pourront le faire ce jour-là ou adresser le montant par mandat à M. Fischer, trésorier, 8, cité-de la Chapelle (18e).. Compte rendu, de la réunion du 2 mars : La séance entrouverte à 21 h. 15, sous la présidence de M. de Guillebon. Une dizaine de camarades présents. Tout d'abord, le président regrette que la permanence ne soit assuréé que par le camarade Asselineau, bien que le camarade Cauvet ait été convoqué et que lui-même avait acquiesser pour la permanence du mois de mors lors de l'assemblée générale de février. Au cas où un camarade ne pourrait assister à la permanence, il est prié d'en faire part au bureau qui se chargera de son remplacement. Le camarade Bernadat demande si l' « Echo paraîtra cette année comme il de Bolante avait été décidé à l'assemblée générale. Le secrétaire lui répond qu'après avoir entendu nos camarades le Guêpins 11, ceux-ci ne sont pas disposés à faire des frais et nous laissent entièrement libres de le faire paraître nousmêmes. Aussi, comme les frais pourront être élevés pour cette nouvelle impression et pour la rendre plus intéressante, il est décidé de demander à ceux de nos camarades qui voudraient nous faire l'honneur d'un petit article, concernant le sujet qu'il leur plaira, mais ayant trait à notre organisation, de vouloir biennous le faire parvénir le plus tôt possible afin de les grouper et former en sorte un numéro qui serait apprécié de tous les camarades et plus particulièrement de ceux d'Orléans qui ne reçoivent pas l'Echo des Combattants. Nous comptons sur la bonne volonté de tous pour faire ce petit effort qui. par sa modestie, tendra à assurer la vitalité de notre Amicale et démontrera que la bonne camaraderie n'est pas un vain mot au sein de notre groupement. Après une causerie amicale, la séance est 1

levéeà22h.30.

Le secrétaire : SCHNEIDER. Un camarade n'ayant pu assister à notre assemblée générale, mais qui avait promis de

nous faire parvenir un don pour notre tombola, s'empresse de s'excuser et de nous adres-

ser la sommé de 300 francs, destinée à l'achat l'organisation d'une fête, au choix du bureau. de lots pour une prochaine tombola ou à Nous le remercions vivement de son geste généreux souhaitons que cet exemple soit suivi par d'autres camarades. Avis. — En dernière heure, le Comité du monument de VàUàuois nous informe que l'inauguration Officielle du rtignumeut est fixée au dimanche 20 juin, sous la présidence de M. Raymond Poincaré, sénateur de la Meuse. Ultérieurement, nous donnerons le montant des frais de ce pélerinage et nous engageons vivement les camarades désirant y participer de nous adresser leur adhésion dans le plus bref délai.

Il Il11111111111111111

AMICALE du 1er ARTILLERIE DE CAMPAGNE Compte rendu de la réunion du 3 mars 1926: La séance est ouverte à 20 h. 30, sous la présidence de M. de Boissieu. Le secrétaire général donne lecture du cès-verbale de l'ssemblée générale annuelleprodu 7 février et du banquet. Adopté. Excusés: MM. Auchère, Coursault, Desalle, docteur Goulfier, Jeanneton, Laffille, colonel Merlin, Neveu et Touvenot. Courrier : Lé docteur Royer, 1, rue Gilbert, à Epinal, nous envoie son adhésion. Grosclaude s'excuse de ne pouvoir assister au banquet, étant en déplacement. Pierre Pitavy nous annonce la naissance dé ;' son fils André. Nous envoyons nos meilleurs vœux aux heureux parents. Dé nombreuses adresses sont remisés crétaire général, qui fera le nécessaire. au seOn apprend que notre cher camarade Chocolat, artiste au Cirque Médrano, qui nous a si bien réjouis au banquet, a été blessé dans tih accident d'auto. Il a, paraît-il, plusieurs côtes enfoncées. Nous lui souhaitons un prompt ré-

tablissement; La prochaine réunion aura lieu le dimanche 11 avril, à 17 heures, au siège social. La séance est levée à 10 heures;

îirthiiiirutkiinMirHiiiitiiiiiitniiiiiiivfciHiiHïiiMiiHiiiMiiftttimimiiimiii

et 60e D.I. Réunion du 3 mars, sous la présidence du Dr Torchaussé, président. Bertho, , Etaient présents: Bibert, Bocage, Boulogne, M. et Mme Clément, Contenton, Courtin Marcel, Courtin André, Delarussière, Déon, Devred, Drobert, Fabre, Fossey; Germain, Huôt, Lamontàgne, Lesaulnier;, Pestreaux, Pinot, Stiégler, G. Sys, Vercellini. Excusé: Cahours. Après lecture de la correspondance, le président a fait adopter le programmé du concert du 17 avril et plusieurs questions relatives à cette fête ont été mise au point. La commission des fêtes se réunira le lundi 29 mars, à 21 heures, chez notre président, 7, rue Coysevox. Lescartes numérotées et les cartes d'invitation seront envoyées au plus tôt aux camaradesqui en ont demandées. Le montant de ces cartes à 5 francs sera remis au trésorier à là prochaine réunion ou envoyé chez lui avant le 12 avril (Chrlés Stiégler, 22, rué Louis-Blanc, Paris-10e). Passé cette date, les cartes numérotées non rendues seront considérées placées et le montant eri sera dû. Notre camarade Fossey qui avait eu l'amabilité de demander à Mlle Sodoyer, de l'OpéraComique, de bien vouloir à nouveau nous prêter son gracieux concours, nous fait part que cette année cela ne lui sera pas possible par suite d'un deuil récent dans sa famille. En remerciant Fossey, le président le prie de présenter à Mlle Sodoyer nos plus sincères condoléances. \|| Il est décidé ensuite que la commission des fêtes étudiera pour la réunion d'avril un ou deux projets pour notre sortie d'été. Plusieurs camarades proposent Chantilly, en principe pour le dimanche 30 mai. 20e

Convocation. — Réunion amicale le mercredi boulevardde 7 avril, à 21 heures, au siège, 28, Strasbourg. Ordre au jour: fête du 17 avril. Sortie d'été. Les remises commerciales sur les factures du 4e trimestre 1925 seront à la disposition des camarades. Fête. — Notre fête d'hiver de 1926 aura lieu le samedi 17 avril dans la salle des fêtes de la mairie du 4e arrondonssement, place Baudoyer. A 20 h.30 précises, ouverture du eoncert qui serasuivi d'un grand bal de nuit. Le prix d'entrée est de 5 franesparpersonne. Pendant le bal, tirage de la tombola gratuite. Les numéros portés sur les cartes payées serviront qui pour la tombola. Je prie nos camarades désireraient nous donner quelques lots de bien vouloir me les envoyer avant le 12 avril, à mon adresse, 14, rue Rodier (9e). Je tiens à la disposition des camarades des cartes numérotées, centre paiement de îv francs par carte. Le buffet sera tenu comme l'année dernière par M. Robert, ancien combattant. Les soupers seront à 14 francs par personne, impôt compris, plus 10 pour le service. La fête provenir met d'être réussie, je vous engage nombreux avec vos parents et amis. L. DÉON, secrétaire.

AMICALE des 2e et 2e bis ZOUAVES juin 1926: I. — Séance mensuelle du 21 heures, sous la La séance est ouverte générale Grossetti. Mme présidence Excusé: AL le colonel Guillaume. Présents: Frutoso, Idalgo, Ego, Journet, Gouineau, Salmon-Martel, Quéval, Moritz, Perse, Vaillant, Maury, Lefranc, etc. Correspondance : Lettres de MM. les commandants Desbats, capitaine Lalaune, lieutenantDuriez, E. Cochet. jour ; Fête annuelle. Assemblée Ordre

à la

être abandonnée. Elle a reportée en conséquence au 25 avril la date de la fête. Le programme de la journée sera le suivant: 10 heures: Assemblée générale; 14 heures: Grande matinée artistique dans la salle des fêtes du Petit Journal; 20 heures: Banquet, suivi d'une sauterie, au Cercle militaire. Des avis insérés dans la presse, donneront incessamment tous renseignements complémentaires utiles. Par ailleurs, une circulaire sera adressée à tous les memhrse de l'Amicale. Enfin, je crois devoir signaler que Mme la générale Grossetti, notre si dévouée présidente de la commission des fêtes, 29, rue des Volontaires, Paris (15e), dispose encore de quelques carnet sde billets de tombola et qu'elle serait très heureuse de, voir augmenter le nombre, déjà très important, de lots qu'elle a reçus. Allons, un bon mouvement! IV. — Avis très important. Il est rappelé — que la prochaine réunion mensuelle aura lieu le samedi 3 avril, à 20 h. 45, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Questions très importantes. Présence indispensable. Lesecrétaire, J. PALAYZY, 147, rue Lamarck,

«LES

BIGORS

(Anciens de l'Artillerie de de Marine et Coloniale) Assemblée générale du 6 mars 1926: La séance est ouverte à 21 heures par le président Minault. Après l'adoption du dernier procès-verbal et la lecture de la correspondance, du l'on passe à l'ordre du jour de l'assemblée générale. Dans une vivante allocution, le président » Il est décidé que l'assemblée générale aura lieu à la même date que la fête annuelle, retrace à grands traits la vie de la société laquelle comportera, ainsi qu'il a été convenu pendant l'année écoulée: Il souhaite qu'un à la réunion précédente, une matinée et un plus grand nombre de sociétaires prenne part banquet. La date du 18 avril est en principe à nos travaux et vienneaux réunions. Il inadoptée. siste pourquechacun fasse de nouveaux adhéNous avons eu le plaisir de re- rents à la société. Adhésions cevoir l'adhésion de M. le commandant DesPuis la commission de contrôle déclare à bats, du 551e régiment de chars lourds, camp l'assemblée qiie lacomptabilité du trésorier de M. le lieutenant Du- est parfaitement de Châlons(Marne) règle, et lui adresse des riey, éducation physique, état-major, Dunker- félicitations [xjuf labonne tenue de ses que; de MM. Moritz, 65, rue Lafayette, Paris; comptes. Perse, 4, rue de la Châtaigneraie, MontmoLa parole est ensuitedonnée au secrétaire rency; Vaillant, 9, rue Eugène-Jumin,Paris. pour lalecture du rapport moral. Nous souhaitons la plus cordiale bienvenue Le président remercie le secrétaire de cet à nos nouveaux camarades. exposéprécis et impartial dont lesconclusions L'ordre du jour étant épuisé, la séance est sont adoptées. levée à 23 heures. Le trésorierdonne ensuite lecture du rapport Souvenir : II. — Flamme financier qui fait ressortir une somme dispo2e 2e des bis Régiments de nible de 4.970 fr. 04; il est adopté à l'unaniLes Anciens et Zouaves ont eu le grand honneur de ranimer mité. la Flamme le lundi 1er mars. Malgré un contreLe renouvellement du tiers sortant du temps regrettable, une délégation suffisam1 suivants: les conseil donne résultats ment importante a pu être constituée à la Damet, membre sortant, réélu à l'unanimité. dernière minute pour honorer dignement le Ritter et Girard, élus à l'unanimité, en remPoilu inconnu. Etaient présents: M. le colonel Guillaume, placement de Héronneau, démissionnaire, et Mme ta générale Grossetti, les camarades Blandin, décédé. Le conseil se réunira dans le mois pour Beaudemoulin, Idalgo, Devet, Journet, Frutoso, l'élection du bureau. Bouigal, Salmon-Martel, Palayzy. Les commissaires aux comptes pour 1926 Après avoir ranimé la flamme,M. le colonel Guillaume a invité les assistants à observer sent ainsi nommés: Tiget, Triboulat, Monin une minute de silence et c'est dans le recueille- etGavillot. Avant de se séparer, l'assemblée accepte ment le plus absolu que nos souvenirs, nos pensées et nos prières ont été à notre cama- l'adhésion comme membre honoraire du camarade, couché, froid et sanglant, sous la dalle rade Brisse deMeaux. La séance est levée à 23, heures. sacrée. Lescamarades Frutoso et Beaudemoulin Convocation. — La prochaine réunion aura ont représenté l'Amicale auprès de l'Associa- lieu le samedi 10 avril, le 1er samedi tombant tion des Anciens Combattants des T.C.R.P. qui la veille de Pâques. Ordre du jour: Propagande, impression d'exétait chargée le lendemain de ranimer la traits des statuts. Flamme du Souvenir. II. — La Commission des fêtes porte à la connaissance des camarades qu'en raison de EVEAUX. certaines difficultés, la date du 18 avril a dû MINAULT.

générale.

;

Leprésident,Lesecrétaire,

MIXTE DE ZOUAVES et TIRAILLEURS et 6e DE MARCHE DE TIRAILLEURS La Société Amicale du3e Mixte a donné son banquetannuel le samedi 6 mars, à 20 heures, à la Taverne du Nègre, 17, boulevard SaintDenis, sous la présidence du commandant Lasalmorin. De nombreux camarades avaient répondu à l'appel des organisateurs. Le repas était très bien servi et un menu artistique composépar notreami Véronavait été remis chaqueconvives. A l'issue du repas, la parole a été donnée au camarade Décher, président de l'Amicale, qui, après avoir présenté les excuses de MM. Aguillon., Bureau et Portet, a prononcé l'allocution suivante: « Mon premier devoir est tout d'abord d'adresser mes plus vifs remerciements aux dames et demoiselles qui ont bien voulu nous honorer de leur présence et donner un peu plus de gaîté à notre petite fête de ce soir. Une fête n'est jamais, d'ailleurs, bien complète bien réussie sans la présence et le concours des damas. Je remercie de tout cœur les nombreux camarades présents, les fidèles de toujours, qui ont bien voulu se joindre à nous ce soir et en particulier notre ami Peltier, venu spécialement de Saint-Quentin. Le déplacement que s'est imposé notre camarade est une preuve des sentiments de bonne camaraderie dont il est animé. Je remercie également à votre nom à tous notreami Véron pour le superbe menu qu'il a bien voulu nous offrir et que nous garderons comme souvenir. Dans une de nos réunions nous avons décidé de faire présider notre banquet par le commandant Lasalmorin. Je ne crois pas utile de vous le présenter, car la plupart d'entre vous le connaissent et je dois même ajouter très avantageusement. ne vousapprendrai 'rien en vous disant qu'il fut un chef aimé et respecté de tous, au front toujours en contact avecses hommes, évitant toujours de les exposer inutilement et faisant l'impossible pour apporter un peu d'adoucissement à leur dure existence. Il n'est pas téméraire d'affirmer qu'il a laissé dans le cœur de tous ses subordonnés le meilleur des souvenirs. Depuis notre dernier banquet, nous avons reçu les adhésions du docteur Lefèvre, ancien médecin-chef du 3e Mixte, dont les poilus et surtout lesblessés ont gardé plus aimable souvenir; le commandant Guérini, en retraite à Bastia; le capitaine Aguillon,en retraite à Paris; le lieutenant Gasparu, Courtois, Latorre. Nous avons eu le regret de perdre le camarade Viel, décédé des suites des atteintes des gaz toxiques. Notre camarade Gaudefroys'est fait, dans ces douloureuses circonstances, l'interprète de notre Société auprès de sa veuve. Nous avons eu d'autre part à regretter le départ du capitaine Vergnettes qui m'a adressé sa démission. Ce camarade aurait voulu voir notre Amicale se lancer dans la mêlée des luttes politiques et sociales. Mes chers amis, mon titre peu enviable de doyen de notre Société, me confère peut-être un peu le droit de me permettre de vous donner un petit conseil à ce sujet. Gardons-nous bien de sortir de notre rôle, n'oublions pas que notre Société est une société régimentaire qui doit pouvoir grouper dans son sein tous les combattants du 7e zouaves, du 3e mixte et du 6e de marche de tirailleurs, sans distinction de grades et quelles que soient leurs opinions politiques ou leurs croyances religieuses. Rien n'empêche ceux d'entre nous qui se sentent le tempérament ardeat et combattif, d'affirmer leurs convictions particulières en donnant leur adhésion à une des nombreuses sociétés qui reflètent toutes les couleurs de l'arc-en-ciel politique et même religieux. Ceci est l'affaire de chacun. Mais ici, mes chers 3e

camarades, si nous voulons toujours rester fraternellement unis, évitons comme la peste out ce qui serait de nature à apporter parmi nous des germes de discordes et partant de désagrégations. Nos morts regrettés seraient en droit de nous maudire d'avoir brisé cette union sacrée et vraiment fraternelle qui fut scellée par les souffrances endurées et supportées stoïquement en commun. Avant de terminer, mes chers amis, je vous prie de vouloir bien vous lever et à observer une minute de silence en l'honneur et en souvenir de nos braves et regrettés camarades tombés au champ d'honneur. Et maintenant, permettez-moi d'adresser à votre nom à tous notre salut cordial et respectueux à notre président d'honneur, le général Naulin, qui commande maintenant le 19e corps d'armée, le corps le plus important par le nombre la valeur de ses effeqtifs. Je lève mon verre à notre président d'honneur, à notre président de ce soir, le commandant Lasalmorin, à vous tous, mesdames et chers camarades, ainsi qu'à vos familles et à notre indissoluble amitié. » Le commandant Lasalmorin se lève à son tour et prononce le discours suivant messieurs et chers camarades, « Mesdames, Je vous remercie de m'avoir désigné pour présider votre banquet. C'est pour moi une marque de sympathie, une marque de confiance qui me toucheprofondément. Notre première pensée doit être pour nos camarades tombés au champ d'honneur. Ils sont hélas nombreux à notre beau régiment. Permettez-moi de leur rendre hommage, en la personne de notre si regretté le commandant de Vulpillière, que la plupart d'entre nous ont connu. Sa vie a été un modèle de toute, les vertus militaires et chrétiennes. Ménager de la vie de ses hommes, recherchant leur bien-être, il s'exposait toujours seul, partant en reconnaissance, son grand bâton à la main, voulant Wtr éviter toute fatigue inutile, tous dangers dans la mesure des < possibilités humaines. Cet homme parfait, admirable, grand croyant, montrait une largeur d'idées, une indulgence complète, pour les fautes des autres. Il a laissé parmi tous ceux qui l'ont connu de tels regrets que son souvenir ne s'effacera jamais. Notre beau régiment a combattu sur tout le front français. Il a participé à toutes les grandes offensives, contribuant à sauver Paris, Reims, Verdun. Verdun, la Somme, la Belgique, la Lorraine, la Champagne portent la marque de ses exploits, et hélas de ses deuils. Chefs, soldats, partageant les mêmes peines, exposés aux mêmes périls, constituaient une grande famille unie, où régnait la confiance, source de gestes nobles, de sacrifices héroï-ques, volontairement consentis. Comme tous les régiments d'Afrique, il n'eut pas une seule défaillance. Cette union, votre Amicale veut la conserver. N'a-t-elle pas été créée dans ce but? Hélas, la conduite héroïque des combattants a été vite oubliée. Anciens combattants, vous êtes souvent sacrifiés. C'est un peu votre faute si vous n'occupez la place qui devrait vous être réservée. Vous êtes le nombre, vous êtes !a force, et par dessus tout vous êtes le droit. Croyez-vous que si vous étiez réellement unis, constituant un front unique, vos droits ne seraient pas respectés? Pourquoi ne porteriezvous pas tout d'abord vos suffrages sur les vôtres? En seriez-vous plus mal conduits? Permettez-moi d'adresser, en votre nom, nos félicitations à nos camarades Antoinat et Santini, à l'occasion de leur inscription au tableau pour le grade supérieur, récompense que justifient leurs belles qualités militaires et leur brillante conduite au front. Mon cher Décher. Alors que votre âge, vos fonctions, vous dispensaient de servir, vous première avez demandé et, obtenu une place en eu l'honligne, dans un régiment d'assaut. J'ai

neur et le plaisir de vous avoir sous mes ordres, et, je me rappelle avec émotion, votre belle crânerie, votre blague souriante, dans les moments pénibles et bien difficiles. A Nieuport, au Mont-Haut, sous les bombardements les plus violents, où les 75 se mêlaient aux projectiles ennemis, vous avez toujours conservé un calme absolu, et votre exemple a vaincu, chez vos hommes, la peur instinctive, bien pardonnable, qui tendait à se manifester. Votre belle conduite vous a valu v la croix. Elle consacre votre bravoure.

très

Et vous tous, mes chers camarades, que nos épreuves communes, que nos souvenirs communs ne soient pas oubliés. La devise « Unis comme au front Il doit être notre devise. Pour ma part, soyez assurés de mes vifs sentiments d'amitié, de cordiale sympathie. i Mesdames, vous avez bien voulu assister à notre banquet. Vous y apportez le charme de votre présence. Nous vous en sommes reconnaissants et nous vous prions de bien vouloir accepter nos respectueux hommages. A l'honneur du 3e mixte et 6e tirailleurs, à son président, à vous tous, à vos familles. » La soirée s'est terminée par des chansons. Les camarades Claval,Delage, Després, Peltier, Pottelette, Véron, etc., se sont particulièrement

fait applaudir.

En résumé, excellente soirée qui a permis à certains camarades de se revoir et de se rappeler les bons et mauvais moments passés ensemble. La plus grande gaieté et la plus franche cordialité n'ont cessé de régner toute la soirée. Les camarades se sont séparés en se donnant rendez-vous pour l'année prochaine. *Xota La prochaine réunion de l'Amicale aura lieu le samedi 17 avril, 28, boulevard de Strasbourg. En vue de ne pas retarder ou interrompre l'envoi du journal, les Echos des Anciens Combattants, le bureau pris les adhérents de vouloir bien nâter l'envoi de leurs cotisations

pour 1926. iiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiuiMimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii,

ANCIENS du 2-6-4 Nous avons donné notre banquet annuel le 6 mars, et malgré quelques défections, à la dernière minute, pour cause de maladie, notre fête. comme les précédentes, a été très réussie. Notre secrétaire général Scomogué part à tous de l'affectueux souvenir et des meilleurs vœux de notre cher colonel et, à l'annonce du prochain mariage de son fils, nous avons unanimement formé des vœux sincères de bonheur pour les jeunes époux. Nous sommes particulièrement heureux de savoir notre cher colonel dans la joie, après les souffrances morales que nous lui avons vu endurer. Notre camarade le docteur Mouchard, présent au banquet, nous les rappelait, ayant été à ses côtés à l'époque de cette rude épreuve. Communication a été donnée des lettres de regrets de nos camarades absents. Le dîner s'est poursuivi plein d'entrain et notre président Gotrot a porté un toastd'amitié et de bon souvenir à tous, souhaitant que notre Amicale vive encore de nombreuses années, et que chacun fasse des efforts pour nous amener de nouvelles adhésions. Après le dîner, comme chaque année, nous nous sommes récréés de chansons, de musique et de danse. Les dames, toujours fidèles et nombreuses à ces réunions voudront bien accepter nos vifs remerciements, heureux que nous sommes de leur voir partager nos joies. Nous portons à la connaissance de tous les camarades que le Comité a pris la décision de demander à la Fédération Française des anciens militaires et combattants de bien vouloiraccepter notre démission de société adhérente et d'agréer notre demande d'inscription comme société affiliée. Nous avons reçu son

afait

acceptation. Nos rentrées, un peu faibles, ne nous permettent plus de supporter des frais de location de salles. Nos réunions auront lieu dorénavant et suivant le désir exprimé par les habitués de nos réunions, à la Taverne Namur, 2, boulevard de Strasbourg, et toujours le 3e mercredi de chaque mois. Nous rappellerons, pour mémoire, l'adresse de ce nouveau point de rassemblement à chaque communiqué. Quant à la correspondance, nous engageons nos camarades à continuer de l'adresser, soit à: Gotrot, 123, rue Lamarck, Paris-18e; sot à Scomogué, 16, boulevard de Strasbourg, Paris-10e, ou à Bureau, 23, rue d'Orléans, à Saint-Cloud (S.-et-O.). Le Comité.

SEBASTOPOL (Anciens des 74e, 274e R.I. et 22e R.I.T.) Réunion du 10 mars 1926: Le procès-verbal de la précédente réunion étant lu et adopté, il est donné connaissance de la correspondance Lettre de faire-part du décès de la mère de notre camarade Rouillon, à qui le président a adressé les condoléances de la Société; Le camarde Mrathe fait part de la naissance d'une fille; le président a transmis les compliments et félicitations de la Société; Carte du camarade Blondeau s'excusant de n'avoir pu assister à la réunion de février, étant souffrant et fatigué: la présence de notrevice-président nous permet de constater avec plaisir qu'il ne reste plus trace de son indis«

position;-

Lettre de l'abbé Paul Harel, envoyant sa cotisation et relatant comment il emploie ses rares loisirs à faire, avec succès, de la préparation militaire aux élèves du séminaire de

Bayeux;

Lettre du camarade Leplat qui envoie sa cotisation et se propose de venir plus régulièrement aux réunions; Lettre du camarade Hackin, conservateur du musée Guimet, proposant très aimablement de faire, à la Société, une conférence avec projection de vues prises au cours de la mission officielle qu'il vient d'accomplir aux Indes et en Afghanistan. Le président demandera à notre distingué camarade de donner cette conférence le jour du banquet annuel. Banquet annuel de la Société « Sébastopol et des Anciens de la 5e D.I. — La date en est fixée au dimanche soir 16 mai, au restaurant des Sociétés Savantes, 8, rue Danton. Prix: 16 fr. 50 par couvert, service compris. A l'issue du dîner aura lieu la très intéressante conférence du camarade Hackin: nous espérons que les sociétaires y assisteront nombreux. Conférence humoristique de M. Jo Ginestou et audition d'artistes. Il n'est guère possible, dans un compte rendu, de donner une idée de la causerie étincelante de verve et fort amusante de Jo Ginestou, qui disserta de la façon la plus drôle sur l'humour, la blague, la farce, l'esprit, etc., et tint l'auditoire en gaité pendant une demiheure. Puis, Mlle Jane Dalbiez déclama de jolis poèmes. Mme Yvonne Lacaut, douée d'une agréable voix, chanta quelques-unes de ses œuvres et d'autres de Ginestou; enfin, ce dernier et son interprète, M. Dickson, nousentretinrent de choses si gaies que la soirée s'acheva trop vite au gré de l'auditoire. Par les applaudissements chaleureux qui saluèrent chacun des artistes, les assistants témoignèrent de leur vive satisfaction et de leur reconnaissance. Prochaine réunion: le mercredi 14 avril 1926, au 28, boulevard de Strasbourg, à 21 h. Le secrétaire-trésorier, A. R.

Ce fût dans l'ordre: Mme Parriaux, nonce très brillant. Il lit les lettres du résident charmés. R.I.T. 69e R.I. 232e et des 32e ANCIENS deux à Tunis du interpréta d'une façon magistrale résident à Rabat, qui s'y feront et qui 10, le tenue s'est Notre réunion de mars magnifiques poèmes, et Mme Mallère qui chan- représenter, ainsi que les ministres de la de notre cama- ta au siège, sous la présidence avec tout son art et avec toute son âme, Guerre, des Colonies. Le général Gouraud y rade Lasseron. de délicates petites choses, aussi douces qu'elle assistera en personne, ainsi que le général S'étaient Merle, Debelle et excusés, nos amis l'est elle-même. Côté des hommes, Il des as »: Robillot, inspecteur général de la cavalerie. affaires. leurs tous deux éloignés de Paris par Pour la bonne organisation du banquet, le Barbut, Sautereau, Challaye, vous les connaiscourrier et du Notre président donne lecture d'ailleurs; puis une sorte de méridional président engage les membres de l'Association sez camarade du notamment d'une lettre émanant fusain étonnant, il se nomme Olivier, que à se faire inscrire à l'avance chez M. Sabatier, au 32e, aumônier-brancardier au Magné, ancien dire de lui si ce n'est qu'il s'est révélé un chargé de l'organisation. suit il intérêt quel qui nous fait savoir avec de valeur et un excellent camarade. artiste Il annonce également que M. Limani a rede s'excuse qui la marche de notre Société et Enfin Mallère et Ordonneau, à qui revient le nouvelé son geste généreux à l'Association, en depuis de nouvelles n'avoir pas donné de ses mérite d'un concert aussi brillant et qui n'ont lui offrant comme les années précédentes, qu'il explique a longs mois. Notre ami nous hésité, malgré les difficultés que présentait pour le banquet, une caisse de bouteilles de pas à nomination été très pris à la suite de sa de leur fine champagne. l'organisation d'une telle fête, à "payer lettre à joint Il sa sa a Des remerciements chaleureux sont adressés un nouveau poste. et de quelle façon; pendant près de personne, la contribution à cotisation pour 1926 et sa trois-quart d'heure ils ont tenu à eux seuls à M. Limoni, pour ce don aimable. qu'on demande qu'il Noël fête de l'arbre de la salle dans une hilarité indescriptible avec L'ordre du jour étant épuisé, la séance est à l'achat passée, fête est emploie, puisque la leurs fantaisies musicales et leurs accoutre- levée à 11 heures. camarades. des enfants de gâteries pour les burlesques. ments La prochaine réunion aura lieu le 14 avril. amis de Tours, de nos La lecture d'une lettre Maintenant je dois citer Mlle Cotillon, notre d'au moins présence qui nous annoncent la charmante pianiste, qui, excellente musicienne, acclamée 21, du est « LA MOSELLE » deux délégués à notre fête relief, mettre accompagnement a su en par un c'est des Puis, (Anciens 149e et 349e R.I.) membres. une avec • les qualités par tous les de savant, tous. Réunion du 13 mars 1926: profonde tristesse que nous apprenons le décès J'ajoute: des fleurs furent ristribuées 1 aux Guelletin camarade cher En l'absence du président, en province pour du fils de notre dames, des gâteaux enfants des et oranges aux Christian Charles, décédé à l'âge de 16 mois. (une idée des plus heureuse de notre ami un temps indéterminé, et des deux vice-présidents, la séance est ouverte à 21 h. 15 par Le faire-part ayant touché notre président trop Ordonneau). tard pour qu'il puisse assister à l'inhumation de trente cou- notre camarade Drouin, trésorier général. Je dîner courant passe en au Peu de présences, abstentions regrettées par ou s'y faire représenter, il s'est excusé immé- verts qui suivit. Vous ne pouvez pas vous diatement auprès du camarade Guellerin et l'imaginer: servi admirablement bien, emprunt les camarades (toujours les mêmes) qui se de sa famille et leur a transmis nos sincères tout le long d'une folle gaîté, il se termina, sont dérangés. Toutefois, une excuse peut être condoléances. chants des danses, dont plusieurs invoquée, L'Echo des Anciens n'étant parvenu des et par La parole est ensuite donnée à notre ami orientales, exécutées par les sidis Challaye et à aucun des secrétaire, fait regrettable qui ne s'est jamais produit, à part quelques unités. Mallère qui nous annonce que tout est prêt Olivier. Nous avons eu deux adhésions, celle de M. pour la fête du 21 mars, et demande quels prie de croire que la Brasserie du Je vous sont les camarades qui désirent prendre part Pont-Neuf se souviendra longtemps de cette Lejeune, présenté par Drouin, et celle de M. au dîner qui suivra le concert. Il recueille soirée, qui, de l'aveu de son propriétaire, est Fuchs, anciens de la 6e Cie, du 149, venu par la voie du Journal, où notre réunion était une trentaine de noms, ce qui n'est pas mal, la première qu'il ait vue aussi amusante. d'autant plus qu'on peut espérer que des camaNous' nous sommes, je dois dire, consolés 1 réunion feront parvenir à la rades absents Sur la proposition du camarade Lévy, déléde l'absence de pey mal de camarades peu un leuradhésion par la poste. à l'heure du champagne, qui coula à profusion gué à la F.F.A.M.C., il est décidé de présenter La réunion d'avril est et Prochaine réunion bûmes à leur santé. L'abondance Mme veuve Boissy pour un des legs généreunous que fixée au mercredi 14, à20 h. 45, à la Brasserie de ce précieux breuvage, que nous devions à sement offerts par M. Maurer, président de 1 du Pont-Neuf. défection, fût un peu le rachat de leur la Fédération; la veuve de notre regretté caleur Fête du 21mars 1926. — Le. 21 mars, à faute marade étant seule avec un enfant paralysé cependant qu'ils considèrent pas ne se — 14 h. 30, a eu lieu notre matinée artistique, pardonnés du bras droit. cela. pour Le Comité rappelle une fois de plus qu'il sous la présidence du dévoué camarade LasseL'un des vice-présidents. n'est pas adressé de convocation, le Journal ron, qu'entouraient nos amis Guitter, viceNUMA HEYMANN. président de la Fédération, et Jamin, président en tenant lieu, toutefois c'est toujours le 2e samedi que nous oous réunissons depuis vingtdu 66e, dont la présence témoignait de la sympathie et de l'intérêt que nous portent leurs cinq ans « LE BURNOUS , organisations. Par contre, nos camarades de Donc, prochaine réunion: samedi 10 avril, L'Association amicale et philanthropique des Tours brillaient par leur absence; nous nous anciens Spahis « Le Burnous a tenu, le à 21 heures. plaisons à croire que de sérieux empêchements 10 mars, sa réunion mensuelle, sous la préLa séance est levée à 22 h. 30. H. C. sont venus, à la dernière heure, contrecarrer sidence du commandant Fabre, assisté des leurs projets et que leur défection n'est pas membres du Comité-Directeur. dûe à un j'm'enfichisme, que le peu d'em« L'UNION DES CRAPOUILLOTS » Après lecture et adoption du procès-verbal (8, rue Saint-Denis, Paris-1er) pressement qu'ils ont mis jusqu'ici à main- de la dernière séance, le président fait part tenir les liens d'amitié qui doivent nous unir, du décès de M. Frémy, beau-père de M. SabaJe vous ai parlé le mois dernier de la propourrait faire paraître vraisemblable. - tier, auquel il renouvelle les sincères condo- chaine assemblée générale de notre Association, qui aura lieu le jeudi 6 mai prochain, Du côté de nos adhérants, peu dempresse- léances des membres de l'Association. ment. Ah! je sais bien qu'on va nous dire: Puis le commandant Fabre, comme suite à 21 heures, à notre siège social, 8, rue Saintdétails déjà connus, sur le siège de Ra- Denis (maison Cassagne), Paris (Châtelet). « Nous n'avons pas été touchés par une convoaux Nous faisons appel encore une fois à tous cation individuelle 1). A cela nous répondrons: chaya, où le 4e escadron du 12e spahis, s'est lisez donc pas l'Echodes Combat- couvert de gloire, et a mérité une citation à les anciens de l'A.T. pour qu'ils viennent nom« Vous ne de l'ordre de l'armée, annonce qu'il a reçu par breux à cette réunion qui sera des plus importants que nous vous faisons parvenir plus, sur les douze quotidiens qui ont annoncé le dernier courrier de Syrie, le texte d'une tantes. Le conseil sortant fait appel à des notre fête, pas un qui n'ait votre faveur? En nouvelle citation à l'ordre de l'armée, gagnée candidatures nouvelles pour le remplacer dans tout cas, le tamtam que nous faisons depuis par les escadrons du 6e spahis, qui, par une la tache qu'il assume depuis plusieurs années deux mois autour de cette matinée artistique marche longue, pénible, combattant chaque déjà. Il aurait dû retenir votre attention, et nous jour dans des conditions difficiles, ont dégagé Camarades, nous comptons sur votre préajouterons à ces abstentionnistes: vous avez les survivants de Rachaya. sence et sur votre concours. Nous avons été fait un très mauvais calcul en préférant aller C'est une nouvelle page héroïque, écrite par 80.000 sur le front et notre rôle fut des plus courir les bois, à notre fête, car si vous n'avez les spahis à l'histoire de la Syrie, justifiant glorieux. Il importe que notre Association ne pas tous pris une vieille bronchite, vous vous la belle devise en honneur aux spahis « Un sombre pas, comme tant d'autres, dans l'oubli. Nous devons vivre, pour la sauvegarde de nos êtes, par contre, tous gelés au milieu d'une pour Tous »! Un Tous pour — nature à peine éveillée, donc peu séduisante, Cette citation sera publiée au prochain bul- souvenirs, pour le culte de nos chers morts, et aussi pour que les grandes Associatiom et vous avez manqué un spectacle des plus letin trimestriel de l'Association. réussis. Le secrétaire donne connaissance après de puissent Les candidats éventuels devront se faire ins Donné devant une soixantaine de personnes 23 adhésions nouvelles, reçues depuis le mois avant le 11" mai. Nous demandons à na que, tout au début, notre président remercie dernier, et lit une lettre du lieutenant Petit, crire de province qui ne pourraient aspar quelques mots aimables, le concert s'est du cadre de l'école, de Saumur, qui annonce camarades déroulé d'une façon parfaite, déchaînant jus- l'envoi prochain de 100 adhésions, recueillies sister à cette réunion de nous adresser leurs qu'à la fin les applaudissements les plus nour- parmi les spahis du groupe de cavaliers d'éco- suggestions ou critiques: nous leur promettons de lire et de commenter leurs lettres à cette ris. Le manque de place m'oblige à ne pas le, Saumur. m'étendre sur les mérites de chacun, qu'il me n Enfin, le commandant Fabre parle du 27e réunion. A, suffise de dire que cette fois ils se sont tous banquet annuel, fixé au 20 mars, qui sera surpassés. Les dames nous ont littéralement présidé par le maréchal Lyautey, et qui s'anEn cette période troublée, la vie en général ,.

annoncée.

»;

subsister.

n'a rien de gai et pourtant le rire est salutaire et produit en Nous une détente nécessaire: Ajnara risus temperat. Pour vous distraire et oublier quelques instants les problèmes angoissante de l'heure actuelle, je vous propose en toute sincérité la lecture d'un roman réellement gai, écrit, d?une plume alerte et vive, dans lequel l'esprit, léger et pétillaut,jaillit les à chaque page en flammes multicolores mots si habilement chantournés, s'associent et s'eutrechoquent.drôlement. Notrecamarade Henry Mustière(licencié es-lettres et philosophe pironien),qui affirmé une fois de plus les qualités qu'il déployées dans ses œuvres précédentes — qui lui ont valu de fiers succès, entr'autres ces fameuses Blagues commémoratives d'un officier bougrement superieur --est l'auteur de ce noupréfacéparun veauroman, institulé J.P.P. écrivain notoire et humoristique, Curnonsky. Un volume chez l'auteur: Henri Mustière, 4, boulevard Péreire, à Paris (n'} (édition sur alfa numéroté avec dédicace autographede l'auteur), 7 francs au lieu de 10aux anciens combattants.

Ch.

BLAZY.

lilllliriiiiiiiiiiiiiiiiimiiiliiiililiililiiiilllimililriiliilliniiiiimiiiimilliiir

» (Anciens du 27eDragons) LA MARJOLAINE

Notre prochaine réunion aura lieu le samedi 10 avril, pendant la durée du Concours hippique. ira tout d'abord raviver La Marjolaine « la Flamme qui brûle sans arrêtsur la tombe de notre Camarade Inconnu etdéposer une palme ou une couronne. Le rassemblement se fera à phe, sur le terre-plein face aux Champs-Elysées. L'heure (vers 5 heures ou 6 heures du soir, n'ayant pu nous être donnée dès maintenant, nous prions nos membres de la vérifier dans les journaux. Noussommes certains que tous ceux qui le peuvent auront à cœur de se joindreil Comité convient de direction, afin d'honorer comme Celui qui, incarne tous nos glorieux morts. Nousinvitons tout spécialement les familles de nos camarades tombés au Champd'honneur à se joindre nous. A A 19 h.30, un dîner amical « réunira les membres de La Marjolaine 1) dansles salons du Restaurant Bnovalet ; l'entrée du salon qui nous a été affecté se fait par le 31, boulevard du Temple,Paris-3e. Nous faisons aftpel à nos camarades pour nous retrouver nombreux ce jour-là. Les dames serontadmises au dîner et sont spécialement invitées. La soirée sera libre;aucune distraction n'a été prévue, mais nous aimons à penser que plusieurs denos camarades auront à cœur de se faire entendre dansleur répertoire. Le prix minimum de cotisation pour le banquet est fixé à 15 francs pour les membres,

I"ol'ilù

mais comme il ne couvre pas les frais du banquet lui-même et que d'autre part nous voulons pouvoir dépqser sur la tombe du Soldat Inconnu une gerbe ou une palme digne delui et. de « La Marjolaine Ii, nous faisons appel à la générosité de ceux qui lepeuvent. Les dames et les invités verseront pour le banquet là somme de 17 francs, prix coûtant. Nous vous recommandons de ne pas attendre la dérnièreminute pour nousadresser votre adhésion; comme d'habitude, nous vous engageons la faireparvenir par mandat chèque postal établiau nom de: « LaMarjolaine >», comptecheque postal Paris 356.57 (frais d'en25), Oll, après le .4 avril, à notre voi:0 camaradeVicaire, 120, avenue de Joinville, Saint-Maur-des-Fossés (Seine). Après le 4 avril, l'encoi des cartes ne sera pas assuré, mais les intéressés pourrontles retirer sur place en s'adressent à notretrésorier.

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RANCOURT-VERDUN » (Anciens des 151e et 351e R.I.) Notre dernière réunion mensuelle s'est tenue le 12 mars nous avons été heureux de constater la présence des nombreux camarades

3. et

Le lendemain dimanche 25

avril, à

h. 30, une messe sera célébrée aux Invalides pour les camarades de la 69e D.I., morts au champ d'honneur. Tous les camarades des 151e et 351e qui ont appartenu au151e du 15 novembre 1916 au Il novembre 1918 sont priés de bien vouloir accompagner les membres du comité à la réunion et à la cérémonie commémorative. Notre prochaine réunion aura lieu le vendredi 9 avril, à21 heures, Brasserie Andrés, 4, rue Saint-Laurent. Le président, Le secrétaire général, BAZAILLE.

A> MAYER.

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ANCIENS du 132eR.I. Réunion du 15 mars: La séance est ouverte à 9h. 30, sous la présidence de M. Poulain. Lecture ést donnée de la correspondance. Notre vice-président rénouvelle à notre président et au nom de tous, l'expression nos vifs sentiments de condoléances, pour le malheur qui vient de le frapper en personne de son père. Notre camarade Coltier nous rend compte d'un dîner amical qu'il a eut avec noscamarades de Reims, banquet où unegrandecamaraderie n'a fait que de régner; nous avons regrettés de, ne pas l'avoir su plutôt, car certains de nos camarades y seraient aller avec plaisir.

suivants: Etaient présents: capitaine Bazaille 3, capitaine Robert 3, capitaine Aze-Raumény 1, lieutenant Henneton 2, lieutenant. Belleville 3, lieutenant Lorentz 3, lieutenant Martin 3, Convocation Notre prochaine réunion aura lieutenant Boisaubert 1,Ancourt 1, Bourgoin 2, lieu au siège social, 28, boulevard deStrasBrochet 2, Fourquemin 2, Besegher 3, Bouillard bourg, le lundi 19 21 heures. avril, à Bajàrd Bonhomme Cabry 2, Garoit1, 1, Le secrétaire. Coussin 3, Dautruche 3, Fourcz 3, Faucher 1, IIIIIIIIIIIIilllllllllili;illllllllll[lllllllIII)lllllll||ll)l)l,,,llll||||||||||||||||||t)( Gehin 3, Lenfant 2, Michaut 3, Mathis 3, AMICALE des 147e et 347e R.ï. Marmonteil 2,Mayer 3, Robert Emile.3; Storm 2, Tobi 3, Varlet 3, Wuilleumier 2, Bouchaud L'Amicale a tenu son assemblée générale le 19 mars, à 21 heures, au siège,sous la présiMichel Excusés: général Boulet-Desbareau, Bou- dence du général Remond, assisté du lieutenant-colonel Aubry. chaUct Léon, Chapart. Le compte rendu détaillé sera adressé à Nouvelles adhésions: lieutenant Boisaubert, chaque membre de l'Amicale. du 151e Devillers, du Le comité actif pour 1926. est ainsi composé: Notre camaradeChapart, secrétaire, dont président: Sontag; vice-président: Tricetet; nous avons annoncé le mauvais,état de santé secrétaire: Feyaubois; trésorier: Marielle; àla dernière réunion, va un peu mieux. Nous espérons que ce mieux va s'accentuer et qu'il conseillers: Hardy, Gerbaud; censeurs: Si-

;

351e.

sera des nôtres le 9 avril. Tous les camaradesprésents à notre dernière réunion ontété unanimes à manifester la joie qu'ils ont éprouvé en revoyant notre cher camarade Aze-Raumény, capitaine au 2" régiment mixte Syrien, aprèsune si longue absence,mais nous avons appris avec bonheur qu'il serait des nôtres pendant quelques mois encore. L'assemblée générale, de la 69e D.I. aura lieu le24 avril prochain à lto brasserie « Lutetia » (près le Bon Marché), sous la présidence de M. le général Berdoulat, ancien commandant de la Division et ancien gouverneur militaire de Paris. La réunion aura lieu à 21 heures et se terminera par unvin d'honneur.

mandre, Folz. Délégués à la F.F.A.M.C.: Simandre et Feyauhois. R. FEYAUBOIS.

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ANCIENS du 25 R.I. T. Nous rappelons ,à nos camarades que la réunion des sociétaires a lieu 1-e 1er jeudi du mois (1er avril), à 9 heures, au siège social, 28, boulevard de Strasbourg. Nous appelons également tout particulièrement l'attention de nos camarades, sur la date de notre matinée dansante, le dimanche 18 avril 1926, au restaurant Vianey, 3, avenue Ledru-Rollin, métra: Quai de la Rapée; tramways 3, 19, 20et divers autobus, et comptons sur leur présence effective nombreuse d'eux et de leurs amis. Le Comité,

Tribune Libre Une affaire de ferraille C'est une affaire au sujet de laquelle nous avons peut-être un mot à dire. La ville d'Amiens vacéder au plus offrant , et dernier enchérisseur, le lot de canons, tanks et autres souvenirs que lui avait remis l'armée anglaise quitint lesecteur de la ville durant

desannées.

Ces trophées quicoûtèrent tant d'efforts et tant de sang, vont être vendus à la ferraille. Car, je ne pense pasqu'il se trouve d'amateur pour garnir ses cheminées de canons campagne ou d'obusiers légers. Peut-être, à l'extrême rigueur, quelqu'ancien marchand de

ferraille voudra-t-il, faisant l'opération in-

verse decelle qu'il fit pendant la guerre, acheter un.peu de cette «ferraille » après en , avoir tant vendu? Je ne vois que cette solution. Mais, à lavérité, cela me paraît improbable. La guerre, ça ne se porte plus, c'est déjà quelque chose de\lointain et de vague. Les générations qui montent en trouvent déjà lesrécits accommodés dans les manuels d'école; et, ce n'est pas une recommandation: nous sommes responsables d'avoir compliqué les études de nos descendants en ajoutant d'autres noms et d'autres dates à une histoire déjà bien longue. La ville d'Amiens l'a bien compris. A peu près reconstruite et, de ce fait, la solidarité nationale devenant pour elle secondaire, elle

!e besoin de passer à un autre genre d'exercice.

éprouve

cetexercice nouveau consiste à nous dire implicitement: « Quoi! La guerre? «. histoireancienne! rengaines! Les trophées? Et

C'est de la ferraille Et la ferraille, ça se « vend. Vendons donc la ferraine! » Ainsi la bonne cité picarde ayantpurgé ses places publiques des souvenirs d'un passé néfaste, ayant par cemoyen redonné quelqu'aplomb un budget chancelant, pourra continuer le cours d'un destin qu'elle veut Il

paisible. Elle se sera débarrassée ainsi de tout ce qui., deprès ou dè loin,pouvait la fai,re prendre pour une ville belliqueuse et arriérée; mais on ne saurait penser à tout et ce faisant, les

tomac et le foie remplissent mal leurs fonctions; les mains, sans doute par crainte de l'engourdissement, se cachent souvent dans les poches; la tête est quelquefois aùseuLe'; dérider ne se maniqui pourrait la raie nous J. WALCH, Président île l'Amicale des 4"! 105e, feste que rarement; quant auxautres parties du corps, nousn'enprofitons jamais, et je 111". SIIe et 412e RA..{. mç demande même si elles nous accompagnent toujours; c'est la modestie qui s'y oppose sans sou.viens^ëuctfr|rcommesi'c'était doute. Cet état de chose étant infiniment triste pour nous tousqui pensions que la décomm'en positionn'acait lieu qu'après la mort, je yian:s Je matin de l'année vous proposer un remède radical: le suicide; hier. bu;certain mercredi lamort seule mettra une fin immédiate à la 1925, lorsque je me réveillai,machambre souffrance la désafétait dans le plus granddésordre:mon oreiller fection des que nous fait éprouver organespour le membres autres et voisinait le veston lit avec de pied mon au vieux corpsauquel nous appartenons tous et quitté la veille, couvertures et mes j'avais que qui somme toute est destiné à disparaître un le planconfusément traînaient sur draps mes cher une de ni-js,chaussettes était vini.pou- jourou l'autre. >> A ce mot de suicide, les oreilles se redresvable. J'avais la tête serrée comme dans un fond sur leur chaise, la mâchoirede étau; la nuit avait étémauvaise et agitée; sent-au claque des dents, l'épine dorsale semrefermant alorslesyeux pour me recueillir, son côté je parvins aisément à me replacer dans le ble agitée d'un frisson, les yeux deviennent milieu extraordinaire que je venais de quitter. songeurs et roulent de droite à gauche un A l'heure actuelle, ce que j'ai vu et entendu regard suppliant et angoissé. Ce que voyant, à ce moment là est tellement vivant que je notre orateur se lève à nouveau et dit; « Je le vois et l'entends encore: Une salle ni trop voisque vous avez une répulsion pour la petite ni trop grande, éclairée par une vaste mort violente,aussi vais-je vous faire une baie donnant surunboulevard et séparée des proposition qui vous agréera certainement, salles voisines par de minces cloisons de bois j'en suis sûr. Vous entendez là, tout près de derrière lesquelles on entenddes discours, vous, les éclats d'une,réunion qui est tenue descoups de sonnettes, des applaudissements, par les membres d'uli corps beaucoup plus nôtre, celui d'un parent proche; des protestations, des rires; dans la salle elle- jeune que même, je vois le speclacle le plus fantasma- on discute, on s'apostrophe, on rit, on chante gorique qu'on puisse imaginer: les chaises parfois, autant de signes d'une vitalité cersont occupées, par les organes et lesmembres taine; je propose donc à ceux d'entre nous d'un corps humain; une jambe discute gra- qui ne veulent pas mourir de passer dans la vement avec son voisin le thorax,pendant que salle voisine pour profiter du sang et del'arle foie, la- main et la cervelle se complaisent deur de notre jeune parent; ils prolongeraient dans des souvenirs de guerre; dans tous les ainsi leur existence dans des proportions ines, coins, des conversations que je devineamicales timables. » Certain d'avoir conquis son auditoire, notre au seul aspect des interlocuteurs. Tout à coup, pendant un silence, un des membre se rassied en attendant le vote de sa membres se lève et demande la parole: « Ne proposition. Le premier discours avaitprovoqué l'ancroyez-vous pas, dit-il à ses camarades, que le corps auquel nous appartenons est déjà un goisse, c'est par une stupéfaction profonde que peu mûr et qu'il risque de se dissocier petit fût accueilli le second. Après un court silence, à petit à en juger par l'activité toujours clé", un organe, le cœur je crois, qui avait semblé croissante des organes qui le composent et se désintéresser de la question mais qui, en dit: « Peut-être dont je fais partie, du reste. Les jambes, pe réalité, réfléchissait,selève j'aipeu parlé jusleur en déplaise, commencent, à fléchir; l'es- m'aviez-vous erû absent, édiles amiennois n'ont pas songé qu'il était à tout une chose dont leur geste les empêchait jamais de pouvoir se défaire: ielir muflerie.

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LE RÊVEUR.

RECOMMANDEES (1)

Maurice

qu'ici c'est parce que me considérant comme le conseiller et le confident de chacun de vous, je ne voulais prendre la parole qu'avec la certitude d'être l'interprètedes sentiments de tous. Votre attitude me prouve quê1 mon heure est venue. De vous-même vous avez écarté la solution du suicide; je vous en félicite; ce serait un' manque de courageincompatible avec vos antécédents. Le rattachement individuel de quelques-uns d'entre vous àun corps voisin, quelqe vigoureux et sympathique soitil, serait votre mort à href délai et là mienne; je ne puis vivre qu'au milieu de vous tous en vous sentant unis par moi; vous-mêmes ne pourriez pas vivre avec les battements d'un autre cœur trop jeune pour vos vieux vaissoaux, et le corps hospitalier du parent proche risquerait d'éprouverlui-même de violentes perturbations si vous veniez partager avec lui ses sources d'énergie. Ecartons donc aussi cette solution mauvaise pourtous. Ayons-au contraire la volonté de vivre tous trèsunis, et dans ce but, faisons chacun un effort pour la communauté. Nous, la têts, redressez-vous; aidée (-:,es yeux çt ducerceau, vous nous dirigerez; vous, les jambes, supportez-nous solidement pendant que les mains aideront et soulageront les faibles; et vous, tous les autres, quelle que soit votre appellation anatomiqne, soyez toujours présents etactifs pour remplir vos fonctions; même les plus modestes, elles sont toutes indispensables à la vie de notre corps; je m'emploierai de mon côté à manifester ma présence et mon action vis-àvis de chcun de vous et ainsi notre vieux corps vivna. » Ces derniers mots n'étaient pas prononcés que déjà tous les organes et les membres se rapprochent et reprennent leur place dans l'harmonie du corps, qui se dresse droit et solide comme s'il n'avait jqmais douté de sa vitalité. C'est à ce moment-là que je me suis réveillé.

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Communiqué de la Rédaction

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plaisir de me coucher de bonne heure, et je suis au regret, malgré cela, de ne pouvoir. critiquer! Pourquoi diable faites-vous des fêtes aussi intimes? Elles en deviennent même familiales, car 40 personnes pour remplir une salle, ce n'est même pas un bal de noces. Faites donc connaître vos fêtes, invitez tous nos camarades, ne craignez pas la critique et si, comme dans mon Amicale, vous êtes trop peu pour avoir un succès, joignezvous àd'autres, les frais seront moindres, vous aurez, mettons deux fois 40=80 personnes et ensuite. 80 amis.

Les deux seuls bals du mois dont les Echos ont été avisés sont: La « Coloniale », dont la fête se donnait à la mairie du IVe, et le 21e, 23e, 41e et 43e d'Infanterie Coloniale dont la matinée avait lieu salle Hoche. Ces deux fêtes ont étéparfaites à tous point de vue,les travestis nous transportaient en tous pays, même chez les marchands de tapis, comme nous l'avons constaté salle Hoche, où, comme travesti, un de nos camarades avait sûrement dévalisé le magasin de la Place Clichy qui nous fait des remises. Pour les autres fêtes, et il y en a eu un assez grand nombre, les Echos n'en ayant pas été avisés, j'ai eu le 1

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Fédérés sont invités à Tous recommandant | i ces fêtes en se I des « Echos », ils seront les bien- | 1 f E ê de connaissance feront et venus y i i é bons camarad iiiiiiiiiitimmiiiiiiiiiunmmmiimiiiiiiimiiiiimicaiiimtiïiHiiiiiiEiiiiir i

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Chronique Théâtrale OPERA

Que nous voilà loin des stupides scénarios La Croisière Noire, film de Léon Poirier, dont l'outre-Atlantique. a la spécialité! Sans pris au cours de la mission Haardt-Audouin- faire preuve de chauvinisme, il y a dans ce film Dubreuil à travèrs l'Afrique; est une épopée qui se déroule surtout à travers nos colonies, cinématographiquefortintéressante. En octo- de quoi exalter et réconforter notre amourbre 1924, huit auto-chénilles partirent de propre national. A côté de terrains incultes et Colomb-Bichard pour arriver à Tananarive sauvages, on peut voir les résultats obtenus à en juin 1925. Et c'est tout le continent noir, force de patience et de labeur par l'admirable à travèrs le Sahara, le pays du Tchad, le colonisation française, qui au lieu de sujets Congo, qui défile devant nos yeux, en des opprimés ne compte que des amis reconnaistableaux étroitement choisis, dont la présen- sants et dévoués parmi ses fidèles sujets noirs tation s'accompagne de cartes explicatives qui des peuplades africaines. les situent géographiquement et d'une musique ATHENEE formée d'airs locaux; La Rose de Septembre, pièce en trois actes Le désert du Tanezrouft, les bateliers du Niger, la fête chez les noirsfétichistes, le de M. Jacques Deval, est une fleur allégopays des pygmées, la chasse à l'éléphant, au rique qui s'épanouit symboliquement dans le crocodile; à l'hippopotame, avec de superbes cœur d'un homme qui frise la cinquantaine. vues de la forêt tropicale; les lacs Tchad et C'est ainsi que Michel Bellève, gros seigneur Victoria-Nyanza sans oublier le pays des et maire de son village basque, s'éprendra de Sara-Djingés, où vivent les négresses « à pla- sa filleule Jacqueline, qui répondra à sa flamteaux », forment les plus curieux épisodes de me. Mais les roses dé septembre se fanent vite,ausoleil ardent de Gascogne. Leur amour ce gigantesque et pittoresque raid.

restera purement platonique, et après un doux adieu échangé non sars quelques larmes, les amoureux se sépareront.Michel se retrouvera seul dans sa demeure rurale d'Hasparren, Telle est la conclusion très morale dont la psychologie est néanmoins un peu déconcertante. M. Rozenberg et Mme Soria sont les animateurs de cette action un peu languissante en de jolis décors. MM. Arnaudy, Vallée, Mmes Marie Laure, Conti leur donnent habilement la réplique.

THEATRE MARIGNY Au bénéfice de l'Association des Artistes lyrique de théâtre anciens combattants, le Théâtre Marigny a donné une représentation exceptionnelle de son actuel succès, Monsieur le maître André Messager, anBeaucaire cien directeurdel'Opéra, et auteur applaudi de Fortunio, la Basoche, Véronique,lesDeux pigeons (son chef-d'œuvre), etc., était au pupitre de chef d'orchestre, et conduisait son œuvre.

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Cette jolie opérette en trois actes et un prologue, dont le livret est de MM. André Rivoire et Pierre Veber, a retrouvé le succès qui l'avait accueilli chez nous, lors de sa présentation sous la forme cinématographique. On connait l'affabulation: Monsieur Beaucaire, cousin du roi, puisqu'il est duc d'Orléans, de Chartres et de Nemours? (ce qui n'est guère historique, encore moins héraldique!Ombre de d'Hozier, voile-toi la face!) a été chassé de la cour, et s'est sous ce vocable réfugié à Londres où il s'est fait barbier! tout simplement! C'est bien là un scénario pour Américains! Rival du duc de Winterset, haineux et tricheur aux cartes, il lui ravira après d'enfantines péripéties, la belle lady Mary, qu'il épousera à son nez et à sa barbe, non sars obtenir le pardon du roi de France ! La musique de M.André Messager est exquise. Elle fait penser à des gravures du XVIIIe siècle qui rehausseraient un salon d'un style Louis XV douteux! Certes Lépicié, Eisen,Saint-Aubin, ne réussirent pas mieux dans l'art de l'estampe. M. Messager a, lui. fait de l'illustration musicale. Les motifs charmants abondent en sa partition. Citon le chant de la Rose, le duo « Sous les étoiles », le trio, le sextuor, le menuet, les airs de ballet, sans oublier les chœurs. Avec cela, de jolis décors, des costumes clairs, des rimes légères!.. dirait feu Rostand. De bonsartistes comme 1 A. Baugé, Pujol, Mmes Carnia, Welcomme, etc., sont d'excellents interprètes. Monsieur Beaucaire est mieux qu'une opérette. C'est un opéra-comique, en souvenir du Chevalier d'Harmental, du même auteur, représenté à l'Opéra-Comique en 1896, dont l'actionfedéroulait également au dix-huitième

Les Livres J. BERNIER. — La crise financière et les projets d'assainissement du Gouvernement. Bony, impr. du « Courrrier de l'Ain », 1926. — JOURNAUX DESAMICALES D'ANCIENS COMBATTANTS:

T.C.R.P.

L'Echo des

Je suis bien peu qualifié pour entretenir de questions financières les lecteurs des Echos des Anciens Combattants, et pourtant je tiens à signaler le beau rapport présenté le 18 janvier

dernier à la Chambre de commerce de Bourg par son distingué président, M. Joseph Bernier. M. Bernier étudie la question en économiste avisé qui entend demeurer sur le seul terrain financier, mais regrette pourtant que la trêve des partis ne puisse se faire pour traiter les questions financières. Après avoir rappelé que le Parlement avait, en 18 mois, usé 6 ministres des Finances, M. Bernier ajoute: On a dit à ce sujetqu'il n'est point de maison de commerce qui eût résisté à un tel saccage, et cela est très vrai. Que penser alors de changements aussi répétés quand il s'agit de l'affaire la plus importante du pays: la Société FRANCE ? Et cette constatation nous conduit sur ce point aux deux conclusions suivantes: C'est que, tout d'abord, pour traiter de tels sujets, il faudrait que soit institué le moratoire de la politique. C'est, qu'en second lieu, il serait indispensable, pour prendre les décisions qui s'imposent, de laisser les questions se débattre sur le terrain de la technicité, au lieu de les mêler aux luttes des partis dans l'agitation des passions. Cette constatation nous conduit encore à comparaison entre la situation actuelle une siècle. 4 et celle dans laquelle se trouvait la France GYMNASE aux temps qui .suivirent la Révolution et les Félix,pièce en trois actes d% M. Henry guerres du Premier Empire, c'est-à-dire à des époques proportionnellement aussi bouleverBernstein, a déçu les admirateurs de l'auteur sées que celle dès présent. Ces souvenirs viende « la Galerie des Glaces ». Certes on ne nent d'être rafrîchis par la nouvelle publicasaurait contester sa maîtrise technique qui lui tion faite, un siècle après leur première édides Mémoires du duc de Gaëte, ministre permet, de, ci de là, en quelques scènes épi- tion, de Bonaparte et de Napoléon Ier, Finances des sodiques, de produire,sur le public une imsans aucune interruption depuis le Consulat pression forte, sinon durable. Mais l'action se jusqu'à la Restauration, c'est-à-dire pendant traîne languissamment. Les héros qui sont 14 ans. faut-il tenir compte des modidoute, .Sans Félix, enrichi de la guerre, et Madeleine, considérables subies par le monde et dactylo en rupture de machire, n'excitent guè- fications notre pays dans cet espace d'un siècle, par re la pitié, ni même l'intérêt. Laissons les pour donner à cette comparaison ou plutôt à glisser vers leur trouble destin en complimen- ce rapprochement la valeur qu'il faut lui tant les protagonistes, Mlle Gaby Morlay, conserver. Ces mémoires mériteraient d'être longueM. Baumer, et leurs camarades. -,ment médités de nos jours et l'on peut se rendre aisément compte de leur intérêt par la Louis- EmileFOUQUET, brève, mais saisissante appréciation qu'en a Sociétaire de l'Association professionnelle donné M. Louis Forest: de la Critique dramatique et musicale. Lorsque ce technicien reçut du Premier Consul la mission de remédier au désordre, la rente française cotait 10 francs! on touchait 5 francs d'intérêt par an pour 10 francs! Il n'y avait plus aucune trésorerie. La France les livres n'avait plus en caisse, comme monnaie-or, que 167.000! Tel était le résultat auquel l'Assemblée constituante était arrivée en ne compole livre, le revenu public que de sant, raconte Il sera rendu compte de tout ouvrage adressé contributions directes, soit sur les capitaux, soit sur les revenus fonciers et mobiliers. Elle à M. Blanchard, secrétaire, 24, rue de Ménil- avait comblé l'insuffisance du budget par la création d'assignats et légué ainsi involontaimontant, Paris (20e), ou au signataire de ces rement à ses successeurs deux éléments de désordre et de discrédit un déficit permanènt lignes. et un papier-monnaie.

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Armé d'une longue expérience, le ministre sut, en un an, renverser la situation, remplir les caisses de l'Etat et celles des particuliers, remédier à la vie chère, à la misère générale et rétablir (le mot est de lui) la confiance avec laquelle il n'est rien d'impossible. Et pour conclure son rapport qu'il serait souhaitable de voir répandre à profusion, M. , Bernier ajoute: Mais de ces mémoires et des indications, cueillies parmi tant d'autres non moins intéressantes, nous voudrions, pour finir, tirer cependant une réduction apaisante. C'est que déjà la France s'est trouvée, au point de vue financier, dans des situations au moins aussi difficiles que celle qui nous émeut et, toujours, son génie industrieux, ses robustes qualités, ses facultés de travail et d'épargne, son sol et ses productions, lui ont permis de franchir des passes redoutables et de se retrouver au premier rang des nations. Elle a donc en puissance en elle ce qu'il faut pour le redressement de sa situation. Le mal n'est pas organique, et c'est là l'essentiel! - Que ses dirigeants la conduisent avec une ferme sagesse; qu'ils méritent et qu'ils emploient justement leur autorité; qu'ils soient les serviteurs du progrès social nécessaire et possible; qu'ils prennent pour guide, non pas l'intérêt des partis q11 des castes, mais l'intérêt du pays,et, cela étant, nous sommes certain que les sacrifices que chacun doit s'imposer ou subir auront, une fois de plus, leur effet

salutaire. Les journaux et bulletins des Amicales d'A.C. se multiplient de jour en jour et nous nous en félicitons; comme les Echos des Anciens Combattants, ils contribuent à assurer la liaison entre les membres des divers groupements qui font la force de notre chèreFédération. Certains sont déjà anciens comme la Croix de Guerre, la Marjolaine, l'Echo des Assurances, etc., etc., et prennent toujours une vitalité plus grande. Je veux saluer aujourd'hui la naissance d'un nouvel organe, l'Echo des T.C.R.P., qui présente un intérêt tout particulier; il s'adresse, en effet, à une très grande famille éparpillée aux quatre coins de la Capitale et de sa banlieue et que, malheureusement, quelques fauteurs de désordre s'efforcent de gangrener avec une ardeur inlassable. Mais ces efforts resteront infailliblement vains, les A.C. de la T.C.R.P. étant fermement résolue à toujours justifier leur devise: « Bienfaire et laisser braire ». Beaucoup d'adhérents retenus par leur service se trouvent empêchés — bien à contrecœur — d'assister aux réunions de leur Amical; L'Echo des T.C.R.P. leur apportera le réconfort moral, les tiendra au courant du fonctionnement de leur groupement, jeune encore mais qui, sous l'ardente impulsion de son sympathique président, M. Lesenfant, est appelé à prendre une extension considérable. L'Echo des T.C.R.P. allie l'utile à l'agréable; un appel vibrant de M. Lesenfant voisine avec des, « on dit qui frisent parfois la critique, mais où l'on sent néanmoins une verve de bon aloi. Si j'ajoute que l'Echo est imprimé par notre dévoué camarade Blanchard, je n'ai pas à en dire plus; tous nos lecteurs auront compris qu'il était parfaitement présenté.

Jean VICAIRE, Membre du Syndicat des Journalistes et Ecrivains.

La situation économique H) financière

Décidément, une sorte de fatalité semble poursuivre ceux qui ont la charge des affaires de ce pays. Les anciens disaient que Jupiter aveugle ceux qu'il veut perdre. Il semble qu'aujourd'hui, quelque malin démon obnubile le bon sens et les facultés de nos représentants. Il était permis de supposer qu'à la veille de la Conférence de Genève les partis trouveraient un compromis financier et parviendraient à voter les ressources nécessaires à l'équilibre théorique du budget. Il n'en a rien été et à l'aube grise d'un samedi, le précédent cabinet Briand a été impitoyablement exécuté. Disons tout de suite qu'au point de vue financier, l'événement hâtera l'évolution des faits dans le sens que nous avons annoncé depuis deux mois à nos camarades. Comment l'actuel ministre des Finances pourrait-il dominer la situation? Le voici errant parmi les restes des projets de ses devanciers. Quel carnage depuis vingt-deux mois que cette Chambre s'est attelée à la besogne, pleine d'entrain et d'espoir! Ce serait un miracle vraiment bien surprenant s'il parvenait à insuffler une vie nouvelle à l'un descadavres entre lesquels il est réduit à choisir! Taxe civique, augmentation de la taxe sur le chiffre d'affaires, se heurteront aux mêmes difficultés politiques! A l'heure où nous écrivons, les radicaux déclarent repousser l'augmentation de l'impôt sur le chiffre d'affaires. La-vie du nouveau ministère Briand semble bien précaire et l'on chuchote déjà le nom * du successeur. Que va-t-il se passer? Aucune ressource à rendement immédiat n'ayant été établie en temps voulu, il faudra pourtant bien, à la veille des échéances, trouver de l'argent. Et ce sera, au cours d'une nuit mouvementée, le vote de quelques nouveaux milliards d'inflation!. Nous répéterons à nos camarades, que cette éventualité sérieuse n'est nullement effrayante si nous conservons notre sang-froid. Elle n'estd'ailleurs l'œuvre d'aucun parti Elle résulte des faits. Nous l'avons, croyons-nous, suffisamment expliqué dans notre' avant dernière chronique. Nous estimons qu'au lieu d'affoler périodiquement l'opinion à chacune des échéances importantes de la trésorerie, il aurait infiniment mieux valu régler' la question une fois pour toutes, en adoptant le seul projet techniquement réalisable: celui dit du plafond unique. Malheureusement l'opinion publique pressentie par le seul ministre des Finances qui ait compris la situation, Joseph Caillaux, l'a rejété. Mieux éclairée, elle eut admis que ce projet n'était pas une solution de banqueroute, mais la seule méthode possible. Les faits nous y ramènent d'ailleurs impitoyablement et plus durement aujourd'hui. Il est bien tard maintenant pour y penser: son application demanderait une atmosphère de calme confiance qui est loin de régner! Rappelons, pour mémoire, que dans ce projet la Banque de France serait chargée de la gestion

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de notre trésorerie et de l'amortissement de la dette. On lui donnerait la faculté d'augmenter éventuellement la circulation monétaire d'un chiffre égal au montant des bons à court et à moyen terme détenus par le public. Remarquons que bon nombre de porteurs de Bons de la Défense, ayant ainsi la certitude d'être remboursés quoi qu'il arrive, n'auraient plus de raisonde renoncer à un placement commode et avantageux. Nous entendons bien l'objection: En augmentant la circulation, vous facilitez la hausse des prix! Que cette augmentation soit inévitable, aucun Français averti ne l'ignore. Nous redirons qu'un équilibre entre les recettes et les dépenses de l'Etat ne peut être obtenu qu'à un niveau plus élevé de la circulation. Nous croyons également qu'à ce niveau et sans grande modification dans notre système fiscal, notre budget serait non seulement équilibré mais

pourrait présenter un excédent, ce qui résoudrait le problème de l'amortissement de la dette intérieure. Nous reconnaissons par contre que ce projet ne serait vraiment efficace que s'il était résolument accepté et avec confiance, car il est très facile aux orateurs de réunion publique de jeter sur lui l'anathème! Et nous en revenons à souhaiter que les partis enfin éclairés, cessant de se combattre sur le terrain financier, choisissent un homme, lui donnent pleins pouvoirs pour appliquer, sans faiblesse, en dehors de tout souci politique, les solutions nécessaires. Il faut que le Parlement comprenne que s'il ne nous donne pas cet homme, le pays se le donnera peut-être lui-même. ***

Au point de vue pratique, il faut s'attendre à une tension nouvelle des changes. Or, dans le courant d'avril, la Livre anglaise, voisine actuellement du cours de 140, le dépassera

sensiblement par la suite., Nous allons traverser une période délicate et critique. Il faudra aux industriels et aux commerçants une attention réfléchie pour ne pas céder aux emballements et aux mP rages d'activité factice qui accompagnent toute période d'inflation. La question du prix de remplacement de leurs stocks de matières premières ou de marchandises devra toujours les guider dans l'établissement de leurs prix de vente. Ils ne devront pas oublier que l'inflation n'est quhin régime provisoire, qui doit finir un jour. Ses conséquences n'apparaissent qu'au moment où elle cesse, et il est trop tard pour y parer. Les entreprises doivent donc penser à pratiquer de larges amortissements, à constituer de fortes réserves-or, à éviter surtout les immobilisations. La crise inévitable qui suivra la maladive activité due à l'inflation, s'atténuera vite si nous avons su la prévoir, et la richesse de notre pays s'épanouira ensuite pleinement.

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